TERRAINS A BÂTIR
Transcription
TERRAINS A BÂTIR
TERRAINS A BÂTIR L’AVANT CONTRAT Si le futur propriétaire et le vendeur du terrain se sont mis en accord pour la vente du terrain, il faut d’abord qu’ils signent un avant-contrat. Modalités : L’avant-contrat se fait en effet entre deux ou plus de deux individus. Ainsi, il doit contenir certaines informations qui concernent les démarches à suivre durant la vente telles que l’état civil des deux négociateurs, les renseignements sur la source du territoire, c’est-à-dire sur les actes de propriétés, de vente avant et actuellement, le permis de construire, la localisation en insistant sur l’adresse du lieu. Il doit également comporter tous les éléments descriptifs du terrain comme sa superficie, sa position sur le cadastre, ses limites, sa configuration, la nature du sol où le lieu à bâtir se situe ainsi que toutes les informations qui se relient à la propriété. Les dépenses, c’est-à-dire les frais immobiliers, les montants donnés aux différents opérateurs, les taxes, les différentes servitudes privées ainsi que la durée de l’accord doivent être aussi affichés dans ce type de contrat. Si au cas où l’acquéreur n’aurait pas les montants nécessaires pour passer à la construction, il doit à tout prix, mettre au point une clause suspensive pour que l’avant-contrat passe à une pause. Il est préférable que ce contrat soit repris au lieu d’être totalement annulé. Valeur : Les sommes versées : Une somme ne doit être donnée qu’après une signature dans l’avant-contrat. Le 13 décembre 2000, une loi a été établie. C’est une loi qui concerne l’avant-contrat et qui impose que tout contrat sans aucune présence de professionnel ne doit pas permettre un versement. Dans le cas contraire, avec la présence de professionnel, le vendeur peut demander à l’acquéreur de réserver le terrain en versant une somme équivalente, le plus souvent, à 510 Le vendeur peut vous demander de réserver le terrain en versant une somme équivalente, le plus souvent, de 5% à 10 % du prix de vente. Ainsi, cette somme sera payée aux professionnels et au cas d’un désaccord entre les deux négociateurs, cette somme remboursée. Il est nécessaire de passer d’abord par l’avant-contrat avant d’avoir une décision définitive sur les négociations de vente. En effet, ce type de contrat met déjà en évidence les éléments essentiels dans le contrat qui suit. Ainsi, on sait déjà à quoi s’attendre. Autrement dit, on pourrait, dès que l’on aperçoit ce précontrat, connaitre ce que l’on doit faire : accepter le contrat ou bien le refuser. 2 LE CERTIFICAT D’URBANISME OPERATIONNEL Définition: Le certificat d’urbanisme opérationnel connu aussi sous le nom de Cub en référence au «b/» de l’article L410-1 du Code de l’Urbanisme est un certificat qui donne des informations exhaustives sur la construction. Autrement dit, il informe sur les règles de construction, les taxes et les participations liées au terrain, les règles d’un droit de préemption, des équipements publics existants ou prévus et indique si le terrain peut accueillir un projet de construction. C’est donc grâce à ce certificat que l’acquéreur pourrait avoir une réponse de l’administration concernant le droit de construire. D’ailleurs, c’est après cette étape qu’il pourrait enfin déposer son permis de construire. Il est aussi possible que l’on utilise un certificat d’urbanisme opérationnel pour octroyer un compromis d’achat au lieu d’un permis. On doit également savoir que durant la validité de ce certificat, le propriétaire n’est plus obligé de contribuer à des nouvelles paiements. Procédure: d’urbanisme opérationnel du fait qu’il est plus rassurant, plus vite à établir et moins chère par rapport aux autres manières d’obtenir un accord de construction auprès de la mairie. Ce type de certificat a une validité de garantie de dix-huit mois. Pour avoir ce certificat d’urbanisme opérationnel, il faut que l’on dépose à la mairie une demande avec comme complément une notice descriptive de la construction où on indique les différentes informations concernant la construction telles que la destination, la nature, les surfaces du terrain et le plan contre récépissé ou envoyer cette demande en recommandé avec un accusé de réception. En effet, ce certificat est livré pendant deux mois par l’administration. Il est donc recommandé d’acquérir un certificat d’urbanisme opérationnel au lieu d’un certificat d’urbanisme tacite qui est né d’un silence par l’autorité compétente puisque ce dernier a la même fonction qu’un certificat d’urbanisme d’information. Il est également primordial de savoir que si l’exécution de la construction n’est pas acceptée, ce fait doit être justifié par l’administration. Quand on a à demander un certificat ou de ce genre, on nous demande souvent de remplir des formulaires. Ainsi, dans le formulaire cerfa N° 13410*01, on réclame l’identité du ou des demandeurs, qui sera le titulaire du certificat et la destinataire de la décision, ses coordonnées, les informations concernant le terrain comme sa localisation, ses références cadastrales : numéro et section, les surfaces (SHOB et SHON) du terrain avec les plans de construction. Cette demande est également recommandée sous quatre exemplaires avec comme supplément un autre exemplaire si le terrain se localise dans un endroit protégé ou historique et de deux autres s’il se situe dans un parc national. Il est plus avantageux d’acquérir un certificat 3 VOTRE TERRAIN EST-IL DANS UNE ZONE INONDABLE? Depuis quelques années, les bâtiments en zones inondables se sont accrus malgré les risques d’inondation. Il existe le plan de prévention contre les risques d’inondations PPRI, PPRDI pour les constructions anciennes et PPRI pour les constructions futures. Les risques d ‘inondation sont connus par la tempête Xynthia, en Février 2010. Depuis, les critiques ne font qu’empirer. Où se trouvent ces zones inondables? Quels sont ces plans de prévention contre les risques d’inondation PPRI, PPRDI? Quels sont les risques à construire sur une zone inondable? Les différentes zones inondables: zone rouge, bleue, blanche, noire, jaune. La tempête Xynthia, a rappelée à la population que les inondations représentent le premier risque naturel en France. Puisque, cinq millions des Français vivent en zones inondables. Presque la moitié des communes ont une partie de leur territoire en zones inondables. D’après l’étude de la Fédération Française des Sociétés d’Assurance, un seul risque d’inondation menacerait 770 000 logements. C’est après, la catastrophe de Vaison-la-Romaine en 1992 qu’une vraie politique de prévention du risque d’inondation s’est élaborée. Les plans de prévention des risques naturels (PPR), dont le risque inondation (PPRI), ont été conçus par la loi de 1995. Depuis, 7 700 communes ont été couvertes par un plan, et les préfets ont lancé les procédures pour préparer 5 000 plans de prévention des risques naturels supplémentaires. La loi n° 95-101 du 2 février 1995 liée au renforcement de la protection de l’environnement a conçu les plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR). Ces plans contre le risque inondation, qui est la responsabilité de l’Etat, produisent une servitude inondation d’utilité publique. Leur niveau d’exigence est variable. Le PPRI est élaboré par le préfet et les collectivités. Il contient une cartographie : des phénomènes de crues passées, des risques d’inondations, des zones de construction, et des règles d’urbanisme. Il prescrit également des règles de construction. Le PPRI pour les constructions anciennes, imposent des travaux qui ont comme objectif de réduire la vulnérabilité des bâtiments et des personnes. En général, les PPR ont pour objet d’identifier des risques prévisibles formant une menace pour la population, de limiter les zones exposées à ces risques et les zones non exposées ainsi que de déterminer les mesures applicables tant aux particuliers qu’aux collectivités. La délivrance d’un permis de construire en zone inondable varie selon les différentes zones. En zone rouge, le permis de construire est interdit puisque le risque est élevé. En zone bleue, le permis de construire est accordé sous conditions car le risque est moyen. En zone blanche, le permis de construire est soumis aux règles du Plan Local d’Urbanisme car il n’y a aucun risque. Une zone est dite inondable lorsqu’il présente un risque, de crues et d’inondations, élevé ou moyen dont les bâtiments et les personnes seraient vulnérables. Ces zones sont classées selon le risque de crues : zone rouge, zone bleue, zone blanche, zone noire, et zone jaune. Ces deux dernières ont été ajoutées après la tempête Xynthia. 4 L’ORIENTATION DU TERRAIN Pour la construction d’une maison, il est primordial de faire un bon choix du terrain. Pour que la maison soit conforme aux normes donc, il faut choisir un terrain bien orienté. Pour se faire, il faut faire appel à un instructeur pour demander avis sur l’orientation du terrain si elle est parfaite ou non et donnera conseil sur le choix des terrains. En effet, l’orientation du terrain est nécessaire car cela a des conséquences sur l’habitat, le plan de la maison et même sur le budget de la famille y habitant. Une bonne orientation du terrain est une des conditions principales pour qu’une maison ait un bon emplacement et soit bien située, en effet le lieu où la maison sera bâtie ainsi que son orientation est fonction de l’exposition du terrain. Le soleil est un des critères pour une bonne orientation du terrain. En effet, un terrain bien orienté doit être bien exposé au soleil, le maximum de temps possible durant la journée. Une maison doit bénéficier de la chaleur venant du soleil et aussi d’une luminosité pendant la journée, de plus, la chaleur dont bénéficie la maison servira de source d’énergie. A cela s’ajoute l’emplacement ou la situation du terrain, il se peut que le terrain soit bien ensoleillé, seulement, s’il est entouré par de grands immeubles, le terrain ne bénéficiera que d’une petite part ou un simple rayon de soleil par jour. L’orientation du terrain tient un rôle important aussi pour la construction d’une maison car, le plan de la maison sera fonction de l’orientation du terrain. L’orientation du terrain peut avoir des conséquences sur le budget de la maison. Si le terrain est bien exposé au soleil, c’est-à-dire qu’il jouit d’un bon ensoleillement durant la journée, les dépenses de la maison bâtie sur le terrain seront réduites car la chaleur dont elle bénéficiera servira de source d’énergies. De ce fait, le chauffage, la ventilation, bref la consommation d’énergies de la maison sera assurée par l’énergie obtenue à partir de la chaleur venant du soleil. Un autre critère qu’il faut tenir en compte pour l’orientation du terrain est l’environnement qui l’entoure et les faits naturels auxquels il est exposé. En effet, le terrain est aussi exposé au vent selon sa position et sa situation, par la suite, le plan et l’orientation de la maison sera aussi fonction de ce critère et il en est de même pour l’environnement ou le milieu qui entoure le terrain : il s’agit de la pollution sonore et e l’air, et de cela dépendra donc l’orientation de la maison ainsi que de son plan : la direction des fenêtres, de la porte principale, l’emplacement de la salle de séjour, de la chambre et des autres installations. 5 L’EXPERTISE D’UN GEOTECHNICIEN Avant de bâtir une maison sur un terrain quelconque, il est d’une nécessité de vérifier si elle est constructible, voir son état sa qualité, pour que la construction n’ait aucune conséquence sur la maison et la santé de celui qui habitera la maison. Pour s’assurer donc de la compatibilité et la constructibilité du terrain, il faut faire appel à un géologue qui est un spécialiste sur l’étude du sol. Ce procédure est indispensable surtout si le terrain acheté n’est pas un lotissement mais un terrain isolé. Le géotechnicien Le géotechnicien ou ingénieur géologue est la personne qui se charge de vérifier la constructibilité d’un terrain en faisant des études approfondies sur la nature, l’état du terrain et tout ce qui s’y rapporte ainsi que la stabilité du terrain avant de bâtir une maison. En même temps, il étudie les risques qui peuvent se présenter plus tard dû à l’implantation de la maison ou seulement due à la nature du sol et par la suite prend une décision si le terrain est constructible sans conséquence ou non. Dans le cas où le terrain présente des risques, le géotechnicien procède à une adaptation et traitement du terrain pour que celui-ci soit constructible et procède à une étude pour que les risques qui peuvent se présentés soit réduits. Une fois que le terrain est validé ou a été adapté dans le cas où celui-ci présente des risques, la construction peut commencer. Afin de définir la profondeur des fondements de la maison, il est aussi nécessaire de consulter un ingénieur géomorphologue. Ce dernier fera alors une étude du sol, sa résistance pour pouvoir déterminer par la suite la profondeur du fondement de la maison à bâtir. Enfin, pour s’assurer du bon fonctionnement des travaux et que si l’hypothèse de départ a été bien suivie, le géotechnicien peut être appelé de temps en temps. Pourquoi faire appel à un géotechnicien? Nombreuses sont les raisons qui expliquent la nécessité de faire appel à un géotechnicien avant la construction d’une maison. D’abord avant la construction d’une maison, il est très important de s’assurer de la constructibilité du sol et aussi d’analyser ses différents composants. Il est très maladroit de se fier à l’apparence du sol. En effet, le sol peut paraître constructible à première vue, seulement, la composition, sa nature et les antécédents du terrain peuvent entrainer des conséquences néfastes sur la maison plus tard, c’est pour cela qu’il est nécessaire de faire appel à un géotechnicien. Ensuite pour pouvoir déterminer la profondeur des fondements du bâtiment, il faut se confier à un ingénieur géotechnicien car seul lui pourra déterminer la résistance du sol qui déterminera la profondeur. De plus, il est vraiment recommandé car au moment de la fondation de la maison, il se peut que c’est seulement après avoir commencé les travaux que les architectes découvrent l’état du sol, si l’hypothèse qui a été définit ne convient pas à l’état du sol, ce qui aura des conséquences aussi bien sur le budget de la construction que sur tous les travaux. L’étude que le géotechnicien tient une place importante pour le choix du plan de la maison car seul l’état du sol peut définir si le type de maison qui pourra être bâtie. En dernier lieu, l’étude faite par l’ingénieur géologue permet de réduire et de prévenir les risques qui peuvent se présentés dû à l’état du terrain. En résumé, il est vraiment d’une grande nécessité de faire appel à un géotechnicien avant la construction d’une maison sur un terrain car toute la construction est fonction de l’état du sol et seule l’étude qu’il fait pourra les définir. 6 LE PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU) Qu’est ce que le PLU? Caractéristiques du PLU L’ ’utilisation et l’occupation d’un sol est régi par des règles conçues au niveau d’une commune. Ces règles sont contenues dans le PLU. Il s’agit d’un document communal de planification qui contient les règles qui fixe son utilisation ou son occupation. Crée en décembre 2002, le PLU est un document d’urbanisme réglementaire qui a substitué le POS qui est se définit comme étant le Plan d’Occupation des Sols. Ce document dicte tous les règlements liés à l’occupation et à l’utilisation du sol. La consultation de ce document est obligatoire avant tout aménagement ou occupation d’un sol car, ce document est l’élément essentiel qui permet de déterminer d’abord si un terrain est constructible et délimite la surface utilisable : c’est le PLU qui définit la partie de terrain utilisable, les surfaces qui doivent rester intactes donc qui ne doivent pas être utilisées. Une fois la délimitation et la validation du terrain est faite, on procède au choix du type de bâtiment à construire, et c’est aussi le PLU qui décidera de la forme, le type et la hauteur du bâtiment. La décision se fait en fonction du type de terrain, sa surface et aussi de sa localisation : en ville ou en milieu rural. La PLU prend aussi en compte la manière ou la façon dont le bâtiment sera construit. Le PLU est un document dont le contenu peut être révisé et évolue avec le temps, il comprend 5 pièces : un rapport de présentation définit à peu près l’avenir du territoire communale en matière économique et démographique, un PADD ou Projet d’Aménagement et de Développement Durable qui contient les conditions et critères pour l’aménagement et l’urbanisme. La troisième pièce est le règlement qui est constitué de 14 articles concernant les règles relative à la construction d’un terrain, les documents graphiques définit et délimitent les surfaces utilisables, les espaces boisées et enfin les annexes qui est un document pour information et porte à la connaissance les servitudes publiques, les zones d’aménagements concertés. Le PLU se distingue de la POS par ses objectifs. Si la POS se préoccupe seulement de l’occupation du sol proprement dit c’est-à-dire de ce qui concerne le bâtiment, le PLU fixe les règles sur l’occupation et l’utilisation du sol tout en se souciant de l’environnement. Pour pouvoir consulter le PLU, il faut se diriger vers la commune qui détient le document de réglementation de l’utilisation et occupation du sol. 7 LA PROMESSE UNILATERALE DE VENTE Définition : La promesse de vente c’est un contrat signé par un vendeur de bien par lequel il vend sous promesse de ne pas le revendre ce bien pour une durée déterminée et à une certaine condition. Par le biais de ce contrat donc, le vendeur appelé aussi promettant s’engage à ne pas vendre le bien jusqu’à la fin du contrat. Il faut noter que le seul signataire du contrat est le vendeur appelé aussi promettant car le bénéficiaire ne s’engage pas encore à acheter le bien, la durée du contrat lui sert de moment pour réfléchir et de décider si le bien lui convient pour l’acheter en suite ou non. Cependant, le bénéficiaire est tenu de respecter l’offre qui lui est attribué c’est-à-dire les conditions aussi bien au niveau du prix que la durée du contrat, et les différentes procédures et démarches soumis par le vendeur. Le bénéficiaire de la promesse donc ne fera part de sa décision au promettant qu’à la fin du contrat. Ce qui différencie cette promesse unilatéral à l’autre simple contrat de vente, c’est que dans ce cas, le bénéficiaire de la promesse jouit d’un droit d’option, et le vendeur doit respecter sa promesse jusqu’à la fin de celle-ci alors qu’un simple contrat peut être annulé. Ici, on parle d’obligation pour le promettant car celui-ci est obliger de tenir sa promesse quant au bénéficiaire il n’y a pas question d’obligation car ce dernier n’est pas obliger d’acheter le bien. Mais à la fin du contrat deux cas peuvent se présenter si l’acheteur lève l’option c’est-à-dire s’il décide d’acheter le bien, l’un c’est que la vente se fait sans contrainte et la deuxième option c’est qu’il y a une complication car il se peut que le prometteur n’a pas tenu sa promesse et a vendu le bien à un autre, dans ce cas, le vendeur pourra s’en sortir en payant une indemnité à l’acheteur. Contenu de la promesse Le contenu de la promesse est écrit soit par un notaire, soit par le signataire du contrat sous l’assistance d’un avocat. Cette promesse doit contenir comme tout contrat de vente l’état civil du vendeur et celui du bénéficiaire de la promesse, le prix du bien, des informations sur l’origine de la propriété, la surface du terrain s’il s’agit d’une vente de terrain, le contrat de payement, un délai de réalisation autrement dit la durée de la signature du contrat chez le notaire. Ce qui différencie cette promesse unilatérale de vente à un simple contrat de vente en matière de vente c’est que cette promesse doit contenir des documents essentiels en annexe et des indications utiles et nécessaires permettant au bénéficiaire de faire le choix tout en étant au courant de toutes les circonstances. 8 LE TERRAIN ISOLE OU DIFFUS du droit de propriété. Le Coefficient d’Occupation du Sol ou COS est également recommandé vu qu’il détermine la superficie du terrain. Les avantages: une certaine liberté de construction Descriptif et précautions à prendre Un terrain isolé ou diffus est en effet un terrain qui se situe dans un endroit, le plus souvent, non viable. On le reconnaît également sous l’appellation d’un terrain hors lotissement. En général, ces terrains ne disposent pas des éléments nécessaires au quotidien comme les assainissements, le gaz, l’électricité et bien d’autre encore. C’est donc au futur propriétaire de s’en charger. Ainsi, il doit passer à plusieurs procédés si on ne parle que de l’acquisition d’un certificat d’urbanisme pré-opérationnel à la mairie de la commune. Il doit également vérifier si la propriété est viabilisée, si son relief, sa superficie et sa configuration sont conformes au mode de vie qu’il recherche, si les nuisances comme le Plan de Prévention des Risques ou PPR dominent. Il ne doit non plus oublier d’examiner les différents réseaux existants pour les raccordements afin qu’il prenne des précautions et ensuite passer à la construction. C’est à partir de ce moment que le futur propriétaire ait la possibilité de borner son terrain et de savoir également sa superficie en faisant appel au géomètre-expert et ensuite passer à différentes procédures dans la demande Les acheteurs des terrains diffus ont des avantages surtout dans le domaine de la construction. En effet, on constate qu’ils ont le droit de bâtir des habitats comme ils veulent, sans être soumis à aucune loi de lotissement mais qui sont tout à fait conformes à la nature du sol où le terrain se situe, aux différentes servitudes qu’offre le lieu, aux règles d’urbanisme et bien d’autres encore. Ainsi, ceux qui veulent construire des immeubles avec ses propres idées et avec une certaine liberté ne regretteront point d’acheter un terrain hors lotissement. Les inconvénients Les acquéreurs, en achetant un terrain isolé, rencontrent également à leur route des difficultés. En effet, avant d’être la propriétaire du terrain, ils doivent d’abord passer à des procédures administratives pour l’obtention de certains certificats, examiner les renseignements sur les conditions de vie, le COS et toutes les informations de ce genre auprès de la mairie. En passant à la construction, ils doivent également faire appel aux réseaux publics pour les différents raccordements si on ne parle que ceux de l’électricité, du gaz, de l’eau, de la ligne téléphonique ainsi que de l’assainissement. En un coup d’œil, on ne peut s’en empêcher de penser que les travaux, sans compter ceux qui sont fournis lors de la construction, ne sont que des charges financières. Tels sont ces inconvénients. 9 L’AUTORISATION DE VENDRE PAR ANTICIPATION En principe, on ne doit vendre le lotissement avant que les travaux qui y sont faits sont entièrement finis. Il existe pourtant des situations dans lesquelles le lotisseur peut procéder à cette vente. Ces situations se basent surtout sur la garantie d’achèvement de ces travaux. Le différé de travaux de finition C’est l’article R.442-13 a du code qui prévoit le différé de travaux de finition. Il est fait pour ne pas se voir les constructions sur le lot dégradées. Voici queques genres de travaux de finitionqu’on peut diffèrer : le revêtement définitif des voies, l’aménagement des trottoirs, le placement des équipements subordonnés à ces trottoirs, … etc. Ce diffèré est autorisé par une autorité et elle sera mentionnée dans un permis d’amenager. Il faut évoquer dans la demande de différé de travaux de finition la garantie que le lotisseur va effectuer tous les travaux et le dépôt de montant matérialisant cette garantie. Il y certaines conditions qont attachées au déblocage de la somme représentative. La garantie financière n’est pas obligatoire pour les collectivités publiques. La garantie d’achèvement des travaux Présentation du principe Avant que les travaux d’aménagement d’un lotissement soit fini, il n’y a aucune possibilité de le vendre. Après les prescriptions contenues dans l’arêté d’aménégement, sa vente ou location peut-être mènée. Deux situations qui vont-être développés un peu plus bas vont permettre au lotisseur de se soustraire de ce principe : le différé de travaux de finition et la garantie d’achèvement des travaux du lotissement. Il y a toujours dépendance de la vente par anticipation à la date de fin de travaux et des moyens de leur financement. Comme ça, les futurs propriétaires auront sur que les travaux seront effectués suivant ce délai. La garantie d’achèvement est la deuxième condition pour qu’on puisse vendre le lotissement par anticipation. C’est la banque ou un autre établissement financier qui offre cette garantie. On a deux types de garantie d’achèvement. Le premier type concerne une ouverture de crédit par laquelle on avance au lotisseur ou paie à son compte les chiffres réquises pour effectuer les travaux. Le second concerne un contrat dans laquelle une caution s’engage à payer les montants destinés à parvenir à la fin des travaux. Les mêmes règles s’appliquent aussi bien pour le lotissement public que le lotissement privé dans cette matière. Aussi, les mêmes éléments de justifications et de garanties sont réquis. Une attestation venant de la trésorerie générale ne peut jamais se servir de garantie. 1 0 L’ACTE DE VENTE L’acte de vente est le dernier acte marquant un contrat de vente. En général, il doit toujours être authentique ou authentifié. C’est l’officier public qui en est chargé. La signature de cet acte nécessite beaucoup d’attention, surtout au niveau de son contenu. En plus il doit être enregistré au registre de l’autorité recquise pour cet effet. Le notaire se charge aussi de la contribution qu’on doit accorder au trésor public. Cette contribution est subdivisée en deux catégories, selon les types de l’opération. La première est dite « fixe » et la deuxième « proportionnelle » car dépendant du montant de toute l’opération. Définition: L’acte de vente est un document qui confirme la promesse de vente. Il est rédigé un peu avant le moment d’appropriation définitive du bien par l’acheteur. Pour avoir plus de valeur, il doit être authentique ou bien doit nécessiter la rédaction et la signature du notaire. A cause de sa valeur, il a directement force exécutoire et est opposable à tous. Par la disposition du code civil qui stipule que les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faits, aucune partie ne peut se soustraire à l’application du contenu de l’acte de vente. S’il s’agit d’un terrain ou autres biens immobiliers, le notaire doit rédiger l’acte devant les deux parties au contrat de vente. Il faut se rappeller que la promesse de vente pour bien immoblier est fait en présence d’un professionnel ou sur acte sous-seing privé. Un paiement du 10% de la valeur du bien devrait dejà être accompli. C’est à l’expiration d’un delai de 3 mois qu’il y aurait acte de vente. Les notaires de chaques parties peuvent participer à la rédaction et à la signature de l’acte. L’enregistrement de l’acte de vente par le notaire L’administration de l’enregistrement se sert d’autorité où l’on (ou bien le notaire) doit déposer les actes de ventes. C’est à travers cette administration que l’on pourrait avoir la confirmation de l’existence de l’acte dans le cas des oppositions judiciaires. Les précautions à prendre Les opérations de ventes et d’achats sont plus complexes que toute autres catégories d’opérations de ce genre. Ce qui nécessite certaines attentions et certaines défiances concernant même le contenu de l’acte. L’acte doit mentionner tout d’abord les diverses charges avec les contributions, les servitudes indéterminées et l’aspect et l’évaluation du terrain. En cas d’une opération concernant un terrain hors lotissement, il ne faut pas oublier de mentionner dans l’acte si le plan du terrain est ou non hors bornage. Mais dans le cadre d’un terrain lotis, il ne faut procèder à la signature de vente que siles installations collectives sont dejà mises en place. Il faut aussi faire attention sur la modification éventuelle de l’aspect du terrain avant la signature de l’acte. 1 1 PROCEDURE EN CAS DE DESACCORD APRES LA SIGNATURE D’UNE VENTE Il arrive que les deux parties se trouvent en desaccord après la conclusion d’une vente soit pour des causes concernat la chose objet du contrat lui-même, soit pour non réalisations des diverses conditions suspensives. La partie qui se sent lèsé peut saisir le tribunal compétent pour mèner une action en annulation du contrat. Les causes de l’annulation du contrat Il y a des raisons courantes entraînnant l’annulation du contrat. La prèmière est le non respect des obligations réciproques qui naissent du contrat à savoir le non-paiement de son dû par l’acheteur et la non livraison par le vandeur. Il y a aussi d’autres raisons de droit dont faisant partie l’erreur, le dol, la violence et la lésion appelés communement vice de consentement. Ces dernieres raisons nécessitent un recours sur une action en nullité. La non-réalisation des conditions suspensives aussi est une cause principale de l’annulation d’un contrat de vente. Le cas de financement par un prêt appartient à ces conditions suspensives. C’est au moment de l’obtention de ce dit prêt que le contrat a rétroactivement affet exéxutoire at obligatoire. Dans le cas contraire, le contrat est censé n’avoir jamais exister. On peut aussi introduire d’autres conditions de suspension du contrat de vente. Cependant, il faut que ces conditions ne heurtent en rien l’ordre public et les bonnes mœurs en plus d’être potestative c’est-à-dire auxilliaire à la volonté de l’attributaire de la convention. La nullité de la condition suspensive vaut aussi nullité du contrat. Les diverses formalités administratives peuvent aussi constituet de condition suspensive pour l’acte. C’est le cas de la délivrance d’une autorisation administrative et l’inexistence d’inscriptions hypothécaires. Les juridictions compétentes Pour tout litige concernant le contrat de vente, le tribunal de grande instance ou le tribunal du commerce sont compétents pour trancher les litiges entre les parties dans le contrat de vente. Le tribunal du commerce est surtout destiné pour les oppositions entre commerçants ou entre sociétés. Si c’est un non-commercial qui saisie la justice pour un problème avec l’un de ces derniers, il peut recourir soit vers le tribunal du commercev, soit vers le tribunal civil. S’agissant du lieu, la compétence territoriale ou competence locci est attribuée au tribunal du lieu du domicile du demandeur ou bien à celui du siège social de la société commerciale demanderesse. Dans le cas d’un accident, on peut aussi saisir la juridiction du lieu où l’accident s’est passé. Il arrive aussi qu’on impose des juridictions compétentes pour certains litiges comme ceux relatifs aux successions. Ceux qui ne peuvent payer les frais de justice peuvent bénéficier d’aide juridictionnelle. Celle-ci est faite pour donner un maximum d’égalité entre touts personnes justiciables. 1 2 OFFRE D’ACHAT D’UN TERRAIN Ceci est justifié par le fait que cette dernière entraîne la caducité de l’offre. L’acquéreur potentiel a aussi une liberté totale lorsqu’il y a dans l’offre d’achat un laps de temps dans lequel le vendeur doit faire parvenir saon acceptation et qu’il ne l’a pas accepté. En l’absence d’une reponse favorable à l’acceptation, en cas d’inexistence de ce délai, il y aurait possibilité de retractation pour le futur acquéreur. Quand on fait une offre d’achat par écrit, l’acceptation de celle-ci par le vendeur vaut dejà avant-contrat. Les précautions à prendre Définition et conditions Comme tout genre de contrat de vente, le contrat de vente d’un terrain immobilier est précédé par une offre. C’est seulement après que l’acheteur potentiel va exprimer sa volonté d’acheter. L’offre d’achat est l’étape qui suit la promesse unilatérale de vente. Cette offre peut être faite oralement ou par écrit. Cette dernière forme d’offre est surtout faite quand le contact direct est difficile pour le vendeur et l’acquéreur potentiel. C’est dans cette forme d’offre que cette personne veut exprimer son désir d’acheter le terrain. Quand le vendeur est d’accord avec les conditions posées dans la promesse d’achat, le contrat de vente est considèré comme dejà conclu. Mais aucun paiement venant du futur acquéreur ne doit pas être fait avant la conclusion véritable du contrat. Pourtant, si la personne offrant se retracte, le vendeur qui a accepté son offre veut bénéficier de quelques dédommagements car le code civil stipule que la vente est parfaite quand il y a accord sur la chose et le prix. L’acheteur ne serait pas tenu responsable s’il se retracte après que le vendeur a dejà fait parvenir sa contre-proposition. Il est à préciser qu’acquérir un terrain pour bâtir n’est pas si facile. Il faut obtenir diverses informations comme la nature du terrain et ses diverses informations. Comme ça, on pourrait éviter des retractations qui peuvent être nuisibles pour l’acheteur. En général, il est conseillé de faire une offre d’achat verbalement pour éviter toutes formes de problèmes relatifs à celle qui est faite par écrit. Cette dernière nécessite beaucoup de prudences même si elle est éssentielle pour le bon déroulement de l’opération. On doit par exemple prévoir un court delai pour avoir la reponse du vendeur. Il est idéal d’inscrire dejà dans l’offre d’achat qu’il n’y aurait conclusion de vente que lors de la signature de l’avant-contrat. L’acheteur potentiel doit aviser le vendeur dans son offre d’achat qu’il y aurait révocation de l’offre si son acceptation ne lui est pas parvenu dans le delai qui y est fixé. 1 3 TITRER ET BORNER SON TERRAIN Titrer son terrain Procédure pour borner son terrain Les propriétaires de n’importe quel bien immobilier doit fournir un acte de propriété. Un acte officiel qui décrit le bien et détient les informations concernant les parties et le notaire. L’obtention d’un titre ne dépend pas de la façon dont une personne est devenue propriétaire que ce soit d’une vente, une donation, d’un partage ou bien d’un héritage. La définition exacte d’un titre de propriété est l’acte authentique rédigé par le notaire et prouvé par le propriétaire. C’est un document officiel considéré comme hors commerce c’est-à-dire qu’on ne peut pas le vendre. L’acquisition d’un titre de propriété se fait quelque mois après la vente. Lors de la rédaction du notaire, il y a des éléments qui doivent être présent dans le titre de propriété. Parmi ses éléments figurent des informations correspondantes aux acheteurs et aux vendeurs ainsi que leur état civil, des informations concernant le notaire, la description du bien immobilier, le prix de la vente, des références en cadastre sur le bien, des éventuelles servitudes, la façon comment l’acheteur est devenue propriétaire du bien, les conditions et charge relatives à l’accession à la propriété, les informations correspondant premier propriétaire, la signature de chaque parties, et la date de la rédaction du titre. La conservation d’un titre de propriété consiste à le conserver jusqu’à ce que le bien soit céder à quelqu’un. Le notaire doit également conserver l’original et l’archiver pendent 100 ans. Les propriétaires qui veulent borner leur terrain doivent suivre les procédures édictés par l’article 646 du code civil qui stipule que le bornage consiste à déterminer l’emplacement exact de la limite qui sépare deux terrains contigus. Toutefois le bornage ne touche que les terrains privés ou des terrains à propriétaires différent, des propriétés divisé par un sentier, une route ou bien une rivière. Seul le propriétaire d’un terrain peut faire un bornage. Les propriétaires qui ne disposent pas d’un titre de propriété ne peuvent pas borner son terrain. Le bornage ne vient pas forcement du propriétaire mais peut être du voisinage. Le bornage nécessite également d’un géomètre expert pour consulter et bien définir les limites du terrain. Il doit analyser la nature des lieux, les titres de propriété, les plans, les documents et les témoignages et matérialiser la limite du terrain par une borne. Dans la limite où le propriétaire d’un terrain est incertaine, des recours à un bornage amiable ou au bornage judiciaire. Après que les mesures sont faites le notaire fait signer aux deux parties un accord pour délimiter leurs terrains. Dans le cas d’un bornage à l’amiable, il n’y a pas de formalité à suivre. Les bornes doivent être placées aux angles des deux terrains respectifs. Les frais de bornages sont partagés par les deux parties. 1 4 LE FINANCEMENT DE VOTRE PROJET D’ACHAT D’UN TERRAIN Budgetiser votre projet A/ Les diverses prévisions avant l’achat Quand on trouve une annonce concernant un terrain à vendre, la première chose à voir est l’écriture du prix, est-il hors taxe ou comprend-il déjà la TVA. C’est après qu’on va chercher des informations diverses sur les autres contributions comme la TRE et la TLE, les taxes foncières et d’habitation. En général ces contributions découlent de la décision des collectivités locales et du type de prêt contracté. En parlant de prêt, il faut prévoir les divers frais qui en sont liés comme ceux d’ouverture et d’instruction du dossier, les frais d’assurances et la garantie immobilière. Quand il y a signature d’acte de vente, il est nécessaire que soit présent un notaire. Les deux parties doivent donc l’acquitter conjointement. Ces honoraires doivent inclure son salaire, les charges diverses comme les montants qu’il vient de payer au conservateur de l’hypothèque. Spécialement pour l’acquéreur, il doit payer les charges de l’agence immobilière ou du géomètre qui ont servis d’intermédiaire lors de la vente. B/ Les dépenses éventuelles après acquisition On a besoin en premier lieu avant d’utiliser le terrain de divers équipements qui permettent d’entamer son exploitation. C’est la première charge qu’il faut donc prévoir. D’autres frais doivent aussi être comptés. C’est le cas des coûts de viabilisation partielle ou totale et les frais relatifs à l’assainissement. La présence des experts est aussi requise pour effectuer l’analyse du terrain. On ne peut aussi négliger les charges concernant la demande de permis de construire et les diverses contributions liées à l’achat du terrain. Le financement: les paramètres à considérer Dans le cadre d’un recours à l’emprunt, il faut qu’il soit légèrement inférieur à la moitié du revenu. Comme ça, il pourrait-être payé en un temps réduit et on peut s’exonérer du paiement d’intérêts élevés. En plus, il est conseillé d’inclure dans le projet immobilier de sommes résultant de l’effort financier du futur acquéreur. Il faut aussi une certaine attention concernant les taux d’intérêt. Il est idéal de choisir un taux fixe pour un emprunt à long terme. Le créancier emprunteur, si l’acquéreur ne peut pas payer sa dette, peut faire vendre un bien que celui-ci a donné en garantie, pour se faire payer sur le prix. Cette garantie n’est pas très conseillée par rapport à la caution. Les charges accessoires concernant la demande de financement ne doit excéder le 1 % de la somme empruntée. 1 5 LES TAXES LIEES AU TERRAIN Pour devenir propriétaire d’un terrain, il faut suivre plusieurs procédures, notamment sur le plan financier. Il faut payer les droits d’enregistrement et la TVA, les taxes foncières sur les propriétés non bâties, et les taxe locales d’équipements et les modalités de paiement pour obtenir la permission de construire auprès des communes. Un terrain acheté dans le but de construire un immeuble pour se loger, les personnes qui y vivent ne sont pas contraint à payer le TVA. Par contre les sociétés de constructions, les sociétés civiles immobilières sont obligés de le payer. Selon la loi de finances de 2010 en France, un terrain à bâtir est un terrain sur lequel est autorisé à construire en suivant le plan de l’urbanisme. Dans l’achat des terrains, les vendeurs sont repartis en vendeur soumis à la TVA et vendeur qui ne l’est pas. Des lois s’imposent au vendeur qui est soumis tels que pour ce qui récupère la taxe lors de l’achat, elle doit être payé par le prix entier de la vente, mais s’il ne l’a pas récupéré la taxe s’applique à la marge. Pour les vendeurs non soumis, la cession du terrain de construction ne concerne pas la TVA. Concernant les droits de mutation à titre onéreux, l’acheteur doit payer les droits de mutation au prix normal si le vendeur n’a pas récupéré la TVA lors de l’achat. Mais s’il l’a bien récupéré l’acheteur paie le taux réduit. Pour le vendeur non assujettis, l’acheteur paie les droits de mutation normale. En principe, la taxe foncière pour les propriétés non bâties s’applique au terrain imposables pour une exploitation agricole, au carrières, mines et tourbières, au étendues d’eau, marais et marais salants, au sols occupé par les chemins de fer, et au propriétés bâties dans les zones ruraux, au voies privées. Concernant les propriétés exonérées, il y a des exonérations permanentes divisé en exonération totale et partiel. Totale pour les propriétés et les voies publiques qui sont soumis à la taxe foncière pour les propriétés bâties. Partielles pour les propriétés agricoles. Les exonérations temporaires qui concerne les propriétés nouvelles, des terrains ensemencés, des terrains boisés en nature, des terrains boisés qui représentent un état de futaie irrégulière, des terrains situé en zone humide et des terrains situés dans un site naturel, des terrains agricoles en production biologique, ainsi que des terrains plantés truffiers. Pour les réductions accordées, cela dépend des événements qui affectent les biens. Les types d’évènement tels que la perte des récoltes, de bétail, ou disparition de parcelles. Il y a des démarches à faire auprès du centre des impôts. Dans la déclaration et paiement des impôts, la taxe locale d’équipement est recommandée pour la construction, reconstruction, et agrandissement d’un bâtiment. Ceux qui n’ont pas la permission doivent présenter une autre autorisation d’urbanisme ou un procès verbal. Pour les exonérations dans les taxes locales d’équipement, ne concernent pas les propriétés publiques non productrices de revenu, et quelques installations sur un plan de prévention des risques, les constructions dans les zones d’aménagement concertées, des immeubles à caractères très sociaux d’un organisme et des maisons d’exploitation agricole. Dans la modalité de paiement, la taxe locale d’équipement est en principe saisit par les communes qui est affecté au financement des dépenses générales d’urbanisation. Elle est appliquée de plein droit et de manière facultative pour les permis demandés après la construction. 1 6 LES AUTRES VERIFICATIONS Le cadastre Le cadastre est à la fois un ensemble de documents et un service de la Direction Générale des Impôts chargé de gérer ces documents. Le terme cadastre indique deux ensembles de documents : des plans et des registres. Les plans dressent la cartographie des propriétés foncières et immobilières tandis que les registres identifient les personnes assujetties, pour chacune des propriétés cartographiées, aux impôts fonciers. Depuis les années 1990, le plan cadastral est informatisé et son actualisation se fait pratiquement en temps réel. Suite à de nombreuses tentatives infructueuses sous la Révolution puis sous le Consulat, Napoléon ordonne en 1807 la cadastration systématique du territoire national. C’est là qu’on parle de cadastre napoléonien. Le cadastre sert à obtenir des documentations essentielles pour écrire l’histoire d’une maison, d’un quartier ou d’une commune. Le cadastre est établi par les services fiscaux pour rationaliser le paiement de l’impôt foncier, il peut servir pour d’autres raisons comme pour une recherche généalogique ou pour faire valoir un droit, dans le cas d’une succession ou d’une dispute. Le cadastre rempli principalement quatre missions: - La mission foncière : Le cadastre identifie chaque immeuble et chaque propriétaire et procure la description physique des propriétés pour répondre aux obligations qui résultent des principes de la publicité foncière. - La mission fiscale : Le cadastre évalue tous les biens fonciers, recense les changements fiscaux les affectant et détermine les bases d’imposition des taxes foncières et de la taxe d’habitation. Le cadastre peut être consulté à la mairie ou sur Internet. Enfin, il ne constitue pas la preuve du droit de propriété d’une personne sur un bien. Il certifie seulement que telle personne est identifiée en tant que emprunteur de la taxe foncière pour un bien donné qui veut dire qu’il est le propriétaire présumé mais non le véritable propriétaire. Les grands projets à venir (équipements urbains, voirie…). Pour les grands projets à venir, il est conseillé de consulter Le Plan Local d’Urbanisme qui est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’une commune ou d’un groupement de communes (EPCI), établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. Les servitudes publiques (passage d’une canalisation publique, lignes aériennes…). Une servitude est une charge imposée à un bien immobilier, bâti ou non pour l’emploi ou l’utilité d’un bien immobilier, appartenant à un autre propriétaire. Ce sont des servitudes administratives qui doivent être annexé au PLU. Ces servitudes se répartissent en quatre catégories : servitudes de protection du patrimoine, servitudes relatives à l’utilisation de certaines ressources et équipements, servitudes relatives à la défense nationale, servitudes liées à la salubrité et à la sécurité publique. - La mission technique : Le cadastre établit et tient à jour le plan cadastral. Il coordonne, vérifie et centralise tous les levés à grande échelle réalisés par les services publics et les collectivités. - La mission documentaire : Le cadastre diffuse des données qui intéressent un grand nombre d’utilisateurs publics ou privés. 1 7 L’EMPLACEMENT Pour choisir un terrain où on voudrait bâtir une demeure, il faut que l’on se penche sur son emplacement. En effet, on doit bien analyser le terrain. Pour cela, il faut que ce dernier se trouve dans un emplacement géographique bien déterminé, qui convient tout à fait au mode de vie. On parle ici du moyen de transport, du travail, de la famille, des enfants, de tout ce qui se relie à la vie quotidienne. Le terrain doit également se situer dans un endroit qui assurera une perpétuité d’investissement de l’immobilier si un jour une vente serait mise en point. Dans cette recherche, des spécialistes seront d’une très grande aide comme les agences immobilières, les notaires. Des journaux, des sites internet sont également disponibles. Ainsi, le terrain choisi doit être conforme au mode de vie de chacun. On doit vérifier s’il se situe dans la ville, dans un endroit accessible à un véhicule, près d’une station, près des écoles pour la facilitation des études, près des commerces, d’une industrie et bien d’autre encore selon les besoins de chaque individu. Il est aussi d’une nécessité que le terrain soit proche de la pharmacie, d’un cabinet médical pour la santé familiale. Pour être plus rassuré, il est préférable que l’on visite directement la ville où se situe l’endroit. Ainsi, on aurait plus de renseignements en s’adressant à la mairie, en demandant aux alentours l’histoire du quartier, ses problèmes ainsi que les projets de voirie. La vue est aussi importante dans le choix du terrain. En effet, elle pourrait être une source de jouissance à chaque instant où l’on regarde à travers une fenêtre, à la terrasse ou bien ailleurs. Il est également nécessaire, avant d’acheter la propriété, de se rassurer de certains détails vis à cis de son voisin y compris la servitude qui est un droit établi sur un terrain au profit d’un autre, la possibilité de passage que ce soit d’animaux, de réseaux en sous-sol, de véhicules et d’un individu sur certains endroits si le terrain choisi est enclavé, c’est-à-dire situé à des distances de la voirie municipale. Il faut aussi respecter certaines distances. Par exemple, il faut 1,90 mètres pour une vue à droite et 0,60 mètres pour celle de l’oblique entre une fenêtre et la limite de la propriété du voisin, ainsi que de 2 mètres pour les arbres de 2 mètres de hauteur et de 0,50 mètres pour ceux qui sont moins de 2 mètres de haut entre cette même limite et la plantation. Il est enfin nécessaire de savoir si des projets d’aménagements environnementaux sont mis en place à la proximité du terrain choisi. Quand on veut aussi acheter un terrain, il faut que le lieu ait un une dessertes en transport en cas d’une panne d’automobile et soit situé dans la zone communale où le Plan Local d’Urbanisme ou le Règlement National d’Urbanisme autorise une construction. 1 8 LA CONFIGURATION DU TERRAIN Lorsqu’on veut acheter un terrain pour une construction, il faut savoir certaines configurations. Ainsi, il est nécessaire de connaitre ses limites, ses superficies. Ces dernières sont tout à fait limitées selon les règlements établis dans chaque commune ou chaque parcelle. En effet, on distingue plusieurs mesures suivant les articles judiciaires concernant les dimensions comme la surface minimale pouvant être bâtie, la surface minimale en absence de collecteur d’eau usée qui facilitera un assainissement individuel, de 1000 mètres carrés en général, la distance de la construction vis-à-vis des limites, des voies publiques, des installations au voisinage ainsi que le coefficient d’emprise ou d’occupation du sol qui impose une obtention de droit de construire. Le terrain à bâtir doit être à tout prix limité pour qu’il ne soit pas confondu avec celui du voisin. Il doit aussi suivre les distances minimales définies par la loi, les règlements et les usages locaux. En effet, quand on a à construire un immeuble, une plantation ou bien d’autres encore, il faut respecter les espaces que doit occuper le terrain vis-à-vis de la propriété de ses voisins mais aussi avoir leur accord pour les travaux à établir. Il est également plus facile et avantageux de construire un immeuble sur un terrain plat que sur un autre muni d’une pente. Autrement dit, même si la pente est parfois considérée comme douce, on ne peut pas la nier. Il est donc nécessaire de connaitre sa valeur dans le terrain. Ainsi, pour une pente supérieure à 20 pourcent, la dénivellation est grande et l’automobile a du mal à y passer. Les terrasses, eux aussi, subiront certaines difficultés telles que les problèmes de remblai ou de déblai. Ainsi, si le terrain à bâtir possède une pente, il est sûr que des grands travaux de mis en plat du terrain, des travaux de terrassement, des travaux de canalisation pour la facilitation des ruissellements des eaux ainsi que des travaux d’aménagement de la route seront établis et cela ne fait qu’augmenter les dépenses. Il est donc préférable, avant d’acheter le terrain, de bien choisir le terrain. On doit aussi avoir une propriété qui serait tout à fait conforme à différentes infrastructures telles que le Parking et le garage. On doit également respecter la différence de niveau sur une quinzaine de mètres de longueur du terrain, qui est aux environs de quatre mètres, dans le sens de l’est vers l’ouest et inversement. On ne peut non plus négliger les niveaux d’inclinaison dans le sens sud nord. 1 9 LA NATURE DU TERRAIN Avant d’acheter le terrain, il faut d’abord que l’on connaisse la nature du sol car la fondation d’un bâtiment dépend tout à fait de sa qualité. Pour cela, on pourrait également faire appel à un géotechnicien. Les sols rocheux ou les sols constitués de graviers et de sables sont les mieux adaptés à des travaux immobiliers. Les sols argileux, de leur côté, sont aussi utilisables mais ils peuvent provoquer des détériorations vu que l’argile dont ils contiennent absorbe une quantité d’eau. D’ailleurs en cas d’humidité, l’argile gonfle et dans le cas contraire, il crée des fissures dans le mur ainsi que d’une cassure d’une chape d’eau. Les sols sédimentaires, argileux et tous les sols fins sont donc utilisables mais avec une fondation tout à fait bien rigide avec des fers à bétons. Il est également recommandé de creuser ces sols jusqu’à ce que l’on obtienne une couche dure, qui pourrait subir la fondation. Si cette couche est profonde alors on construit un puits qui servirait de pilier après remplissage de bétons armés. Les sols plutôt sableux ne seront que des problèmes car l’eau n’a aucun effet sur les sables. Ainsi ce type de sable ne peut pas être utilisé dans une construction. Il ne conduirait qu’à un effondrement de la demeure. Un sol rocheux a également un avantage dans le domaine de la stabilité. En effet, un terrain rocheux est avantageux pour une fondation vu sa solidité si la sécurité se présente dans un bon état. Pourtant, il faut savoir que des travaux d’enfouissement de canalisation seront tout à fait mis en point, cela ne fait également qu’augmenter les coûts. Ainsi, il faut remplir les trous par des pierres lourdes et les fixer au béton pour que les endroits s’aplanissent. L’ouvrage sera donc terminé par une chape. Il ne faut non plus oublier que les remblais récents sont instables vu qu’ils sont constitués de matériaux hétéroclites. Il faut enfin, avant d’acheter le terrain, se renseigner auprès de la mairie et des voisins. On doit en effet connaitre si la propriété se trouve sur des nappes phréatiques ainsi que des galléries souterraines car si c’est le cas, on a un danger. Cela donc nécessite une étude de sol très coûteux. Ainsi, il faut se méfier de toutes ces cavités souterraines pour que la demeure à construire soit bien en sécurité. On peut donc dire que l’étude de la nature de sol est très importante. 2 0 LE COÛT DU TERRAIN Le choix du terrain et son achat sont des étapes indispensables dans la construction d’une maison. Il faut prendre en compte toutes les tâches administratives, la nature et le morcellement du terrain avant de réaliser le plan et l’architecture de la maison. Le choix du terrain et les précautions préalables Le choix du terrain est primordial pour réussir son projet de construction. Il doit être fait en fonction des besoins et des modes de vies. Il faut voir si sa localisation peut faciliter les différents déplacements, si elle est bien desservie par les transports en commun ou non. Il faut également tenir compte de son orientation et de son exposition, car ces derniers entrent inéluctablement dans la conception du plan et de l’architecture de la maison. Pour ce qui est de l’administration, il faut se procurer du certificat d’urbanisme qui confirme la constructibilité du terrain et qui définit en même temps les différentes règles à appliquer dans la construction. Une étude de la fiabilité du sous sol est conseillée avant de commencer la fondation et pour éviter tous désagréments durant la construction. Tout ceci peut s’avérer être bien couteux, alors il faut prendre en compte également les moyens financiers. L’indemnité d’immobilisation qui est égale au 10% du prix du terrain est à verser lors de la signature de la promesse de vente. Ce n’est qu’après la signature de l’acte de vente définitif que l’on versera le montant total. Mais le prix du terrain n’est pas le seul à prendre en compte dans son acquisition. Les honoraires du géomètre Le géomètre est rémunéré en fonction de son taux horaires et de la complexité de la mission qui lui est attribué mais elle peut aussi être établie à un tarif forfaitaire fixé d’avance ou par vacation horaires et journalière. Les prix sont différents d’un cabinet à l’autre, ainsi une demande de devis s’impose. Notons que cette demande peut aussi être gratuit que payant selon le cabinet. Toutefois, il est à préciser dans la lettre de mission si les honoraires sont hors taxes ou non, en plus des frais de déplacements. Le prix d’achat Le prix du terrain varie en fonction de la région dans laquelle il se trouve. La localisation joue un très grand rôle dans la fixation des prix d’un terrain donné. En effet, certains critères comme la proximité d’une agglomération, d’une côte, d’un lieu réputé ou dans le centre ville peuvent influencer une hausse des prix. Penser à comparer les différentes offres avant de se lancer dans l’achat. 2 1 La commission d’intermédiaire La plupart du temps, les acquéreurs n’entre pas en contact directe avec le vendeur mais préfère engager des intermédiaires via un mandat qui confirme les droits de l’intermédiaire à conclure le contrat de vente. Dans ce cas, le prix de la commission varie selon l’intermédiaire. Si c’est un agent immobilier, la commission sera fixée par accord écrit entre lui et l’acheteur. Si c’est un notaire-négociateur, la commission fixée par la réglementation est de 5% HT pour les montants inférieurs à 45 735 euros, 7,5% HT pour les montants supérieurs avec en plus la TVA au taux de 19,60%. Sur le plan fiscal, il peut spécifier dans le mandat si la commission est à la charge de l’acquéreur, qui devra alors la payer directement à l’intermédiaire. Si ce n’est pas le cas, l’acquéreur doit l’inclure dans le prix de vente et verser les droits d’enregistrement dans le montant de la commission. La procédure d’achat et les «frais de notaires», dont les droits d’enregistrement Les frais de notaire ou droits de mutation dont les frais d’enregistrement pour l’administration fiscale, équivaut à 5,09 % du prix du terrain. Les frais de notaires comprennent en général sa rémunération qui se fixe par les émoluments dont le montant est calculé proportionnellement au prix de vente, les remboursements de ses frais avec les impôts et taxes versés au Trésor public. 2 2 L’EXPERTISE DU GEOMETRE-EXPERT: LA BORNAGE L’acquisition d’un terrain diffus ne dépend pas seulement du cadastre et des limites conventionnelles comme les clôtures ou les chemins ou les arbres. Une délimitation ou un bornage par un expert, dont le géomètre-expert, doit être réalisé pour que l’acquisition soit en bonne et due forme. Des procédures se doivent d’être respectées dans l’accomplissement de cette action. Quelles sont les procédures à suivre? Pour procéder au bornage d’un terrain, mieux vaut se renseigner sur les droits et les obligations légales avant d’entamer toute forme de procédure. La nécessité de connaitre les limites physique de son terrain est importante pour pouvoir en jouir pleinement. En outre, le bornage permettrait d’éviter toute forme de litige en cas de travaux de rénovations ou même de construction à l’intérieur de la propriété et par la même occasion renseigne précisément le propriétaire sur la surface exacte de son terrain. Précisons que l’action de borner un terrain implique la présence de trois conditions, qui sont la contiguïté des terrains, l’absence de délimitation antérieure et la qualité du demandeur. Deux terrains contigus, sont deux terrains qui se touchent mais appartenant à deux personnes différentes. Seul, peut bénéficier un bornage, un terrain à titre de propriété privé. Ainsi, si un terrain est contigu à un domaine public quelconque, seul l’autorité administrative compétente a le droit de borner le terrain. Pour demander le bornage, il faut être propriétaire, nu-propriétaire ou usufruitier, indivisaire ou titulaires d’un bail à long terme, mais également aux bénéficiaires d’une promesse synallagmatique de vente. Le bornage possède un caractère définitif, donc les valeurs délimitées autrefois ne peuvent plus être rebornées ultérieurement. Le type de bornage On peut définir quelques types de bornage, dont le bornage amiable et le bornage judiciaire. Pour les cas du bornage amiable, la loi ne fixe aucune condition mais il est plus préférable de faire appel à un géomètre expert. Ce dernier va procéder à l’action en commençant par réunir les deux parties pour définir les limites exactes de chaque terrain avant de prendre les mesures. Puis, tout ceci sera confirmé par un accord écrit, dont le procès-verbal d’abornement qui sera signé par les deux parties concernées. Après la signature se fera la pose des bornes. Par contre, le bornage judiciaire se fait avec l’intervention d’un juge de paix du lieu de la situation des terrains. Le juge aura recours à un géomètre expert, qu’il choisira lui-même, pour établir le procès-verbal d’abornement après expertise des terrains. Cependant, le juge se réserve le droit de conclure l’affaire en fonction ou non du rapport du géomètre-expert. S’en suivra de sa décision la pose des bornes pour en finir avec le procès-verbal final. Ainsi, les géomètres experts diplômés par l’état sont les seuls à pouvoir procéder impartialement à la division et à la délimitation d’un terrain avec la pose des bornes comme marques physique de cette délimitation. Tout acte de bornage doit être confirmé par un procès-verbal d’abornement. 23 LE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS PREVISIBLES Définition Contenu du PPR Le PPR ou Plan de Préventions des Risques naturelles prévisibles délimite les zones du territoire les plus exposées aux risques naturels tout en prévoyant des mesures de préventions et de protection ainsi que de sauvegarde. Les mesures prises sont renseignés aux propriétaires ou aménageurs et aux collectivités ou les établissements publics. Il peut couvrir un risque dans le cas d’un PPR mono risque, ou recouvrir tous les risques en étant multirisque Dans un cas d’urgence, le préfet peut appliquer certaines mesures avec accord des maires de communes concernées, qui disposent de 1 mois pour répondre. Par la suite, une copie de cet accord avec les mesures prises sera affichée dans toutes les communes concernées. Les dispositions relatives au plan de préventions des risques naturelles prévisibles doivent être respectées par les propriétaires afin d’acquérir les différentes autorisations comme les autorisations d’utilisation et d’occupation du sol, les permis de construire et les déclarations de travaux. Les constructions ou aménagements enfreignant les dispositions du PPR sont soumises aux sanctions prévues par la loi. Le PPR doit être également inclut dans le document d’urbanisme en qualité de servitude d’utilité publique. Pour être valide, le plan de préventions des risques naturelles prévisibles doit contenir la note de présentation, les documents graphiques et les règlements établit par la région où se localise le terrain. La note de présentation doit définir le secteur géographique concerné avec la nature des phénomènes naturels pouvant se produire. Un rappel des études entrant dans l’élaboration des cartographies de la région avec une présentation de conséquences éventuelles d’après les informations reçues sur la région. Les documents graphiques comportent la délimitation des zones spécifiques à la réalisation du PPR. Les «zones rouges» sont interdits pour les nouvelles acquisitions et les «zones bleues» peuvent être acquises mais sous autorisation et avec des prescriptions particulières. On peut aussi y joindre une carte informative des phénomènes naturels avec la carte des aléas et des enjeux de la région comportant le terrain souhaité pour une meilleure compréhension des informations. Dans le document de règlement, on trouve les différents types de règles applicables dans chacune des zones considérées. Ces règlements conditionnent l’acquisition et les mesures de protection et de sauvegarde. 24 Procédures Pour la mise en œuvre du plan de préventions des risques naturelles prévisibles, des procédures sont à respecter. A/ Procédure à l’échelle de la préfécture B/ Procédure à l’échelle des particuliers Un arrêté notifié aux communes et aux communautés de commune ayant le territoire inclut dans le périmètre concerné par le PPR détermine le périmètre à étudier, la nature des risques à prendre en compte, les services déconcentré de l’état compétente en matière d’instruction du plan de prévention des risques naturelles prévisibles avec la modalité de la concentration. Si le périmètre à étudier s’étend sur plusieurs départements, l’arrêté doit être également notifié par les préfectures concernées. Les premières études consistent en une analyse historique des principaux phénomènes naturels connus, ayant touché le territoire étudié. Puis le projet sera transmis aux autorités compétentes pour avis. Un avis favorable est considéré après un délai de deux mois si aucune réponse précise ne parvient à l’acquéreur. Puis les dossiers seront révisés par enquête publique. Un arrêté préfectoral approuvera les dossiers qui seront publiés dans des journaux régionaux ou locaux et sera aussi affiché dans la mairie. Les acquéreurs de biens immobiliers qui se trouvent dans les zones couvertes par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, ou dans des zones de sismicité définies par décret en Conseil d’Etat, doivent être informés par le vendeur de l’existence des risques mentionné dans le plan et le décret. Ainsi, pour toutes transactions immobilières, le vendeur doit fournir an même temps que le contrat un état des risques naturels prévisibles. Ce document dénombre les risques naturels dont le terrain à saisir est exposé et il est valable pour une durée de 6 mois. Si le vendeur ne remet pas ce document à l’acquéreur, le juge peut prononcer une diminution de la vente, voir même son annulation. 25 VIABILISER LE TERRAIN Viabiliser un terrain signifie la réalisation des travaux de raccordement et d’assainissements, tout en prenant compte des frais à versés. Les travaux réalisé à l’intérieure du terrain, par le technicien envoyé par la société des eaux, sont à la charge du propriétaire. En revanche, les travaux opérés sur la voie publique reviennent à la mairie. Faire raccorder aux différents réseaux: eau, éléctricité, gaz... et tout à l’égout La viabilisation d’un terrain d’un terrain constructible se procède par étapes d’où la nécessité de comprendre les démarches et les coûts à prévoir. Raccordement au réseau d’électricité Se procurer le certificat d’urbanisme pré-opérationnel La première chose à faire dans un projet de viabilisation d’un terrain c’est de procurer le certificat d’urbanisme pré opérationnel de la commune. Ce document stipule toutes les informations relatives à l’état de la parcelle, dont les équipements publics existants ou futurs, les taxes et les conditions de construction. Que ce soit pour une viabilisation externe ou interne, les procédures à suivre sont les mêmes. Un terrain est situé dans un lotissement est à proximité des différents réseaux de raccordement. Un terrain diffus loin de tout réseau nécessite une demande de devis auprès des gestionnaires des réseaux tel que EDF - GDF, à la compagnie de téléphone et à la compagnie des eaux. Pour raccorder un terrain au réseau électrique, on doit déposer une demande auprès du réseau de distribution. La demande doit préciser la localisation du chantier, la puissance de raccordement souhaitée et confirmer la prise en charge de certains travaux comme l’aménagement d’une tranchée ou d’un fourreau pour le passage du câble de branchement. Une copie du permis de construire, de l’extrait du plan cadastral et d’un plan de masse sont à joindre à la demande. Un devis à valider en 10 jours sera envoyés après consultation de la demande. Une attestation sera livrée à la fin des travaux pour valider la conformité du terrain à l’installation du réseau électrique. Au niveau du tarif des travaux de raccordement électrique, ils dépendent notamment de la distance du terrain au coffret de branchement et du typede branchement à effectuer. Raccordement au réseau d’eau Pour cette démarche, il faut remplir le formulaire de demande de raccordement auprès de la mairie. Ensuite, on doit contacter la société des eaux du lieu d’habitation afin de leur remettre la même demande. 26 Raccordement au réseau de gaz Etude du sous- sol Comme toute procédures, on commence par l’envoie de la demande auprès du fournisseur de réseau de gaz. Puis, ce dernier enverra le devis au demandeur. Dans ce cas, ce sera le fournisseur qui prendra en charge tous les travaux de votre coffret de comptage à la canalisation de la rue. Ce sera la distance qui déterminera les tarifs. L’installation de gaz devra être validée par l’organisme agrée avant son utilisation. L’étude du sol par des professionnels est essentielle pour déterminer les différents types de travaux se rapportant aux différents raccordements. Raccordement au réseau d’assainissement Les démarches pour le raccordement au réseau d’assainissement et au réseau d’eau sont les même. Par contre, des taxes d’assainissement et de raccordement sont amendées par la municipalité au demandeur. A défaut de raccordement au tout à l’égout, le propriétaire du terrain devra opter pour une fosse septique. Prix de la viabilisation Concernant le coût de la viabilisation, plus le terrain est éloigné des réseaux publiques de raccordement plus les tarifs seront en hausse. En plus des travaux liées à la mise en place des câbles ou des tuyaux transportant l’eau et le gaz, comme la creusée d’une tranchée ou d’une fosse ou d’un canal, le coût de la viabilisation peut revenir très cher. Notons que les tarifs de raccordements sont variables d’une commune à l’autre. 27 LE CERTIFICAT D’URBANISME D’INFORMATION Pour un bon accomplissement d’un projet d’urbanisme, il faut une autre condition : l’acquisition d’un certificat d’urbanisme. On a deux types de certificat d’urbanisme. Ce sont le certificat d’urbanisme d’information et certificat d’urbanisme opérationnel. du code de l’Urbanisme, ce type de certificat joint de code de la zone POS ou du PLU. Dans cette règlementation, on pourrait savoir l’Etat du terrain (constructible ou non) et les dépenses à fournir concernant les taxes relatives à l’édification sur ce terrain. On y mentionne aussi des différentes règles sur le droit de préemption. Procédure Définition et Objectifs Le premier, qui nous interresse, donne des informations sur les différents règlements régissant le domaine comme le plan d’urbanisme, les limitations administratives au droit de propriété comme le respect des espaces où il y a des monuments historiques et la liste des contributions liées à l’urbanisme comme les divers impôts et taxes. Ce certificat n’indique pas si le terrain est constructible ou non.En d’autres termes, il fournit des éléments juridiques concernant le domaine. Dans le certificat d’urbanisme d’information, il n’y a aucune mention qui permet de savoir si le terrain est prêt ou non à bâtir. On en a besoin dans le cas où le projet n’est pas précis et bien déterminé. D’après l’Art L410-1 Les deux types de certificat d’urbanisme se prolongent pendant un certain laps de temps. On compte 18 mois après sa délivrance pour qu’il ne soit pas valide. Cet intervalle peut avoir une certaine extension quand il n’y a pas de changement concernant les règlementations concernat l’urbanisme et les diverses contributions de l’acquéreur. La requête pour obténir cette prolongation doit être faite 2 mois avant le terme normal. On écrit la demande de prolongation sur papier libre. Elle doit-être faite en deux exemplaires. On y joint le certificat d’urbanisme qu’on veut prolonger. Pour avoir ce genre de certificat d’urbanisme, il faut faire parvenir une requête à la mairie qui abrite le terrain. On peut aussi l’envoyer par recommandées. Celle-ci doit joindre ces divers documents : la notice qui évoque la destination du projet accompagné de la nature ou l’étendu de la construction à faire et le plan du terrain et sa situation dans la localité qui l’abrite. Dans une demande concernant le certificat d’urbanisme d’information, il est nécessaire que la demande et ces documents soit parvenus en deux exemplaires. Il n’y a pas de délai fixe pour que les reponsables administratives doivent respecter pour donner une réponse à cette requête. Généralement, on leur donne 1 mois pour le certificat d’urbanisme d’information. La non obtention d’une reponse après ce delai ve permettre au demandeur d’avoir un certificat de simple information tacite. 28 LE TERRAIN DANS UN LOTISSEMENT OU LOTIS L’achat de terrain à bâtir, en plus d’avoir beaucoup de démarche, nécessite aussi beaucoup d’étude. Le terrain en lotissement ne nécessite plus aucun aménagement. On peut directement y commencer la construction dès le moment d’acquisition. Pourtant il présente certains désagrements surtout au niveau du voisinage et des règles qui s’y imposent. Tout d’abord, pour le lotisseur, il est nécessaire d’avoir le plan du lotissement pour connaître des constructions qui sont dejà en place. Pour acheter un terrain en lotissement, il est important d’avoir les informations sur ce lotisseur surtout concernant l’équipe où il appartient. Cette équipe doit par exemple intègrer un paysagiste, un architecte urbaniste ou bien un sociologue. Ce souci a été résolu par des dispositions textuelles relatives aux obligations et aux responsablités du lotisseur. Ce dernier est responsable des préjudices relatifs à la construction sur lotissement sur une prescription de 10 ans. Donc, ce qui leur oblige à faire de différentes expertises avant de conclure l’acte de vente. Le lotisseur est donc considèré comme ayant dejà connu les vices cachés concernant le terrain comme l’erreur sur sa qualité substantielle. Cette erreur est si importante telle que l’acquéreur n’aurait pas contracté s’il la savait. C’est le cas d’un lotissement où il est impossible de construire par la composition du sous-sol. Ce genre de vice va annuler le contrat de lotissement avec effet rétroactif et va engager la responsabilité du lotisseur. Le futur acquéreur peut aussi demander du lotisseur le règlement du lotissement et le cahier de charge. Car, s’il y a non-conformité à leur disposition, la justice peut-être saisie par le propriétaire pour connaître du litige et peut même demander la destruction du bâtiment qui a été construit à l’encontre de ces règles. Malgré que la demande de ces règlements ne soit pas obligatoires, leurs effets sont absolus et s’imposent à tous. Ces règles ne s’imposent non seulement pour contraindre, mais aussi pour la sécurité du futur acquéreur. Comme ça, il saurait quel type de construction pourrait-on édifier sur le lotissement, quel est la limite de la construction, comment doit être son aspect et quelles sont les bonnes dispositions pour installer les câbles téléphoniques et électriques. On pourrait aussi avoir des informations sur l’accès en matière de transport dans le domaine. Le terrain en lotissement est dejà prêt à bâtir et borné. On y dispose dejà des équipements qui vont faciliter la construction. En plus, on y bénéficie des Importants infrastructures comme l’électricité, l’eau et les réseaux téléphoniques. Dejà mentionnées ci-dessus, des règles limitent la disposition d’un lotissement lors de son acquisition. Les principales règles touchent le voisinage, l’architecture et l’emplacement de l’immeuble à construire. Pourtant, ces règles peuvent-être genants pour certains futurs acquéreurs. 29 LA VIABILITE DU TERRAIN Quand on achète un terrain, il faut, avant tout, connaitre les conditions de vie que l’on pourrait avoir sur ce milieu. Ainsi, on doit situer son terrain par rapport aux environs. Pour y procéder, on doit d’abord demander un certificat d’urbanisme pré-opérationnel auprès de la mairie. Ce certificat, en effet, pourrait donner quelques informations sur la situation du lieu. En général, on constate qu’il existe deux sortes de viabilisation. D’un côté, la viabilisation externe, qui concerne les travaux à faire dans les voies publiques et qui dépendent des gestionnaires ou distributeurs de réseau comme la Générale des Eaux. Il faut savoir que des conseillers commerciaux chargés des prix sont déjà à la disponibilité de ces opérateurs. D’un autre côté, on a la viabilisation interne, qui, également, parle de différentes activités à établir dans la propriété, c’est-à-dire dans le lieu limité. Pour cela, ceux qui se chargent de la construction de l’immobilier réaliseront ce genre de travail. On constate également que plus le terrain possède une surface vaste et que plus il se place loin des réseaux, plus les dépenses augmentent. C’est donc à partir de tous ces éléments que l’on peut estimer la valeur du coût des travaux fournis. En effet, elle pourrait bien aussi dépendre du constructeur et de certains opérateurs. La viabilité du terrain permet également à l’individu de se pencher sur des éléments nécessaires comme les assainissements. En effet, si la propriété se situe dans un endroit qui n’a pas de liaison avec le système d’assainissement public, il doit créer sa propre fosse septique et fosse « toutes eaux ». Pour cela, il doit avoir un accord auprès des conseils et des recommandations du Service public d’assainissement non collectif le Spanc. Cela ne ferait sans doute qu’augmenter la facture. Concernant les réseaux concessionnaires, les réseaux téléphoniques, les réseaux de gaz et bien d’autres encore, il est recommandé de mettre en place des chambres de tirages ou relais. Les câbles électriques nécessaires à ces travaux doivent suivre certaines normes. Ainsi, plus le câble est long, plus les travaux nécessitent plus d’argents. D’ailleurs, il faut savoir si le terrain à bâtir se situe près des réseaux d’eaux pluviales et usées pour faciliter les raccordements ainsi que les évacuations. Il est aussi nécessaire de vérifier les plaques d’égout, les poteaux électriques et les piliers téléphoniques. Un Plan d’Occupation des Sols ou le POS doit être également à la disposition du futur propriétaire pour qu’il puisse avoir des informations sur les règles de construction ainsi que sur les différentes servitudes d’utilité telles que les passages de canalisation, les lignes d’électricité et bien d’autres encore. Pour les tarifs de raccordement, il est indispensable de contacter EDF ou France Telecom. 30 LES PRINCIPAUX LIGITES ET RECOURS Construire ou faire construire sa propre maison n’est pas chose facile. De plus, les litiges peuvent s’avérer fréquents. Heureusement, il existe des recours en cas de conflit avec le constructeur. Les litiges les plus fréquents En matière de constructions, les principaux litiges sont liés aux problèmes de fondations, de réseaux, de couverture et d’étanchéité. Une construction dans les règles induit des fondations solides. À noter qu’un écart de quelques centimètres à la base peut entrainer des fissures dans toute la maison, ceci après seulement quelques mois. Les litiges se rapportant aux problèmes de réseaux sont aussi assez fréquents. Cela va du réseau électrique qui inclut un tableau électrique hors normes ou juste une mauvaise protection du câblage. Cela peut aussi se rapporter aux problèmes de plomberie, dont l’évacuation des eaux-vannes (WC) et des eaux usées (salle de bain et cuisine). À noter que la plomberie doit être en PVC ou en cuivre normalisé. Les problèmes d’étanchéité qui peuvent entrainer par la suite des fuites d’eau comptent aussi parmi les litiges les plus remarqués. À noter que pour pouvoir disposer d’une isolation thermique et phonique impeccable, il faut bien choisir les matériaux à utiliser et faire appel à des professionnels. le maître d’ouvrage est dans l’obligation de souscrire une assurance dommage-ouvrage, qui est tarifé entre 2 000 et 3 000 euros . Cette garantie décennale donne la possibilité à l’accédant d’une maison de faire confiance à l’assurance de l’architecte ou de l’entreprise, et ceci, pendant une période de dix ans si les dommages compromettent la solidité de l’ouvrage, le rendent inhabitable ou impropre à l’usage la maison. A noter que ceci est valable même si l’entreprise n’existe plus ou a fait faillite. L’assurance dommage ouvrage couvre aussi le paiement des réparations avant la réception des travaux. Ceci dans le cas où le contrat avec l’entreprise est rompu ou pendant l’année qui suit la réception si l’entreprise n’a pas respecté ses obligations et n’a pas fini les travaux dans le délai fixé. De plus, l’UPAMI (association de consommateurs dans le domaine de la construction de maison individuelle) et la fédération française du bâtiment peuvent donner des conseils de recours aux litiges et orienter les propriétaires avant, pendant ou après l’ouvrage. Les recours proposés Pour éviter les litiges portant sur les fondations, il faut veiller à choisir une entreprise certifiée Qualibat ou Qualifec. De plus, recourir à un économiste de chantier reste un moyen sûr de se prémunir contre des vices de construction. À noter que 31 LE PERMIS D’AMENAGER Le permis d’aménager comme son nom l’indique est un document administratif qui permet à l’administration de contrôler tous travaux, installations et aménagements affectant l’utilisation du sol. De plus, le permis d’aménager autorise celui qui le possède à réaliser des constructions ou des démolitions. Et dans les espaces remarquables ou milieux du littoral qui sont identifiés dans un document d’urbanisme comme devant être préservés en application de l’article L. 146-6, les aménagements mentionnés aux a, b, c et d de l’article R. 146-2. Le permis d’aménager A quoi sert un permis d’aménager? Il faut recourir à une demande de permis d’aménager lorsque les travaux d’aménagement impliquent une démolition ou une construction sur le terrain à aménager. Le permis d’aménager est exigé dans les opérations de lotissement ou divisions foncières, de remembrement ou d’affouillement et surélévation du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui porte sur une superficie supérieure ou égale à 100 m². Mais aussi dans les secteurs sauvegardés dont le périmètre a été délimité, la création d’une voie ou les travaux ayant pour effet de modifier les caractéristiques d’une voie existante. Pour effectuer la demande de permis d’aménager. Il faut s’adresser à la mairie de la commune où est situé le terrain ou sur imprimé Cerfa n°13409*01. La demande de permis doit être complétée par un dossier constitué d’un plan de situation du terrain indiquant l’échelle et l’orientation du terrain, d’une notice décrivant le terrain et le projet d’aménagement, d’un plan de l’état actuel du terrain à aménager et de ses abords. Mais aussi d’un plan de composition d’ensemble du projet coté dans les trois dimensions (longueur, largeur et hauteur) pour permettre d’avoir un aperçu de ce que sera le terrain après réalisation du projet d’aménagement. À noter que la demande de permis d’aménager et le dossier qui l’accompagne doivent être établis en 4 exemplaires. Le dossier complet (demande de permis d’aménager et pièces à fournir) doit être déposé directement à la mairie où est situé le terrain ou envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. La demande de permis d’aménager est affichée en mairie dans les 15 jours qui suivent son dépôt et reste affichée tout le temps de l’instruction du dossier. La mairie adresse par la suite un récépissé qui indique le délai d’instruction du dossier qui peut être d’1, de 3 ou de 4 mois. La mairie peut instruire le dossier qu’une fois que le dossier est complété. À l’issue du délai d’instruction si le demandeur n’a pas reçu de courrier, cela signifie qu’il est d’office détendeur d’un permis d’aménager. Et un certificat mentionnant la date d’obtention de ce permis peut lui être délivré. 32 LES METHODES DE CONSTRUCTIONS SELON LA NATURE DU TERRAIN Pour une construction, il faut veiller à ce que la nature du sol soit parfaite puisque les fondations de la maison vont dépendre de la qualité de ce dernier. Les types de sols Une construction établit sur un sol argileux sera assez précaire puisque l’argile, habituellement gonflée se compresse, ce qui a pour risque de menacer gravement les fondations de la construction. Ceci peut empirer si l’on ne prend pas des précautions au préalable. Il faut noter que ce sont surtout les constructions en béton qui sont sujettes à des risques d’affaissement sur un sol argileux. Les constructions en bois ou en paille en raison de leur légèreté et leur souplesse sont nettement plus adéquates. Les terrains remblayés doivent être pris en compte lors de la construction. Au fil des années, les remblais de terre ont tendance à se tasser. Aussi, pour pouvoir construire sur un remblai, il faut descendre les fondations au niveau de la couche de terre qui n’a pas été affouillée. De plus, les remblais peuvent être de plusieurs natures. C’est pour cela qu’il est important de réaliser une étude de sol pour pouvoir chiffrer le coût et vérifier que le sol est viable. avec un «Mauvais» sol, car par la suite, il faudrait mettre en œuvre des solutions souvent très onéreuses. L’étude de sol est le commencement d’un processus d’étude afin d’étudier le meilleur moyen d’adapter les fondations de la maison avec le terrain. Par la suite il faudra recourir à un bureau d’études béton qui donnera ses préconisations pour le type de fondations à utiliser, qu’il faudra ensuite faire chiffrer par un maçon et/ou terrassier. De plus, l’étude de sols est une assurance de la solidité et de la durabilité de la maison. Les méthodes de constructions Etude du sol Une étude du sol permet de connaitre la nature du sol, mais elle est surtout pratique pour un ingénieur béton, car cela lui permettra de donner au maçon ses préconisations. Une étude du sol permet aussi d’accéder par la suite à une assurance dommage ouvrage. Toute construction ne peut se faire sans étude préalable, l’étude comporte une étude de sol ainsi qu’une étude béton. L’étude est indispensable si l’on ne veut pas se retrouver Les risques d’affaissement des fondations sont à ne pas écarter si l’on doit construire en un endroit où le sol est argileux. Ils peuvent quand même évités si l’on prend des mesures adéquates et ceci, rapidement. Tels que l’utilisation d’armatures, la maîtrise des eaux de surface un peu plus loin de la fondation, la mise en place d’une géo membrane périphérique conçue pour limiter l’évaporation. Il faut aussi penser à respecter une distance entre la maison et les arbres. 33 LE COÛT DE LA CONSTRUCTION Avant de se lancer dans une construction, il faut savoir préalablement les coûts et établir un devis. À noter que chaque architecte, constructeur et maitre d’œuvre ont chacun leurs tarifs, il ne faut pas aussi oublier le cout du terrain et les différents matériaux à utiliser. Le recours à des professionnels Bon nombre des professionnels de la construction proposent des tarifs à la hauteur de leur expérience professionnelle. Ce prix prend en compte le décompte de la matière, du travail, de la logistique et de la mise en œuvre des ouvrages composant la construction. À noter que chaque professionnel présente son prix selon ses propres usages, sauf le constructeur qui est tenue de respecter la forme que lui impose la loi du 19 Décembre 1990 qui a instauré le contrat de construction de maison individuelle qui impose la définition du prix convenu sur la base des prestations comprises. Le coût de la construction Dans la majorité des cas, le coût de construction est égal à la somme des prix des quantités de matériaux mis en œuvre. Les quantités de matériaux dépendent évidemment des surfaces et des volumes à construire. Mais pour faire une économie, il est aussi possible d’occuper un maximum d’espace avec un minimum de matériaux. Dans ce cas, le recours à un architecte, un maître d’œuvre, un métreur ou un ingénieur permet une optimisation des coûts malgré la dépense supplémentaire que génèrent les honoraires que l’on doit leur payer. Le prix des matériaux peut être abordable si le constructeur a de bonnes relations avec ses fournisseurs, cela l’aidera dans les négociations et les réductions de charges de production. À noter qu’il peut être encore réduit si le maître d’ouvrage fournit sa propre main d’œuvre. Le devis de construction L’élaboration d’un devis est primordiale afin d’évaluer tous les couts des détails de matériaux, des surfaces, des mètres linéaires et fournitures. Mais aussi, cela aide à évaluer les possibles surcouts qui peuvent survenir par la suite. La plupart des constructeurs procurent un descriptif « légal » indiquant ce qui est prévu ou pas. Le chiffrage complet est assez difficile à avoir, il faut dans ce cas le lui demander. À noter qu’un chiffrage complet est un document assez confidentiel alors il ne pourra être lu qu’avec l’accord et sous les yeux du constructeur. Pour un maitre d’œuvre, il est possible d’accéder aux devis ou au moins aux coûts par postes importants, et ceci avant le début de la construction évidemment. Avec un architecte, c’est plus difficile dans le sens où le prix donné est la plupart du temps une simple enveloppe à plus ou moins 6% près, donc le détail est à imaginer en fonction des discussions et infos données. En outre, il faut savoir qu’un devis à prestations complètes pourra être baissé en baissant les prestations et inversement. 34 LE COÛT DE L’EMPRUNT Pour financer une construction, un réaménagement ou bien une acquisition de terrain, le recours à l’emprunt est une option intéressante. Il faut quand même revoir en détail toutes les conditions y afférant. Un achat immobilier suppose un emprunt, il faut pour cela prendre en compte le taux effectif global (TEG) et le montant total des intérêts. Le taux effectif global La législation sur le taux effectif global concerne tous les financements consentis aux particuliers, les financements consentis aux professionnels ainsi que les personnes morales, personnes physiques. Elle n’englobe pas les opérations de location, car elle n’inclut pas des prêts d’argent. Le taux effectif global englobe les frais de dossier, d’assurances, d’hypothèque ou de caution. L’échelonnage du remboursement est composé d’une fraction du capital à rembourser et d’une fraction des intérêts. Lors de la souscription du prêt, un tableau d’amortissement sera remis afin de connaitre la proportion de capital et d’intérêts de chaque échéance et savoir, au final, à combien revient l’emprunt. À noter qu’il est préconisé de faire des simulations d’emprunt avant de s’engager. Le taux d’intérêt du prêt est facile à déterminer, car habituellement, il correspond au taux de toute la durée du prêt. Pour un prêt à taux révisable, on utilise le taux de la première période de taux fixé. Choisir un taux est avantageux dans la mesure où il permet le remboursement du capital, soit de profiter de taux plus faibles durant les premières années de remboursement. Les frais de dossier ont un impact sur le TEG car ils sont payés à la mise en place du prêt. La prise en compte des frais de dossier est un procédé assez simple puisqu’ils peuvent être déduits du capital prêté, les mensualités sont conservées inchangées et le TEG est calculé sur ces nouvelles bases. Quelles sont les opérations immobilières concernées? Le taux effectif global peut financer la construction d’un logement, des travaux pour un montant supérieur à 21 500€, l’acquisition du terrain destiné à la construction du logement, les locations-ventes, les locations avec promesse de vente. À noter que le prêteur peut être un établissement bancaire ou un prêteur privé. Offre de prêt L’offre de prêt inclut que le prêteur doit mettre par écrit les conditions du prêt qu’il propose. Bon nombre de mentions figurent dans l’offre de prêt. Tels que l’identité du prêteur, de l’emprunteur et éventuellement de la caution, la nature du prêt: prêt PAP et le prêt bancaire traditionnel. De plus, il doit mentionner l’objet du prêt, que ce soit l’achat d’un appartement neuf ou ancien ou bien la construction d’une maison. En plus des modalités du prêt et du montant du crédit, l’offre de prêt doit aussi mentionner les garanties exigées et leur coût, l’échéancier des amortissements ainsi que les conditions de transfert du prêt à une autre personne. Doit aussi figurer dans l’offre le montant des frais d’études à verser au prêteur en cas de non-conclusion du contrat de vente. L’offre de prêt est de trente jours minimum. À noter que toute modification conduit à une nouvelle offre préalable. 35 LES FRAIS ANNEXES Les frais liés à la construction Les autres taxes La taxe locale d’équipement compte parmi les frais annexes de construction, elle est perçue au bénéfice de la commune et sert à financer la réalisation d’équipements publics communaux. Le montant de cette taxe varie en fonction de la nature des prêts contractés, de la surface hors œuvre nette de la construction ou SHON et de la commune. La TLE peut être payée en deux fois dont un premier versement dans un délai de 18 mois suivant l’obtention du permis de construire puis un second 36 mois après, à compter de la même date. La taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement est instituée par le Conseil Général et c’est aussi un des frais liés à la construction. Elle est perçue au bénéfice du département et finance les CAUE (organismes départementaux qui conseillent gratuitement les personnes désireuses de faire construire). Son montant est calculé à partir de la SHON. Elle est payable 18 mois après la délivrance du permis de construire. La taxe départementale d’espaces naturels sensibles est une taxe instituée par le Conseil Général et perçue au profit du département. Elle sert à financer l’entretien et l’aménagement des espaces naturels, boisés ou non. Son montant est également calculé à partir de la SHON. Elle est payable en deux fois. Il existe d’autres taxes spécifiques telles que: la taxe locale d’équipement, la taxe spéciale d’équipement, la participation au financement des voies nouvelles et des réseaux qui servent à financer les infrastructures nécessaires à la réalisation des différents réseaux. La participation aux branchements qui est perçue par la commune pour financer le raccordement à l’égout. Une étude de sol qui est facultative, mais néanmoins vivement conseillée avant d’entreprendre les travaux. Les frais de notaire, lors du passage face à un notaire pour l’achat d’un terrain pour une construction neuve, représentent généralement 10 % du prix de celui-ci. L’assurance dommage ouvrage compte aussi parmi les taxes à ne pas négliger, elle a pour but de garantir le paiement des réparations des dommages liés à la construction. Le recours à un architecte est aussi essentiel si on se rend compte que la surface de plancher hors œuvre nette est nettement supérieure à 170 m2. À noter aussi qu’un permis de construire est obligatoire avant de se lancer dans toute construction hasardeuse. 36 LES FRAIS LIES A LA NOUVELLE MAISON Quand on acquiert une nouvelle maison, outre les frais annexes, il faut aussi prendre en compte les frais liés à la nouvelle maison. Les différents frais liés à une nouvelle maison Ces frais englobent les frais d’adaptation au terrain dont certains travaux d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation et à l’utilisation de la maison, les frais d’accès à la maison. Il faut aussi revoir la révision du prix de la construction à condition bien sûr qu’ils soient notifiés dans le contrat. On compte aussi l’assurance dommages ouvrage obligatoire qui prend en charge les réparations en cas de désordres dans la construction, les frais de branchement aux réseaux divers de la limite du terrain à la maison. En plus des frais d’aménagement qui réunissent les dépenses pour la réalisation des clôtures, la descente de garage et murets de soutien des terres, il faut aussi compter sur les frais d’assurance incendie et dégâts des eaux dès l’achèvement de la couverture. À ne pas oublier, les frais de déménagement et d’installation doivent aussi être revus puisque quand on quitte son logement pour s’installer dans une nouvelle maison, il faut évaluer plusieurs éléments comme avoir recours aux services d’une entreprise de déménagement. Les frais de chauffage et d’électricité, les frais liés aux espaces verts (tondeuse, pelouse et plantations...) ainsi que les frais de déplacement du domicile au lieu de travail. De plus, quand on achète une nouvelle maison, il faut s’attendre à voir les coûts de l’assurance habitation augmenter. Car désormais, c’est l’assurance qui couvrira l’ensemble de la propriété, et plus seulement les biens. L’aménagement intérieur et extérieur engendre aussi des dépenses conséquentes. Viennent enfin les frais de branchement des fournisseurs de services publics qui englobent l’électricité, le téléphone ainsi que le câble. Les types de taxes liés à une nouvelle maison Ces taxes sont normalement à acquitter à l’achèvement de la construction, elles comprennent la taxe locale d’équipement, la taxe départementale pour le financement du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. À noter que la taxe foncière donne la possibilité de bénéficier d’une exonération de 2 ans à condition d’en faire la demande dans les 90 jours suivants l’achèvement des travaux. La taxe d’habitation, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et la participation pour le financement des voies nouvelles et des réseaux sont aussi à prendre en compte. Enfin, il ne faut pas aussi oublier la souscription à une assurance prêt hypothécaire si la mise de fonds représente moins de 25 % du prix de la nouvelle maison. Ainsi que les frais d’évaluation de la propriété. À noter que les frais demandés peuvent varier en fonction de l’endroit où est située la propriété et de la complexité du dossier. 37 LES SERVICES OFFERTS PAR UN CONSTRUCTEUR Quand on fait appel à un constructeur lors de la conception d’une maison, il faut veiller à revoir et à comparer les types de service qu’il propose. La qualité de main d’œuvre Il faut tout d’abord faire une comparaison de la main d’œuvre et des matériaux entre les constructeurs. Ceci afin de définir si la qualité de la construction est suffisante et les finitions dans les normes. De plus, cette étude permet de savoir si l’entreprise utilise des produits standards et des produits de finition de bonne qualité, pour ne pas avoir à améliorer beaucoup d’éléments pour atteindre une bonne qualité. II faut aussi s’assurer que les marques et les produits utilisés soient garantis. La qualité du « milieu de vie » qu’offre chaque constructeur doit aussi être prise en compte. Ceci afin de savoir si les modèles sont attrayants, la disposition intérieure parfaite et le milieu de vie confortable. Le service après-vente Quand on fait appel à un constructeur, il est normal de se fier à l’entreprise pour assurer le service après l’emménagement dans la nouvelle demeure. Habituellement, le service après-vente comporte une garantie, de plus, il est dans l’obligation de répondre aux questions de l’acquérant et de garder le contact avec ce dernier pour être certain qu’il s’est bien établi dans sa nouvelle maison. Un constructeur émérite doit proposer un service après-vente consigné par écrit qui comporte des vérifications à certaines étapes. L’entreprise qui l’emploie doit avoir un département à part pour le service ainsi qu’un numéro de téléphone distinct en service 24 heures sur 24. Il doit aussi offrir une ligne de conduite claire sur le retour des appels des clients et avoir de bons antécédents. Les différents services et offres proposés La plupart des constructeurs et des entreprises de construction proposent un financement de projet de construction. Avec l’aide de partenaires financiers, ils proposent des aides liées à la construction d’une maison neuve. Ils aident aussi dans le choix du terrain à bâtir, ce qui est assez pratique, car ils disposent de fichier terrains mis à jour régulièrement. Ils peuvent aussi personnaliser un projet de construction qui cadre avec le budget et les spécificités de terrain de l’acquérant. Le contrat et les démarches administratives sont aussi habituellement pris en charge par ces derniers. De plus, dans la majorité des cas, ils s’engagent sur un prix, des délais, et une réalisation strictement conforme au plan de départ. Une « prise en charge » par un Conducteur de Travaux permet de se fixer sur les choix de carrelage, le plan électrique, la couleur de l’enduit. À noter que les services habituels doivent aussi être proposés, tels que l’appel à des prestataires compétents et la mise en œuvre un contrôle approprié. 38 CHOISIR UN CONSTRUCTEUR Le choix d’un constructeur est primordial dans la conception et la réalisation d’une résidence. Il faut quand même définir des critères de qualité et revoir tous les offres et les services qu’il propose. Comment choisir un bon constructeur? Tout constructeur adhérant à l’UNCMI doit appliquer la loi du 19 décembre 1990 qui règlemente le contrat de construction d’une maison individuelle. Le contrat doit prévoir le coût des travaux, un prix ferme et définitif et préciser les différentes garanties apportées. Entre autres protections, il vous garantit la livraison de la maison à prix et délais convenus. Vous pouvez alors avoir affaire à des entreprises de bâtiment qui bâtissent votre demeure, ou font appel à des sous-traitants travaillant sous leur responsabilité. On a ordinairement le choix entre les constructeurs d’importance nationale qui présente toutes les garanties financières et qui dispose d’équipes suffisantes pour suivre le chantier et les constructeurs locaux. Il est plus facile aussi de trouver un constructeur et de discuter des détails du projet lorsqu’on a trouvé un terrain. Il faut aussi s’assurer que le constructeur suit la norme NF qui certifie la qualité de la maison et les services. En s’adressant à des professionnels qualifiés, on évite bon nombre de mauvaises surprises. Il ne faut pas aussi hésiter à lui demander des documents tels que l’attestation de son garant. De plus, un bon constructeur de maison n’hésite pas à faire visiter ses réalisations pour montrer son savoir-faire. Il est aussi possible de passer des marchés de travaux avec plusieurs entreprises de bâtiment, sous les mêmes modalités juridiques. On le redit, un bon constructeur livre une maison individuelle conformément au contrat et dans les délais prévus par celui-ci. Il peut aussi obtenir le permis de construire ou l’assurance dommages-ouvrage. Mais en aucun cas, il ne peut vendre le terrain prévu pour la maison s’il s’agit d’un Contrat de Construction de Maison Individuelle. Par contre, il peut aider à l’acquérir. Lorsqu’on achète la maison et le terrain en même temps, il s’agit d’un contrat de vente en l’état futur d’achèvement, et non pas d’un CCMI. Le choix final Il faut soigneusement comparer les constructeurs et les offres et services qu’ils présentent. Ensuite, il faut choisir une entreprise qui offre globalement la meilleure valeur et la meilleure qualité tout en inspirant confiance. Après avoir choisi le constructeur, on peut rédiger le contrat qui précisera les détails. Avant de signer un contrat, il ne faut surtout pas oublier de le faire examiner par un avocat. À noter qu’un choix de constructeur va avec toutes les précautions nécessaires pour se protéger et protéger l’investissement. 39 COMMENT CHOISIR LE BON TERRAIN La construction d’une maison dépend de plusieurs facteurs. La nature et la qualité du terrain en font partie. Il faut bien veiller à choisir le terrain sur lequel on va bâtir. Les critères à prendre en compte Il faut s’assurer que le terrain ait été l’objet de vérifications indispensables en ce qui concerne sa constructibilité. Cette vérification est généralement faite auprès des services de cadastre puis au service de l’urbanisme de la mairie, du R.N.U. (règlement national d’urbanisme) ou P .0. S (plan d’occupation des sols), et le C. 0. S. (coefficient d’occupation des sols. De plus, une vérification faite auprès des Bâtiments de France doit être aussi effectuée pour savoir si le terrain se trouve en site classé ou inscrit au patrimoine. Une fois ces vérifications effectuées, on peut commencer la conception et la construction de la propriété en prenant compte du terrain. Choisir le bon terrain La construction sera établie selon la surface, la façade, la forme, et l’aspect du terrain. Il faut veiller à choisir un bon terrain et étudier le projet avant toute construction. L’emplacement du terrain peut aussi entraîner diverses démarches et conséquences. Ceci, qu’il soit isolé hors lotissement ou établi dans un lotissement. De plus, il faut aussi établir un plan de financement, ceci en précisant le prix ainsi que toutes les taxes. En plus de son emplacement, il faut aussi penser à la localisation du terrain, ceci dans le but de s’assurer qu’il sera adapté à vos déplacements quotidiens. Pour avoir un aperçu de l’évolution de l’environnement et connaitre les règles de construction applicables localement, il est primordial de s’adresser à la mairie. Elle propose le PLU, plan local d’urbanisme ou le POS et le plan d’occupation des sols. En outre, on peut aussi voir la carte communale. Le certificat d’urbanisme doit indiquer les dispositions d’urbanisme et les limitations administratives au droit de propriété. De plus, il doit aussi comporter la liste des taxes et participations d’urbanisme applicables au terrain ainsi que l’état des équipements publics existants ou prévus. Un certificat d’urbanisme opérationnel défini si un projet est faisable ou pas. Si le terrain est situé dans un lotissement et qu’il est constructible alors la garantie de viabilisation et le raccordement aux réseaux sont accessibles. Ceci dans la mesure où le projet ait été accepté. Ainsi, pour que le projet soit accepté, il faut veiller à avoir un règlement de lotissement ainsi qu’un cahier des charges ou à défaut l’arrêté de lotir. Enfin, il est à noter que l’on ne peut construire sur toute la surface du terrain, il faut respecter le coefficient d’occupation des sols (COS). Pour connaître cette surface, il suffit de multiplier la superficie du terrain par le coefficient d’occupation des sols indiqué. Cette superficie donne ensuite la somme des surfaces des planchers et l’épaisseur des murs de chaque niveau de construction. 40 CONSTRUIRE SOI-MÊME Comment construire une maison par soi-même? Bon nombres de personne se lancent aujourd’hui dans l’auto construction de maison, ceci peut être le résultat d’un manque au niveau du budget ou simplement par le fait de ne faire aucunement confiance à des constructeurs. Ou se renseigner? Internet regorge de bon nombre de sites qui proposent des idées originales pour une auto construction, sinon, on peut aussi contacter les Points Info Énergie. Diverses associations s’impliquent aussi dans l’aide aux auto-constructeurs. Ces associations offres des services pratiques et des offres intéressantes telles que l’accès à des informations techniques, réglementaires et financières, des cycles de formations, le groupement d’achats pour les matériaux à des conditions avantageuses et des aides pour l’établissement de dossiers de permis de construire. Ils se chargent aussi de débloquer des prêts de matériels pour la construction et de prêts «Pass-Travaux» pour l’achat des matériaux seuls. En outre, ces associations proposent aussi une assurance accident corporel chantier pour ses adhérents, une assurance du bâtiment en travaux ainsi qu’une possibilité d’entraide. Il faut avant tout trouver un terrain sur lequel on va bâtir. Le choix va d’un terrain isolé chez un particulier à un lotissement. À noter que pour un terrain isolé, il faut demander un certificat d’urbaniste, consulter les règlements de zone, le POS (le plan d’occupation de sol), la viabiliser du terrain et le bornage du terrain. Le lotissement procure beaucoup plus d’avantages puisque le terrain est déjà viabilisé, les branchements sont à la porte de la parcelle, le bornage, les règlements et les cahiers des charges précis du lotissement sont dans la plupart des cas préalablement effectués par le lotisseur. Le fait de construire soi-même sa maison n’est pas chose aisée, il faut quand même recourir à professionnel constructeur promoteur qui prodiguera des conseils et qui supervisera la construction. De plus, ils fournissent le plan de la maison, formule la demande de permis de construire qui est primordial dans la construction d’une maison, ils s’occupent aussi du marché et de l’exécution des travaux jusqu’à la livraison avec la remise de clé. Les travaux de construction Il faut toujours se renseigner auprès de professionnel pour construire une maison, s’assurer des matériaux utilisés et de la solidité de la fondation du bâtiment sous risque de se retrouver par la suite avec des accidents comme une fissuration, un affaissement du sol ou un effondrement soudain de la bâtisse. Il en va de même pour les choix de charpente, de couverture, de gouttière, de chauffage, de fermeture ainsi que de l’isolation. Le décor de l’intérieur, lui, va au gout de chacun. 41 UN PERMIS DE CONSTRUIRE Le permis de construire est destiné à vérifier que le projet est conforme aux dispositions législatives et réglementaires. Pour toute construction, il est impératif de détenir un permis de construire. Quelle situation requiert un permis ? La détention d’un permis est nécessaire dans toute construction. Tels que les constructions légères et démontables ainsi que les travaux de reconstruction. À noter qu’une absence de fondations et des travaux de réfection ne dispensent pas de permis. Comment obtenir un permis de construire ? La demande et le dossier y afférant doivent être déposés par le propriétaire ou son mandataire à la mairie. Le dossier doit contenir un formulaire administratif, une copie du cadastre, un plan-masse et le plan des façades. De plus, un dossier paysage comprenant une photo du terrain, une coupe, un dessin et une notice décrivant le projet doit aussi accompagner le dossier. Il sera par la suite instruit par les services municipaux. Après réception du dossier, la mairie doit délivrer un récépissé comportant des indications données à titre provisoire, qui pourront être rectifiées dans le délai d’un mois. Il mentionne la date à laquelle l’absence de réponse de l’administration entraîne l’acceptation tacite de la demande. Il précise également que la mairie dispose d’un mois pour demander des éléments manquants et pour notifier un délai d’instruction différent que celui indiqué dans le récépissé. Les démarches Le délai d’instruction de la demande de permis est habituellement de deux mois à compter de la réception du dossier complet. Il fait par la suite, l’objet d’un affichage en mairie pendant toute la durée d’instruction et quinze jours après le dépôt du dossier complet. Si le demandeur n’a reçu aucune réponse alors que du délai réglementaire précisé par l’autorité compétente dans le récépissé est expiré, alors celui-ci est assimilé à un permis de construire tacite. Le permis doit être affiché à la mairie dans les huit jours qui suivent la décision, pour une durée de deux mois et sur le lieu du chantier. Il est recommandé de ne pas débuter les travaux immédiatement après l’obtention du permis. Car si l’administration peut encore annuler le permis dans les deux mois qui suivent sa délivrance. À noter qu’un permis est valable deux ans. Une interruption volontaire du chantier pendant plus d’un an, après ce délai de deux ans, entraîne l’annulation du permis. Une demande de permis peut être aussi refusée, mais tout refus doit être motivé et la notification doit mentionner les délais et voies de recours possibles. Le demandeur peut, pour plaindre sa cause, engager un débat avec le service compétent pour accepter d’apporter des modifications au projet initial. Il peut aussi déposer un recours gracieux auprès de la Préfecture. En parallèle, il est recommandé de faire un recours pour excès de pouvoir auprès du tribunal administratif. Ce recours s’effectue dans un délai de deux mois qui suivent la notification du refus. À noter que, dans le cas d’un recours gracieux, le délai est de quatre mois. 42 LES ASSURANCES ET GARANTIES LIEES A LA CONSTRUCTION Il existe bon nombre d’assurances et de garanties liées à la construction. Ils peuvent être avantageux aussi bien pour le constructeur, que pour le particulier. L’assurance dommage ouvrage L’assurance dommage ouvrage a été appliqué à la suite de la loi du 4 janvier 1978, dite loi Spinetta. Elle donne l’obligation pour le constructeur de couvrir sa responsabilité décennale et au particulier de souscrire un contrat de dommages ouvrage. Elle garantit le paiement des travaux de réparation des dommages subis pendant la construction. L’assurance dommage ouvrage est valable pour le propriétaire de l’ouvrage, mais aussi pour les propriétaires successifs. Seul l’état lorsqu’il « construit pour son compte » échappe à cette obligation d’assurance. Les constructeurs qui ne suivent pas cette obligation sont passibles de sanction pénale. La garantie biennale La garantie biennale aussi appelée assurance de bon fonctionnement couvre les éléments mis en œuvre dissociable du gros œuvre. Elle a pour particularité de remplacer les éléments mis en œuvre présentant un défaut de fabrication. Généralement, elle est due par les constructeurs ou entreprises mettant en œuvre les matériels, mais aussi les fournisseurs de ces matériels. La garantie biennale est payée par les fabricants de matériels et son montant est inclus dans le montant facturé par l’entreprise réalisant la pose du matériel. Les éléments couverts par l’assurance ou garantie biennale sont les éléments matériels suivants et définit dans l’Article R111-27 du code de la construction et de l’habitation. Ces éléments englobent les canalisations, les radiateurs, les tuyauteries, les gaines, les revêtements de toutes sortes ainsi que la portes, fenêtres, persiennes et volets. La durée de couverture de l’assurance ou garantie biennale est fixée à 2 ans à compter de la réception des travaux. L’assurance décennale L’assurance décennale, quant à elle, couvre les dommages qui compromettent la solidité des éléments constitutifs de la construction et des éléments d’équipement indissociables du gros œuvre. Elle couvre aussi les dommages qui rendent la construction impropre à sa destination. L’assurance décennale se charge d’assurer les travaux de réparations indispensables afin de ne plus rendre impropre le bâtiment à sa destination. L’assurance décennale est souscrite par les entreprises réalisant des travaux de tous ordres et son montant est inclus dans le montant facturé par ces derniers. L’assurance décennale couvre les ouvrages de gros œuvre tels que les éléments qui risquent la solidité du bâtiment, les éléments qui assurent le clos, le couvert et l’étanchéité. Selon l’article 1792-4-1 du Code civil, la durée de couverture de l’assurance Décennale est fixée à 10 ans à compter de la réception des travaux. 43