L`higoumène Syméon C#52A391

Prière pour lʼunité des chrétiens à Toulouse à lʼheure orthodoxe
Beaucoup de temps profonds ont marqué la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens
2012 : à saint François avec ACOPAR (pour la Roumanie), à la chapelle de l’hôpital Purpan,
à Notre-Dame de la Dalbade, au Temple de l’Église réformée évangélique du Pasteur
Corneille Du Plooy pour la fête de l’Unité en présence de notre archevêque métropolitain Mgr
Robert Le Gall qui donna l’homélie, au Temple du Salin (rencontre prêtres, diacres et
pasteurs), au Vieux Temple, au couvent Saint-Thomas d’Aquin des Dominicains.
En ces trois derniers lieux, l’aimable figure
si attrayante de l’higoumène Syméon
Cossec, d’origine bretonne, a été
particulièrment appréciée. Il fut ravi de
prier au chœur avec les Frêres Prêcheurs et
de naviguer de noir vêtu au milieu de ces
frères catholiques habillés tout de
Higoumène Syméon Cossec
blanc, cela trois jours durant.
Dans ses interventions aux Temples, le Père Syméon était bien persuadé que le témoignage du
saint starets russe Silouane l’Athonite (1866-1938) demeurent prophétiques, et parlent au
coeur de l’homme contemporain.
Le désir de l’Archimandrite Sophrony
Sakharov (1896-1993), fondateur du
monastère Saint-Jean-Baptiste à Maldon
(GB), et de son fils spirituel,
l’Archimandrite Syméon, fondateur de
l’Association oecuménique saint Silouane
(†2009), les deux prédécesseurs qui ont si
fort marqué l’itinéraire personnel du Père
Cossec, c’est que les enseignements de
saint Silouane deviennent toujours plus
accessibles à l’homme d’aujourd’hui.
Archim. Syméon (à Maldon) (†2009)
L’Archimandrite invité, fondateur lui-même et higoumène du monastère saint Silouane dans
la Sarthe à Saint-Mars-de-Locquenay (orthodoxes russes du patriarcat de Constantinople), a
donc voulu nous faire connaître, d’une manière toujours actuelle et créative, la vie et
l’enseignement du saint starets Silouane. L’higoumène Syméon Cossec a ainsi manifesté une
totale continuité sur les traces de ses illustres prédécesseurs en voulant favoriser un lien
spirituel entre tous ceux – orthodoxes, catholiques, protestants – que saint Silouane et le Père
Sophrony ont touchés par le rayonnement de leur personne. À travers l’organisation de
rencontres et diverses publications, dont la revue Buisson Ardent, les Cahiers Saint-Silouane
l’Athonite peuvent offrir des espaces de réflexion sur les écrits de saint Silouane et de
l’Archimandrite Sophrony.
La maxime spirituelle bien connue –
« tiens ton esprit en enfer et ne désespère
pas » – a été donnée à saint Silouane suite
à une épreuve spirituelle d’orgueil. C’est
l’amour de Jésus et des ennemis qui ont
permis à saint Silouane de se relever et de
reprendre la route de la sainteté sans jamais
perdre l’espérance.
Saint Silouane (†1936)
Archim. Sophrony Sakharov (†1993)
Que ces beaux exemples œcuméniques, ces belles figures de l’orthodoxie, de la vraie vie
spirituelle, entretiennent notre passion pour l’unité !
Fr Édouard Divry o. p.