avril 2009
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© Corbis Chère commerciale, Depuis le mois de septembre dernier, nous nous sommes parlés au téléphone presque tous les jours, sauf les week-ends et même à ce moment-là, le cerveau continuait à fonctionner. Nous avons évoqué cent fois nos problèmes inextricables, et les impasses, dans lesquelles nous sommes coincés. Depuis quelques mois, tu t’évertues à me faire comprendre que rien n’est possible, que le mal est trop profond, qu’il faut attendre, attendre et que même si la crise passe, nous ne ferons peutêtre rien ensemble. Jusqu’à ce jour fatidique où tu m’as même dit que nous n’étions pas (l’avons-nous été ?) sur la même longueur d’onde ! L'actualité des enseignes RueDuCommerce, Boulanger, Fnac, Carrefour, Amazon... 4 L'actualité du channel CompuBase, Belkin, Fujitsu Siemens, Tech Data, HP... 6 L'actualité des services Atos Origin, Sopra Group, Steria, Logica, Risc Group... 10 Carnet McAfee, Microsoft, CA, Canon, Dell, GfK... 13 L’actualité des produits Cisco, Asus, Norton, LG, Lenovo... 14 L’actualité des fournisseurs Acer, HP, Dexxon, Gateway, Devolo, Lexmark... 16 Dossiers Financement, la crise complique la situation 27 Financement, la SFAC est-elle responsable ? 29 Financement, interview de René-Luc Caillaud 30 L’informatisation des petites entreprises 31 Le livre à l’heure du numérique 33 Le CeBIT 2009 34 Le CD, une espèce en voie de disparition 39 Revendeurs et SSII ont-ils le moral ? GfK mène l’enquête 40 2009, une année noire pour les ventes de PC selon le Gartner 41 L’agenda du mois Seca IT 2009, Solutions Linux, Symposium ETC, VOIP Expo... 42 « En cas de crise, il y a deux attitudes : soit se plaindre et ne rien faire, soit se battre et en profiter pour préparer des jours meilleurs » nous explique le gouverneur de Californie lors de l’inauguration de CeBit 2009. Et si c’était vrai ? « Ne pas subir » était déjà en son temps la devise d’un maréchal de France. Nous y voilà ! Depuis tous ces mois, nous avons souvent évoqué trop passivement le coût de la vie et les problèmes à court terme, le quotidien et ses aléas. Et si, il fallait parler du goût de la vie à la place du coût de la vie, et évoquer l’avenir et les projets à la place de se morfondre et se lamenter ? « Nous bougeons lorsque le malaise ou la crise dépasse notre peur du changement. » La crise est-elle assez grave ou faut-il encore continuer dans cette voie sans issue ? Devons-nous (pouvonsnous ?) passer en mode espoir et projets ? N’ai-je donc plus aucun crédit auprès de toi ? Suis-je à court d’encours ? Si tu as des propositions concernant l’avenir, j’attends ton appel ! Paul Dubois [email protected] Tendances IT www.TendancesIT.com Adresse 21, rue Henry Monnier 75009 PARIS Tél. : 01 40 16 10 77 Fax : 01 49 95 00 23 Éditeurs Paul Dubois Pascal Langlet Ont participé à la rédaction Caroline Mauduit Eric Leven Florence Puybareau Guy Hervier Robert Mauss Maquettistes Franck Foulon Corinne Sacco Publicité Frédéric Chaltiel [email protected] Imprimeur Imprimerie Kapp 433, rue de l’industrie 27025 Evreux cedex L’actualité des enseignes Rueducommerce milite pour les smartphones Conscient que les smartphones constituent un créneau porteur sur le marché de la téléphonie mobile, Rueducommerce.com a décidé de leur consacrer une section complète. Une page spéciale réunissant les modèles plus intéressants affichés à des prix encore plus intéressants. Ainsi, deux modèles HTC sont présentés : le Iolite - Touch Cruise à 419,96 € et le BlackStone Touch HD à 559,96 €. Deux BlackBerry sont également disponibles : le Javelin Curve 8900 à 434,96 € et le Bold à 489,96 €. Deux modèles Nokia sont aussi de la partie : le 5800 XpressMusic Bleu à 339,90 € et le E63 bleu à 219,99 €. Et pour être tout à fait complet, Rueducommerce propose également l’Acer DX900 (apte à gérer deux cartes SIM) à 469 € et le Samsung SGH-D980 à 319,96 €. Des smartphones compatibles tous opérateurs aux designs originaux, à la connectivité et aux fonctionnalités bien plus larges que la plupart des téléphones mobiles. Boulanger renforce sa présence dans le Nord Boulanger ouvre un nouveau point de vente à Faches-Thumesnil : 3000 m² qui s’articulent autour de 3 mots clés : découverte, usage et plaisir ! Ce magasin reprend les principes véhiculés par la nouvelle signature du distributeur : « Vivons la Happy technologie » : technologies, conseils, démonstration, SAV... A Faches-Thumesnil, les consommateurs trouveront donc : un atelier cuisine, un espace nomade, un auditorium, une boutique gamers, un espace beauté et bien être, la nouvelle gamme de produits d’entretien certifiée Ecolabel Européen respectant l’environnement et un centre de réparation et de vente de pièces détachées. L’équipe en place, dirigée par Olivier Delautre, compte 55 personnes : 20 personnes, des vendeurs, ingénieurs, techniciens et agents de caisse ont été recrutés au sein du groupe ; 35 salariés sont issus d’un recrutement externe en partenariat avec l’ANPE via la plateforme de vocation. arrefour s’accroche, C malgré la crise Malgré le ralentissement économique général et la réticence des ménages qui ont mis la pédale douce sur de nombreux achats, le groupe Carrefour a réussi à enregistrer sur l’année 2008 un chiffre d’affaires HT de 86,96 milliards d’€, en hausse de 5,9% par rapport à 2007. Á grands coups de promotions, les ventes ont donc progressé de 6,4%. Et comme le distributeur a mis en place un plan de maîtrise de ses coûts de fonctionnement, il affiche un résultat net des Activités de 1,25 milliards d’€. Un résultat en baisse de 32,8% par rapport à 2007, certes, mais qui reste très largement positif. Sur le marché français, l’enseigne a souffert de la baisse des ventes nonalimentaires dans ses hypermarchés que la bonne tenue de ses supermarchés et autres formats de proximité (passés sous l’enseigne Carrefour Market) n’a toutefois pas permis de compenser. Le résultat opérationnel (avant éléments non courants) accuse ainsi un repli de 3%. La marge opérationnelle, elle, se stabilise à 4%. Dans le reste de l’Europe, en Asie et en Amérique latine, les ventes ont toutefois progressé de manière beaucoup plus franche. Pour ce qui est de l’année en cours, Carrefour entend poursuivre la réduction de ses coûts de fonctionnement pour un montant de 500 millions d’€ afin de souvenir ses ventes. 600 millions d’€ seront également investis pour renforcer sa dynamique commerciale. Quant aux investissements, ils seront cette année plus mesurés, plus sélectifs et surtout seront plafonnés à 2,5 milliards d’€. La Fnac réduit ses effectifs La Fnac a décidé de supprimer 168 postes à Paris et par ailleurs de fermer en 2009 son magasin de la place de la Bastille spécialisé dans la musique et qui emploie 60 personnes. L’enseigne compte ainsi faire des économies substantielles. Mi-février, la Fnac tablait sur un montant global de 35 millions d’euros en année pleine, avec plusieurs centaines de suppressions d’emplois en France. 4 L’actualité des enseignes avril 2009 a Fnac enfonce le clou du L téléchargement légal avec un nouveau site « Fulfillment By Amazon » sur Amazon.fr Amazon annonce l’arrivée de son service « Fulfillment By Amazon » en France. Celui-ci s’adresse aux petites et moyennes entreprises qui vendent des produits sur la plate-forme Amazon Marketplace. Ils peuvent accéder au traitement des commandes, au service client, aux offres spéciales de livraison et à la technologie du site www.amazon.fr. « Nous avons créé le service « Fulfillment by Amazon » dans le but d’avantager nos clients, ainsi que nos partenaires marchands qui vendent sur www.amazon.fr », déclare Xavier Garambois, Directeur Général d’Amazon France. Amazon prend alors en charge la logistique, le service client... Le vendeur réalise donc des économies (temps et argent). Il suffit d’envoyer les produits au centre de distribution d’Amazon.fr. « Le service FBA propose aux vendeurs des tarifs variables sans la nécessité d’un investissement fixe ; y figurent des frais de traitement positionnés très bas, à 2 € par commande, plus des frais d’emballage démarrant à 0,75 € par article et 0,70 € le kilo, ainsi qu’un tarif mensuel d’entreposage de 12,50 € par mètre cube. Amazon.fr assurera également la gestion du service post-commande, notamment les retours de produits et les remboursements pour les entreprises utilisatrices de Fulfillment by Amazon » précise le site. roissance et rentabilité C pour LeGuide.com Belle année 2008 pour LeGuide.com qui termine son exercice avec un chiffre d’affaires en hausse de 43,5% par rapport à l’an dernier, avec 18 millions d’euros amassés. Le résultat net (part du groupe) a lui aussi progressé de 17% à 3,5 millions d’euros. Le guide de shopping numéro 1 en France est par ailleurs devenu le 3ème guide européen avec 11 millions de visiteurs uniques. L’ambition est maintenant de devenir le numéro 2 en Europe d’ici 2010. Ce qui passe d’abord par une nouvelle année de croissance en termes d’audience, d’offres référencées et de volume d’activité en Europe, tout en maintenant une forte rentabilité. En 2008, le groupe a réussi à dégager une marge d’exploitation de 31%. Et visiblement, ce début d’année 2009 semble conforter LeGuide.com dans la réalisation de ses objectifs. Alors que la Loi Création et Internet est étudiée par l’Assemblée nationale, la Fnac maintient ses engagements pour le développement d’une offre légale de téléchargement. Le revendeur présente la nouvelle version de son service de téléchargement de musique en MP3. Il est accessible sur Fnac.com. L’offre comprend déjà plus de 2 millions de titres en MP3 auxquels s’ajouteront 1 million supplémentaire en 2009. Tous les téléchargements sont compatibles avec tous les baladeurs numériques. Enfin, le consommateur pourra transférer ses achats directement dans sa bibliothèque iTunes ou Windows Media Player via Internet Explorer. « La loi Création et Internet et la récente décision des majors de supprimer les verrous numériques sur leur catalogue devraient permettre de développer le marché du téléchargement et d’ouvrir de nouvelles perspectives à la musique en ligne. D’où notre volonté d’investir dans un nouveau service qui met la variété de l’offre et la qualité du conseil en avant, et qui renforce notre position de leader sur le marché de la musique en France » déclare Christophe Cuvillier, Président-directeur général de la Fnac. L’offre évoluera également au niveau du système de vente avec l’intégration du coût par titre (0,99€ par titre). Enfin, le site prévoit l’arrivée de webradios et d’une formule d’écoute illimitée. Cdiscount s’ouvre à l’avis des consommateurs Cdiscount voit l’avenir dans le ‘commerce social’. En d’autres termes, l’avis des consommateurs, les votes... ont de plus en plus de poids dans la décision des internautes de faire un achat : 52% des acheteurs déclarent consulter les avis consommateurs avant d’acheter (TNS Sofres - Baromètre E-commerce septembre 2008). Ainsi Cdiscount.com a fait appel à Bazaarvoice et a mis en place sur son site le système de « Ratings & Reviews » (évaluations & critiques) de Bazaarvoice. On trouve donc désormais sur le site Cdiscount.com un onglet Avis conso avec des notes qui se basent sur différents critères. Les internautes expriment également leurs avis via des commentaires. L’actualité des enseignes 5 L’actualité du channel ournisseurs de solutions IT et Télécom : F comment aborder le marché des PME ? Le marché des PME représente de nombreuses opportunités pour les constructeurs et les éditeurs de logiciels IT et Télécom. Mais s’adresser à ce marché demande une stratégie bien spécifique, différente de celle utilisée à destination des grands comptes... La dernière étude de CompuBase fournit justement des éléments permettant de mieux cibler ce marché des PME dont la plupart sont à l’affût des dernières technologies mais restent très sensibles aux coûts de ces investissements et veulent à tout prix optimiser le ratio coût/efficacité. Il existe 23 millions de PME en Europe et il est capital pour les acteurs de ce marché de prendre conscience qu’en fonction des pays, le taux de pénétration des équipements IT au sein des PME n’est pas du tout le même et que les besoins varient de manière très large. Pour être efficaces, les fournisseurs de solutions IT et Télécom doivent donc adapter leur discours et leur communication à ces différents interlocuteurs. Pour CompuBase, il est important de comprendre que le distributeur joue sur ce marché des PME un rôle capital. La plupart des PME n’ayant pas de département IT, le distributeur devient alors un guide pour l’entreprise. Celui qui va l’amener à faire le meilleur choix et obtenir le meilleur rapport qualité/prix. D’ailleurs, les PME apprécient beaucoup le contact humain, l’approche personnalisée du projet et les plus en matière de services. Le seul véritable problème reste la fidélité du client. Il faut donc renforcer ce lien. Les PME sont, en effet, tout à fait capables d’acheter des consommables ou de s’équiper en accessoires ailleurs que chez leur fournisseur habituel. Elles ont l’habitude de choisir avant tout la solution d’approvisionnement la plus simple et la moins onéreuse. Elles sont également plus exposées aux risques financiers et forcément plus vulnérables que les grands comptes. Mais elles sont aussi moins exigeantes et moins regardantes. Si le marché des PME constitue une formidable opportunité pour les fournisseurs de solutions IT et Télécom, il requiert toutefois une approche radicalement différente des grands comptes. L’offre de Jacques Mandard produits et de services n’est pas la même, le processus d’achat non PDG de CompuBase plus et c’est là que les distributeurs jouent un rôle décisif. Les fournisseurs ont besoin de leur aide pour pénétrer sur ce marché de manière efficace. range Business Services à O l’assaut des PME Souhaitant développer la vente de ses offres informatiques auprès des PME françaises, Orange Business Services consolide son réseau de distribution indirecte. Une consolidation qui passe évidemment par l’intégration de partenaires spécialistes de l’informatique et par la commercialisation de nouvelles solutions informatiques packagées telles que « Forfait Informatique » et « Hosted Exchange ». La première est une offre d’externalisation d’infrastructures et de virtualisation d’applications (bureautique, messagerie, applications métier, etc.). De quoi permettre aux entreprises de réduire leurs dépenses informatiques d’environ 30% par an. La seconde (« Hosted Exchange ») est une messagerie collaborative nomade et sécurisée permettant aux employés d’une entreprise d’accéder à leur messagerie où qu’ils soient et quels que soient le terminal qu’ils utilisent. Ils peuvent ainsi accéder à leurs mails, à des dossiers partagés et à leurs agendas. Toutes les données sont hébergées au sein des datacenters d’Orange Business Services. Belkin lance un nouveau programme Partenaires Après avoir récolté les avis d’une centaine de ses partenaires, Belkin a fait le tri et élaboré un nouveau programme Partenaires collant au plus près de leurs besoins. Les distributeurs Belkin auront donc désormais un accès direct à des fiches produits, des mises à jour, des présentations commerciales, des outils de formation, ainsi qu’à une gestion comptable personnalisée via un portail spécifique. Belkin souhaite ainsi leur permettre de mieux connaître ses produits, de mieux maîtriser leur déploiement et d’accélérer leurs ventes. Trois niveaux d’adhésion sont proposés, en fonction des volumes commandés et de la fidélité du partenaire à la marque : Select, Preferred et Premium. Le niveau Select est attribué automatiquement à tous les revendeurs qui peuvent aussitôt profiter du pack d’outils et de services de base. Les niveaux Preferred et Premium, en revanche, vont plus loin en offrant aux distributeurs un suivi de vente, l’accès au centre de messagerie Belkin, l’aide à la remise d’appels d’offre, des rabais, des formations et la participation aux évènements institutionnels. Belkin actualise ainsi sa stratégie de distribution et « renforce les relations avec ses partenaires clés » comme le souligne Alan Colley, responsable des unités commerciales de Belkin. 6 L’actualité du channel avril 2009 ujitsu Siemens Computers fusionne ses activités Channel F et Grand Public Crise oblige, Fujitsu Siemens Computers a décidé de se réorganiser. L’objectif : améliorer sa visibilité et sa pénétration sur le marché grâce une offre plus large et plus complète. Le fabricant a donc entrepris de réunir au sein d’un même département, ses divisions Grand Public et Channel/Volume jusqu’à présent distinctes. Ce qui permettra, par exemple, aux PC portables Esprimo Mobile & Lifebook intégrant un module 3G+ d’être proposés au grand public via certains canaux de distribution. Une synergie qui, pour Didier Halbique, Directeur de ce nouveau département Business Unit, ne devrait avoir que des effets positifs et « permettra de faire bénéficier à la fois les professionnels et le grand public de technologies et de fonctionnalités avancées. Avec une offre qui est l’une des plus larges du marché, nous sommes certains de couvrir toutes les attentes et tous les besoins. Cette approche s’accompagne en outre d’une stratégie commerciale claire afin de permettre à l’ensemble nos partenaires de distribution de se développer à nos côtés ». Didier Halbique Directeur du département Business Unit Acronis mise sur Tech Data pour renforcer sa base de revendeurs Grâce à son partenariat avec Tech Data, Acronis dispose déjà d’un réseau de plus de 150 revendeurs actifs à travers la France. Cherchant à renforcer cette plateforme, l’éditeur opte pour une campagne promotionnelle ouverte aux revendeurs qui distribuent activement les outils de sauvegarde et de restauration concurrents. Une remise de 15 % leur est proposée sur leur première commande de solutions Acronis. Grâce à cette promotion exceptionnelle à destination de ses nouveaux revendeurs, Acronis espère recruter 100 nouveaux revendeurs au cours des trois mois à venir. Le lancement de cette offensive promotionnelle suit de près la mise en ligne du portail partenaire Acronis, une communauté qui donne aux revendeurs et aux distributeurs l’accès à des outils d’aide à la vente. Les revendeurs peuvent ainsi accéder à un programme de partenariat structurant à trois niveaux: Acronis Software Partner, Acronis Certified Partner et Acronis Enterprise Solutions Partner. Selon David Junca, Directeur Général Europe du Sud chez Acronis, « il s’agit de la première étape d’une série d’initiatives. Nous avons acquis des parts de marché importantes face à nos concurrents en 2008, et nous nous engageons fermement à soutenir nos partenaires en leur procurant les outils dont ils ont besoin, ainsi que les marges souhaitées, afin de faire prospérer leur activité. » Afin d’être éligible à la promotion mise en place par le fournisseur de solutions de gestion du stockage, le revendeur doit s’inscrire au programme Acronis Certified Engineer (ACE). Le programme de formation ACE lui donne HP lance le programme « Les rémunérations HP Bonus + » l’accès gratuitement aux connaissances et à l’experAvec « Les rémunérations HP Bonus + », HP : propose des rémunérations avantageuses et des tise nécessaire en matière outils aux partenaires pour résister au climat économique actuel. « Disponible de février à avril de solutions Acronis, ainsi 2009, HP Bonus+ est un système de rémunération linéaire à pourcentage fixe fournissant aux partenaires que des conseils en matière des fonds prévisibles », explique le constructeur. D’autre part, le programme vise à minimiser le de pratiques dans les dotravail administratif lié à la définition des objectifs et au reporting afin de dégager du temps, du maines de la sauvegarde, temps précieux pour le partenaire qui pourra ainsi se concentrer sur ses ventes et le développede la reprise d’activité après ment de son activité. sinistre et du déploiement. « HP reconnaît l’importance vitale de la prédictibilité et de la simplicité en ces temps d’instabilité éconoLa promotion se poursuit mique », déclare Tom Yeates, Directeur des ventes Partenaires, Division SPO (Solutions Partner jusqu’à fin juin. Pour plus Organisation) Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), HP. « Nous estimons également qu’un d’informations, veuillez contacsystème de rémunération fondé sur des objectifs pourrait ne pas conduire aujourd’hui à une rémunération ter [email protected] optimale de nos partenaires. Avec HP Bonus+, HP répond directement aux attentes de ses partenaires en instaurant un système de rémunération attractif et particulièrement simple pour les aider à traverser les prochains mois dans les meilleures conditions. » L’actualité du channel 7 EMC renforce son programme Partenaires vnet devient le A distributeur paneuropéen d’I.R.I.S. I.R.I.S. vient de conclure avec Avnet Technology Solutions un accord lui permettant d’assurer la distribution de toutes ses solutions logicielles (y compris celles développées pour le marché de la reconnaissance intelligente de documents) et d’en assurer le support. Grâce à cet accord paneuropéen, l’éditeur va développer son réseau de revendeurs et améliorer la qualité de son support dédié. « Deux points essentiels pour poursuivre le développement de nos activités » insiste Bertrand Fontaine, Directeur des ventes de la division I.R.I.S. Products and Technologies. Avnet, lui, complète son portefeuille de solutions de gestion de documents avec des produits offrant des fonctionnalités de numérisation avancées et une intégration avec les logiciels de nombreux éditeurs tiers dont eCopy et Microsoft. Le spécialiste des solutions de stockage fait évoluer son programme de partenariat Velocity² dans la région EMEA. Le constructeur a en effet le désir de simplifier la commercialisation de ses offres. Les partenaires bénéficieront d’un programme de certification renforcé, d’une expertise étendue pour certaines spécialités et, au travers du Velocity² Solutions Framework, d’une structuration simplifiée des offres EMC leur permettant de présenter à chaque client la solution adaptée à ses besoins. Les solutions applicatives et d’infrastructure seront regroupées et présentées sous forme de modules spécialisés - Consolidation, Sauvegarde, Archivage, Sécurité et Contenu - permettant aux partenaires Velocity², d’une part, d’identifier, choisir, vendre et livrer les solutions. Le programme EMC Velocity² Authorised Services Network (ASN) est intégré dans le Programme Velocity² Specialty Program. Cette intégration donne aux partenaires certifiés Velocity² Speciality la possibilité d’implémenter et supporter les solutions EMC. EMC a prévu d’étendre les spécialités Sauvegarde et Archivage pour y inclure de nouveaux modules qui aideront les partenaires à se différencier par leur compétences spécifiques et leur expertise en matière de services. Les partenaires spécialisés Sauvegarde peuvent maintenant devenir des spécialistes d’EMC NetWorker, EMC Avamar et EMC Disk Library. Les partenaires spécialisés dans l’archivage peuvent se spécialiser dans les systèmes EMC Centera et EMC Celerra. NEC... Disposelec veut rassurer ses distributeurs Micro pro Guy Pronier Directeur Général Délégué de Disposelec 8 A la veille de l’arrêt par NEC de la commercialisation de ses PC pro, et sur fond de stagnation du marché, Disposelec annonce la finalisation de son plan d’accompagnement des revendeurs micro pro. « NEC Computers quittera d’ici mi 2010 le marché des PC à destination des entreprises », rappelle Disposelec qui fait partie des plus fidèles grossistes du constructeur. Souhaitant accompagner ses revendeurs jusqu’au bout, avec l’engagement que NEC assurera les garanties et le SAV, Guy Pronier, Directeur Général Délégué de l’entreprise, rappelle que l’ « on ne peut pas clôturer un partenariat de longue date en quelques jours, surtout quand le constructeur se retire proprement, avec des garanties pour les distributeurs et leurs clients ». Parallèlement, Disposelec confirme « son partenariat avec NEC pour tout ce qui concerne le marché des serveurs et du stockage pour le professionnels ». Disposelec propose en plus de sa marque leader Fujitsu-Siemens un catalogue élargi à HP et Lenovo. L’arrêt de la commercialisation des PC NEC est l’occasion pour l’entreprise de renforcer son rôle de grossiste IT autour de 5 pôles de compétence : l’intégration de serveur pour les marques FSC, NEC et maintenant Lenovo, les solutions IP voix et Image avec Neuf SFR, Siemens et TecniLab, son offre de sécurité en partenariat avec Fracarro et EPS, l’abonnement avec Orange et enfin, la réception et la diffusion de signaux individuels et collectifs. L’entreprise veut aller encore plus loin dans l’accompagnement de ses clients. « Si Disposelec cherche à développer ces services et ses produits, c’est avant tout avec ses revendeurs », rappelle le grossiste. « Pour chacun des pôles de compétence, les distributeurs disposent d’un interlocuteur dédié, capable de les conseiller et de se transformer en bureau d’études voire en intégrateur pour adapter produits et solutions au besoin du client. Ce choix stratégique s’exprime par un référencement adapté à nos offres et d’avantage d’accompagnement pour les revendeurs ». Le suivi que DISPOSELEC propose à ses clients passe ainsi du simple conseil, à la fourniture de leads, en passant par l’élaboration d’une solution financière en cas d’encours insuffisants. L’actualité du channel avril 2009 L’actualité du channel 9 L’actualité des services opra Group triomphe S en 2008 Pour les SSII, le plus dur reste à venir... Les SSII françaises n’ont pas encore vraiment ressenti les effets de la crise et les plus grosses difficultés restent à venir. Elles devraient cependant mieux résister au marasme qu’en 2001-2003, tout simplement parce qu’elles ont augmenté leur part de revenus récurrents et qu’elles recourent de plus en plus en à une main-d’œuvre offshore issue des pays émergents. Toutefois, pour les analystes interrogés par Reuters, cela ne les empêchera pas d’être bousculées par la crise et de voir leurs marges fondre. Et ce, malgré des carnets de commande plutôt bien remplis. « Elles vont consentir des ristournes énormes sur leurs propositions et il va y avoir une forte dégradation de la rentabilité et des volumes » note Jacques Mottard, PDG de Sword Group. Il ajoute que le marché français des SSII devrait reculer cette année de 5%, avec un net plongeon des ventes dans le conseil et l’intégration de systèmes. L’externalisation, en revanche, devrait bien résister. Jusqu’à quand durera cette crise ? Personne ne s’avance et tous les analystes parlent d’une visibilité réduite. « Contrairement à 2008 ou 2007, où les clients nous parlaient de leurs propres projets de développement pour les trois à six mois à venir, eux-mêmes n’ont pas de certitudes sur leur capacité à relancer les projets dans leurs cartons quand les projets en cours seront terminés » explique Bruno Benoliel, Directeur financier d’Alten. En attendant, les pressions sur les prix dans des secteurs comme l’automobile ou l’aéronautique risquent de fragiliser les petites sociétés qui seront amenées à disparaître ou à se faire racheter. D’où un réel risque de concentration par le bas, mais « pas de méga fusion dans le secteur » conclut Olivier Macquet, analyste chez Fortis. Quelle société est la mieux placée aujourd’hui sur le marché ? Capgemini grâce à un taux de 28% d’effectifs offshore à la fin 2008 et parce qu’elle a réalisé 20% de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis où la croissance repartira, estime Richard Nguyen, analyste auprès de la Société Générale. Son bilan est jugé solide, notamment par Natixis Securities qui l’estime bien placée pour récupérer des clients de Satyam. En ce qui concerne les plus petites des entreprises cotées en bourse, celles dont le chiffre d’affaires n’excède pas quelques dizaines de millions d’euros, des rapprochements sont à attendre. Notamment au profit des sociétés ayant les bilans les plus stables. La SSII a enregistré en 2008 une croissance de 12,8%. Le CA s’élève à 1,129 milliard d’euros. Le résultat opérationnel courant s’établit à 102,3 millions d’euros, en progression de 12,7%, soit une marge opérationnelle courante de 9,1%. Le taux de marge est identique à celui de l’année précédente. Sopra Group dispose, par ailleurs, d’une trésorerie et de lignes de crédit confirmées et non utilisées d’un montant de 160 millions d’euros, soit 1,65 euro par action. Sopra profite de la bonne santé de ses filiales. Le CA d’ISS France est de 694,6 millions d’euros, en croissance organique de 14,2%.et 61,6 millions d’euros (8,9%) de résultat opérationnel courant. Autre filiale, Axway enregistre un chiffre d’affaires de 171,2 millions d’euros, en croissance organique de 9,4% et totale de 18%. Le résultat opérationnel courant ressort à 20,2 millions d’euros, soit une marge opérationnelle courante de 11,8%. Le groupe a dégagé un flux net de trésorerie disponible (free cash flow) de 52,9 millions d’euros. Atos Origin veut améliorer sa rentabilité Les résultats de l’année 2008 sont mitigés pour la société française de services informatiques. Si le chiffre d’affaires a progressé de 5,6% à 5,47 milliards d’euros (contre 5,18 milliards l’an dernier), le bénéfice, lui, a été divisé par deux à 23 millions d’euros. Et ce, principalement en raison d’une dépréciation d’actifs de 226 millions d’euros en France. Quant à la marge opérationnelle, elle est en hausse 11% à 261 millions d’euros, soit 4,76%. « Malgré une solide croissance du chiffre d’affaires, en particulier des activités récurrentes, et une augmentation de 11% de la marge opérationnelle, la performance d’Atos Origin est restée, à 4,8% du chiffre d’affaires en 2008, en deçà de celle de nos principaux concurrents » a commenté Thierry Breton, PDG de la société. Pour 2009, la société a donc décidé de réorganiser sa gouvernance et de prendre certaines mesures (notamment une réduction des coûts opérationnels) lui permettant de faire face à la crise, tout en améliorant sa rentabilité (de 50 à 100 points de base). Cependant, Atos Origin prévoit sur l’année 2009 un chiffre d’affaires en baisse par rapport à 2008. 10 L’actualité des services Thierry Breton PDG d’Atos Origin avril 2009 ogica publie ses L résultats annuels Steria améliore sa rentabilité Belle année pour le groupe Steria qui, malgré l’impact négatif de la variation des taux de change et un 4ème trimestre moins dynamique, a réussi à enregistrer un chiffre d’affaires de 1,76 milliard d’euros, en hausse de 24,7% par rapport à 2007. En ce qui concerne la rentabilité, le taux de marge opérationnelle est en progression et devrait dépasser les 7,5%. L’activité de Conseil & Intégration de Systèmes reste le principal métier de Steria avec un chiffre d’affaires de 1,08 milliard d’euros (+ 0,6%). L’activité d’infogérance affiche une croissance de 1,5%, mais ne représente que 681,4 millions d’euros. Quant aux deux principaux marchés du groupe, la France et le Royaume-Uni, ils ont réussi à maintenir un bon niveau d’activité. A noter que Steria devient Partenaire Platinum de HP Software au niveau monde. Après huit années de collaboration, HP Software a décerné à la SSII le statut de Partenaire Platinum, son plus haut niveau de partenariat. Steria qui a développé une connaissance approfondie des outils tels que HP Quality Center, HP LoadRunner, HP QuickTest Professional et HP Business Process Testing, voit ainsi son partenariat étendu à toute la gamme de solutions HP Software. eurones profite à fond N de 2008 La société de services en informatique a connu une croissance de 21,4% de son chiffre d’affaires en 2008 qui passe de 156 à 189,3 millions d’euros. Le résultat net s’élève à 13 millions d’euros, contre 9,9 l’année précédente. Le résultat net part du groupe a ainsi quasiment doublé en deux ans. Fin 2008, Neurones employait 2 455 personnes, contre 2 054 en 2007. Cependant, le groupe explique être traditionnellement impacté avec décalage lorsque survient un ralentissement du marché. Compte-tenu des deux opérations de croissance externe réalisées en 2008, Neurones précise que son chiffre d’affaires pro-forma 2008 est de 208 M€. La dégradation actuelle du climat économique ne devrait pas modifier la politique d’acquisition du groupe. La société de services affiche en France une croissance de 5 % et observe une demande croissante de ses clients pour des services offshore et nearshore. La maitrise accentuée des coûts a permis d’améliorer les marges. Le CA s’élève donc à 721 millions de livres sterling contre 687 millions en 2007. Le résultat opérationnel s’établit à 55 millions de livres, correspondant à une marge opérationnelle corrigée de 7.6 % (6.9 % en 2007), résultant d’une amélioration de la productivité et de réductions de coûts dans les Business Units et les fonctions centrales. Logica profite d’une bonne croissance de 8% au second semestre malgré le contexte économique. Logica a notamment signé d’importants contrats d’outsourcing avec Michelin, quatre banques et un représentant du secteur public. Risc Group publie son CA du premier semestre 2008/2009 Pour cette période close le 31 décembre, le spécialiste des services informatiques externalisés annonce un CA de 39,8 M€, en croissance de 28%. Du coup, et malgré la crise, Risc group révise ses prévisions à la hausse. L’entreprise espère réaliser un CA de 94 millions d’euros contre 90 millions initialement prévus. Cependant, l’activité française accuse un recul de 4,2%. L’entreprise se rattrape à l’étranger avec en particulier une croissance de 24% au second trimestre. Le groupe bénéficie sur ce premier semestre de la récurrence des revenus du pôle IT Solutions qui génère un chiffre d’affaires de près de 15 M€. Un accent particulier va être apporté sur le second semestre en termes de rationalisation des coûts, d’abord au niveau des frais marketing et commerciaux, mais aussi en accélérant l‘intégration des sociétés acquises récemment, dans l’objectif de dégager rapidement des économies d’échelle. L’actualité des services 11 L’actualité des services omputacenter France en route vers l’équilibre opérationnel C en réduisant ses pertes La société européenne de services et de solutions IT annonce des revenus globaux de 2,56 millions £, en hausse de 7,6%. Le Groupe diminue sa perte opérationnelle de plus de 50% et vise l’équilibre opérationnel. L’activité Services qui représente 15,4% des revenus de l’entreprise est en progression. Au niveau global, l’entreprise affiche des revenus en hausse de 7,6% La filiale française améliore ses performances avec une diminution de sa perte opérationnelle de l’ordre de 54%. Celle-ci passe de 2,6M€ en 2007 à 1,2M€ en 2008. L’objectif de la société est « de se rapprocher de l’équilibre opérationnel ». Computacenter a constaté une baisse de 7% de ses revenus sur le marché des Produits. En revanche, la progression est importante sur son activité Services avec +12,2% en 2008 contre 8% en 2007. En 2008, les Services représentent 15,4% des revenus globaux de l’entreprise (12,8% en 2007). En parallèle, l’activité infogérance croit de 24,5% en 2008. Computacenter France annonce par ailleurs de meilleurs marges sur ses activités Distribution et Services. En 2008, la société a signé quelques beaux contrats avec EDF et Air Liquide, le renouvellement du contrat de licences pour l’UGAP. La société compte par ailleurs de nouveaux clients : Eiffage, la Société Générale (contrat de solutions de distribution) et le Ministère de l’Economie et des Finances (contrat de fourniture d’ultraportables, portables, PC et écrans). En 2009, l’objectif est pour le groupe « d’asseoir durablement sa profitabilité ». près une belle année 2008, A Groupe Infodis embauche Vighen Papazian PDG de la SSII 12 atyam peut désormais être S rachetée… par IBM ? IBM semblerait en bonne position pour procéder à l’acquisition de la société de services Satyam qui confirme avoir reçu des offres intéressantes. Si l’opération se réalisait, Big Blue renforcerait considérablement sa position sur le sous-continent indien où il est déjà bien représenté. Si l’opération n’a pas encore été confirmée, elle est possible dans la mesure où Satyam Computer Services a annoncé avoir reçu l’autorisation de l’autorité des marchés financiers indienne pour la vente de 51% du capital. La société de services indienne est confrontée à une double crise, interne suite à la révélation de la fraude de Ramilinga Raju, fondateur et CEO de Satyam, et externe - comme tous les acteurs - liée à la tempête économique que nous traversons actuellement. La filiale indienne d’IBM qui constitue la plus importante hors des EtatsUnis avec plus de 70 000 salariés, est considérée comme le numéro Un des services en Inde avec 10,8% du marché (services d’infrastructure et de consulting). Satyam a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards de dollars sur l’exercice 2008 (clos le 31 mars). La SSII traite principalement avec des grands comptes et affiche moins de 700 clients parmi lesquels on peut citer Nestlé, Caterpillar, Nissan Motor, Ford Motor, Sony et Qantas. L’année 2008 s’est terminée en beauté pour Groupe Infodis avec un chiffre d’affaires de 18,1 millions d’euros et un bénéfice net de près de 900 000 euros. En hausse par rapport à l’an dernier (16,7 millions d’euros), le chiffre d’affaires est tiré par le pôle Services IT (infogérance et contrats de services) qui a cru de 20% et généré 13,5 millions d’euros. Le pôle multimédia, Visualdis, termine l’année en équilibre avec 3,1 millions d’euros de chiffres d’affaires. « Ces résultats remarquables dans le contexte actuel, reposent sur trois facteurs conjugués : la réorganisation de l’entreprise, initiée en 2007 pour améliorer la productivité globale et baisser les frais généraux, la flexibilité d’une PME de proximité et à visage humain, la performance commerciale découlant du modèle économique à valeur ajoutée, proposé aux clients » explique Vighen Papazian, PDG de la SSII. Pour cette année, la société prévoit un chiffre d’affaires en ligne avec 2008 et lance un plan de recrutement de techniciens et d’ingénieurs. L’actualité des services avril 2009 Carnet José Vasco est nommé Vice Président Partenaires et Distribution EMEA de McAfee L’éditeur annonce la nomination de José Vasco au poste de Vice Président Partenaires et Distribution EMEA. José Vasco aura pour missions d’identifier, par marché et secteurs d’activité, les compétences et de recruter les partenaires adéquats afin de continuer à accroître la qualité de services proposés par McAfee et de développer le portefeuille clients, quelle que soit leur taille. Jeremy Dale devient Vice-President Ventes et marketing pour la région EMEA pour Microsoft Microsoft nomme son nouveau Vice-President Ventes et marketing pour la région EMEA. Jeremy Dale prend ainsi en charge le lancement et la promotion des activités grand public de Microsoft. Il aura également à cœur de renforcer l’image de la marque. Son action portera sur les produits grand public du catalogue. Il travaillera de concert avec les distributeurs européens. Son objectif : que l’expérience du hardware, du software et des services Microsoft prenne vie de manière nouvelle. Nominations chez CA Valérie Hénin est nommée Directrice des Ventes Indirectes de CA France. Elle occupait précédemment la fonction de responsable de la Distribution de CA, pour la zone EMEA. Elle était notamment en charge de la rationalisation du réseau de distribution et de la définition des programmes de distribution avec les partenaires grossistes. Valérie Hénin a maintenant pour mission de Valérie Hénin Directrice des Ventes Indirectes de CA France développer le réseau de partenaires « Value » pour la gamme de produits « Enterprise » de CA et d’assurer une couverture commerciale plus efficace de l’ensemble des clients finaux (PME, GME, grands comptes) avec des partenaires qualifiés respectant des niveaux d’engagement commercial. Rita Mouawad est nommée Vice Présidente des Ressources Humaines de CA pour la France et l’Italie. Basée à Dubaï, elle est responsable des RH pour plusieurs régions (Afrique du Nord, Pakistan, Moyen Orient, puis Europe de l’Est et continent Africain). Canon Europe nomme deux directeurs Rainer Fuehres est nommé à la Direction de l’entité Canon Consumer Imaging (CCI) de Canon Europe. Précédemment Directeur de l’entité en charge des pays émergents de Canon Europe, il sera remplacé par Shuichi Shionoya. Ryoichi Bamba, Président & CEO de Canon Europe déclare « Face au défi que représente l’environnement économique actuel, je suis tout à fait confiant dans la capacité de Rainer Fuehres et Shuichi Shionoya à assurer avec succès le développement des deux entités Canon Consumer Imaging et Marchés Emergents ». Hans-Dieter Wysuwa prend la tête de la division Corporate Channel Business de Fujitsu Siemens Computers Dans le cadre du réalignement de sa stratégie commerciale décidé en fin d’année dernière, Fujitsu Siemens Computers vient de confier à Hans-Dieter Wysuwa la direction de tous les réseaux de distribution institutionnels pour la zone EMEA. Jusqu’à présent Directeur Général Allemagne, Hans-Dieter Wysuwa sera désormais chargé de la gestion et de la coordination opérationnelle des principaux distributeurs en Europe. Emmanuel Mouquet prend en charge le développement du Programme ParnerDirect de Dell Programme ParnerDirect. Emmanuel Mouquet a rejoint Dell en 2000 au poste de Directeur Marketing France. Auparavant il a travaillé pour ECS, Computer Associates et HP. GfK : Olivier Malandra devient Directeur de la division Electronique Grand Public, Convergence Numérique et Tourisme Olivier Malandra, 47 ans, devient directeur d’une division regroupant chez GfK les secteurs d’activité de l’électronique grand public, de la convergence numérique et du tourisme. Il était auparavant directeur commercial de cette même division. Il dirigera également le marketing de l’offre du Groupe. Il aura pour missions principales d’accroître les ventes et améliorer les procédures sur la principale entité de la division - l’électronique grand public -, de lancer le panel tourisme, de mettre en place une base mensuelle de données des ventes des biens techniques par pays au niveau mondial, et enfin d’harmoniser l’offre marketing produits GfK. Olivier Malandra Directeur de la division EGP, Convergence Numérique et Tourisme de GfK France Thierry Petit est nommé directeur général de Dell France Dell accueille un nouveau Directeur Général France. Thierry Petit conserve en parallèle sa fonction actuelle de Directeur Services et Solutions Europe pour la division secteur public de Dell EMEA. Promu en 2008 au poste de Directeur Services et Solutions Europe de la division « secteur public », Thierry Petit dirige aujourd’hui les équipes d’ingénieurs avant-vente, commerciaux spécialisés, consultants et experts en solutions d’infrastructures et services pour la division secteur public EMEA. Dell annonce la nomination d’Emmanuel Mouquet au poste de Directeur des Ventes partenaires pour l’Europe de l’Ouest. Il prend en charge le développement du Carnet 13 Cisco entre sur le marché des serveurs L’information circulait depuis plusieurs semaines avec comme nom de code Project California. Cisco fait donc son entrée sur le marché des serveurs à un moment caractérisé par deux forces opposées : la crise économique qui a entraîné une baisse drastique (-14%) des ventes de serveurs au quatrième 2008, et une évolution vers le regroupement des data centers. La période n’est sans doute pas la meilleure pour un pari de ce type. Cisco domine assez largement le marché des réseaux, mais doit faire ses preuves sur celui des serveurs. Evidemment, Cisco aurait sans doute préféré s’engager sur cette voie à un meilleur moment, mais le projet s’inscrit dans une stratégie décidée bien avant le début de la crise. On se souvient au moment de la dérégulation des télécoms sur le marché américain en 1984, AT&T avait tenté sa chance. L’opérateur fabriquait ses ordinateurs pour ses propres besoins et a tenté d’investir le marché bouillonnant des mini-ordinateurs 32 bits dont les ténors étaient à l’époque Digital, Data General, IBM, Prime et HP. En Europe, AT&T s’était alors associé avec Olivetti. Un marché des serveurs très concentré Le marché des serveurs se caractérise par une très forte concentration. Les deux premiers fournisseurs - IBM et HP - détiennent 60% du marché et les 5 premiers près de 80%. En outre, les chiffres IDC montrent une baisse des ventes de plus de 3% en 2008 par rapport à 2007 et de 14% au seul 4e trimestre. Il en va de même pour le marché des routeurs et des commutateurs. Ce 14 L’actualité des qui a tendance à pousser les acteurs à rechercher de nouvelles sources de croissance sur de nouveaux marchés. Cisco s’est assez largement réinventé ces deux ou trois dernières années en s’invitant sur le marché des communications unifiées avec le rachat de Webex. Les ambitions de Cisco ont été clairement affichées dans une interview récente de John Chambers dans le magazine BusinessWeek : « Dans cette période difficile, nous avons l’objectif simple de n’être pas seulement le leader dans le domaine des communications, mais bien sur l’ensemble du marché des technologies de l’information ». Le CEO y indique que son entreprise est sortie renforcée des crises précédentes avec des entrées sur des nouveaux marchés ou des renforcements de parts de marchés. Malgré cela, Cisco a du affronter la tempête comme tous les fournisseurs IT et n’en est pas sorti indemne. Le cours de l’action est tombé dans les eaux de 16 dollars alors qu’il avoisinait les 26 dollars quand il était au plus haut l’année dernière. UCS-B premier élément de la nouvelle famille Cisco introduit donc une nouvelle architecture de centre de données, des services et un écosystème ouvert de partenaires. L’Unified Computing System est l’élément clé de cette annonce. Le premier serveur UCS B-Se- produits ries est un système de type lame qui réunit serveurs, réseaux, accès au stockage et ressources de virtualisation dans un seul système à faible consommation d’énergie. Le matériel est évolution de 1 à 320 serveurs qui peuvent être administrés comme une seule image. L’UCS-B s’appuie sur la famille de microprocesseurs Nehalem, la dernière génération des processeurs Xeon. Le châssis UCS 5100 supporte jusqu’à 8 lames dans une unité 6RU. Il fonctionne avec Red Hat Enterprise Linux 5.3 et intègre l’environnement de virtualisation Red Hat Enterprise Virtualization. Côté réseau, l’UCS-B s’appuie sur une technologie 10 Gigabits Ethernet et peut gérer trois types de réseaux : réseau local, SAN et réseau à haute performance. Il est proposé en deux versions ; 1RU avec 20 ports ou 2RU avec 40 ports. Il peut s’interfacer avec des unités de stockage NAS ou SAN supportant tous les protocoles (Ethernet, Fibre Channel, Fibre Channel over Ethernet et iSCSI). Ce système sera commercialement disponible au second trimestre 2009. Cisco fait état d’une réduction de TCO avec ce nouveau système : de 20% au niveau du CAPEX et jusqu’à 30% en matière d’OPEX. avril 2009 L’Eee PC increvable Asus améliore un peu plus encore les performances de ses netbooks avec le lancement en avril de l’Eee PC 1000HE. Un mini PC portable de 1,45kg exploitant un processeur Intel Atom N280 (1,66 Ghz) associé à 1 Go de mémoire vive, à un disque dur de 160 Go et à 10 Go supplémentaires en ligne. Pas de grand changement au niveau de l’écran qui s’appuie sur une dalle LCD à rétro-éclairage LED de 10 pouces et offre une résolution de 1 024 x 600 pixels. Mais le gros avantage de ce modèle réside dans l’intégration d’une batterie Li-Ion offrant jusqu’à 9h30 d’autonomie (en mode XP). Autre atout de taille, la présence d’un clavier quasiment aussi large et spacieux qu’un clavier standard. L’Eee PC 1000HE offre, par ailleurs, la connectivité WiFi 802.11n, le Bluetooth 2.0 et embarque une webcam de 1,3 Mpx, un port VGA, 3 ports USB, un port Ethernet ainsi qu’un lecteur de cartes MMC/SD. Disponible en deux coloris (blanc ou noir), il sera livré avec une housse de transport dès le mois d’avril au prix de 399 euros. Un PC boosté et protégé avec Norton 360 3.0 Symantec lance la version 3.0 de son logiciel de sécurité tout-en-un, Norton 360. Une nouvelle version qui intègre Norton Safe Web, le fameux service de notation des sites Web permettant à l’internaute de savoir si le site sur lequel il navigue (sites de e-commerce compris) est susceptible de contenir des malwares ou non. Norton 360 3.0 comprend également : Norton Insight (détection et identification des menaces ultra rapides), Norton Identity Safe (gestion des logins et mots de passe), Norton Backup Drive (gestion des sauvegardes via l’explorateur Windows), Smart Startup Manager (gestion des programmes lancés au démarrage pour accélérer le chargement de Windows). Compatible avec Windows 7, Norton 360 3.0 est commercialisé au prix de 89,99 LG Arena, le mobile euros (pour 3 PC) avec un abonnement d’un an aux mises à jour et 2 Go d’espace de stockage sécurisé en ligne. La version Premier Edition incluant 25 Go de stockage sécurisé en ligne est proposée, elle, à 99,99 euros. Symantec a également ouvert le Norton Users Discussion Forum. Un espace communautaire sur lequel les utilisateurs peuvent échanger autour des solutions Norton, dénicher des conseils d’utilisateurs et trouver des réponses à certains de leurs problèmes. enovo présente de nouveaux L ThinkCentre Lenovo annonce aujourd’hui l’arrivée de deux nouveaux ordinateurs de bureau : les ThinkCentre A58 et M58e. Destiné aux PME, le ThinkCentre A58 présente un nouveau design. Le ThinkCentre M58e s’adresse à des entreprises plus importantes. Les ThinkCentre A58 et M58e intègrent les processeurs Intel Core2Quad et Core2Duo, le support Direct X10, un graveur Blu-Ray ou DVD. Ces machines proposent jusqu’à 1 To d’espace disponible et 4 Go de mémoire. Ces deux ThinkCentre sont certifiés Greenguard. Les ThinkCentre A58 et M58e seront disponibles début avril, au tarif respectif de 561 € HT et 345 € HT. Le nouvel iPod Shuffle a de la voix Après la refonte de sa gamme Mac, Apple lance un nouvel iPod Shuffle. Un modèle deux fois plus petit que le précédent et embarquant la fonction VoiceOver. Ce qui lui permet d’énoncer le titre des chansons, le nom des artistes et le nom de la liste de lecture. 14 langues sont disponibles et le baladeur peut même prévenir du faible niveau de charge de la batterie donnée pour 10 h d’autonomie. De la taille d’une pile AA, le nouvel iPod affiche toutefois des capacités fort honorables. Il peut ainsi contenir jusqu’à 1 000 chansons. Il bénéficie de la fonction de lecture aléatoire et accepte les listes de lecture. Cet iPod Shuffle 3e génération auréolé d’un nouveau design tout aluminium (noir ou argent) intègre 4 Go de mémoire. Quant aux commandes de lecture, elles sont désormais placées sur le cordon des écouteurs. Le clip ceinture en acier inoxydable est toujours de mise, lui. Apple commercialise ce nouvel iPod Shuffle au prix de 79 euros. en 3D LG Electronics lance un nouveau téléphone mobile haut de gamme : l’Arena (LG-KM900). Un smartphone 3G+ équipé d’une nouvelle interface S-Class 3D proposant un écran d’accueil en forme de cube dont 4 facettes sont personnalisables. L’une donne accès aux widgets sélectionnés, une autre aux icônes multimédia favorites, une troisième aux principaux contacts et la dernière aux contenus audio/ vidéo préférés. L’Arena est également le premier smartphone embarquant la technologie Dolby mobile pour un son de qualité supérieure. L’appareil intègre même un transmetteur FM permettant d’écouter de la musique sans fil via un autoradio ou une chaîne stéréo. Il est équipé d’un écran LCD couleurs de 3 pouces offrant une résolution de 480 x 800 pixels et 16 millions de couleurs, ce qui permet de regarder dans des conditions agréables des vidéos aux formats DivX, Xvid, MPEG et AVI. Doté d’un objectif Schneider-Kreuznach et d’un zoom numérique 16x, l’Arena fait également office d’appareil photo numérique 5 Mpx avec fonction de détection de visages et Auto Focus. Il peut aussi se transformer en caméscope et tourner des vidéos en qualité DVD (jusqu’à 120 images / seconde). La mémoire interne autorise le stockage de 7,5 Go de données et un slot pour carte Micro SDHC permet d’ajouter jusqu’à 40 Go supplémentaires. Le WiFi est intégré, tout comme le Bluetooth et l’appareil pourra être synchronisé avec un PC (Active Sync) ou un Mac (iSync). Ne pesant que 108 grammes et disposant d’une autonomie de 250 heures en veille (pour 3 heures en communication), le LG Arena apparait comme un véritable concurrent de l’iPhone. Le LG Arena sera disponible en avril au prix de 549 euros (bien évidemment sans abonnement). L’actualité des produits 15 résolument optimiste pour 2009 Fort de ses 33 millions de PC vendus en 2008, un toutes les secondes précise non sans une certaine fierté Massimo d’Angelo, Acer affiche des objectifs ambitieux pour 2009 et 2010. Le marché des ordinateurs est en croissance, affirme le PDG d’Acer France et vice-président EMEA du constructeur taïwanais dont la stratégie devrait lui permettre de gagner de nouvelles parts de marché. En février, tout comme en janvier dernier, le marché français du PC a progressé pour atteindre respectivement 1,2 et 1,4 million d’unités. Pas de Massimo d’Angelo PDG d’Acer France quoi s’inquiéter donc, semble dire Massimo d’Angelo, le PDG d’Acer France, qui se fixe pour objectif de devenir le numéro Un du marché global, après avoir ravi la première place sur le segment des portables. Non sans une gestion efficace des coûts, prévient le VP EMEA du constructeur. C’est cette gestion serrée qui a permis à Acer de devenir en quelques années numéro 3 mondial du PC avec 11,1 % de parts de marché (+ 24 % soit plus de deux fois la croissance du marché) et numéro deux des notebooks. Sur la zone EMEA (Europe, Middle East & Africa) Acer est numéro 2 du PC (16,9 %) et numéro 1 du notebook (24 % contre 20 % à HP et environ 10 % à Asus et Toshiba). Aux EtatsUnis, Acer est numéro 3. En France, sa part de marché a progressé de 23,2 à 25,5 % en 2008. Comment le constructeur y est-il parvenu ? Grâce aux notebooks bien entendu (+ 39 %) qui compensent une faible progression sur les desktops (+ 6 %) mais au détriment du chiffre d’affaires global 16 L’actualité des qui a légèrement régressé en 2008, tout comme en 2007 d’ailleurs, pour atteindre 679 millions d’euros. Selon Acer, la baisse du dollar et la guerre des prix sont les principales raisons de ce phénomène qui ne se manifeste pas au niveau mondial. Acer a en effet réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 16,8 milliards de dollars, en croissance moyenne depuis cinq ans de 26 %. Dans le même temps, le bénéfice atteint 539 millions de dollars, honnête mais nullement indécent, en croissance moyenne de 36 % sur cinq ans. De là à penser qu’Acer a un peu négligé la France pour asseoir sa progression sur de nouveaux marchés... il n’y a qu’un pas. Attention, le retour de Massimo d’Angelo aux commandes de la filiale française est un signal sérieux de l’attention portée par Acer à la progression du constructeur sur l’hexagone. Pour 2009, Massimo d’Angelo se fixe comme objectif de réaliser un chiffre d’affaires de 818 millions d’euros (+ 28 %). En 2010, le chiffre d’affaires du constructeur doit passer le cap du milliard d’euros (+ 22 %). Et le tout sans inclure le chiffre d’affaires de Packard Bell ni de Gateway, la marque nouvellement relancée en Europe. Car Acer a prévu un scéna- rio multimarques afin de répondre aux besoins des différents segments de marché identifiés. Qu’il s’agisse de marchés consumer ou professionnel, une seule marque ne peut en effet couvrir tous les segments de marché. « En 2009, nous avons pour objectif de devenir numéro sur le marché global du PC, explique le PDG de la filiale française, comme nous sommes leader absolu sur les notebooks ». Mais reconnait Massimo d’Angelo : « Il nous faudra améliorer encore le service après vente ». Pour atteindre ses objectifs sans compter sur ses marques Packard Bell et Gateway, Acer a d’autres atouts dans ses manches. A commencer par les smartphones, dont toute une gamme a été présentée à Barcelone récemment. Fruit d’études consommateurs multiples mais pour l’heure encore confidentielles, la série Acer Tempo comptera quatre produits au cours du premier semestre 2009. Acer M900, F900, X960, DX900... puis F1, L1 ou C1, à venir plus tard dans le courant de l’année. Mais aussi les gammes professionnelles qui vont être mises en avant au cours des mois à venir, avec un programme partenaire toiletté afin de motiver les revendeurs. fournisseurs avril 2009 Une série d’annonces pour affronter la crise HP dévoile un éventail de nouveaux produits, solutions et services censés permettre aux entreprises de réaliser leurs objectifs de réduction des coûts à court terme tout en posant les jalons d’une compétitivité accrue à l’issue de la crise. « Il y a une grande différence entre cette récession et celle qui a suivi l’explosion de la bulle Internet. A l’époque, les technologies étaient perçues comme le problème alors qu’aujourd’hui elles sont comprises comme la solution. Dans ces conditions, il n’est pas trop surprenant que les budgets informatiques restent inchangés en 2009. » selon Dave Aron, Vice President du Gartner. La technologie joue un rôle déterminant dans la capacité d’une entreprise à réussir avant, pendant et après une phase de récession. Pour 99 % des PDG, la technologie est une composante essentielle de la réussite d’une entreprise, selon un sondage réalisé (HP Business Technology Study,» PSB Research, avril 2007). En outre, le contexte économique actuel constitue une opportunité de restructuration des environnements technologiques en prévision de l’avenir, pour 38 % des personnes interrogées dans le cadre d’une récente étude globale. (HP Research Report: The Economics of Business Technology, PSB Research, février 2009). Les nouveaux équipements, logiciels et services proposés par HP visent à permettent aux entreprises de changer leur manière de produire, distribuer et exploiter leurs ressources technologiques. tandardiser, optimiser et S automatiser Les nouvelles solutions HP de virtualisation SAN de HP StorageWorks aident les entreprises à simplifier le provisionnement, l’administration et l’optimisation des environnements serveurs et stockage virtualisés. Les nouvelles baies HP StorageWorks Enterprise Virtual Array 6400 et 8400 (EVA6400 et EVA8400) complètent la gamme de milieu de gamme de stockage d’HP. La nouvelle solution de virtualisation du stockage en réseau HP SAN Virtualization Services Platform 2.1 (SVSP 2.1) permet d’augmenter la capacité de stockage disponible. Elle permet aussi d’industrialiser l’exploitation du stockage en réduisant le temps nécessaire à la migration, la réplication, la sauvegarde, ainsi que la mise en production de nouvelles applications. Les nouveaux logiciel et services HP Data Protector fournissent une solution unifiée de protection des données pour les environnements physiques et virtuels. HP Data Protector fournit de nombreuses options de sauvegarde et supporte notamment la déduplication, parmi d’autres services liés à la sauvegarde. Hiérarchiser les investissements du SI Dans le cadre de son offre Applications Management Services, EDS propose désormais des niveaux de servi- L’actualité des ce différenciés poursuivant plusieurs objectifs : réduction des coûts d’exploitation des applications les moins critiques et maintien des niveaux de service les plus élevés pour les applications critiques. Le nouveau service MulDave Aron Vice President de Gartner ti-Tiered Hybrid Design aide les entreprises à concevoir un centre de calcul complet, sur mesure, en fonction de leurs besoins réels de disponibilité et d’infrastructure. Trop souvent, les centres de calcul des entreprises sont conçus sur la base d’une simple spécification, reflétant le plus exactement possible un standard, sans tenir compte des besoins spécifiques. La conception d’un centre de calcul « hybride », avec des niveaux de service différenciés, permet de réduire les investissements de 15 à 25 %. Adopter un sourcing flexible EDS proposent de nouveaux Managed Services qui offrent aux entreprises de nouvelles options de sourcing et de contrôle via un ensemble de packages modulaires conçus pour accélérer la mise en œuvre et l’apport de valeur. Enfin, HP propose également des options de financement et de leasing flexibles via HP Financial Services. fournisseurs 17 Dexxon et la meilleure façon d’affronter la crise Pour Dexxon aussi, l’année 2008 a été difficile, le marché des supports de stockage étant intrinsèquement en décroissance. Heureusement, d’autres secteurs ont permis de maintenir l’équilibre, dont celui des solutions d’impression. La baisse est due à la fois à une augmentation constante des capacités de stockage des produits et au fait qu’un certain nombre d’utilisateurs professionnels décident de migrer vers d’autres technologies, Sari Shafiei des solutions de virtuaDirectrice de la lisation notamment. En communication de revanche le secteur des Dexxon France solutions d’impression est dynamique et Dexxon s’en est fait une spécialité : « Nous proposons des contrats sur 4 ou 5 ans qui permettent de coupler les ventes de matériels et de consommables à des services. Cela permet de sécuriser un certain volume de ventes sur plusieurs années » pointe Sari Shafiei, Directrice de la communication de Dexxon. Double casquette gagnante Ce qui fait la spécificité de Dexxon et lui permet d’envisager l’année 2009 avec une certaine sérénité, c’est sa double casquette : celle de « grossiste/ distributeur » et celle de « fabricant » avec la marque Emtec. La marque est n°1 en France sur le marché de la clé USB. Mais, Sari Shafiei explique que pour générer le même chiffre d’affaires qu’en 2007 sur ce créneau, les volumes ont du être multiplié par 2. « Le marché est victime d’une forte érosion des prix » note-t-elle. « Notre branche de disque dur multimédia (le Movie Cube), en 18 L’actualité des revanche, a connu une grosse croissance, à la fois en France et en Espagne. Dexxon est donc présent sur deux fronts à la fois et compte poursuivre ces deux activités complémentaires cette année encore. Mais pour être compétitif et traverser cette crise sans dommage, Dexxon a décidé de faire le ménage dans son catalogue et de se focaliser sur les secteurs qu’il connaît bien. « Nous sommes spécialisés dans les solutions d’impression et les supports de stockage. Nous voulons le rester » explique Sari Shafiei. preuve de vigilance tout en restant le plus flexible possible. Du côté de la gestion des stocks et du centre logistique, l’organisation et l’infrastructure actuelles semblent plutôt efficaces. « Nous disposons d’un centre logistique de 15 000 m² à Goussainville avec un stock permanent de plus de 12 000 articles » explique le grossiste. « Pour les pièces détachées le stock est encore plus important, mais la gestion est automatisée grâce à des carrousels et des système dynamiques Kardex ». exxon met l’accent sur la D gestion des coûts et des encours En 2009, focus sur les solutions Tout sera fait également pour réduire les dépenses et notamment au niveau du transport. Dexxon travaille avec trois transporteurs : CoolJet pour la région parisienne, DHL et GLS sur le reste du territoire national. « Pour les livraisons hors normes sur des MFP volumineuses et dans le cadre de contrats coût à la page (que nous installons chez le client final), nous avons également un transporteur spécifique ». Dans cette période difficile, Dexxon se penche sur les cas clients problématiques et étudie la possibilité de faire des encours « maison » pour certains fournisseurs. « Chaque semaine, notre comité de crédit se réunit et examine au cas par cas les situations » note Sari Shafiei en précisant que Dexxon est à même de comprendre les difficultés de certains, mais doit aussi faire Cette année donc, Dexxon axera son développement sur les solutions d’impression, tant sur le plan des volumes que des services. Avec son centre technique de Goussainville et ses équipes en région, Dexxon offre une réelle valeur ajoutée à ses clients. Dexxon compte actuellement 14 000 contrats en portefeuille : un chiffre en augmentation de 30% en trois ans. Enfin, le grossiste a mis en place un programme spécifique « MFP Value Club » permettant aux revendeurs adhérents de profiter d’offres exclusives « matériel + coût par page » avec un coût total de possession parmi les plus compétitifs du marché. Ils disposent ainsi d’une force commerciale terrain, d’une force technique certifiée, de support solutions avant-vente et aprèsvente, d’outils IT, d’un accès extranet et d’outils marketing personnalisables. d’impression et les services fournisseurs avril 2009 Gateway cible les PME européennes 100% pro et à l’écoute des PME, voici le créneau de la marque, récemment reprise par Acer, et qui revient aujourd’hui sur le marché européen. Gateway s’intégre dans la stratégie multi-marques d’Acer qui a décidé de s’attaquer à chaque segment du marché informatique avec l’une de ses marques (Acer, Gateway, eMachines et Packard Bell). Comme l’explique Antonio Papale, le directeur du département Gateway pour la région EMEA, « le secteur a besoin d’un acteur fortement spécialisé dans l’environnement professionnel, une société qui se consacre entièrement aux besoins de ce secteur et au développement de solutions verticales ». La marque s’adressera donc en Europe exclusivement aux professionnels mais pas à tous les professionnels. En effet, si Acer se concentre sur les indépendants et les petites entreprises, Gateway vise, les entreprises de taille moyenne. Affichant clairement sa volonté d’améliorer la relation client, d’offrir un support produit efficace et un maximum d’avantages, Gateway souhaite que ses solutions soient distribuées par un nombre restreint de partenaires. En France, ces partenaires revendeurs ne pourront s’adresser qu’à un seul distributeur : Techdata. L’offre de produits sera également réduite au minimum, mais sera parfaitement adaptée aux besoins des PME et aux tendances du marché (SaaS, virtualisation, etc.). Des solutions que Gateway a d’ailleurs voulues écologiques, facilement recyclables et économes en énergie. Une offre simple dédiée au monde du travail L’offre Gateway en matière de PC portables se résumera à deux tailles d’écran : 12,1 et 15,4 pouces. Des portables conçus avant tout pour travailler, équipés d’une coque ultra-résistante, d’un module TPM, d’un lecteur biométrique, d’outils de connectivité et de différentes applications garantissant la sécurité des données. Du côté des PC de bureaux, plusieurs configurations seront possibles et sous différentes formes (tour, desktop, mini desktop). Des ordinateurs basiques, faciles d’accès, bien organisés, bien ventilés et certifiés Energy Star 4.0. Les serveurs Gateway seront avant tout flexibles et évolutifs. Quant aux moniteurs LCD, ils seront proposés en version 19 et 22 pouces. La marque proposera également dans l’année une offre complémentaire, baptisée Gateway Plus Service. Elle couvrira notamment les équipe- L’actualité des ments contre le vol et assurera une gestion optimale des produits défectueux (retrait sur place, prêt ou échange du matériel contre un modèle équivalent, etc.). Une certification Gateway, ça se mérite Antonio Papale Directeur du département Gateway pour la région EMEA Pour assurer la distribution de cette offre et répondre avec célérité aux demandes de ses clients, Gateway lance son Business First Partner Program. Le nombre de partenaires sera limité afin d’éviter une cannibalisation géographique du marché, une concurrence excessive et permettre à chacun de réaliser les meilleures marges. Ainsi, les revendeurs grand public ne seront pas autorisés à adhérer à ce programme. Mais avant d’être partenaires certifiés Gateway, les revendeurs sélectionnés devront justifier d’une expérience avérée auprès des PME, soumettre un business plan annuel (qui pourra être renégocié après 6 mois) et envoyer deux de leurs employés (un commercial et un technicien) à des séances de formation (en ligne ou en salles de classe). « La meilleure façon de nous définir se résume à trois simples mots : concentration, simplicité et innovation » conclut Monsieur Papale. fournisseurs 19 es prêts à taux 0% D chez Dell Devolo élargit ses gammes Pour aider les PME à garder la tête hors de l’eau en cette période de crise et leur permettre de s’équiper en serveurs, en solutions de stockage et en périphériques sans se ruiner, Dell s’est allié à GE Capital Solutions pour leur proposer un plan de financement à taux 0% (hors frais de dossier) pour toute commande passée avant le 30 avril d’un montant supérieure à 10 000 euros HT. Une offre qui inclut par ailleurs trois ans de services ProSupport. Et à l’issu du contrat de financement sur 18 ou 24 mois, les souscripteurs auront la possibilité de devenir propriétaire de leur équipement contre un euro HT. Le spécialiste du CPL Devolo a présenté à l’occasion du Cebit les dernières nouveautés produits de ses gammes grand public et professionnelles. Les produits grand public s’inscrivent dans une volonté de la société d’intégrer les technologies CPL dans de nouveaux secteurs comme l’audio et la vidéo. La société propose ainsi sur le marché allemand (et d’ici la fin de l’année en France) un récepteur satellite qui utilise les fils électriques pour faire transiter les émissions de télévision en haute définition entre les différents postes de la maison ou les micro-ordinateurs sur lesquels un logiciel fourni en standard permet de les visualiser. Devolo propose également un dock pour iPod capable d’envoyer à distance les morceaux du iPod vers n’importe quelle enceinte active CPL distante, ou vers une chaîne hi-fi reliée à un récepteur CPL. A la différence de la borne Airport Express d’Apple, il est possible d’écouter ces morceaux dans plusieurs pièces simultanément, ou de passer d’une pièce à l’autre sans agir sur un micro-ordinateur. Mais c’est davantage sur son offre professionnelle que Devolo met l’accent, avec de nouvelles prises avec filtre intégré (compatibles avec les passerelles des entreprises et donc utilisables dans le cadre d’outils de gestion de matériel) ou encore le CPL dLAN 200 AVpro hot Wireless N devolo (ouf !). Cet adaptateur réseau multifonctions peut transmettre des données via le Wi-Fi ou les lignes électriques (évidemment) mais aussi par les lignes téléphoniques ou les câbles coaxiaux de télévision, ce qui est plus original. Il ne nécessite donc jamais le déploiement de nouveaux câbles et est particulièrement destiné aux grands réseaux d’un ou plusieurs bâtiments avec jusqu’à 253 esclaves par segment de réseau et une capacité de configuration à distance. Hitachi se réorganise elkin signe avec le grosB siste Banque Magnétique L’entreprise spécialisée dans les solutions de connectivité, mobilité et réseaux et le grossiste spécialisé en périphériques informatiques et multimédias annoncent la conclusion d’un accord de distribution. Cet accord permet à Belkin de développer son réseau de distribution dans le retail et le E-tail. « Avec ce contrat, Belkin a pour ambition d’étendre ses points de vente et de rendre l’ensemble des produits de la marque encore plus accessible au grand public, » affirme Romain Cholat, Managing Director de Belkin. « Belkin détient la première place du secteur de la mobilité depuis plus d’un an en France, oscillant entre 15 et 20% des parts de marché, et entend bien développer d’autres secteurs de la même manière aux côtés de Banque Magnétique, son nouveau partenaire fiable et compétent. » Comme la plupart des grands groupes nippons, Hitachi a bien du mal à faire face à la baisse de la demande dans les secteurs de l’automobile et de l’électronique grand public. Le constructeur s’attend, en effet, à des pertes de plus de 5,5 milliards d’euros pour son exercice 2008/2009 (clos le 31 mars). Mais il a décidé de réagir... D’abord Lexmark présente inova4 en scindant en deux filiales distinctes, ses activités dans les domaines Le constructeur d’imprimantes propose aux entreprises un plan de gestion en quatre étapes de l’automobile et de l’électronique destiné à réduire les volumes imprimés. Le slogan de l’opération est : « Imprimez moins, gagrand public. Et ce, dès juillet prognez plus. » Selon Lexmark, avec le plan inova4 permet de réaliser jusqu’à 40% d’économies sur chain. Ensuite, en nommant un nouleurs coûts d’impression, améliorer la productivité en réduisant jusqu’à 50% le temps passé à veau Président Directeur Général gérer l’impression et réduire leur impact sur l’environnement jusqu’à 65%. à la tête du groupe, en la personne Les quatre grandes étapes du plan sont l’optimisation de l’infrastructure d’impression avec de Takashi Kawamura. Hitachi esaudit de l’existant et analyse des besoins métiers et des équipements, l’optimisation de la gespère ainsi améliorer son efficacité et tion des équipements et des consommables, la réduction du volume de pages imprimées et la réaliser plusieurs milliards de yens mise en place des bonnes pratiques, et enfin, dernière étape, l’optimisation des processus méd’économies. tiers et rationalisation des processus documentaires. Inova4 propose aussi aux entreprises des solutions de gestion documentaire. 20 L’actualité des fournisseurs Idéal pour l’affichage public, l’affichage professionnel et dans les points de vente, notre nouvelle gamme de moniteurs grandes tailles dispose de fonctionnalités avancées simples à utiliser pour afficher tous vos contenus. � � � � � Noir 450 cd/m² 3000:1 Enceintes 2 x 10 W VGA/DVI/HDMI/RCA Prix Rev. Promo HT: 664.98€ N°8 Avril 2009 MULTIMEDIA Minimag avril 2009 Réf. TD : 1649887 Réf. 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Ce sont d’abord les grandes sociétés qui ont été touchées et aujourd’hui, c’est au tour des petites entreprises qui connaissent une forte baisse de leur fond de roulement » explique Jean-Pierre Gilet, Directeur Commercial de Factobail, le spécialiste de l’affacturage pour les entreprises technologiques. Selon Thierry Asmar, Président du Directoire d’Altarès, le dépôt de bilan des entreprises faisant plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires a progressé de 60% sur les deux premiers mois de l’année 2009. Beaucoup de sociétés sont aujourd’hui fragilisées non seulement à cause d’une baisse de leur activité mais aussi plus globalement en raison d’une chute brutale de leur moyen de financement. Encours et autres crédits se réduisent de façon drastique voire dans certains cas, pour les plus petites entreprises, sont ramenés à zéro. Ce qui pose un vrai problème pour tous les professionnels du secteur. L’avis des revendeurs Mais le discours passe assez mal chez les revendeurs dont certains voient leurs encours diminués par deux voire même supprimés sans en avoir été avertis préalablement. Bruno Maître, Directeur Crédits Factobail tente de désamorcer la polémique : « quand une entreprise voit son chiffre d’affaire baisser de 20% et qu’elle a toujours les mêmes frais fixes, il est compréhensible que les assureurs-crédits ne veulent plus le financer ». Les banques dont la frilosité a été maintes fois pointée du doigt et qui sont les premiers financeurs des petites entreprises sont aussi dans le collimateur de leurs clients. Selon, une étude réalisée par la CGPME, KPMG et l’Ifop, 59% des entreprises interrogées estiment que du fait de la crise, les banques durcissent leurs conditions de financement et 53% déclarent qu’elles ont demandé des garanties supplémentaires comme par exemple des apports de fonds propres. Pour Thierry Asmar, il ne faut cependant pas rejeter toutes les fautes sur les organismes financiers : « beaucoup d’entreprises et surtout les petites ne savent pas mesurer les risques. Elles naviguent à vue et n’anticipent pas. Il faut savoir Ce sont d’abord les grandes sociétés qui ont été touchées et aujourd’hui, c’est au tour des petites entreprises Jean-Pierre Gilet Directeur Commercial de Factobail Financement 27 Nous avons maintenu les encours que nous avions chez nos partenaires et grossistes soit plusieurs centaines de millions d’euros par an. qu’une faillite sur quatre est due non pas à des baisses d’activité mais à des retards de paiement». Des propos partagés par beaucoup d’organismes financiers qui déplorent la mauvaise qualité de certains dossiers de crédit « où ne figurent pas de plan de reprise ni de gestion d’actifs ». Les perspectives pour 2009 Mais comme les perspectives sont plutôt sombres, « cela va même être encore plus difficile au deuxième semestre 2009 » prédit Sandrine Bourgogne de la CGPME, les pouvoirs publics ont été obligés d’intervenir. D’abord en nommant un médiateur du crédit aux Entreprises, René Ricol, dont la mission est de « ne laisser aucuBéatrice Kosowski Directrice d’IBM Global ne entreprise, et notamFinancing France ment aucune PME, seule quand elle est confrontée à un problème de trésorerie ou de financement ». Pour l’aider dans sa tâche, René Ricol s’est vu adjoindre des médiateurs départementaux ainsi que des tiers de confiance issus des organisations professionnelles (CGPME, Chambres de commerce…). Selon les chiffres que vient de publier le Ministère de l’Economie et des Finances, 7 161 entreprises ont saisi le médiateur du crédit en six mois. Les encours de crédit traités en médiation sont inférieurs à 50 000 euros dans 61% des cas. Dans 21% des cas ils sont compris entre 50 000 et 150000 euros et dans 28 7% des cas supérieurs à 500000 euros. Mais comme beaucoup d’entreprise ne connaissent pas la médiation ou ne sont pas éligibles, Bercy a également institué le CAP (le Complément d’Assurance-crédit public). C’est un dispositif qui permet de doubler la garantie accordée par les assureurs crédits aux fournisseurs assurés sur certains de leurs acheteurs. Opérationnel depuis décembre 2008, ce système prévoit que l’Etat accorde sa garantie à la Caisse centrale de réassurance qui se voit transférer par l’assureur-crédit les risques portant sur les PME et les entreprises de taille intermédiaire que les assureurs-crédit ne veulent plus couvrir. Si le Ministère de l’économie et des Finances n’a pas encore fait de bilan sur le CAP, on peut déjà dire que ce dispositif n’est pas le remède idéal. D’abord car son tarif est supérieur au tarif moyen de l’assurance-crédit et surtout parce qu’il ne concerne pas les entreprises qui n’ont plus ou pas d’encours soit la plupart des TPE et un certain nombre de petites entreprises. Alors la situation est elle irrémédiable pour cette catégorie d’entreprises ? Heureusement, non. Il existe encore d’autres dispositifs pour éviter aux revendeurs de mettre la clé sous la porte. Comme ceux qui sont pris par le syndicat des grossistes (voir interview de René-Luc Caillaud) pour aider les petites structures. Les grands fournisseurs comme HP, IBM et Microsoft sont également très actifs pour soutenir le channel. « Nous avons maintenu les encours que nous avions chez nos partenaires et grossistes soit plusieurs centaines de millions d’euros par an » assure Béatrice Kosowski, Directrice d’IBM Global Financing Financement Thierry Asmar Président du Directoire d’Altarès France. Quoiqu’il en soit, si trouver des financements va rester difficile dans les prochains mois, tous les acteurs du marché sont convaincus que la situation doit se débloquer au plus vite afin d’éviter la dégringolade du secteur IT . Le dépôt de bilan des entreprises faisant plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires a progressé de 60% sur les deux premiers mois de l’année 2009. avril 2009 Baisse des encours clients : la SFAC estelle responsable ? De jour en jour, les acteurs de la distribution informatique voient leurs encours diminuer et nombreux sont les revendeurs qui ne peuvent plus acheter chez les grossistes sans payer « au cul du camion ». Première accusée : la SFAC. Bien sûr, il ne s’agit pas du seul assureur crédit mais de l’un des plus utilisés dans le commerce de détail pour les produits numériques et informatiques. Karine Berger a accepté de répondre à nos questions. uelle est la situation Q des encours SFAC ? La situation est la suivante ; nous sommes en face d’une crise. Dans les faits, nous assumons notre rôle et nous procédons, en ce moment, à des recalibrages de risques sur des entreprises sur la base des informations dont nous disposons… ou non. Nous sommes persuadés que les chiffres d’affaires de beaucoup d’entreprises sont en situation de contraction et que, par conséquent, les besoins d’encours deviennent mécaniquement et immédiatement moins importants. omment cela se passe-t-il C sur le terrain ? Concrètement, nous demandons aujourd’hui un maximum d’informations aux entreprises. Lorsque nous ne disposons pas d’informations complémentaires par rapport au dernier point, nous savons que le risque encouru par certaines d’entre elles est multiplié par 2 voire par 3 au regard de la situation il y a un an. Un certain nombre de décisions a été pris au cours des six derniers mois par la SFAC sur des risques que nous considérons comme beaucoup plus élevés qu’il y a quelques temps notamment sur le commerce de détail tous secteurs confondus. Bien évidement, le commerce du monde IT est lui aussi concerné. Soit l’entreprise est en mesure de nous communiquer des informations nouvelles sur fin 2008, début 2009, qui nous indiqueraient que sa situation s’est améliorée ; soit l’information est identique et nous considérons qu’il y a une dégradation tout simplement parce qu’il y a dégradation. Nous ne bloquons pas le business. Il se réduit simplement de lui-même. Nous sommes là pour accompagner le business des PME. uel est votre point de vue sur Q l’année 2009 ? Notre encours global sur un an a diminué de 6% tous secteurs confondus. Nos encours se sont ajustés avec une baisse de 6% ce qui correspond à la contraction de l’activité en France depuis 1 an. En cela, nous ne faisons qu’accompagner les volumes d’échanges et, très clairement, la montée du risque qui devient très important. A titre indicatif, si l’on compare les défaillances d’entreprise dans le commerce de détail pour Karine Berger Directrice des études Euler Hermes SFAC Euler Hermes SFAC annonce la signature des premiers contrats CAP « L’Etat a fait le choix de s’appuyer sur les assureurscrédit pour soutenir le crédit interentreprises, compte tenu de leur expertise et de leur engagement auprès des entreprises. Nous pensons que le CAP est susceptible d’assurer la pérennité de 5 Mds€ de crédit interentreprises accordé à des acteurs fragiles » indique Nicolas Delzant, membre du Directoire en charge des Engagements. « Le premier accueil de nos clients est très positif. Il faut maintenant que tout le monde se mobilise - l’Etat, les organisations patronales, le MEDEF, la CGPME - pour promouvoir cette solution et en assurer le succès. Il faut aussi redire à quel point l’assurancecrédit est l’instrument qui, par excellence, crée de la confiance dans le crédit interentreprises et permet d’éviter l’effet domino : une défaillance d’entreprise sur quatre est liée à la défaillance d’un de ses clients. Quand on pense que moins d’une entreprise sur quatre est assurée-crédit en France aujourd’hui, dans le contexte actuel, cela laisse songeur », poursuit Michel Mollard. Financement 29 Interview de René-Luc Caillaud, Directeur Général d’ETC et Président du Syndicat des Grossistes informatiques Quelle est votre analyse de la situation ? Un constat d’abord : les fournisseurs apparaissent plus catastrophés que les revendeurs. Ces derniers prennent la situation plus calmement car au niveau de l’activité générale, il n’y a pas de plongeon. Néanmoins, la situation est difficile pour tout le monde et même les gros distributeurs sont touchés. Notamment sur les encours où la situation s’est compliquée. Par exemple, le revendeur qui auparavant, avait des encours chez son grossiste de 500 000 euros a vu ceux-ci passer à 200 000 voire 100 000 euros. Il est donc obligé d’éclater ses achats ou de multiplier les grossistes pour garder des encours importants. Pour les petits revendeurs, c’est encore plus délicat. Ceux qui avaient des encours assez faibles (de 15 000 à 20 000 euros) ont tout perdu car les assureurs crédit ont décidé de réduire les risques. Ils considèrent qu’ils ne peuvent plus contrôler les fonds propres des entreprises. Cela pose un vrai problème pour le marché. René-Luc Caillaud Directeur Général d’ETC et Président du Syndicat des Grossistes informatiques Que font les grossistes pour éviter que la situation se détériore davantage ? Nous mettons en place des formules palliatives afin d’assurer des encours supplémentaires. Différentes opérations ont été annoncées avec les fournisseurs comme Microsoft et HP. Chez ETC nous avons également monté une opération avec American Express qui concerne environ 100 clients et qui leur permet d’avoir en moyenne des encours supplémentaires compris entre 20 000 et 160 000 euros. Enfin, avec l’Arthic, le syndicat des grossistes, nous travaillons sur des dispositifs pour permettre aux revendeurs et surtout aux plus petits de récupérer des niveaux d’encours acceptables. Concrètement, que proposez-vous ? Nous avons eu une réunion exceptionnelle le lundi 16 mars sur la problématique des encours. Il y avait 15 patrons représentant l’ensemble de la profession. A cette réunion figuraient également les organismes qui ont signé le CAP. Nous avons pris quatre engagements qui doivent permettre de faire avancer rapidement la situation. D’abord, tous les grossistes s’engagent à soutenir le crédit inter-entreprise dans le monde de la distribution. Par ailleurs, nous allons rencontrer le médiateur du crédit qui s’occupe de la filière informatique afin de voir quelles sont les actions que nous pouvons mener ensemble. Nous avons également pris rendez-vous avec le directeur général du Trésor. L’objectif est que tous les petits revendeurs, ceux qui ont vu leurs encours tombés à zéro puissent récupérer leurs financements. Enfin, nous allons informer l’ensemble des revendeurs sur la manière de saisir les médiateurs, que ce soit les médiateurs régionaux ou le médiateur de la république, sur cette problématique des encours. Nous nous sommes aperçus que beaucoup d’entre eux ne savaient pas qu’ils pouvaient faire cette démarche. Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement comme le CAP ? Le CAP est une très bonne mesure car elle permet de doubler les encours qui restent. En théorie, elle s’adresse donc à tout le monde mais en pratique, elle ne concerne pas les entreprises qui n’ont plus d’encours. 30 Financement le domaine IT, elles sont en augmentation de 250% à fin janvier 2009 par rapport à janvier 2008. Nous suivons toutes les entreprises en France qui ont un code INSEE, soit plusieurs millions et nous agissons dossier par dossier. De plus, nous faisons très peu d’annulation complète de l’encours. Nous faisons en sorte que les encours soient adaptés aux besoins des entreprises. Par ailleurs, nous avons des assurés à qui nous donnons des recommandations qu’ils ne pas obligés de suivre. Certains de nos assurés peuvent aller au-delà de nos couvertures s’ils jugent leur client solvable. Franchement pour 2009, nous voulons collecter un maximum d’informations, entreprise par entreprise, pour faire de bonnes évaluations. En l’absence de données, nous considérons qu’il y a dégradation. uels efforts faites-vous pour les Q PME en ce moment ? Nous avons mis en place, avec le gouvernement, un nouveau contrat qui s’appelle le CAP (Contrat d’Assurance Publique)* et qui vient en complément de l’assurance crédit traditionnelle. L’Etat accepte ainsi de doubler certains encours qui ne peuvent plus être portés par l’assurance crédit car ils sont trop risqués. Les premiers CAP ont été signés en janvier et plus de 2 000 contrats ont été conclus à ce jour chez nous. Il y a une très forte demande de couverture complémentaire par l’état. En contrepartie, nous avons signé un texte qui nous engage très formellement auprès du Ministère des Finances à ne pas réduire nos encours au delà de la contraction de l’activité sur l’économie française. Nous avons, nous aussi, pris des engagements, il n’y a pas que les banquiers. avril 2009 L’informatisation des petites entreprises 328 000 entreprises créées en 2008, 50% de plus qu’en 2002. Au même titre qu’elle est un grand pourvoyeur d’emplois, la création d’entreprise entraine également des besoins informatiques. Or 32% des petites entreprises n’utilisent pas de logiciel de comptabilité. Voici donc quelques pistes intéressantes échappées du Baromètre Ciel de l’informatisation des Petites Entreprises. Le baromètre Ciel de l’informatisation des Petites Entreprises, qui dresse un panorama de l’informatisation et suit l’évolution, porte sur les entreprises de 1 à 19 salariés et concerne donc 1,26 million d’entreprises sur les 2,6 millions recensées en France et en 2008 (INSEE). Sur cette cible, le taux d’informatisation est de 92%, ce qui représente une progression de 5% sur un an. On note que cette progression vient plus précisément des entreprises de 1 à 9 salariés qui sont informatisées à hauteur de 91% contre 86% en 2007. « L’informatique est entrée dans les petites entreprises, cela s’explique par une certaine banalisation mais aussi par l’arrivée de la nouvelle génération, plus familière des nouvelles technologies » explique Florence Méro, Directeur Général de Ciel. La progression n’est pas homogène et diffère selon le secteur d’activité. Par exemple, le commerce de détail passe d’un taux d’informatisation en 2007 de 66% à un taux en 2008 de 74% (+8%), idem pour la construction qui passe en un an de 89% à 95%. En revanche, certains secteurs évoluent peu et affichent un taux plus bas. C’est le cas dans le domaine de l’hôtellerie restauration : 58% en 2007 puis 59% en 2008. Le baromètre révèle un changement important au niveau de l’adoption des logiciels de comptabilité. En 2007, les entreprises qui installaient un logiciel de comptabilité le faisaient à 72% dans le cadre d’un 1er équipement. Elles étaient donc 28% à simplement remplacer leur matériel. En 2008, les entreprises « euro-boomeuses » arrivent dans un cycle de renouvellement des applications logicielles. On note donc que la part des entreprises qui renouvellent leur logiciel passe à 58%. Il reste cependant encore un tiers des entreprises à équiper. En effet, le baromètre montre que 32% des entreprises n’utilisent pas de logiciel pour tenir leur comptabilité. Celles équipées optent majoritairement pour un logiciel installé dans l’entreprise (66%) au détriment des logiciels accessibles via Internet (2%). Enfin, 88% des entreprises qui adoptent un logiciel de comptabilité, investissent seulement dans ce logiciel. En d’autres termes, les entreprises concernées sont déjà équipées en matériels informatiques. Fort de toutes ces données, l’éditeur de logiFlorence Méro ciel de comptabilité Ciel Directeur Général conclut : « Avec une forte de Ciel croissance de l’équipement matériel et une accélération notable du cycle de renouvellement des produits depuis un an, la comptabilité représente de toute évidence le secteur clé de l’informatisation des petites entreprises. Cependant, une entreprise sur trois n’est toujours pas équipée d’un logiciel de comptabilité, la route vers le "100% informatisation" semble donc encore longue ! » Une entreprise sur trois n’est toujours pas équipée d’un logiciel de comptabilité, la route vers le « 100% informatisation » semble donc encore longue ! Marché 31 iel met en lumière trois axes C de développement « Du fait de la forte volonté de l’Etat de pousser la télé déclaration et la dématérialisation, on assiste à une forte croissance de la dématérialisation dans les petites structures » explique Eddy Corcos, Président de la SDDS. Et en effet, la dématérialisation présente de nombreux avantages à commencer par l’automatisation et la fin de la saisie manuelle. Cela entraine une limitation des erreurs de saisie, accroit la vérification des données et les transferts efficaces et sécurisés. Cela représente également pour l’entreprise une meilleure productivité via la simplification des échanges, la diminution des tâches administratives et la traçabilité des échanges. Mais il persiste quelques freins comme l’impression de mieux contrôler ce qui est imprimé ou la méfiance concernant la sécurité des échanges électroniques. Répatition des Petites Entreprises informatisées par secteur d’activité 100 89% 97% 90% 89% 40 20 0 66% s e ce ce rt tri on er er el ts us po que ucti m il m os s ôt ran d i m m r n r H u t ta In a st Co dé Co de g ns Tr ogi sta L Co Re & La crise Paradoxalement, alors que la crise crispe l’économie de manière générale, elle aura également d’autres effets. Henry Savajol, Directeur des Etudes Economiques d’OSEO rappelle que les 91% 86% 1 à 9 salariés 32 Marché 89% 58% 98% 2008 95% 77% 10 à 19 salariés 40 96% 59% 99% 20 95% 74% Informatisation des Petites Entreprises de 1 à 19 salariés 0 92% 80% 80 60 95% 60 2007 80 100 s ice rv Se ue e nq nc er Ba ura bili ss o A mm I & petites entreprises sont plus réactives. Il explique également et ce n’est pas le seul, que la sortie de crise se fera par l’innovation et donc l’investissement. Les entreprises qui résistent le mieux sont celles qui ont accordé une place importante à l’innovation. Enfin, on constate une belle dynamique en termes de création d’entreprise : 328 000 entreprises créées en 2008, auxquelles s’ajoute le succès du statut d’auto entrepreneur lancé début 2009. L’éditeur de logiciel de gestion annonce d’ailleurs sa volonté d’accompagner la création d’entreprise et lance une offre dédiée et gratuite : Ciel Auto-entrepreneur Facile. Plusieurs versions sont proposées : une version gratuite du logiciel disponible sur le site ciel.com ; un pack avec le logiciel et un an d’assistance téléphonique (99€ TTC) et une formule avec le logiciel, l’assistance téléphonique et une session de formation à distance de deux heures (149€). En une semaine, le site a déjà enregistré 10 000 visites et 5 000 téléchargements. avril 2009 Le livre à l’heure du numérique Cette édition 2009 du Salon du Livre pose indiscutablement la question de l’avenir du livre dans notre société de plus en plus ‘numérique’. Les nouveautés se succèdent : embarquer une bibliothèque complète sur un e-reader, lire une BD sur mobile, sans oublier les offres des éditeurs en ligne. Panorama... Le Salon du Livre, qui a lieu tous les ans à la Porte de Versailles, Paris, a ouvert ses portes le vendredi 13 mars. Cette année, la question du numérique est une nouvelle fois présente. E-books, supports nomades, dématérialisation sont d’actualité. L’espace « Lectures de demain » a d’ailleurs pris de l’ampleur et comptait un espace dédié aux plates-formes mobiles, un autre au savoir numérique. Puis un troisième espace consacré à la chaine numérique et enfin, un dernier intitulé Librairie de demain. Les visiteurs ont pu notamment se familiariser avec le e-Reader de Sony distribué par la Fnac. Amazon a lancé son Kindle 2 récemment et Sony son e-Reader le 25 octobre 2008. Qui est l’utilisateur du e-Reader de Sony ? La Fnac a réalisé une étude portant sur le profil, les motivations d’achat, les usages et les attitudes des acheteurs du livre numérique. L’acheteur type est un homme (69%), âgé de 46 ans ou plus (60%), il appartient à la catégorie CSP+ (75%) et il habite plutôt à Paris intra-muros (41%). Il utilise son Reader au mois deux fois par semaine (75%). Il s’agit le plus souvent de livres appartenant aux catégories « romans et nouvelles » et de « policiers et thrillers ». Cet utilisateur type met également en avant le caractère nouveau du e- Reader et son côté pratique. Il en est d’ailleurs pleinement satisfait (92%) et salue ses performances techniques (59%). Il apprécie par ailleurs son confort de lecture (noté en moyenne 7,6/10). Il reste malgré tout deux points à améliorer : le prix et le choix des ouvrages. En effet, le nombre et la variété des livres numériques disponibles sur Fnac.com ne satisfont pas les acheteurs (à 80%). Pour eux, le catalogue est trop pauvre. Quant au prix, il est jugé trop élevé. 75% des acheteurs estiment qu’un livre numérique devrait être en moyenne 40% moins cher qu’un livre classique (contre 10% seulement à l’heure actuelle). Cela dit, pour ce qui est du livre numérique, le succès n’est pas explosif en France, même si les professionnels du secteur croient à son avenir. Le Syndicat national de l’édition (SNE) précise que la pénétration du livre numérisé téléchargeable est marginale au point de ne pas être « encore traçable dans nos statistiques ». diteurs en ligne, lectures sur é mobile... l’offre s’élargie Mais le numérique est présent à bien d’autres niveaux dans le domaine du livre, de l’édition et de la librairie comme les visiteurs du salon ont pu le constater. L’éditeur en ligne BoD (Books on Demand) était présent. L’entreprise propose de réaliser et de publier son livre. Ce service permet par ailleurs de vendre son ouvrage dans l’ensemble des librairies de France. Une petite révolution dans le monde de l’édition tant les manuscrits sont nombreux en comparaison avec le nombre restreint d’heureux auteurs édités (attention aux dérives qualitatives notamment !). On pense également à Peleman Industries et Unibind qui lancent en France Unibook, une solution d’impression à la demande en ligne. « Nous connaissons et apprécions beaucoup le goût de nos amis français pour l’écriture et la place culturelle très forte que tient le livre ici », poursuit Luc Spooren, directeur des ventes et du marketing d’UniBook. « Notre langue commune, notre patrimoine culturel commun, notre proximité géographique, tout concourt à ce que les auteurs et lecteurs français soient sensibles à notre démarche. Avec UniBook, un livre n’est jamais en rupture de stock, il est toujours neuf et vendu au prix décidé par l’auteur. Ce service a séduit le Benelux, nous espérons que ce sera la même chose pour la France. » Enfin, les amateurs de BD peuvent s’adonner à leur passion à tout moment de la journée via leur téléphone portable. C’est ce que propose la société montpelliéraine Aquafadas qui a développé l’application Ave ! Comics. Orange a également dévoilé son kiosque à journaux et à livres mobile Read&Co qui ouvre un peu plus les portes de la lecture sur mobile. Le salon du livre 2009 33 CeBIT 2009 : contre toute attente, une bonne cuvée La crise ferait-elle du bien au CeBIT ? Toujours est-il qu’au-delà d’une fréquentation en berne, c’est bel et bien une hausse nette de la satisfaction des exposants qu’on enregistre cette année. Explications... Si on s’en est tenu, sans se déplacer, aux simples chiffres annonçant la baisse du nombre d’exposants présents cette année à Hanovre, on pourrait croire que l’édition 2009 du CeBIT a été un échec global pour la Deutsche Messe, avec une baisse de 25% du nombre d’exposants par rapport à l’an passé. Or, une simple visite et quelques interviews d’exposants et de visiteurs témoignent du contraire. Tout d’abord, comme le faisait remarquer l’organisateur, Deutsche Messe, la plupart des entreprises qui ont annulé leur participation ces derniers mois étaient déjà dans une situation économiquement difficile. Pour l’organisateur, rien de dramatique : ces annulations tardives étaient, pour les sociétés, synonymes de la perte sèche d’une grande partie des frais engagés, qui restent contractuellement acquis par la Deutsche Messe. En outre, la grosse majorité des entreprises absentes étaient d’origine asiatique, elles n’auraient en fait pas apporté grand’chose d’essentiel en termes d’innovation ni d’originalité pour les visiteurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers. D’ailleurs, et contrairement à l’an passé, aucune 34 CeBIT 2009 descente de police pour infractions sur les brevets n’a animé le salon. D’un point de vue qualitatif donc, la baisse du nombre d’exposants n’avait rien de grave. Des visiteurs de qualité Il est cependant vrai qu’à son ouverture, le mardi 3 mars au matin, la première impression n’était pas des plus positives, avec des allées désertiques et des palissades « cache-misère » pour camoufler la sous-utilisation de nombreux bâtiments. Mais la tendance a très vite changé, et, dès mardi après-midi, le Hall 25, porte-drapeau de la distribution puisqu’il héberge le salon Planet Reseller, accueillait en masse des visiteurs plus motivés que jamais, avec même un nombre d’exposants en hausse de plus de 13%. De fait, les exposants que nous y avons interrogés nous ont fait part de leur grande satisfaction quant à la qua- avril 2009 lité des contacts commerciaux qu’ils avaient déjà noués. En nette hausse par rapport à l’an dernier, ils ne venaient d’ailleurs pas uniquement d’Allemagne : « nous avons enregistré plusieurs dizaines de très bons contacts, dont seulement 20% d’allemands », nous signale ainsi Stéphane Ghio, directeur commercial international du groupe ICT, à l’origine de l’appliance de sauvegarde sécurisée Wooxo. Mais cette hausse de qualité n’était pas l’apanage de Planet Reseller : Marc Tastayre, directeur marketing et commercial de Kapsys, dont le stand était situé Hall 13, a également noté cette nette hausse qualitative du public. En effet, si la baisse du nombre d’exposants a entraîné une baisse du nombre de visiteurs (évaluée in fine à 20% par la Deutsche Messe), ce ne sont finalement que les visiteurs les moins motivés qui ont annulé leur déplacement à Hanovre, entraînant mécaniquement la hausse qualitative unanimement perçue par les participants. L’absence de véritable innovation Parmi les autres éléments marquants de cette édition du CeBIT, on notera tout comme l’an passé - l’absence de véritable innovation de la part des exposants : celle-ci est d’ailleurs moins la faute de la Deutsche Messe que le signe d’une industrie sclérosée par le poids de ses standards, et qui peine à prendre des risques pour se réinventer, comme au cours des années 80 et au début des années 90. Finalement, c’est plus au sein de l’IF Industrie Forum Design eV que l’on aura pu faire le plein d’idées innovantes, dans de nombreux domaines, autres que l’informatique. Néanmoins, nous avons tout de même déniché quelques produits intéressants, à la recherche de distributeurs en France, dont vous trouverez le détail ci-après. En cas de crise, il y a deux attitudes : se plaindre et ne rien faire ou se battre et en profiter pour prendre des parts de marché. Enfin, on retiendra de l’édition 2009 du CeBIT la présence remarquable de la France, qui a bien mieux occupé le terrain que la Californie, pourtant pays invité cette année, avec plus de 90 exposants contre 50 pour la patrie d’adoption d’Arnold Schwarzenegger. Ce dernier, venu représenter l’état qu’il gouverne, n’avait cependant pas manqué de rappeler qu’en cas de crise, il y a deux attitudes : se plaindre et ne rien faire ou se battre et en profiter pour prendre des parts de marché. Le parallèle est rapidement fait avec les sociétés absentes cette année du CeBIT ! Les sociétés françaises présentes Parmi les sociétés françaises présentes, on trouve même des sociétés venues de l’autre bout du monde, comme le fournisseur d’onduleurs iPower, venu tout spécialement de la Réunion pour trouver de nouveaux distributeurs sur ses marchés de prédilection, l’Océan Indien et l’Afrique. Son directeur général, Alain Couderette, est satisfait du voyage puisqu’il a pu établir quelques dizaines de contacts, malgré le positionnement atypique de sa société, d’un point de vue géographique par rapport au salon. Il a également tout particulièrement apprécié, comme l’ensemble des exposants français, les efforts déployés par Global Fair et Ubifrance en matière d’organisation et de logistique, mais aussi de défense des intérêts des exposants français. Ainsi, les organisateurs ont, pour la première fois, mis en place au sein du Hall 9 (dédié à la recherche et aux nouvelles technologies) une surface dédiée aux instituts Carnot, pendant français de l’institut de recherche allemand Fraunhofer, connu et admiré outre-Rhin comme étant le creuset de l’innovation allemande. Ils ont également réussi à négocier l’implantation du seul pavillon national au sein de Planet Reseller. Particulièrement bien placé puisqu’à proximité d’une des principales entrées du Hall dédié aux revendeurs, il a rencontré un tel succès que, selon Suzanne Gatzemeier, gérante de Global Fair, plusieurs sociétés ont d’ores et déjà réservé leur présence sur ce pavillon pour la prochaine édition. Quelques chiffres sur Planet Reseller : Surface Exposants Visiteurs 2008 10 900 m2 150 79 000 2009 12 000 m2 170 82 000 C’est là la meilleure preuve que non seulement le CeBIT n’est pas en perte de vitesse, mais au contraire est en train de faire sa mue vers un salon plus professionnel et mieux qualifié, à la joie des exposants qui auront choisi de continuer à lui faire confiance... CeBIT 2009 35 eBIT 2010 : C place à la rationalisation Après une édition 2009 unanimement réussie d’un point de vue qualitatif, la Deutsche Messe réfléchit d’ores et déjà à la prochaine édition du CeBIT. On semble s’éloigner définitivement de l’événement accueillant plus de 800000 visiteurs, tel qu’on l’a connu au début des années 2000. D’ores et déjà, il a été décidé que la prochaine édition aurait pour pays partenaire l’Espagne et se tiendrait non plus sur 6 mais sur 5 jours, du mardi au samedi : selon l’expérience des exposants interrogés, les Halls 11 à 13, comme cela se faisait dans les années 90. On notera alors que, pour la première fois, Planet Reseller quitterait son hall historique (le 25) pour rejoindre un bâtiment non encore déterminé, dans lequel il accueillerait vraisemblablement un nombre encore plus grand d’exposants, plusieurs ayant d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour être intégré à cet événement inaccessible au grand public. Ce ne sont cependant encore que des pistes de travail et rien n’a encore été décidé, selon le porteparole du CeBIT, Hartwig von Saß. azTag invente la carte sans T contact du futur mis à part ceux qui souhaitent avoir un contact direct avec le grand public, le week-end est essentiellement du temps perdu pour ceux qui sont à la recherche de contacts commerciaux. En outre, cela permettra aux exposants d’être revenus à leurs bureaux dès le lundi matin, et ainsi de ne perdre aucune journée de travail. Une autre piste explorée par l’organisateur est une rationalisation de l’espace occupé : les halls 20 à 26 seraient abandonnés, la surface d’exposition se concentrant alors sur les bâtiments autour du centre de convention et sur 36 CeBIT 2009 Passe Navigo, carte Velib, passe d’entreprise, etc. : la carte sans contact investit chaque jour un peu plus nos portefeuilles. Outre la place occupée, la multiplication des cartes pose des problèmes au quotidien, puisqu’il est impossible d’en utiliser une si une autre est à sa proximité. En outre, la conception d’une nouvelle carte demande des compétences nombreuses et complexes à maîtriser, ce qui les rend difficilement accessibles à de nombreuses entreprises, malgré l’intérêt qu’elles peuvent y porter. La solution attendue était l’intégration de ces éléments dans des téléphones mobiles, mais leur réalisation a été reportée aux calendes grecques et pose plus de problèmes qu’elle n’en résoud, notamment dans les lieux où les téléphones doivent être éteints. La startup bretonne TazTag présentait donc sur le CeBIT sa solution : la TazCard. La TazCard est une carte NGC (Near Field Communication, ou communication en champ proche) multifonction sécuri- sée au format carte de crédit, de seulement 6 mm d’épaisseur. Elle intègre un écran tactile, un lecteur d’empreintes digitales et plusieurs interfaces de communication (NFC, USB, ZigBee). Elle peut être utilisée pour toutes sortes d’applications sécurisées ou non, comme le contrôle d’accès, le ticketing, le payement ou n’importe quelle application personnalisée. Sa programmation passe par un simple SDK Java, accessible par n’importe quel développeur disposant de compétences dans ce domaine. A la différence des cartes dédiées, chaque fonction peut être activée ou désactivée par le porteur, et la carte est inutilisable sans l’empreinte digitale de celui-ci, ce qui garantit sa sécurisation. TazTag, qui s’appuie sur de grands industriels pour la production en volume, est en contact avec plusieurs grands comptes intéressés par sa solution et est en train de finaliser son programme de recrutement de partenaires développeurs. Une plate-forme d’avenir, à surveiller de près… avril 2009 disponible en France via les canaux de distribution habituels d’Oyama dans le pays (principaux retailers et multispécialistes ainsi que le grossiste Newcom Informatique). A côté du Titan, Oyama propose des systèmes de chargement par batterie ou panneaux solaires pour périphériques mobiles, des chargeurs pour voiture, un transmetteur FM pour iPhone, des enceintes mobiles et des chargeurs de batteries standards. On semble s’éloigner définitivement de l’événement accueillant plus de 800000 visiteurs, tel qu’on l’a connu au début des années 2000. Enfin un GPS original Présenté sur le CeBIT où son concepteur cherchait des distributeurs allemands, le Kapten de Kapsys se différencie des autres GPS par son absence d’écran : le paramétrage, le choix du lieu de destination comme les indications de déplacement se font entièrement à la voix, grâce à un système de synthèse vocale plutôt réussi. Mieux : selon le mode de déplacement choisi (à pied, en deux-roues ou en voiture), le Kapten intègre ou non la possibilité de prendre les transports en commun. Mieux : un week-end à Rome ? Kapsys offre la possibilité de n’acquérir en ligne que la carte de la Ville Eternelle ou des audioguides pour un prix dérisoire. On est loin des pratiques des autres fabricants qui tenteront alors de vous vendre toute la carte de l’Italie… Et pour la bonne bouche, le Kapten fait également office de radio FM et de lecteur MP3. On rêverait presque de voir toutes ces fonctions intégrées à l’iPhone d’Apple ! En France, le Kapten est vendu 179,90 € TTC. Il est commercialisé par la Fnac, ou via le grossiste Avesta. Un Titan pour Oyama Présent à proximité de Planet Reseller, la société internationale Oyama (à capitaux américains, chinois et à majorité français), spécialisée dans les accessoires de mobilité, présentait ses dernières nouveautés à ses nouveaux distributeurs potentiels. Parmi les produits les plus notables, on notera l’alimentation (quasi)universelle pour portables Titan 90 W. Construite autour d’une batterie LiPolymer de 18 A, elle peut charger un portable disposant d’une entrée de 9 à 21 V et un maximum de deux périphériques mobiles via ses prises USB intégrées. Affiché à un prix public de 150 € TTC, le Titan 90 W devrait être BlueTrade toujours fidèle Habitué du CeBIT, le fournisseur et grossiste en accessoires de mobilité BlueTrade avait cette année rejoint la bannière d’UbiFrance dans le hall 13 pour présenter ses nouveautés et étendre son réseau de distribution en Europe. La société mettait tout particulièrement en avant son offre en accessoires pour netbooks (batteries, sacoches ou encore supports pour automobile). BlueTrade a également profité du CeBIT pour dévoiler ses derniers partenariats de distribution, avec l’allemand Peiker (kit mains libres et interface multimédia Bluetooth pour automobile) ou encore avec l’éditeur hongrois Nav’n’Go, pour son logiciel de navigation pour Windows Mobile iGo 8.3. CeBIT 2009 37 Les perles du CeBIT es onduleurs exotiques sur le D CeBIT Parmi les différents exposants français, le CeBIT a accueilli cette année la société réunionnaise iPower. Celle-ci est spécialisée dans la commercialisation d’onduleurs sur l’Océan Indien (Réunion, Maurice, Seychelles, Comores et Madagascar) ainsi que sur l’Afrique de l’Est. « Par rapport aux marques européennes, nous bénéficions d’un avantage important en termes de proximité en avant et après-vente avec les clients finaux, ce qui nous a permis de nous imposer comme acteur important sur la région », explique son directeur général, Alain Couderette. Désireuse de venir sur le CeBIT depuis plusieurs années, la société a profité d’une opportunité qui lui a été offerte par Ubifrance pour faire le déplacement cette année à moindre coût, en tant qu’entreprise des DOM-TOM innovante. Si son positionnement n’était pas idéal par rapport à la cible du CeBIT, Alain Couderette reste satisfait de son déplacement, qui lui aura permis de découvrir le salon, de prendre la température du marché et de la concurrence et de décrocher quelques dizaines de contacts potentiels, qu’il lui reste à transformer… Au fil de notre visite au CeBIT, nous avons identifié quelques produits intéressants. Les entreprises citées sont d’ailleurs à la recherche de distributeurs en France. Cette année encore, le CeBIT reste une bonne occasion de trouver de belles opportunités de distribution. The Keyboard Factory (Belgique) Clavier trilingue (utilisation typique : russe/arabe/français), utilisant un système de LEDs pour éclairer les caractères actifs. Nombreuses combinaisons possibles. Patrick Vyvey [email protected] www.thekeyboardfactory.com TS Vision (Italie) Combiné téléviseur LCD 19”/lecteur DVD/ cartes mémoire/stockage USB au design rappelant celui de l’iMac. Prix attractif (inférieur à 300 € TTC). Roberto Evoli [email protected] www.tsvision.it Xiamen Youthnet Co. (Chine) Caméra de vidéosurveillance sans fil, accessible par réseau GPRS/3G. Vincent Jiang [email protected] www.vision900.com M Tech Manufacturing (Hong Kong) Oreillette Bluetooth fonctionnant par induction du son dans les os du crâne (technologie japonaise supprimant la pollution électromagnétique). [email protected] www.metechm.com Acme Baltija (Lituanie) Gamme complète d’accessoires, petits périphériques, consommables de stockage et produits d’électronique grand public aux tarifs et packaging étudiés pour se distinguer dans le circuit retail. Valdas Jazbutis [email protected] www.acme.eu EnGenius Technologies (Etats-Unis) Gamme de produits réseaux & télécoms orientés vers la VoIP sans fil Hans van Elsen [email protected] www.alcadis.nl reat Lakes Case & Cabinet (EtatsG Unis) Gamme d’armoires, racks et boîtiers muraux pour applications orientées données, communications, son, vidéo et sécurité. Terry Murphy [email protected] www.werackyourworld.com CyberPower Systems (Pays-Bas) Gamme complète d’onduleurs consommant 3 à 7 fois moins que leurs concurrents directs, résultant en une dissipation thermique et une émission de CO2 moindre. Ces produits rendent superflu l’usage de systèmes de refroidissement en rack. Peter Gamsjaeger [email protected] www.cyberpower-eu.nl Telsey (Italie) Set-top box Sh@rk permettant d’accéder à l’ensemble des éléments multimédia contenus sur PC, clés/disques durs USB ou appareils photo numériques. Design particulièrement original (voir site Internet). Egalement disponible : une large gamme de produits réseau plus classiques. Andrea Zago [email protected] www.telsey.com Paris Technologies International (EtatsUnis) Outil d’analyse multidimensionnelle de données, dans le cadre de solutions décisionnelles. David Presti [email protected] www.paristech.com Printek (Etats-Unis) Gamme d’imprimantes thermiques et matricielles mobiles. Patricia McAdow [email protected] www.printek.com Navayo Technologies (Hongrie) Solution de réseau fermé virtuel administrable, basé sur un ensemble client/ serveur matériel crypté sur 1024/2048 bits de qualité militaire Miklos Jobbagy [email protected] www.navayo.net La totalité de ces perles sont accessibles sur Internet à partir de cette adresse : http://www.itchannel.info/articles/88608/perles-cebit.html 38 CeBIT 2009 avril 2009 Le CD, une espèce en voie de disparition en grandes surfaces Au moment où les articles du projet de loi Création et Internet sont en examen à l’Assemblée Nationale et où le SNEP signale une nouvelle baisse du marché de l’édition musicale, la grande distribution se demande, elle aussi, si cela vaut le coup de continuer à vendre des disques et si elle ne devrait pas réaffecter ces rayons à d’autres produits. Les chiffres sont là. En 2008, le marché français de l’édition musicale a chuté de 15% en valeur et ne pèse plus désormais que 606 millions d’euros. Les ventes de CD ont chuté de près de 20%, mais représentent toujours plus de 87% du marché (530 millions d’euros). Les ventes numériques affichent, c’est vrai, une belle progression (+49%), mais elles restent encore trop faibles en volume et en valeur (76 millions d’euros) pour compenser la dégringolade du CD. La majorité de ces ventes numériques se faisant d’ailleurs non pas sur Internet, mais via les téléphones mobiles (46%). Dans ces conditions, les grandes surfaces se demandent si elles ne devraient pas abandonner complètement les ventes de CD. D’autant que le prix moyen d’un album a baissé de 16% par rapport à 2003 (17,1 euros en 2003 contre 14,4 euros aujourd’hui) et que la marge diminue. La part de marché de la grande distribution (en valeur) a, en effet, fortement baissé depuis 2003 passant de 49% à 34%. Rien d’étonnant donc à ce que les rayons consacrés aux CD se réduisent, remplacés par les jeux vidéo et autres produits électroniques plus en vogue et plus rentables. « Un baladeur MP3 prend très peu de place dans un rayon et la marge du vendeur est de 20%, soit 60 euros pour un appareil à 300 euros. Avec un disque vendu 10 euros il n’en gagne que trois, le choix est vite fait » confirme Pierre Kosciusko-Morizet, président de l’Acsel (association pour le commerce et les services en ligne). Interrogé par l’AFP, Hervé Rony, Directeur Général du SNEP, avoue son inquiétude concernant les distributeurs spécialisés comme la Fnac ou Virgin : « Nous n’avons reçu d’engagement de leur part sur le maintien des rayons ». A la Fnac, on précise pourLe marché de détail en 2008 Une nouvelle baisse du prix moyen TTC de l’album en 2008 : -3% par rapport à 2007 ert -16 % par rapport à 2003 20 tant qu’en 2008, le même nombre de références a été proposé, mais simplement que la mise en place a été optimisée. Cela n’a malheureusement pas suffit à susciter l’intérêt du public qui se tourne désormais vers d’autres rayons et achètent désormais plus volontiers en ligne (sur Amazon et consorts). Dans ce contexte de crise, certains producteurs ont malgré tout décidé de faire de la résistance comme Harmonia Mundi qui a ouvert ses propres boutiques et ne propose que ses références. Une initiative qui pourrait faire son chemin... Ventes numériques éditeurs 2008 Internet : 42% Téléphonie mobile : 58% 17,1 € 14,6 € 15 14,9 € 14,4 € 12% 32% 10 46% 10% 5 0 2003 2004 2005 2006 Abonnement Internet Abonnement téléphonie mobile Téléphonie mobile à la carte Internet à la carte Le CD 39 Revendeurs et sociétés de services informatiques ont-ils le moral ? Quel est l’impact réel de la crise économique sur l’activité des revendeurs informatiques et des sociétés de services ? Ont-ils encore le moral ? Et, surtout, ont-ils confiance en l’avenir ? L’institut GfK a mené l’enquête... Rencontrés à l’occasion du salon IT-Partners, les répondants sont pour 79% des dirigeants d’entreprises de moins de 10 salariés, preuve que le marché français est riche de petites structures pouvant assurer un service de proximité. Des entreprises qui réalisent en moyenne 43% de leur chiffre d’affaires annuel grâce à la vente de matériel informatique et 42% grâce à des prestations de services et de conseil. 63% d’entre elles perçoivent la crise comme un phénomène durable qui ira au-delà de l’année 2009. Ce qui n’empêche pas la plupart d’entre elles de rester plutôt confiante. 52% pensent d’ailleurs qu’au cours de l’année à venir, leur situation financière va rester stable. 25% pensent même qu’elle va s’améliorer un peu et 9% qu’elle va fortement s’améliorer. La Selon vous, quelle sera l’évolution du chiffre d’affaires de votre entreprise en 2009 par rapport à 2008 ? Un repositionnement vers plus de service 59% Une baisse de votre activité 30% Une refonte de votre offre 25% Une augmentation de votre chiffre d'affaires 22% Un changement en termes de cibles clients 20% Une réduction du personnel 8% Aucun impact 4% Autres 2% 40 Marché grande majorité des dirigeants (86%) ne semblent donc pas spécialement inquiète. Toutefois, 30% s’attendent à une baisse d’activité. Pour y faire face, seules 8% des entreprises interrogées envisagent de réduire leurs effectifs. 59% d’entre elles expliquent que la crise va surtout entraîner un repositionnement vers davantage de services, 25%, une refonte de leur offre et 20%, un changement en termes de cibles clients. Selon vous, quelle sera l’évolution du chiffre d’affaires de votre entreprise en 2009 par rapport à 2008 ? 2% 11% 25% 30% 24% 8% En forte diminution Une faible diminution Avucune augmentation Une faible augmentation Une augmentation moyenne En forte augmentation Selon vous, quelle est l’influence du green ? 2% 2% 4% Très positive Positive 55% 37% Aucune influence Négative NSP Au niveau du financement, 69% des entreprises interrogées avouent ne pas rencontrer de difficultés particulières. Ce qui les incite à voir l’année 2009 et les deux années suivantes avec un certain optimisme. La moitié d’entre elles envisage, en effet, l’avenir à moyen terme comme favorable, ou très favorable. Elles comptent d’ailleurs développer leurs activités autour de trois axes majeurs : l’informatique mobile (59%), les produits et solutions de stockage (40%), les services et solutions de sécurité (39%). Viennent ensuite les réseaux (33%), la voix sur IP (28%) et la virtualisation (25%). Quant à l’engouement autour du Green IT, il reste peu marqué et 57% des entreprises ne croient pas à son impact positif sur le développement de leurs activités. Au final, les revendeurs informatiques et des sociétés de services ont-ils le moral ? Majoritairement, oui. Sur une échelle de 0 à 10, il atteint 6,8. avril 2009 2009, année noire pour les ventes de PC Le mois de mars démarre avec une mauvaise nouvelle. L’industrie du PC risque en effet de connaître cette année le plus fort déclin de son histoire. Selon le cabinet Gartner, les livraisons de PC ne devraient pas dépasser les 257 millions d’unités, soit un recul de 11,9%. Et tous les marchés semblent être concernés par cette contraction, aussi bien les marchés émergents que les marchés matures. « L’industrie PC doit faire face à des conditions extraordinaires avec une économie mondiale qui continue à s’affaiblir, les utilisateurs de PC allongent volontairement la durée de vie de leur matériel et les fournisseurs de PC se montrent de plus en plus prudents », a déclaré George Shiffler, directeur de recherche chez Gartner. Boosté par les mininotebooks, le marché de PC portables restera malgré tout relativement dynamique avec des ventes annuelles estimées à 155,6 millions d’unités, en hausse de 9% par rapport à 2008. Ce sont les ventes de PC de bureau qui vont entraîner l’ensemble du marché dans une forte récession. Leurs ventes devraient dégringoler de manière radicale à 101,4 millions d’unités, soit un recul de 31,9%. Les mini-notebooks seront donc épargnés par le ralentissement du marché, Gartner prévoyant des ventes quasiment multipliées par 2 par rapport à 2008 avec 21 millions d’unités livrées sur l’année. Pour mémoire, il s’en est vendu 11,7 millions en 2008. Les prix de vente de ces modèles devraient d’ailleurs eux aussi baisser d’environ 10% sur l’année, comme l’explique Angela McIntyre, research director chez Gartner. « Fin 2008, le prix moyen d’un mini-notebooks de 8,9 pouces avec Windows XP embarqué et un disque dur de 160 Go était d’environ 450 dollars. Nous pensons que ce prix passera à 399 dollars avant la fin de l’année, pour le même modèle ». Pour elle, les marchés matures seront les principaux consommateurs de mini-notebooks. Mais à mesure que les prix baisseront, ils attireront de nombreux acheteurs issus des marchés émergents. uels marchés sont concernés Q par ce déclin historique ? Tous les marchés, à en croire Gartner. Les marchés matures comme les marchés émergents vont souffrir d’un ralentissement des ventes sans précédent. En 2009, le recul sera de 10,4% pour les marchés émergents et de 13% pour les marchés matures. « Le ralentissement de la croissance du PIB affaiblit généralement la demande et la lenteur de la pénétration de nouveaux acteurs. Elle va mécaniquement allonger la durée de vie des PC en réduisant le phénomène de substitution. Quant aux fournisseurs, la prudence sera de mise et ne manquera pas d’impacter les stocks, déjà à un plus bas historique, jusqu’à ce que la confiance dans une potentielle reprise se fasse jour », a déclaré George Shiffler. « L’impact du non renouvellement du parc installé sera particulièrement aigu au sein des marchés matures, où il pèse pour environ 80% des livraisons de PC. » Heureusement, les fabricants OEM comme les canaux de vente sont désormais aptes à réagir beaucoup plus rapidement que par le passé Angela McIntyre afin de s’adapter aux Research director conditions réelles du chez Gartner marché. Les marges de l’épaisseur d’une lame de rasoir et les leçons tirées de 2001 leur ont enseigné la nécessité d’investir dans la gestion de leur approvisionnement. « Une saisonnalité normale signifie généralement que le sellin du troisième trimestre est plus fort que le sell-out, en raison des effets induits par les inventaires. Mais au cours du quatrième trimestre 2008, les fournisseurs ont vu les signaux indiquant que la demande serait faible et ont adressé le message aux systèmes d’approvisionnement afin de stopper la production », explique Charles Smulders, Vice Président chez Gartner. « Dans le même temps, les canaux de distribution ont réduit les stocks en raison de l’incertitude économique et du resserrement du crédit. Contrairement à 2001, les fournisseurs ont été en mesure de réagir assez rapidement aux signaux et à transférer les risques sur les fournisseurs de composants. » Marché 41 L’agenda eca IT 2009 S Du mardi 31 mars 2009 au jeudi 2 avril 2009 Paris, Porte de Versailles Le Salon présente cette année sa nouvelle formule. Les organisateurs ont identifié 3 secteurs regroupant les 250 exposants attendus : Relation client - CRM - Centres d’appels, Systèmes d’information – Saas - ERP, et eBusiness – VoIP – Mobilité. On attend 12 000 visiteurs décisionnaires. Les participants auront le choix parmi 30 conférences, des ateliers d’experts, assisteront à la remise de trophées et auront accès à 12 000 guides. olutions Linux 2009 S Du mardi 31 mars 2009 au jeudi 2 avril 2009 Paris Expo, Porte de Versailles, Hall 2.2 Cette année, les organisateurs fêtent les 10 ans de Solutions Linux / OpenSource qui se présente aujourd’hui comme étant l’événement européen de référence sur son marché. Au programme : la découverte de l’offre, produit et service, informations, formations, conférences et ateliers… Cette édition 2009 accueillera 3500 m² d’expositions et plus de 50 conférences. e symposium d’ETC 2009 L Le 7 avril 2009 Carrousel du Louvre -Paris 9e Le grossiste organise une nouvelle fois son grand rendez-vous annuel au Carrousel du Louvre. L’édition 2009 devrait accueillir plus d’une trentaine de marques IT comme Acer, HP, Kyocera, Lexmark, Symantec, Sony… Seront également présents des financeurs, des assureurs, des courtiers d’assurance, des sociétés de transport mais aussi des spécialistes environnementaux et recyclage. ETC mettra en place trois espaces : les espaces Infra, Intégration et Produits grand public. La journée s’achèvera après le cocktail dinatoire par un spectacle : le One Man Show d’Elie Semoun : « Merki ». e salon COIP - VOIP EXPO L Du mardi 12 mai 2009 au mercredi 13 mai 2009 Cnit Paris la Défense Pour sa quatrième édition, le salon COIP/VOIP 2009 accueillera sur deux jours une centaine de sociétés expo- 42 L’agenda santes (opérateurs télécoms, ISP, FAI, installateurs, intégrateurs, constructeur de systèmes IP-PABX, terminaux, systèmes de réseaux et de communication… éditeurs de solutions et applications de voix, téléphonie, visiophonie, travail collaboratif, outils d’administration, Middleware… et société de services compétentes dans ces différents domaines). Cette manifestation est totalement consacrée à la modernisation des communications de l’entreprise et à la découverte de nouvelles applications IP. Elle devrait accueillir environ 5.000 visiteurs professionnels décideurs en entreprise. Enfin, parallèlement auront lieu une série de conférences avec des interventions didactiques, des témoignages, des débats et des présentations démonstratives. olutions Intranet et Travail S Collaboratif Du mardi 12 mai 2009 au mercredi 13 mai 2009 Cnit Paris la Défense Ce salon dédié aux Outils, Conseils, Services, Applications Intranet et aux Solutions de Travail Collaboratif ouvrira mi mai. Ce rendez-vous s’adresse aux Grands Comptes, PME/ PMI et Administrations et interessera les responsables « Intranet à la recherche d’outils technologiques, de méthodes, de conseils et de services qui leur permettront d’améliorer l’efficacité de leur intranet, sa gestion et son pilotage » expliquent les organisateurs. Le salon comptera 60 sociétés exposantes et attend plus de 3000 visiteurs professionnels. Un cycle complet de 6 conférences / tables rondes sera animées par des experts et abordera les thèmes suivants : Portail collaboratif et espace de travail collaboratif – Intranet 2.0 réalité et perspectives d’évolution – Choisir et déployer une solution de Gestion de Contenu – Les outils de collaboration innovant pour faciliter le partage d’informations – Intranet et Open Source – L’accès, la recherche et la gestion de l’information. S’ajouteront 25 ateliers de conseils et de démonstrations d’outils. e Virtual Forum L Du mercredi 13 mai 2009 au mercredi 13 mai 2009 Cnit Paris la Défense Pour sa seconde édition, le Virtual Forum prévoit « Une journée entière de conférences, tables rondes et ateliers ». Le rendez vous organisé par Inforpromotions, Groupe Solutions entend : « Démontrer que les solutions de virtualisation sont opérationnelles, présenter des démarches pragmatiques et sensées, permettre des échanges pour des informations factuelles et constructives, amener les entreprises du sommet des attentes aux plateaux de productivité, sans passer inutilement par une période d’incertitude et de doute. » Il s’adresse aux professionnels de ce marché (DSI, RSI, directeurs financiers, responsables qualité, chefs de projets…). Ils auront accès à un espace « Exposition » regroupant 25 leaders et au programme de conférences. e Medpi édition 2009 L Les 26, 27, 28 et 29 mai 2009 Grimaldi Forum - Principauté de Monaco Le grand rendez-vous de la distribution accueillera cette année encore, pour la 14ème année, les fournisseurs et acheteurs du secteur de l’EGP, l’IT et de la photo. Comme chaque année, beaucoup de fournisseurs feront le déplacement sur la côte d’Azur, pour la première fois pour certain d’entre eux. t pour finir l’E3 E Du 2 au 4 juin 2009 Los Angeles, Convention Center Après deux années mitigées, le salon international consacré au secteur du jeu vidéo semble vouloir revenir en force. Les organisateurs annoncent des stands plus grands pour cette édition 2009 et la liste des participants est déjà conséquente (Activision Blizzard, Inc., Atari, Inc., Disney Interactive Studios, Inc., Disney Interactive Studios, Inc., Eidos Interactive, Electronic Arts, Inc., Konami Digital Entertainment, Inc., Microsoft Corporation, Namco Bandai Games America Inc., Nintendo of America, Inc. Sony Computer Entertainment America Inc. Take-Two Interactive Software, Inc., THQ Inc., Ubisoft Entertainment, Warner Bros. Interactive Entertainment Inc…) Le salon reste toutefois réservé aux professionnels. OpenLine © Cordbis Un faxserver qui va transformer le fax en outil de haute précision Imaginez que chaque Fax entrant soit automatiquement redirigé sur la boite réception de son - ou de ses - destinataires. Imaginez que le système puisse lire le fax, ses noms, ses mots-clé, pour décider où le rediriger, à quel service l’adresser, où le stocker. Tout ceci, et bien plus, est possible désormais grâce à OpenLine de Sagem. Un système matériel+logiciel transformant votre flux fax en véritable arme business. De plus, OpenLine s’intègre sans aucune rupture à votre configuration informatique, et ajoute de nouvelles fonctionnalités, une nouvelle ouverture au système existant. Simplement, intelligemment, efficacement.