ARIANE OU NAXOS-ÉLÉGIE «Mais c`est à une femme que tu dois la

Transcription

ARIANE OU NAXOS-ÉLÉGIE «Mais c`est à une femme que tu dois la
ARIANE OU NAXOS-ÉLÉGIE
«Mais c’est à une femme que tu dois la vie ! Pourras-tu reconnaître cela ?
Sous ta célébrité, il y a le dévouement d’une femme!
C’est de l’ombre qu’est né ton éclat !»
Nouvelle création 2013 de la Compagnie Sept-Epées
Tout public à partir de 10 ans
Durée : 1h
Synopsis
Ariane est seule sur l’île de Naxos. Abandonnée par Thésée. Trahie. Son espace de vie, ou de survie
est réduit à une pastille de sable. Elle attend sur cette plage déserte le retour inespéré de son amant,
Elle entame alors un grand voyage qui la ramène sur les lieux de ses aventures, la cité de Minos et
son labyrinthe, sa passion pour Thésée, l’ingéniosité avec laquelle elle déroula son fil pour sauver son
amant du Minotaure, et son voyage sans retour qui lui fit connaître l’exil et la trahison.
Au rythme de ses émotions, par une logique de construction-déconstruction, elle cherche ce qui reste,
quand autour il n’y plus rien et livre un ultime combat pour une nouvelle liberté.
Elle nous parle d’une humanité qui ne valorise pas les véritables «héros», ceux qui perçoivent autrui
avant eux-mêmes, et devient ainsi une sorte de porte-parole des oubliés, laissés sur le rivage, désaimés.
Résidences :
Du 7 au 20 octobre 2013, à la Grange Théâtre de Vaugarni (37)
Du 21 au 25 octobre 2013, Le Plessis-Théâtre-Gabriel Monnet, La RIche (37)
Représentations 2013:
Le 25 octobre 2013 (création) à 20h30 : Le Plessis-Gabriel Monnet, La RIche (37)
Le 9 novembre 2013 à : Jaulnay, C. C. du Pays de Richelieu (37)
Les 5, 6 et 7 décembre 2013: Grange Théâtre de Vaugarni, Pont de Ruan (37)
2014 (dates à définir): Espace Jean-Hugues Anglade, Langeais (37)
Médiations culturelles:
Exposition « Apparitions» dans les bibliothèques du Pays de Richelieu
Atelier théâtral et Atelier d’écriture (Collèges de Richelieu, Azay-le-Rideau, Langeais)
Répétition publique à la grange théâtre de Vaugarni
Equipe artistique:
Texte et mise-en-scène : Olivier Bordaçarre / Création musicale : Stéphane Babiaud / Scénographie,
décor et accessoires : Véronique Bordaçarre / Lumières : Stéphane Foucher / Costumes : Anne Bouin
Avec : Amandine du Rivau et Stéphane Babiaud (percussions)
Contact :
Marion Sibileau - chargée de diffusion
07 78 68 21 69 / [email protected]
Compagnie Sept-Epées / 71 rue Anne de Bretagne 37130 Langeais / www.sept-epees.net
N° Siret : 439 281 668 00020 / APE 9001Z / Licence Entrepreneurs du Spectacles : 2-128681
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Résumé
Ariane est seule sur l’île de Naxos. Abandonnée par Thésée. Trahie.
Son espace de vie, ou de survie est réduit à une pastille de sable.
Elle attend le retour inespéré de son amant,
Elle entame alors un grand voyage qui la ramène sur les lieux de ses folles aventures, la cité
de Minos et son labyrinthe, sa passion pour Thésée, l’ingéniosité avec laquelle elle déroula
son fil pour sauver son amant, et son voyage sans retour qui lui fit connaître l’exil et la trahison
Avant-propos
Le Mythe
Les mythes sont des miroirs de nos images inconscientes dans lesquels il est possible
de voir le reflet de nos craintes et de nos espoirs, et de tous ceux d’une société (inconscient
collectif).
Ce sont des récits passionnants qui peuvent faire rire, trembler d’effroi et pleurer. Ils sont
l’héritage collectif de l’imagination du monde et représentent les racines de la littérature, de la
philosophie et de la religion. Ils sont un modèle à méditer, à interpréter, ayant un fort pouvoir.
Tout comme la poésie, la mythologie est une explication métaphorique du monde, fluide et
interprétable. Les questions soulevées par les mythes sont si nombreuses et quasi-universelles qu’ils ont toujours suscité un grand intérêt, et ce, au-delà des barrières culturelles. Car
les mythologies contiennent toute la passion dont est capable l’esprit humain.
Ici il s’agit de faire entrer le public, grâce à la représentation, dans les arcanes et les
profondeurs du mythe, car il est vécu, existe et s’incarne sur scène.
Ariane
Fille du roi de Crète , Minos et de Parsiphaé, Ariane est la sœur de Phèdre. Elle tombe
amoureuse de Thésée, le jeune héros athénien, venu en Crète pour tuer le Minotaure, monstre
mi-homme mi-taureau, demi-frère de Ariane et Phèdre. Elle aide Thésée à accomplir son
exploit : grâce au fil qu’elle lui a donné, il peut trouver la sortie du labyrinthe dans lequel il a tué
le monstre. Cet exploit achevé, Ariane décide de quitter la Crète avec son amant victorieux.
Mais, au cours d’une escale sur l’île de Naxos, Thésée l’abandonne endormie sur le rivage.
Ariane se retrouve, seule, sans amant ni patrie.
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Propos
Ariane aujourd’hui
Le personnage d’ Ariane est peu connu, si ce n’est par l’expression
«le fil d’Ariane». Tendons-donc un fil entre cette figure féminine d’un
autre temps et le public d’aujourd’hui. Posons le pied avec elle sur
l’île de Naxos et suivons son périple.
Car Ariane aujourd’hui nous parle de passion, de liberté, de trahison, d’ostracisme. Elle est la grande figure de la femme passionnée, aimante, libre, trahie, exclue.
En repartant sur les traces de son histoire, elle nous permet
de vivre au rythme de ses émotions, de partager son combat
pour une nouvelle liberté et de chercher ce qu’il y a au plus
profond de nous-même: ce qui reste, quand autour il
n’y plus rien.
C’est grâce à elle que Thésée a vaincu le Minotaure et
donc grâce à elle qu’il va rentrer en héros à Athènes. Elle,
qui a choisi de tout quitter pour lui. Quelle est sa récompense ? Au fil du spectacle, elle nous amène à réfléchir sur
le sens de nos choix, leurs conséquences et sans doute leur
pouvoir libérateur.
Ariane nous dépeint aussi une société qui ne valorise pas
les véritables «héros», ceux qui perçoivent autrui avant
eux-mêmes, comme Ariane. Ces gens qui dérangent,
qu’on finit souvent par écarter, exclure, ostraciser, surtout s’ils sont étranges, faibles, différents.
Le public et particulièrement les jeunes (spectacle
prévu à partir de 10 ans) pourra ainsi découvrir ou
redécouvrir l’intemporalité et l’universalité des mythes,
ces récits fondateurs de la personne et de la société, à travers cette grande figure
qu’est Ariane.
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Le texte
Olivier Bordaçarre est un auteur contemporain, vivant en Touraine, qui a édité plusieurs
romans chez Fayard. Il affirme notamment qu’un livre, « au-delà de sa fonction de mettre
en question l’humanité toute entière, le sens de notre existence et de nos engagements,
impacte les consciences ».
Ariane ou Naxos-Elégie est une pièce inédite, un poème libre, élégiaque à l’instar
de celui de Catulle qui décrivit les plaintes de l’Ariane délaissée. L’écriture est poétique,
vivante, imagée et fougueuse.
Extraits
«Mais c’est à une femme que tu dois la vie !
Pourras-tu reconnaître cela ?
C’est à une femme que tu dois la gloire !
Sous ta célébrité, il y a le dévouement d’une femme!
C’est de l’ombre qu’est né ton éclat !
Grâce à une femme que tu jouis de la plus grande
des libertés, celle d’aller et venir sur les océans du
Monde !»
«Comment as-tu pu m’abandonner après tant de promesses ?
Que sont devenus tes mots d’amour, ta voix caressante,
et la force qu’il t’a fallu pour tuer le Minotaure, mon demi-frère !
Et le courage dont tu fis preuve pour t’aventurer dans le mouvant
labyrinthe,
Et l’amour qui te liait à moi, Ariane, ta promise, ta princesse !
La force, le courage, l’amour, tu les as tués aussi d’un coup de
cœur impitoyable !
M’abandonner…»
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La mise en scène
Ce spectacle sera un voyage à 2 voix : le langage des mots, porté par la comédienne
Amandine Du Rivau et le langage de la musique, porté par le multi-instrumentiste Stéphane
Babiaud, afin de retranscrire les états les plus justes d’un personnage qui voyage du désespoir à la colère, du mépris à la joie, de la révolte à l’abandon.
Chaque voix se donnera tour à tour et simultanément la parole pour représenter non
seulement l’Ariane célèbre, son combat, son souvenir, son trajet, la souffrance aussi de
l’abandon qui envahit son corps tout entier, mais également, ce personnage à deux voix
sera le représentant des victimes du mensonge, de la tromperie, de la trahison ; une sorte
de porte-parole des oubliés, laissés sur le rivage, désaimés.
L’espace est au départ restreint. C’est celui qu’Ariane s’est fabriqué avec les maté-
riaux à sa disposition sur ce bout de terre désertique. Mais il s’élargira au gré des pérégrinations d’Ariane, l’abri qu’elle s’est fabriqué sur cette île et les objets à sa disposition se
transformeront pour être le théâtre des grands moments de sa vie, être tour à tour le somptueux palais de son père Minos (roi de Crête), le ténébreux labyrinthe où Thésée anéantit
le Minotaure (et les pulsions qu’il symbolise), le voilier sur lequel elle embarque avec son
amant, cette plage immense où son idylle prend fin.
Dans sa solitude, Ariane se fabrique des objets qu’elle personnifie, des sortes de
totems, qui lui permettent d’engager un dialogue avec elle-même et les absents, pour ne
pas sombrer dans la folie, pour garder le langage, dernier bastion de son humanité.
Pour refaire le chemin de sa vie et tenter de donner du sens à son état actuel.
Une attention toute particulière sera portée aux lumières, afin de transporter d’em-
blée les spectateurs ailleurs, loin du quotidien, vers un autre univers, celui d’Ariane, celui
d’une île déserte, brûlée par le soleil. En lien avec la scénographie, les lumières permettront
d’isoler un territoire, le rendre mobile, mouvant. Effacer certains pans au profit d’autres,
dessiner un couloir, une zone, la nuit, un matin... C’est Ariane qui décidera du temps, des
changements, de la rapidité, de la lenteur. En suivant le flux des larmes, des rires, celui des
cris, de la vengeance, de la prière... tout ce qui coule de l’être.
Une proximité, une intimité s’instaureront entre les témoins et l’héroïne. Dans l’espace
de la représentation, cela se concrétisera par la réduction de la distance entre le public et
la comédienne, au maximum, jusqu’à la limite du toucher.
En présence constante, le musicien inventera un dialogue musical à la fois sur des
percussions naturelles et objet en tout genre, mais aussi par du mix en direct. Il créera
les prolongements sonores du voyage d’Ariane sans jamais s’en faire l’illustrateur sage et
consciencieux. Il sera l’autre voix, ou les autres voix, celles qui expriment ce qui se passe
sous le texte, derrière les états. Pour manifester que nous sommes plusieurs en un seul,
que les êtres humains sont des multiplicités et non des monolithes.
Et pourquoi pas, une note, tenue, discrète, invariable, au dernier plan, en soutien, et
ininterrompue comme le fil rouge… d’Ariane, le ressac incessant de l’océan.
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La scénographie
L’espace est volontairement dénudé, simple, brut, sans fioriture. Ariane a tout fabriqué
elle-même, dans son isolement, avec ce qu’il y a à sa disposition sur cette île. Le travail s’est
donc porté sur les détails des éléments qu’Ariane s’est façonnés elle-même pour survivre et
qu’elle manipule durant son trajet :
- Les personnages et grigris conçus et réalisés à partir de matériaux composites (bois, fil de fer, ficelles…)
- Les objets de son quotidien (l’assise, la vasque avec l’eau, les récipients)
- Le sol (le sable dans lequel Ariane cache ses trésors).
Nous avons accordé aussi une importance toute
particulière à la picturalité (teintes, nuances, variations…)
afin d’offrir à Ariane un univers naturel et primitif. L’esthétique est donc voisine de celle l’Art brut ou de l’Art
Singulier. Les matières et matériaux sont naturels : sable,
toile de jute, bambou, bois, petits objets de récupération.
Cet espace scénique évolue, au gré de l’imagi-
nation d’Ariane, qui construit et déconstruit les lieux qui
hantent sa mémoire. C’est une logique de construction-déconstruction qui trouve ses échos dans l’histoire
même du drame : tout s’est effondré - elle reconstruit
pour sa survie - elle détruit pour se projeter dans l’avenir
- l’avenir devient présent : tout s’efface...
Nous reconstituons le sol d’une plage déserte
grâce au copeau: un matériau léger dont les qualités sonores permettent d’enrichir l’univers d’Ariane - bruit de
ses pas rappelant celui des vagues, bruit du vent dans les
arbres…
Le fond de scène est une sorte de rideau végétal (tissus, voiles et cordes) au travers
duquel Ariane passe, rideau de frondaison des grands arbres de l’île, séparation entre le visible
et l’invisible de son présent, entre son quotidien et les ténèbres desquelles elle se propose
de sortir.
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Costume
Le costume est en partie en adéquation avec
le décor, en partie en contradiction avec lui. Le vêtement appartient au passé, révèle le statut social
d’Ariane mais il a subi les outrages de l’épreuve. Il
possède des parties blanches, encore brodées,
encore précieuses, empesées mais déchirées, effilochées. Elles laissent voir la peau.
D’autres parties, plus souples, comme deve-
nues sauvages, sont couleur sable, parsemées d’algues séchées. Elles s’apparentent aux gris-gris du
décor… Elles ont leur beauté aussi.
Sur ce costume monochrome, variations d’un
tissu de lin blanc fragile et précieux à un tissu plus
rugueux, de couleur sable, court une ligne rouge suivant un parcours labyrinthique.
Il est à peine visible au début et il apparaît peu
à peu au fil de la pièce jusqu’à être très présent et
même occulter le reste du costume comme si Ariane
n’était plus habillée que d’un fil rouge.
A la fin de la pièce, ce fil se transforme en spi-
rale ascendante qui se termine par une couronne.
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Public scolaire
La mythologie est un vecteur important par lequel peuvent se développer de
nombreuses compétences pour le jeune pubic (à partir de 10 ans). Ils découvrent
dans un premier temps une œuvre qui relève de différents domaines artistiques,
d’une époque et d’une civilisation. Ils sont amenés à comprendre qu’ils sont les
héritiers de cette culture dont ils observent les traces : ils en saisissent le sens et
enrichissent ainsi leur sensibilité.
De plus ce spectacle sur les «traces» d’un mythe porte en lui de nombreux
axes pédagogiques et permet d’instaurer un dialogue entre les disciplines, pour créer
une cohérence entre les savoirs et mettre fin au cloisonnement de chaque discipline.
Il est un support idéal pour la pluridisciplinarité et la transdisciplinarité.
Constituer un
patrimoine culturel
commun
(objectif transversal)
Arts visuels
Comprendre l’image et la mise en espace
Goût de l’expression personnelle
et de la création
Comprendre le phénomène de la création
Hypertextualité
Littérature
Lire, comprendre et interpréter un
texte littéraire
Découvrir les grands genres
littéraires (récits, théâtre, poésie)
Mettre en voix un extrait
MYTHOL OGIE
Education musicale
Ecoute d’œuvres
musicales variées
Hypertextualité
Production d’écrits
Ecrits de travail,
Réalisation de résumés, …
Langage oral
Communiquer ses
interprétations, confronter
ses hypothèses, exprimer
ses émotions
Tous ces objectifs artistiques et pédagogiques peuvent être appuyés par les
médiations culturelles proposées autour du spectacle (cf: page suivante).
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Mediation culturelle
Avec cette nouvelle création, la compagnie Sept-Epées continue d’affirmer que le spectacle
en « salle » n’est plus suffisant , et souhaite transformer ses créations en un manifeste de
démocratisation culturelle, en mettant la rencontre avec les publics au coeur de son action . Il
s’agit donc d’aller vers le public, là où il se trouve (salle de spectacles, bibliothèques, écoles,
festivals, lieux insolites…).
Nos créations sont toujours liées à des actions spécifiques de médiation. Les propositions
de médiation culturelle peuvent être modulées, selon les attentes des programmateurs, en
fonction des besoins qu’ils ont identifiés sur leurs territoires.
- Atelier
théâtral autour de la mythologie (2h)
Mise en espace et mise en jeu de grands textes dramatiques
et poétiques autour de la mythologie
- Jeu
théâtral intergénérationnel (2h)
Décrouvrir ou redécouvrir la mythologie en s’amusant.
Jeu expressif ouvert à toute la famille autour du
labyrinthe, à la rencontre des personnages du spectacle
- Atelier
d’écriture avec l’auteur (2h)
Aborder le travail d’écriture et développer l’imagination
-
Rencontre/débat avec l’auteur
- Répétition
publique du spectacle et « rendez-vous
avec les artistes » autour du travail de création.
- Exposition
«Apparitions»
Mise en place d’une exposition temporaire avec les oeuvres de la scénographe-plasticienne
et de la costumière
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L’équipe
Olivier Bordaçarre - auteur et metteur en scène
Ecrivain, comédien et metteur en scène, Olivier Bordaçarre
se forme auprès de Sylvie Haggaï, Ariane Mnouchkine, Alain
Gintzburger, Elisabeth Chailloux, Mario Gonzalez, et se laisse diriger
par Anne- Laure Liégeois, Alain Héril, Jacques Frot, Evelyne Fagnen,
Kamel Basli. Il joue les textes d’auteurs tels qu’Adel Hakim, JeanClaude Grumberg, Pasolini, Danielle Sallenave, Charles Juliet, Pinter, Rimbaud. Il écrit ses propres créations :
- « Confidences nocturnes », pièce écrite pour la compagnie Et Nous Itou en
2005
- « Gâpette et Bouchon », tournée entre 2005 et 2011
- .« Protégeons les hérissons », nouvelle publiée aux Ed. de La Diseuse en 2007
- « Le Matador », nouvelle écrite et lue aux Mille lectures d’Hiver en 2008
Olivier Bordaçarre a écrit 3 romans : « Géométrie variable » et « Régime sec », publiés aux
Editions Fayard, « La France Tranquille » sorti chez Fayard Noir en septembre 2011 ainsi que
« Un Festin Nu », nouvelle poétique chez Tarabuste en décembre 2011
C’est en tant que romancier qu’il est choisi par la Maison des Ecritures de Neuvy-le-Roi
pour 5 mois d’une résidence soutenue par le CNL (juin – décembre 2011) pour l’écriture d’un
4ème roman (sortie en 2013)
Olivier Bordaçarre encadre de nombreux stages et ateliers d’écriture et de théâtre
(CEMEA ; écoles, collèges, lycées; associations théâtrales; hôpitaux psychiatriques; instituts
médicopsycho-pédagogiques; associations d’insertions professionnelles…)
Amandine du Rivau - comédienne
Comédienne et metteur en scène, Amandine du Rivau a co-fondé la
compagnie Sept-Epées. Elle joue au sein de la compagnie dans «La Double
Inconstance» de Marivaux, « Ecoute » création autour de Mozart, «Mahomet»
de Voltaire, et dernièrement « Les Recettes de maman » de Anne-Louise de
Ségogne.
Elle est l’assistante de Fida Mohissen (Cie Gilgamesh et Th. Girasole, Avi-
gnon) et d’Eva Vallejo (Cie Interlude T/O). Elle les assiste au Th. du Rond-Point
(Paris), au Th. Jean Vilar (Vitry), à l’Aquarium (Cartoucherie, Vincennes), au Th. du Nord (Lille),
à Tunis. Elle crée « Rimbaud, l’alchimie du verbe », « Disco Pigs » de E. Walsh avec la Cie
AZelig à Paris ainsi que deux opéras (« Les enfants du Levant » d’I. Aboulker et « Zock » de C.
Mesmin) sur la scène nationale de L’Arc (Le Creusot). Elle travaille aussi avec Spyros Sakkas
(baryton) et Claude Buchvald (metteur en scène) sur l’ « Antigone » de Sophocle.
Amandine du Rivau a une formation universitaire (Maitrise de Lettres Classiques, «Tête
d’Or de P. Claudel et le monde tragique grec). Par ailleurs, elle a glané de nombreux outils
pédagogiques, notamment auprès du Créa (centre d’éveil artistique) d’Aulnay.
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Stéphane Babiaud
Batterie, vibraphone, percussions, machines, compositions.
Après des études de percussions classiques au conservatoire de
Nantes et Tours et faculté de musicologie de Tours, Stéphane Babiaud
se consacré à la création et à la réalisation musicale dans divers projets
et groupes alliant musique de scène, de rue, théâtre.
Il joue de 2000 à 2007 au sein de la compagnie Ducoin dans l’Or-
chestre Ducoin, l’Harmonie Espérance de Saint Coin, Sire K... et depuis
2007 il joue et compose pour le groupe Ez3kiel de la batterie, du vibraphone, du clavier ainsi
que des machines. Entre 2009 et 2012 il a été chargé de la direction musicale du projet Naphtaline Orchestra d’Ez3kiel, arrangements, orchestration et direction du projet.
Véronique Bordaçarre - scénographe
Véronique Bordaçarre, sculptrice, expose depuis plusieurs années
son travail. Autodidacte, sa recherche s’articule autour de formes simples et
brutes, la figure humaine y est traitée de manière synthétique où l’anecdote
laisse la place à une émotion plus vaste, une poésie plastique qui interroge la
place de l’humain dans un monde désertique, réduit à sa plus simple expression, l’île déserte, le minuscule territoire, le radeau... C’est tout naturellement
qu’elle récupère et modèle des matériaux pauvres, fil de fer rouillé, tôle, bois…
Elle crée Le Théâtre de l’Olivier en 2000, à Paris, avec Olivier Bordaçarre. Elle assure
la direction d’acteurs de plusieurs spectacles de la compagnie : « Gâpette et Bouchon », «
Protégeons les hérissons » et « Exécuteur 14 ». C’est en tant que metteur en scène et scénographe qu’elle prend en charge pour le Théâtre de la Carrosserie Mesnier la création de « CUT
» d’Emmanuelle Marie.
Elle vient de signer, avec Olivier Bordaçarre, aux éditions Fayard pour l’écriture d’un
roman à paraître en 2013.
Anne Bouin - costumière
Anne Bouin a participé à plusieurs expositions collectives où elle a exploré la
mise en forme plastique de l’écriture, en particulier dans l’exposition
« Raymond Queneau, Itinéraires », une commande de la BDP d’Indre-etLoire. Elle réalise des livres d’artiste en tissu diffusés par la « Librairie du ciel »,
objet poétique, palpable et impalpable, habité d’un je-ne-sais-quoi qui
échappe aux mots. Elle anime des formations autour de l’« écriture textile ».
Dans cette lignée elle crée des costumes, en travaillant tout particu-
lièrement les textures. Comme sa « Robe Poème », sélectionnée pour l’exposition « Livre et
enfance, entrecroisements « de Saint-Hubert (Belgique) à l’été 2008, qui est « une présence
qui laisse imaginer ce qu’elle peut contenir : une personne, une pensée, des mots. La robepoème livre des mots qui affleurent à la surface. C’est un peu de mystère dévoilé. Et c’est
aussi un peu plus de mystère. Entre les deux se cache cette légère émotion qui est peut-être
la poésie. »
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La Compagnie Sept-Epées
La Compagnie est née en 2001 sous l’impulsion d’Amandine du Rivau et d’Anne-Louise
de Ségogne. Elle est animée par la volonté d’offrir une parole forte, une voie(x) intérieure qui
murmure, chante, ou profère au service d’un texte, d’un sens.
Sans être exhaustives, certaines thématiques ont toujours habité profondément notre
théâtre: la féminité, le désir, le libre-arbitre… et c’est en suivant leurs fils que nous dénouons
la pelote de notre créativité au fil des années.
2001 : « La Double Inconstance », Marivaux
Le libre-arbitre, l’autodéterminisme, l’enfance…
2004 : « Miguel Manara », O. Miloscz
La perversion, la conversion…
2005 : « Roméo & Juliette », W. Shakespeare
La naissance des pulsions, le désir, le meurtre, l’autodéterminisme, la liberté…
2007 : « Ecoute ! », A. Suarez-Pasos
La musique classique, la voix intérieure, la confiance en soi…
2011 : Laboratoire créatif en résidence à Langeais avec de nombreuses médiations culturelles
sur le territoire et trois spectacles qui seront les premières ébauches des créations 2012.
2012 : « Les Loges de la Vertu », A.L. de Ségogne
résidence de création à la Grange-Théâtre de Vaugarni (37).
La dignité de la femme et les balbutiements du féminisme, l’emprise de la misère sur la vie
artistique…
« De La Fontaine au jardin », création dans les Jardins de la Chatonnière (37)
La sagesse de La Fontaine étendue à tout le règne vivant, animal, végétal et humain !
« Les recettes de Maman », A.L. de Ségogne
création à Vouneuil-sous-Biard (86)
La dictature de la mère nourricière, les automatismes familiaux, l’amour fraternel, la liberté, la
trahison/démission parentale…
La Compagnie Sept-Epées est soutenue par
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