Le menteur - Théâtre du Passage

8 · 9 mai 2012
© Logox
mardi · mercredi | 20h
Le menteur
de Carlo
Goldoni mise en scène
François Marin
Saison 2011-2012 | Dossier de presse
Benoît Frachebourg · chargé de communication | [email protected] | +41 (0) 32 717 82 05
Théâtre du Passage | 4, passage Maximilien-de-Meuron · CP 3172 · 2000 Neuchâtel | www.theatredupassage.ch
LE MENTEUR
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DOSSIER DE PRESSE
Le Menteur DE CARLO GOLDONI
Rue du Grand Pré 5- 1007 Lausanne- 021 621 80 62 – 078 860 61 64- / www.compagniemarin.ch
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TABLE DES MATIERES
LE PROJET EN BREF, LIEU DE CREATION ET TOURNEE, DISTRIBUTION
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LA COMPAGNIE MARIN
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LE MENTEUR, LA FABLE, MISE EN SCENE, L’AUTEUR
5-9
CURRICULUM VITAE DU METTEUR EN SCENE,
DES COMEDIENS, DE L’EQUIPE DE PRODUCTION
9-21
CONTACTS
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LE MENTEUR EN BREF
L'aventure se passe à Venise, place Saint-Marc, aux premiers jours de la foire de l'Ascension.
Le Docteur Balanzoni a deux filles à marier, Béatrice et Rosaura, la première courtisée par
Ottavio, la seconde par Florindo. Survient Lélio, un jeune et fringant Napolitain, plein
d'assurance, beau parleur, qui ment comme il respire. Jouant les séducteurs auprès des deux
jeunes filles, il va, à la suite d'une foule de mensonges, jeter le trouble dans les esprits et dans
les coeurs. Se prenant à son propre jeu, il tombe réellement amoureux de Rosaura et
récupère la sérénade et les cadeaux du farouche Florindo qui n'ose sortir de l'ombre.
Arlequin, serviteur de Lélio, s'inspirant des prouesses de son maître, tente de son côté de
séduire la servante de la jeune fille…
Une joyeuse aventure tout au long de laquelle Goldoni a semé, dans les règles de l'art et sans
compter, quiproquos, coups de théâtre et fantaisies savoureuses.
LIEU DE CREATION
Théâtre Kleber-Meleau/Théâtre du Crochetan, Monthey – coproduction
Théâtre Kléber-Méleau, Renens du 24 avril au 6 mai 2012
LIEUX DE TOURNEE
Théâtre du Passage- Neuchâtel les 8 et 9 mai 2012( scolaires 8 mai après-midi et 9 mai matin)
Théâtre Beno Besson- Yverdon les Bains le 10 mai 2012
Théâtre de Valère- Sion les 15 et 16 mai 2012
Théâtre du Crochetan- Monthey du 22 au 24 mai.
DISTRIBUTION
Caroline Althaus, Virginie Meisterhans,
Frédéric Lugon, Marc Mayoraz,
Nicolas Rossier, Jacques Roman,
Pierre Bauer, Vincent Brayer,
Julie Rahir, Mélanie Bauer,
Gabriele Bazzichi, Edmond Vuilloud,
Franck Michaud
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LA COMPAGNIE MARIN
Fondée en février 1994 à l’occasion du spectacle Comme un ciel de Chagall de Jacques
Biolley, la Compagnie Marin, après six ans d'activité, s’est vue attribuer en 2001, en 2005 et
pour la troisième fois en 2011, un Contrat de confiance de la part de l'Etat de Vaud. D’autre
part, son metteur en scène, François Marin, s’est vu décerner le Prix « Jeune
créateur/théâtre » de la Fondation vaudoise pour la culture et la création artistique en 2002
ainsi que le « Prix d'encouragement 2000 » de l'Etat du Valais.
DERNIERES REALISATIONS
2011 Un dimanche indécis dans la vie d’Anna, de Jacques Lassalle, Théâtre du Crochetan,
Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Pulloff Théâtres, Lausanne
2010 Pacamambo, de Wajdi Mouawad, Théâtre du Crochetan, Monthey ; Petit Théâtre ,
Lausanne ; Théâtre de Valère, Sion ; Salle Co2, La Tour-de-Brême ; Théâtre du
Passage, Neuchâtel ; Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains ; Théâtre du Dé,
Evionnaz ; Forum Meyrin, Meyrin ; Univers@lle, Châtel-Saint-Denis
2008 Le grand retour de Boris S., de Serge Kribus, Théâtre du Crochetan, Monthey ;
PetiThéâtre , Sion ; Théâtre de l’Alambic, Martigny ; Pulloff Théâtres, Lausanne, Théâtre
Palace, Bienne
2007
2006
2004
Il faut parfois se servir d’un poignard pour se frayer un chemin, de Roberto Alvim,
Théâtre du Crochetan, Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Théâtre de l’Alambic,
Martigny ; Pulloff Théâtres, Lausanne
Le pays des Genoux, de Geneviève Billette, Le Petit Théâtre, Lausanne ; Univers@lle,
Châtel Saint-Denis ; Théâtre du Crochetan, Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ;
Théâtre du Passage, Neuchatel ; Théâtre de l’Echandole, Yverdon ; Théâtre de
Vevey ; Théâtre Le Poche, Genève
Cinq filles couleur pêche, d’Alan Ball, Pulloff-Théâtres, Lausanne, CCN-Le Pommier,
Neuchâtel ; Théâtre de Valère, Sion ;
Le bonheur du vent, de Catherine Anne, Pulloff-Théâtres, Lausanne, CCN-Le Pommier,
Neuchâtel ; Théâtre de Valère, Sion ;
Reprise 2006 : Théâtre des Amis, Carouge ; Théâtre du Passage, Neuchâtel, Espace
Culturel des Terreaux, Lausanne ; Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains ; Salle CO2,
Bulle
2003
Jours rouges de Jérôme Meizoz, Théâtre du Dé, Evionnaz, Centre Culturel de
Porrentruy - La Tournelle, Orbe – Atelier Tétard, Lausanne
2002-03 Le Collier d’Hélène de Carole Fréchette,Théâtre Le Poche- Genève, CCN,
Neuchâtel, Centre culturel de Porrentruy, Centre culturel de Moutier, Petithéâtre - Sion,
Arsenic- Lausanne
2002
Destinations païennes de Jérôme Meizoz, Musée du Design et des Arts appliqués
de Lausanne, Musées Cantonaux du Valais, Lettres-Frontière- Genève- Par dessus le
mur l’écriture…, Le Sentier
Plus sur le site (photos etc) : www.compagniemarin.ch
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LE MENTEUR, LA FABLE, MISE EN SCENE, L’AUTEUR
Préambule
Depuis sa création en 1994, la Cie Marin s’est essentiellement consacrée aux écritures
contemporaines. Nous avons exploré des formes théâtrales diverses, de la comédie
américaine à un théâtre plus moderne à l’esthétique fragmentaire, en passant par le théâtre
jeune public ou un théâtre dont les ressorts puisent dans l’émotionnel.
L’an passé, lors d’un entretien pour le journal du Forum-Meyrin, une journaliste nous
interrogeait sur notre relation entre l’écriture d’aujourd’hui et le répertoire classique. Notre
réponse anticipait le choix que nous proposons cette année : « Si ce goût pour l’expression
contemporaine est due au départ à une suite de hasards, progressivement, il s’est imposé
comme une démarche affirmée. Au vu de ma formation classique gréco-latine reçue au
Collège et à l’Université, il y a là quelque chose de paradoxal : je ne monte que du
contemporain alors même que la littérature classique a formé ma pensée et ne cesse de me
questionner formellement, éthiquement et politiquement.
Sans doute que la culture classique (« celle qui a de la classe » dit André Steiger) est la toile
de fond sur laquelle se démarque mon travail sur l’écriture contemporaine. Si j’ai envie de
travailler sur des textes d’aujourd’hui, c’est sans doute parce que je connais bien le passé, la
mémoire du théâtre et mes racines. Je pense à l’instar de Joël Jouanneau que pour monter
un classique, il faut en proposer une lecture singulière, renouveler le regard sur cette forme
ancienne afin de la faire parler aujourd’hui. Enfin, j’exerce depuis quelques années des
responsabilités pédagogiques qui me font redécouvrir la force des textes classiques… et je ne
nie pas que l’envie de m’y frotter un jour est présente. »
Nous avons ainsi durant l’année 2010 lu et relu le théâtre classique français, allemand et
italien. Ce fut des moments riches et denses.
Notre choix s’est ainsi porté sur l’œuvre de Goldoni pour sa vitalité, sa liberté de style et de
forme. Inspiré du Menteur de Corneille (1642), l’œuvre de Goldoni écrite en 1750 s’affranchit
de son modèle versifié un peu corseté avec audace et sens aigu du comique. Il y a dans le
personnage du Menteur une modernité, une jubilation ou inventivité propre au théâtre et à
la parole. Sa faconde, son goût de la vie et sa manière de travestir (parfois cruellement) la
réalité nous ont séduit.
La fable
L'aventure se passe au XVIIIème à Venise, place Saint-Marc, aux premiers jours de la foire de
l'Ascension. Le Docteur Balanzoni a deux filles à marier, Béatrice et Rosaura, la première
courtisée par Ottavio, la seconde par le timide Florindo. Survient Lélio, un jeune et fringant
Napolitain, plein d'assurance, beau parleur, qui ment comme il respire. Jouant les séducteurs
auprès des deux jeunes filles, il va, à la suite d'une foule de mensonges, jeter le trouble dans
les esprits et dans les cœurs. Se prenant à son propre jeu, il tombe réellement amoureux de
Rosaura et récupère la sérénade et les cadeaux du timoré Florindo qui n'ose sortir de l'ombre.
Arlequin, serviteur de Lélio, s'inspirant des prouesses de son maître, tente de son côté de
séduire la servante de la jeune fille… Il s’en suivra une suite de qui pro quo, de fantaisies
burlesques qui seront mis à mal par l’arrivée de Pantalon, le père de Lelio, et la découverte
des multiples inventions du menteur…
La Commedia dell arte dans la Venise du XVIIIème
La Venise du XVIIIème dans laquelle né et évolue Goldoni est une ville cosmopolite, au
commerce florissant, en pleine effervescence intellectuelle et ouverte aux idées nouvelles. Il y
a cependant paradoxalement une sévère censure sur la création artistique qui pourrait
porter atteinte aux intérêts politiques, moraux ou religieux de la Sérénissime.
Le théâtre notamment est une cible privilégiée des Doges.
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Dans ce même temps, le mélodrame ou la commedia dell arte semble à bout de souffle,
après avoir épuisé toutes les ressources comiques : l’acteur, virtuose de l’improvisation,
s’essouffle, donnant l’impression d’avoir tari la source de gestuelle, de calembours et de lazzi
qu’il présente depuis plus d’un siècle dans les villes d’Italie. La caricature, l’hyperbole, la
métaphore, les jeux de mots et autres grivoiseries tendent également à s’appauvrir,
entrainant un désintérêt progressif du public. Goldoni, ressentant la nécessité d’un renouveau
théâtral, relève ce défi qui deviendra au fil des ans une véritable bataille : « Je vis avec peine
qu’il manquait quelque chose d’essentiel à cette nation qui avait connu l’art dramatique
avant tout autre nation moderne ; je ne pouvais concevoir comment l’Italie l’avait négligé,
l’avait avili et abâtardi ; je désirais avec passion voir ma patrie se relever au niveau des
autres. »1
Dans l’histoire du théâtre italien, Goldoni est ainsi considéré comme le réformateur de la
commedia dell’arte, il renouvelle le genre, le purge de son merveilleux, complexifie la
psychologie de ses personnages types et progressivement supprime le recours au masque.
Il laisse le merveilleux à Carlo Gozzi pour proposer une vision plus sociale d’une petite
communauté urbaine des bourgeois, des marchands et du peuple de Venise. Il dépeint ainsi
une société en mutation, ouverte sur le monde, où les relations amoureuses témoignent d’un
monde en transformation. Comme le souligne Mario Baratto dans son essai Sur Goldoni,
l’auteur du Menteur n’est pas un spectateur passif et superficiel : il « voit les forces sociales qui
s’affrontent dans la Venise du XVIIIème »2
L’œuvre goldonienne fonctionne ainsi sur le balancement entre une peinture précise du
monde, de ses rouages complexes et de ses caractères et l’exaltation d’une théâtralité
jubilatoire. Si en France la comédie se construit autour d’un caractère, par exemple l’avarice
pour L’Avare de Molière, chez Goldoni, son théâtre repose pour une large part sur une
structure polyphonique et chorale.
La réconciliation entre le Théâtre et le Monde est toujours à l’horizon du théâtre de Goldoni,
mais elle est toujours remise en question, elle ne s’accomplit jamais tout à fait dans une
certitude. Probablement qu’aujourd’hui, ce problème du rapport entre le Théâtre et le
Monde, du théâtre comme refuge contre le monde, et en même temps où l’on y retrouve les
figures du monde, est particulièrement aigu. »3
Le Mensonge ou l’invention spirituelle.
Le mensonge chez Goldoni procède d’un goût pour la fiction, pour l’enjolivure de la réalité.
Lelio travestit les choses, s’invente un nom très alambiqué, une filiation fantasque et noble, un
héritage fabuleux, des sentiments passionnés. C’est par goût du rêve, pour le jeu de mot et
d’esprit. Il ne s’agit pas de calculs froids ou cyniques. Chez Lelio, le mensonge n’a pas de
connotations morales, il n’est que le vêtement changeant et chatoyant de sa vérité, il
nomme cela non pas mensonge, mais « Inventions spirituelles produites par mon génie vif et
brillant. » (I, 4). Le modèle de ce hâbleur semble être le soldat fanfaron (miles gloriosus) de
Plaute dont s’inspira aussi Corneille pour son personnage de Matamore dans L’Illusion
comique. Mais le caractère de ces premiers personnages déployait un sens du ridicule,
doublé de pleutrerie.
Chez le Menteur, à l’exception de la scène du duel avec Octavio, le personnage de Lelio
possède bien plus de charme et de persuasion. Il possède une densité et une complexité plus
forte. Indéniablement, il nous fait penser à un célèbre homme d’affaire français
contemporain qui assurait devant ses juges « avoir mentir de bonne foi »….
Les mots clés de la pièce seraient alors « mensonge » et « vérité ». Car n’a-t-on pas tous envie
de croire en ce monde factice que nous dépeint Lelio avec tant de détails qu’il s’y égare luimême ? De croire en ce monde fantasmé qui déconstruit, corrige et transforme le monde
réel ? Ce monde où il suffit d’un mot pour faire ressusciter un personnage mort, où il suffit
Goldoni, Mémoires, I, VIII, p.40
Baratto, Mario, Sur Goldoni, essai, Paris 1971 (éditions de l’Arche), p. 17
3 Dort, Bernard, « Ce que Goldoni peut apporter au théâtre aujourd’hui » in Goldoni, le livre, la scène, l’image, Chroniques italiennes,
Paris 1994, (Université de la Sorbonne nouvelle), n.38, p.19
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d’une phrase pour séduire une jeune fille. La beauté de la forme justifierait le fond
invraisemblable.
Mais le mensonge témoigne aussi d’une fuite en avant. Lelio fuit sa réalité de fils de bourgeois
pour s’inventer un monde. Il fuit aussi devant les contraintes d’un état ou d’un engagement.
L’absence de son père l’a rendu avide de reconnaissance et d’amour, quitte à mentir à son
monde, en commençant par se mentir à lui-même. Du fils prodigue au fils déchu, il passe par
une palette de couleurs qui ne font que renforcer le jeu de masques auquel il se livre et dans
lequel il se perd.
Le mensonge, ou le recours à l’invention spirituelle, témoigne de l’inadaptation de Lelio dans
ce monde vénitien, en pleine mutation.
Son goût du changement et du voyage, sa versatilité, en fait également l’héritier de Don
Juan. Si à la fin de la pièce, contrairement à Don Juan. Lelio proclame abjurer le mensonge
et promet de ne plus mentir jamais, les serments et retournements précédents nous font
douter de ce final.
Intrinsèquement, le mensonge chez Lelio n’est pas moral ou une duperie contre les autres, il
est une nécessité psychologique, une compulsion pour mieux traverser le monde de cette
Italie qui change et dans laquelle il ne se reconnaît plus, il est aussi un moyen très égoïste de
réussir ou de posséder une meilleur image de soi. S’il fallait diagnostiquer la mythomanie de
Lelio, on pourrait la rapprocher de celle de l’enfant qui évolue progressivement vers une
meilleure appréhension de la réalité. Il y a chez ce Menteur une figure de l’enfance qui joue
à s’inventer des mondes, à recréer les règles du jeu. De ce fait, le personnage du Menteur a
un caractère purement théâtral et « comique », il en est la quintessence, la brillance. A
l’instar d’Arlequin, nous devrions être choqués, fascinés et éclater de rire par la hardiesse et
la légèreté des mensonges de Lelio.
Enfin, Le Menteur nous fait cruellement penser dans sa capacité à s’inventer une vie à la
tragique histoire de Jean-Claude Romand qui pendant 18 ans a caché à sa famille, à ses
proches et à la société sa vie réelle. Ce fait divers meurtrier qui s’est déroulé en France
voisine, a inspiré de nombreux livres et film comme L’Adversaire d’Emmanuel Carrère, réalisé
par Nicole Garcia ou L’Emploi du temps de Laurent Candet. Il y a ainsi sous le couvert de la
légèreté une compulsion au mensonge plus âpre, plus cruel et plus dangereuse. Comme
dans la Trilogie de la Villégiature, il y a dans Le Menteur un sentiment de mélancolie puissant
et gai.
Par sa thématique, Le Menteur nous interroge sur notre rapport à la vérité, à l’adéquation
des mots avec la réalité et sans nul doute de l’adéquation et des missions du théâtre, lieu de
fiction et d’inventions avec la réalité.
L’humour
Comme le notait Robert Abirached dans le volume II de son Théâtre et le Prince4 l’humour et
la comédie ne sont plus à l’honneur sur les scènes françaises depuis les années 80.
La comédie apparaîtrait comme indigne des scènes publiques car elle se contenterait de
flatter les bas instincts du public et recèlerait d’une certaine facilité du jeu.
Nous pensons, à l’instar d’Abirached, que le comique peut agir comme agent révélateur des
mœurs d’une société, des fonctionnements et des ressorts psychologiques. Le « Castigat
ridendo mores » (corriger les mœurs en riant) du XVIIe semble demeurer toujours vivace
auprès du public.
La comédie, par ailleurs, est extrêmement exigeante pour les acteurs, car ils doivent posséder
une grande rigueur et une exigence rythmique et physique. La vivacité de l’invention
goldonienne nécessite un sens du rythme et une attention de chaque instant, cette œuvre
ne supporte ni mollesse ni ralenti, elle possède une dextérité, une brillance de chaque instant.
La pièce recèle du reste plusieurs emballements rythmiques qui enchaînent quiproquos et
surprises. Dans le cadre de la comédie, il faut ainsi des comédiens qui « excède le texte »,
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Abirached, Robert, Le Théâtre et le Prince, Un système fatigué (1993-2004) Paris 2005.
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c’est-à-dire qui sont à la fois très respectueux de la structure de la pièce, mais apporte avec
eux leur monde et leur personnalité. Le Menteur demande un jeu éclatant et lumineux de la
part des comédiens, il s’agit d’une fête du langage, d’un feu d’artifices comique dans un
ciel mélancolique.
Intentions de mise en scène
La grande révolution de Goldoni a été de purger le théâtre des masques et de ses figures
anciennes de la Commedia dell arte, il nous apparaît donc normal de ne pas proposer de
jeu masqué ou d’italianiser le jeu. On ne saurait monter Goldoni sans évoquer la pureté du
jeu et l’exigence qu’ont déployé des grands maîtres comme Visconti et Strehler. Ils ont
débarrasser Goldoni de tout ses oripeaux de spectacle de foire et uniquement divertissants.
Le Menteur possède une langue extrêmement moderne, facilement préhensible pour
l’acteur et pour le public. C’est du théâtre pur, jouissif et vivant. Il s’agira de développer un
jeu exigeant, précis et léger. La rythmique du spectacle est à penser dans l’ordre musical, il
sera leste et rapide avec quelques moments en point d’orgue pour les instants où l’émotion
ou le tragique affleure.
Espace scénique
Les costumes et les décors ne seront pas naturalistes, mais donneront une évocation de la
Venise du XVIIIème, notamment par le choix des matériaux des costumes et de la
scénographie que nous voulons poétique et développant l’imaginaire du spectateur.
L’AUTEUR- CARLO GOLDONI
Carlo Goldoni est né le 25 février 1707 à San Tomà, à Venise. En 1719, il entre au collège des
Jésuites de Pérouse. Après trois ans d'études, il s'initie à la philosophie chez les dominicains de
Rimini. Deux ans plus tard, il s'enfuit du collège sur la barque d'une troupe de comédiens pour
aller retrouver sa mère à Choggia. Il est placé, dans l'étude de son oncle, procureur du
parquet à Venise.
Goldini suit les cours de jurisprudence à l'Université de Pavie. Mais il est expulsé du collège en
1725, pour avoir écrit Le Colosse, une satire contre les femmes de Pavie. Il rejoint sa famille à
Choggia.
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En 1728, il est nommé coadjuteur adjoint à la Chancellerie criminelle de Chioggia, puis se
rend à Feltre comme vice-chancelier. C'est là que Goldoni présente au public ses premières
compositions théâtrales. Après la mort de son père (1731), reçut docteur en droit, il
commence de professer à Venise. Il épouse, le 22 août 1736, à Gènes, Nicoletta Connio, fille
d'un notaire.
À Vérone, l'écrivain est présenté à Giuseppe Imer, du théâtre San Samuele de Venise, qui lui
propose de devenir le « poète » attitré. C'est l'occasion tant attendue pour lui de suivre enfin
sa véritable et irrépressible vocation. Bélisaire (1734) est sa première rencontre véritable avec
le public, et le triomphe qu'il obtient prend pour le dramaturge une valeur d'augure. Goldini
est alors plongé dans une véritable boulimie d'écriture, produisant près de deux cent vingt
pièces en moins de vingt ans. En 1747, Il rencontre à Livourne Girolamo Medebach, directeur
de la compagnie du théâtre de San Angelo de Venise, qui lui offre un contrat de cinq ans.
Le dramaturge souhaite réformer la comédie italienne pour la rendre comparable à celle du
XVIIe siècle français. En 1750 il expose dans Il Teatro comico les principes de sa réforme. Carlo
Goldoni, que l'on surnomme le « Molière italien », d'abord fidèle à la tradition, va petit à petit
parvenir à supplanter les pièces à canevas par des pièces écrites de bout en bout, retirant
les masques des acteurs et composant de véritables « comédies de caractère ». Ses grandes
oeuvres : La Locanderia (1753), Il Campiello (1756), La Villégiature (1761), Baroufe à Chioggia
(1762), s'appuient sur le réalisme des situations, la peinture sociale, proches en cela des
pièces de son aîné Marivaux. IL prend la décision d'accepter l'invitation de Paris afin de
soutenir la Comédie-Italienne en mauvaise posture. Il prend congé de son public, en 1762,
avec une comédie, Un des Derniers soirs de carnaval. Il s'exile en France et demeure deux
ans à la Comédie-Italienne, avant d'obtenir une place de professeur d'italien à la cour de
Louis XV. Goldoni continue à écrire, mais en français, et produit, une pièce, au succès tardif,
Le Bourru bienfaisant (1771). Le poète est appelé de nouveau à Versailles, en 1776, pour
enseigner l'Italien aux sœurs de Louis XVI.
En 1792, l'Assemblée législative décrète la suppression de toutes les pensions de la cour.
Goldoni , malade, se trouve réduit à l'indigence. Le dramaturge s'éteint à Paris, le 6 février
1793, dans son appartement, rue de Pavée-Saint-Sauveur.
CURRICULUM VITAE DU METTEUR EN SCENE, DES COMEDIENS, DE L’EQUIPE DE PRODUCTION
Le metteur en scène- FRANCOIS MARIN
Prix jeune créateur de la Fondation Vaudoise pour la culture 2002
Prix de l’encouragement culturel de l’Etat du Valais 2000.
Lauréat de la Bourse Migros pour Jeunes comédiens (93)
Prix d’interprétation au Festival de Wattrelos (F) pour Video ergo sum de Denis Rabaglia (88)
Diplôme de comédien professionnel (Conservatoire de Lausanne) (94)
Licence ès Lettres (Français-Histoire ancienne-Grec) Uni GE (95)
Maturité latin-grec au Collège de l’Abbaye de Saint-Maurice
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Expériences professionnelles
THEATRE
Mise en scène avec Cie Marin
2011
Un dimanche indécis dans la vie d’Anna, de Jacques Lassalle, Théâtre du Crochetan,
Monthey ; Théâtre de Valère, Sion ; Pulloff Théâtres, Lausanne
2010
Pacamambo de Wajdi Mouawad, Théâtre du Crochetan, Le Petit Théâtre, Théâtre de
Valère, Salle C02, Théâtre du Passage, Théâtre de l’Echandole, Théâtre du Dé, Théâtre Forum
Meyrin, Univers@lle
2008
Le grand retour de Boris S. de Serge Kribus, théâtre du Crochetan, Petithéâtre, Alambic,
Pull off, théâtre Palace de Bienne
2007
Il faut parfois se servir d'un poignard pour se frayer un chemin de Roberto Alvim, théâtre
du Crochetan, Valère, Alambic, Pull off
Le Pays des genoux de Geneviève Billette, Petit théâtre de Lausanne et tournée en Suisse
romande
2006
Cinq filles couleur pêche, d’A. Ball, Pulloff, Lausanne ; CCN, Neuchâtel, Théâtre de
Valère, Sion
2004
Le bonheur du vent, de C.Anne, Pulloff, Lausanne ; CCN, Neuchâtel, Théâtre de Valère,
Sion
2003
Jours Rouges, de Jérôme Meizoz, création au Théâtre du Dé, Vionnaz
Tournée en Suisse Romande : La Tournelle, Orbe, Centre Culturel de Porrentruy, Atelier
Têtard, Lausanne.
2002
Le Collier d’Hélène, de Carole Fréchette, création au Théâtre Le poche-Genève, (02)
Tournée en Suisse Romande : Centre Culturel Neuchâtelois, Centre Culturel de Porrentruy,
Centre Culturel de Moutier, Petithéâtre de Sion, Arsenic, Lausanne.(03)
Destinations Païennes, de Jérôme Meizoz, mu.dac, Lausanne (02)
Quand je serai grand…, d’après Noëlle Revaz, Petithéâtre, Sion ; ARSENIC, Lausanne
(02)
2001
Slaves!, de Tony Kushner, ARSENIC, Lausanne
2000
La Légende du Grand Inquisiteur d’après Dostoievski, Théâtre 2.21-Lausanne
1999
Tamerlan de Michel Deutsch, Théâtre Arsenic-Lausanne, (99)
La Plaie et le couteau d’Enzo Cormann, Théâtre Arsenic-Lausanne, (99)
1998
L’Apothéose secrète d’Enzo Cormann, Théâtre 2.21-Lausanne,
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Les Comédiens
Caroline Althaus
Théâtre depuis 2006
2011UN DIMANCHE INDECIS DANS LA VIE D’ANNA, m.s François Marin, Théâtre du Crochetan
2010 PENSE QUE TU ES…m.s Renaud Berger, anciennes Caves du Palais (Neuchâtel)
Tournée en Suisse et en France MACADAM CYRANO, m en rue Emmanuel Moser
PACAMAMBO, m.s François Marin, Théâtre du Crochetan
2009Tournée en France et en Suisse, MACADAM CYRANO, m.en rue d’Emmanuel Moser
2008 LES LIAISONS DANGEREUSES, m.s Gabriel Chobaz Théâtre du Pull Off
Tournée en France et en Suisse MACADAM CYRANO, m. en rue d’Emmanuel Moser
2007 Tournée en Suisse Romande de GEORGES DANDIN, m.s de Raoul Pastor,
LE PAYS DES GENOUX, m.s François Marin, L Petit Théâtre Lausane
Création, et tournée en Suisse et France de MACADAM CYRANO, m. en rue Emmanuel
Moser
IL FAUT PARFOIS SE SERVIR D’UN POIGNARD POUR SE FRAYER UN CHEMIN, m.s François
Marin, Théâtre du Crochetan
2006 GEORGES DANDIN, m.s Raoul Pastor, Théâtre des Amis
TRIBULATIONS, m. en rue Emmanuel Moser, Neuchâtel
CINQ FILLES COULEUR PECHE, m.s François Marin, Pulloff Théâtre
LE BONHEUR DU VENT, m.s François Marin, Théâtre des Amis
Cinéma :
2011 "Erwan et plus si affinité" réalisation Marc Décosterd, rôle Sandra.
2004 : Erwan et compagnie, long métrage dv de Marc Décosterd, production Wake Up!
Films, rôle : Sandra.
1999 : La beauté sur la terre, téléfilm d’Antoine Plantevin, production Ciné-Manufacture et
TSR, rôle : Precillia.
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Virginie Meisterhans
THEATRE depuis 2006
2011 « Contes divers », Jean-Claude Issenmann ; Théâtre de Carouge, 2011
2010 « Ploutos », Aristophane ; Philippe Mentha ; Kléber Méleau, Renens, 2010
2010 "Phèdre , Racine; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha, Ismène
2009 "De l'Amour", A. Tchékhov; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Ana
2009 "Comment l'esprit vient aux filles", La Fontaine; Théâtre des Amis, Carouge; Michel
Grobéty; Hortense
2009 "Le Retour", H. Pinter; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Ruth
2008 "C'est comme ça que ça se passe", N. Labute; Pulloff, Lausanne; Geoffrey Dyson;
Belinda
2008 "Le Nouveau Testament", S. Guitry; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Juliette
2007 "Il faut parfois se servir d'un poignard…", R. Alvim; Pulloff, Lausanne; François Marin; Miss
Tick
2007 "Les Femmes Savantes", Molière; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Armande
2007 " L'Art du Succès", N. Dear; Pulloff, Lausanne; Geoffrey Dyson; Jane
2006 "Le Mariage", Gogol; Kléber Méleau, Renens; Philippe Mentha; Agafia
2006 "Cinq Filles Couleur Pêche", A. Ball; Pulloff, Lausanne; François Marin; Margaret
CINEMA
2008 "Retourne-toi"; Marc Décosterd
COURT-METRAGES
2005 "L’Ilot"; Elvira Isenring
2004 "Fragment" ; Grégory Bindschedler
2004 "Les Anticorps" ; Sebastian Byel
2002 "Tango Solo" ; Vania Paratte
TELEVISION
2011 L’Heure du Secret, Elena Hazanov, CAB Production
2007-2008 TSR; "Petits déballages entre amis"; Jérôme Porte; Béatrice
2005-2006 TSR; "Marilou"; Véronique Amstutz ; Cliente
2001 TSR; "La Chronique"; S. Matteuzzi, V.Amstutz
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Frédéric Lugon
Théâtre depuis 2006
2011 « La rue du temps perdu » par la Cie ACMoser
« L’eau de vie » d’Olivier Py, mes Fred Mudry, Cie Gaspard
2010"MachinMachine", par la cie OPALE,
reprise en tournée du "Malade imaginaire" et de "MachinMachine" de la Cie OPALE
2009"Mange ta soupe!" en tournée avec la cie YOUKALI
Assistanat à la mise en scène et jeu du "Malade imaginaire"
par la cie O PALE de Sierre
"Pacamambo" par la cie MARIN, Théâtre du Crochetan
2008"Les Estivants" par la Cie du Passage au Théâtre du Passage.
"Mesure pour mesure" par la Compagnie Voeffray-Vouilloz.
2007"Il faut parfois se servir d'un poignard…" par la Cie Marin au Pull-Off.
"Les femmes savantes" par la Cie Opale à Sierre.
"Mange ta soupe" par la Cie Youkali à la Grange de Dorigny.
2006 Reprise de "La Bête" par la Cie Les Postillons aux Halles de Sierre.
CINEMA :
rôle d'Aurèle Robert dans le film « Léopold R. » sous la direction de Jean-Blaise Junod.
COURT-METRAGES :
participation à "L'Improbable odyssée" de Pascal Forney
Marc Mayoraz
Théâtre depuis 2006
2011Un dimanche indécis dans la vie d’Anna,m.e.s F. Marin, Théâtre du Crochetan
2010 Le Silence m.e.s A. Deladoëy, Les Halles Sierre
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Reprise et tournée en Suisse Romande Le grand retour de Boris S. , mes François Marin
“50 cm sans l’aide des dieux”, m.e.sAnna Van Brée, Grütli Genève
Le Petit Chaperon Uf, m e s Heidi Kiepfer, Petit Théâtre Lausanne
2009 Le fils Courge m.e.s A. Deladoëy, Lausanne
L’étrange intermède m.e.s J. Woeffray, Théâtre de Valère
Faust de Goethe, m.e.s A. Van Brée, Arsenic Lausanne
2008 Le songe d’une nuit d’été, 0péra de B. Britten, m.e.s Elsa Rooke,
Théâtre du Jorat Mézières
Le Grand retour de Boris S., m.e.s F. Marin, Théâtre du Crochetan
2007 Il faut parfois se servir d’un poignard…. m.e.s F. Marin, Théâtre du Crochetan Monthey
Mesure pour Mesure, m.e.s J. Woeffray, Théâtre de Valère
Utzgür de M. Bertholet, Grütli Genève
Les Sept Contre Thèbes. M.e.s Marc Liebens Grütli Genève
2006 Cinq filles couleur pêche, m.e.s F. Marin, Pulloff Théâtres
Assistant Elsa Rooke pour “Transformations” de Conrad Susa,
opéra de Lausanne
Pierre Bauer
Débute au Théâtre de Carouge en 1965 puis, parallèlement à ses études au Conservatoire,
travaille comme régisseur de scène à la Comédie de Genève. Joint ensuite la troupe du
Théâtre Mobile où il joue notamment Antonio dans Une Tempête, Didi dans En attendant
Godot, le shériff dans Western, et participe à plusieurs créations collectives. Il devient
l’administrateur de cette compagnie avant de réaliser en 1977 sa première mise en scène,
L’Eveil du printemps de Wedekind au Nouveau Théâtre de Poche de Genève. Il effectue
ensuite un stage de quatre mois à la Royal Shakespeare Company. A son retour de Londres,
Franck Jotterand l’engage comme secrétaire général du Théâtre de Vidy, qu’il sera amené
à codiriger de 1981 à 1989. Pendant ces années au bord de l’eau, il réalise une dizaine de
mises en scènes dont Il est important d’être Aimé d’Oscar Wilde, La Musique adoucit les
mœurs de Tom Stoppard, Bent de Martin Sherman (une création suisse qui fait sensation),
Becket de Jean Anouilh, Macbeth de Shakespeare. Il réalise ensuite comme metteur en
scène indépendant Etranglements de Howard Brenton au Nouveau Théâtre de Belgique,
avant de monter Variations sur le Canard de David Mamet et Elephant Man de Bernard
Pomerance. Il est nommé en 1992 à la direction du Théâtre d’Yverdon-les-Bains qu’il
rebaptise Théâtre Benno Besson après en avoir conduit la rénovation. Il y met en scène
notamment La Nuit des Rois de Shakespeare (également au Théâtre du Jorat), Un Inspecteur
vous demande de Priestley, et récemment Le Baladin du Monde occidental de Synge, repris
au Théâtre des Amis de Carouge et au Théâtre Kléber-Méleau de Lausanne.
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Jacques Roman
Comédien, metteur en scène, réalisateur et écrivain.
Formé auprès des acteurs Samson Fainsilber et Tania Balachova, il débute en 1970 dans des
groupes de théâtre à
La Chaux-de-Fonds et à Fribourg. Il travaille pour le théâtre et la Radio Suisse Romande. En
1981, il joue dans «Victor ou les enfants au pouvoir» de Roger Vitrac, sur une mise en scène
d’André Steiger au Théâtre Vidy-Lausanne. Il travaillera ensuite sous la direction de Martine
Paschoud, Hervé Loichemol, Stuart Seide et
Benno Besson. En 1984, il réalise la mise en scène de monologues, puis de 1989 à 1991, il
participe aux spectacles de Matthias Langhoff au Théâtre Vidy-Lausanne, notamment «La
mission » de Heiner Mueller ou «Macbeth» de Shakespeare. De 1998 à 1999, au Théâtre de
l’Arsenic à Lausanne, il met en lecture plusieurs textes. Il réalise en 1999 «Tamerlan» de Michel
Deutsch, avec François Marin. En 2003, il participe au projet commun de la Bibliothèque
cantonale et universitaire de Lausanne et de la Compagnie Marin, visant à mettre en valeur
la création littéraire contemporaine de Suisse romande. En 2006, il joue dans la pièce «La
boîte à surprises» de Jean-Frédéric Schlicklin, au Théâtre du Gruetli puis, en 2007, traduit «Les
sept contre Thèbes» d’Eschyle, pour le même théâtre. En mars 2010 au Théâtre VidyLausanne, il campe le rôle du «Patron» dans «Elvire Jouvet 40» de Louis Jouvet, mise en scène
de Miguel Fernandez-V. Jacques Roman a publié de nombreux recueils poétiques, une
pièce radiophonique, un spectacle de théâtre, «Les yeux pleins du crime», et des proses
poétiques, comme «Avant l’heure», «Le 208 dans l’allée centrale», «Situation générale
hier soir». En 2000, il est récompensé par le Prix Edouard Rod pour «L’ouvrage de l’insomnie»,
Grigny, éd. Paroles d’Aube, 1999.
Dernières publications :
• «Marie pleine de larmes», Lignes Manifeste, 2006
• «Du monde du chagrin», Montrouge, Editions Paupières
de terre, 2006
• «Je vous salue l’enfant maintenant et à l’heure de notre
mort», Editions de l’Aire, Vevey, 2008
• «D’entente avec oui», Montrouge, Editions Paupières de
terre, 2008
• «Ecrits dans le regard» de Hans Bellmer, Editions Notari,
2009
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Nicolas Rossier
Théâtre depuis 2006
2011 LA TORTUE DE DARWIN de Mayorga mes Philippe Adrien
2011 UN DIMANCHE INDECIS DANS LA VIE D’ANNA, de Jacques Lassalle, m.s François Marin
Rôle de Richard. Théâtre du Pull-Off-Lausanne, Théâtre du Crochetan, Théâtre de Valère
LA TORTUE DE DARWIN, de Juan Mayorga, mise en scène de Philippe Adrien
Rôle du Docteur
Théâtre des Osses-Givisiez
2010 PACAMAMBO d'après Wajdi Mouawad, Monthey,Lausanne, Sion, Bulle, Neuchâtel,
Yverdon, Evionnaz, Meyrin, Châtel-Saint-Denis Cie Marin Rôle : le psychiatre
LEKOMBINAQUENEAU d’après Raymond Queneau, mise en scène de Geneviève
Pasquier Rôles divers. Théâtre Boulimie, Monthey, Nuithonie, Bienne, Neuchâtel, La Chaux-deFonds, etc...
L’ECOLE DES FEMMES de Molière, mise en scène de Jean Liermier
Rôle de Chrysalde
2009 LEKOMBINAQUENEAU d'après Raymond Queneau Lausanne Fribourg Geneviève
Pasquier Rôles : divers
2008 Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad Th.des AbbessesParis Dominique Pitoiset Rôles : Oedipe et divers
2007 Pierrot le fou d'après J-L Godard Théâtre Vidy-Lausanne Dandra Gaudin Rôles divers
2007 Les marathoniens font leur tour d'honneur de Kovacevic Nuithonie-Fribourg Sylviane Tille
Rôle : Milutin
2007 Peter Falk de Jean Steinauer Ville de Fribourg Yann Pugin Spectacle du 850ème de la
Ville de Fribourg Rôle : Peter Falk
2006 Sauterelles de Biljana Srbljanovic Th. de la Ville-Paris Dominique Pitoiset Rôle : Milan
Cinéma :
2005 LA MEMOIRE DES AUTRES de Pilar Anguita-Mackay avec Julie Depardieu
et M.-J. Croze, rôle principal masculin
1989 PENSE A MOI Alain Bargala Rôle : Bernard
Télévision :
2004-2008 TSR "Scènes de Ménage" Martina Chyba, rubrique "Tous Ego" Rôle: le mari
2001 TSR A2 L'HERITIER Christian Karcher
Mises en scène depuis 2002:
2007 On Purge Bébé de Georges Feydeau Théâtre de Carouge et tournée
2006 I Remember d'après Joe Brainard Th. de l'Arsenic-Lausanne et tournée
2003 Civet de cycliste d'après Karl Valentin Th. de Carouge et tournée
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LE MENTEUR
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2002 Voyage inouï de M. Rikiki de P. Cami Petit Théâtre, Lausanne
Vincent Brayer
Théâtre depuis 2009
2011 KEEP COOL 1 ET 2, texte et mes Gianni Schneider, Lausanne Estivale
2011 TITUS ANDRONICUS, lecture spectacle, mes Cédric Dorier, Grütli, Genève
2010 ROSA SEULEMENT, Mathieu Bertholet, mes Mathieu Bertholet et Cindy Van Acker, Festival
d’Avignon
2009 L’ ORESTIE CADAVRE EXQUIS, ESCHYLE, mes Romain Aury-Galibert, Cie Parle à un Ange,
Théâtre 2.21, Lausanne
2009 KEEP COOL, écriture et mes Gianni Schneider, Parc de Mon-Repos, Lausannestivale
Cinéma :
2010 LE VIOLONCELLE de Guillaume Brand, Lausanne
2009 UNSPOKEN ET PARAGENESE, courts-métrages de Jean-Sebastien Monzani, Lausanne
2008-2009 L’ENTRETIEN AVEC UN SUBORDONNE, coaching-vidéo de Vincent Blanc, Ismat
Consulting S.A
Mises en scène:
2011 CARNA, Antoinette Rychner, Grütli, Genève
2010 RESTONS ENSEMBLE, VRAIMENT ENSEMBLE, création, Manufacture, Lausanne
2009 SCENE DOUBLE CINEMA, spectacle pour entreprise, conception, mes et jeu,
Manufacture, Lausanne
Gabriele Bazzichi
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LE MENTEUR
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Théâtre depuis 2006, comédien
2010 JEANMAIRE. UNE FABLE SUISSE d’Urs Widmer. Mes Simone Audemars. La Grange de
Dorigny, Nuithonie Fribourg, Le Crochetan Monthey, Théâtre de Vevey
2010 AVIS AUX INTERESSES de Daniel Keene. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres,
Lausanne
2009LES COULEURS DE LA VIE d'Andrew Bovell. Mes Geoffrey Dyson. Pulloff Théâtres, Lausanne
2008 LES LIAISONS DANGEREUSES de Choderlos de Laclos. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff
Théâtres Lausanne, Le Moulin Neuf Aigle, Théâtre de Beausobre Morges,
Théâtre d’Avenches, Théâtre de l’Arbanel Treyvaux, Théâtre de Vevey, Théâtre
Benno Besson Yverdon, Berne, Bulle, Sion, Genève.
2007 LA SOCIETE DES LOISIRS de François Archambault. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff
Théâtres, Lausanne
2006 MELO de Henry Bernstein. Mes Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres Lausanne, Théâtre
du Pommier Neuchâtel
FASHON VICTIME de Jean-Gabriele Chobaz. Tour de chant. Pulloff Théâtres, Lausanne
Mises en scène:
2009 UNE JOURNEE PARTICULIERE d’Ettore Scola. Pulloff Théâtres, Lausanne
2008LES PETITS MOYENS ET LE MISANTHROPE ET L’AUVERGNAT de
Eugène Labiche. Pulloff Théâtres Lausanne, le Petit Globe Yverdon
2005 COSMETIQUE DE L’ENNEMI D’Amélie Nothomb. Pulloff Théâtres, Lausanne
2004 CONFESSIONS D’UN TOURNESOL de domenico Carli et Carlo Gigliotti. Tour de chant.
Mise en scène Jean-Gabriel Chobaz. Pulloff Théâtres Lausanne
2003 SORTIE SUD création de la Cie Gran Caldo. Comédie musicale. Théâtre de la Grenette
Vevey, le Petit Music’Hall, Genève
2001LES QUATRE DOIGTS ET LE POUCE de René Morax. Casino de Morges, Festival de la Cité
Lausanne
Cinéma :
2009 INSOUPÇONNABLE de Gabriel Le Bomin
2007 L'AUTRE MOITIE de Rolando Colla
2006 DES FLEURS POUR ALGERNON de David Delrieux
1999 AZZURRO de Denis Rabbaglia
1998 D'OR ET D'OUBLIS d’Yvan Butler
Télévision depuis 2006 :
2010 CROM, réalisation Bruno Deville. Sitcom TSR
2009 TEMPS PRESENT, TSR
2008 PETITS DEBALLAGES ENTRE AMIS. Sitcom TSR
2007 TRANSPORT PUBLICS SUISSE. Twin productions
2006 POSTE SUISSE. Twin productions, Bienne
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LE MENTEUR
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Julie Rahir
Théâtre depuis 2006
2011 LE MISANTHROPE Molière, Genève, Espace Fusterie, mes Cyril Kaiser,
TU SAIS TRES BIEN A QUI JE PARLE de P. F. Petit, Pully, Théâtre de la Teinturerie, Stéphane
Rentznik
LA LISTE DES DERNIERES CHOSES de T. Walser, Vevey, L'Oriental, Neuchâtel, Le Pommier,
Genève, l'Alchimic, Moutier, mes Nathalie Sandoz
2010 POISCAILLE PARADIS d'après Dieudonné Niangouna, Zurich, theatrespektakel, Genève,
La Bâtie, Lausanne, Theatre Arsenic, tournée en avril- mai au Burkina Faso (Ouagadougou),
Niger (Niamey), Togo (Lomé), Benin (Paracou et Porto Novo), Côte d’Ivoire (Abidjan), mes
Fabrice Gorgerat
NOTRE DAME DES HIRONDELLES de Marguerite Yourcenar, Bâle, Festival Spot - Kleine Bühne,
mes Nicole Seiler et Fabrice Gorgerat
CARNET DE VOYAGE, Genève, Théâtre Saint-Gervais, Festival extra - 10, un projet de Fabrice
Gorgerat .
JE TREMBLE de Joël Pommerat, Lausanne, 2.21, mes Katia Delay.
2009 GUERRE de Rainald Goetz, Bruxelles Théâtre Océan Nord, mes Paul Camus.
GENES 01 de Fausto Paravidino, Salmanazar, Epernay (France), mes Denis Maillefer, reprise
de rôle.
ON NE PART PAS théâtre-danse, Quart d'heure de Sévelin, Théâtre Sévelin, Lausanne,
conception et réalisation avec Simon Guélat, Thérèse.
2008 LA MERE Théâtre National de la Criée, Marseilles, mes Jean-Louis Benoît
HUIT CLOS de Sartre, T/50, Genève, mes Elidan Arzoni
LES ESTIVANTS de Gorki, Théâtre de Valère, Sion, Théâtre du Passage, Neuchâtel, TPR, La
Chaux-de-Fonds, Théâtre Palace, Bienne, Théâtre du Crochetan, Monthey, Stadtheater,
Berne, Nuithonie, Fribourg, Romans-sur-Isère (France), La Comédie, Genève, Théâtre de Vidy,
Lausanne, mes Robert Bouvier,
2007 LES GLOUTONS Théâtre du Passage, Neuchâtel, mes Robert Bouvier
2007-2008 DEBRAYAGE de R. de Vos, Grand Théâtre de Lorient, Comédie de Reims, Orléans,
mes Eric Vigner
Assistanat à la mise en scène :
2011, PATHOS- MATERIAU. LE LABORATOIRE DES COPIES OU LES ARTISTES DE LA
CONTREFACON, Genève, Théâtre Saint-Gervais, mes Christian Geffroy Schlittler,
collaboratrice artistique.
2011-2012 LE SONGE D’UNE NUIT D’ETE de Shakespeare, Ouagadougou, Bruxelles, Théâtre
National de Bruxelles, mes Isabelle Pousseur, assistante à la mise en scène.
2009 LA MUSICA DEUXIEME de M. Duras, Bruxelles, Théâtre des Martyrs, mes Philippe Sireuil,
assistante à la mise en scène.
Mise en scène :
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LE MENTEUR
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2007 HOMMAGE A CLAUDE RAHIR ,Théâtre des Quatre Mains, Beauvechain, Belgique.
2003 FALSCH de R. Kalisky, Fondation Biermans-Lapôtre, Cité universitaire, Paris
Mélanie Bauer
Théâtre :
2010 LE BALADIN DU MONDE OCCIDENTAL - J.M. Synge - TBB Yverdon / Théâtre des Amis,
Carouge - ms Pierre Bauer
2009 L'ORESTIE CADAVRE EXQUIS - Eschyle - 2.21, lausanne - ms Ludovic Chazaud et Cédric
Simon
2009 EUGENE ONEGUINE - Alexandre Pouchkine - La Manufacture, Lausanne - Centre Culturel
Suisse, Paris - reprise à l'opéra de Lille - ms Jean-Yves Ruf
2009 LE CHATEAU - Franz Kafka - Nuithonie, Fribourg - Arsenic, Lausanne - ms Geneviève
Pasquier et Nicolas Rossier
2006 OTHELLO - Shakespeare - CPO, Lausanne - RADA, Londres - jeu en anglais - ms Joelle
Richard
2006 BASTRINGUE - Karl Valentin - Conservatoire de Genève, Genève - ms Anne-Marie
Delbart
Courts Métrages :
2009 CHAMBRE 96 - réal. Jean-Guillaume Sonnier & Natalia Ducrey (Ecal, Lausanne)
2009 BONSOIR LA SUISSE - réal. Yves Hanchar (La Manufacture, Lausanne)
Edmond Vuilloud
Théâtre depuis 2006
2012 L’ENFANT ENFOUI, mes G. Dyson, Sam Shepard, Théâtre Claque
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2011
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L’HOMME ET LES TROIS FANTOMES. L’Estrée / Ropraz Ramuz
mes François
Landolt
LE GARDIEN Kléber-Méleau H.Pinter, mes Philippe Mentha
2010 LE BALADIN DU MONDE OCCIDENTAL Ass. Canard + Synge, mes
Pierre Bauer
L’ATTRACTEUR ETRANGE Th du Grütli, mes Michel Barras
RICHARD III Th des Amis Shakespeare, mes Raoul Pastor
2009 BRITANNICUS Burrhus Cp. Point de fuite,Racine, mes François Landolt
2008 LA CHARRUE ET LES ETOILES ,T. N. Dijon B., mes Irène Bonnaud
LA TEMPETE , Kléber-MéleaU, Shakespeare, mes Ph. Mentha
MONSIEUR RENE ET LE ROI ARTHUR , Th. du Jorat, mes Jean Chollet
LE NOUVEAU TESTAMENT, Kléber-Méleau, Sacha Guitry, mes Philippe Mentha
2007 PLATONOV, Cp. G. Schneider, Tchekov, mes Schneider
A LA LUMIERE DU PORTAIL, Cathédrale LS, A.-F. Fuchs mes Fuchs/Schneider
L’ART DU SUCCES, mes G. Dyson, Nick Dear, Théâtre Claque
2006 INCONNU A CETTE ADRESSE, Martin Schulze, mes Kressmann Taylor Théâtre Racine
Cinéma
Santoni
Godard "Sauve qui peut la vie"
Schupbach "Les agneaux"
F. Schoendorfer "Agent Secret"
Reusser "L'affaire Callas"
Télévision
Emissions "C'est la vie" N. Burggy
Sitcom "Paul & Virginie"
"Les Pique-Meurons"
Sitcom "Marilou"
Franck Michaud
A 12 ans,il intègre la compagnie des sales gosses et fait ses premiers pas sur scène au théâtre de la Gaîté
Montparnasse avec les Sales Gosses les imitent . Cette expérience le conduit sur les planches de l'Olympia et du
théâtre de Paris.
Il se forme au cours Florent, au Studio théâtre d'Asnières et à la Manufacture (Haute école de Lausanne) ou il
jouera dans " la Mère " de B.Brecht mis en scène par J.L Benoît .
En Suisse, il a joué récemment dans des mises en scènes de Gisèle Salin (Les bas-fonds, Jocaste reine et Les
femmes savantes ), Julien Mages ( Division familiale ) Robert Bouvier ( Les estivants et les acteurs de bonne foi
). Il a également créé sa compagnie " Le Pavillon des singes " ou il tournera son spectacle cabaret " Je vous
préviens je ne vais pas chanter "en Suisse romande.
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LE MENTEUR
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CONTACTS
www.compagniemarin.ch
[email protected]
PRESSE
Gwénaëlle Lelièvre : 078/860.61.64
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