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LES TUTORIELS GLOSSAIRE Un débutant qui pose une question dans MagixInfo se heurte souvent aux termes techniques. Malheureusement, de nombreuses réponses véhiculent des confusions. Pour mieux appréhender ce langage technique, je propose un glossaire de quelques termes pour lesquels les confusions sont récurrentes. ACQUISITION L'acquisition se fait selon 2 procédés : capture, importation. Capture : La capture concerne les appareils à mini cassettes (DV, HDV) via un câble IEEE 1394 (FireWire, iLink) ou à partir d'une carte d'acquisition vidéo analogique. Lors de la capture il est possible de faire un dérushage (sélection des rushes ou parties de rushes à capturer). La durée de la capture est en temps réel. Importation : L'importation se réalise à partir d'un appareil dont le support n'est pas la mini cassette, via un câble USB ou via le support (carte mémoire, DVD) inséré dans le lecteur de l'ordinateur. Cette opération est l'équivalent du copier/coller. L'opération dérushage est impossible. AVI (Audio Vidéo Interleaved (audio vidéo imbriqués)). Format de fichier conçu pour stocker des données audio et vidéo. AVI est un "fichier conteneur" afin de permettre la lecture simultanée de l'image et du son. Ce fichier peut contenir divers formats vidéo : DivX, Mpeg2, Mpeg4, Xvid, … BITRATE (DÉBIT BINAIRE) Le bitrate représente la quantité d'informations stockées qui est envoyée par unité de temps (seconde) : kbit/s (kbps), Mbit/s (Mbps). Ce débit dépend de divers facteurs : la résolution (nombre de pixels), le mode de codage (voir CODEC), le processus de compression (voir CODEC). Ainsi il est facile de comprendre qu'une vidéo Mpeg2 720*576 ne nécessite pas un débit aussi important que celle en AVCHD 1920*1080, d'une part à cause de la résolution, et d'autre part du fait du taux de compression. Débits conseillés : 8/9 Mbit/s : Mpeg2 720*576, DVD en Mpeg2 19 Mbit/s : HDV (Mpeg2 4.2.0) 24 à 50 Mbit/s : AVCHD (Mpeg4 AVC H264) 50 Mbit/s : HDV 1080i (Mpeg2 4.2.2) 21 Mbit/s : DVD AVCHD 21 Mbit/s : Blu-ray Disc L'outil VidéoCalc calcule le débit binaire nécessaire pour un DVD. La conversion d'une vidéo AVCHD 1920*1080 en Mpeg2 720*576 avec un débit binaire supérieur au débit conseillé compense-t-elle la perte de qualité ? Si le débit binaire influe la qualité image, il ne peut améliorer la qualité de l'encodage . Un transcodage est destructif. La décompression de l'AVCHD en Mpeg2 entraîne obligatoirement une perte de qualité de l'image (voir CONVERTIR). Le processus de quantification étant non réversible un débit binaire supérieur à la norme ne peut restituer les données manquantes donc ne peut compenser la perte de qualité d'image du transcodage. D'autre part les analyses effectuées en laboratoire montrent que l’œil humain ne perçoit pas les différences de qualité au delà de 8 Mbit/s pour le Mpeg2. Par ailleurs un DVD gravé avec un débit supérieur à 9,7 Mbit/s peut poser un problème de compatibilité avec certains lecteurs. La conversion du Mpeg4 en DivX ou Xvid est moins destructive. CODEC 2 types de compression : avec perte de données et sans perte. En vidéo, la compression est généralement (95%) avec perte de données. La plupart des codecs utilisent les techniques de compression spatiale* et/ou temporelle*. Les données sont quantifiées en maintenant l’équilibre qualité de la vidéo : valeur de la chrominance et de la luminance, compensation de mouvement, correction des artefacts, structuration de l’image, résistance aux erreurs …. Les données quantifiées subissent une nouvelle transformation (codage entropique). Deux méthodes de compression : intra-image et compression en "Long GOP" *compression spatiale (intra-image) : La compression vidéo s'effectue image par image sur la base de l'ensemble des données. L'image est divisée en zones (blocks), qui sont en général de 8 pixels sur 8 pixels. Pour cette raison, le fichier vidéo sera volumineux. Formats utilisant la compression inta-image : DV-AVI, Mjpeg, AVC-intra, DVCPROHD. *compression temporelle (inter-image) : La compression "Long GOP" s'effectue par GOP (Group of Pictures) lesquels sont composés d'1 image clé (I), d'images prédictives (P) et d'images bidirectionnelles (B). L'ensemble des données de l'image I est compressé (compression spatiale) et sert de référence aux images suivantes du groupe. Pour les images B et P, seuls les blocks qui changent par rapport à l'image I de référence sont codés (compression temporelle). La longueur d'un GOP varie selon la technologie utilisée : MPEG2 (en général 12 images pour du 25 i/s), MPEG4 (peut dépasser 40 images). Exemple d'un GOP : IBBPBBPBBPBB. Le MPEG-4 AVC/H264 est un format qui adopte un taux de compression élevé. Son système de codage a l'avantage de maintenir une qualité image, et d'offrir des performances intéressantes notamment pour la diffusion. En revanche, le montage nécessite d'importantes ressources de calcul et manque de flexibilité (Il reste dans les limites du GOP). D'autre part, l'efficacité de la compression varie selon le processus d'encodage (en fonction du codeur entropique : arithmétique (CABAC), adaptatif (CAVLC), longueur variable (VLC), du Profil (Baseline, Main, Extended, High, High 10, High 4:2:2, High 4:4:4), et d'autres caractéristiques (modes d'entrelacement, etc.). CONTENEUR (fichier) Un fichier conteneur est un fichier qui contient les flux vidéo et/ou audio et des méta-données (titres, soustitres, chapitres, menus, ...). Le nom du fichier est suivi d'une extension ".xxx". Le choix du conteneur a une influence sur son utilisation : certains ne contiennent que le flux audio/vidéo. Quelques exemples de fichiers conteneurs : • • • • • • • • • ASF (.asf) : contient le format Windows Media Video (WMV) format propriétaire de Microsoft AVI (.avi) : peut contenir la plupart des formats vidéo et audio. AIFF (.aiff, .aif, .aifc) fichier audio qui contient des formats non compressés (PCM, IFF) MKV (.mkv, .mka, .mks) : Le Matroska Multimedia Container peut contenir diverses métadonnées en plus des flux audio/vidéo MOV (.mov) contient différents formats dont Mpeg2, Mpeg4 MPEG (.mpg) : contient exclusivement des flux (formats MPEG vidéo et audio) MP4 (.mp4) : fichier standard audio et vidéo pour le MPEG4 partie 14 M2TS (.mts) : fichier standard pour le MPEG4 AVC/H264 M4V (.m4v) : fichier standard de iPod, PSP et de vidéos en lignes (iTunes) contenant du Mpeg4 • Ogg (.ogg) fichier libre et Open source contenant Vorbis (audio) et Théora (vidéo) • OGM ou Ogg Media (.ogm) : fichier pouvant contenir les formats DivX, Xvid et en audio le le format • • • ogg Vorbis. RealMedia (.rm) standard des formats RealVideo et RealAudio VOB (.vob) : pour DVD, contient généralement Mpeg2 (vidéo) et AC3 ou DTS (audio) 3GP (.3gp ou 3g2) : pour téléphone mobile de 3ème génération, contient du Mpeg4 partie 14 (mp4) en basse résolution. CONVERTIR On entend par conversion le transcodage d'un format audio/vidéo en un autre que ce soit, pour la vidéo, d'un simple changement de résolution ou d'un codage par l'intermédiaire d'un autre codec (par exemple du Mpeg2 en DivX). La conversion n'est à envisager que pour répondre à un but précis, notamment pour pouvoir diffuser sur une page du web, pour exporter vers un iPod ou MP4, pour graver un DVD, un Blu-ray Disc. Le transcodage doit tenir compte de la finalité et de l'évolution technologique (apparition de nouveaux codecs). Pour un archivage, le choix d'un transcodage non destructif permet de faire face aux évolutions (possibilité de transcoder plus tard avec un nouveau codec). Pour une diffusion sur le Net, le transcodage très destructif ne conçoit pas un retour en arrière. Le décodage ou décompression est en quelle sorte le processus inverse du codage, c'est-à-dire l'inversion des étapes. Or le stade de quantification ne peut pas être exactement inversé, il ne restituera pas les pertes de données subies lors de la compression. De fait, la quantification est non réversible. Le processus se traduit donc par une perte de qualité de l’image plus ou moins visible (sauts d’images, artefacts, altération de la luminance et/ou chrominance …) selon le contenu d'un GOP. D'autre part, lors d'une conversion, la qualité du transcodage sera liée aux qualités physiques du fichier source (stabilité de l'image, éclairage, effets appliqués en post-production), à divers facteurs (nombre et intensité des mouvements, taille du fichier, bande passante, cadence, intervalle d'images clés, taille et nombre des pixels de la vidéo) et aux réglages des paramètres à appliquer pour maintenir l'équilibre dans les nouvelles données. Plus le clip comporte de mouvements, plus il y a d'informations à compresser. Par exemple un paysage filmé en position fixe donnera un faible taux de pixels qui changent d'une image à l'autre. En revanche, la même scène filmée avec un mouvement de caméra (panoramique, zoom) se traduira par un pourcentage élevé de pixels qui changent. Le débit requis pour garantir la fluidité de lecture doit prendre en compte ces facteurs. L'efficacité de la compression dépend du mode de compression et du processus d'encodage. De fait, chaque situation est un cas spécifique. L'outil qui permet l'encodage/décodage d'un format audio/vidéo, que ce soit pour le créer ou le convertir, est le codec. Un codec ne peut en aucun cas modifier un fichier conteneur. Il s'agit donc d'une aberration de prétendre convertir un fichier conteneur en un autre, comme on le voit souvent dans des forums ou publicités pour des convertisseurs. Après plusieurs générations du format DV-AVI, il peut se produire une désynchronisation audio/vidéo Après plusieurs générations d'un format dont le codec est avec perte de données, par exemple Mpeg2, il y a perte de qualité de l'image. Les logiciels de montage vidéo permettent de choisir en exportation différents formats vidéo (choix plus ou moins important selon le logiciel). Néanmoins, vous pouvez utiliser des convertisseurs tiers. La qualité d'un encodeur peut varier d'un logiciel à l'autre. EXPORTER L'exportation est un sujet récurrent dans le forum. Un logiciel proposant de nombreux types d'exportation, le novice s'imagine qu'il peut choisir selon son humeur ou son envie tel type d'exportation, par exemple un projet en AVCHD vers un DVD standard. L'exportation doit répondre à un but précis : sauvegarde, diffusion sur Internet, gravure d'un disque …. Ne jamais perdre de vue qu'un transcodage est destructif. La meilleure qualité s'obtient lorsqu'une exportation conserve le format d'origine (voir CODEC et CONVERTIR). FORMATS - Le terme format est employé pour désigner aussi bien un fichier de données que son contenu. D'où des confusions. Une vidéo est constituée d'un fichier vidéo et d'un fichier audio. Chacun de ces fichiers est un ensemble de données qui sont encodées. L'encodage consiste à plus ou moins compresser les données sans nuire à la qualité. L'outil qui sert à l'encodage est un codec. Selon le type d'encodage utilisé on obtient un format spécifique : format vidéo et format audio. Afin de permettre la lecture simultanée de l'image et du son (formats audio/vidéo), de la transmission, ces flux sont encapsulés dans un fichier conteneur. Chaque fichier conteneur a sa spécificité. Par exemple un fichier MTS est dédié exclusivement au Mpeg4, en revanche, un fichier MKV peut contenir divers formats + des fichiers sous-titres. Un fichier conteneur n'est pas systématiquement reconnu par tous les lecteurs ou logiciels (idem pour un format audio/vidéo) Formats vidéo (liste non exhaustive) • AVCHD (Mpeg4 AVC/H264) : format de haute définition fortement compressé. Exige pour le montage vidéo une configuration de l'ordinateur ayant de très hautes performances. L'AVCHD lite adopte une résolution inférieure : 720p. Ces formats peuvent être gravés sur DVD en m2ts • DivX : basé sur le Mpeg4, le DivX permet de compresser fortement sans perte notable de qualité. • • • • Par exemple un de DVD (4,7 Go) compressé en DivX pourra contenir sur un CD (700Mo). Plus adapté pour sauvegarder ou stocker sur DVD DV (DV-AVI) : norme de la vidéo numérisée faiblement compressée et sans perte de qualité. C'est le standard idéal pour le montage virtuel. Une exportation en DV-AVI est utile pour retravailler une vidéo. FLV (ON2 VP6, Orenson: Le format Adobe Flash Vidéo permet d’insérer facilement une image vidéo sur une page WEB, dan un format lisible par presque tous les internautes (avec Flash player). GIF animé : animation à partir d’une succession d’images au format GIF. Le GIF animé est adapté aux animations graphiques de couleur unie et de petite taille, par exemple un logo. Il convient mieux aux images de synthèse qu’à la vidéo classique. HDV (Mpeg2 4:2:0). Ce format adopte une résolution de 1440x1080 avec un rapport de 1,77 (16/9). Le Mpeg2 4:2:2 (inaccessible au grand public) adopte la résolution de 1920x1080. • MPEG1 : standard vidéo utilisant la résolution 352x240 (NTSC) ou 352x288 (PAL/SECAM) pour être • • • • • • diffusé sur un CD-ROM. La variante MPEG1-VCD est pour les VCD. La qualité est proche de VHS MPEG2 : standard vidéo de qualité DV pouvant être utilisé sous différentes résolutions. L'emploi le plus courant est le DVD. MPEG4 : standard vidéo pour des applications multimédias. La norme est divisée en plusieurs "Parts". Chaque Part correspond à un codage particulier. La plus répandue est la Part 10 : Mpeg4 AVC H264 (AVCHD) QuickTime (format propriétaire de Apple) : n'est pas en réalité un format vidéo mais un conteneur dont l'extension est le plus souvent .mov Théora : codec gratuit et Open source, qui avec OGG (audio), sont dans un conteneur Vorbis WMV : Windows Media Video, développé par Microsoft, est un format propriétaire. C'est le principal format utilisé par le lecteur Windows Media Xvid : logiciel libre et gratuit, implémentation du Mpeg4, de meilleure qualité que son principal concurrent le DivX. Pour la sauvegarde de fichiers vidéo. Attention MAGIX crée des confusions entre formats vidéo, formats imaginaires (Archive HD, Catooh HD) et résolutions d'écran (HDTV, PC 1024*768 H264, TV 720*576 H264) Formats audio (liste non exhaustive) • • • • • AAC (Advenced Audio Coding) : format utilisé principalement sur les iPod AC3 : format Dolby Digital dont le standard de codage numérique est le 5.1 AIFF : format audio non compresse pour Apple DD+ (Dolby Digital Plus) : format audio haute résolution, compression avec perte DTHD (Dolby True HD) : format audio multicanal haute définition, compression sans perte offrant • • • • • • • • une richesse acoustique allant jusqu'au 7.1 DTS HD (DTS HD Master Audio), format audio de haute résolution concurrent et équivalent du DTHD. Ce format n'est pas décodé ou supporté par tous les lecteurs de Blu-Ray Disc FLAC (Free Lossless Audio Codec) : format audio libre et de compression sans perte LPCM (Linear pulse code modulation) : format audio multicanal haute définition, non compressé, norme de la plus haute qualité. Il peut contenir jusqu'à 8 canaux. OGG Vorbis : technologie d'encodage, de lecture et de diffusion de données audio (Open source) avec une qualité supérieure au MP3 MP3 : (MPEG 1/2 Audio Layer 3) format de compression (avec perte) développé par ISO. Il permet de compresser au taux de 1:12 les formats habituels. MP3PRO : ce format est une amélioration du MP3. Exemple un MP3PRO de 68 Kbit/s a une qualité équivalente à celle du MP3 128 Kbit/s WAV (WAVE) : format audio sans compression mis au point par Microsoft et IBM WMA : format de compression de données audio (avec perte), développé par Microsoft. Il permet en outre de protéger l'encodage contre les copies illégales. Formats images (liste non exhaustive) • BMP : (bitmap) format d'image numérique développé par Microsoft et IBM, constitué d'une multitude • • • • • • • de pixels. ne convient pas pour l'agrandissement. GIF : (Graphics Interchange Format), format généralement utilisé pour afficher des graphiques et des images à couleurs indexées dans des documents HTML (Hypertext Markup Language) sur le Web et d’autres services en ligne. Le format GIF est un format compressé LZW conçu pour réduire à la fois la taille du fichier et le temps de transfert électronique. Il préserve les transparences des images à couleurs indexées, mais il ne prend pas en charge les couches alpha. JPEG : (Joint Photographic Experts Group) format généralement utilisé pour afficher les photographies et autres images à tons continus de documents HTML (Hypertext Markup Language) sur le Web et d’autres services en lignes. Le format JPEG prend en charge les modes CMJN, RVB et Niveaux de gris, mais pas les couches alpha. À la différence du format GIF, le format JPEG conserve les informations chromatiques d’une image RVB, mais il compresse la taille des fichiers en éliminant des données de façon sélective, c'est donc une compression destructrice. PNG : format d'image numérique, libre de droits. Le format PNG a été crée comme alternative du format GIF et, comme lui, est utilisé pour afficher des images sur le Web. PNG préserve toutes les informations relatives à la couleur et les couches alpha d'une image et utilise un procédé de compression sans perte pour réduire la taille du fichier. PSD : format Photoshop . C'est un format de document volumineux (PSB), le seul format à prendre en charge la plupart des fonctionnalités de Photoshop. Il est reconnu par d'autres logiciels. RAW : format haute résolution non compressé, offrant la meilleure qualité de l'image, très utilisé par les photographes professionnels et amateurs experts, permet un traitement de l'image de qualité. Il existe plus de 200 types de RAW dont .crw, .cr2 (CANON), .arw (SONY), .nef, .nrw (NIKON), .nv2 (PANASONIC) etc. Peu de logiciels prennent en charge ce format. TGA : Le format Targa (TGA) est conçu pour les systèmes utilisant une carte vidéo Truevision et est généralement pris en charge par les applications couleur MS-DOS. Ce format prend en charge les images RVB 16bits (5 bits x 3 couches de couleur, plus un bit non utilisé), les images RVB 24 bits (8 bits x 3 couches de couleur) et les images RVB 32bits (8 bits x 3 couches de couleur plus une seule couche alpha 8 bits). Le format Targa prend également en charge les images à couleurs indexées et en niveaux de gris sans couche alpha. Lors de l’enregistrement d’une image RVB dans ce format, vous pouvez choisir une profondeur de pixel et sélectionner le codage RLE pour compresser l’image. TIFF : (Tagged-Image File) ce format s'utilise pour l’échange de fichiers entre applications et platesformes informatiques. TIFF est un format d’image bitmap souple pris en charge par la plupart des applications de dessin, de retouche d’images et de mise en page. La quasi-totalité des scanners de bureau peuvent produire des images TIFF. La taille maximale des documents TIFF est de 4 Go. KEYFRAME Le terme s'écrit en anglais key frame et se dit en français : image clé . Excepté MAGIX, les spécialistes de l'audiovisuel et la plupart des logiciels en langue française emploient le terme image clé (Adobe, Avid, Cyberlink, Ulead …). OCTET La mesure des octets se définit en 2 préfixes : le préfixe SI exprime les puissances 10 et le préfixe binaire les puissances 2. Afin de clarifier les différences, le préfixe binaire a été normalisé en 1998. Préfixes SI Ko (kilooctet) = 10³ = 1000 octets Mo (mégaoctet) = 106 = 1000 Ko = 1 000 000 octets Go (gigaoctet) = 109 = 1000 Mo = 1 000 000 000 octets Préfixes binaires (kibi = kilo binaire, mébi = méga binaire, gibi = giga binaire, etc.) Kio (kibioctet) = 210 = 1024 octets Mio (mébioctet) = 220 = 1024 Kio = 1 048 576 octets Gio (gibioctet) = 230 = 1024 Mio = 1 073 741 824 octets En vidéo, la mesure réelle est le préfixe binaire. Un exemple dans MediaInfo : Autre exemple : la capacité d'un DVD simple couche de 4,7 Go est en réalité 4,38 Gio PROJET (montage) Un projet est virtuel, il ne contient que des informations (métadonnées) : chemin d'un fichier (audio, vidéo, image), durée de l'élément, point de début/fin, emplacement dans le projet, informations sur les transitions, effets, titres utilisés (type, durée, emplacement, …), etc. Les interventions effectuées dans le projet ne modifient en rien le fichier source. La vidéo prévisualisée dans le moniteur est également virtuelle, elle donne un aperçu de ce que sera au final cette vidéo. Le résultat final ne deviendra concret qu'à la finalisation, c'est à dire après exportation. L'avantage du montage virtuel est de pouvoir modifier autant de fois que l'on souhaite sans affecter le fichier source. Un projet porte une extension spécifique, propre au logiciel utilisé (par exemple .MVP pour MAGIX Vidéo deluxe et Vidéo Pro, .MVY pour MAGIX Video easy HD). Un projet ne peut donc être ouvert ni par un autre logiciel, ni par un lecteur (Media player, VLC, Moovida …) Voir pour les autres termes : http://www.gypsevideo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=27&Itemid=88 www.gypsevideo.fr
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