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Solo sous toutes formes
Vol migrateur
Solo danse des signes
avec Lucie Lataste
Contact
[email protected]
www.danse-des-signes.com
Note d'intention
Le solo est un peu comme une carte de visite, qui nous suit avec
le temps et change avec nous. Le corps murit et sur le plateau,
l'objectif reste le mouvement, qui passe par la mise à l'épreuve
de notre pratique en confrontation avec celle des autres.
A commencer par leur regard.
Lucie Lataste propose un solo mouvant. Pour que de façon
simple sa danse rencontre d'autres lieux, d'autres artistes et
d'autres regards. Accompagnée d'un musicien ou de sa bande
son, avec sa chaise ou celle du lieu dans lequel elle se trouve,
sous un arbre, près d'une porte, devant des enfants, cette danse
se décline sous toutes les formes. Un tremplin pour travailler
ailleurs, avec d'autres, et ouvrir sa recherche sur la traversée du
mouvement, à de nouvelles expériences, qui la transformeront.
La danse des signes elle aussi est en pleine émergence, encore à
mi-chemin de l'écrit et de l'improvisé. A mi-chemin entre théâtre
et langue des signes, une danse expressive pleine d'émotions,
visant la compréhension intuitive du public. Qu'ils soient sourds,
étrangers, en famille ou boulangers, chercheurs et poètes, tout
le monde est apte à recevoir cette danse... qui devient comme
un simple vol d'oiseaux à regarder.
Description
Dans Vol Migrateur, une chaise, un être humain. De la musique :
un chant rempli l’espace, c’est le départ d’une traversée. La
femme traverse cet espace avec presque rien, ses yeux, ses
mains, ses pieds. Les signes qu’elle connaît et qui veulent dire
quelque chose. Pour elle. Pour tout le monde, et chacun dans sa
langue. Elle traverse l’espace avec ces signes, ses mains, et cela
fait naître des images dans l’esprit de chacun.
Les gestes sont abstraits ou puisés dans la langue des signes
française ou l'iconographie collective. Les expressions du visage,
le rythme, le corps, tout cela emplit l’espace de sens.
Chacun suit ainsi l’histoire, celle de cette femme, des migrants,
ou se réinvente un parcours en suivant le fil des émotions. Pas de
mots : des images. C’est le moment d’aller découvrir une terre
d'émotions. En prenant appui sur le regard, la présence et le
rythme.
Cette pièce est portée par l’imaginaire de tous ceux qui ne
parlent pas la langue de la terre qu’ils traversent. Ce sont les
états de déchirure et de joie qui les prennent, les états qui se
communiquent par le geste, le regard et le reste.
Et dans ce regard : tout le monde peut le comprendre, le prendre
avec soi, l’emporter, se faire emporter.
Lucie Lataste
Presse
« Parmi les temps forts de la manifestation, Lucie Lataste a
emporté le public dans l'élan sensible et généreux de son
Vol migrateur. La danseuse, qui prolonge ses mouvements
par la langue des signes, est dotée d'une faculté à rendre
captivant chacun de ses déplacements. On la suit
enthousiaste et émerveillé, en train, dans les airs ou
encore sur la terre ferme qu'elle foule avec une grâce
naturelle ».
Festival Hybrides, Théâtre Le Ring – 29 octobre 2008
article La dépêche – Jean-Luc Martinez
« Petite bouffée d’air frais «à la française», chorégraphié et
interprété par Lucie Lataste, toulousaine de 28 ans, qui
nous apparaît comme une Amélie Poulain de la danse ».
Finale du Concours du CDC Solo mio – Théâtre National d'Albi – 11 mai 2007
article artistes-creatifs.blogspot.com - Diniz Sanchez
« Qui n’a jamais vu un spectacle de danse
en langue des signes sera pris aux tripes ».
Festival Le temps des cerises - 7 juin 2007
article Let's motiv à Toulouse - Valérie L.
Parcours
Elle est née en 1978 à Toulouse en France.
Bercée par le théâtre et la danse dés l’âge de huit ans, elle termine ses
études avec un DEA de philosophie sur la création théâtrale autour du
travail de Peter Brook.
En parallèle, elle suit une formation d’acteur sur les techniques de
Grotowski et d’improvisation et fait partie de diverses compagnies de
théâtre et danse.
Elle découvre la langue des signes en 1993 et met en place dans les
spectacles auxquels elle participe, les prémisses de la danse des signes.
En 2005 elle rencontre le travail du Teatrodanza Tiziana Arnaboldi, où elle
mêle travail dansé, travail graphique et d'assistante.
En 2007 elle crée la danse des signes dans le spectacle Play Back autour de
l’univers visuel de Samuel Beckett, puis en 2009 avec Le transsibérien autour du
texte de blaise cendrars : dans ces créations, texte, musique, danse et signes se
mêlent. Aujourd'hui soutenue par le Label Toulous'up, elle met en place sa
première création avec une équipe de danseurs sourds sur l'univers de
Boris Vian : Les survivants.
Déjà vu
Le Vol migrateur s'est déjà posé sur ces terres :
Babel TuT, Festival d'été de Saint Antonin Noble Val - juillet 2006
Festival Sign'ô en langue des signes, aux Mazades de Toulouse – février 2007
Concours Solo mio avec le CDC au théâtre national d'Albi - mai 2007
Journée portes ouvertes Médiathèque José Cabanis à Toulouse – mai 2008
Festival Hybrides au Ring – octobre 2008
Rencontres des anciens élèves – école des sourds d'Orléans – octobre 2009
Danse à l'école avec l'ADDA 31 – mai 2010
Fiche technique
Espace nécessaire : agréable intérieur ou extérieur, avec sol praticable
– pas de graviers - et mur de fond accessible.
Lumière : en intérieur, prévoir le noir pour l'installation d'un projecteur super huit.
Décor : une chaise en bois, trouvée sur place.
Durée : de 10 à 35 minutes selon l'évènement et le lieu.
Conditions : nous contacter.
Possibilité d'inviter Lucie Lataste accompagnée
de Andréa Konstankiewicz au violoncelle
[email protected]