avril 2009

Transcription

avril 2009
© Corbis
Chère commerciale,
Depuis le mois de septembre dernier, nous
nous sommes parlés au téléphone presque
tous les jours, sauf les week-ends et même
à ce moment-là, le cerveau continuait à
fonctionner.
Nous avons évoqué cent fois nos problèmes
inextricables, et les impasses, dans lesquelles
nous sommes coincés.
Depuis quelques mois, tu t’évertues à me faire comprendre que
rien n’est possible, que le mal est trop profond, qu’il faut attendre, attendre et que même si la crise passe, nous ne ferons peutêtre rien ensemble.
Jusqu’à ce jour fatidique où tu m’as même dit que nous n’étions
pas (l’avons-nous été ?) sur la même longueur d’onde !
L'actualité des enseignes
RueDuCommerce, Boulanger, Fnac, Carrefour, Amazon...
4
L'actualité du channel
CompuBase, Belkin, Fujitsu Siemens, Tech Data, HP...
6
L'actualité des services
Atos Origin, Sopra Group, Steria, Logica, Risc Group...
10
Carnet
McAfee, Microsoft, CA, Canon, Dell, GfK...
13
L’actualité des produits
Cisco, Asus, Norton, LG, Lenovo...
14
L’actualité des fournisseurs
Acer, HP, Dexxon, Gateway, Devolo, Lexmark...
16
Dossiers
Financement, la crise complique la situation
27
Financement, la SFAC est-elle responsable ?
29
Financement, interview de René-Luc Caillaud
30
L’informatisation des petites entreprises
31
Le livre à l’heure du numérique
33
Le CeBIT 2009
34
Le CD, une espèce en voie de disparition
39
Revendeurs et SSII ont-ils le moral ? GfK mène l’enquête
40
2009, une année noire pour les ventes de PC selon le Gartner
41
L’agenda du mois
Seca IT 2009, Solutions Linux, Symposium ETC, VOIP Expo...
42
« En cas de crise, il y a deux attitudes : soit se plaindre et ne rien faire,
soit se battre et en profiter pour préparer des jours meilleurs » nous
explique le gouverneur de Californie lors de l’inauguration de
CeBit 2009. Et si c’était vrai ? « Ne pas subir » était déjà en son
temps la devise d’un maréchal de France.
Nous y voilà ! Depuis tous ces mois, nous avons souvent évoqué trop passivement le coût de la vie et les problèmes à court
terme, le quotidien et ses aléas. Et si, il fallait parler du goût de
la vie à la place du coût de la vie, et évoquer l’avenir et les projets à la place de se morfondre et se lamenter ?
« Nous bougeons lorsque le malaise ou la crise dépasse notre peur
du changement. » La crise est-elle assez grave ou faut-il encore
continuer dans cette voie sans issue ? Devons-nous (pouvonsnous ?) passer en mode espoir et projets ?
N’ai-je donc plus aucun crédit auprès de toi ? Suis-je à court
d’encours ?
Si tu as des propositions concernant l’avenir, j’attends ton appel !
Paul Dubois
[email protected]
Tendances IT
www.TendancesIT.com
Adresse
21, rue Henry Monnier
75009 PARIS
Tél. : 01 40 16 10 77
Fax : 01 49 95 00 23
Éditeurs
Paul Dubois
Pascal Langlet
Ont participé à la rédaction
Caroline Mauduit
Eric Leven
Florence Puybareau
Guy Hervier
Robert Mauss
Maquettistes
Franck Foulon
Corinne Sacco
Publicité
Frédéric Chaltiel
[email protected]
Imprimeur
Imprimerie Kapp
433, rue de l’industrie
27025 Evreux cedex
L’actualité
des enseignes
Rueducommerce milite pour les smartphones
Conscient que les smartphones constituent un créneau porteur sur le marché de la téléphonie mobile, Rueducommerce.com a décidé de leur consacrer une section complète.
Une page spéciale réunissant les modèles plus intéressants affichés à des prix encore plus
intéressants.
Ainsi, deux modèles HTC sont présentés : le Iolite - Touch Cruise à 419,96 € et le BlackStone Touch HD à 559,96 €. Deux BlackBerry sont également disponibles : le Javelin Curve
8900 à 434,96 € et le Bold à 489,96 €. Deux modèles Nokia sont aussi de la partie : le 5800
XpressMusic Bleu à 339,90 € et le E63 bleu à 219,99 €. Et pour être tout à fait complet, Rueducommerce propose également l’Acer DX900 (apte à gérer deux cartes SIM) à 469 € et le
Samsung SGH-D980 à 319,96 €.
Des smartphones compatibles tous opérateurs aux designs originaux, à la connectivité et
aux fonctionnalités bien plus larges que la plupart des téléphones mobiles.
Boulanger renforce sa présence dans le Nord
Boulanger ouvre un nouveau point de vente à Faches-Thumesnil : 3000 m² qui
s’articulent autour de 3 mots clés : découverte, usage et plaisir ! Ce magasin
reprend les principes véhiculés par la nouvelle signature du distributeur : « Vivons la Happy technologie » : technologies, conseils, démonstration, SAV...
A Faches-Thumesnil, les consommateurs trouveront donc : un atelier cuisine, un
espace nomade, un auditorium, une boutique gamers, un espace beauté et bien
être, la nouvelle gamme de produits d’entretien certifiée Ecolabel Européen
respectant l’environnement et un centre de réparation et de vente de pièces
détachées.
L’équipe en place, dirigée par Olivier Delautre, compte 55 personnes : 20
personnes, des vendeurs, ingénieurs, techniciens et agents de caisse ont été
recrutés au sein du groupe ; 35 salariés sont issus d’un recrutement externe
en partenariat avec l’ANPE via la plateforme de vocation.
arrefour s’accroche,
C
malgré la crise
Malgré le ralentissement économique
général et la réticence des ménages
qui ont mis la pédale douce sur de
nombreux achats, le groupe Carrefour a réussi à enregistrer sur l’année
2008 un chiffre d’affaires HT de 86,96
milliards d’€, en hausse de 5,9% par
rapport à 2007. Á grands coups de
promotions, les ventes ont donc progressé de 6,4%. Et comme le distributeur a mis en place un plan de maîtrise de ses coûts de fonctionnement,
il affiche un résultat net des Activités
de 1,25 milliards d’€. Un résultat en
baisse de 32,8% par rapport à 2007,
certes, mais qui reste très largement
positif.
Sur le marché français, l’enseigne a
souffert de la baisse des ventes nonalimentaires dans ses hypermarchés
que la bonne tenue de ses supermarchés et autres formats de proximité
(passés sous l’enseigne Carrefour
Market) n’a toutefois pas permis de
compenser. Le résultat opérationnel
(avant éléments non courants) accuse
ainsi un repli de 3%. La marge opérationnelle, elle, se stabilise à 4%. Dans
le reste de l’Europe, en Asie et en
Amérique latine, les ventes ont toutefois progressé de manière beaucoup
plus franche.
Pour ce qui est de l’année en cours,
Carrefour entend poursuivre la réduction de ses coûts de fonctionnement pour un montant de 500 millions d’€ afin de souvenir ses ventes.
600 millions d’€ seront également
investis pour renforcer sa dynamique
commerciale. Quant aux investissements, ils seront cette année plus mesurés, plus sélectifs et surtout seront
plafonnés à 2,5 milliards d’€.
La Fnac réduit ses effectifs
La Fnac a décidé de supprimer 168 postes à Paris et par ailleurs de fermer en 2009 son magasin de la place de la Bastille spécialisé dans la musique et qui emploie 60 personnes. L’enseigne compte ainsi faire des économies substantielles. Mi-février, la
Fnac tablait sur un montant global de 35 millions d’euros en année pleine, avec plusieurs centaines de suppressions d’emplois
en France.
4
L’actualité des
enseignes
avril 2009
a Fnac enfonce le clou du
L
téléchargement légal avec
un nouveau site
« Fulfillment By Amazon » sur Amazon.fr
Amazon annonce l’arrivée de son service « Fulfillment By Amazon » en France. Celui-ci
s’adresse aux petites et moyennes entreprises qui vendent des produits sur la plate-forme
Amazon Marketplace. Ils peuvent accéder au traitement des commandes, au service client,
aux offres spéciales de livraison et à la technologie du site www.amazon.fr. « Nous avons créé
le service « Fulfillment by Amazon » dans le but d’avantager nos clients, ainsi que nos partenaires
marchands qui vendent sur www.amazon.fr », déclare Xavier Garambois, Directeur Général
d’Amazon France.
Amazon prend alors en charge la logistique, le service client... Le vendeur réalise donc
des économies (temps et argent). Il suffit d’envoyer les produits au centre de distribution
d’Amazon.fr. « Le service FBA propose aux vendeurs des tarifs variables sans la nécessité d’un
investissement fixe ; y figurent des frais de traitement positionnés très bas, à 2 € par commande, plus
des frais d’emballage démarrant à 0,75 € par article et 0,70 € le kilo, ainsi qu’un tarif mensuel d’entreposage de 12,50 € par mètre cube. Amazon.fr assurera également la gestion du service post-commande, notamment les retours de produits et les remboursements pour les entreprises utilisatrices de
Fulfillment by Amazon » précise le site.
roissance et rentabilité
C
pour LeGuide.com
Belle année 2008 pour LeGuide.com qui termine
son exercice avec un chiffre d’affaires en hausse de
43,5% par rapport à l’an
dernier, avec 18 millions
d’euros amassés. Le résultat net (part du groupe) a
lui aussi progressé de 17%
à 3,5 millions d’euros.
Le guide de shopping numéro 1 en France est par
ailleurs devenu le 3ème
guide
européen
avec
11 millions de visiteurs
uniques. L’ambition est
maintenant de devenir le
numéro 2 en Europe d’ici
2010. Ce qui passe d’abord
par une nouvelle année
de croissance en termes
d’audience, d’offres référencées et de
volume d’activité en Europe, tout en
maintenant une forte rentabilité. En
2008, le groupe a réussi à dégager une
marge d’exploitation de 31%.
Et visiblement, ce début d’année 2009
semble conforter LeGuide.com dans la
réalisation de ses objectifs.
Alors que la Loi Création et Internet
est étudiée par l’Assemblée nationale, la Fnac maintient ses engagements
pour le développement d’une offre
légale de téléchargement. Le revendeur présente la nouvelle version
de son service de téléchargement de
musique en MP3. Il est accessible sur
Fnac.com.
L’offre comprend déjà plus de 2 millions de titres en MP3 auxquels s’ajouteront 1 million supplémentaire en
2009. Tous les téléchargements sont
compatibles avec tous les baladeurs
numériques. Enfin, le consommateur
pourra transférer ses achats directement dans sa bibliothèque iTunes ou
Windows Media Player via Internet
Explorer.
« La loi Création et Internet
et la récente décision des majors de supprimer les verrous
numériques sur leur catalogue devraient permettre de
développer le marché du téléchargement et d’ouvrir de
nouvelles perspectives à la
musique en ligne. D’où notre
volonté d’investir dans un nouveau
service qui met la variété de l’offre et
la qualité du conseil en avant, et qui
renforce notre position de leader sur
le marché de la musique en France »
déclare Christophe Cuvillier,
Président-directeur général de la
Fnac.
L’offre évoluera également au niveau du système de vente avec
l’intégration du coût par titre
(0,99€ par titre). Enfin, le site
prévoit l’arrivée de webradios et
d’une formule d’écoute illimitée.
Cdiscount s’ouvre à l’avis des consommateurs
Cdiscount voit l’avenir dans le ‘commerce social’. En d’autres termes, l’avis des consommateurs,
les votes... ont de plus en plus de poids dans la décision des internautes de faire un achat : 52%
des acheteurs déclarent consulter les avis consommateurs avant d’acheter (TNS Sofres - Baromètre E-commerce septembre 2008). Ainsi Cdiscount.com a fait appel à Bazaarvoice et a mis en
place sur son site le système de « Ratings & Reviews » (évaluations & critiques) de Bazaarvoice.
On trouve donc désormais sur le site Cdiscount.com un onglet Avis conso avec des notes
qui se basent sur différents critères. Les internautes expriment également leurs avis via des
commentaires.
L’actualité des
enseignes
5
L’actualité
du channel
ournisseurs de solutions IT et Télécom :
F
comment aborder le marché des PME ?
Le marché des PME représente de nombreuses opportunités pour les constructeurs et les éditeurs de logiciels IT et Télécom. Mais s’adresser à ce marché demande une stratégie bien spécifique, différente de celle utilisée à destination des grands comptes...
La dernière étude de CompuBase fournit justement des éléments permettant de mieux cibler ce
marché des PME dont la plupart sont à l’affût des dernières technologies mais restent très sensibles aux coûts de ces investissements et veulent à tout prix optimiser le ratio coût/efficacité.
Il existe 23 millions de PME en Europe et il est capital pour les acteurs de ce marché de prendre conscience qu’en fonction des pays, le taux de pénétration des équipements IT au sein
des PME n’est pas du tout le même et que les besoins varient de manière très large. Pour être
efficaces, les fournisseurs de solutions IT et Télécom doivent donc adapter leur discours et
leur communication à ces différents interlocuteurs. Pour CompuBase, il est
important de comprendre que le distributeur joue sur ce marché des PME
un rôle capital. La plupart des PME n’ayant pas de département IT,
le distributeur devient alors un guide pour l’entreprise. Celui qui
va l’amener à faire le meilleur choix et obtenir le meilleur rapport
qualité/prix. D’ailleurs, les PME apprécient beaucoup le contact
humain, l’approche personnalisée du projet et les plus en matière
de services. Le seul véritable problème reste la fidélité du client.
Il faut donc renforcer ce lien.
Les PME sont, en effet, tout à fait capables d’acheter des consommables ou de s’équiper en accessoires ailleurs que chez leur
fournisseur habituel. Elles ont l’habitude de choisir avant tout
la solution d’approvisionnement la plus simple et la moins onéreuse. Elles sont également plus exposées aux risques financiers et
forcément plus vulnérables que les grands comptes. Mais elles sont
aussi moins exigeantes et moins regardantes.
Si le marché des PME constitue une formidable opportunité pour
les fournisseurs de solutions IT et Télécom, il requiert toutefois une
approche radicalement différente des grands comptes. L’offre de
Jacques Mandard
produits et de services n’est pas la même, le processus d’achat non
PDG de CompuBase
plus et c’est là que les distributeurs jouent un rôle décisif. Les fournisseurs ont besoin de leur aide pour pénétrer sur ce marché de manière efficace.
range Business Services à
O
l’assaut des PME
Souhaitant développer la vente de ses
offres informatiques auprès des PME
françaises, Orange Business Services
consolide son réseau de distribution
indirecte. Une consolidation qui passe
évidemment par l’intégration de partenaires spécialistes de l’informatique
et par la commercialisation de nouvelles solutions informatiques packagées
telles que « Forfait Informatique » et
« Hosted Exchange ».
La première est une offre d’externalisation d’infrastructures et de virtualisation d’applications (bureautique,
messagerie, applications métier, etc.).
De quoi permettre aux entreprises de
réduire leurs dépenses informatiques
d’environ 30% par an. La seconde
(« Hosted Exchange ») est une messagerie collaborative nomade et sécurisée
permettant aux employés d’une entreprise d’accéder à leur messagerie où
qu’ils soient et quels que soient le terminal qu’ils utilisent. Ils peuvent ainsi
accéder à leurs mails, à des dossiers
partagés et à leurs agendas. Toutes les
données sont hébergées au sein des datacenters d’Orange Business Services.
Belkin lance un nouveau programme Partenaires
Après avoir récolté les avis d’une centaine de ses partenaires, Belkin a fait le tri et élaboré un nouveau programme Partenaires
collant au plus près de leurs besoins. Les distributeurs Belkin auront donc désormais un accès direct à des fiches produits, des
mises à jour, des présentations commerciales, des outils de formation, ainsi qu’à une gestion comptable personnalisée via un
portail spécifique. Belkin souhaite ainsi leur permettre de mieux connaître ses produits, de mieux maîtriser leur déploiement et
d’accélérer leurs ventes.
Trois niveaux d’adhésion sont proposés, en fonction des volumes commandés et de la fidélité du partenaire à la marque : Select,
Preferred et Premium. Le niveau Select est attribué automatiquement à tous les revendeurs qui peuvent aussitôt profiter du pack
d’outils et de services de base. Les niveaux Preferred et Premium, en revanche, vont plus loin en offrant aux distributeurs un suivi
de vente, l’accès au centre de messagerie Belkin, l’aide à la remise d’appels d’offre, des rabais, des formations et la participation
aux évènements institutionnels.
Belkin actualise ainsi sa stratégie de distribution et « renforce les relations avec ses partenaires clés » comme le souligne Alan Colley,
responsable des unités commerciales de Belkin.
6
L’actualité du
channel
avril 2009
ujitsu Siemens Computers fusionne ses activités Channel
F
et Grand Public
Crise oblige, Fujitsu Siemens Computers a décidé de se réorganiser. L’objectif : améliorer sa visibilité et sa pénétration sur le marché grâce une offre plus large et plus
complète.
Le fabricant a donc entrepris de réunir au sein d’un même département, ses divisions
Grand Public et Channel/Volume jusqu’à présent distinctes. Ce qui permettra, par exemple, aux PC portables Esprimo Mobile & Lifebook intégrant un module 3G+ d’être proposés au grand public via certains canaux de distribution.
Une synergie qui, pour Didier Halbique, Directeur de ce nouveau département Business
Unit, ne devrait avoir que des effets positifs et « permettra de faire bénéficier à la fois les
professionnels et le grand public de technologies et de fonctionnalités avancées. Avec une offre qui
est l’une des plus larges du marché, nous sommes certains de couvrir toutes les attentes et tous les
besoins. Cette approche s’accompagne en outre d’une stratégie commerciale claire afin de permettre à
l’ensemble nos partenaires de distribution de se développer à nos côtés ».
Didier Halbique
Directeur du département
Business Unit
Acronis mise sur Tech Data pour renforcer sa base de revendeurs
Grâce à son partenariat avec Tech Data, Acronis dispose déjà d’un réseau de plus de 150 revendeurs actifs à travers la France. Cherchant à renforcer cette plateforme, l’éditeur opte pour
une campagne promotionnelle ouverte aux revendeurs qui distribuent activement les outils
de sauvegarde et de restauration concurrents. Une remise de 15 % leur est proposée sur leur
première commande de solutions Acronis. Grâce à cette promotion exceptionnelle à destination de ses nouveaux revendeurs, Acronis espère recruter 100 nouveaux revendeurs au cours
des trois mois à venir.
Le lancement de cette offensive promotionnelle suit de près la mise en ligne
du portail partenaire Acronis, une communauté qui donne aux revendeurs et
aux distributeurs l’accès à des outils d’aide à la vente. Les revendeurs peuvent
ainsi accéder à un programme de partenariat structurant à trois niveaux: Acronis Software Partner, Acronis Certified Partner et Acronis Enterprise Solutions
Partner.
Selon David Junca, Directeur Général Europe du Sud chez Acronis, « il s’agit de la première
étape d’une série d’initiatives. Nous avons acquis des parts de marché importantes face à nos
concurrents en 2008, et nous nous engageons fermement à soutenir nos partenaires en leur
procurant les outils dont ils ont besoin, ainsi que les marges souhaitées, afin de faire prospérer
leur activité. »
Afin d’être éligible à la promotion mise en place par le fournisseur de solutions de gestion
du stockage, le revendeur doit s’inscrire au programme
Acronis Certified Engineer
(ACE). Le programme de
formation ACE lui donne
HP lance le programme « Les rémunérations HP Bonus + »
l’accès gratuitement aux
connaissances et à l’experAvec « Les rémunérations HP Bonus + », HP : propose des rémunérations avantageuses et des
tise nécessaire en matière
outils aux partenaires pour résister au climat économique actuel. « Disponible de février à avril
de solutions Acronis, ainsi
2009, HP Bonus+ est un système de rémunération linéaire à pourcentage fixe fournissant aux partenaires
que des conseils en matière
des fonds prévisibles », explique le constructeur. D’autre part, le programme vise à minimiser le
de pratiques dans les dotravail administratif lié à la définition des objectifs et au reporting afin de dégager du temps, du
maines de la sauvegarde,
temps précieux pour le partenaire qui pourra ainsi se concentrer sur ses ventes et le développede la reprise d’activité après
ment de son activité.
sinistre et du déploiement.
« HP reconnaît l’importance vitale de la prédictibilité et de la simplicité en ces temps d’instabilité éconoLa promotion se poursuit
mique », déclare Tom Yeates, Directeur des ventes Partenaires, Division SPO (Solutions Partner
jusqu’à fin juin. Pour plus
Organisation) Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), HP. « Nous estimons également qu’un
d’informations, veuillez contacsystème de rémunération fondé sur des objectifs pourrait ne pas conduire aujourd’hui à une rémunération
ter [email protected]
optimale de nos partenaires. Avec HP Bonus+, HP répond directement aux attentes de ses partenaires en
instaurant un système de rémunération attractif et particulièrement simple pour les aider à traverser les
prochains mois dans les meilleures conditions. »
L’actualité du
channel
7
EMC renforce son programme Partenaires
vnet devient le
A
distributeur paneuropéen
d’I.R.I.S.
I.R.I.S. vient de conclure avec Avnet
Technology Solutions un accord lui
permettant d’assurer la distribution
de toutes ses solutions logicielles (y
compris celles développées pour le
marché de la reconnaissance intelligente de documents) et d’en assurer
le support. Grâce à cet accord paneuropéen, l’éditeur va développer son
réseau de revendeurs et améliorer la
qualité de son support dédié. « Deux
points essentiels pour poursuivre le développement de nos activités » insiste Bertrand Fontaine, Directeur des ventes
de la division I.R.I.S. Products and
Technologies. Avnet, lui, complète
son portefeuille de solutions de gestion de documents avec des produits
offrant des fonctionnalités de numérisation avancées et une intégration
avec les logiciels de nombreux éditeurs tiers dont eCopy et Microsoft.
Le spécialiste des solutions de stockage fait évoluer son programme de partenariat Velocity² dans la région EMEA. Le constructeur a en effet le désir de simplifier la commercialisation de ses offres.
Les partenaires bénéficieront d’un programme de certification renforcé, d’une
expertise étendue pour certaines spécialités et, au travers du Velocity² Solutions
Framework, d’une structuration simplifiée des offres EMC leur permettant de
présenter à chaque client la solution adaptée à ses besoins.
Les solutions applicatives et d’infrastructure seront regroupées et présentées
sous forme de modules spécialisés - Consolidation, Sauvegarde, Archivage, Sécurité et Contenu - permettant aux partenaires Velocity², d’une part, d’identifier,
choisir, vendre et livrer les solutions. Le programme EMC Velocity² Authorised
Services Network (ASN) est intégré dans le Programme Velocity² Specialty Program. Cette intégration donne aux partenaires certifiés Velocity² Speciality la
possibilité d’implémenter et supporter les solutions EMC.
EMC a prévu d’étendre les spécialités Sauvegarde et Archivage pour y inclure de nouveaux modules qui aideront les partenaires à se différencier par leur
compétences spécifiques et leur expertise en matière de services. Les partenaires spécialisés Sauvegarde peuvent maintenant devenir des spécialistes d’EMC
NetWorker, EMC Avamar et EMC Disk Library. Les partenaires spécialisés
dans l’archivage peuvent se spécialiser dans les systèmes EMC Centera et EMC
Celerra.
NEC... Disposelec veut rassurer ses distributeurs Micro pro
Guy Pronier
Directeur Général Délégué
de Disposelec
8
A la veille de l’arrêt par NEC de la commercialisation de ses PC pro, et sur fond de stagnation du marché, Disposelec annonce la finalisation de son plan d’accompagnement des revendeurs micro pro.
« NEC Computers quittera d’ici mi 2010 le marché des PC à destination des entreprises », rappelle Disposelec qui fait
partie des plus fidèles grossistes du constructeur. Souhaitant accompagner ses revendeurs jusqu’au bout, avec
l’engagement que NEC assurera les garanties et le SAV, Guy Pronier, Directeur Général Délégué de l’entreprise,
rappelle que l’ « on ne peut pas clôturer un partenariat de longue date en quelques jours, surtout quand le constructeur se
retire proprement, avec des garanties pour les distributeurs et leurs clients ». Parallèlement, Disposelec confirme « son
partenariat avec NEC pour tout ce qui concerne le marché des serveurs et du stockage pour le professionnels ».
Disposelec propose en plus de sa marque leader Fujitsu-Siemens un catalogue élargi à HP et Lenovo. L’arrêt de la
commercialisation des PC NEC est l’occasion pour l’entreprise de renforcer son rôle de grossiste IT autour de 5 pôles de compétence : l’intégration de serveur pour les marques FSC, NEC et maintenant Lenovo, les solutions IP voix
et Image avec Neuf SFR, Siemens et TecniLab, son offre de sécurité en partenariat avec Fracarro et EPS, l’abonnement
avec Orange et enfin, la réception et la diffusion de signaux individuels et collectifs.
L’entreprise veut aller encore plus loin dans l’accompagnement de ses clients.
« Si Disposelec cherche à développer ces services et ses produits, c’est avant tout avec ses revendeurs », rappelle le grossiste.
« Pour chacun des pôles de compétence, les distributeurs disposent d’un interlocuteur dédié, capable de les conseiller et de se
transformer en bureau d’études voire en intégrateur pour adapter produits et solutions au besoin du client. Ce choix stratégique
s’exprime par un référencement adapté à nos offres et d’avantage d’accompagnement pour les revendeurs ».
Le suivi que DISPOSELEC propose à ses clients passe ainsi du simple conseil, à la fourniture de leads, en passant par
l’élaboration d’une solution financière en cas d’encours insuffisants.
L’actualité du
channel
avril 2009
L’actualité du
channel
9
L’actualité
des services
opra Group triomphe
S
en 2008
Pour les SSII, le plus dur reste à venir...
Les SSII françaises n’ont pas encore vraiment ressenti les effets de la crise et les plus
grosses difficultés restent à venir. Elles devraient cependant mieux résister au marasme
qu’en 2001-2003, tout simplement parce qu’elles ont augmenté leur part de revenus récurrents et qu’elles recourent de plus en plus en à une main-d’œuvre offshore issue des pays
émergents.
Toutefois, pour les analystes interrogés par Reuters, cela ne les empêchera pas d’être bousculées par la crise et de voir leurs marges fondre. Et ce, malgré des carnets de commande
plutôt bien remplis. « Elles vont consentir des ristournes énormes sur leurs propositions et il va
y avoir une forte dégradation de la rentabilité et des volumes » note Jacques Mottard, PDG de
Sword Group. Il ajoute que le marché français des SSII devrait reculer cette année de 5%,
avec un net plongeon des ventes dans le conseil et l’intégration de systèmes. L’externalisation, en revanche, devrait bien résister.
Jusqu’à quand durera cette crise ? Personne ne s’avance et tous les analystes parlent d’une
visibilité réduite. « Contrairement à 2008 ou 2007, où les clients nous parlaient de leurs propres
projets de développement pour les trois à six mois à venir, eux-mêmes n’ont pas de certitudes sur
leur capacité à relancer les projets dans leurs cartons quand les projets en cours seront terminés »
explique Bruno Benoliel, Directeur financier d’Alten. En attendant, les pressions sur les
prix dans des secteurs comme l’automobile ou l’aéronautique risquent de fragiliser les petites sociétés qui seront amenées à disparaître ou à se faire racheter. D’où un réel risque de
concentration par le bas, mais « pas de méga fusion dans le secteur » conclut Olivier Macquet,
analyste chez Fortis.
Quelle société est la mieux placée aujourd’hui sur le marché ? Capgemini grâce à un taux
de 28% d’effectifs offshore à la fin 2008 et parce qu’elle a réalisé 20% de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis où la croissance repartira, estime Richard Nguyen, analyste auprès
de la Société Générale. Son bilan est jugé solide, notamment par Natixis Securities qui
l’estime bien placée pour récupérer des clients de Satyam.
En ce qui concerne les plus petites des entreprises cotées en bourse, celles dont le chiffre
d’affaires n’excède pas quelques dizaines de millions d’euros, des rapprochements sont à
attendre. Notamment au profit des sociétés ayant les bilans les plus stables.
La SSII a enregistré en 2008 une croissance de 12,8%. Le CA s’élève à 1,129
milliard d’euros. Le résultat opérationnel courant s’établit à 102,3 millions
d’euros, en progression de 12,7%, soit
une marge opérationnelle courante de
9,1%. Le taux de marge est identique
à celui de l’année précédente. Sopra
Group dispose, par ailleurs, d’une
trésorerie et de lignes de crédit confirmées et non utilisées d’un montant de
160 millions d’euros, soit 1,65 euro par
action. Sopra profite de la bonne santé
de ses filiales.
Le CA d’ISS France est de 694,6 millions d’euros, en croissance organique
de 14,2%.et 61,6 millions d’euros (8,9%)
de résultat opérationnel courant. Autre
filiale, Axway enregistre un chiffre
d’affaires de 171,2 millions d’euros, en
croissance organique de 9,4% et totale
de 18%. Le résultat opérationnel courant ressort à 20,2 millions d’euros, soit
une marge opérationnelle courante
de 11,8%. Le groupe a dégagé un flux
net de trésorerie disponible (free cash
flow) de 52,9 millions d’euros.
Atos Origin veut améliorer sa rentabilité
Les résultats de l’année 2008 sont mitigés pour la société française de services informatiques.
Si le chiffre d’affaires a progressé de 5,6% à 5,47 milliards d’euros (contre 5,18 milliards l’an
dernier), le bénéfice, lui, a été divisé par deux à 23 millions d’euros. Et ce, principalement en
raison d’une dépréciation d’actifs de 226 millions d’euros en France. Quant à la marge opérationnelle, elle est en hausse 11% à 261 millions d’euros, soit 4,76%.
« Malgré une solide croissance du chiffre d’affaires, en particulier des activités récurrentes, et une augmentation de 11% de la marge opérationnelle, la performance d’Atos Origin est restée, à 4,8% du chiffre
d’affaires en 2008, en deçà de celle de nos principaux concurrents » a commenté Thierry Breton, PDG
de la société.
Pour 2009, la société a donc décidé de réorganiser sa gouvernance et de prendre certaines mesures
(notamment une réduction des coûts opérationnels) lui permettant de faire face à la crise, tout en
améliorant sa rentabilité (de 50 à 100 points de base). Cependant, Atos Origin prévoit sur l’année
2009 un chiffre d’affaires en baisse par rapport à 2008.
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L’actualité des
services
Thierry Breton
PDG d’Atos Origin
avril 2009
ogica publie ses
L
résultats annuels
Steria améliore sa rentabilité
Belle année pour le groupe Steria qui, malgré l’impact négatif de la variation des taux de
change et un 4ème trimestre moins dynamique, a réussi à enregistrer un chiffre d’affaires de
1,76 milliard d’euros, en hausse de 24,7% par rapport à 2007. En ce qui concerne la rentabilité, le taux de marge opérationnelle est en progression et devrait dépasser les 7,5%.
L’activité de Conseil & Intégration de Systèmes reste le principal métier de Steria avec un
chiffre d’affaires de 1,08 milliard d’euros (+ 0,6%). L’activité d’infogérance affiche une croissance de 1,5%, mais ne représente que 681,4 millions d’euros. Quant aux deux principaux
marchés du groupe, la France et le Royaume-Uni, ils ont réussi à maintenir un bon niveau
d’activité.
A noter que Steria devient Partenaire Platinum de HP Software au niveau monde. Après
huit années de collaboration, HP Software a décerné à la SSII le statut de Partenaire Platinum, son plus haut niveau de partenariat. Steria qui a développé une connaissance approfondie des outils tels que HP Quality Center, HP LoadRunner, HP QuickTest Professional
et HP Business Process Testing, voit ainsi son partenariat étendu à toute la gamme de solutions HP Software.
eurones profite à fond
N
de 2008
La société de services en informatique a connu une croissance de
21,4% de son chiffre d’affaires en
2008 qui passe de 156 à 189,3 millions d’euros. Le résultat net s’élève à 13 millions d’euros, contre
9,9 l’année précédente. Le résultat
net part du groupe a ainsi quasiment doublé en deux ans. Fin
2008, Neurones employait 2 455
personnes, contre 2 054 en 2007.
Cependant, le groupe explique
être traditionnellement impacté
avec décalage lorsque survient
un ralentissement du marché.
Compte-tenu des deux opérations
de croissance externe réalisées en
2008, Neurones précise que son
chiffre d’affaires pro-forma 2008
est de 208 M€. La dégradation
actuelle du climat économique ne
devrait pas modifier la politique
d’acquisition du groupe.
La société de services affiche en
France une croissance de 5 % et
observe une demande croissante
de ses clients pour des services
offshore et nearshore. La maitrise accentuée des coûts a permis
d’améliorer les marges. Le CA
s’élève donc à 721 millions de livres sterling contre 687 millions
en 2007.
Le résultat opérationnel s’établit
à 55 millions de livres, correspondant à une marge opérationnelle
corrigée de 7.6 % (6.9 % en 2007),
résultant d’une amélioration de
la productivité et de réductions
de coûts dans les Business Units
et les fonctions centrales. Logica
profite d’une bonne croissance
de 8% au second semestre malgré
le contexte économique. Logica
a notamment signé d’importants
contrats d’outsourcing avec Michelin, quatre banques et un représentant du secteur public.
Risc Group publie son CA du premier semestre 2008/2009
Pour cette période close le 31 décembre, le spécialiste des services informatiques
externalisés annonce un CA de 39,8 M€, en croissance de 28%. Du coup, et malgré
la crise, Risc group révise ses prévisions à la hausse. L’entreprise espère réaliser un
CA de 94 millions d’euros contre 90
millions initialement prévus. Cependant, l’activité française accuse
un recul de 4,2%. L’entreprise se
rattrape à l’étranger avec en particulier une croissance de 24% au
second trimestre. Le groupe bénéficie sur ce premier semestre de
la récurrence des revenus du pôle
IT Solutions qui génère un chiffre
d’affaires de près de 15 M€. Un accent particulier va être apporté sur
le second semestre en termes de rationalisation des coûts, d’abord au
niveau des frais marketing et commerciaux, mais aussi en accélérant
l‘intégration des sociétés acquises
récemment, dans l’objectif de dégager rapidement des économies
d’échelle.
L’actualité des
services
11
L’actualité
des services
omputacenter France en route vers l’équilibre opérationnel
C
en réduisant ses pertes
La société européenne de services et de solutions IT annonce des revenus globaux de
2,56 millions £, en hausse de 7,6%. Le Groupe diminue sa perte opérationnelle de plus de
50% et vise l’équilibre opérationnel. L’activité Services qui représente 15,4% des revenus
de l’entreprise est en progression. Au niveau global, l’entreprise affiche des revenus en
hausse de 7,6%
La filiale française améliore ses performances avec une diminution de sa perte opérationnelle de l’ordre de 54%. Celle-ci passe de 2,6M€ en 2007 à 1,2M€ en 2008. L’objectif de la
société est « de se rapprocher de l’équilibre opérationnel ».
Computacenter a constaté une baisse de 7% de ses revenus sur le marché des Produits.
En revanche, la progression est importante sur son activité Services avec +12,2% en 2008
contre 8% en 2007. En 2008, les Services représentent 15,4% des revenus globaux de l’entreprise (12,8% en 2007). En parallèle, l’activité infogérance croit de 24,5% en 2008.
Computacenter France annonce par ailleurs de meilleurs marges sur ses activités Distribution et Services. En 2008, la société a signé quelques beaux contrats avec EDF et Air
Liquide, le renouvellement du contrat de licences pour l’UGAP. La société compte par
ailleurs de nouveaux clients : Eiffage, la Société Générale (contrat de solutions de distribution) et le Ministère de l’Economie et des Finances (contrat de fourniture d’ultraportables,
portables, PC et écrans). En 2009, l’objectif est pour le groupe « d’asseoir durablement sa
profitabilité ».
près une belle année 2008,
A
Groupe Infodis embauche
Vighen Papazian
PDG de la SSII
12
atyam peut désormais être
S
rachetée… par IBM ?
IBM semblerait en bonne position
pour procéder à l’acquisition de la société de services Satyam qui confirme
avoir reçu des offres intéressantes. Si
l’opération se réalisait, Big Blue renforcerait considérablement sa position sur
le sous-continent indien où il est déjà
bien représenté. Si l’opération n’a pas
encore été confirmée, elle est possible
dans la mesure où Satyam Computer
Services a annoncé avoir reçu l’autorisation de l’autorité des marchés financiers indienne pour la vente de 51% du
capital. La société de services indienne
est confrontée à une double crise, interne suite à la révélation de la fraude
de Ramilinga Raju, fondateur et CEO
de Satyam, et externe - comme tous les
acteurs - liée à la tempête économique
que nous traversons actuellement. La
filiale indienne d’IBM qui constitue
la plus importante hors des EtatsUnis avec plus de 70 000 salariés, est
considérée comme le numéro Un des
services en Inde avec 10,8% du marché
(services d’infrastructure et de consulting). Satyam a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars
sur l’exercice 2008 (clos le 31 mars).
La SSII traite principalement avec des
grands comptes et
affiche moins de
700 clients parmi
lesquels on peut
citer Nestlé, Caterpillar, Nissan Motor, Ford Motor,
Sony et Qantas.
L’année 2008 s’est terminée en beauté pour Groupe Infodis avec un chiffre d’affaires de 18,1 millions d’euros
et un bénéfice net de près de 900 000 euros. En hausse
par rapport à l’an dernier (16,7 millions d’euros), le chiffre
d’affaires est tiré par le pôle Services IT (infogérance et contrats de services) qui a cru de
20% et généré 13,5 millions d’euros. Le pôle multimédia, Visualdis, termine l’année en équilibre avec 3,1 millions d’euros de chiffres d’affaires.
« Ces résultats remarquables dans le contexte actuel, reposent sur trois facteurs conjugués : la réorganisation de l’entreprise, initiée en 2007 pour améliorer la productivité globale et baisser les frais généraux, la flexibilité d’une PME de proximité et à visage humain, la performance commerciale découlant
du modèle économique à valeur ajoutée, proposé aux clients » explique Vighen Papazian, PDG de
la SSII. Pour cette année, la société prévoit un chiffre d’affaires en ligne avec 2008 et lance un
plan de recrutement de techniciens et d’ingénieurs.
L’actualité des
services
avril 2009
Carnet
José Vasco est nommé Vice
Président Partenaires et
Distribution EMEA de McAfee
L’éditeur annonce la nomination de José
Vasco au poste de Vice Président Partenaires et Distribution EMEA.
José Vasco aura pour missions d’identifier, par marché et secteurs d’activité, les
compétences et de recruter les partenaires
adéquats afin de continuer à accroître la
qualité de services proposés par McAfee
et de développer le portefeuille clients,
quelle que soit leur taille.
Jeremy Dale devient Vice-President Ventes et marketing pour la
région EMEA pour Microsoft
Microsoft nomme son nouveau Vice-President Ventes et marketing pour la région
EMEA. Jeremy Dale prend ainsi en charge le lancement et la promotion des activités grand public de Microsoft. Il aura
également à cœur de renforcer l’image
de la marque. Son action portera sur les
produits grand public du catalogue. Il
travaillera de concert avec les distributeurs européens. Son objectif : que l’expérience du hardware, du software et des
services Microsoft prenne vie de manière
nouvelle.
Nominations chez CA
Valérie Hénin est nommée Directrice des
Ventes Indirectes de CA France. Elle occupait précédemment la fonction de responsable de la Distribution de
CA, pour la zone EMEA.
Elle était notamment
en charge de la rationalisation du
réseau de distribution et de la
définition des
programmes
de distribution avec les
partenaires
grossistes.
Valérie Hénin
a
maintenant
pour mission de
Valérie Hénin
Directrice des Ventes
Indirectes de CA France
développer le réseau de partenaires « Value » pour la gamme de produits « Enterprise » de CA et d’assurer une couverture
commerciale plus efficace de l’ensemble
des clients finaux (PME, GME, grands
comptes) avec des partenaires qualifiés
respectant des niveaux d’engagement
commercial. Rita Mouawad est nommée Vice Présidente des Ressources Humaines de CA pour
la France et l’Italie. Basée à Dubaï, elle est
responsable des RH pour plusieurs régions (Afrique du Nord, Pakistan, Moyen
Orient, puis Europe de l’Est et continent
Africain). Canon Europe nomme deux
directeurs
Rainer Fuehres est nommé à la Direction
de l’entité Canon Consumer Imaging
(CCI) de Canon Europe. Précédemment
Directeur de l’entité en charge des pays
émergents de Canon Europe, il sera remplacé par Shuichi Shionoya.
Ryoichi Bamba, Président & CEO de Canon Europe déclare « Face au défi que représente l’environnement économique actuel,
je suis tout à fait confiant dans la capacité
de Rainer Fuehres et Shuichi Shionoya à assurer avec succès le développement des deux
entités Canon Consumer Imaging et Marchés
Emergents ».
Hans-Dieter Wysuwa prend la
tête de la division Corporate
Channel Business de Fujitsu
Siemens Computers
Dans le cadre du réalignement de sa stratégie commerciale décidé en fin d’année
dernière, Fujitsu Siemens Computers
vient de confier à Hans-Dieter Wysuwa la
direction de tous les réseaux de distribution institutionnels pour la zone EMEA.
Jusqu’à présent Directeur Général Allemagne, Hans-Dieter Wysuwa sera désormais chargé de la gestion et de la coordination opérationnelle des principaux
distributeurs en Europe.
Emmanuel Mouquet prend en
charge le développement du
Programme ParnerDirect de Dell
Programme ParnerDirect. Emmanuel
Mouquet a rejoint Dell en 2000 au poste
de Directeur Marketing France. Auparavant il a travaillé pour ECS, Computer
Associates et HP.
GfK : Olivier Malandra devient
Directeur de la division
Electronique Grand Public,
Convergence Numérique et
Tourisme
Olivier Malandra, 47 ans, devient directeur d’une division regroupant chez GfK
les secteurs d’activité de
l’électronique grand public, de la convergence
numérique et du tourisme. Il était auparavant
directeur commercial
de cette même division.
Il dirigera également le
marketing de l’offre du
Groupe.
Il aura pour missions principales d’accroître les ventes et
améliorer les procédures sur
la principale entité de la division - l’électronique grand public -, de lancer le panel tourisme, de mettre en place une
base mensuelle de données
des ventes des biens techniques par pays au niveau mondial, et enfin d’harmoniser
l’offre marketing produits GfK.
Olivier Malandra
Directeur de la division
EGP, Convergence
Numérique et Tourisme
de GfK France
Thierry Petit est nommé
directeur général de Dell France
Dell accueille un nouveau Directeur Général France. Thierry Petit conserve en
parallèle sa fonction actuelle de Directeur
Services et Solutions Europe pour la division secteur public de Dell EMEA. Promu
en 2008 au poste de Directeur Services et
Solutions Europe de la division « secteur
public », Thierry Petit dirige aujourd’hui
les équipes d’ingénieurs avant-vente,
commerciaux spécialisés, consultants et
experts en solutions d’infrastructures et
services pour la division secteur public
EMEA.
Dell annonce la nomination d’Emmanuel
Mouquet au poste de Directeur des Ventes partenaires pour l’Europe de l’Ouest.
Il prend en charge le développement du
Carnet
13
Cisco entre sur le
marché des serveurs
L’information circulait depuis plusieurs semaines avec comme nom de code Project California.
Cisco fait donc son entrée sur le marché des serveurs à un moment caractérisé par deux
forces opposées : la crise économique qui a entraîné une baisse drastique (-14%) des ventes
de serveurs au quatrième 2008, et une évolution vers le regroupement des data centers.
La période n’est
sans doute pas la
meilleure pour un
pari de ce type.
Cisco domine assez largement le marché des réseaux,
mais doit faire ses preuves sur celui
des serveurs. Evidemment, Cisco
aurait sans doute préféré s’engager
sur cette voie à un meilleur moment,
mais le projet s’inscrit dans une stratégie décidée bien avant le début de
la crise.
On se souvient au moment de la dérégulation des télécoms sur le marché
américain en 1984, AT&T avait tenté
sa chance. L’opérateur fabriquait ses
ordinateurs pour ses propres besoins et a tenté d’investir le marché
bouillonnant des mini-ordinateurs
32 bits dont les ténors étaient à l’époque Digital, Data General, IBM, Prime
et HP. En Europe, AT&T s’était alors
associé avec Olivetti.
Un marché des serveurs très
concentré
Le marché des serveurs se caractérise
par une très forte concentration. Les
deux premiers fournisseurs - IBM et
HP - détiennent 60% du marché et les
5 premiers près de 80%. En outre, les
chiffres IDC montrent une baisse des
ventes de plus de 3% en 2008 par rapport à 2007 et de 14% au seul 4e trimestre. Il en va de même pour le marché
des routeurs et des commutateurs. Ce
14
L’actualité des
qui a tendance à pousser les acteurs
à rechercher de nouvelles sources de
croissance sur de nouveaux marchés.
Cisco s’est assez largement réinventé
ces deux ou trois dernières années en
s’invitant sur le marché des communications unifiées avec le rachat de
Webex.
Les ambitions de Cisco ont été clairement affichées dans une interview
récente de John Chambers dans le
magazine BusinessWeek : « Dans cette
période difficile, nous avons l’objectif
simple de n’être pas seulement le leader
dans le domaine des communications,
mais bien sur l’ensemble du marché des
technologies de l’information ». Le CEO
y indique que son entreprise est sortie
renforcée des crises précédentes avec
des entrées sur des nouveaux marchés ou des renforcements de parts
de marchés. Malgré cela, Cisco a du
affronter la tempête comme tous les
fournisseurs IT et n’en est pas sorti indemne. Le cours de l’action est tombé
dans les eaux de 16 dollars alors qu’il
avoisinait les 26 dollars quand il était
au plus haut l’année dernière.
UCS-B premier élément de la
nouvelle famille
Cisco introduit donc une nouvelle architecture de centre de données, des
services et un écosystème ouvert de
partenaires. L’Unified Computing
System est l’élément clé de cette annonce. Le premier serveur UCS B-Se-
produits
ries est un système de type lame qui
réunit serveurs, réseaux, accès au
stockage et ressources de virtualisation dans un seul système à faible
consommation d’énergie. Le matériel
est évolution de 1 à 320 serveurs qui
peuvent être administrés comme une
seule image. L’UCS-B s’appuie sur la
famille de microprocesseurs Nehalem, la dernière génération des processeurs Xeon. Le châssis UCS 5100
supporte jusqu’à 8 lames dans une
unité 6RU. Il fonctionne avec Red Hat
Enterprise Linux 5.3 et intègre l’environnement de virtualisation Red Hat
Enterprise Virtualization.
Côté réseau, l’UCS-B s’appuie sur
une technologie 10 Gigabits Ethernet
et peut gérer trois types de réseaux :
réseau local, SAN et réseau à haute
performance. Il est proposé en deux
versions ; 1RU avec 20 ports ou 2RU
avec 40 ports.
Il peut s’interfacer avec des unités de
stockage NAS ou SAN supportant
tous les protocoles (Ethernet, Fibre
Channel, Fibre Channel over Ethernet
et iSCSI). Ce système sera commercialement disponible au second trimestre 2009.
Cisco fait état d’une réduction de TCO
avec ce nouveau système : de 20% au
niveau du CAPEX et jusqu’à 30% en
matière d’OPEX.
avril 2009
L’Eee PC increvable
Asus améliore un peu plus encore les performances de ses netbooks avec le lancement en avril de l’Eee PC 1000HE. Un mini PC
portable de 1,45kg exploitant un processeur Intel Atom N280 (1,66
Ghz) associé à 1 Go de mémoire vive, à un disque dur de 160 Go
et à 10 Go supplémentaires en ligne. Pas de grand changement au
niveau de l’écran qui s’appuie sur une dalle LCD à rétro-éclairage
LED de 10 pouces et offre une résolution de 1 024 x 600 pixels. Mais
le gros avantage de ce modèle réside dans l’intégration d’une batterie Li-Ion offrant jusqu’à 9h30 d’autonomie (en mode XP). Autre
atout de taille, la présence d’un clavier quasiment aussi large et
spacieux qu’un clavier standard.
L’Eee PC 1000HE offre, par ailleurs, la connectivité WiFi 802.11n, le Bluetooth 2.0 et embarque une webcam de 1,3 Mpx, un port VGA, 3 ports USB, un port Ethernet ainsi qu’un lecteur
de cartes MMC/SD. Disponible en deux coloris (blanc ou noir), il sera livré avec une housse
de transport dès le mois d’avril au prix de 399 euros.
Un PC boosté et protégé avec Norton 360 3.0
Symantec lance la version 3.0 de son logiciel de sécurité tout-en-un, Norton 360.
Une nouvelle version qui intègre Norton Safe Web, le fameux service de notation
des sites Web permettant à l’internaute de savoir si le site sur lequel il navigue
(sites de e-commerce compris) est susceptible de contenir des malwares ou non.
Norton 360 3.0 comprend également : Norton Insight (détection et identification
des menaces ultra rapides), Norton Identity Safe (gestion des logins et mots de
passe), Norton Backup Drive (gestion des sauvegardes via l’explorateur Windows), Smart Startup Manager (gestion des programmes lancés au démarrage
pour accélérer le chargement de Windows).
Compatible avec Windows 7, Norton 360
3.0 est commercialisé au prix de 89,99
LG Arena, le mobile
euros (pour 3 PC) avec un abonnement
d’un an aux mises à jour et 2 Go d’espace
de stockage sécurisé en ligne. La version
Premier Edition incluant 25 Go de stockage sécurisé en ligne est proposée, elle,
à 99,99 euros.
Symantec a également ouvert le Norton
Users Discussion Forum. Un espace communautaire sur lequel les utilisateurs
peuvent échanger autour des solutions
Norton, dénicher des conseils d’utilisateurs et trouver des réponses à certains
de leurs problèmes.
enovo présente de nouveaux
L
ThinkCentre
Lenovo annonce aujourd’hui l’arrivée de
deux nouveaux ordinateurs de bureau :
les ThinkCentre A58 et M58e. Destiné aux
PME, le ThinkCentre A58 présente un nouveau design. Le ThinkCentre M58e s’adresse à des entreprises plus importantes. Les
ThinkCentre A58 et M58e intègrent les
processeurs Intel Core2Quad et Core2Duo,
le support Direct X10, un graveur Blu-Ray
ou DVD. Ces machines proposent jusqu’à
1 To d’espace disponible et 4 Go de mémoire. Ces deux ThinkCentre sont certifiés
Greenguard. Les ThinkCentre A58 et M58e
seront disponibles début avril, au tarif respectif de 561 € HT et 345 € HT.
Le nouvel iPod Shuffle a de la
voix
Après la refonte
de sa gamme Mac,
Apple lance un
nouvel iPod Shuffle. Un modèle
deux fois plus
petit que le précédent et embarquant la fonction
VoiceOver. Ce qui
lui permet d’énoncer le titre des chansons, le nom des artistes et
le nom de la liste de lecture. 14 langues sont
disponibles et le baladeur peut même prévenir du faible niveau de charge de la batterie
donnée pour 10 h d’autonomie.
De la taille d’une pile AA, le nouvel iPod affiche toutefois des capacités fort honorables. Il
peut ainsi contenir jusqu’à 1 000 chansons. Il
bénéficie de la fonction de lecture aléatoire et
accepte les listes de lecture.
Cet iPod Shuffle 3e génération auréolé d’un
nouveau design tout aluminium (noir ou argent) intègre 4 Go de mémoire. Quant aux
commandes de lecture, elles sont désormais
placées sur le cordon des écouteurs. Le clip
ceinture en acier inoxydable est toujours de
mise, lui.
Apple commercialise ce nouvel iPod Shuffle
au prix de 79 euros.
en 3D
LG Electronics lance un nouveau téléphone mobile haut
de gamme : l’Arena (LG-KM900). Un smartphone 3G+
équipé d’une nouvelle interface S-Class 3D proposant un
écran d’accueil en forme de cube dont 4 facettes sont personnalisables. L’une donne accès aux widgets sélectionnés,
une autre aux icônes multimédia favorites, une troisième
aux principaux contacts et la dernière aux contenus audio/
vidéo préférés.
L’Arena est également le premier smartphone embarquant
la technologie Dolby mobile pour un son de qualité supérieure. L’appareil intègre même un transmetteur FM permettant d’écouter de la musique sans fil via un autoradio
ou une chaîne stéréo. Il est équipé d’un écran LCD couleurs de 3 pouces offrant une résolution de 480 x 800 pixels et 16 millions de couleurs, ce qui permet de regarder dans des
conditions agréables des vidéos aux formats DivX, Xvid, MPEG et AVI.
Doté d’un objectif Schneider-Kreuznach et d’un zoom numérique 16x, l’Arena fait également office d’appareil photo numérique 5 Mpx avec fonction de détection de visages et
Auto Focus. Il peut aussi se transformer en caméscope et tourner des vidéos en qualité
DVD (jusqu’à 120 images / seconde). La mémoire interne autorise le stockage de 7,5 Go de
données et un slot pour carte Micro SDHC permet d’ajouter jusqu’à 40 Go supplémentaires.
Le WiFi est intégré, tout comme le Bluetooth et l’appareil pourra être synchronisé avec un
PC (Active Sync) ou un Mac (iSync).
Ne pesant que 108 grammes et disposant d’une autonomie de 250 heures en veille (pour
3 heures en communication), le LG Arena apparait comme un véritable concurrent de
l’iPhone. Le LG Arena sera disponible en avril au prix de 549 euros (bien évidemment sans
abonnement).
L’actualité des
produits
15
résolument
optimiste pour 2009
Fort de ses 33 millions de PC vendus en 2008, un toutes les secondes précise non sans
une certaine fierté Massimo d’Angelo, Acer affiche des objectifs ambitieux pour
2009 et 2010. Le marché des ordinateurs est en croissance, affirme le PDG d’Acer
France et vice-président EMEA du constructeur taïwanais dont la stratégie
devrait lui permettre de gagner de nouvelles parts de marché.
En février, tout comme
en janvier dernier, le
marché français du PC a
progressé pour atteindre
respectivement 1,2 et 1,4
million d’unités. Pas de
Massimo d’Angelo
PDG d’Acer France
quoi s’inquiéter donc,
semble dire Massimo
d’Angelo, le PDG d’Acer
France, qui se fixe pour objectif de devenir le numéro Un du marché global,
après avoir ravi la première place sur
le segment des portables. Non sans
une gestion efficace des coûts, prévient le VP EMEA du constructeur.
C’est cette gestion serrée qui a permis
à Acer de devenir en quelques années
numéro 3 mondial du PC avec 11,1 %
de parts de marché (+ 24 % soit plus
de deux fois la croissance du marché) et numéro deux des notebooks.
Sur la zone EMEA (Europe, Middle
East & Africa) Acer est numéro 2 du
PC (16,9 %) et numéro 1 du notebook
(24 % contre 20 % à HP et environ
10 % à Asus et Toshiba). Aux EtatsUnis, Acer est numéro 3. En France,
sa part de marché a progressé de
23,2 à 25,5 % en 2008. Comment le
constructeur y est-il parvenu ? Grâce
aux notebooks bien entendu (+ 39 %)
qui compensent une faible progression sur les desktops (+ 6 %) mais au
détriment du chiffre d’affaires global
16
L’actualité des
qui a légèrement régressé en 2008,
tout comme en 2007 d’ailleurs, pour
atteindre 679 millions d’euros.
Selon Acer, la baisse du dollar et la
guerre des prix sont les principales
raisons de ce phénomène qui ne se manifeste pas au niveau mondial. Acer a
en effet réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 16,8 milliards de dollars, en
croissance moyenne depuis cinq ans
de 26 %. Dans le même temps, le bénéfice atteint 539 millions de dollars,
honnête mais nullement indécent, en
croissance moyenne de 36 % sur cinq
ans. De là à penser qu’Acer a un peu
négligé la France pour asseoir sa progression sur de nouveaux marchés...
il n’y a qu’un pas. Attention, le retour
de Massimo d’Angelo aux commandes de la filiale française est un signal
sérieux de l’attention portée par Acer
à la progression du constructeur sur
l’hexagone.
Pour 2009, Massimo d’Angelo se fixe
comme objectif de réaliser un chiffre d’affaires de 818 millions d’euros
(+ 28 %). En 2010, le chiffre d’affaires du constructeur doit passer le
cap du milliard d’euros (+ 22 %). Et
le tout sans inclure le chiffre d’affaires de Packard Bell ni de Gateway,
la marque nouvellement relancée en
Europe. Car Acer a prévu un scéna-
rio multimarques afin de répondre
aux besoins des différents segments
de marché identifiés. Qu’il s’agisse de
marchés consumer ou professionnel,
une seule marque ne peut en effet
couvrir tous les segments de marché.
« En 2009, nous avons pour objectif de
devenir numéro sur le marché global du
PC, explique le PDG de la filiale française,
comme nous sommes leader absolu sur les
notebooks ». Mais reconnait Massimo
d’Angelo : « Il nous faudra améliorer encore le service après vente ».
Pour atteindre ses objectifs sans compter sur ses marques Packard Bell et
Gateway, Acer a d’autres atouts dans
ses manches. A commencer par les
smartphones, dont toute une gamme
a été présentée à Barcelone récemment. Fruit d’études consommateurs
multiples mais pour l’heure encore
confidentielles, la série Acer Tempo
comptera quatre produits au cours du
premier semestre 2009. Acer M900,
F900, X960, DX900... puis F1, L1 ou
C1, à venir plus tard dans le courant
de l’année. Mais aussi les gammes
professionnelles qui vont être mises
en avant au cours des mois à venir,
avec un programme partenaire toiletté afin de motiver les revendeurs.
fournisseurs
avril 2009
Une série d’annonces
pour affronter la crise
HP dévoile un éventail de nouveaux produits, solutions et services censés permettre
aux entreprises de réaliser leurs objectifs de réduction des coûts à court terme tout
en posant les jalons d’une compétitivité accrue à l’issue de la crise.
« Il y a une grande différence
entre cette récession et celle
qui a suivi l’explosion de la
bulle Internet. A l’époque,
les technologies étaient perçues comme le
problème alors qu’aujourd’hui elles sont
comprises comme la solution. Dans ces
conditions, il n’est pas trop surprenant
que les budgets informatiques restent inchangés en 2009. » selon Dave Aron,
Vice President du Gartner.
La technologie joue un rôle déterminant dans la capacité d’une entreprise
à réussir avant, pendant et après une
phase de récession. Pour 99 % des
PDG, la technologie est une composante essentielle de la réussite d’une
entreprise, selon un sondage réalisé
(HP Business Technology Study,»
PSB Research, avril 2007). En outre, le
contexte économique actuel constitue
une opportunité de restructuration
des environnements technologiques
en prévision de l’avenir, pour 38 %
des personnes interrogées dans le cadre d’une récente étude globale. (HP
Research Report: The Economics of
Business Technology, PSB Research,
février 2009).
Les nouveaux équipements, logiciels
et services proposés par HP visent à
permettent aux entreprises de changer leur manière de produire, distribuer et exploiter leurs ressources
technologiques.
tandardiser, optimiser et
S
automatiser
Les nouvelles solutions HP de virtualisation SAN de HP StorageWorks
aident les entreprises à simplifier le
provisionnement, l’administration et
l’optimisation des environnements
serveurs et stockage virtualisés. Les
nouvelles baies HP StorageWorks
Enterprise Virtual Array 6400 et 8400
(EVA6400 et EVA8400) complètent
la gamme de milieu de gamme de
stockage d’HP. La nouvelle solution
de virtualisation du stockage en réseau HP SAN Virtualization Services Platform 2.1 (SVSP 2.1) permet
d’augmenter la capacité de stockage
disponible. Elle permet aussi d’industrialiser l’exploitation du stockage en
réduisant le temps nécessaire à la migration, la réplication, la sauvegarde,
ainsi que la mise en production de
nouvelles applications. Les nouveaux
logiciel et services HP Data Protector
fournissent une solution unifiée de
protection des données pour les environnements physiques et virtuels. HP
Data Protector fournit de nombreuses
options de sauvegarde et supporte
notamment la déduplication, parmi
d’autres services liés à la sauvegarde.
Hiérarchiser les investissements
du SI
Dans le cadre de son offre Applications Management Services, EDS propose désormais des niveaux de servi-
L’actualité des
ce différenciés poursuivant
plusieurs
objectifs : réduction
des coûts d’exploitation des applications
les moins critiques et
maintien des niveaux
de service les plus élevés pour les applications critiques.
Le nouveau service MulDave Aron
Vice President de Gartner
ti-Tiered Hybrid Design
aide les entreprises à
concevoir un centre de
calcul complet, sur mesure,
en fonction de leurs besoins réels de
disponibilité et d’infrastructure. Trop
souvent, les centres de calcul des entreprises sont conçus sur la base d’une
simple spécification, reflétant le plus
exactement possible un standard, sans
tenir compte des besoins spécifiques.
La conception d’un centre de calcul
« hybride », avec des niveaux de service différenciés, permet de réduire les
investissements de 15 à 25 %.
Adopter un sourcing flexible
EDS proposent de nouveaux Managed Services qui offrent aux entreprises de nouvelles options de sourcing et de contrôle via un ensemble
de packages modulaires conçus pour
accélérer la mise en œuvre et l’apport
de valeur. Enfin, HP propose également des options de financement et
de leasing flexibles via HP Financial
Services.
fournisseurs
17
Dexxon et la meilleure
façon d’affronter la crise
Pour Dexxon aussi, l’année 2008 a été difficile, le marché des supports de stockage
étant intrinsèquement en décroissance. Heureusement, d’autres secteurs ont permis
de maintenir l’équilibre, dont celui des solutions d’impression.
La baisse est due à la
fois à une augmentation constante des capacités de stockage des
produits et au fait qu’un
certain nombre d’utilisateurs
professionnels
décident de migrer vers
d’autres
technologies,
Sari Shafiei
des solutions de virtuaDirectrice de la
lisation notamment. En
communication de
revanche le secteur des
Dexxon France
solutions d’impression
est dynamique et Dexxon
s’en est fait une spécialité : « Nous proposons des contrats sur 4 ou 5 ans qui permettent de coupler les ventes de matériels
et de consommables à des services. Cela
permet de sécuriser un certain volume de
ventes sur plusieurs années » pointe Sari
Shafiei, Directrice de la communication de Dexxon.
Double casquette gagnante
Ce qui fait la spécificité de Dexxon et
lui permet d’envisager l’année 2009
avec une certaine sérénité, c’est sa
double casquette : celle de « grossiste/
distributeur » et celle de « fabricant »
avec la marque Emtec. La marque est
n°1 en France sur le marché de la clé
USB. Mais, Sari Shafiei explique que
pour générer le même chiffre d’affaires qu’en 2007 sur ce créneau, les volumes ont du être multiplié par 2. « Le
marché est victime d’une forte érosion des
prix » note-t-elle. « Notre branche de disque dur multimédia (le Movie Cube), en
18
L’actualité des
revanche, a connu une grosse croissance,
à la fois en France et en Espagne. Dexxon
est donc présent sur deux fronts à la fois
et compte poursuivre ces deux activités
complémentaires cette année encore. Mais
pour être compétitif et traverser cette
crise sans dommage, Dexxon a décidé de
faire le ménage dans son catalogue et de
se focaliser sur les secteurs qu’il connaît
bien. « Nous sommes spécialisés dans les
solutions d’impression et les supports de
stockage. Nous voulons le rester » explique Sari Shafiei.
preuve de vigilance tout en restant le
plus flexible possible.
Du côté de la gestion des stocks et
du centre logistique, l’organisation
et l’infrastructure actuelles semblent
plutôt efficaces. « Nous disposons d’un
centre logistique de 15 000 m² à Goussainville avec un stock permanent de plus
de 12 000 articles » explique le grossiste. « Pour les pièces détachées le stock est
encore plus important, mais la gestion est
automatisée grâce à des carrousels et des
système dynamiques Kardex ».
exxon met l’accent sur la
D
gestion des coûts et des encours
En 2009, focus sur les solutions
Tout sera fait également pour réduire
les dépenses et notamment au niveau
du transport. Dexxon travaille avec
trois transporteurs : CoolJet pour la
région parisienne, DHL et GLS sur
le reste du territoire national. « Pour
les livraisons hors normes sur des MFP
volumineuses et dans le cadre de contrats
coût à la page (que nous installons chez
le client final), nous avons également un
transporteur spécifique ».
Dans cette période difficile, Dexxon se
penche sur les cas clients problématiques et étudie la possibilité de faire
des encours « maison » pour certains
fournisseurs. « Chaque semaine, notre comité de crédit se réunit et examine
au cas par cas les situations » note Sari
Shafiei en précisant que Dexxon est
à même de comprendre les difficultés de certains, mais doit aussi faire
Cette année donc, Dexxon axera son
développement sur les solutions d’impression, tant sur le plan des volumes
que des services. Avec son centre technique de Goussainville et ses équipes
en région, Dexxon offre une réelle
valeur ajoutée à ses clients. Dexxon
compte actuellement 14 000 contrats
en portefeuille : un chiffre en augmentation de 30% en trois ans.
Enfin, le grossiste a mis en place un
programme spécifique « MFP Value
Club » permettant aux revendeurs adhérents de profiter d’offres exclusives
« matériel + coût par page » avec un
coût total de possession parmi les plus
compétitifs du marché. Ils disposent
ainsi d’une force commerciale terrain,
d’une force technique certifiée, de support solutions avant-vente et aprèsvente, d’outils IT, d’un accès extranet et
d’outils marketing personnalisables.
d’impression et les services
fournisseurs
avril 2009
Gateway cible
les PME européennes
100% pro et à l’écoute des PME, voici le créneau de la marque, récemment reprise par
Acer, et qui revient aujourd’hui sur le marché européen. Gateway s’intégre dans la
stratégie multi-marques d’Acer qui a décidé de s’attaquer à chaque segment du
marché informatique avec l’une de ses marques (Acer, Gateway, eMachines et
Packard Bell).
Comme l’explique Antonio Papale, le
directeur du département Gateway
pour la région EMEA, « le secteur a besoin d’un acteur fortement spécialisé dans
l’environnement professionnel, une société qui se consacre entièrement aux besoins
de ce secteur et au développement de solutions verticales ». La marque s’adressera donc en Europe exclusivement
aux professionnels mais pas à tous
les professionnels. En effet, si Acer se
concentre sur les indépendants et les
petites entreprises, Gateway vise, les
entreprises de taille moyenne.
Affichant clairement sa volonté
d’améliorer la relation client, d’offrir un support produit efficace et
un maximum d’avantages, Gateway
souhaite que ses solutions soient distribuées par un nombre restreint de
partenaires. En France, ces partenaires revendeurs ne pourront s’adresser
qu’à un seul distributeur : Techdata.
L’offre de produits sera également réduite au minimum, mais sera parfaitement adaptée aux besoins
des PME et aux tendances du
marché (SaaS, virtualisation, etc.). Des
solutions que Gateway a d’ailleurs
voulues écologiques, facilement recyclables et économes en énergie.
Une offre simple dédiée
au monde du travail
L’offre Gateway en matière de PC
portables se résumera à deux tailles
d’écran : 12,1 et 15,4 pouces. Des portables conçus avant tout pour travailler,
équipés d’une coque ultra-résistante,
d’un module TPM, d’un lecteur biométrique, d’outils de connectivité et
de différentes applications garantissant la sécurité des données. Du côté
des PC de bureaux, plusieurs configurations seront possibles et sous différentes formes (tour, desktop, mini
desktop). Des ordinateurs basiques,
faciles d’accès, bien organisés, bien
ventilés et certifiés Energy Star 4.0.
Les serveurs Gateway seront avant
tout flexibles et évolutifs. Quant aux
moniteurs LCD, ils seront proposés
en version 19 et 22 pouces.
La marque proposera également
dans l’année une offre complémentaire, baptisée Gateway Plus Service.
Elle couvrira notamment les équipe-
L’actualité des
ments contre le vol et
assurera une gestion
optimale des produits
défectueux (retrait sur
place, prêt ou échange
du matériel contre un
modèle équivalent, etc.).
Une certification
Gateway, ça se mérite
Antonio Papale
Directeur du
département Gateway
pour la région EMEA
Pour assurer la distribution de cette offre et
répondre avec célérité aux
demandes de ses clients, Gateway
lance son Business First Partner Program. Le nombre de partenaires sera
limité afin d’éviter une cannibalisation géographique du marché, une
concurrence excessive et permettre à
chacun de réaliser les meilleures marges. Ainsi, les revendeurs grand public ne seront pas autorisés à adhérer
à ce programme.
Mais avant d’être partenaires certifiés
Gateway, les revendeurs sélectionnés
devront justifier d’une expérience
avérée auprès des PME, soumettre un
business plan annuel (qui pourra être
renégocié après 6 mois) et envoyer
deux de leurs employés (un commercial et un technicien) à des séances de
formation (en ligne ou en salles de
classe).
« La meilleure façon de nous définir se
résume à trois simples mots : concentration, simplicité et innovation » conclut
Monsieur Papale.
fournisseurs
19
es prêts à taux 0%
D
chez Dell
Devolo élargit ses gammes
Pour aider les PME à garder la tête hors de l’eau en
cette période de crise et leur permettre de s’équiper
en serveurs, en solutions de stockage et en périphériques sans se ruiner, Dell s’est allié à GE Capital Solutions pour leur proposer un plan de financement à
taux 0% (hors frais de dossier) pour toute commande
passée avant le 30 avril d’un montant supérieure à
10 000 euros HT. Une offre qui inclut par ailleurs trois
ans de services ProSupport. Et à l’issu du contrat de
financement sur 18 ou 24 mois, les souscripteurs
auront la possibilité de devenir propriétaire de leur
équipement contre un euro HT.
Le spécialiste du CPL Devolo a présenté à l’occasion du Cebit les dernières nouveautés produits de ses gammes grand public et professionnelles. Les produits
grand public s’inscrivent dans une volonté de la société d’intégrer les technologies CPL dans de nouveaux secteurs comme l’audio et la vidéo. La société propose ainsi sur le marché allemand (et d’ici la fin de l’année en France) un récepteur
satellite qui utilise les fils électriques pour faire transiter les émissions de télévision en haute définition entre les différents postes de la maison ou les micro-ordinateurs sur lesquels un logiciel fourni en standard permet de les visualiser.
Devolo propose également un dock pour iPod capable d’envoyer à distance les
morceaux du iPod vers n’importe quelle enceinte active CPL distante, ou vers
une chaîne hi-fi reliée à un récepteur CPL. A la différence de la borne Airport
Express d’Apple, il est possible d’écouter ces morceaux dans plusieurs pièces simultanément, ou de passer d’une pièce à l’autre sans agir sur un micro-ordinateur.
Mais c’est davantage sur son offre professionnelle que Devolo met l’accent, avec de nouvelles prises avec filtre intégré (compatibles avec les passerelles des entreprises et donc
utilisables dans le cadre d’outils de gestion de matériel) ou encore le CPL dLAN 200 AVpro hot Wireless N devolo (ouf !). Cet adaptateur réseau multifonctions peut transmettre
des données via le Wi-Fi ou les lignes électriques (évidemment) mais aussi par les lignes
téléphoniques ou les câbles coaxiaux de télévision, ce qui est plus original. Il ne nécessite
donc jamais le déploiement de nouveaux câbles et est particulièrement destiné aux grands
réseaux d’un ou plusieurs bâtiments avec jusqu’à 253 esclaves par segment de réseau et
une capacité de configuration à distance.
Hitachi se réorganise
elkin signe avec le grosB
siste Banque Magnétique
L’entreprise spécialisée dans les solutions de connectivité, mobilité et
réseaux et le grossiste spécialisé en
périphériques informatiques et multimédias annoncent la conclusion
d’un accord de distribution. Cet accord permet à Belkin de développer
son réseau de distribution dans le retail et le E-tail. « Avec ce contrat, Belkin
a pour ambition d’étendre ses points de
vente et de rendre l’ensemble des produits
de la marque encore plus accessible au
grand public, » affirme Romain Cholat, Managing Director de Belkin.
« Belkin détient la première place du secteur de la mobilité depuis plus d’un an
en France, oscillant entre 15 et 20% des
parts de marché, et entend bien développer d’autres secteurs de la même manière
aux côtés de Banque Magnétique, son
nouveau partenaire fiable et compétent. »
Comme la plupart des grands groupes nippons, Hitachi a bien
du mal à faire face à la baisse de la demande dans les secteurs de
l’automobile et de l’électronique grand public. Le constructeur s’attend, en effet, à des pertes de plus de 5,5 milliards d’euros pour son
exercice 2008/2009 (clos le 31 mars).
Mais il a décidé de réagir... D’abord
Lexmark présente inova4
en scindant en deux filiales distinctes, ses activités dans les domaines
Le constructeur d’imprimantes propose aux entreprises un plan de gestion en quatre étapes
de l’automobile et de l’électronique
destiné à réduire les volumes imprimés. Le slogan de l’opération est : « Imprimez moins, gagrand public. Et ce, dès juillet prognez plus. » Selon Lexmark, avec le plan inova4 permet de réaliser jusqu’à 40% d’économies sur
chain. Ensuite, en nommant un nouleurs coûts d’impression, améliorer la productivité en réduisant jusqu’à 50% le temps passé à
veau Président Directeur Général
gérer l’impression et réduire leur impact sur l’environnement jusqu’à 65%.
à la tête du groupe, en la personne
Les quatre grandes étapes du plan sont l’optimisation de l’infrastructure d’impression avec
de Takashi Kawamura. Hitachi esaudit de l’existant et analyse des besoins métiers et des équipements, l’optimisation de la gespère ainsi améliorer son efficacité et
tion des équipements et des consommables, la réduction du volume de pages imprimées et la
réaliser plusieurs milliards de yens
mise en place des bonnes pratiques, et enfin, dernière étape, l’optimisation des processus méd’économies.
tiers et rationalisation des processus documentaires. Inova4 propose aussi aux entreprises des
solutions de gestion documentaire.
20
L’actualité des
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26
avril 2009
Financement, encours,
crédit : la crise complique
la situation des entreprises
La conjoncture économique pousse établissements financiers à restreindre les
conditions de crédit. Ces mesures mettent en danger toutes les entreprises,
surtout les plus petites. Les professionnels du secteur IT et les pouvoirs
publics se mobilisent pour éviter des faillites en chaîne.
Si globalement, les entreprises du
marché high-tech sont un peu moins
touchées par la crise économique que
dans d’autres secteurs (comme l’automobile ou le bâtiment), la situation
n’est cependant guère réjouissante. A
tel point que de nombreuses structures, notamment les plus petites sont
menacées de redressement judiciaire
voir de faillite : « la situation s’est brutalement dégradée à partir de septembre
2008. Ce sont d’abord les grandes sociétés qui ont été touchées et aujourd’hui,
c’est au tour des petites entreprises qui
connaissent une forte baisse de leur fond
de roulement » explique Jean-Pierre
Gilet, Directeur Commercial de Factobail, le spécialiste de l’affacturage
pour les entreprises technologiques.
Selon Thierry Asmar, Président du
Directoire d’Altarès, le dépôt de bilan des entreprises faisant plus de 5
millions d’euros de chiffre d’affaires a
progressé de 60% sur les deux premiers mois de l’année 2009. Beaucoup
de sociétés sont aujourd’hui fragilisées non seulement à cause d’une
baisse de leur activité mais aussi plus
globalement en raison d’une chute
brutale de leur moyen de financement. Encours et autres crédits se réduisent de façon drastique voire dans
certains cas, pour les plus petites entreprises, sont ramenés à zéro. Ce qui
pose un vrai problème pour tous les
professionnels du secteur.
L’avis des revendeurs
Mais le discours passe assez mal chez
les revendeurs dont certains voient
leurs encours diminués par deux voire même supprimés sans en avoir été
avertis préalablement. Bruno Maître,
Directeur Crédits Factobail tente de
désamorcer la polémique : « quand
une entreprise voit son chiffre d’affaire
baisser de 20% et qu’elle a toujours les
mêmes frais fixes, il est compréhensible
que les assureurs-crédits
ne veulent plus
le financer ».
Les banques
dont la frilosité
a été maintes fois
pointée du doigt et
qui sont les premiers
financeurs des petites entreprises sont aussi dans le collimateur
de leurs clients. Selon, une étude réalisée par la CGPME, KPMG et l’Ifop,
59% des entreprises interrogées estiment que du fait de la crise, les banques durcissent leurs conditions de
financement et 53% déclarent qu’elles ont demandé des garanties supplémentaires comme par exemple
des apports de fonds propres. Pour
Thierry Asmar, il ne faut cependant
pas rejeter toutes les fautes sur les organismes financiers : « beaucoup d’entreprises et surtout les petites ne savent
pas mesurer les risques. Elles naviguent
à vue et n’anticipent pas. Il faut savoir
Ce sont d’abord les grandes
sociétés qui ont été touchées et
aujourd’hui, c’est au tour des
petites entreprises
Jean-Pierre Gilet
Directeur Commercial de Factobail
Financement
27
Nous avons maintenu les encours que nous avions
chez nos partenaires et grossistes soit plusieurs
centaines de millions d’euros par an.
qu’une faillite sur quatre est due non pas
à des baisses d’activité mais à des retards
de paiement». Des propos partagés par
beaucoup d’organismes financiers qui
déplorent la mauvaise qualité de certains
dossiers de crédit « où ne figurent pas de
plan de reprise ni de gestion d’actifs ».
Les perspectives pour 2009
Mais comme les perspectives sont plutôt sombres,
« cela va même être encore plus difficile au
deuxième
semestre
2009 » prédit Sandrine Bourgogne de
la CGPME, les pouvoirs publics ont été
obligés d’intervenir.
D’abord en nommant
un médiateur du crédit
aux Entreprises, René
Ricol, dont la mission
est de « ne laisser aucuBéatrice Kosowski
Directrice d’IBM Global
ne entreprise, et notamFinancing France
ment aucune PME, seule
quand elle est confrontée
à un problème de trésorerie ou de financement ».
Pour l’aider dans sa tâche,
René Ricol s’est vu adjoindre des médiateurs départementaux ainsi que
des tiers de confiance issus des organisations professionnelles (CGPME,
Chambres de commerce…). Selon les
chiffres que vient de publier le Ministère de l’Economie et des Finances, 7
161 entreprises ont saisi le médiateur
du crédit en six mois. Les encours de
crédit traités en médiation sont inférieurs à 50 000 euros dans 61% des
cas. Dans 21% des cas ils sont compris
entre 50 000 et 150000 euros et dans
28
7% des cas supérieurs à 500000 euros.
Mais comme beaucoup d’entreprise
ne connaissent pas la médiation ou ne
sont pas éligibles, Bercy a également
institué le CAP (le Complément d’Assurance-crédit public). C’est un dispositif qui permet de doubler la garantie accordée par les assureurs crédits
aux fournisseurs assurés sur certains
de leurs acheteurs. Opérationnel depuis décembre 2008, ce système prévoit que l’Etat accorde sa garantie à
la Caisse centrale de réassurance qui
se voit transférer par l’assureur-crédit les risques portant sur les PME et
les entreprises de taille intermédiaire
que les assureurs-crédit ne veulent
plus couvrir. Si le Ministère de l’économie et des Finances n’a pas encore
fait de bilan sur le CAP, on peut déjà
dire que ce dispositif n’est pas le remède idéal. D’abord car son tarif est
supérieur au tarif moyen de l’assurance-crédit et surtout parce qu’il ne
concerne pas les entreprises qui n’ont
plus ou pas d’encours soit la plupart
des TPE et un certain nombre de petites entreprises. Alors la situation est
elle irrémédiable pour cette catégorie
d’entreprises ? Heureusement, non. Il
existe encore d’autres dispositifs pour
éviter aux revendeurs de mettre la clé
sous la porte. Comme ceux qui sont
pris par le syndicat des grossistes
(voir interview de René-Luc Caillaud)
pour aider les petites structures. Les
grands fournisseurs comme HP, IBM
et Microsoft sont également très actifs pour soutenir le channel. « Nous
avons maintenu les encours que nous avions chez nos partenaires et grossistes soit
plusieurs centaines de millions d’euros
par an » assure Béatrice Kosowski,
Directrice d’IBM Global Financing
Financement
Thierry Asmar
Président du
Directoire d’Altarès
France. Quoiqu’il en soit, si trouver
des financements va rester difficile
dans les prochains mois, tous les acteurs du marché sont convaincus que
la situation doit se débloquer au plus
vite afin d’éviter la dégringolade du
secteur IT .
Le dépôt de bilan des
entreprises faisant plus de
5 millions d’euros de chiffre
d’affaires a progressé de 60%
sur les deux premiers mois de
l’année 2009.
avril 2009
Baisse des encours
clients : la SFAC estelle responsable ?
De jour en jour, les acteurs de la distribution informatique voient leurs encours
diminuer et nombreux sont les revendeurs qui ne peuvent plus acheter chez les
grossistes sans payer « au cul du camion ». Première accusée : la SFAC. Bien
sûr, il ne s’agit pas du seul assureur crédit mais de l’un des plus utilisés dans le
commerce de détail pour les produits numériques et informatiques. Karine Berger
a accepté de répondre à nos questions.
uelle est la situation
Q
des encours SFAC ?
La situation est la suivante ; nous
sommes en face d’une crise. Dans
les faits, nous assumons notre rôle et
nous procédons, en ce moment, à des
recalibrages de risques sur des entreprises sur la base des informations
dont nous disposons… ou non.
Nous sommes persuadés que les chiffres d’affaires de beaucoup d’entreprises sont en situation de contraction et
que, par conséquent, les besoins d’encours deviennent mécaniquement et
immédiatement moins importants.
omment cela se passe-t-il
C
sur le terrain ?
Concrètement, nous demandons
aujourd’hui un maximum d’informations aux entreprises.
Lorsque nous ne disposons pas d’informations complémentaires par rapport au dernier point, nous savons
que le risque encouru par certaines
d’entre elles est multiplié par 2 voire
par 3 au regard de la situation il y a
un an.
Un certain nombre de décisions a été
pris au cours des six derniers mois
par la SFAC sur des risques que nous
considérons comme beaucoup plus
élevés qu’il y a quelques temps notamment sur le commerce de détail
tous secteurs confondus. Bien évidement, le commerce du monde IT est
lui aussi concerné.
Soit l’entreprise est en mesure de nous
communiquer des informations nouvelles sur fin 2008, début 2009, qui
nous indiqueraient que sa situation
s’est améliorée ; soit l’information est
identique et nous considérons qu’il y
a une dégradation tout simplement
parce qu’il y a dégradation. Nous ne
bloquons pas le business. Il se réduit simplement de lui-même. Nous
sommes là pour accompagner le business des PME.
uel est votre point de vue sur
Q
l’année 2009 ?
Notre encours global sur un an a diminué de 6% tous secteurs confondus. Nos encours se sont ajustés avec
une baisse de 6% ce qui correspond à
la contraction de l’activité en France
depuis 1 an. En cela, nous ne faisons
qu’accompagner les volumes d’échanges et, très clairement, la montée du
risque qui devient très important.
A titre indicatif, si l’on
compare les défaillances d’entreprise dans le
commerce de détail pour
Karine Berger
Directrice des études
Euler Hermes SFAC
Euler Hermes SFAC annonce la signature
des premiers contrats CAP
« L’Etat a fait le choix de s’appuyer sur les assureurscrédit pour soutenir le crédit interentreprises,
compte tenu de leur expertise et de leur engagement
auprès des entreprises. Nous pensons que le CAP
est susceptible d’assurer la pérennité de 5 Mds€ de
crédit interentreprises accordé à des acteurs fragiles »
indique Nicolas Delzant, membre du Directoire
en charge des Engagements.
« Le premier accueil de nos clients est très positif. Il
faut maintenant que tout le monde se mobilise - l’Etat,
les organisations patronales, le MEDEF, la CGPME
- pour promouvoir cette solution et en assurer le
succès. Il faut aussi redire à quel point l’assurancecrédit est l’instrument qui, par excellence, crée de la
confiance dans le crédit interentreprises et permet
d’éviter l’effet domino : une défaillance d’entreprise
sur quatre est liée à la défaillance d’un de ses clients.
Quand on pense que moins d’une entreprise sur
quatre est assurée-crédit en France aujourd’hui, dans
le contexte actuel, cela laisse songeur », poursuit
Michel Mollard.
Financement
29
Interview de René-Luc Caillaud, Directeur Général d’ETC
et Président du Syndicat des Grossistes informatiques
Quelle est votre analyse de la situation ?
Un constat d’abord : les fournisseurs apparaissent plus catastrophés que
les revendeurs. Ces derniers prennent la situation plus calmement car
au niveau de l’activité générale, il n’y a pas de plongeon. Néanmoins,
la situation est difficile pour tout le monde et même les gros distributeurs sont touchés. Notamment sur les encours où la situation
s’est compliquée. Par exemple, le revendeur qui auparavant, avait
des encours chez son grossiste de 500 000 euros a vu ceux-ci passer à 200 000 voire 100 000 euros. Il est donc obligé d’éclater ses
achats ou de multiplier les grossistes pour garder des encours importants. Pour les petits revendeurs, c’est encore plus délicat. Ceux
qui avaient des encours assez faibles (de 15 000 à 20 000 euros) ont
tout perdu car les assureurs crédit ont décidé de réduire les risques.
Ils considèrent qu’ils ne peuvent plus contrôler les fonds propres des
entreprises. Cela pose un vrai problème pour le marché.
René-Luc Caillaud
Directeur Général d’ETC
et Président du
Syndicat des Grossistes
informatiques
Que font les grossistes pour éviter que la situation se détériore
davantage ?
Nous mettons en place des formules palliatives afin d’assurer des
encours supplémentaires. Différentes opérations ont été annoncées
avec les fournisseurs comme Microsoft et HP. Chez ETC nous avons
également monté une opération avec American Express qui concerne
environ 100 clients et qui leur permet d’avoir en moyenne des encours supplémentaires compris entre 20 000 et 160 000 euros. Enfin, avec l’Arthic, le syndicat des grossistes, nous travaillons sur des dispositifs pour permettre aux revendeurs et surtout aux plus petits de récupérer des niveaux d’encours acceptables.
Concrètement, que proposez-vous ?
Nous avons eu une réunion exceptionnelle le lundi 16 mars sur la problématique des encours.
Il y avait 15 patrons représentant l’ensemble de la profession. A cette réunion figuraient également les organismes qui ont signé le CAP. Nous avons pris quatre engagements qui doivent
permettre de faire avancer rapidement la situation. D’abord, tous les grossistes s’engagent à
soutenir le crédit inter-entreprise dans le monde de la distribution. Par ailleurs, nous allons
rencontrer le médiateur du crédit qui s’occupe de la filière informatique afin de voir quelles
sont les actions que nous pouvons mener ensemble. Nous avons également pris rendez-vous
avec le directeur général du Trésor. L’objectif est que tous les petits revendeurs, ceux qui ont
vu leurs encours tombés à zéro puissent récupérer leurs financements. Enfin, nous allons
informer l’ensemble des revendeurs sur la manière de saisir les médiateurs, que ce soit les
médiateurs régionaux ou le médiateur de la république, sur cette problématique des encours.
Nous nous sommes aperçus que beaucoup d’entre eux ne savaient pas qu’ils pouvaient faire
cette démarche.
Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement comme le CAP ?
Le CAP est une très bonne mesure car elle permet de doubler les encours qui restent. En théorie, elle s’adresse donc à tout le monde mais en pratique, elle ne concerne pas les entreprises
qui n’ont plus d’encours.
30
Financement
le domaine IT, elles sont en augmentation de 250% à fin janvier 2009 par
rapport à janvier 2008.
Nous suivons toutes les entreprises
en France qui ont un code INSEE, soit
plusieurs millions et nous agissons
dossier par dossier. De plus, nous faisons très peu d’annulation complète
de l’encours. Nous faisons en sorte
que les encours soient adaptés aux
besoins des entreprises.
Par ailleurs, nous avons des assurés à
qui nous donnons des recommandations qu’ils ne pas obligés de suivre.
Certains de nos assurés peuvent aller
au-delà de nos couvertures s’ils jugent leur client solvable.
Franchement pour 2009, nous voulons collecter un maximum d’informations, entreprise par entreprise,
pour faire de bonnes évaluations. En
l’absence de données, nous considérons qu’il y a dégradation.
uels efforts faites-vous pour les
Q
PME en ce moment ?
Nous avons mis en place, avec le gouvernement, un nouveau contrat qui
s’appelle le CAP (Contrat d’Assurance Publique)* et qui vient en complément de l’assurance crédit traditionnelle. L’Etat accepte ainsi de doubler
certains encours qui ne peuvent plus
être portés par l’assurance crédit car ils
sont trop risqués. Les premiers CAP
ont été signés en janvier et plus de 2
000 contrats ont été conclus à ce jour
chez nous. Il y a une très forte demande de couverture complémentaire par
l’état. En contrepartie, nous avons signé un texte qui nous engage très formellement auprès du Ministère des
Finances à ne pas réduire nos encours
au delà de la contraction de l’activité
sur l’économie française. Nous avons,
nous aussi, pris des engagements, il
n’y a pas que les banquiers.
avril 2009
L’informatisation des
petites entreprises
328 000 entreprises créées en 2008, 50% de plus qu’en 2002. Au même titre qu’elle
est un grand pourvoyeur d’emplois, la création d’entreprise entraine également
des besoins informatiques. Or 32% des petites entreprises n’utilisent pas de
logiciel de comptabilité. Voici donc quelques pistes intéressantes échappées du
Baromètre Ciel de l’informatisation des Petites Entreprises.
Le baromètre Ciel de l’informatisation des Petites
Entreprises, qui dresse
un panorama de l’informatisation et suit l’évolution, porte
sur les entreprises de 1 à 19 salariés
et concerne donc 1,26 million d’entreprises sur les 2,6 millions recensées en
France et en 2008 (INSEE). Sur cette
cible, le taux d’informatisation est de
92%, ce qui représente une progression de 5% sur un an. On note que cette progression vient plus précisément
des entreprises de 1 à 9 salariés qui
sont informatisées à hauteur de 91%
contre 86% en 2007. « L’informatique
est entrée dans les petites entreprises, cela
s’explique par une certaine banalisation
mais aussi par l’arrivée de la nouvelle
génération, plus familière des nouvelles
technologies » explique Florence Méro,
Directeur Général de Ciel.
La progression n’est pas homogène
et diffère selon le secteur d’activité.
Par exemple, le commerce de détail
passe d’un taux d’informatisation
en 2007 de 66% à un taux en 2008 de
74% (+8%), idem pour la construction
qui passe en un an de 89% à 95%. En
revanche, certains secteurs évoluent
peu et affichent un taux plus bas. C’est
le cas dans le domaine de l’hôtellerie
restauration : 58% en 2007 puis 59%
en 2008.
Le baromètre révèle un changement
important au niveau de l’adoption
des logiciels de comptabilité. En 2007,
les entreprises qui installaient un logiciel de comptabilité le faisaient à 72%
dans le cadre d’un 1er équipement.
Elles étaient donc 28% à simplement
remplacer leur matériel. En 2008, les
entreprises « euro-boomeuses » arrivent dans un cycle de renouvellement des applications logicielles. On
note donc que la part des entreprises
qui renouvellent leur logiciel passe à
58%.
Il reste cependant encore un tiers des
entreprises à équiper. En effet, le baromètre montre que 32% des entreprises n’utilisent pas de logiciel pour tenir leur comptabilité. Celles équipées
optent majoritairement pour un logiciel installé dans l’entreprise (66%)
au détriment des logiciels accessibles
via Internet (2%). Enfin, 88% des entreprises qui adoptent un logiciel de
comptabilité, investissent seulement
dans ce logiciel. En d’autres termes,
les entreprises concernées sont déjà
équipées en matériels informatiques.
Fort de toutes ces données, l’éditeur de logiFlorence Méro
ciel de comptabilité Ciel
Directeur Général
conclut : « Avec une forte
de Ciel
croissance de l’équipement
matériel et une accélération
notable du cycle de renouvellement des produits depuis un an, la
comptabilité représente de toute évidence
le secteur clé de l’informatisation des petites entreprises. Cependant, une entreprise sur trois n’est toujours pas équipée
d’un logiciel de comptabilité, la route vers
le "100% informatisation" semble donc
encore longue ! » Une entreprise sur trois n’est
toujours pas équipée d’un logiciel
de comptabilité, la route vers le
« 100% informatisation » semble
donc encore longue !
Marché
31
iel met en lumière trois axes
C
de développement
« Du fait de la forte volonté de l’Etat de
pousser la télé déclaration et la dématérialisation, on assiste à une forte croissance
de la dématérialisation dans les petites
structures » explique Eddy Corcos,
Président de la SDDS. Et en effet, la
dématérialisation présente de nombreux avantages à commencer par
l’automatisation et la fin de la saisie
manuelle. Cela entraine une limitation des erreurs de saisie, accroit la
vérification des données et les transferts efficaces et sécurisés. Cela représente également pour l’entreprise une
meilleure productivité via la simplification des échanges, la diminution
des tâches administratives et la traçabilité des échanges. Mais il persiste
quelques freins comme l’impression
de mieux contrôler ce qui est imprimé
ou la méfiance concernant la sécurité
des échanges électroniques.
Répatition des Petites Entreprises informatisées par secteur d’activité
100
89%
97%
90%
89%
40
20
0
66%
s
e
ce
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rt
tri
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Co dé
Co de g
ns
Tr ogi
sta
L
Co
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&
La crise
Paradoxalement, alors que la crise
crispe l’économie de manière générale, elle aura également d’autres effets.
Henry Savajol, Directeur des Etudes
Economiques d’OSEO rappelle que les
91%
86%
1 à 9 salariés
32
Marché
89%
58%
98%
2008
95%
77%
10 à 19
salariés
40
96%
59%
99%
20
95%
74%
Informatisation des Petites Entreprises de 1 à 19 salariés
0
92%
80%
80
60
95%
60
2007
80
100
s
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Ba ura bili
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&
petites entreprises sont plus réactives.
Il explique également et ce n’est pas le
seul, que la sortie de crise se fera par
l’innovation et donc l’investissement.
Les entreprises qui résistent le mieux
sont celles qui ont accordé une place
importante à l’innovation.
Enfin, on constate une belle dynamique en termes de création d’entreprise : 328 000 entreprises créées en 2008,
auxquelles s’ajoute le succès du statut
d’auto entrepreneur lancé début 2009.
L’éditeur de logiciel de gestion annonce d’ailleurs sa volonté d’accompagner la création d’entreprise et lance une offre dédiée et gratuite : Ciel
Auto-entrepreneur Facile. Plusieurs
versions sont proposées : une version
gratuite du logiciel disponible sur le
site ciel.com ; un pack avec le logiciel
et un an d’assistance téléphonique
(99€ TTC) et une formule avec le logiciel, l’assistance téléphonique et une
session de formation à distance de
deux heures (149€). En une semaine,
le site a déjà enregistré 10 000 visites
et 5 000 téléchargements.
avril 2009
Le livre
à l’heure du numérique
Cette édition 2009 du Salon du Livre pose indiscutablement la question de l’avenir du livre
dans notre société de plus en plus ‘numérique’. Les nouveautés se succèdent : embarquer une
bibliothèque complète sur un e-reader, lire une BD sur mobile, sans oublier les offres des
éditeurs en ligne. Panorama...
Le Salon du Livre, qui a lieu tous les
ans à la Porte de Versailles, Paris, a
ouvert ses portes le vendredi 13 mars.
Cette année, la question du numérique est une nouvelle fois présente.
E-books, supports nomades, dématérialisation sont d’actualité. L’espace «
Lectures de demain » a d’ailleurs pris
de l’ampleur et comptait un espace
dédié aux plates-formes mobiles, un
autre au savoir numérique. Puis un
troisième espace consacré à la chaine
numérique et enfin, un dernier intitulé
Librairie de demain. Les visiteurs ont
pu notamment se familiariser avec
le e-Reader de Sony distribué par la
Fnac. Amazon a lancé son Kindle 2
récemment et Sony son e-Reader le 25
octobre 2008.
Qui est l’utilisateur du e-Reader
de Sony ?
La Fnac a réalisé une étude portant
sur le profil, les motivations d’achat,
les usages et les attitudes des acheteurs du livre numérique. L’acheteur
type est un homme (69%), âgé de 46
ans ou plus (60%), il appartient à la
catégorie CSP+ (75%) et il habite plutôt à Paris intra-muros (41%). Il utilise
son Reader au mois deux fois par semaine (75%). Il s’agit le plus souvent
de livres appartenant aux catégories
« romans et nouvelles » et de « policiers et thrillers ».
Cet utilisateur type met également
en avant le caractère nouveau du e-
Reader et son côté pratique. Il en est
d’ailleurs pleinement satisfait (92%)
et salue ses performances techniques
(59%). Il apprécie par ailleurs son
confort de lecture (noté en moyenne 7,6/10). Il reste malgré tout deux
points à améliorer : le prix et le choix
des ouvrages. En effet, le nombre et la
variété des livres numériques disponibles sur Fnac.com ne satisfont pas les
acheteurs (à 80%). Pour eux, le catalogue est trop pauvre. Quant au prix,
il est jugé trop élevé. 75% des acheteurs estiment qu’un livre numérique
devrait être en moyenne 40% moins
cher qu’un livre classique (contre 10%
seulement à l’heure actuelle). Cela
dit, pour ce qui est du livre numérique, le succès n’est pas explosif en
France, même si les professionnels du
secteur croient à son avenir. Le Syndicat national de l’édition (SNE) précise
que la pénétration du livre numérisé
téléchargeable est marginale au point
de ne pas être « encore traçable dans nos
statistiques ».
diteurs en ligne, lectures sur
é
mobile... l’offre s’élargie
Mais le numérique est présent à bien
d’autres niveaux dans le domaine
du livre, de l’édition et de la librairie
comme les visiteurs du salon ont pu le
constater. L’éditeur en ligne BoD (Books
on Demand) était présent. L’entreprise
propose de réaliser et de publier son
livre. Ce service permet par ailleurs de
vendre son ouvrage dans l’ensemble des librairies de France. Une petite révolution dans
le monde de l’édition tant les
manuscrits sont nombreux en
comparaison avec le nombre
restreint d’heureux auteurs
édités (attention aux dérives
qualitatives notamment !).
On pense également à Peleman Industries et Unibind qui lancent
en France Unibook, une solution d’impression à la demande en ligne. « Nous
connaissons et apprécions beaucoup le
goût de nos amis français pour l’écriture
et la place culturelle très forte que tient
le livre ici », poursuit Luc Spooren,
directeur des ventes et du marketing
d’UniBook. « Notre langue commune,
notre patrimoine culturel commun, notre
proximité géographique, tout concourt à ce
que les auteurs et lecteurs français soient
sensibles à notre démarche. Avec UniBook,
un livre n’est jamais en rupture de stock,
il est toujours neuf et vendu au prix décidé
par l’auteur. Ce service a séduit le Benelux,
nous espérons que ce sera la même chose
pour la France. »
Enfin, les amateurs de BD peuvent
s’adonner à leur passion à tout moment de la journée via leur téléphone
portable. C’est ce que propose la société montpelliéraine Aquafadas qui
a développé l’application Ave ! Comics. Orange a également dévoilé son
kiosque à journaux et à livres mobile
Read&Co qui ouvre un peu plus les
portes de la lecture sur mobile.
Le salon du livre
2009
33
CeBIT 2009 :
contre toute attente,
une bonne cuvée
La crise ferait-elle du bien au CeBIT ? Toujours est-il qu’au-delà d’une fréquentation en
berne, c’est bel et bien une hausse nette de la satisfaction des exposants qu’on enregistre cette
année. Explications...
Si on s’en est tenu, sans
se déplacer, aux simples chiffres annonçant
la baisse du nombre
d’exposants présents
cette année à Hanovre,
on pourrait croire que
l’édition 2009 du CeBIT a été un échec global pour la Deutsche
Messe, avec une baisse
de 25% du nombre d’exposants par
rapport à l’an passé. Or, une simple
visite et quelques interviews d’exposants et de visiteurs témoignent du
contraire. Tout d’abord, comme le faisait remarquer l’organisateur, Deutsche Messe, la plupart des entreprises
qui ont annulé leur participation ces
derniers mois étaient déjà dans une
situation économiquement difficile.
Pour l’organisateur, rien de dramatique : ces annulations tardives étaient,
pour les sociétés, synonymes de la
perte sèche d’une grande partie des
frais engagés, qui restent contractuellement acquis par la Deutsche Messe.
En outre, la grosse majorité des entreprises absentes étaient d’origine
asiatique, elles n’auraient en fait pas
apporté grand’chose d’essentiel en
termes d’innovation ni d’originalité
pour les visiteurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers. D’ailleurs,
et contrairement à l’an passé, aucune
34
CeBIT 2009
descente de police pour infractions
sur les brevets n’a animé le salon.
D’un point de vue qualitatif donc, la
baisse du nombre d’exposants n’avait
rien de grave.
Des visiteurs de qualité
Il est cependant vrai qu’à son ouverture, le mardi 3 mars au matin, la première impression n’était pas des plus
positives, avec des allées désertiques
et des palissades « cache-misère »
pour camoufler la sous-utilisation
de nombreux bâtiments. Mais la tendance a très vite changé, et, dès mardi
après-midi, le Hall 25, porte-drapeau
de la distribution puisqu’il héberge
le salon Planet Reseller, accueillait en
masse des visiteurs plus motivés que
jamais, avec même un nombre d’exposants en hausse de plus de 13%. De
fait, les exposants que nous y avons
interrogés nous ont fait part de leur
grande satisfaction quant à la qua-
avril 2009
lité des contacts commerciaux qu’ils
avaient déjà noués. En nette hausse
par rapport à l’an dernier, ils ne venaient d’ailleurs pas uniquement
d’Allemagne : « nous avons enregistré
plusieurs dizaines de très bons contacts,
dont seulement 20% d’allemands », nous
signale ainsi Stéphane Ghio, directeur
commercial international du groupe
ICT, à l’origine de l’appliance de sauvegarde sécurisée Wooxo. Mais cette
hausse de qualité n’était pas l’apanage de Planet Reseller : Marc Tastayre,
directeur marketing et commercial
de Kapsys, dont le stand était situé
Hall 13, a également noté cette nette
hausse qualitative du public. En effet,
si la baisse du nombre d’exposants a
entraîné une baisse du nombre de visiteurs (évaluée in fine à 20% par la
Deutsche Messe), ce ne sont finalement que les visiteurs les moins motivés qui ont annulé leur déplacement à
Hanovre, entraînant mécaniquement
la hausse qualitative unanimement
perçue par les participants.
L’absence de véritable innovation
Parmi les autres éléments marquants
de cette édition du CeBIT, on notera tout comme l’an passé - l’absence de
véritable innovation de la part des exposants : celle-ci est d’ailleurs moins
la faute de la Deutsche Messe que le
signe d’une industrie sclérosée par le
poids de ses standards, et qui peine à
prendre des risques pour se réinventer, comme au cours des années 80 et
au début des années 90. Finalement,
c’est plus au sein de l’IF Industrie Forum Design eV que l’on aura pu faire
le plein d’idées innovantes, dans de
nombreux domaines, autres que l’informatique. Néanmoins, nous avons
tout de même déniché quelques produits intéressants, à la recherche de
distributeurs en France, dont vous
trouverez le détail ci-après.
En cas de crise, il y a deux attitudes : se plaindre et
ne rien faire ou se battre et en profiter pour prendre
des parts de marché.
Enfin, on retiendra de l’édition 2009
du CeBIT la présence remarquable
de la France, qui a bien mieux occupé
le terrain que la Californie, pourtant
pays invité cette année, avec plus de
90 exposants contre 50 pour la patrie d’adoption d’Arnold Schwarzenegger. Ce dernier, venu représenter
l’état qu’il gouverne, n’avait cependant pas manqué de rappeler qu’en
cas de crise, il y a deux attitudes : se
plaindre et ne rien faire ou se battre et
en profiter pour prendre des parts de
marché. Le parallèle est rapidement
fait avec les sociétés absentes cette année du CeBIT !
Les sociétés françaises présentes
Parmi les sociétés françaises présentes, on trouve même des sociétés venues de l’autre bout du monde, comme le fournisseur d’onduleurs iPower,
venu tout spécialement de la Réunion
pour trouver de nouveaux distributeurs sur ses marchés de prédilection,
l’Océan Indien et l’Afrique. Son directeur général, Alain Couderette, est satisfait du voyage puisqu’il a pu établir
quelques dizaines de contacts, malgré
le positionnement atypique de sa société, d’un point de vue géographique
par rapport au salon. Il a également
tout particulièrement apprécié, comme l’ensemble des exposants français,
les efforts déployés par Global Fair et
Ubifrance en matière d’organisation
et de logistique, mais aussi de défense des intérêts des exposants français.
Ainsi, les organisateurs ont, pour la
première fois, mis en place au sein
du Hall 9 (dédié à la recherche et aux
nouvelles technologies) une surface
dédiée aux instituts Carnot, pendant
français de l’institut de recherche allemand Fraunhofer, connu et admiré
outre-Rhin comme étant le creuset de
l’innovation allemande. Ils ont également réussi à négocier l’implantation
du seul pavillon national au sein de
Planet Reseller. Particulièrement bien
placé puisqu’à proximité d’une des
principales entrées du Hall dédié aux
revendeurs, il a rencontré un tel succès que, selon Suzanne Gatzemeier,
gérante de Global Fair, plusieurs sociétés ont d’ores et déjà réservé leur
présence sur ce pavillon pour la prochaine édition.
Quelques chiffres sur Planet Reseller :
Surface
Exposants
Visiteurs
2008
10 900 m2
150
79 000
2009
12 000 m2
170
82 000
C’est là la meilleure preuve que non seulement le CeBIT n’est pas en perte de
vitesse, mais au contraire est en train de faire sa mue vers un salon plus professionnel et mieux qualifié, à la joie des exposants qui auront choisi de continuer à
lui faire confiance...
CeBIT 2009
35
eBIT 2010 :
C
place à la rationalisation
Après une édition 2009 unanimement
réussie d’un point de vue qualitatif,
la Deutsche Messe réfléchit d’ores et
déjà à la prochaine édition du CeBIT.
On semble s’éloigner définitivement
de l’événement accueillant plus de
800000 visiteurs, tel qu’on l’a connu au
début des années 2000. D’ores et déjà,
il a été décidé que la prochaine édition
aurait pour pays partenaire l’Espagne
et se tiendrait non plus sur 6 mais sur
5 jours, du mardi au samedi : selon
l’expérience des exposants interrogés,
les Halls 11 à 13, comme cela se faisait
dans les années 90. On notera alors
que, pour la première fois, Planet
Reseller quitterait son hall historique
(le 25) pour rejoindre un bâtiment
non encore déterminé, dans lequel il
accueillerait vraisemblablement un
nombre encore plus grand d’exposants, plusieurs ayant d’ores et déjà
manifesté leur intérêt pour être intégré à cet événement inaccessible au
grand public. Ce ne sont cependant
encore que des pistes de travail et rien
n’a encore été décidé, selon le porteparole du CeBIT, Hartwig von Saß.
azTag invente la carte sans
T
contact du futur
mis à part ceux qui souhaitent avoir
un contact direct avec le grand public, le week-end est essentiellement
du temps perdu pour ceux qui sont
à la recherche de contacts commerciaux. En outre, cela permettra aux
exposants d’être revenus à leurs bureaux dès le lundi matin, et ainsi de
ne perdre aucune journée de travail.
Une autre piste explorée par l’organisateur est une rationalisation de l’espace occupé : les halls 20 à 26 seraient
abandonnés, la surface d’exposition
se concentrant alors sur les bâtiments
autour du centre de convention et sur
36
CeBIT 2009
Passe Navigo, carte Velib, passe d’entreprise, etc. : la carte sans contact
investit chaque jour un peu plus nos
portefeuilles. Outre la place occupée,
la multiplication des cartes pose des
problèmes au quotidien, puisqu’il est
impossible d’en utiliser une si une
autre est à sa proximité. En outre,
la conception d’une nouvelle carte
demande des compétences
nombreuses et complexes à
maîtriser, ce qui les rend
difficilement accessibles
à de nombreuses entreprises, malgré l’intérêt
qu’elles peuvent y porter. La solution attendue
était l’intégration de ces
éléments dans des téléphones mobiles, mais leur
réalisation a été reportée aux calendes grecques et pose plus de problèmes qu’elle n’en résoud, notamment
dans les lieux où les téléphones doivent être éteints. La startup bretonne
TazTag présentait donc sur le CeBIT
sa solution : la TazCard. La TazCard
est une carte NGC (Near Field Communication, ou communication en
champ proche) multifonction sécuri-
sée au format carte de crédit, de seulement 6 mm d’épaisseur. Elle intègre
un écran tactile, un lecteur d’empreintes digitales et plusieurs interfaces de
communication (NFC, USB, ZigBee).
Elle peut être utilisée pour toutes sortes d’applications sécurisées ou non,
comme le contrôle d’accès, le ticketing, le payement ou n’importe quelle
application personnalisée. Sa programmation passe par un simple SDK
Java, accessible par n’importe quel
développeur disposant de compétences dans ce domaine. A la différence
des cartes dédiées, chaque fonction
peut être activée ou désactivée par le
porteur, et la carte est inutilisable sans
l’empreinte digitale de celui-ci, ce qui
garantit sa sécurisation. TazTag, qui
s’appuie sur de grands industriels
pour la production en volume, est en
contact avec plusieurs grands comptes intéressés par sa solution et est
en train de finaliser son programme
de recrutement de partenaires développeurs. Une plate-forme d’avenir, à
surveiller de près…
avril 2009
disponible en France via les canaux
de distribution habituels d’Oyama
dans le pays (principaux retailers et
multispécialistes ainsi que le grossiste Newcom Informatique). A côté du
Titan, Oyama propose des systèmes
de chargement par batterie ou panneaux solaires pour périphériques
mobiles, des chargeurs pour voiture,
un transmetteur FM pour iPhone, des
enceintes mobiles et des chargeurs de
batteries standards.
On semble s’éloigner
définitivement de l’événement
accueillant plus de 800000
visiteurs, tel qu’on l’a connu au
début des années 2000.
Enfin un GPS original
Présenté sur le CeBIT où son concepteur cherchait des distributeurs allemands, le Kapten de Kapsys se différencie des autres GPS par son absence
d’écran : le paramétrage, le choix du
lieu de destination comme les indications de déplacement se font entièrement à la voix, grâce à un système de
synthèse vocale plutôt réussi. Mieux :
selon le mode de déplacement choisi
(à pied, en deux-roues ou en voiture),
le Kapten intègre ou non la possibilité
de prendre les transports en commun.
Mieux : un week-end à Rome ? Kapsys offre la possibilité de n’acquérir en
ligne que la carte de la Ville Eternelle
ou des audioguides pour un prix
dérisoire. On est loin des pratiques
des autres fabricants qui tenteront
alors de vous vendre toute la carte
de l’Italie… Et pour la bonne
bouche, le Kapten fait également office de radio FM et
de lecteur MP3. On rêverait
presque de voir toutes ces fonctions
intégrées à l’iPhone d’Apple ! En
France, le Kapten est vendu 179,90 €
TTC. Il est commercialisé par la Fnac,
ou via le grossiste Avesta.
Un Titan pour Oyama
Présent à proximité de Planet Reseller, la société internationale Oyama
(à capitaux américains, chinois et à
majorité français), spécialisée dans
les accessoires de mobilité, présentait ses dernières nouveautés à ses
nouveaux distributeurs potentiels.
Parmi les produits les plus notables,
on notera l’alimentation (quasi)universelle pour portables Titan 90 W.
Construite autour d’une batterie LiPolymer de 18 A, elle peut charger un
portable disposant d’une entrée de 9
à 21 V et un maximum de deux périphériques mobiles via ses prises USB
intégrées. Affiché à un prix public de
150 € TTC, le Titan 90 W devrait être
BlueTrade toujours fidèle
Habitué du CeBIT, le fournisseur et
grossiste en accessoires de mobilité
BlueTrade avait cette année rejoint
la bannière d’UbiFrance dans le hall
13 pour présenter ses nouveautés et
étendre son réseau de distribution en
Europe. La société mettait tout particulièrement en avant son offre en
accessoires pour netbooks (batteries,
sacoches ou encore supports pour
automobile). BlueTrade a également
profité du CeBIT pour dévoiler ses
derniers partenariats de distribution,
avec l’allemand Peiker (kit mains
libres et interface multimédia Bluetooth pour automobile) ou encore
avec l’éditeur hongrois Nav’n’Go,
pour son logiciel de navigation pour
Windows Mobile iGo 8.3.
CeBIT 2009
37
Les perles du CeBIT
es onduleurs exotiques sur le
D
CeBIT
Parmi les différents exposants français, le CeBIT a accueilli cette année la
société réunionnaise iPower. Celle-ci
est spécialisée dans la commercialisation d’onduleurs sur l’Océan Indien
(Réunion, Maurice, Seychelles, Comores et Madagascar) ainsi que sur
l’Afrique de l’Est. « Par rapport aux
marques européennes, nous bénéficions
d’un avantage important en termes de
proximité en avant et après-vente avec
les clients finaux, ce qui nous a permis
de nous imposer comme acteur important
sur la région », explique son directeur
général, Alain Couderette. Désireuse
de venir sur le CeBIT depuis plusieurs
années, la société a profité d’une opportunité qui lui a été offerte par Ubifrance pour faire le déplacement cette
année à moindre coût, en tant qu’entreprise des DOM-TOM innovante. Si
son positionnement n’était pas idéal
par rapport à la cible du CeBIT, Alain
Couderette reste satisfait de son déplacement, qui lui aura permis de découvrir le salon, de prendre la température du marché et de la concurrence
et de décrocher quelques dizaines de
contacts potentiels, qu’il lui reste à
transformer…
Au fil de notre visite au CeBIT, nous avons identifié quelques produits intéressants. Les entreprises citées sont d’ailleurs à la recherche de distributeurs en France. Cette année encore, le CeBIT reste une bonne occasion de trouver de belles
opportunités de distribution.
The Keyboard Factory (Belgique)
Clavier trilingue (utilisation typique :
russe/arabe/français), utilisant un système
de LEDs pour éclairer les caractères actifs.
Nombreuses combinaisons possibles.
Patrick Vyvey
[email protected]
www.thekeyboardfactory.com
TS Vision (Italie)
Combiné téléviseur LCD 19”/lecteur DVD/
cartes mémoire/stockage USB au design
rappelant celui de l’iMac. Prix attractif
(inférieur à 300 € TTC).
Roberto Evoli
[email protected]
www.tsvision.it
Xiamen Youthnet Co. (Chine)
Caméra de vidéosurveillance sans fil,
accessible par réseau GPRS/3G.
Vincent Jiang
[email protected]
www.vision900.com
M Tech Manufacturing (Hong Kong)
Oreillette Bluetooth fonctionnant par
induction du son dans les os du crâne
(technologie japonaise supprimant la
pollution électromagnétique).
[email protected]
www.metechm.com
Acme Baltija (Lituanie)
Gamme complète d’accessoires, petits
périphériques, consommables de stockage
et produits d’électronique grand public
aux tarifs et packaging étudiés pour se
distinguer dans le circuit retail.
Valdas Jazbutis
[email protected]
www.acme.eu
EnGenius Technologies (Etats-Unis)
Gamme de produits réseaux & télécoms
orientés vers la VoIP sans fil
Hans van Elsen
[email protected]
www.alcadis.nl
reat Lakes Case & Cabinet (EtatsG
Unis)
Gamme d’armoires, racks et boîtiers
muraux pour applications orientées
données, communications, son, vidéo et
sécurité.
Terry Murphy
[email protected]
www.werackyourworld.com
CyberPower Systems (Pays-Bas)
Gamme complète d’onduleurs
consommant 3 à 7 fois moins que leurs
concurrents directs, résultant en une
dissipation thermique et une émission
de CO2 moindre. Ces produits rendent
superflu l’usage de systèmes de
refroidissement en rack.
Peter Gamsjaeger
[email protected]
www.cyberpower-eu.nl
Telsey (Italie)
Set-top box Sh@rk permettant d’accéder
à l’ensemble des éléments multimédia
contenus sur PC, clés/disques durs USB
ou appareils photo numériques. Design
particulièrement original (voir site
Internet). Egalement disponible : une large
gamme de produits réseau plus classiques.
Andrea Zago
[email protected]
www.telsey.com
Paris Technologies International (EtatsUnis)
Outil d’analyse multidimensionnelle
de données, dans le cadre de solutions
décisionnelles.
David Presti
[email protected]
www.paristech.com
Printek (Etats-Unis)
Gamme d’imprimantes thermiques et
matricielles mobiles.
Patricia McAdow
[email protected]
www.printek.com
Navayo Technologies (Hongrie)
Solution de réseau fermé virtuel
administrable, basé sur un ensemble client/
serveur matériel crypté sur 1024/2048 bits
de qualité militaire
Miklos Jobbagy
[email protected]
www.navayo.net
La totalité de ces perles sont accessibles sur Internet à partir de cette adresse :
http://www.itchannel.info/articles/88608/perles-cebit.html
38
CeBIT 2009
avril 2009
Le CD, une espèce
en voie de disparition
en grandes surfaces
Au moment où les articles du projet de loi Création et Internet sont en examen à l’Assemblée
Nationale et où le SNEP signale une nouvelle baisse du marché de l’édition musicale, la
grande distribution se demande, elle aussi, si cela vaut le coup de continuer à vendre des
disques et si elle ne devrait pas réaffecter ces rayons à d’autres produits.
Les chiffres sont là. En 2008, le marché
français de l’édition musicale a chuté
de 15% en valeur et ne pèse plus désormais que 606 millions d’euros.
Les ventes de CD ont chuté de près
de 20%, mais représentent toujours
plus de 87% du marché (530 millions
d’euros). Les ventes numériques affichent, c’est vrai, une belle progression (+49%), mais elles restent encore
trop faibles en volume et en valeur
(76 millions d’euros) pour compenser
la dégringolade du CD. La majorité
de ces ventes numériques se faisant
d’ailleurs non pas sur Internet, mais
via les téléphones mobiles (46%).
Dans ces conditions, les grandes
surfaces se demandent si elles ne
devraient pas abandonner complètement les ventes de CD. D’autant que
le prix moyen d’un album a baissé de
16% par rapport à 2003 (17,1 euros en
2003 contre 14,4 euros aujourd’hui)
et que la marge diminue. La part de
marché de la grande distribution (en
valeur) a, en effet, fortement baissé
depuis 2003 passant de 49% à 34%.
Rien d’étonnant donc à ce que les
rayons consacrés aux CD se réduisent,
remplacés par les jeux vidéo et autres
produits électroniques plus en vogue
et plus rentables. « Un baladeur MP3
prend très peu de place dans un rayon et
la marge du vendeur est de 20%, soit 60
euros pour un appareil à 300 euros. Avec
un disque vendu 10 euros il n’en gagne
que trois, le choix est vite fait » confirme
Pierre Kosciusko-Morizet, président
de l’Acsel (association pour le commerce et les services en ligne).
Interrogé par l’AFP, Hervé Rony, Directeur Général du SNEP, avoue son
inquiétude concernant les distributeurs spécialisés comme la Fnac ou
Virgin : « Nous n’avons reçu d’engagement de leur part sur le maintien des
rayons ». A la Fnac, on précise pourLe marché de détail en 2008
Une nouvelle baisse du prix moyen TTC
de l’album en 2008 : -3% par rapport à
2007 ert -16 % par rapport à 2003
20
tant qu’en 2008, le même nombre de
références a été proposé, mais simplement que la mise en place a été
optimisée. Cela n’a malheureusement
pas suffit à susciter l’intérêt du public
qui se tourne désormais vers d’autres
rayons et achètent désormais plus
volontiers en ligne (sur Amazon et
consorts).
Dans ce contexte de crise, certains
producteurs ont malgré tout décidé
de faire de la résistance comme Harmonia Mundi qui a ouvert ses propres boutiques et ne propose que ses
références. Une initiative qui pourrait
faire son chemin...
Ventes numériques éditeurs 2008
Internet : 42%
Téléphonie mobile : 58%
17,1 €
14,6 €
15
14,9 €
14,4 €
12%
32%
10
46%
10%
5
0
2003
2004
2005
2006
Abonnement Internet
Abonnement téléphonie mobile
Téléphonie mobile à la carte
Internet à la carte
Le
CD
39
Revendeurs et sociétés
de services informatiques
ont-ils le moral ?
Quel est l’impact réel de la crise économique sur l’activité des revendeurs informatiques et
des sociétés de services ? Ont-ils encore le moral ? Et, surtout, ont-ils confiance en l’avenir ?
L’institut GfK a mené l’enquête...
Rencontrés à l’occasion du
salon IT-Partners, les répondants sont pour 79%
des dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés, preuve que le marché
français est riche de petites
structures pouvant assurer
un service de proximité. Des entreprises qui réalisent en moyenne 43%
de leur chiffre d’affaires annuel grâce
à la vente de matériel informatique et
42% grâce à des prestations de services et de conseil.
63% d’entre elles perçoivent la crise
comme un phénomène durable qui
ira au-delà de l’année 2009. Ce qui
n’empêche pas la plupart d’entre elles de rester plutôt confiante. 52%
pensent d’ailleurs qu’au cours de l’année à venir, leur situation financière
va rester stable. 25% pensent même
qu’elle va s’améliorer un peu et 9%
qu’elle va fortement s’améliorer. La
Selon vous, quelle sera l’évolution du chiffre d’affaires
de votre entreprise en 2009 par rapport à 2008 ?
Un repositionnement vers plus de service
59%
Une baisse de votre activité
30%
Une refonte de votre offre
25%
Une augmentation de votre chiffre d'affaires 22%
Un changement en termes de cibles clients
20%
Une réduction du personnel
8%
Aucun impact
4%
Autres
2%
40
Marché
grande majorité des dirigeants (86%)
ne semblent donc pas spécialement
inquiète.
Toutefois, 30% s’attendent à une baisse d’activité. Pour y faire face, seules
8% des entreprises interrogées envisagent de réduire leurs effectifs. 59%
d’entre elles expliquent que la crise
va surtout entraîner un repositionnement vers davantage de services,
25%, une refonte de leur offre et 20%,
un changement en termes de cibles
clients.
Selon vous, quelle sera l’évolution du
chiffre d’affaires de votre entreprise en
2009 par rapport à 2008 ?
2%
11%
25%
30%
24%
8%
En forte diminution
Une faible diminution
Avucune augmentation
Une faible augmentation
Une augmentation moyenne
En forte augmentation
Selon vous,
quelle est l’influence du green ?
2% 2% 4%
Très positive
Positive
55%
37%
Aucune influence
Négative
NSP
Au niveau du financement, 69% des
entreprises interrogées avouent ne
pas rencontrer de difficultés particulières. Ce qui les incite à voir l’année
2009 et les deux années suivantes
avec un certain optimisme. La moitié
d’entre elles envisage, en effet, l’avenir à moyen terme comme favorable,
ou très favorable.
Elles comptent d’ailleurs développer
leurs activités autour de trois axes
majeurs : l’informatique mobile (59%),
les produits et solutions de stockage
(40%), les services et solutions de
sécurité (39%). Viennent ensuite les
réseaux (33%), la voix sur IP (28%) et
la virtualisation (25%). Quant à l’engouement autour du Green IT, il reste
peu marqué et 57% des entreprises ne
croient pas à son impact positif sur le
développement de leurs activités.
Au final, les revendeurs informatiques et des sociétés de services ont-ils
le moral ? Majoritairement, oui. Sur
une échelle de 0 à 10, il atteint 6,8.
avril 2009
2009, année noire
pour les ventes de PC
Le mois de mars démarre avec une mauvaise nouvelle. L’industrie du PC risque en
effet de connaître cette année le plus fort déclin de son histoire. Selon le cabinet
Gartner, les livraisons de PC ne devraient pas dépasser les 257 millions d’unités,
soit un recul de 11,9%. Et tous les marchés semblent être concernés par cette
contraction, aussi bien les marchés émergents que les marchés matures.
« L’industrie PC doit faire face à des
conditions extraordinaires avec une économie mondiale qui continue à s’affaiblir,
les utilisateurs de PC allongent volontairement la durée de vie de leur matériel
et les fournisseurs de PC se montrent
de plus en plus prudents », a déclaré
George Shiffler, directeur de recherche chez Gartner. Boosté par les mininotebooks, le marché de PC portables
restera malgré tout relativement dynamique avec des ventes annuelles
estimées à 155,6 millions d’unités, en
hausse de 9% par rapport à 2008. Ce
sont les ventes de PC de bureau qui
vont entraîner l’ensemble du marché
dans une forte récession. Leurs ventes devraient dégringoler de manière
radicale à 101,4 millions d’unités, soit
un recul de 31,9%.
Les mini-notebooks seront donc épargnés par le ralentissement du marché,
Gartner prévoyant des ventes quasiment multipliées par 2 par rapport à
2008 avec 21 millions d’unités livrées
sur l’année. Pour mémoire, il s’en est
vendu 11,7 millions en 2008. Les prix
de vente de ces modèles devraient
d’ailleurs eux aussi baisser d’environ
10% sur l’année, comme l’explique
Angela McIntyre, research director
chez Gartner. « Fin 2008, le prix moyen
d’un mini-notebooks de 8,9 pouces avec
Windows XP embarqué et un disque
dur de 160 Go était d’environ 450 dollars. Nous pensons que ce prix passera à
399 dollars avant la fin de l’année, pour
le même modèle ». Pour elle, les marchés matures seront les principaux
consommateurs de mini-notebooks.
Mais à mesure que les prix baisseront,
ils attireront de nombreux acheteurs
issus des marchés émergents.
uels marchés sont concernés
Q
par ce déclin historique ?
Tous les marchés, à en croire Gartner. Les marchés matures comme
les marchés émergents vont souffrir
d’un ralentissement des ventes sans
précédent. En 2009, le recul sera de
10,4% pour les marchés émergents et
de 13% pour les marchés matures.
« Le ralentissement de la croissance du
PIB affaiblit généralement la demande et
la lenteur de la pénétration de nouveaux
acteurs. Elle va mécaniquement allonger
la durée de vie des PC en réduisant le phénomène de substitution. Quant aux fournisseurs, la prudence sera de mise et ne
manquera pas d’impacter les stocks, déjà
à un plus bas historique, jusqu’à ce que la
confiance dans une potentielle reprise se
fasse jour », a déclaré George Shiffler. «
L’impact du non renouvellement du parc
installé sera particulièrement aigu au
sein des marchés matures, où il pèse pour
environ 80% des livraisons de PC. »
Heureusement, les fabricants OEM comme
les canaux de vente sont
désormais aptes à réagir
beaucoup plus rapidement que par le passé
Angela McIntyre
afin de s’adapter aux
Research director
conditions réelles du
chez Gartner
marché. Les marges de
l’épaisseur d’une lame
de rasoir et les leçons tirées
de 2001 leur ont enseigné la nécessité
d’investir dans la gestion de leur approvisionnement. « Une saisonnalité
normale signifie généralement que le sellin du troisième trimestre est plus fort que
le sell-out, en raison des effets induits par
les inventaires. Mais au cours du quatrième trimestre 2008, les fournisseurs ont
vu les signaux indiquant que la demande
serait faible et ont adressé le message aux
systèmes d’approvisionnement afin de
stopper la production », explique Charles Smulders, Vice Président chez
Gartner. « Dans le même temps, les canaux de distribution ont réduit les stocks
en raison de l’incertitude économique et
du resserrement du crédit. Contrairement
à 2001, les fournisseurs ont été en mesure
de réagir assez rapidement aux signaux
et à transférer les risques sur les fournisseurs de composants. »
Marché
41
L’agenda
eca IT 2009
S
Du mardi 31 mars 2009
au jeudi 2 avril 2009
Paris, Porte de Versailles
Le Salon présente
cette année sa nouvelle formule. Les
organisateurs
ont
identifié 3 secteurs
regroupant les 250
exposants attendus :
Relation client - CRM - Centres d’appels, Systèmes d’information – Saas
- ERP, et eBusiness – VoIP – Mobilité. On attend 12 000 visiteurs décisionnaires. Les participants auront le
choix parmi 30 conférences, des ateliers d’experts, assisteront à la remise
de trophées et auront accès à 12 000
guides.
olutions Linux 2009
S
Du mardi 31 mars 2009
au jeudi 2 avril 2009
Paris Expo, Porte de Versailles,
Hall 2.2
Cette année, les organisateurs fêtent
les 10 ans de Solutions Linux / OpenSource qui se présente aujourd’hui
comme étant l’événement européen
de référence sur son marché. Au programme : la découverte de l’offre, produit et service, informations, formations, conférences et ateliers… Cette
édition 2009 accueillera 3500 m² d’expositions et plus de 50 conférences.
e symposium d’ETC 2009
L
Le 7 avril 2009
Carrousel du Louvre -Paris 9e
Le grossiste organise une nouvelle
fois son grand rendez-vous annuel au
Carrousel du Louvre. L’édition 2009
devrait accueillir plus d’une trentaine de marques IT comme Acer, HP,
Kyocera, Lexmark, Symantec, Sony…
Seront également présents des financeurs, des assureurs, des courtiers
d’assurance, des sociétés de transport
mais aussi des spécialistes environnementaux et recyclage. ETC mettra
en place trois espaces : les espaces
Infra, Intégration et Produits grand
public. La journée s’achèvera après le
cocktail dinatoire par un spectacle :
le One Man Show d’Elie Semoun :
« Merki ».
e salon COIP - VOIP EXPO
L
Du mardi 12 mai 2009
au mercredi 13 mai 2009
Cnit Paris la Défense
Pour sa quatrième édition, le salon
COIP/VOIP 2009 accueillera sur deux
jours une centaine de sociétés expo-
42
L’agenda
santes (opérateurs télécoms, ISP, FAI,
installateurs, intégrateurs, constructeur de systèmes IP-PABX, terminaux, systèmes de réseaux et de communication… éditeurs de solutions et
applications de voix, téléphonie, visiophonie, travail collaboratif, outils
d’administration, Middleware… et
société de services compétentes dans
ces différents domaines).
Cette manifestation est totalement
consacrée à la modernisation des
communications de l’entreprise et à la
découverte de nouvelles applications
IP. Elle devrait accueillir environ 5.000
visiteurs professionnels décideurs en
entreprise.
Enfin, parallèlement auront lieu une
série de conférences avec des interventions didactiques, des témoignages, des débats et des présentations
démonstratives.
olutions Intranet et Travail
S
Collaboratif
Du mardi 12 mai 2009
au mercredi 13 mai 2009
Cnit Paris la Défense
Ce salon dédié aux Outils, Conseils,
Services, Applications Intranet et
aux Solutions de Travail Collaboratif ouvrira mi mai. Ce rendez-vous
s’adresse aux Grands Comptes, PME/
PMI et Administrations et interessera
les responsables « Intranet à la recherche d’outils technologiques, de méthodes,
de conseils et de services qui leur permettront d’améliorer l’efficacité de leur
intranet, sa gestion et son pilotage » expliquent les organisateurs.
Le salon comptera 60 sociétés exposantes et attend plus de 3000 visiteurs
professionnels. Un cycle complet de
6 conférences / tables rondes sera
animées par des experts et abordera
les thèmes suivants : Portail collaboratif et espace de travail collaboratif
– Intranet 2.0 réalité et perspectives
d’évolution – Choisir et déployer une
solution de Gestion de Contenu – Les
outils de collaboration innovant pour
faciliter le partage d’informations – Intranet et Open Source – L’accès, la recherche et la gestion de l’information.
S’ajouteront 25 ateliers de conseils et
de démonstrations d’outils.
e Virtual Forum
L
Du mercredi 13 mai 2009
au mercredi 13 mai 2009
Cnit Paris la Défense
Pour sa seconde édition, le Virtual
Forum prévoit « Une journée entière de
conférences, tables rondes et ateliers ». Le
rendez vous organisé par Inforpromotions, Groupe Solutions entend :
« Démontrer que les solutions de virtualisation sont opérationnelles, présenter
des démarches pragmatiques et sensées,
permettre des échanges pour des informations factuelles et constructives, amener
les entreprises du sommet des attentes
aux plateaux de productivité, sans passer
inutilement par une période d’incertitude
et de doute. »
Il s’adresse aux professionnels de ce
marché (DSI, RSI, directeurs financiers, responsables qualité, chefs de
projets…). Ils auront accès à un espace
« Exposition » regroupant 25 leaders
et au programme de conférences.
e Medpi édition 2009
L
Les 26, 27, 28 et 29 mai 2009
Grimaldi Forum - Principauté de
Monaco
Le grand rendez-vous de la distribution accueillera cette année encore,
pour la 14ème année, les fournisseurs
et acheteurs du secteur de l’EGP, l’IT
et de la photo. Comme chaque année,
beaucoup de fournisseurs feront le
déplacement sur la côte d’Azur, pour
la première fois pour certain d’entre
eux.
t pour finir l’E3
E
Du 2 au 4 juin
2009
Los Angeles,
Convention
Center
Après deux années
mitigées, le salon international consacré
au secteur du jeu vidéo semble vouloir
revenir en force. Les
organisateurs annoncent des stands plus
grands pour cette
édition 2009 et la liste
des participants est
déjà conséquente (Activision Blizzard, Inc.,
Atari, Inc., Disney
Interactive Studios,
Inc., Disney Interactive Studios, Inc., Eidos Interactive, Electronic Arts, Inc.,
Konami Digital Entertainment, Inc.,
Microsoft Corporation, Namco Bandai Games America Inc., Nintendo
of America, Inc. Sony Computer Entertainment America Inc. Take-Two
Interactive Software, Inc., THQ Inc.,
Ubisoft Entertainment, Warner Bros.
Interactive Entertainment Inc…)
Le salon reste toutefois réservé aux
professionnels.
OpenLine
© Cordbis
Un faxserver qui va transformer
le fax en outil de haute précision
Imaginez que chaque Fax entrant soit automatiquement redirigé sur la
boite réception de son - ou de ses - destinataires. Imaginez que le système
puisse lire le fax, ses noms, ses mots-clé, pour décider où le rediriger, à quel
service l’adresser, où le stocker.
Tout ceci, et bien plus, est possible désormais grâce à OpenLine de Sagem.
Un système matériel+logiciel transformant votre flux fax en véritable arme
business. De plus, OpenLine s’intègre sans aucune rupture à votre configuration
informatique, et ajoute de nouvelles fonctionnalités, une nouvelle ouverture
au système existant. Simplement, intelligemment, efficacement.