Bibliographie
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Bibliographie
I. Collection d’œuvres complètes. Principaux recueils d’œuvres choisies. Sources documentaires Table des abréviations Ainsi que l’a rappelé l’« Introduction », Nerval n’a jamais publié un recueil de ses œuvres. Tous les ouvrages mentionnés ci-dessous sont donc posthumes. 1.1. Le Rêve et la Vie, 1855. Lecou, 1855, 359 pages.] [G. de Nerval, Le Rêve et la Vie, Paris, Victor Ouvrage enregistré le 28 avril 1855 dans la BF. Contient plusieurs textes non nervaliens : une notice « Gérard de Nerval » due à Th. Gautier et A. Houssaye, ainsi que deux comptes rendus de Gautier : le premier consacré aux Monténégrins (p. 267-274), le second au Chariot d’enfant (p. 277-288). 1.2. La Bohème galante, 1855. [G. de Nerval, La Bohème galante, Paris, Michel Lévy Frères, 1855, VII-315 pages, « Collection Michel Lévy. 1 franc le volume ».] La couverture de l’exemplaire conservé au Centre Nerval de Namur porte : 1856. L’ouvrage est enregistré à deux reprises dans la BF : les 24 novembre et 29 décembre 1855 : il y eut sans doute deux tirages du volume à quelques semaines d’intervalle. La Bohème galante fit l’objet de comptes rendus par « Louis Goudall » dans L’Artiste du 13 janvier 1856 et par Asselineau dans L’Athenæum français du 2 février 1856. Nerval avait-il préparé le recueil qui sort des presses à la fin de 1855 ? De nombreux critiques paraissent le croire, ou l’avoir cru, et se sont fondés sur La Bohème galante (sans accent circonflexe, à la différence du titre du récit paru 10 dans L’Artiste en 1852) pour établir le texte de leurs propres éditions. Il est vrai que Nerval songeait la publication d’un recueil portant ce titre, et qu’il s’était même engagé en ce sens auprès de Michel Lévy : à preuve les reçus à celui-ci, datés l’un du 16 novembre 1854, l’autre du 29 novembre 1854, respectivement pour une somme de trente francs « à compte sur notre volume La Bohême galante1 » et pour vingt francs « [a]compte sur La Bohème galante2 » ; à preuve aussi le manuscrit du [Projet d]’« Œuvres complètes », sur lequel on observe la mention « La Bohême galante, Michel Lévy3 », dans la rubrique « Ouvrages commencés ou inédits ». Resterait à savoir si le recueil de 1855, paru plusieurs mois après la disparition de l’auteur, respecte les choix de Nerval lui-même. Aucun document, à l’heure actuelle, ne permet de connaître ces volontés4, mais on peut douter, néanmoins, que les éditeurs de 1855 se soient basés sur d’éventuelles intentions formulées par le poète. À la fin de sa vie, celui-ci préparait en effet deux autres recueils, le premier intitulé Les Nuits de Paris (voir le contrat signé avec Lecou le 16 novembre 18525 ; Les Nuits de Paris figurent aussi parmi les « Ouvrages commencés ou inédits », dans le [Projet d’]« Œuvres complètes »6), le second Nouvelles et Fantaisies (voir le contrat signé avec Lévy le 27 octobre 18547). On conviendra que « Les Nuits d’octobre » auraient aussi bien — sinon mieux — trouvé leur place dans Les 1NPl III, 1993, p. 906. 2NPl III, 1993, p. 908. 3NPl III, 1993, p. 785. 4Dans Études et Recherches sur Théophile Gautier prosateur (Paris, Nizet, 1981, p. 205-207), J. Richer a fait état de la présence, au verso du reçu du 16 novembre 1854, d’une liste manuscrite de neuf textes (qui ne correspond pas au recueil de 1855 et présente deux références introuvables). Selon J. Richer, qui reproduit le verso du reçu dans les Cahiers Gérard de Nerval n° 13 (1990, p. 55), cette liste serait de la main de Nerval et mentionnerait les textes que l’auteur envisageait de joindre au volume de La Bohème galante. L’hypothèse ne va cependant pas de soi : le libraire Claude Blaizot, qui vendit le reçu en 1975 (Catalogue Auguste Blaizot n° 343, Autographes et éditions originales [...], mai 1975, pièce 5387), a lui-même affirmé que le texte du verso n’était pas autographe (« En ce qui concerne le billet autographe inséré dans La Bohème galante de Nerval [i. e. le reçu du 16 novembre 1854], décrit sous le numéro 5387 de notre catalogue, je m’empresse de vous informer que la liste des neuf nouvelles n’est pas de la main de Nerval [...] », lettre du 22 mai 1975 à Jean Guillaume). Du reste, la reproduction proposée en 1990 par J. Richer ne convainc pas et on s’explique mal, si elles viennent de la même main, que l’écriture du verso soit à ce point différente de celle du recto (lequel est reproduit dans le catalogue Blaizot de 1975). Mais, indépendamment de la question des écritures, l’attribution à Nerval des mentions figurant au verso se heurte surtout à une impossibilité logique : un reçu tel que celui du 16 novembre 1854 n’était pas destiné à être conservé par le débiteur, mais bien par le créancier ; or, Nerval n’ayant rien publié chez M. Lévy entre cette date et sa mort, on ne voit pas comment — ni pourquoi — Gérard serait rentré en possession dudit reçu. 5Voir NPl III, 1993, p. 794. 6Voir NPl III, 1993, p. 785. 7Voir NPl III, 1993, p. 901-902. 11 Nuits de Paris que dans La Bohème galante, et que les trois récits de Contes et Facéties — repris eux aussi dans le volume de 1855 — eussent été comme de cire dans les Nouvelles et Fantaisies. On ne peut donc, ignorant quels écrits Gérard voulait voir dans sa Bohème galante, accorder un quelconque crédit aux choix de textes et aux variantes apparaissant dans le recueil Lévy, d’autant que ces mêmes variantes s’attachent parfois à soigner la légende d’Arsène Houssaye8, et d’autant aussi que certains des textes retenus ne sortiraient pas de la plume de notre auteur. Beaucoup de critiques ont cependant considéré le recueil de 1855 comme une unité voulue par Nerval et, en perdant l’accent circonflexe, « La Bohème galante » est devenu, dans les éditions posthumes de Gérard, un titre collectif. Ainsi se trouvait embrouillé davantage encore le dossier — pourtant suffisamment difficile, déjà — de l’édition nervalienne. D’après le catalogue de la Vente Sickles, quatrième partie, 9 et 10 novembre 1990 (pièce 1331), il existerait des exemplaires de La Bohème galante sur papier vélin fort9 (voir aussi l’Exposition 1996, n° 532). Le recueil fut réédité en 1857, 1861, 1866 et 1897 (sous la marque Calmann-Lévy à cette dernière date). Réimpression anastatique en 1984 dans la collection « Les Introuvables » des Éditions d’Aujourd’hui. 1.3. OC Lévy, 1867-1876, 6 volumes [Tome I : Faust et le Second Faust de Goethe, suivis d’un choix de ballades et des poésies [...]. Traductions précédées d’une notice par Théophile Gautier. Paris, Michel Lévy Frères, 1867, XXVII-482 pages. / Tomes II et III : Voyage en Orient, Paris, Michel Lévy Fréres, 1867, 2 volumes / Tome IV : Les Illuminés. Les Faux Saulniers, Paris, Michel Lévy Frères, 1868, 472 pages. / Tome V : Le Rêve et la Vie. Les Filles du Feu. La Bohème galante, Paris, Michel Lévy Frères, 1868, 399 pages. / Tome VI : Poésies complètes, Paris, Calmann Lévy, 1877, 315 pages.] Michel Lévy a nourri très tôt le projet de publier des Œuvres complètes, mais le résultat s’est longtemps fait attendre10. Ce n’est qu’en 1867 — soit douze ans après la mort de Gérard — que parurent les premiers volumes de cette édition collective : au nombre de trois, ils renferment la traduction des Deux Faust, le Choix de ballades et de poésies allemandes de 1840, ainsi que 8Voir M. Brix, « Nerval, Houssaye et La Bohême galante », Revue romane, 1991, p. 69-77, et ci-dessous, p. 000. 9À noter que L. Carteret écrit à propos de ce même ouvrage : « Il a été tiré très probablement cinq exemplaires sur papier vélin fort » (Le Trésor du bibliophile romantique et moderne. 1801-1875. Éditions originales, t. II, Paris, L. Carteret, 1925, p. 222). 10Voir Jean-Yves Mollier, Michel et Calmann Lévy, ou la Naissance de l’édition moderne. 1836-1891, Paris, Calmann-Lévy, 1984, p. 381. 12 le Voyage en Orient et Lorely. L’année suivante paraissent deux autres volumes, contenant Les Illuminés, Les Faux Saulniers, Aurélia, Les Filles du Feu et une section intitulée La Bohème galante. Neuf ans plus tard — Calmann Lévy a succédé à son frère — s’ajoute aux cinq premiers volumes un tome de Poésies complètes11. Plus encore que par son retard, l’édition des Œuvres complètes desservit Gérard par sa piètre qualité critique. Peu d’écrits nervaliens sortirent indemnes de l’entreprise. Ainsi, par exemple, le Voyage en Orient était défiguré (la première moitié de « Vers l’Orient » se trouvant rejetée après les appendices du Voyage) ; Lorely et Les Filles du Feu étaient incomplets : la première œuvre, de Léo Burckart ; la seconde, d’« Angélique » (amalgamée aux Faux Saulniers) et des « Chimères » (rejetées dans le volume des Poésies complètes). D’autre part, l’appellation « complètes » ne se justifiait aucunement pour une édition oubliant Le Marquis de Fayolle, Léo Burckart et les feuilletons de théâtre. — Le tome de Poésies complètes, en 1877, ne mérite pas plus d’éloges, les éditeurs ayant confondu Nerval avec le père Gérard, auteur de couplets politiques, et avec le poète Gustave Levavasseur. Enfin, en 1888, un dernier volume paru chez Calmann Lévy (mais n’appartenant pas aux Œuvres complètes) ajoutait encore à la confusion : on y trouvait le texte d’un « Prince des sots de Nerval », transcrit d’un manuscrit en prose attribué à Nerval par Louis Ulbach. — L’équipe qui entourait Michel Lévy puis, à sa mort (1875), Calmann Lévy semble avoir complètement failli à sa mission. Conseiller littéraire du libraire, le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul lui-même fut souvent mieux inspiré ; ainsi, au cours de l’année 1866, il proposa régulièrement à Michel Lévy d’insérer dans les Œuvres complètes de Gérard une série de textes douteux, que le libraire, plus rigoureux, lui demandait d’écarter12. Fervent — et combien précieux — bibliographe de Gautier et de 11La correspondance échangée entre Michel Lévy et le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul montre qu’un volume consacré au Théâtre de Gérard avait été près d’être réalisé. Le 15 juillet 1868, Lévy mande qu’il attend de son correspondant la copie destinée à ce volume. Le 16 octobre suivant, il l’a reçue et s’apprête à la remettre à l’imprimeur. Tout ne semble cependant pas terminé puisque un an plus tard exactement, le 16 octobre 1869, Lévy fait éta de recherches vaines à la Comédie-Française pour retrouver le manuscrit de Jodelet. Les jours agités de 1870 ne sont plus loin et eurent sans doute définitivement raison de l’entreprise. Il n’en fut plus question. (La correspondance entre Lévy et le vicomte est conservée dans le fonds Lovenjoul [LOV, G.1146], où elle a été consultée par Claude Pichois.) 12Il s’agit par exemple de « La Sonate du diable » et de « Nuit du 31 décembre » parus respectivement le 9 janvier 1830 et le 31 décembre 1831 dans Le Mercure de France au dix-neuvième siècle. Le 5 juillet 1866, Michel Lévy s’étonne du projet d’insertion de telles proses dans le volume des Deux Faust et demande au vicomte si ces textes sont bien de Nerval. Le 12 juillet suivant, le libraire annonce à son correspondant qu’il a retiré les pièces suspectes. D’autre part, un échange de lettres, les 24 et 26 janvier 1867, montre que c’est le vicomte qui 13 Balzac, requis par d’autres travaux, le vicomte a sans doute quelque peu négligé l’édition nervalienne. Celle-ci, du reste, n’était pas au bout de ses errements et Nerval entrait dans la postérité sous de funestes auspices. Les éditeurs se copiant les uns les autres et ne se référant que rarement aux originaux, la plupart des recueils parus après les Œuvres complètes Lévy n’apparaissent pas moins déficitaires. Le t. V des OC Lévy a été réédité en 1895 sous la marque de Calmann Lévy. 1.4. Œ Séché, 1907 [G. de Nerval, Choix de poésies. [...], choix, notice biographique et bibliographie par Alphonse Séché, Paris, Louis-Michaud, [1907], XVII-132 pages, « Bibliothèque des poètes français et étrangers »] 1.5. Renaissance du Livre, 1909 [G. de Nerval, Poésies. La Main enchantée. Sylvie. Voyage en Orient, Paris, La Renaissance du Livre, [1909], 173 pages, coll. « Tous les chefs-d’œuvre de la littérature française »] Volume réimprimé en 1929. Il a paru de cet ouvrage une édition londonienne (Londres, J. M. Dent & sons, Paris, E. Mignot, 1911). 1.6. Œ Gauthier-Ferrières, 1913 [G. de Nerval, Œuvres choisies, notice et annotations par Gauthier-Ferrières, Paris, Bibliothèque Larousse, [1913], 231 pages et quatre gravures hors-texte] Ouvrage réédité en 1921 (voir la BF du 28 octobre 1921 ainsi que le Catalogue général de la librairie française, t. XXXI, p. 769). 1.7. Poésies Helleu et Sergent, 1924 [G. de Nerval, Poésies. Odelettes, Les Chimères, Chansons et vieilles ballades, édition augmentée de quatre sonnets inédits et ornée d’un portrait, d’en-têtes et de culs-de-lampe de Jean Perrier, Paris, Édition d’Art Édouard Pelletan / Helleu et Sergent, éditeurs, 1924, 193 pages] Ouvrage tiré à 1850 exemplaires numérotés. 1.8. Œ Clouard, 1924 [G. de Nerval, Œuvres choisies. Prose et poésie, avec une introduction et des notes par Henri Clouard, Paris, Garnier Frères, 1924, XIII-319 pages, coll. « Classiques Garnier »] Volume réédité en 1937. a placé les premiers chapitres de « Vers l’Orient » à la suite du Voyage en Orient ; Michel Lévy, quant à lui, s’interrogeait sur le bien-fondé de cette option. 14 1.9. B Marie, 1926 [Aristide Marie, Bibliographie des œuvres de Gérard de Nerval, avec un précis sur l’histoire de ses livres, 37 fac-similés de titres et couvertures de manuscrits et éditions originales, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1926, LXXVII-281 pages]. Cet ouvrage prépare l’entreprise des OC Champion, 1926-1932, dont le premier volume parut en 1926. A. Marie avait consulté la documentation rassemblée par le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, au moment de la préparation des OC Lévy, et déposée à la mort du vicomte à Chantilly (elle se trouve actuellement à la Bibliothèque de l’Institut). A. Marie retrouva dans les dossiers la mention des textes refusés par Michel Lévy et ne craignit pas d’ajouter au « corpus » nervalien ces œuvres douteuses : plusieurs figureront en 1928 dans le volume Nouvelles et Fantaisies. 1.10. OC Champion, 1926-1932 [G. de Nerval, Œuvres complètes, publiées sous la direction d’Aristide Marie, Jules Marsan et Édouard Champion, Paris, Librairie Ancienne Honoré Champion, 6 tomes, 1926-1932 / Tome I : Petits châteaux de Bohême. La Bohême galante, texte établi et annoté par Jules Marsan, Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1926, XV-309 pages / Tome II : Nouvelles et Fantaisies, texte établi et annoté, avec une introduction, par Jules Marsan, Paris, Champion, 1928, XXIV-322 pages / Tome III : Les Illuminés. Récits et portraits, texte établie et annoté, avec une introduction, par Aristide Marie, Paris, Champion, 1929, XXXI-485 pages / Tomes IV-V : Les Filles du Feu, texte établi et annoté, avec une étude critique, par Nicolas I. Popa, Paris, Champion, 1931, 2 volumes / Les Deux Faust de Goethe, texte établi et annoté avec des introductions par Fernand Baldensperger, Paris, Champion, 1932, XVI-536 pages]. Édition tirée à 1225 exemplaires numérotés (dont 25 sur Japon et 100 sur papier d’Arches). L’entreprise est restée inachevée : le t. V (p. 7) annonce par exemple un volume de Poésies, qui ne viendra pas. Le t. II (Nouvelles et Fantaisies) contient des textes erronément attribués à Nerval. En appendice à ces Œuvres complètes, la maison Champion publia, outre la B Marie, 1926, la thèse de Pierre Audiat (L’« Aurélia » de Gérard de Nerval, Paris, Champion, 1926, 129 pages). Lors de la publication des OC Champion, une polémique opposa Aristide Marie et Jacques Boulenger (voir L’Opinion des 21 mai, 25 juin et 10 septembre 1927). Les six volumes ont été réédités, sans date et sans changement, sous une couverture de la Librairie Gründ (60, rue Mazarine) : voir notamment le Bulletin Coulet & Faure n° 47, pièce 256. 15 1.11. Prose Vincent, 1927 [G. de Nerval, Extraits en prose, notice et notes 13 par Marie-Louise Vincent , Paris, Hatier, [1927], 64 pages, coll. « Les Classiques pour tous »] 1.12. Poésies Vincent, 1927 [G. de Nerval, Poésies, notices et notes par Marie-Louise Vincent, Paris, Hatier, [1927], 64 pages, coll. « Les Classiques pour tous »] 1.13. OC Clouard, 1927-1928, 10 volumes. [G. De Nerval, Œuvres complètes, révision du texte et introduction par Henri Clouard, Paris, Le Divan, 1927-1928, 10 volumes / Tome I : La Bohême galante, Paris, Le Divan, 1927, XI286 pages / Tome II : Les Filles du Feu, Paris, Le Divan, 1927, XXII-393 pages / Tome III, IV, V : Voyage en Orient, Paris, Le Divan, 1927, 3 volumes / Tome VI : Les Illuminés, Paris, Le Divan, 1927, XIII-505 pages / Tome VII : Aurélia, Paris, Le Divan, 1928, XIX-257 pages / Tome VIII : Lorely, Paris, Le Divan, 1928, XVI282 pages / Tome IX : Poésie et théâtre, Paris, Le Divan, XX-398 pages / Tome X : Le Marquis de Fayolle [...], Paris, Le Divan, 1928, XII-416 pages]. Édition tirée à 1515 exemplaires. Le tome X renferme plusieurs textes erronément attribués à Nerval. 1.14. OC Bernouard, 1927-1931, 12 tomes [G. de Nerval, Œuvres complètes, Paris, Typographie François Bernouard, 1927-1931, 12 volumes / Tome I : La Sonate du diable, suivie de divers inédits, précédés de la vie de l’auteur, d’une bibliographie de ses œuvres par Henri Bachelin, Paris, Bernouard, 1927, CVI-216 pages / Tome II : Le Cabaret de la mère Saguet, suivi de divers inédits, Paris, Bernouard, 1927, 434 pages / Tome III-IV-V : Voyage en Orient, Paris, Bernouard, 1927-1930, 3 volumes / Tome VI : Les Filles du Feu, Paris, Bernouard, 1928, XVII-386 pages14 / Tome VII : Lorely. Souvenirs d’Allemagne, Paris, Bernouard, 1929, 295 pages / Tome VIII : Les Illuminés. Récits et portraits, Paris, Bernouard, 1929, 427 pages / Tome IX : Faust de Wolfgang Goethe, Paris, Bernouard, 1930, 329 pages / Tome X : Le Marquis de Fayolle. Contes et Facéties, Paris, Bernouard, 1930, 216 pages / Tome XI : Aurélia, suivi de Le Prince des sots, Paris, Bernouard, 1930, 336 pages / Tome XII : La Bohême galante, Paris, Bernouard, 1931, 342 pages]. 13Selon J. Senelier (BS I, 1959, p. 71), cette nervalienne se confondrait avec Arvède Barine ; en fait, « Arvède Barine » était le pseudonyme de Louise-Cécile Bouffé (1840-1908), épouse Charles Ernest Vincens. 14La lettre-préface de Nerval fait l’objet d’une pagination particulière. 16 Édition tirée à 1710 exemplaires numérotés. L’entreprise, qui devait compter 16 volumes, est restée incomplète. 1.15. Collection des plus belles pages, 1931 [G. de Nerval, [Œuvres choisies] avec une notice et un portrait, Paris, Mercure de France, (huitième édition, 1931), « Collection des plus belles pages »] La deuxième édition parut en 1905, et la quatrième en 1907. Texte inchangé. 1.16. Œuvres Hilsum, 1931-1932, 2 tomes [G. de Nerval, Œuvres, Paris, René Hilsum, 1931-1932, 2 tomes, coll. « Génie de la France » / Tome I : Les Filles du Feu. Le Rêve et la vie, 1931, 215 pages / Tome II : La Bohème galante, 1932, 184 pages] 1.17. Pages choisies Rouger, 1936 [G. de Nerval, Pages choisies, avec une notice biographique, une notice historique et littéraire, un questionnaire et des sujets de devoirs, par Gilbert Rouger. Paris, Larousse, [1936], 92 pages, « Classiques Larousse »] 1.18. Vente A. Marie, 1938 [Bibliothèque Aristide Marie. Livres anciens [...]. Manuscrits de Gérard de Nerval. Autographes divers, vente à Paris (Hôtel Drouot), 14, 15 et 16 juin 1938, Mes R. Jeanneau et Étienne Ader commissairespriseurs, L. Carteret, P. Cornuau et J. Cailac experts] 1.19. Œ GLM, 1939 [G. de Nerval, [Œuvres choisies], choix de textes et préface par Albert Béguin, avec un portrait par Marcoussis, Paris, Éditions GLM, 1939, 96 pages] 1.20. Poésies Béguin, 1944 [G. de Nerval, Poésies, texte établi et présenté par Albert Béguin, Lausanne, Mermod, 1944, 214 pages] Tiré à 3000 exemplaires numérotés. Nouveau tirage en 1947. 1.21. Poésies Ferrand, 1944 [G. de Nerval, Poésies, illustrations de Jacques Ferrand, Paris, Librairie Marceau, 1944, 109 pages] Tirage limité à 900 exemplaires numérotés. 1.22. Poésies Haumont, 1946 J. Haumont, 1946, 44 pages. [G. de Nerval, Poésies, Paris, Imprimerie de Tirage limité à 500 exemplaires numérotés. 17 1.23. Poésies Antoine, 1947 [G. de Nerval, Poésies, texte établi et annoté par G. Antoine, Paris, Fernand Hazan, 1947, 94 pages] 1.24. Poésies Clouzot, 1947 [G. de Nerval, Poésies, gravures sur cuivre de Marianne Clouzot, Paris, La Bonne Compagnie, 1947, 120 pages.] Ouvrage tiré à 2500 exemplaires numérotés. 1.25. Poésies Porson, 1947 [G. de Nerval, Poésies, eaux-fortes originales par Delaroche-Vernet, Paris, Jean Porson, [1947], 102 pages] 1.26. Œ Kaeser, 1948 [G. de Nerval, Œuvres choisies, Lausanne, Éditions du Grand-Chêne / Henri Kaeser, 1948, 347 pages] Tiré à 3000 exemplaires. 1.27. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1950 [Gérard de Nerval. Étude de J. Richer, avec un choix de textes et de nombreux documents inédits, Paris, Seghers, 1950, 221 pages, coll. « Poètes d’aujourd’hui »] Cet ouvrage fut réédité à sept reprises : en 1953, en 1957, en 1962, en 1965, en 196815, en 1972 et en 1984. Des modifications interviennent, d’une édition à l’autre, dans le choix des textes. 1.28. Œ Club français du Livre, éd. J. Richer, 1952 [G. de Nerval, Œuvres, textes choisis et présentés par J. Richer, Paris, Club français du Livre, 1952, XXII-325 pages] 1.29. Œ Béguin-Richer, 1952-1956, 2 tomes [G. de Nerval, Œuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer, Paris, Gallimard / « Bibliothèque de la Pléiade », 1952-1956, 2 tomes] Le tome I a fait l’objet de retirages en 1956, 1960, 1966 et 1974 ; le tome II, en 1961, 1970 et 1978. 1.30. Exposition 1955 [Gérard de Nerval. Exposition organisée pour le centième anniversaire de sa mort, Paris, Bibliothèque nationale, 1955, X-86 pages et huit planches hors-texte]. 15Nous n’avons pas vu cette édition, qui est signalée dans The National Union Catalog. 1968-1972. Author List (Library of Congress), t. LXXX, p. 80. 18 1.31. Œ Vaudoyer, 1955 [G. de Nerval, Le Rêve et la Vie, introduction par J.-L. Vaudoyer, Paris, Hachette, 1955, 289 pages] 1.32. Œ Béguin-Richer, t. II, 1956 tomes] [voir Œ Béguin-Richer, 1952-1956, 2 1.33. OC Cornand, 1958, 7 tomes [G. de Nerval, Œuvres complètes, texte établi et annoté par Monique Cornand, bois originaux par Henri Renaud, Paris, Imprimerie nationale, 7 tomes, 1958, « Collection Nationale des Grands Auteurs » / Tome I : Aurélia, accompagnée de Les Nuits d’octobre, Promenades et Souvenirs et La Pandora, avec une étude biographique par Jacques Suffel, Paris, 1958, 359 pages / Tome II : Les Filles du Feu, Paris, 1958, 361 pages / Tome III : Les Illuminés, Paris, 1958, 391 pages / Tome IV : Lorely. Contes et Facéties. Petits châteaux de Bohême, Paris, 1958, 300 pages / Tomes V-VI-VII : Voyage en Orient, Paris, 1958, 3 volumes]. Est joint à cette édition un portefeuille de documents iconographiques. 1.34. Œ Lemaitre, 1958, 2 tomes [G. de Nerval, Œuvres, textes établis, avec un sommaire biographique, une étude sur Gérard de Nerval, des notices, des notes, un choix de variantes et une bibliographie par Henri Lemaitre, Paris, Garnier Frères, 1958, 2 volumes, coll. « Classiques Garnier »] Réimpression du tome I en 1967 (voir Jean Guillaume, Pandora. Édition critique, Namur, Presses Universitaires, 1976, p. 121, note 3) ; édition révisée, augmentée et mise à jour de ce même volume (où la mention « tome I » a disparu) en 1986. 1.35. Œ Clébert, 1959 [G. de Nerval, Les Filles du Feu. Les Chimères. Aurélia. Voyage en Orient, préface de Jean-Paul Clébert, Strasbourg, Éditions Brocéliande, 1959, 371 pages, coll. « Sources »] 1.36. Œ complémentaires I-VIII, éd. J. Richer, 1959-1981 [G. de Nerval, Œuvres complémentaires, éd. J. Richer, Paris, Minard / Lettres modernes, 19591981, 7 tomes parus / Tome I : La Vie des Lettres, 1959, XVIII-336 pages / Tome II : La Vie du théâtre, 1961, VI p. et p. 337 à 825 / Tome III : Théâtre I. Piquillo. Les Monténégrins. Ébauches, 1965, XI-437 pages / Tome IV : Théâtre II. Léo Burckart, 1981, XXXIX-475 pages / Tome V : Théâtre III. L’Imagier de Harlem, 1967, XXX-236 pages / Tome VI : Le Prince des sots, suivi de Guy le Rouge et de notes pour Louis de France, préface inédite d’Albert Béguin, 1960, XXXII-352 19 pages / Tome VIII : Variétés et Fantaisies, 1964, XV-273 pages] Le tome VII (Œuvres de jeunesse) n’a pas paru. 1.37. BS I-IV, 1959-1991 [Jean Senelier, Gérard de Nerval. Essai de bibliographie, Paris, Nizet, 1959, 349 pages / Jean Senelier, Bibliographie nervalienne (1960-1967) et compléments antérieurs, Paris, Nizet, 1968, 141 pages / Jean Senelier, Bibliographie nervalienne, 1968-1980, et compléments antérieurs, Paris, Nizet, 1982, 156 pages / Jean Senelier, Bibliographie nervalienne, 19811989, et compléments antérieurs, Paris, Nizet, 1991, 108 pages]. 1.38. Œ Acanthe, 1960, 2 tomes [G. de Nerval, Œuvres, lithographies originales de Suzanne Ballivet, Monte-Carlo, Éditions de l’Acanthe, 2 tomes et un étui contenant deux portefeuilles de gravures] 1.39. Œ complémentaires VI, éd. J. Richer, 1960 [voir Œ complémentaires IVIII, éd. J. Richer, 1959-1981] 1.40. Œ complémentaires II, éd. J. Richer, 1961 [voir Œ complémentaires IVIII, éd. J. Richer, 1959-1981] 1.41. Œ Juin, 1962 [G. de Nerval, Œuvres, textes choisis et présentés par Hubert Juin, Paris, Éditions Livre Club du Libraire, [1962], 429 pages et huit gravures hors-texte. Ouvrage tiré à 3000 exemplaires numérotés. 1.42. Œ complémentaires VIII, éd. J. Richer, 1964 I-VIII, éd. J. Richer, 1959-1981] [voir Œ complémentaires 1.43. Poésies Hafez, 1964 [G. de Nerval, Poésies, suivies de Petits châteaux de Bohême, Les Nuits d’octobre, Promenades et Souvenirs, La Pandora, Contes et Facéties, notes de Mounir Hafez, Paris, « Le Livre de Poche », 1964, 256 pages. 1.44. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964 [G. de Nerval, Poésies, textes choisis et présentés par J. Richer, Paris, Union Générale d’Éditions, 1964, 121 pages, coll. « Le Monde en 10 /18 »] 1.45. Œ Alyn, 1965 [G. de Nerval, [Œuvres choisies], présentation de Marc Alyn, Paris, Éditions J’ai Lu, 1965, coll. « J’ai Lu l’Essentiel »] 20 1.46. Œ complémentaires III, éd. J. Richer, 1965 [voir Œ complémentaires IVIII, éd. J. Richer, 1959-1981] 1.47. Les Chimères, 1966 [Jean Guillaume, « Les Chimères » de Nerval. Édition critique, Bruxelles, Palais des Académies, 1966, 171 pages et 12 planches] Ce volume a fait l’objet d’un tirage particulier (même date) dans la « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de Namur » (fascicule 37). 1.48. Œ Rouger, 1966 [G. de Nerval, Œuvres, introduction et présentation de Gilbert Rouger, deuxième édition revue et augmentée, Paris, Alpina, 1966, 298 pages, « Classiques pour notre temps »] La première édition de cet ouvrage est sans doute constituée par les Pages choisies Rouger, 1936 (voir ci-dessus). 1.49. BS II, 1967 [voir BS I-IV, 1959-1991] 1.50. Œ complémentaires V, éd. J. Richer, 1967 [voir Œ complémentaires IVIII, éd. J. Richer, 1959-1981] 1.51. Œ Guerne, 1968 [G. de Nerval, Œuvres, textes choisis, préfacés et annotés par Armel Guerne, Paris, Le Club Français du Livre, 1968, XVIII-739 pages] 1.52. Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971 [G. de Nerval, Octavie. Isis. Syvie, souvenirs du Valois. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Lettres à Aurélia. Poésies, textes réunis par J. Richer, Paris, Éditions d’Art Lucien Mazenod, 1971, 231 pages et un cahier de planches hors-texte] 1.53. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974 [G ; de Nerval, Poésies et Souvenirs, édition établie, présentée et annotée par J. Richer, Paris, Gallimard /NRF, 1974, 373 pages, coll. « Poésie / Gallimard »] Volume réédité en 1995. 1.54. Vente Marsan, 1976 [Collection Jules Marsan. Exceptionnel ensemble de manuscrits de Gérard de Nerval. [...], Vente à Paris, Drouot Rive gauche, 3 décembre 1976, Mes É. et A. Ader, J.-L. Picard, J. Tajan, commissaires-priseurs, 21 Claude Guérin et Marc Loliée experts] 1.55. ENR I-X, 1978-1993 [Études nervaliennes et romantiques, publiées sous la direction de Jean Guillaume et Claude Pichois, Namur, Presses Universitaires, 1978-1993, dix volumes parus]. 1.56. Cahiers Nerval, nos 1 à 17, 1978-1994 la Société Gérard de Nerval] [Cahiers annuels publiés par Ces Cahiers ont cessé de paraître en 1994. 1.57. L’Herne, 1980 [Gérard de Nerval, cahier de l’Herne dirigé par Jean Richer, Paris, Éditions de l’Herne, 1980, 434 pages] 1.58. Œ complémentaires IV, éd. J. Richer, 1981 [voir Œ complémentaires IVIII, éd. J. Richer, 1959-1981] 1.59. Exposition 1981-1982 [Ville de Paris. Maison de Balzac, [Catalogue de l’exposition] Gérard de Nerval, 18 décembre 1981 - 21 mars 1982, XVIII-119 pages]. 1.60. BS III, 1982 [voir BS I-IV, 1959-1991] 1.61. NPl I-III, 1984-1993 [G. de Nerval, Œuvres complètes, édition publiée sous la direction de Jean Guillaume et de Claude Pichois, Paris, Gallimard / « Bibliothèque de la Pléiade », 1984-1993, 3 tomes] Édition chronologique. Le tome II est paru d’abord, en 1984. 1.62. Œ Cluny, 1987 [G. de Nerval, Œuvres, préface de Claude Michel Cluny, Paris, France Loisirs, 1987, VI-717-31 pages. L’ouvrage est complété par un cahier critique de 31 pages. 1.63. Masques, 1988 [Nerval. Masques et visage, Entretiens de Jean Guillaume avec Jean-Louis Préat, Namur, Presses Universitaires, 1988, 169 pages, « Études nervaliennes et romantiques, IX »] 1.64. Nerval journaliste, 1989 [Michel Brix, Nerval journaliste, 1826-1851. Problématique. Méthodes d’attribution, Namur, Presses Universitaires, 1986 (2e tirage revu : 1987 ; 3e tirage revu : 1989), 616 pages, « Études nervaliennes et 22 romantiques, VIII »]. 1.65. Vente Sickles, 1989-1996, vingt parties [Bibliothèque du colonel Daniel Sickles. Trésors de la littérature française du XIXe siècle. Livres et manuscrits, Vente à Paris (Drouot-Montaigne, puis Drouot-Richelieu), Mes LaurinGuilloux-Buffetaud-Tailleur (Laurin-Guilloux-Buffetaud à partir de la « Vingtième partie »), commissaires-priseurs associés, Mme J. Vidal-Mégret et Thierry Bodin experts] Première partie : 20-21 avril 1989 : deuxième partie : 28-29 novembre 1989 ; troisième partie : 25-26 janvier 1990 ; quatrième partie : 9-10 novembre 1990 ; cinquième partie : 20-21 novembre 1990 ; sixième partie : 7-8 février 1991 ; septième partie : 15 mars 1991 ; huitième partie : 30-31 mai 1991 ; neuvième partie : 7 juin 1991 ; dixième partie : 23 octobre 1991 ; onzième partie : 18-19 février 1992 ; douzième partie : 28-29 octobre 1991 ; treizième partie : 18-19 mars 1993 ; quatorzième partie : 1er-2 juillet 1993 ; quinzième partie : 18-19 novembre 1993 ; seizième partie : 10-11 mars 1994 ; dix-septième partie : 2526 octobre 1994 ; dix-huitième partie : 25 novembre 1994 ; dix-neuvième partie : 27-28 juin 1995 ; vingtième partie : 15-16-17 avril 1996. 1.66. NPl I, 1989 [voir NPl I-III, 1984-1993] 1.67. Œ Bony, 1990 [G. de Nerval, Aurélia. Un roman à faire. Les Nuits d’octobre. Petits châteaux de Bohême. Pandora. Promenades et Souvenirs, édition de Jacques Bony, Paris, GF / Flammarion, 1990, 388 pages] 1.68. BS IV, 1991 [voir BS I-IV, 1959-1991] 1.69. NPl III, 1993 [voir NPl I-III, 1984-1993] 1.70. Album 1993 [Album Gérard de Nerval, iconographie choisie et commentée par Éric Buffetaud et Claude Pichois, Paris, Gallimard / « Bibliothèque de la Pléiade », 1993, 285 pages] 1.71. Pichois-Brix, 1995 [Claude Pichois et Michel Brix, Gérard de Nerval, Paris, Fayard, 1995, 504 pages] 1.72. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. J.-Y. Masson, 1996 [Gérard de Nerval, Poèmes d’Outre-Rhin. « Poésies allemandes » (1840) suivies des « Poésies de 23 Henri Heine » (1848) et d’autres traductions, édition établie, annotée et présentée par Jean-Yves Masson, Paris, Grasset, 1996, coll. « Les Cahiers rouges »] 1.73. Gérard de Nerval und Deutschland, 1996 [Gérard de Nerval und Deutschland. Eine Ausstellung des Heinrich-Heine-Institut Düsseldorf. Düsseldorf, Heine-Institut, 2. Juni - 14. Juli 1996 / Weimar, Goethe- und Schiller-Archiv, 5. September - 18. Oktober 1996. Ausstellung und Katalog : Bernd Kortländer und Jean-Paul Avice unter Mitarbeit von Éric Buffetaud und Claude Pichois. Düsseldorf, 1996, 16 pages] 1.74. Exposition 1996 [Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Exposition Gérard de Nerval, choix des documents et rédaction du catalogue par Éric Buffetaud, 1996, 200 pages] 1.75. BF 1.76. RHLF [Bibliographie de la France] [Revue d’Histoire littéraire de la France, 1894-] 1.77. Monod Luc Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes, 1875-1975, Neuchatel, Ides et Calendes, 1992, 2 volumes. 1.78. Bihl-Epting Liselotte Bihl et Karl Epting, Bibliographie französischer Übersetzungen aus dem Deutschen. 1487-1944. Bibliographie de traductions françaises d’auteurs de langue allemande, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1987, 2 volumes. 1.79. LOV. Lovenjoul] [Bibliothèque de l’Institut, fonds vicomte de Spoelberch de XVII. Articles Ce chapitre examine tous les textes originaux en prose de Nerval qui furent publiés dans un quotidien, dans une revue ou dans un recueil collectif et que l’auteur ne reprit jamais en volume. Ce sont, pour l’essentiel, des comptes rendus dramatiques ou bibliographiques, mais on trouve aussi dans cet ensemble des souvenirs de voyage et même des récits à caractère autobiographique (« Mémoires d’un Parisien. Sainte-Pélagie, en 1832 »). Nous tenons compte également de l’« Introduction » rédigée pour Les Ballons de Turgan (1851) ainsi que du texte sur « Les Derniers Romains », mis en épreuves et destiné au volume collectif Le Diable à Paris, mais qui ne parut jamais. Enfin, le présent chapitre envisagera également les articles dont la signature (ou l’absence de signature) indique qu’ils ne sont pas l’œuvre de Nerval seul : les feuilletons « G.-G. » de La Presse (1837-1838), les feuilletons « G. » de La Charte de 1830 (1837-1838) et du Messager (1838-1839) ainsi que les comptes rendus du théâtre de l’Opéra-Comique parus dans le Figaro entre le 15 octobre 1837 et le 1er juin 1838 (le Figaro attribue ces comptes rendus à Gérard pour la « partie littéraire » et à Xavier Boisselot pour la « partie musicale »)1. A. Manuscrits autographes 17.1. Manuscrit Fillioux, 8 pages in-8°, avec de très nombreuses corrections. « Les Derniers Romains » (les « Romains » sont, en argot de théâtre, les claqueurs). L’existence de ce document fut révélée en 1949 par J. Richer, à qui le propriétaire d’alors, Jean Fillioux, l’avait communiqué (voir Revue de la Société d’Histoire du théâtre, n° IV, 1949, p. 306-307). Ce manuscrit fut envoyé d’Amsterdam le 23 septembre 1844 à l’adresse de P.-J. Hetzel, ainsi 1Voir Nerval journaliste, 1989, p. 116-117. 2 que l’attestent les lignes tracées au bas du feuillet 8 et dernier du manuscrit : « Mon cher Hetzel, / Bonjour, nous nous portons bien, voilà de la copie due aux loisirs du bateau à vapeur. La mienne est un peu longue mais vous couperez ce que vous voudrez, ou bien tout. Je vais faire l’autre tout de suite. » L’« autre » texte est l’« Histoire véridique du canard » qui figure aux pages 281-288 du tome I du Diable à Paris (Hetzel, 1845)2. « Les Derniers Romains » devaient également prendre place dans le même recueil ; ils furent mis en épreuves (voir ci-dessous), mais, pour une raison inconnue, ne parurent jamais, ni dans Le Dable à Paris, ni ailleurs. On trouve le manuscrit Fillioux en 1968, dans un catalogue de la librairie Bernard Loliée (pièce 29) ; en 1980, il appartenait toujours au même Bernard Loliée (voir NPl I, p. 1819). La reproduction photographique du premier feuillet du manuscrit est encartée entre les pages 236 et 237 des Œ complémentaires VIII, 1964, éd. J. Richer. 17.2. Manuscrit Sickles, 1 page et quart in-4, corrections et ratures. Début de l’article publié dans Le Constitutionnel du 28 janvier 1845 et consacré à l’ouvrage de A. Houssaye, Galerie de portraits. Le Dix-huitième siècle ; les poètes et les philosophes ; la cour et le théâtre ; la peinture (Paris, Charpentier, 1845 ; BF du 18 janvier 1845). Voir B Marie, 1926, n° 41 ; le catalogue de la Vente Marsan, 1976, n° 15 ; le catalogue de la Vente Sickles, vingtième partie, 15, 16 et 17 avril 1996, n° 9059. Les variantes du manuscrit sont transcrites par Claude Pichois à la p. 1832 de NPl I. B. Épreuves d’imprimerie 17.3. Épreuve Lovenjoul, D. 745, fos 280-283. « Les Derniers Romains3 », signé « GÉRARD DE NERVAL ». L’épreuve est ainsi annotée par le vicomte : « Article inutilisé dans Le Diable à Paris. 1845 ». Voir ci-dessus le manuscrit Fillioux. Michel Lévy reçut ces épreuves de Paul Lacroix (voir sa lettre au vicomte de Spoelberch de Lovenjoul du 8 janvier 1869)4 mais n’en fit point paraître le 2L’« Histoire » appartint d’abord à la 36e livraison du recueil, parue au début d’octobre 1844. 3L’épreuve porte « Romaifs » [sic]. 4Aimable communication de Claude Pichois. 3 texte. Première publication par J. Richer dans la Revue de la Société d’Histoire du théâtre, n° I-II, 1948, p. 54-58. C. Articles parus du vivant de Nerval 17.4. La Tribune romantique, troisième numéro [fin mai 1830], p. 251-256. « M. Jay et les pointus littéraires. (Ier article.) », signé « GÉRARD ». Il ne parut point de suite. 17.5. Le Carrousel, première livraison, 26 mars 1836. « De l’aristocratie en France. Première lettre à M. *** », anonyme. La date de publication est fournie par le numéro du Monde dramatique paru le même jour. Texte repris dans Le Messager du 6 septembre 1838. 17.6. Le Carrousel, deuxième livraison, 20 juin 1836. « De l’aristocratie en France. Deuxième lettre à M. *** », anonyme (suite de l’article précédent). Sur la date de publication de la deuxième livraison du Carrousel, voir Jean Ziegler, « Gérard de Nerval, éditeur du Monde dramatique et rédacteur du Carrousel », Bulletin du bibliophile, 1982, p. 539. 17.7. Le Carrousel, troisième livraison, [vers le 5 juillet 1836]. « De la poésie philosophique et des héros républicains », anonyme. 17.8. Le Carrousel, quatrième livraison, 25 juillet 18365. « L’Art et la poésie relativement à l’histoire », anonyme. 17.9. La Charte de 1830, 20 mars 1837. « De l’avenir de la tragédie. (Premier article.) », signé « GÉRARD ». 17.10. La Charte de 1830, 26 mars 1837. « De l’avenir de la tragédie. (Deuxième article.) », signé « GÉRARD ». 17.11. La Presse, 17 juillet 1837. « Revue théâtrale. Gymnase, Vaudeville, Variétés, Palais-Royal, etc. », signé « GÉRARD ». 5Sur cette date, voir l’article cité de Jean Ziegler, p. 539. 4 17.12. La Presse, 30-31 juillet 1837. « Théâtre du Vaudeville. Un parent millionnaire, vaudeville en deux actes, par MM. Cormon et Delaboullaye. — [...]. », signé « GÉRARD ». 17.13. La Presse, 14 août 1837. « Opéra-Comique. Le Remplaçant, opéra en trois actes par MM. Scribe et Bayard, musique de M. Batton. — [...]. », signé « GÉRARD ». 17.14. La Presse, 28 août 1837. « Théâtre de l’Opéra-Comique. La Double Échelle, opéra-comique en un acte, par M. Planard, musique de M. Thomas. — [...]. », signé « G.-G. ». Les signatures « G.-G. » de La Presse renvoient à « Gérard » et à « Gautier ». 17.15. La Presse, 11 septembre 1837. « Académie royale de musique. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.16. La Presse, 29 septembre 1837. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Bon Garçon, opéra en un acte, par MM. Lockroy et Anicet Bourgeois, musique de M. Eugène Prévost. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.17. La Presse, 9 octobre 1837. « Cirque-Olympique. D’jenguiz-Khan, drame à spectacle par M. AnicetBourgeois. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.18. Figaro, 17 octobre 1837. « [...]. Opéra-Comique. », anonyme. 17.19. La Presse, 30 octobre 1837. « [Théâtre des Variétés.] Le Père de la débutante, par MM. Bayard et Théaulon. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.20. Figaro, 31 octobre 1837. « Répétition générale de Piquillo », anonyme. 17.21. Figaro, 1er novembre 1837. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Piquillo », anonyme. 5 17.22. La Presse, 13 novembre 1837. « Opéra. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.23. La Presse, 27 novembre 1837. « Opéra. Le Dieu et la bayadère. — [...] », signé « G.-G. ». 17.24. La Presse, 4 décembre 1837. « Porte-Saint-Martin. Lucrèce Borgia. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.25. Figaro, 4 décembre 1837. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Domino noir », anonyme. 17.26. La Charte de 1830, 7 décembre 1837. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Domino noir, opéra en trois actes de M. Scribe, musique de M. Auber », signé « G. ». 17.27. La Presse, 11 décembre 1837. « Opéra. Concert. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.28. La Presse, 28 décembre 1837. « Théâtre-Italien. Lucia di Lammermoor. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.29. Figaro, 14 janvier 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Fidèle Berger », anonyme. 17.30. La Presse, 15 janvier 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Fidèle Berger, opéra en deux actes de MM. Scribe et Saint-Georges, musique de M. Adam. — [...]. », signé « G.-D. ». 17.31. La Charte de 1830, 15 janvier 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Fidèle Berger, opéra-comique en trois actes, de MM. Scribe et Saint-Georges, musique de M. Adam. », signé « G. ». 17.32. La Presse, 12 février 1838. « Bals de l’Opéra. — [...]. », signé « G.-G. ». 17.33. Figaro, 21 février 1838. 6 « Théâtre de l’Opéra-Comique. Un conte d’autrefois », anonyme. 17.34. La Charte de 1830, 21 mars 1838. « Théâtre des Variétés. La Suisse à Trianon, vaudeville en un acte, par MM. de Saint-Georges et de Leuven. — [...]. », signé « G-D. ». 17.35. La Charte de 1830, 26 mars 1838. « Théâtre du Vaudeville. Un mariage d’orgueil, vaudeville en deux actes, par MM. Dennery et Saint-Yves », anonyme (voir la lettre à Antoine Elwart du [24 mars 1838] ; NPl I, p. 1304). 17.36. La Presse, 26 mars 1838. « Opéra. Représentation de Mlle Noblet. Théâtre de l’Opéra-Comique. Lequel ?, opéra en un acte, paroles de M. Paul Duport, musique de M. Leborne. — [...]. », signé « THÉOPHILE GAUTIER ».(voir la lettre à Antoine Elwart du [24 mars 1838] ; NPl I, p. 1304). 17.37. La Charte de 1830, 29 mars 1838. « Théâtre des Variétés. Bouton de Rose Ier, vaudeville en un acte, par MM. Duvert et Lauzanne.— [...]. », signé « G. ». 17.38. Figaro, 1er avril 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Première représentation du Perruquier de la Régence ». 17.39. La Charte de 1830, 2 avril 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Le Perruquier de la Régence, par MM. Planard et Paul Duport, musique de M. Thomas. », signé « G—D. ». 17.40. La Presse, 2 avril 1838. « Tivoli d’Hiver. Assemblée générale des auteurs dramatiques. — [...]. », signé « G.—D. ». 17.41. La Charte de 1830, 19 avril 1838. « Théâtre du Vaudeville. Arthur, ou Il y a seize ans, vaudeville en deux actes, par MM. Fontan, Dupeuty et d’Avrigny. — [...]. », signé « G. ». 17.42. La Charte de 1830, 25 avril 1838. 7 « Théâtre de l’Opéra. Représentation au bénéfice de Mme Damoreau. — [...]. », signé « G—D. ». 17.43. La Charte de 1830, 30 avril 1838. « Théâtre du Palais-Royal. Les Enfants du délire, par MM. Cogniard frères. », signé « G—D. ». 17.44. La Charte de 1830, 4 mai 1838. « Théâtre de la Porte-Saint-Martin. Matéo, ou les Deux Florentins. — [...]. », signé « G—D. ». 17.45. La Charte de 1830, 7 mai 1838. « Théâtre du Gymnase. Une vision, par MM. Théaulon et de Biéville. — [...]. », signé « G. ». 17.46. La Presse, 21 mai 1838. « Opéra. — [...]. », signé « G—D. ». 17.47. La Charte de 1830, 24 mai 1838. « Théâtre du Vaudeville. Le Lac de Gomorrhe, comédie-vaudeville en trois actes, par MM. Théaulon et Jacques Arago. », signé « G—D. ». 17.48. La Charte de 1830, 27 mai 1838. « Théâtres du Gymnase et des Variétés. La Bourse de Pézénas. M. Gogo à la Bourse. », signé « G. ». 17.49. La Charte de 1830, 9 juin 1838. « Théâtre du Gymnase. Duchesse !, vaudeville en deux actes, par M. Colomb. — [...]. », signé « G—D. ». 17.50. La Charte de 1830, 18 juin 1838. « Théâtre des Variétés. Mathias l’invalide, vaudeville en deux actes, par MM. Bayard et Léon Picard. — [...]. », signé « G—D. ». « Théâtre du Gymnase. Un précepteur de vingt ans, vaudeville en deux actes, par M. H. Auger. — [...]. », signé « G—D. ». 17.51. La Charte de 1830, 25 juin 1838. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Marguerite, ou le Chapeau, opéra-comique en 8 trois actes, paroles de MM. Scribe et Eugène, musique de M. Adrien Boïeldieu », signé « GÉRARD ». 17.52. La Charte de 1830, 30 juin 1838. « Gymnase-Dramatique. Le Médecin de campagne, vaudeville en deux actes, par MM. Théaulon, de Courcy et Théodore Muret », signé « G—D. ». 17.53. La Charte de 1830, 2 juillet 1838. « Académie royale de musique. Reprise de Don Juan. [...]. », signé « G—D. ». 17.54. La Charte de 1830, 8 juillet 1838. « Théâtre du Gymnase. Débuts de Mme Dorval. La Belle-Sœur, drame en deux actes, par MM. Paul Duport et Laurencin. », signé « G—D. ». 17.55. Le Messager, 30-31 juillet 1838. « Embellissemens de Paris. Statues de la place de la Concorde », signé « G.— D. ». 17.56. Le Messager, 12 août 1838. « Les Bayadères à Paris », signé « G—D. ». 17.57. Le Messager, 6 septembre 1838. « Lettres sur la politique et la société du temps présent, par M. Gérard de N*** ». 17.58. Le Messager, 18 septembre 1838. « À M. B******* [Brindeau] », signé « GÉRARD ». Ce feuilleton est suivi de trois articles, publiés les 2, 26 et 31 octobre 1838, et relatifs au récent voyage en Allemagne (voir le chapitre consacré à Lorely). 17.59. Le Messager, 10 novembre 1838. « Théâtre de la Renaissance. Première représentation de Ruy Blas, drame en cinq actes, de M. Victor Hugo », signé « G. ». 17.60. Le Messager, 20 novembre 1838. « Théâtre de la Renaissance », signé « G.... ». 17.61. Le Messager, 2 décembre 1838. 9 « Une matinée de flâneur », signé « G. ». 17.62. Le Messager, 22 décembre 1838. « Théâtres. Théâtre de la Renaissance. Les pièces à l’étude. Le Mariage. Les Parens de la fille. Le concert. Perugina. », signé « G.—D. ». 17.63. Le Messager, 2 février 1839. « Théâtre de la Renaissance. L’Eau merveilleuse, opéra de genre en deux actes, par M. Sauvage, musique de M. Grisar. », signé « G—D. ». 17.64. Le Messager, 14 février 1839. « Théâtre de la Renaissance. Diane de Chivry, drame en cinq actes, par M. Frédéric Soulié », signé « G. ». 17.65. Le Messager, 1er-2 avril 1839. « Théâtres. Théâtre de la Renaissance. Le Vingt-Quatre Février. Vingt-Six ans. Assemblée générale des auteurs dramatiques. », signé « G. ». 17.66. Le Messager, 13 avril 1839. « Théâtre de la Renaissance. L’Alchimiste, drame en vers, par M. Alexandre Dumas », signé « G. ». 17.67. Le Messager, 30 avril 1839. « Théâtres. Théâtre de la Renaissance. Bénéfices. Concert pour la Martinique. Représentation de Frédérick Lemaître. », signé « G. D. ». 17.68. Le Messager, 5 juin 1839. « Théâtres. Théâtre de la Renaissance. Ruy Blas. La Méduse », signé « G. D. ». 17.69. Le Messager, 12 juin 1839. « Théâtres. Théâtre de la Renaissance. Deux jeunes femmes, par M. de SaintHilaire. », signé « G. D. ». 17.70. La Presse, 19 juillet 1839. « Le Mort-vivant. Drame, par M. de Chavagneux », signé « GÉRARD ». 17.71. Le Siècle, 2 septembre 1839. « Les Français peints par eux-mêmes », signé « G. de N. ». 10 17.72. Le Messager, 14 octobre 1839. « Théâtre anglais du XVIIe siècle. Le Femme qui se venge, comédie de mœurs », signé « GÉRARD ». 17.73. Le Prisme (supplément des Français peints par eux-mêmes), 19e livraison, [fin d’avril 1840]. « Les Banquets d’anciens écoliers », signé « ALOYSIUS ». 17.74. La Presse, 11 mai 1840. « Opéra-Comique. La Perruche. La nouvelle salle. — [...]. », signé « G—D. ». 17.75. L’Écho de la presse, 17 mai 1840. Reproduction des « Banquets d’anciens écoliers » (sous la signature « ALOYSIUS (Les Français) » et d’une partie du feuilleton dramatique paru dans La Presse le 11 mai précédent (anonyme ; sans indication de provenance). 17.76. La Presse, 18 mai 1840. « Théâtre-Français. Reprise de Polyeucte. — [...]. », signé « G—D. ». 17.77. La Presse, 25 mai 1840. « Opéra-Comique. Zanetta, ou Jouer avec le feu, opéra-comique en trois actes, par MM. Scribe et Saint-Georges. — [...]. », signé « G—D. ». 17.78. La Presse, 1er juin 1840. « Théâtre du Vaudeville. Marcelin, drame en trois actes, par MM. Bayard et Dumanoir », signé « G—D. ». 17.79. La Presse, 7 juin 1840. « Académie [royale] de musique. Don Juan, La Juive. — [...]. », signé « G— D. ». 17.80. L’Écho de la presse, 14 juin 1840. Sous le titre « Revue dramatique. Académie royale de musique. Don Juan, La Juive » et la signature « E. V. », L’Écho de la presse publie un texte en partie identique à la recension signée « G—D. » dans La Presse du 7 juin. En suite de quoi, L’Écho de la presse reproduit, sous la signature « G. D. » mais sans indication de provenance, la compte rendu de Jarvis, ou l’Honnête Homme 11 (théâtre du Gymnase), extrait du même feuilleton de La Presse du 7 juin. 17.81. La Presse, 15 juin 1840. « Variétés. Les Paveurs, par MM. Vanderburch et Mélesville. — Théâtre du Gymnase. L’Assemblée de créanciers, par M. Théaulon. — Théâtre de la PorteSaint-Martin. Lettre de M. de Rougemont. Réponse6. », signé « G—D. ». 17.82. Revue et Gazette des théâtres, 18 juin 1840. Ce journal reproduit de larges extraits de la réponse de Gérard à Balisson de Rougemont, insérée dans La Presse du 15 juin. 17.83. La Presse, 22 juin 1840. « Académie royale de musique. Reprise de Fernand Cortez. — [...] », signé « G—D. ». 17.84. Revue et Gazette des théâtres, 25 juin 1840. Ce journal avait inséré, dans son numéro du 21 juin, une longue note rédigée sans doute par Balisson de Rougemont, et revenant sur la polémique qui oppose celui-ci à Nerval. Le 25 juin, la Revue et Gazette des théâtres publie une lettre signée « GÉRARD » et introduite en ces termes : « Porte-Saint-Martin. — Ce théâtre continue à ne pas s’ouvrir. En revanche, M. Gérard, notre confrère, nous adresse la réponse suivante à la note de notre dernier numéro [21 juin]. Nous devons lui donner place. » 17.85. La Presse, 28 juin 1840. Ce journal publie, dans la rubrique « Théâtres, Fêtes et Concerts », quelques lignes rendant compte de la modification intervenue le jeudi 25 juin dans le programme de l’Opéra. Le 29, Gérard revendiquera la responsabilité de cette note. 17.86. L’Écho de la presse, 28 juin 1840. Reproduction intégrale du feuilleton dramatique paru le 22 juin 1840 dans La Presse. Le texte est signé « G—D. » ; manque cependant toute indication de provenance. 17.87. La Presse, 29 juin 1840. 6La Revue et Gazette des théâtres du 14 juin 1840 avait inséré une note anonyme, inspirée par Balisson de Rougemont, qui relevait les « erreurs » commises par Nerval dans son feuilleton dramatique du 7 juin. 12 « Théâtre de l’Opéra. Fernand Cortez. Nathalie. — [...] », signé G—D. ». 17.88. La Presse, 6 juillet 1840. « Comédie-Française. Les Souvenirs de la marquise de V***, comédie en un acte, par M. Fournier. — [...]. », signé « G—D. ». 17.89. La Presse, 13 juillet 1840. « Théâtre du Gymnase-Dramatique. Réouverture. Lénore, drame. — [...] », signé « G—D. ». 17.90. Feuilleton du Journal de la Librairie, 18 juillet 1840. Lettre signée « GÉRARD », réagissant à la protestation de Gervais Charpentier insérée dans le numéro du 11 juillet du Feuilleton du Journal de la Librairie. Charpentier, éditeur de la traduction des Deux Faust par Blaze de Bury, prétendait que le Faust de Nerval, mis en vente en juillet, démarquait à la fois le titre et la forme de l’ouvrage publié par ses soins. 17.91. La Presse, 21 juillet 1840. « Opéra. La Sylphide. — [...] », signé « G—D. ». 17.92. L’Écho de la presse, 26 juillet 1840. Reproduction d’une grande partie du feuilleton dramatique de Nerval paru dans La Presse du 21 juillet ; le texte est anonyme et ne porte aucune indication de provenance. 17.93. La Presse, 27 juillet 1840. « Théâtre-Français. Japhet, ou la Recherche d’un père, par Scribe et Vanderburch. — [...] », signé « G—D. ». 17.94. La Presse, 3 août 1840. « Théâtre de l’Opéra. La clôture. Le Diable amoureux. — [...] », signé « G— D. ». 17.95. L’Écho de la presse, 9 août 1840. Reproduction d’une partie du feuilleton dramatique publié par Nerval dans La Presse du 3 août. Le texte est anonyme et ne porte aucune indication de provenance. 13 17.96. La Presse, 10 août 1840. « Théâtre des Variétés. La Femme de mon mari, par M. Rosier. — [...] », signé « G—D. ». 17.97. La Presse, 15 août 1840. « Théâtre des Variétés. La Grisette de Bordeaux, vaudeville en un acte, par MM. de Comberousse et Roche. — [...] », signé « G—D. ». 17.98. Revue et Gazette des théâtres, 23 août 1840. Ce journal reproduit le début du feuilleton dramatique de Gérard paru dans La Presse du 10 août, et l’introduit par ces lignes : « Nous empruntons à l’excellent feuilleton que notre ami Gérard publie dans La Presse, l’appréciation suivante, pleine d’originalité, de sens et d’esprit. [...]. » 17.99. La Presse, 24 août 1840. « Académie royale de musique. Réouverture. Duprez. — [...] », signé « G— D. ». 17.100. La Presse, 31 août 1840. « Théâtre de l’Opéra-Comique. Joconde. — [...] », signé « G—D. ». 17.101. La Presse, 7 septembre 1840. « Théâtre-Français. Réouverture. — [...] », signé « G—D. ». 17.102. La Presse, 8 septembre 1840. « Opéra-Comique. L’Automate de Vaucanson, par M. de Leuven, musique de M. Bordhèse. — [...] », signé « G—D. ». 17.103. La Presse, 14 septembre 1840. « Opéra. Reprise de Stradella. — [...] », signé « G—D. ». 17.104. L’Écho de la presse, 20 septembre 1840. Reproduction d’une grande partie du feuilleton dramatique de Nerval paru le 14 septembre dans La Presse. Le texte est anonyme et ne porte aucune indication de provenance. 17.105. La Presse, 22 septembre 1840. « Gymnase. Rosita, comédie-vaudeville en deux actes, par M. Laurencin. — 14 [...] », signé « G—D. ». 17.106. La Presse, 28 septembre 1840. « Théâtre-Français. Latréaumont, drame en cinq actes, par MM. Dinaux et Eugène Sue », signé « G—D. ». 17.107. L’Écho de la presse, 4 octobre 1840. Reproduction de la totalité du feuilleton dramatique de Nerval paru dans La Presse du 28 septembre. Le texte est signé « G—D. », mais on ne mentionne pas son origine. 17.108. La Presse, 5 octobre 1840. « Théâtre de l’Opéra. Le Diable amoureux, par MM. de Saint-Georges et Mazillier. — [...] », signé « G—D. ». 17.109. La Presse, 8 octobre 1840. « Théâtre du Vaudeville. Marguerite, comédie-vaudeville en trois actes, par Mme Ancelot », signé « G—D. ». 17.110. La Presse, 15 octobre 1840. « Théâtre du Palais-Royal. Trianon, vaudeville en deux actes, par MM. Bayard et Léon Picard. — [...] », signé « G—D. ». 17.111. Revue et Gazette des théâtres, 7 janvier 1841. Ce journal publie, dans sa rubrique « Théâtres de l’étranger », un article introduit en ces termes : « Notre collaborateur et ami M. Gérard, arrivé hier de Bruxelles à Paris, nous communique les lignes suivantes qui précèdent une revue des théâtres belges qu’il nous a promise. — Nos lecteurs apprécieront la portée d’un article dû à la plume d’un écrivain aussi distingué que M. Gérard. » (Voir NPl I, p. 743-744.) 17.112. L’Artiste, 11 avril 1841. « Mémoires d’un Parisien. Sainte-Pélagie, en 1832 », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.113. L’Écho de la presse, 18 avril 1841. Reproduction intégrale de l’article « Mémoires d’un Parisien. Sainte-Pélagie, en 1832 », avec la signature « GÉRARD DE NERVAL. (Artiste.) ». 15 17.114. Le Prisme, encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, Paris, L. Curmer, 1841, p. 74-76. « Les Banquets d’anciens écoliers », signé « ALOYSIUS ». La table des matières attribue ce texte à « Gérard de Nerval ». Le volume du Prisme fut achevé et parut entre les mois de mai et d’août 1841. 17.115. Le Cabinet de l’amateur et de l’antiquaire, deuxième livraison, [mars 1842]. « Des tentures de cuir doré et de leur fabrication », signé « G. DE N. ». 17.116. Journal de Constantinople, 6 septembre 1843. « À mon ami Théophile Gautier », signé « G. DE NERVAL ». Une note signale : « En réponse au feuilleton de La Presse du 25 juillet [1843] ». 17.117. Revue parisienne [La Sylphide], 30 septembre 1843. Sous le titre « L’Orient » et la signature « GÉRARD DE NERVAL », cette revue reproduit la lettre « À mon ami Théophile Gautier » insérée dans le Journal de Constantinople du 6 septembre précédent. 17.118. Les Beaux-Arts, 43e livraison, [31 décembre 1843]. « Un fait historique », signé « G. G. ». Les Beaux-Arts est un recueil édité par Léon Curmer. Le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul a signalé l’existence d’un reçu de Nerval à Curmer « d’une somme de vingt-huit francs, [...] délivré comme prix d’Un fait historique, formant trois colonnes et demie des BeauxArts, [...] » (LOV, G.1148, f° 147). Voir Nerval journaliste, 1989, p. 310-312. 17.119. L’Artiste, 28 janvier 1844. « Théâtre. Comédie-Française. Un mariage7 parisien, [comédie] en cinq actes et en vers, de M. Bayard. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.120. L’Artiste, 18 février 1844. « Théâtre. Odéon. — Porte-Saint-Martin », signé « G. DE N. ». 17.121. L’Artiste, 25 février 1844. « Théâtre. Opéra. Lady Henriette, de MM. de Saint-Georges, de Flotow, 7Sic pour ménage. 16 Burgmuller et Deldevez », signé « G. DE N. ». 17.122. L’Artiste, 17 mars 1844. « Le Boulevard du Temple. Autrefois et aujourd’hui. § I. — Autrefois », signé « G. DE N. ». 17.123. L’Artiste, 24 mars 1844. « Théâtre. Odéon », signé « G. DE N. ». 17.124. L’Artiste, 31 mars 1844. « Théâtre. Opéra-Comique. La Sirène », signé « G. DE N. ». 17.125. L’Artiste, 7 avril 1844. « Théâtre. Odéon. Jane Grey, tragédie de M. Soumet », signé « G. DE N. ». 17.126. Revue et Gazette des théâtres, 7 avril 1844. Le journal cite un passage de l’article de Nerval paru le 24 mars 1844 dans L’Artiste. 17.127. L’Artiste, 21 avril 1844. Notice anonyme sur la prochaine représentation d’Antigone à l’Odéon (voir Nerval journaliste, 1989, p. 301). 17.128. L’Artiste, 3 mai 1844. « Le Boulevard du Temple. Spectacles populaires », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.129. L’Artiste, 12 mai 1844. « Le Boulevard du Temple. Spectacles populaires », signé « GÉRARD DE NERVAL ». « Théâtre. Odéon. Antigone », signé « G. DE N. ». 17.130. Revue et Gazette des théâtres, 12 mai 1844. Citation d’un extrait de l’article de Nerval sur Antigone paru le même jour dans L’Artiste. 17.131. La Quotidienne, 13 mai 1844. Dans son feuilleton dramatique, J. T. Merle reproduit, en les taxant de 17 « billevesées », certains propos tenus par Nerval, sur Antigone, dans son article du 12 mai. À noter que ni Gérard, ni L’Artiste, ne sont cités dans La Quotidienne, qui parle seulement d’un « très spirituel critique ». 17.132. Revue et Gazette des théâtres, 16 mai 1844. Lettre à « M. le Directeur de la Gazette des théâtres », signée « Votre bien dévoué serviteur et collaborateur, G. de N. ». Nerval réplique à l’attaque de J. T. Merle, dans La Quotidienne du 13 mai. 17.133. L’Artiste, 19 mai 1844. « Théâtre. Odéon », signé « G. DE N. ». 17.134. L’Artiste, 26 mai 1844. « Théâtre. Odéon. Antigone, tragédie de Sophocle, traduite par MM. Meurice et Vacquerie », signé « G. DE N. ». 17.135. L’Artiste, 2 juin 1844. « Paradoxe et Vérité », signé « GÉRARD DE NERVAL ». « Théâtre. Comédie-Française. L’art ancien et l’art moderne. Catherine II », signé « G. DE N. ». 17.136. Revue et Gazette des théâtres, 2 juin 1844. Reproduction de la première partie de l’article de Nerval paru le même jour dans L’Artiste (« Théâtre. [...] »). 17.137. L’Artiste, 9 juin 1844. « Théâtre. Le Mari à la campagne, ou Rien de trop. — [...] », signé « G. DE N. ». 17.138. Démocratie pacifique, 12 juin 1844. Citation, par Dominique Laverdant, d’un extrait de l’article de Nerval paru le 2 juin dans L’Artiste (« Théâtre »). 17.139. L’Artiste, 23 juin 1844. « Théâtre », signé « G. DE N. ». 17.140. L’Artiste, 7 juillet 1844. « Théâtre. Mademoiselle Rachel. La Phèdre d’Euripide. Celle de Sénèque. Les 18 enfants Félix. La tragédienne dans la comédie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.141. L’Artiste, 21 juillet 1844. « Théâtre. Opéra-Comique. Les Quatre Fils Aymon », signé « G. DE N. ». 17.142. L’Artiste, 28 juillet 1844. « Une lithographie mystique. Le magistrat du Verbe. Le banquet. Avenir des ours », signé « G. DE N. ». 17.143. L’Artiste, 4 août 1844. « Chronique [théâtrale] », signé « G. DE N. ». 17.144. L’Artiste, 11 août 1844. « Théâtre », signé « G. DE N. ». 17.145. L’Artiste, 1er septembre 1844. « Académie française. Séance annuelle », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.146. L’Artiste, 8 septembre 1844. « Théâtre. L’Héritière », signé « G. DE N. ». 17.147. L’Artiste, 15 septembre 1844. « Théâtre. Diorama. — Odéon », signé « G. DE N. ». 17.148. L’Artiste, 29 septembre 1844. « Théâtre. Pantaloon stoomwerktuigmaker », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.149. Le Diable à Paris, 36e livraison, [vers le 5 octobre 1844]. « Histoire véridique du canard », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.150. L’Artiste, 20 octobre 1844. « Théâtre. Odéon. Le Bachelier de Ségovie », signé « G. DE N. ». 17.151. L’Artiste, 27 octobre 1844. « Théâtre. Le Comte d’Egmont. Le Béarnais. L’Étourneau », signé « G. DE N. ». 19 17.152. L’Artiste, 3 novembre 1844. « Théâtre. Odéon. Les Nuées », signé « G. DE N. ». 17.153. L’Artiste, 24 novembre 1844. « Théâtre », anonyme (de « Gérard de Nerval », selon les tables du volume). 17.154. Le Diable à Paris. Paris et les Parisiens. Mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, [...], Paris, J. Hetzel, 1845, p. 281288. « Histoire véridique du canard », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La mise en vente du t. I du Diable à Paris est annoncée dans Le Commerce du 4 décembre 1844. Bien que le volume publié à la fin de 1844 formât un tout, il parut aussi, à la date de 1846, un deuxième tome de cet ouvrage (voir BS II, n° 2584). Le second tome a été remis en vente en 1850 sous le titre Le Tiroir du diable. Le premier tome a fait l’objet d’une réimpression en 1853 (Paris, Marescq et Havard). Les deux tomes seront encore réédités ensemble, en 4 volumes, à la date de 1868-1869 (voir Paul Lacombe, Bibliographie parisienne, Paris, P. Rouquette, 1887, p. 142-146, et Georges Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle. 1801-1893, Paris, A. Rouquette, 1897, t. III, col. 241245). 17.155. Revue parisienne [La Sylphide], 8 décembre 1844. « Les Délices de la Hollande. (2e Article.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Article original, qui traite de Bruxelles, d’Anvers et de Dordrecht, et dont rien ne subsistera dans Lorely. Sur la première partie des « Délices de la Hollande », publiée dans La Sylphide du 20 octobre 1844 et utilisée dans Lorely, voir cidessus, p. 000. 17.156. L’Artiste, 8 décembre 1844. « Sur la critique », signé « G. DE N. ». 17.157. L’Artiste, 22 décembre 1844. « Les Acteurs anglais », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.158. La France musicale, 22 décembre 1844. « Théâtre-Italien. Les acteurs anglais », signé « G. DE N. ». (Article distinct du texte paru le même jour dans L’Artiste.) 20 17.159. L’Artiste, 12 janvier 1845. « Théâtre. Comédie-Française. Guerrero, drame de M. Legouvé », signé « G. DE N. ». 17.160. La France musicale, 19 janvier 1845. « Les Acteurs anglais », signé « G. DE N. ». 17.161. L’Artiste, 26 janvier 1845. « Théâtre. Théâtre Ventadour. — [...] », signé « G. DE N. ». 17.162. Le Constitutionnel, 28 janvier 1845. « Portraits du dix-huitième siècle, par M. Arsène Houssaye », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.163. L’Artiste, 9 février 1845. « Le Bœuf gras », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.164. L’Artiste, 23 février 1845. « Du style dramatique. Lady Seymour. Notre-Dame des Abîmes. L’Empire », signé « G. DE N. ». 17.165. L’Artiste, 30 mars 1845. « La Pâques dramatique », signé « G. DE N. ». 17.166. L’Artiste, 13 avril 1845. « Théâtre. Comédie-Française. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.167. La Presse, 15 juin 1845. « Courrier de Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.168. La Presse, 22 juin 1845. « Courrier de Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.169. Le Cabinet de lecture, 25 juin 1845. La « Chronique parisienne » de ce journal reproduit, sous la signature « GÉRARD DE NERVAL (Presse) », des extraits du « Courrier de Paris » publié le 15 juin. 21 17.170. La Presse, 29 juin 1845. « Courrier de Paris. Les dieux inconnus. — L’hippodrome (répétition des exercices). — Promenades sur le pont des Arts. — Bateaux à vapeur vénitiens du Pont-Royal », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.171. Le Cabinet de lecture, 5 juillet 1845. Le « Bulletin dramatique » de ce journal reproduit, sous la signature « (Presse) », des extraits du « Courrier de Paris » du 29 juin 1845. Nerval n’est pas nommé. 17.172. La Presse, 7 juillet 1845. « Théâtres. Opéra. Débuts. Les danseuses à Londres. L’Enchanteresse. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.173. L’Artiste-Revue de Paris, 13 juillet 1845. « Théâtre. Comédie-Française », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.174. La Presse, 14 juillet 1845. « Théâtres. Théâtre des Variétés. Le Brocanteur. Le chien Émile. Les bêtes dramatiques. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.175. La Presse, 21 juillet 1845. « Théâtres. Comédie-Française. Reprise de Mahomet, de Zaïre et de Tancrède. Voltaire en Angleterre. Débuts de Mlles Rebecca Félix et Rimblot. Mlle Plessy. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.176. La Presse, 28 juillet 1845. « Théâtres. Opéra. Giselle. Rentrée de Carlotta Grisi. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.177. L’Artiste-Revue de Paris, 3 août 1845. « Théâtre. Comédie-Fraçaise. Une confidence », signé « G. DE N. ». 17.178. La Presse, 4 août 1845. « Théâtres. Opéra. Carlotta Grisi. Le sujet du Diable à quatre. Les incendies de l’Opéra. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 22 17.179. La Presse, 11 août 1845. « Théâtres. Conservatoire. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.180. La Presse, 18 août 1845. « Théâtres. Opéra. Le Diable à quatre. Carlotta Grisi. Maria. Mazillier. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.181. La Presse, 25 août 1845. « Théâtres. Théâtre-Français. Les Demoiselles de Saint-Cyr. Débuts de Mlle Levesque. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.182. L’Artiste-Revue de Paris, 31 août 1845. « Théâtre », anonyme (de « Gérard de Nerval », d’après les tables du volume). 17.183. La Presse, 1er septembre 1845. « Théâtres. Opéra. Charles VI. Clotûre de la saison de Londres. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.184. La Presse, 8 septembre 1845. « Théâtres. Théâtre-Français. Rentrée de Mlle Rachel et de Ligier. Reprise de Virginie. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.185. La Presse, 5 octobre 1845. « Académie Royale des Beaux-Arts. Séance publique annuelle », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.186. L’Artiste-Revue de Paris, 12 octobre 1845. « Théâtre. Comédie-Française », anonyme8. 17.187. L’Artiste-Revue de Paris, 2 novembre 1845. « Théâtre. Comédie-Française. Jeanne de Flandre », signé « *** ». 17.188. Gazette diplomatique, premier numéro spécimen, [entre le 28 octobre et le 28 décembre 1845]. « Variétés historiques. Captivité des enfants de France. — 1529 — », anonyme. Voir NPl III, p. 1479-1480. La Gazette diplomatique (à laquelle Nerval fait 8Sur cet article et le suivant, voir Nerval journaliste, 1989, p. 299-300. 23 allusion dans sa lettre à Charles Boverat du [7 octobre 1845] ; voir NPl III, p. 922) n’a pas réellement paru. C’est une feuille ministérielle mort-née. Deux lettres circulaires ont été envoyées aux souscripteurs, datées 1845 et 28 octobre 1845, la seconde indiquant que les rédacteurs seront Loys Lherminier et Edmond Texier. Un premier numéro spécimen ne porte pas de date. Le second est daté du 28 décembre 1845. Le premier a donc été imprimé entre le 28 octobre et le 28 décembre 1845 ; il contient un article anonyme de Nerval sur la « Captivité des enfants de France », que l’auteur reprendra, signé et avec quelques modifications, dans L’Artiste-Revue de Paris du 18 octobre 1846. 17.189. L’Artiste-Revue de Paris, 23 novembre 1845. « Théâtre. Comédie-Française. — Odéon », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.190. L’Artiste-Revue de Paris, 21 décembre 1845. « Théâtre. Odéon. — Théâtre-Français », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.191. L’Artiste-Revue de Paris, 11 janvier 1846. « Diogène à l’Odéon », signé « G. DE N. ». 17.192. L’Artiste-Revue de Paris, 25 janvier 1846. « Théâtre. La comédie des singes », signé « G. DE N. ». 17.193. L’Artiste-Revue de Paris, 15 février 1846. « Revue de la semaine. Comédie-Française. Jean de Bourgogne », signé « .G. DE N. ». 17.194. L’Artiste-Revue de Paris, 1er mars 1846. « Revue de la semaine. Comédie-Française. La Chasse aux fripons », signé « G. DE N. ». 17.195. L’Artiste-Revue de Paris, 8 mars 1846. « Revue de la semaine. Théâtre-Français. Jeanne d’Arc », signé « G. DE N. ». 17.196. L’Artiste-Revue de Paris, 5 avril 1846. « Théâtre. Comédie-Française. Une fille du Régent, par M. Alexandre Dumas », signé « G. DE N. ». 17.197. L’Artiste-Revue de Paris, 17 mai 1846. 24 « Comédie-Française. Une journée au Louvre », signé « G. DE N. ». 17.198. L’Artiste-Revue de Paris, 31 mai 1846. « Revue de la semaine. Odéon. Échec et mat », anonyme9. 17.199. L’Artiste-Revue de Paris, 14 juin 1846. « Revue de la semaine. Théâtre-Français », anonyme. 17.200. L’Artiste-Revue de Paris, 21 juin 1846. « Revue de la semaine. Comédie-Française. Le Dissipateur », anonyme (de « Gérard de Nerval », d’après les tables du volume). 17.201. L’Artiste-Revue de Paris, 16 août 1846. « Un tour dans le Nord. Angleterre et Flandre », signé « GÉRARD DE NERVAL ». « Revue de la semaine. Théâtre-Français. Madame de Tencin », signé « G. DE N. ». Ce compte rendu est reproduit dans la livraison de septembre 1846 de la Revue de Paris, édition bruxelloise, p. 279-282. 17.202. L’Artiste-Revue de Paris, 20 septembre 1846. « Une nuit à Londres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La fin de l’article reproduit un extrait du feuilleton publié par Nerval le 8 septembre 1845 dans La Presse. Texte reproduit dans la livraison datée d’août 1846 de la Revue de Paris, édition bruxelloise, p. 189-197. 17.203. L’Artiste-Revue de Paris, 27 septembre 1846. « Chronique théâtrale. Hamlet à Saint-Germain. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.204. La Presse, 28 septembre 1846. Dans le feuilleton dramatique de ce jour, signé « THÉOPHILE GAUTIER », le compte rendu de Pierrot, Valet de la mort (théâtre des Funambules) est l’œuvre de Nerval (voir Nerval journaliste, p. 518-519). 17.205. La Presse, 5 octobre 1846. 9Sur cet article et le suivant, voir Nerval journaliste, p. 324-325. 25 « Théâtres. Théâtre-Italien. Sémiramide. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.206. L’Artiste-Revue de Paris, 18 octobre 1846. « Une page de l’histoire. Les Enfans de France en Espagne. 1529 », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Deuxième publication de ce texte, qui figurait déjà, à la fin de 1845, dans le premier numéro spécimen de la Gazette diplomatique. 17.207. La Presse, 19 octobre 1846. « Théâtres. Italiens. Opéra. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.208. La Presse, 26 octobre 1846. « Théâtres. Opéra. La Favorite. Othello. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.209. L’Artiste-Revue de Paris, 8 novembre 1846. « Théâtre de l’Odéon. L’Univers et la maison, par M. Méry », signé « G. DE N. ». 17.210. Le Charivari, 6 décembre 1846. En réponse à un article paru le 3 décembre dans le même journal, Le Charivari insère une lettre signée « GÉRARD DE NERVAL ». 17.211. L’Artiste-Revue de Paris, 27 décembre 1846. « Pensées et maximes sur l’Agnès de Méranie de M. Ponsard », signé « G. DE N. ». 17.212. Le Corsaire-Satan, 31 décembre 1846. Citation d’un fragment de l’article de Nerval publié dans L’Artiste-Revue de Paris du 27 décembre. 17.213. L’Artiste-Revue de Paris, 28 mars 1847. « Théâtre. Comédie-Française. Odéon. Notre fille est princesse. Alceste », signé « G. DE N. ». 17.214. L’Artiste-Revue de Paris, 24 octobre 1847. « Comédie-Française. Réouverture », signé « G. DE N. ». 26 17.215. L’Artiste-Revue de Paris, 21 novembre 1847. « Comédie-Française », signé « G. DE N. ». 17.216. L’Artiste-Revue de Paris, 19 décembre 184710. « Théâtre-Historique. Hamlet », signé « G. DE N. ». 17.217. Messager des théâtres et des arts, 7 mai 1849. « Au rédacteur en chef du Messager des théâtres et des arts », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cette lettre réagit à un article de Champfleury, « Gérard de Nerval et les Scènes de la vie orientale », publié trois jours plus tôt par le même journal. Du Messager des théâtres et des arts paraissaient une édition quotidienne et une édition bihebdomadaire. La lettre de Nerval est republiée dans le numéro du 14 mai 1849 de l’édition bihebdomadaire. 17.218. La Presse, 11 juin 1849. Le feuilleton dramatique de Th. Gautier, consacré aux théâtres londoniens, est complété par un post-scriptum de trois colonnes, où l’on traite des nouvelles théâtrales de Paris. Bien que signé de Gautier, ce post-scriptum a été rédigé par Nerval (voir la lettre du [16 juin 1849], NPl I, p. 1432-1433). 17.219. Le Diable rouge. Almanach cabalistique, Paris, Aubert, Martinon et Dumineray, 1850. Ouvrage enregistré le 6 octobre 1849 dans la BF. Cet almanach contient, de Nerval, « Le Diable rouge », anonyme (p. 710) ; « Doctrine des génies », anonyme (p. 16-17) ; « Du mysticisme révolutionnaire », signé « G. DE N » (p. 36-44) ; « Les Prophètes rouges », anonyme (p. 53-59) ; « Saint-Germain », anonyme (p. 60-61) ; « L’Évêque de mer », anonyme (p. 62-63). « Doctrine des génies » et « Du mysticisme révolutionnaire » seront repris par Nerval en 1852 dans Les Illuminés, où ils formeront le récit « Cagliostro » (voir ci-dessus, p. 000). La troisième des six notices qui composent « Les Prophètes rouges » reprend la quasi-totalité de l’article « Une lithographie mystique » (L’Artiste, 28 juillet 1844). Enfin le texte « Saint-Germain » est extrait de la « Chronique théâtrale » signée par Gérard dans L’Artiste-Revue de Paris du 27 septembre 1846. Voir Nerval journaliste, 1989, p. 376-381. 10Le numéro porte par erreur la date du 17 décembre 1846. 27 17.220. Revue pittoresque, livraison de janvier 1850. « Paradoxe et vérité », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction du texte paru dans L’Artiste du 2 juin 1844. 17.221. Messager des théâtres et des arts, 16 février 1850. Ce journal reproduit l’allocution que Nerval aurait prononcée, le jour du mardi gras (12 février), devant les bouchers de Montmartre. 17.222. La Silhouette, 17 février 1850. Ce journal fait le compte rendu de la cérémonie du mardi gras (12 février) et donne la teneur du discours de Nerval. 17.223. La Presse, 6 août 1850. Dans son feuilleton dramatique, Théophile Gautier rend compte, avant de partir en Italie, de la répétition générale de La Chasse au chastre, d’Alexandre Dumas, au Théâtre-Historique. Un « Épilogue », signé « GÉRARD DE NERVAL », au feuilleton, constate que la pièce a réussi. 17.224. La Presse, 12 août 1850. « Théâtres. Théâtre de la République. Une discrétion, comédie en deux actes, par M. Édouard Plouvier. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.225. La Silhouette et le Messager des théâtres et des arts, 18 août 1850. Une même note, publiée dans ces deux journaux, cite des fragments du feuilleton dramatique signé par Nerval dans La Presse du 12 août. 17.226. La Presse, 19 août 1850. « Théâtres. Théâtre de la République. Mahomet. Débuts de Mlle Siona Lévy. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.227. La Presse, 26 août 1850. « Théâtres. Le Faust du Gymnase. La légende de Fust. Le théâtre de Balzac », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Un long passage de ce feuilleton est repris en 1852 dans Lorely. 17.228. La Presse, 9 septembre 1850. « Théâtres. Excursion rhénane. Théâtres de Bruxelles, de Cologne et de 28 Wiesbaden. Nouvelles de l’émigration. Faust à Francfort. La maison de Goethe », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Des passages de cet article sont repris en 1852 dans Lorely. 17.229. La Presse, 23 septembre 1850. « Théâtres. Théâtre de la République. Le Mariage de Figaro. Un mariage sous la Régence. — [...] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.230. La Presse, 30 septembre 1850. « Théâtres. Causeries. Les Hindous. La Porte-Saint-Martin. L’Ambigu. L’Odéon. Le Vaudeville. L’Opéra », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.231. La Presse, 7 octobre 1850. « Théâtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.232. La Presse, 14 octobre 1850. « Théâtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.233. La Caricature. Programme illustré des théâtres, 15 octobre 1850. Sous le titre « Une singulière idée belge », ce journal reproduit un extrait du feuilleton de Nerval paru la veille dans La Presse. 17.234. Le Voleur. Cabinet de lecture, 15 octobre 1850. Sous le titre « Une pièce inédite de M. de Balzac » et la signature « GÉRARD DE NERVAL », reproduction d’un extrait du feuilleton paru le 14 octobre dans La Presse. Ce même extrait est à nouveau reproduit le 20 octobre à la fois par le Messager des théâtres et des arts et par La Sylphide. 17.235. La Presse, 21 octobre 1850. « Théâtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.236. La Presse, 28 octobre 1850. « Théâtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.237. Le Corsaire, 31 octobre 1850. « Au rédacteur en chef du Corsaire », signé « GÉRARD DE NERVAL, ancien rédacteur du Corsaire ». Réplique de Nerval à une attaque de J. Legros, dans Le Corsaire du 30 octobre. 29 17.238. La Presse, 4 novembre 1850. « Au rédacteur », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction d’une lettre adressée à « Mon cher Nefftzer » et datée de « Compiègne, ce 1er novembre » ; l’auteur se défend à nouveau contre les allégations de J. Legros, dans Le Corsaire du 30 octobre. 17.239. Le Voleur. Cabinet de lecture, 5 novembre 1850. « Particularités sur M. de Balzac », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction partielle du feuilleton paru le 28 octobre dans La Presse. 17.240. La Presse, 14 novembre 1850. « Théâtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.241. Julien Turgan, Les Ballons. Histoire de la locomotion aérienne depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Plon, 1851. Ouvrage enregistré le 7 décembre 1850 dans la BF. L’« Introduction » est signée « GÉRARD DE NERVAL ». 17.242. La Presse, 2 février 1851. « Les Béguins », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 17.243. La Presse, 14 juillet 1851. Une partie du feuilleton dramatique publié ce jour-là sous la signature de Th. Gautier a été rédigée par Nerval (voir NPl II, p. 1260-1261 et 1789-1790). 17.244. L’Artiste, 15 avril 1854. « Lettre à Gérard de Nerval sur la pantomime », signé « CHAMPFLEURY ». Cet article cite un long passage du feuilleton dramatique de Nerval paru dans La Presse du 26 octobre 1846. Champfleury reprendra le texte de sa lettre à Nerval dans ses Contes d’automne (Paris, Victor Lecou, 1854, p. 302 et suiv.) puis dans Souvenirs des Funambules (Paris, Michel Lévy Frères, 1859, p. 262 et suiv.). 17.245. Figaro, 3 septembre 1854. Transcription, dans « Album de Figaro », de la lettre du [30 janvier 1853] à Gabriel Vicaire / Ludovic Picard (voir NPl III, p. 798-799 et 1407. 30 C. Publications posthumes 17.246. Le Rêve et la Vie, 1855. Ouvrage enregistré le 28 avril 1855 dans la BF. P. 251-264 : « Un tour dans le Nord. Angleterre et Flandre » (récit de voyage paru le 16 août 1846 dans L’Artiste-Revue de Paris). P. 289-312 : « Le Dix-Huitième Siècle ». Reprise de l’article « Portraits du XVIIIe siècle, par M. Arsène Houssaye » paru dans Le Constitutionnel du 28 janvier 1845. Houssaye, éditeur du volume de 1855, a allongé le texte par de nombreuses citations de son ouvrage. P. 313-346 : « Les Bateleurs du Boulevard du Temple ». Reprise des articles publiés les 17 mars, 3 et 12 mai 1844 dans L’Artiste. À cet ensemble est artificiellement joint l’article intitulé « La Comédie des singes », paru dans L’Artiste-Revue de Paris du 25 janvier 1846. 17.247. La Bohème galante, 1855. Ouvrage enregistré le 24 novembre 1855 dans la BF. P. 164-176 : « Mes prisons. Sainte-Pélagie en 1832 ». Voir L’Artiste, 11 avril 1841. La première partie du titre est de l’invention des éditeurs. P. 269-314 : « Le Théâtre contemporain ». Cette section regroupe dix articles parus dans L’Artiste. Il ne convient pas d’accorder à un tel recueil une plus grande valeur critique qu’au reste du volume. Ainsi, le dixième article (« Exposition de l’Odéon, p. 310-314) ne serait pas de Nerval, mais de Paul Mantz11. D’autre part, le huitième texte (« Théâtre-Français », p. 298-301) s’identifie à une note anonyme parue dans la « Revue de la semaine » de L’Artiste-Revue de Paris du 31 mai 1846, — note qui se contentait de reproduire, augmenté d’un bref commentaire, un article de la Revue et Gazette des théâtres12. Il y a plus : le lecteur qui croit trouver, aux pages 301-309 de La Bohème galante, le texte exact de « Pensées et maximes sur l’Agnès de Méranie de M. Ponsard » (article signé « G. DE N. » dans L’Artiste-Revue de Paris du 27 décembre 1846) ignore que les éditeurs ont joint aux lignes de 11D’après Maurice Tourneux, Eugène Delacroix devant ses contemporains, Paris, Jules Rouam, 1886, p. 111 ; renseignement consigné par le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul dans une note autographe (LOV, G.1148, f° 145). « Exposition de l’Odéon » avait paru dans L’Artiste-Revue de Paris du 23 novembre 1845 sous la signature « LORD PILGRIM ». 12La phrase « Nous lisons dans la Gazette des théâtres : [...] » est transformée, dans le volume de 1855, en « On nous raconte ceci : [...] ». 31 Nerval un extrait anonyme de la « Revue de la semaine » du 21 juin précédent ; cet extrait, consacré à la réfutation d’une accusation de mauvais goût portée contre Th. Gautier, passe ainsi, à tort, pour une « pensée » de Nerval. 17.248. Voyage en Orient, t. II, 1867 (t. III des OC Lévy), p. 438-442. Les éditeurs ont glissé dans Lorely la fin de l’article « À M. B******* » paru dans Le Messager du 18 septembre 1838. 17.249. Les Illuminés, 1868 (t. IV des OC Lévy), p. 269-278. « Les Successeurs d’Icare ». Il s’agit de l’« Introduction » de Nerval aux Ballons de Turgan (1851), que les éditeurs font passer pour un texte appartenant aux Illuminés. 17.250. Le Livre. Revue du monde littéraire. [...]. Bibliographie rétrospective, 1883, p. 95-97. Dans son deuxième article sur « Gérard de Nerval. Souvenirs d’antan », A. Houssaye reproduit, avec quelques modifications d’ordre et sans citer le titre original, « Paradoxe et vérité » (L’Artiste, 2 juin 1844). Selon BS I, nos 913-915, Houssaye aurait publié le même texte dans La Presse du 7 septembre 1865 et dans L’Artiste de novembre 1877 (p. 345-350). 17.251. G. de Nerval, Notes d’un amateur de musique, avec une introduction de André Cœuroy, Paris, « Les Cahiers de Paris », 1926, 108 pages. Contient une sélection d’articles de critique musicale tirés du Monde dramatique et de La Presse. Plusieurs attributions à Nerval de textes non signés. 17.252. La Sonate du diable, t. I des OC Bernouard, 1927. P. 169-175 : « Paradoxe et vérité » ; p. 177-184 : « Une lithographie mystique » ; p. 185-191 : « Le Bœuf gras ». 17.253. Le Cabaret de la mère Saguet, t. II des OC Bernouard, 1927. Dans ce volume, on trouve de nombreux articles nervaliens, accompagnés de textes d’attribution incertaine ou fausse. P. 11-24 : « Mémoires d’un Parisien. Sainte-Pélagie en 1832 » ; p. 25-72 : « Courrier de Paris » (La Presse, 15, 22 et 29 juin 1845) ; p. 117-128 : « Un tour dans le Nord. Angleterre et Flandre » (L’Artiste-Revue de Paris, 16 août 1846) ; p. 129-141 : « Une nuit à Londres » (L’Artiste-Revue de Paris, 20 septembre 1846) ; p. 163-176 : « Les Ballons » 32 (préface à l’ouvrage de Turgan, 1851) ; p. 177-184 : « M. Jay et les pointus littéraires » (La Tribune romantique, 1830) ; p. 233-244 : « De l’avenir de la tragédie » (La Charte de 1830, 20 et 26 mars 1837) ; p. 245-274 : « Le Boulevard du Temple. Autrefois et aujourd’hui » (L’Artiste, 17 mars, 3 et 12 mai 1844) ; p. 275-283 : « Les Acteurs anglais » (L’Artiste, 22 décembre 1844) ; p. 285-380 : « Théâtres » (extraits des articles parus dans L’ArtisteRevue de Paris des 25 janvier et 27 décembre 1846, ainsi que dans La Presse des 8 septembre 1845, 26 août, 30 septembre, 7, 21 et 28 octobre 1850) ; p. 385-391 : « Les Banquets d’anciens écoliers » (Le Prisme, 1841) ; p. 393-401 : « Des tentures de cuir doré et de leur fabrication » (Le Cabinet de l’amateur, [mars] 1842) ; p. 403-411 : « Une page de l’histoire. Les Enfants de France en Espagne. 1529 » (L’Artiste-Revue de Paris, 18 octobre 1846) ; p. 413-423 : « Histoire véridique du canard » (Le Diable à Paris, 1844). 17.254. Nouvelles et Fantaisies, t. II des OC Champion, 1928. P. 249-253 : « Paradoxe et Vérité » ; p. 255-261 : « Une lithographie mystique » ; p. 263-270 : « Une page de l’histoire. Les enfants de France en Espagne (1529) » ; p. 271-276 : « Les Banquets d’anciens écoliers » ; p. 277287 : « Histoire véridique du canard ». 17.255. Lorely, 1928, t. VIII des OC Clouard. P. 225-240 : « Angleterre et Flandre » (L’Artiste-Revue de Paris, 16 août 1846) ; p. 243-257 : « Une nuit à Londres » (L’Artiste-Revue de Paris, 20 septembre 1846) ; p. 259-279 : « Les Délices de la Hollande » (article paru dans la Revue parisienne [La Sylphide] du 8 décembre 1844). 17.256. Poésie et théâtre, 1928, t. IX des OC Clouard, p. 351-396. « Les Bateleurs du Boulevard du Temple ». Texte du volume Le Rêve et la Vie, 1855. 17.257. La Bohême galante, 1931, t. XII des OC Bernouard, p. 241-281. « Le Théâtre contemporain ». Reproduction partielle de la section portant le même titre dans La Bohème galante, 1855. 17.258. Honoré de Balzac, Monographie de la presse parisienne [...], vignettes et gravures de Bertall et Daumier, Paris, Aubry, 1943, p. 7-25. Gérard de Nerval, « Histoire véridique du canard ». Les bois originaux sont reproduits. 33 17.259. J. Richer, Gérard de Nerval et les doctrines ésotériques, avec des textes et des documents inédits, Paris, Éditions du Griffon d’Or, 1947, p. 65-70. « Diorama ». Reproduction partielle de l’article paru dans L’Artiste du 15 septembre 1844. 17.260. Revue de la Société d’Histoire du théâtre, I-II, 1948, p. 54-58. Édition par J. Richer de la copie Lovenjoul des « Derniers Romains ». 17.261. G. de Nerval, Voyage en Orient, éd. G. Rouger, Paris, Imprimerie Nationale, 1950, t. IV, p. 112-118. « L’Orient. À mon ami Théophile Gautier » (texte de La Sylphide, 30 septembre 1843). 17.262. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952. P. 73-81 : « Sainte-Pélagie en 1832 » (article paru sous un titre plus long dans L’Artiste du 11 avril 1841) ; p. 427-430 : « Paradoxe et vérité » ; p. 537-542 : « Histoire véridique du canard ». Mêmes textes dans les deuxième (1956), troisième (1960), quatrième (1966) et cinquième (1972) tirages. S’ajoute cependant, à partir du quatrième tirage, « Une matinée de flâneur » (p. 59-61 : Le Messager, 2 décembre 1838). 17.263. G. de Nerval, La Bohème galante, avertissement et notes d’Alain Bosquet, Paris, Delmas, 1954, p. 84-92. « Mes prisons. Sainte-Pélagie en 1831 » (L’Artiste, 11 avril 1841). 17.264. Le Mercure de France, 1er mai 1955, p. 61-72. Gilbert Rouger, « Gérard de Nerval et Louis-Philippe. Le Carrousel, journal de la Cour, de la ville et des départements ». Édition de la lettre « De l’aristocratie en France » contenue dans la première livraison du journal (26 mars 1836). 17.265. Œ Béguin-Richer, t. II, premier tirage, 1956. P. 702-704 : « L’opéra à Constantinople » (extrait du feuilleton de La Presse, 21 juillet 1845) ; p. 851-867 : « Un tour dans le Nord » (articles parus le 16 août et le 20 septembre 1846 dans L’Artiste-Revue de Paris) ;p. 1215-1219 : « Le Diable rouge » ;p. 1220-1227 : « Les Prophètes rouges » ; p. 1228-1231 : extrait du feuilleton dramatique de La Presse du 5 octobre 1840 (compte rendu 34 du Diable amoureux, à l’Opéra) ; « Une lithographie mystique » (extrait de l’article paru le 28 juillet 1844 dans L’Artiste) ;« Diorama » (extrait de l’article paru le 15 septembre 1844 dans La Presse) ; « Le Bœuf gras » (L’Artiste, 9 février 1845) ;« Les Dieux inconnus » (extrait du feuilleton de La Presse du 29 juin 1845) ; « Les Successeurs d’Icare » (texte de l’introduction aux Ballons de Turgan). Mêmes textes dans les deuxième (1961), troisième (1970) et quatrième (1978) tirages de ce volume. 17.266. Œ Lemaitre, t. I, 1958. P. 373-377 : « Une lithographie mystique » (L’Artiste, 28 juillet 1844) ; p. 384387 : « Le Bœuf gras » (L’Artiste, 8 février 1845) ; p. 388-393 : « Le Diable rouge ». 17.267. Œ Lemaitre, t. II, 1958. P. 773-777 : « Diorama » (texte partiel de l’article paru le 15 septembre 1844 dans L’Artiste) ; p. 778-784 : « Lettre à Théophile Gautier » (texte de La Sylphide, 30 septembre 1843). 17.268. Voyage en Orient, t. III, 1958 (t. VII des OC Cornand), p. 337-344. « L’Orient. À mon ami Théophile Gautier » (texte de La Sylphide du 30 septembre 1843). 17.269. Œ complémentaires I, éd. J. Richer, 1959, p. 95-289. Choix d’articles, reproduits intégralement ou seulement en partie. Nombreuses attributions incertaines ou fausses. 17.270. Œ complémentaires VI, éd. J. Richer, 1960. P. 310-312 : « Comédie-Française » (L’Artiste-Revue de Paris, 15 février 1846) ; p. 312 : « Charles VI à l’Opéra » (extrait du feuilleton dramatique paru le 7 octobre 1850 dans La Presse). 17.271. Œ complémentaires II, éd. J. Richer, 1961, paginé I-VI et 335-825. Choix de comptes rendus dramatiques. Nombreuses attributions incertaines, surtout pour la période 1835-1840. 17.272. Œ complémentaires VIII, éd. J. Richer, 1964. P. 1-22 : articles du Carrousel (1836) ; p. 43-48 : « Des tentures de cuir doré et de leur fabrication » (Cabinet de l’amateur, [mars] 1842) ; p. 49-54 : « Un fait 35 historique » (Les Beaux-Arts, 1844) ; p. 55-61 : « Les Enfants de France en Espagne. 1529 » (L’Artiste-Revue de Paris, 18 octobre 1846) ; p. 62-88 : « Le Boulevard du Temple. Autrefois et aujourd’hui » (L’Artiste, 17 mars, 3 et 12 mai 1844) ; p. 89-93 : « La Comédie des singes » (L’Artiste-Revue de Paris, 25 janvier 1846) ; p. 97-105 : « Embellissements de Paris. Statues de la place de la Concorde » (Le Messager, 30-31 juillet 1838) ; p. 106-140 : « Le Courrier de Paris, 1845 » (La Presse, 15, 22 et 29 juin 1845) ; p. 152 : « L’Évêque de mer » (1849) ; p. 228-239 : « Les Derniers Romains » (texte de l’épreuve Lovenjoul, avec les variantes du manuscrit Fillioux). 17.273. G. de Nerval, Aurélia, éd. J. Richer et alii, Paris, Minard / Lettres modernes, 1965, p. 200-203. « Diorama ». Reproduction partielle de l’article paru dans L’Artiste du 15 septembre 1844. 17.274. Cahiers Gérard de Nerval, n° 4, 1981, p. 69-70. Reproduction d’une notice anonyme publiée dans L’Artiste du 21 avril 1844 et relative à la prochaine représentation d’Antigone à l’Odéon (voir Nerval journaliste, 1989, p. 301). 17.275. NPl II, 1984. Édition, dans la section « Articles » p. 1163-1270, de l’« Introduction » aux Ballons de Turgan, ainsi que des articles publiés par Nerval en 1850. 17.276. G. de Nerval, La Bohème galante, Éditions d’Aujourd’hui, 1984. « Reprint » du volume de 1855. 17.277. Littératures, Université de Toulouse-Le Mirail, automne 1985, p. 4148. Claude Pichois, « Nerval et le Journal de Constantinople ». Reproduction du texte de la lettre à Gautier paru dans le Journal de Constantinople du 6 septembre 1843. 17.278. Œ Cluny, 1987. P. 336-339 : « Une lithographie mystique » (L’Artiste, 28 juillet 1844) ; p. 346349 : « Le Bœuf gras » (L’Artiste, 9 février 1845) ; p. 350-354 : « Le Diable rouge » (1849). 36 17.279. NPl I, 1989. Édition de tous les articles de Nerval parus avant l’année 1850. Certaines « lettres » aux journaux figurent dans la correspondance. Ne sont pas repris les articles dont la signature exprime une restriction de paternité (ainsi les « G.-G » de La Presse, et les « G. » de La Charte de 1830 ou du Messager). XIII. Aurélia, ou le Rêve et la Vie Une part non négligeable de la fascination exercée par Aurélia — document majeur pour la connaissance de Nerval — tient sans doute à l’inachèvement de l’œuvre ainsi qu’aux problèmes critiques qui affectent le « Seconde partie » du texte, publiée après la mort de l’auteur. Curieusement, alors que des libertés très grandes ont été prises avec certaines œuvres nervaliennes dont l’auteur avait pourtant publié de son vivant des éditions censément « définitives » (Les Filles du Feu, Lorely, ...), Aurélia eut moins à souffrir des éditeurs. Il faut cependant déplorer l’insertion de « Lettres » dans la « Seconde partie » du récit, dès les mois qui suivirent la mort de Gérard ; on note aussi, dans un très grand nombre d’éditions d’Aurélia, l’absence du sous-titre, Le Rêve et la vie. A. Manuscrits autographes 13.1. Manuscrit Z, collection particulière L’ensemble, relié, comprend : 1) un groupe de folios (ou semi-folios) numérotés, de façon discontinue, de 1 à 30 ; 2) un groupe de folios numérotés de 3 à 8 ; 3) un groupe de folios numérotés de 15 à 18. — Cet ensemble inclut la totalité de la « [Première partie] » et des groupes importants de la « Seconde partie » (la fin du texte, dans la Revue de Paris du 15 février 1855, y figure). Les deux premiers folios de la « Seconde partie » sont manquants ; voir cependant ci-dessous le manuscrit Y : l’Exposition 1996 (pièce 493) a présenté sous un seul numéro les manuscrits Z et Y. Reproduction photographique de la première page du manuscrit Z dans l’Album 1993, p. 148 (en couleurs), dans Gérard de Nerval und Deutschland, 1996, p. 11 (noir et blanc), ainsi que dans le catalogue de l’Exposition 1996, en regard de la p. 1 (en couleurs). Voir les principales variantes du manuscrit dans l’appareil critique de NPl III. 2 13.2. Manuscrit Y, collection particulière 2 folios, qui correspondent au début de l’article du 15 février 1855. Le premier porte « Seconde Partie. I ». Et Nerval a indiqué, sur la moitié inférieure de ce même folio : « Il faut séparer les fragmens qui suivent par des tirets ». Le deuxième folio offre une rédaction ultérieure du texte figurant sur le manuscrit désigné dans l’appareil critique de NPl III sous le code PA VI (voir ci-dessous le manuscrit Marie). Le manuscrit Y a été joint au manuscrit Z lors de l’Exposition 1996 (voir ci-dessus). Sur les variantes du manuscrit Y, voir l’appareil critique de NPl III, p. 722 var. a à c, et p. 722 var. c à p. 723 var. i (documents PA XXXVII et PA XXXVIII ; NPl III, p. 1335). Le texte se poursuit sur le folio numéroté « 3 », dans le groupe 2) du manuscrit Z. Reproductions photographiques des deux folios de Y dans le Cahier Gérard de Nerval n° 12 (1989), entre les pages 80 et 81, ainsi que dans Œ Bony, 1990, planches II et III ; reproduction photographique en couleurs du premier folio de Y dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 159. 13.3. Manuscrit Lucien-Graux (B. N., n.a.fr. 14481, fos 1-7). 7 folios — où apparaissent des encres différentes — actuellement conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale et ayant figuré à l’Exposition 1981-1982, n° 204 (où la notice signale erronément que ces fragments se rapportent à la « Seconde partie » ; seul le folio 7 — qui figurait en tête du groupe lors de l’exposition — correspond à une telle définition) ainsi qu’à l’Exposition 1996, n° 495. C’est l’épouse du docteur Lucien-Graux qui offrit le manuscrit à la B. N. : le legs fut annoncé par Les Nouvelles littéraires du 18 janvier 1962, dans un article de Madeleine Cottin accompagné d’une transcription des folios 1 à 6. L’appareil critique de NPl III (p. 1332 et 1333-1334) a attribué aux fragments Lucien-Graux les codes PA VI (f° 7 ; p. 722 var. d à p. 723 var. i ; version antérieure du texte figurant sur le deuxième folio du manuscrit Y), PA XVI (f° 1 ; p. 751 var. a à p. 752 var. a), PA XVII (f° 2 ; p. 752 var. a à i ; suite du précédent), PA XVIII (f° 3 ; p. 752 var. i à p. 753 var. b ; suite du précédent), PA XX (f° 4 ; p. 753 var. b à g ;suite du précédent ; ce fragment est suivi de PA XIX [voir ci-dessous le manuscrit Marie]), PA XXI (f° 5 ; p. 754 var b à f ; suite de PA XIX [voir ci-dessous le manuscrit Marie]) et PA XXII (f° 6 ; p. 754 var. f à p. 755 var. b ; suite du précédent ; le texte se poursuit sur PA XXIV [voir manuscrit Marie]). Sur la date probable de PA XVI, PA XVII et PA XVIII, et sur les rapports qui 3 unissent le manuscrit Lucien-Graux et les manuscrits de Pandora, voir Jean Guillaume, Aux origines de « Pandora » et d’« Aurélia », ENR V, 1982. Reproductions photographiques des sept folios du manuscrit Lucien-Graux dans Les Manuscrits d’« Aurélia » de Gérard de Nerval présentés par J. Richer, Paris, Société d’édition « Les Belles Lettres », 1972, planches 6, 16, 17, 18, 20, 21 et 22, et de PA VI entre les pages 80 et 81 du Cahier Gérard de Nerval n° 12 (1989). 13.4. Manuscrit Marsan 2 folios d’environ 195 x 145 mm, et un fragment de dimension plus réduite. Texte correspondant à trois passages de la « Seconde partie » (voir NPl III, p. 724 var. a à g et p. 746 var. b à m ; documents PA XXXV et PA XXXVI de l’appareil critique, p. 1335). Ces folios ont appartenu à la Vente [Le Petit] (1918, pièce 2404)1, à la Vente Marsan (pièces 10A et 10B), à la Vente Sickles, première partie, 20-21 avril 1989, pièce 169, et à l’Exposition 1996, nos 494 et 497 bis (dans le catalogue, il semble y avoir des confusions entre les descriptions des deux pièces). Au-dessus du texte du premier folio, on lit, de la main de Nerval, « à ajouter » et « en note ». Sous le texte figure la mention autographe « ces 2 notes se classeront dans la 1ère partie » et, au dos de ce folio, « À composer. M. Gérard de Nerval ». Le deuxième folio est accompagné de la carte de visite de l’actrice Madeleine Brohan. Reproductions photographiques du premier folio dans le Cahier Gérard de Nerval n° 2 (1979), p. 25 et du deuxième folio dans le Cahier de l’Herne, 1980, planche XXIII. 5. Manuscrit Dupont α 2 folios appartenant en 1993 à Pierre Monart et ayant figuré à l’Exposition 1955 (nos 308 et 309), à la Vente Alfred Dupont (Michel Castaing et Pierre Cornuau experts, Hôtel Drouot, 18-19 juin 1957, pièce 202 [le deuxième folio] et 11-12 décembre 1956, pièce 254 [le premier folio]), à la Vente [baronne Alexandrine de Rothschild] (Hôtel Drouot, 26 février 1969, deuxième partie, pièces 98 et 99), à l’Exposition 1981-1982, n° 206, et enfin à l’Exposition 1996, nos 496 bis et 497. Le premier folio était peut-être, à la fin du XIXe siècle, en la possession de L. de Bare (voir ci-dessous, n° 000 [1894]). Ces deux fragments correspondent à des passages de la « Seconde partie » 1La description indique « 3 pag. pet. in-4 ». 4 du récit : voir NPl III, p. 742 var. a à p. 743 var. e et p. 745 var. c à p. 747 var. b (documents PA XI et PA XIII de l’appareil critique ; voir p. 1332 et 1333). Nerval a écrit sous le premier folio : « (Ici les lettres) / jusqu’aux dernières que j’envoie ». Reproductions photographiques des deux folios dans Les Manuscrits d’« Aurélia » (pl. 11 et 13) ; de la moitié inférieure du premier dans Aurélia [...], éd. J. Richer, Minard, 1965 (après la p. 220) ; du deuxième dans J. Richer, Nerval, Expérience et création, 1963, pl. 8, dans le catalogue de la Vente [baronne Alexandrine de Rothschild], pièce 99, dans l’édition commentée d’Aurélia par P.-G. Castex (SEDES, 1971, planches 6 et 7) et dans l’Album Nerval, p. 237. Première transcription de PA XIII par J. Richer dans Les Cahiers du Sud, 1948, p. 442-443. 13.6. Manuscrit Dupont β 2 folios, 205 x 180 mm, ayant appartenu à l’Exposition 1955, n° 3062 ainsi qu’à la Vente Alfred Dupont (11-12 décembre 1956, pièce 253), et correspondant au début du chapitre IV de la « Seconde partie » : voir NPl III, p. 730 var. a à h et p. 731 var. a à g (documents PA VII et PA VIII de l’appareil critique, p. 1332). Le texte se poursuit sur les folios du manuscrit Lacan (voir ci-dessous). Reproductions photographiques des deux folios dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planches 7 et 8, et du premier folio dans Exposition 1955, pl. VII. Le premier feuillet du manuscrit Dupont β porte le chiffre « II » et non « IV », comme dans l’imprimé de la Revue de Paris. De plus, les deux folios constituent, avec les folios du manuscrit Lacan (voir ci-dessous), un seul et même ensemble (le chapitre « IV » de la « Seconde Partie », dans la Revue de Paris). Sur le deuxième feuillet Lacan, on lit : « (Autographe de Gérard de Nerval) / ses dernières lignes — papiers trouvés / sur lui après sa mort.) / L. U. [Louis Ulbach.] » De ces éléments, et des rapports sémantiques qui unissent ce chapitre et les chapitres numérotés « II » et « III » dans l’imprimé de la « Seconde partie », Jean Guillaume a inféré que le groupe Dupont β-Lacan représentait en fait la réécriture, et non la suite, des chapitres II et III. À la « version de l’aveu » (qui renfermait des allusions sans doute trop claires au récent décès de Mme Houssaye) aurait succédé la « version de la discrétion », qui devait remplacer — et non suivre — la première. Sur ce point au moins, les 2Et non « 305 » comme l’indiquent Les Manuscrits d’« Aurélia ». 5 éditeurs de la Revue de Paris n’auraient pas respecté les dernières volontés de Nerval. Il s’agit, à l’heure actuelle, de la seule avancée significative opérée par la critique dans le problème philologique d’Aurélia. On lira les pages 75-78 de Jean Guillaume, Masques, 1988. 13.7. Manuscrit Lacan 2 folios, 205 x 180 mm, qui constituent la suite des deux folios précédents : voir NPl III, p. 731 var. h à p. 732 var. d et p. 732 var e à f (documents PA IX et PA X de l’appareil critique, p. 1332). Sur les hypothèses auxquelles le groupe complet des quatre folios a donné lieu, voir ci-dessus. Reproductions photographiques des deux folios dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planches 9 et 10, et d’une partie du deuxième folio dans le catalogue Marc Loliée n° 79 (1952), p. 55 (les deux folios sont décrits sous le n° 405). Voir aussi l’Exposition 1955, n° 307. Le deuxième folio du manuscrit Lacan a figuré sous le n° 496 à l’Exposition 1996. 13.8. Manuscrit Marie Manuscrit regroupant cinq fragments réunis dans un cahier appartenant à Aristide Marie et montrant aussi des fragments autographes de Pandora (voir ci-dessus, p. 000). Cet ensemble est aujourd’hui divisé. Faisaient partie du cahier manuscrit Marie les documents PA XIV, PA XIX, PA XXIII, PA XXIV et PA XXVII de l’appareil critique de NPl III (voir p. 1333-1335). PA XIV constitue la suite du deuxième folio du manuscrit Dupont I (voir NPl III, p. 747 var. c à h). Sur PA XIX (dont le texte suit PA XX [manuscrit Lucien-Graux]), voir NPl III, p. 753 var. g à p. 754 var. a ; sur PA XXIII, p. 710 var. d à p. 711 var. c ; sur PA XXIV (suite de PA XXII [manuscrit LucienGraux]), p. 755 var. c à f ; sur PA XXVII, p. 754, var. a et b. Dans Gérard de Nerval. Le poète, l’homme (1914), Aristide Marie a donné la transcription de PA XIX (p. 168-169), PA XXIII (p. 371-372) et PA XXIV (p. 175). Voir ensuite la Bibliothèque Marie, 1938, n° 157, l’Exposition 1955, n° 311, le catalogue de vente de la Bibliothèque [Georges Dubois], 1970, n° 29, l’Exposition 1981-1982, n° 205 (PA XIX, PA XXIII, PA XXIV et PA XXVIII) et n° 207 (PA XIV), et enfin l’Exposition 1996, nos 4943 (PA XIX, PA XXIV, PA XXVII) et 497 bis (PA XIV). Reproductions photographiques des cinq fragments dans Les Manuscrits 3Sous le n° 494 de l’Exposition 1996 sont annoncées « 5 pages de formats divers » ; seuls quatre fragments sont décrits dans la notice. 6 d’« Aurélia » (planches 14, 19, 23, 24 et 28), de PA XIV et de PA XIX dans l’Exposition 1981-1982, nos 207 et 205, et de PA XIV à la p. 237 de l’Album Nerval (à la suite du deuxième folio du manuscrit Dupont α). Au dos de PA XIV apparaissent des notes manuscrites reproduites à la planche 33 de l’album des Manuscrits d’« Aurélia », 1972 (incipit : « Le ferouer rencontré [...] »). Sur les rapports unissant ces notes au « Carnet du Caire », voir NPl III, p. 1388. J. Richer a donné des transcriptions, parfois différentes, du verso de PA XIV dans Les Cahiers du Sud, 1948, p. 438-439, dans les trois derniers tirages du t. I des Œ Béguin-Richer (3e tirage, 1960, p. 1279 ; 4e tirage, 1966, p. 1314-1315 ; 5e tirage, 1974, p. 1342-1343), dans Aurélia, éd. J. Richer, Minard / Lettres Modernes, 1965, p. 209-210, dans Nerval, Expérience et création, 1970, 2e éd., p. 455, et enfin dans Les Manuscrits d’« Aurélia », 1972, p. 19. Autre transcription du verso de PA XIV en 1993 par Claude Pichois dans NPl III, p. 769-770. 13.9. Manuscrit Guérin Un fragment de 140 x 135 mm. « Autographe autrefois signalé par Y.-G. Le Dantec, conservé dans un exemplaire du Gérard de Nerval de Mirecourt (1854), dans la bibliothèque de Charles Guérin à Lunéville, chez Henri de Bonnay de Breuille. [Figure a]u dos d’un imprimé dont l’en-tête porte : H[ippoly]te Fessard, commissionnaire ; 13, rue de l’Échiquier, et la date imprimée 184. » (Les Manuscrits d’« Aurélia », p. 11). Voir NPl III, p. 749 var. a à d (document PA XV de l’appareil critique, p. 1333). Reproduction photographique dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planche 15. 13.10. Manuscrit Stéhelin 1 page, 205 x 130 mm. Texte faisant la jonction entre le fragment PA XXIV (voir ci-dessus le manuscrit Marie) et le manuscrit Richer (voir cidessous) : NPl III, p. 755 var. f à p. 756 var a (document PA XXV de l’appareil critique, p. 1334). Le manuscrit Stéhelin est passé en vente dans le catalogue n° 79 (1952, pièce 406) de Marc Loliée, et J. Richer en a révélé le contenu la même année aux lecteurs du Journal des poètes (« Une page inédite d’Aurélia. La Reine de Saba (fragment du texte) », juin 1952) et du Mercure de France (« Une page inédite d’Aurélia », 1er novembre 1952). Voir aussi le catalogue n° 890 (1953, pièce 493) de la librairie Ch. Bosse et l’Exposition 1955, p. 305. Reproduction photographique dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planche 25. 7 13.11. Manuscrit Richer 1 folio 205 x 140 mm. Fait suite au manuscrit Stéhelin. Voir NPl III, p. 756 var. a à f (document PA XXVI de l’appareil critique, p. 1335). Manuscrit transcrit en 1960, à la suite de PA XXIV (manuscrit Marie) et du manuscrit Stéhelin dans le 3e tirage du tome I des Œ Béguin-Richer. Reproduction photographique dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planche 26. B. Épreuves d’imprimerie 13.12. Placards de la « [Première partie] », LOV., D.741, folios 1313-25. 22 placards, sous le titre Le Rêve et la Vie. La femme aimée se nomme « Aurélie ». Sur cette double discordance avec le texte publié, voir Masques, 1988, p. 66-69. Cet ensemble de placards n’est pas mis en pages et ne porte aucun signe écrit de Nerval. Le folio de tête présente deux lignes manuscrites : « Par Gérard de Nerval / Placards de la Revue de Paris ». Voir les variantes dans l’appareil critique de NPl III, p. 1337-1351. 13.13. Placards de la « Seconde partie », LOV., D.741, folios 13126 à 13130. 5 placards. Le texte du folio 13126 correspond aux deux fragments du manuscrit Y. Le folio 13130 se termine sur une importante correction (trois lignes manuscrites de Nerval) qui n’a pas été honorée dans le texte de la Revue de Paris. Documents PA I, PA II, PA III, PA IV et PA V de l’appareil critique de NPl III (p. 1335-1336). Voir les variantes p. 722 var a à p. 723 var i (PA I), p. 739 var. a à p. 740 var. a (PA II), p. 740 var. a à p. 741 var. a (PA III, suite du précédent), p. 741 var. a à b (PA IV, suite du précédent), p. 743 var. f à p. 744 var. b (PA V). Reproduction photographique dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planches 1 à 5. 13.14. Lambeau d’épreuve Lambeau d’épreuve (115 x 180 mm) présentant la fin de dix lignes d’Aurélia et des suggestions manuscrites de Gautier. Voir NPl III, p. 745 var. b (document PA XII de l’appareil critique). Voir l’Exposition 1955, n° 310 (où les mentions manuscrites sont attribuées à Nerval lui-même), la Vente [baronne 8 Alexandrine de Rothschild], 26 février 1969, n° 97, et l’Exposition 1996, n° 529. Reproductions photographiques dans Les Manuscrits d’« Aurélia », planche 12, et le Cahier Gérard de Nerval n° 2 (1979), p. 24 (où les lignes manuscrites sont rendues à Gautier). 13.15. Épreuve au verso de laquelle figure la lettre de [fin octobre 1854] à Jules Janin (NPl III, p. 901). Lettre publiée par Clément-Janin dans Dédicaces et lettres autographes (Dijon, Imprimerie Darantière, 1884, p. 86), par le même dans La Grande Revue (« Gérard de Nerval et Jules Janin », 25 mai 1911, p. 232) et enfin dans le catalogue de la Bibliothèque Clément-Janin (1er et 2 décembre 1937, Auguste Blaizot et fils, libraires-experts, p. 88). Cette lettre n’a pas réapparu depuis. Selon Clément-Janin (dans La Grande Revue), elle serait écrite au crayon « sur le verso d’une épreuve en placard de Le Rêve et la Vie, épreuve annotée, sans lien, de deux fragments qui sont l’un à la page 51, l’autre à la page 66 de l’édition jaune Michel Lévy4. » C. Édition originale 13.16. Revue de Paris, 1er janvier 1855, p. 5-26. « Aurélia, ou le Rêve et la Vie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». On observe l’absence de l’indication « Première partie ». L’auteur a publié, le 1er janvier 1855, un texte uniquement divisé en chapitres (I-X), sur le mode de Sylvie, et se terminant par la mention : « (La suite au prochain volume.) » 13.17. Revue de Paris, 15 février 1855, p. 477-500. « Aurélia, ou le Rêve et la Vie. Suite et fin. Seconde partie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». En contradiction avec la structure adoptée le 1er janvier, la livraison du 15 février se présente sous forme de « Seconde partie », elle-même divisée en chapitres (I-VI). On lit en note, p. 477 : « Nous publions le dernier travail de Gérard de Nerval, tel qu’il nous l’a laissé, en respectant, comme c’était notre devoir, les lacunes qu’il avait l’habitude de faire disparaître sur les épreuves. (Note de la direction.) » Ce respect n’a sans doute pas été total ; ainsi, selon Jean Guillaume, les éditeurs de la Revue de Paris ont 4Il s’agit du tome V des OC Lévy. 9 publié après les chapitres II et III de la « Seconde partie » un chapitre « IV » qui constituait sans doute la réécriture — et non la suite — des chapitres précédents (voir ci-dessus, p. 000). Parmi les réactions à la publication du 15 février 1855, citons ce « Faitdivers » du Pays, le 21 février suivant, qui ne semble pas avoir jusqu’ici attiré l’attention des nervaliens : « La Revue de Paris a publié dans son numéro du 15 février la fin du remarquable travail de Gérard de Nerval, le Rêve et la Vie, dont la première partie avait paru dans le numéro du 1er janvier. Cette étude psychologique de ses propres sensations, entreprise par ce charmant esprit et poursuivie jusqu’à son dernier jour, emprunte à la fin mystérieuse de l’auteur un surcroît d’intérêt douloureux et sinistre, qui rend plus vives et plus pénétrantes ces pages éloquentes dont les dernières furent trouvées sur Gérard après sa mort. » D. Éditions posthumes 13.18. La Fronde, 8 avril 1855. « La dernière page de Gérard de Nerval ». Citation de la fin du récit, extraite du Rêve et la Vie, à paraître chez Lecou (p. 125-129 ; voir ci-dessous). Le passage est présenté comme un fragment d’une lettre retrouvée dans les papiers de Nerval. 13.19. Le Rêve et la Vie, 1855, p. 39-129. Volume enregistré le 28 avril 1855 dans la BF. Texte de la Revue de Paris, avec quelques coquilles. La « Note de la Direction », au début de la « Seconde Partie », est supprimée. Par contre, les éditeurs ont ajouté deux notes, l’une qui figure en exergue et l’autre à la fin du récit5. Un changement plus important intervient au chapitre VI de la « Seconde partie », à l’endroit où le texte de la Revue de Paris porte : « Bien des lettres 5« Depuis son dernier voyage en Allemagne, Gérard, plus tourmenté que jamais par je ne sais quelles aspirations vers l’infini, oubliait souvent qu’il était sur la terre. Il sentait qu’il perdait pied et marchait dans le vide ; il se tournait vers le passé pour ressaisir sa vie et se croire vivant encore. Ses dernières pages témoignent de cette préoccupation du passé ; il avait fermé tous les livres, excepté le livre de son âme ; il ne lisait plus de poésies que celles de ses amours. Il pressentait que la mort allait le prendre ; et, comme un voyageur qui voit tomber la nuit, il se retournait et jetait encore un regard sur les espaces parcourus. À tous les monuments en ruines de son cœur, il cueillait pieusement la pariétaire. » (p. 39.) « Cette page est la dernière de Gérard de Nerval. Ici s’est brisée cette plume du poëte, la plume d’or du sentiment et de la fantaisie. » (P. 129.) 10 manquent, bien d’autres sont déchirées ou raturées ; voici ce que je retrouve6 : ». Les éditeurs du volume Lecou ont supprimé « voici ce que je retrouve : » et ont inséré le texte de dix lettres, numérotées III, IV, V, VII, VIII, X, XI, XII, XIII et XV (p. 109-119) et précédées des lignes suivantes : « (Les amis de Gérard de Nerval ont été assez heureux pour retrouver dans ses papiers des fragments de ces lettres. L’éditeur les publie tels qu’ils lui ont été remis, sans prétendre les coordonner, les lier entre eux, leur donner la suite et l’enchaînement dont le pauvre rêveur a emporté le secret avec lui. » (P. 108.) Cet ensemble de lettres avait déjà été publié par Arsène Houssaye et Théophile Gautier, sous le titre « Desiderata », dans la Revue de Paris du 15 mars 1855. Le texte de ces lettres s’identifie en maints endroits aux manuscrits Marsan et Spoelberch des « Lettres d’amour », sans toutefois jamais leur correspondre exactement. « Desiderata » pourrait fort bien être composé de textes récrits par les éditeurs à partir des manuscrits de Nerval. Ajoutons enfin que rien ne prouve l’égalité, dans l’esprit de Nerval, entre les lettres à citer dans Aurélia et les « Lettres d’amour » (voir ci-dessous, le chapitre 000). 13.20. Le Rêve et la Vie. [...], t. V des OC Lévy, 1868, p. 1-74. Texte du volume Le Rêve et la Vie, 1855. Certaines coquilles de cette version, qui rendaient le texte obscur, sont corrigées, non par le retour à l’original, mais par la rédaction d’une nouvelle phrase. Les deux notes, ajoutées en exergue et à la fin du récit dans Le Rêve et la Vie, 1855, sont supprimées. Est supprimé aussi le sous-titre du récit, qui est passé au titre du volume. Enfin, la mention « Les éditeurs » (p. 57) remplace « L’éditeur » (Le Rêve et la Vie, 1855, p. 108), dans les lignes qui introduisent le texte des « lettres », au chapitre VI de la « Seconde partie ». 13.21. Arsène Houssaye, « Gérard de Nerval. Souvenirs d’antan », 2e article, in Le Livre, 1883, p. 87-97. À la page 94 de cet article, Houssaye reproduit deux paragraphes d’Aurélia (voir OC Lévy, t. V, p. 55-56), comme s’ils étaient extraits d’une lettre de Nerval. Le passage présente trois variantes par rapport à la Revue de Paris. Les affabulations dont Houssaye était coutumier n’incitent pas à croire à l’existence d’un manuscrit supplémentaire. 13.22. G. de Nerval, Sylvie [...], Paris, E. Dentu, 1890, p. 115-221. 6Sur le premier folio du manuscrit Dupont I, correspondant à ce passage, on lit également la mention suivante, à l’usage du compositeur : « (Ici les lettres) / jusqu’aux dernières que j’envoie ». 11 Sous le titre « Le Rêve et la vie ». Texte des OC Lévy, 1868. 13.23. Nouvelle Revue internationale, 1894, p. 471-478. « Les Oubliés. Gérard de Nerval intime. I », signé « Louis de BARE ». À la page 474 de cet article, L. de Bare cite le texte d’une lettre « sans date et sans adresse », — texte correspondant aux lignes qui figurent sur la moitié supérieure du premier folio du manuscrit Dupont I. Mais on ne peut non plus exclure que L. de Bare ait simplement reproduit le texte imprimé. 13.24. G. de Nerval, Aurélia. Les Nuits d’octobre. Promenades et Souvenirs, Paris, E. Flammarion, [1897], 255 pages. D’après la BF du 4 septembre 1897 et le Catalogue des Imprimés de la B. N. 13.25. Œ Gauthier-Ferrières, 1913, p. 158-217. Aurélia : le sous-titre manque. Texte des OC Lévy, 1868. 13.26. G. de Nerval, Le Rêve et la Vie. Aurélia, Paris, Payot et Cie, 1913, 196 pages. Texte des OC Lévy, 1868. 13.27. La Feuille littéraire, Bruxelles, n° 208 (2 novembre 1918). Aurélia (texte suivi d’un choix de poésies). D’après BS II, n° 2618. 13.28. G. de Nerval, Les Filles du Feu. [...]. Le Rêve et la vie. Aurélia, illustrations de Constant Le Breton (30 bois originaux), Paris, Marpon et Cie, 1921, p. 243-375. Le titre est passé au sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. 13.29. G. de Nerval, Aurélia, introduction de Jean Giraudoux, Éditions de la Pléiade / J. Schiffrin, 1927, 167 pages, coll. « Écrits intimes » publiée sous la direction de Ch. Du Bos. Le sous-titre manque. Texte des OC Lévy, 1868 (avec les lettres de « Desiderata »). Certaines des leçons de la Revue de Paris sont rétablies. 13.30. Aurélia, t. VII des OC Clouard, 1928, p. 1-118. Aurélia : le sous-titre manque. Retour au texte de la Revue de Paris, avec plusieurs coquilles ; création d’un chapitre « VII » dans la « Seconde partie » (H. Clouard fait commencer ce chapitre à « J’inscris ici, sous le titre de 12 Mémorables, [...] », p. 108). Le reste du volume est constitué par une section intitulée « Les Sources d’Aurélia », où l’on trouve notamment « Un roman à faire » et « Desiderata ». 13.31. Aurélia, ou le Rêve et la Vie, suivi de Le Prince des sots, t. X des OC Bernouard, 1930, p. 5-84. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Retour au texte de la Revue de Paris. 13.32. Collection des plus belles pages, 1931, p. 311-390. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Texte du volume Lecou de 1855. 13.33. Les Filles du Feu. Le Rêve et la Vie, t. I des Œ Hilsum, 1931, p. 145214. Le Rêve et la Vie. Aurélia [sic]. Texte des OC Lévy, 1868. 13.34. Œ GLM, 1939, p. 65-80. Fragments d’Aurélia. Manque le sous-titre. 13.35. G. de Nerval, Aurélia, Paris, Éditions Balzac (Éditions Calmann-Lévy), 1942, 114 pages. Manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. 13.36. G. de Nerval, Aurélia, Paris, J. Corti, 1943, 115 pages, « Collection Romantique ». D’après BS I, n° 895. Le texte repris dans ce volume, que nous n’avons pas eu la possibilité d’examiner, ne peut se confondre, en tout cas, avec celui qui figure dans la réédition du même ouvrage datée de 1956. 13.37. G. de Nerval, Le Rêve et la Vie. Aurélia, Mexico, Costa-Amic, 1943, 147 pages, coll. « Les Maîtres de la pensée française ». D’après le Catalogue général des livres imprimés [de la B. N.]. 1960-1969. 13.38. G. de Nerval, Aurélia. [...], introduction par Albert Béguin, Genève, Éditions d’art Albert Skira, 1944, p. 23-110. Manque le sous-titre. Texte de la Revue de Paris. Dans la « Seconde partie », les tirets sont remplacés par des astérisques. 13.39. G. de Nerval, Aurélia, Paris, Éditions La Bruyère, 1944, 159 pages, 13 collection « Les Plus Belles Pages ». D’après « Biblio » 1945. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 481. 13.40. G. de Nerval, Aurélia, illustrations de Tolmer, Paris, Au Moulin de PenMur, 1945. Tiré à 1020 exemplaires (voir Monod, n° 8632). Manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. 13.41. G. de Nerval, Sylvie, suivie de Léo Burckart et d’Aurélia, introduction et notes par Henri Clouard, Monaco, Éditions du Rocher, 1946, p. 41-129, coll. « Grands et petits chefs-d’œuvre ». Aurélia : manque le sous-titre. La présente édition — où subsistent cependant des coquilles de 1928 — ne se confond pas avec la version procurée au t. VII des OC Clouard. Des « Lettres à Aurélia » sont ici réintroduites dans le chapitre VI de la « Seconde partie ». Le chapitre « VII » de la « Seconde partie », créé en 1928, est ici intitulé « Mémorables ». 13.42. G. de Nerval, Aurélia, orné de 24 dessins de Blanche Van Parys, Bruxelles, Éditions Lumière, 1946, 178 pages, collection « Le Rêve et la Vie », n° 2. D’après la Bibliographie de Belgique d’octobre-décembre 1946. Tiré à 1024 exemplaires. 13.43. G. de Nerval, Aurélia, illustré de onze aquarelles de Pierre Berger, [Paris], Librairie du Bel-Air, [1947], gr. in-8. Tiré à 330 exemplaires. Voir Monod, n° 8633. 13.44. G. de Nerval, Aurélia, avec une préface inédite de P. Audiat et des lithographies de J. Ernotte, Paris, Les Médecins Bibliophiles, 1947. Texte des OC Lévy, 1868. Le sous-titre manque. Tirage limité à 150 exemplaires numérotés (voir le catalogue de la Vente du 1er février 1992, Galerie Simonson [Bruxelles], pièce 350). Pierre Audiat a aussi publié en 1926 une étude sur L’« Aurélia » de Gérard de Nerval, qui constitue l’« Appendice » des OC Champion. 13.45. Œ Kaeser, 1948, 1948, p. 255-344. Aurélia. Le sous-titre manque. Texte des OC Clouard, 1928. 14 13.46. J. Richer, « Notes sur Aurélia », Cahiers du Sud, n° 292, 1948, p. 433445. Transcription du deuxième folio du manuscrit Dupont α et de fragments du manuscrit Marie. 13.47. G. de Nerval, Sylvie et autres nouvelles, Paris, Éditions Malesherbes, [1948], p. 175-257. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. 13.48. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1950, 1ère édition, p. 191-199. Extraits d’Aurélia. 13.49. Les Belles Lectures. Bi-mensuel de contemporaine, Paris, n° 150, 1er et 14 février 1950. littérature classique et Aurélia [suivi des sonnets]. Introduction par Yvonne Henriot. D’après BS I, n° 903. 13.50. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia. Lettres à Aurélia, introduction de Georges Gusdorf, Paris, Delmas, 1950, p. 69-185. Aurélia : manque le sous-titre. Texte Clouard (1928). Des « Lettres à Aurélia » (p. 143-174) sont insérées à la place qu’elles occupaient dans le volume Le Rêve et la Vie, 1855. 13.51. G. de Nerval, Sylvie et autres contes. Poèmes et souvenirs, Paris, Hatier, [1951], p. 115-205. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. 13.52. G. de Nerval, Sylvie. Poèmes et Souvenirs, La Chaux-de-Fonds, Nouvelle Bibliothèque, 1952, p. 119-216. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868. Voir l’ouvrage précédent. 13.53. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 357-414. Aurélia : manque le sous-titre (il sera rétabli dans le quatrième tirage [1966]). Texte Béguin (1944), identique dans les quatre tirages subséquents (1956, p. 361-418 ; 1960, p. 357-414 ; 1966, p. 357-414 ; 1974, p. 357-414). Le texte est suivi d’une section « Fragments » (p. 417-418), où sont transcrits quatre des 15 cinq fragments du manuscrit Marie (manque PA XIV). À ces fragments sont joints en 1956 (p. 421-423) le texte du manuscrit Stéhelin [à la suite de PA XXIV], en 1960 (p. 415-420) le manuscrit Richer [à la suite de PA XXIV et du manuscrit Stéhelin], en 1966 et en 1974 (p. 415-425) les folios du manuscrit Lucien-Graux. 13.54. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 157-220. Aurélia : le sous-titre manque. Texte des Œ Béguin-Richer (voir ci-dessus). P. 221-224 : transcription de fragments manuscrits. 13.55. Bibliothèque mondiale, n° 11, 30 juin 1953. Numéro spécial consacré à Nerval : édition de Sylvie et d’Aurélia, accompagnée d’articles de Jacques Duron, Pierre Menanteau et Henri Clouard (voir la BF du 23 octobre 1953). 13.65. Œ Vaudoyer, 1955, p. 201-255. Aurélia : le sous-titre manque. Texte des OC Lévy (1868), corrigé en plusieurs endroits par le retour à la Revue de Paris ; les lettres de « Desiderata » sont supprimées. 13.66. G. de Nerval, Aurélia et lettres à Aurélia, Paris, José Corti, 1956, 123 pages, « Collection romantique ». P. 7-90 : Aurélia (manque le sous-titre). Texte des Œ Béguin-Richer. 13.67. G. de Nerval, Les Chimères. Sylvie. Aurélia, préface et notes de Dominique Aury, Lausanne, Guilde du Livre, 1957, p. 109-207. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des OC Clouard (1928) ; le chapitre « VII » créé par H. Clouard dans la « Seconde partie » est ici intitulé « Mémorables » (voir la version Clouard de 1946). Première édition en 1948. 13.68. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 753-824. Aurélia : manque le sous-titre. Texte Béguin (1944), que suit une section « En marge d’Aurélia » où l’on trouve notamment la transcription des « Lettres d’amour ». 13.69. Aurélia [...], t. I des OC Cornand, 1958, p. 185-266. 16 Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.70. G. de Nerval, Les Filles du Feu [....], Strasbourg, Éditions Brocéliande, 1959, p. 141-205. Aurélia : manque le sous-titre. Texte Clouard (1928). 13.71. Œ Acanthe, 1960, t. I, p. 165-261. Aurélia : le sous-titre manque. Texte Clouard (1928). 13.72. G. de Nerval, Aurélia, illustrations de Léonor Fini gravées à l’eau-forte. Monaco, Club international de bibliophilie, 1960, 159 pages. Tiré à 300 exemplaires. D’après Monod, n° 8634, et le Catalogue général des livres imprimés [de la B. N.]. 1960-1969. 13.73. Les Nouvelles littéraires, 18 janvier 1962 Madeleine Cottin, « Du nouveau sur la folie de Gérard. La première version d’Aurélia », p. 1 et 7. Première transcription des folios 1 à 6 du manuscrit Lucien-Graux. 13.74. Œ Juin, 1962, p. 351-416. Aurélia : le sous-titre manque. Texte Clouard (1928). 13.75. J. Richer, Nerval, Expérience et création, Paris, Hachette, 1963, p. 421433. Transcription et commentaire des folios du manuscrit Lucien-Graux. Volume réédité en 1970. 13.76. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia, édition présentée par Raymond Jean, Paris, Librairie José Corti, 1964, p. 71-172. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. Divers fragments manuscrits sont cités, p. 223-239. 13.77. Poésies Hafez, 1964, p. 175-181. « Fragments du manuscrit d’Aurélia ». Texte de la section « Fragments » du t. I des Œ Béguin-Richer (3e tirage, 1960, p. 415-420). 13.78. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée. Aurélia, Paris, Club des Jeunes Amis du Livre, 1964, 215 pages. 17 D’après la BF du 23 octobre 1964. 13.79. G. de Nerval, Aurélia, ou le Rêve et la Vie. Lettres d’amour, édition établie et présentée par Jean Richer avec la collaboration de François Constans, Maria Luisa Belleli, John William Kneller et Jean Senelier. Paris, Minard / Lettres modernes, 1965, XVIII-359 pages. P. 1-127 : texte d’Aurélia, version Clouard (1928) ; une citation de l’Énéide de Virgile est ajoutée en exergue. P. 128-149 : transcription des fragments manuscrits connus en 1965. 13.80. Œ Alyn, 1965, p. 398-457. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.81. Œ Rouger, 1966, p. 248-297. Aurélia : le sous-titre manque. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.82. G. de Nerval, Aurélia et autres contes fantastiques, préface de Hubert Juin, Verviers, Marabout, 1966. 13.83. G. de Nerval, Sylvie. Les Chimères (extraits). Aurélia (extraits), éd. Anne-Marie et Henri Marel, Paris, Bordas, 1967, p. 103-166, coll. « Sélection littéraire Bordas ». Extraits d’Aurélia. Manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.84. Œ Guerne, 1968, p. 629-685. Aurélia : le sous-titre manque. Texte Clouard (1928). P. 687-688 : choix de fragments manuscrits. 13.85. G. de Nerval, Sylvie et autres contes, texte précédé d’un entretien avec Georges-Emmanuel Clancier, Paris, Éditions Rombaldi / Le Club des Classiques, 1969, p. 233-294. Aurélia : le sous-titre manque. Texte Clouard (1928). 13.86. G. de Nerval, Poèmes et Proses, Paris, Tchou, textes choisis par Christine de Coninck-Fraisse, 1969, p. 89-203. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Texte de la Revue de Paris. 13.87. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Aurélia, présentation par Kléber 18 Haedens. Paris, Gallimard et Librairie Générale française / Le Livre de poche, 1969, p. 217-283. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.88. G. de Nerval, Aurélia, illustrations de Imre Reiner. Paris, Alexandre Lœwy, 1970, 131 pages. D’après Monod, n° 8635. 13.89. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Aurélia, Paris, Éditions François Beauval, 1971, p. 265-349. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.90. G. de Nerval, Aurélia, texte présenté et commenté par Pierre-Georges Castex, Paris, Société d’Édition d’Enseignement Supérieur, 1971, 267 pages, 8 planches. Aurélia, ou le Rêve et la Vie, p. 21-85. Texte des Œ Béguin-Richer. Des fragments manuscrits sont cités dans le commentaire. 13.91. Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971, p. 71-130. Aurélia, ou le Rêve et la Vie. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.92. G. de Nerval, Promenades et Souvenirs. Lettres à Jenny. Pandora. Aurélia, Paris, Garnier-Flammarion, 1972, p. 131-191. Texte précédé par la transcription d’un choix de fragments manuscrits (p. 121130). 13.93. G. de Nerval, Les Filles du Feu. La Pandora. Aurélia, texte présenté et annoté par Béatrice Didier, Paris, Gallimard, 1972, coll. « Folio », p. 289-354. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Texte des Œ Béguin-Richer. P. 355-364 : transcription d’un choix de fragments manuscrits. Deuxième tirage de ce volume en 1989. 13.94. G. de Nerval, Aurélia, suivi de Lettres à Jenny Colon, de La Pandora et de Les Chimères, édition établie et commentée par Béatrice Didier, introduction de Jean Giraudoux, Paris, Librairie Générale Française / Le Livre de Poche, 1972, p. 1-98. Aurélia : le sous-titre manque. Texte Clouard (1928) ; certaines leçons de la Revue de Paris sont rétablies. P. 98-114 : transcription d’un choix de 19 fragments manuscrits d’Aurélia. Ce volume a fait l’objet d’un retirage en 1984 ; troisème tirage en 1995. 13.95. G. de Nerval, Aurélia. La Main enchantée. Sylvie, illustrations de Gilbert L’Héritier, Paris, A. Vial, 1975, 217 pages. D’après la BF du 22 octobre 1975. 13.96. G. de Nerval, Aurélia, ou le Rêve et la Vie, aquatintes originales de Francis Mockel, s. l., Le Livre contemporain et les Bibliophiles franco-suisses, 1980. Tiré à 160 exemplaires sur vélin d’Arches. D’après le catalogue de la Vente « Arcole » du 17 mars 1993 (Drouot-Richelieu, pièce 196 [le catalogue porte par erreur « Amélie ou le Rêve et la vie »]). 13.97. G. de Nerval, Aurélia, Paris, Lachenal & Ritter, 1985, 196 pages. Le sous-titre manque. Texte Richer (1965), avec quelques modifications. 13.98. G. de Nerval, Aurélia, introduzione, cronologia, bibliografia, commento e note a cura di Giovanni Cacciavillani, Pisa, Pacini, 1987, 133 pages. Le sous-titre manque. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.99. Œ Cluny, 1987, p. 625-681. Le sous-titre manque. 13.100. Œ Bony, 1990, p. 251-315. Aurélia, ou le Rêve et la Vie. Texte original. P. 317-325 : transcription d’un choix de fragments manuscrits. 13.101. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Aurélia, postface et notes de Francine de Martinoir, Paris, Seuil, 1992, coll. « L’École des lettres », p. 291-384. Aurélia, ou le Rêve et la vie. Texte des Œ Béguin-Richer. 13.102. NPl III, 1993, p. 693-750. Édition critique d’Aurélia par Jean Guillaume. P. 751-756 : transcription des « Manuscrits antérieurs ou postérieurs au texte remis à la Revue de Paris ». Le texte de tous les autres documents manuscrits connus en 1993 est fourni dans l’appareil critique, p. 1325-1372. 20 13.103. G. de Nerval, Aurélia, ou le Rêve et la Vie. [...], préface et commentaires par Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Pocket, 1994, p. 169-235, coll. « Lire et Voir les Classiques ». Texte original. P. 245-252 : transcription d’un choix de fragments manuscrits. 13.104. G. de Nerval, Aurélia, suivi de Pandora, Paris, Librio, 1994, p. 9-80. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des Œ Béguin-Richer. E. Éditions posthumes non datées 13.105. G. de Nerval, Aurélia, Paris, Crès et Cie, s. d., coll. « Bibliothèque Classica », n° 55. D’après BS III, n° 3557. 13.106. G. de Nerval, Émilie. Souvenirs de la Révolution française. Aurélia, Paris, Arthème Fayard et Cie, s. d., coll. « Les Meilleurs Livres », p. 23-92. Aurélia : manque le sous-titre. Texte des OC Lévy, 1868, sans les lettres de « Desiderata ». VII. La Bohême galante Petits châteaux de Bohême On ne dissociera pas l’examen bibliographique de ces deux œuvres, très proches, certes, mais que de trop nombreux éditeurs ont allègrement confondues. La Bohême galante a été publiée dans les fascicules hebdomadaires de L’Artiste, du 1er juillet au 15 décembre 1852. Ensuite, paraît dans la collection « Diamant » d’Eugène Didier Petits châteaux de Bohême, un petit volume de 96 pages qui reprend, avec des modifications, le début de La Bohême galante et mélange — comme l’œuvre précédente — prose et poésie. De plus, l’auteur a retranché des Petits châteaux son étude sur « Les Poètes du XVIe siècle », ses réflexions sur la musique et les chansons populaires, ainsi que le compte rendu de ses promenades dans le Valois et la légende de « La Reine des poissons » ; par contre, on trouve dans Petits châteaux le texte complet des « Papillons », Corilla et sept sonnets regroupés sous l’intitulé Mysticisme. Les Petits châteaux ne peuvent donc être considérés comme la deuxième édition, ou la reprise en volume, de La Bohême galante. Les deux œuvres témoignent de la complexité des modes nervaliens de création littéraire. On notera au reste que La Bohême galante présentait, en 1852, un texte qui n’était que partiellement original. Pour la publication de L’Artiste, Gérard a utilisé des fragments des Faux Saulniers ainsi que son article sur Les Vieilles Ballades françaises, publié pour la première fois dans La Sylphide le 10 juillet 1842 ; l’étude sur « Les Poètes du XVIe siècle » avait aussi déjà paru (en 1830), tout comme le conte de « La Reine des poissons » et la plupart des textes poétiques (seules les odelettes « Gaieté » et « Les Cydalises » ne semblent pas avoir connu de publication antérieure). Et certains des textes figurant dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux prendront place, en janvier 1854, dans le recueil des Filles du Feu : « La Reine des poissons » (à la suite de Sylvie), Corilla et les sonnets de 2 Mysticisme (qui entreront dans Les Chimères)1. A. Manuscrits autographes 7.1. Manuscrit Lovenjoul α, LOV., D. 741, folios 36-43 (le folio 42 est blanc). Ce manuscrit correspond au début de La Bohême galante, jusqu’au milieu du chapitre III (« [...] accident duquel le cardinal Mazarin fut un instant soupçonné. »). Voir les variantes du manuscrit dans NPl III, p. 1083-10842. Dans le dossier D.741 de LOV., on a indiqué par erreur qu’il s’agissait du début de Petits châteaux de Bohême. Les confusions entre les deux œuvres seront monnaie courante. Jean Guillaume a fait observer que le manuscrit de D. 741 portait des additions et des modifications de la main de Houssaye3. À celui-ci paraissent revenir, au moins, le titre du récit ainsi que la fin de la dédicace, où le directeur de L’Artiste a inséré huit vers de ses propres Poésies. Lesquelles Poésies se trouvent d’ailleurs largement représentées dans un texte qui, à l’origine, devait permettre à Nerval de conter ses propres souvenirs de poète : La Bohême galante ne renferme pas moins de vingt-quatre vers de Houssaye. Les interventions d’un directeur, ou d’un rédacteur en chef, dans les articles qu’il faisait publier, n’étaient, à l’époque, pas exceptionnelles. On peut penser cependant qu’elles furent peu appréciées de Nerval : pour le volume publié chez Didier, Gérard renonce à l’intitulé initial du texte, tandis que disparaissent les huit vers insérés par Houssaye dans la dédicace de L’Artiste. Pareils changements, dans Petits châteaux, ont sans doute contribué à la tradition éditoriale qui, dès la mort de l’auteur, fit prévaloir le texte de L’Artiste sur l’ouvrage en volume. En 1855, Gautier et Houssaye publient chez Michel Lévy le recueil intitulé La Bohème galante, — recueil où se trouve reproduite, aux pages 5 à 105, celle des deux œuvres qui fait la part la plus belle à Houssaye. Le petit volume paru chez Didier était ainsi laissé dans l’ombre, où il attendit très longtemps une réhabilitation définitive. Le texte de Petits châteaux fut en 1On se reportera, pour les renseignements bibliographiques concernant ces textes, au chapitre 00 ci-dessous. 2On trouve dans l’appareil critique fourni par Pl I5 à La Bohême galante (voir p. 1252-1253) la transcription de deux ensembles de notes au crayon apparaissant sur le folio 122 de D. 741 ; les rapports des notes avec l’œuvre sont cependant assez lointains, si l’on excepte la mention de Meyerbeer et de la reine de Saba dans l’un des deux ensembles. 3Voir Aux origines de « Pandora » et d’« Aurélia », ENR V, p. 42-44. 3 effet rarement publié dans son intégralité, beaucoup moins souvent en tout cas que celui de La Bohême galante. À noter aussi que Houssaye avait écrit sur le manuscrit « Bohème » et que L’Artiste imprimera (à la demande de Nerval ?) « Bohême ». Au milieu du XIXe siècle, les graphies étaient encore fluctuantes. Se conformant à l’usage moderne, la plupart des éditeurs ont transformé l’accent circonflexe en accent grave. À tort, puisqu’une telle modification annule la polysémie du mot — dont Nerval a joué — et pourrait affecter le sens de l’œuvre : nom commun, « la bohême » désignait certains artistes jeunes (ou le mode de vie de ceux-ci) ; nom propre, il renvoyait à une région d’Europe et à ses habitants, les Bohêmes, ou les bohémiens, puisque l’on disait les membres de tribus vagabondes originaires de Bohême. 7.2. Manuscrit Lovenjoul β, LOV., D. 741, folios 3 et 4. « Avril » (voir NPl III, p. 265-266 et 410 ; le titre est écrit au crayon, d’une main qui ne semble pas nervalienne ; comme dans La Bohême galante, l’odelette est précédée du chiffre romain « I »),« La Malade » (voir NPl III, p. 273-274 et 444-445 ; sous le titre « La Mère et la f[ille] ») et le début de « La Grand’mère » (voir NPl III, p. 266 et 411 ; premier vers et début du deuxième). « La Mère et la f. » et « La Grand’mère » sont écrits à la hâte, au crayon. 7.3. Manuscrit Barthou, 2 pages in-8°. « Avril » (sous le titre « Le vingt-cinq mars »), « La Grand’mère », « Fantaisie » (voir NPl III, p. 266-267 et 410-411 ; sous le titre « Fantaisies » [sic ?]) et « Nobles et valets » (non repris dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux). Ce manuscrit, dont on ne connaît aucune reproduction photographique, était joint à un exemplaire du volume Lévy de La Bohème galante (1855), lequel exemplaire figurait en 1935 dans le catalogue de la Vente de la bibliothèque de M. Louis Barthou (Blaizot et fils, 1935, t. I, p. 168, n° 255). 7.4. Manuscrit reproduit dans le catalogue n° 41 de la librairie Lardanchet, Lyon, H. Lardanchet, 1937, p. 204. « Fantaisie » (sans titre, mais daté de « 1833 » et signé « Gérard de Nerval »). La signature et les variantes textuelles semblent indiquer que ce manuscrit est tardif, en tout cas postérieur à 1833. Voir le commentaire de Jean-Luc Steinmetz (NPl I, p. 1635), à qui nous avons emprunté plus d’un renseignement sur la tradition manuscrite des poésies insérées dans La Bohême galante et dans 4 Petits châteaux. 7.5. Album Auguste Préault, folio 30. « Fantaisie » (sans titre ; signé « Gérard de Nerval »). Voir J.-L. Debauve, « Une rencontre inopinée : Baudelaire et Gérard de Nerval. En feuilletant un album inédit », ENR II, p. 33-39. L’Album Préault aurait été constitué en 1853. Il a figuré à l’Exposition 1996 sous le n° 441. Voir les variantes textuelles dans NPl I, p. 1638. Reproduction photographique en couleurs dans Les Plus Beaux Manuscrits français, Paris, Robert Laffont, 1991, p. 212 (coll. « La Mémoire de l’Encre ») et dans l’Exposition 1996, p. 19 ; en noir et blanc dans l’Album 1993, figure 52. 7.6. Manuscrit reproduit dans L’Herne, 1980, figure 5, et dans le catalogue de l’Exposition 1981-1982, n° 47 (voir aussi l’Exposition 1996, n° 101). « Fantaisie » (sans titre, signé « Gérard de Nerval »). Une page in-folio (287 x 211 mm). Ce document se confond sans doute avec le manuscrit mis en vente le 29 juin 1938 dans un catalogue de la librairie Cornuau. Il pourrait aussi — simple hypothèse — provenir de l’album de madame N. Martin mentionné cidessous. 7.7. Manuscrit de la collection du marquis de L’Aigle (Vente Drouot, 5 février 1946 ; Me Ét. Ader, P. Cornuau expert ; n° 52). « Fantaisie » (les six premiers vers sont mentionnés, ainsi que le format de la feuille : « 1/2 p. in-8 »). Le catalogue n’évoque point la présence d’un titre ou d’une signature. 7.8. Album de madame N. Martin « Fantaisie ». Le 20 mai 1855, dans L’Artiste, Édouard Houssaye cite les écrivains et les dessinateurs qui apparaissent dans les pages de l’album de madame N. Martin4 : Chateaubriand, Salvandy, Lamartine, Vigny, Desplaces, Lehmann, Béranger, Barbier, Sainte-Beuve, Hugo, Gautier, Esquiros, de Belloy, Augier, Ponsard, Heine, Andersen, Pouchkine (transcrit par Mérimée), Féval, Malitourne, Mantz, Chasles, Janin, Sandeau, Arsène Houssaye, Michelin, Redouté, Bremond, Yvon, Laemlein, Hedouin et Nerval, dont la mort remontait alors à quelques mois : « Hélas ! dans cette écriture si soignée, si coquette, dans ces quatre strophes d’un accent si pénétrant, je reconnais et 4Sans doute l’épouse de Nicolas Martin (1814-?), poète et auteur de travaux nombreux sur la littérature allemande. 5 retrouve tout Gérard de Nerval : / "Il est un air pour qui je donnerais / Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, / Un air très-vieux, languissant et funèbre / Qui pour moi seul a des charmes secrets..." / Vous savez le reste, et qu’il est impossible de mettre plus de larmes cachées, plus de heimweh, comme disent les Allemands, dans des lignes harmonieuses. » L’album de madame N. Martin ne semble pas réapparu depuis. 7.9. Album de Mélanie Gaume « La Sérénade (d’Uhland) » (NPl III, p. 273-274 et 444-445 ; sous le titre « La Malade ») et « Fantaisie ». Voir Pichois-Brix, p. 70. Ces vers ont été inscrits en octobre 1831 et précèdent donc la première publication connue du sonnet « Fantaisie » (dans les Annales romantiques pour 1832 ; BF du 17 décembre 1831). Mélanie Gaume deviendra l’épouse d’Alexandre Bixio. 7.10. Manuscrit mentionné dans le Catalogue n° 287 (juin 1898) d’autographes à prix marqués de Charavay, pièce 42536 : « Vision ; Chœur d’opéra, deux pièces de vers sur le même feuillet, 1 p. in-8. Très jolies pièces. » Aucune reproduction photographique de ce manuscrit n’est connue. « Vision » est le titre donné à « Fantaisie » dans La Sylphide du 31 décembre 1842. L’identification de « Chœur d’opéra » est plus hasardeuse. 7.11. Manuscrit Matarasso, 1 page in-4. « La Grand-mère » (sous le titre « Ma Grand’mère »), « Notre-Dame » (poème non repris dans La Bohême galante ou Petits châteaux) et « Politique. 1832 » (NPl III, p. 268-269 ; sous le titre « Cour de prison »). Le titre général est « Odelettes ». Signé « Gérard ». Voir les variantes, NPl I, p. 1630-1631 et 1640. Reproduction photographique dans L’Herne, 1980 (figure 6) ainsi que dans Exposition 1981-1982 (n° 43) et dans le catalogue de la Vente Nouveau Drouot du 16 novembre 1983 (Me Buffetaud ; Mme Vidal-Mégret et Thierry Bodin experts ; n° 182). Le manuscrit Matarasso a figuré au catalogue de la vente Charavay du 25 mai 1882 (n° 269), au Catalogue de livres modernes [...] provenant de la bibliothèque de M. J. L. P. [Jules Le Petit] (deuxième partie, Paris, H. Leclerc, 1918, n° 2402) et dans Excellents débuts en bibliophilie (Georges Andrieux, libraire-expert, 1926, n° 146). 7.12. Manuscrit Clayeux « Gaieté », au crayon (voir NPl III, p. 268 et 412-413 ; sous le titre « Gaîté »). Sous le poème, Nerval a indiqué : « écrit à Chatou devant la maison de 6 Méry » ; et ce dernier a ajouté : « par Gérard de Nerval ». Voir les variantes de ce manuscrit dans NPl III, p. 1156. Voir aussi la Revue des autographes de septembre 1903. 7.13. Manuscrit Loliée « Gaieté » (sous le titre « Gaîté »). Signé « Gérard de Nerval ». Voir les variantes dans NPl III, p. 1156. Il s’agit sans doute d’une page d’album : au verso figurent deux sizains d’Octave Lacroix intitulés « Imités de Goethe ». Reproduction photographique dans le catalogue de la Bibliothèque Égide Bouchez, Vente Simonson, Bruxelles, 22 octobre 1988, n° 10. 7.14. Manuscrit Marsan α, 1 page in-8° « Politique. 1832 » (sous le titre « Prison ») et « La Sérénade (d’Uhland) ». Sous le titre général « Odelettes ». Au bas de ce manuscrit non signé figure la mention « autographe de Gérard de Nerval / F. de G. [on a proposé le nom de Ferdinand de Gramont] ». Voir les variantes dans NPl III, p. 1630-1631 et 1632. Reproduction photographique dans Vente Marsan 1976, n° 1 (moins la mention signée « F. de G. »), dans Vente Sickles , quatrième partie (9 et 10 novembre 1990), n° 1321, et dans l’Exposition 1996, n° 95. Voir aussi l’Exposition 1981-1982, n° 42. 7.15. Manuscrit Mirecourt « Les Cydalises » (voir NPl III, p. 270 et 418-419). Sans titre et signé « Gérard de Nerval ». Voir les variantes dans NPl III, p. 1158. Reproduction en facsimilé, et hors texte, dans la biographie d’Eugène de Mirecourt (Paris, J.-P. Roret et Cie ; plusieurs rééditions [voir BS I, nos 1454-1456]), avec cette note erronée : « Ces vers sont complètement inédits ». Autre reproduction dans G. de Nerval, Les Chimères et les Cydalises, Paris, Mercure de France, 1897, p. 15, et dans G. de Nerval, Choix de poésies, éd. A. Séché, Paris, Louis-Michaud, s. d. [1908], p. XI. — En 1923, Mme Édouard Dardonville possédait encore ce manuscrit, qu’elle avait joint à un exemplaire de l’édition originale des Petits châteaux. Prêté par elle pour une exposition à la section moderne du Congrès du livre, le volume lui revint sans la pièce autographe (voir Les Nouvelles littéraires du 9 juin 1923 et NPl III, p. 1158). 7.16. Manuscrit Lovenjoul γ, LOV., D. 741, f° 49. « Ni bonjour, ni bonsoir » (sous le titre « Air grec » ; voir NPl III, p. 270 et 417). Voir les variantes dans NPl III, p. 1157-1158. Reproduction 7 photographique dans le cahier d’illustrations figurant à la fin du recueil d’œuvres publié par Jean Richer dans la collection « Les Écrivains célèbres » (Paris, Mazenod, 1971). 7.17. Album Philoxène Boyer « Ni bonjour, ni bonsoir ». Sans titre et signé « Gérard de Nerval », qui a en outre indiqué, sous les vers, « Chanson grecque ». Reproduction photographique dans le catalogue P. Berès du 22 mai 1985 (Commissairepriseur, Claude Boisgirard ; expert, Pierre Berès), n° 17. 7.18. Manuscrit Marsan β, 1 page in-4, 254 x 186 mm « Le Roi de Thulé » (NPl III, p. 272-273), sous le titre « À Lady Greig » et signé « Gérard de Nerval ». Il s’agit de la version de La Bohême galante (le texte est absent des Petits châteaux). Voir les variantes dans NPl III, p. 10871088. Lady Greig était l’épouse du consul d’Angleterre et la maîtresse de Méry. Reproduction photographique dans L’Herne, 1980, figure 9. Voir aussi l’Exposition 1981-1982, n° 122, et l’Exposition 1996, n° 3345. 7.19. Manuscrit Loliée, 1 page in-4 « La Sérénade (d’Uhland) » (sous le titre « La Sérénade des Anges / imon d’Uhland »). Signé « Gérard de Nerval ». Voir les variantes dans NPl I, p. 1632. Une reproduction photographique de ce manuscrit a figuré à l’Exposition 1996, n° 96. 7.20. Copie autographe du livret de Piquillo. « Espagne » (NPl III, p. 274 et 443) et « Chœur d’amour » (NPl III, p. 274-275 et 443-444). Il s’agit de la copie soumise à la censure. Jean Richer l’a retrouvée aux Archives Nationales (cote F18. 690) et a indiqué6 les variantes qui éloignent la copie du texte imprimé en 1837. Aucune de ces variantes ne concernent « Espagne » ou « Chœur d’amour ». 7.21. Album Mathilde Bonnet7 5À noter qu’un manuscrit du « Roi de Thulé » se trouve mentionné à deux reprises dans les catalogues à prix marqués de la maison Charavay (janvier-février 1898, catalogue n° 284, pièce 41633 ; août 1900, catalogue n° 305, pièce 46055). Le format est « 1 p. in-4 », et la brève description ne signale pas la présence — ou l’absence — d’un titre. On ne peut cependant exclure qu’il s’agisse du manuscrit Marsan. 6Au tome IV des Œuvres complémentaires (p. 41-161). 7« Bonnet » d’après NPl III, p. 1168 ; « Bonet » d’après le catalogue de l’Exposition 1996, n° 156. 8 « Espagne ». Sans titre et signé « Gérard ». Reproduction dans l’Album Nerval, figure 81. Voir les variantes dans NPl III, p. 1168. Mathilde Bonnet n’a pu être identifiée. L’« Album amicorum » de Mathilde Bonnet a figuré à l’Exposition 1996 sous le n° 156. 7.22. Scénario manuscrit des Monténégrins (voir ci-dessous, p. 000). « Chanson gothique » (voir NPl III, p. 275 et 444). Nerval a inscrit la première et la troisième strophe de cette chanson dans la marge droite d’une page du manuscrit (voir la reproduction photographique dans le catalogue de l’Exposition 1981-1982, n° 125). B. Copies manuscrites 7.23. Une « copie dramatique » des Monténégrins, destinée aux censeurs, a été retrouvée aux Archives Nationales (F18. 734). Voir p. 000. Cette copie, qui offre de l’œuvre une version plus ancienne, a été publiée par J. Richer au tome III des Œuvres complémentaires (p. 207-333). « Chanson gothique » (voir NPl III, p. 275 et 444 ; sans titre ; Œuvres complémentaires, t. III, p. 269-270). Voir les variantes dans NPl III, p. 11691170. « Chant monténégrin » (voir NPl III, p. 276-277 [texte non repris dans les Petits châteaux] ; sans titre ; Œuvres complémentaires, t. III, p. 323-324). Voir les variantes dans NPl III, p. 1088. « Chœur souterrain » (voir NPl III, p. 277 [texte non repris dans les Petits châteaux] ; sans titre ; Œuvres complémentaires, t. III, p. 282). Voir les variantes dans NPl III, p. 10898. On ne trouve pas, dans cette « copie dramatique », le « Chant des femmes en Illyrie » (voir NPl III, p. 275-276 [texte non repris dans les Petits châteaux]). 7.24. A. Dumas, « Nouveaux mémoires », archives du château de Kynzvart. Copie manuscrite par Dumas de « Fantaisie » (sous le titre « Souvenirs d’une 8« Chant des femmes en Illyrie » (NPl III, p. 275-276 ; texte non repris dans les Petits châteaux) ne figure pas dans la « copie dramatique » des Monténégrins. 9 autre vie »)9 et des « Cydalises » (sans titre). Passage non reproduit dans l’édition du Soleil, en 1866. Voir A. Dumas, Sur Gérard de Nerval. Nouveaux mémoires, éd. Cl. Schopp, Bruxelles, Éditions Complexe, 1990, p. 179-180 et 187-188. C. Publications préoriginales 7.25. Gérard, La France guerrière. Élégies nationales. Seconde édition, corrigée et augmentée de pièces nouvelles. Paris, chez Touquet et les marchands de nouveautés, janvier 1827, p. 77-79. « Pensée de Byron » (sous le titre « Élégie » ; voir NPl III, p. 267 et 412). Ce texte des Élégies nationales (reproduit dans NPl I, p. 194-195) a été réduit de 5 à 2 strophes (soit les vers 1-12 et 29-32 du poème original) pour entrer dans La Bohême galante et dans Petits châteaux. 7.26. Gérard, Élégies nationales et satires politiques, Paris, chez les Libraires du Palais-Royal, 1827, p. 77-79. Le corps du volume est identique à celui de La France guerrière. Sur les trois tirages des Élégies nationales (en mai et en novembre 1827), voir NPl I, p. 1530-1531 et ici même p. 000. 7.27. Faust 1828, p. 179-180 (enregistrement dans la BF du 28 novembre 1827). « Le Roi de Thulé », dans une version très différente de celle qu’on trouve dans La Bohême galante et Petits châteaux. Sur les reprises de ce texte par Berlioz, voir le chapitre consacré aux traductions de Faust. 7.28. Le Mercure de France au XIXe siècle, 13 février 1830 (t. XXVIII, p. 289291). « Les Papillons » (voir NPl III, p. 271 et 415-417). Signé « GÉRARD ». Voir la reproduction de cette version dans NPl I, p. 332-334. 7.29. Le Mercure de France au XIXe siècle, 21 août 1830 (t. XXX, p. 343-352). 9Malgré les affirmations des « Nouveaux mémoires » (« Gérard finit par me dire les vers suivants que je copiai sous sa dictée : [...] », éd. Cl. Schopp, p. 179), Dumas s’est sans doute inspiré, pour ce sonnet, du volume Le Rêve et la Vie, 1855, lequel reproduit « Fantaisie » sous un tel titre, qui n’a jamais été utilisé par Nerval (voir cidessous, p. 000). 10 « De la littérature française au Moyen Âge » : il s’agit de la première partie de l’introduction au Choix des poésies de Ronsard [...] (voir ci-dessous à la date du 30 octobre 1830). Le texte est attribué à « M. Gérard ». Suite le 28 août 1830, fin le 27 août 1831. Voir les variantes dans NPl III, p. 1597-1601. 7.30. Le Mercure de France au XIXe siècle, 28 août 1830 (t. XXX, p. 392-402). « La Défense et Illustration de la langue française », anonyme. Suite de l’introduction au Choix des poésies de Ronsard [...], dont le début avait paru le 21 août 1830. Fin le 27 août 1831. Voir les variantes dans NPl III, p. 16011602. 7.31. Choix des poésies de Ronsard, Dubellay, Baïf, Belleau, Dubartas, Chassignet, Desportes, Regnier, précédé d’une introduction par M. Gérard. Paris, Bureau de la « Bibliothèque choisie », Méquignon-Havard et Bricon [imprimerie de Béthune], 1830, p. I-LX (enregistrement dans la BF du 30 octobre 1830). Cette « Introduction » (reproduite à sa date dans NPl I, p. 281-301) sera reprise, avec des variantes et sous le titre « Les Poètes du XVIe siècle », dans La Bohême galante. Le Choix de Nerval n’a jamais été reproduit dans les éditions de ses œuvres ; on se reportera à la table publiée en 1989 par Jean Céard (« Nerval et les poètes français du XVIe siècle. Le "choix" de 1830 », RHLF, p. 1033-1048). 7.32. Cabinet de lecture, 29 décembre 1830. « La Sérénade (d’Uhland) » (sous le titre « La Malade »). Signé « GÉRARD ». Voir les variantes du texte dans NPl III, p. 1632. 7.33. Almanach dédié aux demoiselles, Paris, Louis Janet, [1831], p. 12 (volume enregistré le 29 janvier 1831 dans la BF). « Avril » (sous le titre « Odelette. Le 25 mars »). Signé « GÉRARD ». 7.34. Annales romantiques pour 1831, Paris, Louis Janet, 1831, p. 109 (enregistrement dans la BF du 29 janvier 1831). « La Sérénade (d’Uhland) » (sous le titre « La Malade »). Signé « GÉRARD ». Même texte que dans Le Cabinet de lecture du 29 décembre 1830. 7.35. Hommage aux dames, Paris, Louis Janet, p. 59-69 (enregistrement dans la BF du 5 février 1831). « Les Papillons ». Signé « GÉRARD ». Même texte que dans Le Mercure de 11 France au XIXe siècle du 13 février 1830. 7.36. Le Mercure de France au XIXe siècle, 27 août 1831 (t. XXXIV, p. 385396). « De l’école de Ronsard au XVIe siècle », signé « GÉRARD ». Fin de la reprise de l’« Introduction » au Choix des poésies de Ronsard [...] (le début avait paru dans le même journal les 21 et 28 août 1830). Voir les variantes dans NPl I, p. 1602-1605. 7.37. Le Cabinet de lecture, 4 décembre 1831. « Politique. 1832 » (sous le titre « Cour de prison » et « Le Point noir » (sous le titre « Le Soleil et la Gloire » ; voir NPl III, p. 269-270 et 414). Les deux textes sont signés « GÉRARD ». Voir les variantes dans NPl I, p. 1630-1631 et 1633. 7.38. Almanach des Muses pour l’année 1832, Paris, chez Audin, 1832 (l’enregistrement dans la BF est du 17 décembre 1831). « La Sérénade (d’Uhland) » (sous le titre « La Malade »), « Le Point noir » (sous le titre « Le Soleil et la Gloire »), « Le Réveil en voiture », « Le Relai », « Une allée du Luxembourg » et « Notre-Dame de Paris ». Titre général : « Odelettes ». Signé « GÉRARD ». Voir NPl I, p. 335-339. Seuls les deux premiers poèmes ont été repris dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux. 7.39. Annales romantiques pour 1832, Paris, Louis Janet, 1832, p. 73 (enregistrement dans la BF du 17 décembre 1831). « Fantaisie » (sous le titre « Fantaisie. Odelette »). Signé « GÉRARD ». Voir les variantes dans NPl I, p. 1638. 7.40. La France littéraire, t. IX, septembre 1833, p. 193-196. « Les Papillons ». Signé « GÉRARD ». Voir les variantes de ce texte dans NPl III, p. 1629. 7.41. Le Diamant. Souvenirs de littérature contemporaine, Paris, Louis Janet, 1834, p. 135 (recueil enregistré le 7 décembre 1833 dans la BF)10. « Fantaisie » (sous le titre « Odelette »). Signé « GÉRARD ». Texte des Annales romantiques pour 1832. 10Publication signalée par J. Richer dans Pl I5 (p. 1230) avec une erreur de date (1844 au lieu de 1834). 12 7.42. Journal des gens du monde, 12e livraison, 28 février 183411, p. 141. « La Grand’mère ». Signé « GÉRARD ». Voir les variantes, NPl I, p. 1640. 7.43. Journal des gens du monde, 13e livraison, 7 mars 183412, p. 150. « Fantaisie ». Signé « GÉRARD ».Voir les variantes dans NPl I, p. 1638. 7.44. Annales romantiques pour 1835, Paris, Louis Janet, 1835, p. 153-156 (enregistrement dans la BF du 13 décembre 1834). « Fantaisie », « Dans les bois ! ! ! », « Avril » (sous le titre « Le vingt-cinq mars ») et « La Grand’mère ». Sous le titre général « Odelettes » et la signature « GÉRARD ». Voir NPl I, p. 339-340. « Dans les bois ! ! ! » ne sera repris ni dans La Bohême galante, ni dans Petits châteaux 7.45. Faust 1835, p. 178-179 (enregistrement dans la BF du 19 décembre 1835). « Le Roi de Thulé ». Même version, avec des variantes, que dans Faust 1828. 7.46. Alexandre Dumas, Piquillo, opéra-comique en trois actes, musique de H. Monpou, Paris, Marchant, 1837, 82 pages (enregistrement dans la BF du 11 novembre 1837). « Espagne », sans titre, appartient à la première scène de l’acte III ; « Chœur d’amour », sans titre, à la première scène de l’acte II. Voir les variantes dans NPl III, p. 1168-1169. Voir aussi la réédition de 1838 au tome XIX du Magasin théâtral. 7.47. La Presse, 15 août 1839. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD ». 7.48. La Presse, 16-17 août 1839. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD ». Dans cette publication préoriginale de Corilla, comme en 1844 dans la Revue pittoresque, la cantatrice se nomme Mercédès. Voir les variantes, NPl III, p. 1160-1164. 7.49. L’Esprit. Miroir de la presse périodique, Paris, 1840, p. 214 (volume 11D’après l’exemplaire du Journal des gens du monde ayant appartenu au vicomte de Spoelberch de Lovenjoul et qui porte, de la main de celui-ci, une datation conjecturale au crayon. 12Voir la note 9 ci-dessus. 13 enregistré dans la BF du 14 décembre 1839). « Fantaisie » (sous le titre « Stances » ; le titre « Fantaisie » apparaît dans la table des matières du volume). Signé « GÉRARD ». 7.50. Faust 1840, p. 88-89 et 428 (enregistrement dans la BF du 18 juillet 1840). P. 88-89 : « Le Roi de Thulé », dans la version de Faust 1828 et de Faust 1835. P. 428 : à la suite du Choix de ballades et poésies, Nerval propose une « variante » à sa traduction du « Roi de Thulé ». Cette « variante » s’écarte notablement du texte proposé p. 88-89 ; c’est elle qui figurera cependant dans Faust 1850, ainsi que dans La Bohême galante13. 7.51. La Sylphide, 31 décembre 1842. « Fantaisie » (sous le titre « Vision. À Théophile Gautier »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». 7.52. Nouvelles parisiennes par MM. Briffault, Berlioz, Cormenin, [...]14, Paris, Abel Ledoux, 1843, p. 214 (ce volume n’a pas été enregistré dans la BF). « Fantaisie » (sans titre ; à la table des matières figure le titre « Stances »). Signé « GÉRARD ». Ce volume paraît constituer un tirage, légèrement modifié, de L’Esprit (voir ci-dessus, n° 000). 7.53. Revue pittoresque, troisième livraison, février 1844, p. 125-133. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir les variantes de Corilla, NPl III, p. 1159-1164. 7.54. Revue des Deux Mondes, 15 août 1847. « Ni bonjour, ni bonsoir » (sans titre, dans l’article Les Druses. Scènes de la vie orientale », signé « GÉRARD DE NERVAL »). 7.55. La Turquie. Mœurs et usages des Orientaux au dix-neuvième siècle. Scènes de leur vie intérieure et publique [...], Paris, chez l’auteur, Gide et Cie, Goupil et Vibert, Gihaut Frères, Aubert, 1847, p. 14. « Ni bonjour, ni bonsoir » (sans titre). Sur La Turquie, album de lithographies de Camille Rogier, voir p. 000. La chanson appartient au « texte descriptif », 13Avec la mention erronée, dans ce dernier texte, « Musique de Berlioz ». Voir M. Brix, « La Bohême galante et la musique : deux énigmes nervaliennes », Revue belge de musicologie, 1990, p. 153-158. 14Le nom de Nerval n’est pas cité. 14 anonyme, de l’ouvrage. En 1949, Gilbert Rouger voyait dans la citation de la chanson grecque, publiée là « pour la première fois », un argument pour attribuer à Nerval l’ensemble du « texte descriptif »15. On notera cependant que, contrairement à ce qu’écrit G. Rouger, les cinq livraisons de La Turquie n’ont point paru en 1846, mais bien entre décembre 1846 et octobre 1847 (Jean Ziegler16 propose la chronologie suivante : décembre 1846, 20 février 1847, 24 avril 1847, 9 et 23 octobre 1847). Ainsi, pour peu que la page 14 du « texte descriptif »appartînt à l’une des deux dernières livraisons, la publication du chant grec dans La Turquie ne précéderait pas l’article du 15 août 1847. 7.56. Scènes de la vie orientale (exemplaires Sartorius [1848] ; exemplaires Souverain [1850]), t. II, p. 88. « Ni bonjour, ni bonsoir ». Sur les problèmes bibliographiques posés par cette publication, voir p. 000-000. 7.57. Les Monténégrins, opéra-comique en trois actes, paroles de MM. É. Alboize et Gérard, musique de M. Limnander, mise en scène de M. Henri. Paris, Imprimerie Lacrampe fils et Cie [M. Lévy], 1849, 54 pages. (Enregistrement dans la Bibliographie de la France du 28 avril 1849.) « Chanson gothique » (p. 35-36 ; acte II, scène IV ; version plus longue que la chanson figurant dans La Bohême galante et dans Petits châteaux), « Chant des femmes en Illyrie » (p. 43 ; acte III, scène I), « Chant monténégrin » (p. 54 ; acte III, scène X ; la dernière strophe du poème figurant dans La Bohême galante [NPl III, p. 277]), « Chœur souterrain (p. 39 et 40 ; acte II, scène VI ; la première strophe de la chanson figurant dans La Bohême galante [NPl III, p. 277]). Voir les variantes dans NPl III, p. 1088-1089 (pour « Chant des femmes en Illyrie », « Chant monténégrin » et « Chœur souterrain ») et dans Pl I5, p. 1234-1235 (pour « Chanson gothique »). — Voir dans le chapitre « Théâtre » la mention des réimpressions de la pièce. 7.58. L’Artiste, 1er août 1849. « Fantaisie » (sous le titre « Odelette »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir les variantes dans NPl I, p. 1638. 7.59. La Silhouette, 11 novembre 1849 (voir ci-dessus, p. 000). 15G. Rouger, « Gérard de Nerval. Notes bibliographiques. II. Le "texte descritif" de La Turquie », Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1949, p. 420-422. Sur cette question, voir aussi Nerval journaliste, p. 328-331. 16« La Turquie au XIXe siècle. Albums de Camille Rogier », Bulletin du bibliophile, 1985, p. 189-200. 15 « Ni bonjour, ni bonsoir ». 7.60. Faust 1850, p. 22-23 (publication en octobre 1850). « Le Roi de Thulé » : la deuxième version du poème — celle qu’on retrouvera dans La Bohême galante — s’est substituée à la première. 7.61. Le National, 29 décembre 1850. « Variétés. Les livres d’enfans. Gribouille, par G. Sand. — Les Fées de la mer, par Alph. Karr. — Le Royaume des roses, par Arsène Houssaye », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cet article contient la première publication de « La Reine des poissons », avec des commentaires qui seront absents des publications suivantes. Voir NPl II, p. 1251-1258. 7.62. Voyage en Orient, Charpentier, 1851, t. II, p. 32-33. « Ni bonjour, ni bonsoir ». D. Éditions définitives 7.63. L’Artiste, 1er juillet 1852, p. 167-169. La Bohême galante : dédicace à Arsène Houssaye, chapitres I (« Premier château »), II (« Le Théophile ») et III (« La Reine de Saba »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». 7.64. L’Artiste, 15 juillet 1852, p. 180-184. La Bohême galante. II. Chapitres IV (« Une femme en pleurs »), V (« Interruption ») et VI (« Les Poètes du seizième siècle »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». 7.65. L’Artiste, 1er août 1852, p. 5-6. La Bohême galante. III. Chapitre VI (« Les Poètes du seizième siècle. Suite »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». 7.66. L’Artiste, 15 août 1852, p. 22-24. La Bohême galante. IV. Chapitre VI (« Les Poètes du seizième siècle. Suite [et Fin] »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». 16 7.67. L’Artiste, 1er septembre 1852, p. 35-37. La Bohême galante. V. Chapitre VII (« Explications »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». C’est dans ce chapitre qu’apparaissent les « Odelettes rhythmiques [sic] et lyriques » (« Avril », « Fantaisie », « La Grand’mère », « La Cousine », « Pensée de Byron », « Gaieté », « Politique. 1832 », « Le Point noir », « Les Cydalises » et « Ni bonjour, ni bonsoir »). On notera que « La Cousine », « Gaieté » et « Les Cydalises » n’ont pas d’état préoriginal connu et que le texte de « La Cousine » ne figure même sur aucun manuscrit conservé. 7.68. L’Artiste, 15 septembre 1852, p. 52-54. La Bohême galante. VI. Chapitre VIII (« Musique »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Sont cités les six premiers vers des « Papillons » ainsi que « Le Roi de Thulé », « La Sérénade (d’Uhland) » et, sous l’intitulé « Vers d’opéra », « Espagne », « Chœur d’amour », « Chanson gothique », « Chant des femmes en Illyrie » et « Chœur souterrain ». Nerval a indiqué sous « Le Roi de Thulé » : « Faust. Musique de Berlioz », et sous « La Sérénade (d’Uhland) » : « Musique du prince Poniatowski ». On observe que la version du « Roi de Thulé » ici consignée n’est pas celle qui a été mise en musique par Berlioz. La confusion de Gérard a pu être provoquée par l’apparition, en 1852, l’année de La Bohême galante, d’une autre partition inspirée par « Le Roi de Thulé » et due à un certain T. Erman-Oël, lyonnais17 ; cette mise en musique portait sur la version du « Roi de Thulé » qu’on lit dans La Bohême galante. Enfin, la partition de « La Sérénade (d’Uhland) » est restée introuvable, et inconnue même des descendants du compositeur Joseph-Michel Poniatowski (18161873). 7.69. L’Artiste, 1er octobre 1852, p. 70-72. La Bohême galante. VII. [Chapitre VIII. Fin.] Chapitre IX (« Un jour à Senlis »). Chapitre X (« Vieilles légendes »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Les chapitres IX et X reprennent des fragments des Faux Saulniers, respectivement parus dans Le National le 8 novembre (NPl II, p. 55-58) et le 9 novembre 1850 (NPl II, p. 61-63). 7.70. L’Artiste, 15 octobre 1852, p. 84-86. 17On trouvera la partition d’Erman-Oël, sans nom d’éditeur et sans couverture, au Département de la Musique de la Bibliothèque nationale (cote : Vm7.54528). Le Département de la Musique conserve aussi plusieurs autres partitions du même musicien, gravées par l’imprimerie J. Brunet fils et Forville, rue S. Catherine, 11, à Lyon. Voir M. Brix, « La Bohême galante et la musique : deux énigmes nervaliennes », article cité. 17 La Bohême galante. VIII. Chapitre XI (« Vieilles légendes françaises. Suite »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprend des extraits de l’article sur « Les Vieilles Ballades françaises » (La Sylphide, 10 juillet 1842, plusieurs réimpressions [voir le chapitre consacré aux Filles du Feu]). 7.71. L’Artiste, 1er novembre 1852, p. 101-103. La Bohême galante. IX. Chapitre XII (« Visite à Ermenonville »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le premier pararaphe est en partie original ; l’article reprend des passages parus dans Les Faux Saulniers les 23, 17 et 21 novembre 1850 (NPl II, p. 109, 90-92 et 96-99). 7.72. L’Artiste, 15 novembre 1852, p. 116-118. La Bohême galante. X. Chapitre XIII (« Ermenonville »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprend, à l’exception de la note finale, l’article des Faux Saulniers paru le 22 novembre 1850 (NPl II, p. 100-105). 7.73. L’Artiste, 1er décembre 1852, p. 134-136. La Bohême galante. XI. Chapitre XIV (« Ver »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprend, avec des ajouts et des suppressions, l’article des Faux Saulniers paru le 23 novembre 1850 (NPl II, p. 105-109). Plusieurs passages originaux. 7.74. L’Artiste, 15 décembre 1852, p. 151-152. La Bohême galante. XII. Chapitre XV (« Ver18 »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Conte de « La Reine des poissons ». 7.75. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie, Paris, Eugène Didier, 1853, 96 pages (Imprimerie Simon Raçon et Cie), coll. « Diamant » (1 Fr. le volume). Enregistrement dans la BF le 1er janvier 1853. La page de titre est à la date de 1853 ; des couvertures — ainsi celle de l’exemplaire conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal19 — portent la date de 1852. Un exemplaire de l’édition originale serait orné de cet envoi : « À Philarète Chasles (le poète de La Fiancée de Benarès) », signé « Gérard de Nerval » (d’après le Catalogue de la bibliothèque de M. Philippe Burty, vente 9-14 mars 18Même titre que le chapitre XIV. 19Voir aussi le Catalogue de la bibliothèque d’un amateur, vente à Orléans le 18 juin 1973, pièce 136, et la vente à Lille des 1er-3 juillet 1996, Me Philippe Desbuisson, Mme Vidal-Mégret expert, n° 344. 18 1891, n° 955)20. Si l’on en croit Marcel Clouzot (Guide du bibliophile français. 1800-1880, Paris, Clouzot, 1953, p. 128), on aurait tiré quelques exemplaires de Petits châteaux sur vélin fort ; c’est du reste un de ces exemplaires qui figure dans le catalogue n° 5 (été de 1983) de la librairie Quentin (Genève), pièce 104. D’autre part, selon Étienne Cluzel (« Une édition fantôme des Petits châteaux de Bohême », Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1956, p. 8086), une erreur de pagination déparerait certains exemplaires (lacune entre les pages 64 et 69 sans interruption du texte). Le même Étienne Cluzel a fait aussi observer que plusieurs répertoires bibliographiques signalent que les Petits châteaux ont paru chez Renduel, qui n’était plus éditeur en 1852. L’erreur a d’abord été commise dans le Catalogue de livres modernes [...] provenant de la bibliothèque de M. J. L. P. [Jules Le Petit] (deuxième partie, Paris, H. Leclerc, 1918, pièce 2395) puis se trouve répétée dans le Trésor du bibliophile romantique et moderne de L. Carteret (1801-1875. Éditions originales, t. II, Paris, Carteret, 1925, p. 219-220), lequel ouvrage signale deux éditions de Petits châteaux de Bohême à la date de 1853, l’une parue chez Didier, l’autre chez Renduel. Enfin, Claude Pichois nous signale que, selon un avis publié le 4 mars 1844 dans le Journal d’Alençon, Petits châteaux de Bohême serait à pareille date « épuisé à Paris » mais en vente, avec d’autres volumes nervaliens, à la librairie Poulet-Malassis et De Broise, à Alençon. E. Publications posthumes21 7.76. L’Artiste, 4 février 1855. « Fantaisie » (sous le titre « Souvenirs d’une autre vie ») et « La Grand’mère », dans l’article « Gérard de Nerval » dû à Arsène Houssaye. Cet article est reproduit la même année en tête du volume Le Rêve et la Vie (voir p. 29-31). 7.77. Hommage à C. F. Denecourt. Fontainebleau. Paysages, légendes, souvenirs, fantaisies, Paris, L. Hachette et Cie, 1855, p. 54-57 (l’enregistrement 20Voir NPl III, p. 1147 (d’après une communication de Claude Pichois). 21On se reportera également au théâtre pour les chansons apparaissant dans Piquillo et dans Les Monténégrins, au Voyage en Orient pour les rééditions de « Ni bonjour, ni bonsoir » dans cette œuvre, aux Filles du Feu pour Corilla, « La Reine des poissons » et les sonnets de « Mysticisme », enfin aux traductions de Faust pour « Le Roi de Thulé ». 19 dans la BF est du 2 juin 1855). « Les Papillons ». Texte de Petits châteaux de Bohême. 7.78. La Bohème galante, 1855, p. 5-105 (l’enregistrement dans la BF est à la date du 24 novembre 1855). La Bohême galante (sous le titre La Bohème galante). Ce volume inaugure une tradition où l’accent circonflexe du titre est remplacé par un accent grave. De même, la présence dans ce volume du texte de La Bohême galante — au détriment de Petits châteaux — s’explique sans doute par l’identité d’un des éditeurs, Arsène Houssaye. Dans Petits châteaux, Nerval a en effet réduit la présence du directeur de L’Artiste. De plus, certaines des variantes introduites dans le volume de 1855 affectent le sens et témoignent du souci de Houssaye de voir La Bohême galante servir sa propre légende. Ainsi, au chapitre I (« Premier château »), on a remplacé « Nous étions [...] souvent riches... » par « Nous étions [...] quelquefois riches... » (p. 7) ; au chapitre IV (« Une femme en pleurs »), « [...] on nous entraîna, et nous partîmes à pied, escortés par trois gardes françaises [...] » devient « [...] on nous entraîna, et nous partîmes à pied, les uns se trompant de femmes et se trompant de chemin, — vous vous en souvenez, — les autres escortés par trois gardes françaises, [...] » (p. 15). À noter aussi la coquille « je ronsardinisais » (p. 44) pour « je ronsardisais », au chapitre VII (« Explications »). Enfin, le dernier chapitre (XV. « Ver ») est séparé du reste du texte et devient un récit à part entière, intitulé « La Reine des poissons » (p. 100-105) ; les deux premières lignes disparaissent. 7.79. L’Abeille impériale, 1er décembre 1855. « L’École de Ronsard au XVIe siècle » (reproduction du texte paru le 27 août 1831 dans Le Mercure de France au XIXe siècle). BS I, n° 2433. 7.80. Le Rêve et la Vie. Les Filles du Feu. La Bohème galante, t. V des OC Lévy, 1868, p. 267-313. De La Bohême galante et de Petits châteaux, le tome V des OC Lévy ne retient que les passages en prose, les poèmes étant renvoyés au volume de Poésies complètes (1877). Le retrait des ouvrages en vers n’est pas signalé. Le tome V des OC Lévy donne, sous le titre Petits châteaux de Bohême22, un texte qui mélange Petits châteaux et La Bohême galante. Le début est celui de La Bohême galante, sans l’épigraphe du Pastor Fido et sans les titres 22Le titre « La Bohème galante » est utilisé pour désigner une section regroupant plus ou moins la matière du volume de 1855. 20 intermédiaires (on a recomposé artificiellement un texte continu ; les variantes introduites par le volume de 1855 sont conservées). P. 276, on revient au texte de Petits châteaux, où cependant n’apparaissent ni Corilla, ni Mysticisme, ni Lyrisme. Après le « Troisième château » (où « le motif des vers suivants », non publiés, est devenu « le motif des vers dorés » [p. 277]), on retrouve le texte de La Bohême galante. « Les Poètes du XVIe siècle » (p. 278-308) sont publiés dans la version de 1830 et non dans celle de 1852. Le texte prend fin après le chapitre VI (VIII dans l’original), « Musique », et les deux premiers paragraphes du 1er octobre 1852. Quelques lignes inventées par les éditeurs — dans lesquelles ils font s’exprimer l’auteur ! — renvoient pour la suite aux Filles du Feu. 7.81. Poésies complètes, t. VI des OC Lévy, 1877. Les pièces en vers de La Bohême galante et de Petits châteaux sont regroupées dans ce volume : voir les sections Odelettes rhythmiques et lyriques (p. 217231) et Vers d’opéra (p. 233-244 ; pièces III à VIII du chapitre « Musique » de La Bohême galante). « La Sérénade » est publiée dans les Odelettes, « Le Roi de Thulé » dans une section Fragments de Faust (p. 201-202) et « Pensée de Byron » dans une section Élégies et satires (p. 97-98). Les éditeurs ont introduit dans les textes des variantes de ponctuation et des indications de date (ainsi « Politique. 1832 » devient « Politique. 1831 »). Il n’y a pas de section Mysticisme. On trouve « Les Papillons » parmi les Poésies diverses (p. 283286), avec l’indication « 1830 » et dans une version qui amalgame les textes du 13 février 1830 (Le Mercure de France au XIXe siècle) et de 1853. 7.82. Marc de Montifaud, Les Romantiques, avec un portrait de Victor Hugo, Paris, 1878, p. 91. « Les Cydalises ». La deuxième strophe manque. Version imprimée. 7.83. Arsène Houssaye, « Gérard de Nerval. Souvenirs d’antan », in Le Livre. Revue du monde littéraire, Paris, A. Quantin et O. Uzanne, 1883, p. 39-50 (suite et fin : p. 87-97 et 112-133). P. 40-42 : citations prétendument extraites de Petits châteaux de Bohême. On trouve notamment la variante suivante : « Nous étions [...] cà et là riches... » (p. 41). Cet article aurait paru le 10 février 1883. 7.84. Chansons et ballades populaires du Valois recueillies par Gérard de Nerval, avec une préface par Anatole Loquin, Paris, Garnier Frères, 1885, 32 pages. 21 Création d’un texte suivi composé d’extraits de Promenades et Souvenirs, d’Angélique, des Faux Saulniers, de La Bohême galante et de « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 7.85. Charles de Spoelberch de Lovenjoul, Histoire des œuvres de Théophile Gautier, Paris, 1887 (Genève, Slatkine Reprints, 1967), t. II, p. 550. « Ni bonjour, ni bonsoir » (sous le titre « Air grec »). Texte présenté comme un manuscrit inédit de Gautier. C’est la version figurant sur LOV., D. 741, f° 9. Le vicomte rectifia cette erreur : une note de sa main, insérée avant le f° 9 du dossier D. 741, rend le texte à Nerval. 7.86. Le Gaulois du dimanche, 4-5 février 1905. Sous le titre Petits châteaux de Bohême : début du texte (jusqu’à la fin du premier chapitre) dans la version des OC Lévy ; il s’agit en fait du texte de La Bohême galante. 7.87. Œ Séché, 1907. Renferme les textes poétiques de La Bohême galante et des Petits châteaux, dans leur version des Poésies complètes (1877). 7.88. Poésies. La Main enchantée. Sylvie. Voyage en Orient, Paris, « La Renaissance du Livre », s. d. [1909], coll. « Tous les chefs-d’œuvre de la littérature française », p. 13-15. « Le Point noir », « La Cousine », « Fantaisie », « Ni bonjour, ni bonsoir » (sous le titre général Odelettes rythmiques et lyriques). 7.89. Petits châteaux de Bohême. Promenades et Souvenirs, préface d’Anatole France, [...], Paris, Émile Paul, 1912, p. 1-75. Tiré à 400 exemplaires (voir Monod, n° 8656). Sous le titre Petits châteaux de Bohême : amalgame des Petits châteaux et de La Bohême galante. On retrouve, dans les passages correspondant à cette dernière œuvre, certaines des coquilles du volume Lévy de 1855. Manquent notamment Corilla, les textes en vers, « Les Poètes du XVIe siècle » ainsi que certains titres intermédiaires. 7.90. Œ Gauthier-Ferrières, 1913, p. 218-221. « Avril », « Fantaisie », « La Grand’mère », « La Cousine », « Les Cydalises », « Ni bonjour, ni bonsoir ». 22 Ouvrage réédité en 1921. 7.91. Poésies, Maestricht, imprimerie Leiter-Nypels, 1920 (non paginé). « Les Cydalises » : texte du manuscrit Mirecourt. 7.92. La Bohème galante, édition critique, Paris, « La Connaissance », 1921, p. 9-103. Sous le titre Petits châteaux de bohème [sic] : amalgame de La Bohême galante et des Petits châteaux. Corilla et les textes poétiques ont été conservés. On retrouve des modifications de détail, des interventions (ainsi la datation — parfois erronée — de certains poèmes) et des coquilles venant du volume Lévy de 1855 ou des t. V et VI des OC Lévy. La fin du texte est celle des Petits châteaux. Les passages en prose des chapitres V à VIII de La Bohême galante ne figurent pas dans le volume. Quant aux chapitres IX à XIV de la même œuvre, ils sont reproduits à la suite de Promenades et Souvenirs (œuvre qui se termine précisément sur un chapitre « VIII »). Aucune note ne signale les libertés prises par l’éditeur23. 7.93. Les Vers dorés, Paris, Librairie de France, 1922, « Collection Joachim Gasquet », p. 25-28. « Fantaisie », « Le Point noir », « Ni bonjour, ni bonsoir ». 7.94. Les Cydalises et autres poèmes. Paris, À « L’Encrier », 1922. Odelettes rhythmiques et lyriques de La Bohême galante, auxquelles on a joint « La Sérénade ». Manque cependant « Le Point noir ». 7.95. Poésies Helleu et Sergent, 1924. Les pages 9-70 utilisent largement la matière des Petits châteaux et de La Bohême galante (avec même la reproduction de quelques passages en prose, p. 9-12). Aux poèmes apparaissant dans ces deux œuvres sont joints d’autres textes en vers (par exemple les odelettes de l’Almanach des Muses pour 1832). On trouve parfois deux versions d’un même poème ; enfin, certaines versions s’inspirent du texte des Poésies complètes de 1877 (par exemple « Les Papillons », p. 17-22). 7.96. Poésies fugitives, Paris, Éditions du Sagittaire, 1924. 23Voir aussi le chapitre consacré à Promenades et Souvenirs, p. 000. 23 « Avril » (p. 9) ; « Fantaisie » (p. 10) ; « La Grand’mère » (p. 11), « La Cousine » (p. 12), « Les Cydalises » (p. 13), « Ni bonjour, ni bonsoir » (p. 14). 7.97. Œuvres choisies. Prose et poésie, éd. H. Clouard, Paris, Garnier, 1924. P. 10-11 : « Le Roi de Thulé » ; p. 26-28 : « Fantaisie », « La Cousine », « Les Cydalises » ; p. 41-54 : Petits châteaux de bohème [sic] (fragments ; texte des OC Lévy). 7.98. Petits châteaux de Bohême. La Bohème galante. Texte établi et annoté par Jules Marsan avec quatre fac-simile hors texte. [OC Champion, t. I, 1926.] P. 1-67 : sous le titre Petits châteaux de Bohême, texte de 1853, avec les poèmes et avec Corilla. On trouve en note les variantes du texte de La Bohême galante, à l’exception du mémoire sur les poètes du XVIe siècle. P. 69-107 : sous le titre La Bohème galante, sont publiés les chapitres IX à XV de cette œuvre, moins l’article du 15 octobre 1852 correspondant aux Vieilles Ballades françaises. La note qui signale cette suppression (p. 286) semble oublier que cet article de La Bohême galante renferme des passages originaux. Le dernier titre intermédiaire (XV. « Ver ») est supprimé. — À signaler aussi qu’un passage du chapitre XII (« Visite à Ermenonville ») est reproduit, sous le titre « Sylvain et Sylvie », dans les Appendices du volume des OC Champion consacré aux Filles du Feu (1931, p. 395-396). 7.99. La Bohême galante, in OC Clouard, t. I, 1927. P. 1-76 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte complet. 7.100. Poésies Vincent, 1927. P. 44-49 : Odelettes rythmiques et lyriques ; p. 50-52 : Vers d’opéra ; p. 59-61 : Les Papillons. Texte des Poésies complètes (1877). 7.101. Poésie et théâtre, t. IX des OC Clouard, 1928. P. 7-23 : Odelettes rhythmiques et lyriques ; p. 24-32 : Lyrisme (vers d’opéra). On retrouve toutes les pièces poétiques de La Bohême galante et de Petits châteaux, sauf « Le Roi de Thulé ». Texte des OC Lévy (Poésies complètes, 1877), avec certaines modifications venant de l’édition Helleu et Sergent (1924). P. 85-122 : « Les Poètes du XVIe siècle ». 7.102. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Tallandier, 1929, 277 24 pages, coll. « Les Belles Œuvres littéraires ». D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le Catalogue général des ouvrages en langue française. 1926-1929. Auteurs, p. 1658. 7.103. Le Valois, par Gérard de Nerval. Illustré par Germaine Krull. Paris, Firmin-Didot & Cie, 1930, 29 pages. Fragments des chapitres IX, XII et XIII de La Bohême galante. Aucune note ne signale les suppressions. 7.104. Sylvie. La Bohème galante, illustré par Maggy Monier, Paris, Nilsson, 1930. P. 43-67 : sous le titre La Bohème galante, reproduction des chapitres IX à XV de cette œuvre. P. 149-187 : sous le titre Petits châteaux de Bohême, reprise, avec des suppressions, du texte figurant aux pages 267-313 du t. V des OC Lévy. 7.105. Collection des plus belles pages, 1931, p. 398-405. Odelettes rhythmiques et lyriques (poèmes parus sous ce titre dans La Bohême galante, auxquels on a joint « Le Roi de Thulé »). 7.106. La Bohême galante, t. XII des OC Bernouard, 1931. P. 7-69 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte des OC Champion. P. 162-197 : les chapitres IX à XIV de La Bohême galante sont placés à la suite du chapitre VIII de Promenades et Souvenirs, comme s’il s’agissait de la même œuvre (cf. « La Connaissance », 1921). P. 201-240 : « Les Poètes du XVIe siècle ». Texte de 1830. 7.107. La Bohème galante, t. II des Œuvres Hilsum, 1932, p. 55-99. Petits châteaux de Bohême : texte du t. V des OC Lévy. 7.108. Sylvie. La Bohème galante, Éditions d’Art et d’Histoire / Plon, 1933, p. 55-92. Sous le titre La Bohème galante, chapitres IX, X, XII, XIII, XIV et XV de cette œuvre. Manque le chapitre XI (« Vieilles légendes françaises. Suite »). Texte des OC Champion. 7.109. La Feuille littéraire (Bruxelles), 22 avril 1933, n° 3, col. 35-66 [le titre 25 général est La Bohème galante]. Petits châteaux de bohème [sic]. Texte du t. V des OC Lévy. 7.110. Œuvres choisies, Paris, Grund, 1935, « La Bibliothèque précieuse », p. 57-71. Petits châteaux de Bohême, sans Corilla et sans les œuvres poétiques. Texte du t. V des OC Lévy, avec des suppressions. 7.111. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, R. Simon, 1935, 288 pages. D’après la BF du 14 février 1936. 7.112. Pages choisies Rouger, 1936, p. 67-70. « Fantaisie », « Avril », « La Cousine » et « Les Cydalises ». 7.113. Œ GLM, 1939. P. 23-24 : deux extraits de Petits châteaux de Bohême ; p. 27 : « Les Cydalises » ; p. 28 : « Ni bonjour, ni bonsoir ». 7.114. Petits châteaux de Bohême, introduction de G. Jean-Aubry, « La Compagnie typographique », 1939, XIII-118 pages. Texte complet. 7.115. La Bohême galante, « La Compagnie typographique », 1939, p. 9-5924. Chapitres IX, X, XII à XV de La Bohême galante, sans les titres intermédiaires. Aucune note ne signale la suppression d’un chapitre. 7.116. Le Florilège d’Armentor, Bruxelles, 1942, pièce n° 6. « Ni bonjour, ni bonsoir ». Feuillet tiré à 600 exemplaires numérotés. 7.117. Poésies Ferrand, 1944. P. 5-21 : Odelettes rhytmiques [sic] et lyriques (les dix odelettes de La Bohême galante ainsi que « Le Roi de Thulé » et « La Sérénade (d’Uhland) » ; les notes de Nerval sont supprimées) ; p. 23-30 : Vers d’opéra (les six poèmes parus dans La Bohême galante sous ce titre) ; p. 63-68 : « Les Papillons » (texte du volume Lévy des Poésies complètes, 1877). 24Cet ouvrage, non relié, est renfermé avec le précédent dans un coffret portant le titre La Bohême galante. 26 7.118. Aurélia. [...], éd. A. Béguin, Genève, Éditions d’Art Albert Skira, [1944], p. 231-270. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853. Manque Corilla. 7.119. Poésies Béguin, 1944 [2e édition, 1947]. Une section Odelettes (p. 51-76) donne à lire les onze odelettes des Petits châteaux, ainsi que les poèmes non repris de l’Almanach des Muses pour 1832 et des Annales romantiques pour 1835. Une section Lyrisme et vers d’opéra donne les textes poétiques réunis dans le chapitre VIII (« Musique ») de La Bohême galante, mais selon un ordre différent. Les textes dont été revus sur le volume Poésies complètes de 1877. On trouve aussi dans ce volume, sous le titre « Gérard de Nerval parle de sa poésie » (p. 176-178 et 179-183), des passages en prose tirés de La Bohême galante et de Petits châteaux de Bohême. 7.120. Poëmes, choisis par E. D. Du Perron, Amsterdam, A. A. Balkema, 1945. Renferme, dispersées dans le volume, neuf des onze odelettes de Petits châteaux de Bohême. 7.121. Poésies Haumont, 1946. P. 7-16 : Odelettes rhythmiques et lyriques (les dix odelettes de La Bohême galante ainsi que « Le Roi de Thulé » et « La Sérénade (d’Uhland) ») ; p. 1721 : Vers d’opéra (les six poèmes parus dans La Bohême galante sous ce titre). 7.122. Sylvie, suivie de Chansons et légendes du Valois, illustrations de Willy Landelle, Angers, Jacques-Petit, 1946, p. 101-131. Sous le titre La Bohème galante, chapitres IX, XII, XIII et XIV de cette œuvre. Aucune note ne signale les suppressions. 7.123. Poésies Clouzot, 1947. Voir le volume des Poésies illustrées par Jacques Ferrand (1944). 7.124. Poésies Porson, 1947. P. 7-21 : huit des dix odelettes de La Bohême galante (manquent « Le Point noir » et « Politique. 1832 »), auxquelles on a joint « Le Roi de Thulé » ; p. 2329 : Vers d’opéra (« Chœur d’amour », « Espagne », « Chanson gothique » et « Chant des femmes en Illyrie ») ; p. 76-82 : « Les Papillons » (texte du volume 27 Lévy des Poésies complètes). 7.125. Poésies Antoine, 1947. P. 29-46 : Odelettes. 1835-1853 (les onze odelettes de Petits châteaux de Bohême, ainsi que « Dans les bois ! ! ! » ; on notera que plusieurs pièces avaient déjà été publiées avant 1835) ; p. 47-60 : Lyrisme (les quatre pièces parues sous ce titre dans Petits châteaux, auxquelles sont joints les deux versions du « Roi de Thulé » et deux autres extraits de la traduction de Faust). 7.126. Œ Kaeser, 1948, p. 15-19. « Le Roi de Thulé » (p. 15, avec une erreur dans la mention de la source), « Avril » (p. 17), « Fantaisie » (p. 18) et « Les Cydalises » (p. 19). 7.127. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1950, p. 115-127. Odelettes : six odelettes de Petits châteaux, accompagnées de deux extraits en prose de cette œuvre et de quatre autres odelettes non recueillies en 1852 ou en 1853. 7.128. G. de Nerval, Sylvie et autres contes. Poèmes et souvenirs, Paris, Hatier, [1951], 239 pages. Même texte, avec une pagination différente, que celui qui est publié à LaChaux-de-Fonds en 1952 (voir ci-dessous). 7.129. Œ Béguin-Richer, t. I, 1er tirage, 1952. Pages 83-9625 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853, dont on a retranché Corilla, les Odelettes, Mysticisme et Lyrisme. Au début du volume, une section Odelettes (p. 41-5326) et une section Lyrisme et vers d’opéra (p. 54-5827) reprennent les textes donnés sous le même intitulé dans le volume Poésies de 1947 (Mermod). Dans les trois premiers tirages, les éditeurs ont omis de signaler que manquait, après le « Troisième château », une section Mysticisme ; seule était mentionnée la section Lyrisme. D’autre part, on retrouve, jusqu’au cinquième tirage (1974), des erreurs qui déparaient les textes en vers dans le volume des Poésies complètes (1877) : ainsi l’amalgame des deux versions des « Papillons » ou encore la faute commise au vers 32 de « Pensée de Byron » (« une larme va couler » au lieu de « Une larme en va 25Voir les pages 87-100 du tirage de 1956, 63-75 des tirages de 1960, 1966 et 1974. 26Pages 45-57 du tirage de 1956, 15-27 des tirages de 1960, 1966 et 1974. 27Pages 58-62 du tirage de 1956, 28-32 des tirages de 1960, 1966 et 1974. 28 couler »). P. 451 : « Fragment de La Bohème galante. À A. Houssaye ». Citation d’une lettre de Nerval inventée par Houssaye à partir d’un passage du Voyage en Orient (voir La Presse du 22 septembre 1862). On ne voit guère pourquoi J. Richer estimait que ce texte « pourrait être un fragment abandonné de La Bohème galante » (p. 1195). Voir aussi la p. 458 du deuxième tirage (1956), la p. 455 du troisième tirage (1960), la p. 461 du quatrième tirage (1966) et la p. 461 du cinquième tirage (1974) de ce volume. P. 454-455 : « [Sylvain et Sylvie] ». Passage appartenant au chapitre XII er (1 novembre 1852) de La Bohême galante. Même texte dans les deuxième (p. 461-462), troisième (p. 458-459), quatrième (p. 464-465) et cinquième tirages (p. 464-465). P. 456-462 : sous le titre « Sur les chansons populaires », citations de divers fragments appartenant aux chapitres VIII, XI, XIV et XV de La Bohême galante. Même texte dans les deuxième (p. 463-469), troisième (p. 460-466), quatrième (p. 466-472) et cinquième (p. 466-472) tirages. 7.130. Sylvie. Poèmes et souvenirs, Bilbiothèque, 1952, p. 217-223 et 233-242. La-Chaux-de-Fonds, Nouvelle « Avril » (p. 219), « Fantaisie » (p. 220), « La Grand’mère » (p. 221), « La Cousine » (p. 222) et « Gaieté » (p. 223) [sous le titre Odelettes rythmiques et lyriques). « Le Point noir » et « Les Cydalises » sont glissés dans Les Chimères (p. 227-228). P. 233-242 : sous le titre Souvenirs. Vieilles légendes, extrait du chapitre XI de La Bohême galante. 7.131. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 3-8. Petits châteaux de Bohême : l’éditeur a joint au « Premier château » le texte de toutes les odelettes connues de Nerval ; dans le « Troisième château », où « Mysticisme » est remplacé par « Les Chimères », on a glissé une section « Autres chimères » [sic] et plusieurs extraits de la traduction de Faust. « Le Roi de Thulé » (qui n’appartient pas non plus aux Petits châteaux) est donné dans ses deux versions. Manquent par contre « Espagne », « Chœur d’amour » et « Chanson gothique ». 7.132. La Bohème galante, avertissement et notes d’Alain Bosquet, Paris, Éditions Delmas, 1954, p. 44-83. Petits châteaux de bohème [sic]. Texte du t. V des OC Lévy. 29 7.133. Les Chimères, Paris, Club du Beau Livre de France, 1955, p. 284-287. « Le Roi de Thulé », « Fantaisie » et « La Grand’mère ». 7.134. Œ Vaudoyer, 1955. Odelettes (p. 29-41), Lyrisme et vers d’opéra (p. 43-48), Petits châteaux de Bohême (p. 63-74). Texte du premier tirage du t. I des Œ Béguin-Richer. L’éditeur a ajouté sous les poèmes des mentions, parfois erronées, de dates. 7.135. Œ Lemaitre, t. I, 1958. P. 1-39 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie (manquent Corilla, Mysticisme et Lyrisme) ; p. 41-66 : En marge des « Petits châteaux de Bohême (« Chant des femmes en Illyrie », « Chant monténégrin », « Chœur souterrain » et « Le Roi de Thulé », dans des versions qui s’écartent parfois du texte de La Bohême galante ; à ces textes sont joint d’autres poésies, par exemple les odelettes de l’Almanach des Muses pour 1832) ; p. 688-689 : sous le titre « [Sylvain et Sylvie] », passage appartenant au chapitre XII de La Bohême galante. 7.136. Les Filles du Feu, t. II des OC Cornand, 1958. P. 344-345 et 348-355 : Fragments de La Bohême galante. 7.137. Lorely. Contes et Facéties. [...], t. IV des OC Cornand, 1959, p. 259298. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Manquent Corilla et Mysticisme. 7.138. Œ complémentaires I, éd. J. Richer, 1959, p. 290-313. « Les Poètes du XVIe siècle ». Texte de L’Artiste, 1852. 7.139. Les Poètes du XVIe siècle, éd. Marcel Françon, Cambridge [Massachusetts], Schoenhof’s / Foreign Books, inc., 1959. Reproduction de l’article paru le 27 août 1831 dans Le Mercure de France au XIXe siècle. — À noter que BS II, n° 2626, attribue à cet ouvrage la date de 1961. 7.140. Œ Acanthe, 1960, t. I. P. 43-102 : Petits châteaux de Bohême ; p. 105-139 : En marge des « Petits châteaux de Bohême ». Reprise du texte des Œ Lemaitre ; sur certains points, 30 retour au texte des Poésies complètes (1877). 7.141. Poésies Hafez, 1964. Odelettes (p. 27-48) ; Lyrisme et vers d’opéra (p. 49-54) ; Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie (p. 67-81). Texte des Œ Béguin-Richer. 7.142. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964, p. 17-80. Petits châteaux de bohème [sic]. Prose et poésie. Édition qui reprend partiellement le texte donné dans les Œuvres du « Club Français du Livre » en 1952. Amalgame des Petits châteaux, de La Bohême galante, d’extraits de la traduction de Faust et d’autres odelettes de Nerval, non reprises en 1852 et en 1853. Lyrisme (dans le « Troisième château ») est supprimé ; les sonnets de Mysticisme sont donnés dans leur version des Chimères et non dans leur version de 1853. 7.143. Sylvie. Aurélia, édition présentée par Raymond Jean, Paris, Corti, 1964, « Collection romantique », p. 201-202. Sous le titre « Sylvain et Sylvie », reproduction d’un passage appartenant au chapitre XII (« Visite à Ermenonville ») de La Bohême galante. 7.144. Œ Alyn, 1965. P. 59-69 (Odelettes) ; p. 70-75 (Lyrisme et vers d’opéra) ; p. 90-102 : Petits châteaux de Bohême. Texte des Œ Béguin-Richer. 7.145. Œuvres Rouger, 1966, p. 29-32. « Le Soleil et la gloire », « Avril », « La Sérénade (d’Uhland) », « Fantaisie » et « Les Cydalises ». Ces textes appartiennent à la section 1831-1832 mais sont publiés dans leur version de 1852. On sait en outre que « Les Cydalises » n’ont pas de publication connue antérieure à La Bohême galante. 7.146. Œ Guerne, 1968, p. 1-16. Sous le titre Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie : les quatre premiers chapitres du « Premier château ». Le texte est précédé de « Vision. À Théophile Gautier » (version de 1842 de « Fantaisie »). 7.147. Poèmes et proses, textes choisis par Christine De Coninck-Fraisse, Paris, Tchou, 1969, p. 7-88. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853. 31 7.148. Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971, p. 167-181. Texte des odelettes figurant dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême. « Pensée de Byron » (p. 171-172) : version longue, de 1827. 7.149. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie, Genève, Slatkine reprints, 1973, 96 pages. Réimpression anastatique du texte de 1853. 7.150. Les Filles du Feu, suivi de Petits châteaux de Bohême et de Odelettes, introduction de Raymond Jean, Paris, Librairie Générale française / « Le Livre de poche », 1973. P. 237-257 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie ; p. 259-276 : Odelettes. Texte du premier tirage des Œ Béguin-Richer. 7.151. Sylvie. Les Chimères. Poésies diverses, éd. Daniel Couty, Larousse (« Nouveaux Classiques Larousse »), 1973. Odelettes (p. 108-123) et « Le Roi de Thulé » (p. 126). Texte des Œ BéguinRicher. Plusieurs erreurs dans les indications bibliographiques. 7.152. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974. P. 81-133 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Reconstruction d’un nouveau texte, qui s’apparente à celui donné dans l’édition des Poésies, en 1964, par le même J. Richer. Manque ici, en outre, Corilla. Par contre sont joints aux Petits châteaux plusieurs chants extraits du Caligula d’Alexandre Dumas et attribués à Nerval sans preuve. 7.153. G. de Nerval, Poèmes. Corilla. Petits châteaux de Bohême [sic], burins originaux d’Albert Decaris, Paris, Les Bibliophiles du Palais, 1983. Tiré à 200 exemplaires. D’après Monod, n° 8657. 7.154. La Bohème galante suivie de Le Théâtre contemporain (1844-1848), Plan-de-la-Tour, Éditions d’Aujourd’hui, 1984, coll. « Les Introuvables », p. 5-105. Reproduction du volume Lévy de 1855. 7.155. Les 100 plus belles pages de Gérard de Nerval, présentées par Marcel Schneider, Paris, Belfond, 1985, coll. « Poésie ». Odelettes (p. 45-58) ; Lyrisme et vers d’opéra (p. 59-68). Texte des Œ Béguin- 32 Richer. 7.156. Les Filles du Feu, suivi de Petits châteaux de Bohême, Paris, Librairie Générale française / « Le Livre de Poche », 1985, p. 317-351. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853 ; manque Corilla, qui est donné plus haut, dans Les Filles du Feu. 7.157. Œ Cluny, 1987. P. 1-30 : Petits châteaux de Bohême (manquent Corilla et Mysticisme). P. 3942 : « Chant des femmes en Illyrie », « Chant monténégrin », « Chœur souterrain », « Le roi de Thulé » (versions de 1852). 7.158. NPl III, 1993. P. 233-309 : La Bohême galante. Texte de 1852. P. 397-445 : Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853. 7.159. Aurélia [...], préface et commentaires par Gabrielle MalandainChamarat, Paris, Pocket, 1994, p. 79-135. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie. Texte de 1853. 7.160. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996. P. 247 : « Le roi de Thulé » (dernière version) ; p. 251 : « Ludwig Uhland. La sérénade ». IX. Contes et Facéties À l’instar des autres ouvrages de Nerval, Contes et Facéties eut à souffrir des éditeurs. Ceux-ci furent peu nombreux à respecter le contenu du petit recueil paru en décembre 1852, — recueil qui eut à accueillir, au gré des publications posthumes, d’autres textes, qui n’étaient pas toujours nervaliens. On ne connaît aucun état manuscrit correspondant à l’un des trois récits réunis en 1852. À signaler, cependant, l’existence d’un scénario autographe de « La Main de gloire », qui concerne, non la nouvelle de Contes et Facéties, mais la pièce que Nerval et Auguste Maquet ont voulu tirer de cette nouvelle et qui n’a jamais été représentée. Le scénario autographe de « La Main de gloire » sera examiné dans le chapitre 000 (« Projets »). A. Publications préoriginales. 9.1. Le Cabinet de lecture, 24 septembre 1832. « La Main de gloire. Histoire maccaronique1 », signé « GÉRARD ». Une note signale que ce récit est « [e]xtrait des Contes du Bousingo, par une camaraderie. 2 vol. in-8°, qui paraîtront vers le 15 novembre ». Le 4 octobre suivant, Le Cabinet de lecture reproduit « L’Homme vexé. Onuphrius Wphly » de Gautier (publié déjà dans La France littéraire d’août 1832) et accompagne le texte de la note suivante : « Cet article est un deuxième extrait des Contes du Bousingot2, qui seront publiés très prochainement, en deux vol. in-8°. La Main de gloire, insérée dans notre numéro du 24 septembre, doit en faire partie. » « Les Contes du bousingo, par une camaraderie » sont à nouveau annoncés sur la quatrième page de couverture de la deuxième édition des Rhapsodies de 1Le double « c » rappelle l’étymologie italienne de l’adjectif (voir Jacques Bony, Le Récit nervalien, ouvrage cité, p. 312-313). 2La graphie de ce terme reste matière à discussion (voir NPl III, p. 1116). 166 Pétrus Borel (Bouquet, 1833), comme devant paraître le 15 janvier [1833]. Un tel recueil ne sera cependant jamais publié. Au début du chapitre VII (« Misères et croix ») de « La Main de gloire », le héros, Eustache Bouteroue, est appelé « Eustache Corniquet ». Nerval pourrait trahir ici la source principale de son récit, qui n’a jamais pu être identifiée. 9.2. Le Messager, 13, 14, 15, 16, 20 et 21 août 1838. « Une cause célèbre du Parlement de Paris. 1617 », signé « GÉRARD » (les 13 et 21 août), « G....D » (le 14 août), « G—D. » (les 15, 16 et 20 août). Il s’agit de « La Main de gloire », avec quelques variantes par rapport au texte de 1832. Le nom du personnage principal est graphié « Eustache Bouterone » (faute des imprimeurs pour « Bouteroue » ?), dans tout le texte et même au début du chapitre VII où « Eustache Corniquet » n’apparaît plus. À noter que Nerval n’a pas tenu compte, dans les publications subséquentes de « La Main de gloire », des variantes du Messager qui améliorent le texte du Cabinet de lecture. 9.3. Revue pittoresque. Musée littéraire illustré par les premiers artistes, juillet 1844, p. 353-370. « La Main de gloire. Histoire macaronique », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Illustré de quatre vignettes sur bois. Texte du Cabinet de lecture (le personnage principal redevient « Eustache Bouteroue », et on observe à nouveau l’erreur « Eustache Corniquet » au début du chapitre VII). À noter cependant que l’adjectif du sous-titre perd, dans la Revue pittoresque, son deuxième « c » étymologique. La mise en vente de la livraison de juillet 1844 de la Revue pittoresque est annoncée par L’Estaffette du 9 juillet, ainsi que par Le Commerce du 23 juillet 1844 (on lit dans cette dernière réclame : « La livraison de juillet [de la Revue pittoresque] contient la Main de gloire, histoire macaronique, par M. Gérard de Nerval, cet écrivain de tant d’imagination et de style ; [...]). 9.4. La Silhouette, 7 octobre 1849. « Le Diable vert. (Légende parisienne.) », signé « G. DE N..... ». Une note signale : « Extrait inédit d’un Almanach de 1850 ». Le texte de La Silhouette, plus court que celui qui figure dans l’almanach du Diable vert, se rapproche de la version définitive de 1852. 9.5. Le Diable vert. Almanach satirique, pittoresque et anecdotique, [...], Paris, 167 Aubert et Cie, Martinon, Dumineray, 1850, p. 17-22. « Le Diable vert », anonyme. Version plus longue que celle qui entrera dans Contes et Facéties. Alors que le chapitre V (« Ce qu’était devenu le monstre vert ») est réduit à une ligne en 1852, le texte est prolongé ici par un long passage (où l’on explique notamment que les vignettes qui illustrent l’almanach sont l’œuvre du diable vert) et par une « Note essentielle ». Almanach enregistré le 3 novembre 1849 dans la BF. 9.6. La Revue comique à l’usage des gens sérieux, 38e livraison (décembre 1849), p. 181-184. « Le Diable vert », non signé. On signale en note que ce texte est extrait « d’un charmant almanach pour 1850 [...] ». Version de l’almanach, avec quelques variantes. Manque cependant la « Note essentielle ». 9.7. Le National, 29 décembre 1850. « Les Livres d’enfant. Gribouille, par George Sand. Les Fées de la mer, par Alphonse Karr. Le Royaume des roses, par Arsène Houssaye », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cet article renferme une première version de « La Reine des poissons ». Voir NPl II, p. 1251-1258. 9.8. L’Artiste, 15 décembre 1852. La Bohême galante. XII. Chapitre XV (« Ver »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir ci-dessus, n° 000. Conte de « La Reine des poissons ». On ne peut presque plus, dans le cas présent, parler de préoriginale puisque la BF avait enrtegistré le 11 décembre 1852 Contes et Facéties. B. Publication définitive 9.9. Gérard de Nerval, Contes et Facéties, Paris, D. Giraud et J. Dagneau, Rue Vivienne, 7, 1852, 95 pages (impr. Hennuyer, rue du Boulevard, 7, Batignolles), coll. « Bibliothèque elzévirienne ». Prix : 1 F. Volume enregistré le 11 décembre 1852 dans la BF. Contient, p. 5-76, « La Main enchantée » (nouveau titre de « La Main de gloire » ; le héros est « Eustache Bouteroue » et la mention du nom « Corniquet » a disparu du chapitre VII), p. 77-87, « Le Monstre vert » (nouveau titre du « Diable vert ») et, p. 89-95, « La Reine des poissons » (édité ici sans introduction et sans commentaire final, à l’inverse de ce que l’on observe dans Le National du 29 168 décembre 1850, La Bohême galante et Les Filles du Feu). Il existe de l’édition originale de Contes et Facéties des exemplaires dédicacés à Victor Lecou (Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1990, pièce 468) et à Paulin Limayrac (Exposition 1996, n° 439). Selon J. Senelier (BS I, n° 689), des exemplaires de Contes et Facéties porteraient la date de 1854 et la marque de l’éditeur Adolphe Delahays (rue Voltaire, 4 et 6). Nous n’avons pu trouver la confirmation de ce renseignement. Le petit volume de la « Bibliothèque elzévirienne » ne se vendit guère, si l’on en croit Jacques Denat, collaborateur de La Fronde ; le 25 février 1855, Denat publie sur Nerval un article nécrologique où il affirme avoir vu « [u]n petit volume de contes et facéties, par Gérard de Nerval, traînant sur les quais, tombé au rabais de 4 francs [sic ; en fait le recueil coûtait un franc] à 50 centimes. » En 1853, « Le Monstre vert » (dans la version de Contes et Facéties) fit l’objet d’une traduction anglaise —la première en cette langue d’un texte de Nerval —, dans le numéro du 2 avril 1853 du journal The Literary World (New York) et sous le titre « The Green Monster. A Temperance Tale ». La traduction est signée par « Carl Benson », pseudonyme de Charles Astor Bristed. (Voir W. T. Bandy, « The First English Translation of Nerval », Nineteenth-Century French Studies, 1988, p. 322-328.) C. Éditions posthumes 9.10. La Bohème galante, 1855. P. 101-105 : « La Reine des poissons » (texte de La Bohême galante [1852]) ; p. 107-155 : « La Main enchantée » ; p. 157-164 : « Le Monstre vert ». Le titre du petit volume de 1852 a disparu et les trois contes ont chacun un statut équivalent aux Nuits d’octobre ou à Promenades et Souvenirs. Erreurs de lecture nombreuses, qui rendent parfois le texte incompréhensible. 9.11. Le Rêve et la Vie. Les Filles du Feu. La Bohème galante, t. V des OC Lévy, 1868. « La Main enchantée » (p. 219-259), « Le Monstre vert » (p. 260-266). Texte de La Bohème galante, 1855, avec de nouvelles erreurs de transcription. Aucune référence n’est faite au titre du volume de 1852, Contes et Facéties. Les deux récits constituent ici les deux premiers textes d’une section intitulée 169 La Bohème galante (section qui donne aussi à lire Petits châteaux de Bohême [en fait un texte qui mêle celui des Petits châteaux et celui de La Bohême galante de L’Artiste], « Mes prisons », Les Nuits d’octobre et Promenades et Souvenirs). « La Reine des poissons » n’apparaît pas dans cette section, et n’est pas reproduite non plus à sa place dans Les Filles du Feu, œuvre qui figure aussi dans ce volume des OC Lévy3. 9.12. Nouvelle Bibliothèque populaire, publiée par Charles Simond, Paris, H. Gautier, n° 302 [1892], p. 2-31. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. 9.13. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, Librairie Boulanger, 1895, in-32, 123 pages (« La Petite Bibliothèque », n° 22). D’après la BF du 15 juin 1895. 9.14. G. de Nerval, La Main enchantée. Préface de Jules de Marthold. Illustré d’un portrait et de 24 compositions par Marcel Pille gravées au burin et à l’eauforte par Le Sueur et Manesse. Paris, Librairie L. Conquet [ancienne Librairie L. Carteret et Cie], 1901, XXIV-94 pages, 6 gravures hors-texte. Texte de La Bohème galante, 1855. Tirage limité à 400 exemplaires. 9.15. G. de Nerval, La Main enchantée, edited by H. H. Horton, London 1905, 55 pages, « Blackie’s Little French Classics ». D’après le catalogue du British Museum. 9.16. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée, Paris, Nilsson, [1907], 125 pages. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le t. XXI du Catalogue général de la librairie française, p. 516. 9.17. G. de Nerval, La Main enchantée, edited with introduction [...] by Albert Barrère, London, Mills & Boon, 1909, 87 pages. D’après le catalogue du British Museum. 9.18. G. de Nerval, Poésies. La Main enchantée. Sylvie. Voyage en Orient, 3On se reportera, pour les publications de « La Reine des poissons » dans Les Filles du Feu, au chapitre consacré à celles-ci. 170 Paris, La Renaissance du Livre, [1909], coll. « Tous les chefs-d’œuvre de la littérature française », p. 21-56. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. 9.19. Œ Gauthier-Ferrières, 1913, p. 63-96. « La Main enchantée ». Texte des OC Lévy, 1868. Ouvrage réédité en 1921. 9.20. La Main enchantée, roman mystérieux par Gérard de Nerval, Bruxelles, L’Édition populaire, [1916], 4 p. 57 x 41 cm. D’après BS II, n° 2586. 9.21. La Main enchantée. Histoire macaronique de Gérard de Nerval, augmentée d’une préface de Henri de Régnier et ornée de gravures originales par Daragnès. Paris, Chez l’Imprimeur Léon Pichon, 1920, 93 pages. Texte de La Bohème galante, 1855. Tirage limité à 426 exemplaires. 9.22. La Bohème galante, édition critique, Paris, « La Connaissance », 1921, p. 105-191. Contes et Facéties. Les trois récits sont réunis sous leur titre de 1852. Texte d’OC Lévy, 1868, pour « La Main enchantée » et « Le Monstre vert » ; texte de La Bohème galante, 1855, pour « La Reine des poissons ». 9.23. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, A. Lemerre, 1921, II-121 pages (« Petite Collection rose », n° 42). D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le Catalogue général de la Librairie française, t. XXXI, p. 769. 9.24. La Feuille littéraire (Bruxelles), 9 août 1919. « La Main enchantée » (suivi d’« Émilie » et de « Promenades et Souvenirs »). D’après BS II, n° 2587. Voir également ci-dessous, n° 0000. 9.25. G. de Nerval, La Main enchantée. Sylvie, Paris, Éditions Nilsson, [1921], p. 9-115. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. La date est fournie par le Catalogue général de la Librairie française, t. XXIX, p. 421. 171 9.26. G. de Nerval, La Main enchantée, gravures sur bois par Roland Ansieau, Paris, Gabriel Dubloc, 1923, 71 pages et un portefeuille de gravures, non paginées. Texte des OC Lévy, 1868. Tirage limité à 23 exemplaires in-4° et 250 exemplaires in-18. 9.27. G. de Nerval, La Main enchantée. Sylvie, Paris, G. Crès et Cie, [1923 ?], 88 pages. D’après BS II, n° 2588. 9.28. Chefs-d’œuvre de la littérature fantastique. Goethe, Hoffmann, [...], G. de Nerval, E. Souvestre, Paris, Éditions Nilsson, [1924], p. 187-236. « La Main enchantée » (voir BS I, n° 701, ainsi que le Catalogue général de la librairie française, t. XXXI, p. 404) 9.29. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée, [préface d’Edmond Pilon], Paris, H. Piazza et Société « Le Livre Français », 1924, p. 81-142. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. 9.30. G. de Nerval, La Main enchantée. Illustrations de Ferdinand Fargeot. Paris, Piazza, [1924], in-8°, broché, sous étui. Tirage limité à 1 425 exemplaires (voir le Bulletin Coulet et Faure n° 51, pièce 328, et Monod, n° 8647). 9.31. G. de Nerval, Contes et Facéties, Illustrations de Malfredier, Paris, Éditions « Art et Pensée », 1925, 103 pages. Manque « La Reine des poissons ». « La Main enchantée » et « Le Monstre vert » sont publiés dans leur version de 1852. Tirage limité à 300 exemplaires. 9.32. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, Grande Librairie Universelle, 1927, in-16, 240 pages. D’après le Catalogue des imprimés de la B. N., la BF du 27 juillet 1928 ainsi que le Catalogue général des ouvrages en langue française. 1926-1929. Auteurs 3, p. 1657. 9.33. La Bohême galante, t. I des OC Clouard, 1927. P. 77-142 : « La Main enchantée ». P. 143-152 : « Le Monstre vert ». Texte de 172 La Bohème galante, 1855. En plusieurs endroits, le texte de 1852 est rétabli. 9.34. Nouvelles et Fantaisies, éd. Jules Marsan, t. II des OC Marsan, 1928, p. 179-245. Contes et Facéties. Texte du recueil de 1852, où manque toutefois « La Reine des poissons », qui figure dans le volume des OC Marsan contenant Les Filles du Feu. — À signaler ici la réimpression sans date de ce volume, sous la marque Gründ et le titre : Œuvres. La Main enchantée. Le Monstre vert. Contes et Facéties. 9.34 bis. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, J. Tallandier, 1929, 277 pages, coll. « Les Belles Œuvres littéraires ». Contient La Main enchantée, d’après BS I, n° 803. 9.35. G. de Nerval, La Main enchantée, illustré de gravures sur bois originales de Constant Le Breton. Paris, Éditions du Bélier, 1930, 100 pages. Texte Marsan (1928). Tirage limité à 1020 exemplaires (voir Monod, n° 8648). 9.36. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, Nilsson, 1930, in-32, 125 pages, avec 4 aquarelles de Ro-Keezer (« Collection du Chevet »). Volume enregistré le 11 juillet 1930 dans la BF. 9.37. Le Marquis de Fayolle. Contes et Facéties, t. X des OC Bernouard, 1930. 9.38. Collection des plus belles pages, 1931, p. 151-195. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. Le récit est donné pour extrait de La Bohême galante de 1852. 9.39. La Bohème galante, [t. II des Œ Hilsum], 1932. P. 9-48 : « La Main enchantée ». P. 49-54 : « Le Monstre vert ». Texte des OC Lévy, 1868. 9.40. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, Éditions Baudinière, 1933, in-16, 2 vol. en un, 79 pages (« Les Chefs-d’œuvre français », 44). D’après BS I, n° 705. 9.41. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Plon / Éditions d’Histoire 173 et d’Art, 1933, p. 213-271. « La Main enchantée ». Texte de La Bohème galante, 1855. 9.42. La Feuille littéraire, Bruxelles, 22 avril 19334. « La Main enchantée » (col. 1-31) ; « Le Monstre vert » (col. 31-34). Texte des OC Lévy, 1868. Le titre général du numéro est : La Bohème galante. 9.43. G. de Nerval, Œuvres choisies, Paris, Grund, 1935, « La Bibliothèque Précieuse », p. 7-55. Texte de La Bohème galante, 1855. 9.44. G. de Nerval, La Main enchantée, illustré par Barta, Paris, s. n., 1937. Tirage à exemplaire unique (voir Monod, n° 8649). 9.45. G. de Nerval, La Main enchantée, préface de Jacques de Lacretelle, eauxfortes de Louise Ibels. Paris, Les Bibliophiles Franco-Suisses, 1938. Tirage limité à 90 exemplaires numérotés et nominatifs sur vergé du Marais (voir Monod, n° 8650 et le catalogue de la Vente Drouot du 17 février 1969, Georges Blaizot expert, pièce 112). 9.46. G. de Nerval, La Main enchantée. Récit, Bruxelles, Éditions de la Nouvelle Revue de Belgique, 1943, 108 pages. Texte de La Bohême galante, 1855. 9.47. G. de Nerval, La Main enchantée, illustrations d’Emmanuel Blanche, [Paris], Besson, 1943, 77 pages, planches en couleurs. Tirage limité à 825 exemplaires. D’après Monod, n° 8651, le t. IV du Guide du bibliophile et du libraire par É. de Grolier (Paris, Gibert jeune, 1950, p. 675) et BS I, n° 709. 9.48. G. de Nerval, La Main enchantée, illustrations de Pierre Rousseau, Paris, Éditions I. P. C., 1945, IV-97 pages et 16 gravures en couleurs hors-texte, coll. « Les Éclectiques »). Tirage limité à 1050 exemplaires. Texte des OC Lévy, 1868. 4La Main enchantée a aussi paru dans un autre périodique bruxellois, La Lecture. Journal littéraire paraissant tous les mois. Le numéro ne porte ni numéro d’ordre, ni date. Le texte publié est celui de La Bohème galante, 1855. 174 9.49. G. de Nerval, La Main enchantée, lithographies originales de Camille Berg, Paris, chez l’Artiste, 1945, 161 pages. Tiré à 340 exemplaires, plus quelques exemplaires hors-commerce. D’après Monod, n° 8653, et le catalogue de la Vente Drouot, salle n° 4, des 24 et 25 novembre 1992, M. Guy Martin expert, pièce 153. 9.50. G. de Nerval, La Main enchantée, illustrations de Pierre Théron, Paris, Librairie Marceau, 1945, 129 pages, « Collection Gérard de Nerval, n° 2 » Tiré à 910 exemplaires (d’après Monod, n° 8652). 9.51. Les Belles Lectures, n° 61 (1946). « La Main enchantée », avec une introduction d’Henri Weitzmann (BS I, n° 712). 9.52. G. de Nerval, Sylvie et autres nouvelles, Paris, Éditions Malesherbes, 1948. « La Main enchantée ». 9.53. Les Petits romantiques français, numéro spécial des Cahiers du Sud présenté par Francis Dumont, 1949. P. 164-166 : chapitre XIV de « La Main enchantée » (sous le titre : « La Main enchantée (conclusion) ». Texte Marsan (1928). 9.54. G. de Nerval, Sylvie et autres contes. Poèmes et Souvenirs, Paris, Hatier, [1951], p. 59-114. « La Main enchantée ». Texte des OC Lévy, 1868. 9.55. G. de Nerval, Sylvie. Poèmes et Souvenirs, La Chaux-de-Fonds, Nouvelle Bibliothèque, 1952, p. 65-118. « La Main enchantée ». Texte des OC Lévy, 1868. Même ouvrage que le précédent, avec une pagination différente. 9.56. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 467-542. Contes et Facéties. Sont regroupés sous cet intitulé « La Main enchantée » (texte Marsan, 1928), « Le Monstre vert » (texte de 1852) et plusieurs autres récits, dont un seul est de Nerval (« Histoire véridique du canard »). Manque par contre « La Reine des poissons ». Voir aussi les quatre tirages qui suivent : 175 le deuxième(1956, p. 473-548), le troisième (1960, p. 469-561 ; des modifications interviennent dans les textes qui accompagnent « La Main enchantée » et « Le Monstre vert »), le quatrième (1966, p. 475-567) et le cinquième (1974, p. 475-567). 9.57. G. de Nerval, La Bohème galante, éd. Alain Bosquet, Paris, Delmas, 1954. P. 1-37 : « La Main enchantée » ; p. 38-43 : « Le Monstre vert ». Texte des OC Lévy, 1868. 9.58. G. de Nerval, Les Chimères [et autres œuvres], Paris, Club du Beau Livre de France, 1955, coll. « Prose et Poésie », p. 75-127. « La Main enchantée, ou la Main de gloire » [sic ; les deux intitulés ne recouvrent pas la même version du texte]. Texte des OC Lévy, 1868. 9.59. G. de Nerval, La Main enchantée, suivi de Contes et Facéties [sic], préface de Max-Pol Fouchet, Paris, Éditions de la Bibliothèque Mondiale, 1956, non paginé, in-18. D’après la BF du 8 juin 1956. 9.60. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois. La Main enchantée. Chansons et légendes du Valois, Paris, Grund, 1956, 188 pages, coll. « La Bibliothèque précieuse ». D’après le catalogue de la Bibliothèque de la Katholieke Universiteit Leuven. 9.61. G. de Nerval, La Main enchantée, gravures de Maurice Lalau, Paris, Maurice Lalau, 1957, 126 pages et 41 gravures hors-texte. Tirage limité à 185 exemplaires. Cet ouvrage pourrait se confondre avec le n° 8654 de Monod. Texte de La Bohème galante, 1855. 9.62. Lorely. Contes et Facéties. Petits châteaux de Bohême, t. IV des OC Cornand, 1959, p. 167-257. Contes et Facéties. Même regroupement (à l’exception du récit « L’Auberge de Vitré ») et même utilisation abusive du titre de 1852 qu’au tome I (1952) des Œ Béguin-Richer. 9.63. Poésies Hafez, 1964, p. 183-230. 176 Contes et Facéties. Pas de récit ajouté mais manque « La Reine des poissons ». Texte Marsan, 1928. 9.64. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée. Aurélia, Paris, Club des Jeunes Amis du Livre, 1964, 215 pages. D’après la BF du 23 octobre 1964. 9.65. Œuvres Rouger, 1966, p. 34-66. « La Main de gloire » (dans la section 1832). En fait, ce n’est pas le texte de 1832, mais celui de 1852 qui est reproduit (dans la version Marsan, 1928). 9.66. G. de Nerval, Aurélia et autres contes fantastiques, préface de Hubert Juin, Verviers, Gérard et Cie, 1966, coll. « Marabout ». P. 15-21 : « Le Monstre vert ». P. 23-63 : « La Main de gloire ». Texte des OC Lévy, 1868. À noter l’utilisation du titre de 1832 pour le deuxième récit, publié toutefois dans une transcription fautive de 1852. 9.67. G. de Nerval, Aurélia. La Main enchantée. Sylvie, illustrations de Gilbert L’Héritier, Paris, A. Vial, 1975, 217 pages. D’après la BF du 22 octobre 1975. 9.68. G. de Nerval, La Main de gloire. Histoire macaronique, Paris, Éditions des Autres, 1979, 94 pages. Volume non complètement paginé. L’autre « face » du livre contient Les Jeunes-France. Romans goguenards de Th. Gautier. Le texte de « La Main enchantée » reproduit celui de l’édition de 1901, avec les illustrations de Marcel Pille. Le titre laissait espérer la version du Cabinet de lecture (1832). 9.69. G. de Nerval, La Main de gloire, postface de Nicole Benkemoun, Paris, Fourbis, 1989, 93 pages. Malgré le titre, il ne s’agit pas du texte de 1832, mais bien de celui de 1852 (version Marsan, 1928). 9.70. NPl III, 1993, p. 353-396. Contes et Facéties. Texte de 1852. « La Reine des poissons » est donnée dans le même volume, avec La Bohême galante et Les Filles du Feu. Voir p. 11131144 les « Notes et variantes », dues à Jacques Bony et Jean-Luc Steinmetz. 177 9.71. G. de Nerval, La Main enchantée (Histoire macaronique), présentation et notes de Marie-France Azéma, Paris, Librairie Générale Française / Le Livre de Poche, 1994, 95 pages, coll. « Les Classiques aujourd’hui ». Outre qu’il ne respecte la graphie nervalienne, le titre mêle deux états différents du récit. D. Éditions posthumes sans date 9.72. G. de Nerval, La Main enchantée. Les Nuits d’octobre. Sainte-Pélagie, Paris, Arthème Fayard et Cie, s. d., coll. « Les Meilleurs Livres », n° 38, p. 3-39. « La Main enchantée ». Texte des OC Lévy 1868. 9.73. G. de Nerval, La Main enchantée, Paris, Albin Michel, s. d., « Collection des dames », 68 pages. Texte des OC Lévy, 1868. X. Les Filles du Feu. Nouvelles [et Les Chimères] De toutes les œuvres de Nerval, c’est le recueil des Filles du Feu qui a connu le plus grand nombre de publications posthumes. Jusqu’à une époque récente, rares furent néanmoins celles qui respectèrent le choix manifesté par l’auteur en 1854, et le contenu des Filles du Feu s’est trouvé régulièrement modifié au gré des opinions, ou des goûts, des critiques. Ainsi on a souvent publié séparément nouvelles et sonnets. On s’est embrouillé dans la très complexe genèse de ceux-ci (ils échangent parfois leurs titres, leurs quatrains ou leurs tercets), on a glissé des sonnets supplémentaires dans l’ensemble de 1854 et on a créé à côté de cet ensemble une section « Autres Chimères », titre et regroupement non nervaliens. Il eût mieux valu se conformer à la version figurant dans le recueil. Les nouvelles n’ont pas connu un sort plus favorable : de nombreux éditeurs ont donné à lire, de l’ensemble réuni en 1854, un état incomplet (Jemmy et Émilie ont été souvent retranchées, parce qu’Auguste Maquet avait revendiqué une part de la composition de la première et parce que la seconde était la traduction, ou plutôt l’adaptation, d’un récit allemand de Sealsfield) voire trop complet (de Pandora, notamment, sous prétexte que l’auteur avait un temps envisagé de la joindre au volume de 1854). Certes les questions soulevées par le recueil des Filles du Feu sont nombreuses : le sens du titre, le sens du sous-titre (« Nouvelles », lequel sous-titre paraît s’appliquer non seulement aux textes en prose mais aussi aux dialogues dramatiques de Corilla et aux vers des Chimères), le manque apparent de cohérence de l’ensemble. Pourtant, on se gardera d’oublier que Nerval a décidé lui-même de la structure du livre et qu’existaient, dans l’esprit du poète, « la clé et la liaison » des « souvenirs »1 rassemblés en 1854. Les éditions incomplètes des Filles du Feu paraissent d'autant moins justifiées que le sens des récits se trouve peut-être déterminé par leurs relations internes. Certes, l'ouvrage rassemble des éléments qui 1Voir NPl III, p. 829, la lettre du 30 novembre 1853 au prote Abel. 2 étaient connus en 18542, mais des variantes marquent les textes retenus et, surtout, ceux-ci figurent dans un environnement nouveau. Par exemple, « Le Roman tragique », tiré de L’Artiste de 1844, est inséré dans la lettre-préface à Dumas ; Les Faux Saulniers, que publia Le National d’octobre à décembre 1850, perdent, outre l’« Histoire de l’abbé de Bucquoy », de nombreux passages et deviennent « Angélique » ; à l’inverse, « Sylvie », parue en 1853 dans la Revue des Deux Mondes, s’augmente en 1854 de « Chansons et légendes du Valois » ; enfin, les textes en prose qui composent le volume trouvent dans le groupe des « Chimères » une sorte de contrepoint lyrique. — Il est donc hasardeux, voire imprudent, de démembrer pareil recueil, et de remettre en cause la fragile économie des Filles du Feu. A. Manuscrits autographes3 10.1. Manuscrit Lovenjoul (fragment contenant une phrase de Sylvie, LOV., D.740, F° 51 ter). Feuillet de 14 x 10 cm, déchirée au coin inférieur gauche. Sans rature. Ce fragment commence par une phrase du chapitre V (« Le Village ») de la nouvelle : « L’air était doux et parfumé [imprimé : tiède et embaumé] je résolus de ne pas aller plus loin et d’attendre le matin [...] ». Voir la transcription complète de Jacques Bony, NPl III, p. 1222. Selon Jacques Suffel (lettre à Jean Guillaume, 22 mai 1974), ce fragment aurait été donné en juin 1938 par le docteur Lucien-Graux à Louis Gillet. Déposé d’abord au château de Châalis, le document fut ensuite transféré dans le fonds Lovenjoul le 22 juin 1955. On observera que les 14, 15 et 16 juin 1938 était mise en vente la Bibliothèque Marie, dont la pièce 557 se trouvait ainsi décrite : « Fragment aut. monté sur papier blanc et déchiré ; in-12. / Fragment de Sylvie. » S’agit-il du fragment appartenant à LOV ? Dans l’affirmative, la confrontation des dates impliquerait que le Dr Lucien-Graux ait acheté et donné le document au cours du même mois. Autre élément : en 1952, J. Richer transcrit le texte de ce fragment dans le premier tirage du tome I des Œ BéguinRicher (p. 1161) et signale que le document fait partie de la « collection A. 2Se trouvaient seuls inédits, avant la publication des Filles du Feu, quatre sonnets des « Chimères » (« Myrtho », « Horus », « Antéros » et « Artémis »). 3On se reportera, pour la lettre d’Octavie, aux manuscrits des « Lettres d’amour » (voir ci-dessous, p. 000). 3 Marie » (laquelle n’existait plus, toutefois, à cette date). Le fonds LOV conserve aussi deux canevas manuscrits, difficilement lisibles, de Sylvie (D.741, fos 102 et 120). Voir les essais de transcription dans Œ Béguin-Richer (t. I, cinquième tirage, 1974, p. 1283-1284), R. Jean, La Poétique du désir, Paris, Seuil, 1974, p. 121, et enfin dans NPl III, p. 1211. Il faut également signaler ici que Joseph Méry affirme en 1864, dans une phrase curieusement construite, posséder « une belle copie d’un chef-d’œuvre de Gérard, Sylvie, et ce n’est pas celle-là qu’il a donnée à la Revue des Deux Mondes, elle n’était pas encore au degré de perfection qu’il voulait atteindre toujours. » (Les Uns et les Autres, Paris, Michel Lévy Frères, 1864, p. 216 ; voir aussi L’Univers illustré du 31 août 1864.) Ce manuscrit, s’il existe, n’a pu être retrouvé. Autre mystère relatif aux manuscrits de Sylvie : un « carnet rose » qui aurait été vendu en 1939 à un collectionneur américain (voir BS I, p. 158 et Pierre Borel, « Sylvie, Aurélia et le "carnet rose" de Gérard de Nerval », Une semaine dans le monde, 19 avril 1947). Il pourrait s’agir — simple hypothèse — du manuscrit évoqué par Méry. 10.2. Manuscrit Matarasso 1 page. Fragment autographe de « Chansons et légendes du Valois ». Ce fragment, qui correspond à la version du texte publiée en 1854, contient notamment la « chanson de Biron », dont c’est la seule apparition dans l’œuvre de Nerval.. Au bas de la page, on voit l’introduction et le titre de « La Reine des poissons ». Ce fragment a figuré à l’Exposition 1955 (pièce 287 ; « À M. H. Matarasso »). Reproduction photographique sur la p. 3 de couverture du Cahier Gérard de Nerval, n° 10 (1987). 10.3. Manuscrit Lombard Manuscrit composé de deux feuillets d’une même feuille (29 x 19 cm) pliée en deux, d’après un axe vertical. Seules sont utilisées les pages 1 (numérotée « 2 ») et 3 (numérotée « 3 »). Sur cet illogisme de pagination, voir Les Chimères 1966, p. 58 et suiv. Le manuscrit est rédigé en grand epartie en rouge. Il donne à lire « El Desdichado » et « Ballet des Heures » (« Artémis »). Entre le dernier vers de « Ballet des Heures » et la signature « Gérard de Nerval », l’auteur a écrit ces mots, biffés : « Vous ne comprenez pas ? Lisez ceci : / D.M. — LUCIVS. AGATHO. PRISCIVS. / Nec maritus. » (Voir NPl III, p. 1276.) Ce manuscrit a figuré à la Vente Georges Andrieux des 14 et 15 juin 1935 4 (pièce 26 ; la notice indique qu’il se trouvait dans « une chemise avec le nom de la main d’Anatole France ») et a été acquis par Alfred Lombard. La première transcription, très fautive, est due à Yves-Gérard Le Dantec dans son édition des Chimères (1947, p. 55). Reproductions photographiques dans Les Chimères 1966, planches I et II, dans l’Exposition 1981-1982, p. 84-85 (en couleurs ; le document porte le n° 177), dans Les Plus Beaux Manuscrits de poètes français (Paris, Robert Laffont, 1991, p. 210 ; la première page, en couleurs) et dans l’Exposition 1996, p. 145 (la première page, en couleurs). 10.4. Manuscrit Éluard Manuscrit composé de trois feuilles séparées, de format in-8° (les deux premières 210 x 135 mm ; la dernière 190 x 124 mm), dont seul le recto est utilisé. Rédigé à l’encre rouge, le manuscrit Éluard comprend les sonnets « Le Destin » (« El Desdichado »), « Artémis » et « Erythréa » (ce texte, absent des Chimères, correspond au sonnet « À Made Aguado » du manuscrit Dumesnil de Gramont α ; le dernier tercet est, avec des variantes, celui de « Delfica »). Chacun des trois sonnets est suivi de notes, qui répondent à autant d’appels (voir Les Chimères 1966, p. 74 et suiv. et NPl III, p. 1276). L’original ou une copie de ce document fut communiqué à José Corti (voir son édition des Chimères, 1941, p. 31-33), à André Rousseaux (qui le transcrit partiellement et le commente dans « Sur trois manuscrits de Gérard de Nerval », Domaine français, Genève, Trois Collines, 1943) et à Albert Béguin (G. de Nerval, Poésies, Lausanne, Mermod, 1944, p. 49, 189, 191 et 193-194). Acheté à Paul Éluard par le libraire Marc Loliée, le manuscrit passe en vente dans le catalogue Loliée n° 79 (1952), pièce 404. Il a ensuite figuré à l’Exposition 1955 (n° 294 ; « À M. Jean Richer ») ainsi qu’à l’Exposition 19811982 (n° 178). On compte de nombreuses reproductions photographiques : catalogue Loliée n° 79 (1952), p. 54 (le titre et le premier quatrain de « Le Destin ») ; Exposition 1955, pl. I (« Le Destin ») ; L’Information littéraire, novembre 1955, p. 179 (« Le Destin ») ; Europe, septembre 1958, p. 14 (« Le Destin » ; numéro réimprimé en 1972) ; J. Richer, Gérard de Nerval, Paris, Seghers, quatrième édition, 1962, hors-texte (« Le Destin ») ; J. Richer, Nerval, Expérience et Création, 1963, pl. 6, 10, 11 [réédition en 1970] ; R. Jean, Nerval par lui-même, Paris, Seuil, 1964, p. 2, 122 et 144 [retirage en 1978] ; Les Chimères 1966, pl. III, IV et V ; Œ Mazenod, 1971, hors-texte (« El Desdichado ») ; l’Exposition 1981-1982, p. IV (« Le Destin ») et p. 87 (« Artémis »). 5 10.5. Manuscrit Dumesnil de Gramont α Pour la description complète et la datation de ce document, voir p. 000. Des six sonnets que comprend le manuscrit, trois sont liés aux Chimères : « À Made Aguado » (le deuxième tercet passe, avec des variantes, dans « Delfica »), « À J-Y Colonna » (quatrains de « Delfica » et tercets de « Myrtho ») et « À Louise d’Or Reine » (version antérieure d’« Horus »). L’existence de ce manuscrit a été révélée en 1924 dans le volume Poésies. Helleu et Sergent, où se trouvent transcrits les six sonnets autographes. 10.6. Manuscrit Dumesnil de Gramont ß En 1924, le volume Poésies. Helleu et Sergent publie une version de « Myrtho » (p. 76), copiée « d’un autographe communiqué par M. Dumesnil de Gramont » (p. 185). De ce manuscrit resté depuis introuvable, il n’existe aucune reproduction photographique ou fac similé connu. Le sonnet « Myrtho » reproduit en 1924 comprend les deux quatrains de la « Myrtho » des Chimères, suivis des deux tercets de « Delfica ». Voir NPl III, p. 1276. 10.7. Manuscrit Loubens, archives familiales du château de Loubens (HauteGaronne) La lettre à Victor Loubens de [fin de 1841] contient quatre sonnets, dont trois appartiendront en 1854 aux Chimères : deux sonnets du « Christ aux Oliviers » et « Antéros ». Première transcription en 1993 par Claude Pichois dans NPl III, p. 1485-1490. Voir aussi l’Exposition 1996, n° 249. 10.8. Manuscrit Bovet Seuls le titre et le premier vers de ce manuscrit sont connus. On lit, dans le Catalogue de la précieuse collection d’autographes, composant le cabinet de M. Alfred Bovet (Étienne Charavay, 1884, pièce 899) : « Gérard de Nerval / [...] / 2° La Treizième, sonnet autographe, 1 p. in-4. / Étrange pièce, commença,t ainsi : "La treizième revient ; c’est encor la prmeière..." » On aura reconnu le premier vers d’« Artémis ». Le document figurait encore, trois ans plus tard, à la Vente Charavay du 25 février 1887 (le texte du premier vers n’est plus reproduit). Voir Jean Guillaume, « Du neuf sur Les Chimères ? », Les Études classiques, 1983, p. 75-76. 10.9. Manuscrit Marsan 1 page 1 /4 in-8° (223 mm x 142 mm). Vente Marsan 1976, n° 3. Intitulé « Le Christ aux Oliviers. / Imon de Jean-Paul » et signé « Gérard de Nerval ». 6 Le texte de ce manuscrit s’accompagne d’une recommandation placée au bas de la demi-page sur laquelle s’achève le poème : « aux compositeurs : / Conserver les Capitales dans les mots où elles sont indiquées ». Cette recommandation n’a d’ailleurs pas toujours été respectée, comme le prouve la publication dans L’Artiste. Le manuscrit Marsan est cependant, selon toute vraisemblance, celui que Nerval confia aux rédacteurs de la revue. Voir la transcription proposé par le Cahier de l’Herne, 1980, p. 27-29 ; les variantes distinguant le manuscrit de la version imprimée en 1844 sont indiquées dans NPl III, p. 1783. Le texte a sans doute été amélioré sur épreuves. Bien que le présent manuscrit n’ait réapparu qu’en 1976, il était déjà mentionné dans BMarie (n° 12) comme appartenant à la « collection Jules Marsan ». Le document a figuré à l’Exposition 1981-1982, n° 117, et à l’Exposition 1996, n° 239 (reproduction photographique du premier folio, p. 73). Reproduction photographique de l’ensemble du document dans le Cahier de l’Herne, 1980, pl. 12 et 13. 10.10. Manuscrit Berès Feuille arrachée à un album, 32 x 23 cm, et figurant en 1996 dans une collection particulière. Intitulé « Imitation de Jean-Paul » et signé « Gérard de Nerval » (il s’agit du premier sonnet du « Christ aux Oliviers »). Le titre et le premier quatrain avaient été reproduits en 1937 dans le catalogue n° 17 (pièce 254) de Pierre Berès (voir Les Chimères 1966, p. 95-96 et pl. VII). 10.11. Manuscrit Nadar, Philadelphie Page de l’« Album Nadar » contenant notamment « Vers dorés », signé « Gérard de Nerval ». Ce texte était connu depuis 1864 grâce à une reproduction du sonnet manuscrit dans L’Autographe (1er août 1864, n° 17, p. 144)4. L’Album Nadar fut acquis par le Dr Evans, dentiste américain de Napoléon III et de l’impératrice, puis légué par lui à l’université de Pennsylvannie à Philadelphie, où il est maintenant conservé à la Van Pelt Library : voir Claude Pichois, « Nerval entre Charlemagne et Chateaubriand », Revue d’Histoire littéraire de la France, 1987, p. 1083-1084, et Pichois-Brix, 1995, p. 458. On trouve, sur la même page de l’Album, « Vers dorés » et le 4Fac similé lui-même reproduit dans Les Chimères 1966, planche VIII, dans J. Richer, Nerval, Expérience et Création, 2e éd., 1970, p. 686 (avec le monogramme de Charlemagne, qui figure sur la même page de L’Autographe, mais est étranger au texte de Nerval), dans Masques, 1988, p. 13, et dans l’Album Nerval, 1993, p. 226. 7 quatrain du 1er novembre 18545, précédé de cette explication due à l’auteur luimême : « Sur un reçu de mille francs que m’avait rendu M. Millaud à qui j’avais rendu sept cents francs ». Reproduction de la page Nerval dans le catalogue de l’exposition Nadar, les années créatrices : 1854-1860, musée d’Orsay, puis New York, Metropolitan Museum of Art, 1994-1995, p. 29. Voir aussi l’Exposition 1996, n° 506. Le texte du sonnet a été transcrit par Jean Guillaume dans Les Chimères 1966, p. 98. Par rapport à la version des Filles du Feu, les « Vers dorés » du manuscrit Nadar ne portent pas d’épigraphe B. Copies manuscrites 10.12. Lot manuscrit de neuf folios, scindé entre l’université du Texas (Austin) et LOV., D.741, fos 45-47. Cet ensemble, qui appartient à la documentation d’Isis, figurait originellement dans un ensemble plus vaste puisque l’on a porté le mot « Suite » en tête du feuillet initial. Le premier folio est numéroté « 1 et 2 » ; les huit autres vont de « 3 » à « 10 ». Après être passés en vente à l’hôtel Drouot le 27 juin 1974 (Me Buffetaud, Mme J. Vidal Mégret expert ; pièce 178), les folios « 1 et 2 » à « 7 » appartiennent à l’université du Texas à Austin (voir le catalogue Baudelaire to Beckett. A Century of French Art & Literature selected and described by Carlton Lake, Humanities Research Center, Austin, [1976], n° 327). Quant aux folios « 8 », « 9 » et « 10 », ils sont conservés dans le fonds Lovenjoul de l’Institut. Le texte manuscrit correspond à une partie de l’article publié en 1845 dans La Phalange : il va de « Toute eau était douce pour l’Égyptien » (NPl III, p. 616) jusqu’à la fin du chapitre V (voir NPl III, p. 617 var. a) et correspond à la traduction d’une étude de l’érudit allemand Carl August Böttiger, « Die IsisVesper », insérée en 1809 dans l’almanach Minerva. Taschenbuch für das Jahr 1809 (Leipzig, G. Flescher, p. 93-137) puis recueillie en 1838 au tome II des Kleine Schriften, archäologischen und antiquarischen Inhalts de Böttiger (Dresde, Arnold, 1838, p. 210-230)6. — On a cru longtemps reconnaître sur ces folios manuscrits l’écriture de Nerval : voir le catalogue de la vente Drouot du 27 juin 1974 ainsi que le fascicule de Micromégas (Rome) de septembre5Voir NPl III, p. 902. 6Voir Nicolas Popa, « Les Sources allemandes de deux Filles du Feu, « Jemmy » et « Isis » de Gérard de Nerval », Revue de littérature comparée, 1930, p. 486-520. 8 décembre 1975 (édition de l’ensemble du texte par J. Richer). La forme des t, en finale des mots, dément toutefois pareille identification. Il n’est cependant pas exclu que certaines corrections apparaissant sur le manuscrit soient, elles, bien de Nerval. Celui-ci aurait revu, et intégré dans son récit, une traduction composée par un collaborateur. Certaines des erreurs qui ont pu être décelées dans le texte du Temple d’Isis (La Phalange, 1845) procéderaient alors, non point d’erreurs de traduction, mais bien de modifications imposées par Gérard au texte français utilisé7. — Quoi qu’il en soit, ces folios manuscrits posent un problème qui reste, pour l’heure, sans solution, puisqu’on ne voit guère qui a pu, en 1845, traduire pour Gérard tout ou partie de l’article de Böttiger. On observera seulement que l’écriture apparaissant sur le manuscrit d’Isis est aussi celle qu’on trouve sur des manuscrits préparatoires de la publication des Poésies de Heine, en 18488. Reproductions photographiques du folio « 4 » dans Micromégas, septembre-décembre 1975, hors-texte ; du folio «6 » dans le catalogue « Baudelaire to Beckett » ([1976], p. 118) ; du folio « 1 et 2 » dans le Cahier Gérard de Nerval n° 7 (1984), p. 27. 10.13. Version d’« El Desdichado » de la main de Dumas, dans « Nouveaux mémoires, dernières amours », fos 68-69, archives du château de Kynzvart (Tchéquie) Texte (sans titre) proche de celui du Mousquetaire du 10 décembre 1853 (voir Jean Guillaume, Aux origines de « Pandora » et d’« Aurélia », p. 27). Reproduction de ce passage, au XIXe siècle dans l’édition des Nouveaux mémoires, in Le Soleil, 9 avril 1866, et au XXe siècle dans A. Dumas, Sur Gérard de Nerval. Nouveaux mémoires, éd. Cl. Schopp, Bruxelles, Éditions Complexe, 1990, p. 98. C. Publications préoriginales 10.14. Le Messager, 25 juin 1839. « Le Fort de Bitche. Souvenir de la Révolution française », anonyme. 10.15. Le Messager, 26 juin 1839. 7Ainsi, Kenner, dans le texte de Böttiger, correctement traduit par « rites » sur le folio « 6 » manuscrit, est devenu « restes » dans l’article de La Phalange. 8Voir ci-dessous, p. 000. 9 « Le Fort de Bitche. Souvenir de la Révolution française », signé « G... ». 10.16. Le Messager, 28 juin 1839. « Le Fort de Bitche. Souvenir de la Révolution française », signé « G... ». Seule publication préoriginale de ce texte, qui constituera la nouvelle Émilie des Filles du Feu. Contrairement à leurs habitudes, les éditeurs des OC Lévy ne reprendront pas les variantes du Messager9 dans leur version d’Émilie. Dans une note manuscrite révélée en 1919, Auguste Maquet affirme avoir écrit pour Nerval, outre Raoul Spifame, Le Fort de Bitche (« Dans ce dernier travail, dont Gérard fournissait le plan, il me fut aisé de comprendre combien ce cerveau surexcité avait pris de vertige et d’ombres noires. Son plan confinait à la folie, le dénouement était insensé. Je lui dis, Gérard persista. Il signait, je le laissai faire10. » 10.17. La Presse, 15 août 1839. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD ». Une note de bas de page indique : « L’Auteur se réserve la propriété de ce canevas dramatique, excepté aussi de tout traité relatif à la reproduction ». 10.18. La Presse, 16-17 août 1839. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD ». Dans cette publication préoriginale de Corilla, comme en 1844 dans la Revue pittoresque, la cantatrice se nomme Mercédès. Voir les variantes, NPl III, p. 1160-1164. 10.19. La Sylphide, 10 juillet 184211. « Les Vieilles Ballades françaises », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Première des sept publications de ce texte du vivant de Nerval. Voir NPl I, p. 754-761. 10.20. La Sylphide, 25 décembre 1842. « Un roman à faire », anonyme. La table des matières indique : par M.***. » Voir ci-dessous, p. 000. La « Troisième lettre » d’« Un roman à faire » sera publiée seule (L’Artiste, 6 juillet 1845) puis passera dans Octavie. 9Elles sont indiquées dans NPl III, p. 1263-1266. 10Gustave Simon, Histoire d’une collaboration. Alexandre Dumas et Auguste Maquet, Paris, Georges Crès et Cie, 1919, p. 15. 11Une légère hésitation subsiste à propos de la date exacte de publication — le samedi ? le dimanche ? — des livraisons de La Sylphide. Pour éviter de compliquer le raisonnement sur un point secondaire, nous optons pour le dimanche. 10 10.21. La Sylphide, 19 mars 1843. « Jemmy O’Dougherty », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 10.22. La Sylphide, 26 mars 1843. « Jemmy O’Dougherty. Deuxième et dernière partie », signé « GÉRARD DE NERVAL » La mention « (Imité de l’allemand) » figurant dans Les Filles du Feu à la fin de Jemmy ne se trouvait indiquée ni en 1843 ni en 1847 (Le Journal du dimanche). Voir les variantes, NPl III, p. 1237-1241 ; sur les sources allemandes de ce texte — révélées par Nicolas Popa12 —, voir NPl III, p. 1233-1234. 10.23. L’Artiste, 10 mars 1844. « Le Roman tragique », signé « L’Illustre Brisacier », et, en-dessous, « GÉRARD DE NERVAL ». Une note signale : « Cette lettre est l’entrée en matière d’un conte qui fera suite au Roman comique, en cherchant à peindre les mœurs des comédiens du temps de Louis XIV ». « Le Roman tragique » figurera en 1854 dans la lettre-préface des Filles du Feu. Voir NPl I, p. 701707. 10.24. Revue pittoresque, troisième livraison, février 1844, p. 125-133. « Les Deux Rendez-vous. Intermède », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir les variantes de Corilla, NPl III, p. 1159-1164. 10.25. L’Artiste, 31 mars 1844. « Poésie. Le Christ aux Oliviers. Imitation de Jean-Paul », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir NPl I, p. 736-738. Des variantes distinguent cette version de celles de Petits châteaux de Bohême et des Filles du Feu. 10.26. L’Artiste, 16 mars 1845. « Poésie. Pensée antique », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce sont les « Vers dorés » des Chimères. On note que ce dernier titre sera attribué le 28 décembre 1845 à une version préoriginale de « Delfica ». 10.27. L’Artiste, 6 juillet 1845. « L’Illusion. À Madame *** », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Déjà publiée en 12Voir l’article cité ci-dessus, note 00. 11 décembre 1842, cette lettre sera reprise dans Octavie. Voir les variantes dans NPl III, p. 1244-1246. 10.28. La Phalange, sixième livraison, novembre-décembre 1845. « Le Temple d’Isis. Souvenir de Pompéï », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La sixième livraison de La Phalange constituait un numéro double. Elle aurait paru le 26 décembre 1845 d’après une réclame insérée ce jour-là dans La Démocratie pacifique, qui cite l’article de Nerval. Le texte de La Phalange sera réduit en 1847 et davantage encore en 1854, l’auteur supprimant notamment les passages traduits de Böttiger (voir cidessus, p. 000, et, pour les variantes, NPl III, p. 1250-1260) 10.29. L’Artiste-Revue de Paris, 28 décembre 1845. « Poésie. Vers dorés », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir NPl I, p. 740. Version préoriginale de « Delfica ». En 1854, le texte ne portera plus ni épigraphe, ni lieu, ni date, et le titre « Vers dorés » sera attribué à un autre sonnet. 10.30. Journal du dimanche, 25 avril 1847. « Les Vieilles Ballades françaises », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Même texte qu’en 1842, avec quelques petites variantes. Celles-ci sont indiquées dans NPl I, p. 1792-1794. 10.31. Journal du dimanche, 2 mai 1847. « Jemmy O’Dougherty », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 10.32. Journal du dimanche, 9 mai 1847. « Jemmy O’Dougherty. Deuxième partie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir les variantes, NPl III, p. 1237-1241. 10.33. L’Artiste-Revue de Paris, 27 juin 1847. « L’Iséum. Souvenir de Pompéï », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 10.34. L’Artiste-Revue de Paris, 4 juillet 1847. « L’Iséum. Souvenir de Pompéï [Suite et fin]13 », signé « GÉRARD DE 13Marianna Taimanova signale qu’en 1852 « Les Mystères d’Isis » de Nerval ont paru en russe dans la revue Moskovitianine (voir « Gérard de Nerval en Russie », Cahiers Gérard de Nerval n° 14, 1991, p. 49-54). Le 12 NERVAL ». Voir les variantes, NPl III, p. 1250-1260. 10.35. La Russie musicale, 7 et 14 août 1847. « Les Vieilles Ballades françaises », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte du Journal du dimanche (25 avril 1847). La Russie musicale était un journal surtout reproducteur, publié en langue française à Saint-Pétersbourg (voir NPl I, p. 1793). 10.36. Le National, 24 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Premier article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Moyennant des variantes (notamment la suppression des deux paragraphes initiaux du National), ce feuilleton constituera en 1854 la « Première lettre » d’Angélique (NPl III, p. 459-465). 10.37. Le National, 25 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Deuxième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Début de la « Deuxième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 465-470). Variantes. 10.38. Le National, 26 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Troisième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Deuxième lettre » et à la « Troisième lettre » d’Angélique. Variantes. 10.39. Le National, 1er novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Sixième article.] Les Masques d’Arlequin. — Hamlet, le Nain jaune. — Les privilèges », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La fin de cet article figure dans la « Quatrième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 477 et 479). 10.40. Le National, 3 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Septième article.] Départ pour Compiègne. — Les Archives et la Bibliothèque. — Vie d’Angélique de Longueval, de la famille de Bucquoy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la « Quatrième lettre » d’Angélique et au début de la cinquième ; l’ordre de deux passages a été interverti (voir NPl III, p. 477-484). texte traduit semble bien se confondre avec « Isis » ; resterait à savoir si le traducteur a utilisé la version de 1845 (La Phalange) ou celle de 1847 (L’Artiste-Revue de Paris). 13 10.41. Le National, 7 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Huitième article.] Interruption. — Réponse à M. Auguste Bernard, de l’Imprimerie nationale, membre de la Société des Antiquaires de France. — Une fable. — Compiègne. — Senlis. — Suite de l’Histoire de la grand’tante de l’abbé de Bucquoy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Citation de la chanson du déserteur, extraite des « Vieilles Ballades françaises ». Une partie de l’article du 7 novembre 1850, y compris le passage sur la chanson du déserteur, est reprise en 1854 dans la « Cinquième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 485-487). Variantes. 10.42. Le National, 8 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Neuvième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Cinquième lettre » et à la « Sixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 487-492). Variantes. 10.43. Le National, 9 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dixième article.] Commentaire. — Légende française. — Suite de l’Histoire d’Angélique [de] Longueval », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprise de passages appartenant aux « Vieilles Ballades françaises ». Le texte de l’article du 9 novembre 1850 correspond au début de la « Septième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 492497). Variantes. 10.44. Le National, 10 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Onzième article.] Le départ. — Le coffre à l’argenterie. — Arrivée à Charenton. — Descente du Rhône. — Gênes. — Venise », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Septième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 497503). Variantes. 10.45. Le National, 15 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Douzième article.] Réflexions. — Souvenirs de la Ligue. — Les Sylvanectes et les Francs. — La Ligue. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la « Huitième lettre » et aux deux premiers alinéas de la « Neuvième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 503-509). Variantes. 14 10.46. Le National, 16 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Treizième article.] Le Moine Goussencourt. — Mort de La Corbinière. — Walter Scott. — Dialogue. — Un archéologue suspect. — Correspondance », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Feuilleton daté par erreur du 15 novembre. Texte correspondant à la « Neuvième lettre » (moins les deux prmeiers alinéas de celle-ci) et au début de la « Dixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 509-514). Variantes. 10.47. Le National, 17 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Quatorzième article.] Post-Scriptum. — Les Ruines. — Les Promenades. — L’Abbaye de Châalis. — Ermenonville. — La Tombe de Rousseau », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Une partie de cet article est reprise dans la « Dixième lettre » d’Angélique. (NPl III, p. 514-517). Variantes. 10.48. Le National, 21 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Quinzième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Dixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 517-521). Variantes. 10.49. Le National, 22 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Seizième article.] Le château d’Ermenonville. — Les Illuminés. — Le roi de Prusse. — Gabrielle et Rousseau. — Les tombes. — Les abbés de Châalis », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant au début de la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 522-526). Variantes. 10.50. Le National, 23 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dix-septième article]. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 526-529). Variantes. Suppression du scénario de « La Mort de Rousseau ». 10.51. Le National, 6 décembre 1850. « [Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. Dix-huitième article.] À M. le directeur du National », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant au début de la « Douzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 529532). 15 10.51. Le National, 7 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dix-neuvième article.] Suite et fin de l’Avant-propos. — St-Médard. — Les Archives. — Le château des Longueval de Bucquoy. — Réflexions, etc. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le début de l’article correspond à la fin de la douzième — et dernière — lettre d’Angélique. À la fin de l’article du 7 décembre 1850 commence l’« Histoire de l’abbé de Bucquoy ». 10.52. Le National, 29 décembre 1850. « Variétés. Les livres d’enfans. Gribouille, par G. Sand. — Les Fées de la mer, par Alph. Karr. — Le Royaume des roses, par Arsène Houssaye », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cet article contient la première publication de « La Reine des poissons », avec des commentaires qui seront absents des publications suivantes. Voir NPl II, p. 1251-1258. 10.53. La Chronique de Paris, 3 août 1851. « Les Vieilles Ballades françaises », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte de La Sylphide (1842). On n’y retrouve pas les petites variantes du Journal du dimanche. Voir NPl II, p. 1261-1270. 10.54. Revue de Paris, novembre 1851. « Curiosités littéraires. Les Païens de la République. Quintus Aucler », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Dans l’article sont cités deux vers de « Delfica » (voir NPl II, p. 1159 var. b). Ce distique n’apparaît pas dans l’édition définitive des Illuminés. 10.55. L’Artiste, 1er octobre 1852, p. 70-72. La Bohême galante. VII. ([Chapitre VIII. Fin.] Chapitre IX — « Un jour à Senlis »). Chapitre X — « Vieilles légendes »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le chapitre IX (« Un jour à Senlis ») formera dans Angélique la fin de la « Cinquième lettre » et le début de la « Sixième lettre » (NPl III, p. 487490). Le chapitre X (« Vieilles légendes ») évoque les chansons de la fille du duc Loys (1842 : « du roi Louis ») et de « La Belle qui fait la morte pour son honneur garder », déjà citées dans « Les Vieilles Ballades françaises » (La Sylphide, 10 juillet 1842) ; ce chapitre de La Bohême galante passera dans la « Septième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 493-495). 16 10.56. L’Artiste, 15 octobre 1852, p. 84-86. La Bohême galante. VIII. Chapitre XI (« Vieilles légendes françaises. Suite »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprend des extraits de l’article sur « Les Vieilles Ballades françaises » (La Sylphide, 10 juillet 1842 ; NPl I, p. 754-758 et 761). 10.57. L’Artiste, 1er novembre 1852, p. 101-103. La Bohême galante. IX. Chapitre XII (« Visite à Ermenonville »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce chapitre sera utilisé dans la « Dixième lettre » (NPl III, p. 516-517 et 519-521) et dans la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 528-529). 10.58. L’Artiste, 15 novembre 1852, p. 116-118. La Bohême galante. X. Chapitre XIII (« Ermenonville »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce chapitre constituera la première partie de la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 522-526). 10.59. L’Artiste, 1er décembre 1852, p. 134-136. La Bohême galante. XI. Chapitre XIV (« Ver »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Fin de la « Onzième lettre » d’Angélique. Nerval supprime en 1854 plusieurs passages qui n’apparaissent que dans La Bohême galante. 10.60. Gérard de Nerval, Contes et Facéties, Paris, D. Giraud et J. Dagneau, Rue Vivienne, 7, 1852, 95 pages (impr. Hennuyer, rue du Boulevard, 7, Batignolles), coll. « Bibliothèque elzévirienne ». Prix : 1 F. Volume enregistré le 11 décembre 1852 dans la BF. Contient, p. 89-95, « La Reine des poissons ». Plusieurs variantes par rapport au texte de 1854 ; voir NPl III, p. 1232-1233. 10.61. L’Artiste, 15 décembre 1852, p. 151-152. La Bohême galante. XII. Chapitre XV (« Ver14 »). Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Conte de « La Reine des poissons ». Même texte que dans Contes et Facéties. 10.62. Petits châteaux de Bohême. Prose et poésie, Paris, Eugène Didier, 1853, 96 pages (Imprimerie Simon Raçon et Cie), coll. « Diamant » (1 Fr. le volume). 14Même titre que le chapitre XIV. 17 Enregistrement dans la BF le 1er janvier 1853. Comprend Corilla (p. 45-82) dans un texte presque identique à celui de 1854, ainsi qu’une section Mysticisme (p. 85-91) où on trouve « Le Christ aux Oliviers » (même texte qu’en 1854), « Daphné » (sonnet intitulé « Delfica » dans Les Chimères) et « Vers dorés » (même texte qu’en 1854). Voir NPl III, p. 420-437 et 439-442). 10.63. Revue des Deux Mondes, 15 août 1853, p. 745-771. « Sylvie. Souvenirs du Valois », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La nouvelle paraît seule, sans « Chansons et légendes du Valois ». Voir les variantes, NPl III, p. 1218-1228. Il existe des tirés-à-part de cette publication. La nouvelle est annoncée dans La Presse des 31 décembre 1852 et 12 avril 1853 sous le titre « Sylvie, souvenirs de jeunesse ». 10.64. Le Mousquetaire, 10 décembre 1853. « Causerie avec mes lecteurs », signé « ALEX. DUMAS ». Première citation du sonnet « El Desdichado », dans une version qui s’apparente à celle du manuscrit Lombard. Des fragments, parfois transformés, de cet article sont repris dans la lettre-préface des Filles du Feu. Reproduction photographique de la « Causerie » dumasienne dans l’Album Nerval, p. 220-221 ; d’autre part, J. Bony a transcrit la totalité du texte du Mousquetaire à la fin de son édition d’Aurélia [...], Paris, GF / Flammarion, 1990, p. 376-378. 10.65. Le Mousquetaire, 17 décembre 1853. « Octavie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Première publication de cette nouvelle, qui reprend la lettre publiée en 1845 sous le titre « L’Illusion » et qui pourrait s’être appelée, à un moment de sa genèse, « Rosalie » (voir la lettre à Giraud du 22 octobre 1853 et NPl III, p. 1171). Voir les variantes, NPl III, p. 1243-1246. 10.66. L’Artiste, 1er janvier 1854. Dans la rubrique « Le Monde parisien. Nouvelles vieilles et nouvelles », Édouard Houssaye cite « El Desdichado » dans le texte du Mousquetaire (10 décembre 1853) et présente le sonnet en ces termes : « Gérard de Nerval, ce charmant voyageur dans le monde visible et invisible, pour qui la folle du logis est toujours la maîtresse au logis, n’apparaît plus que çà et là dans le monde littéraire. Il s’est réfugié à Auteuil comme dans une oasis où il suit tout à son gré les méandres de ses rêves incertains. Voyez plutôt ce beau sonnet qu’il 18 vient de rimer. » D. Édition définitive 10.67. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Nouvelles, Paris, Giraud (rue Vivienne, 7), 1854, in-18 anglais de 10 feuilles (impr. de Gratiot), XIX-336 pages. Prix : 3,50 F. Enregistrement dans la BF du 28 janvier 1854. La genèse des Filles du Feu remonte à une période troublée de l’existence de Nerval, l’automne de 1853. C’est de la clinique du docteur Émile Blanche, à Passy, que l’écrivain donne à Daniel Giraud les directives nécessaires à la composition du nouveau recueil. À travers la correspondance de ces semaines agitées, on voit s’esquisser les étapes d’une genèse complexe, qui comporte encore de nombreux points obscurs et au cours de laquelle le titre et le contenu du recueil furent plusieurs fois modifiés. Le 23 octobre15, Nerval demande à Giraud de « mettre en train » l’impression du volume, que le poète a décidé d’intituler « Mélusine, ou les Filles du Feu », et qui doit compter cinq « histoires » : Jemmy, Angélique, « Rosalie » (cette dernière mention semble correspondre à un titre provisoire d’Octavie, que publiera Le Mousquetaire du 17 décembre 1853) et deux textes non cités. L’un de ceux-ci pourrait être « La Pandora », évoquée quelques jours plus tard dans une autre lettre à Giraud ; en revanche, Sylvie, insérée dans la Revue des Deux Mondes le 15 août précédent, ne devait point faire partie du recueil : Nerval réservait ce récit pour une publication séparée, avec des illustrations16. La matière se révèle bientôt trop mince. La nouvelle du « Fort de Bitche », publiée dans Le Messager en 1839, et rebaptisée Émilie, vient s’ajouter au recueil. À la fin du mois de novembre, l’auteur réaffirme sa volonté de voir « La Pandora » s’adjoindre au volume17. Le 7 décembre, l’imprimeur Gustave Gratiot déclare à la Direction de la Librairie qu’il a l’intention d’imprimer, pour le compte de Daniel Giraud, un ouvrage intitulé « Mélusine, ou les Filles du feu, par Gérard de Nerval »18. Sans doute vers la même date, Nerval avertit son éditeur qu’il 15Voir p. NPl III, p. 818. 16Voir la lettre du 5 novembre 1853 à Maurice Sand, NPl III, p. 819-821. 17Voir la correspondance, NPl III, p. 830, et la « Notice » de Pandora, dans ce même volume, p. 1284. 18Archives Nationales, F18161. Le même titre « Mélusine, ou les Filles du Feu » apparaît au dos de la couverture du second des deux tomes (également publiés par D. Giraud) de Jeanne Eyre, ou les Mémoires d’une institutrice de Currer Bell [Charlotte Brontë], traduction de Mme Lesbazeilles-Souvestre. L’ouvrage, qui n’est pas enregistré dans la BF, porte la date de 1854, mais fut sans doute publié en 1853 ; on trouve en effet cette date, appliquée au tampon, sur la page de titre de l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale (cote : [Y2 16930- 19 s’est résolu à insérer Sylvie dans le recueil. À nouveau contenu, titre nouveau ? Gérard semble alors revenir sur « Mélusine, ou les Filles du Feu » et propose à Giraud d’intituler le volume « Les Amours perdues » ou « Les Amours passées »19 ; c’est sous ce dernier titre que se trouve désigné le livre, le 16 janvier 1854, dans une deuxième déclaration de Gratiot à la Direction de la Librairie20. Pourtant, ce sont bien Les Filles du Feu qu’enregistre la BF, douze jours plus tard, comme si l’auteur s’était, au dernier moment, ravisé. Mais le contenu définitif des Filles du Feu offre d’autres surprises : le recueil, où manquent la page de garde et la table des matières, comprend non pas six, mais sept nouvelles, introduites de surcroît par une lettre-préface (« À Alexandre Dumas », p. I-XIX) : à Angélique (p. 1-126), à Sylvie. Souvenirs du Valois (suivie de « Chansons et légendes du Valois21 ») [p. 127-195], à Jemmy (p. 196-235), à Octavie (p. 236-247), à Émilie (p. 296-328), déjà citées, Isis (p. 248-266) et Corilla (p. 267-295) sont venues se joindre. « La Pandora », quant à elle, a été abandonnée. Les Chimères (p. 329-336), qui comptent douze sonnets, terminent le volume, mais, à la différence des nouvelles, ne sont pas mentionnées sur la page de titre du recueil22. Faut-il voir là l’indice d’un ajout tardif aux Filles du Feu ? On sait que Gérard a modifié pareillement Lorely, en y intégrant, sur la fin, « Les Fêtes de Hollande »23. La décision de joindre « Les Chimères » au recueil de 1854 semble en tout cas postérieure au 10 décembre 1853 et témoigne que, dans cette difficile période d’internement, certains événements extérieurs ont exercé une influence non négligeable sur la composition des Filles du Feu. Le 10 décembre 1853, Dumas révélait aux lecteurs du Mousquetaire le nouvel accès de folie qui avait saisi Nerval, et 16931). — « Mélusine » est aussi le titre qui figure sur un billet à ordre signé par D. Giraud, le 28 décembre 1853 ; l’éditeur de Gérard s’engage à payer « à fin avril 1854 [...] à l’ordre de M. Bertrand [l’oncle du docteur Blanche] [...] la somme de cinquante fs due pour solde du montant de Mélusine et pour Gérard de Nerval ». Ce billet est reproduit sur un protêt daté du 1er août 1854 : mis en demeure de payer, Daniel Giraud affirme que Gérard de Nerval a déjà remboursé sa dette. Ce document — qui montre que le docteur Blanche aurait avancé une somme nécessaire à la publication des Filles du Feu — figurait dans les anciennes archives Calmann-Lévy et a été publié par J. Richer dans Studi Francesi, en 1977 (p. 137-138). 19Voir p. 0000. On sait que « L’amour qui passe » a peut-être constitué un titre antérieur de « Sylvie » ; voir NPl II, p. XLI. 20Archives Nationales, F1854, f° 362 (document révélé par Cl. Pichois, RHLF, 1958, p. 403). 21Texte où se trouvent réunis l’article « Les Vieilles Ballades françaises » (avec quelques coupures, dues notamment à l’utilisation de certaines chansons dans Angélique ; par contre, la « chanson de Biron » apparaît ici pour la première fois) et le conte de « La Reine des poissons ». 22La première page de couverture est reproduite dans L. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne. 1801-1875, t. II, Paris, L. Carteret, 1925, p. 221 ; la première page de couverture, la page de titre et trois autres pages dans Jean Guillaume, Nerval. Masques et visage, ouvr. cité, p. 49. 23Voir ci-dessus, p. 0000. 20 publiait « El Desdichado ». C’est la lecture de cette « Causerie » qui a déterminé Gérard à introduire son recueil par une lettre-réponse à Dumas, lequel, pour avoir révélé « El Desdichado », se voit prié d'entendre tous les sonnets des « Chimères »24. L’enregistrement précédait, de peu, la date de mise en vente du volume. Dès le 4 février, L’Athenæum français range Les Filles du Feu parmi les « Publications nouvelles françaises et étrangères ». Le Mousquetaire du 10 février signale l’ouvrage en une annonce répétée les 11 et 20 février suivants (« LES FILLES DU FEU. — Sous ce titre, GÉRARD DE NERVAL vient de publier un charmant in-18, format anglais. C’est la collection de plusieurs nouvelles, Sylvie, Jemmy O’Dougherty [sic], Octavie. Jamais le talent de M. Gérard de Nerval ne s’était montré plus gracieux que dans ce volume. ») Le 15 février, les lecteurs de L’Artiste sont à leur tour avertis de la publication des Filles du Feu et peuvent découvrir, dans la chronique « Le Monde parisien »25, un extrait de la lettre-préface à Dumas. Le 25 février, Théophile Gautier consacre à Nerval cinq colonnes du Moniteur universel26 : il y est peu question, cependant, des Filles du Feu. Critique moins connu des nervaliens, Félix Mornand signale, dans L’Illustration du 18 mars 1854, la publication des Filles du Feu — œuvre d’« un poète aimé, apprécié, applaudi, cent fois moins pourtant qu’il ne mérite » — et place la nouvelle « Sylvie » au rang des ouvrages « qui ne périssent pas ». Charles Asselineau n’est pas moins élogieux dans L’Athenæum français du 8 avril 1854. — Au reste, l’ouvrage se vendit, et eut même les honneurs d’un deuxième tirage : en témoigne la mention figurant sur la couverture de l’exemplaire des Filles du Feu conservé au Centre Nerval de Namur27. On conserve plusieurs exemplaires dédicacés des Filles du Feu : à Charles Asselineau (Bibliothèque Charles Asselineau, vente M. A. Voison des 1er, 2 et 3 décembre 1874 : Premières éditions, 1803-1973, signes insignes, catalogue Pierre Berès, 1974, pièce 363 ; Exposition 1996, n° 474 [reproduction de la dédicace, p. 149]), à « Denis » (Vente Drouot du 19 novembre 1975, Me Buffetaud, Mme J. Vidal-Mégret expert, pièce 109 ; Passionnément littéraires : 24Le titre choisi pour les sonnets pourrait, au demeurant, s’inspirer lui aussi de l’article de Dumas (voir Jean Guillaume, Nerval, Masques et visage, éd. citée, p. 47). 25Voir ci-dessous, le n° 000. 26Sous le titre « Lorély [sic]. Les Filles du Feu. Par M. Gérard de Nerval » (article reproduit, sans le premier paragraphe, dans Histoire du romantisme, Paris, Charpentier, [1874], p. 134-142). 27A noter qu’une telle mention n’apparaît pas sur l’exemplaire appartenant à la Bibliothèque Nationale (cote : Y2. 38691). 21 romantiques, naturalistes et autres, catalogue Pierre Berès, 1990, pièce 190), à Hippolyte Souverain (Éditions originales. Livres illustrés. Autographes, catalogue n° 10, Bernard Loliée, pièce 258) et à Alexandre Dumas (Exposition Lucien Scheler, Bruxelles, Bibliothèque Wittockiana, 1987 ; reproduction de la page qui porte l’envoi dans l’Album Nerval, p. 222 ; Exposition 1996, n° 475 [reproduction de la dédicace, p. 139]). Selon Éric Buffetaud28, l’exemplaire des Filles du Feu dédicacé à Émile Blanche (Livres provenant de la bibliothèque d’un amateur, Vente Drouot des 21 et 22 mars 1939, Auguste Blaizot expert, pièce 184) serait détruit. Les pages portant les dédicaces de Nerval à Asselineau, à Denis, à Dumas et à Blanche sont reproduites dans le Cahier Gérard de Nerval n° 10 (1987), p. 13. E. Rééditions partielles publiées du vivant de l’auteur 10.68. L’Artiste, 15 février 1854. « Myrtho », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte des Chimères. Dans le même numéro de L’Artiste, la rubrique « Le Monde parisien29 » signale la publication des Filles du Feu et reproduit un extrait de la lettrepréface à Dumas (voir NPl III, p. 449-451). F. Éditions posthumes 10.69. Figaro, 4 février 1855. Reproduction de l’article « Les Vieilles Ballades françaises » (texte de 1842), sous les lignes suivantes : « Nous reproduisons, d’après notre ancien journal La Sylphide de 1842, dont Gérard de Nerval fut l’un des collaborateurs les plus assidus, le délicieux article sur les Chants populaires français. / — Nos lecteurs y retrouveront l’homme charmant, naïf, chercheur, à la fois profondément réaliste et rêveur, ce pauvre et cher enfant abandonné, que la littérature française vient de perdre si tragiquement et si prématurément, à la grand ehonte et à l’éternel remords de notre époque littéraire. / H. de V. [Hippolyte de Villemessant] » 28« Les Exemplaires dédicacés des Filles du Feu », Cahier Gérard de Nerval n° 10 (1987), p. 11-13. 29Signé « LORD PILGRIM » (signature collective des rédacteurs de L’Artiste). 22 10.70. G. de Nerval, Sylvie, Paris, G. Gonet, [1855], in-16, 121 pages, coll. « Les Romans miniatures, 3 ». Enregistrement dans la BF du 7 avril 1855. Manque le sous-titre. Texte de 1854, avec « Chansons et légendes du Valois » et « La Reine des poissons ». On notera que toute édition séparée de Sylvie, dans la version de 1854 — c’està-dire avec « Chansons et légendes du Valois » —, est problématique : Nerval fait plusieurs renvois ou allusions au texte d’Angélique dans les « Chansons et légendes ». 10.71. G. de Nerval, Les Filles du Feu, nouvelle édition, Paris, Michel Lévy Frères (imprimerie Vve Dondey-Dupré), 1856, XIX-299 pages, « Collection Michel Lévy, à 1 F le volume ». Le 7 octobre 1854, Nerval avait signé avec Michel Lévy un contrat portant sur les réimpressions des Filles du Feu30 : Lévy rachetait à Daniel Giraud les invendus de l’édition originale — tout au moins du deuxième tirage —, ainsi que les droits de l’œuvre ; Gérard devait recevoir, pour chaque édition procurée par Michel Lévy, la somme de 100 francs et douze exemplaires gratuits. La mort de l’écrivain, le 26 janvier 1855, a sans doute retardé ce projet d’édition nouvelle. C’est le 4 octobre 1856, seulement, que la Bibliographie de la France enregistre la publication des Filles du Feu dans la « Collection Michel Lévy, à 1 fr. le volume ». Contrairement à ce que l’on pourrait croire31, la maison Michel Lévy frères ne s’est pas contentée, en cette occasion, de recouvrir de ses couvertures les invendus de Daniel Giraud : le volume de 1856 a été entièrement recomposé et constitue véritablement une édition nouvelle, qui se différencie de l’édition originale par la présence d’une table des matières et de quelques variantes textuelles. Faut-il penser que les éditeurs Lévy ont travaillé sur un exemplaire de 1854 corrigé par Gérard ? L’hypothèse, que l’on se doit d’examiner, paraît cependant bien improbable, d’autant que vingt mois se sont écoulés entre la mort de l’écrivain et la mise en vente du volume Lévy. En outre, les variantes de 1856 semblent introduire dans le texte plus d’erreurs que d’améliorations. Ainsi, le sous-titre, « Nouvelles », a disparu. Dans « Angélique », le passage « Le malheur ne se lassait pas de frapper les nouveaux époux. La Corbinière prit la fièvre, et il fallut le soigner. — Il y a de 30Le texte de ce contrat est reproduit aux pages 236-237 de la Bibliographie d’Aristide Marie (Champion, 1926). Le document a figuré en 1976 à le vente Marsan (pièce n° 23). Voir aussi NPl III, p. 893-894. 31Voir par exemple le catalogue Beaux Livres anciens, romantiques et modernes n° 78 (1962) de la librairie C. Coulet et A. Faure, pièce n° 264 : « Michel Lévy ayant repris les invendus de Daniel Giraud, recouvrit ses exemplaires de la célèbre couverture verte de sa firme. » 23 bonnes gens partout [...] »32 devient en 1856 « Le malheur ne se lassait pas de frapper les nouveaux époux. — Il y a de bonnes gens partout [...] » ; une autre lacune obscurcit le sens de la fin de la lettre insérée dans « Octavie » (le passage « [...] mais donnez-moi la force, donnez-moi le pouvoir, donnez-moi surtout la résolution, qui fait [...] »33 est remplacé en 1856 par « [...] mais donnez-moi surtout la résolution, qui fait [...] ») ; dans « Sylvie », une phrase prononcée par la jeune villageoise (« C’est pour ma tante ; elle sera si heureuse d’avoir ces belles fleurs dans sa chambre. »34) et qui explique pourquoi Sylvie prépare, à l’intention de ladite tante, un « énorme bouquet », ne se comprend plus guère en 1856, où « elle sera » est devenu « elle est » ; enfin l’édition Lévy transforme, dans « Jemmy », « un collier plus petit de grandes perles »35 en « un collier petit de grandes perles », et, là encore, obscurcit le sens d’une phrase claire en 1854. Une seule variante de 1856 améliore le texte original (« dire ce qu’on leur prie de taire »36 devient « dire ce qu’on les prie de taire ») ; encore doit-on préciser qu’un tel changement, intervenant dans le récit d’Angélique de Longueval, ne s’imposait pas. Le volume Lévy de 1856 fit l’objet de rééditions, sans variantes, en 1857 (voir la BFdu 11 juillet 1857), en 1859 (voir la BF du 30 juillet 1859), en 1864, en 1882 et en 1895 (voir BS II, n° 2601). 10.72. Alfred Delvau, Les Sonneurs de sonnets. 1540-1866, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, 1867, p. 140-141. Citation de « Vers dorés » (version de 1854). Le titre n’est pas mentionné. 10.73. Le Rêve et la Vie. Les Filles du Feu. La Bohème galante, t. V des OC Lévy, 1868, p. 75-217. La mention « Nouvelles » a disparu du titre. Manquent dans cette édition — et sans que les éditeurs eussent signalé ces suppressions — Angélique (voir Les Faux Saulniers, au t. IV), Corilla (qui devait paraître dans un volume consacré au théâtre) et Les Chimères (voir le volume de Poésies complètes, 1877). Texte de l’édition Lévy de 1856 (mais celle-ci respectait au moins la structure originale), que déparent de très nombreuses coquilles, erreurs de 32NPl III, p. 507. 33NPl III, p. 610 34NPl III, p. 549. 35NPl III, p. 592. 36NPl III, p. 497. 24 lecture et interpolations. Des variantes d’états antérieurs sont réintroduites dans le texte. Les éditeurs ont ajouté un sous-titre à « Chansons et légendes du Valois » (« Vieilles ballades françaises ») et ont supprimé « La Reine des poissons ». La mention finale de Jemmy [« (Imité de l’allemand.) »] a disparu. Des titres sont modifiés : Octavie est devenu « Octavie ou l’Illusion », Isis, « Isis. Souvenirs de Pompéï37 » et Émilie, « Émilie. Souvenirs de la Révolution française38 ». 10.74. Poésies complètes, t. VI des OC Lévy, 1877, p. 247-258. Les Chimères. Les éditeurs ont ajouté les dates des publications préoriginales mais donnent à lire le texte de 1854 (qui n’est pas nécessairement le même). Ainsi, ils ont remis dans « Delfica » l’épigraphe et la mention « Tivoli, 1845 » qui accompagnaient le poème dans L’Artiste, en 1845 (mais le sonnet s’intitulait alors « Vers dorés »). On relève quelques coquilles et de nombreuses innovations dans la ponctuation, ainsi que dans le recours aux majuscules ou aux minuscules. À l’ensemble de 1854 est joint le sonnet « La Tête armée » avec la mention : « Inédit. Copié sur autographe ». Les éditions des Chimères parues jusqu’en 1965 ont été comparées par Jean Guillaume dans un appendice à son édition critique de 1966, p. 125-128. 10.75. G. de Nerval, Sylvie, Paris, Georges Decaux, [1877], 128 pages. Texte de 1854, mais le sous-titre manque. 10.76. L’Artiste, mars 1879, t. XXII, p. 167-172. « Le Roman tragique ». Texte de 1844. 10.77. L’Artiste, octobre 1879, p. 243-258. « Les Deux Rendez-vous. Intermède » [Corilla]. D’après BS I, n° 833. 10.78. Le Livre, 10 février 1883, p. 42. Citation de « Vers dorés » par Arsène Houssaye dans « Gérard de Nerval. Souvenirs d’antan » [premier article]. 10.79. Chansons et ballades populaires du Valois recueillies par Gérard de Nerval, avec une préface par Anatole Loquin, Paris, Garnier Frères, 1885, 32 pages. 37Le terme « souvenir » apparaissait bien dans les préoriginales de La Phalange et de L’Artiste-Revue de Paris, mais il était utilisé au singulier. 38Voir le sous-titre du Messager, en 1839, où, à nouveau, « souvenir » était utilisé au singulier. 25 Création d’un texte suivi composé d’extraits de Promenades et Souvenirs, d’Angélique, des Faux Saulniers, de La Bohême galante et de « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 10.80. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, préface par Ludovic Halévy. 42 compositions dessinées et gravées à l’eau-forte par Éd. Rudaux. Paris, Librairie L. Conquet, 1886, XXIV-135 pages. Tiré à 1000 exemplaires. D’après Monod, n° 8661 et le Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle. 1801-1893 de Georges Vicaire, Paris, A. Rouquette, t. VI, 1907, col. 60-61 (où l’on trouvera la justification détaillée du tirage). 10.81. G. de Nerval, Les Filles du Feu, avec une préface de Jules Levallois, dessins d’Émile Adan gravés à l’eau-forte par Le Rat. Paris, Librairie des Bibliophiles, 1888, XXXVII-251 pages, coll. « Bibliothèque artistique moderne ». Manquent Angélique, Corilla et Les Chimères. Texte des OC Lévy, 1868 (quelques-unes des coquilles ont cependant été corrigées). Réintroduit « La Reine des poissons » dans « Chansons et légendes du Valois ». 10.82. G. de Nerval, Sylvie. [...], Paris, E. Dentu, 1890, « Bibliothèque choisie des chefs-d’œuvre français et étrangers ». P. 1-114 : Sylvie, Émilie et Octavie. Texte des OC Lévy, 1868. P. 297-303 : Les Chimères (manquent « Le Christ aux Oliviers » et « Vers dorés »). 10.83. G. de Nerval, Sylvie. [Émilie. Le Valois], Paris, Librairie illustrée, [1892], 96 pages, « Chefs-d’œuvre du siècle illustrés, 3 ». D’après la BF du 7 mai 1892. 10.84. Philibert Audebrand, Petits mémoires du XIXe siècle, Paris, CalmannLévy, 1892, XV-328 pages. Dans cet ouvrage, où est évoqué le souvenir de Nerval (« Le Sou de Gérard de Nerval »), on trouve le texte d’« El Desdichado ». (D’après Nerval par les témoins de sa vie, texte réunis et présentés par J. Richer, Paris, Minard / Lettres Modernes, 1970, p. 266.) 10.85. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, E. Flammarion, 1894, 247 pages, coll. « Auteurs célèbres », n° 249. Sylvie, Jemmy, Octavie, Isis et Émilie. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et la BF du 9 juin 1984. 26 10.86. G. de Nerval, Émilie, souvenirs de la Révolution française. Jemmy, Paris, L. Boulanger, 1894, 113 pages, « Petite bibliothèque diamant, 89 ». D’après la BF du 29 décembre 1894. Texte des OC Lévy, 1868. 10.87. G. de Nerval, Les Chimères et les Cydalises, notice de R. de Gourmont. Paris, Librairie du Mercure de France, 1897, p. 25-54. Les Chimères. Texte de 1854. 10.88. G. de Nerval, Sylvie. Chansons et légendes du Valois, Paris, Ernest Flammarion, 125 pages, [1900], coll. « Petits chefs d’œuvre », n° 7. Version des OC Lévy (1868), où certaines coquilles sont corrigées et où le texte de « Chansons et légendes du Valois » est rétabli dans son intégralité. 10.89. Le Gaulois du dimanche, 4-5 février 1905. « Vers dorés », « La Reine des poissons » (texte de La Bohème galante, 1855), « Chansons et légendes du Valois » (un extrait). 10.90. Œ Séché, 1907, p. 10-16. Les Chimères. On a glissé « La Tête armée » entre « Artémis » et « Le Christ aux Oliviers ». Texte des Poésies complètes, 1877. 10.91. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée, Paris, Nilsson, [1907], 125 pages. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le tome XXI du Catalogue général de la Librairie française, p. 516. 10.92. G. de Nerval, Poésies. La Main enchantée. Sylvie. Voyage en Orient, Paris, La Renaissance du Livre, [1909], coll. « Tous les chefs-d’œuvre de la littérature française ». P. 16-17 : « El Desdichado » et « Delfica » (sous le titre Les Chimères). P. 5993 : Sylvie. Souvenirs du Valois (sans « Chansons et légendes du Valois »). Texte des OC Lévy, 1868. 10.93. G. de Nerval, Sylvie, Paris, Payot, 1913, 111 pages, coll. « Bibliothèque miniature », 2. D’après le t. XXVI du Catalogue général de la librairie française, p. 350. 27 10.94. Œ Gauthier-Ferrières, [1913]. P. 19-62 : Sylvie (manque le sous-titre ; texte des OC Lévy, 1868). P. 222229 : Les Chimères (« Épitaphe » est ajouté après « Vers dorés »). Deuxième édition de ce recueil en 1921. 10.95. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Lyon, H. Lardanchet, 1914, XVII-364 pages. Tirage limité à 1025 exemplaires. Texte du volume Lévy (1856). 10.96. A. Marie, Gérard de Nerval. Le poète. L’homme, Paris, Hachette, 1914, p. 220-221. Citation de « Delfica » (texte de 1845) et d’un sonnet du « Christ aux Oliviers ». 10.97. G. de Nerval, Sylvie, bois originaux de P.-E. Vibert, Paris et Genève, G. Crès & Cie et Georg & Cie, 1919, 93 pages. Édition tirée à 980 exemplaires (voir Monod, n° 8662). Manquent le sous-titre et « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 10.98. G. de Nerval, Les Chimères, avec un frontispice gravé sur bois par F.-A. Cosyns. Paris, imprimerie Léon Pichon, 1919, 21 pages. Tirage limité à 331 exemplaires. Texte de 1854 (voir Les Chimères 1966, p. 126). 10.99. La Feuille littéraire, Bruxelles, n° 227 (9 août 1919). « Émilie » (d’après BS II, n° 2587). 10.100. G. de Nerval, Sylvie, orné de compositions gravées sur bois par Robert Bonfils, Paris, Société littéraire de France, 1919. Tiré à 285 exemplaires numérotés. D’après Monod, n° 8663, et le catalogue Privat. L’Art de voir, 1989, n° 2, pièce 22. 10.101. G. de Nerval, Poésies, Maestricht, 1920, non paginé. Les sonnets des Chimères sont tous repris dans cette édition mais « Le Christ aux Oliviers » et « Vers dorés » sont exclus du groupe qui porte ce titre. 28 10.102. G. de Nerval, Sylvie, Paris, Picart, 1920, 62 pages, « Collection des Dames », n° 21. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le tome XXXI du Catalogue général de la librairie française, p. 769 10.103. G. de Nerval, Sylvie, Paris, Albin Michel, 1920, 64 pages. D’après le t. XXIX du Catalogue général de la librairie française, s. v. « Gérard de Nerval ». 10.104. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Sylvie, Jemmy, Octavie, Isis, Émilie. Le Rêve et la vie. Aurélia, illustrations de Constant Le Breton, Paris, Marpon et Cie, 1921, p. 7-241. Tiré à 1200 exemplaires. Manquent Angélique, Corilla et Les Chimères. Texte des OC Lévy, 1868. 10.105. G. de Nerval, La Main enchantée. Sylvie, Paris, Nilsson, 1921, 232 pages. D’après le tome XXIX du Catalogue général de la librairie française, p. 421. 10.106. G. de Nerval, « Les Cydalises » et autres poèmes, Paris, À « L’Encrier », 1922, p. 23-26. « El Desdichado » (p. 23), « Myrtho » (p. 24), « Delphica » [sic] (p. 25), « Artémis » (p. 26). L’intitulé « Les Chimères » n’apparaît pas. 10.107. G. de Nerval, Les Vers dorés, Paris, Librairie de France, 1922, 31 pages, coll. « Les Poètes français. Joachim Gasquet ». P. 7-18 : Les Chimères, groupe dont sont isolés « Le Christ aux Oliviers » (p. 19-24) et « Vers dorés » (p. 29-30). Voir l’édition des Poésies à Maestricht (1920) et Les Chimères 1966 p. 125. Le Catalogue des Imprimés de la B. N. date de la même année 1922 une édition des Vers dorés qui pourrait être identique (Paris, Saint’Andrea / L. Marcerou et Cie, 1922, in-16, 32 pages). 10.108. G. de Nerval, La Main enchantée. Sylvie, Paris, Éditions G. Crès et Cie, [1923], 88 pages. D’après BS II, n° 2588. 10.109. G. de Nerval, Poésies fugitives, Paris, Éditions du Sagittaire, 1924, p. 29 17-31. Les Chimères. « Épitaphe » (voir p. 000) est joint à l’ensemble de 1854. 10.110. Poésies Helleu et Sergent, 1924. P. 71-95 : Les Chimères. Sous cet intitulé se trouvent rassemblés les poèmes de 1854 (dont l’ordre n’est pas respecté), les sonnets des manuscrits Dumesnil de Gramont α et β, et « La Tête armée », ainsi qu’un extrait de À Alexandre Dumas. On trouve dans le texte du « Christ aux Oliviers » des variantes de la version de 1844 (L’Artiste). P. 145-170 : Les Vieilles Ballades françaises. Texte composite, où l’on a réuni toutes les chansons populaires citées par Nerval, en les accompagnant de quelques commentaires de l’auteur. 10.111. Œ choisies Clouard, 1924. P. 31-39 : Les Chimères. P. 57-114 : Sylvie. Souvenirs du Valois (texte du volume Lévy de 1856). P. 115-141 : Émilie. Souvenirs de la Révolution française (texte du volume Lévy de 1856, mais titre repris aux OC Lévy, 1868). P. 143-172 : Corilla ou les Deux Rendez-vous (texte du volume Lévy de 1856 mais titre repris aux OC Lévy, 1868). À noter qu’en 1927, dans le tome II des OC Clouard, l’éditeur reviendra au texte de 1854. 10.112. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée, Paris, H. Piazza, 1924, XXII149 pages, coll. « Le Livre français ». Tiré à 4500 exemplaires. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. 10.113. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de Ferdinand Fargeot, Paris, H. Piazza, 1924. Tiré à 1425 exemplaires. D’après Monod, n° 8664. 10.114. G. de Nerval, Jemmy, edited by E. J. A. Groves, Londres, 1925, « Methuen’s Short French Texts » D’après le Catalogue des Imprimés du British Museum. 10.115. G. de Nerval, Sylvie, Paris, Éditions de l’Abeille d’Or [T. Rombaldi, éditeur], [1926], 110 pages, coll. « Les Roses de France ». Manquent « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 10.116. Les Filles du Feu, t. II des OC Clouard, 1927, XXII-397 pages. 30 Manquent Corilla et Les Chimères (ces dernières figurant l’année suivante dans le volume Poésie et théâtre des mêmes OC Clouard). Par contre, Pandora vient se joindre au recueil. Texte de 1854, avec des coquilles, pour les nouvelles conservées. 10.117. Poésies Vincent, 1927. P. 53-55 : Les Chimères. Manquent « Le Christ aux Oliviers » et « Vers dorés ». Texte des Poésies complètes, 1877. 10.118. Prose Vincent, 1927. P. 3-23 : Sylvie (extraits ; texte des OC Lévy, 1868). P. 24-40 : Émilie (texte complet). 10.119. G. de Nerval, Angélique, précédé de « La Véritable Histoire d’Angélique de Longueval » racontée par elle-même et présentée par Henri Longnon, Paris, À la Cité des Livres, 1927, XXI-199 pages. Volume tiré à 570 exemplaires. Le texte nervalien se trouve aux pages 59 à 197. 10.120. Les Filles du Feu, t. VI des OC Bernouard, 1928. Recueil complet, avec Les Chimères, mais texte peu fiable. S’inspire des OC Lévy, 1868, pour la réintroduction de passages supprimés en 1854. 10.121. Poésie et théâtre, t. IX des OC Clouard, 1928, p. 33-43. Les Chimères. Texte de 1854, mais entâché de quelques coquilles. Réintroduit l’épigraphe latine de 1845 dans « Delfica ». Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.122. G. de Nerval, Les Filles du Feu, orné de dix eaux-fortes de Charles Bisson. Paris, Librairie de la Revue française (Alexis Redier, éditeur), [1929], XIII285 pages. Tiré à 1125 exemplaires. Manquent Corilla et Les Chimères. Texte Clouard, 1927. Pandora a été joint au recueil. 10.123. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Tallandier, 1929, 277 pages, coll. « Les Belles Œuvres littéraires ». D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le Catalogue général des ouvrages en langue française. 1926-1929. Auteurs, p. 1658. 31 10.124. G. de Nerval, Sylvie, lithographies de Marc Saint-Saens, s. l., Au Gay Scavoir, 1929. Tiré à 260 exemplaires. D’après Monod, n° 8665. 10.125. G. de Nerval, Les Filles du Feu, préface de Jean Des Saulières, illustrations de L. Cartault. Paris, France-Édition, 1930, 190 pages, coll. « Pages à relire ». D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et le Catalogue général des ouvrages en langue française. 1930-1933. Auteurs, p. 2095. 10.126. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Nilsson, 1930, p. 7-41. Manquent le sous-titre et « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 10.127. G. de Nerval, Sylvie, roman, Bourg-la-Reine (Seine), G. Pizzi, 1930, 109 pages. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. et la BF du 15 août 1930. 10.128. Les Filles du Feu. Nouvelles, texte établi et annoté avec une étude critique par Nicolas I. Popa, 2 tomes, 1931. [T. IV et V des OC Champion]. Manquent Corilla et Les Chimères. Révision du texte sur l’édition de 1854. « Chansons et légendes du Valois » commence en belle page, comme une nouvelle indépendante. Dans les « Appendices » (t. I, p. 333-411), on trouve la transcription des manuscrits isolés « Émerance » et « Sophie-Sidonie », une « Lettre d’amour » et des variantes non retenues en 1854 (fragments des Faux Saulniers, d’Isis et des « Vieilles Ballades françaises »). 10.129. Collection des plus belles pages, 1931. P. 1-54 : Sylvie. Souvenirs du Valois. P. 55-150 : Angélique. P. 391-397 : Les Chimères. Texte de l’édition Lévy (1856). 10.130. Les Filles du Feu. Le Rêve et la Vie [Œ Hilsum, t. I], 1931, p. 9-143. Les Filles du Feu. Manquent Angélique, Corilla et Les Chimères. Texte des OC Lévy, 1868. 10.131. G. de Nerval, Sylvie, préface de Léo Larguier, Paris, Éditions de l’Abeille d’or / Librairie Rombaldi, [1932]. D’après BS I, n° 847. 32 10.132. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Librairie Plon / Éditions d’Histoire et d’Art, 1933, p. 1-54. Sylvie. Souvenirs du Valois. Manquent « Chansons et légendes du Valois ». 10.133. G. de Nerval, Les Nuits d’octobre [...], Paris, Éditions Baudinière, 1933, 2 vol. en un, 84 pages, coll. « Les Chefs d’œuvre français », n° 58. Contiendrait Émilie, Jemmy, Octavie et Chansons et légendes du Valois. D’après BS I, n° 768. 10.134. G. de Nerval, Sylvie, aquarelles de Pierre Brissaud, Paris, Plon, 1933, 105 pages. D’après Monod, n° 8666, et le Catalogue des Imprimés du British Museum. 10.135. G. de Nerval, Œuvres choisies, Paris, Grund, [1935], « La Bibliothèque précieuse », p. 73-194. Les Filles du Feu. Manquent À Alexandre Dumas, Angélique, Jemmy, Octavie, Isis et Les Chimères. Le texte de Sylvie est complet. 10.136. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, R. Simon, 1935, 288 pages. D’après la BF du 14 février 1936. 10.137. Pages choisies Rouger, 1936. P. 27-57 : Sylvie (manquent le sous-titre et « Chansons et légendes du Valois » ; texte des OC Lévy, 1868, où sont corrigées quelques coquilles). P. 71-80 : Les Chimères (nombreuses variantes de ponctuation ; les éléments de datation sont repris du volume des Poésies complètes, 1877). La huitième édition de cet ouvrage a paru en 1954 (voir la BF du 9 avril 1954). 10.138. G. de Nerval, El Desdichado, interprétation typographique par Guy Lévis-Mano. Paris, chez l’auteur, 1937, non paginé. Cette « interprétation » ne respecte pas les alternances romains / italiques du sonnet. 10.139. Jeanine Moulin, « Les Chimères » de Gérard de Nerval, Bruxelles, Les Cahiers du Journal des Poètes, 1937, 101 pages. 33 Tiré à 675 exemplaires. 10.140. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de Jacques Ferrand, Paris, Librairie de l’Arc, 1937, 79 pages. Édition tirée à 95 exemplaires (voir Monod, n° 8667). Manquent le sous-titre et « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy (1868). 10.141. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de Pierre Laprade, Paris, Ambroise Vollard, 1938, in folio, 99 pages. Tirage limité à 250 exemplaires. D’après Monod, n° 8668. 10.142. G. de Nerval, Les Chimères, Paris, GLM, 1938, 20 pages. D’après la BF du 30 juin 1939. 10.143. Œ GLM, 1939, p. 29-41. Les Chimères. Texte des OC Clouard (1928), où l’on a glissé le sonnet « À Made Aguado » (manuscrit Dumesnil de Gramont α) ; l’ordre des poèmes n’est pas respecté. Le même volume contient des extraits de Sylvie (p. 45) et d’Octavie (p. 46-49). Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.144. G. de Nerval, Les Chimères, Librairie José Corti, 1941. P. 9-23 : Les Chimères (avec « La Tête armée »). Texte des Poésies complètes, 1877. Une « Note de l’éditeur » (p. 32-33) signale les variantes du manuscrit Éluard. Plaquette retirée en 1952 et en 1962. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.145. G. de Nerval, Sylvie, avec des illustrations des artistes du temps. Paris, Éditions d’Histoire et d’Art [Librairie Plon], 1942, 59 pages. Tirage limité à 1535 exemplaires. Texte des OC Clouard (1927). 10.146. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de P.-A. Bouroux, s. l., chez l’Artiste, 1942. Tiré à 167 exemplaires. D’après Monod, n° 8669, et É. de Grolier, Le Guide du bibliophile et du libraire, Paris, Gibert jeune, 1950, t. IV, p. 676. 10.147. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, Éditions Balzac [anciennement Calmann-Lévy], [1943], 207 pages. Texte des OC Lévy, 1868. 34 10.148. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, illustrations de Maurice Lalaud, Paris, Ferroud, 1943. D’après Monod, n° 8671, et le catalogue Privat. L’Art de voir, 1991, 3, pièce 118c. 10.149. G. de Nerval, Sylvie, illustré de 28 bois de Valentin Le Campion, [Paris], H. Jonquières, 1943, 95 pages, coll. « Le Coffret de Fleurette ». Tiré à 575 exemplaires. Voir la BF des 21-28 mars 1947, Monod, n° 8670, et É. de Grolier, Le Guide du bibliophile et du libraire, Paris, Gibert jeune, 1950, t. IV, p. 676. Manquent le sous-titre et « Chansons et légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 10.150. G. de Nerval, Les Chimères, bois gravés d’Édouard G. Poisson, Leysin, Imprimerie nouvelle, 1943, 18 pages. D’après BS III, n° 3681. 10.151. Poésies Béguin, 1944, p. 25-38. Les Chimères. Voir Les Chimères 1966, p. 125-128. Le manuscrit Éluard est évoqué dans les « Notes et variantes » (p. 189192). On trouve également sept « Chansons du Valois » (p. 145-155) tirées des articles nervaliens ainsi qu’un extrait de la lettre-préface à Dumas (p. 178-179). Volume retiré en 1947. 10.152. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Genève, Éditions d’art Albert Skira, 1944, 286 pages, coll. « Les Trésors de la littérature française ». Texte Popa (1931). Manquent Jemmy, Corilla et Émilie. Pandora a été glissé entre Isis et Les Chimères. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.153. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, ornements de Marcelle Meunier, Bruxelles, Éditions de la « Nouvelle Revue de Belgique », [1944], 121 pages. Tiré à 500 exemplaires. D’après Monod, n° 8674. 10.154. Poésies Ferrand, 1944, p. 31-51. Les Chimères. Texte des Poésies complètes, 1877. Ont été ajoutés à l’ensemble de 1854 : « Myrtho » (manuscrit Dumesnil de Gramont ß), « La Tête armée » et 35 « À Louise d’O., Reine ». Voir Monod, n° 8658. 10.155. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, et les Poésies, présentation de Philippe Chabaneix, Lyon, I. A. C. [Imprimerie artistique en couleurs], 1944, XVII-148 pages, coll. « Les Chefs-d’œuvre français ». D’après « Biblio » 1944. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 457, le Library of Congress Author Catalog 19581952, t. VIII. 10.156. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, lithographies de Roland Oudot. Paris, Chamontin, 1944. Tiré à 1050 exemplaires sur vélin de Lana. D’après Monod, n° 8675, et É. de Grolier, Le Guide du bibliophile et du libraire, Paris, Gibert jeune, 1950, t. IV, p. 676. 10.157. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de Grau Sala, Paris et Mayenne, Joseph Floch, 1944. D’après Monod, n° 8672. 10.158. G. de Nerval, Sylvie, gravures de Marianne Clouzot, Paris, Marcel Lubineau, 1944. Tiré à 775 exemplaires numérotés. D’après Monod, n° 8673, et le catalogue Beaux Livres illustrés de la vente Drouot des 21 et 22 mai 1968 (Mes É. et A. Ader, Édouard Loewy expert, pièce 415). 10.159. G. de Nerval, Les Chimères, préface de Paul Valéry, lithographies originales de Luc-Albert Moreau. Pour les « Amis de la Poésie », typographie de J.G. Daragnès, 1944. Tirage limité à 191 exemplaires sur vélin blanc du Marais (voir Monod, n° 8638). Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.160. G. de Nerval, Sylvie. Jemmy. Octavie. Émilie, préface de Louis de Balasy, Paris, Éditions de Montsouris, 1945, 95 pages. D’après « Biblio » 1946. Catalogue des ouvrages en langue française parus dans le monde entier, p. 525. 10.161. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, avertissement par Gisèle Marie, préface par Aristide Marie, bois de M. Melsonn. Paris, A. Tallone, 1945, 36 XLIX-109 pages. D’après BS I, n° 860. 10.162. G. de Nerval, Poëmes choisis par Éd. du Perron, Amsterdam, A. A. Balkema, 1945, p. 34-45. Regroupement des sonnets de 1854. Le titre Les Chimères n’apparaît pas. Texte des Poésies Helleu et Sergent, 1924. 10.163. G. de Nerval, Les Chimères, illustrations de Guily Joffrin. Paris, L’Ancolie, 1945, non paginé, coll. « Tel est mon bon plaisir ». Tiré à 2085 exemplaires. Texte des OC Clouard, 1928. Manquent « Le Christ aux Oliviers » et « Vers dorés ». 10.164. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, Venezia, Mario Fantoni, 1945, 89 pages, coll. « Asteria », VII. Texte Popa 1931, avec « Chansons et légendes du Valois ». 10.165. G. de Nerval, Sylvie, suivi de Les Chimères, Buenos Aires, SUR / « Lettres françaises », 1945, 112 pages, coll. « La Porte étroite », 8. D’après le Catalogue général des livres imprimés [...] 1960-1969 de la B. N., t. XVI, p. 62. 10.166. G. de Nerval, Sylvie, pointes sèches orignales de Michel Ciry. Paris, chez Jean Porson, 1945, in-8° en feuilles, chemise, étui. Tirage limité à 200 exemplaires. D’après Monod, n° 8676, et le catalogue Beaux Livres illustrés de la vente Drouot des 21 et 22 mai 1968 (Mes É. et A. Ader, Édouard Loewy expert, pièce 414) Le catalogue Coulet et Faure n° 143, pièce 113 date cet ouvrage de 1943. 10.167. G. de Nerval, Les Filles du Feu, avec neuf hors-texte de J. Roubille, Paris, Éditions du Panthéon, 1946, 218 pages, coll. « Pastels », 2. D’après la BF des 3-10-17 janvier 1947 et « Biblio » 1947. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 584. 10.168. G. de Nerval, Sylvie suivi de Chansons et légendes du Valois, illustrations de Willy Landelle, notice de Maurice Levaillant. Angers, Éditions Jacques-Petit, 1946, XXI-141 pages. Volume tiré à 990 exemplaires (voir Monod, n° 8677). L’« Appendice » donne 37 en outre un passage de la « Septième lettre » d’Angélique ainsi que des extraits de La Bohême galante. 10.169. Poésies Haumont, 1946, p. 23-33. Les Chimères. Texte des Poésies complètes, 1877. Aux douze sonnets de 1854 sont joints « À Louise d’O., Reine » et « La Tête armée ». Une première édition de ce volume semble avoir paru en 1943 (voir « Biblio » 1944. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 457). 10.170. G. de Nerval, Les Filles du Feu, texte préparé et annoté par René-Louis Doyon, Paris, René Rasmussen, 1946, 222 pages. Manquent Angélique, Corilla et Les Chimères. Texte des OC Lévy, 1868. Pandora a été ajoutée après Émilie. 10.171. G. de Nerval, Sylvie suivie de Léo Burckart et d’Aurélia, introd. et notes par Henri Clouard, seconde édition revue et corrigée. Monaco, Éditions du Rocher, 1946, p. 1-42. Sylvie. Souvenirs du Valois (texte de 1854, où manquent « Chansons et légendes du Valois »). Réédition de ce volume en 1850. 10.172. Les Belles Lectures, 1946, n° 7. « Sylvie ». Introduction de Thierry Maulnier. D’après BS I, n° 861. 10.173. G. de Nerval, Sylvie, avec 30 bois originaux de Paul-Émile Colin, Bourg-la-Reine, chez l’Artiste, 1946, 139 pages, étui. Tirage limité à 171 exemplaires numérotés. D’après la BF des 20-27 juin 1947, Monod, n° 8678, et le catalogue Privat. L’Art de voir, 1991, 3, pièce 118b. 10.174. G. de Nerval, Sylvie, Montréal, Éditions Variétés, 1946, 87 pages, coll. « Bibliothèque de luxe ». D’après « Biblio » 1947. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 584, et le Library of Congress Autho Catalog 19581952, t. VIII. 10.175. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, illustrations de André Thébault, Paris, A. Fleury, 1946, 124 pages. 38 D’après le Library of Congress Autho Catalog 1958-1952, t. VIII, et « Biblio » 1946. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le mond entier, p. 525. 10.176. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, eaux-fortes originales de Maurice Leroy, s. l., aux dépens d’un amateur [le Dr H.-P. Heineken], 1946. Tiré à 325 exemplaires sur vélin de Rives. D’après Monod, n° 8679, et le catalogue Livres anciens et modernes n° 2 de la Librairie Dichotoma (Bruxelles), pièce 336. 10.177. Poésies Clouzot, 1947, p. 13-27. Les Chimères. Reprise du texte de l’édition Haumont (1946). Voir Les Chimères 1966, p. 125, et Monod, n° 8659. 10.178. Poésies Porson, 1947, p. 31-47. Les Chimères. Texte des Poésies complètes, 1877. L’ordre d’ « Delfica » et d’« Artémis » a été interverti. 10.179. G. de Nerval, Sylvie, suivi de Souvenirs du Valois [sic], dessins de Vittorio Accornero, Milan, Ediozioni di Selene, 1947, 96 pages. D’après le répertoire « Biblio » 1948. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 702. 10.180. G. de Nerval, Sylvie. Chansons et légendes du Valois. Promenades et Souvenirs. Les Nuits d’octobre, avec une lithographie originale et des lettrines de Pierre Dehay, Paris, Horizons de France, 1947, 204 pages. D’après la BF du 31 décembre 1948 et le Library of Congress Autho Catalog 1958-1952, t. VIII. 10.181. G. de Nerval, Les Chimères, introduction et notes par Yves-Gérard Le Dantec. Paris, Librairie de Médicis, 1947. Tiré à 360 exemplaires. Mêle aux sonnets des Chimères les sonnets de Dumesnil de Gramont α, « La Tête armée » et « Érythrea ». Un « Calendrier bibliographique et critique » (p. 47-64) contient des citations erronées ou imprécises des variantes du manuscrit Lombard. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.182. Poésies Antoine, 1947, p. 61-74. 39 Les Chimères, sous le titre « Mysticisme. Les Chimères ». Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.183. Les Belles Lectures, n° 99, 15-31 décembre 1947, p. 1-6. « Émilie ». 10.184. Œ Kaeser, 1948. P. 20-31 : Les Chimères (texte Clouard, 1928). P. 185-254 : Sylvie. Souvenirs du Valois (texte Clouard, 1927). 10.185. G. de Nerval, Les Filles du Feu, préface de René Dumesnil, édition annotée par Jean Richer, Paris, Bordas, 1948, XXII-249 pages, planches, coll. « Les Grands Maîtres ». D’après la BF du 1er octobre 1948. 10.186. G. de Nerval, Sylvie et autres nouvelles, Paris, Éditions Malesherbes, [1948]. P. 7-126 : Sylvie (manquent le sous-titre et « Chansons et légende sdu Valois »), Jemmy, Octavie, Émilie. P. 259-281 : Isis. Texte des OC Lévy, 1868. 10.187. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, illustrations de André-É. Marty ; Paris, Alphonse Jolly, 1949, 137 pages. Tiré à 979 exemplaires. D’après la BF du 22 juin 1951 et Monod, n° 8681. 10.188. G. de Nerval, Sylvie, illustrations de Paul-Émile Bécat, Paris, Les Heures Claires, 1949, 155 pages. Tiré à 599 exemplaires. D’après Monod, n° 8680. 10.189. G. de Nerval, Les Chimères, exégèses de Jeanine Moulin, Lille et Genève, Giard et Droz, 1949, LIII-95 pages, coll. « Textes Littéraires Français ». Voir Les Chimères 1966, p. 125. Volume réédité en 1966 (Genève et Paris, Droz et Minard). 10.190. G. de Nerval, Les Filles du Feu, introduction de Max-Pol Fouchet, texte établi et annoté par Jean Richer, Paris, Le Club Français du Livre, 1950, XV293 pages, coll. « Classiques », n° 13. D’après la BF du 15 septembre 1950. 40 10.191. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia. Lettres à Aurélia, introduction de Georges Gusdorf, Paris, Delmas, 1950, 189 pages. P. 23-68 : « Sylvie. Souvenirs du Valois ». Manquent « Chansons et Légendes du Valois ». 10.192. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, préface de Pierre Josserand, dix dessins de Georges Pavis. Paris, Éditions A. Steff, 1950, XVII-83 pages. Édition tirée à 850 exemplaires (voir Monod, n° 8682). Texte Popa (1931) ; manquent les « Chansons et légendes du Valois ». 10.193. G. de Nerval, Sylvie et autres contes. Poèmes et Souvenirs, Paris, Hatier, [1951], 239 pages. Même texte, avec une pagination différente, que celui qui paraît en 1952 à La Chaux-de-Fonds (voir ci-dessous). Sylvie se trouve aux pages 7-58 et Les Chimères, aux pages 212-218. (Volume enregistré dans la BF du 18 mai 1951.) 10.194. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, avec douze illustrations et une couverture d’après les planches originales de Derambure [...], Paris, Éditions Athéna, 1951, coll. « Athéna-Luxe ». D’après BS I, n° 869. 10.195. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952. P. 29-35 : Les Chimères. P. 167-343 : Les Filles du Feu. Nouvelles (manquent Jemmy et Émilie). Voir aussi le deuxième tirage (1956, p. 33-39 et 171-347), le troisième tirage (1960, p. 3-9 et 147-344 ; Émilie est réintégrée dans Les Filles du Feu), le quatrième tirage (1966, p. 3-9 et 147-344) et le cinquième tirage (1974, p. 3-9 et 147-344) de ce volume. 10.196. Œ Club Français du Livre, 1952, p. 64-69. Transforme la section Mysticisme des Petits châteaux de Bohême en une section intitulée Mysticisme. Les Chimères et dans laquelle prennent place les douze sonnets, dans leur version de 1854. Une section « Autres chimères » est présentée comme succédant à Mysticisme. Les Chimères dans Petits châteaux de Bohême. 10.197. G. de Nerval, Sylvie. Poèmes et Souvenirs, La Chaux-de-Fonds, Nouvelle Bibliothèque, 1952. P. 7-61 : Sylvie (texte des OC Lévy, 1868 ; manquent le sous-titre et « Chansons 41 et légendes du Valois »). P. 225-231 : Les Chimères (manquent « Horus », « Antéros » et « Le Christ aux Oliviers » ; par contre « Le Point noir » et « Les Cydalises » sont glissés dans l’ensemble de 1854). 10.198. Bibliothèque mondiale, n° 11, 30 juin 1953. Numéro spécial consacré à Nerval : édition de Sylvie et d’Aurélia, accompagnée d’articles de Jacques Duron, Pierre Menanteau et Henri Clouard (voir la BF du 23 octobre 1953). 10.199. G. de Nerval, Sylvie, avec une lithographie originale de Pierre Dehay, Paris, Les Horizons de France, 1953. D’après BS I, n° 870. 10.200. G. de Nerval, Les Filles du Feu, préface et notes d’Alain Bosquet, Paris, Delmas, 1954, 179 pages. Manque Sylvie. D’après la BF du 7 mai 1954. 10.201. G. de Nerval, Les Chimères [et autres œuvres], Paris, Club du Beau Livre de France, 1955. P. 23-73 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent « Chansons et légendes du Valois » ; texte des OC Lévy, 1868). P. 129-205 : Angélique (jusqu’à la « Neuvième lettre » seulement ; texte du volume Lévy de 1856). P. 207-218 : Octavie (texte des OC Lévy, 1868). P. 219-237 : Isis (texte du volume Lévy de 1856). P. 289-294 : Les Chimères (ensemble incomplet, réunissant : « Myrtho », « Delfica », « Artémis » et « El Desdichado »). 10.202. Œ Vaudoyer, 1955. P. 49-55 : Les Chimères (les sonnets sont accompagnés de la date de leur première publication, mais publiés dans leur version de 1854). P. 101-187 : Les Filles du Feu (manquent À Alexandre Dumas, Angélique, Jemmy et Émilie ; texte des Œ Béguin-Richer, 1952). 10.203. G. de Nerval, Sylvie suivi de Souvenirs du Valois [sic], avec 40 illustrations de Renée Ringel, [Bruxelles], Éditions Terres Latines, 1956. D’après le Catalogue général des livres imprimés [...] 1960-1969 de la B. N., t. XVI, p. 62. 10.204. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, illustrations de François 42 Darnaud, Grenoble, Roissard, 1956, 105 pages. D’après la BF du 12 juillet 1957. 10.205. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois. La Main enchantée. Chansons et légendes du Valois, Paris, Grund, 1956, 188 pages, coll. « La Bibliothèque précieuse ». D’après le catalogue de la Bibliothèque de la Katholieke Universiteit Leuven. 10.206. G. de Nerval, Les Filles du Feu, édition établie et présentée par Claude Pichois, Paris, Le Club du Meilleur Livre, 1957, XVIII-313 pages et plusieurs gravures hors-texte. Édition complète. Texte original. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.207. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, Le Livre Club du Libraire, 1957, XIII-295 pages. Tiré à 4200 exemplaires. Texte du volume Lévy (1856). 10.208. G. de Nerval, Les Filles du Feu, introduction de Jean Vagne, Lausanne, Éditions Rencontre, 1957, 303 pages. Manquent Jemmy, Corilla et Émilie. Pandora a été intercalé entre Isis et Les Chimères. Deuxième tirage de ce volume en 1963. 10.209. G. de Nerval, Les Chimères. Sylvie. Aurélia, préface et notes de Dominique Aury, Lausanne, Guilde du Livre, 1957, 214 pages. P. 31-44 : Les Chimères. P. 45-107 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent « Chansons et légendes du Valois »). Voir Les Chimères 1966, p. 125. Première édition de ce volume en 1948 (voir la BF du 6 avril 1951). 10.210. Les Filles du Feu, t. II des OC Cornand, 1958. Édition complète, avec Les Chimères. Texte de 1854. Une section « Autour de Sylvie » (p. 339-355) reproduit des extraits de La Bohême galante et donne la transcription des notes manuscrites du fonds LOV. ainsi que des manuscrits « Émerance » et « Sophie-Sidonie ». 10.211. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 491-709. Les Filles du Feu (manquent Jemmy et Émilie). Texte Popa (1931), sauf pour 43 Corilla et pour Les Chimères. 10.212. Œ Clébert, 1959, p. 41-139. Les Filles du Feu (manquent Angélique, Jemmy, Corilla et Émilie). Texte Popa (1931) pour les nouvelles. 10.213. G. de Nerval, Sylvie, lithographies originales en couleurs d’André Beaudin. Paris, Tériade, 1960. Tiré à 200 exemplaires. Voir notamment Monod, n° 8683, le catalogue Beaux Livres modernes de la vente des 21 et 22 juin 1965 à l’Hôtel Drouot (Mes Ader et Champetier de Ribes ; Édouard Lœwy expert), pièce 223, le catalogue n° 337 de la Librairie Auguste Blaizot (pièce 337) et le catalogue de la Vente Drouot du 5 juillet 1989 (Me Buffetaud, Mme J. Vidal-Mégret, Mlle D. Gomez experts, pièce 137). 10.214. Œ Acanthe, 1960, 2 tomes. T. I, p. 11-28 : Les Chimères. T. II, p. 11-285 : Les Filles du Feu (manquent Jemmy, Émilie et Les Chimères. Texte Popa (1931), pour les nouvelles, sauf Corilla. 10.215. G. de Nerval, Les Chimères, Berne, Berlincourt [Bürenstrasse, 13], [1961], 21 pages. D’après Biblio 1962. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, s. v. « Nerval ». 10.216. G. de Nerval, Les Filles du Feu, suivi de Aurélia, présenté par Kléber Haedens. Paris, Gallimard et Librairie Générale française / « Le Livre de poche », 1961, p. 11-215. Manquent Jemmy, Émilie et Les Chimères. Texte des Œ Béguin-Richer (1952). 10.217. Œ Juin, 1962. P. 281-320 : Sylvie. 1853 [sic] (manquent « Chansons et légendes du Valois » ; ce n’est pas le texte de la Revue des Deux Mondes qui est ici publié mais celui de l’édition Popa, 1931). P. 321-333 : Les Chimères. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.218. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, Charpentier, 1962, 191 pages. D’après la BF du 16 novembre 1962. 44 10.219. Nerval Seghers, éd. J. Richer, quatrième édition, 1962. P. 129-142 : Les Chimères (avec quelques mentions qui n’apparaissent pas en 1854). P. 171-175 : « Othys » (chapitre VI de Sylvie). Reproduction photographique du manuscrit Éluard (« Le Destin »). Dans la septième édition de cet ouvrage (1972) figure aussi le chapitre IV de Sylvie (« Un voyage à Cythère »). 10.220. G. de Nerval, Sylvie, gravures originales de J.-P. Blanchet, Paris, Les Pharmaciens bibliophiles, 1963, 133 pages. Tiré à 180 exemplaires. D’après Monod, n° 8684. 10.221. Marie-Claire, n° 108, octobre 1963. « Jemmy » (avec des dessins originaux de Michel Siméon). 10.222. Raymond Jean, Nerval par lui-même, Paris, Seuil, 1964, 190 pages, coll. « Écrivains de toujours ». Les Chimères (p. 139-150). Extraits de À Alexandre Dumas (p. 160-161), de Sylvie (p. 170-173) et d’Octavie (p. 175-176). Reproduction photographique de deux sonnet du manuscrit Éluard. Voir Les Chimères 1966, p. 125. Nouveau tirage de ce volume en 1978. 10.223. Poésies Hafez, 1964, p. 5-16. Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.224. G. de Nerval, Sylvie. La Main enchantée. Aurélia, Paris, Club des Jeunes Amis du Livre, 1964, 215 pages. D’après la BF du 23 octobre 1964. 10.225. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia, édition présentée par Raymond Jean. Paris, Librairie José Corti, 1964, « Collection romantique », p. 1-69. Sylvie. Souvenirs du Valois. Texte des Œ Béguin-Richer, 1952. Les « Chansons et légendes du Valois » sont reléguées dans un appendice (p. 205-222) ; on trouve aussi dans cet appendice une transcription du scénario manuscrit de Sylvie (p. 195). 10.226. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, Éditions Baudelaire - Livre Club des Champs-Élysées, 1964, VIII-247 pages. 45 Texte des Œ Béguin-Richer. Manquent Jemmy, Émilie et Les Chimères. D’après le Catalogue général des livres imprimés [...]. 1960-1969 de la B. N., il existerait des exemplaires de cet ouvrage à la date de 1966. 10.227. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964, p. 81-90. Les Chimères. Sous l’intitulé « I » on trouve « El Desdichado », « Myrtho », « Horus », « Antéros » et « Artémis » ; sous l’intitulé « II », « La Tête armée », les six sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α et « Érythrea » (manuscrit Éluard). « Le Christ aux Oliviers », « Delfica » et « Vers dorés » sont publiés dans la section Mysticisme de Petits châteaux de Bohême (p. 76-80). On note que « Delfica » s’intitulait, dans cette dernière œuvre, « Daphné ». Voir Les Chimères 1966, p. 125. 10.228. Œ Alyn, 1965. P. 298-385 : Les Filles du Feu (À Alexandre Dumas, Angélique, Jemmy, Émilie). P. 458-466 : Les Chimères. Texte des Œ Béguin-Richer (1952). 10.229. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Les Chimères, chronologie et préface par Léon Cellier, Paris, Garnier-Flammarion, 1965, 249 pages. Le recueil est complet. Texte Popa (1931) pour les nouvelles apparaissant dans cette édition. Voir aussi Les Chimères 1966, p. 125. 10.230. Jean Guillaume, « Les Chimères » de Nerval. Édition critique, Bruxelles, Palais des Académies, 1966, 171 pages et 12 planches. Transcription du texte de 1854 et de tous les états manuscrits ou préoriginaux connus à l’époque. Ce volume a fait l’objet d’un tirage particulier (même date) dans la « Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de Namur » (fascicule 37). 10.231. Œ Rouger, 1966. Dans la section 1842 : Vieilles Ballades françaises [sic] (p. 114-120 ; contrairement à la note de l’éditeur, ce texte ne se retrouve pas tel quel dans Les Filles du Feu). Dans la section 1845 : « Pensée antique » (p. 135) et « Vers dorés » (p. 136) [confusion entre les titres de 1845 et les texte de 1854). Dans la section 1853 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent « Chansons et légendes du Valois », mais texte de 1854, dans la version des Œ Béguin-Richer, 1952) ; « El Desdichado » (p. 227). Dans la section 1854 : Les Chimères (p. 232-234 ; 46 sont réunis sous ce titre « Myrtho », « Horus », « Antéros », « Artémis » et le sonnet « À Made Aguado » du manuscrit Dumesnil de Gramont α). 10.232. G. de Nerval, Aurélia et autres contes fantastiques, préface de Hubert Juin, Verviers, Gérard et Cie, 1966, p. 83-118, coll. « Marabout ». Sylvie. Souvenirs du Valois (texte Popa [1931] où manquent « Chansons et légendes du Valois »). 10.233. G. de Nerval, Sylvie. Les Chimères [extraits]. Aurélia [extraits], [...], par Anne-Marie H. Marel et Henri Marel, Paris, Bordas, 1967, « Sélection Littéraire Bordas ». P. 30-76 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent « Chansons et légendes du Valois » ; texte des Œ Béguin-Richer, 1952). P. 77-95 : Les Chimères [extraits]. 10.234. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Kappelen (Belgique), Deckers, 1967, 269 pages, coll. « Les Maudits de la littérature française », n° 6. 10.235. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, éd. Robert Montal, Anvers, Nederlandsche Boekhandel, 1967, 68 pages, coll. « Voix Françaises ». « Robert Montal » est le pseudonyme de Robert Frickx. 10.236. G. de Nerval, Les Chimères, Paris, Éditions GLM, 1967. D’après le Catalogue général des livres imprimés [...] 1960-1969 de la B. N., t. XVI, p. 62. Voir aussi, dans ce même chapitre, à la date de 1838. 10.237. G. de Nerval, Les Filles du Feu suivi de Les Chimères, Paris, Librairie Jules Tallandier, 1968, 269 pages, coll. « Le Trésor des Lettres françaises ». Manquent Jemmy et Émilie. Texte Popa, 1931 (sauf pour Corilla et Les Chimères). 10.238. Œ Guerne, 1968. P. 435-586 : Les Filles du Feu (manquent le sous-titre ainsi que Jemmy, Octavie, Corilla, Émilie et Les Chimères ; texte de l’édition Popa, 1931). P. 715-732 : Les Chimères. 10.239. G. de Nerval, Sylvie et autres contes, Paris, « Le Club des classiques » / Éditions Rombaldi, 1969, p. 33-217. 47 Les Filles du Feu. Manquent le sous-titre ainsi que Jemmy, Émilie et Les Chimères. Texte Popa (1931) sauf pour Corilla. 10.240. G. de Nerval, Sylvie. Souvenirs du Valois, a cura di Franco Petralia. Sansoni, 1969, XXXVI-60 pages, coll. « Bibliotheca di classici francesi ». Manquent « Chansons et légendes du Valois ». Contrairement à l’affirmation de l’éditeur (p. XXXV), qui dit suivre le texte de Popa (1931), c’est le texte des Œ Béguin-Richer qui est ici reproduit. 10.241. G. de Nerval, Poémes et Proses, textes choisis par Christine de Coninck-Fraisse, Paris, Tchou, 1969, p. 205-211. Les Chimères (curieusement datées de « 1877 », année de la publication des Poésies complètes). Manquent « Delfica », « Le Christ aux Oliviers » et « Vers dorés » (on note que le même volume publie le texte de Petits châteaux de Bohême, avec la section Mysticisme [p. 83-88]). 10.242. G. de Nerval, Le Christ aux Oliviers, eaux-fortes de G. Litt, s. l., G. A. Dassonville, 1969. Tiré à 10 exemplaires hors commerce. D’après BS III, n° 3590. 10.243. G. de Nerval, Sylvie, texte présenté et commenté par Pierre-Georges Castex. Paris, SEDES, 1970, 197 pages, ill. hors-texte. Le texte de la nouvelle figure aux pages 25 à 79. 10.244. G. de Nerval, Les Filles du Feu, préface de Max-Pol Fouchet, Paris, Livre Club Diderot, 1970, V-255 pages, coll. « Permanence ». Manquent Jemmy et Émilie. Pandora a été glissée entre Corilla et Les Chimères. 10.245. Paul Bénichou, Nerval et la chanson folklorique, Paris, Librairie José Corti, 1970, p. 185-209. « Les Vieilles Ballades françaises » (texte de 1842, avec les variantes des états postérieurs). 10.246. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Aurélia, Paris, Éditions François Beauval, 1971, p. 7-264. Manquent Jemmy et Émilie. Texte des Œ Béguin-Richer (1952). 48 10.247. Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971. P. 9-18 : Octavie. P. 19-32 : Isis. P. 33-69 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent les « Chansons et légendes du Valois »). P. 155-166 : Les Chimères. Texte des Œ Béguin-Richer, 1952. 10.248. Jacques Geninasca, Analyse structurale des « Chimères » de Nerval, Neuchatel, À la Baconnière, 1971, 375 pages, coll. « Langages ». P. 33-46 : Les Chimères. Texte de 1854. 10.249. G. de Nerval, Les Chimères, burins de Henri-Georges Adam, s. l., les Bibliophiles de Provence, 1971, étui. Tiré à 200 exemplaires sur vélin de Rives. D’après Monod, n° 8639, et le catalogue de [1975] de la Librairie Nicaise, pièce 367. 10.250. G. de Nerval, Aurélia, suivi de Lettres à Jenny Colon, de La Pandora et de Les Chimères, édition établie et commentée par Béatrice Didier, introduction de Jean Giraudoux. Paris, Librairie Générale française / « Le Livre de poche », 1972, p. 175-188. Les Chimères. Deuxième tirage de ce volume en 1984 10.251. G. de Nerval, Les Filles du Feu. La Pandora. Aurélia, texte présenté et annoté par Béatrice Didier, Paris, Gallimard, 1972, coll. « Folio », p. 25-274. Les Filles du Feu. Nouvelles. Manquent Les Chimères. Texte des Œ Béguin-Richer (1952), sauf pour Jemmy et pour Émilie. Volume retiré en 1989, puis en 1995. 10.252. Jacques Geninasca, « Les Chimères » de Nerval. Discours critique et discours poétique, Paris, Librairie Larousse, 1973, 192 pages. P. 9-20 : Les Chimères. Texte de 1854. P. 21 : version d’« El Desdichado » parue dans Le Mousquetaire. P. 24 : « Ballet des Heures » (version d’« Artémis » du manuscrit Lombard). 10.253. G. de Nerval, Les Filles du Feu, suivi de Petits châteaux de Bohême et de Odelettes, introduction de Raymond Jean, Paris, Librairie Générale française /« Le Livre de poche », 1973, p. 1-236. Les Filles du Feu. Manquent Jemmy, Émilie et Les Chimères. Texte des Œ Béguin-Richer (1952). 49 10.254. Gérard de Nerval, éd. Henri Bonnet, Paris, Hatier, 1973, « Thema Anthologie » Extraits de À Alexandre Dumas (p. 22-23) et de Sylvie (p. 26-28, 47-49, 50, 104-105, 112-113, 115-116) ; « El Desdichado » (p. 34), « Artémis » (p. 43) et « Delfica » (p. 53). 10.255. G. de Nerval, Les Chimères, Paris, Imprimerie Pierre Gaudin - René Jeanne, 1973, non paginé. Tiré à cent exemplaires hors-commerce. 10.256. G. de Nerval, Sylvie. Les Chimères. Poésies diverses, [...] éd. Daniel Couty, Paris, Librairie Larousse, 1973, coll. « Nouveaux Classiques Larousse ». P. 31-41 : À Alexandre Dumas. P. 43-87 : Sylvie. Souvenirs du Valois (manquent « Chansons et légendes du Valois »). P. 93-106 : Les Chimères (les dates des publications en périodiques ont été ajoutées, mais ces dates correspondent à des versions différentes des poèmes). Texte Popa, 1931. 10.257. G. de Nerval, Les Chimères, edited by Norma Rinsler. University of London, The Athlone Press, 1973, 144 pages. Le texte figure aux pages 41-54. Version de 1854. 10.258. Poésies et Souvenirs Richer, 1974, p. 129-133 et 135-145. Voir Poésies 10 /18, 1964. Même partition des sonnets de 1854 entre Les Chimères (section où on lit « La Tête armée », les six sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α et « Érythrea ») et Mysticisme. 10.259. G. de Nerval, Les Chimères, illustré de bois gravés de Guy Houdoin. Bonnétable (Sarthe), Atelier de Raymond Crès, 1974, non paginé. Tiré à 1500 exemplaires (voir Monod, n° 8640). Texte de 1854. 10.260. G. de Nerval, Les Filles du Feu, préface de Joseph-Marc Bailbé, Lausanne, Compagnie du Livre français, 1975, 313 pages. Reprise — hormis l’introduction — de l’édition Vagne de 1957. 10.261. G. de Nerval, Aurélia. La Main enchantée. Sylvie, illustrations de Gilbert L’Héritier, Paris, A. Vial, 1975, 217 pages. D’après la BF du 22 octobre 1975. 50 10.262. G. de Nerval, Les Filles du Feu, illustrations de Carrière, s. l., Éditions Robert Langeac, 1975. D’après BS III, n° 3621. 10.263. Jean Richer, « Un manuscrit d’Isis de Gérard de Nerval (1845) », Micromégas (Rome), septembre-décembre 1975, p. 1-19. Transcription du manuscrit non autographe d’Isis, qui se trouve ici erronément attribué à Nerval. 10.264. G. de Nerval, Sylvie, Les Chimères et Autres Chimères. 1854, avec un tableau de concordances chronologiques, une notice littéraire, des notes explicatives, des questionnaires, des documents, des jugements et une lecture thématique établis par Yves-Alain Favre. Paris, Hachette, 1977, « Nouveaux Classiques illustrés ». P. 29-71 : Sylvie. Souvenirs du Valois. 1854 (manquent « Chansons et légendes du Valois » ; texte Popa, 1931). P. 82-94 : Les Chimères. 1854. Le sonnet « Myrtho » du manuscrit Dumesnil de Gramont α apparaît dans la section Autres chimères (p. 95). P. 107-109 : extraits de la lettre-préface « À Alexandre Dumas ». 10.265. G. de Nerval, Les Filles du Feu, présentation de Roger Pierrot, ParisGenève, Slatkine Reprints, 1979, XX-336 pages (la présentation ne porte pas de pagination). Fac-similé de l’édition de 1854. 10.266. G. de Nerval, Les Filles du Feu, éd. Marie-Anne Barbéris, Paris, Librairie Larousse, 1980, 191 pages, coll. « Textes pour aujourd’hui ». Édition et commentaire d’Angélique et de Sylvie (où manquent « Chansons et légendes du Valois »). Texte Popa (1931). 10.267. G. de Nerval, Octavie, notes par Takeshi Tamura, Sobi-Shuppansha, [1982], 66 pages, « Collection de chefs-d’œuvre de la littérature française ». Édition d’Un roman à faire, d’Octavie et de « Myrtho ». Les notes sont en japonais. 10.268. G. de Nerval, Poèmes. Corilla. Petits châteaux de Bohême [sic], burins originaux d’Albert Decaris, Paris, Les Bibliophiles du Palais, 1983. Tiré à 200 exemplaires. D’après Monod, n° 8657. 51 10.269. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Petits châteaux de Bohême, préface de Claude Pichois, commentaires de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, « Le Livre de Poche », 1985, p. 13-311. Recueil complet. Texte original. 10.270. Les 100 plus belles pages de Gérard de Nerval présentées par Marcel Schneider, Paris, Belfond, 1985. P. 21-32 : Les Chimères. P. 109-111 : À Alexandre Dumas (extraits ; les coupures ne sont pas signalées). 10.271. Œ Cluny, 1987, p. 427-609. Manquent Jemmy et Émilie. 10.272. Itinéraires et plaisirs textuels. Mélanges offerts au Professeur Raymond Pouilliart, édités par G. Jacques et J. Lambert, Louvain-la-Neuve et Bruxelles, 1987, p. 116-118. Citation du « Christ aux Oliviers » (version de 1844) dans Jean Guillaume, « "Le Christ aux Oliviers", jalon des Chimères », p. 115-118. 10.273. NPl I, 1989. P. 732-735 : sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. P. 736-738 : « Le Christ aux Oliviers » (version de L’Artiste, 1844). P. 739 : « Pensée antique » (préoriginale de « Vers dorés », L’Artiste, 1845). P. 740 : « Vers dorés » (préoriginale de « Delfica », L’Artiste, 1845). 10.274. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Pandora, préface et commentaires de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Presses Pocket, 1992, p. 27-306. Les Filles du Feu. Le sous-titre manque. P. 367-370 : transcription des sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 10.275. NPl III, 1993, p. 447-651. Les Filles du Feu. Nouvelles. Texte de 1854. Notes, notices et variantes, p. 1170-1283. 10.276. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Les Chimères. Sonnets manuscrits, édition de Jacques Bony, Paris, GF-Flammarion, 1994, 429 pages. Texte de 1854. On trouve, dans l’« Appendice I » (p. 329-342), la transcription 52 des sonnets figurant sur les manuscrits Dumesnil de Gramont α, Lovenjoul (« La Tête armée »), Lombard et Éluard. G. Éditions posthumes sans date 10.277. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Vienne, Manz, s. d., XXI-308 pages. Édition complète. Texte du volume Lévy (1856). 10.278. G. de Nerval, Émilie. Souvenirs de la Révolution française. Aurélia, Paris, Arthème Fayard et Cie, s. d., p. 3-22. Émilie. Texte des OC Lévy, 1868. 10.279. G. de Nerval et Louis Bouilhet, [Poèmes], Paris, Éditions de l’Abeille d’or, s. d. P. 29-42 : Les Chimères (le titre manque ; « La Tête armée » a été glissée entre « Artémis » et « Le Christ aux Oliviers »). Texte des Poésies complètes, 1877. III. Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy Les Faux Saulniers, qui portent comme sous-titre Histoire de l’abbé de Bucquoy, ont paru dans le feuilleton du National, entre le 24 octobre et le 22 décembre 1850. Nerval n’a jamais repris tel quel ce récit en volume et Les Faux Saulniers sont restés longtemps mal connus : reproduits avec des erreurs nombreuses au t. IV (1868) des OC Lévy (1868), le texte dut attendre l’année 1984 pour faire l’objet d’une publication correcte et complète (NPl II, p. 1-169). Les éditeurs précédents ne jugeaient pas nécessaire de publier un texte dont l’auteur avait distribué des fragments plus ou moins longs dans quelques-uns de ses ouvrages majeurs (Lorely [« Sur les Scènes de la vie allemande »], Les Illuminés [Histoire de l’abbé de Bucquoy], La Bohême galante [chapitres IX, X, XII, XIII et XIV] et la nouvelle Angélique des Filles du Feu). La critique se serait bien passée de ces exclusions répétées : pour être le creuset d’où sont sorties certaines des dernières œuvres de Nerval, le texte des Faux Saulniers mérite bien d’être connu dans son intégralité. A. Édition originale 3.1. Le National, 24 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Premier article.] Au Directeur du National », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Moyennant des variantes (notamment la suppression des deux paragraphes initiaux du National), ce feuilleton constituera en 1854 la « Première lettre » d’Angélique (NPl III, p. 459-465). 3.2. Le National, 25 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Deuxième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Début de la « Deuxième lettre » d’Angélique 2 (NPl III, p. 465-470). Variantes. 3.3. Le National, 26 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Troisième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Deuxième lettre » et à la « Troisième lettre » d’Angélique. Variantes. 3.4. Le National, 27 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Quatrième article.] Digression obligée. Voyage à Versailles. Le phoque parlant. Visite au parquet », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Feuilleton non repris, en tout ou en partie, dans les œuvres ultérieures. 3.5. Le National, 31 octobre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Cinquième article.] Autre digression forcée. Aménités littéraires. Réponse au Corsaire. La censure. Le théâtre. Les masques d’Arlequin », signé « GÉRARD DE NERVAL ». À partir du onzième alinéa, ce feuilleton sera repris en 1852 pour constituer le début de « Sur les Scènes de la vie allemande », appendice à Lorely. 3.6. Le National, 1er novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Sixième article.] Les masques d’Arlequin. — Hamlet, le Nain jaune. — Les privilèges », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce feuilleton — moins ses dix derniers alinéas — constituera en 1852 la fin de « Sur les Scènes de la vie allemande » (Lorely). Quant aux dix derniers alinéas, ils figureront en 1854 dans la « Quatrième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 477 et 479). 3.7. Le National, 3 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Septième article.] Départ pour Compiègne. — Les Archives et la Bibliothèque. — Vie d’Angélique de Longueval, de la famille de Bucquoy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la « Quatrième lettre » d’Angélique et au début de la cinquième ; l’ordre de deux passages a été interverti (voir NPl III, p. 477-484). 3.8. Le National, 7 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Huitième article.] Interruption. — Réponse à M. Auguste Bernard, de l’Imprimerie nationale, 3 membre de la Société des Antiquaires de France. — Une fable. — Compiègne. — Senlis. — Suite de l’Histoire de la grand’tante de l’abbé de Bucquoy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Citation de la chanson du déserteur, extraite des « Vieilles Ballades françaises » (1842). Une partie de l’article du 7 novembre 1850, y compris le passage sur la chanson du déserteur, est reprise en 1854 dans la « Cinquième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 485-487). Variantes. 3.9. Le National, 8 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Neuvième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le début de cet article constituera, le 1er octobre 1852, le chapitre IX de La Bohême galante. Et l’intégralité du feuilleton du 8 novembre 1850 correspond à la fin de la « Cinquième lettre » et à la « Sixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 487-492). Variantes. 3.10. Le National, 9 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dixième article.] Commentaire. — Légende française. — Suite de l’Histoire d’Angélique [de] Longueval », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprise de passages appartenant aux « Vieilles Ballades françaises » (1842). Ces mêmes passages formeront, le 1er octobre 1852, le chapitre X de La Bohême galante. Et l’intégralité de l’article du 9 novembre 1850 correspond au début de la « Septième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 492-497). Variantes. 3.11. Le National, 10 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Onzième article.] Le départ. — Le coffre à l’argenterie. — Arrivée à Charenton. — Descente du Rhône. — Gênes. — Venise », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la fin de la « Septième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 497503). Variantes. 3.12. Le National, 15 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Douzième article.] Réflexions. — Souvenirs de la Ligue. — Les Sylvanectes et les Francs. — La Ligue. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la « Huitième lettre » et aux deux premiers alinéas de la « Neuvième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 503-509). Variantes. 4 3.13. Le National, 16 novembre 18501. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Treizième article.] Le Moine Goussencourt. — Mort de La Corbinière. — Walter Scott. — Dialogue. — Un archéologue suspect. — Correspondance », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à la « Neuvième lettre » (moins les deux premiers alinéas de celle-ci) et au début de la « Dixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 509-514). Variantes. 3.14. Le National, 17 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Quatorzième article.] Post-Scriptum. — Les Ruines. — Les Promenades. — L’Abbaye de Châalis. — Ermenonville. — La Tombe de Rousseau », signé « GÉRARD DE NERVAL ». On trouve des fragments de cet article dans le chapitre XII de La Bohême galante (1er novembre 1852) puis en 1854 dans la « Dixième lettre » d’Angélique. (NPl III, p. 514-517). Variantes. 3.15. Le National, 21 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Quinzième article.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le fin de cet article correspond à la fin du chapitre XII de La Bohême galante (1er novembre 1850). Et le feuilleton du 21 novembre 1850, dans son intégralité, se retrouvera en 1854 à la fin de la « Dixième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 517-521). Variantes (se trouve notamment supprimée, en 1852 et en 1854, la mention de la lettre d’expropriation reçue par le narrateur). 3.16. Le National, 22 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Seizième article.] Le château d’Ermenonville. — Les Illuminés. — Le roi de Prusse. — Gabrielle et Rousseau. — Les tombes. — Les abbés de Châalis », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant au chapitre XIII de La Bohême galante (15 novembre 1852) et au début de la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 522-526). Variantes. 3.17. Le National, 23 novembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dix-septième article]. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Des passages de ce feuilleton reviennent dans 1Feuilleton daté par erreur : « 15 novembre ». 5 les chapitres XII (1er novembre 1852) et XIV (1er décembre 1852) de La Bohême galante. D’autre part, l’article du 23 novembre 1850 correspond à la fin de la « Onzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 526-529). Variantes. Suppression, dans La Bohême galante comme dans Angélique, du scénario de « La Mort de Rousseau ». 3.18. Le National, 6 décembre 1850. « [Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. Dix-huitième article.] À M. le directeur du National », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant au début de la « Douzième lettre » d’Angélique (NPl III, p. 529532). 3.19. Le National, 7 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. [Dix-neuvième article.] Suite et fin de l’Avant-propos. — St-Médard. — Les Archives. — Le château des Longueval de Bucquoy. — Réflexions, etc. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le début de l’article correspond à la fin de la douzième — et dernière — lettre d’Angélique. À la fin de l’article du 7 décembre 1850 commence l’« Histoire de l’abbé de Bucquoy » (prologue et premiers alinéas du chapitre I, « Un cabaret en Bourgogne ». Texte repris dans Les Illuminés (1852). Variantes. 3.20. Le National, 8 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. I. Un cabaret en Bourgogne. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.21. Le National, 13 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. II. Autres évasions. [III. Le capitaine Roland] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.22. Le National, 14 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. III2. Le capitaine Roland », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. Une longue digression est supprimée en 1852. 2Le National imprime par erreur : « II ». 6 3.23. Le National, 15 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. IV3. L’Enfer des Vivans », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.24. Le National, 19 décembre 18504. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. V5. La Tour du Coin. [VI6. Autre projets.] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.25. Le National, 20 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. VI7. Autres projets », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.26. Le National, 21 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. VII8. Dernières tentatives de l’abbé comte de Bucquoy. VIII9. Conclusion », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.27. Le National, 22 décembre 1850. « Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. VIII10. Conclusion. Suite [et fin] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Voir Les Illuminés (1852). Variantes. 3.28. G. de Nerval, Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy. Feuilleton du National, [1850], 47 pages imprimées sur deux colonnes, Paris, imprimerie de Prost (rue Lepelletier, 3). Selon une pratique courante à l’époque, Les Faux Saulniers furent diffusés gratuitement aux abonnés du National sous la forme d’un tiré à part ; annoncée dans le numéro du 23 décembre 1850 comme disponible à partir du 1er janvier 3Le National imprime par erreur « III ». 4Feuilleton daté par erreur : « 17 décembre ». 5Le National imprime par erreur « IV ». 6Le National imprime par erreur « V ». 7Le National imprime par erreur « V ». 8Le National imprime par erreur « VI ». 9Le National imprime par erreur « VII ». 10Le National imprime par erreur « VI ». 7 suivant, cette brochure est enregistrée dans la BF du 4 janvier 1851. « Il s’agit d’un tirage à part effectué avec la composition même des feuilletons ; le texte est donc rigoureusement identique à celui du journal, à l’exception de quelques coquilles qui ont été corrigées, ce qui amène la suppression des errata qui les concernaient dans les feuilletons suivants. » (J. Bony, in NPl II, 1984, p. 1328.) Des exemplaires de ce tirage à part ont été signalés dans la collection Daniel Sickles (voir Vente Sickles, septième partie, 15 mars 1991, pièce 2873), au catalogue de la Bibliothèque P. Z. Très importants livres et manuscrits autographes (vente à Drouot Richelieu par Mes Laurin, Guilloux, Buffetaud et Tailleur, 15 et 16 mars 1995, D. Laucournet et Th. Bodin experts, pièce 331) et à l’Exposition 1996, n° 415. B. Éditions posthumes Ne seront ici envisagées que les publications complètes des Faux Saulniers, ainsi que les rééditions de passages non repris dans Lorely, Les Illuminés, La Bohême galante ou Angélique. Ces passages non repris sont le feuilleton du 27 octobre et les dix premiers alinéas du feuilleton du 31 octobre 1850, la réponse à Auguste Bernard sur la question de l’invention de l’imprimerie et la fable du vendeur d’orviétan (7 novembre 1850), une brève digression sur le roman historique et l’histoire de l’archéologue suspect (16 novembre 1850), un « Postscriptum » relatif à l’amendement Tinguy (17 novembre 1850), la citation de la lettre d’expropriation reçue par le narrateur (21 novembre 1850), le scénario de La Mort de Rousseau (23 novembre 1850) et enfin la longue digression intervenant dans l’Histoire de l’abbé de Bucquoy, le 14 décembre 1850. — Sur les fragments utilisés par Nerval dans les œuvres postérieures à 1850, voir les chapitres correspondants. 3.29. Les Illuminés. Les Faux Saulniers, t. IV des OC Lévy, 1868, p. 279-471. Le texte des Faux Saulniers est divisé en « I. Angélique » et « II. Histoire de l’abbé de Bucquoy ». « Cette édition, qui amalgame des leçons composites provenant d’Angélique, de La Bohême galante et des Illuminés, n’offre, de ce fait, aucun caractère scientifique, le texte étant même, par endroits, incompréhensible en raison d’interversions de paragraphes. » (J. Bony, in NPl II, p. 1328.) Ajoutons que pareil texte semble, par bonheur, avoir été très rarement reproduit. 8 3.30. Le Livre, 1883, p. 130. Dans « Gérard de Nerval. (Souvenirs d’antan.) (3e et dernier article.) », Arsène Houssaye écrit : « Dans ses souvenirs de voyage, Gérard attribue à un paysan ce drame de la mort de Jean-Jacques Rousseau ; or cette [...] lettre à Dumas prouve que l’idée était bien de lui. » Suit la fin du scénario de « La Mort de Rousseau » (scène d’« Ermenonville »), introduite par « Voici le drame dont je vous ai parlé, ou plutôt la fin du drame : [...] » ; apparaissent en conclusion la formule « Qu’en dites-vous ? » et la signature « Gérard de Nerval ». Une telle lettre à Dumas n’a jamais été retrouvée et l’on se trouve ici, une nouvelle fois, devant une mystification de Houssaye. Cette « lettre à Dumas » sera pourtant présentée comme telle dans l’édition de la Correspondance due à Jules Marsan (1911) puis dans les cinq tirages du tome I des Œ Béguin-Richer. 3.31. Chansons et ballades populaires du Valois recueillies par Gérard de Nerval, avec une préface par Anatole Loquin, Paris, Garnier Frères, 1885, 32 pages. Création d’un texte suivi composé d’extraits — puisés dans les OC Lévy, 1868 — de Promenades et Souvenirs, d’Angélique, des Faux Saulniers, de La Bohême galante et de « Chansons et légendes du Valois ». 3.32. G. de Nerval, Correspondance (1830-1855), avec une introduction et des notes par Jules Marsan, Paris, Mercure de France, 1911, p. 262-263. Fin du scénario de « La Mort de Rousseau », présentée comme une lettre à Dumas. Texte du Livre, 1883. 3.33. Les Filles du Feu. Nouvelles, éd. Nicolas Popa, t. I, 1931, p. 369-392 (OC Champion). Sous le titre « Ébauches. Premiers états. Fragments abandonnés des Filles du Feu. Angélique », reproduction de passages des Faux Saulniers qui ne furent jamais repris par Nerval après 1850 (tout ou partie des feuilletons des 27 et 31 octobre, 16, 17 et 21 novembre 1850). Manquent dans cet ensemble — mais Nicolas Popa ne les considérait pas comme des avant-textes d’Angélique — le scénario de La Mort de Rousseau ainsi que la digression du 14 décembre 1850, dans l’Histoire de l’abbé de Bucquoy. 3.34. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952. P. 431-450 : sous le titre « Fragments des Faux Saulniers », reproduction des passages non réutilisés de l’œuvre tels qu’ils sont publiés en 1931 par Nicolas Popa. Même texte dans les deuxième (1956, p. 438-457), troisième 9 (1960, p. 435-454), quatrième (1966, p. 441-460) et cinquième tirages (1974, p. 441-460) de ce volume. P. 1021 : reproduction, accompagnée de la mention hypothétique « [1853] », de la « lettre à Dumas » inventée par Houssaye (Le Livre, 1883) et constituée par la fin du scénario de « La Mort de Rousseau ». Même texte dans les deuxième (p. 1041-1042), troisième (1077-1078), quatrième (p. 1091) et cinquième (p. 1105-1106) tirage de ce volume. 3.35. Œ complémentaires. III. Théâtre, éd. J. Richer, 1965, p. 407-411. « La Mort de Rousseau ». Fragment non réutilisé du feuilleton paru le 23 novembre 1850. 3.36. NPl II, 1984, p. 1-169. Publication complète des Faux Saulniers, d’après le texte du tirage à part du National. L’appareil critique, dû à Jacques Bony, se trouve aux pages 13131368. 3.37. Œ Cluny, 1987. P. 327-328 : « [Projet de roman] » (extrait de la digression du 14 décembre 1850) ; p. 329-335 : « Histoire d’un phoque » (feuilleton du 27 octobre 1850) ; p. 340-345 : « À propos de l’imprimerie » (extraits des feuilletons parus les 7 et 16 novembre 1850). XVIII. Traductions 1. Faust Dans l’œuvre de Nerval traducteur, le Faust de Goethe occupe une place privilégiée. L’auteur n’a pas encore vingt ans quand paraît sa version, signée « Gérard », de la première partie de l’œuvre allemande. Le volume, qui sort de presse en novembre 1827, porte la date de 1828. Cette version fait l’objet d’une réédition, avec des variantes, en 1835. Nouvelle édition du Faust de Gérard en 1840 : le texte se trouve cette fois augmenté de l’analyse et d’une partie de la traduction du « Second Faust » (titre donné à la deuxième partie de l’œuvre). Et, dix ans plus tard, une collection de grand format, « Les Veillées littéraires illustrées », propose le texte des Faust nervaliens en les accompagnant de gravures sur bois ; plusieurs scènes du « Second Faust » sont, en 1850, supprimées. Les historiens de la littérature sont enclins, aujourd’hui, à rapporter à Nerval l’influence du Faust de Goethe sur la littérature française. Les autres traducteurs de Faust, dans la première moitié du XIXe siècle — Albert Stapfer, le marquis de Sainte-Aulaire et Henry Blaze de Bury — sont en effet bien oubliés. Pourtant, de tous les germanistes de son temps, Gérard n’était à coup sûr ni le plus compétent (il avoue lui-même ne pas bien connaître l’allemand) ni surtout le plus apprécié : Sainte-Beuve le considérait, un peu dédaigneusement, comme le « commisvoyageur littéraire de Paris à Munich1 ». Certes, c’est la traduction de Gérard qu’a utilisée Berlioz, en 1828 pour Huit scènes et en 1846 pour La Damnation de Faust, 1Voir NPl I, p. 1558 : la formule figure dans la « Lettre-préface » à W. Reymond, Corneille, Shakspeare et Goethe. Étude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle, Paris, Klincksieck, 1864, p. XI. 2 mais le musicien n’éprouva jamais le besoin de demander ne serait-ce que l’aval du principal intéressé. Et l’éloge que Goethe fit, devant son secrétaire Johann Peter Eckermann, de la traduction nervalienne de 1828 demeura même longtemps inconnu du public français2. Selon le catalogue de la Bibliothèque Marie (1938), il existerait un manuscrit partiel de la traduction de Faust ; le numéro 158 de ce catalogue est, en effet, ainsi décrit : « NERVAL (Gérard de). Faust. Manuscrit de la traduction de la tragédie de Goethe, en prose et en vers. 20 pages in-12, carré, cart. bradel. / Précieux manuscrit contenant l’acte premier et le commencement de l’acte second. (A servi pour l’édition princeps. Dondey-Dupré, 1828 ; in-12.) (Fortes taches d’huile.) » En fait, on a tout lieu de croire que pareille description est le fruit d’une confusion, — le Faust de 1828 ne présentant pas de division en actes. Le document de la Bibliothèque Marie ne correspond pas à un manuscrit de la traduction nervalienne (manuscrit qui serait réapparu en 1938 et aurait aussitôt disparu) mais plus probablement au Faust original dont Gérard ne composa que le début (précisément l’acte premier et le commencement de l’acte second) et qui est examiné ci-dessus, dans le chapitre consacré aux Projets dramatiques3. Nerval a-t-il traduit seul l’œuvre de Goethe ? Le 14 décembre 1885, Édouard Thierry écrivait, dans son feuilleton du Moniteur universel : « Nous avons eu plus tard le Faust traduit, peut-être plutôt signé par Gérard de Nerval ». La formule, ambiguë, fit l’objet d’une demande d’explication dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux du 10 janvier 18864. Le 25 janvier suivant, Jules Richard, répondit à cette demande en ces termes : M. Édouard Thierry en sait plus qu’il ne dit, ou, mieux, ne veut pas dire tout ce qu’il sait. La traduction de « Faust » a été préparée pour Gérard de Nerval par un nommé Charles Boverat, mort récemment, chef de bureau en retraite du ministère de la Guerre. Charles Boverat, garçon très lettré, a collaboré longtemps au Corsaire et au Corsaire-Satan ; il a aussi fait 2Le 3 janvier 1830, l’écrivain allemand avait fait « un grand éloge de la traduction de Gérard [celle de 1828], disant que, quoique en prose pour la meilleure partie, elle était très réussie. » Et Goethe aurait ajouté : « Je n’aime plus lire le Faust en allemand, [...] ; mais dans cette traduction française [il s’agit toujours de la traduction de Gérard], tout agit de nouveau avec fraîcheur et vivacité. » Les propos de Goethe (qui se trouvent consignés au tome II [1836] des Gespräche mit Goethe d’Eckermann) ne furent rapportés à l’écrivain que durant l’été de 1850, soit quatorze ans après leur publication originale. Gérard en fit mention à plusieurs reprises, notamment dans le fascicule des Veillées littéraires illustrées où une « Note du traducteur » contient une version complète de la page qui le concerne dans les Gespräche mit Goethe. À noter que l’ouvrage d’Eckermann ne sera traduit en français qu’en 1862. 3Voir p. 000. À noter aussi que le Faust de 1828 ne présente pas de division en actes. 4Col. 16 ; la question est signée « La Maison Forte ». 3 représenter plusieurs petites pièces : l’Amour en ville, quelques opérettes, des cantates, etc., etc5. J’ai été très ami avec lui et je l’ai vu travailler à la traduction de Goethe ; Gérard lui avait promis une part dans les droits de représentation, et c’est évidemment par les réclamations de Charles Boverat, après la mort de Gérard, que M. Édouard Thierry a été mis au courant de cette supercherie littéraire. J’en connais de bien autrement graves sur le compte de littérateurs contemporains de Gérard ou postérieurs à son époque ; car la traduction de Charles Boverat n’était qu’un mot à mot très intelligent, très littéraire, francisant le plus élégamment possible les germanismes du poète allemand. D’ailleurs Gérard devait revoir, refaire et adapter. Je crois qu’il n’eut pas le temps et que la part du premier traducteur fut plus complète qu’elle n’aurait dû l’être6. Le numéro du 10 mars 1886 de l’Intermédiaire7 contient une réaction, signée « Fr. F. », à la réponse de Jules Richard. On y fait observer que celui-ci n’est autre, sans doute, que Thomas Jules Richard Maillot, dit Jules Richard, qui fut chroniqueur à L’Époque et au Figaro. Or, né en 18258, ce journaliste n’a guère pu voir Charles Boverat préparer le Faust nervalien de 1828. Autre erreur de Jules Richard, relevée par « Fr. F. » : les traductions de Gérard n’ont jamais été destinées à la scène d’un théâtre parisien. Faut-il dès lors récuser le témoignage publié le 25 janvier 1886 ? Voire. La réapparition, en 1993, d’une lettre du 7 [octobre 1845] adressée par Nerval à Charles Boverat9 — personnage dont on ignore malheureusement l’année de naissance — incite à la prudence. La lettre de Gérard montre que celui-ci se faisait aider par son correspondant pour rédiger ses articles dramatiques ; de plus, l’évocation dans la lettre du journal La Phalange (où allait paraître, à la fin de décembre 1845 Le Temple d’Isis, état préoriginal d’Isis) pourrait indiquer que Boverat s’identifie à l’auteur de la version manuscrite de « Die Isis-Vesper » de Carl August Böttiger10, — version dont Nerval s’est 5Le répertoire The Parisian Stage attribue à Charles Boverat huit pièces représentées entre 1847 et 1869, ainsi que la partition d’une opérette, Le Mariage à l’enclume (1867). [Voir Charles Beaumont Wicks et Jerome W. Schweitzer, The Parisian Stage. III (1831-1850), University of Alabama Presse, 1961, et Ch. B. Wicks, The Parisian Stage. IV (1851-1875), University of Alabama Press, 1967.] 6Intermédiaire des charcheurs et curieux, 25 janvier 1886, col. 59-60. 7Col. 141-143. 8Selon le collaborateur de l’Intermédiaire des chercheurs et curieux. Le Catalogue général de la Librairie française (t. XII, 1892, p. 877) le fait naître en 1824. Jules Richard est mort en 1899 et a laissé de nombreux ouvrages qui intéressent l’histoire militaire. 9Voir NPl III, p. 922. 10Boverat serait alors aussi l’auteur des versions manuscrites de Heine ; voir ci-dessus, p. 000, et ci-dessous, p. 000. 4 largement inspiré pour son propre texte. Gérard s’est-il également servi de traductions de Boverat, par exemple pour le Second Faust, en 1840 ? On ne saurait exclure une telle hypothèse. A. Traductions parues du vivant de Nerval 18.1. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 30 juin 1827 (t. XVII, p. 577-581)11. « Poésie. La dernière scène de Faust », signé « GÉRARD, auteur des Élégies nationales ». Traduction en vers. Cette scène sera rendue en prose dans le volume daté de 1828 (voir p. 300-312). 18.2. Faust. Tragédie de Goëthe, nouvelle traduction complète en prose et en vers, par Gérard. Paris, Dondey-Dupré père et fils (rue Richelieu, n° 47 bis), 1828, XII-312 pages (imprimerie de Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, n° 46, Paris), 3,50 Fr. Ouvrage annoncé le 25 octobre 1827 par un avis anonyme paru dans le Journal des Débats. Enregistrement le 28 novembre 1827 par la BF. Tirage à 750 exemplaires. Un frontispice, emprunté à un album de planches inspirées de Retzsch12, représente la scène où « Faust signe le pacte avec Méphistophélès ». Les pages liminaires s’intitulent « Observations » et empruntent une grande partie de leur matière à De l’Allemagne de Madame de Staël. Reproduction de la couverture dans BMarie, p. 67, ainsi qu’en hors-texte dans le volume Les Deux Faust de Goethe des OC Champion (on lit — curieusement — sur cette couverture la date de 1823) ; reproduction de la page de titre dans BMarie, p. 63, ainsi que dans le catalogue n° 8 (mai 1988), Livres anciens et modernes, de la Librairie Quentin de Genève (pièce 48). La traduction de Gérard a fait l’objet d’un compte rendu par Chauvet dans la Revue encyclopédique de février 1828 (p. 524-525). Un catalogue DondeyDupré daté de septembre 182813 présente l’ouvrage en ces termes : « Dans ce 11La chronologie de publication du Mercure de France au dix-neuvième siècle a été reconstituée par Jean Guillaume. 12Voir NPl I, p. 1561, ainsi que l’Intermédiaire des chercheurs et curieux du 30 avril 1898 (réponse due à R. YvePlessis). 13Il figure à la fin de l’exemplaire du Faust de 1828 mis en vente par la Librairie Viardot en mai 1977 (catalogue n° 23, pièce 790) [le contenu de ce catalogue nous a été communiqué par Claude Pichois]. 5 moment où nos principaux théâtres promettent de nous représenter les aventures si bizarres et si merveilleuses du docteur Faust, l’un des inventeurs de l’imprimerie, c’est arriver à propos que d’en publier une traduction. Un homme de lettres a dit : "Je ne connais pas de lecture plus attachante que celle de ce drame terrible, qui embrasse la vie toute [sic] entière d’un homme d’ailleurs si intéressant par lui-même." Le jeune traducteur est parvenu à rendre avec une grande fidélité cette conception étonnante du puissant génie de Goëthe ; aussi tous les journaux ont-ils rendu justice à l’élégance et à l’exactitude de la version. » Le Journal des Débats publie le 18 novembre 1828 une réclame pour la traduction de Gérard, sans préciser s’il s’agit d’un deuxième tirage ; l’ouvrage est disponible chez Dondey-Dupré et aussi « chez Bezou, boulevard S. Martin, en face le Château-d’Eau ». Enfin, on note que Gérard distingue dans l’œuvre de Goethe une « Première partie » et une « Seconde partie », laquelle débute avec l’apparition de Marguerite. 18.3. Almanach des Muses. 1828, Paris, Audin, 1828, p. 199-204. « Faust. Traduction de la dernière scène », signé « M. GÉRARD ». Volume enregistré le 15 décembre 1827 par la BF. Reprise de la version parue en juin dans Le Mercure (voir ci-dessus, n° 000). Le texte de l’Almanach des Muses présente quatre vers nouveaux, et des variantes dans les didascalies. 18.4. Huit scènes de Faust, tragédie de Goëthe traduite par Gérard, musique dédiée à Monsieur le Vicomte de Larochefoucauld et composée par Hector Berlioz. Grande partition. À Paris, chez Schlesinger (rue de Richelieu, n° 97), 97 pages. Enregistrement, dans la section « Musique » de la BF, le 25 avril 1829. Mise en musique de huit poèmes extraits de la traduction de Gérard : « Chants de la fête de Pâques » (p. 1-19), « Paysans sous les tilleuls. Danse et chant » (p. 20-24), « Concert de sylphes » (p. 25-66), « Écot de joyeux compagnons. Histoire d’un rat » (p. 67-70), « Chanson de Méphistophélès. Histoire d’une puce » (p. 71-76), « Le Roi de Thulé. Chanson gothique » (p. 77-80), « Romance de Marguerite » et « Chœur de soldats passant sous les fenêtres de la maison de Marguerite14 » (p. 81-95), « Sérénade de Méphistophélès » (p. 96-97). Les titres sont de Berlioz. 14Si l’on se réfère aux subdivisions de la traduction de 1828, ce « Chœur » appartient à la « Première partie », tandis que la « Romance de Marguerite » figure dans la « Deuxième partie » de l’œuvre allemande. Berlioz s’explique, p. 95, sur cette rupture de l’ordre logique. 6 Nerval n’a pas été consulté sur la mise en musique de ses traductions. Il s’en plaindra en 1846, peu avant la création de La Damnation de Faust. Texte et partition se trouvent reproduits en 1970, au volume V de « Hector Berlioz. New Edition of the Complete Works » (Huit scènes de Faust, edited by Julian Rushton, Kassel, Basel, Tours, London, Bärenreiter, 107 pages) ; on observe que la ponctuation et certains détails formels du texte original, qui n’avaient pas été respectés par Berlioz, sont rétablis par Julian Rushton. 18.5. Faust, tragédie de Goëthe. Nouvelle traduction complète, en prose et en vers, par Gérard. Deuxième édition, Paris, Chez Mme Vve Dondey-Dupré (rue Vivienne, n° 2), 1835, XII-320 pages (imprimerie Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, n° 46, au Marais), prix : 4 Fr. Ouvrage enregistré dans la BF du 19 décembre 1835. La couverture porte la date de 1836. Le frontispice est cette fois constitué par une eau-forte d’Armand Leleux15 d’après Le Vieillard de Rembrandt et représentant « La vision du Dr Faust ». Les catalogues Loliée n° 79 (1952, pièce 375) et Berès n° 61 ([1965], pièce 322) signalent l’existence d’exemplaires tirés sur grand papier vélin fort. En 1835, Nerval a apporté de nombreuses modifications au texte de sa traduction et a rectifié plusieurs erreurs d’interprétation. La « Dédicace » présente en 1828 (p. 3-4) a disparu. On trouve moins de notes de bas de page, et celles qui restent sont parfois raccourcies. De nombreux passages rendus en vers dans la première édition sont récrits en prose ; c’est le cas par exemple de trois des Huit scènes de Faust empruntées par Berlioz. Lorsqu’il évoquera, dans les « Veillées littéraires illustrées », en 1850, l’« éloge » de Goethe — qui s’adressait à la version de 1828 —, Nerval fera allusion à ces changements : « Effrayé moi-même plusieurs fois des défauts de la première édition, j’ai corrigé beaucoup de passages dans les suivantes et surtout beaucoup de vers de jeune homme, en les remplaçant par une traduction littérale. Peut-être ai-je eu tort, car la forme ancienne de ces vers, qui, en raison de mes études d’alors, se rapportaient assez à la forme des poètes du XVIIIe siècle, est, sans doute, ce qui aura frappé parfois le grand poète et aura provoqué une partie de ses réflexions. » (Faust 1850, p. 36.) 15Voir Champfleury, Les Vignettes romantiques. Histoire de la littérature et de l’art. 1825-1840 [...], Paris, E. Dentu, 1883, p. 416, ainsi que l’Intermédiaire des chercheurs et curieux du 30 avril 1898 (réponse de Victor Déséglise). Dans son édition des Deux Faust de Goethe (OC Champion, t. IV, 1932, p. 532), F. Baldensperger écrit par erreur que le frontispice est dû à « Adolphe Leleux ». 7 18.6. Faust de Goëthe, suivi du Second Faust. Choix de ballades et poésies de Goëthe. — Schiller. — Burger. — Klopstock. — Schubart. — Koerner. — Uhland, etc. Traduits par Gérard. Paris, Librairie de Charles Gosselin, éditeur de la « Bibliothèque d’Élite » (9, rue Saint-Germain-des-Prés), 1840, XXII-444 pages (imprimerie de Vve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, au Marais), 3,50 Fr. Sur la couverture, le titre est : « Goëthe. Les Deux Faust, Ballades et Poésies. Choix de ballades et poésies [...]. Traductions nouvelles par Gérard. » Volume annoncé dans La Presse des 8 et 11 juillet 1840, et enregistré dans la BF du 18 juillet 1840. Cet ouvrage bénéficia d’une publicité due à une polémique entre libraires-éditeurs. Le 11 juillet 1840, le Journal de la Librairie — supplément des fascicules hebdomadaires de la BF — inséra une protestation de l’éditeur Gervais Charpentier, qui s’apprêtait à faire paraître une autre traduction de Faust (par Henri Blaze de Bury) : « Je dois prévenir la librairie que cette traduction [celle de Gérard] n’a de commun que le titre avec celle de M. Henri Blaze, que j’annonce depuis longtemps dans ma Bibliothèque, et qui va paraître le quinze de ce mois. / Je vais poursuivre, devant les tribunaux, M. Charles Gosselin, pour avoir usurpé le titre des Deux Faust, qui est ma propriété, car il n’existe pas dans l’original, et je ne l’ai établi dans cette forme que pour marquer la distinction bien tranchée qui existe entre la traduction de M. Henri Blaze, qui est complète, et les précédentes, lesquelles ne contiennent que l’épisode de Marguerite. Le procédé de M. Charles Gosselin est d’autant plus blâmable, que ce titre ne convient pas à la traduction qu’il annonce, car cette traduction ne contient que TROIS SCÈNES du second Faust, qui en a TRENTE. » Charpentier reprochait aussi à Gosselin d’avoir emprunté le format et les dispositions de détail de sa Bibliothèque. Le 18 juillet, Nerval répondit lui-même à Charpentier dans le Journal de la librairie (voir NPl I, p. 1353-1354). La traduction nervalienne était précisément enregistrée dans le numéro de la BF où paraissait sa lettre ouverte ; l’enregistrement se trouvait accompagné de la note suivante : « Le titre, comme on voit, n’est pas celui qu’on croyait être16. Voyez dans le feuilleton du 11 juillet la lettre de M. Charpentier. » Gosselin répliqua à son tour à Charpentier par une lettre que le Journal de la librairie fit paraître le 1er août ; il accusait son confrère de n’avoir eu « d’autre but que d’engager les acheteurs à attendre sa publication des Deux Faust et à négliger la mienne qui allait être l’objet de poursuites devant les tribunaux ! » Malgré ses menaces, Charpentier ne poursuivit pas, ni devant les tribunaux, ni même dans le Journal de la Librairie. Gérard n’avait, 16On notera cependant que le titre « Les Deux Faust » apparaît sur la couverture du volume nervalien. 8 du reste, nul besoin de polémique pour asseoir la réputation de son travail, qui fit l’objet de recensions, ou d’échos, favorables dans La Caricature du 19 juillet, L’Artiste du 2 août, Le Messager du 5 août (par Édouard Thierry17) et Le Cabinet de lecture du 25 août 1840. Le volume de 1840 propose une « Introduction » entièrement nouvelle (les « Observations » des deux éditions antérieures ont disparu). Dans l’ensemble, Nerval a peu modifié le texte de sa traduction de 1835 ; les variantes les plus importantes apparaissent dans les passages en vers (voir notamment le « Prologue sur le théâtre » et l’épisode de la « Nuit du sabbat »). Par contre, on trouve en 1840 plusieurs sections nouvelles : Second Faust (p. 159-262), Légende de Fauste, par Widmann, traduite en français, au seizième siècle, par Palma Cayet (p. 263-291) et une section consacrées au poètes allemands18. Du « Second Faust » sont traduits la scène des « Mères », l’« Épisode d’Hélène », les scènes des « Lémures » et des « Trois Pénitentes ». Les passages non traduits font l’objet de résumés. Il n’est pas inutile de rappeler ici les remarques de Lieven D’hulst (voir NPl I, p. 1562-1563 et 1695) : dans l’esprit de Goethe, le second Faust (1832) formait la deuxième partie de l’œuvre. Les premiers traducteurs français n’ont pas toujours compris cette subdivision ; ainsi, à la suite du marquis de Sainte-Aulaire et d’Albert Stapfer, Nerval a utilisé, en 1828, les mentions « Première partie » et « Seconde partie » au sein même du « premier Faust ». Cette partition subsiste en 1840 alors que « Der Tragödie Zweiter Teil » correspond en fait au second Faust, déjà en gestation en 1808 (date de la publication de la première partie), mais encore inconnu en France dans son intégralité (à l’exception de l’épisode d’Hélène) avant la publication posthume de l’œuvre en 1832. L’intitulé « Second Faust » est donc partiellement impropre. On note qu’elle disparaît en 1850. Les catalogues Loewy (Beaux livres. Éditions originales rares, n° 149, automne 1964, pièce 407) et Jean-Claude Vrain (octobre 1993, pièce 155) signalent que des exemplaires de la traduction de 1840 ont été tirés sur papier vélin. Un exemplaire sur grand papier porte la dédicace suivante : « À M. Villemain / hommage de l’auteur / Gérard » (catalogue G. Heilbrun, Éditions originales anciennes et modernes, impr. Frazier-Soye, [1952], pièce 821). À en croire le catalogue Loewy évoqué ci-dessus, certaines couvertures porteraient 17On note que c’est précisément Édouard Thierry qui allait, quarante-cinq ans plus tard, mettre en doute l’authenticité nervalienne des traductions de Faust. 18Voir ci-dessous, p. 000. On trouve dans cette section, p. 428, une version nouvelle de la chanson du « Roi de Thulé ». En 1850 et dans La Bohême galante, en 1852, cette version remplacera la traduction qui figure dans le texte de 1828, 1835 et 1840. 9 la date de 1841. L’exemplaire conservé au Centre Nerval de Namur porte, quant à lui, sur la page de titre, la date de 184319 (le « III » semble avoir été ajouté sur des pages de titre de 1840). On constate au moins deux différences entre l’édition de 1840 et le volume conservé à Namur20 : une coquille, à la page XVI de l’« Introduction » de 1843, transforme « instant » en « inétant » ; les pages 309-310 et 311-312 sont, en 1843 toujours, interverties. Sur ces deux points les exemplaires de 1840 sont corrects. Hisashi Mizuno nous a fait observer l’existence d’une troisième différence : l’adresse de la librairie Gosselin devient, sur la couverture de 1843 : « 30, rue Jacob » ; sur la page de titre, l’adresse est toujours celle de 1840 : « 9, rue Saint-Germain-des-Prés ». Les volumes datés de 1843 ont peut-être été mis en vente dans le courant du deuxième semestre de 1842 : la p. 4 de couverture donne en effet à lire un « Catalogue de la Bibliothèque d’Élite de Charles Gosselin » et elle porte la mention suivante : « 100 volumes sont en vente. — Juillet 1842. » Gosselin pourrait avoir utlisé, pour le deuxième tirage, des exemplaires défectueux de 1840, avec une couverture refaite. Quoi qu’il en soit, les exemplaires à la date de 1843 ne constituent ni une édition nouvelle, ni un tirage amélioré de 1840. Notons que M. Horn-Monval signale aussi des exemplaires Gosselin à la date de 1844 (Répertoire bibliographique des traductions et adaptations françaises du théâtre étranger du XVe siècle à nos jours, Paris, CNRS, 1964, t. VI, n° 419). — Enfin, le « Feuilleton du Journal de la Librairie » du 26 juin 1847 fait mention, parmi les « Publications nouvelles » de la Librairie Victor Lecou, au prix de 3 francs : « GOETHE. Les Deux Faust, traduits par Gérard de Nerval. 1 vol. » Lecou a-t-il racheté les invendus de Gosselin ? On ne sait rien de pareille opération. 18.7. Revue et Gazette des théâtres, 12 juillet 1840. Citation d’un extrait de la préface au Faust de 1840. 18.8. La France musicale, 8 novembre 1846. Un avis anonyme signale que le 29 novembre suivant21 sera exécuté au théâtre de l’Opéra-Comique La Damnation de Faust, légende en quatre parties d’Hector Berlioz. Nerval est mentionné parmi les auteurs du livret, avec Almire 19D’autres exemplaires à la même date sont signalés dans BS II, n° 2511, et dans le catalogue Pierre Berès n° 70, Éditions originales, s. d., pièce 370. 20Aimable communication de Jean Guillaume. Hisashi Mizuno a bien voulu consulter son propre exemplaire du Faust daté de 1843 et a confirmé ces observations. 21En fait, les auditions de La Damnation de Faust eurent lieu les 6 et 20 décembre 1846. 10 Gandonnière et Berlioz lui-même. La France musicale cite la chanson du « Roi de Thulé », « empruntée à la traduction du Faust de Gérard de Nerval ». Il s’agit de la première version du « Roi de Thulé », mise en musique par Berlioz en 1829. 18.9. La Damnation de Faust, légende en quatre parties. Musique de M. Hector Berlioz. Les morceaux guillemetés dans ce livret sont empruntés au « Faust » de Goëthe, et traduits par M. Gérard de Nerval. Une grande partie des scènes 1, 4, 5, 6, 7 et 9 est de M. A. Gandonnière, tout le reste des paroles est de M. Hector Berlioz. Exécutée pour la première fois, sous la direction de l’auteur, au théâtre de l’Opéra-Comique, le 29 novembre 1846 [sic]. Paris, Librairie de J. Labitte (passage des Panoramas, 62), 37 pages (imprimerie Delanchy, faubourg Montmartre, 11). Prix : 1 F. Plaquette enregistrée dans la BF du 21 novembre 1846. Les poèmes figurant dans Huit scènes de Faust sont repris, avec quelques variantes textuelles. On ne trouve pas d’autres passages extraits des traductions nervaliennes. Il semble que le texte de ce livret, publié avant la création, ne correspondait pas à la première exécution, et encore moins à celles qui suivirent. L’édition de 1854 (voi ci-dessous) est aujourd’hui considérée comme le texte de base de La Damnation de Faust. À noter aussi qu’un manuscrit de La Damnation est conservé à la Bibliothèque nationale (fonds du Conservatoire, MS 1190 a-d) ; ce manuscrit ne porte pas, en ses passages nervaliens, de variantes textuelles majeures. On sait que Gérard a peu apprécié les procédés de Berlioz : voir notamment la lettre du 3 décembre 1846 au directeur du Charivari (NPl I, p. 1422). 18.10. Journal du dimanche, 29 novembre 1846. « Citations dramatiques. Fragmens de La Damnation de Faust, légende en quatre parties. Musique de M. Hector Berlioz », signé « HECTOR BERLIOZ, GÉRARD DE NERVAL, ALMIRE GANDONNIÈRE ». 18.11. Faust, par Wolfgang Goethe. Traduit de l’allemand par Gérard de Nerval, précédé de la Légende populaire de Johann Faust, l’un des inventeurs de l’imprimerie, illustré de jolies vignettes par Éd. Frère. Paris, J. Bry aîné (rue Guénégaud, 27), 1850, in « Veillées littéraires illustrées », t. VII, p. 1-44 (impr. Lacour et Cie, rue Soufflot, 11). Texte réparti sur deux colonnes, avec onze bois gravés par Édouard Frère. 11 La traduction de Nerval a paru dans les 7e et 8e livraisons du t. VII des « Veillées littéraires illustrées » et n’a pas été enregistrée dans la BF. L’époque de la mise en vente peut néanmoins être approximativement fixée grâce à la date du dépôt légal par l’imprimeur Lacour : le 9 octobre 1850 (voir NPl I, p. 1696 et NPl II, p. X). L’exemplaire des « Veillées » ici décrit appartient à la bibliothèque de l’Arsenal (cote : Re 13262). Les œuvres parues dans les « Veillées » ont connu plusieurs retirages, parfois difficilement datables, mais sans variantes textuelles. Dans l’exemplaire de la Bibliothèque nationale (cote : Z. 10201), les livraisons du t. VII des « Veillées » portent le cachet rouge du Dépôt légal de 1851, et la page de titre du volume le cachet de 185222. On connaît aussi des recueils des « Veillées littéraires illustrées » contenant la quatrième édition du Faust nervalien et portant la date de 1853 (LOV., G 4252, pièce 30) et de 1854 (Stadsbibliotheek Antwerpen [Bibliothèque de la Ville d’Anvers], C 269 495). Dans ces deux derniers cas, les volumes ont été dotés d’une couverture nouvelle. Enfin, à la Bibliothèque universitaire MoretusPlantin de Namur (cote : LF 4° 20), un recueil des « Veillées », sans date ni page de titre, réunit une traduction de Clarisse Harlowe de Richardson (qui figurait initialement dans le tome IX de la collection), Les Trois Fils de la veuve de Victor Ducange (t. VIII) et le Faust nervalien de 1850 (t. VII). La quatrième édition modifie sur de nombreux points le texte de 1840. La section réservée aux traductions de poésies allemandes est supprimée. La « Légende de Fauste » précède en 1850 l’« Introduction » et le texte de Goethe, et elle accueille un commentaire nouveau. L’« Introduction » de 1840 est raccourcie. L’indication « Deuxième partie » est retirée du « premier Faust » ; les mentions « Première » et « Deuxième partie » sont utilisées en 1850 conformément à l’intention de l’auteur allemand (l’intitulé « Second Faust » a disparu). La version du « Roi de Thulé » présentée comme une variante à la fin du volume de 1840 remplace la version initiale de la chanson dans le texte des « Veillées ». La « Première partie » (le « premier Faust ») est suivie par une « Note du traducteur » dans laquelle Nerval présente le commentaire de Goethe sur sa traduction de 1828. Les changements les plus importants et les plus nombreux concernent la « Deuxième partie » (le « Second Faust »), nettement plus brève en 1850 : on observe notamment que l’« Épisode d’Hélène » est remplacé par une analyse (seule la fin de l’« Épisode » est donnée comme en 1840) ; plusieurs passages traduits en vers dix ans auparavant sont remis en prose (en fait, les vers sont simplement disposés bout à bout pour donner 22Voir Jean Guillaume, Pandora. Édition critique, note 1 de la p. 54. 12 l’impression de former un texte en prose ; les passages modifiés n’ont pas fait l’objet d’une réécriture) ; l’« Épilogue » est enrichi d’un paragraphe final nouveau. 18.12. L’Artiste, 15 septembre 1852, p. 52-53. Reproduction de la chanson du « Roi de Thulé » dans La Bohême galante. VI, chapitre VIII (« Musique »), signé « GÉRARD DE NERVAL ». La chanson est suivie de l’indication : « Faust. Musique de Berlioz ». Indication erronée, puisque Nerval a repris dans La Bohême galante sa deuxième version du « Roi de Thulé », celle qui n’a pas été mise en musique par Berlioz23. 18.13. La Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties. Musique de Hector Berlioz. Grande partition avec texte français et allemand. Quelques morceaux du livret sont empruntés à la traduction française du « Faust » de Goëthe par M. Gérard de Nerval ; une partie des scènes 1, 4, 6 et 7 est de M. Gandonnière ; tout le reste des paroles est de M. H. Berlioz. Traduction allemande par M. Minslaff. Paris, S. Richault (boulevard Poissonnière, 26, au 1er), 32-410 pages (imprimerie Langlet, rue Cadet, 18). Voir l’édition critique de cet ouvrage par Julian Rushton dans les tomes VIIIa et VIIIb de « Hector Berlioz. New Edition of the Complete Works » (Kassel, Basel, Tours, London, Bärenreiter, 1979-1986). Le texte original de Nerval est en plusieurs endroits rétabli. B. Éditions posthumes des traductions nervaliennes de Faust24 18.14. Johann Wolfgang von Goethe, Faust. Werther. Illustrés par Édouard Frère. Paris, Librairie centrale des publications illustrées, 1860, 44 pages. Le texte de Faust reproduit la traduction nervalienne de 1850. Werther manque dans l’exemplaire de cet ouvrage conservé à la Bibliothèque nationale (voir Liselotte Bihl / Karl Epting, Bibliographie französischer Übersetzungen aus dem Deutschen. 1487-1944. Bibliographie de traductions françaises d’auteurs de langue allemande, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1987, 2 tomes, n° V /3913 [abr. Bihl-Epting]). Voir aussi BS I, n° 186. 23Voir M. Brix, « La Bohême galante et la musique. Deux énigmes nervaliennes », Revue belge de musicologie, 1990, p. 153-158. 24Les rééditions de Huit scènes de Faust et de La Damnation de Faust ne sont pas signalées ci-dessous. Sur la chanson du « Roi de Thulé », voir aussi le chapitre consacré à La Bohême galante. 13 18.15. Le Faust de Goethe, suivi du second Faust, traduction de Gérard de Nerval, édition illustrée par Tony Johannot, Paris, Michel Lévy Frères, 1867, 383 pages. Volume enregistré dans la BF du 21 décembre 1867. 18.16. Faust et le Second Faust de Goethe, suivis d’un choix de ballades et de poésies de Goethe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubart, Koerner, Uhland, JeanPaul Richter, Hoffmann, H. Heine. Traduits par Gérard de Nerval, précédés d’une notice par Théophile Gautier, Paris, Michel Lévy Frère, 1868, XXVII-482 pages (OC Lévy, t. I). Ce volume mélange des textes tirés des quatre éditions du Faust de Nerval25. En outre, des indications sont ajoutées (ainsi une « Troisième partie » à la fin du « premier Faust ») et l’on doit déplorer des erreurs de lecture, voire des transformations délibérées du texte original. Dès les premières pages du volume de 1868 sont mises bout à bout les « Observations » de 1828 (sous le titre « Préface de la première édition (1828) », p. 3-9), l’« Introduction » de 1840 [sous le titre « Préface de la troisième édition (1840), p. 10-24 ; un paragraphe ajouté en 1850 est joint au texte] et la « Note du traducteur » de 1850 (sous le titre « Préface de la quatrième édition (1853) », p. 25-27). Ce dernier texte n’a, on le sait, jamais servi de préface ; on aura aussi noté l’erreur commise sur la date. En général le texte suivi est celui de 1840, mais les éditeurs ont par exemple réintroduit la « Dédicace » (p. 29-30) supprimée par Nerval à partir de 1835, ainsi que les notes qui ne figuraient que dans la première édition. Un commentaire de Nerval sur « La Légende de Fauste » qui n’apparaît qu’en 1850 est présenté comme une « Note de la quatrième édition » (p. 291-292). Le dernier paragraphe de l’« Épilogue », dans l’édition de 1850, est ajouté à la fin de l’« Épilogue » de 1840 (p. 264). 18.17. Faust et le second Faust de Goethe, suivis d’un choix de ballades et de poésies de Goethe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubart, etc., traduits par Gérard de Nerval. Paris, Michel Lévy Frères, 1868, XVII-486 pages, « Bibliothèque contemporaine ». Enregistrement dans la BF du 25 janvier 1868. Reprise du volume paru en 1840. On aura noté qu’il s’agit de la troisième édition Lévy, en quelques mois, de la traduction nervalienne de Faust. 25Sur les poésies allemandes, voir ci-dessous, p. 000. 14 18.18. Poésies complètes (OC Lévy, t. VI, 1877), p. 181-216. « Fragments de Faust » : choix de « parties [de Faust] publiées d’abord en vers dans la première édition (1828), et remises en prose pour les réimpressions suivantes ; [...] » (p. 183). En fait, on trouve dans cette section, mêlés à des traductions qui furent effectivement récrites en prose à partir de 1835, des passages qui restèrent sous forme de vers dans les quatre éditions du Faust nervalien. Ainsi « Chœur de soldats » (p. 193), « Le Roi de Thulé » (p. 201202 ; version du Faust 1850 et de La Bohême galante) ou « Cachot » (p. 207). On trouve aussi, sous le titre « Dernière scène », le texte paru dans l’Almanach des Muses de 1828. 18.19. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust suivis d’un choix de poésies allemandes, traduits par Gérard de Nerval, Paris, Garnier Frères, s. d. [1877], VIII-448 pages. Reproduction du t. I des OC Lévy, 1868. Volume réimprimé, sans modifications, en 1879, en 1881 et en 1897. 18.20. Le Faust de Goethe, traduction de Gérard de Nerval. Préface de Frantz Jourdain, illustrations inédites de Gaston Jourdain. Paris, Société de propagation des livres d’art, 1904, IV-135 pages et 16 planches. Première partie (« premier Faust »). D’après le Catalogue général de la Librairie française, t. XVIII, p. 693, M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 437, Bihl-Epting, n° VI /5910, et Monod, n° 5513. 18.21. Œ Séché, 1907, p. 31-71. « Faust. Fragments poétiques ». Reprend les textes de la section « Fragments de Faust » des Poésies complètes (OC Lévy, 1877) et ajoute d’autres passages en vers extraits des traductions nervaliennes. 18.22. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, Paris, Fayard, 1910, 94 pages, coll. « Les Meilleurs Livres », 51. D’après BS III, n° 3550. Volume retiré en 1932 (voir BS III, n° 3558). 18.23. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, Paris, Boitte, [1912]. D’après BS III, n° 3551. 15 18.24. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduit de l’allemand par Gérard de Nerval. Portrait de l’auteur gravé sur bois par P. E. Vibert. Paris, Georges Crès et Cie, 1913, 423 pages, coll. « Les Maîtres du livre ». D’après le Catalogue général de la Librairie française, t. XXVI, p. 361, et M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 440. Tiré à 420 exemplaires numérotés. 18.25. Faust de Goethe, traduit par Gérard de Nerval et orné de bois gravés par Bérold Costa. Paris, Librairie de France, 1923, 211 pages, fig. Première partie (le « premier Faust »). D’après M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 441, et Monod, n° 5510. Tiré à 430 exemplaires. 18.26. La Malheureuse Histoire du docteur Faust, écrite par Wolf. Goethe, traduite par Gérard de Nerval, avec une préface de Pierre Mac Orlan et des gravures de Daragnès. Paris, La Roseraie, 1924, X-160 pages. Première partie (le « premier Faust »). Texte Lévy de 1868, avec la « Dédicace » de 1828 mais sans les textes d’introduction. Tiré à 439 exemplaires (voir Monod, n° 5529). 18.27. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval, Paris, Lemerre, 1925, 251 pages, coll. « Bibliothèque universelle Lemerre », 19. Enregistrement dans la BF du 21 août 1925. Voir aussi M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 443, et Bihl-Epting, VII /9850. 18.28. Johann Wolfgang von Goethe, Faust [traduit par Gérard de Nerval, illustations de Geneviève Rostan], Paris, À l’enseigne du Pot Cassé, [1927], 228 pages, « Scripta manent. Collection dirigée par Constantin Castera, 12 ». Enregistrement dans la BF du 8 avril 1927. Tiré à 2650 exemplaires. Voir M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 444, et Monod, n° 5519. 18.29. G. de Nerval, Poésies, notices et notes par Mlle Vincent (Arvède Barine), Paris, Hatier, [1927], coll. « Les Classiques pour tous », p. 31-43. « Fragments de Faust ». Reproduction des extraits figurant dans la section de 16 même titre des Poésies complètes26 (OC Lévy, 1877). 18.30. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, suivi du Second Faust, traduction de Gérard de Nerval, lithographies originales de Constant Le Breton, Paris, Éditions de la Pléiade / J. Schiffrin, 1930, 175 pages, coll. « Les Chefs-d’œuvre illustrés ». Tiré à 1066 exemplaires. Enregistrement dans la BF du 27 février 1931. Voir Monod, n° 5514, et le Catalogue général des ouvrages en langue française. 1930-1933. Auteurs 3 (K. G. Saur, 1993), p. 1241. 18.31. OC Bernouard, t. IX, 1930, 329 pages. Texte des Faust de 1840, reconstitué à partir du volume des OC Lévy, 1868. La « Dédicace » de 1828 est cependant conservée, ainsi que de nombreuses erreurs et interventions fautives des éditeurs Lévy. On trouve, en « Notes et variantes », les « Observations » de 1828 (p. 297-302), les passages en vers de 1828 qui furent ensuite récrits en prose (p. 303-319), « Dernière scène de Faust » (p. 321-325 ; texte de l’Almanach des Muses de 1828) et un choix de variantes de l’édition de 1850. 18.32. Le Second Faust de Goethe, traduction de Gérard de Nerval, Paris, José Corti, 1931, 51 pages, fig. D’après M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 445. 18.33. G. de Nerval, Les Deux Faust de Goethe, texte établi et annoté avec des introductions par Fernand Baldensperger. Paris, Librairie ancienne Honoré Champion, 1932, 539 pages et quatre planches hors texte. (OC Champion, t. VI.) P. 1-214 : texte du Faust de 1828. P. 215-499 : (sous le titre Les Deux Faust) texte de 1840 (d’après l’original et non d’après l’édition Lévy ; la Légende de Fauste n’est pas reproduite). On remarque parfois quelques petites confusions entre les versions. P. 501-524 : « Fragment d’un drame de Faust par Gérard de Nerval » (voir ci-dessus, p. 000). On trouve aussi, dans une section « Notes et éclaircissements », le texte de « La Dernière Scène de Faust » (p. 525-529 ; version du Mercure de France au XIXe siècle). 18.34. Johann Wolfgang von Goethe, Prologue dans le ciel (Faust), traduction de Gérard de Nerval, illustrations de Jean Berque, Paris, Gonin, 1932. 26Deux morceaux, « Prologue dans le ciel » et « Cachot », ne sont pas repris. 17 Tiré à 10 exemplaires. D’après Monod, n° 5531. 18.35. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, précédé d’une notice sur G. de Nerval par Théophile Gautier. Paris, Gründ, 1936, 256 pages, coll. « La Bibliothèque précieuse ». Première partie (le « premier Faust »). Texte des OC Lévy (1868), avec l’« Introduction » de 1840 (sous le titre « Préface de la troisième édition (1840) »). Ce volume a été deux fois réédité dans « La Bibliothèque précieuse » : en 1938 (224 pages), sans la notice de Gautier ; en 1941 (XXIX-186 pages), avec la notice de Gautier, mais sans l’« Introduction » de 1840. 18.36. Faust. Drame de Wolfgang Goethe [traduction de Gérard de Nerval], illustrations par A. Collot. Paris, La Tradition, 1937, 239 pages et suite de gravures hors-texte. Tiré à 485 exemplaires. L’année suivante parut chez le même éditeur une traduction anonyme de la deuxième partie (le « Second Faust »). Voir Monod, n° 5511, où la traduction de la deuxième partie se trouve, par erreur, attribuée aussi à Nerval. 18.37. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval. Texte établi avec relevé de variantes et notes par Maurice Allemand, préface par Henri Clouard. Paris, Garnier Frères, 1937, XXII-375 pages. Texte de la traduction de 1840, où l’on retrouve certaines coquilles du volume des OC Lévy (1868). Les mentions intermédiaires et les notes ajoutées par les éditeurs Lévy sont supprimées. Les titres originaux des textes préfaciels sont rétablis. On trouve, dans les « Appendices », « La Dernière Scène de Faust » (p. 289-293 ; version du Mercure de France au XIXe siècle), « Fragment d’un drame de Faust » (p. 294-313 ; voir ci-dessus, p. 000) et le texte de la Légende de Fauste (p. 314-339). Nombreuses lacunes dans les variantes, notamment la deuxième version du « Roi de Thulé » et le dernier paragraphe de l’« Épilogue » de 1850. Ce volume fit l’objet d’un retirage à la date de 1956, puis de rééditions en 1961 (à l’adresse « [Évreux], Le Cercle du bibliophile »), en 1963 et en 1969 (celle-ci avec une préface, une chronologie et des indications bibliographiques dues à M. Marache, LXIV-373 pages). 18.38. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction par Gérard de Nerval. 18 Paris, Alphonse Lemerre, 1938, 253 pages. Première partie (le « premier Faust »). Reproduction du texte des OC Lévy (1868), avec les trois « Préfaces » données dans cette édition. 18.39. Faust, tragédie de Goethe, selon la traduction de Gérard de Nerval, illustrations de F. L. Schmied, gravées sur bois et imprimées en couleurs par Théo Schmied. Paris, Ch. Henchoz, 1938, 207 pages et 66 compositions gravées sur bois et imprimées en couleurs. Tiré à 106 exemplaires. D’après BS I, n° 209, Bihl-Epting, n° VII /9868, Monod, n° 5520 ainsi que Le Guide du bibliophile et du libraire. Bibliographie générale des livres passés en vente publique en 1945 [...], publié sous la direction d’E. de Grolier avec la collaboration de Bernard Thibault, Paris, Rombaldi, 1947, p. 61. 18.40. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction par Gérard de Nerval, décoré de compositions originales gravées par Louis-William Graux. Paris, À l’enseigne du Pot Cassé, 1942, 214 pages, fig. Tiré à 3450 exemplaires. D’après M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises [...], n° 451, et Monod, n° 5521. 18.41. Johann Wolfgang von Goethe, Théâtre, introduction d’André Gide. Traductions de Gérard de Nerval [et alii]. Paris, NRF (Gallimard) / « Bibliothèque de la Pléiade », 1942, p. 953-1070. Première partie (le « premier Faust »). Texte hybride, qui mêle des leçons de 1828 et des leçons de 1840. L’édition de 1868 (OC Lévy) n’a pas été utilisée. L’éditeur signale en outre, à propos de la traduction de Nerval, qu’il a cru pouvoir « corriger quelques contre-sens qui s’y étaient glissés » (p. XXIV). Volume retiré en 1951 et en 1964. 18.42. Johann Wolfgang Goethe, Faust. Première partie, texte français de Gérard de Nerval, illustré par Edy-Legrand [E. Warchawsky]. Montpellier, Union Latine d’Éditions, 1942, 201 pages. Texte des OC Lévy (1868), sans les diverses introductions mais avec la « Dédicace » de 1828. Tiré à 6000 exemplaires (voir Monod, n° 5512). À noter la publication la même année, chez le même éditeur, de Faust. Deuxième partie (texte français d’Alexandre Arnoux et Rainer Biemel, illustrations d’Édy-Legrand, 261 pages). Ces deux ouvrages furent réédités, 19 sous forme d’un seul volume, à Paris chez Albin Michel (1947, 333 pages ; enregistrement dans la BF des 5-12 septembre 1947) puis chez L. Mazenod (1963, 255 pages ; voir le Catalogue général des livres imprimés [...] 19601969 de la Bibliothèque nationale). 18.43. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction complète par Gérard de Nerval pour la première partie et par Henri Blaze de Bury pour la deuxième partie. Avec un portrait de l’auteur et dix-sept lithographies par Delacroix. Précédé d’une notice par Alfred Leroy. Paris, Horizons de France, 1942, VII-291 pages. Texte des OC Lévy (1868) pour la première partie (le « premier Faust ») ; certaines interventions des éditeurs Lévy ont été supprimées. D’autre part, l’éditeur de 1942 signale que des « retouches de détail ont été apportées au texte ces deux traductions [Nerval et Blaze] lorsqu’elle nous ont paru nécessaires. » 18.44. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, texte allemand accompagné de la traduction de Gérard de Nerval [avertissement de P. Ricbourg], Paris, J. Gibert, 1942, 448 pages, coll. « Les Chefs-d’œuvre littéraires ». D’après BS I, n° 214, et Bihl-Epting, n° VII /9872. 18.45. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, Paris, J. Tallandier, 1943, 191 pages, coll. « Petite Bibliothèque nationale, 5 ». D’après « Biblio » 1943. Catalogue des ouvrages parus en langue française dans le monde entier, p. 239. 18.46. Johann Wolfgang von Goethe, Faust [traduction de Gérard de Nerval], illustré de gravures sur cuivre de Timar. Paris, Éditions du Moulin de Pen-Mur, 1943, 199 pages. Le nom du traducteur n’est pas cité. Première partie (le « premier Faust »), dans le texte des OC Lévy, 1868. Les textes préfaciels n’ont pas été repris. Tiré à 182 exemplaires (voir Monod, n° 5523). 18.47. Le Faust de Goethe traduit par Gérard de Nerval, illustré de vingtquatre compositions en couleurs de Louis Icart. Paris, Le Vasseur, 1943, 2 volumes. Tiré à 1506 exemplaires. D’après BS I, n° 219, Bihl-Epting, n° VII /9873, et Monod, n° 5522. 20 18.48. Poésies Mermod, 1944, p. 108-109. « [Chanson de Marguerite] ». Texte de 1828 (p. 225-227). 18.49. Johann Wolfgang von Goethe, Poésies. Introduction par Paul Valéry, avec des gravures sur bois de Jean Delpech. Traductions de Maurice Betz, Yanette Delétang-Tardif et Gérard de Nerval. Paris, Émile-Paul Frères, 1946, 189 pages. Contient, dans la traduction de Nerval : « Chanson du rouet », p. 75-77 (« [Chanson de Marguerite] » ; traduction en vers du Faust de 1828, p. 225227) ; « Dédicace de Faust », p. 105-107 ; « La Nuit de Walpurgis. Chant du follet », p. 108-109 (c’est le « Chœur alternatif » de la Nuit du Sabbat ; texte de 1840) ; « Le Roi de Thulé », p. 115-116 (première version, avec une erreur de lecture). 18.50. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduit par Gérard de Nerval, préface d’Albert Béguin. Porrentruy, Portes de France, 1946, 267 pages. Première partie (le « premier Faust »). Texte des OC Lévy (1868). 18.51. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, Paris, Joseph Gibert, 1947, 380 pages, coll. « Chefs-d’œuvre étrangers ». Première partie (le « premier Faust »). Texte des OC Lévy (1868), avec les trois textes préfaciels donnés dans cette édition. 18.52. Poésies Antoine, 1947, p. 52-59. « Chanson de la puce » (version de 1828 et de 1835) ; « Le Roi de Thulé. (Première version.) », « Le Roi de Thulé. (Deuxième version.) », « Prière de Marguerite » (version de 1828). 18.53. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, précédée d’une notice sur Gérard de Nerval par Théophile Gautier, avec dix horstexte d’Édou-Martin, Paris, Athêna, 1947, 258 pages. Tiré à 2500 exemplaires. D’après BS I, n° 224, et Monod, n° 5524. 18.54. Œ Kaeser, 1948, p. 15-16. Sous le titre « Fragments de Faust », chanson du « Roi de Thulé » (deuxième version). Les éditeurs indiquent erronément qu’il s’agit de la version de 1828. 18.55. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, [précédé d’un hommage à Daragnès par Pierre Mac-Orlan], traduction de Gérard de Nerval, illustré par Jean 21 Gabriel Daragnès, [Toulon], Les Bibliophiles de Provence, 1951, 265 pages. Tiré à 205 exemplaires. D’après la BF du 22 juin 1951 et Monod, n° 5525. 18.56. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction par Gérard de Nerval, gravures sur cuivre de Lucien Guezennec, Paris, Éditions du Banyan, 1951. Tiré à 365 exemplaires ; d’après Monod, n° 5526. 18.57. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 77-84. J. Richer, l’éditeur, a remplacé dans Petits châteaux de Bohême la section Lyrisme par une section « Lyrisme et vers d’opéra. Faust ». Manquent « Espagne », « Chœur d’amour » et « Chanson gothique » ; par contre, plusieurs extraits des traductions de Faust sont joints aux Petits châteaux : « La Chanson de la puce », les deux versions du « Roi de Thulé », « [Chanson de Marguerite] » et « Prière de Marguerite ». 18.58. Johann Wolfgang von Goethe, Faust. Le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval, préface et notes d’Alain Bosquet. Paris, Delmas, 1955, 316 pages. Volume enregistré dans la BF du 22 mars 1957. 18.59. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval, lithographies d’Eugène Delacroix, Paris, Libraire Club du Livre, [1957], II-310-XXVII pages. D’après M. Horn-Monval, Traductions et adaptations françaises du théâtre étranger, n° 458, et BS III, n° 3568. 18.60. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, illustrations de F. Vanhamme, Grenoble, Roissard, 1957, 2 volumes. D’après M. Horn-Monval, Traductions et adapatations françaises du théâtre étranger, n° 459. Voir aussi BS III, nos 3566-3567. 18.61. Œ complémentaires, t. I, éd. J. Richer, 1959, p. 3-32. « Préface de la première édition de Faust » (p. 3-9 ; « Observations » de 1828) ; « Préface de Faust suivi du Second Faust » (p. 11-29 ; « Introduction » de 1840) ; « Note pour la quatrième édition de Faust » (p. 30-32 ; « Note du traducteur » du Faust de 1850). 18.62. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de 22 Gérard de Nerval, introduction et notes de Gilbert Badia, avec dix-huit lithographies hors-texte d’Eugène Delacroix, Paris, Club français du Livre, 1961, XII-324 pages. Volume enregistré dans la BF du 1er décembre 1961. 18.63. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval, avec quatorze compositions de Delacroix, suivi de la « Légende de Fauste ». Paris, Ambassade du Livre, 1961, 344 pages, coll. « Les Cent Chefsd’œuvre de l’esprit humain ». Volume enregistré dans la BF du 22 décembre 1961. 18.64. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, préface de Claude Mettra, Strasbourg, Brocéliande, 1962, 115 pages, coll. « Sources », 15. Volume enregistré dans la BF du 23 novembre 1965. 18.65. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, présentation d’Emmanuel Handrich, traduction de Gérard de Nerval. Paris, Hatier, 1963, 80 pages, coll. « Traductions Hatier. Allemagne ». D’après le Catalogue général des livresx imprimés [...] 1960-1969 de la Bibliothèque nationale. Retirages en 1965 et en 1966. 18.66. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, chronologie et préface par Jeanne Ancelet-Hustache, Paris, Garnier-Flammarion, 1964, 178 pages. Première partie (le « premier Faust »). Texte de l’édition Allemand (1937). 18.67. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964, p. 47-50. « Traductions et adaptations de l’allemand » : « Chanson de la puce » (version de 1840 et de 1850) ; « [Chanson de Marguerite] » (version de 1828) ; « Le Roi de Thulé » (première version). 18.68. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, illustrations d’Alain Girard, Paris, Éditions Baudelaire / Livre-Club des ChampsÉlysées, [1965], 254 pages. D’après le Catalogue général des livres imprimés [...] 1960-1969 de la Bibliothèque nationale. 23 18.69. Œ Rouger, 1966, p. 24-25. « 1828. Traduction du Faust de Goethe » (extrait de « Devant la porte de la ville »). Version de 1828 selon l’éditeur ; en fait, c’est la version de 1840 qui est reproduite. 18.70. Johann Wolfgang von Goethe, Faust [La nuit de Walpurgis], traduction de Gérard de Nerval, vingt et un cuivres originaux de Salvador Dali, Paris, Mongaut, 1969. D’après BS III, n° 3596, et Monod, n° 5527. Présenté en feuillets sous étuicoffret. Tiré à 293 exemplaires. 18.71. Johann Wolfgang von Goethe, Faust, traduction de Gérard de Nerval, illustrations de Robert Beltz, Suffelweyersheim, R. Beltz, 1970, 236 pages. Tiré à 299 exemplaires ; d’après Monod, n° 5528. 18.72. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974. P. 118-121 : « [Chanson de Marguerite] » (version de 1828) et « Le Roi de Thulé » (deuxième version). P. 322-323 : « [Chanson de Marguerite] » (version de 1840). P. 323-324 : « Le Roi de Thulé » (première version). 18.73. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust, traduits de l’allemand par Gérard de Nerval, illustrations de Tony Johannot, Jean-Paul Laurens et Alexander von Liezen-Mayer. Paris, Jean de Bonnot, 1981, 249-166 pages. Texte des OC Lévy (1868), avec l’« Introduction » de 1840 et la « Légende de Fauste », mais sans la « Dédicace », les « Observations » de 1828 et la « Note du traducteur » de 1850. Certaines révisions ont été faites sur les textes originaux (notamment pour l’« Introduction » de 1840). 18.74. NPl I, 1989. P. 243-247 : « Observations [sur le premier Faust] » ; p. 503-526 : « Introduction », « Avertissement sur le second Faust et sur la légende », « Examen analytique » (textes de 1840 ; les parties traduites ne sont pas reproduites) ; p. 1697 : reproduction d’un commentaire, nouveau en 1850, sur la « Légende de Fauste » ; p. 1698-1699 : « Note du traducteur » (1850). 18.75. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996. P. 245 : « Le Roi de Thulé (première version) [1827] » ; p. 246 : « Le Roi de Thulé (version intermédiaire) [1835] » ; p. 247 : « Le Roi de Thulé (dernière 24 version) » ; p. 248-250 : « Marguerite au rouet » (versions en vers [1827] et en prose [1835]). XV. Le Marquis de Fayolle Le Marquis de Fayolle a constitué, dans l’histoire de l’édition des œuvres de Nerval, un cas exemplaire. Publié en feuilletons par le journal Le Temps, du 1er mars au 16 mai 1849, le roman est resté inachevé du vivant de Nerval. Au cours de l’année qui suivit la mort de l’auteur, Édouard Gorges — qui pourrait avoir contribué à la rédaction du texte original — publia chez Michel Lévy un volume intitulé Le Marquis de Fayolle par Gérard de Nerval, terminé par Ed. Gorges (BF du 13 septembre 1856). Gorges ne s’est pas contenté, en 1856, d’achever l’œuvre ; il a aussi retravaillé le texte inséré dans Le Temps sous la signature de Gérard : soit le prologue et les seize chapitres de la « Première partie » ainsi que les neuf premiers chapitres de la « Seconde Partie ». Il ne pouvait évidemment être question, dans les éditions collectives de Nerval publiées au cours du XXe siècle, de reproduire la fin du récit, qui relève de la seule responsabilité de Gorges, ni les modifications introduites par celui-ci dans les passages correspondant aux feuilletons du Temps. Or, en 1975, Jean Guillaume1 a examiné les éditions du Marquis figurant dans trois recueils nervaliens modernes (OC Clouard, t. X, 1928 ; OC Bernouard, t. XI, 1930 ; Œ Béguin-Richer, t. I, cinquième tirage, 1974) et il a démontré qu’aucune de ces éditions n’était conforme au récit original ; toutes, par contre, s’inspiraient à des degrés divers du texte de Gorges. Une nouvelle édition du Marquis de Fayolle devenait dès lors indispensable : elle vint en 1989, dans les Œuvres complètes de NPl I. A. Texte paru du vivant de Nerval 15.1. Le Temps, 1er mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Prologue. I. II. III », 1« Le Vrai Texte du Marquis de Fayolle. Primauté de la philologie », Les Études classiques, 1975, p. 191-194. 2 signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le texte de Nerval occupe le feuilleton du n° 1 du Temps, journal qui ressuscite ce 1er mars 1849 après avoir cessé de paraître depuis le 17 juin 18422. Le rédacteur en chef du Temps de 1849 est Xavier Durrieu. Au cours du mois de février 1849, a paru un numéro spécimen du Temps, que conserve le Centre Nerval de Namur. On pouvait notamment y lire : « Le Temps publiera son premier numéro au plus tard le 1er mars 1849. / [...] / Les numéros des deux premiers mois du Temps contiendront un Roman de M. Gérard de Nerval, dont le sujet se rapporte aux premiers temps de notre histoire révolutionnaire. Des scènes émouvantes et dramatiques se joignent dans cet ouvrage à une appréciation soigneusement étudiée des anciens clubs de Paris et de la province. L’auteur du drame de Léo Burckart et des Femmes du Caire a donné des preuves, comme on sait, d’un talent d’observation qui, jusqu’ici, s’était appliqué particulièrement à la peinture des mœurs étrangères. Nous pensons qu’on lira de même avec un vif intérêt ce nouveau travail, dont la partie historique est fondée sur des documens entièrement neufs, et dont l’intrigue principale a tout l’attrait du drame le plus varié et le plus saisissant. » 15.2. Le Temps, 2 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Prologue. III — (Suite). IV. V. VI. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.3. Le Temps, 3 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Prologue. VI. — (Suite). Chapitre Ier. Le Château d’Épinay », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.4. Le Temps, 4 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre Ier. Le Château d’Épinay. (Suite). Chapitre II. Le Souper », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.5. Le Temps, 6 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre II. Le Souper. — (Suite). Chapitre III. Le Recteur de Vitré. Chapitre IV. Le Café de l’Union », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.6. Le Temps, 7 mars 1849. 2Cette résurrection fut éphémère : le journal cesse à nouveau de paraître après le numéro du 12 décembre 1849. 3 « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre IV. Le Café de l’Union. — (Suite). », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.7. Le Temps, 8 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre IV. Le Café de l’Union. — (Suite). Chapitre V. L’Hôtel Fayolle », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.8. Le Temps, 9 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre V. L’Hôtel Fayolle. — (Suite). Chapitre VI. La Place publique », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.9. Le Temps, 10 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre VI. La Place publique. — (Suite). Chapitre VII. Les Deux Frères », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.10. Le Temps, 13 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre VII. Les Deux Frères. — (Suite). Chapitre VIII. Conseils d’un père à sa fille », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.11. Le Temps, 14 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre IX. Les Bénédictines », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.12. Le Temps, 15 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre IX. Les Bénédictines. — (Suite). Chapitre X. L’Entrevue », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.13. Le Temps, 16 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre X. L’Entrevue. — (Suite). Chapitre XI. La Ferme de Jean le Chouan », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.14. Le Temps, 18 mars 1849. 4 « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XI. La Ferme de Jean le Chouan. — (Suite). », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.15. Le Temps, 20 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XII. Une soirée à la ferme. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.16. Le Temps, 21 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XII. Une soirée à la ferme. — (Suite). », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.17. Le Temps, 22 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XIII. Le Club de Rennes », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.18. Le Temps, 23 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XIV. Le Château de La Rouërie. Chapitre XV. Le Cabaret », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.19. Le Temps, 24 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XV. Le Cabaret. — (Suite). », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.20. Le Temps, 27 mars 1849. « Le Marquis de Fayolle. Ire partie. — Les Chouans. Chapitre XV. Le Cabaret. — (Suite). Chapitre XVI. Un mauvais coucheur », signé « GÉRARD DE NERVAL ». On lit en outre, dans ce numéro du Temps, l’avis suivant : « Les abonnés qui s’inscriront à partir du 1er avril recevront tous les numéros du Temps qui ont paru déjà : ces numéros renferment le premier volume du beau roman de M. Gérard de Nerval. Nous commencerons le 5 avril la publication du second volume3. » (Avis répété les 28, 29, 30 et 31 mars.) 15.21. Le Temps, 26 avril 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre Ier. Le Jour des Rois », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 3La publication du Marquis de Fayolle ne reprendra en fait que le 26 avril. 5 15.22. Le Temps, 27 avril 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre II. La Surprise », signé « GÉRARD DE NERVAL ». À dater de ce jour, le titre du journal devient : « Le Temps. Journal de la République progressive ». 15.23. Le Temps, 28 avril 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre II. La Surprise. — (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.24. Le Temps, 29 avril 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre II. La Surprise. — (Suite.) Chapitre III. L’Intrus », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.25. Le Temps, 1er mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre III. L’Intrus. — (Suite.) Chapitre IV. Les Municipalités et les Cloîtres », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.26. Le Temps, 2 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre IV. Les Municipalités et les Cloîtres. — (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.27. Le Temps, 4 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre IV. Les Municipalités et les Cloîtres. — (Suite.) Chapitre V. Les Victimes cloîtrées », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.28. Le Temps, 6 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre V. Les Victimes cloîtrées. — (Suite.) Chapitre VI. La Forêt de Rennes », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.29. Le Temps, 8 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre VI. La Forêt de Rennes. — (Suite.) Chapitre VII. Les Prisonniers », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.30. Le Temps, 10 mai 1849. 6 « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre VII. Les Prisonniers. — (Suite.) Chapitre VIII. Gabrielle », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.31. Le Temps, 11 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre VIII. Gabrielle. — (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.32. Le Temps, 13 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre VIII. Gabrielle. — (Suite.) Chapitre IX. La Séduction », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 15.33. Le Temps, 16 mai 1849. « Le Marquis de Fayolle. Seconde partie. Chapitre IX. [La] Séduction. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La publication du Marquis de Fayolle s’interrompt définitivement ici, malgré la mention « (La suite à demain.) » À noter aussi l’avis publié dans Le Temps du 27 mai suivant et répété les 28, 29, 30 et 31 mai : « Le Temps reprendra le 6 juin la publication de la troisième partie du beau roman de M. GÉRARD DE NERVAL ». B. Éditions posthumes 15.34. Le Marquis de Fayolle par Gérard de Nerval, terminé par Ed. Gorges, Paris, Michel Lévy Frères, 1856, [II]-292 pages. Ouvrage enregistré dans la BF du 13 septembre 1856. Gorges ne s’est pas contenté d’achever l’œuvre, il a aussi retravaillé et modifié les passages publiés dans le feuilleton signé par Nerval. Il y eut, dès 1856, des retirages de ce volume sous la marque Nilsson, ainsi qu’en témoigne l’exemplaire du Marquis de Fayolle conservé à la bibliothèque de la Katholieke Universiteit Leuven (cote : 840.19 /NERV 1). D’autres retirages Nilsson sont également attestés en 1913 (voir le t. XXVI du Catalogue général de la Librairie française, p. 350) et « vers 1935 » (voir BS II, n° 2589). 15.35. Le Marquis de Fayolle, par Gérard de Nerval, terminé par Ed. Gorges. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères, 1862, 292 pages, « Collection Michel Lévy. 1 franc le volume ». 7 La couverture de l’exemplaire conservé à la Bibliothèque universitaire de Namur (cote : Litt. Fr. 12° 24.111) est à la date de 1863. 15.36. Le Marquis de Fayolle. [...], t. X des OC Clouard, 1928, p. 1-295. L’éditeur se limite à la partie de l’œuvre correspondant aux feuilletons du Temps, mais la cite dans le texte Gorges (1856), malgré ses affirmations. Voir Jean Guillaume, « Le Vrai Texte du Marquis de Fayolle. [...] », art. cité. 15.37. Le Marquis de Fayolle, suivi de Contes et Facéties, t. XI des OC Bernouard, 1930, p. 5-229. Le récit s’arrête à la fin du feuilleton paru dans Le Temps du 16 mai 1849, mais on retrouve dans le texte des OC Bernouard certaines des modifications introduites par Gorges (voir Jean Guillaume, art. cité, 1975). 15.38. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 543-706. Le Marquis de Fayolle. Le récit s’arrête à la fin des feuilletons du Temps, mais le texte suivi est celui que publia en 1856 Édouard Gorges (voir la démonstration de Jean Guillaume, art. cité, 1975). Même texte dans les deuxième (1956, p. 549-712), troisième (1960, p. 573736), quatrième (1966, p. 579-742) et cinquième (1974, p. 579-742) tirages du t. I des Œ Béguin-Richer. 15.39. NPl I, 1989, p. 1133-1257. Texte des feuilletons du Temps. (Édition de Jacques Bony.) 3. Les Poésies de Henri Heine A. Manuscrits autographes Lov., D. 741, folios 16-19. Le texte figurant sur ces quatre folios a été édité en 1887 par le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul dans l’Histoire des œuvres de Théophile Gautier (t. I, p. 133-139). Les variantes du manuscrit par rapport au texte de la Revue des Deux Mondes ont été consignées par Lieven D’hulst dans NPl I, p. 1891-1892. Ces quatre folios correspondent à deux fragments de l’article publié le 15 juillet 1848, et plus précisément au commentaire qui accompagne les traductions. En 1887, lorqu’il publia le texte du manuscrit dans l’Histoire des œuvres de Théophile Gautier, le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul n’avait pas noté que ces lignes appartenaient à l’étude publiée dans la Revue des Deux Mondes. À ses yeux, le manuscrit était de l’écriture de Gautier et constituait un article « complètement inédit », datant « du commencement [des] débuts littéraires1 » de l’auteur. En 1955, J. Richer reprit le problème, fit — le premier, écrivit-il — le lien entre les quatre folios et l’étude parue le 15 juillet 18482 et conclut que Gautier apporta à Nerval un texte préparatoire pour le commentaire des Poésies. Hypothèse hasardeuse, d’autant que le vicomte de Spoelberch était entre-temps revenu sur ses déclarations. En effet, dans le cahier D. 741 du fonds Lovenjoul, les quatre folios sont précédés du document suivant, que nous reproduisons cidessous, en indiquant les biffures : [Théophile Gautier biffé] Henri Heine. (Article autographe. [Inédit biffé]) ———————————— Cet article est par Gérard de Nerval, et non par Gautier. Je l’ai cité par erreur comme de lui dans mon Histoire de ses Œuvres, (T:1.P:133). Il a été publié d’abord dans la Revue des Deux Mondes, du 15 juillet 1848, avec quelques variantes. 3 juin 1902 (s.) S:L Les deux premières lignes de ce document furent sans doute rédigées aux 1Histoire des œuvres de Th. Gautier, p. 133. 2Voir J. Richer, « Une collaboration Gautier-Gérard : l’étude sur Henri Heine signée de Nerval », RHLF, avriljuin 1955, p. 206-209 ; article repris dans J. Richer, Études et recherches sur Théophile Gautier prosateur, Paris, Nizet, 1981, p. 207-211. 2 alentours de 1887, — la date du 3 juin 1902 s’appliquant aux biffures et au texte figurant sous la ligne horizontale. Il serait donc mal venu de faire reposer sur le témoignage du vicomte l’hypothèse que les manuscrits soient de la main de Gautier. On notera aussi que, dans ces questions de paternité d’écriture, les confusions entre Nerval et Gautier sont coutumières3. Spoelberch de Lovenjoul reconnaissait au reste lui-même que les deux écrivains avaient « une écriture presque semblable » (Histoire des œuvres de Théophile Gautier, t. I, p. 96). Dans la documentation nervalienne figure aussi un lot de seize pages manuscrites qui a été vendu en 1976 à la Vente Marsan (pièce n° 20 ; voir la reproduction de la première page dans le Cahier Gérard de Nerval n° 7 [1984], p. 26). Ce manuscrit contient la traduction française de huit poèmes de Heine : Salut du matin, L’Orage, Le Naufrage, Le Tambour-Major, La Nuit au bord de la mer, Dona Clara, Une femme et Pensées nocturnes. Les six premiers de ces textes apparaissent, avec quelques variantes (on note par exemple que le titre La Nuit au bord de la mer devient La Nuit sur la plage), dans la Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1848. — À la différence des quatre folios évoqués cidessus, et contrairement à ce qui est affirmé dans la catalogue de la Vente Marsan, le présent lot n’est pas de l’écriture de Nerval (voir NPl I, n. 2 de la p. 1888). Le rédacteur du manuscrit se confond peut-être avec le mystérieux collaborateur qui aida Nerval à traduire l’étude de Carl August Böttiger, Die Isis-Vesper (voir ci-dessus, p. 000). Nerval a sans doute soumis ces textes manuscrits à une révision stylistique. On ne peut donc lui attribuer les traductions qui apparaissent dans ces pages et sont absentes de la Revue des Deux Mondes. B. Édition originale 18.126. Les Poésies de Henri Heine, signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue des Deux Mondes, 15 juillet 1848, t. XXIII, p. 224-243 ; Les Poésies de Henri Heine. L’Intermezzo, signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1848, t. XXIII, p. 914-930. C. Éditions posthumes 18.127. Le Rêve et la Vie, 1855, p. 161-237. Volume enregistré dans la BF du 28 avril 1855. 3Voir par exemple J. Richer et Éric Buffetaud, « Du nouveau sur l’établissement du texte d’Aurélia » (Cahier Gérard de Nerval n° 2, p. 24-26), et J. Richer, « Restitution à Gautier du texte Sappho » et « Le Projet de Musée secret et les variantes d’un manuscrit » (Bulletin de la société Théophile Gautier, n° 7 [1985], p. 163-171). 3 Reproduction, sous le titre Henri Heine, des deux articles de la Revue des Deux Mondes. L’article du 15 juillet 1848 est intitulé I. La Mer du Nord (p. 163-202) ; celui du 15 septembre 1848, II. L’Intermezzo (p. 203-237). Le texte de 1848 est respecté, avec quelques variantes ou coquilles. 18.128. Henri Heine, Poëmes et Légendes. Atta Troll, L’Intermezzo, La Mer du Nord, Nocturnes, Feuilles volantes, Germania, Romancero, Le Livre de Lazare, Paris, Michel Lévy Frères (rue Vivienne, 2 bis) [Imprimerie de J. Claye, rue Saint-Benoît, 7], 1855, IX-386 pages. [Dans la série des Œuvres complètes de Heine. Réimpressions en 1856, 1864, 1874 et 1886.] Volume enregistré dans la BF du 14 juillet 1855. On retrouve dans ce volume toutes les pièces traduites par Nerval en 1848, mais pas l’intégralité de ses commentaires. La section l’Intermezzo (p. 79-114) correspond plus ou moins à l’article du 15 septembre 1848. Une « Notice du traducteur » (p. 81-87) reprend deux extraits du commentaire nervalien4. Suivent Prélude (p. 87-88 ; il s’agit du morceau traduit par Nerval sous le titre Le Sphinx, à la fin de l’article du 15 septembre 1848) ainsi que les 58 strophes et l’Épilogue de l’[Intermezzo] (p. 89-114). La section suivante, La Mer du Nord (p. 115-144) correspond à l’article du 15 juillet 1848 : une « Notice du traducteur » reprend partiellement les commentaires de Nerval sur cet ouvrage ; puis on trouve, avec quelques variantes, les versions de la Revue des Deux Mondes : Couronnement (p. 123), Le Crépuscule (p. 124), La Nuit sur la plage (p. 124-126), Poséidon (p. 126-127), Dans la cabine, pendant la nuit (p. 128-130 ; le titre, dans la Revue des Deux Mondes, était : Dans la cajute, la nuit), Le Calme (p. 130), Au fond de la mer (p. 131-132), Purification (p. 133), La Paix (p. 133-134), Salut du matin (p. 134-136), L’Orage (p. 136-137), Le Naufrage (p. 137138), Les Dieux grecs (p. 138-141), Questions (p. 141-142), Le Port (p. 142-144) et Épilogue (p. 144). La section suivante, Nocturnes (p. 145-184) ne fait plus aucune référence à Nerval, ni aux articles de la Revue des Deux Mondes de 1848. On y trouve cependant des textes adaptés par Gérard : Songe fatal (p. 147-150 ; traduit le 15 septembre 1848 sous le titre Un rêve), L’Évocation (p. 161), Le Chevalier Olaf (p. 169-171), Almanzor (p. 174178), Les Ondines (p. 178-179) et Le Roi Harald Trafalgar (p. 179-180). Enfin, la section Feuilles volantes (p. 185-197) renferme la traduction du Tambour-Major (p. 192-194), donnée par Nerval le 15 juillet 1848. Des modifications structurelles et des variantes, qui affectent parfois le sens, apparaissent dans les versions reprises en 1855. Dans Poëmes et Légendes, Heine s’est approprié le texte des traductions et des commentaires nervaliens. La tradition critique issue de ce volume 4Signalons notamment la variante suivante : la proposition « Son origine hébraïque fait retrouver au voltairien Henri Heine des accens et des touches dignes de Salomon » (Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1848) devient en 1855 « Voilà des accents et des touches dignes de Salomon » (Poëmes et Légendes, p. 84). 4 n’appartient donc plus à l’histoire des œuvres de Nerval. Sur les autres traductions de Gérard que pourrait renfermer le volume de Heine, voir ci-dessous, p. 000. 18.129. L’Artiste, 13 janvier 1856, p. 275-276. La Mer, signé « GÉRARD DE NERVAL ». Rien n’indique qu’il s’agit d’une traduction, et le nom de Heine n’est pas mentionné. Dans ce texte, divisé en cinq sections, on reconnaît, avec des variantes et sans leurs titres originaux, les traductions nervaliennes de Dans la cajute, pendant la nuit [version plus longue qu’en 1848], Le Calme, Au fond de la mer [ces deux poèmes ne constituent qu’une seule section] et Purification. Les sections I et III semblent inédites et pourraient faire partie de l’ensemble des ballades manquant en 1848, que celles-ci aient été « égarées » par Nerval (au dire de Heine dans Poëmes et Légendes, p. VI) ou supprimées par la volonté de Buloz (selon une lettre de Gérard à ce dernier ; voir NPl I, p. 1426 et cidessous, p. 000). Les sections I et III de La Mer donnent-elles donc à lire des traductions nervaliennes ? La question reste, en l’état actuel de la documentation, sans réponse sûre. La publication de L’Artiste est en effet loin d’offrir toutes les garanties de l’authenticité : on ignore par exemple la source des variantes qui séparent le texte de 1856 des traductions de la Revue des Deux Mondes. 18.130. OC Lévy, t. I, 1868, p. 437-480. Sous le titre Henri Heine. 1848, constitution d’un ensemble hybride où l’on retrouve le texte (sans titre) de l’article du 15 juillet 1848 de la Revue des Deux Mondes, avec les coquilles et les variantes du Rêve et la Vie 1855 et quelques modifications inspirées par le volume Poëmes et Légendes (ainsi Le Rêve devient Songe fatal). La structure de l’article du 15 juillet 1848 n’est pas respectée : après Le Tambour-Major (p. 448-450), sont données trois traductions de Heine n’apparaissant pas en 1848 : Le Cimetière, Le Pauvre Pierre et, sous le titre La Mer, les deux sections de ce poème révélées par L’Artiste du 13 janvier 1856 (p. 450-456). Le texte du 15 juillet 1848 reprend ensuite (p. 457-476). Puis, sans transition, les éditeurs ont ajouté la fin de l’article du 15 septembre, avec les traductions du Sphinx (p. 476-477) et du Rêve (p. 478-479 ; rebaptisé Songe fatal comme dans Poëmes et Légendes). Une note de la p. 476 renvoie, pour la traduction de L’Intermezzo au volume Poëmes et Légendes. 18.131. Pages choisies des grands écrivains. Henri Heine. Avec une introduction par Ludovic Roustan. Paris, Armand Colin et Cie et Calmann Lévy, 1900, XLV-349 pages. Extraits de l’Intermezzo (p. 274-280) et de La Mer du Nord (p. 293-302) dans le texte de Poëmes et Légendes, mais avec des variantes. Nerval n’est 5 pas nommé. 18.132. Henri Heine. Choix, notice biographique et bibliographie par Alphonse Séché, avec trois portraits et un autographe de Heine. Paris, LouisMichaud, s. d. [1906], XIII-137 pages. Reprend une partie des traductions nervaliennes publiées dans la Revue des Deux Mondes ; certaines leçons montrent que Séché a utilisé le texte original. 18.133. Henri Heine. Deuxième édition. Paris, Société du Mercure de France, 1906, VIII-421 pages ; « Collection des plus belles pages ». Reprise de certaines des traductions nervaliennes, dans leur version du volume Poëmes et Légendes. Nerval n’est pas nommé. La 9e édition (1924) de ce recueil ne montre aucun changement dans les textes. 18.134. Henri Heine, Poèmes et Chants, Paris, Bibliopolis, 1910, 279 pages. Reprise de certaines traductions nervaliennes. Texte du volume Poëmes et Légendes. 18.135. Henri Heine, L’Intermezzo. Traduction de Gérard de Nerval. Illustrations dessinées et gravées par Émile Nourigat. Décoration de P. E. Vibert. Paris, Louis Conard, 1914, 74 pages + table. Tiré à 350 exemplaires numérotés ; d’après Monod, n° 5859. 18.136. Henri Heine, Œuvres. Intermezzo. Le Tambour Legrand. Voyage de Munich à Gênes. La Mer du Nord. Atta Troll. Germania. Paris, Ernest Flammarion, 1914, 327 pages. Extraits des traductions nervaliennes de l’Intermezzo (p. 9-27) et de La Mer du Nord (p. 177-193), dans le texte de Poëmes et Légendes. Le nom de Nerval est cité pour l’Intermezzo (p. 17), mais non pour La Mer du Nord. Cet ouvrage se confond sans doute avec l’item 267 de BS I. 18.137. Henri Heine, L’Intermezzo, mis en vers français d’après la traduction de Gérard de Nerval, précédés d’un Supplément à l’Intermezzo, [New York], 1917, XIII-76 pages, « Bibliothèque haïtienne / Charles Moravia »). D’après Bihl-Epting, n° 6072. Il ne s’agit pas à strictement parler d’une édition de la traduction nervalienne. À noter que sous le n° 6073 BihlEpting décrit ensuite : Henri Heine, [L’Intermezzo]. Autres poèmes, mis en vers français d’après la traduction de Gérard de Nerval, précédés d’un supplément à l’Intermezzo, New York, 1918, XXIV-92 pages, « Bibliothèque haïtienne / Charles Moravia ». 18.138. Poésie et Théâtre, t. IX des OC.Clouard, 1928, p. 123-147. 6 Texte des commentaires nervaliens, sans les traductions. Le commentaire est présenté comme un texte suivi, et l’on ne signale pas que le texte original ajoutait des traductions. on retrouve certaines variantes du volume Le Rêve et la Vie 1855. Quelques paragraphes ont, çà et là, été supprimés. 18.139. Henri Heine, Intermezzo lyrique [traduction de Gérard de Nerval], eaux-fortes de Raphaël Drouart. Paris, H. Babou, 1931, 150 pages. D’après BS I, 270. 18.140. Henri Heine, Poésies traduites et commentées par Gérard de Nerval, introduction de Gisèle Marie. Paris, A. Tallone, s. d. [1946], 146 pages. Tirage limité à 365 exemplaires numérotés. Texte fidèle à celui de La Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1848 (sous le titre La Mer du Nord, p. 41-96) et du 15 septembre 1848 (sous le titre Intermezzo ; p. 97-141). Les commentaires de Nerval sont en italiques et les traductions en caractères romains. 18.141. Henri Heine, L’Intermezzo. La Mer du Nord. Nocturnes. Deux traductions et préfaces par Gérard de Nerval. S.l. [Paris], atelier de Jean Crès, 1946, 130 pages. Collection « Vers et proses », n° 2. Tirage limité à 995 exemplaires numérotés. Reproduction du texte apparaissant dans Poëmes et Légendes. 18.142. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 239-241. Reproduction des traductions nervaliennes de L’Évocation (p. 239) et du Rêve (p. 239-241, sous le titre Songe fatal). Texte des OC Lévy. 18.143. Œ Lemaitre, 1958, t. I, p. 867-872. La Mer : texte de L’Artiste du 13 janvier 1856. Cette traduction est donnée, à tort, pour figurer intégralement dans la Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1848. 18.144. Œ Complémentaires I, éd. J. Richer, 1959, p. 72-92. Reproduction des commentaires encadrant les traductions. Le texte est modifié en certains points d’après le manuscrit du fonds Lovenjoul (voir cidessus, p. 000) ; les autres variantes du manuscrit sont données en note. On retrouve aussi dans le texte certaines des modifications introduites par les OC Lévy. 18.145. Œ Acanthe, 1960, t. II, p. 303-311. La Mer : texte d’Œ Lemaitre (1958). 18.146. Œ Rouger, 1966, p. 173-175. 7 Reproduction d’un extrait du commentaire paru le 15 juillet 1848 et des traductions du Naufrage et de Questions. 18.147. Henri Heine, Poëmes et Légendes, bearbeiter Pierre Grappin. Berlin et Paris, Akademie-Verlag et Éditions du CNRS, 1978, 456 pages. « Säkularausgabe », band 13. Pages 9-272 : reproduction du texte de Poëmes et Légendes (traductions et commentaires). Le volume XIIIK signale, pour ce qui concerne la part nervalienne, les variantes de la Revue des Deux Mondes. 18.148. NPl I, 1989, p. 1121-1132. Texte de la Revue des Deux Mondes. Suivant les principes de cette édition, seul le commentaire de Nerval est reproduit. Voir l’appareil critique, p. 1887-1893. 18.149. Heinrich Heine, Poésies traduites et commentées par Gérard de Nerval. Précédé de « Une seconde patrie » par Claude Esteban. Paris, Fourbis, 1994, 141 pages. Collection « SH ». Texte de l’édition Marie (1946). 18.150. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996, p. 167-234. « Les Poésies de Henri Heine ». Texte de 1848. D. Autres traductions de Heine par Nerval La Revue des Deux Mondes des 15 juillet et 15 septembre 1848 ne contient peut-être pas tous les poèmes traduits par Nerval dans l’œuvre de Heine. Une lettre adressée pendant la première quinzaine de septembre 1848 par Nerval à François Buloz porte : « [...] il semblait d’abord que la traduction dût passer dans son entier, ce qui m’a conduit à faire un travail quatre fois plus considérable que celui qui a paru [le 15 juillet 1848]. En consentant en dernier lieu à réduire de beaucoup le nombre de ballades et chants du Nord et à faire un texte encadrant le tout j’ai consulté plutôt votre volonté que le désir de Heine, qui certainement m’en voudra beaucoup. » (NPl I, p. 1426.) Quelques semaines après la mort de l’écrivain français, on fit paraître et on présenta comme nervaliennes des traductions de Heine absentes de la Revue des Deux Mondes. Aucun élément n’est jamais venu confirmer ces attributions ; de plus, lors de leurs premières publications, ces textes ne furent pas présentés comme des traductions, mais comme des œuvres originales. Enfin, on prendra garde qu’en pareil domaine, la fantaisie des héritiers littéraires et des témoins de Nerval fut parfois très grande. Ainsi, dans les souvenirs que publie Le Livre, en 1883, 8 Arsène Houssaye5 cite trois ballades de Heine (Matière à chanson, Le Chevalier blessé, Larmes et serpents) que Nerval aurait retranscrites, en version française, devant lui. Or, on a prouvé que les deux premières au moins de ces ballades étaient l’œuvre de Nicolas Martin, qui les avait publiées dans son recueil Poètes contemporains de l’Allemagne (1846, p. 323), puis dans L’Artiste du 21 novembre 18476. La prudence est donc de mise : c’est à Houssaye que l’on doit aussi l’attribution à Nerval du Pauvre Pierre et de La Danse des morts, dont il sera question ci-après. En revanche, on peut certainement écarter de la bibliographie nervalienne la traduction anonyme du Pauvre Pierre7 qui paraît le 8 octobre 1843 dans Les Beaux-Arts. Illustration des arts et de la littérature, revue éditée par Curmer : ce texte ne s’identifie pas à la version de la même œuvre publiée dans L’Artiste du 22 avril 1855. 18.151. L’Artiste, 22 avril 1855, p. 228-229. La Danse des morts et Le Pauvre Pierre, sous le titre Le Rêve et la Vie. Signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le nom de Heine n’est pas mentionné et rien n’indique qu’il s’agit d’une traduction. On lit en note : « Sous ce titre [Le Rêve et la Vie], l’éditeur Lecou va publier un volume nouveau de Gérard de Nerval, dont nous détachons ces deux ballades. » 18.152. Le Rêve et la Vie 1855, p. 347-359. La Danse des morts (p. 347-353) et Le Pauvre Pierre (p. 355-359) ; texte de L’Artiste du 22 avril 1855. Ces deux œuvres sont à nouveau présentées comme des textes originaux, alors que le volume renferme une section Henri Heine (p. 161-237). 18.153. Henri Heine, Poëmes et Légendes, 1855 [voir ci-dessus, p. 000] Dans la section Nocturnes de ce volume, on trouve les traductions de La Danse des morts (sous le titre Le Cimetière ; p. 153-158) et du Pauvre Pierre (p. 162-163). Le texte est parfois sensiblement différent de celui de L’Artiste du 22 avril 1855 ; la traduction du Pauvre Pierre, par exemple, est moins longue dans Poëmes et Légendes. 18.154. OC Lévy, t. I, 1868, p. 450-455. La Danse des morts [sous le titre Le Cimetière, comme dans Poëmes et Légendes, mais le texte est celui de L’Artiste] et Le Pauvre Pierre [texte de L’Artiste] sont artificiellement insérés dans l’article de la Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1848. 5« Gérard de Nerval. Souvenirs d’antan », Le Livre. Revue du monde littéraire, 1883, p. 43-44. 6Voir Claude Porcell, Heine écrivain français ? Les œuvres françaises d’Henri Heine vues à travers les manuscrits. Genèse, publication et réception. Doctorat de troisième cycle présenté à l’Université de ParisSorbonne, 1976, 3 volumes multigraphiés (vol. III, p. 55). 7C’est l’item 257 de BS I. 9 18.155. Contes de la mort. Le cadavre romantique, Paris, Éditions des Autres, 1979, p. 99-102. La Danse des morts (sans mention du nom de Heine) : texte de l’Artiste. V. Les Illuminés A. Manuscrit autographe 5.1. Manuscrit Lovenjoul, LOV, D. 741, folios 115-117. Il s’agit d’une ébauche de La Bibliothèque de mon oncle, préface des Illuminés. Transcription par Max Milner dans NPl II, p. 1711-1712. B. Publications préoriginales 5.2. « Biographie singulière de Raoul Spifame, seigneur des Granges », signé « ALOYSIUS ». La Presse, 17 septembre 1839. Texte du Roi de Bicêtre ; chapitres I-III de 1852. 5.3. « Biographie singulière de Raoul Spifame, seigneur des Granges », signé « ALOYSIUS ». La Presse, 18 septembre 1839. Texte du Roi de Bicêtre ; chapitres IV-VI de 1852. Sur le rôle joué par Auguste Maquet dans la rédaction de cette « Biographie singulière », voir Nerval journaliste, 1989, p. 208. 5.4. « Le Meilleur Roi de France », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Revue pittoresque, décembre 1844. Texte du Roi de Bicêtre. 5.5. Le Diable amoureux, roman fantastique par Jacques Cazotte, précédé de sa vie, de son procès, et de ses prophéties et révélations, par Gérard de Nerval ; illustré de 200 dessins par Édouard de Beaumont ; Paris, Ganivet, 12, rue des CordiersSorbonne, 1845, LXXXIV-192 pages [Imprimerie Lacrampe et Cie, rue Damiette, 2, à Paris]. « Cazotte », p. I-LXXXIV, est signé « GÉRARD DE NERVAL ». Il y aurait lieu d’attribuer aussi à Nerval les « Notes » qui figurent p. 190-192 et où se trouve reproduite une lettre adressée le 25 juillet 1845 à Nerval par le fils de 2 Cazotte. Des fragments de « Cazotte » se trouvent reproduits dans L’Artiste, La Sylphide et l’Almanach prophétique, pittoresque et utile pour 1847 [...], avec un texte adapté aux besoins d’une publication séparée (par exemple quelques lignes d’introduction). Ganivet était en réalité un laitier-crémier (12, rue des Cordiers-Sorbonne), servant de raison sociale à une maison d’édition annexée à la Revue pittoresque, dont il faisait fonction de directeur-gérant. Le Diable amoureux fut la seule publication de cette maison. L’ouvrage parut en trente livraisons (la première est enregistrée par la BF du 19 avril 1845 et l’édition est présentée comme terminée d’après des annonces parues dans La Silhouette, les 7 et 14 septembre suivants). (Voir la « Notice » de Max Milner, in NPl II, p. 1742.) D’après le Feuilleton du Journal de la Librairie du 3 juillet 1847, les exemplaires invendus semblent avoir été acquis par Victor Lecou et intégrés au catalogue de celui-ci. D’où, peut-être, la publication des Illuminés chez le même Lecou. À la Vente Drouot du 21 février 1986 (Christian Galantaris expert, pièce n° 203), puis à l’Exposition 1996 (n° 348) a figuré un exemplaire de l’édition Ganivet avec un envoi autographe de Nerval « À mon ami Francis Wey ». On connaît aussi des exemplaires du Diable amoureux avec envoi autographe à Hetzel (Exposition 1955, n° 220) et à « M. de Faniez » (Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, n° 465). Un prospectus de quatre pages est relié avec l’exemplaire du Diable amoureux appartenant à la collection Albert Kies. Ce prospectus renferme un texte de présentation de l’ouvrage qui semble dû à la plume de Nerval : « Le Diable amoureux, par Cazotte. Précédé de savie, de son procès et de ses prophéties et révélations. Le Diable amoureux est un des chefs-d’œuvre de notre littérature. De même que Le Sage a créé le roman de mœurs, et Rousseau le roman intime, Cazotte a donné le premier modèle du roman fantastique, et nous a valu la gloire d’avoir devancé les étrangers dans ce genre, que Lewis, Maturin et Hoffmann ont illustré après lui. / Cazotte était un homme d’imagination, un rêveur, un visionnaire même, mais sa manière nette et spirituelle donnait une forme arrêtée aux plus grandes hardiesses de son esprit. Hoffmann peint à la manière de Goya et laisse bien des formes bizarres et fatales flotter dans l’ombre comme au hasard ; il s’effraie lui-même des fantômes qu’il crée, et recule en les fuyant vers les grandes clartés du jour et de la vie ; Cazotte, plus hardi, plus familiarisé avec le monde surnaturel, Cazotte, que son siècle saluait des noms d’illuminé et de prophète, se complaît dans l’évocation des figures les plus terribles, il les arrête, les nomme, il se joue de leurs obsessions et de leurs mystères, et compose un tableau précis et coloré 3 des traces fugitives d’un songe. / Le Diable amoureux unit à l’intérêt mystique de la légende le charme et la passion entraînante du roman intime. Son sujet l’a rendu populaire, son style pittoresque et humoristique l’a classé parmi les œuvres de premier ordre. L’antiquité nous offre un seul ouvrage qui dans ce genre pourrait soutenir la comparaison : c’est l’Âne d’or d’Apulée, ravissante fantaisie éclose des débris du paganisme, comme le Diable maoureux est sorti de cette vaste décomposition des croyances chrétiennes que la Révolution française amenait au siècle dernier. Des superstitions analogues donnent à travers les siècles un air de famille à ces deux productions étranges. Il s’agit dans l’une et dans l’autre d’un jeune homme imprudent et sceptique qui s’adonne aux pratiques ténébreuses de la sorcellerie. Le héros du roman païen se voit abandonné des dieux et réduit à l’état de la bête ; la déchéance de l’âme livrée à la domination des sens est admirablement symbolisée dans ce récit, dont la forme légère était destinée à populariser l’idée profonde. / Le même but paraît avoir tenté l’auteur français : son héros s’abandonne à l’influence des cabalistes italiens, qui lui ouvrent prefidement le monde des esprits. Soumis de ce jour à la possession du plus dangereux d’entre eux, il passe aveuglément par une série de tentations singulières, où la réalité côtoie le rêve, où l’entraînement des sens revêt par instants les formes généreuses de l’amour. De même que la pure déesse des platoniciens protège l’imrudent Lucius dans le roman d’Apulée, la mère de Dieu sauve le héros de Cazotte des tentatives du charmant démon qui l’obsède, et donne à l’image et au souvenir de sa mère le pouvoir d’arrêter sa marche vers l’abîme. C’est ainsi que la grâce des détails n’exclut pas la puissante moralité de l’ouvrage, qui, à l’époque de son apparition, plut également aux philosophes et aux hommes religieux, et conquit ainsi le succès des salons par la grâce infinie des détails et l’intérêt puissant du récit. / Le Diable de Cazotte est d’ailleurs un séduisant démon, qui use moins des prestiges de l’enfer que des plus dangereuses coquetteries de la femme. Au revers de la fable imaginée, il y a un côté vrai qui fait frémir. L’existence entière de Cazotte a prouvé que ce livre n’avait pas été pour lui un simple jeu d’esprit. La préoccupation de ces influences fatales qu’il croyait voir mêlées aux choses de la vie, la croyance aux bons et mauvais génies, et les pratiques superstitieuses par lesquelles il croyait agir sur les destinées mêmes de la France, rendent fort curieuse la notice qui précédera son chef-d’œuvre. Le rôle qu’il a joué dans la Révolution française, ses prophéties et révélations célèbres, ainsi que le dévouement historique de sa fille, qui le sauva du massacre de l’Abbaye, forment les éléments principaux de ce travail, fondé sur les documents nouveaux [,] et illustré ainsi que le roman1. » 1On lit aussi, en caractères plus petits : « On sait que les premières éditions du Diable amoureux, aujourd’hui rares 4 5.6. « Le Diable amoureux de Cazotte », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Artiste, 20 avril 1845. Fragment de l’introduction du volume paru chez Ganivet. Cet article semble proposer une version du texte antérieure à la publication en volume (voir NPl II, p. 1743). 5.7. « Le Diable amoureux. II. Contes et chansons de Cazotte », anonyme, L’Artiste, 11 mai 1845. Dans le sommaire, en tête de la livraison, on mentionne en regard du titre de l’article : « par M. GÉRARD DE NERVAL ». Fragment de l’introduction du volume paru chez Ganivet. 5.8. « Jacques Cazotte. Deux époques de sa vie », signé « GÉRARD DE NERVAL », La Sylphide, 29 juin 1845. Fragment de l’introduction du volume paru chez Ganivet. 5.9. « Jacques Cazotte. Deux époques de sa vie », signé « GÉRARD DE NERVAL (la Sylphide) », L’Écho de la presse, 5 juillet 1845. Reproduction de l’article paru le 29 juin dans La Sylphide. 5.10. « De l’esprit prophétique », anonyme, et « Anecdotes prophétiques. Jacques Cazotte », signé « GÉRARD DE NERVAL », Almanach prophétique, pittoresque et utile pour 1847 [...] (Paris, Pagnerre et Aubert, 1846), p. 65-71 et 124-138. Fragments de l’introduction du volume paru chez Ganivet. Cet Almanach était en vente dès le 11 novembre 1846 d’après une réclame insérée dans La Presse de ce jour. 5.11. Jacques Cazotte, Le Diable amoureux, in Les Veillées littéraires illustrées, Paris, J. Bry Aîné, s. d., t. I, 8e livraison. Cette livraison, enregistrée le 15 juillet 1848 par la BF, ne contient pas en librairie, furent accompagnées d’illustrations très-singulières. Rien ne prête plus en effet, que cet ouvrage, aux fantaisies les plus pittoresques du dessin. Aussi l’édition que nous annonçons sera-t-elle ornée de CENT CINQUANTE DESSINS dus au tamlent si riche et si gracieux de M. ÉDOUARD DE BEAUMONT, et confiés au burin de nos meilleurs artistes. Un beau portrait en taille-douce de Cazotte complétera cette brillante édition d’un livre qui manque à la plupart des bibliothèques, et que diverses circonstances ont rendu plus célèbre par son titre qu’il n’est connu des lecteurs. » Le bas de la page 4 du prospectus mentionne encore que « L’ouvrage se composera de 25 à 30 livraisons à 20 centimes » (il y en eut 30) et qu’il paraîtrait « une et quelquefois deux [livraisons] par semaine] ; on souscrit chez Ganivet, chez « tous les Dépositaires de Pittoresques et chez Martinon, 4, rue du Coq-Saint-Honoré ». 5 l’introduction du volume Ganivet de 1845, mais bien les « Notes » que l’on trouve à la fin de ce même volume, ainsi que la lettre de Scévole Cazotte à Nerval. C’est dans la série des Veillées littéraires illustrées que paraîtra en 1850 la quatrième édition du Faust traduit par Nerval. 5.12. « Doctrine des génies », anonyme, et « Du mysticisme révolutionnaire », signé « G. DE N. », Le Diable rouge. Almanach cabalistique [...] (Paris, Aubert, Martinon et Dumineray, 1850), p. 17-18 et p. 36-44. Enregistrement dans la BF du 6 octobre 1849. Texte de Cagliostro, avec des variantes. 5.13. « Les Confidences de Nicolas. Histoire d’une vie littéraire au XVIIIe siècle », signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue des Deux Mondes, 15 août 1850. Texte qui correspond à la « Première partie » des Confidences de Nicolas, dans l’édition définitive. 5.14. « Les Confidences de Nicolas. Histoire d’une vie littéraire au XVIIIe siècle. Deuxième partie », signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1850. Malgré l’intitulé « Deuxième partie », la numérotation des chapitres continue celle de l’article du 15 août 1850. Cette anomalie sera corrigée dans l’édition définitive. 5.15. « Les Confidences de Nicolas. Histoire d’une vie littéraire au XVIIIe siècle. Dernière partie », signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1850. La numérotation des chapitres reprend à « I ». Le texte des trois articles de la Revue des Deux Mondes est reproduit dans l’édition bruxelloise du périodique (1850, t. III, p. 577-615, 796-830 et 1073-1101) ainsi que dans La Semaine littéraire du Courrier des États-Unis, qui paraissait à New York (numéro non daté, mais annoncé dans le Courrier des États-Unis du 11 novembre 1851 ; voir NPl II, p. 1723). 5.16. Les Faux Saulniers. Histoire de l’abbé de Bucquoy, signé « GÉRARD DE NERVAL », Le National, 8, 13, 14, 15, 19, 20, 21 et 22 décembre 1850. Partie des Faux Saulniers correspondant à l’« Histoire de l’abbé de Bucquoy » (voir ci-dessus, p. 00-00). Un tiré-à-part du National, contenant la totalité des Faux Saulniers, a paru à la fin de 1850 ou dans les tout premiers jours de 1851 (voir NPl II, p. 1327- 6 1328 et ici même, p. 000). 5.17. « Les Païens de la République. Quintus Aucler », signé « GÉRARD DE NERVAL », Revue de Paris, novembre 1851, p. 186-202. C. Édition définitive 5.18. Les Illuminés. Récits et portraits. Le Roi de Bicêtre (Raoul Spifame). Histoire de l’abbé de Bucquoy. Les Confidences de Nicolas (Restif de La Bretone). Jacques Cazotte. Cagliostro. Quintus Aucler. Paris, Victor Lecou, libraire-éditeur, rue du Bouloi, 10, 1852, VII-355 pages [imprimerie Crété, à Corbeil, et imprimerie de Cosnier et Lachèse, à Angers]. Tous les textes ont déjà connu une publication antérieure, sauf l’introduction, « La Bibliothèque de mon oncle ». Sur la page de couverture, le titre est : « Les Illuminés, ou les Précurseurs du socialisme » ; sous-titre différent (Récits et portraits) sur les pages de fauxtitre et de titre. L’ouvrage n’est enregistré dans la BF que le 20 novembre 1852, mais il était certainement achevé d’imprimer et déjà mis en vente au début de mai. En effet le Feuilleton du Journal de la Librairie du 8 mai 1852 mentionne Les Illuminés parmi les « Nouvelles publications » de Victor Lecou, en précisant le prix de vente (3,50 F ; net : 2,40 F). D’autre part, Th. Gautier fait l’éloge du livre à la fin de son compte rendu dramatique de La Presse du 24 mai 1852. Voir aussi la lettre du 3 juin 1852 à Jules Janin (NPl II, p. 1307). Une réclame parue dans La Presse du 11 mai 1853 mentionne « Les Illuminés, récits et portraits » dans la « série à 3 Fr. 50 c. » de la « Nouvelle collection format in-18 anglais » de Victor Lecou. Un exemplaire des Illuminés porte la dédicace autographe « À Victor Lecou / son ami / Gérard de Nerval » (voir Beaux Livres. Éditions originales et rares, Librairie Édouard Loewy, catalogue n° 149, automne 1964, pièce n° 410) ; un autre, « À Jules Janin, / (que j’ai connu chez Nodier,) / hommage reconnaissant / Gérard de Nerval » (Cahiers Gérard de Nerval, n° 10 [1987], p. 11 ; voir aussi les reproductions photographiques de la dédicace à Janin parues dans l’Album 1993, p. 209, et dans l’Exposition 1996, p. 129). D. Éditions posthumes 5.19. OC Lévy, t. IV, 1868, p. 1-278. 7 Les deux sous-titres sont supprimés. Le titre est seulement Les Illuminés. Manque l’Histoire de l’abbé de Bucquoy qui se trouve dans le même volume (mais sans renvoi interne), avec Les Faux Saulniers (p. 417-471). La division des Confidences de Nicolas en trois parties est supprimée pour faire place à une numérotation continue de vingt chapitres. D’autre part, on a inséré, dans le texte de Cazotte, des passages publiés dans La Sylphide (5 juillet 1845) et dans l’Almanach prophétique [...] pour 1847 [...], mais qui n’appartenaient ni au volume Ganivet de 1845 ni à l’édition définitive de 1852. Enfin, on trouve, après Quintus Aucler, sous le titre Les Successeurs d’Icare (p. 269-278) — et comme s’il s’agissait d’une section des Illuminés —, le texte de l’introduction de Nerval aux Ballons de Julien Turgan (Paris, Plon, 1851 ; voir ici même, p. 000). 5.20. Le Diable amoureux, roman fantastique par Jacques Cazotte, précédé de sa vie, de son procès, et de ses prophéties et révélations, par Gérard de Nerval ; illustré de 200 dessins par Édouard de Beaumont. Paris, Imprimerie et Librairie Plon, in-18 jésus, 1871, 296 pages. Réimpression du volume de 1845. BF du 14 octobre 1871. 5.21. « Quintus Aucler », L’Artiste, novembre 1877. D’après BS I, 670. 5.22. Jacques Cazotte, Le Diable amoureux, avec la préface de Gérard de Nerval. Sept eaux-fortes de Lalauze. Paris, Librairie des bibliophiles, 1883, in-16, LXXX-131 pages. BF du 9 juin 1883. Tiré à 270 exemplaires. 5.23. « La Mort de Cazotte », Nouvelle Bibliothèque populaire [gérant : Henri Gautier], n° 302 [1892], p. 214-216. Fragment de Cazotte. Anonyme, mais donné comme un texte de Nerval dans les tables. 5.24. Rétif de la Bretonne, avec une notice et un portrait. Paris, Mercure de France, 1916, sixième édition, 360 pages, « Collection des plus belles pages ». Sous le titre « Appendice. La vie littéraire de Restif, par Gérard de Nerval » (p. 305-330), reproduction de deux extraits des Confidences de Nicolas (le premier appartient aux chapitres IV et V de la « Dernière partie », le second au chapitre IV de la « Deuxième partie ». 5.25. Jacques Cazotte, Le Diable amoureux, texte revu sur l’édition de 1817, 8 précédé d’une étude sur l’auteur par Gérard de Nerval et décoré de huit compositions gravées sur bois par Henry Bischoff, Paris, G. Crès (Argenteuil, impr. de Coulouma), 1920, in-16, XII-251 pages, planches, collection « Les Maîtres du Livre », n° 77. D’après BS I, n° 661. 5.26. Les Illuminés, préface d’Henry Frichet, Paris, André Delpeuch, 1926, 2 volumes de 264 et 205 pages. Le tome I renferme Les Confidences de Nicolas (sous le titre Restif de la Bretonne ; la division en parties est supprimée, les chapitres sont numérotés de I à XX) ; le tome II, Cazotte, Cagliostro, Quintus Aucler et Le Roi de Bicêtre. Manquent La Bibliothèque de mon oncle et l’Histoire de l’abbé de Bucquoy. Texte des OC Lévy. 5.27. Les Illuminés. Récits et portraits, in Œ Clouard, 1927, XIII-507 pages. Texte de 1852, avec l’Histoire de l’abbé de Bucquoy. 5.28. Les Illuminés. Récits et portraits, in OC Bernouard, 1929, 430 pages. Texte complet, mais qui reprend parfois les versions des OC Lévy, par exemple dans Cazotte. 5.29. Les Illuminés, texte établi et annoté, avec une introduction, par Aristide Marie, avec sept fac-similés hors texte, in OC Champion, t. IV, 1929, XXXI-485 pages. Édition complète. Texte de 1852, sauf dans Cazotte (p. 311-315) où l’on a conservé un fragment figurant dans La Sylphide du 29 juin 1845 et repris dans OC Lévy. Fac-similé de la page de titre de 1852. 5.30. Gérard de Nerval, Paris, Mercure de France, 1931, huitième édition, « Collection des plus belles pages ». Cagliostro, p. 196-214. 5.31. Jacques Cazotte, Le Diable amoureux, préface de Gérard de Nerval, illustrations de Marilac, Paris, Nilsson (Impr. Ramlot et Cie), 1932, in-16, 251 pages (« Bibliothèque précieuse »). BF du 23 décembre 1932. 5.32. Les Confidences de Nicolas (Restif de La Bretone). Histoire littéraire d’une vie au XVIIIe siècle. Préface de Henri Clouard. Paris, Hôtel de Sagonne, 9 1946, 225 pages. Titre de la Revue des Deux Mondes (1850), mais texte de 1852. 5.33. Le Diable amoureux, roman fantastique par Jacques Cazotte, précédé de sa vie, de son procès, et de ses prophéties et révélations, par Gérard de Nerval ; illustré de 200 dessins par Édouard de Beaumont. Paris, Le Club Français du Livre, 1951, in-8, XC-192-XXXIV pages, collection « Classiques », n° 20. BF du 21 décembre 1951. Réimpression en fac-similé de l’édition de 1845. Contient en outre une étude par Jean Richer : « Deux nobles voyageurs, Cazotte et Nerval ». BS II (2581 et 2582) signale deux autres réimpressions du volume de 1845 : en 1960 (S. l. [Paris], Le Terrain vague) et en 1964 (Livre Club du Libraire, 11, rue de Sèvres, Paris ; voir aussi la BF du 23 octobre 1964). 5.34. Œ Béguin-Richer II, premier tirage, 1956, p. 935-1212. Sous le titre Les Illuminés. À noter que les éditeurs imputent à tort à Aristide Marie (voir ci-dessus, OC Champion) l’insertion dans Cazotte d’un fragment de La Sylphide ; ce fragment figurait déjà dans le texte de OC Lévy. Texte inchangé dans les deuxième (1961), troisième (1970) et quatrième (1978) tirages. 5.35. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 67-360. Texte de 1852, sous le titre Les Illuminés, ou les Précurseurs du socialisme. 5.36. Les Illuminés, in OC Cornand, 1958, 391 pages. Texte de 1852, mais aucun des deux sous-titres de l’édition définitive n’est repris. 5.37. Les Illuminés. Préface de Robert Kanters. Paris, Nouvel Office d’Édition, 1964, 379 pages. Le sous-titre est : Les Précurseurs du socialisme. 5.38. Gérard de Nerval, présentation de Marc Alyn, Paris, Éditions J’ai Lu, 1965, collection « J’ai Lu l’essentiel ». P. 281-197 : Cagliostro (XVIIIe siècle). 5.39. Œuvres, introduction et présentation de Gilbert Rouger, deuxième édition revue et augmentée, Paris, Alpina, 1966, collection « Classiques pour notre temps ». Biographie singulière de Raoul Spifame, seigneur des Granges, p. 78-91 (Le 10 Roi de Bicêtre, avec le titre de 1839, mais le texte de 1852) ; Histoire de l’abbé de Bucquoy, p. 176-181 (sous ce titre sont donnés deux extraits des Faux Saulniers qui n’appartiennent pas à l’Histoire de l’abbé de Bucquoy). 5.40. Œuvres, textes choisis, préfacés et annotés par Armel Guerne, Paris, Le Cub Français du Livre, 1968. Sous le titre Les Illuminés. Récits et portraits : La Bibliothèque de mon oncle (p. 249-250), Le Roi de Bicêtre (p. 251-265), Les Confidences de Nicolas (p. 267-391) et Jacques Cazotte (p. 393-434 ; le titre de Nerval était en fait : Cazotte). 5.41. « Sylvie » et autres contes, Paris, Rombaldi, 1969, collection « Le Club des classiques ». P. 371-508 : Les Confidences de Nicolas. 5.42. Nerval Seghers, septième édition refondue, 1972. Le premier chapitre de Quintus Aucler est reproduit p. 134-137 (même pagination dans la huitième édition, 1983). 5.43. Les Illuminés, ou les Précurseurs du socialisme, Verviers, Gérard et Cie, 1973, 317 pages, collection « Bibliothèque Marabout ». P. 5-6 : « Présentation », par Jean-Baptiste Baronian. Texte des OC Champion. 5.44. J. Cazotte, Le Diable amoureux, préface de Gérard de Nerval, illustrations d’Hugues Bréhat. Grenoble, Roissard, 1973, IV-96 pages. D’après BS III, n° 3614. 5.45. Les Illuminés, édition présentée, établie et annotée par Max Milner, Paris, Gallimard, 1976, 441 pages, collection « Folio ». Texte de 1852 ; la question des deux sous-titres est évoquée p. 422. Volume réédité en 1992. 5.46. NPl II, 1984, p. 882-1162 (édition de Max Milner). Sous le titre Les Illuminés (la question des sous-titres est abordée dans l’appareil critique). 5.47. Œ Cluny, 1987, p. 57-323. Sous le titre Les Illuminés, ou les Précurseurs du socialisme. 11 5.48. Les Illuminés ou les Précurseurs du socialisme, Monaco, Éditions du Rocher / Jean-Paul Bertrand, 1992, 445 pages. Texte des OC Champion. Précédé de « Gérard de Nerval et l’autre histoire », par Guy Dupré. XVI. [Lettres d’amour] Aux écrits nervaliens qui se trouvent ici envisagés ont été donnés, faute de renseignements sur les intentions de l’auteur, le titre de « [Lettres d’amour] ». L’intitulé traditionnel, « Lettres à Jenny Colon », a été abandonné à la suite de la longue réfutation publiée en 1978 par Christine Bomboir1. Aucune preuve n’est venue en effet étayer l’hypothèse selon laquelle ces lettres auraient été écrites à l’intention de l’actrice, ou inspirées par elle. Les « [Lettres d’amour] » sont constituées de deux séries de manuscrits autographes : la première appartient au fonds LOV de l’Institut ; la seconde a fait partie jusqu’en 1976 de la collection Jules Marsan et est actuellement conservée à la Bibliothèque nationale. À ce double ensemble est venu en 1981 s’ajouter un fragment autographe figurant dans une collection particulière. L’histoire des « [Lettres d’amour] » demeure obscure. Le 15 janvier 1866, dans le premier numéro de la Revue des autographes, Gabriel Charavay dit posséder, entre autres manuscrits nervaliens ayant appartenu à Félix Drouin, une « série de minutes de lettres d’amour pouvant former environ 30 pages in-4° ». Mais à pareille description ne répondra dans la suite, ni pour le format ni pour le nombre de pages, aucune des deux séries que l’on sait ; peut-être Charavay appréciait-il en termes d’imprimeur la matière équivalant à l’ensemble des minutes ? En 1902, un ensemble de lettres appartenant à Victorien Sardou paraît dans La Nouvelle Revue ; ce sont les documents que nous désignons du nom de leur acquéreur en 1909 (un an après la mort de Sardou), Jules Marsan. L’autre série, acquise par le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul, a fait l’objet d’une publication, très partielle, en 1926 dans L’« Aurélia » de Gérard de Nerval de Pierre Audiat. Les « [Lettres d’amour] » posent des problèmes critiques nombreux, consécutifs notamment à l’absence quasi totale d’indications chronologiques. Seule la publication d’« Un roman à faire », dans La Sylphide du 24 décembre 1842, offre 1Les Lettres d’amour de Nerval. Mythe ou réalité ?, Namur, Presses universitaires, 1978 (2e tirage, sans modification, en 1984), ENR I. 314 un élément sûr : une grande partie des lettres appartenant aux deux séries autographes aurait connu, dès avant pareille date, une première rédaction. Il n’est pas prouvé, pour autant, que toutes les lettres aient été écrites une première fois avant 1842, ni même que les manuscrits au net dont nous disposons soient antérieurs à la publication de La Sylphide. « L’Illusion » (L’Artiste, 6 juillet 1845) et Octavie (Le Mousquetaire, 17 décembre 1853) témoignent de l’utilisation de ces matériaux littéraires (refontes du texte ou reprises manuscrites) après 1842. On rappellera aussi que Nerval semble avoir voulu inclure dans la « Seconde partie » d’Aurélia des « lettres » auxquelles il fait ainsi référence : « [...] ces caractères jaunis, ces brouillons effacés, ces lettres à demi froissées, c’est le trésor de mon seul amour... Relisons... Bien des lettres manquent, bien d’autres sont déchirées ou raturées [...]. » Le texte de ces « lettres » n’apparaît pas dans Aurélia ; sur le manuscrit2, on lit seulement la mention suivante, à l’usage du compositeur : « (Ici les lettres) / jusqu’aux dernières que j’envoie ». Gautier et Houssaye, premiers éditeurs posthumes de Nerval, ont cherché à combler cette lacune par un ensemble de dix lettres, dont le texte s’identifie en maints endroits aux manuscrits Marsan et Spoelberch, sans toutefois jamais leur correspondre complètement. Cet ensemble, publié d’abord dans la Revue de Paris du 15 mars 1855 (sous le titre « Desiderata ») fut inséré dans Le Rêve et la Vie (Lecou, 1855, p. 109-119) à l’endroit même où le manuscrit de Gérard indiquait « (Ici les lettres) ». Rien ne vient cependant attester que les lettres d’Aurélia se confondaient bien, dans l’esprit de Nerval, avec le texte des « [Lettres d’amour] ». Il y a donc lieu de repousser aussi l’intitulé « Lettres à Aurélia » dont plus d’un éditeur a baptisé le double ensemble manuscrit. Dans un domaine au moins, pourtant, celui de l’établissement des textes, l’examen des « [Lettres d’amour] » permet de dégager une certitude décisive : la supériorité philologique de la collection Marsan3. Celle-ci renferme une suite de dix-sept lettres, numérotées par l’auteur de 9 à 25. En regard, le fonds LOV offre trois lettres mises au net (dont le texte rappelle, en certains passages, les lettres Marsan), ainsi que de nombreux brouillons, lesquels correspondent soit aux lettres Marsan, soit aux mises au net Spoelberch. Néanmoins, il ne paraît guère possible de déterminer celle des deux collections qui fournit, pour des lettres présentant des similitudes nombreuses, la version la plus achevée. 2Voir ci-dessus, p. 000. 3Voir Chr. Bomboir, Les Lettres d’amour [...], ouvr. cité, p. 8-17. 315 A. Manuscrits autographes 16.1. Manuscrit Marsan (B. N., N.a.fr. 17342, fos 1-17). Ces fragments manuscrits, de dimension variable, sont collés sur des folios plus grands (197 x 252 mm), lesquels folios se trouvent eux-mêmes fixés aux pages paires (242 x 282 mm) d’un cahier relié4. Au-dessus du premier folio une main, qui n’est pas celle de l’auteur, a écrit « Gérard de Nerval (Minutes autographes de Lettres d’amour de) ». Plusieurs numérotations concurrentes apparaissent sur les folios, mais seule la division des lettres en une série continue allant de 9 à 25 provient de l’auteur. Le mot « Fin » apparaissant sur la dernière lettre (numérotée « 25 ») n’est pas de la main de Nerval. Les textes figurant sur les folios 5 et 6 du cahier de la B. N. interrompent la suite des lettres numérotées. Le folio 5 porte une mise au net dépourvue de numéro d’ordre, qui ne ressemble point, d’ailleurs, aux autres fragments de la collection Marsan, mais bien plutôt aux mises au net figurant dans le fonds LOV. Au texte du folio 5 correspond un brouillon (plus long, et montrant de nombreux mots surchargés ou illisibles), dont le texte suit immédiatement la mise au net, au folio 65. Première transcription du manuscrit Marsan par Victorien Sardou, dans La Nouvelle Revue du 15 octobre 1902 (voir infra ; on trouve à la p. 447 de cette édition la reproduction en fac-similé du folio 5 et d’une partie du folio 6 du manuscrit Marsan). Acquis en 1909 par Jules Marsan, ils sont passés en 1976 à la Vente Marsan (n° 11 ; reproduction du folio 9) et ils ont figuré à l’Exposition 1981-1982 (n° 67 ; reproduction du folio 9) ainsi qu’à l’Exposition 1996, nos 143 et 498 (reprouctions photographiques des folios 3, 7, 12 et 15 [p. 161]). 16.2. Manuscrit Lovenjoul (LOV, D.740, fos 8-25). Ensemble formé de dix-huit folios manuscrits de dimension variable. Trois mises au net — identifiées par les lettres [A], [B] et [C] dans NPl I, p. 721-724 — occupent les folios 8 r° et v° et 9 r° ([A]), 12 r° et v° ([B]) et 19 r° ([C]). Le reste — ainsi que la moitié inférieure du folio 9 r° — est constitué de brouillons. Manuscrit signalé dans B Marie, n° 51 (sous le titre « Lettres à Aurélia »). 4Ce cahier compte 24 feuilles, réunies sous une demi-reliure chagrin parme. Y figurent aussi une copie non autographe intitulée « Lettre 7 » (fos 18-22 ; voir ci-après les « Copies manuscrites ») et la lettre de Nerval à Antony Deschamps du 24 octobre 1854 (fos 23-24 ; voir NPl III, p. 900). 5À noter qu’il existe aussi dans le fonds LOV (D.740, fo 14) un fragment au crayon et à l’encre, peu lisible, dont le texte rappelle par endroits celui de la mise au net du folio 5 Marsan. 316 Transcription partielle par Pierre Audiat en 1926, aux pages 80-82 de L’« Aurélia » de Gérard de Nerval. Reproduction photographique de D. 740, fos 10 r° et v°, entre les pages 272 et 273 du t. I de l’édition Popa des Filles du Feu (OC Champion, 1931) ; des 12 premières lignes de [A] dans Nerval Seghers, éd. J. Richer, quatrième édition, 1962, hors-texte ; de [C] dans la septième édition (1972) du même ouvrage, hors-texte ; de D. 740 f° 8.dans Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971, ill. hors-texte ; de D. 740 fos 9 r°, 18 r° et v°, 19 r°, dans Exposition 1996, p. 35. 16.3. Manuscrit appartenant à une collection particulière. Fragment autographe mesurant en largeur 133 mm, en hauteur 145 mm (à gauche) et 140 mm (à droite). Ce fragment comporte 21 lignes rédigées de la même écriture que la mise au net Spoelberch [A]. En tête du document, on lit le chiffre « 1 », souligné d’un trait concave ; à gauche des lignes 6 et 7, l’indication « 5 bis ». Les trois premières lignes sont en partie raturées et remplacées par des mots peu lisibles, d’une écriture plus cursive. Ce fragment a figuré à l’Exposition 1981-1982, n° 66, et à l’Exposition 1996, n° 144. Première transcription dans NPl I, p. 724. Reproduction photographique dans l’Album 1993, pl. 74. B. Copies manuscrites 16.4. Copie Marsan (B. N., N. a. fr., 17342, fos 18-22). À la suite des 17 folios du manuscrit Marsan figure, dans le même cahier, une copie d’écriture non identifiée et intitulée : « Lettre 7 ». Le début concorde avec les premières phrases de la lettre Marsan numérotée « 18 » et l’ensemble de la copie correspond au texte du folio 17 r° et v° de LOV D.740. La copie Marsan a sans doute servi à l’édition de « Desiderata » par Gautier et Houssaye : la « Lettre VII » de « Desiderata » propose le même texte, et une erreur obvie de la copie (« Ah ! ma pauvre amie je ne sais quels rêves vous avez faits ; mais non je sors d’une nuit terrible [au lieu de : mais moi je sors d’une nuit terrible] ») se trouve répétée dans la Revue de Paris du 15 mars 1855 (voir p. 810), puis dans le volume Le Rêve et la Vie (1855 ; voir p. 112). C. Éditions parues du vivant de Nerval 317 16.5. La Sylphide, 24 décembre 1842. « Un roman à faire », anonyme (par « M*** », selon la table des matières). On reconnaît dans cet ensemble de 6 lettres, et avec des variantes, le texte des lettres 24 de la collection Marsan et [A] de LOV (« Première lettre » d’« Un roman à faire »), 9 Marsan et [A] LOV (« Deuxième lettre »), [B] LOV, ainsi que les brouillons D.740, fos 10 r° et v° (« Troisième lettre »), 17 Marsan (« Quatrième lettre »), 15 Marsan (« Cinquième lettre ») et 13 Marsan (« Sixième lettre »). On notera aussi que l’introduction d’« Un roman à faire » accorde la paternité de la correspondance amoureuse à un certain chevalier Dubourjet, mort à Saint-Domingue. Des chercheurs ont retrouvé le modèle du chevalier Dubourjet : il s’appelle Justin Duburgua ; condisciple du père de Nerval, il a bien vécu plusieurs années en Italie, comme le suggère l’auteur d’« Un roman à faire », et est mort à Saint-Domingue en 18036. Est-on sûr que Gérard invente lorsqu’il attribue à Duburgua, ou Dubourjet, la responsabilité des lettres qui composent « Un roman à faire » ? Les problèmes qu’éprouvent les chercheurs pour déterminer la genèse des « [Lettres d’amour] » ne plaident guère en faveur d’une réponse affirmative. On ne saurait exclure que Nerval se soit lentement approprié une correspondance amoureuse qui, au départ, lui était étrangère ; à cela, rien d’anormal, du moins dans l’œuvre nervalienne : Gérard composait souvent à partir d’écrits existants. 16.6. L’Artiste, 6 juillet 1845. « L’Illusion. À Madame *** », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reprise, avec quelques variantes (voir NPl I, p. 1739-1740), de la « Troisième lettre » d’« Un roman à faire ». 16.7. Le Mousquetaire, 17 décembre 1853. « Octavie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La lettre publiée dans L’Artiste du 6 juillet 1845 est ici encore reprise et insérée cette fois dans un récit plus long. 16.8. G. de Nerval, Les Filles du Feu, Paris, D. Giraud, 1854, p. 236-247. Édition définitive d’« Octavie ». 6Voir aussi NPl I, p. 1738. 318 D. Éditions posthumes7 16.9. Revue de Paris, 15 mars 1855, p. 808-815. « Desiderata », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Est appelée au titre la note suivante : « Gérard de Nerval, dans le dernier travail que nous avons publié de lui8, et qu’il n’a pu revoir sur épreuves, parlait de ses lettres à Aurélia, comme s’il avait dû les citer. Mais une lacune dans son manuscrit trahissait la perte de cette correspondance. / Ses amis ont été assez heureux pour retrouver dans ses papiers des fragments de ces lettres. Nous nous empressons de les publier, tels qu’ils nous ont été remis, sans prétendre les coordonner, les lier entre eux, leur donner la suite et l’enchaînement dont ce pauvre Gérard a emporté le secret avec lui. (Note du directeur.) » « Desiderata » compte dix lettres, numérotées III, IV, V, VII, VIII, X, XI, XII, XIII et XV. Seules les lettres VII, VIII et XI sont présentées comme complètes. On reconnaît, dans « Desiderata », des passages appartenant aux lettres 9, 10, 11, 12, 16, 18, 19, 21, 22 et à la mise au net (f° 5) de la collection Marsan, ainsi qu’aux mises au net [B] et [C] du fonds LOV9. Aucune des lettres de la Revue de Paris ne correspond toutefois exactement à un texte manuscrit connu, ou à une des lettres d’« Un roman à faire ». « Desiderata » pourrait être composé de lettres récrites par les éditeurs — Gautier et Houssaye —, à partir des manuscrits de Gérard. Une copie par Alexandre Dumas de la « Lettre XIII » figure, sans titre, dans le manuscrit « Nouveaux mémoires, dernières amours » (voir A. Dumas, Sur Gérard de Nerval. Nouveaux mémoires, éd. Cl. Schopp, ouvr. cité, p. 190191). 16.10. La Fronde, 15 avril 1855. Reproduction de quatre des lettres de « Desiderata » (d’après J. Richer, in Bulletin du bibliophile, 1949, p. 474). Ce même journal avait déjà publié, à la date du 8 avril, des extraits d’Aurélia. 16.11. Le Rêve et la Vie, 1855. Volume enregistré dans la BF du 28 avril 1855. P. 39-129 : édition d’Aurélia. Au chapitre VI de la « Seconde partie », les éditeurs ont inséré, sans titre, le texte des lettres de « Desiderata » (p. 109-119), précédées des lignes que nous avons reproduites ci-dessus, p. 000. Certaines 7On se reportera, pour les éditions posthumes d’« Octavie », au chapitre consacré aux Filles du Feu. 8Aurélia. 9Voir Chr. Bomboir, Les Lettres d’amour [...], ouvr. cité, p. 18-23. 319 mentions signalant des lacunes sont supprimées dans Le Rêve et la Vie, 1855. 16.12. Le Rêve et la Vie. [...], t. V des OC Lévy, 1868, p. 57-66. Les lettres de « Desiderata », sans titre, sont insérées dans le texte d’Aurélia10. 16.13. La Nouvelle Revue, 15 octobre 1902, p. 438-452. Sous le titre « Lettres à Jenny Colon », transcrption par Victorien Sardou des lettres de la future collection Marsan, qui étaient alors en sa possession. La numérotation 9-25 est remplacée par une numérotation I-XVIII. Pour complèter la lettre 18 (ici X), V. Sardou a utilisé le texte de la copie manuscrite figurant dans le fonds Marsan et intitulée « Lettre VII ». La mise au net de Marsan f° 5 devient dans l’édition Sardou la lettre XI. 16.14. Œ Séché, 1907, p. 129-132. « Trois lettres à Jenny Colon ». Texte du volume Le Rêve et la Vie, 1855. 16.15. Correspondance Marsan, 1911, p. 265-290. « Lettres d’amour ». Lettres numérotées « I » à « XVIII » comme dans l’édition Sardou, que Marsan affirme avoir confrontée au manuscrit original. L’éditeur adopte le texte Sardou pour les lettres X et XI. 16.16. Pierre Audiat, L’« Aurélia » de Gérard de Nerval, Paris, H. Champion, 1926, p. 80-82. Transcription de [B] LOV, complété par le brouillon correspondant (D.740, f° 10 r° et v°). Un alinéa a sauté. 16.17. Aurélia, t. VII des OC Clouard, 1928. Sous le titre général « Les Sources d’Aurélia », on trouve p. 121-143 « Un roman à faire » et p. 145-204 « Lettres à Aurélia » (sans numérotation). À en croire H. Clouard, ce dernier texte s’identifie à l’édition Sardou (1902) des « [Lettres d’amour] » ; en fait, l’éditeur de 1928 a amalgamé les lettres Sardou et les lettres de « Desiderata ». 16.18. Les Filles du Feu, éd. Popa, 1931, t. I, p. 401-404 (OC Champion). « Lettre de 1837 à Jenny Colon ». Texte de [B] complété par les brouillons 10Voir les publications subséquentes d’Aurélia dans le chapitre consacré à cette œuvre. Les éditions qui s’inspirent du Rêve et la Vie, 1855, ou du t. V des OC Lévy (1868) renferment toutes le texte des lettres de « Desiderata », au chapitre VI de la « Seconde partie ». 320 (D.740, f° 10 r° et v°). 16.19. G. de Nerval, Lettres d’amour à Jenny Colon, introduction, notes et variantes d’Auriant, Bruxelles, Éditions de la Nouvelle Revue Belgique, 1943, 121 pages. Tirage limité à 774 exemplaires. On trouvera mention, aux p. 105-106, des choix de l’éditeur : le texte Sardou (1902), auquel Auriant a ajouté la « Lettre III » de « Desiderata » ; l’éditeur a également fondu en un seul texte le slettres 3 et 11 de Sardou. 16.20. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia. Lettres à Aurélia, introduction de Georges Gusdorf, Paris, Delmas, 1950, p. 143-174. « Lettres à Aurélia » (celles-ci sont réintroduites dans le texte Clouard d’Aurélia [1928], lequel éditeur les en avait pourtant exclues). 16.21. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 715-736. « Lettres à Jenny Colon ». Ensemble de 22 lettres (numérotées I à XXI ; il y a une lettre IIbis) qui amalgame et fond les lettres Sardou (1902) et les textes figurant dans le fonds LOV. Édition hybride, ainsi que l’a montré Christine Bomboir en 1978 : « On constatera donc, à l’intérieur d’un même texte parfois, d’audacieux raccommodages. Pour la lettre XVII, J. Richer adopte la leçon du f° Spoelberch 24, mais il emprunte le dernier paragraphe à la lettre XIII Sardou11, [...]. À propos de la lettre X, dont la collection Spoelberch fournit deux états (les folios 18 et 19), le critique déclare : / "Pour obtenir un texte cohérent il est nécessaire de fondre le brouillon et la copie12." / Intéressante peut-être en ceci qu’elle facilite la lecture, cette intervention de l’éditeur nous paraît scientifiquement contestable : quelle est, dans la lettre, la part de J. Richer et celle de Nerval ? Et puisque notre commentateur pousse le luxe philologique jusqu’à nous offrir un tableau détaillé de variantes, que ne s’en tient-il à l’édition rigoureuse de la copie au net ? / Un critique est-il habilité, au reste, à décider de la "cohérence" d’un texte, quel qu’il soit ? A fortiori s’il s’agit d’un inédit dont on ignore s’il a reçu sa rédaction définitive. À supposer même que l’éditeur prît légitimement cette initiative, ne devrait-il pas indiquer ses critères ? En l’occurrence, le contenu du f° 19, le plus net de l’ensemble Spoelberch, semble clair et complet. / Dernier exemple : la lettre VI, fidèle à la 11Rappelons que le manuscrit Marsan est resté officiellement invisible jusqu’en 1976. 12Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 1224. 321 version du f° Spoelberch 13, comporte une note tirée d’une lettre Sardou, ce que ne signale pas J. Richer13. » À signaler encore que la lettre « XXI » figure bien dans le fonds LOV (D.740, f° 40 bis) mais n’appartient pas à l’ensemble des « [Lettres d’amour »] : elle s’y trouve malencontreusement glissée par J. Richer. Cette lettre est en fait de la main de Catulle Mendès (voir Claude Pichois, « Rendons à Catulle ce qui fut à Gérard », La Quinzaine littéraire, 16-30 juin 1978). Même texte dans le deuxième (1956, p. 720-742), troisième (1960, p. 747768), quatrième (1966, p. 753-774) et cinquième tirages (1974, p. 753-774) du t. I des Œ Béguin-Richer. On note seulement qu’à partir du troisième tirage, la lettre « XXI » quitte les « Lettres à Jenny Colon » et se trouve transférée dans l’édition de la Correspondance, avec la date hypothétique d’[avril 1840]. 16.22. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 832-854. « Lettres à Aurélia ». Nouvelle édition hybride de 20 lettres, largment redevable au texte des Œ Béguin-Richer (ainsi on retrouve dans l’ensemble de Jules Lemaitre la lettre de Catulle Mendès). L’éditeur de 1958 procède néanmoins à quelques changements, inspirés notamment part l’hypothèse de la primauté philologique du fonds Spoelberch. Plusieurs erreurs matérielles entachent la démonstration14. Volume réédité sans modifications en 1966. 16.23. OC Cornand, t. I, 1959, p. 267-295. « Lettres à Aurélia ». Texte des « Lettres à Jenny Colon » du t. I des Œ BéguinRicher (1952). Manque cependant la lettre numérotée « II bis » dans cette dernière édition. 16.24. G. de Nerval, Aurélia, ou le Rêve et la vie, éd. J. Richer et alii, Paris, Minard / Lettres modernes, 1965, p. 150-195. « Lettres d’amour ». Texte des « Lettres à Jenny Colon » du t. I des Œ BéguinRicher (1960, troisième tirage ; sans la lettre de C. Mendès). 16.25. G. de Nerval, Promenades et souvenirs. Lettres à Jenny. Pandora. Aurélia, éd. L. Cellier, Paris, Garnier-Flammarion, 1972, p. 83-104. « Lettres à Jenny ». Texte des « Lettres à Jenny Colon » des Œ Béguin-Richer 13Les Lettres d’amour de Nerval [...], ouvr. cité, p. 24. 14Voir Chr. Bomboir, Les Lettres d’amour de Nerval [...], ouvr. cité, p. 25. 322 (1960, troisième tirage), revu sur les manuscrits du fonds LOV. Voir Chr. Bomboir, Les Lettres d’amour de Nerval [...], ouvr. cité, p. 26. 16.26. G. de Nerval, Octavie, notes par Takeshi Tamura, Sobi-Shuppansha, 1982. P. 1-16 : « Un roman à faire » (texte de 1842). P. 30-34 : « Une lettre d’amour » (transcription des folios 10 r° et v° et 12 de LOV, D.740). 16.27. Œ Cluny, 1987, p. 685-702. « Lettres à Aurélia ». Texte des Œ Béguin-Richer, 2e tirage, 1956. 16.28. NPl I, 1989. P. 692-700 : « Un roman à faire ». Texte de 1842. P. 708-724 : « [Lettres d’amour] ». P. 708-720 : transcription du manuscrit Marsan ; p. 720 : transcription de la mise au net figurant dans la collection Marsan ; p. 721-724 : transcription des mises au net figurant dans le fonds LOV ; p. 724 : transcription du fragment appartenant à une bibliothèque privée. P. 1744-1758 : notice et variantes des brouillons. 16.29. Œ Bony, 1990. P. 45-55 : « Un roman à faire » ; texte de 1842. P. 57-72 : sous le titre « [Projet de roman épistolaire] », transcription des lettres numérotées 9-25 de la collection Marsan. 16.30. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Pandora, préface et commentaires de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Presses Pocket, 1994, p. 358-366. « Un roman à faire ». Texte de 1842. VI. Lorely. Souvenirs d’Allemagne Aucune version manuscrite autographe de Lorely ne nous est parvenue, ni des textes constituant les préoriginales, ni des passages publiés pour la première fois dans l’édition définitive de 1852. Seul figure dans la lettre à Dumas du [10 septembre 1838] l’épître en vers (avec des noms propres différents) qui apparaît au deuxième chapitre de la section « Du Rhin au Main » (voir NPl I, p. 1308 et NPl III, p. 23)1. — Nous avons déjà fait allusion2 aux vicissitudes de l’histoire éditoriale de Lorely, texte qui, à force d’être démembré et vidé de sa substance, s’est trouvé rejeté de certains recueils d’œuvres. D’autre part, on peut juger des difficultés qui entravèrent — beaucoup trop — longtemps l’accès aux textes nervaliens, par le constat de ce simple fait : Lorely ne fit l’objet d’aucune édition complète, en France, entre 1882 et 1993. A. Copies manuscrites 6.1. « Copie dramatique » de Léo Burckart (Archives nationales, F18 1261). Texte publié par J. Richer dans le volume Le Drame romantique (1957, p. 105-320), puis en 1981 au t. IV des Œuvres complémentaires (pages de gauche). Voir aussi le catalogue de l’Exposition 1996, n° 176. Cette « copie dramatique », destinée à la censure, a été enregistrée sous le numéro 1984 et porte les indications suivantes : « 24 novembre 1838 » et « Reçu au théâtre de la Renaissance le seize [une déchirure] 1838 » (reproduction photographique de la première page de la copie dans l’Album 1993 (figure 83) et dans Gérard de Nerval und Deutschland, 1996, p. 8). Le 1Voir la reproduction de la version autographe de l’épître dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 44. À noter que cette reproduction photographique montre, au v. 8 :« Hyrvoix fils avait trop compté sans Hyrvoix père » (nous soulignons). Toutes les éditions de la correspondance portent cependant : « sur Hyrvoix père ». 2Voir l’« Introduction », p. 00. 2 mois dont la mention a disparu est sans doute novembre : Le Messager du 20 novembre 1838 indique en effet que le drame vient d’être reçu « avec acclamation » au théâtre de la Renaissance. Il n’est pas encore, pour autant, représenté. Pour des raisons mal connues, la pièce passe, en décembre, au théâtre de la Porte-Saint-Martin3. Ce n’est pas tout : Léo Burckart, qui évoque les conspirations politiques, suscite l’inquiétude des censeurs. Daté du 19 décembre 1838, le procès-verbal de censure recommande au ministre de l’Intérieur, le comte de Montalivet, de ne pas admettre la représentation de l’ouvrage. Après avoir vainement sollicité le soutien de ses pairs, Nerval aurait obtenu — le témoignage de Lorely (voir « Sur les Scènes de la vie allemande ») est confirmé par un note parue dans Le Messager du 31 janvier 1839 — du ministre lui-même de pouvoir faire représenter Léo Burckart. Restera alors à affronter la négligence, voire la mauvaise volonté, de Harel, directeur de la Porte-Saint-Martin. Le drame ne sera créé que le 16 avril 1839. Entre le dépôt de la « copie dramatique » à la censure, en novembre 1838, et la création de Léo Burckart, en avril 1839, la pièce a dû être réécrite : la « copie dramatique » fournit donc de l’œuvre un version plus ou moins éloignée, selon les passages, du texte définitif. Si l’on en croit la lettre adressée par Gérard le [7 mai 1839] à Jean-Baptiste Porcher, Dumas serait moins intervenu dans la version finalement représentée que dans le texte initial : « [...] il [Dumas] sait très bien que, Léo Burckart n’ayant pas convenu à la Renaissance sous sa première forme, dont quatre actes étaient écrits par lui et deux par moi (le scénario m’appartenant tout entier) je fus obligé de le refaire entièrement de telle sorte qu’il reste à peine deux cents lignes de lui et c’est à raison de cette refonte totale seulement qu’il a été reçu, au théâtre où je l’ai porté4. » Il faut enfin évoquer ici le témoignage de Georges Bell, qui affirme dans ses souvenirs sur Nerval : « À propos de Léo Burckart, j’ai souvent entendu nier la collaboration de Dumas, comme aussi, à propos de L’Alchimiste, celle de Gérard de Nerval. J’ai vu le manuscrit original de Léo Burckart ; il est écrit 3Ce passage pourrait résulter d’un choix délibéré de Nerval, qui, malgré la réception, n’avait pas l’assurance d’être représenté à la Renaissance (où la pièce devait paraître sous son nom seul). Le 7 décembre 1839, évoquant cette affaire (la veille, Le Messager l’avait accusé d’avoir habilement enlevé le drame à Anténor Joly), Harel, directeur de la Porte-Saint-Martin, écrit à Joly, directeur de la Renaissance : « Nulle démarche n’a été faire par moi [...]. M. Gérard est venu m’offrir la pièce. J’ai vingt fois demandé si l’on était libre envers vous. » (Lettre citée par J. Bony dans G. de Nerval, Léo Burckart. L’Imagier de Harlem, Paris, GF-Flammarion, 1996, p. 47 ; voir aussi, du même, « Léo Burckart. Histoire d’un drame », Les Cahiers [de la Comédie-Française], n° 19, printemps 1996, p. 105-115.) 4NPl I, p. 1319. 3 par les deux mains. Il était encore, au mois de septembre 1850, en la possession de M. Théodore Coignard, qui le tenait de Harel. Je ne sais pas s’il y est toujours. » (Gérard de Nerval, Paris, Victor Lecou, 1855, p. 17.) B. Publications préoriginales 6.2. Revue germanique, 1836, t. V, p. 155-168. « Mœurs. Les Universités d’Allemagne. L’étudiant », signé « ÉD. KOLLOTT. ». Le nom de l’auteur est en réalité Eduard Kolloff. Cet article ne constitue pas une publication préoriginale de Lorely, mais seulement de Léo Burckart. Dans La Presse du 8 septembre 1839, ainsi que dans le volume de 1839, Nerval s’appropriera le texte de Kolloff (il est signé « GÉRARD » dans La Presse) et prendra aussi la liberté d’en modifier certains passages. Nerval dévoilera cependant la vérité en faisant figurer en note, plus ou moins au premier tiers du texte :« Cette description des universités allemandes est de M. Kollot [sic] ». La phrase, qui semble seulement s’appliquer au passage qui suit, trahit la source de Gérard : la Revue germanique, où le nom de Kolloff était écrit « Kollott ». 6.3. Le Messager, 2 octobre 1838. « La Ville de Strasbourg. À M. B******* », signé « G. D. ». Un premier article de voyage, publié par le même journal le 18 septembre 1838 (voir ci-dessous au n° 000), n’a pas été repris dans Lorely. 6.4. Le Messager, 26 octobre 1838. [« Lettre de voyage. Bade »] Cet article et le suivant ont été découpés dans la collection du Messager du fonds LOV. de l’Institut, sans doute au moment de la préparation des OC Lévy ; en outre, les numéros des 26 et 31 octobre 1838 manquent, dans la collection très lacunaire du Messager à la B. N. Il faut donc se reporter au t. III des OC Lévy, qui donne les passages conservés de Lorely dans leurs versions les plus longues : on peut donc reconstituer, à peu près — mais sans garantie critique absolue — le texte du Messager. 6.5. Le Messager, 31 octobre 1838. [« Lettre de voyage. Lichtenthal »] Voir l’item précédent. Dans La Presse du 26 juillet 1840, ces deux articles sont réunis dans un chapitre intitulé « Les Eaux de Baden-Baden ». 4 6.6. Le Constitutionnel, 21 avril 1839. Le prologue de Léo Burckart est reproduit dans le « Supplément littéraire », sous les lignes suivantes : « L’auteur de Léo Burckart, drame qui vient d’obtenir un beau succès à la Porte-Saint-Martin, nous a communiqué le manuscrit de cet ouvrage. L’extrait que nous offrons à nos lecteurs en est le prologue. » Quelques variantes par rapport au texte du volume (voir cidessous). 6.7. Gérard, Léo Burckart, accompagné de mémoires et documents inédits sur les sociétés secrètes d’Allemagne. Paris, Barba [Palais-Royal], Desessart [rue des Beaux-Arts, 15], Brockhaus et Avenarius [rue Richelieu], Leipsick, Brockhaus et Avenarius, 1839, VII-331 pages (impr. d’Ad. Éverat et Cie, rue du Cadran, 14 et 16), 6 Fr. Volume enregistré le 13 juillet 1839 dans la BF (reproduction de la page de couverture dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 47). On ne sait cependant si Léo Burckart a paru en juillet ou à l’automne de 1839. Le texte intégral du drame fut en effet publié dans La Presse, du 24 septembre au 4 octobre 1839, accompagné de la note suivante (voir le numéro du 24 septembre) : « Les journaux sont prévenus qu’ils s’exposeraient à des poursuites en contrefaçon s’ils reproduisaient le drame de Léo Burckart, que La Presse a acquis le droit de publier dans ses colonnes. [...]. » L’édition du volume semble donc suivre la publication dans La Presse, d’autant que le numéro du 19 octobre 1839 du quotidien contient cette annonce : « Le drame de Léo Burckart, publié dernièrement dans La Presse, a paru chez l’éditeur Desessart, rue des BeauxArts, 15. Un vol. In-8° ; prix 6 fr. ». Or, l’enregistrement dans la BF, nous l’avons vu, est du 13 juillet et, dès le 25 juillet, Le Corsaire fait état de la publication de la pièce. Il y là une discordance qu’on explique mal. Le texte du drame est précédé d’un « Avis des éditeurs » (p. V-VII), d’un « Mémoire sur les Sociétés secrètes d’Allemagne » (p. 3-31), d’« Observations sur le précédent mémoire » (p. 31-35), d’un « Rapport sur la situation des sociétés secrètes au moment de l’assassinat de Kotzebue » (p. 37-40) et d’un « Court exposé de ce qu’ont produit jusqu’à ce jour les enquêtes relatives à l’affaire de Sand » (p. 41-48)5 ; on trouve aussi, en « Appendice » le texte sur « Les Universités d’Allemagne » (p. 315-330 ; voir ci-dessus, n° 000). À l’exception d’éléments appartenant à l’« Avis des éditeurs », aucun de ces 5L’auteur ne s’attribue pas la paternité de ces textes. 5 compléments ne figurera en 1852 dans Lorely, ouvrage où le texte lui-même de la pièce sera allégé de ses didascalies et indications scéniques ; de plus, en 1852, le « Prologue » deviendra la « Première journée », l’« Acte premier » la « Seconde journée », etc. Le nom de Dumas n’est pas mentionné dans le volume de 1839. Une convention, qui n’eut pas la vie dure, liait Gérard et Dumas, lesquels signaient chacun, alternativement, les pièces écrites en commun ; c’est ainsi que le second a pris ainsi à son compte Piquillo et L’Alchimiste. Mais les relations entre les deux écrivains connurent plus d’un nuage et Dumas ne manquera pas de contester à Nerval la paternité entière du drame joué à la Porte-SaintMartin : ainsi dans la « Causerie avec mes lecteurs » du Mousquetaire (10 décembre 1853), dans les « Causeries d’un voyageur » (Le Pays, 7, 8 et 9 juillet 1854) et même dans les souvenirs qu’il publie, en 1866, sur Nerval6. Les historiens de la littérature tardèrent néanmoins à prendre en compte ces allégations, et la collaboration de Dumas à Léo Burckart ne fut établie qu’en 1911, après un article de Léon Séché dans Le Gaulois du 30 août, que suivit une mise au point anonyme du Journal de l’Aisne (2 septembre 1911). Pour preuve de la participation de Dumas à Léo Burckart, le rédacteur anonyme citait le billet — inédit jusque-là — adressé conjointement par Gérard et Dumas à Anténor Joly, le 16 novembre 1838 (voir NPl I, p. 1313). Un « Avis aux directeurs de province » figurant à la dernière page du volume de 1839 signale que « pour les coupures et changements faits à la représentation », ces directeurs sont priés de s’adresser « à M. TRICART, copiste du théâtre [de la Porte-Saint-Martin], rue de Bondy, n° 80, qui leur en fera parvenir la note détaillée ». Le texte du volume ne correspond sans doute pas exactement au texte joué : à preuve par exemple la disparition du sous titre (Une conspiration d’étudiants) dans la version imprimée. Pour ce qui concerne les autres changements, on est réduit aux conjectures et aux hypothèses. Le compte rendu de Gautier, dans La Presse du 22 avril 1839, indique qu’à la scène, l’acte IV de Léo Burckart se terminait par l’arrestation des conjurés. Volonté d’apaiser les censeurs ? Un tel événement, en tout cas, est absent du texte imprimé. Selon J. Richer, il existerait des retirages de Léo Burckart, à la date de 1839, avec une pagination différente. Autre élément, avéré lui : on fit, de l’édition de la pièce, une contrefaçon belge (voir ci-dessous, n° 000). Enfin, 6Ces souvenirs ont paru dans Le Soleil, du 29 mars au 4 mai 1866. Claude Schopp a donné une édition complète de ce texte, d’après le manuscrit de Kunzvart : A. Dumas, Sur Gérard de Nerval. Nouveaux Mémoires, Bruxelles, Éditions Complexe, 1990 (sur Léo Burckart, voir les p. 138-158 de ce volume). 6 Léo Burckart fut traduit en espagnol, ainsi que l’atteste une mention découverte par J. Senelier dans une bibliographie madrilène : « Leon Burckart, ó una revolución en Alemania en 1819, drama en cinco actos, por Mr Gérard, traducido del francès, Madrid, Librario de Sanchez, 1840, in-8° may7 » Nerval fait allusion à cette traduction dans Lorely, en 18528. Aucun nervalien ne semble pourtant avoir pu, jusqu’ici, mettre la main sur un exemplaire de l’ouvrage espagnol. 6.8. La Presse, 8 septembre 1839. « Les Universités d’Allemagne », signé « GÉRARD ». C’est le texte publié en « Appendice » à Léo Burckart, avec quelques variantes9 (La Presse omet notamment le premier paragraphe). 6.9. Lettre aux belles femmes de Paris et de la province, Paris, au bureau, rue Christine, 1840, p. 36-45. « Lettre VI. À Madame Martin (du Nord), à Ostende » (anonyme). Ce texte a paru dans les 5e et 6e livraisons, publiées les 21 et 28 septembre 1839. Il contient (p. 38-39 ; 21 septembre 1839) une première version de l’expédition au village de Dornholzhausen (Nerval écrit : « Dornshausen »). Voir NPl III, p. 36-37 et les notes. Les Lettres aux belles femmes de Paris et de la province forment le supplément des Belles Femmes de Paris et de la province (Paris, au bureau, rue Christine, 1840), lequel ouvrage parut en même temps et constitue la suite des Belles Femmes de Paris (Paris, au bureau, rue Christine, 1839). Sur cette publication, voir Nerval journaliste, 1989, p. 213-223. 6.10. Le Figaro, 22 septembre 1839. Reproduction du début de la « Lettre VI. À Madame Martin (du Nord), à Ostende », tel qu’il apparaissait la veille dans la cinquième livraison des Lettres aux belles femmes de Paris et de la province. 6.11. La Presse, 24 septembre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Prologue », non signé. 7Cité dans le Diccionario Général de Bibliografía española por Don Dionisio Hidalgo, Madrid, Imprenta de J. Limia y g. Urosa, 1868, in-8° (voir BS I, n° 1073). 8Voir NPl III, p. 73. Voir aussi la lettre à Loubens du 22 janvier [1841] (NPl III, p. 1486). 9Elles sont signalées dans NPl III, p. 1020-1029. 7 6.12. La Presse, 25 septembre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Acte premier », non signé. 6.13. La Presse, 26 septembre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte deuxième ». 6.14. La Presse, 27 septembre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte deuxième [fin] ». 6.15. La Presse, 30 septembre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte troisième ». 6.16. La Presse, 1er octobre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte troisième [fin] ». 6.17. La Presse, 2 octobre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte quatrième ». 6.18. La Presse, 3 octobre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte quatrième [fin] ». 6.19. La Presse, 4 octobre 1839. « Léo Burckart, drame en cinq actes précédés d’un prologue. Par M. Gérard. Acte cinquième ». 6.20. Gérard, Léo Burckart, accompagné de mémoires et documents inédits sur les sociétés secrètes d’Allemagne. Bruxelles, Société belge de Librairie, Hauman et Cie, 1840, 323 pages (impr. Hauman et Cie - Deltombe gérant ; rue du Nord, n° 8). Contrefaçon belge. Ouvrage enregistré sous le numéro 560 dans le volume de 1839 (sans plus de précision quant à la date) de la Bibliographie de la Belgique 8 due à C. Muquardt. On connaît un exemplaire de cet ouvrage avec une dédicace à Villemain (Livres romantiques et modernes, catalogue Pierre Berès n° 53, pièce 274) : celui-ci était ministre de l’Intérieur publique au moment du voyage de Gérard en Belgique, de novembre 1840 à janvier 1841 ; ce voyage devait permettre à l’auteur d’étudier ... la contrefaçon et les moyens de la combattre. 6.21. La Presse, 26 juillet 1840. « Allemagne du Nord. Paris à Francfort. I. Les Eaux de Baden-Baden », signé « GÉRARD ». Texte correspondant, avec des réductions, aux articles parus dans Le Messager les 26 et 31 octobre 1838. L’article du 26 juillet, ainsi que ceux des 29 et 30 juillet 1840 (voir cidessous) faisaient suite à cinq « Lettres de voyage » parues dans La Presse entre le 28 janvier et le 29 juin 1840 et retraçant l’itinéraire « Paris à Vienne » ainsi que le séjour dans cette dernière ville (voir les n° 000 à 000 du chapitre consacré au Voyage en Orient). 6.22. La Presse, 29 juillet 1840. « Allemagne du Nord. Paris à Francfort. II. Les voyages à pied. Francfort. Un village français dans le duché de Nassau », signé « GÉRARD ». Texte inédit jusque-là, à l’exception des passages figurant en 1839 dans le recueil de Lettres aux belles femmes de Paris et de la province (voir ci-dessus le n° 000). 6.23. La Presse, 30 juillet 1840. « Allemagne du Nord. Paris à Francfort. IIIe et dernière lettre. Une visite au bourreau de Baden », signé « GÉRARD ». Texte inédit à cette date. La matière ici réunie sous un seul titre sera divisée en deux chapitres dans l’édition de 1852 (voir NPl III, p. 38-46). 6.24. La Presse, 11 février 1841. « Une journée à Liége », signé « FRITZ ». 6.25. La Presse, 18 février 1841. « L’Hiver à Bruxelles », signé « FRITZ ». 6.26. Le Courrier belge, 18 février 1841. « Une journée à Liége », signé « FRITZ ». Extraits du texte paru dans La Presse du 11 février. Un avis de la rédaction attribue l’article à « Gérard de Nerval ». On trouve le même article dans l’édition du matin du Courrier belge (qui porte 9 un titre distinct : Le Fanal), à la date du 19 février 1841. 6.27. L’Écho de la presse. Gazette de la ville et de la campagne, 21 février 1841. « L’Hiver à Bruxelles », signé « FRITZ. (La Presse.) » Reproduction de l’article du 18 février (voir ci-dessus, n° 000). 6.28. Journal des Débats, 1er mars 1841. « Gérard de Nerval », signé « J. J. ». Des fragments de cet article sont repris en 1852 dans la lettre-préface de Lorely. Reproduction complète par J. Bony dans son édition d’Aurélia [...], Paris, GF-Flammarion, 1990, p. 359-375. 6.29. L’Écho de la presse. Gazette de la ville et de la campagne, 7 mars 1841. « Gérard de Nerval », signé « Jules JANIN ». (Débats.) » Reproduction des passages du feuilleton de Janin consacrés à la propriété littéraire. 6.30. Alexandre Dumas, Excursions sur les bords du Rhin, Paris, Dumont, t. III, 1842, p. 246-267. Les deux premiers tomes des Excursions sont enregistrés le 25 décembre 1841 dans la BF ; le t. III, le 12 février 1842. On lit, p. 245-246 du t. III : « Nous10 arrivâmes à Baden-Baden, que, pour la commodité des prononciations françaises, nous appelons Bade tout court, à huit heures du soir, avec l’intention de nous y arrêter toute la journée du lendemain. / Douze heures pour voir Bade quand la saison des eaux est finie, c’est six de plus qu’il ne faut à un voyageur consciencieux. Bade au mois d’octobre, c’est la mine sans les mineurs ; c’est la ruche sans les abeilles. / Heureusement j’avais près de moi un jeune, bon et spirituel ami de la connaissance de mes lecteurs qui, six semaines auparavant, était, après bien des tribulations, venu me rejoindre à Francfort. Comme ces tribulations ne sont point sans quelque intérêt artistique, et que d’ailleurs au milieu de ces tribulations nos lecteurs trouveront ce qu’ils chercheraient en vain chez moi, une peinture de Bade pendant les eaux, je substituerai, pour un instant, la prose de Gérard de Nerval à la mienne : comme on le voit, ce sera tout gain. »11 Dumas disposait alors de deux versions nervaliennes de la peinture de Baden-Baden : celle du Messager (26 et 31 octobre 1838), celle de La Presse (26 juillet 1840). Il se sert de la première (31 octobre) pour la partie 10Ce « nous » représente sans doute, outre Dumas, Ida Ferrier et Gérard. Dumas n’a vu Bade qu’à son retour de Francfort. 11Excursions [...], t. III, p. 245-246. 10 sur Lichtenthal, nettement abrégée en 1840, et de La Presse pour le début du récit, qui concerne la ville de Baden-Baden. L’examen des variantes montre aussi que Nerval a par endroits adopté en 1846, dans l’article destiné à L’Artiste (17 mai), et ensuite en 1852 dans Lorely, des corrections ou variantes de Dumas. La version de ce dernier doit donc être considérée comme l’un des états du texte de Nerval12. 6.31. Alexandre Dumas, Excursions sur les bords du Rhin, Bruxelles, Meline, Cans et Cie, 1842, 3 volumes. Voir le chapitre « Baden-Baden », dans le t. III. Douglas Munro13 signale aussi d’autres éditions belges des Excursions à la date de 1842 (Société belge de Librairie, Hauman et Cie, 3 volumes) et au t. V et VI des Œuvres d’Alexandre Dumas (Bruxelles, Cans et Cie, 1842-1843). 6.32. Plutarque drolatique. Vie privée, publique et grotesque des illustres de ce temps-ci, Paris, Alphonse Levavasseur, [1843]. Sur cette publication, voir M. Brix, « Nerval et le Plutarque drolatique », RHLF, 1990, p. 959-965. La première livraison du Plutarque (on n’en compte que six dans la collection complète) fut enregistrée le 5 août 1843 dans la BF. Les quatrième et cinquième livraisons contiennent un portrait anonyme de M. Alexandre Dumas, marquis de La Pailleterie (p. 49-72), qui serait l’œuvre de Louis-François L’Héritier, dit Lhéritier de l’Ain14. Le collaborateur du Plutarque évoque longuement (voir p. 62-64) le voyage de 1838 accompli en Allemagne par Dumas et Nerval, en tirant certaines anecdotes de son propre fonds, semble-t-il, mais aussi en s’inspirant des articles parus dans La Presse les 26 et 29 juillet 1840. On retrouve ainsi l’épisode de la lettre de change tirée par M. Hyrvoix fils sur M. Hypgé15 et que celui-ci refusa d’acquitter, puis la citation (où apparaissent des variantes) de l’épître rédigée à cette occasion par Gérard. 6.33. La Sylphide (Revue parisienne), 20 octobre 1844. « Les Délices de la Hollande. Première lettre à M. de Villemessant », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Les cinq alinéas qui ouvrent en 1852 le chapitre 12Voir la note de Claude Schopp, NPl III, p. 980. 13Alexandre Dumas père. A Bibliography of Works Published in French, 1825-1900, New York & London, Garland Publishing, 1981, p. 108. 14Voir A.-A. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. III (1875), s. v. « Plutarque drolatique ». 15Dans Lorely, ces noms deviendront « Éloi » et « Elgé ». Voir NPl III, note 9 de la p. 22. 11 « Théâtres et palais » de Rhin et Flandre sont ici publiés pour la première fois (voir NPl III, p. 189-191). Le texte du 20 octobre 1844 est prolongé par un deuxième article, paru le 8 décembre suivant dans le même journal (« Les Délices de la Hollande. (2e Article.), signé « GÉRARD DE NERVAL »). De cet article, qui traite de Bruxelles, d’Anvers et de Dordrecht, rien ne subsistera dans Lorely. 6.34. L’Artiste-Revue de Paris, 5 octobre 1845. « Strasbourg », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce texte est suivi, dans le même périodique, de trois articles qui se rattachent à la matière du Voyage en Orient : « Physionomie des villes d’Europe. Munich » (9 novembre 1845 ; voir n° 000) et « Sensations d’un voyageur enthousiaste » (1er mars et 15 mars 1846 [itinéraire de Paris au lac de Constance] ; voir nos 000 et 000). Sous le titre « Sensations d’un voyageur enthousiaste », paraissent ensuite des textes qui entreront, comme l’article du 5 octobre 1845, dans Lorely (voir ci-dessous). 6.35. L’Artiste-Revue de Paris, 17 mai 1846. « Sensations d’un voyageur enthousiaste », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte raccordé un peu maladroitement aux articles des 1er et 15 mars 1846. Le 15 mars, le narrateur, qui avait traversé le lac de Constance, terminait en évoquant la possibilité de prendre une diligence pour Stuttgart. L’article du 17 mai est ainsi structuré : « VIII. La Forêt-Noire », « IX. Les voyages à pied », « X. La maison de conversation », « XI. Lichtenthal ». 6.36. L’Artiste-Revue de Paris, 12 juillet 1846. « Sensations d’un voyageur enthousiaste », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ainsi structuré : « VII16. Mannheim et Heidelberg », « IX [sic]. Une visite au bourreau de Mannheim ». On note que cet itinéraire omet le passage à Francfort. 6.37. L’Artiste-Revue de Paris, 1er novembre 1846. « Un tour dans le Nord. III », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte qui figure aussi dans le numéro d’octobre de la Revue de Paris, édition bruxelloise, p. 210-215. Cet article fait suite à « Un tour dans le Nord. Angleterre et Flandre » (16 août 1846) et à « Une nuit à Londres », parus dans la même revue et que Nerval ne recueillera jamais en volume. L’article du 1er novembre 1846 16L’article du 17 mai se terminait en fait sur un chapitre numéroté « XI ». 12 reprend la lettre publiée le 20 octobre 1844 dans La Sylphide (elle est cette fois adressée à Houssaye et non plus à Villemessant), — lettre à laquelle sont joints des extraits puisés dans « L’Hiver à Bruxelles » (voir n° 000). L’article du 1er novembre 1846 est reproduit, sous la signature « GÉRARD DE NERVAL », dans le volume de novembre 1846 de la Revue de Paris, édition bruxelloise, p. 111-115. 6.38. L’Artiste-Revue de Paris, 22 novembre 1846. « Un tour dans le Nord » [IV], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Composition du texte : fin de « L’Hiver à Bruxelles » (voir n° 000) + passages consacrés à Anvers dans La Sylphide du 8 décembre 1844 + extraits d’« Une journée à Liége » (voir n° 000). 6.39. Le Diable vert. Almanach satirique, pittoresque et anecdotique, Paris, Aubert, Martinon et Dumineray, 1850, p. 49-50. « Impression de voyage. Le Mainlust. Les verres de Bohême. La salle des Empereurs. Tournesauce. Le pays des Bossus », signé « G. de N. ». Correspond au chapitre VI, « Francfort », de la section Du Rhin au Mein de l’édition définitive. La publication du Diable vert est enregistrée le 3 novembre 1849 dans la BF. 6.40. La Presse, 26 août 1850. « Théâtres. Le Faust du Gymnase. La légende de Fust. Le théâtre de Balzac », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Dans ce feuilleton figure un long passage, relatif à la tradition faustienne, qui est repris au chapitre I (« L’Opéra de "Faust" à Francfort ») de Souvenirs de Thuringe. 6.41. La Presse, 9 septembre 1850. « Théâtres. Excursion rhénane. Théâtres de Bruxelles, de Cologne et de Wiesbaden. Nouvelles de l’émigration. Faust à Francfort. La maison de Goethe », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Sous forme d’une lettre à Dumas. Des passages de ce feuilleton sont repris en 1852 dans les chapitres I et II de Souvenirs de Thuringe. 6.42. Messager des théâtres et des arts, 15 septembre 1850. Reproduction d’un passage (sur la statue et la maison de Goethe, à Francfort) du feuilleton de La Presse du 9 septembre 1850. 13 6.43. La Presse, 18 septembre 1850. « Les Fêtes de Weimar. De Francfort à Cassel. Eisenach. Weimar. Inauguration de la statue de Herder et fête de Goethe. Théâtre-Grand-Ducal : le Prométhée de Herder, symphonie dramatique. Lohengrin, grand-opéra de Wagner. Fête populaire », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cet article formera les chapitres II (fin), III, IV et V de Souvenirs de Thuringe. 6.44. La Presse, 19 septembre 1850. « Les Fêtes de Weimar. Suite et fin », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Chapitre V (fin), VI et VII de Souvenirs de Thuringe. 6.45. Revue et Gazette musicale de Paris, 22 septembre 1850. « Les Fêtes de Weimar ». Un avis signale que le texte est emprunté à La Presse et dû à la plume de Gérard de Nerval. Reproduction de passages publiés dans le feuilleton du 18 septembre, avec un alinéa final emprunté à l’article du 19. 6.46. L’Artiste-Revue de Paris, 1er octobre 1850. « Goethe et Herder. La statue de Goethe à Francfort. Inauguration de la statue de Herder à Weimar. Fêtes et cérémonies. Maison de Goethe. Peintures du palais grand-ducal », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Extraits des feuilletons de La Presse parus les 26 août et 19 septembre 1850, insérés dans un développement où l’on rencontre un très long passage original (voir NPl III, p. 998-1002), non recueilli dans Lorely. Selon un correspondant russe de J. Senelier (voir BS I, n° 2410), un extrait de cet article aurait été publié en traduction russe dans la Bibliothèque de lecture (Saint-Pétersbourg), 1850, t. 104, novembre-décembre, p. 135-150. 6.47. Le National, 31 octobre et 1er novembre 1850. Voir p. 000. Ces passages des Faux Saulniers, qui évoquent les difficultés rencontrées par Nerval pour obtenir que Léo Burckart fût joué, formeront, moyennant des variantes et des coupures, « Sur les Scènes de la vie allemande », un des appendices de Lorely. 6.48. Bibliothèque de lecture (Saint-Pétersbourg), novembre-décembre 1850, t. 104, p. 135-150). « Les Fêtes de Weimar ». Reproduction des articles parus dans La Presse des 18 et 19 septembre 1850 ; voir Anna Fauré-Egervari, article cité in Cahiers 14 Gérard de Nerval, n° 8, 1985, p. 70 (dans BS I, p. 317, cette référence est présentée comme celle d’une traduction russe du texte nervalien). 6.49. Revue des Deux Mondes, 15 juin 1852, p. 1186-1204. « Les Fêtes de mai en Hollande », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Quelques variantes avec le texte repris en volume (qui s’intitulera « Les Fêtes de Hollande »). C. Édition définitive 6.50. Gérard de Nerval, Lorely. Souvenirs d’Allemagne. À Jules Janin. Sensations d’un voyageur enthousiaste. - Souvenirs de Thuringe. - Scènes de la vie allemande. Léo Burckart. - Rhin et Flandres [sic]. Paris, D. Giraud et J. Dagneau, Libraires-éditeurs (7, rue Vivienne, au premier, Maison du Coq d’or), 1852, XVI356 pages (imprimerie de Gustave Gratiot, rue Mazarine, 30), prix : 3,50 Fr. On note, dans les sous-titres, la graphie fautive « Flandres » ainsi que l’oubli des Fêtes de Hollande, section insérée tardivement dans le volume. La couverture ajoute que l’ouvrage appartient à la collection « Bibliothèque de fantaisie » et qu’il est orné « d’une jolie gravure » (allusion au frontispice gravé par Jules-Jacques Veyrassat [1828-1893]17). Le volume contient aussi, entre les pages 346 et 347, le fac-similé d’un quatrain autographe de Goethe. La première mention du livre apparaît18 au verso de la feuille de garde précédant la quatrième page de couverture de La Dame aux camélias de Dumas fils, parue chez Giraud et Dagneau au début de 1852 (enregistrement dans la BF : 21 février 1852) ; parmi d’autres titres de la « Bibliothèque de fantaisie » se trouve mentionné « Lorely / La Fée du Rhin / Souvenirs d’Allemagne / par / Gérard de Nerval / un volume ». La cinquième édition de La Dame aux camélias, enregistrée le 19 juin 1852, indique que l’ouvrage est en vente. Le 26 avril, celui-ci avait été déclaré par l’imprimeur Gratiot sous son titre définitif, Lorely. Souvenirs d’Allemagne ; nous apprenons qu’il aura le format in-18, sera composé de dix feuilles et sera tiré à mille cinq cents exemplaires. Le 10 juin, date du traité passé avec Giraud et Dagneau19, les dimensions du volume ont diminué par rapport au 26 avril : désormais, il formera « entre neuf et dix feuilles ». Viendra s’ajouter ultérieurement au moins une demi-feuille dans le 17Frontispice reproduit dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 149. 18Nous empruntons les renseignements qui suivent à la notice de Lieven D’hulst (NPl III, p. 951-952). 19Voir NPl III, p. 789. 15 texte définitif, tel qu’il est enregistré dans la BF du 21 août (« In-18, format anglais de 10 feuilles 4 /9. ») Cet ajout pourrait bien s’appliquer aux Fêtes de Hollande, à l’« Appendice », aux « Notes et éclaircissements » et au texte « Sur les Scènes de la vie allemande » qui terminent le volume, plutôt qu’aux Scènes de la vie allemande qui occupent cent soixante-dix pages, soit la moitié du total. Les « Notes et éclaircissements » concernent des lettres de protestations suscitées par l’article de la Revue des Deux Mondes. Celui-ci ayant paru à la date du 15 juin, on peut serrer ainsi d’un peu plus près encore la publication du volume. La mise en vente se situe donc entre le 10 juin au plus tôt et le 21 août (enregistrement dans la BF) au plus tard, et vraisemblablement entre le 15 et le 19 juin (enregistrement de la cinquième édition de La Dame aux camélias dans la BF). Certains exemplaires portent, sur la couverture, la mention « Deuxième tirage » et la date « 1853 » : voir notamment le Catalogue Sinibaldi n° 15 [avril-mai 1995], pièce 1114, ainsi que l’exemplaire conservé au Centre Nerval (où n’apparaît pas l’erreur de pagination signalée par BS I, n° 613). Ce deuxième tirage pourrait-il s’identifier avec la « deuxième édition » de Lorely que signale, le 17 mars 1854, la « Petite Gazette » du Mousquetaire ? On lit, ce jour-là, sous la plume de « J. Canneaux20 » : « Il vient de paraître, chez Daniel Giraud, éditeur, rue Vivienne, 7, au premier, une seconde édition de Lorély [sic], souvenirs d’Allemagne, par Gérard de Nerval. Point de doute qu’on ne fasse à cette seconde édition l’accueil empressé qu’on a fait à la première. » Mais en 1854 — comme le suggèrent les lignes de Canneaux — Daniel Giraud n’est plus l’associé de J. Dagneau ; si elle a bien existé, la deuxième édition de Lorely a dû porter le seul nom de Giraud, qui venait du reste de publier Les Filles du Feu. Or, les exemplaires du deuxième tirage de Lorely sont, comme le premier, au double nom de Giraud et Dagneau. D’autres indications viennent compliquer encore la question : le 11 mars 1853, une réclame de La Presse pour la « Nouvelle collection format in-18 anglais de Victor Lecou. Série à 3 Fr. 50 c. » cite deux ouvrages de Nerval, Les Illuminés et ... Lorely. Souvenirs d’Allemagne. Aucun exemplaire de Lorely portant la marque de Lecou n’a cependant été signalé. Dernier élément : le 19 février 1854, Philibert Audebrand écrit, dans sa chronique « Glanes » du Mousquetaire, que vient de paraître « le second volume de Lorely » de Nerval ; notons seulement qu’Audebrand a pu confondre « seconde édition » et « second volume ». La réalité de cette « seconde édition » reste d’autant plus problématique qu’il y 20Auteur inconnu du catalogue des imprimés de la B. N. 16 avait, en 1855, des invendus de l’édition Giraud et Dagneau. Ces invendus furent repris par Michel Lévy qui laissa les pages de titre au nom des premiers éditeurs mais substitua aux couvertures initiales des couvertures de relais, au nom de Michel Lévy et à la date de 185521. À l’Exposition 1955 (n° 168), au catalogue de la Vente Drouot Rive gauche des 13 et 14 décembre 1977 (Quatrième partie de la Bibliothèque d’un amateur [Auguste Lambiotte], pièce 82) ainsi qu’au catalogue de la Vente Sickles (quatrième partie, 9-10 novembre 1990, pièce 1328), a figuré un exemplaire de Lorely avec un envoi autographe à Eugène de Stadler. Plus étonnant : selon J. Richer22, un exemplaire du deuxième tirage porterait une dédicace imprimée (« À Monsieur P. Perrot / Ex-professeur de littérature et de philosophie, / souvenir d’affection et de / reconnaissance »). D. Rééditions partielles publiées du vivant de l’auteur 6.51. Le Pays, 7, 8 et 9 juillet 1854. « Causeries d’un voyageur », signé « ALEXANDRE DUMAS ». Dumas évoque le voyage en Allemagne de 1838 avec Nerval, en s’inspirant notamment des anecdotes contées en 1843 par le Plutarque drolatique. L’article du 8 juillet cite l’épître de Gérard sur la lettre de change non acquittée et ajoute de nouvelles variantes à la version du Plutarque, utilisée par Dumas. Les « Causeries d’un voyageur » firent l’objet d’un tirage à part du Pays (Paris, Typographie Morris et Cie, rue Amelot, 64, [1854], 30 pages) [enregistrement dans la BF le 5 août 1854]. On trouve un autre récit dumasien consacré au voyage de 1838 dans les « Nouveaux mémoires » manuscrits conservés au château de Kynzvart, en Tchéquie. S’y trouve à nouveau citée l’épître en vers de Gérard sur la lettre de change (voir Le Soleil, 19, 20, 21 et 23 avril 1866, ainsi que Sur Gérard de Nerval. Nouveaux mémoires, éd. Claude Schopp, Bruxelles, Éditions Complexe, 1990, p. 129-158). 21Voir notamment l’exemplaire de M. Raymond Seckel, dont Claude Pichois a bien voulu nous communiquer la description. L’existence d’exemplaires « Lévy » de Lorely est attestée aussi en 1856 par les annonces figurant en regard de la page de titre du Marquis de Fayolle terminé par Gorges (Paris, Michel Lévy Frères ; BF du 13 septembre 1856 ; voir ci-dessous p. 000). À noter enfin que l’existence d’invendus en 1855 s’accorde mal avec un avis paru dans le Journal d’Alençon du 4 mars 1855, et signalant que Lorely est « [é]puisé à Paris » (voir p. 000, le chapitre consacré aux Petits châteaux de Bohême). 22Œuvres complémentaires, t. IV, p. 416. 17 6.52. Alexandre Dumas, Impressions de voyage. Les Bords du Rhin, Paris, Michel Lévy Frères, 1854, 2 volumes. Volumes enregistrés dans la BF du 2 décembre 1854. Voir l’emprunt à Nerval au chapitre « Baden-Baden », ainsi que les reprises postérieures de cet ouvrage dans le « Musée littéraire » du Siècle (voir la BF du 29 décembre 1855) et sous la marque Calmann Lévy. E. Publications posthumes 6.53. Edmond Texier, Voyage pittoresque en Hollande et en Belgique, Paris, Morizot, 1857. Reproduit plusieurs extraits du volume de 1852 (voir NPl III, p. 1052 et 1070). 6.54. Gérard de Nerval, Souvenirs d’Allemagne. Lorely, Paris, Michel Lévy Frères, 1860, 320 pages. Texte de 1852, mais « Lorely » devient curieusement le sous-titre du volume. 6.55. Voyage en Orient. II. Les Nuits du Ramazan. De Paris à Cythère. Lorely, t. III des OC Lévy, 1867, p. 427-560. Les éditeurs ont fait de Lorely une section du Voyage en Orient. Du volume de 1852 manquent ici Scènes de la vie allemande (Léo Burckart)23, Rhin et Flandre, l’« Appendice » ainsi que « Sur les Scènes de la vie allemande ». On a en outre procédé à des changements nombreux dans les chapitres restants. Les versions longues des préoriginales sont généralement substituées au texte de 1852, et les éditeurs ont ajouté des phrases de raccord, et aussi des dates. Une « introduction » est créée dans Du Rhin au Mein, avec une partie de l’article publié le 18 septembre 1838 par Le Messager. Rhin et Flandre disparaît : seuls subsistent les deux premiers chapitres de cette section, qui sont réunis dans un chapitre IX, ajouté à Du Rhin au Mein et intitulé « En descendant le Rhin ». Le chapitre IV des Souvenirs de Thuringe accueille notamment le long extrait, non repris en 1852, de l’article « Goethe et Herder » (L’Artiste-Revue de Paris, 1er octobre 1850 ; voir n° 000). Le premier chapitre des Fêtes de Hollande (« Retour à Bruxelles ») devient « Bruxelles » (puisque les passages de Rhin et Flandre consacrés à cette ville sont supprimés). Enfin, « Notes et éclaircissements » devient « Note ». 23Les éditeurs des OC Lévy nourrissaient le projet, qui ne se réalisa pas, de publier un volume de Théâtre (voir cidessous, p. 000). 18 6.56. Lorely. Scènes de la vie allemande, nouvelle édition, Paris, Calmann Lévy, 1882, 320 pages. Ouvrage enregistré dans la BF du 11 novembre 1882. Texte de 1852, avec un titre incorrect24. 6.57. La Feuille littéraire, Bruxelles, 21 février 1920. Voir BS II, n° 2537 : ce numéro, où devait paraître Léo Burckart, manque à la Bibliothèque royale (Bruxelles). 6.58. Œuvres choisies, éd. H. Clouard, Paris, Garnier Frères, 1924, p. 263-296. Les Fêtes de Hollande. Texte des OC Lévy. 6.59. Lorely, in OC Clouard, t. VIII, 1928, XVI-282 pages. Manquent Scènes de la vie allemande et « Sur les Scènes de la vie allemande » (voir ci-dessous). Une section est ajoutée, sous le titre Un tour dans le Nord : on y retrouve « Angleterre et Flandre » (p. 225-240), « Une nuit à Londres » (p. 241-257) et « Les Délices de la Hollande » (p. 259-279 ; sont ici repris les deux articles parus dans La Sylphide de 1844). 6.60. Poésie et théâtre, in OC Clouard, t. IX, 1928, p. 149-349. Léo Burckart. Scènes de la vie allemande [sic]. Texte de 1852, avec l’avantpropos de l’auteur et avec « Sur les Scènes de la vie allemande » (sous le titre « Appendice », p. 336-349). 6.61. Lorely, in OC Bernouard, t. VII, 1929, 295 pages. S’inspire en partie du texte des OC Lévy. Manque Scènes de la vie allemande et « Sur les Scènes de la vie allemande ». La section Rhin et Flandre est rétablie, mais la version donnée est celle des préoriginales et non celle de 1852. On trouve dans les notes un choix de variantes, ainsi que le texte des « Causeries d’un voyageur » (Le Pays, 1854). 6.62. Sylvie, suivi de Léo Burckart et d’Aurélia, introduction et notes par Henri Clouard, Monaco, Éditions du Rocher, 1946, coll. « Grands et Petits chefsd’œuvre », p. 141-244. 24Ce volume constitue la dernière édition complète du texte de 1852 avant ... 1993. À noter toutefois qu’une édition de Lorely parue sans date sous la marque « Vienne, Manz » donne, sous un titre correct, le texte entier de 1852 (avec Léo Burckart). 19 Léo Burckart. Texte de 1852, où manque l’avant-propos de Scènes de la vie allemande. Manque aussi « Sur les Scènes de la vie allemande ». H. Clouard donne en note un choix des didascalies de 1839 qui ont disparu en 1852. 6.63. Mercure de France, 1er décembre 1949, p. 654-678. Édition, par J. Richer, du « Prologue » de Léo Burckart. Texte de la « copie dramatique » des Archives nationales. 6.64. Les Fêtes de Hollande, Haarlem, Joh. Enschedé en zonen, 1955, 48 pages. Texte du volume de 1852. Avec une notice de H. de La Fontaine Verwey. 6.65. Œ Béguin-Richer, t. II, premier tirage, 1956, p. 731-847. Lorely. Souvenirs d’Allemagne : manquent Scènes de la vie allemande et « Sur les Scènes de la vie allemande ». Suit une section intitulée « Notes de voyage », qui regroupe des articles ou des extraits d’articles non repris dans le volume de 1852 (sous-sections : « Un tour dans le Nord », p. 849-882 ; « Lettres d’Allemagne », p. 883-898 ; « Lettres des Flandres », p. 899-933). Diverses erreurs d’attribution glissent des textes non nervaliens dans ces « Notes de voyage ». « Un tour dans le Nord » donne au texte paru dans L’Artiste-Revue de Paris du 1er novembre 1844 le titre « Les Délices de la Hollande » (c’est en fait le titre des articles de La Sylphide de 1844). Le chapitre IV de « Lettres d’Allemagne » [« Richard Wagner »] est formé d’extraits tirés de La Presse du 19 septembre 1850 et non, comme indiqué, de L’Artiste-Revue de Paris du 1er octobre 1850. — Voir le deuxième (1961 ; p. 731-847 [Lorely] et 849-933 [« Notes de voyage »]), le troisième (1970 ; p. 729-845 [Lorely] et 847-947 [« Notes de voyage »]) et le quatrième tirage de ce volume (1978 ; p. 729-845 [Lorely] et 847-950 [« Notes de voyage »]). Aux « Notes de voyage » sont joints dans les troisième et quatrième tirages de nouveaux textes. 6.66. Le Drame romantique. Trois pièces de Alexandre Dumas, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Paris, Club des Libraires de France, 1957, p. 277-509. Léo Burckart. Édition par J. Richer de la copie dramatique des Archives nationales. L’œuvre est attribuée à Nerval et à Dumas. Selon J. Senelier (BS I, n° 298), ce texte aurait fait l’objet d’un tirage à part pour la scène. 6.67. Lorely. Contes et Facéties. Petits châteaux de Bohême, in OC Cornand, 1959, p. 11-166. Lorely. Souvenirs d’Allemagne. Manquent Scènes de la vie allemande et « Sur 20 les Scènes de la vie allemande ». 6.68. Gérard de Nerval [étude et extraits, par J. Richer], Paris, Seghers, quatrième édition, 1962, p. 159-163. Extrait, sans titre, de la scène VII de l’Acte III de Léo Burckart. L’éditeur a mélangé, sans le dire, les versions existantes. Même texte dans les éditions suivantes de cet ouvrage. 6.69. Variétés et Fantaisies, t. VIII des Œuvres complémentaires, 1964, p. 240253. [« Sur les Scènes de la vie allemande »] Texte de Lorely, mais sous un titre emprunté à la version du National. Variantes du National. 6.70. Gérard de Nerval [choix de textes], éd. Marc Alyn, p. 127-164. Sous le titre Lorely : Du Rhin au Mein. 6.71. Œuvres, présentation G. Rouger, deuxième éd. revue et augmentée, Paris, Éditions Alpina, 1966, « Classiques pour notre temps ». P. 71-74 (section 1838) : « Strasbourg » (texte de 1852). P. 109-111 (section 1841) : extraits de « L’Hiver à Bruxelles » non repris dans Lorely ; une note de la p. 109 signale erronément que ces passages furent « réimprimé[s] en 1852 à la suite de Lorely. » 6.72. « Une lettre inédite [sic] de Gérard de Nerval », présentée par J. Richer, Les Nouvelles littéraires, 10 août 1967, p. 7. Il s’agit du texte inséré dans le recueil de Lettres aux belles femmes de Paris et de la province (voir n° 000). L’extrait repris dans Lorely n’est pas reproduit. L’éditeur a ajouté des titres intermédiaires. 6.73. Le Drame romantique, choix établi par Pierre-André Touchard, Genève, Edito-Service S. A., tome III [1969], p. 105-320. Léo Burckart, par Gérard de Nerval et Alexandre Dumas. Texte Richer de 1957. Le commentateur se trompe (p. 111) en affirmant que cette version est distincte du « texte primitif ». On constatera que Léo Burckart était à l’époque plus aisément accessible dans sa version manuscrite (qui contient beaucoup de Dumas) que dans sa version imprimée (refondue par Nerval seul). 6.74. Liège. Impressions de voyage, Liège, Albert Vecqueray, [1978], 20 pages. 21 Fascicule tiré à 300 exemplaires. Extraits des feuilletons de Nerval consacrés à Liège. On trouve aussi des extraits des articles nervaliens sur Liège aux pages 196-202 du volume collectif Regards venus d’ailleurs sur Bruxelles et la Wallonie, Bruxelles, Trois Arches, [1980]. 6.75. Léo Burckart, éd. J. Richer, t. IV des Œuvres complémentaires, 1981, XL475 pages. Édition des deux versions de Léo Burckart. Les pages paires accueillent le texte de la « copie dramatique » des Archives nationales ; les pages impaires, la version de 1852. En principe, toutes les variantes de l’édition imprimée de 1839 sont signalées, mais il semble que J. Richer se limite au choix de variantes fourni en 1946 par H. Clouard. Une section « Textes et documents » reproduit les textes qui encadraient Léo Burckart dans le volume de 1839. Manquent cependant ici l’avant-propos de l’auteur aux Scènes de la vie allemande et « Sur les Scènes de la vie allemande ». 6.76. NPl III, 1993, p. 1-231. Lorely. Souvenirs d’Allemagne. Texte de 1852, édité par Lieven D’hulst et Jacques Bony. Voir l’appareil critique, p. 933-1078. 6.77. Charles Baudelaire, Richard Wagner et « Tannhaüser » à Paris, suivi de textes sur Richard Wagner par Nerval, Gautier et Champfleury, introduction de Robert Kopp, Paris, Les Belles-Lettres, 1994, coll. « Le Corps Éloquent », p. 7391. Chapitres IV et V de Souvenirs de Thuringe. 6.78. Lorely, édition préparée par Jacques Bony, Paris, José Corti, 1995, « Collection romantique, n° 46 », 402 pages. Texte de 1852. 6.79. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996, p. 253-254. « Karl Theodor Körner. La chasse de Lützow » (extraits de Léo Burckart ; voir NPl III, p. 108 et 110). 6.80. Léo Burckart, livret-programme de la Comédie-Française, 1996, p. 29-70. Version (due à Bernard Chartreux) représentée à la Comédie-Française en 1996. 22 6.81. G. de Nerval, Léo Burckart. L’Imagier de Harlem, introduction, notes, annexes, bibliographie et chronologie par Jacques Bony, Paris, GF-Flammarion, 1996. P. 55-260 : Léo Burckart (texte du volume de 1839). P. 428-437 : « [Sur les Scènes de la vie allemande] » (texte des Faux Saulniers, auquel sont joints les trois alinéas qui suivaient en 1850). VIII. Les Nuits d’octobre A. Manuscrits autographes Deux feuillets manuscrits des Nuits d’octobre ont été conservés. Ils correspondent à des fragments des chapitres II et IV-V. Première mention en 1926 dans B Marie, nos 36 et 37 (les deux feuillets auraient dus être rassemblés sous un même numéro). On trouvera la description de ces feuillets dans le catalogue de la Vente Marsan (3 décembre 1976, pièce 9), ainsi que dans la dix-septième partie de la Vente Sickles (25 et 26 octobre 1994, pièce 7547) et dans l’Exposition 1996 (n° 437). Voir la transcription des variantes par Claude Pichois, aux pages 1099 et 1101 de NPl III. À la documentation des Nuits d’octobre appartiennent aussi des ébauches et des notes figurant dans le fonds Spoelberch de Lovenjoul de la Bibliothèque de l’Institut (D. 741, folios 124-128). J. Richer en a proposé quelques essais de lecture (voir notamment Œ Béguin-Richer I, 1974, p. 1257-1259 ainsi que le volume Poésies et Souvenirs, 1974, p. 361-363). B. Publication originale Les Nuits d’octobre n’ont jamais été publiées en volume du vivant de Nerval. Le texte de base est donc constitué par les articles de L’Illustration. Journal universel, hebdomadaire dans lequel l’œuvre parut du 9 octobre au 13 novembre 1852. 8.1. « Les Nuits d’octobre. / Paris, — Pantin — et Meaux. / Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 9 octobre 1852. Chapitres I (« Le réalisme »), II (« Mon ami »), III (« La nuit de Montmartre »), IV (« Causerie ») et V (« Les nuits de Londres »). 8.2. « Les Nuits d’octobre. / Paris, — Pantin — et Meaux. / Paris », signé 2 « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 23 octobre 1852. Chapitres VI (« Deux sages »), VII (« Le café des aveugles »), VIII (« Pantin ») et IX (« La goguette »). On notera l’absence d’article dans le numéro du 16 octobre. 8.3. « Les Nuits d’octobre. / Paris, — Pantin — et Meaux. / Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 30 octobre 1852. Chapitres X (« Le rôtisseur »), XI (« La Halle »), XIII [sic pour XII] (« Le marché des innocents »), XIV (« Les charniers »), XV (« Baratte ») et XVI (« Paul Niquet » ; partim). 8.4. « Les Nuits d’octobre. / Paris, — Pantin — et Meaux. / Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 6 novembre 1852. [Chapitre XV (« Paul Niquet »), fin], chapitres XVI [l’erreur de numérotation, dans le numéro du 30 octobre, est rattrapée] (« Meaux »), XVII (« Capharnaüm »), XVIII (« Chœur des gnomes »), XIX (« Je m’éveille ») et XX (« Réflexions »). Le récit de Nerval semble être illustré par un dessin de Gavarni, qui représente deux personnages, l’un pointant l’index vers le haut et déclarant au second : « Monsieur le maire, le vrai peut quelquefois n’être par vrai... sans blague. » 8.5. « Les Nuits d’octobre. / Paris, — Pantin — et Meaux. / Paris », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 13 novembre 1852. Chapitres XXI (« La femme mérinos »), XXII (« Itinéraire »), XXIII (Crespy-en-Valois »), XXIV (« En prison »), XXV (« Autre rêve ») et XXVI (« Moralité »). On peut se demander pourquoi ni Pantin, ni Meaux ne sont passés à la troisième ligne du titre. C. Publications posthumes 8.6. La Bohème galante, 1855, p. 177-231. Sous le titre : « Les Nuits d’octobre. Paris — Pantin — Meaux ». Les éditeurs sont intervenus dans le texte de L’Illustration, ont rectifié quelques coquilles ainsi que l’erreur dans la numérotation des chapitres ; ils ont aussi modifié (inutilement) certaines graphies ou tournures de L’Illustration. Beaucoup d’éditions postérieures reproduiront ce texte. Volume réédité en 1856, 1857, 1861 et 1866. 3 8.7. Alfred Delvau, Histoire anecdotique des cafés et cabarets de Paris, Paris, Dentu, 1862. Les chapitres XXVI (« Les cabarets des Halles ») et XXVIII (« Le café des Aveugles ») renferment de nombreuses allusions aux Nuits d’octobre, dont Alfred Delvau cite même un passage (voir p. 187). À noter que Delvau évoque aussi les pérégrinations parisiennes de Nerval dans Les Dessous de Paris (Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1860, p. 9 et 10). 8.8. OC Lévy, t. V, 1868, p. 324-369. Sous le titre : « Les Nuits d’octobre. Paris — Pantin — Meaux ». Les éditeurs ont reproduit le texte de La Bohème galante (1855), auquel ils ont ajouté d’autres variantes. 8.9. G. de Nerval, Aurélia. Les Nuits d’octobre. Promenades et Souvenirs, Paris, E. Flammarion, [1897], 255 pages. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. 8.10. Petits Châteaux de Bohême. Promenades et Souvenirs, édition A. France et M. Tourneux, Paris, Émile Paul, 1912, p. 97-177. Texte de La Bohème galante (1855). 8.11. Œuvres Gauthier-Ferrières, 1913, p. 97-133. Texte des OC Lévy (1868). Ouvrage réédité en 1921. 8.12. Les Nuits d’octobre. Texte illustré de gravures originales de Galanis. Paris, Éditions de la N. R. F., 1920, 33 pages. D’après BS I, n° 765 et le catalogue de la Vente de l’Hôtel Drouot des 21 et 22 mai 1968, M. Édouard Loewy expert, pièce 415. Tiré à 412 exemplaires numérotés. 8.13. La Bohême galante, Paris, « La Connaissance », 1921, p. 215-292. Texte de La Bohème galante (1855). 8.13 bis. G. de Nerval, Les Nuits d’octobre, Paris, Éditions G. Crès et Cie, [1921], « Bibliothèque Classica, n° 55 ». D’après BS III, n° 3556. 8.14. Œuvres Clouard, 1924, p. 173-226. L’éditeur a mêlé aux siennes les notes de Nerval. Texte des OC Lévy (1868). 4 8.15. Petits Châteaux de Bohême. La Bohème galante, édition Jules Marsan, Paris, Champion, 1926, p. 123-182. [OC Champion, t. I.] Sous le titre : « Les Nuits d’octobre. Paris — Pantin — Meaux ». Jules Marsan signale qu’il rétablit « le texte primitif, altéré parfois dans le recueil de 1855 ». En plusieurs occasions pourtant, il suit le texte de 1855. D’autre part, l’éditeur opte (sans aucune garantie critique puisque Nerval a pu procéder à des corrections sur les épreuves) pour les leçons des feuillets manuscrits lorsque celles-ci s’éloignent du texte de L’Illustration. 8.16. Prose Vincent, 1927, p. 52-64. Chapitres I, II, III, IV, VIII, IX, X, XI, XII, XIII et XIV (partim). Texte des OC Lévy. 8.17. La Bohème galante [OC Clouard, t. I], 1927, p. 169-240. Texte de La Bohème galante (1855). Quelques leçons de L’Illustration ont cependant été rétablies. 8.17 bis. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, J. Tallandier, 1929, 277 pages (coll. « Les Belles Œuvres littéraires »). Contient Les Nuits d’octobre, d’après BS I, n° 804. 8.18. Sylvie. La Bohème galante, Paris, Nilsson, 1930, p. 79-121. Texte des OC Lévy (1868). 8.19. La Bohème galante [OC Bernouard, t. XII], 1931, p. 71-123. Malgré la volonté affirmée par les éditeurs (voir p. 326 et 338) de revenir à l’original, le texte publié est celui du volume Lévy de La Bohème galante (1855). 8.20. La Bohème galante [Œ Hilsum, t. II, 1932], p. 110-154. Texte des OC Lévy (1868). 8.21. Sylvie. La Bohème galante. Neuf hors-texte en héliogravure. Paris, Plon, 1933, p. 107-170. Texte Marsan (1926). 8.22. Les Nuits d’octobre [...]. Paris, Baudinière, 1933, 2 volumes en un, 84 pages (« Les Chefs-d’œuvre français », 58). D’après BS I, n° 768. 5 8.23. Œ GLM, 1939, p. 50-51. Deux extraits du chapitre XV (« Paul Niquet »). 8.24. La Bohème galante, Paris, La Compagnie typographique, 1939, p. 81-156. Texte de l’édition Marsan (1926). 8.25. Aurélia. Documents. [...], éd. Albert Béguin, Genève A. Skira, [1944], p. 311-379. Texte de 1852. 8.26. G. de Nerval, Sylvie. Chansons et légendes du Valois. Promenades et Souvenirs. Les Nuits d’octobre, avec une lithographie originale et des lettrines de Pierre Dehay, Paris, Horizons de France, 1947, 204 pages. D’après la BF du 31 décembre 1948 et le Library of Congress Autho Catalog 1958-1952, t. VIII 8.27. Œ Kaeser, 1948, p. 77-141. Texte des OC Clouard (1927). 8.28. Œ Club Français du Livre, 1952, p. 243-290. Texte Marsan (1926). 8.29. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 97-138. Texte Marsan (1926), inchangé dans les deuxième (1956, p. 101-142), troisième (1960, p. 77-118), quatrième (1966, p. 77-118) et cinquième (1974, p. 77-118) tirages. Les éditeurs affirment cependant publier le texte de L’Illustration (voir p. 1140 du premier tirage). Dans l’appareil critique, transcription de notes de travail de Nerval qui semblent se rapporter aux Nuits d’octobre. 8.30. La Bohème galante, éd. Alain Bosquet, Paris, Delmas, 1954, p. 93-132. Texte des OC Lévy (1868). Toutes les notes de Nerval ont été supprimées. 8.31. Aurélia [OC Cornand, t. I], 1958, p. 65-127. Texte Marsan (1926). 8.32. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 395-442. Texte de 1852, si l’on en croit l’éditeur. En fait, reproduction du texte des OC Clouard (1927). 6 8.33. Œ Juin, 1962, p. 199-247. Texte des OC Clouard (1927). 8.34. Poésies Hafez, 1964, p. 83-129. Texte Marsan (1926). 8.35. Œ Alyn, 1965, p. 165-209. Texte Marsan (1926). 8.36. Œ Rouger, 1966, p. 187-192. Dans la section « 1852 », on trouve les chapitres I, II, III, XI (partim) et XIV (partim) des Nuits d’octobre. Texte Marsan (1926). 8.37. Œ Guerne, 1968, p. 17-58. Texte de La Bohème galante (1855). 8.38. Sylvie et autres contes. Présentation par Georges-Emmanuel Clancier. Paris, Rombaldi, 1969, p. 295-340. Texte des OC Clouard (1927). 8.39. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1972 (septième édition refondue), p. 138140. Chapitres XVII et XVIII des Nuits d’octobre. Même texte dans la huitième édition (1983, p. 138-140). 8.40. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974, p. 199-250. Texte de 1852 avec, en notes, les variantes des feuillets manuscrits. On trouve cependant, en quelques endroits, des leçons du volume La Bohème galante (1855). On observe que, selon les éditions, J. Richer publie des états différents des textes nervaliens. 8.41. Paris et alentours, éd. Michel Laporte, Paris, Encre, 1984, p. 91-136. Texte Marsan (1926). À noter cependant qu’il manque le chapitre IX (« La goguette ») des Nuits et que le sous-titre original devient : « Les Halles, Meaux, Crespy ». 8.42. Les cent plus belles pages de Gérard de Nerval, présentées par Marcel Schneider. Paris, Belfond, 1985, p. 88-94. Extraits des chapitres XVII, XVIII et XIX des Nuits d’octobre. 7 8.43. Œ Cluny, 1987, p. 355-397. 8.44. Aurélia [et textes autobiographiques], éd. J. Bony, Paris, Flammarion / GF, 1990, p. 77-119. Texte de 1852. 8.45. NPl III, p. 311-351. Texte de 1852, édité par Claude Pichois (voir la notice et les notes, p. 10921112). 8.46. G. de Nerval, Aurélia [...], préface et commentaires par Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Pocket, 1994, p. 31-77. Texte de 1852. D. Édition posthume sans date 8.47. G. de Nerval, La Main enchantée, Les Nuits d’octobre, Sainte-Pélagie, Paris, Arthème Fayard et Cie, s. d., coll. « Les Meilleurs Livres », n° 38. Texte des OC Lévy, 1868. II. Poésies et plaquettes de jeunesse Les textes qui sont examinés dans le présent chapitre occupent les 240 premières pages de NPl I, soit la totalité de la section « Premières Poésies. 182618291 ». Cet ensemble comprend six manuscrits (parmi lesquels deux recueils comptant respectivement 54 et 134 pages), dix plaquettes ou volumes imprimés, ainsi que les vers portant sur « [Les Bienfaits de l’enseignement mutuel] » : ensemble plus ou moins homogène, puisqu’on observe que certaines pièces poétiques passent d’un recueil manuscrit à l’autre, ou d’un recueil manuscrit à une plaquette imprimée. C’est le tout premier Nerval qui apparaît ici, celui du lycée Charlemagne. De ces écrits de jeunesse, le poète adulte se détournera partiellement, semble-t-il : ainsi, au témoignage de Théophile Dondey, Nerval ne voulait même pas qu’on lût les poésies nationales de ses débuts, « déclarant tout le premier que c’était du poncif2 ». La critique fait bien, cependant, de ne point négliger les productions adolescentes de l’auteur futur des Chimères. Celui-ci ne fut pas toujours aussi sévère, d’ailleurs, pour les vers de ses jeunes années : à preuve le don fait à Arsène Houssaye, en 1852, du recueil manuscrit de Poësies et Poëmes. A. Manuscrits autographes 2.1. Manuscrit Marie, 54 pages, in-8°, cartonné bradel. Manuscrit ayant appartenu à la collection Aristide Marie (voir B Marie, n° 1), puis ayant figuré au catalogue de la Vente Marie, 1938, pièce 155. On ne 1Exception faite de la pièce du Nouveau Genre, que nous traitons dans le chapitre consacré au Théâtre. — Nous sommes très redevables des notices et notes de Claude Pichois figurant dans l’appareil critique des « Premières Poésies. 1826-1829 » (NPl I). 2Philothée O’Neddy [anagramme de Théophile Dondey], Lettre inédite [...] sur le groupe littéraire romantique dit des Bousingos [datée du 23 septembre 1862 et publiée par Ch. Asselineau], Paris, P. Rouquette, 1875, p. 10. [Cité par Paul Bénichou, Le Sacre de l’écrivain. 1750-1830, Paris, José Corti, 1973, p. 447.] 2 sait où se trouve actuellement le document. Fac-similé des trois premières strophes du premier poème (« Adieux de Napoléon à la France ») à la p. 46 du catalogue de la Vente Marie ; on trouve en outre plusieurs fac-similés du manuscrit dans le volume Des Inédits de Gérard de Nerval ([éd. Gisèle Marie], 1939), — lequel volume offre aussi la première transcription complète — mais qui n’a jamais pu être vérifiée — du document. Tout comme le manuscrit Houssaye et le manuscrit Monart, le présent recueil est rédigé d’une écriture calligraphiée ou appliquée, et orné de lettrines et de culs-de-lampe dessinés par l’auteur. 2.2. Manuscrit Houssaye, 139 pages, petit in-4, 181 x 145 mm. Poësies et Poëmes / Par Gérard L*****. Contient L’Enterrement de « La Quotidienne », précédé d’un avertissement et d’une préface, et Essais poëtiques. 1824. Le premier feuillet porte la signature d’Arsène Houssaye ; le dernier feuillet, ces mots, de la main du même : « Donné par Gérard de Nerval à Arsène Houssaye 1852 ». On trouve dans ce recueil deux pages de titre (Poësies et Poëmes et Essais poëtiques) ornées de fleurons allégoriques, qui ont été souvent reproduites. La première transcription intégrale des textes ne date cependant que de 1989, dans NPl I. Arsène Houssaye communiqua le manuscrit dont il était propriétaire à Jules Claretie, lequel, dans La Presse des 22-23 avril 1878 (« Gérard de Nerval inconnu ») cite l’avertissement et la préface de L’Enterrement de « La Quotidienne » et analyse les Essais poëtiques. Henry Houssaye, fils d’Arsène, décrit le recueil en 1883 dans l’Annuaire de la Société des Amis des livres (p. 62-63) et cite la première strophe de « Sur la bataille de Mont-Saint-Jean » (dernière pièce des Essais poëtiques). Ledit recueil, qui se trouve à nouveau signalé dans le Catalogue de la bibliothèque de M. Henry Houssaye (première partie, vente des 2-4 mai 1912, pièce 444), a appartenu ensuite à Raymond Claude-Lafontaine (il est vendu en 1923 [pièce 82 du catalogue]), à Georges Dubois (voir la Vente Drouot des 22, 23, 24 et 25 mai 1939 [Me É. Giard ; Georges Andrieux expert], n°350 [avec des fac-simile]3 ainsi que Vente [Dubois], 17 avril 1970, pièce 27 [reproduction du feuillet portant le titre général]) et au colonel Daniel Sickles (voir Vente Sickles, première partie, 2021 avril 1989, pièce 167 ; reproduction en couleurs du feuillet portant le titre général). Il a encore réapparu en 1995 lors de la vente Laurin-Guilloux3L’exemplaire du catalogue, dont une copie nous a été aimablement communiquée par Jean-Paul Goujon et Claude Pichois, porte, en regard du n° 350, la mention manuscrite suivante : « [adjugé 7.200 Frs à M. Dubois] ». 3 Buffetaud-Tailleur de la « Bibliothèque P. Z. » (Drouot Richelieu, 15-16 mars 1995 ; MM. D. Laucournet et Th. Bodin experts ; n° 330 ; reproduction du feuillet portant le titre général et du feuillet de titre des Essais poëtiques), puis à l’Exposition 1996 (pièce 29 ; reproduction du feuillet portant le titre général et du feuillet de titre des Essais poëtiques). Voir également A. Marie, Gérard de Nerval, 1914, p. 362 et 398 (reproduction du feuillet portant le titre général et du feuillet de titre des Essais poëtiques) ; B Marie, 1926, frontispice et p. LXXXI (reproduction du feuillet portant le titre général et du feuillet de titre des Essais poëtiques) ; Le Figaro, 8 et 22 septembre 1928 (articles de Jacques Patin dans le « Supplément littéraire » ; citation de quelques extraits) ; Mercure de France, 1er juillet 1939, p. 212-217 (article de Gisèle Marie ; citation de quelques fragments) ; Exposition 1955, n° 23 ; Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974 (transcription de plusieurs pièces ; voir ci-dessous, p. 000) ; Exposition 1981-1982 (reproduction du feuillet de titre des Essais poëtiques) ; NPl I, 1989, p. 1480, 1481, 1489 et 1493 (reproduction du feuillet portant le titre général, du feuillet de titre de L’Enterrement de « La Quotidienne », d’un cul-de-lampe dessiné par l’auteur et de la page de titre des Essais poëtiques). Sur le dernier feuillet du manuscrit Houssaye se trouve mentionné, sans texte, le titre « Ipsara, chant grec » ; un texte d’« Ipsara » apparaîtrait néanmoins sur un manuscrit de trois pages qui est signalé pour la première fois dans le catalogue de l’Exposition 1996 (pièce 30) mais qui ne figura pas à ladite exposition. 2.3. Manuscrit Guérin, 3 pages et demie, in-8°. Ce manuscrit contient la « [Satire] » qui ouvre la section Essais poëtiques du recueil Poësies et Poëmes décrit ci-dessus. Il a figuré en 1939 dans le catalogue de la Bibliothèque de M. Pierre Guérin, deuxième partie (vente Ader - GiraudBadin à l’Hôtel Drouot, 13-15 mars 1939, pièce 873). Voir NPl I, p. 1494. 2.4. Manuscrit Monart, 20 pages petit in-4. II Épîtres adressées à Monsieur Duponchel. 1825. Le manuscrit est ornementé et signé, au début et à la fin, « G. Labrunie ». Les deux épîtres qu’il contient se lisent aussi dans le manuscrit Marie α des Poésies diverses (voir NPl I, p. 9-11 et 21-22). Signalé en 1897 dans la Revue de Paris par Léon Millot4, ce mince recueil a figuré en 1952 dans un catalogue de la librairie G. Heilbrun (Éditions originales anciennes et modernes, pièce 820 ; reproduction 4« Les Débuts de Gérard de Nerval », 15 novembre 1897 (voir p. 388-389 ; citation de quelques vers). 4 de trois vers en fac-similé), puis au catalogue de la librairie Dommergues ([1954 ?], n° 106), à la vente Charvet de Récy - Cardinet de la Bibliothèque du Professeur M... (Hôtel Drouot, 11 et 12 juin 1969 ; Mme J. Vidal-Mégret expert ; pièce 326 ; citation de quelques vers), au catalogue de l’Exposition 1981-1982, n° 7, et enfin au catalogue de l’Exposition 1996 (pièce 32 ; reproduction de la page 3, qui porte le titre « Épîtres », la date « 1825 » ainsi qu’un motif complexe qui est décrit par Claude Pichois dans NPl I, p. 1469). Reproduction de la page de titre du manuscrit dans l’Album 1993, figure 24. 2.5. Manuscrit Saurel, 5 feuillets 230 x 175 mm, sous chemise et étui. Manuscrit relatif à L’Enterrement de « La Quotidienne ». La préface (trois pages) semble être une première version de la préface à L’Enterrement de « La Quotidienne » qu’on lit dans le manuscrit Houssaye. Suivent, aux pages [VVIII], 68 vers correspondant aux vers 96-163 du chant I de L’Enterrement (voir NPl I, p. 35-37). Le manuscrit Saurel contient également un feuillet recto-verso intitulé « Fragment en vers », relatif aussi à « La Quotidienne » et dont une autre version figure dans les Essais poëtiques du manuscrit Houssaye (voir NPl I, p. 65-67 et 1494-1495). D’autres mentions figurent encore sur le manuscrit Saurel ; elles sont transcrites par Cl. Pichois à la p. 1471 de NPl I. Sur la chemise renfermant le manuscrit on lit, écrit en grosses lettres : « Gérard Labrunie » ; au-dessous, peut-être de la main d’un notaire ou d’un huissier (signature illisible) : « Les pièces contenues sous cette cote appartiennent à M. Gérard Labrunie qui les a composées et entièrement écrites de sa main. » Le manuscrit a appartenu à Charles Saurel et a alors été transcrit, parfois fautivement, par Gisèle Marie dans La Table ronde de juin 1955 (p. 117-123) ; il a figuré la même année à l’Exposition 1955, pièce 22. On le retrouve ensuite à la vente Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur du 14 novembre 1977 (Drouot Rive gauche, Mme J. Vidal-Mégret expert, pièce 69 ; reproduction des vers 113 à 128 du chant I de L’Enterrement), à l’Exposition 1981-1982, n° 6, au catalogue de la Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, n° 454 (reproduction en couleurs des p. II et III), et enfin à l’Exposition 1996, n° 31 (reproduction de la p. III). 2.6. Manuscrit Berès, 27 pages in-8°, relié bradel demi-maroquin bleu, non rogné. « Élégies nationales, par Mr Labrunie. » Contient six « Élégies » (la deuxième a été arrachée) et un « Épilogue ». Trois poèmes sont communs au manuscrit Berès α et à la brochure imprimée Napoléon et la France guerrière : 5 « Waterloo » (« Élégie IV » du manuscrit Berès), « Les Étrangers à Paris » (« Élégie V ») et « La Mort de l’exilé » (élégie sans numéro, figurant entre l’« Élégie V » et l’« Épilogue »). Voir la transcription des passages non utilisés dans Napoléon et la France guerrière (NPl I, p. 99-105). Certains vers du manuscrit sont biffés, parfois par strophes entières. Léon Millot évoquait peut-être ce recueil lorsqu’il indiquait, dans son article de 18975, qu’il avait entre les mains un manuscrit « inédit [sic] » contenant « cinq pièces et un épilogue, le tout consacré à la gloire du conquérant ». Six élégies moins une (la deuxième, arrachée) font bien cinq6. En 1965, le manuscrit des Élégies nationales est vendu par Pierre Berès (catalogue n° 61 [1965], pièce 326) ; il a ensuite figuré à l’Exposition 1981-1982 (n° 8) et à l’Exposition 1996 (n° 33). Reproduction photographique d’une page du manuscrit dans NPl I, 1989, p. 1505 ; de deux pages dans l’Album 1993, figure 28 ; des deux mêmes pages, moins une strophe, dans le catalogue Gérard de Nerval und Deutschland, 1996, p. 6. B. Publication préoriginale 2.7. Le Mercure du dix-neuvième siècle, 12 août 18267. « Épître à M. de Villèle, par l’auteur du Cuisinier d’un grand homme ». Ce texte figurera l’année suivante dans La France guerrière ainsi que dans les Élégies nationales et satires politiques. On notera que Le Mercure annonce, dans le même numéro, la publication « sous quelques jours » de « La Villéléïde, ou la Jeunesse du grand homme », par l’auteur de l’Épître à M. de Villèle. Pareille annonce est reproduite sur la couverture de la première livraison (janvier 1827) de La France guerrière. L’ouvrage ne parut point. Une note figurant à la p. 109 de La France guerrière signale : « Cette épître [l’Épître à M. de Villèle] fut insérée dans le Mercure du 12 août 1826 ; elle annonçait un poëme intitulé la Villéléide, qui ne parut pas, pour des raisons qu’il est aisé de 5« Les Débuts de Gérard de Nerval », article cité, p. 391 ; voir NPl I, p. 1477. 6D’autre part, c’est peut-être le manuscrit Berès qui devait être publié en 1914 dans la NRF. Auguste Anglès (André Gide et le premier groupe de la « NRF », Paris, Gallimard, t. III, 1986, p. 545) cite le procès-verbal, rédigé par Jacques Rivière, d’une réunion du groupe de la NRF tenue le 4 juin 1914. On y lit : « Gérard de Nerval : Poésies inédites promises par Champion pour octobre. » Or, selon BS I, n° 59, le manuscrit des Élégies nationales a appartenu un temps à la collection Champion-Loubet. Voir NPl I, p. 1501. 7La chronologie du Mercure du dix-neuvième siècle, qui s’est appelé ensuite Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, a été reconstituée par Jean Guillaume. 6 deviner8. » C. Plaquettes et volumes imprimés du vivant de l’auteur 2.8. Napoléon et la France guerrière. Élégies nationales, par Gérard L......., À Paris, chez Ladvocat (Palais-Royal, galerie de bois) et les marchands de nouveautés, 1826, 32 pages (impr. de Paul Renouard, rue Garancière, 5). Bien qu’enregistrée dans la BF du 15 février 1826 (le prix n’est pas indiqué), cette brochure dut paraître seulement au mois d’avril suivant. On se reportera aux lignes de Gérard intitulées « Encore un mot », qui se trouvent aux pages 43-44 de L’Académie, ou les Membres introuvables, 1ère édition, décembre 1826 : « Il faut se rappeler que je fis paraître, au mois d’avril dernier, une brochure intitulée : Napoléon et la France guerrière ; [...]. » Napoléon et la France guerrière fit l’objet d’une annonce dans Le Mercure du dix-neuvième siècle du 6 mai 18269 ainsi que de recensions dans Le Corsaire du 15 avril 1826 (citation de 16 vers) et dans la Revue encyclopédique de mai 1826 (t. XXX, p. 526). « Tirage à cent exemplaires dont à peine dix ont été retrouvés, la plupart sans couverture » (Exposition 1996, p. 6). Reproduction de la page de couverture dans B Marie, 1926, p. 33, dans Exposition 1981-1982, n° 9, dans Album 1993, figure 30, et dans Exposition 1996, p. 11. 2.9. Monsieur Dentscourt, ou le Cuisinier d’un grand homme. Tableau politique à propos de lentilles, par Beuglant, poète10, ami de Cadet Roussel, auteur de la fameuse Complainte sur la Mort du droit d’aînesse. Paris, Touquet (Galerie Vivienne), 1826, 32 pages (impr. de Paul Renouard, rue Garancière, 5). Prix : 25 centimes. Brochure enregistrée dans la BF du 6 mai 1826 et annoncée le 8 mai suivant parmi les « Ouvrages nouveaux » dans Le Corsaire. Voir aussi NPl I, p. 1509. 8L’une de ces raisons peut être d’ordre commercial : La Villéliade de Barthélemy et Méry, publiée durant l’été de 1826, allait atteindre sa 14e édition à la fin de l’année. « La Villéléïde » avait donc peu de chance de réussir. (Voir NPl I, p. 1535.) 9« Elles [les Élégies nationales de Gérard] sont imprimées sur très-beau papier ; elles sont ornées d’une charmante vignette, et le libraire Ladvocat les a enrichies de son adresse au Palais-Royal. Heureux l’auteur à qui l’illustre éditeur des Œuvres de M. de Chateaubriand veut bien prêter l’appui de son nom ! » 10On lit « poère » [sic] sur la page de couverture. 7 Ce texte est reproduit, avec des variantes, aux pages 85-108 de La France guerrière et des Élégies nationales et satires politiques de 1827 (voir cidessous) ; on trouvera le relevé des variantes aux p. 1510-1514 de NPl I. Sur la signature « Beuglant », on rappellera un passage de l’article que Babou consacra en 1850 à Nerval : « Pour comprendre la signature [Beuglant], il faut se rappeler que, dans le vieux théâtre, le poète Beuglant est l’ami de Cadet Roussel. Or, à ce moment-là, justement, paraissait chez Touquet, qui était un personnage, la complainte de Cadet Roussel, qui devint un type politique. M. Gérard de Nerval alla chez Touquet, Beuglant vint saluer le héros de la complainte. » (La Patrie, 20 octobre 1850 ; voir NPl I, p. 1509, et Jean Guillaume, « La Rencontre de Nerval et de Babou. [...] », ENR II, p. 45-50). Selon J.-M. Quérard (Les Supercheries littéraires dévoilées, deuxième édition considérablement augmentée, 1869-1870, s. v. « Cadet-Roussel » [sic]), Félix Bodin est le « Cadet Roussel » qui signa en 1826 la Complainte sur la Mort du haut et puissant seigneur le droit d’aînesse, déconfit au Luxembourg, faubourg Saint-Germain, et enterré dans toute la France en l’an de grâce 1826, accompagnée de notes, commentaires et pièces justificatives, et précédée d’une préface. Par Cadet Roussel et une société de publicistes, jurisconsultes et gens de lettres (Paris, Touquet). Gérard devait être, en 1826, proche de Bodin. Nadar prétendit même, en 1852, que Nerval avait écrit à ses débuts « deux des couplets de la fameuse complainte de Cadet Toussel », sans préciser lesquels (voir « Lanterne magique des auteurs et journalistes de Paris », Le Journal pour rire, 9 avril 1852). Reproduction de la page de titre et de la page de couverture de Monsieur Dentscourt dans B Marie, 1926, p. 27 et 29 ; de la page de titre dans Exposition 1981-1982, n° 11, et dans Album 1993, figure 23. 2.10. Les Hauts Faits des jésuites, et leur droit à la reconnaissance des Français. Dialogue en manière d’instructions, données par le poète Beuglant à son ami Cadet Roussel, suivi de la doctrine des RR. PP. Paris, Touquet et Cie (Galerie Vivienne), 1826, 30 pages (impr. de David, rue du Faubourg-Poissonnière, n° 1). Prix : 25 centimes. Brochure enregistrée par la BF du 20 mai 1826 et annoncée, le 23 mai suivant, parmi les « Ouvrages nouveaux », dans Le Corsaire. Sur « Beuglant » et « Cadet Roussel », voir ci-dessus. La page de titre porte un titre un peu différent : Les Hauts Faits des jésuites, dialogue versifié, en manière d’instructions [...]. Reproduction de la page de titre et de la page de couverture dans B Marie, 8 1926, p. 21 et 23 ; de la page de couverture dans Exposition 1981-1982, n° 12, et dans Album 1993, figure 27. 2.11. La Mort de Talma. Élégie nationale, Paris, Touquet (Galerie Vivienne), [1826], 4 pages (imprimerie de Gaultier-Laguionie, Hôtel des Fermes). Prix : 15 centimes. Cet in-8° d’un quart de feuille, qui ne semble jamais avoir possédé de couverture, a été enregistré dans la BF du 1er novembre 1826. Il est signé, à la p. 4 : « GÉRARD, Auteur de Napoléon et la France guerrière ». La Mort de Talma s’intitule simplement « Talma » dans la brochure Napoléon et Talma qui paraît quelques jours plus tard (voir ci-dessous). Tirage à deux cents exemplaires, d’après le Catalogue 1996, p. 8. Reproduction de la page de titre dans Exposition 1981-1982, n° 13, et dans Album 1993, figure 32. 2.12. Napoléon et Talma. Élégies nationales nouvelles, par Gérard. À Paris, chez Touquet (Galerie Vivienne) et les marchands de nouveautés, 1826, 10 pages (impr. d’A. Béraud, rue du Foin-Saint-Jacques, n° 9). Prix : 30 centimes. Brochure enregistrée le 11 novembre 1826 dans la BF. Il n’y a pas de page de titre. La couverture porte, en outre, une épigraphe attribuée à Chénier : « Car je chante la Gloire, et non pas la Puissance ». Les deux poèmes (« Napoléon », « Talma ») qui forment la présente brochure seront recueillis en 1827 dans La France guerrière et dans les Élégies nationales et satires politiques (voir les variantes à la p. 1519 de NPl I). Tiré à deux cents exemplaires, d’après l’Exposition 1996, p. 8. Reproduction de la page de couverture dans Exposition 1981-1982, n° 14, dans l’Album 1993, figure 31, et dans Exposition 1996, p. 11. 2.13. L’Académie, ou les Membres introuvables. Comédie satirique en vers, par Gérard. À Paris, chez Touquet (Galerie Vivienne) et les marchands de nouveautés, décembre 1826, IV-44 pages (impr. de David, bvd Poissonnière, n° 6). En épigraphe, on lit : « Je cherche un homme. » Brochure enregistrée le 13 décembre 1826 dans la BF (le prix n’est pas indiqué). Une seconde édition de ce texte parut quelques jours plus tard (voir ci-dessous). Tirage à deux cents exemplaires d’après l’Exposition 1996, p. 10. Reproduction de la page de titre et de la page de couverture dans B Marie, 1926, p. 45 et 47 ; de la page de couverture dans Exposition 1981-1982 et dans Album 1993, figure 33. 9 2.14. L’Académie, comédie satirique en vers, par Gérard. Personnages : MM. Roger, Raynouard, l’Endormi, Briffaut [sic], Pariset, l’Académie-Invalide, le Pauvre du Pont des Arts, et l’Ouvrier de l’Arc de l’Étoile. Seconde édition. Paris, Touquet (Galerie Vivienne), Delaunay et les Libraires du Palais-Royal, décembre 1826, 41 pages (impr. de David, bvd Poissonnière, n° 6). Prix : 1,25 Fr. Brochure enregistrée dans la BF du 30 décembre 1826. La page de couverture porte « Seconde édition appropriée à la circonstance ». « La différence entre les deux éditions provient de l’élection le 14 décembre 1826 de Fourier et de Féletz. Les "membres introuvables" ont été trouvés. La première édition est donc de la première quinzaine de décembre ; la seconde édition, de la seconde quinzaine. » (NPl I, p. 1521.) La fin n’est pas la même dans les deux versions (voir NPl I, p. 1527-1528) ; d’autre part, la seconde édition ne reprend ni l’avant-propos, ni le post-scriptum (« Encore un mot ») de la première (voir NPl I, p. 1521-1522). Reproduction de la page de titre dans Exposition 1981-1982, n° 15. 2.15. La France guerrière. Élégies nationales, par Gérard. Seconde édition, corrigée et augmentée de pièces nouvelles. À Paris, chez Touquet (Galerie Vivienne) et chez les marchands de nouveautés, janvier 1827, 128 pages (impr. de David, bvd Poissonnière, n° 6). Ce volume n’est pas enregistré par la BF ; celle-ci n’a enregistré que la première livraison de La France guerrière, le 7 février 1827 (32 pages, impr. de David ; prix : 1 fr. ; voir, dans le catalogue de l’Exposition 1996, n° 43, la description de l’exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale). Cette première livraison contenait « À Béranger », « Prologue », « La Victoire », « La Russie11 » et « Fontainebleau » (le poème est coupé, p. 32, après le deuxième vers de la deuxième partie)12. Deux autres livraisons étaient annoncées, mais ne semblent pas avoir été publiées. La matière en était cependant disponible et Touquet fit paraître, sans doute immédiatement après la première livraison, la totalité de ce qui était prêt en un volume de 128 pages. Un exemplaire, sans couverture, de ce volume figure dans la collection de M.11Ce poème n’est pas le même que celui qui figurait, sous un titre identique, dans Napoléon et la France guerrière. 12Dans les numéros des 13 janvier et 3 février 1827, Le Mercure du dix-neuvième siècle reproduit six, puis douze, vers extraits de la première livraison de La France guerrière. Le 13 janvier, le texte de Gérard est introduit par la note suivante : « La seconde édition de La France guerrière paraîtra, dan sle courant de ce mois, en un volume in-18. L’auteur de ce volume, composé de dix élégies nationales et de poésies diverses, a bien voulu nous en communiquer le prologue ; nous citerons les vers suivants ; ils suffisent pour faire apprécier les nobles sentimens et l’heureux talent du jeune poëte. » 10 H. et Éric Buffetaud, après avoir appartenu à la bibliothèque Gompel (voir NPl I, p. 1530, et Exposition 1996, n° 44) : la page de titre est identique à celle de la première livraison ; on trouve, après la fin de « Fontainebleau », « L’Île d’Elbe (ce poème clôt la section des Élégies nationales) ; ensuite viennent les Poésies diverses (« Talma », « Ode », « Sainte-Hélène » [c’est le poème « Napoléon » de la plaquette Napoléon et Talma], « La Gloire », « Ode à l’Étoile de la Légion d’honneur », « Élégie », « Prière de Socrate ») et les [Satires] (« Le Cuisinier d’un grand homme » [= Monsieur Dentscourt [...]], « Épître à M. de Villèle » et « Une répétition »). Reproduction de la page de titre et de la page de couverture de la première livraison de La France guerrière dans B Marie, 1926, p. 37 et 39 ; de la page de couverture de la première livraison et de la page de titre du volume dans le catalogue de l’Exposition 1981-1982, nos 17 et 18 ; de la page de couverture de la première livraison dans l’Album 1993, figure 34, et dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 11. 2.16. Élégies nationales et satires politiques, par Gérard. Seconde édition. Paris, chez les libraires du Palais-Royal, mai 1827, [VIII]-128 pages (impr. de David, bvd Poissonnière, n° 6). Prix : 4 francs. Volume enregistré le 16 mai 1827 dans la BF. Il s’agit en fait d’une remise en vente de La France guerrière, mais avec un cahier de tête de [VIII] pages, montrant un titre nouveau : Élégies nationales et satires politiques. Le cahier de tête contient un avant-propos et une « Table » des matières. Reproduction photographique de la page de couverture dans Exposition 1981-1982, n° 19, dans Album 1993, figure 29, et dans Exposition 1996, p. 11. 2.17. Élégies nationales et satires politiques, par Gérard. Seconde édition. Paris, chez les libraires du Palais-Royal, 1827, [VIII] (impr. de Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, n° 46, au Marais) - 128 pages. Volume enregistré dans la BF du 28 novembre 1827 (prix non indiqué). Il s’agit du même ouvrage que le précédent, dans une composition identique, mais avec un cahier de tête quelque peu différent, imprimé cette fois par Dondey-Dupré. L’avant-propos a été modifié (voir NPl I, p. 164-165). Le deuxième cahier de tête donne une liste de quatre Errata au volume et annonce la publication de la traduction du Faust de Goethe par Gérard. Un exemplaire dédicacé des Élégies de novembre 1827 (« offert à Michel / par son mai / Gérard Labrunie ») a figuré sous le n° 393 à la vente de la Bibliothèque romantique de Jules Marsan (Paris, Drouot Rive gauche, 15-16 11 novembre 1976 ; reproduction photographique de la page portant la dédicace dans Album 1993, figure 35) et à l’Exposition 1996, n° 49. « Ce Michel est sans doute Michel J.-L. (Jean-Louis, patronyme, selon la déclaration de l’imprimeur), auteur d’une Épître à M. de Villèle sur la liberté de la presse, brochure de 14 pages publiée en 1826 "chez Ponthieu, Touquet, Mongie et tous les marchands de nouveauté". » (NPl I, p. 1532.) Un autre exemplaire des Élégies nationales [...] porte cet envoi : « À mon ami Le Challier / Gérard » (LOV, M. 6655). Reproduction de la page de titre des Élégies nationales [...] de novembre 1827 dans B Marie, 1926, p. 41, et dans Exposition 1981-1982, n° 20. 2.18. Couronne poétique de Béranger, recueillie par Gérard. Paris, Chaumerot jeune (Palais-Royal, galerie de bois), 1829, IV-136 pages (impr. de Casimir, rue de la Vieille-Monnaie, n° 12). Recueil enregistré le 13 décembre 1828 dans la BF (qui n’indique pas le prix). Gérard est présent dans ce volume par le poème « Dédicace des Élégies nationales. 1827 », signé « GÉRARD » (il s’agit du poème-dédicace « À Béranger » de La France guerrière et des Élégies nationales [...]. Le recueil contient une « Préface » (signée « Plaidoyer de Me Berville »), 49 pièces poétiques, la notice « Béranger » de la Biographie nouvelle des contemporains, quelques lignes non signées qui pourraient être de Gérard (voir NPl I, p. 1551) et trois articles publiés sur Béranger au cours du mois d’octobre 1828. Nerval s’est donc contenté d’être l’organisateur du recueil. Reproduction de la page de couverture de la Couronne dans Exposition 1981-1982, n° 27 ; de la page de titre dans la « Publication hors catalogue n° 16 » d’Alain Sinibaldi, Librairie Henner, décembre 1995, pièce 1203. À l’Exposition 1955 figuraient deux exemplaires de la Couronne poétique, dont « l’un, probablement unique, sur chine » (pièce 34). 2.19. Procès-verbal de la distribution des prix d’émulation et d’encouragement aux moniteurs et aux maîtres des écoles élémentaires gratuites de garçons de la ville de Paris, faite le 14 novembre 1829 par la Loge des Sept-Écossais-Réunis, p. 8-10. « [Les Bienfaits de l’enseignement mutuel] » La brochure compte 44 pages ; la page qui précède la page de titre et sert de couverture porte : « « Loge Chap ... des Sept-Écossais-Réunis. Distribution des prix. 1829. Les vers de Nerval sont introduits par la phrase « M. Labruni [sic] fils, âgé de dixhuit ans, a compsé et lu les vers suivants : » et suivis d’une cantate, d’un autre 12 discours, d’un trio, enfin de la distribution des prix. C’est à ce texte, signalé pour la première fois par Jean Bossu en novembre 1959 dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (« Gérard de Nerval et la maçonnerie », col. 991-994), que Nerval fait sans doute allusion dans un fragment manuscrit resté inédit de Promenades et Souvenirs (fragment 4bis de la deuxième série du manuscrit Marsan ; voir ci-dessous, p. 000, et NPl I, p. 1552). D. Publication ultérieure, du vivant de l’auteur 2.20. L’Artiste, 1er septembre 1852, p. 36. « Pensée de Byron » (dans les « Odelettes rhythmiques et lyriques », La Bohême galante, chapitre VII). Il s’agit de l’« Élégie » de La France guerrière et des Élégies nationales [...], avec un titre nouveau et réduite de 5 à 2 strophes (sont conservés les vers 1-12 et 29-32 de l’original). E. Éditions posthumes13. 2.21. L’Artiste, 1er janvier 1865. « Poésies. Ode », signé « GÉRARD DE NERVAL » (il s’agit de l’« Ode » figurant dans le volume de La France guerrière / Élégies nationales [...]). Le texte est accompagné de la note suivante, signée « C. C. » (Charles Coligny) : « Quand Gérard de Nerval avait seize ans, c’était alors le sage d’Horace, ou plutôt c’était Horace lui-même : témoin cette ode datée de 182414. / On sait que sa famille a remis ses lettres et ses poésies à M. Arsène Houssaye, qui déjà en a publié dans La Presse. / L’ode que donne L’Artiste aujourd’hui a été illustrée par Gérard de Nerval lui-même, c’est-à-dire qu’il avait dessiné, sur la première page, le tombeau célèbre où le pêcheur de Poussin écrit poétiquement : "Et moi aussi j’étais berger en Arcadie !" » 2.22. L’Artiste, 1er mars 1865. « Napoléon. Poème ». Le texte est accompagné de cette note : « Peu de temps avant sa mort, Gérard de Nerval avait retouché ses poésies de vingt ans pour la 13Les éditions posthumes de « Pensée de Byron » sont signalées dans le chapitre consacré à La Bohême galante. 14Ici et plus loin, Coligny semble faire allusion à un manuscrit qui n’a pas été retrouvé. 13 réimpression. On sait déjà que la famille les a confiées à M. Arsène Houssaye. Voici un poème qui est pour ainsi dire inédit, puisqu’il n’avait été imprimé qu’à un petit nombre d’exemplaires. C’est restituer une page précieuse à la littérature et à l’histoire. » Sont reproduits d’après le volume de La France guerrière / Élégies nationales [...], et comme s’il s’agissait des différentes sections composant un même poème : « La Victoire », « La Russie15 », « Fontainebleau », « L’Île d’Elbe » et « Sainte-Hélène ». suit la signature « Gérard de Nerval ». Il n’y a aucune raison d’attribuer à Nerval les variantes (et notamment les coupures) que montre le texte de L’Artiste. C’est probablement Houssaye lui-même qui a supprimé — on est sous l’Empire second — les passages contenant des reproches explicites ou implicites à Napoléon Ier. 2.23. La Presse, 24 septembre 1865. Reproduction, par Arsène Houssaye (qui ne se nomme pas), du poème « La Gloire » (La France guerrière / Élégies nationales [...]), dans l’article « Lettres et poésies de Gérard de Nerval ». « La Gloire » est introduite en ces termes : « Ces vers à la Gloire, qui sont le premier cri d’une noble ambition, portent bien leur date. Ils sont de la période singulière où Casimir Delavigne et Alexandre Soumet se partageaient la gloire poétique. Mais Victor Hugo vint... / Gérard de Nerval a toujours été plutôt un prosateur qu’un poète ; toutefois il a ses heures d’enthousiasme, et à travers quelques mots démodés on retrouve dans ces vers le sentiment d’un poète que domine déjà trop le philosophe. » De plus, on lit en note : « Ces vers ont été imprimés à quelques exemplaires avec une épître à Béranger, des strophes sur la mort de Talma et un poème sur Sainte-Hélène. » 2.24. Poésies complètes, t. VI des OC Lévy, 1877, p. 3-180. P. 3-31 : Napoléon et la France guerrière. P. 33-36 : Les Hauts Faits des jésuites (la section sur la « Doctrine des RR. PP. Jésuites », en prose, est supprimée). P. 37-180 : Élégies nationales et satires politiques (des pièces étrangères à ce recueil, et parfois même des pièces non nervaliennes, sont ajoutées ; l’avant-propos est celui de mai 1827 ; le titre « La Russie » est transformé en « Le Nord » ; le poème « Sainte-Hélène » est déplacé). Coquilles nombreuses (ainsi le titre « Les Étrangers à Paris », dans Napoléon et la France guerrière, devient en 1877 « L’Étranger à Paris »). 15Sous le titre « Le Revers ». 14 2.25. Œ Séché, 1907. P. 72-78 : « La Gloire », « Pensée de Byron » (sic pour « Élégie »), « Prière de Socrate » (extraits des Élégies nationales et satires politiques). P. 79-100 : Monsieur Deutscourt [sic] ou le Cuisinier d’un grand homme. P. 100-128 : L’Académie, ou les Membres introuvables, comédie satirique en vers (texte de la première édition). 2.26. Poésies Vincent, [1927], p. 9-30. Extraits de Napoléon et la France guerrière et des Élégies nationales et satires politiques. Texte des Poésies complètes, 1877. 2.27. Des Inédits de Gérard de Nerval, [éd. Gisèle Marie], Paris, Mercure de France, 1939, p. 19-100. Poésies diverses. Transcription du manuscrit Marie. Plusieurs fac-similés. 2.28. La Table ronde, juin 1955, p. 117-124. « Gérard de Nerval. "Poésies et poèmes" de jeunesse, présentés par Gisèle Marie ». Transcription du manuscrit Saurel. 2.29. G. de Nerval, L’Académie ou les Membres introuvables, reproduction photographique de l’édition originale présentée par Marcel Françon, Cambridge, Massachussets, Schoenhof’s, 1961, III-41 + 45 pages. D’après BS II, 1967, n° 2499. 2.30. Œ complémentaires III, éd. J. Richer, 1965, p. 1-38. L’Académie, ou les Membres introuvables. Texte de la première édition. 2.31. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974, p. 33-66. Poésies de jeunesse choisies (1822-1827) : « L’Enfance » (manuscrit Houssaye de Poësies et Poëmes) ; « Épître première » (manuscrit Marie des Poésies diverses ; texte Gisèle Marie de 1939) ; « Les Écrivains » (id.), « Épître seconde » (id.) ; « Chants élégiaques. Le Cinq Mai » (manuscrit Houssaye de Poësies et Poëmes) ; « Sur la bataille de Mont-Saint-Jean » (id.), « Le Temps. Ode » (texte présenté comme inédit du vivant de Nerval ; en fait, il s’agit de l’« Ode » figurant dans le volume de La France guerrière / Élégies nationales [...]) ; « La Mort de l’exilé » (Napoléon et la France guerrière) ; « Prologue des Élégies nationales », « La Gloire » ;« Prière de Socrate » (ces trois derniers 15 textes appartiennent au volume de La France guerrière / Élégies nationales [...]). 2.32. L’Herne, 1980, éd. J. Richer, p. 43-44. « [Les Bienfaits de l’enseignement mutuel] ». 2.33. NPl I, 1989, p. 1-207 et p. 238-240. Première publication complète de l’ensemble décrit dans ce chapitre. Voir l’appareil critique, p. 1457-1538 et p. 1550-1553. XII. Promenades et Souvenirs A. Manuscrits autographes Deux séries de feuillets manuscrits se rapportant à Promenades et Souvenirs ont été conservées. Elles ont toutes deux figuré à la Vente Marsan du 3 décembre 1976 (pièce n° 8), à l’Exposition 1981-1982 (pièce 203), à la Vente Sickles, première partie, des 20-21 avril 1989 (pièce n° 170) et à l’Exposition 1996, n° 491. La première série (6 feuillets paginés de 1 à 6) contient le texte du chapitre I et d’une partie du chapitre II. On trouvera des reproductions des feuillets paginés 1 et 2 dans le Cahier Gérard de Nerval n° 4 (1981, p. 7 et 8), et des feuillets paginés [3] et 4, en hors-texte, entre les pages 184 et 185 du volume Petits châteaux de Bohême. La Bohème galante (texte établi et annoté par Jules Marsan, Paris, Champion, 1926) des OC Champion, ainsi qu’entre les pages 244 et 245 des Œ Juin, 1962. Autre reproduction du feuillet paginé 1 dans le catalogue de la Vente Sickles des 20-21 avril 1989 (pièce 170). La deuxième série de feuillets manuscrits est constituée par un ensemble de huit fragments de tailles différentes, montés sur des feuilles de papier blanc et paginés 1, 2, 2bis, 3, 4, 4bis, 5 et 6. Ces fragments contiennent un texte non retenu par Nerval (sous le titre biffé « Paris-Mortefontaine » ; transcription dans Œ Bony, 1990, p. 240-241, puis par Claude Pichois dans NPl III, p. 1311-1312)1, ainsi que des versions antérieures de passages figurant dans les chapitres IV, V et VI. La première page (où sont collés les fragments 1 et 2) porte comme titre, au crayon et d’un main non nervalienne : « Gérard de Nerval. Souvenirs de sa jeunesse ? » ; cet ensemble pourrait avoir figuré dès le 16 février 1859 dans un catalogue d’Auguste Laverdet (où la pièce 261 est ainsi décrite : « "Souvenirs de jeunesse", manuscrit autographe de Nerval ayant servi à l’impression - 6 pages in-4° »). Reproduction 1On observera que ce fragment présente des liens thématiques avec la « Seconde Partie » d’Aurélia plutôt qu’avec Promenades et Souvenirs. Il reste à prouver, d’ailleurs, que « [Paris-Mortefontaine] » constitue bien un état préoriginal du récit de L’Illustration. L’inclusion, postérieure à la mort de Nerval, d’un tel fragment dans un lot manuscrit dont les autres composantes se rattachent à Promenades et Souvenirs ne constitue pas, de soi, un élément déterminant. (Voir M. Brix, "Note sur « [Paris-Mortefontaine]", fragment manuscrit de Nerval », à paraître dans Romanische Forschungen. 2 photographique de la page 1 dans le catalogue de la Vente Sickles, première partie, des 20-21 avril 1989, n° 170, et dans l’Exposition 1996, p. 159 [une photographie du fragment numéroté « 2 » se trouve aussi dans l’Album Nerval, ill. 16] ; de la page 4 dans le catalogue de l’Exposition 1981-1982, p. 101), ainsi que dans l’Album Nerval, ill. 195 et 196. À la documentation de Promenades et Souvenirs appartient aussi la copie de la « Mélodie imitée de Moore » (chapitre VI), insérée par Nerval en 1849 dans l’album manuscrit de Régina Lhomme. Cette version manuscrite du poème (datée de « Londres, 2 juin 1849 » et proche de celle qui figure dans le recueil des Poëtes de l’amour [voir ci-dessous]) est connue seulement par la transcription d’Albert Dubeux, dans le « Supplément littéraire » du Figaro du 3 janvier 19252. Les variantes de ces différents documents manuscrits sont signalées par Claude Pichois dans l’appareil critique de NPl III, p. 1309-1324. B. Préoriginales 12.1. « À Aug. H....Y », Almanach des Muses, Paris, Audin, 1828, p. 153-154. Recueil enregistré par la BF du 15 décembre 1827. Première version de la « Mélodie imitée de Moore ». La critique ne semble pas avoir identifié le dédicataire du poème. Dans l’ancienne édition des Œuvres de la « Bibliothèque de la Pléiade » (OC Béguin-Richer, 5e tirage, 1974, p. 1238), J. Richer cite inexactement la dédicace et affirme, à tort, que le texte se trouve publié aussi dans La Psyché de janvier 1830. Cette ultime précision confond le poème de Nerval avec un autre texte imité de Moore, signé « GERVAL ». L’identité « Gérard »-« Gerval » n’a jamais été établie (voir Nerval journaliste, 1989, p. 50-55). 12.2. « Mélodie / imitée de Moore », in Les Poëtes de l’amour. Recueil de vers français des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, précédé d’une introduction par Julien Lemer, Paris, Garnier Frères, 1850, p. 455-456. Nouvelle version, plus courte (Nerval a supprimé huit vers) de la « Mélodie imitée de Moore ». Au chapitre VI de Promenades et Souvenirs, Nerval reviendra à la version longue. D’après une note anonyme de L’Événement du 5 juillet 1850, le volume de Julien Lemer dut paraître le 6 ou le 7 juillet suivant ; il est enregistré le 13 juillet dans la BF. En 1858, Lemer donna une édition nouvelle de son recueil, 2Voir aussi Madeleine Cottin, « Autour d’un album romantique » (Les Nouvelles littéraires, 1er septembre 1966) et Jean Ziegler, « Le Voyage de Gérard de Nerval à Londres en 1849 » (ENR III, p. 9-13). 3 chez Gustave Havard ; le texte de Nerval figure aux pages 254-255. Enfin, en 1865, une édition conforme au volume Garnier de 1850 fut remise en vente. C. Publication originale 12.3. « Promenades et Souvenirs », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 30 décembre 1854. Chapitres I (« La Butte Montmartre »), II (« Le château de Saint-Germain ») et III (« Une société chantante »). 12.4. « Promenades et Souvenirs », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 6 janvier 1855. Chapitres IV (« Juvenilia »), V (« Premières années ») et VI (« Héloïse »). La « Mélodie imitée de Moore » apparaît dans le chapitre VI. À noter que les publications séparées de ce texte le dateront souvent, erronément, de « décembre 1854 ». 12.5. « Promenades et Souvenirs / Dernière page de Gérard de Nerval », signé « GÉRARD DE NERVAL », L’Illustration. Journal universel, 3 février 1855. Après un court préambule anonyme, chapitres VII (« Voyage au Nord ») et VIII « Chantilly »). Bien que partiellement posthume, la publication de L’Illustration constitue le texte de base de Promenades et Souvenirs. D. Publications posthumes 12.6. « La Dernière page de Gérard de Nerval. À M. le rédacteur du Journal de l’Oise », signé « CH. BRAINNE », Journal de l’Oise, 6 février 1855. Datée de « Paris, 1er février », cette lettre contient, avec des commentaires dus à Charles Brainne (voir NPl III, p. 1322), un extrait du chapitre VII et le chapitre VIII de Promenades et Souvenirs. Les variantes du Journal de l’Oise sont signalées dans l’appareil critique de NPl III ; Brainne affirme en effet : « Je vous adresse en épreuve la dernière page écrite par ce pauvre Gérard de Nerval, [...] ». L’article du Journal de l’Oise (moins certaines lignes de Brainne) se trouve reproduit le 10 février 1855 par Le Constitutionnel (sous le titre « La Dernière Page de Gérard de Nerval ») et par L’Estafette (voir BS, n° 758) ; le 20 février 1855, par Le Voleur. Cabinet de lecture (voir BS II, n° 2597) et par La Sylphide (sous le titre « Une dernière page »). — Autre publication de « La Dernière Page de Gérard de Nerval » (selon BS I, n° 758) : 4 dans L’Estafette du 10 février 1855. 12.7. La Bohème galante, 1855, p. 233-267. Le texte de Promenades et Souvenirs est bien celui de L’Illustration mais il renferme plus de vingt erreurs de transcription. 12.8. « Mélodie imitée de Moor [sic] », signé « GÉRARD DE NERVAL », Les Matinées d’Aix-les-Bains. Revue artistique et littéraire par Madame Marie de Solms, seconde année [1859], Chambéry, chez MM. Perrin et Lajoue, libraires, p. 19-20. Version du recueil des Poëtes de l’amour, avec quelques variantes. — Madame de Solms tentera plus tard de faire croire — lettres et vers inventés à l’appui — qu’elle fut aimée de Nerval. 12.9. Le Rêve et la Vie (t. V des OC Lévy), 1868, p. 370-398. Le texte suivi est celui du volume de La Bohème galante (1855). De nouvelles erreurs de transcription sont ajoutées. Certaines bévues tendent même à rendre le texte incompréhensible : ainsi, au chapitre IV (« Juvenilia »), « ma mère reçut le nom de Marie-Antoinette » devient « ma grand-mère reçut le nom de Marie-Antoinette ». — D’autre part, disparaît du chapitre VI (« Héloïse ») la « Mélodie imitée de Moore », que les éditeurs réservaient pour le volume des Poésies complètes. La phrase de Nerval « C’est pour elle que je composai le pièce suivante, imitée d’une mélodie de Thomas Moore » est modifiée en : « C’est pour elle que je composai une poésie, imitée d’une mélodie de Thomas Moore ». La suppression de la « Mélodie » n’est pas signalée. Pareille intervention dans le texte nervalien, outre qu’elle contrevient au dernier choix de Nerval, ne présente aucune justification critique et aboutit à l’édition, doublement lacunaire, d’une glose sans poème (au chapitre VI de Promenades et Souvenirs) et d’un poème sans glose (dans les Poésies complètes). 12.10. « Mélodie (Imitée de Thomas Moore) », in Poésies complètes (t. VI des OC Lévy), 1877, p. 261-162. Bien que la version reproduite soit celle de L’Illustration, le texte est daté par les éditeurs de « 1828 ». 12.11. Chansons et ballades populaires du Valois recueillies par Gérard de Nerval, avec une préface par Anatole Loquin, Paris, Garnier Frères, 1885, 32 pages. Création d’un texte suivi composé d’extraits de Promenades et Souvenirs, d’Angélique, des Faux Saulniers, de La Bohême galante et de « Chansons et 5 légendes du Valois ». Texte des OC Lévy, 1868. 12.12. Nouvelle Bibliothèque populaire, 1892, n° 302, p. 31. Extrait du chapitre I de Promenades et Souvenirs. 12.13. G. de Nerval, Aurélia. Les Nuits d’octobre. Promenades et Souvenirs, Paris, E. Flammarion, [1897], 255 pages. D’après le Catalogue des Imprimés de la B. N. 12.14. Le Gaulois du dimanche, 4-5 février 1905. Sous le titre « La Butte Montmartre au temps de Gérard de Nerval » : début du premier chapitre de Promenades et Souvenirs (jusqu’à « C’est le plus beau point de vue des environs de Paris. ») 12.15. « Mélodie », in Œ Séché, 1907, p. 17-18. Dans la section « Poésies diverses » ; texte du t. VI des OC Lévy (1877). 12.16. Petits châteaux de Bohême. Promenades et Souvenirs, préface A. France, éd. M. Tourneux, Paris, Émile Paul, 1912, p. 179-231. Texte de La Bohème galante (1855). 12.17. Œ Gauthier-Ferrières, 1913, p. 134-157. Texte du t. V des OC Lévy (1868). Deuxième édition de ce volume en 1921. 12.18. La Feuille littéraire (Bruxelles), n° 227, 9 août 1919. La Main enchantée, suivi d’Émilie et de Promenades et Souvenirs. D’après BS II, n° 2587. 12.19. La Bohème galante, édition critique, Paris, « La Connaissance », 1921, p. 293-391. Texte du t. V des OC Lévy (1868), où l’on a rétabli la « Mélodie » (dans la version de 1854 mais avec plusieurs erreurs de transcription). D’autre part, on a fait suivre les huit chapitres de Promenades et Souvenirs de cinq chapitres extraits de La Bohême galante (« IX. Un jour à Senlis », « X. Vieilles légendes », « XI. Visite à Ermenonville », « XII. Ermenonville », « XIII. Ver »), comme s’il s’agissait d’une seule et même œuvre. Aucune mention ne signale la supercherie. 12.20. « Mélodie. Imitée de Thomas Moore », in Poésies Helleu et Sergent, 6 1924, p. 123-124. Texte du t. VI des OC Lévy (1877), avec la même erreur de date et une erreur supplémentaire de transcription (au vers 11, « yeux refroidis » est imprimé à la place de « feux refroidis »). 12.21. Œ Clouard, 1924, p. 227-261. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.22. Albert Dubeux, « Un poème inédit [sic] de Gérard de Nerval », Le Figaro. Supplément littéraire, 3 janvier 1925. Transcription de la version manuscrite de la « Mélodie » figurant dans l’album de Régina Lhomme. Le titre est : « Imitation d’une mélodie de Thomas Moore ». 12.23. Petits châteaux de Bohême. La Bohème galante (in OC Champion, t. I), éd. Jules Marsan, 1926, p. 183-221. Version hybride, qui corrige la plupart des erreurs de La Bohème galante (1855) et du t. V des OC Lévy (1868), mais introduit d’autres discordances par rapport à L’Illustration, notamment en intégrant dans le texte des leçons qui figurent dans les manuscrits. D’autre part, au chapitre VI, seuls les deux premiers vers de la « Mélodie imitée de Moore » sont rétablis. 12.24. La Bohème galante (in OC Clouard, t. I), 1927, p. 241-286. Texte de l’édition Marsan (1926), où se trouve cependant réintroduites certaines des leçons inexactes de la Bohème galante (1855) et du t. V des OC Lévy (1868). 12.25. Prose Vincent, p. 41-51. Extraits des chapitres III, IV, V, VII et VIII. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.26. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », in Poésies Vincent, 1927, p. 56-57. Texte du t. VI des OC Lévy (1877). 12.27. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », in Poésie et Théâtre (t. IX des OC Clouard), 1928, p. 44-45. Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). 12.28. G. de Nerval, Sylvie. La Bohème galante, Paris, Tallandier, 1929, 277 pages, coll. « Les Belles Œuvres littéraires ». 7 Contient le texte de Promenades et Souvenirs, d’après BS I, n° 803. 12.29. Sylvie. La Bohème galante, Paris, Nilsson, 1930, p. 123-147. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.30. Promenades et Souvenirs. Gravures originales de Jacques Despierre. Paris, Librairie Guerlet, 1931, in-4°, 77 pages et 23 cuivres hors-texte. Texte du t. V des OC Lévy (1868). Tiré à trente-cinq exemplaires numérotés (voir Monod, n° 8660). 12.31. La Bohème galante (t. XII des OC Bernouard), 1931, p. 125-197. Texte du volume de La Bohème galante (1855) ; quelques leçons fautives sont corrigées. À l’instar de l’édition parue en 1921 à « La Connaissance », le texte de Promenades et Souvenirs est suivi de cinq chapitres extraits de La Bohême galante (« IX. Un jour à Senlis », « X. Vieilles légendes », « XI. Visite à Ermenonville », « XII. Ermenonville », « XIII. Ver »). Aucune note ne signale l’artifice. 12.32. La Bohème galante (t. II des Œ Hilsum), 1932, p. 155-182. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.33. La Bohème galante, in La Feuille littéraire (Bruxelles), 22 avril 1933, n° 3, col. 73-90. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.34. Sylvie. La Bohème galante, Paris, Plon, 1933, p. 171-211. Texte de l’édition Marsan (1926). 12.35. G. de Nerval, Les Nuits d’octobre [...], Paris, Éditions Baudinière, 1933, 2 vol. en un, 84 pages, coll. « Les Chefs-d’œuvre français » n° 58. Contiendrait Promenades et Souvenirs. D’après BS I, n° 768. 12.36. Pages choisies Rouger, 1936, p. 57-61. Extraits des chapitres I et VIII de Promenades et Souvenirs. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.37. La Bohème galante, Paris, La Compagnie typographique, 1939, p. 157206. Texte de l’édition Marsan (1926). 8 12.38. « Mélodie imitée de Thomas Moore », in Poésies Ferrand, 1944, p. 5557. Texte du t. VI des OC Lévy (1877). 12.39. Aurélia [...], éd. Albert Béguin, Genève, Skira, 1944, p. 271-310. Texte de L’Illustration, avec la « Mélodie imitée de Moore ». 12.40. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », in Poésies Béguin, 1944, p. 93-94. Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). Même texte et même pagination dans la réédition de 1947. 12.41. Sylvie, suivie de Chansons et Légendes du Valois. Illustrations de Willy Landelle. Angers, 1946, p. 133-137. Chapitre VII de Promenades et Souvenirs, sous le titre : « Promenades et Souvenirs. Voyage au Nord ». Texte de La Bohème galante (1855). 12.42. « Mélodie imitée de Thomas Moore », in Poésies, eaux-fortes de Delaroche-Vernet, Paris, Porson, 1947, p. 51-53. Texte du t. VI des OC Lévy (1877). 12.43. G. de Nerval, Sylvie. Chansons et légendes du Valois. Promenades et Souvenirs. Les Nuits d’octobre, avec une lithographie originale et des lettrines de Pierre Dehay, Paris, Horizons de France, 1947, 204 pages. D’après la BF du 31 décembre 1948 et le Library of Congress Autho Catalog 1958-1952, t. VIII. 12.44. « Mélodie imitée de Thomas Moore », in Poésies Clouzot, 1947, p. 5758. Texte du t. VI des OC Lévy (1877). 12.45. Œuvres Kaeser, 1948, p. 143-183. Texte de l’édition Marsan (1926), revu sur L’Illustration. 12.46. Promenades et Souvenirs. Illustrations de Grau Sala. La Feuille au vent, 1950, 97 pages, non relié. Texte de l’édition Marsan (1926). Tirage limité à deux mille exemplaires numérotés. 12.47. Sylvie. Poèmes et Souvenirs, La-Chaux-de-Fonds, Nouvelle 9 Bibliothèque, 1952, p. 243-256. Chapitres I, VI et VIII (partim) de Promenades et Souvenirs. Reprise, avec une pagination différente, d’un ouvrage paru l’année précédente sous le titre Sylvie et autres contes. Poèmes et souvenirs, chez Hatier à Paris. 12.48. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », OC Béguin-Richer, t. I, 1952, p. 59-60. Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). Même texte dans les deuxième (1956, p. 63-64), troisième (1960, p. 33-34), quatrième (1966, p. 33-34) et cinquième (1974, p. 33-34) tirages. 12.49. OC Béguin-Richer, t. I, 1952, p. 139-165. Texte de l’édition Marsan (1926) ; en certains endroits, retour aux leçons de 1854. Même texte dans les deuxième (1956, p. 143-169), troisième (1960, p. 119-145), quatrième (1966, p. 119-145) et cinquième (1974, p. 119-145) tirages. 12.50. Promenades et Souvenirs. Gravures à l’eau-forte de Claude Piéchaud. Paris, Victor Dancette, 1954, 99 pages, non relié. Texte du t. V des OC Lévy (1868). Tirage limité à 210 exemplaires. 12.51. La Bohème galante, éd. Alain Bosquet, Paris, Delmas, 1954, p. 133-158. Texte du t. V des OC Lévy (1868). 12.52. Œ Vaudoyer, 1955, p. 75-100. Texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.53. Œuvres Lemaitre, t. I, 1958, p. 54-55 et p. 443-477. P. 54-55 : « Mélodie imitée de Moore ». Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). P. 443-477 : Promenades et Souvenirs, dans le texte des OC Clouard (1927). 12.54. Aurélia (t. I des OC Cornand), 1958, p. 129-165. Texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.55. Œuvres Acanthe, 1960, t. I, p. 125-126 et 265-310. P. 125-126 : « Mélodie » (texte de l’édition Helleu et Sergent [1924]). P. 265- 10 310 : Promenades et Souvenirs, dans le texte des OC Clouard (1927). 12.56. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1962, quatrième édition, p. 177-178. Extrait du chapitre VIII de Promenades et Souvenirs. Même extrait dans la cinquième édition (1965). Septième et huitième éditions (p. 147-149) : chapitre IV (« Juvenilia »). 12.57. Œ Juin, 1962, p. 249-279. Sous le titre : « Promenades et Souvenirs. 1854-1855 » ; texte des OC Clouard, 1927. 12.58. Poésies Hafez, 1964, p. 55-56 et p. 131-160. P. 55-56 : « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) » ; texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). P. 131-160 : Promenades et Souvenirs ; texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.59. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », in Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964, p. 100-101. Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). 12.60. Pierre Vallery-Radot, « Gérard de Nerval. Ses années d’enfance racontées par lui-même. Leur influence sur son état mental », La Presse médicale, 31 octobre 1964. Nombreux extraits cités de Promenades et Souvenirs. Texte des OC BéguinRicher. 12.61. Œ Alyn, 1965, p. 76-77 et p. 210-237. P. 76-77 : « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) » ; texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). P. 210-237 : Promenades et Souvenirs ; texte des OC Béguin-Richer. 12.62. Œuvres Rouger, 1966, p. 235-247. Dans la section 1854, chapitres I, IV, V (partim), VII et VIII de Promenades et Souvenirs. Texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.63. Œ Guerne, 1968, p. 601-627. Texte des OC Clouard (1927). 12.64. Sylvie et autres contes. Rombaldi, 1969, p. 341-369. 11 Texte des OC Clouard (1927). 12.65. Promenades et Souvenirs. [...], éd. Léon Cellier, Garnier-Flammarion, 1972, p. 53-82. Texte de L’Illustration, avec la « Mélodie ». 12.66. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974, p. 163-165 et p. 251-283. P. 163-165 : « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) » ; texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). P. 251-283 : reprise du texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.67. L’Herne, 1980, p. 35-44. Transcription par J. Richer de la deuxième série des feuillets manuscrits Marsan, dans laquelle l’éditeur a inclus le fragment « Sophie-Sydonie » (voir ci-dessous, p. 000). 12.68. Paris et alentours. Présentation Michel Laporte. Encre, 1984, p. 85-89 et 167-183. Chapitres I, II, III, VII (partim) et VIII de Promenades et Souvenirs. Texte des OC Béguin-Richer (1952). 12.69. « Mélodie. (Imitée de Thomas Moore.) », in Les Cent Plus Belles Pages de Gérard de Nerval, présentées par Marcel Schneider, Paris, Belfond, 1985, p. 7172. Texte de l’édition Helleu et Sergent (1924). 12.70. Œ Cluny, 1987, p. 399-425. Le texte de la « Mélodie » manque et est déplacé à la p. 43 du même volume, dans la version Helleu et Sergent de 1924. 12.71. Œ Bony, 1990, p. 211-242. Texte de L’Illustration. 12.72. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Pandora, préface et commentaire de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Presses Pocket, 1992, p. 356-357. Fragment du chapitre VIII de Promenades et Souvenirs. 12.73. NPl III, 1993, p. 665-691. Texte de L’Illustration. Les variantes des manuscrits sont données en notes ; voir l’appareil critique, p. 1309-1324. 12 12.74. G. de Nerval, Aurélia [...], préface et commentaire par Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Pocket, 1994, p. 137-167. Texte de L’Illustration. XI. Pandora De tous les textes nervaliens, Pandora est sans doute l’un des plus difficiles, non seulement par son contenu, mais aussi par les aléas qui affectèrent sa publication et laissèrent croire jusqu’en 1968 que l’œuvre était restée inachevée. Le 30 novembre 1853, Nerval écrit à Giraud, qui prépare alors d’édition des Filles du Feu : « [...] on vous enverra, du journal Paris, la Pandora qui prendra place dans notre volume1. » Ce projet d’inclusion va sans doute de pair avec une lettre du 2 décembre 1853 au même éditeur : « Il y a [au journal Paris] une nouvelle intitulée la Pandora qu’ils font paraître dans un album du jour de l’An. Il faudrait leur en demander les épreuves et les envoyer à l’imprimerie2 ». On connaît aussi un projet d’insertion de « La Pandora » dans Le Mousquetaire, en décembre 18533. — Or, « La Pandora » ne figure pas dans Les Filles du Feu, Paris est supprimé et Le Mousquetaire n’accueille Pandora que le 31 octobre 1854, sans la fin. Nerval meurt en janvier 1854 et à cette disparition succède un silence de près de trois quarts de siècle. Fait bizarre, après un aussi long silence, deux reconstitutions du récit sont publiées, en 1921, quasiment en même temps par deux éditeurs qui pourraient s’être prêté leurs documents : Aristide Marie et Pierre Audiat (qui utilise le pseudonyme de Pierre Fontrailles). Néanmoins, dans les deux versions proposées en 1921, le récit demeure incompréhensible. Il est ainsi structuré dans l’édition Marie : (1) texte imprimé du 31 octobre 1854 ; (2) intervention de l’auteur (« Je suis obligé d’expliquer que Pandora fait suite aux aventures que j’ai publiées autrefois dans la Revue de Paris, [...] ») et citation d’un extrait des Amours de Vienne ; (3) reprise du récit, avec une lacune manifeste entre les événements racontés dans le texte publié en 1854 et ceux qui sont narrés dans la « deuxième 1NPl III, p. 830. 2NPl III, p. 831. 3Voir NPl III, p. 838. 2 partie ». Composition analogue dans l’édition Audiat, moins l’étape (2). De l’obscurité du texte proposé en 1921, la critique ne s’est pas émue : confortablement installée dans la thèse du délire nervalien — littérairement valorisé, du reste, par les surréalistes —, elle a voulu voir dans ce récit la traduction du désespoir, l’expression de la folie, la confirmation, en un mot, de ses présupposés. Le récit figurera même dans l’Anthologie du délire de Michel de M’Uzan en 19564. En fait, il n’y avait là aucune folie, mais seulement une série de malentendus ; la nouvelle se présente comme un puzzle qu’il faut reconstituer avant tout essai d’interprétation. En 1968, Jean Guillaume a établi que la « deuxième partie » du texte — celle-là même que Marie et Audiat avaient révélée en 1921 — avait été mise en épreuves par Le Mousquetaire5. Autre découverte majeure, apportée par la recherche systématique des documents et leur analyse philologique (notamment l’étude des encres successives et des déchirures complémentaires permettant de réunifier des fragments) : la présence, dans un lot manuscrit, de fragments qui font le lien entre la « première » (Le Mousquetaire, 31 octobre 1854) et la « deuxième partie » du texte. L’édition de 1968 a éclairé aussi les raisons qui ont empêché la publication complète de la nouvelle : le 31 octobre, le début de Pandora était paru sans un en-tête explicatif promis à l’auteur par Dumas ; les imprimeurs du Mousquetaire ont omis, en composant la « deuxième partie », trois fragments manuscrits intermédiaires. Au lieu de ces fragments, les imprimeurs ont fait figurer sur l’épreuve une lettre de Gérard à Dumas (où le premier reproche au second l’absence d’en-tête, le 31 octobre)6, l’intervention de l’auteur dans le récit et l’extrait des Amours de Vienne. Ainsi présenté, la nouvelle devenait effectivement incompréhensible. Nerval a sans doute mis son veto à la publication, et sa mort, en janvier de l’année suivante, aura interdit toute reprise du texte. L’examen des manuscrits a permis également à Jean Guillaume de mettre au jour une première version de la nouvelle, à l’encre rouge : « Amours de Vienne. La Pandora7 ». C’est le texte qui devait figurer dans Les Filles du Feu. Rédigée durant l’internement de l’automne de 1853 chez Émile Blanche, cette version initiale est donc contemporaine des Chimères et des premiers manuscrits de la future Aurélia. Sa rédaction pourrait avoir comme source la demande, par Dumas, d’un récit sur le thème « Trois jours de folie ». Au lieu de parler de la folie à Paris, l’auteur se transporte dans la folie à Vienne, et remonte de 1853 à 1839. 4Monaco, Le Rocher, p. 33-42. 5Voir G. de Nerval, Pandora, édition critique par Jean Guillaume, 1968, p. 37-38. 6Voir NPl III, p. 903-904. 7Voir Jean Guillaume, Aux origines de « Pandora » et d’« Aurélia », ENR V, 1982, p. 9-27. 3 A. Manuscrits autographes 11.1. Manuscrit Marie Le manuscrit Marie est — ou plutôt était, au moment de l’édition Guillaume de 1968 — composé de 16 fragments manuscrits de formats divers, réunis dans un volume relié petit in-4. Sauf dans un cas, les textes manuscrits figurent au recto. Onze fragments concernent Pandora8, cinq autres Aurélia, et le propriétaire d’alors, Georges Dubois, avait joint à ces documents deux fragments intitulés Voyage d’Italie. Panorama. L’existence des fragments de Pandora a été révélée en 1914 par Aristide Marie dans Gérard de Nerval. Le Poète, l’homme, p. 292. Voir ensuite les éditions de Pandora par le même Aristide Marie dans La Revue hebdomadaire de septembre 1921 et chez Lesage (1925), BMarie, n° 33, le catalogue de la Bibliothèque Aristide Marie (1938), n° 157, l’Exposition 1955, n° 311, et le catalogue de la [Vente Georges Dubois] du 17 avril 1970, où cet ensemble se trouve séparé en deux : la pièce 28 est « Voyage d’Italie. Panorama » ; la pièce 29, « Manuscrits autographes d’Aurélia et de Pandora. 16 pièces de formats divers [...] ». Si l’on en croit les catalogues de l’Exposition 1981-1982 (nos 172 et 205) et de l’Exposition 1996 (n° 460), le manuscrit Marie n’existe plus aujourd’hui tel qu’il a été décrit par Jean Guillaume en 1968 : les fragments concernant Aurélia ont, à l’instar des deux folios de Voyage d’Italie. Panorama, été retirés ; et aux fragments relatifs à Pandora, ont été joints les cinq folios du manuscrit Audiat (voir ci-dessous), qui appartiennent au même collectionneur. Reproductions photographiques du manuscrit Marie dans l’édition Guillaume (planches I-VIII), dans l’édition Senelier (Klincksieck, 1975 ; fragments 6, 8, 9 et 11 [p. 73 et 81]), dans l’Exposition 1981-1982 (p. 78 : fragment 2 ; p. 81 : fragment 11) et dans le Cahier Gérard de Nerval n° 6 (1983) [fragments 5, 10 r° et 11]9. 11.2. Manuscrit Audiat Ce manuscrit n’est plus connu aujourd’hui que dans un état incomplet. Il 8Le problème des mentions « Pandora » apparaissant sur les fragments a été examiné par Jean Guillaume dans « L’Édition critique de Pandora face au problème des manuscrits », Les Manuscrits. Transcription, édition, signification, Presses de l’École Normale Supérieure, 1976, p. 7-19. 9Voir « Pandora, "livre infaisable" », p. IV. Éric Buffetaud a modifié dans ce dossier le numéro d’ordre des fragments relatifs à Pandora. En 1968, Jean Guillaume avait suivi l’ordre d’apparition dans le cahier Marie. 4 contenait à l’origine huit folios, comme en témoigne le Catalogue d’une importante collection de lettres autographes [...] (Vente Drouot, 27 février 1889, par Me Delestre, assisté de M. Étienne Charavay), qui décrit, sous le numéro 72 : « Les amours de Vienne, Pandora, suite et fin, manuscrit aut. sig., avec ratures et corrections, 8 p. In-8. / Très curieux manuscrit sous forme d’une lettre à Alexandre Dumas. » Le catalogue Noël Charavay de janvier 1921 (pièce 528) mentionne à nouveau ce document, qui compte toujours huit pages et sera acquis par Pierre Audiat. Sous le pseudonyme de Pierre Fontrailles, celui-ci utilisera ces folios pour l’édition de Pandora qu’il donne dans L’Ère nouvelle, le 24 septembre 1921. Le manuscrit est signalé ensuite dans BMarie, n° 33 (« 8 feuillets ou fragments [...] »), dans le catalogue de l’exposition Cinquantenaire du symbolisme à la Bibliothèque nationale (1936, n° 6 ; le nombre de folios n’est pas indiqué) et dans le catalogue Pierre Berès n° 61 (1965), pièce 328 (« Voyage en Orient10. Pandora. Manuscrit autographe ; 5 pp. in-8 »). Entre 1926 (BMarie) et 1965, trois feuillets ont donc disparu, — le premier (sans doute la lettre à Dumas du 2 ou 3 novembre 1854 ; voir NPl III, p. 903-904) et les deux derniers. Les cinq folios restants forment aujourd’hui un seul ensemble avec les fragments du manuscrit Marie (voir ci-dessus et l’Exposition 1981-1982, n° 172). Reproductions photographiques des cinq folios restants du manuscrit Audiat dans l’édition Guillaume (avec la reconstitution du texte des folios perdus ; voir planches IX à XVI), dans l’édition Senelier (folios 3, 4, 5 et 6 [pages 85, 91 et 97]11), dans le Catalogue 1981-1982, p. 79 (folio 4), dans le Cahier Gérard de Nerval n° 6 (1983) [p. V : folios 3 (partim) et 6], dans l’Album 1993, p. 150 (folio 4, reproduction en couleurs) et dans l’Exposition 1996, p. 143 (folio 4, reproduction en couleurs). 11.3. Manuscrit Marsan Deux feuillets manuscrits, dont l’existence a été révélée lors de la Vente Marsan (1976, pièce 12). Le texte correspond partiellement à celui qui se trouve sur les folios du manuscrit Audiat, lesquels offrent, pour les passages communs, une version plus ancienne. Les problèmes nés de la réapparition des deux feuillets de la collection Marsan sont examinés par Jean Guillaume dans « Pandora rediviva », Les Études classiques, 1977, p. 161-164. Transcription 10Le Voyage en Orient est mentionné à cause des Amours de Vienne. 11Le fragment 5 est donné en tête du cahier hors-texte. 5 du manuscrit dans le Cahier de l’Herne, 1980, p. 45-49. Reproduction photographique dans le Cahier Gérard de Nerval n° 6, 1983 (p. IV et V ; manque la dernière ligne du deuxième feuillet) et dans Claude Pichois et JeanPaul Avice, Gérard de Nerval, la vie errante, Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, 1996, p. 49 (le deuxième feuillet). Voir aussi le Catalogue 1996, n° 460 bis (p. 198). B. Copies manuscrites 11.4. Copie Spoelberch de Lovenjoul α (LOV., D.745, fos 372-381). Dix folios, qui correspondent au texte publié dans Le Mousquetaire du 31 octobre 1854. Reproduction photographique dans l’édition Guillaume (planches XVII-XXI). 11.5. Copie Spoelberch de Lovenjoul β (LOV., D.745, fos 386-391). Six folios, qui correspondent au texte mis en épreuves par Le Mousquetaire, moins la citation des Amours de Vienne (voir ci-dessous). Reproduction photographique dans l’édition Guillaume (planches XXII-XXIV). C. Épreuves d’imprimerie 11.6. Épreuve Spoelberch de Lovenjoul (LOV., D.745, fos 382-385). Disposée sur quatre folios et montrant des corrections autographes de Nerval, l’épreuve provient du Mousquetaire, dont elle reproduit la justification et la typographie. Ce document aurait été retrouvé dans les papiers de Théophile Gautier12. Le texte de l’épreuve correspond à la « deuxième partie », telle que celle-ci apparaît dans le manuscrit Audiat et — moins la lettre à Dumas du 2 ou 3 novembre 1854 — dans l’édition d’Aristide Marie (1921 et 1925). Reproduction photographique dans l’édition Guillaume (planches XXVXXVI) et dans le Cahier Gérard de Nerval n° 6, 1983, p. V (la fin). 12Voir Julia Cartier, Un intermédiaire entre la France et l’Allemagne, Gérard de Nerval. Étude de littérature comparée, Genève, Société générale d’imprimerie, 1904, p. 68. 6 D. Édition ayant paru du vivant de Nerval 11.7. Le Mousquetaire, 31 octobre 1854. « Première partie » du texte. Fac similé dans le Cahier Gérard de Nerval n° 6, 1983, p. VI. E. Éditions posthumes 11.8. L’Ère nouvelle. Organe de l’entente des gauches, 23 et 24 septembre 1921. « Pandora. Nouvelle inédite par Gérard de Nerval ». Le texte est précédé, le 22 septembre, par une introduction signée « Pierre Fontrailles » (pseudonyme de Pierre Audiat) : « Un inédit de Gérard de Nerval. La deuxième partie de Pandora ». Composition du texte : « première partie » (Le Mousquetaire, 31 octobre 1854) + folios 3 à 8 du manuscrit Audiat. Nombreuses erreurs de transcription (ainsi la « pierre de Bologne » devient la « pierre de Babylone »). 11.9. La Revue hebdomadaire, 24 septembre 1921, p. 387-399. « Amours de Vienne. Pandora ». Texte précédé d’une introduction (« La Pandora [sic] de Gérard de Nerval », p. 382-386) due à Aristide Marie. Composition du texte : « première partie » (Le Mousquetaire, 31 octobre 1854) + folios 2 à 8 du manuscrit Audiat. A. Marie a pu aussi utiliser l’épreuve Spoelberch de Lovenjoul (dont il a cependant omis la lettre à Dumas et les corrections autographes de Nerval). On constate des divergences nombreuses — dues à des erreurs de lecture — entre le texte Marie et les originaux (manuscrit Audiat ou épreuve Spoelberch). Ainsi, le titre Deux mots dans la forêt devient selon La Revue hebdomadaire « Deux mois dans la forêt ». 11.10. Gérard de Nerval, La Pandora, [préface d’Aristide Marie], Paris, Madame Lesage, [1925], 68 pages, coll. « Le Sage et ses amis » Édition tirée à 325 exemplaires. Le texte de Nerval se trouve p. 19-56, sous le titre « Amours de Vienne. Pandora ». Même composition que dans La Revue hebdomadaire, mais Marie a 7 parfois modifié son texte. Plusieurs des erreurs de transcription de 1921 — mais pas toutes — sont corrigées. Une nouvelle coquille, au moins, apparaît : « les pointes des épées » devient « la pointe des épées ». Le texte des fragments du manuscrit Marie (à l’exception du fragment 5) est donné dans les « Notes et variantes » (p. 57-68). 11.11. La Sonate du diable, t. I des OC Bernouard, 1927, p. 193-209. Sous le titre : Amours de Vienne. Pandora. Composition du texte : « première partie » (Le Mousquetaire, 31 octobre 1854) + épreuve Spoelberch de Lovenjoul (y compris la lettre à Dumas, mais sans les corrections autographes de Nerval). 11.12. Les Filles du Feu, t. II des OC Clouard, 1927, p. 375-393. Pandora est intégrée aux Filles du Feu (placée après Émilie, elle termine le recueil, où manquent Les Chimères). Version Marie (1925) ; quelques rectifications dans le texte correspondant à la « première partie ». 11.13. Les Filles du Feu, orné de dix eaux-fortes de Charles Bisson, Paris, Librairie de la « Revue française » [Alexis Rieder], 1929, p. 265-279. Pandora est à nouveau intégrée aux Filles du Feu. Texte Clouard (1927). 11.14. Gérard de Nerval, choix des textes et préface d’Albert Béguin avec un portrait par Marcoussis, Paris, GLM, 1939, p. 52-64. Pandora. Texte Marie (1921), avec quelques rectifications. 11.15. Les Filles du Feu, [édité par Albert Béguin], Genève, Éditions d’art Albert Skira, 1944, p. 253-268. Pandora est intégrée aux Filles du Feu (entre Isis et Les Chimères). Texte Marie (1921). 11.16. Les Filles du Feu, texte préfacé et annoté par René-Louis Doyon, Paris, René Rasmussen, 1946, p. 205-222. Pandora apparaît après Émilie, dans Les Filles du Feu. Texte Marie (1921). 11.17. Les Belles Lectures, n° 99, 15-31 décembre 1947, p. 6-8. Pandora. Texte Marie (1925). 11.18. Nerval Seghers, éd. J. Richer, première édition, 1950, p. 167-187. 8 Pandora (texte Marie [1925]), avec en notes les variantes du manuscrit Marie. J. Richer crée de toutes pièces une dédicace à Dumas (« À Alexandre Dumas / "Voilà le livre infaisable, / Voilà les théories impossibles." ») Les éditions suivantes, jusqu’à la cinquième (1965), reproduiront le texte du Club Français du Livre (1952). 11.19. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 345-356. La Pandora [sic]. Texte Béguin (1939), avec une erreur dans l’épigraphe (« se partagent » au lieu de « se partageaient »). Publication, en notes, des variantes du manuscrit Marie. Voir, pour le deuxième tirage, à la date de 1956. 11.20. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 144-156. La Pandora [sic]. Cette version corrige plusieurs erreurs du texte Béguin (1939) et d’OC Béguin-Richer (1952) ; l’erreur dans l’épigraphe subsiste cependant, tandis que viennent s’ajouter de nouvelles coquilles ainsi qu’une dédicace imaginaire à Dumas (voir ci-dessus, n° 00). Les variantes du manuscrit Audiat sont présentées dans les notes (p. 322-323). 11.21. Œ Vaudoyer, 1955, p. 191-200. La Pandora [sic]. Texte d’OC Béguin-Richer, t. I, 1952. 11.22. Œ Béguin-Richer, t. I, deuxième tirage, 1956, p. 349-360. La Pandora [sic]. Version du Club Français du Livre (1952), d’où a disparu la dédicace imaginaire à Dumas. Nouvelles coquilles. Publication, en notes, des variantes des manuscrits Marie et Audiat. Texte inchangé dans les troisième (1960, p. 345-356) et quatrième (1966, p. 345-356) tirages. Sur le cinquième tirage, voir à la date de 1974. 11.23. Anthologie du délire, textes réunis par Michel de M’Uzan, Monaco, Éditions du Rocher, 1956, p. 33-42. La Pandora [sic]. Texte Béguin (1939). Manquent les six premiers paragraphes. 11.24. Les Filles du Feu, introduction de Jean Vagne, Lausanne, Éditions Rencontre, 1957, p. 269-286. Pandora, insérée dans Les Filles du Feu (entre Isis et Les Chimères). Texte Marie (1921). L’article du titre est supprimé. 9 11.25. Les Œuvres libres, Librairie Arthème Fayard, n° 134, juillet 1957, p. 295-308. La Pandora [sic]. Texte des Œ Béguin-Richer, t. I (1952). 11.26. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 733-746. La Pandora [sic]. Texte Clouard (1927), corrigé sur Marie (1921). 11.27. Aurélia [...], t. I des OC Cornand, 1958, p. 167-184. La Pandora [sic]. Texte d’Œ Béguin-Richer, t. I (1956). 11.28. Œ Acanthe, 1960, t. I, p. 143-161. La Pandora [sic]. Texte de l’édition Lemaitre (1958). 11.29. Œ Juin, 1962, p. 335-349. La Pandora [sic]. Version Lemaitre (1958). Publie en note le texte des fragments 5, 11 et 10 r° du manuscrit Marie et propose de les placer, dans cet ordre, après l’extrait des Amours de Vienne. 11.30. Poésies Hafez, 1964, p. 161-174. La Pandora [sic]. Version des Œ Béguin-Richer, t. I (1956). 11.31. Œ Alyn, 1965, p. 386-397. La Pandora [sic]. Texte des Œ Béguin-Richer, t. I (1956). 11.32. Aurélia et autres contes fantastiques, préface de Hubert Juin, Verviers, Gérard et Cie, 1966, coll. « Marabout Géant », p. 239-250. La Pandora [sic]. Texte Lemaitre (1958). 11.33. Œ Guerne, 1968, p. 591-600. La Pandora [sic]. Texte Lemaitre (1958). À noter qu’Armel Guerne ne suit pas le texte des Œ Béguin-Richer, alors que, p. 588, renvoyant au troisième tirage (1960) de ce recueil, il signale que le « texte actuel [de Pandora] a finalement été établi de façon scrupuleuse et plus exacte par M. Jean Richer. » 11.34. Gérard de Nerval, Pandora, édition critique par Jean Guillaume, lettrepréface de Claude Pichois, Namur et Gembloux, Presses Universitaires et Duculot, 1968, 177 pages et un volume de planches. Composition du texte : copie Spoelberch de Lovenjoul α (qui représente une 10 version améliorée de l’imprimé paru le 31 octobre 1854 dans Le Mousquetaire) + fragments 5, 11 et 10 r° du manuscrit Marie + épreuve Spoelberch de Lovenjoul (avec les corrections autographes de Nerval, mais sans le passage où l’auteur intervient et cite Les Amours de Vienne). Tous les états du texte sont reproduits dans un volume de planches. Des errata à ce volume sont mentionnés dans l’article « Nerval et le Graal à Vienne », Revue de littérature comparée, juillet-septembre 1973, p. 419-425. Voir aussi « Le Problème textuel de Pandora », Les Études classiques, 1974, p. 412-420. L’ouvrage a fait l’objet d’une réédition en 1976 (voir à cette date). 11.35. Sylvie et autres contes, Le Club des Classiques, 1969, p. 219-231. La Pandora [sic]. Version Lemaitre (1958). 11.36. Les Filles du Feu, Livre Club Diderot, 1970, p. 227-239. Pandora est insérée dans Les Filles du Feu, entre Corilla et Les Chimères. Texte Marie (1921). 11.37. Les Filles du Feu. La Pandora. Aurélia, éd. Béatrice Didier, Paris, Gallimard / « Folio », 1972, p. 275-288. La Pandora [sic]. Version du t. I des Œ Béguin-Richer (1956). On observera qu’en 1972 encore, le même éditeur a publié Pandora au « Livre de Poche », dans un texte différent (voir ci-dessous). Deuxième tirage de ce volume en 1989. 11.38. Aurélia. [...], éd. Béatrice Didier, Paris, Le Livre de Poche, 1972, p. 155173. La Pandora [sic]. Texte Lemaitre (1958). Deuxième tirage de cet ouvrage en 1984. 11.39. Promenades et Souvenirs. [...], éd. Léon Cellier, Paris, GarnierFlammarion, 1972, p. 105-117. Pandora. Texte Guillaume (1968). 11.40. Nerval, éd. et commentaires par Henri Bonnet, « Thema Anthologie », Paris, Hatier, 1973, p. 107-109. Pandora (extrait). Texte Guillaume (1968). 11.41. Œ Béguin-Richer, t. I, cinquième tirage, 1974, p. 345-356. 11 Pandora. Suit le texte Guillaume (1968), mais y introduit les sous-titres présents sur certains fragments du manuscrit Marie et intègre à la nouvelle le fragment 3 de ce même manuscrit. Quelques-unes des coquilles qui entachaient les trois tirages précédents subsistent. J. Guillaume a répondu aux critiques de J. Richer dans « Le Problème textuel de Pandora », Les Études classiques, 1974, p. 412-420. 11.42. Gérard de Nerval, Pandora. Les Amours de Vienne, édition critique nouvelle de Jean Senelier avec la collaboration de François Constans, Maria Luisa Belleli, Jean Richer, Jérôme Vercruysse. Paris, Klincksieck, 1975, 307 pages et 24 planches hors-texte, coll. « Bibliothèque du XIXe siècle ». Suit le texte Guillaume (1968), mais réintroduit la citation des Amours de Vienne entre le premier et le deuxième paragraphe du récit ; des fragments du manuscrit Marie correspondant à des passages de la « première partie » sont réintroduits dans le texte. Même si la version ici proposée est très différente de celle du t. I des Œ Béguin-Richer (1974), on retrouve des coquilles de cette dernière édition dans le texte Senelier. Voir aussi Claude Pichois, « Pandora, ou d’une folie à l’autre », Les Lettres nouvelles, décembre 1975, p. 179-188. 11.43. Les Filles du Feu, préface de Joseph-Marc Bailbé, Lausanne, Compagnie du Livre Français, 1975, p. 279-296. Reprise, avec une préface nouvelle, du texte publié en 1957 aux Éditions Rencontre. 11.44. G. de Nerval, Pandora, édition critique par Jean Guillaume, lettrepréface de Claude Pichois, Namur, Presses Universitaires, 1976, 177 pages et un volume de planches. Tirage corrigé de l’édition de 1968. 11.45. Jean Guillaume, « Aux origines de Pandora », in Aux origines de « Pandora » et d’« Aurélia », ENR V, p. 9-27. Édition du texte de Amours de Vienne. La Pandora, version antérieure de Pandora, divisée en chapitres et reconstituée à partir des fragments du manuscrit Marie et des leçons cancellées figurant sur le manuscrit Audiat. Cette version, à l’encre rouge, date sans doute de l’automne de 1853. 11.46. Éric Buffetaud, « Pandora, "livre infaisable" », in Cahier Gérard de 12 Nerval n° 6, 1983, p. I-XXVIII. P. VI-VII : édition de la nouvelle. Composition : « première partie » (Le Mousquetaire, 31 octobre 1854) + fragments 5, 11 et 10 r° (lignes 1-18) du manuscrit Marie + manuscrit Marsan (folio numéroté 2) + manuscrit Marsan (folio numéroté 3), lignes 1-10 + fragment 10 r° du manuscrit Marie (la fin) + manuscrit Marsan (folio numéroté 3) [la fin] + folio 3 du manuscrit Audiat (7 dernières lignes) + folio 6 du manuscrit Audiat + épreuve Spoelberch de Lovenjoul (D.745, f° 384 [les cinq dernières lignes] et f° 385). Cette reconstitution modifie la structure de la nouvelle en plaçant l’épisode du rêve pendant la représentation théâtrale à l’Ambassade de France. Reproduction des manuscrits utilisés ainsi que de l’imprimé et — partiellement — de l’épreuve du Mousquetaire (p. IV-VI). 11.47. Œ Cluny, 1987, p. 611-624. Sous le titre « Pandora. Suite des Amours de Vienne ». Texte Marie (1925) ; les folios 5, 11 et 10 r° du manuscrit Marie sont transcrits à la fin du texte et donnés comme un « Appendice ». 11.48. Masques, 1988, p. 123-136. Édition comparée du texte Amours de Vienne. La Pandora (voir Aux origines [...], 1982) et de Pandora. La version de Pandora s’éloigne de l’édition de 1968 en deux passages, modifiés d’après les deux folios du manuscrit Marsan (qui représentent un état ultérieur de la nouvelle). 11.49. Œ Bony, 1990, p. 193-203. Pandora. Texte Guillaume (1988). 11.49. Les Filles du Feu. Pandora, préface et commentaires de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Presses Pocket, 1992, coll. « Lire et Voir les classiques », p. 307-321. Pandora. Texte Guillaume (1988). 11.50. NPl III, 1993, p. 653-663. Pandora. Texte Guillaume (1988). La version antérieure, Amours de Vienne. La Pandora, figure aux pages 1291-1299. 11.51. G. de Nerval, Aurélia, suivi de Pandora, Paris, Librio, 1994, p. 81-93. Texte de NPl III, 1993. 2. Poésies allemandes Nerval a réuni en volume, à deux reprises, ses traductions de poésies allemandes : en 1830 d’abord, dans la « Bibliothèque choisie » de Laurentie ; en 1840 ensuite, en complément du Faust de Goëthe, suivi du Second Faust (un Choix de ballades et poésies allemandes occupe les p. 293-444 de cet ouvrage). La présente section ne considérera que les textes qui apparaissent — en vers ou en prose — au moins dans l’un de ces deux recueils. Pour les traductions de l’allemand que Gérard ne reprit jamais en volume, on se reportera à la dernière section de ce chapitre, consacrée aux « Traductions isolées ». A. Traductions parues du vivant de Nerval 18.76. La Psyché. Choix de pièces en vers et en prose, dédiées aux dames, mai 1829 (t. XV, p. 56-61). « Lénore. Ballade allemande, imitée de Bürger », signé « GÉRARD ». Première traduction en vers de cette ballade dont Nerval publiera huit versions. Celle-ci compte 105 vers, et use d’octosyllabes et d’alexandrins ; Gérard a supprimé ou modifié certains éléments du texte original (ainsi les blasphèmes du personnage féminin ; d’autre part, le récit de la chevauchée est transformé en cauchemar). Les livraisons mensuelles de La Psyché (dont le sous-titre varie) parurent de mars 1826 à janvier 1830, avec des interruptions entre novembre 1826 et janvier 1827, ainsi qu’entre avril 1827 et décembre 1828. En janvier 1830, la revue change de format et devient l’éphémère Tribune romantique, dont ne furent publiés que trois numéros. 18.77. La Psyché. Choix de pièces en vers et en prose, août 1829 (t. XVIII, p. 30-39). « Le Plongeur. Ballade » ; à la suite du texte, on lit : « Extrait d’une traduction inédite de Schiller par GÉRARD ». Texte repris dans les Poésies allemandes, 1830. Légères variantes. 2 18.78. La Psyché, choix de pièces inédites en vers et en prose, octobre 1829 (t. XX, p. 48-53). « À Schmied1. Ode de Klopstock écrite pendant une maladie dangereuse », signé « GÉRARD ». Version plus longue que la traduction figurant dans le volume des Poésies allemandes, 1830. Légères variantes dans les passages conservés. 18.79. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 21 novembre 1829 (t. XXVII, p. 324-325). « Chant de l’épée. Traduit de l’allemand de Korner », signé « G. ». Texte identique (à quelques variantes de ponctuation et de majuscules près) à celui qui figure dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.80. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 12 décembre 1829 (t. XXVII, p. 457-460). « Poésie allemande. La Mort du Juif errant. Rapsodie lyrique de Schubart », signé « GÉRARD ». Texte repris dans l’Album littéraire de 1831, puis, avec de légères variantes, dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.81. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 19 décembre 1829 (t. XXVII, p. 500-505). « Littérature allemande. Lénore, traduction littérale de Bürger », signé « GÉRARD ». Première version nervalienne en prose de cette ballade. 18.82. La Psyché. Choix de pièces en vers et en prose, dédiées aux dames, janvier 1830 (t. XXIII, p. 5-18). « La Lénore de Bürger. Nouvelle traduction littérale », signé « GÉRARD ». Traduction en vers, très différente du texte publié dans le même périodique en mai 1829. Entièrement en octosyllabes, la présente traduction se compose de 32 strophes de huit vers. Une note infrapaginale, appelée à la onzième strophe, insiste sur la fidélité de cette traduction à l’original. 18.83. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 2 janvier 1830 (t. XXVIII, p. 10-12). « La Première Nuit du Sabbat. Morceau lyrique de Goethe », anonyme. Cette 1La graphie correcte de ce nom est « Schmidt ». 3 traduction n’est pas reprise dans les Poésies allemandes, 1830, mais figure en 1840, avec de légères variantes, dans le Choix de ballades et poésies. 18.84. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 16 janvier 1830 (t. XXVIII, p. 101-110). Sous le titre « Des poètes allemands » et quelques lignes de présentation (« Une bonne traduction des poètes allemands romantiques viendra bien à propos nous faire oublier l’école toute française de Viëland [sic], Gesner [sic] et Kotzebue. M. Gérard, dont nous avons inséré plusieurs pièces traduites avec une fidélité remarquable, doit publier, en deux volumes, un choix de traductions des chefsd’œuvre de la nouvelle école créée par Klopstock »), citation de deux longs extraits de l’introduction des Poésies allemandes, ainsi que de la traduction par Gérard de « Ma patrie » de Klopstock (on relève de légères variantes entre la version du Mercure et le texte qui figure dans le volume de 1830 et le Choix de ballades et poésies de 1840). 18.85. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 23 janvier 1830 (t. XXVIII, p. 147-148). « Légende. Par Goethe », anonyme. Texte repris dans l’Album littéraire de 1831, puis, avec une variante, dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.86. Poésies allemandes. Klopstock, Goethe, Schiller, Burger. Morceaux choisis et traduits par M. Gérard, Paris, Bureau de la « Bibliothèque choisie » (rue Férou, 28), Méquignon-Havard (rue des Saints-Pères, 10), Bricon (rue du VieuxColombier, 19), 1830, 260 pages (impr. de Béthune, rue Palatine, 5), coll. « Bibliothèque choisie par une société de gens de lettres sous la direction de M. Laurentie. Ve section. Choix de poésies ». Enregistré dans la BF du 6 février 1830 (le prix n’est pas indiqué), le volume parut sans doute autour de cette dernière date. L’ouvrage n’était pas terminé, en tout cas, en décembre 18292, et la mise en vente intervint après le 16 janvier 1830, date à laquelle Le Mercure annonce la publication, en deux volumes, des Poésies allemandes. L’« Introduction » (p. 1-50) laisse elle aussi 2Voir la lettre à Laurentie de décembre 1829 : « Monsieur, / Une légère indisposition me retient chez moi et m’a empêché de vous aller porter la fin de l’Introduction aux Poétes allemands ; si vous êtres pressé de l’avoir, je vous prie de me le faire dire, et je vous l’enverrai immédiatement, car elle est terminée depuis longtemps et je ne la retenais que pour une rectification qui me prescrivait de nouvelles recherches. Je profite de mon loisir pour traduire encore trois ou quatre morceaux qui pourront trouver place à la fin du volume, si tout n’est pas composé. Je vous réitère la prière de m’envoyer les épreuves, parce que je crois avoir à faire quelques petites corrections, de style, ou autres. / [...]. » (NPl I, p. XXVIII-XXIX.) 4 espérer un second volume, qui présenterait des poètes moins connus comme Tiedge, Körner ou Schubart — poètes dont Nerval avait déjà donné, dans Le Mercure, des adaptations françaises. Ce deuxième volume ne parut pas — la collection fut emportée par la bourrasque de Juillet 1830 — et l’auteur en distribua la matière, au cours des années 1830 et 1831, dans Le Mercure et dans La Tribune romantique. Composée de traductions en prose, l’anthologie de 1830 renferme, de Klopstock (p. 51-89), « Ma patrie », « Les Constellations », « Les Deux Muses », « Les Heures de l’inspiration », « À Schmied. Ode écrite pendant une maladie dangereuse », « Psaume », « Mon erreur », « Hermann et Trusnelda » et « Hermann chanté par les bardes Werdomar, Kerding et Darmont » ; de Goethe (p. 91-132), « Ma déesse », « Complainte de la noble femme d’AzanAga, imitée du morlaque3 », « L’Aigle et la colombe », « Le Chercheur de trésors », « Consolation dans les larmes », « Le Roi des aulnes », « L’Élève sorcier », « Le Voyageur », « Le Barde », « Le Roi de Thulé. Ballade4 », « Les Mystères. Dédicace » ; de Schiller (p. 133-219), « La Chanson de la cloche », « Le Plongeur », « La Puissance du chant », « Pégase mis au joug », « À Goëthe, lorsqu’il traduisit pour le théâtre le Mahomet de Voltaire », « Le Partage de la terre », « Le Comte d’Habsbourg », « Le Commencement du XIXe siècle. À *** », « Le Dragon de Rhodes », « Jeanne d’Arc », « Le Gant », « L’Idéal », « La Bataille », « La Caution », « Désir », « Colomb », « La Grandeur du monde », « Adieux au lecteur » ; de Burger (p. 221-255), « Lénore5 », « La Merveille des fleurs », « Sonnet composé par Burger après la mort de sa seconde femme », « Sonnet6 », « La Chanson du brave homme » et 3À noter que ce poème n’est pas une œuvre originale de Goethe, mais appartient au patrimoine de la poésie serbe. L’abbé italien Alberto Fortis avait en 1774 attiré l’attention sur la « Complainte » ; Goethe en composa une traduction allemande, que Herder inséra en 1778 au tome I de ses Volkslieder. Hors d’Allemagne, la version de Goethe fit éclore une série de traductions nouvelles, dues souvent à des auteurs célèbres (W. Scott, Nodier, Mérimée, Nerval, Pouchkine, Mickiewicz (voir Miodrag Ibrovac, Claude Fauriel et la fortune européenne des poésies populaires grecque et serbe, Paris, Didier, 1966, p. 257-262). Le texte publié en 1830 par Nerval est donc la traduction d’une traduction. 4Texte à comparer aux deux traductions en vers du même poème. 5Deuxième traduction en prose de « Lénore ». Version plus courte que celle qui parut dans Le Mercure de France du 19 décembre 1829 (plusieurs paragraphes sont supprimés en 1830) ; on relève aussi des variantes dans les passages conservés. 6Ce « Sonnet » a réservé une surprise aux chercheurs : il est introuvable dans l’œuvre de Bürger (voir Paul Bénichou, L’École du désenchantement. Sainte-Beuve, Nodier, Musset, Nerval, Gautier, Paris, Gallimard, 1992, p. 230-233). Le « Sonnet » prétendument traduit semble être une création originale, comme l’est, l’année suivante, « Le Bonheur de la maison » (voir ci-dessous, p. 000). À noter encore que Nerval publiera du prétendu « Sonnet » de Bürger une adaptation en vers, dans Le Cabinet de lecture du 4 décembre 1831 (sous le 5 « Le Féroce Chasseur ». Il existerait des exemplaires des Poésies allemandes tirés sur papier vélin (voir le Catalogue [de la vente Jules Le Petit], 1918, n° 2386, ainsi que Marcel Clouzot, Guide du bibliophile français, ouvrage cité, p. 126). 18.87. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 13 février 1830 (t. XXVIII, p. 293-295). « Poésie allemande. Appel, par Kôrner (1813) », anonyme. Une note évoque un article consacré à Körner, dans le Journal des Débats du 21 janvier 1830, ainsi que la traduction du Chant de l’épée, signée « G. » et parue dans Le Mercure du 21 novembre 1829. Texte reproduit, avec de très légères variantes, et sans la note, dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.88. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 13 mars 1830 (t. XXVIII, p. 475-476). « Poésie étrangère. L’Ombre de Korner, par Uhland. 1816 », anonyme. Texte repris sans variantes en 1840 dans le Choix de ballades et poésies. 18.89. La Tribune romantique (Paris, J. Corréard jeune, 1830), 1ère livraison, p. 11-14 (livraison enregistrée le 27 mars 1830 dans la BF). « Littérature étrangère. La Nuit du nouvel an d’un malheureux, par J.-P. Bichter [sic] », signé « Trad. par GÉRARD ». Texte repris dans le Choix de ballades et poésies de 1840, avec des variantes de ponctuation. La Tribune romantique est la continuation de La Psyché. 18.90. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 10 avril 1830 (t. XXIX, p. 51-53). « Littérature étrangère. Le Dieu et la bayadère, nouvelle indienne, par Goëthe », anonyme. Texte repris, sans variantes, dans les Annales romantiques de 1831 et dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.91. La Tribune romantique, 2e livraison [fin du mois d’avril 1830], p. 105106. « Littérature allemande. La Pipe, chanson de Pfeffel », signé « Trad. par GÉRARD ». Texte reproduit dans le Cabinet de lecture du 19 mai 1830 puis, titre « Le Soleil et la Gloire ») et dans l’Almanach des Muses pour 1832 (sous le titre « Le Point noir ») ; voir ci-dessus le chapitre consacré à La Bohême galante. 6 avec une variante, dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.92. Le Cabinet de lecture, 19 mai 1830. « La Pipe. Chanson traduite de l’allemand, de Pfeffel », signé « Tribune romantique ». Voir ci-dessus. Le nom de Gérard n’est pas mentionné. 18.93. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 17 juillet 1830 (t. XXX, p. 98-102). « Littérature étrangère. L’Éclipse de lune. Épisode fantastique, par J.-P. Richter », signé « Trad. par GÉRARD ». Texte reproduit, avec une variante, dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.94. Annales romantiques, recueil de morceaux choisis de littérature contemporaine, Paris, Louis Janet, 1831 (volume enregistré dans la BF du 29 janvier 1831). P. 24-33 : « Lénore », signé « BÜRGER » (troisième traduction en prose, qui s’identifie presque au texte publié le 19 décembre 1829 dans Le Mercure de France au dix-neuvième siècle ; on relève, outre deux variantes textuelles, des changements dans la ponctuation et dans la division en paragraphes). P. 167-170 : « Le Dieu et la bayadère. Nouvelle indienne », signé « GOETHE ». Même texte que celui qui figure dans le Mercure de France au dix-neuvième siècle du 10 avril 1830 et dans le Choix de ballades et poésies de 1840. 18.95. Album littéraire. Recueil de morceaux choisis de littérature contemporaine, Paris, Louis Janet, 1831 (volume enregistré dans la BF du 29 janvier 1831). P. 26-31 : « La Mort du Juif errant. Rapsodie lyrique de Schubart », signé « GÉRARD ». Texte paru dans le Mercure de France du 12 décembre 1829. P. 187-189 : « Légende », signé « GOËTHE ». Texte du Mercure de France du 23 janvier 1830. 18.96. Annales romantiques, Paris, Louis Janet, 1832, p. 26-29 (volume enregistré dans la BF du 17 décembre 1831). « Appel. Poésie allemande », signé « KÔRNER ». Texte paru le 13 février 1830 dans Le Mercure de France. 18.97. À Victor Hugo. Lénore, ballade de Bürger, traduction de Gérard mise en 7 musique par Hippolyte Monpou, Paris, Romagnési, [1833], une page de texte et 39 pages de partitions gravées, un frontispice et trois lithographies hors-texte. Prix : 12 Fr. Si l’on en croit la lettre de Gérard du 24 octobre [1833] aux administrateurs ou conservateurs de la Bibliothèque royale (« Je publie cette semaine une traduct[ion] de la Lénore de Bürger, mise en musique par M. Hipp[olyte] Monpou, chez Romagnesi en 4° feuilles gravées7. »), c’est vers cette date que parut la plaquette dédiée À Victor Hugo. Cet ouvrage, qui n’est pas enregistré dans la BF, fut composé beaucoup plus tôt dans l’année : une copie manuscrite de la partition (voir infra) porte la date du « 10 février 1833 » et l’œuvre fut exécutée au début du mois d’avril suivant. En témoignent la lettre de Monpou à Hugo du 5 avril 1833 (citée au n° 49 de l’Exposition 1981-1982) ainsi que le compte rendu anonyme paru dans L’Artiste du 15 avril 1833 sous le titre « Grand concert donné par M. Hippolyte Monpou, lundi 8 avril, à l’Hôtel-deVille » : « [...]. Le morceau le plus important de M. H. Monpou était Lénore, drame musical sur la célèbre ballade de Bürger. C’est un récit mêlé de chants. Cette composition est fort originale ; M. Monpou a parfaitement reproduit la couleur sombre et satanique de la ballade. La marche exécutée par l’orchestre dans le premier récit est d’un effet brillant ; le duo entre Wilhelm et Lénore a excité les plus vifs applaudissements, par le mouvement et la passion du chant. [...]. Cette composition de Lénore révèle dans M. H. Monpou un talent dramatique qui annonce de l’avenir. » [Nerval n’est pas cité.] Ornée d’un frontispice attribué à Jules Goddé et de trois lithographies horstexte, la plaquette de 1833 ne figure, semble-t-il, dans aucune bibliothèque publique. Champfleury décrit brièvement l’ouvrage à la p. 419 de ses Vignettes romantiques (ouvr. cité, 1883), lui attribue la date, erronée, de 1835 et signale que le texte de la ballade serait divisé en trois parties : « Le Blasphème », « La Course », « Le Cimetière ». Au XXe siècle, un ou plusieurs exemplaires de la plaquette ont réapparu à l’occasion de deux ventes publiques8, de l’Exposition 1981-1982 (pièce 48) et de l’Exposition 1996, n° 103 (reproduction photographique de la couverture à la p. 21) ; et en 1974, J. Richer croyait pouvoir donner sur la version de 1833 les indications suivantes9 : trois sous7NPl I, p. 1288. 8Voir Bibliothèque d’un amateur. Autographes et livres (vente du 17 avril 1970 ; commissaires-priseurs : Mes Étienne Ader, Jean-Louis Picard et Antoine Ader ; expert pour les livres : M. Claude Guérin ; expert pour les autographes : M. Michel Castaing), pièce 141 (la page de couverture de la plaquette est reproduite sur la p. 4 de couverture de ce catalogue), et « Vente [Auguste Lambiotte] » du 10 décembre 1976 (Drouot rive gauche ; Mes Philippe et Jean-Paul Couturier et de Nicolay commissaires-priseurs ; Pierre et Jean Chrétien experts), pièce 59. 9Voir Poésies et Souvenirs, 1974, p. 337-340. 8 titres y apparaissent, et, à cela près, le texte de la ballade serait identique à celui que publiera le 15 juin 1848 L’Artiste-Revue de Paris (voir le n° 000 cidessous). Nous n’avons pas vu la plaquette de Lénore dédiée à Hugo. Mais le Centre Nerval de Namur conserve une dactylographie du texte mis en musique. De plus, nous avons trouvé à Paris, au Département de la musique de la Bibliothèque nationale (cote : Ms 5259), une partition manuscrite de cette œuvre, sous le titre « Lénore. Ballade de Bürger traduite en vers français par Gérard, mise en musique en forme de drame et dédiée à Victor Hugo par Hippolyte Monpou ». Le manuscrit compte trente-trois pages ; au bas de la dernière apparaît la date du « 10 février 1833 » et une signature en deux lettres, difficilement lisibles, dont la seconde pourrait être le « M » de Monpou. De l’examen de ces documents, il ressort que la partition de 1833 porte bien les sous-titres mentionnés par Champfleury et utilise les vers octosyllabiques des traductions de janvier 1830 et de juin 1848. Néanmoins, on ne peut assimiler le texte de 1833 (25 strophes, parmi lesquelles plusieurs strophes incomplètes) avec celui de 1830 (32 strophes) ni à celui de 1848 (29 strophes). De nombreuses variantes apparaissent, en outre, dans les passages conservés en 1833. Il conviendrait d’ailleurs — malgré les termes de la lettre du 24 octobre [1833] — de s’interroger sur la présence de Gérard dans la plaquette À Victor Hugo. La copie manuscrite de la Bibliothèque nationale laisse en effet toute la responsabilité de l’adaptation à Monpou. Celui-ci aurait librement utilisé le texte de la traduction nervalienne de Lénore, à l’instar de Berlioz, en 1829, pour Huit scènes de Faust. 18.98. Choix de ballades et poésies de Goëthe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubart, Kœrner, Uhland, etc., in Faust de Goëthe, suivi du Second Faust. [...], 1840, p. 293-428. Enregistrement dans la BF du 18 juillet 1840. Sur la polémique qui entoura la publication de ce volume — mais ne concernait pas la Choix de ballades et poésies —, voir ci-dessus, p. 000-000. P. 293-311 : « Notice sur les poètes allemands ». On lit en note, p. 295 : « Cette notice fut publiée en 1830 avec la première édition des poésies traduites qui la suivent. Quelques pages seulement ont été ajoutées depuis pour la compléter. » Du texte de l’introduction aux Poésies allemandes sont ici supprimés les considérations sur les problèmes et les difficultés de la traduction, ainsi qu’un développement sur les caractères propres du génie 9 poétique allemand. Par contre, le panorama historique de la littérature allemande est, en 1840, plus large et s’ouvre à des écrivains récents dont le volume de 1830 ne disait rien. On note aussi que le Choix de ballades et poésies de 1840 modifie l’ordre de présentation des auteurs principaux : Klopstock vient à présent en troisième lieu, après Goethe et Schiller, et avant Bürger. P. 313-336 : « Goethe ». On retrouve toutes les pièces de 1830, à l’exception du « Roi de Thulé » (poème qui figure deux fois, en vers, dans le même volume). Légères variantes dans les pièces conservées (ainsi dans « Ma déesse », « Consolation dans les larmes », « Le Roi des aulnes » et « Le Voyageur » ; d’autre part, « Les Mystères. Dédicace » devient « Les Mystères »). Trois textes absents en 1830 — mais non inédits — sont ajoutés : « Le Dieu et la bayadère. Nouvelle indienne » (p. 322-324), « La Première Nuit du Sabbat. Morceau lyrique » (p. 329-331) et « Légende » (p. 331-332). P. 337-376 : « Schiller ». Mêmes textes qu’en 1830. Légères variantes. « Le Comte d’Habsbourg » devient « Le Comte de Habsbourg ». P. 377-394 : « Klopstock ». Mêmes textes qu’en 1830. Légères variantes. P. 395-410 : « Bürger ». Sont supprimés « Sonnet composé par Burger après la mort de sa seconde femme » ainsi que le « Sonnet » prétendument traduit de cet auteur. Légères variantes — par rapport au texte de 1830 — dans « La Merveille des fleurs » et « Le Féroce Chasseur ». D’autre part, on trouve ici la quatrième traduction en prose de « Lénore » (p. 395-400) : la version de 1840 s’inspire à la fois du texte, long, paru dans Le Mercure de France du 19 décembre 1829 (des alinéas, supprimés dans le volume de 1830, réapparaissent en 1840) et du texte figurant dans les Poésies allemandes (des variantes de 1830 sont conservées). P. 411-427 : « Morceaux choisis de divers poètes allemands ». Cette section donne à lire « La Mort du Juif errant. Rapsodie lyrique de Schubart », « La Pipe. Chanson de Pfeffel », « Chant de l’épée. Par Korner », « Appel. Par Korner (1813) », « L’Ombre de Korner. Par Uhland (1816) », « La Nuit du Nouvel An d’un malheureux. Par Jean-Paul Richter » et « L’Éclipse de lune. Épisode fantastique, par J.-P. Richter ». P. 428-444 : « Choix de poésies traduites en vers ». Cette dernière section est ainsi introduite : « Nous faisons suivre ces traductions en prose de quelques autres écrites en vers, et choisies parmi les meilleures que nous connaissions. En mettant de côté tout amour-propre d’auteur, nous avons voulu réunir ainsi une sorte de couronne poétique, qui pourra compléter notre travail en donnant une idée du style et du rhythme de certaines pièces, que la prose ne peut rendre 10 suffisamment. » (P. 428.) On trouve dans cette section la deuxième traduction en vers du « Roi de Thulé », ainsi que huit textes non nervaliens (sept sont tirés de l’œuvre de Goethe, le dernier de celle d’Uhland) : « La Fiancée de Corinthe » (traduit par Émile Deschamps), « La Chanson de Mignon » (traduit par Théodore Toussenel), « Le Jeune Garçon et le ruisseau » (traduit par Albert Stapfer, de même que les quatre10 poèmes suivants), « Chanson de mai », « Délivrance », « La Violette », « Élégie sur Rome » et « La Malédiction du chanteur » (traduit par Alfred Michiels). 18.99. L’Artiste-Revue de Paris, 15 juin 1848. « Lénore. Ballade de Bürger », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cette quatrième traduction en vers de Lénore11 recourt à nouveau, comme en janvier 1830 et en 1833, aux octosyllabes. Le texte de L’Artiste compte 29 strophes de huit vers, soit trois strophes de moins qu’en 1830 (manquent les 8e, 9e et 27e strophes de La Psyché). Si l’on excepte cette réduction, ainsi que quelques variantes apparaissant surtout dans les première et troisième strophes, la version de 1848 se révèle très proche de celle de janvier 1830. B. Éditions posthumes des traductions nervaliennes 18.100. Poésies allemandes, in Faust et le Second Faust de Goethe, suivis d’un choix de ballades et de poésies de Goethe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubart, Kœrner, Jean-Paul Richter, Hoffmann, H. Heine, etc., traduits par Gérard de Nerval, précédés d’une notice par Théophile Gautier. Paris, Michel Lévy Frères, 1868, p. 293-480 (t. I des OC Lévy)12. La section Poésies allemandes correspond plus ou moins au Choix de ballades et poésies de 1840. Les éditeurs ont cependant ajouté un grand nombre de textes absents du volume Gosselin. P. 295-309 : « Notice sur les poëtes allemands ». Texte de 1840, avec quelques variantes. P. 310-332 : « Goethe ». Textes de 1840, auxquels se trouve jointe la traduction en prose du « Roi de Thulé » (1830). P. 333-367 : « Schiller ». Textes de 1840. P. 368-383 : « Klopstock ». Textes de 1840. 10Et non cinq comme le laisse croire par erreur une note de la p. 435. 11Il y en eut également quatre en prose. 12Sur ce volume, voir aussi la p. 000 ci-dessus. 11 P. 384-398 : « Burger ». Textes de 1840, auxquels on a joint les deux poèmes publiés en 1830 mais absents dix ans plus tard du Choix de ballades et poésies (« Sonnet composé par Burger après la mort de sa seconde femme » et « Sonnet »). P. 399-436 : « Morceaux choisis de divers poëtes allemands ». Textes de 1840, auxquels on a joint quatre traductions que Nerval ne recueillit jamais en volume (« Le Bonheur de la maison », « Robert et Clairette », « Bardit » et « Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre »)13. P. 437-480 : « Henri Heine ». Voir ci-dessous, p. 000. 18.101. Faust et le second Faust de Goethe, suivis d’un choix de ballades et de poésies de Goethe, Schiller, Burger, Klopstock, Schubart, etc., traduits par Gérard de Nerval. Paris, Michel Lévy Frères, 1868, XVII-486 pages, « Bibliothèque contemporaine ». Enregistrement dans la BF du 25 janvier 1868. Reprise du volume paru en 1840. 18.102. Poésies complètes (OC Lévy, t. VI, 1877). Ce volume propose, dans une section intitulée Poésies diverses, trois versions de « Lénore ». Sous le titre « Lénore. (Imité de Bürger) » (p. 265-268), la première présente, sans indication d’origine, le texte paru dans La Psyché en mai 1829 ; on note — outre l’apparition de plusieurs coquilles — que la ponctuation de l’original n’est pas respectée (certaines parties des dialogues en deviennent incompréhensibles), non plus que la répartition en strophes. Ensuite vient, sous le titre « Lénore. (Traduction littérale) » (p. 269-277), la version insérée dans La Psyché de janvier 1830 (la date est seule mentionnée) : le texte de 1877 s’éloigne de l’original par la ponctuation, par la présence de coquilles ainsi que par des divergences dans l’emploi des majuscules et des minuscules initiales. Enfin, une troisième « Lénore » figure aux pages 297-305 du même volume, avec la date de « 1835 » : il s’agit en fait de la version publiée dans L’Artiste-Revue de Paris du 15 juin 1848, version à laquelle les éditeurs ont ajouté les trois titres intermédiaires apparaissant dans la plaquette de Monpou14 ; on tient sans doute ici la source de deux erreurs, à savoir la date de 13Sur ces quatre textes, voir ci-dessous, p. 000-000. 14Avec une variante : « Le Cimetière » est remplacé par « Le Bal des morts ». 12 1835 attribuée à la plaquette15 et l’hypothèse, défendue par J. Richer, que le texte mis en musique par Monpou serait identique à celui de L’Artiste. 18.103. Johann Wolfgang von Goethe, Faust et le Second Faust suivis d’un choix de poésies allemandes, traduits par Gérard de Nerval, Paris, Garnier Frères, s. d. [1877], VIII-448 pages. Reproduction du t. I des OC Lévy, 1868. Volume réimprimé, sans modifications, en 1879, en 1881 et en 1897. 18.104. G. de Nerval, La Fille de Thuiskon. Teuton Ideals in French prose, arranged and edited with notes and vocabulary by Kate Thecla Conley. New York, Cincinnati, etc., American Book Company, 1905, 208 pages. Extraits du volume de Poésies allemandes (1830). D’après le Library of Congress Catalog. 18.105. Œ Séché, 1907, p. 19-22. « Lénore. (Imité de Bürger.) » Première version des Poésies complètes, 1877. 18.106. G. de Nerval, Poésies fugitives, Paris, Éditions du Sagittaire, 1924, p. 47-62. « Lénore ». Troisième version des Poésies complètes (1877). 18.107. Poésies Helleu et Sergent, 1924. P. 99-100 : citation de deux passages de l’introduction aux Poésies allemandes, 1830. P. 101-107 : « Lénore. Ballade (imitée de Bürger) » (version de mai 1829, texte original). P. 108-122 : reproduction de la troisième version de « Lénore » procurée par le volume de Poésies complètes (1877) ; Helleu et Sergent ajoutent encore à l’imbroglio en signalant que ce texte est issu des Annales romantiques de 1835 et en remplaçant les titres intermédiaires par des numéros. 18.108. Poésie et théâtre (OC Clouard, t. IX, 1928), p. 59-71. « Lénore » : troisième version des Poésies complètes (1877). 18.109. Choix de ballades et de poésies de Goethe dans la traduction de 15Voir notamment Les Vignettes romantiques de Champflery, ouvrage cité, p. 419, ainsi que F. Baldensperger, « La Lénore de Bürger dans la littérature française », in Études d’histoire littéraire, Paris, Hachette et Cie, 1907, p. 159. 13 Gérard de Nerval, Bruxelles, Établissements Plantin s. a., 1932, 36 pages. Reproduction des pages 310-332 du t. I des OC Lévy (1868). À cet ensemble on a joint une traduction anonyme de « La Fiancée de Corinthe » parue dans Le Monde dramatique du 9 avril 1836. Plaquette tirée à 100 exemplaires. 18.110. Poésies Marceau, 1944, p. 80-92. « Lénore. Ballade de Bürger ». Troisième version des Poésies complètes, 1877. 18.111. Poésies Mermod, 1944. P. 110-136 : reproduction des trois versions de « Lénore » figurant dans les Poésies complètes (1877) ; à la suite d’Helleu et Sergent, l’éditeur signale que la troisième figure dans les Annales romantiques de 1835. P. 197, 200 et 203208 : traductions en prose du « Sonnet » de Bürger, du « Roi de Thulé » et de « Lénore », prétendument extraites des Poésies allemandes de 1830 ; en fait, ces textes sont tirés du t. I des OC Lévy (1868). Volume retiré en 1947. 18.112. Poésies Porson, 1947, p. 57-71. « Lénore. Ballade de Bürger ». Troisième version des Poésies complètes, 1877. 18.113. Poésies Clouzot, 1947. P. 61-64 : « Lénore. (Imité de Bürger.) » (première version des Poésies complètes, 1877). P. 66-75 : « Lénore. (Traduction littérale.) » (deuxième version des Poésies complètes, 1877). 18.114. Œ Kaeser, 1948, p. 32-40. « Lénore, ballade de Burger ». Troisième version des Poésies complètes, 1877. 18.115. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952. P. 1127 : version en prose du « Sonnet » de Bürger ; p. 1131 : version en prose du « Roi de Thulé ». Texte des Poésies allemandes, 1830. Ces versions figurent dans les cinq tirages du tome I des Œ Béguin-Richer (voir 1956, P. 1159 et 1163 ; 1960, p. 1193 et 1197 ; 1966, p. 1218 et 1222 ; 1974, p. 1233 et 1238). 18.116. Œ Club Français du Livre, éd. J. Richer, 1952, p. 87-94. « Lénore, ballade de Burger ». Troisième version des Poésies complètes, 1877. 14 18.117. Œ complémentaires, éd. J. Richer, t. I, 1959. P. 34-55 : introduction au volume de 1830 ; p. 57-70 : « Notice sur les poètes allemands » (extraite du Faust de 1840). 18.118. G.-A. Bürger, Le Féroce Chasseur, traduit par Gérard de Nerval. Liège, Éditions Dynamo, 1963, 13 pages. Texte des Poésies allemandes, 1830. Plaquette tirée à 56 exemplaires. 18.119. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964, p. 93-100. « Lénore », dans le texte de la troisième version procurée par les Poésies complètes, 1877. 18.120. G. de Nerval, Aurélia ou le Rêve et la vie. Lettres d’amour, édition présentée par J. Richer [et alii], Paris, Minard / Lettres modernes, 1965, p. 213-220. « Les Constellations » et « Psaume » de Klopstock, « L’Éclipse de lune. Épisode fantastique » de Jean-Paul Richter. Texte de 1840 (bien que les lignes d’introduction de J. Richer renvoient aux Poésies allemandes de 1830 ainsi qu’au t. XXX du Mercure de France). 18.121. Œ Rouger, 1966, p. 26-28. « 1830. Poésies allemandes : Klopstock, Goethe, Schiller, Burger ». Extraits de l’introduction du volume de 1830 ; « Le Roi des aulnes », « Le Roi de Thulé » (Goethe), « Désir » (Schiller), « Sonnet » (Bürger). Textes de 1830. 18.122. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974. P. 150-161 : versions de « Lénore » de mai 1829 (dans le texte de 1877) et de « 1833 » (selon l’éditeur, qui reproduit en fait la troisième version des Poésies complètes de 1877), avec les variantes de janvier 1830. On sait que le troisième « Lénore » des Poésies complètes est, à quelques détails près, celle de L’Artiste-Revue de Paris (1848), et qu’elle ne s’identifie point au texte mis en musique par Monpou ; en outre, J. Richer n’a pas recueilli les variantes de janvier 1830 dans La Psyché, mais à nouveau dans le volume de 1877. P. 317, 324-325 et 340-345 : versions en prose du « Sonnet » de Bürger, du « Roi de Thulé » et de « Lénore ». On aura reconnu le choix d’Albert Béguin (1944). J. Richer amalgame erronément les traductions de « Lénore » parues en 1830 dans les Poésies allemandes et en 1840 dans le Choix de ballades et poésies ; de plus, il donne un appareil très incomplet des variantes apparaissant dans les autres traductions en prose (Mercure de France et Annales 15 romantiques de 1831). 18.123. Œ complémentaires, t. III, 1981, P. 400-402. Reproduction des traductions nervaliennes du « Chant de l’épée » et de « Appel » de Körner. Texte de 1840. 18.124. NPl I, 1989, p. 263-277. « Introduction [aux Poésies allemandes] ». Texte de 1830. Les variantes de la notice introductive de 1840 sont données dans l’appareil critique (voir p. 15741585). 18.125. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996. P. 23-166 : réunion de tous les textes parus dans le volume de 1830 et en complément du Faust de 1840. Est cependant supprimé le « Choix de poésies traduites en vers » de 1840. L’« Introduction » est constituée du texte de 1830, suivi par les dernières pages de la « Notice sur els poètes allemands » de 1840. P. 237-244 : « Bürger. Lénore. Ballade » (version de 1848). L’éditeur signale qu’il existe cinq versions nervaliennes de « Lénore » ; on en dénombre en réalité huit. XIX. Textes poétiques isolés La production poétique de Nerval est principalement connue à travers Les Chimères, La Bohême galante et les Petits châteaux de Bohême. Mais ces œuvres de la fin ne reprennent qu’une part réduite des textes en vers de l’auteur. Les poèmes appartenant aux manuscrits et plaquettes de jeunesse ont déjà fait l’objet d’un examen particulier1. Doivent ici être envisagés les sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α, ainsi que deux textes proches par l’inspiration de ces sonnets, « La Tête armée » et « Érythréa ». Beaucoup d’éditeurs regrouperont d’ailleurs ces poèmes sous le titre apocryphe d’« Autres chimères », et certains n’hésiteront même pas à intégrer « La Tête armée » ou « Érythréa » aux Chimères elles-mêmes. Le présent chapitre examinera aussi les odelettes non recueillies dans La Bohême galante ou Petits châteaux de Bohême (« Le Relais », « Le Réveil en voiture », « Le Coucher du soleil », « Nobles et valets », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris » et « Dans les bois ! ! ! »), les poèmes politiques inspirés par la révolution de 1830 et ses suites (« Le Peuple », « Les Doctrinaires » [« À Victor Hugo »], « En avant marche ! », « [Profession de foi] »), ainsi que « Rêverie de Charles VI », « De Ramsgate à Anvers », « Le Rhin. À Victor Hugo », « La Ballade de Merlin », « Chanson [de Buckingham] », les vers écrits sur l’Album de Mathilde Heine et sur le reçu de Millaud et enfin le quatrain « À Eugénie ». La plus grande réserve s’impose quant aux poèmes qui ont été attribués à Nerval après sa mort. On sait à quoi s’en tenir, par exemple, sur les vers de Gérard « révélés » par Madame de Solms2 et qui n’ont pas été repris dans la nouvelle édition des Œuvres complètes. Seront cependant signalés, lors de l’examen des « Éditions posthumes », les références d’« Une femme est l’amour », ainsi que du 1Voir ci-dessus, p. 000-000. 2Voir M. Brix, « Sur quelques "témoins" de Nerval : Arsène Houssaye, Paul Lacroix et Madame de Solms », Œuvres et critiques, tome XVII, 1 (1992), p. 51-70. 2 quatrain de « Fleur fanée » et des vers « À une petite chatte qui me regardait avec de grands yeux bleus ». Tous ces textes sont à considérer avec prudence. Ainsi « Une femme est l’amour » est publié par A. Houssaye, dont on connaît les talents de falsificateur ; rien ne prouve que ces vers sortent bien de la plume de Nerval. A. Manuscrits autographes 19.1. Manuscrit Blaizot, 2 feuillets. « À Victor Hugo », signé « Gérard » (il s’agit du poème qui figure dans l’Almanach des Muses de 1831 sous le titre « À Victor Hugo. Les Doctrinaires »). Ce manuscrit fut envoyé à Hugo puisque la quatrième page porte la suscription « À Monsieur / Monsieur Victor Hugo / rue Jean Goujon ». Texte et suscription sont reproduits dans le catalogue n° 336 [novembre 1971] de la Librairie Auguste Blaizot (pièce 2002). La première page du manuscrit est reproduite aussi dans Album 1993, figure 46 ; la première page, et la suscription, dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 13. Le catalogue Blaizot signale erronément, peut-être sur la foi d’A. Marie3, que le poème parut dans Le Mercure de France au XIXe siècle. Autre précision fournie par le catalogue : le poème daterait du 16 octobre 1830 ; on observe que cette dernière date apparaît sur le manuscrit Loliée des « Doctrinaires » (voir cidessous). On trouvera, dans NPl I, p. 1610-1611, le relevé des variantes du manuscrit Blaizot. 19.2. Manuscrit Loliée α, 4 pages, 195 x 125 mm. « À Victor Hugo. Les Doctrinaires », signé « Gérard » et daté du « 16 octobre 1830 ». Ce manuscrit a figuré à l’Exposition 1955 (pièce 37) avec cette indication : « À M. Marc Loliée ». Version correspondant au texte paru dans l’Almanach des Muses de 1831 ; voir NPl I, p. 1609. On notera l’incipit : « Oh ! le vingt-huit juillet, [...] » (manuscrit Blaizot : « Oh ! le vingt-sept juillet, [...] »). 19.3. Manuscrit Matarasso, 1 page in-4°. Voir ci-dessus le n° 000, dans le chapitre consacré à La Bohême galante. Sur cette page manuscrite, intitulée « Odelettes » et signée « Gérard », figure, en compagnie de deux poèmes repris en 1852 dans La Bohême galante (« Ma 3Voir Gérard de Nerval. Le poète, l’homme, 1914, p. 401. 3 Grand’mère », « Cour de prison »), « Notre Dame4 ». Ce poème, sous le titre « Notre-Dame de Paris », est inséré en 1832 dans le premier ensemble d’« Odelettes » publié par l’Almanach des Muses (voir NPl I, p. 1635). 19.4. Manuscrit Loliée β, 4 pages numérotées 2 et 3 (verso de 2, blanc ; verso de 3, blanc), 18,9 x 12,2 cm. « Dans les bois ! », « Notre Dame5 de Paris », « Le Coucher du soleil », « Le Réveil en voiture ». Sous chacun des quatre titres apparaît la précision : « Odelette » ; chaque texte est signé : « Gérard ». Le manuscrit Loliée a figuré à l’Exposition 1955, pièce 39. La page numérotée « 2 » (avec « Dans les bois ! » et « Notre Dame de Paris ») est reproduite en 1971 par J. Richer dans Œ Mazenod, ill. hors-texte. Voir aussi NPl I, p. 1623. « Notre Dame de Paris » et « Le Réveil en voiture » appartiennent aux « Odelettes » publiées en 1832 dans L’Almanach des Muses ; « Dans les bois ! » figure en 1835 dans le deuxième ensemble d’« Odelettes » (Annales romantiques) ; « Le Coucher du soleil » est resté inédit jusqu’en 1955 (voir Les Nouvelles littéraires, 20 octobre 1955). 19.5. Manuscrit Barthou, 2 pages in-8°. Voir ci-dessus le n° 000, dans le chapitre consacré à La Bohême galante. Sur le manuscrit Barthou (qui est actuellement introuvable et dont aucune reproduction photographique n’est connue) figurerait « Nobles et valets », en compagnie d’« Avril », de « La Grand’mère » et de « Fantaisie ». 19.6. Manuscrit Noilly, 1 page in-12 oblong, 25,5 x 9,4 cm, encre rouge. « À Victor Hugo / qui m’avait donné son livre du Rhin ». L’original de cette pièce — que Nerval n’a jamais publiée — a été envoyé en 1845, après le don par Hugo à Gérard d’un exemplaire de la deuxième édition du Rhin. On conserve aussi la réponse de Hugo, datée du 1er mai 1845 et adressée à « Monsieur Gérard de Nerval / au bureau de L’Artiste / 39, rue de Seine-StG[ermain] ». Le manuscrit de Nerval a été mentionné pour la première fois en 1886 dans le Catalogue de livres rares et curieux, anciens et modernes, et d’une précieuse collection de livres de l’école romantique composant la bibliothèque de M. J. Noilly (Paris, Vve A. Labitte), p. 116. Noilly et Gérard avaient été condisciples 4Il n’y a pas de trait d’union sur le manuscrit. 5Il n’y a pas de trait d’union sur le manuscrit. 4 au lycée Charlemagne. Le document a figuré dans la collection Heilbrun, à l’Exposition 1981-1982 (n° 120 ; reproduction photographique) et à l’Exposition 1996 (n° 350). Première reproduction par J. Richer en 1950 dans Nerval Seghers, 1ère édition, p. 155 (reproduction en hors-texte dans les éditions suivantes). Au verso du manuscrit Noilly apparaissent l’ébauche d’un autre poème (4 vers intitulés « À Eugénie » et signés « Gérard de Nerval »), ainsi que 4 autres vers adressés par Méry à Nerval et peut-être recopiés par celui-ci (voir Œ Béguin-Richer, t. I, cinquième tirage, 1974, p. 1241, et Exposition 1996, n° 350). 19.7. Manuscrit Dumesnil de Gramont α, feuillet de 21,3 x 13 cm, rédigé seulement au recto, écriture très serrée. Document intitulé « Sonnets » et sur lequel figurent six poèmes, disposés en deux colonnes : « À Made Aguado », « À Made Ida-Dumas », « À Hélène de Mecklembourg », « À J-Y Colonna », « À Louise d’Or Reine » et « À Made Sand ». On trouve en outre au bas du feuillet un message ainsi libellé : « En voilà 6, fais-les copier et envoie à diverses personnes. Va d’abord les lire (et la lettre au père L-y. Tu verras si l’on peut révoquer ma lettre de cachet. Sinon je refais l’Erotica Biblion de M. de Mirabeau, car je n’ai pas même de Sophie pour venir me consoler (écrire à l’Archiduchesse). Si tu veux les 6 autres sonnets, viens vite les chercher demain. Adieu Muffe ! / Ton ami Lb Gérard de Nerval. » Sur ce texte, voir NPl I, p. 1761-1762. Ce manuscrit fut longtemps daté de 1853 ; on considère actuellement qu’il est contemporain du premier internement connu (février-novembre 1841) et visait à obtenir la libération du poète. Hypothèse d’autant plus vraisemblable que les six dédicataires des sonnets se trouvaient toutes, en 1841, en vie et accessibles. Trois des sonnets sont liés aux Chimères (voir ci-dessus, p. 000) : « À Made Aguado » (dont le deuxième tercet passera, avec des variantes, dans « Delfica ») ; « À J-Y colonna » (dont les quatrains passeront dans « Delfica » et les tercets dans « Myrtho ») et « À Louise d’Or Reine » (version antérieure d’« Horus »). L’existence de ce manuscrit — ainsi que l’identité du propriétaire — a été révélée en 1924 dans le volume Poésies. Helleu et Sergent (les textes des sonnets s’y trouvaient mêlés aux Chimères ; voir p. 78, 80 et 92-95). À 5 l’époque de la mise en vente du volume, sans doute6, quatre sonnets (« À Hélène de Mecklembourg », « À Made Sand », « À Made Ida-Dumas » et « À Made Aguado ») sont publiés simultanément dans L’Éclair et dans le « Supplément littéraire » du Figaro du 13 décembre 1924. Michel Dumesnil de Gramont, le propriétaire d’alors, était le petit-fils de Ferdinand de Gramont, lequel fut un moment secrétaire de Balzac (on se rappelle que la signature de F. de Gramont apparaît sur le manuscrit Marsan, lié à La Bohême galante ; voir ci-dessus, n° 000). Michel Dumesnil de Gramont fut Grand Maître de la G... L... en 1934-1935, de 1938 à 1948 et de 1950 à 1952. Reproduction photographique du manuscrit Dumesnil de Gramont dans J. Richer, Nerval, Expérience et création, 1963, Ms 5 et Ms 9 (2 sonnets), L’Herne 1980 (planche 11 ; deux sonnets), ENR V, 1982, p. 39, Les Études classiques, 1988, p. 179 (le sonnet « À J-Y Colonna »), l’Album 1993, planche IX (en couleurs), et l’Exposition 1996, p. 69 (en couleurs). 19.8. Manuscrit Éluard, 190 x 124 mm. « Érythréa ». Sur le manuscrit Éluard (où apparaissent aussi « Le Destin » [« El Desdichado »] et « Artémis ») et sur l’histoire de ce document, voir cidessus, le n° 000. « Érythréa », que Nerval laissa inédit, correspond au sonnet « À Made Aguado » du manuscrit Dumesnil de Gramont α ; le dernier tercet est, avec des variantes, celui de « Delfica ». Le texte se trouve, sur le document, accompagné de notes. Reproductions photographiques d’« Érythréa » dans J. Richer, Nerval. Expérience et création, 1963, pl. 11 [rééd. en 1970] ; dans R. Jean, Nerval par lui-même, Paris, Seuil, 1964, p. 122 [retirage en 1978] ; dans Les Chimères 1966, pl. V. 19.9. Manuscrit Loubens. Voir ci-dessus, n° 000. La lettre à Loubens de [fin 1841] contient quatre sonnets, dont trois appartiendront en 1854 aux Chimères. La quatrième, intitulé « Tarascon », correspond au sonnet « À Made Sand » du manuscrit Dumesnil de Gramont . Première transcription en 1993 par Claude Pichois, dans NPl III, p. 1490. 19.10. Manuscrit Lovenjoul, LOV, D.741, f° 5 (1 feuillet de 15 x 10 cm). 6La BF n’a pas enregistré la publication du volume Poésies. Helleu et Sergent. 6 « La Tête armée ». Ce poème, que beaucoup d’éditeurs ont glissé dans Les Chimères, est resté inédit du vivant de Nerval. « Par sa forme (le sonnet), par ses thèmes proches des textes "napoléoniens" du manuscrit Dumesnil de Gramont α ou du dernier sonnet de la série formant "Le Christ aux Oliviers", on pourrait considérer que cette poésie appartient aux textes composés durant les années 1840-1841 et dont beaucoup demeurèrent inédits. La datation varie toutefois selon les exégètes. » (NPl I, p. 1778-1779.) Première transcription (avec plusieurs erreurs de lecture) en 1877 dans les Poésies complètes (t. VI des OC Lévy), p. 258. Reproduction photographique dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 73. 19.11. Manuscrit Piot, LOV, D.741, f° 6 (1 feuillet de 19,3 x 15 cm). Texte sans titre ni date. Il fut publié dans La Sylphide du 15 octobre 1842, avec l’intitulé « Rêverie de Charles VI. (Fragment.) », et sans les trois premiers vers du manuscrit. Voir la description de l’autographe par Jean-Luc Steinmetz, in NPl I, p. 1780. Document transcrit pour la première fois en 1890 dans l’ouvrage Eugène Piot dû à Edmond Bonnaffé (légataire des papiers de Piot), Paris, Charavay, p. 50-51 [le texte est accompagné des indications suivantes : « Gérard de Nerval / (Fragment écrit pendant sa folie.) (Note d’Eugène Piot.) »] La précision « écrit pendant sa folie » a peut-être été inspirée à Piot par la date de publication du poème, un an après le premier internement connu ; on notera pourtant que la claire « Rêverie » ne ressemble guère aux vers tourmentés du manuscrit Dumesnil de Gramont α. Fac-similé du manuscrit Piot dans Nerval Seghers, éd. J. Richer, deuxième édition, 1953, p. 64 (voir aussi les éditions suivantes). Reproduction photographique dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 73. 19.12. Manuscrit Blanche α, 1 page d’album. « La Ballade de Merlin », signé « Gérard de Nerval » et datée du « 1er novembre 1854 » ; « Chanson », signé « feu Buckingam [sic] ». Au-dessus de la page, Marc Loliée a écrit : « De la bibl. J.-É. Blanche7 ». Au verso, trois strophes, d’une écriture inconnue, dans un style patoisant. Le possesseur actuel du manuscrit a scindé les deux poèmes, qui ont été habillés d’une reliure8. 7Le peintre Jacques-Émile Blanche était le fils du docteur Émile Blanche. Il n’est pas exclu que l’attribution du présent document à J.-É. Blanche ait été déterminée par la connaissance du manuscrit Blanche β (voir cidessous). 8Voir NPl III, p. 1384. 7 « La Ballade de Merlin » ne fut jamais publiée par Nerval. Huit vers de ce poème apparaissent aussi, avec des variantes, sur la page de garde d’un exemplaire du Feuilleton d’Aristophane (1853) offert par Philoxène Boyer à Nerval (voir ci-dessous le manuscrit Blanche β). De la « Chanson [de Buckingham] » existent deux versions, l’une propre à Nerval, (et restée inédite de son vivant), l’autre à Auguste Châtillon (voir Chant et poésie, Paris, Dentu, 1855 [volume enregistré dans la BF du 21 octobre 1854]). D’autre part, la première strophe de la « Chanson » — dans sa version nervalienne — se trouve citée, avec une variante, dans la lettre adressée le 23 novembre 1853 par Nerval à George Sand (voir NPl III, p. 825). Première transcription du manuscrit Blanche par J. Richer, en 1963, dans Nerval. Expérience et création, p. 544 (« Chanson [de Buckingham] ») et 553 (« La Ballade de Merlin »). Le manuscrit a ensuite figuré à l’Exposition 19811982, n° 201 (reproduction photographique ; le propriétaire d’alors est Henri Matarasso), puis à la Vente Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur du 16 novembre 1983 (Nouveau-Drouot, Mme J. Vidal-Mégret et Thierry Bodin experts, pièce 183 ; reproduction photographique), à la Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, n° 471, et à l’Exposition 1996, n° 499. On trouve aussi une reproduction du manuscrit Blanche α à la p. 567 du répertoire d’O. Matterlin, Autographes et manuscrits. Ventes publiques, 1982-1985, Paris, Mayer, [1985], et un fac-similé du même document dans le Cahier Gérard de Nerval, n° 10, 1987, p. 90 (J. Senelier indique à tort que le manuscrit n’avait, à cette date, jamais été reproduit). 19.13. Manuscrit Blanche β. « [La Ballade de Merlin] ». Variante, plus courte, du poème de titre apparaissant sur le manuscrit Blanche α. La présente version figure, au crayon, sur la page de garde d’un exemplaire du Feuilleton d’Aristophane par Philoxène Boyer et Théodore de Banville (Paris, Michel Lévy Frères, 1853). Cet exemplaire, dédicacé par Boyer à Nerval, a été mis en vente par Pierre Berès, ainsi qu’en témoigne son catalogue 56 [s. d.] (pièce 444) ; les vers écrits par Nerval sont transcrits. Le catalogue signale aussi que ledit exemplaire du Feuilleton d’Aristophane, qui est relié avec un exemplaire de la deuxième édition de L’Imagier de Harlem, provient de la bibliothèque de Jacques-Émile Blanche. 19.14. Manuscrit Mathilde Heine, Heinrich-Heine-Institut (Düsseldorf). Sizain écrit par Nerval sur une page de l’Album de Mathilde Heine. Voir NPl 8 III, p. 1382. Première transcription dans Le Temps du 21 mai 1884 par Henri Julia. Voir aussi le catalogue de l’Exposition Henri Heine à la Bibliothèque nationale, 1957, pièce 108, et l’Exposition 1996, n° 384 (reproduction photographique du sizain de Nerval, p. 119). 19.15. Manuscrit Loliée γ, 1 page. « [Profession de foi] », signé « Gérard ». Trente-six vers autographes de Nerval, qui figurent sur la page d’épigraphe de la nouvelle « Champavert », dans un manuscrit de 55 pages contenant plusieurs nouvelles incomplètes de Pétrus Borel, écrites de sa main et visiblement destinées à l’imprimeur. Voir Exposition 1996, n° 83. Seuls les douze premiers des vers rédigés par Nerval sont conservés dans l’imprimé de 1833 (voir ci-dessous). Quant au texte publié le 7 mai 1831 dans Le Mercure de France au XIXe siècle, il compte 56 vers (les 36 vers du manuscrit Loliée apparaissent à la fin). Voir NPl I, 1989, p. 16131615. 19.16. Manuscrit Nadar, Philadelphie. « Quatrain / sur un reçu de mille francs que m’avait / rendu M. Millaud / à qui j’avais rendu sept cents francs », signé « Gérard de Nerval » et daté « 1er novembre 1854 ». Sur la même page de l’Album Nadar, on trouve aussi « Vers dorés » (voir ci-dessus, n° 000). Un fac-similé de ces quatre vers a paru dans L’Autographedu 1er février 1864 (reproduction dans l’article de Tancrède Martel, « Le Cinquantenaire de Gérard de Nerval », Le Gaulois du dimanche, 4-5 février 1905) ; un autre fac-similé est conservé à la bibliothèque de l’Arsenal (cote : Rf. 32 126). Le quatrain a été publié dans les éditions de la correspondance nervalienne. 19.17. Manuscrit Sickles Autre version autographe du même « Quatrain », datée du 1er novembre 1854 comme sur la page de l’Album Nadar. Première transcription dans A. Marie, Gérard de Nerval. Le poète, l’homme (1914, p. 381). Voir aussi NPl III, p. 1464. B. Textes publiés du vivant de Nerval. 19.18. Le Mercure de France au XIXe siècle, 14 août 1830 (t. XXX, p. 281283). 9 « Poésie. Le Peuple », signé « GÉRARD ». Le texte compte cinq strophes, qui portent chacune un titre. Si l’on en croit la Revue encyclopédique de janvier 1831 (t. IL, p. 197), ce texte aurait fait l’objet d’un tiré-à-part du Mercure (« Paris, 1830. In-18 de 8 pages. ») On ne connaît aucun exemplaire de ce tiréà-part. 19.19. Le Peuple. Son nom. Sa gloire. Sa force. Sa voix. Sa vertu. Son repos, Paris, imprimerie de Selligue (rue des Jeûneurs, n° 14), [1830 ou 1831], 4 pages. Le nom de l’auteur est absent. Il s’agit du texte paru le 14 août 1830 dans Le Mercure, avec une strophe supplémentaire (« Sa voix »). Cette plaquette n’a pas été enregistrée dans la BF. Le seul exemplaire connu a figuré dans la collection Daniel Sickles ; il porte, collé sur la couverture papier de la plaquette, un papillon manuscrit ainsi rédigé : « Ces quatre-vingt-quatre vers Le Peuple, par Gérard, 1830, Août (?), 05 [ici un signe qui peut être l’abréviation de "franc" ou de "livre"] le v. 23 7bre 1831, pl. St Ger[main] l’auxerrois9. » J. Richer a édité ce texte en 1958, dans la Revue des sciences humaines (p. 401-403). Les lignes de présentation donnent à penser que l’éditeur a confondu la présente version et le tiré-à-part du Mercure. Voir le catalogue de la Vente Sickles, onzième partie, 18 et 19 février 1992, n° 4468, et le catalogue de l’Exposition 1996, n° 73. Reproduction photographique de la p. 1 de la plaquette dans Album 1993, figure 44. 19.20. Almanach des Muses, Paris, Audin, 1831, p. 83-86. « À Victor Hugo. Les Doctrinaires », signé « GÉRARD ». Texte correspondant au manuscrit Loliée α. Volume enregistré dans la BF du 11 décembre 1830. 19.21. Le Cabinet de lecture, 14 mars 1831. « En avant marche ! », signé « GÉRARD ». 19.22. Le Voleur, 20 mars 1831. « En avant marche ! », signé « GÉRARD ». Reproduction du texte paru le 14 mars dans Le Cabinet de lecture. Référence signalée par Marie-Claude Amblard dans Charles Nodier. Colloque du deuxième centenaire. Besançon, mai 1980, Paris et Besançon, 1981, p. 274. 9Voir NPl I, p. 1606. En 1831, le 23 septembre tombait bien un vendredi. 10 19.23. Le Mercure de France au XIXe siècle, 7 mai 1831 (t. XXXIII, p. 241243). « Poésie extra-romantique. Profession de foi », signé « M. PERSONNE ». Il s’agit d’une version de 56 vers de ce texte, dont on connaît aussi des versions plus réduites : 32 vers (manuscrit Loliée γ, signé « Gérard ») et 12 vers (épigraphe du conte « Champavert » de P. Borel, signée « GÉRARD »). Charge outrancière contre la société — celle-ci ne serait « qu’un marais fétide » — « Profession de foi » pourrait être le fruit d’une collaboration entre Nerval et Gautier, ainsi que le suggère en 1887 le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul (Histoire des œuvres de Théophile Gautier, Paris, Charpentier, t. I, p. 21-22)10. Dans une lettre à Nerval de décembre 1839, Gautier écrit : « Mr Personne vous avez raison », et cite deux vers de « Profession de foi11 ». En 1853, Hippolyte Castille, évoquant le poème du Mercure (« "... La société n’est qu’un marais fétide", écrivait alors l’excellent Gérard de Nerval »), rappelle que l’auteur du Voyage en Orient fut « peu de temps après Juillet, mis en prison pour avoir crié "À bas les bourgeois" », ce dont Castille s’étonne de la part de « ce bon M. Gérard de Nerval, l’écrivain le plus doux de la terre et l’un des littérateurs les plus distingués de ce temps » (Les Hommes et les mœurs en France sous LouisPhilippe, Paris, Paul Henneton et Cie, 1853, p. 289 et 290). « Profession de foi » pourrait exprimer une idéologie commune au « Petit Cénacle » ; voir les rapports signalés par Jean-Luc Steimetz entre ce texte et Feu et Flamme de Philothée O’Neddy [Théophile Dondey] (Paris, Dondey-Dupré, 1833)12. 19.24. Le 27, le 28, le 29 juillet 1831. Anniversaire du renversement du gouvernement. Oraison funèbre pour les morts et prière pour les vivans. La fête et le programme. Le peuple, sa gloire, sa force, etc., par un ami du peuple. Paris, imprimerie de Sétier (rue de Grenelle Saint-Honoré, n° 29), s. d., p. 7-8. « Le Peuple », non signé. Texte de la plaquette imprimée par Selligue (voir cidessus). Sur la présence du « Peuple » dans ce pamphlet républicain, voir NPl I, p. 1606, et Michel H. Carle, « Gérard de Nerval : une reprise du Peuple pour l’anniversaire des journées de Juillet », RHLF, mars-avril 1987, p. 267-270. 19.25. Almanach des Muses, Paris, Audin, 1832, p. 73-78. « Odelettes », signé « GÉRARD ». Figurent dans cet ensemble « Nobles et 10Sur « Profession de foi », voir aussi le folio 141 de « Notes et documents bibliographiques recueillis par le vicomte Spoelberch de Lovenjoul. (Première série.) Tome III » (dossier manuscrit, LOV, G.1148). 11Th. Gautier, Correspondance générale, éd. Claudine Lacoste-Veysseyre, Genève-Paris, Droz, t. I, 1985, p. 164. 12Pétrus Borel le lycanthrope, thèse présentée devant l’Université de Paris III, 1985, t. I, p. 83. 11 valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relai », « Une allée du Luxembourg » et « Notre-Dame de Paris », en compagnie de deux poèmes qui seront repris en 1852 dans La Bohême galante (« La Malade » et « Le Soleil et la Gloire »). L’enregistrement dans la BF est du 17 décembre 1831. 19.26. Pétrus Borel, Champavert. Contes immoraux, Paris, Renduel, 1833. Volume enregistré le 2 mars 1833 dans la BF. L’épigraphe du conte « Champavert » est constituée par douze vers — sans titre — du poème « Profession de foi » (Mercure de France au XIXe siècle), et suivie de la signature « GÉRARD ». Voir aussi le manuscrit Loliée. 19.27. Annales romantiques, Paris, Louis Janet, 1835, p. 153-156. « Odelettes », signé « GÉRARD ». Figure dans cet ensemble de quatre poèmes « Dans les bois ! ! ! » (en compagnie de « Fantaisie », « Le Vingt-cinq mars » et « La Grand’mère »). Volume enregistré le 13 décembre 1834 dans la BF. 19.28. La Fauvette. Souvenirs de littérature contemporaine, Paris, Veuve Louis Janet, [1842], p. 152. « Dans les bois. Odelette », signé « GÉRARD ». Volume enregistré dans la BF du 13 novembre 1842. 19.29. La Sylphide, 15 octobre 1842. « Rêverie de Charles VI. (Fragment.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Les trois premiers vers du texte, sur le manuscrit Loliée, n’apparaissent pas ici. 19.30. L’Artiste-Revue de Paris, 30 août 1846. « Poésie. De Ramsgate à Anvers », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Ce texte paraît s’inscrire dans un ensemble commencé le 16 août 1846 par « Un tour dans le Nord. Angleterre et Flandre ». Semblent ressortir également au même ensemble : « Une nuit à Londres » (20 septembre 1846), « Un tour dans le Nord. III » (1er novembre 1846) et « Un tour dans le Nord. [IV.] » (22 novembre 1846), tous textes parus dans L’Artiste-Revue de Paris. 19.31. L’Artiste, 19 mars 1848. « Le Peuple ». Les strophes ne portent pas de titre et la strophe « Sa voix » n’apparaît pas ici. Le poème est introduit en ces termes : « La révolution de février a été la révolution du mépris. Elle n’a pas de quoi inspirer les nouveaux 12 poëtes ; mais ceux de 1830 sont bons encore à relire. Nous citions, dans notre dernier numéro, quelques vers de Barbier, en voici d’autres d’un de nos collaborateurs, Gérard de Nerval, qui parurent avant les iambes et dont les sentiments se trouvent encore justes au point de vue du moment », et suivi de la mention « Août 1830 ». C. Publications posthumes 19.32. L’Artiste, 13 mai 1855. « Une femme est l’amour, [...] ». Poème de 12 vers, qui figure dans les « Pensées » publiées anonymement [en fait par A. Houssaye] d’après « un carnet trouvé sur Gérard de Nerval le jour de sa mort ». Ce carnet n’a jamais été retrouvé. Compte tenu de ce que nous savons du personnage, on ne peut exclure qu’il s’agisse d’une nouvelle mystification de Houssaye. 19.33. Paris et les Parisiens. Mœurs, arts et monuments. Texte par Al. Dumas, Th. Gautier, [etc.]13. Paris, Morizot, [1856]. Enregistrement dans la BF du 29 décembre 1855. « Dans les bois ! » est reproduit dans ce volume. 19.34. Journal des baigneurs, 1861. « Dans les bois ! » 19.35. Modes parisiennes, 5 octobre 1861. « Dans les bois ! » 19.36. Jules Claretie, Pétrus Borel le lycanthrope, Paris, René Pincebourde, 1865, p. 26. « [Profession de foi] ». Reproduction de l’épigraphe de « Champavert ». 19.37. La Presse, 10 octobre 1865. Reprise, avec des variantes, des « Pensées » publiées le 13 mai 1855 dans L’Artiste. 19.38. Ch. Asselineau, Mélanges tirés d’une petite bibliothèque romantique, 13Nerval n’est pas nommé. 13 Paris, René Pincebourde, 1866, p. 72. Citation de l’odelette « Dans les bois ». 19.39. La Petite Revue, 21 juillet 1866, p. 147-149. « Le Peuple ». Texte de L’Artiste-Revue de Paris (1848). 19.40. L’Art libre (Bruxelles), 15 octobre 1872. « Sonnet inédit de Gérard de Nerval » (« À une petite chatte qui me regardait avec de grands yeux bleus »). Texte retrouvé par Alain Mercier, qui l’a publié dans Les Lettres nouvelles, novembre-décembre 1968, p. 176-180. 19.41. Paris-Journal, 7 août 1873. On lit, dans la rubrique « Choses du jour », signée « Gygès » : « Tous les journaux rappellent depuis trois jours que tel ou tel personnage connu a, dans sa jeunesse, eu des prix au concours général. / De ces lauréats on a oublié deux des plus célèbres, Alfred de Musset et Gérard de Nerval. / Musset eut en rhétorique le prix d’honneur de discours latin ; Gérard de Nerval celui de vers latins dans la même classe. / Dans ces quatre vers — inédits — Gérard de Nerval fait allusion à ce prix. / Oh ! qu’on était heureux jadis en rhétorique, / Quand, bien loin du présent, loin du monde rieur, / Avec la Muse Sainte on vivait dans l’antique, / Que quelque chose encor battait en votre cœur ! / Ce fut un mois après avoir composé la pièce dont sont tirés ces vers, — et qui est intitulée : Fleur fanée, — que Gérard de Nerval mourut. » 19.42. L’Artiste, 1er février 1877. « De Ramsgate à Anvers », sous le titre « Voyage rimé. Pages inédites [sic] de Gérard de Nerval » et la signature « GÉRARD DE NERVAL ». Les éditeurs ont étrangement daté le texte de « juin 1837 » 19.43. Poésies complètes, t. VI des OC Lévy, 1877. P. 139-141 : Le Peuple (texte de L’Artiste-Revue de Paris, 1848). P. 143-145 : « Les Doctrinaires. À Victor Hugo ». P. 169-174 : « En avant, marche ! ». P. 258 : « La Tête armée » (ce sonnet est ici ajouté aux Chimères). P. 288-292 : « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relais », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris ». P. 296 : « Dans les bois ». P. 306311 : « Rêverie de Charles VI. Fragment » (texte de La Sylphide), « De Ramsgate à Anvers » (daté correctement de 1846), « Une femme et [sic pour « est »] l’amour ». 14 19.44. Le Temps, 21 mai 1884. Henri Julia, « Henri Heine et ses mémoires ». Cet article contient la première transcription du sizain écrit par Nerval sur une page de l’Album de Mathilde Heine. 19.45. Ch. de Spoelberch de Lovenjoul, Histoire des œuvres de Théophile Gautier, Paris, G. Charpentier et Cie, t. I, 1887, p. 21-22. « Poésie extra-romantique. Profession de foi ». Texte du Mercure de France au XIXe siècle, 7 mai 1831. 19.46. Edmond Bonnaffé, Eugène Piot, Paris, Charavay, 1890, p. 50-51. Première transcription du manuscrit Lovenjoul de « Rêverie de Charles VI ». 19.47. Œ Séché, 1907, p. 27-30. « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relai », « Une allée au [sic] Luxembourg », « Notre-Dame de Paris », « Dans les bois », « Une femme et [sic] l’amour », « Rêverie de Charles VI. Fragment ». Texte des Poésies complètes, 1877. 19.48. Œ Gauthier-Ferrières, 1913. P. 221 : « Une allée du Luxembourg » ; p. 221-222 : « Une femme [Une femme est l’amour] ». 19.49. G. de Nerval, Poésies fugitives, Paris, Éditions du Sagittaire, 1924. P. 15 : « Une femme [Une femme est l’amour] » ; p. 39 : « Le Réveil en voiture » ; p. 40 : « Le Relais » ; p. 41 : « Une allée du Luxembourg » ; p. 4245 : « De Ramsgate à Anvers ». 19.50. Œ Clouard, 1924. P. 7-9 : « Le Peuple » (texte du Mercure de France ; l’éditeur signale à tort que « Le Peuple » figure dans le volume d’Élégies nationales et satires politiques) ; p. 29 : « Notre-Dame de Paris » ; p. 29-30 : « Une allée du Luxembourg ». Volume retiré en 1937. 19.51. Poésies Helleu et Sergent, 1924. P. 23-27 : « Le Réveil en voiture », « Le Relai », « Nobles et valets », « Une 15 allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris ». P. 29 : « Dans les bois ». P. 71-95 : Les Chimères (sous cet intitulé sont rassemblés les poèmes de 1854, les sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α,« La Tête armée » et le sonnet « Myrtho » du manuscrit Dumesnil de Gramont β. P. 133-140 : « De Ramsgate à Anvers », « Une femme est l’amour », « Rêverie de Charles Six. Fragment », « À Madame Henri Heine » (sizain écrit sur une page de l’Album Mathilde Heine). 19.52. Poésies Vincent, 1927, p. 62-64. Odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil », dont l’existence ne sera révélée qu’en 1955). Texte des Poésies complètes, 1877. 19.53. Poésie et théâtre, 1928 (t. IX des OC Clouard). On trouve dans la section Poésies diverses les six odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (p. 53-58 ; manque « Le Coucher du soleil »). P. 68 : « Rêverie de Charles VI. Fragment » ; p. 6971 : « De Ramsgate à Anvers » ; p. 72 : « Une femme est l’amour » ; p. 73 : « La Tête armée » ; p. 74-77 : 4 sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α ; p. 78 : « À Madame Henri Heine ». 19.54. G. de Nerval, Les Chimères, Paris, Librairie José Corti, 1941. P. 23 : « La Tête armée » (donné comme un sonnet des Chimères). P. 2531 : Sonnets ajoutés (transcription de quatre sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α et d’« Érythréa » [manuscrit Éluard]). Plaquette rééditée en 1952 et en 1962. 19.55. Poésies Ferrand, 1944. Le sonnet « Myrtho » du manuscrit Dumesnil de Gramont β (p. 37), « À Louise d’Or Reine » (p. 39) et « La Tête armée » (p. 50) sont glissés dans Les Chimères. Quatre autres sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont figurent dans la section Poésies diverses (p. 100-104). Cette même section contient aussi les « Odelettes » non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »), ainsi que « Rêverie de Charles VI » (p. 92-93), « De Ramsgate à Anvers » (p. 94-99) et « Une femme est l’amour » (p. 99-100). 19.56. Poésies Béguin, 1944. 16 P. 39-42 : création d’une section Autres chimères (titre non nervalien), avec « La Tête armée », « Érythrea », les sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α et le sonnet « Myrtho » du manuscrit Dumesnil de Gramont β. Figurent dans la section Odelettes les poèmes de ce type non repris dans La Bohême galante ou Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »). Enfin, on trouve dans la section Poésies diverses « De Ramsgate à Anvers » (p. 102-104), « Rêverie de Charles VI » (p. 105 ; texte de La Sylphide, 1842), « Une femme est l’amour » (p. 107) et « À Madame Henri Heine » (p. 138). Ouvrage retiré en 1947. 19.57. G. de Nerval, Poëmes choisis par E. D. Du Perron, Amsterdam, A. A. Balkema, 1945. Figurent dans cette anthologie les odelettes non reprises dans La Bohême galante ou Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »), « De Ramsgate à Anvers » (p. 25-27), « Rêverie de Charles VI » (p. 28), « La Tête armée » (p. 46) et 4 sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 19.58. Poésies Haumont, 1946. « La Tête armée » (p. 33) est glissée dans Les Chimères. P. 36-37 : « Le Réveil en voiture » ; p. 37 : « Le Relais » ; p. 38 : « Une allée du Luxembourg » ; p. 38-39 : « Notre-Dame de Paris ». Figurent aussi, p. 39-40, deux sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 19.59. Poésies Antoine, 1947. Apparaissent dans cette anthologie les odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception de « Nobles et valets » et du « Coucher du soleil »), « Une femme est l’amour », « La Tête armée », « À Madame Henri Heine » et deux sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 19.60. G. de Nerval, Les Chimères, introduction et notes par Yves-Gérard le Dantec. Paris, Librairie de Médicis, 1947. L’éditeur glisse dans Les Chimères « La Tête armée », « Érythréa » et les sonnets des manuscrits Dumesnil de Gramont α et β. 19.61. Poésies Porson, 1947. Figurent dans ce volume les odelettes non reprises dans La Bohême galante ou 17 dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »), ainsi que « Rêverie de Charles VI » (p. 88), « De Ramsgate à Anvers » (p. 90-94) et « Une femme est l’amour » (p. 95). Texte des Poésies complètes, 1877. 19.62. Poésies Clouzot, 1947. Apparaissent ici les six sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α, « La Tête armée », les odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »), « Rêverie de Charles VI », « De Ramsgate à Anvers » et « Une femme est l’amour ». 19.63. Œ Kaeser, 1948, p. 41. Sonnet « À Made Aguado » du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 19.64. Nerval Seghers, éd. J. Richer, 1950, première édition. P. 124-127 : « Le Réveil en voiture », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris », « Dans les bois ». P. 143-151 : reprise de la section Autres chimères du volume Poésies Béguin (1944), sans le sonnet « Myrtho » du manuscrit Dumesnil de Gramont β. P. 153-154 : « Rêverie de Charles VI » (texte du manuscrit Piot) ; p. 155 : fac-similé du manuscrit Noilly de « À Victor Hugo qui m’avait donné son livre du Rhin » ; p. 158 : « Une femme est l’amour ». Voir aussi les sept éditions subséquentes de cet ouvrage. 19.65. Œ Béguin-Richer, premier tirage, 1952. P. 36-40 : section Autres chimères de Nerval Seghers (1950). P. 41-53 : section Odelettes, où on trouve, mêlés aux poèmes de La Bohême galante et de Petits châteaux de Bohême, « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relais », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris » et « Dans les bois ». P. 59-69 : section Poésies diverses, où l’on trouve « De Ramsgate à Anvers », « Rêverie de Charles VI. Fragment », « À Victor Hugo qui m’avait donné son livre du Rhin », « Une femme est l’amour » et « À Madame Henri Heine ». À partir du deuxième tirage (1956), « Le Coucher du soleil » (p. 47-48) est joint aux Odelettes. Mêmes textes dans les troisième (1960), quatrième (1966) et cinquième (1974) tirages. 19.66. Œ Club français du livre, éd. J. Richer, 1952. Cette édition propose un texte refabriqué de Petits châteaux de Bohême, avec 18 une section Odelettes où sont glissées toutes les odelettes nervaliennes connues en 1952 et avec une section Mysticisme où apparaissent les sonnets des Chimères de 1854 ainsi que les Autres chimères (texte de Nerval Seghers, 1950). La section des Poésies diverses (p. 87-107) contient les mêmes textes que celle qui porte un titre identique dans le premier tirage du t. I des Œ Béguin-Richer (1952). 19.67. Œ Vaudoyer, 1955. P. 29-31 : odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »). P. 57-60 : « La Tête armée », trois sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α, « Une femme est l’amour » et « Rêverie de Charles VI. Fragment » (poème daté erronément de 1847). Texte des Œ Béguin-Richer, 1952. 19.68. Les Nouvelles littéraires, 20 octobre 1955. Transcription, par J. Richer, de l’odelette « Le Coucher du soleil » (manuscrit Loliée β). 19.69. Revue des sciences humaines, juillet-septembre 1958, p. 401-403. Édition du « Peuple » (texte de la plaquette de [1830 ou 1831]. 19.70. Œ Lemaitre, t. I, 1958. P. 43-48 : odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »). P. 54-66 : section Poésies diverses, avec « À Victor Hugo qui m’avait donné son livre du Rhin », « De Ramsgate à Anvers », « Une femme est l’amour » et « À Madame Henri Heine ». P. 713-725 : section [En marge des Chimères], avec « La Tête armée », quatre sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α et « Rêverie de Charles VI ». 19.71. Œ L’Acanthe, t. I, 1960. P. 33-38 : « La Tête armée », « Rêverie de Charles VI » et 4 sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. P. 109-114 : odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception du « Coucher du soleil »). P. 132-134 : « De Ramsgate à Anvers » ; p. 136 : « À Victor Hugo (qui m’avait donné son livre du Rhin) » ; p. 138 : « À Madame Henri Heine » ; p. 139 : « Une femme est l’amour ». 19 19.72. J. Richer, Nerval. Expérience et création, Paris, Hachette, 1963, p. 544 et 553. Première transcription des poèmes figurant sur le manuscrit Blanche α. Ouvrage retiré en 1970. 19.73. Poésies 10 /18, éd. J. Richer, 1964. Apparaissent dans ce volume les « Textes poétiques isolés » déjà présents dans le troisième tirage du t. I des Œ Béguin-Richer (1960). 19.74. R. Jean, Nerval par lui-même, Paris, Seuil, 1964, coll. « Écrivains de toujours ». P. 151 : « Érythréa » (ce feuillet du manuscrit Éluard est reproduit photographiquement p. 122) ; p. 159 : « Rêverie de Charles VI. Fragment ». Ouvrage retiré en 1978. 19.75. Poésies Hafez, 1964. P. 17-25 : Autres chimères. P. 27-33 : odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême. P. 60-62 : « De Ramsgate à Anvers ». P. 62-63 : « Rêverie de Charles VI. Fragment ». P. 63 : « À Victor Hugo qui m’avait donné son livre du Rhin ». P. 64 : « Une femme est l’amour ». P. 65 : « À Madame Henri Heine ». Texte du t. I des Œ BéguinRicher (3e tirage, 1960). 19.76. Œ Rouger, 1966, p. 234. Le sonnet « À Made Aguado » du manuscrit Dumesnil de Gramont α est glissé dans Les Chimères. 19.77. Œ Guerne, 1968. P. 707 : « Une femme est l’amour ». P. 711-712 : « Rêverie de Charles VI. Fragment ». 19.78. Les Lettres nouvelles, novembre-décembre 1968, p. 176-180. Édition et commentaire, par Alain Mercier, du poème retrouvé dans L’Art libre, « À une petite chatte qui me regardait avec ses yeux bleus ». 19.79. Œ Mazenod, éd. J. Richer, 1971, p. 182-188. « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relais », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris », « Dans les bois ! » et « Le Coucher 20 du soleil ». 19.80. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974. On retrouve dans ce volume les « Textes poétiques isolés » qui apparaissent dans le cinquième tirage du t. I des Œ Béguin-Richer (1974). 19.81. G. de Nerval, Sylvie, Les Chimères et Autres chimères. 1854, éd. YvesAlain Favre, Paris, Hachette, 1977, « Nouveaux Classiques illustrés ». P. 95-103 : Autres chimères (texte du t. I des Œ Béguin-Richer, cinquième tirage, 1974). 19.82. Les Cent plus belles pages de Gérard de Nerval, présentées par Marcel Schneider, Paris, Belfond, 1985, coll. « Poésie ». Dans la section Odelettes, on trouve « Nobles et valets », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris » et « Dans les bois ». 19.83. L’Information littéraire, mars-avril 1986. Établissement du texte et commentaire de « La Tête armée », par J. Bony. 19.84. Œ Cluny, 1987. P. 33-38 : « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relais », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris », « Dans les bois [sic] » ; p. 50 : « À Victor Hugo (qui m’avait donné son livre du Rhin) » ; p. 51-52 : « De Ramsgate à Anvers » ; p. 54 : « Une femme est l’amour » ; p. 55 : « À Madame Henri Heine ». 19.85. NPl I, 1989. P. 305-313 : « [Poèmes politiques]. [Août 1830 - mai 1831] » (« Le Peuple », « À Victor Hugo. Les Doctrinaires », « En avant marche ! », « [Profession de foi14] »). P. 336-338 : « Nobles et valets », « Le Réveil en voiture », « Le Relais », « Une allée du Luxembourg », « Notre-Dame de Paris » ; p. 339 : « Dans les bois ! ! ! » ; p. 341 : « Le Coucher du soleil ». P. 732-735 : sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α ; p. 735 : « La Tête armée » ; p. 735 : « Rêverie de Charles VI. (Fragment) » ; p. 739 : « À Victor Hugo qui m’avait donné son livre du Rhin » ; p. 740-742 : « De Ramsgate à Anvers ». P. 16141615 : [« Profession de foi »] (texte paru le 7 mai 1831 dans Le Mercure de 14Texte de l’épigraphe de « Champavert ». 21 France au XIXe siècle). 19.86. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Pandora, éd. G. Malandain-Chamarat, Paris, Presses Pocket, 1992, p. 367-370. Transcription des sonnets du manuscrit Dumesnil de Gramont α. 19.87. RHLF, 1993, p. 239-240. Transcription du sonnet « À Hélène de Mecklembourg » (manuscrit Dumesnil de Gramont ), dans l’article de Fumiko Endô-Satô, « Une source inconnue d’un sonnet nervalien, "À Hélène de Mecklembourg" ». 19.88. NPl III, 1993. P. 759 : « [Sur l’album de Mathilde Heine] » ; p. 759-760 : « Érythréa » ; p. 760 : « La Ballade de Merlin » ; p. 760-761 : « Chanson [de Buckingham] » ; p. 761 : « À Eugénie ». P. 77815 : « [Oh ! qu’on était heureux...] » ; p. 778 : « À une petite chatte qui me regardait avec de grands yeux bleux » ; p. 779 : « [Une femme est l’amour] ». D. Publications posthumes non datées 19.89. G. de Nerval et Louis Bouilhet, [Poèmes], Paris, Éditions de l’Abeille d’or, s. d. P. 35 : « La Tête armée ». P. 49-53 : odelettes non reprises dans La Bohême galante ou dans Petits châteaux de Bohême (à l’exception de « Nobles et valets » et du « Coucher du soleil »). P. 54 : « Une femme est l’amour ». 15Ce poème et les deux suivants figurent dans une section intitulée « Textes attribués à Gérard de Nerval ». 2. Projets dramatiques Des projets dramatiques de Nerval, la présente section ne retiendra que les œuvres dont subsistent des traces plus étendues qu’une simple mention dans la correspondance ou dans le « [Projet d’] Œuvres complètes1 ». Il nous reviendra donc d’examiner ici les adaptations de Faust et de « La Main de gloire », « Le Prince de Guastalla », « Nicolas Flamel », « La Forêt Noire », « La Polygamie est un cas pendable », « Le Magnétiseur », « Aurore » et « Dolbreuse ». Ensemble hétérogéne, où apparaissent aussi bien des ébauches de scénario que des groupes de répliques mises au net ou jetées sur le papier. On ne saurait même affirmer que, si elles avaient atteint une forme achevée, toutes ces œuvres eussent été des pièces de théâtre : ainsi le statut des notes qui figurent dans le « Carnet de Dolbreuse » fait question et seules quelques indications manuscrites paraissent faire ressortir cet ouvrage au genre dramatique. A. Manuscrits autographes 14.52. Manuscrit Stéhelin, cahier in-12 carré de 20 pages (collection particulière, actuellement collection privée ; droits à réserver). « [Fragment d’un Faust] » (acte I et commencement de l’Acte II). Ce manuscrit a fait successivement partie des collections nervaliennes de Henri Houssaye2, d’Aristide Marie, de Robert Stéhelin (Exposition 1955, n° 53) et d’Henri Matarasso (d’après Œ complémentaires III, 1965, p. 372 ; cette dernière affirmation est cependant très douteuse). A. Marie a donné l’analyse du manuscrit en 1914 dans Gérard de Nerval. Le poète. L’homme : « [...] : c’est un cahier complet, mis au net, sans une rature, de la fine anglaise de Gérard, et dont le texte se continue jusqu’au bas du dernier feuillet : de sorte qu’on se 1L’absence de documents ne signifie pas nécessairement que Nerval n’a jamais travaillé sur un projet. Voir par exemple, dans la lettre du [9 juillet 1850] à Édouard Gorges (NPl I, p. 1448), les lignes relatives à La Grande Mademoiselle, pièce dont aurait existé au moins un état manuscrit ; rien n’a cependant été retrouvé de cet ouvrage. — On en tiendra pas compte, non plus, du scénario des « Trois Ouvriers de Nuremberg », dans la lettre à Henri de Saint-Georges du 25 février [1840] (NPl I, p. 1341-1343) : il s’agit moins de l’ébauche d’un scénario original que de l’analyse d’une pièce vue à Vienne, et dont Gérard propose à son correspondant d’adapter le sujet pour une scène parisienne. 2D’après F. Baldensperger, in Les Deux Faust de Goethe, 1932, t. VI des OC Champion, p. 501. 2 demande si ce n’est pas plutôt un fascicule débroché d’un manuscrit complet qu’un fragment inachevé d’une œuvre interrompue. Le titre de Faust, inscrit au crayon en tête du manuscrit, la claire exposition du premier acte montrent bien que Gérard entendait mettre en scène le personnage classique des légendes allemandes et faire, de l’invention de l’imprimerie, la cause des infortunes de Faust, le motif de son pacte de damnation. » (P. 229-230.) Première transcription par Fernand Baldensperger en 1932, dans Les Deux Faust de Goethe, t. VI des OC Champion, p. 501-524). Une photographie de la première page a figuré à l’Exposition 1996, n° 46. Le texte, qui ne peut être daté de façon sûre, emprunte de longs passages à la traduction de la première partie de Faust, « tout en enrichissant la matière allemande d’éléments choisis dans la tradition populaire » (L. D’hulst, in NPl I, p. 1565). Les similitudes existant entre la présente adaptation et le Faust nervalien de 1828 ont conduit d’aucuns à croire que le manuscrit Stéhelin portait le texte du début de la traduction de Gérard : ainsi, le catalogue de la Vente Marie (1938) décrit notre document comme un « manuscrit de la traduction de la tragédie de Goethe », « ayant servi pour l’édition princeps, Dondey-Dupré, 1828 » (pièce 158). 14.53. Manuscrit Lovenjoul, LOV, D.741, fos 80-87. « [Dolbreuse] ». Quatre feuillets de petite dimension (17,3 x 11,1 cm), écrits recto-verso et brochés. Ce manuscrit ne porte pas de titre ; il est souvent désigné comme le « Carnet de Dolbreuse ». « La rédaction a tous les caractères d’un brouillon, de notes prises en vue d’une œuvre à écrire. La forme de la "réplique" adoptée pour la majeure partie du texte, avec quelquefois l’indication du personnage, certaines notations d’actes ou de scènes [...] tendraient à prouver qu’il s’agit ici d’un projet de pièce de théâtre. L’un des héros, d’autre part, se nommant d’Olbreuse, on peut en déduire que ces notes sont en rapport avec un ouvrage envisagé ou même écrit par Nerval, et, si écrit, non retrouvé. Rappelons en effet que le titre de Dolbreuse (sous cette graphie) est en particulier mentionné dans le "[Projet d’] Œuvres complètes" rédigé par Nerval à la fin de sa vie ; titre placé sous la rubrique "Ouvrages commencés ou inédits", suivi de l’indication "2 vol ?" (voir NPl III, p. 785). « L’œuvre se présenterait alors plutôt comme un roman. L’analyse de l’écriture de Nerval dans ce manuscrit par le laboratoire de Besançon, et l’examen qu’en a fait maître Éric Buffetaud permettent de situer la rédaction à une époque antérieure à 1832. » (G. Chamarat-Malandain, in ENR X, 1993, p. 7.) Sur Dolbreuse, voir aussi NPl I, p. 1555 et 1556. 3 Nicolas Popa signala l’existence de ces notes en 1931, dans le tome II de son édition des Filles du Feu (t. V des OC Champion), p. 40-41. Première transcription complète par J. Richer en 1967 (G. de Nerval, Le Carnet de « Dolbreuse », Athènes, 1967 ; la reproduction photographique du f° 82 est encartée entre les p. 52 et 53). Fac-similé du f° 83 à la p. 42 de ENR X, 1993. 15.54. Le Prince de Guastalla. Mélodrame en cinq actes. 1831 (collection particulière) Voir NPl I, p. 1556. Manuscrit composé de vingt-deux feuillets (y compris la page de titre et la liste des personnages) qui mènent jusqu’à la deuxième réplique de la scène XV. Un vingt-troisième feuillet contient un fragment appartenant à un autre acte. Ce mélodrame est une adaptation d’Emilia Galotti de Lessing, traduit en 1822 par Sainte-Aulaire (voir au t. IV des « Chefs-d’œuvre des théâtres étrangers », collection publiée par Ladvocat). À ce jour, le manuscrit du Prince de Guastalla reste inédit. 14.55. Manuscrit Andrieux α, 1 page in-8°. Ce document est passé en vente à l’hôtel Drouot le 4 juin 1926 (Excellents débuts de bibliophilie, Me Éd. Giard, G. Andrieux expert, n° 147), puis a disparu. Le catalogue en donnait la description suivante : « 1 page autographe in-8, couverte de lignes très serrées (plus de 70 lignes de sa fine écriture). / Scénario établi par Gérard de Nerval pour une pièce qu’il aurait écrite en collaboration (avec Alexandre Dumas ?) ; les principaux personnages sont Aurélie, Maurice, Médard, le comte Aldini, etc., avec évocation du monde des Illuminés. Pour intermède, une féerie dans le goût de Zémire et Azor, dans laquelle prennent vie les personnages d’une Tapisserie enchantée. » Il est possible qu’au manuscrit Andrieux α corresponde une copie, amputée du début, qui est conservée dans le fonds LOV et porte le titre « Le Magnétiseur [Scénario] » (voir ci-dessous). Le manuscrit Andrieux α aurait alors été joint par Nerval à sa lettre du 25 février 1840 adressée de Vienne à Henri de SaintGeorges. 14.56. Manuscrit Monselet, 13 pages in-12, cartonné bradel. « La Forêt Noire3 » [Scénario]. Ce manuscrit a d’abord appartenu à Charles Monselet, qui en a transcrit le texte dans Portraits après décès. Avec lettres 3Le fac-similé de la page 1 du manuscrit montre que l’auteur n’a pas mis de trait d’union entre « Forêt » et « Noire ». 4 inédites et fac-similé (Paris, Achille Faure, 1866, p. 242-255 ;le fac-similé de la première page du manuscrit est encarté entre les p. 218 et 219 de l’ouvrage)4. Le document appartint ensuite à Jules Claretie (voir le Catalogue de la bibliothèque de feu M. Jules Claretie, 1ère partie, vente Drouot des 14-19 janvier 1918, pièce 1379), puis à Aristide Marie (voir B Marie, 1926, ainsi que le catalogue de la Vente Marie, 1938, n° 159 [reproduction de la première page]). On perd la trace du manuscrit après 1938. 14.57. Manuscrit Maquet, in « Manuscrits littéraires de Maquet », B. N., département des Manuscrits, t. XXVII, fos 42 à 48. « La Main de gloire » [scénario]. Avec Auguste Maquet, Nerval a préparé une pièce tirée de La Main de gloire. Le 22 janvier 1850, Maquet écrit à Jules Dulong, agent théâtral des auteurs et des compositeurs dramatiques, pour lui demander d’avancer à Gérard une somme de cent francs sur les droits de cet ouvrage. La Main de gloire devait être représentée à la Gaîté : le 17 mars 1850, La Silhouette annonce : « [...] M. Holstein [sic pour Hippolyte Hostein, directeur du théâtre] nous promet une Main de gloire, de M. Gérard de Nerval ». L’ouvrage, qui devait compter cinq actes, ne fut jamais représenté. Le scénario de la pièce préparée pour la Gaîté montre que les données du récit primitif auraient été profondément modifiées : le personnage de maître Gonin était remplacé par celui d’un jeune savant, Cyprien, qui avait beaucoup de Faust ; enfin, l’ouvrage, où intervenaient des esprits élémentaires, devait sans doute prendre des allures de féerie. Le manuscrit Maquet a été transcrit pour la première fois par J. Richer dans Le Mercure de France du 1er décembre 1949. Reproduction photographique du f° 43 dans Œ complémentaires III, 1965, hors texte (encarté entre les p. 382 et 383). Voir aussi l’Exposition 1996, n° 388. 14.58. Manuscrit Andrieux β, 7 pages in-4. « La Polygamie est un cas pendable. Opéra-bouffon ». Ce manuscrit a figuré à la vente des 14-15 juin 1935 (Hôtel Drouot, Me R. Boisgirard, G. Andrieux expert, n° 28) et a disparu depuis. On ne connaît le document que par le « résumé du scénario » que propose le catalogue de 1935. Autre précision fournie par le catalogue : ces pages auraient été retrouvées parmi les papiers d’Alexandre Dumas. 4À noter que le Centre Nerval de Namur possède deux exemplaires de Portraits après décès et que le fac-similé de « La Forêt Noire » manque dans l’un de ces deux exemplaires. 5 B. Copies manuscrites 14.59. Copie Lovenjoul, D.746, fos 67-70. « [Le Magnétiseur. Scénario] ». Copie sans titre d’un original incomplet (il manque le début), qui pourrait correspondre au manuscrit Andrieux (voir cidessus). Première transcription par Jules Marsan en 1928, aux p. XVII-XIX du volume Nouvelles et Fantaisies (t. II des OC Champion). 14.60. Copie Lucas, conservée à la bibliothèque de l’Arsenal. « La Fille de l’Enfer » [scénario]. Jean Richer a retrouvé une copie de ce scénario dans les papiers d’Hippolyte Lucas et a mis cette copie en relation avec l’idée d’« Aurore », pièce que Nerval et Lucas aurait préparées ensemble (voir les lettres à Lucas de février-avril 1853, NPl III, p. 800-801). Première transcription dans J. Richer, Nerval, expérience et création, Paris, Hachette, 1963, p. 114-116. C. Éditions publiées du vivant de Nerval 14.61. Le Mercure de France au XIXe siècle, 25 juin 1831, t. XXXIII, p. 576586. « Fragmens de Nicolas Flamel, drame-chronique », anonyme. On annonce : « (La suite au prochain numéro.) » Le texte du 25 juin 1831 est introduit par une « Note des rédacteurs » signée « A. P., P. L. » (c’est-à-dire Amédée Pichot et Paul Lacroix) et ainsi libellée : « L’idée première de ce drame est imitée d’une scène du premier volume des Soirées de Walter Scott publiées par le Bibliophile Jacob. » Celui-ci n’est autre que Paul Lacroix lui-même. 14.62. Le Mercure de France au XIXe siècle, 9 juillet 1831, t. XXXIV, p. 5969. « Fragmens de Nicolas Flamel, drame-chronique. Suite. », signé « GÉRARD ». On annonce : « (La suite au prochain numéro.) » Il n’y aura cependant pas d’article supplémentaire et l’auteur laissera inachevé son ouvrage, qui compte trois scènes. D. Éditions posthumes 6 14.63. L’Abeille impériale, 15 février 1855. « Fragments de Nicolas Flamel ». Le texte est introduit en ces termes par « P.L.-J. » (Paul Lacroix, alias bibliophile Jacob) : « Gérard de Nerval, dont je suis le plus ancien ami, puisque notre connaissance remonte à l’année 1824, m’avait remis en 1830 le manuscrit des premières scènes d’un drame-chronique, intitulé Nicolas Flamel, qu’il n’a jamais achevé, mais qu’il se proposait toujours de continuer, puisque, dans une note autographe contenant la liste de ses ouvrages et dressée au mois de janvier dernier, on voit figurer parmi les drames et opéras en préparation : « Nicolas Flamel, 3 actes, commencé. » / Au moment où l’on recueille avec soin les travaux littéraires de notre Sterne français, nous avons pensé qu’il ne serait pas sans intérêt de publier tout ce qui existe de Nicolas Flamel. On remarquera sans doute en lisant ces curieux fragments, que le drame se passe justement dans la tour Saint-Jacques-la-Boucherie, près de laquelle Gérard de Nerval est mort d’une façon si tragique et si mystérieuse. Nous nous rappelons que le poète avait conçu, pour cette tour Saint-Jacques, une espèce d’amour et de fanatisme : il la visitait souvent, il y pensait sans cesse ; il se préoccupait surtout de découvrir le véritable sens des animaux symboliques qui la surmontent et qui ne seraient, si l’on en croit les archéologues, que les attributs des quatre évangélistes. » Ces lignes sont en outre accompagnées de la précision suivante : « Gérard de Nerval a mis en note sur son manuscrit : "L’idée première de ce drame est imitée d’une scène du premier volume des Soirées de Walter Scott, publiées par le bibliophile Jacob." » On observe que cette dernière précision attribue à Nerval une mention qui, en 1831, émanait des rédacteurs du Mercure, Lacroix et Pichot. Il ne faut pas croire, non plus, à l’existence d’un manuscrit de Nicolas Flamel puisque le texte inséré dans L’Abeille impériale correspond en tous points à celui qui parut en 1831 dans Le Mercure. 14.64. Le Rêve et la Vie, 1855, p. 131-160. « Fragments de Nicolas Flamel ». Le texte d’introduction de L’Abeille impériale est reproduit. 14.65. Charles Monselet, Portraits après décès. Avec lettres inédites et facsimilé (Paris, Achille Faure, 1866, p. 242-255. Transcription du manuscrit Monselet de « La Forêt Noire » ; le fac-similé de la première page du manuscrit est encarté entre les p. 218 et 219 du même ouvrage. 7 14.66. Nouvelles et Fantaisies, éd. J. Marsan, t. II des OC Champion, 1928, p. XVII-XIX. Transcription de la copie Lovenjoul du scénario du « [Magnétiseur] ». 14.67. Les Deux Faust de Goethe, éd. F. Baldensperger, 1932, t. VI des OC Champion, p. 501-524. « Fragment d’un drame de Faust, par Gérard de Nerval ». Transcription du manuscrit Stéhelin. 14.68. J. W. von Goethe, Faust et le Second Faust, traduction de Gérard de Nerval. Texte établi avec relevé de variantes par Maurice Allemand, préface par Henri Clouard. Paris, Garnier Frères, 1937, p. 294-313. « Fragment d’un drame de Faust » (manuscrit Stéhelin). Texte de la transcription de F. Baldensperger (1932). Volume plusieurs fois réédité, notamment en 1969 avec une préface nouvelle, due à M. Marache. 14.69. Mercure de France, 15 juillet 1938, V, p. 271-279. Transcription par Gisèle Marie du manuscrit Monselet de « La Forêt Noire » (voir le volume pubmlié à la date de 1939). 14.70. Des Inédits de Gérard de Nerval, [éd. G. Marie], Paris, Mercure de France, 1939, p. 225-235. Transcription du manuscrit Monselet de « La Forêt noire ». P. 226 : fac-similé de la première page du manuscrit. 14.71. Mercure de France, 1er décembre 1949, p. 679-688. « La Main de gloire, plan inédit par Gérard de Nerval ». Première transcription, due à J. Richer, du manuscrit Maquet. 14.72. Charles Dédéyan, Gérard de Nerval et l’Allemagne. Troisième partie. Textes inédits et introuvables, Paris, SEDES, [1958 ?]5, p. 133-159. « Nicolas Flamel ». Texte de Le Rêve et la Vie, 1855. 14.73. J. Richer, Nerval, expérience et création, Paris, Hachette, 1963, p. 1145Les tomes I et II sont à la date de 1957 ; le tome II porte en outre 1958 sur la couverture. 8 116. « La Fille de l’Enfer ». Transcription de la copie Lucas de la bibliothèque de l’Arsenal. Ouvrage retiré en 1970. 14.74. Œ complémentaires III, éd. J. Richer, 1965. P. 337-354 : « Nicolas Flamel. Drame-chronique » (texte du volume Le Rêve et la Vie, 1855). P. 355-372 : « Faust » (manuscrit Stéhelin). P. 373-379 : « Le Magnétiseur » (copie Lovenjoul). P. 385-392 : « La Main de gloire. (Plan d’un opéra-comique.) » (manuscrit Maquet). P. 393-405 : « La Forêt Noire [La Margrave] » (manuscrit Monselet). P. 413-416 : « [Aurore ou] la Fille de l’Enfer » (copie Lucas). 14.75. G. de Nerval, Le Carnet de « Dolbreuse ». Essai de lecture par Jean Richer, Athènes, 1967, 115 pages. Première transcription du manuscrit Lovenjoul. 14.76. NPl I, 1989. P. 248-262 : « [Fragment d’un Faust] [1827] » (transcription du manuscrit Stéhelin). P. 319-331 : « Nicolas Flamel. Drame-chronique » (texte de 1831). 14.77. NPl III, 1993. P. 762-764 : « Le Magnétiseur. [Scénario] » (transcription de la copie Lovenjoul). P. 765 : « La Polygamie est un cas pendable. Opéra-bouffon [Résumé du scénario] » (manuscrit Andrieux β). P. 1122-1126 : « La Main de gloire » (transcription du manuscrit Maquet). 14.78. Gabrielle Chamarat-Malandain, Le Carnet de « Dolbreuse », in ENR X, 1993, p. 7-42. Transcription du manuscrit Lovenjoul. XIV. Théâtre 1. Pièces complètes Même s’il n’a jamais pu obtenir un triomphe au théâtre, Nerval a montré tout au long de sa carrière littéraire une attirance très grande pour la scène et les entreprises dramatiques. Les pièces que l’auteur a conçues, ou auxquelles il a collaboré, sont nombreuses. Dans ce chapitre, nous étudierons d’abord les œuvres qui, représentées ou non, sont au moins parvenues au stade d’une rédaction complète. On trouve également dans la documentation nervalienne des projets ou des ébauches dont subsiste une rédaction partielle, que celle-ci concerne le scénario, l’un ou l’autre tableau ou tel ensemble de scènes. Ces ébauches ou projets, qui regroupent des ouvrages aussi divers que le Faust manuscrit, Nicolas Flamel, La Forêt noire ou La Polygamie est un cas pendable, par eemple, seront examinés dans la seconde partie du présent chapitre, sous le titre « Projets dramatiques ». Léo Burckart, intégré en 1852 à Lorely, est envisagé en même temps que cette dernière œuvre. Enfin, on cherchera les renseignements relatifs à Misanthropie et repentir dans la chapitre consacré aux « Traductions isolées » (p. 000-000). Restent donc, pour la présente section : Piquillo, L’Alchimiste, Le Nouveau Genre, Les Monténégrins, Han d’Islande, Le Chariot d’enfant, L’Imagier de Harlem, Jodelet et Pruneau de Tours. À ces œuvres il faut aussi joindre De Paris à Pékin, Une nuit blanche, Le Marquis citoyen (ou Le Citoyen marquis), Tartuffe chez Molière, Lara et Le Prince des sots, pièces dont le texte n’a pas été retrouvé1. 1Sur De Paris à Pékin et Une nuit blanche, qui pourraient ne former qu’un seul ouvrage, voir ci-dessous le n° 0000 ; sur Le Citoyen marquis, Tartuffe chez Molière et Lara, voir NPl I, p. 1555, 1556 et 1558 ; sur Le Prince des sots, voir ci-dessous le n° 000. — Enfin, on ne sait s’il faut ajouter à la liste de spièces nervaliennes La Belle Gabrielle, qui parut en 1857 (Paris, Lévy) sous la double signature de Nerval et de Maquet. 2 Cette simple liste donne la mesure de la complexité d’un dossier qui réunit des ouvrages tout entiers de la mains de l’auteur et des bluettes comme Pruneau de Tours où la présence nervalienne paraît bien difficile à cerner. Les pièces imprimées posent toutes — la collaboration étant la règle dans l’univers dramatique parisien du XIXe siècle — des problèmes de paternité. Plus d’un éditeur (à preuve la récente édition complète de la « Bibliothèque de la Pléiade ») ont renoncé à les reproduire, voulant ainsi éviter d’intégrer aux Œuvres complètes des éléments étrangers que l’auteur n’a pas reconnus comme siens (à l’inverse de ce qu’il a fait par exemple pour Léo Burckart). Si ces pièces à la paternité réduite n’appartiennent pas aux Œuvres complètes, elles ressortissent néanmoins au « corpus » nervalien, pris dans une acception plus large, et doivent ici trouver leur place. A. Manuscrits autographes 14.1. Han d’Islande. Mélodrame en 3 actes et en 9 tableaux. 1829 (collection particulière) Mélodrame tiré du roman de Victor Hugo publié en 1823. Cahier de 33 feuillets (195 x 307 mm) écrits recto-verso en demi-pages, tantôt sur la moitié droite, tantôt sur la gauche. Voir NPl I, p. XVII-XVIII et 1554, ainsi que la transcription du manuscrit dans le recueil Des inédits de Gérard de Nerval publié par Gisèle Marie (1939). Première description dans A. Marie, Gérard de Nerval [...], 1914, p. 398. On trouve des reproductions photographiques partielles du manuscrit dans BMarie, n° 32 (2 pages reproduites), Vente A. Marie, 1938, pièce 156 (la page de titre), le volume Des inédits de Gérard de Nerval, 1939 (3 pages), Bibliothèque théâtrale, Vente Simonson, Bruxelles, 14 janvier 1989, pièce 41 (2 pages), le catalogue de la Vente Drouot-Richelieu (Mes Laurin-Guilloux-BuffetaudTailleur ; Mme Vidal-Mégret, expert), 4 décembre 1991, pièce 47 (2 pages), le catalogue de la Vente Drouot-Richelieu (Mes Laurin-Guilloux-BuffetaudTailleur ; M. Thierry Bodin, expert), 16-17 décembre 1993, pièce 129 (2 pages), et l’Album 1993, figure 47 (1 page). Le manuscrit a figuré aussi à la Vente Drouot (Mes Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur ; Mme Vidal-Mégret et M. Thierry Bodin experts), 22 février 1993, n° 266, et à l’Exposition 1996, pièce 55. 2On lira dans la description « 1829 » et non « 1825 ». 3 14.2. Manuscrit Fleury. (Le Nouveau Genre ou le Café d’un théâtre. Comédie en un acte et en vers ; collection particulière) 41 pages in-8, relié bradel demi-maroquin bleu, non rogné. Voir le catalogue Pierre Berès, n° 61, pièce 327 (catalogue annoncé dans la BF du 30 novembre 1965, p. 4695) ; la cinquième page du manuscrit est reproduite photographiquement. Voir aussi l’Album 1993, figure 36 (reproduction de deux pages) et l’Exposition 1996, n° 51). La page de titre porte, sous le titre, cette note : « Par Gérard de Nerval. M. le Bon Papion Du Château, ami de l’auteur, possède depuis longtemps ce manuscrit. La pièce du Nouveau Genre a été continuée par un littérateur de Paris, M. Arthus Fleury, et est imprimée. » (Cité d’après NPl I, p. 1538.) — On observera que le feuillet manuscrit correspondant aux pages 33-34 manquait et qu’on y a suppléé par une copie des vers correspondants dans l’œuvre imprimée. Arthus Fleury a publié partiellement ce manuscrit dans Paris-Chanté en 1858, puis complètement en un volume chez Barbré, en 1860 (voir ci-dessous). Sur Arthus Fleury et sur ses relations avec Papion Du Château, voir les notes 3 et 4 de la p. 1539 de NPl I. 14.3. « Copie dramatique » du livret de Piquillo (Archives nationales, F18 690). Cette « copie », destinée à la censure, serait de la main de Nerval (voir NPl III, p. 1168). Elle a figuré à l’Exposition 1996, n° 147. Selon J. Richer (Œuvres complémentaires. III. Théâtre, p. 44-45), elle aurait été déposée le 18 septembre 1837 et enregistrée sous le numéro 1190. C’est Louis Perrot qui signa le rapport de censure, le 7 octobre 1837 (A. N., F21 995). 14.4. Manuscrit Le Petit (scénario des deux premiers actes des Monténégrins ; coll. particulière). Manuscrit composé de trois feuillets (225 x 180 mm), écrits recto et verso sur deux colonnes, une marge étant laissée pour les indications qui, à l’exception de deux, sont destinées au musicien (voir NPl I, p. 1886). Selon Claude Pichois, la mention, à la fin du premier paragraphe, d’un sujet « digne d’intérêt sur une scène populaire » fait allusion à l’OpéraNational, inauguré le 15 novembre 1847 et dont la fermeture eut lieu dès le mois de mars 1848, alors qu’on répétait Les Monténégrins (l’ouvrage sera porté à l’Opéra-Comique et créé sur cette scène le 31 mars 1849). Le manuscrit peut donc être daté de l’été ou de l’automne de 1847. 4 On trouvera la reproduction d’une page du manuscrit entre les p. 6 et 7 de J. Richer, Nouveaux documents sur « Les Monténégrins » de Gérard de Nerval (Paris, Lettres Modernes, 1968, « Archives nervaliennes », n° 7), ainsi qu’au n° 125 du catalogue de l’Exposition Nerval à la Maison de Balzac (1981-1982)3. Voir aussi le Catalogue [...] de la bibliothèque de M. J. L. P. [Jules Le Petit] (deuxième partie, Paris, H. Leclerc, 1918, pièce 2391), le catalogue Excellents débuts de bibliophilie de Georges Andrieux (vente du 4 juin 1926, pièce 149), le catalogue de la Bibliothèque Christian Lazard (vente du 19 mai 1967, hôtel Drouot, Pierre Cornuau et Claude Guérin experts, pièce 944), le catalogue Coulet et Faure n° 100 [1967] (pièce 788 ; au manuscrit n’est plus joint la lettre de [septembre 1847 ?] à [Limnander]), le catalogue de la Bibliothèque d’un amateur (Hôtel Drouot, 17 avril 1970 ; Claude Guérin et Michel Castaing experts ; pièce 31), ainsi que l’Exposition 1996, n° 364. À signaler également que, dans le Figaro du 4 février 1855 (l’article s’intitule simplement « Gérard de Nerval »), J.-B. Jouvin prétend avoir entre les mains le « scénario primitif » des Monténégrins, recopié par le musicien. On peut se demander cependant si Jouvin n’opère pas une confusion avec un autre ouvrage qui pourrait être La Forêt noire : l’intrigue du scénario manuscrit se déroulerait en effet au début du XVIIIe siècle, « en plein incendie du Palatinat, dans les salles géantes du château de Heidelberg, croulant alors, éclairées de crépuscules sinistres, sous le canon de Villars. » 14.5. Lettre à [Armand Limnander de Nieuwenhove], [septembre 1847 ?] Cette lettre (voir NPl I, p. 1423), dont seule la fin est conservée, transmet des vers qui ne passeront pas dans les versions imprimées des Monténégrins. Voir le Catalogue [...] de la bibliothèque de M. J. L. P. [Jules Le Petit] (deuxième partie, Paris, H. Leclerc, 1918, pièce 2391), où cette lettre est vendue en même temps que le manuscrit autographe du scénario des deux premiers actes des Monténégrins. Reproduction photographique de la lettre dans le catalogue Cornuau du 16 novembre 1935, n° 151. B. Copies manuscrites 3D’après J. Richer, on trouve aussi un fac-similé du manuscrit dans le catalogue Cornuau du 16 novembre 1935 (n° 151). Si l’on suit l’explication donnée par le critique, il s’agit en fait d’une reproduction de la lettre à [Limnander] de [septembre 1847 ?]. 4Le manuscrit est joint à un exemplaire de l’édition de La Main enchantée préfacée par Henri de Régnier (1920). 5 14.6. Copie du troisième acte de Piquillo, de la main de Dumas (fonds Dumas du château de Kunzvart [Königswart]). Manuscrit composé de 10 feuilles, rédigées recto et verso (sauf la dixième, qui n’est écrite que d’un côté). Voir Maria Ullrichvá, En suivant les traces d’Alexandre Dumas père en Bohême, Academia Prague, 1976, p. 230. Nombreuses variantes avec le texte imprimé. 14.7. « Copie dramatique » de L’Alchimiste, Archives nationales, fonds de la censure, F18 1261. Copie déposée le 14 mars 1839 et enregistrée sous le numéro 2203. Les variantes de la copie, pour le premier acte de L’Alchimiste, sont données (avec des erreurs et des imprécisions) par J. Richer dans Œuvres complémentaires. III. Théâtre, 1965, p. 169-196. 14.8. Copie calligraphiée de L’Alchimiste, 81 feuillets, offerte par Alexandre Dumas au tsar Nicolas Ier. Manuscrit relié, orné de peintures et placé dans une boîte. Voir la description dans Exposition 1981-1982, pièce 80, et dans Vente Sickles, première partie, 20-21 avril 1989, pièce 53. 14.9. « Copie dramatique » des Monténégrins, Archives nationales, fonds de la censure, F18 734. Selon J. Richer, la copie a été déposée à la censure le 19 février 1848 (l’ouvrage était alors en répétitions à l’Opéra-National) et a été enregistrée sous le n° 8321. Elle présente un texte assez différent de la version imprimée, où pourraient être intervenues d’autres plumes que celles des librettistes nommés, Nerval et Jules Édouard Alboise5. Aux noms d’Henri de Saint-Georges et de Scribe, déjà cités — mais rien n’indique qu’ils ont effectivement collaboré à l’ouvrage —, il convient d’ajouter celui de Gabriel de Lurieu, que le Catalogue général des œuvres dramatiques et lyriques crédite, pour un quart, de la paternité des Monténégrins. Fonctionnaire ministériel, Gabriel de Lurieu occupait ses loisirs en écrivant pour le théâtre ; Nerval lui fit lire Le Marquis citoyen (voir Pichois-Brix, p. 290). 14.10. Deux « copies dramatiques » de L’Imagier de Harlem, Archives nationales, fonds de la censure, F18 898. 5Sur cette question, voir le t. III des Œuvres complémentaires, p. 200-201. Le nom du collaborateur de Gérard semble indifféremment s’écrire « Alboise » ou « Alboize ». 6 Voir les notes de J. Richer dans Œuvres complémentaires. V. Théâtre, 1967, p. 11 : les Archives nationales conservent deux copies manuscrites de L’Imagier de Harlem, la deuxième s’apparentant à une mise au net de la première. Celle-ci porte la mention : « Titre autorisé : L’Imagier de Harlem, drame-légende en cinq actes, autorisé par Mr le Ministre de l’Intérieur pour le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 27 décembre 18516. La deuxième copie porte la date du dépôt à la Censure (16 décembre 1851, n° 835) et la mention : « Manuscrit du souffleur, L’Imagier de Harlem, théâtre de la Porte-SaintMartin, Marc Fournier ». Les interventions de la censure figurent sur cette deuxième copie. Voir les variantes des deux copies manuscrites dans le même tome V des Œuvres complémentaires. 14.11. Le Prince des sots, suivi de Quinze ans après [et de L’Amour-propre]. Drame en six parties et trois actes par Louis et Gérard de Nerval. Jamais représenté sur aucun théâtre. (LOV., D.765, folios 104 r° à 187 v°, et D.766, folios 1 r° à 96 r°. Les dossiers D.765 et D.766 de LOV. correspondent aux tomes VI et VII d’un « Répertoire lyonnais / Théâtre / Louis / du répertoire lyonnais ». Sur le folio 96 r° de D.766, on lit une note au crayon : « fin du 3e acte de Gérard, le reste seul est de Louis ». L’identité du mystérieux Louis, n’a pu être précisée, non plus que celle de Charles Freisse, à qui le recueil a été légué7. Cette copie manuscrite, qui pose des problèmes nombreux, pourrait cependant être plus proche de la pièce originale de Nerval (voir NPl I, p. 1557) que le manuscrit en prose conservé à la Bibliothèque bodmérienne8. 14.12. Jodelet, ou l’Héritier ridicule. Comédie en 3 actes et en vers de Scarron, arrangée par Gérard de Nerval, manuscrit conservé à la Comédie-Française (cote : MS 20573). Manuscrit de 3 cahiers de 32 pages chacun (un par acte). On trouve dans ce document plusieurs corrections autographes de l’auteur. C’est par Arsène Houssaye que Nerval fut chargé de préparer, pour la scène du Théâtre-Français, une adaptation de Scarron. Le 1er juillet 1851, Nerval écrit lui-même dans La Presse, sous la signature de Gautier : « On 6C’est la date de la création. 7Si l’on en croit la note suivante : « Manuscrit légué à mon ami Charles Freisse, bibliothécaire du palais SaintPierre, à Lyon. Louis ». 8Sur ce manuscrit, voir p. 000. 7 répète activement [au théâtre de la République9] le Jodelet de Scarron, [...]. La pièce a dû subir quelques coupures, car elle se trouvait compliquée, selon le goût du temps, d’une double action à l’espagnole ; mais tout l’effet des caractères et des situations est conservé, dit-on, et peut donner une idée juste de ce qu’était le théâtre avant Molière10. » Les numéros du Messager des théâtres et des arts datés du 20 et du 27 juillet 1851 confirment que les acteurs de la Comédie-Française répètent activement le Jodelet de Scarron, arrangé — révèle le Messager du 27 — par Gérard de Nerval. Le 3 septembre, le même Messager annonce que Jodelet sera représenté vers le 15 octobre et dévoile la distribution de la pièce. Les acteurs du Français s’en tinrent cependant aux répétitions, et la presse théâtrale ne fera plus mention de cet ouvrage, sinon pour déplorer que le projet restât sans suite11. Jodelet est un type de valet fat et balourd, déguisé en maître ; ce personnage intervient aussi dans Les Précieuses ridicules de Molière. À partir d’éléments empruntés à trois comédies de Scarron — Jodelet ou le Maistre valet, Les Trois Dorothées ou Jodelet souffleté et L’Héritier ridicule —, Nerval a construit une seule pièce. Le manuscrit de la Comédie-Française est resté plus d’une fois introuvable. Il fut d’abord égaré au XIXe siècle puisque le 16 octobre 1869, Michel Lévy écrivait au vicomte de Spoelberch de Lovenjoul : « On n’a point découvert, au Théâtre-Français, le manuscrit de Jodelet. Le père Barrière l’aura sans doute repris12. » Dès 1874, cependant, le document avait réintégré les archives puisque le vicomte fit copier cette année-là (voir sa lettre du 20 juin 1875 au prince Borghèse13). Le manuscrit disparut à nouveau dans le courant du XXe siècle, mais il n’avait pas, cette fois, quitté les archives de la ComédieFrançaise puisque Jacqueline Razgonnikoff l’y retrouva en 1996. 14.13. Jodelet, ou l’Héritier ridicule. Comédie en 3 actes en vers, d’après Scarron (LOV., D.2433, pièces 11, 12 et 13). 9C’était le nom du Théâtre-Français sous la IIe République. 10NPl II, 1261. 11Voir par exemple Le Théâtre du 27 mars 1852 : « [...] l’on ne parle plus [au Théâtre-Français] du Don Japhet [sic], de SCARRON, remis à neuf par M. GÉRARD DE NERVAL. [C’est une bonne chose] à regretter. » (Signé « Ed. [Édouard] Fournier ».) Fournier confond la série des Jodelet de Scarron avec Dom Japhet d’Arménie, comédie du même auteur ; on remarque une confusion analogue dans les souvenirs de Philibert Audebrand (Alexandre Dumas à la Maison d’or. Souvenirs de la vie littéraire, Calmann Lévy, 1888, p. 317318). 12Aimable communication de Claude Pichois. 13Cette lettre — dont le texte complet nous a été fourni par Jacques Bony — figure en tête de la copie de l’Arsenal (voir ci-dessous). 8 Trois fascicules manuscrits non autographes (chacun correspondant à un acte), 103 pages. La copie date de 1874. Le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul — qui a fait procéder à cette copie — a écrit, sur la page de titre, « Gérard de Nerval ». 14.14. Jodelet, ou l’Héritier ridicule. Comédie en trois actes et en vers (d’après Scarron) (collection particulière, puis département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale [Bibliothèque de l’Arsenal]). Le manuscrit porte l’ex-libris du prince Borghèse. Sur la page de titre figure la mention suivante : « Copie conforme au manuscrit déposé aux Archives de la Comédie-Française, à Paris. Inédit. ». Cette copie manuscrite ne se confond pas avec la précédente. Une lettre autographe du vicomte Spoelberch de Lovenjoul, datée du 20 juin 1875 et jointe à cette deuxième copie lors de la vente Drouot du 14 novembre 1977 (Mes Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur, Mme Vidal-Mégret expert, pièce 70), explique pourquoi furent exécutées deux copies : en échange d’une copie de la plaquette Napoléon de Gustave Delorne14, le vicomte promet à son destinataire — le prince Borghèse — de lui offrir « une copie d’une œuvre absolument inédite du même auteur que j’ai retrouvée l’année passée aux archives du Théâtre français. Il s’agit de la comédie en trois actes intitulée Jodelet, d’après Scarron, qui était en répétition lorsque le pauvre poète mit fin à ses jours. Maubant15, entre autres, se rappelle encore fort bien qu’un rôle lui fut distribué dans cette pièce, d’autant plus curieuse qu’elle n’a jamais été jouée ni imprimée... » C. Publications préoriginales 14.15. La Presse, 18 février 1850. Dans son feuilleton dramatique, Gautier rend compte d’Une nuit blanche, fantaisie noire, vaudeville en un acte et en vers, créé à l’Odéon le 10 février 1850 et attribué à « MM. Bosquillon père et fils », pseudonyme qui cache Nerval, Méry et Paul Bocage. De cette pièce, interdite après neuf représentations et dont le texte n’a pas été publié, on ne connaît que les vers 14Le vicomte pensait —et les éditeurs des OC Lévy avec lui (voir Poésies complètes, 1877, p. 175-180) — que « Gustave Delorne » était un pseudonyme de Nerval. En fait « Gustave Delorne » était le pseudonyme de Gustave Le Vavasseur. 15Henri Maubant (1821-1902), acteur à la Comédie-Française de 1843 à 1889. 9 cités par Gautier dans La Presse. Une nuit blanche pourrait se confondre avec une partie de De Paris à Pékin, ouvrage qui devait être représenté à la fin de 1849 mais qui n’a pas été jusqu’aux répétitions et qui ne semble même pas avoir été terminé. (Voir Pichois-Brix, p. 283-287, où l’on trouvera la reproduction du compte rendu de Gautier)16. 14.16. La Silhouette, 19 mai 1850. Sous le titre « Poésie dramatique. Le Chariot d’enfant », citation et commentaire de la scène VIII de l’acte III (citation incomplète des deux dernières répliques de la scène). D. Éditions parues du vivant de l’auteur 14.17. Piquillo, opéra-comique en trois actes par Alexandre Dumas, musique de H. Monpou. Représenté sur le théâtre royal de l’Opéra-Comique le 31 octobre 1837. Paris, Marchant (boulevard Saint-Martin, 12), 1837, 82 pages (imprimerie de Vve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, au Marais), 1 F. Enregistrement dans la BF du 11 novembre 1837. Nerval, non nommé, a participé à la rédaction du livret. Douglas Munro (Alexandre Dumas père. A Bibliography of Works Published in French, 1825-1900, New York & London, Garland Publishing, 1981, p. 64) signale aussi des exemplaires de cette édition à la date de 1838. La partition de Monpou a paru en 1837 chez J. Meissonnier (Exposition 1996, n° 151) puis en 1841 dans l’« Album » de La France musicale (voir BS I, n° 286). 14.18. Piquillo, opéra-comique en trois actes par Alexandre Dumas, musique de H. Monpou. Représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre royal de l’Opéra-Comique le 31 octobre 1837. Bruxelles, J. -A. Lelong et Gambier, 1837, 85 pages. Contrefaçon belge. 14.19. Piquillo, opéra-comique en trois actes par Alexandre Dumas, musique de H. Monpou. [...], in Magasin théâtral, choix de pièces nouvelles jouées sur tous les 16À noter que, dans Les Uns et les Autres, en 1864 (Paris, Michel Lévy Frères, p. 173-176 et 183-186), Méry cite le prologue et une scène dialoguée de la pièce De Paris à Pékin. La prudence critique s’impose, toutefois, le récit de Méry étant entaché d’inexactitudes nombreuses. 10 théâtres de Paris, t. XIX, Paris, Marchant, 1838 (impr. de Vve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, au Marais), 23 pages. 14.20. L’Alchimiste, drame en cinq actes en vers, par Alexandre Dumas. Représenté sur le théâtre de la Renaissance le 10 avril 1839. In-8° de 2 feuilles. Paris, Marchant (boulevard Saint-Martin, 12), 0,50 F (impr. Dondey-Dupré). Texte sur deux colonnes. Enregistrement dans la BF du 11 mai 1839. Nerval a collaboré à la rédaction de cet ouvrage. 14.21. L’Alchimiste, drame en cinq actes en vers, par Alexandre Dumas. Représenté sur le théâtre de la Renaissance, le 10 avril 1839. In-8° de 11 feuilles (impr. Dondey-Dupré). Paris, Dumont (Palais-Royal, 88), 1839, 5 F. Enregistrement dans la BF le 11 mai 1839, soit le même jour que l’ouvrage précédent. Il y eut donc deux éditions originales de L’Alchimiste. À signaler aussi que, selon Le Guide du bibliophile français, 1800-1880 de Marcel Clouzot (ouvrage cité, p. 127), existeraient de l’édition originale de L’Alchimiste (sans doute l’édition Dumont) « [q]uelques très rares exemplaires en grand papier vélin ». L’un de ceux-ci, dédicacé par Dumas à Frédérick Lemaître, a figuré à l’Exposition 1996, n° 171 ; voir la reproduction de la page portant l’envoi dans l’Album 1993, p. 93. 14.22. L’Alchimiste, drame en cinq actes en vers, par Alexandre Dumas. Représenté sur le théâtre de la Renaissance, le 10 avril 1839. Paris, Marchant, 1839, 31 pages en deux colonnes, in Magasin théâtral. Autres publications dans le Magasin théâtral à la date de 1839 et de 1843 (voir D. Munro, Alexandre Dumas père [...], ouvrage cité, p. 85). 14.23. Œuvres de Alexandre Dumas, Bruxelles, Méline, Cans et Cie, 1839, t. III, p. 617-647. L’Alchimiste (texte en deux colonnes). Voir D. Munro, Alexandre Dumas père [...], ouvrage cité, p. 85. 14.24. Alexandre Dumas, L’Alchimiste, drame en cinq actes en vers, Bruxelles, J.-P. Méline, 1839, VI-133 pages. Voir D. Munro, Alexandre Dumas père [...], p. 85. Selon le même ouvrage, il y eut également des contrefaçons belges de L’Alchimiste à l’adresse « Bruxelles, Méline, Cans et Cie » (datées de 1839) et d’autres à l’adresse « Bruxelles et Leipzig, Méline, Cans et Cie » (datées de 1839 ou de 1853). 11 14.25. Théâtre d’Alexandre Dumas. L’Alchimiste, Bruxelles, Mme Laurent, 1839, 116 pages. BS I, n° 291, D. Munro, Alexandre Dumas père [...], ouvrage cité, p. 85, et Exposition 1996, n° 175. 14.26. Théâtre complet d’Alexandre Dumas, nouvelle édition revue et corrigée par l’auteur, Paris, Gosselin, 1841-1842, t. III. L’Alchimiste. 14.27. Œuvres d’Alexandre Dumas, Bruxelles, Société belge de librairie Hauman et Cie, 1843, t. II, p. 167-199. L’Alchimiste (voir D. Munro, Alexandre Dumas père [...], ouvrage cité, p. 85). 14.28. Théâtre complet d’Alexandre Dumas, Paris, Passard, 1846, 4 tomes. Le texte de L’Alchimiste figure dans le t. II. 14.29. Les Monténégrins, opéra-comique en trois actes, paroles de É. Alboize et Gérard, musique de Limnander, mise en scène de Henri. Représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre national de l’Opéra-Comique, le 31 mars 1849. Paris, Impr. Lacrampe fils et Cie (rue Damiette, 2) [M. Lévy], 54 pages. Dans la « Bibliothèque dramatique » publiée par Michel Lévy. La couverture sert de titre. Enregistrement dans la BF du 28 avril 1849. Certains exemplaires auraient été imprimés sur papier vélin (voir le Catalogue [...] de la bibliothèque de M. J. L. P. [Jules Le Petit], deuxième partie, Paris, H. Leclerc, 1918, pièce 2390, ainsi que le Guide du bibliophile français. 1800-1880 de M. Clouzot, ouvr. cité, p. 127). La Revue et Gazette des théâtres du 21 octobre 1849 donnait la liste des partitions des Monténégrins ; des « Indications générales sur la mise en scène » de l’ouvrage furent jointes au numéro du 25 octobre suivant du même journal (voir le t. III des Œuvres complémentaires, p. 204, ainsi que BS I, nos 304 et 306-308). À l’Exposition 1996 ont figuré des éditions de la partition d’orchestre (n° 374) et de la partition pour piano (n° 375). 14.30. Les Monténégrins, opéra-comique en trois actes, paroles de É. Alboize et Gérard, [...], Bruxelles, J.-A. Lelong (rue des Pierres, n° 46), 1849, 76 pages. L’exemplaire de cette édition figurant à la Bibliothèque de La Haye (et conservé au Centre Nerval de Namur sous forme de photocopies) porte des 12 indications de mise en scène. 14.31. Bibliothèque dramatique. Théâtre moderne. Les Monténégrins, opéracomique en trois actes, [...], Paris, Michel Lévy Frères, 1850, 54 pages. BS I, n° 305 (d’après un exemplaire conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal). 14.32. Le Chariot d’enfant, drame en vers, en cinq actes et sept tableaux, traduction du drame indien du roi Soudraka, par Méry et Gérard de Nerval, Paris, D. Giraud et J. Dagneau, 1850, XVII-154 pages (impr. Bonaventure et Ducessois, 55, quai des Grands-Augustins), 2 F. L’enregistrement dans la BF est du 22 juin 1850. La création de la pièce eut lieu au théâtre de l’Odéon, le 13 mai 1850. Ouvrage tiré à 500 exemplaires (Exposition 1996, p. 122). On connaît des exemplaires avec envoi à Philippe Busoni (de la main de Méry ; vente DrouotRichelieu, 9 mai 1994, Mme Vidal-Mégret expert, pièce 113), à Auguste Lireux (de la main de Méry ; catalogue Coulet et Faure, n° 98, pièce 383 ; catalogue Coulet et Faure, n° 10717, pièce 1460 ; Exposition 1996, n° 399), à Ludovic Halévy (de la main de Nerval ; catalogue Coulet et Faure, n° 95 [juin 1991], pièce 685), à Texier d’Arnout (de la main de Méry, signé aussi par Nerval ; Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, pièce 464) et à Béatrix Person (de la main de Méry, signé aussi Nerval ; exemplaire conservé au Centre Nerval de Namur). À signaler que le catalogue de la Vente Lucien-Graux (cinquième partie, 12-13 décembre 1957, pièce 211) décrit un exemplaire du Chariot d’enfant « tiré sur papier bleu, de la plus grande rareté, [...] » ; la couverture de cet exemplaire serait sur papier jaune. Enfin, a figuré au catalogue de l’Exposition 1996 un exemplaire de l’édition originale du Chariot d’enfant « sur papier jonquille » (n° 398). 14.33. Pruneau de Tours, vaudeville en un acte par Cogniard frères, Paris, Administration de la Librairie théâtrale (Boulevard Saint-Martin, 12 ; ancienne maison Marchant), 1850, gr. in-8°, 14 pages (impr. Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46). Enregistrement dans la BF du 6 juillet 1850 ; création le 30 mai 1850 au théâtre du Gymnase-Dramatique. C’est Paul de Musset (le frère d’Alfred), dans Le National du 10 juin, qui 17Malgré leurs numéros d’ordre respectifs, ces catalogues sont plus anciens que le catalogue cité ensuite. 13 signale que Pruneau de Tours était à l’origine un « ours » — c’est-à-dire un ouvrage dont on est peu satisfait —, caché dans les tiroirs d’« un auteur charmant, que les lecteurs du National connaissent18, remarquable par la grâce naïve, par le naturel de son style et par la poésie de ses compositions, bien qu’il écrive en prose ». Peu après la révolution de Février 1848, Nerval aurait eu l’occasion de vendre le scénario de Pruneau de Tours à un agent théâtral. Deux ans plus tard, la bluette arriva sur la scène du Gymnase ; elle était censée édifier les spectateurs sur les inconvénients de porter un nom ridicule. (Voir le résumé de la pièce dans Pichois-Brix, p. 290-291.) Le 9 septembre 1850, Gérard évoquera avec humour ce vaudeville, dont il reconnaît être « sourdement coupable pour un tiers19 ». 14.34. Les Monténégrins, opéra-comique en trois actes, [...], Poissy, Impr. Arbieu, 1851, 54 pages. 14.35. L’Imagier de Harlem, ou la Découverte de l’imprimerie, drame-légende à grand spectacle en cinq actes et dix tableaux, en prose et en vers, de Méry, Gérard de Nerval et Bernard Lopez, ballet d’Adrien, musique d’Adolphe De Groot, costumes dessinés par Petit. Représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre de la Porte-Saint-Martin le 27 décembre 1851. Paris, Librairie théâtrale (boulevard Saint-Martin, 12 ; ancienne maison Marchant), 1852, 102 pages (impr. DondeyDupré), 1 F. Sans page de titre ; la date est celle de la couverture (celle-ci est reproduite à la page 127 du catalogue de l’Exposition 1996). Enregistrement dans la BF du 24 janvier 1852. C’est un exemplaire de cette édition, provenant de la bibliothèque de Jacques-Émile Blanche, qui porte sur la page de garde, et de la main de Nerval, les vers « De Merlin l’Enchanteur qui connaît l’aventure / [...]20 ». Certains passages en vers de L’Imagier de Harlem (notamment les strophes du ballet des Heures ; voir la scène II du Tableau VI) ont été repriss par Méry dans ses propres œuvres. 14.36. L’Imagier de Harlem, ou la Découverte de l’imprimerie, drame-légende en cinq actes et dix tableaux, en prose et en vers, de Méry et Gérard de Nerval. Nouvelle édition. Paris, Librairie théâtrale (ancienne maison Marchant, boulevard 18Les Nuits du Ramazan avaient paru dans Le National du 7 mars au 19 mai 1850. 19NPl II, 1186. 20Voir ci-dessous, p. 000. 14 Saint-Martin, 12), 1851, XII-126 pages (impr. Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46), 2 F. Sur la couverture, la date est 1852. L’enregistrement dans la BF est du 14 février 1852. Cette « nouvelle édition » présente des variantes par rapport à la précédente, notamment la suppression du nom de Bernard Lopez. Sont ajoutés dans la deuxième édition ; une épigraphe empruntée à Guttenberg, la dédicace « À Marc Fournier, directeur du théâtre de la Porte-Saint-Martin » et les remerciements « À nos artistes ». On connaît des exemplaires de cette édition avec envoi autographe de Méry à Listz [sic] (signé aussi par Nerval ; Bibliothèque Parran, 1921, n° 594 ; Exposition 1981-1982, p. 68 [reproduction de la page d’envoi] ; Vente Sickles, première partie, 20-21 avril 1989, pièce 173 ; Album 1993, p. 202 ; Exposition 1996, n° 428 [voir la reproduction de la page portant l’envoi, p. 127]) et à Sophie Gay (voir Exposition 1981-1982, p. 68, ainsi que Vente Sickles, dixneuvième partie, 27-28 juin 1995, pièce 8477). E. Éditions posthumes21 14.37. Paris-Chanté, journal artistique, littéraire, poétique et de chansons commerciales, 1er février, 1er mars et 1er avril 1858. Le Nouveau Genre. Voir la notice de Jean-Luc Steinmetz dans NPl I, p. 1538-1539. En raison de multiples erreurs dues à un brochage défectueux, le texte de la pièce fut réparti sur les trois premiers numéros du journal, alors qu’il n’aurait dû en occuper qu’un seul. Dans les nos 2 et 3, la pièce est annoncée comme suit : « Le Nouveau Genre, ou le Café d’un théâtre, comédie critique en un acte et en vers, par Gérard de Nerval. » Elle s’achève sur cette indication : « Ici se termine le manuscrit inédit dont nous devons la communication à l’obligeance de M. Fleury ». Fleury a pris soin de donner en note les vers cancellés par Nerval sur le manuscrit, mais il n’a pas communiqué dans son intégralité le fragment qui nous est parvenu (la publication s’interrompt en effet au milieu de la scène sixième). 21On tiendra compte également des reproductions de Piquillo et de L’Alchimiste dans des recueils dumasiens. D’autre part, un volume de Théâtre complet devait paraître dans la série des Œuvres complètes procurées par la maison Lévy. Un dossier conservé dans le fonds Spoelberch de Lovenjoul de l’Institut (D.2433) montre que ce volume aurait donné à lire L’Académie, Nicolas Flamel, Léo Burckart, Corilla, Les Monténégrins, Le Chariot d’enfant, Pruneau de Tours, L’Imagier de Harlem, Misanthropie et repentir, Jodelet, La Forêt noire et Le Nouveau Genre. 15 Selon J. Senelier (BS I, nos 319 et 320), Le Nouveau Genre fut aussi publié en 1858 dans Le Délassement et dans Le Trésor de la maison. Un seul numéro du Trésor de la maison (publié à Angers) est conservé à la B. N. : il est daté du 15 avril 1858 et ne contient pas Le Nouveau Genre. Quant au Délassement, s’il a bien existé, il est actuellement introuvable. La publication du Nouveau Genre dans Paris-Chanté est signalée par Firmin Maillard (Histoire anecdotique et critique de la presse parisienne. 2e et 3e année, Paris, Poulet-Malassis et De Broise, 1859, p. 170. 14.38. G. de Nerval, Le Chariot d’enfant, Paris, Michel Lévy, gr. in-18 anglais à 2 F. (« Bibliothèque dramatique »). D’après BS II, n° 2539, qui cite un catalogue Lévy de décembre 1858. 14.39. Le Nouveau Genre, ou le Café d’un théâtre, comédie critique en un acte, en vers, imitée de Leandro Moratín, commencée par Gérard de Nerval et terminée par Arthus Fleury. Paris, J. Barbré (12, boulevard Saint-Martin), 1860, XV-80 pages (impr. A. Varigault et Cie, Lagny). Enregistrement dans la BF du 1er mars 1860. Le texte correspondant au manuscrit de Nerval prend fin avec la scène IX. Les scènes X à XXI sont de la plume d’Arthus Fleury. À l’Exposition 1996 (n° 538) a figuré un exemplaire du Nouveau Genre dédicacé par Arthus Fleury à Verteuil. 14.40. A. Marie, Gérard de Nerval. Le poète. L’homme, Paris, Hachette, 1914, p. 38-39. Citation d’une chanson extraite du manuscrit de Han d’Islande. 14.41. Des inédits de Gérard de Nerval. Poésies diverses. Han d’Islande. La Forêt noire. Panorama, Paris, Mercure de France, 1939, p. 101-224. Han d’Islande. Édition du manuscrit de 1829. 14.42. Poésies Béguin, 1944, p. 174-175. « Chanson de Han d’Islande ». Texte Marie, 1914. 14.43. Charles Dédéyan, Gérard de Nerval et l’Allemagne, t. III, Textes inédits et introuvables, Paris, SEDES, s. d22. 22Les tomes I et II sont à la date de 1957 (le tome II porte 1958 sur la couverture). 16 P. 161-325 : L’Imagier de Harlem (texte de la deuxième édition). P. 327-438 : L’Alchimiste. 14.44. Œ complémentaires I, éd. J. Richer, 1959, p. 261-266. « Le Chariot d’enfant » (préface). 14.45. Œ Juin, 1962, p. 61-198. L’Imagier de Harlem. Texte de la première édition. 14.46. Œ complémentaires III. Théâtre, éd. J. Richer, 1965. P. 46-161 : Piquillo. Texte imprimé de 1837, avec l’indication des variantes de la « copie dramatique » des Archives nationales. P. 169-196 : L’Alchimiste (premier acte), avec les variantes de la « copie dramatique » des Archives nationales. P. 207-333 : Les Monténégrins. Sous le titre Les Monténégrins, Épisode de l’Empire, drame lyrique militaire en trois actes, transcription de la « copie dramatique » de 1848. Les variantes de l’édition imprimée (1849) sont données en notes. 14.47. Œ complémentaires V, éd. Jean Richer, 1967, XXVII-236 pages. Texte de la deuxième édition, avec les variantes de la première et des deux copies manuscrites conservées aux Archives nationales. P. 211-232 : documents divers sur L’Imagier (notamment la minute du procès-verbal de censure). 14.48. Jean Richer, Nouveaux documents sur « Les Monténégrins » de Gérard de Nerval, Paris, Lettres modernes, 1968 (« Archives nervaliennes », n° 7), p. 6-29. Transcription du manuscrit autographe du scénario des deux premiers actes des Monténégrins. À noter que J. Richer publie, comme s’il s’agissait de la suite de ce texte, la lettre de [septembre 1847 ?] à [Limnander]. Hypothèse non fondée : le manuscrit ne semble pas incomplet. 14.49. Ébauches dramatiques de Gérard de Nerval. Erreur de nom, ou le Café du théâtre, comédie vaudeville en un acte (inédite), précédée de Le Nouveau Genre, ou le Café d’un théâtre (scènes I à IX), édition établie et présentée par Jean Senelier, Paris, Lettres modernes, 1969 (« Archives nervaliennes », n° 8), p. 21-52. Le Nouveau Genre (texte correspondant au manuscrit de Nerval). Sur Erreur de nom, voir ici même p. 000. 17 14.50. NPl I, 1989. P. 208-237 : Le Nouveau Genre. Transcription du manuscrit ayant appartenu à Arthus Fleury. Voir les variantes relevées par J.-L. Steinmetz, p. 1545-1550. P. 1115-1120 : transcription du scénario manuscrit des deux premiers actes des Monténégrins. Voir les notes de Claude Pichois, p. 1885-1887. 14.51. G. de Nerval, Léo Burckart. L’Imagier de Harlem, éd. J. Bony, Paris, GF-Flammarion, 1996, p. 277-422. L’Imagier de Harlem. Texte de la première édition. 4. Traductions isolées Les traductions qui sont envisagées dans la présente section n’ont jamais été recueillies en volume par Nerval. Certaines se trouvaient même encore inédites à la mort de l’auteur. On notera aussi que deux seulement des « traductions isolées » qui nous occupent ici ne concernent pas la littérature allemande : il s’agit d’une « Romance » tirée d’Anna Bolena, opéra de Donizetti, et d’un chant historique de l’auteur polonais Niemcewitz. A. Manuscrits autographes 18.156. Manuscrit Marsan α « Littérature allemande. Le Système de la Nature ». Manuscrit autographe composé de cinq pages accompagnées d’une lettre d’envoi signée « Gérard ». Voir sur ce document les pages 2-17 du Cahier Gérard de Nerval n° 7 (1984). « Le Système de la Nature » est la traduction d’un texte de Johann-Jakob Engel (1741-1802) paru en 1775 dans la revue Der Philosoph für die Welt sous le titre « Die Höhle auf Antiparos » (« La Grotte d’Antiparos »). La lettre d’envoi1 indique que Gérard a proposé cette traduction au directeur d’une revue, qui n’est pas nommée mais qui pourrait être Le Mercure de France au XIXe siècle. Le manuscrit daterait alors de l’année 1830 ou, mieux, de 1831. J. Richer a fait remarquer2 que la Nouvelle revue germanique avait publié en octobre 1830 (p. 170-179) une autre traduction du même texte, sous le titre « La Grotte d’Antiparos, par Engel (1775) ». Cette dernière publication a sans doute empêché que le texte de Gérard parût. La comparaison des deux versions montre que la traduction nervalienne est plus courte, et aussi moins fidèle, que celle de la Nouvelle revue germanique ; on note aussi que Nerval a utilisé ce 1« Je voulais vous présenter, Monsieur, deux ou trois morceaux ensemble afin que vous pussiez choisir ; les livres ne me sont pas venus assez tôt. J’ai choisi celui-ci dans ceux que j’avais, mais d’ici à la semaine prochaine je compte vous offrir deux pièces très remarquables et vous dire le sujet d’une troisième que je traduirai aussi si vous ne la trouvez pas trop bizarre. / Votre dévoué serviteur / Gérard. » (NPl III, p. 918.) 2Cahier Gérard de Nerval n° 7, p. 2. 2 dernier texte pour composer sa propre version3. Le manuscrit du « Système de la Nature » est mentionné en 1926 dans la BMarie (n° 50) comme appartenant à la collection Jules Marsan. Il figura en 1976 au catalogue de la Vente Marsan (pièce 18) puis en 1989 à la Vente Sickles (deuxième partie, 28-29 novembre 1989, pièce 456). Les six feuillets sont reproduits aux p. 3, 5, 7, 9, 11 et 12 du Cahier Gérard de Nerval n° 7 ; on trouve en regard la traduction publiée par la Nouvelle revue germanique. 18.157. Manuscrit Marsan β. « Les Élixirs du Diable » (traduction de Hoffmann), manuscrit autographe de 2 pages in-4° calligraphiées. L’existence de ce document a été révélée en 1926 par la BMarie (pièce 48 ; A. Marie semblait à l’époque ignorer que le texte correspondait à une traduction d’Hoffmann). Première transcription par Jules Marsan aux pages XIII-XVI du volume Nouvelles et Fantaisies (1928) des OC Champion ; la première page du manuscrit est reproduite en frontispice. Autre reproduction de cette même première page dans Jean Guillaume, Aurélia. Prolégomènes à une édition critique, Presses Universitaires de Namur, 1972, planche I. Le manuscrit des « Élixirs du Diable » est passé à la Vente Marsan (1976, pièce 19), puis à la Vente Sickles (vingtième partie, 15-17 avril 1996, pièce 9076). 18.158. Manuscrit Lovenjoul (LOV., D.741, fos 71-73). « Mad. Camille Pleyel. Silhouette d’artiste, par Saphir ». Manuscrit autographe de trois pages (le deuxième feuillet, plié en deux, a reçu l’écriture sur ses faces 2 et 3). On lit, au-dessus du texte, sur le premier feuillet : « Mot à mot ». Pierre Audiat4 a fait observer que ce texte constituait la traduction d’un article du journaliste autrichien Moïse Gottlieb Saphir (1795-1858), publié le 4 janvier 1840 dans le périodique viennois Der Humorist. Reproduction du deuxième feuillet dans le « Dossier Pandora » du Cahier Gérard de Nerval n° 6, 1983, p. XXII. Transcription du texte dans Œ BéguinRicher, t. II, premier tirage, 1956, p. 1287-1291. Reproduction partielle d’un feuillet dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 55. 3Voir André Souyris, « À propos de Johann-Jakob Engel et de Nerval traducteur de "La Grotte d’Antiparos" », Cahier Gérard de Nerval n° 7, p. 13-17. 4L’« Aurélia » de Gérard de Nerval, Paris, Honoré Champion, 1926, p. 44. 3 B. Copies manuscrites 18.159. Copie manuscrite de Misanthropie et repentir, Bibliothèque de la Comédie-Française, Ms 964 (version en cinq actes). Selon Charles Dédéyan, éditeur de Misanthropie et repentir en 1959, on trouve, insérées dans cette copie, quelques pages rédigées de la main de Nerval (un remaniement de la scène VII de l’acte I de Kotzebue)5. C’est en 1851 qu’Arsène Houssaye, administrateur de la ComédieFrançaise, a chargé Nerval de traduire et d’adapter Menschenhass und Reue, drame d’August von Kotzebue. Le 8 ou le 9 novembre 1851, Gérard écrit à Houssaye : « Ne vous inquiétez pas de Misanthropie. Il y a trois actes faits qui sont à la copie. Vous les aurez successivement d’ici à jeudi. Nous serons donc en mesure pour le retour de Rachel. C’est très difficile et plus que je ne croyais, non à comprendre mais à rendre ; ce vieux style allemand à la française résiste tant qu’il peut. Vous vous rendrez compte des difficultés en lisant. Heureusement le cinquième acte est fini. Je compte que tout sera traduit le 20 sans faute. Mais nous aurons à faire ensemble pour les coupures et pour certains rabibochages où je me perds attendu que l’auteur lui-même a fait des changements en diverses éditions6. » Le rôle d’Eulalie, dans Misanthropie, était dévolu à Rachel, qui effectuait alors, et jusqu’en décembre, une tournée européenne. Plusieurs journaux avaient déjà, au cours de l’automne 1851, annoncé la prochaine représentation du drame de Kotzebue, traduit par Nerval. Au grand dam de celui-ci, le Comité de lecture accepta l’adaptation, mais demanda des coupures. On ne sait pourquoi Gérard ne fut pas jugé capable de procéder lui-même à ces changements. En tout cas, le manuscrit se retrouva dans les mains d’Alexandre Dumas. Un billet sans date de ce dernier à Houssaye porte : « Je vous enverrai aujourd’hui le premier acte de Misanthropie que j’ai refait cette nuit. J’ai perdu mon manuscrit7. » Les choses ne devaient plus guère évoluer avant la disparition de Nerval. À la fin de 1853, pensionnaire d’Émile Blanche à Passy, Gérard s’inquiète du retard pris par le projet ; à Ferdinand Sartorius, le 14 octobre : « Dites à Houssaye que je voudrais bien le voir. Je ne sais où en est mon affaire du Théâtre-Français et si Dumas a fait le travail. Que l’on m’envoie le manuscrit si le changement 5Voir Ch. Dédéyan, Gérard de Nerval et l’Allemagne. III. Textes inédits et introuvables, Paris, SEDES, 1959, p. 1133 (et particulièrement les p. 127-133). 6NPl II, p. 1294. 7Cité par Fernande Bassan et Sylvie Chevalley, Alexandre Dumas père et la Comédie-Française, Paris, Lettres modernes / Minard, 1972, p. 196. 4 d’actrice a dérangé les choses. Vous savez que je tiens toujours pour Judith, du moins pour ce qui est de moi et en admettant que l’on me considère comme auteur8. » D’Allemagne, le 27 juin 1854, Nerval s’inquiète à nouveau, cette fois auprès de Georges Bell : « Tâchez donc de retrouver le manuscrit de Misanthropie et repentir qu’il [Dumas] a laissé, il sait bien où — il ne faudrait pas cependant oublier cela9. » Mais le pire était encore à venir : au mois d’octobre 1854, Dumas demande à Alexis Verteuil, secrétaire de la ComédieFrançaise, d’être nommé et payé pour Misanthropie et repentir. La réponse négative de Verteuil10 semblait vouer le projet à un enlisement définitif. La mort de Nerval réveilla néanmoins en Dumas quelques scrupules ; le texte de la pièce fut retrouvé et remis à la Comédie-Française. Misanthropie et repentir fut créé le 28 juillet 1855 dans une version en cinq actes, réduite à trois dès le 11 août suivant. L’adaptation était attribuée au seul Nerval. On ignore, dans ce travail, la part prise par Dumas, et peut-être par d’autres (ainsi entre février et juillet 1855, ou encore pour la réduction à trois actes11). Jusqu’ici la critique ne s’est guère — sans doute à tort — intéressée aux problèmes posés par la traduction de Misanthropie et repentir. 18.160. « Copie dramatique » de Misanthropie et repentir de Kotzebue, Archives nationales, fonds de la censure, F18 679 (version en cinq actes). Le dépôt de la copie, à laquelle on a attribué le n° 2965, a été enregistré le 23 juillet 1855. On relève des variantes entre la présente version et celle dont le texte est conservé à la Bibliothèque de la Comédie-Française. J. Senelier (BS I, nos 228-229) signale qu’une autre « copie dramatique » de Misanthropie et repentir est conservée aux Archives Nationales sous la cote F18 716. Le dépôt en a été enregistré le 4 décembre 1862 (n° 6542), peu après que la pièce eût été reçue au théâtre de l’Odéon. Vérification faite, cependant, il ne s’agit pas du texte de la traduction nervalienne. 8NPl III, p. 815. Mlle Judith (de son vrai nom Julie Bernat), sociétaire de la Comédie-Française depuis le 1er janvier 1852, avait remplacé Rachel pour le rôle d’Eulalie. 9NPl III, p. 875. 10Voir F. Bassan et S. Chevalley, Alexandre Dumas père et la Comédie-Française, ouvr. cité, p. 196. Dans une communication datée du 24 juin 1996, Jacqueline Razgonnikoff a bien voulu nous donner de plus amples renseignements sur cette réponse : « Le 13 octobre 1854, un brouillon de lettre de Verteuil à Alexandre Dumas révèle que le manuscrit [de Misanthropie] a été confié à ce dernier, pour les fameux "rabibochages". Verteuil, au nom d’Arsène Houssaye, exhorte Dumas à agir avec tact envers Gérard de Nerval et à lui laisser l’entière paternité de son travail, et, en tout état de cause, à s’expliquer avec lui. » 11Dans sa communication du 24 juin 1996, Jacqueline Razgonnikoff nous signale que le drame fut joué quatre fois dans sa version intégrale et six fois dans sa version réduite. 5 C. Traductions publiées du vivant de Nerval 18.161. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 24 octobre 1829 (t. XXVII, p. 155-157). « Robert et Clairette. Ballade allemande de Tiedge », signé « GÉRARD ». 18.162. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 23 avril 1831 (t. XXXIII, p. 150-152). « Littérature étrangère. Bardit. Traduit du haut-allemand », signé « Traduit par GÉRARD ». À noter que Jean-Yves Masson n’a pu, malgré ses recherches, découvrir l’original de ce texte (voir Poèmes d’Outre-Rhin, p. 330-331). 18.163. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 30 avril 1831 (t. XXXIII, p. 198-203). « Littérature étrangère. Le Bonheur de la maison, par Jean-Paul Richter. "Maria". Fragment », signé « (Traduit par GÉRARD.) » L’original allemand de ce texte n’a pas été retrouvé, ni dans les œuvres de Jean-Paul, ni ailleurs ; sur cette question, voir Claude Pichois, « Gérard traducteur de Jean-Paul » (Études germaniques, janvier-mars 1963, p. 98-113) et « Nerval, Gautier, Jean-Paul. Le rêve d’une idylle à la française » (Comparative Poetics. Festschrift Jan Kamerbeek, Amsterdam, Rodopi, 1976, p. 5-14). À l’instar du « Sonnet » de Bürger (voir ci-dessus, p. 000), « Le Bonheur de la maison » est un texte à porter au crédit du seul Nerval. L’argument des traductions cachait certaines des tentatives originales du jeune écrivain. 18.164. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 17 septembre 1831 (t. XXXIV, p. 546-553). « Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre. Conte inédit d’Hoffmann », anonyme. On annonce : « (La suite à la prochaine livraison.) » 18.165. Le Mercure de France au dix-neuvième siècle, 24 septembre 1831 (t. XXXIV, p. 597-604). « Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre. Conte inédit d’Hoffmann. Suite », signé « GÉRARD ». Les lecteurs du Mercure ne connaîtront pas la fin de ce récit, qui compte quatre chapitres et dont Nerval n’a traduit que les deux 6 premiers. On observe, d’autre part, que ces « Aventures » n’étaient pas inédites en français, mais figuraient en 1830 au t. VI des Œuvres complètes de Hoffmann traduites par Théodore Toussenel. Nerval n’ignorait pas cette traduction antérieure à la sienne puisqu’il l’utilise visiblement pour composer sa propre version (voir Elizabeth Teichmann, La Fortune d’Hoffmann en France, Genève et Paris, Droz et Minard, 1961, p. 79 et 258). C’est peut-être — simple hypothèse — après avoir été averti de ce plagiat que Paul Lacroix et Amédée Pichot, directeurs du Mercure, arrêtèrent la publication de la traduction de Gérard. Celle-ci constitue d’ailleurs la dernière collaboration de notre auteur au Mercure, lequel journal resta pourtant encore jusqu’au mois de décembre 1831 entre les mains de Lacroix et de Pichot. 18.166. Le Chansonnier des Grâces pour 1832. Avec les airs nouveaux gravés. Paris, F. Louis, 1832, p. 12. « Romance. Traduction. Air : Le noble éclat du diadème », signé « GÉRARD ». Le texte original italien est reproduit à la p. 13 : « Romanza chantée par Mlle Michel, dans Anna Bolena. Musique de Gaetano Donizetti, notée n° 16 », signé « Felice ROMANI. » Enregistrement dans la BF du 10 décembre 1831. 18.167. La Vieille Pologne (800-1796). Album historique et poétique composé de chants et légendes de Mr J. U. Niemcewicz, traduits et mis en vers par les plus célèbres poètes français ; orné de 36 dessins, et contenant des notices [...] par Charles Forster [...], Paris, Londres et Dresde, 1833, p. 33-35. « Boleslas Ier, surnommé Chrobry, le Grand. Né en 971, mort en 1025. Chant historique, mis en vers français par Mr Gérard ». La première livraison, dans laquelle paraît l’adaptation de Nerval, est enregistrée dans la BF du 14 septembre 1833. Elle était promise pour le mois d’août 1833, selon la BF du 8 juin précédent, qui enregistrait la publication du prospectus de La Vieille Pologne (voir aussi la BF des 11 janvier, 2 août, 16 août et 6 décembre 1834). Charles Forster, auteur de la partie historique, est aussi l’auteur de traductions littérales des Spiewy historyczne ([Chants historiques] ; Varsovie, 1818), sorte de manuel populaire d’histoire nationale dû au poète polonais Julian Ursyn Niemcewicz (1758-1841). Certaines de ces traductions littérales ont fait l’objet d’une mise en vers. L’éditeur signale aussi que plusieurs chants ne sont point des traductions, mais des compositions originales. Rééditions de ce volume en 1836 et en 1839 (avec un contenu assez différent, même si le texte de l’adaptation nervalienne reste identique). 7 18.168. La Vieille Pologne. Album historique et poétique, composé de chants et légendes imités du polonais, ou composés par les plus célèbres poètes français ; orné de 36 dessins, et contenant une introduction et des notices [...] par Charles Forster, deuxième édition, Paris, Londres et Dresde, 1836, p. 33-35. « Boleslas Ier, surnommé Chrobry, le Grand. Né en 971, mort en 1025. Chant historique, mis en vers français par Mr Gérard ». Texte de 1833. 18.169. La Vieille Pologne. Recueil historique et poétique par M. Charles Forster, avec une préface de M. Saint-Marc Girardin, troisième édition revue, augmentée et ornée de deux gravures. Paris et Leipzig, Brockhaus & Avenarius, 1839, p. 299-301. « Boleslas-le-Grand. Chant historique mis en vers français par M. Gérard ». Texte de 1833. La publication de ce volume est enregistrée dans la BF du 5 janvier 1839. 18.170. Paris-Londres. Keepsake français, 1840-1841. Nouvelles inédites illustrées par vingt-six vignettes gravées à Londres par les meilleurs artistes, Paris, H.-L. Delloye, 1841, p. 147-148. « Bardit. Traduit du haut-allemand », signé « Traduit par GÉRARD ». Quelques variantes par rapport au texte paru le 23 avril 1831 dans Le Mercure de France. Le keepsake Paris-Londres est enregistré dans la BF du 19 décembre 1840. D. Éditions posthumes des traductions nervaliennes 18.171. Faust et le Second Faust de Goethe [...], t. I des OC Lévy, 1868, p. 414436. Sur ce volume, voir ci-dessus, p. 000 et 000. Les éditeurs de 1868 ont ajouté à la fin de la section « Morceaux choisis de divers poètes allemands » quatre traductions — ou prétendues telles — qui n’apparaissaient pas dans le Faust de 1840. P. 414-419 : « Le Bonheur de la maison, par Jean-Paul Richter. (Fragment.) » (titre incomplet ; légères variantes par rapport au texte de 1831 ; le volume de 1868 fait passer, inexplicablement, une phrase du texte en note). P. 419-421 : « Robert et Clairette. Ballade de Tiedge » (deux variantes par rapport au texte de 1829). P. 421-423 : « Bardit. Traduit du haut-allemand » (texte du Mercure de France de 1831, avec une 8 variante). P. 423-436 : « Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre. Conte inédit d’Hoffmann » (variantes d’orthographe et de ponctuation ; correction des coquilles nombreuses qui déparaient le texte du Mercure de France ; la note finale du traducteur n’a pas été reproduite). Ces quatre textes sont donc joints, à partir de 1868, à l’ensemble des « Poésies allemandes » ; voir dans la section ci-dessus la mention des rééditions collectives de cet ensemble. 18.172. Poésies complètes (t. VI des OC Lévy), 1877. P. 287 : « À Anne Boulen. Romance ». On aura noté l’inexactitude fantaisiste du titre. Disparaît en outre la mention « traduction ». Le texte sera ainsi présenté par la plupart des éditeurs du XXe siècle comme une œuvre originale de Nerval. P. 293-295 : « Chant patriotique. (Imité de Niemcewicz.) » Le titre original est en fait : « Chant historique ». Deux coquilles dans le texte de 1877. 18.173. E. T. A. Hoffmann, Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre, préface de Champfleury, traduction de Gérard de Nerval et vignettes en couleurs de Boucher. Paris, Éditions de La Banderole, 1921, 131 pages, coll. « Curiosités littéraires ». Tirage limité et numéroté, sur papier Lafuma. La traduction de la fin du récit est empruntée à Théodore Toussenel. 18.174. Poésies Helleu et Sergent, 1924, p. 69-70. « Romance ». Texte revu sur la version des Poésies complètes, 1877. 18.175. Poésies [Vincent], [1927], p. 62. « À Anne Boulen. Romance ». Texte des Poésies complètes, 1877. 18.176. Poésie et théâtre (OC Clouard, t. IX, 1928), p. 52. « Romance ». Texte revu sur la version des Poésies complètes, 1877. 18.177. Nouvelles et Fantaisies (t. II des OC Champion, 1928), p. 93-110. « Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre. Conte inédit d’Hoffmann ». Texte du t. I des OC Lévy, 1868. 18.178. Poésies Mermod, 1944, p. 101. « Romance ». Texte revu sur la version des Poésies complètes, 1877. Ouvrage réédité en 1947. 9 18.179. Poésies Marceau, 1944, p. 68-69. « À Anne Boulen. Romance ». Texte des Poésies complètes, 1877. 18.180. Poésies Clouzot, 1947. P. 84 : « À Anne Boulen. Romance ». P. 90-92 : « Chant patriotique (imité de Niemcewicz ». Textes des Poésies complètes, 1877. 18.181. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952, p. 63. « Romance ». Texte revu sur la version des Poésies complètes (1877). Le même texte apparaît dans les retirages de 1956 (p. 67), de 1960 (p. 37), de 1966 (p. 37) et de 1974 (p. 37). 18.182. Œ Béguin-Richer, t. II, premier tirage, 1956, p. 1287-1291. « Madame Camille Pleyel (Mot à mot.) Silhouette d’artiste, par Saphir ». Transcription du manuscrit autographe conservé dans le fonds LOV. Les blancs qui apparaissent sur le manuscrit ne sont pas indiqués par l’éditeur. Le même texte figure dans les retirages de 1961 (p. 1288-1291), de 1970 (p. 1302-1305) et de 1978 (p. 1304-1307). 18.183. Œ Lemaitre, t. I, 1958, p. 60. « Romance ». Texte revu sur la version des Poésies complètes (1877). 18.184. Charles Dédéyan, Gérard de Nerval et l’Allemagne. Troisième partie. Textes inédits et introuvables, Paris, SEDES, 1959, p. 1-133. Misanthropie et repentir. Édition de la copie manuscrite conservée à la Bibliothèque de la Comédie-Française. 18.185. Études germaniques, 1963, p. 98-113. Reproduction du « Bonheur de la maison », texte prétendument traduit de JeanPaul Richter, dans l’article de Claude Pichois, « Nerval traducteur de JeanPaul ». Version de 1831, avec indication en notes des variantes du t. I des OC Lévy (1868). 18.186. Poésies Hafez, 1964, p. 59. « Romance ». Texte du t. I des Œ Béguin-Richer. 18.187. Poésies 10 /18, 1964, p. 104-105. 10 « Romance ». Texte du t. I des Œ Béguin-Richer. 18.188. Œ Alyn, 1965, p. 80-81. « Romance ». Texte du t. I des Œ Béguin-Richer. 18.189. Œ complémentaires III, 1965, éd. J. Richer, p. 377-379. « [Les Élixirs du Diable] ». Reproduction de la transcription de Jules Marsan (Nouvelles et Fantaisies, 1928, p. XIII-XVI). Quelques corrections sont proposées d’après le fac-similé du premier feuillet, paru aussi dans le volume de 1928. 18.190. Carlo Pasi, Théophile Gautier o il fantastico volontario, Roma, Bulzone, 1974, p. 193-197. « Le Bonheur de la maison » (texte des OC Lévy) [référence fournie par Peter Whyte, Théophile Gautier, conteur fantastique et merveilleux, University of Durham / « Durham Modern Languages Series », 1996, p. 131. 18.191. Poésies et Souvenirs, éd. J. Richer, 1974. P. 161-163 : « Boleslas Ier surnommé Chrobry-le-Grand (né en 971, mort en 1025). Chant patriotique imité de Niemcewicz ». Retour au texte original ; subiste cependant, au titre, l’erreur commise en 1877 dans le volume des Poésies complètes (« patriotique » à la place d’« historique »). P. 168 : « Romance ». Texte du t. I des Œ Béguin-Richer. 18.192. Les 100 plus belles pages de Gérard de Nerval présentées par Marcel Schneider, Paris, Belfond, 1985, p. 78. « Romance ». Texte du t. I des Œ Béguin-Richer. 18.193. Œ Cluny, 1987, p. 49. « Romance ». 18.194. G. de Nerval, Les Filles du Feu, suivi de Pandora, préface et commentaires de Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Presses Pocket, 1992, p. 348-352. Sous le titre « Maria. Fragment », version originale de la prétendue traduction de Jean-Paul Richter, « Le Bonheur de la maison ». 18.195. NPl III, 1993, p. 918. 11 Édition de la lettre d’envoi qui accompagne le manuscrit Marsan du « Système de la Nature ». 18.196. Les Cahiers. Revue trimestrielle de théâtre, Comédie-Française, n° 18, hiver 1996, p. 5-15. Transcription du premier acte de Misanthropie et repentir, d’après la copie manuscrite qui se trouve à la Bibliothèque de la Comédie-Française. 18.197. Poèmes d’Outre-Rhin, éd. Jean-Yves Masson, 1996. P. 255-256 : « Tiedge. Robert et Clairette. Ballade » ; p. 257-258 : « Bardit. Traduit du haut allemand » ; p. 259-271 : « E. T. A. Hoffmann. Les Aventures de la nuit de Saint-Sylvestre. Conte inédit ». XX. Textes en prose isolés Le présent chapitre passe en revue les fragments nervaliens en prose qui n’ont jamais été publiés et qui ne se rapportent directement à aucune œuvre particulière. En principe, on a ici seulement tenu compte des textes repris dans la récente édition des Œuvres complètes (NPl I, II et III), à l’exclusion donc des notes informes, de lecture difficile sinon parfois d’attribution douteuse1. A. Manuscrits autographes 20.1. Manuscrit Sickles α, 1 page in-12, 10,3 x 14 cm. « Pour la biographie des biographes » ; voir NPl I, p. 1508. Le feuillet est daté d’une main non nervalienne : « 1825 », et ainsi annoté : « Notice fournie par M. Gérard lui-même. » Partiellement transcrit par A. Marie en 1926 (B Marie, p. XI), le manuscrit figura en 1976 à la Vente Marsan (n° 16B), puis à l’Exposition 1981-1982 (n° 10), à la Vente Sickles, vingtième partie (15, 16 et 17 avril 1996, n° 9057), et enfin à l’Exposition 1996 (n° 37). 20.2. Manuscrit Rogier, LOV, D.741, fos 29 r° et 30 r°. Manuscrit sans titre qui constitue l’avant-texte de la préface à La Turquie. Mœurs et usages des Orientaux au dix-neuvième siècle, album de lithographies de Camille Rogier2. Au verso du second feuillet figurent la suscription : 1Ainsi les notes sur « Le projet de décoration du Panthéon par Paul Chenavard » qui figuraient en appendice à Aurélia, dans le t. I des Œ Béguin-Richer (cinquième tirage, 1974, p. 428), pourraient être de la main de Gautier. 2À Paris, chez l’auteur, Gide et Cie, Goupil et Vibert, Gihaut Frères, Aubert. La première livraison de La Turquie fut publiée le 1er décembre 1846, et enregistrée dans la BF du 26 décembre suivant. Les « prospectus » annonçaient un ouvrage en dix livraisons, formant deux volumes : il ne parut en fait que cinq livraisons, regroupant vingt-cinq dessins, une « Introduction » et un texte descriptif. Le second volume ne fut jamais 2 « Monsieur Rogier », et ce message : « C’est très difficile à faire. Voilà une espèce de projet. Nous nous entendrons demain pour arranger, remanier ou allonger tout cela. À demain3. » En fait, c’est Gautier qui écrivit et signa la version définitive de la préface de La Turquie. Mais, comme l’a montré René Jasinski (Le Mercure de France, 15 février 1925), le texte de Gautier (qui en 1846 ne s’était pas encore rendu à Constantinople) s’inspire de l’ébauche de Nerval. 20.3. Manuscrit Nadar, une page d’album. « Les Deux Palmiers ». Selon L’Autographe du 1er février 1864, qui en propose le fac-similé, Nerval aurait transcrit l’anecdote des « Deux Palmiers » dans l’Album Nadar, sur une autre page que celle qui porte « Vers dorés » et le « Quatrain » daté du 1er novembre 1854 (voir ci-dessus le manuscrit Nadar des Chimères, p. 000). La reproduction de L’Autographe est publiée à nouveau dans Le Gaulois du dimanche des 4 et 5 février 1905 (article sur « Le Cinquantenaire de Gérard de Nerval », signé « Tancrède Martel ») et dans la plaquette d’Auriant consacrée à Édouard Gauttier d’Arc du Lys (À l’écart, 1988 ; entre les pages 34 et 35). « Les Deux Palmiers » — texte que Nerval ne publia pas de son vivant — figurent aussi sur le manuscrit Buffetaud et sur le manuscrit Marsan décrits ci-dessous. Première transcription du manuscrit Nadar (d’après le fac-similé paru dans Le Gaulois du dimanche) au tome II des Œ Béguin-Richer, troisième tirage, 1970, p. 1447-1448. 20.4. Manuscrit Buffetaud, 1 page d’album in-4, bordée en haut, à gauche et en bas de rinceaux chromolithographiés. « [Légendes] » (voir NPl II, p. 868) : « L’Amoureux de Diane » et « Les Deux Palmiers ». L’existence de cette page, sans doute arrachée à un album, fut révélée par A. Marie en 1926 (B Marie, n° 46). Elle a figuré en 1976 à la Vente Marsan (n° 6). Première transcription de « L’Amoureux de Diane » dans le quatrième tirage (1978) du t. II des Œ Béguin-Richer, p. 1607-1608. Première transcription complète du manuscrit Buffetaud par Claude Pichois dans NPl II, 1984, p. 868 ; reproduction photographique en couleurs dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 141. publié. — Un exemplaire de la deuxième édition de La Turquie (Paris, impr. Lemercier, 1854) a figuré à l’Exposition 1996, n° 371. 3Voir NPl II, p. 1690. 3 20.5. Manuscrit Marsan, 1 page in-4. Mise au net par Nerval d’une partie des folios 14 v° et 15 r° du Carnet du Caire ; cette transcription contient une version des « Deux Palmiers » (voir NPl II, p. 1692). Ce document est mentionné par A. Marie (B Marie, 1926, n° 47) et a figuré en 1976 à la Vente Marsan (n° 6). Il s’agit de la troisième version autographe des « Deux Palmiers ». Une quatrième copie (Bulletin Charavay, n° 371, février 1981, pièce 38932) semble d’authenticité douteuse (voir Cahiers Gérard de Nerval, n° 4, 1981, p. 73, ainsi que NPl II, p. 1691-1692). 20.6. Manuscrit Tailleur, 1 fragment de page déchiré sur les quatre côtés. « [Sydonie] » ; voir NPl III, p. 766-767. Ce texte a été publié pour la première fois par Arsène Houssaye dans le troisième et dernier article de « Gérard de Nerval. (Souvenirs d’antan.) » (Le Livre, 1883, p. 130-131). Houssaye faisait précéder le texte manuscrit de trois phrases de son propre cru, mais attribuées à Nerval (« Un souvenir, mon ami. Nous ne vivons qu’en avant ou en arrière. Vous êtes à Saint-Germain, j’y crois être encore »), et il présentait l’ensemble comme une lettre « À Eugène de Stadler ». Cette « lettre » figure en 1911 dans la Correspondance Marsan (p. 181-183), avec la date hypothétique « [1852] ». A. Marie transcrit le texte en 1914 dans Gérard de Nerval. Le poète, l’homme (p. 78) et, se reportant à l’original, fait remarquer qu’il ne s’agit pas d’une lettre (Marie conserve néanmoins les trois phrases préliminaires inventées par Houssaye). La réapparition du document, lors de la Vente Marsan (1976, n° 13 du catalogue), a permis des transcriptions plus fidèles à l’original : ainsi par J. Richer dans L’Herne 1980, sous le titre « [Un souvenir / Sophie-Sydonie] » (cependant le texte est, sans preuve, glissé dans un ensemble de fragments liés à Promenades et Souvenirs ; le manuscrit était alors en possession de Dominique Tailleur), puis par J. Bony en 1990 (Aurélia. [...], p. 241-242). Reproduction photographique du manuscrit Tailleur dans le Cahier Gérard de Nerval n° 3, 1980, p. 32. Voir aussi l’Exposition 1996, n° 492. 20.7. Manuscrit Lovenjoul α, LOV, D.741, f° 1214. « [Sur l’oncle] ». Voir NPl II, 1984, p. 1713. Première transcription par J. Richer dans Les Nouvelles littéraires du 24 janvier 1952. 20.8. Manuscrit Audiat, 3 feuillets, 20,5 x 13,3 cm (LOV, D.741, fos 49-51). 4NPl II imprime par erreur « 125 ». 4 « [Émerance] » ; voir NPl III, p. 767-768. Deux titres ont été attribués à ce fragment, qui n’en porte aucun : « Sur Senlis » (par Georges Vicaire lors du catalogage de LOV, D.741) et « Émerance » (par Pierre Audiat, lors de la première transcription du fragment, dans Paris-Midi du 6 mars 1925). Le folio 50 contient une autre ébauche du début du texte. Au verso du folio 51 figure le début de la traduction de « La Fille de l’hôtesse » d’Uhland (voir NPl III, p. 1324). 20.9. Manuscrit Sickles β, 2 pages in-8°. « [Fragments sur l’amour] » ; voir NPl III, p. 768-769. Manuscrit sans titre dont l’existence a été révélée par A. Marie en 1926 (B Marie, n° 45 ; le bibliographe donne pour titre au document : « Les douleurs de l’imagination et l’amour moderne »). Le manuscrit appartenait alors à Jules Marsan. Il a figuré ensuite à la Vente Marsan (1976, n° 7), à la Vente Sickles, seizième partie (10 et 11 mars 1994, pièce 7018), puis à l’Exposition 1996, n° 448. Première transcription par J. Richer dans L’Herne 1980, p. 33-34 (sous le titre : « [Sur l’amour moderne et l’imagination] »). 20.10. Manuscrit Richer, 1 page, 16,5 x 20,5 cm. Au recto de ce document figure un texte qui a été publié pour la première fois en 1958 par J. Richer sous le titre « Juillet 1830 » (voir Revue des sciences humaines, 1958, p. 404-405). La page est foliotée « 9 ». Ce document, dont le recto n’a fait l’objet d’aucune reproduction photographique connue, a figuré à l’Exposition 1981-1982 (pièce 33), puis à l’Exposition 1996 (pièce 71). Le verso du manuscrit Richer, où figurent des notes au crayon, est reproduit sur la planche 34 de J. Richer, Les Manuscrits d’« Aurélia », 1972, puis dans le catalogue de l’Exposition 1996, p. 13. Première transcription de ces notes dans l’édition d’Aurélia par J. Richer et alii, Paris, Minard / Lettres Modernes, 1965, p. 210. 20.11. Manuscrit Drouin, 3 pages in-8°, corrections et ratures à l’encre rouge. « [Un duel avec Dumas ?] » ; voir NPl III, p. 765-766. En janvier 1866, ce document se trouvait dans un dossier de pièces autographes nervaliennes, chez le libraire Gabriel Charavay. Celui-ci fait mention de ce dossier dans le n° 1 (15 janvier 1866) de la Revue des autographes, qu’il dirige. On y apprend que ledit dossier a fait partie « de la riche collection de feu M. Félix Drouin » et qu’il 5 renferme — outre « une série de minutes de lettres d’amour [...]5 » — trois pages formant, selon Charavay, « une minute de lettre » et contenant « une anecdote fort piquante » ; suit la transcription partielle de ce texte, — transcription qui se trouve reproduite dans le n° 1 de La Mouche (janvier 1866 ; « Petite revue du mois », due sans doute à Émile Daclin) puis dans le numéro du 15 février 1866 de La Célébrité et la Gazette des abonnés réunies. Les trois pages figurèrent à la Vente Drouot du 8 juin 1889 (Ét. Charavay expert, pièce 38) et passèrent pour la dernière fois en vente le 21 février 1936 (Me Ét. Ader, P. Cornuau expert, n° 139 ; reproduction en fac-similé de la deuxième page ; vente signalée dans la RHLF, 1937, p. 289). Le manuscrit n’a plus reparu depuis ; le texte figurant sur le premier feuillet n’a jamais été transcrit ni reproduit photographiquement6. 20.12. Manuscrit Champion, 8 pages in-4, 200 x 153 mm. « Le Comte de Saint Germain7 ». Manuscrit composé « de huit feuillets dont la numérotation a été en partie modifiée. Le chapitre I ne contient que le folio 1. Le chapitre II contient les folios 12 à 16, primitivement numérotés de 7 à 11, ce qui suppose que le chapitre I avait d’abord 6 feuillets et qu’il a ensuite été étendu pour en compter 11. Le chapitre III est constitué de deux feuillets, d’un papier différent, numérotés 1 et 2. L’ensemble est donc très incomplet ; il est possible que des feuillets se trouvent dans une autre ou d’autres collections. » (NPl III, p. 1389.) Sur la datation de ce manuscrit, voir aussi NPl III, p. 1389-1390. Document mentionné en 1926 dans B Marie (n° 23 ; le propriétaire d’alors est Édouard Champion). Le texte en est transcrit pour la première fois par J. Richer dans Le Mercure de France du 1er novembre 1952 (p. 483-492). Le manuscrit Champion a été mis en vente en 1965, dans le catalogue n° 61 (pièce 329) du libraire Berès. Il appartient actuellement à une collection particulière. Voir Exposition 1996, n° 461. 20.13. Manuscrit Lovenjoul β, LOV, fos 88 (et 88bis), 89 (et 89bis). Quatre feuillets sans titre que J. Richer a transcrit en 1960 sous l’intitulé « Carnet de notes pour Louis de France » (Œ complémentaires VI, p. 296-300 ; reproduction photographique d’une partie du folio 89 [encartée entre les p. 300 5Sur cette mention, voir ci-dessus, p. 000. 6Si l’on en croit BS I, n° 919, un extrait de catalogue non daté, conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal (Rf. 32.126) donnerait une analyse du manuscrit. 7Il n’y a pas de trait d’union sur le manuscrit. 6 et 301]). Le titre Louis de France figure sur le manuscrit du « [Projet d’] Œuvres complètes ». 20.14. Manuscrit Houssaye, 1 page et demie, 19,5 x 15,5 cm, au crayon. « Aurélie » ; voir NPl I, p. 1742. Texte transcrit pour la première fois (sous le titre erroné « Aurélia ») par A. Marie dans Gérard de Nerval, 1914, p. 110-111. Voir aussi B Marie, 1926, n° 42. Le manuscrit, qu’il faut dater de 1853 ou de 1854, fit partie des collections Arsène et Henry Houssaye, Jules Marsan (Vente Marsan, 1976, n° 14) et Daniel Sickles (Vente Sickles, septième partie, 15 mars 1991, n° 2876 ; reproduction photographique / Vente Sickles, onzième partie, 18-19 février 1992, n° 4474). 20.15. Manuscrit Dubois, 2 pages petit in-4, 20,4 x 15,5 cm, à l’encre noire. « Voyage d’Italie. Panorama » ; voir NPl III, p. 775-777. Ce manuscrit appartenait en 1926 à A. Marie, qui signala cette année-là son existence (B Marie, n° 21). Le document, qui n’apparaît pas au catalogue de la Vente Marie (1938), figure ensuite dans la collection Georges Dubois, lequel fait relier les deux pages avec les fragments manuscrits Marie de Pandora et d’Aurélia (voir Exposition 1955, n° 311). Lors de la [Vente Georges Dubois] du 17 avril 1970, « Voyage d’Italie. Panorama » fait l’objet d’une présentation séparée (pièce 28). On retrouve encore le document à l’Exposition 1981-1982 (pièce 181 ; reproduction photographique du premier folio) et à l’Exposition 1996, n° 501. Les deux folios sont reproduits dans J. Richer, Les Manuscrits d’« Aurélia », 1972, pl. 31 et 32. Première transcription par Gisèle Marie dans le Mercure de France du 15 juillet 1938, p. 279-281 (texte repris dans le volume Des inédits de Gérard de Nerval, 1939, p. 279-281 [fac-similé du premier folio]). 20.16. Manuscrit Lovenjoul γ, LOV, D.741, fos 90 et 91. « [Elle ne te choisira...] » ; voir NPl III, p. 770-771 et p. 1389. Reproduction photographique dans J. Richer, Les Manuscrits d’« Aurélia », 1972, pl. 29 et 30. Première transcription partielle par A. Marie dans Gérard de Nerval, 1914, p. 374 ; complète par J. Richer dans Les Cahiers du Sud, 1948, p. 437-438. B. Publications posthumes 20.17. L’Artiste, 13 mai 1855. 7 « Sur un carnet de Gérard de Nerval » (sans nom d’éditeur). Ces « pensées » (parmi lesquelles figure le poème « [Une femme est l’amour] ») furent republiées par Arsène Houssaye, avec des variantes, dans La Presse du 10 octobre 1865. Voir NPl III, p. 779-783 et p. 1395-1396. 20.18. La Presse, 10 octobre 1865. « Pensées de Gérard de Nerval ». Reprise, avec des variantes, par A. Houssaye du texte publié dans L’Artiste du 13 mai 1885. La Presse présente le texte en ces termes : « Ces pensées ont été détachées d’un carnet trouvé sur Gérard de Nerval le jour de sa mort. »8 20.19. Revue des autographes, 15 janvier 1866. Transcription partielle du manuscrit Drouin, dans un article intitulé « Gérard de Nerval ». 20.20. La Mouche, janvier 1866. Reproduction, par Émile Daclin, du texte de Nerval paru le 15 janvier 1866 dans la Revue des autographes. W. T. Bandy retrouva en 1963 l’article de La Mouche (voir Studi Francesi, 1963, p. 473-474). 20.21. La Célébrité et la Gazette des abonnés réunies, 15 février 1866. Reproduction du texte de Nerval paru le 15 janvier 1866 dans la Revue des autographes. 20.22. Le Livre, 1883, p. 130-131. Transcription du manuscrit Tailleur par A. Houssaye dans « Gérard de Nerval. (Souvenirs d’antan.) » (troisième et dernier article). Houssaye place trois phrases de son cru au début du texte et présente l’ensemble comme une lettre à Eugène de Stadler. 20.23. Correspondance Marsan, 1911, p. 181-183. Texte du manuscrit Tailleur, présenté comme une lettre à Stadler et hypothétiquement daté de « [1852] ». Version Houssaye, Le Livre, 1883. 8Houssaye aurait encore laissé d’autres notes prétendument nervaliennes. En 1898, Arvède Barine (Névrosés. Hoffmann, Quincey, Edgar Poe, G. de Nerval, Paris, Hachette, p. 282) cite des lignes de Gérard, extraites d’un carnet commencé « le 27 mai 1828 » et appartenant au fonds Arsène Houssaye. Les lignes citées ne se confondent ni avec les passages publiés dans L’Artiste du 13 mai 1855, ni avec ceux de La Presse du 10 octobre 1865. Leur caractère nervalien est loin d’être établi. 8 20.24. A. Marie, Gérard de Nerval, 1914. P. 78 : transcription du manuscrit Tailleur (A. Marie fait remarquer qu’il ne s’agit pas d’une lettre à Stadler, mais conserve néanmoins les phrases d’introduction inventées par Houssaye en 1883). P. 110-111 : transcription du manuscrit Houssaye (« Aurélie »), sous le titre erroné « Aurélia ». P. 374 : transcription partielle du manuscrit Lovenjoul γ (« [Elle ne te choisira...] ». 20.25. Paris-Midi, 6 mars 1925. Pierre Audiat, « À propos de Corilla. Une inconnue de Gérard de Nerval, suivi de "Émerance", fragment manuscrit de Gérard de Nerval ». Première transcription du manuscrit Audiat β. 20.26. Le Cabaret de la mère Saguet, t. II des OC Bernouard, 1927, p. 87-91. « Senlis ». Texte Audiat (1925). 20.27. B Marie, 1926, p. XI. Transcription incomplète du manuscrit Sickles α (« Pour la biographie des biographes »). 20.28. Les Filles du Feu, éd. N. Popa, 1931, 2 volumes, t. IV et V des OC Champion. T. IV, p. 393-395 : « [Émerance] » ; transcription du manuscrit Audiat. T. IV, p. 396-397 : « Lettre à Stadler » ; texte du manuscrit Tailleur, d’après la version Houssaye (Le Livre, 1883). T. V, p. 72 : transcription partielle du manuscrit Lovenjoul γ (« [Elle ne te choisira...] »). 20.29. Mercure de France, 15 juillet 1938, p. 279-281. « Voyage d’Italie. Panorama ». Transcription, par Gisèle Marie, du manuscrit Dubois. 20.30. Des inédits de Gérard de Nerval, [éd. Gisèle Marie], Paris, Mercure de France, 1939, p. 237-241. « Voyage d’Italie. Panorama ». Texte paru dans le Mercure de France du 15 juillet 1938. 9 20.31. Les Cahiers du Sud, 1948, p. 437-438. Première transcription intégrale, par J. Richer, du manuscrit Lovenjoul γ (« [Elle ne te choisira...] »). 20.32. Les Nouvelles littéraires, 24 janvier 1952. Première transcription, par J. Richer, du manuscrit Lovenjoul α (« [Sur l’oncle] »), dans un article intitulé « Autour d’Arélia ».. 20.33. Mercure de France, 1er novembre 1952, p. 483-492. « Le Comte de Saint-Germain. Ébauche de nouvelle ». Transcription, par J. Richer, du manuscrit Champion. 20.34. Œ Béguin-Richer, t. I, premier tirage, 1952. P. 419-420 : « Notes manuscrites » ; texte du manuscrit Lovenjoul γ (« [Elle ne te choisira...] ») ; voir aussi les p. 424-425, 421-422, 426-427 et 426-427 des tirages subséquents (1956, 1960, 1966 et 1974). P. 421-423 : « Voyage d’Italie. Panorama » (manuscrit Dubois) ; voir aussi les p. 426-428, 423-425, 429-431 et 429-431 des quatre tirages subséquents. P. 424-426 : « Sur un carnet » (texte de L’Artiste, 13 mai 1855). Manque « [Une femme est l’amour] », repris dans les Poésies diverses. Voir aussi les p. 429-431, 426-428, 426-428 et 432-434 des quatre tirages subséquents. P. 452-453 : « [Émerance] » (manuscrit Audiat) ; voir aussi les p. 459-460, 456-457, 462-463 et 462-463 des quatre tirages subséquents. P. 455 : « [Un souvenir] » ; texte du manuscrit Tailleur, dans la version d’A. Marie (1914). Voir aussi les p. 462, 459, 465 et 465 des tirages subséquents. P. 547-561 : « Le Comte de Saint-Germain » (manuscrit Champion) ; même texte dans les quatrième (1966, p. 553-567) et cinquième (1974, p. 553567) tirages du même volume. « Le Comte de Saint-Germain » est absent des deuxième et trosième tirages. P. 980-981 : « Un projet (ancien) de duel avec Alexandre Dumas » (manuscrit Drouin) ; voir aussi les p. 1000-1001, 1036-1037, 1049-1050 et 1058-1059 des tirages subséquents. P. 1144-1145 : transcription du manuscrit Houssaye (« Aurélie ») [texte Marie, 1914, avec le titre erroné « Aurélia »]. Voir aussi les p. 1178-1179, 1220, 1248 et 1266 des tirages subséquents. 10 20.35. Revue des sciences humaines, 1958, p. 404-405. Première transcription des notes figurant au verso du manuscrit Richer, dans un article du même, intitulé « Documents concernant Nerval ». 20.36. Œ Lemaitre, t. I, 1958. P. 684-686 : « Émérance » [sic] (manuscrit Audiat). P. 687-688 : « [Un souvenir] » (manuscrit Tailleur ; texte du t. I des Œ Béguin-Richer). 20.37. Les Filles du Feu, 1958, t. II des OC Cornand. P. 341-343 : « [Émerance] » (manuscrit Audiat). P. 345-346 : « [Un souvenir] » (manuscrit Tailleur ; texte du t. I des Œ Béguin-Richer). 20.38. Œ Béguin-Richer, t. I, troisième tirage, 1960, p. 49. Transcription du manuscrit Richer, sous le titre « Juillet 1830 ». Même texte dans les tirages subséquents du même volume (1966, p. 49 ; 1974, p. 49). 20.39. Œ complémentaires VI, éd. J. Richer, 1960, p. 296-300. « Carnet de notes pour Louis de France ». Transcription des notes figurant sur le manuscrit Lovenjoul β. 20.40. Œ Béguin-Richer, t. II, deuxième tirage, 1961, p. 701-702. « La Turquie de Camille Rogier » ; transcription du manuscrit Rogier. Voir aussi les p. 701-702 et 701-702 des deux tirages subséquents. 20.41. Studi Francesi, 1963, p. 473-474. Reproduction, par W. T. Bandy, de l’article d’Émile Daclin paru dans la « Petite revue du mois » de La Mouche de janvier 1866. 20.42. G. de Nerval, Sylvie. Aurélia, édition R. Jean, Paris, José Corti, 1964, « Collection Romantique, 7 ». P. 197-200 : « Émerance » (manuscrit Audiat ; texte du t. I des Œ BéguinRicher). P. 203-204 : « Lettre à Stadler de juillet 1852 » (manuscrit Tailleur ; texte Marsan, 1911). 20.43. Aurélia, éd. J. Richer et alii, Paris, Minard / Lettres modernes, 1965. 11 P. 204 : « [L’oncle Antoine Boucher] » (transcription du manuscrit Lovenjoul α). P. 205-206 : « Notes » (transcription du manuscrit Lovenjoul γ : « [Elle ne te choisira...] »). P. 207-209 : « Voyage d’Italie. Panorama » (manuscrit Dubois). P. 210 : transcription des notes figurant au verso du manuscrit Richer. 20.44. Œ Béguin-Richer, t. I, quatrième tirage, 1966, p. 1315. Transcription des notes figurant au verso du manuscrit Richer. Même texte dans le cinquième tirage, 1974, p. 1343. 20.45. Œ Guerne, 1968. P. 707-711 : « Sur un carnet » (texte paru dans L’Artiste du 13 mai 1855). P. 713-714 : « Panorama. Voyage d’Italie » [sic]. Manuscrit Dubois. 20.46. Œ Béguin-Richer, t. II, troisième tirage, 1970, p. 1447-1448. « Les Deux Palmiers » (d’après le fac-similé paru dans Le Gaulois du dimanche des 4-5 février 1905). Même texte dans le dernier tirage (1978, p. 1464). 20.47. Œ Béguin-Richer, t. II, quatrième tirage, 1978, p. 1607-1608. « L’Amoureux de Diane » (manuscrit Buffetaud). 20.48. L’Herne 1980, éd. J. Richer. P. 33-34 : « [Sur l’amour moderne et l’imagination] » (manuscrit Sickles β). « [Un souvenir / Sophie-Sydonie] » : texte du manuscrit Tailleur, présenté comme une variante de Promenades et Souvenirs. On note que le titre « [Un souvenir] » garde la mémoire de l’introduction inventée par Houssaye. 20.49. NPl II, 1984. P. 867 : « ["La Turquie" de Camille Rogier. Projet de préface] ». Transcription du manuscrit Rogier. P. 868 : transcription du manuscrit Buffetaud (« L’Amoureux de Diane », « Les Deux Palmiers »). P. 1713 : transcription par Max Milner du manuscrit Lovenjoul α (« [Sur l’oncle] »). 12 20.50. Œ Cluny, 1987, p. 703-707. « [Sur un carnet de Gérard de Nerval] ». Texte des Œ Béguin-Richer, 1952. 20.51. NPl I, 1989. P. 1742 : « Aurélie » (transcription du manuscrit Houssaye). P. 1508 : transcription du manuscrit Sickles α (« Pour la biographie des biographes »). 20.52. Œ Bony, 1990, p. 241-242. Transcription du manuscrit Tailleur, d’après la reproduction photographique insérée dans le Cahier Gérard de Nerval n° 3, 1980, p. 32. 20.53. NPl III, 1993. P. 765-766 : « [Un duel avec Dumas ?] » (manuscrit Drouin). P. 766-767 : « Sydonie » (manuscrit Tailleur). P. 767-768 : « [Émerance] » (manuscrit Audiat). P. 768-769 : « [Fragments sur l’amour] » (manuscrit Sickles β). P. 770-771 : « [Elle ne te choisira...] » (manuscrit Lovenjoul γ). P. 771-775 : « Le Comte de Saint-Germain » (manuscrit Champion). P. 775-777 : « Voyage d’Italie. Panorama » (manuscrit Dubois). P. 779-783 : « Pensées » (texte paru dans La Presse, 10 octobre 1865). 20.54. Pichois-Brix, 1995, p. 67-68. Citation du texte du manuscrit Richer. IV. Voyage en Orient A. Manuscrits autographes 4.1. Manuscrit Lovenjoul α, huit folios, LOV, D.741, fos 53 r°, 54 r°, 56, 58-59, 62-63 et 65. La transcription des variantes de ces folios — ou, selon les cas, leur transcription intégrale — figure dans NPl II ; voir les notes des pages 298-299 (pour le folio 53 r°), 300 (pour le folio 54 r°), 320-321 (pour le folio 56), 449451 (pour les folios 58-59), 454 et 456 (pour les folios 62-63) et 505-506 (pour le folio 65). 4.2. Manuscrit Sickles, 1 page petit in-4°. Correspond au début du chapitre « Le Masque et le voile » de la section « Les Mariages cophtes » des Femmes du Caire (voir les notes de la p. 260 de NPl II). Collection Jules Marsan, puis Daniel Sickles : voir B Marie, 1926, n° 16 ; Vente Marsan, 1976, n° 4 ; Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, n° 462. Première transcription dans le quatrième tirage (1978) du t. II des Œ Béguin-Richer, p. 1604. Il existe également deux manuscrits autographes de la chanson grecque citée au cœur du Voyage (« Né kalimèra ! nè ora kali ! »)1 ; ceux-ci sont évoqués dans le chapitre consacré à La Bohême galante et aux Petits châteaux de Bohême (voir cidessous, p. 000). Malgré l’ampleur du Voyage en Orient, peu de traces manuscrites de l’œuvre nous sont donc parvenues. À noter cependant que, si l’on en croit Maxime Du Camp, on aurait trouvé un manuscrit, partiellement autographe, des Nuits du Ramazan parmi les papiers laissés par Nerval chez le docteur Blanche : « [...] [nous vîmes] le manuscrit des Nuits du Ramadan [sic], long roman oriental et féerique que le National avait inséré en 1850. Nous fûmes très surpris en constatant qu’un tiers du manuscrit environ n’était pas de l’écriture de Gérard, mais bien de celle de Francis Wey. » (Souvenirs littéraires, t. II [1892], p. 127 [1ère éd. : 18821883].) À la documentation manuscrite du Voyage en Orient, il faut rattacher aussi « Le 1Voir NPl II, p. 504. 2 Carnet du Caire », deux fragments conservés dans le fonds Lovenjoul et les notes prises par Nerval dans la Bibliothèque orientale de d’Herbelot : 4.3. Manuscrit Dubois, carnet composé de 3 cahiers (50 pages), 14,8 x 9,5 cm (localisation actuelle : B. N., Cabinet des manuscrits, N.a.fr., n° 14282). « [Le Carnet du Caire] »2. Ce document, qui ne porte pas de titre, est mentionné pour la première fois en 1926 dans B Marie (n° 11), puis en 1930 dans la revue Les Trésors des bibliothèques de France3, par le même Aristide Marie, le propriétaire d’alors, qui en donne une description sommaire et le range parmi « les vestiges recueillis après la mort de Gérard de Nerval par ses amis Théophile Gautier et Arsène Houssaye ». Les « fascicules » étaient alors « débrochés » (ou non brochés ?) : ils se présentaient, selon A. Marie, dans l’ordre où les contient la reliure. Pierre Martino déchiffre et publie le Carnet en 1933, et l’intitule « Carnet de notes du Voyage en Orient4 » (Revue de littérature comparée, janvier-mars 1933, p. 140-173). En 1938, le document figure à la Vente Marie (n° 160) et est décrit en ces termes : « Carnet de voyage en Orient. Carnet manuscrit autographe de notes inédites, avec un plan et un petit dessin aquarellé ; in-16 de 50 p. dont 3 ff. blancs cart. avec titre sur mar. au premier plat. Lors de l’Exposition 1955 (pièce 181), le Carnet se trouvait en possession de Georges Dubois. Vendu en 1960 avec la collection de celui-ci (Drouot, 1er juin 1960, n° 155), le document fut préempté par la Bibliothèque nationale et figura en 1974 à l’exposition qu’elle organisa (Enrichissements 1961-1973, n° 689). Voir aussi l’Exposition 1996, n° 278 (reproduction photographique en couleurs du f° 1 r°). Il est douteux que le Carnet se trouve dans l’état où il était lors de la mort de Nerval. L’ordre actuel des folios ne traduit pas nécessairement l’ordre originel. Le Carnet était composé primitivement d’au moins vingt-huit feuillets répartis en trois cahiers de 6, 12 et 10. Le premier cahier contient les folios 1 à 5 ; entre 4 et 5 un feuillet a été arraché. Le deuxième contient les folios 6 à 16 ; entre 12 et 13 un feuillet a été arraché. Le troisième contient les folios 17 à 25 ; entre 19 et 20 un feuillet a été arraché. Il est possible que le dernier cahier comptât douze et non dix feuillets. Sur les résultats de l’analyse du papier, voir NPl II, p. 1663. Il existe une transcription et une mise au net autographe des folios 14 v° et 2Nous empruntons les renseignements qui suivent à la notice de Claude Pichois, NPl II, p. 1662-1664. 3T. III, p. 161-163, dans une série d’articles intitulée « À travers l’Exposition du romantisme à la Bibliothèque nationale ». 4En fait, seuls Le Caire, son histoire et ses légendes, et les environs, sont l’objet de notes dans le Carnet. La Grèce, le Liban et Constantinople en sont absents. Les notes relatives à Vienne (fos 2 r° et 9 r°) ont pu être prises au Caire. 3 15 r° du Carnet, sur une page in-4 ; cette transcription contient une version des « Deux Palmiers » (voir p. 000). Reproduction photographique des folios 1 r°, 6 r° et 9 r° du Carnet dans NPl II, p. 842, 862 et 863. — Les feuillets 17 à 25 renferment les comptes quotidiens de Nerval au Caire. Ces comptes ont été transcrits par Jacques Huré, en 1985, dans le Cahier Gérard de Nerval n° 8, p. 12-20 (reproductions photographiques). 4.4. Manuscrit Lovenjoul β, LOV, D.741, fos 53 v°, 54 v°, 68 r° et v°, 69 r°. Notes de travail préparatoires pour le Voyage en Orient. Au recto du f° 54 figure un texte qui appartient à l’appareil critique du Voyage (voir ci-dessus le manuscrit Lovenjoul α). Voir NPl II, p. 1688-1689. 4.5. Manuscrit Lovenjoul γ, LOV, D.741, f° 67. « Notes prises dans la Bibliothèque orientale de d’Herbelot ». Voir NPl II, p. 1689-1690. Première transcription, avec des erreurs de lecture, dans Œ BéguinRicher, t. II, premier tirage, 1956, p. 1377-1378). B. Publications préoriginales 4.6. La Presse, 28 janvier 1840. Article sans titre, daté « Genève, 15 janvier » et signé « ***** ». Chapitres I et II de l’« Introduction », dans l’édition définitive5. 4.7. La Presse, 5 mars 1840. « Lettres de voyage. II. », signé « FRITZ ». Chapitres III et deux premiers paragraphes du chapitre IV de l’« Introduction ». 4.8. L’Artiste, 8 mars 1840. « Lettre sur Vienne », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Des éléments de cette « Lettre sur Vienne » sont repris dans les chapitres VI et IX de l’« Introduction ». 4.9. La Presse, 26 mars 1840. « Lettres de voyage. III. », signé « FRITZ ». Correspond au chapitre IV de l’« Introduction », à partir du troisième paragraphe. 5Les correspondances entre le texte des publications préoriginales et celui de l’édition définitive sont fournies dans la « Bibliographie des publications » du Voyage en Orient (NPl II, p. 1387-1394). 4 4.10. La Presse, 28 juin 1840. « Lettres de voyage. De Paris à Vienne. — Un jour à Munich. IV. », signé « FRITZ ». Chapitre V de l’« Introduction » du Voyage en Orient. 4.11. La Presse, 29 juin 1840. « Lettres de voyage. Un hiver à Vienne. V. », signé « GÉRARD ». Reprend l’article paru dans L’Artiste le 8 mars 1840, mais avec une fin différente. 4.12. Le Fanal (Bruxelles), 1er juillet 1840. « Une cave. — Faubourgs de Vienne ». Reproduction d’un extrait de l’article paru le 29 juin dans La Presse. 4.13. L’Indépendant. Édition du matin, 2 juillet 1840. « Un hiver à Vienne », signé « GÉRARD (La Presse) ». L’Indépendant est aussi un journal de Bruxelles. Reproduction du texte paru le 29 juin 1840 dans La Presse. 4.14. L’Écho de la presse, 12 juillet 1840. « Impressions de voyage. Un hiver à Vienne », signé « GÉRARD. — (Presse.) », et « Particularités sur Munich », signé (Presse.). Reproduction de la « Lettre de voyage » publiée le 29 juin 1840 dans La Presse, ainsi que de plusieurs passages de la « Lettre » parue le 28 juin 1840 dans le même journal. 4.15. Revue de Paris, 7 mars 1841 [3e série, t. XXVII, p. 5-23]. « Les Amours de Vienne », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Une partie de ce texte est utilisé dans les chapitres VI, VII, VIII et X de l’« Introduction ». La contrefaçon belge de la Revue de Paris reproduit « Les Amours de Vienne » dans le fascicule daté de février 1841 (nouvelle série, t. II, p. 279-299). Il est possible que l’édition bruxelloise ait paru un peu avant l’édition parisienne (voir Pandora 1976, p. 38-39). 4.16. L’Artiste, 11 février 1844. « Une journée en Grèce. I. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres XIX et XX de l’« Introduction ». 4.17. L’Artiste, 16 juin 1844. « Beaux-Arts. Peinture des Turcs », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte non recueilli dans le Voyage en Orient de 1851 ; les mêmes idées sont cependant reprises dans L’Artiste du 1er septembre 1849, puis dans La Silhouette du 4 5 novembre 1849, enfin dans la première section de l’Appendice du tome II de 1851. Voir NPl II, p. 869-874 et p. 1693-1694. 4.18. L’Artiste, 30 juin 1844. « Voyage à Cythère », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres XII et XIII de l’« Introduction ». 4.19. L’Artiste, 11 août 1844. « Voyage à Cythère. III [et] IV », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres XIV et XV de l’« Introduction ». 4.20. L’Artiste, 1er juin 1845. « Souvenirs de l’Archipel. Cérigo. Archéologie. — Ruines de Cythère. Les trois Vénus », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres XVI, XVII et XVIII de l’« Introduction ». 4.21. L’Artiste-Revue de Paris, 9 novembre 1845. « Physionomie des villes d’Europe. Munich », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond au chapitre V de l’« Introduction ». 4.22. L’Artiste-Revue de Paris, 1er février 1846. « Les Danseuses d’Égypte », signé « WILLIAM LANE ». Cette traduction constituera en 1851 le chapitre IV de l’« Appendice » au tome I. 4.23. L’Artiste-Revue de Paris, 1er mars 1846. « Sensations d’un voyageur enthousiaste » [« I. Vieux moyens de locomotion » ; « II. Besoin d’un chemin de fer » ; « III. Paradoxe et vérité »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres I et III (partim) de l’« Introduction ». 4.24. L’Artiste-Revue de Paris, 15 mars 1846. « Sensations d’un voyageur enthousiaste » [« IV. De Genève à Lausanne » ; « V. Suisse allemande » ; « VI. Causeries sur le lac » ; « VII. Je touche au port »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres III (partim) et IV de l’« Introduction ». — Sous ce titre « Sensations d’un voyageur enthousiaste », Nerval publia encore deux articles (L’Artiste-Revue de Paris, 17 mai et 12 juillet 1846) qui appartiennent aux préoriginales de Lorely (voir p. 000). 4.25. Revue des Deux Mondes, 1er mai 1846. 6 « Les Femmes du Caire. Scènes de la vie égyptienne » [« I. Les Femmes voilées » ; « II. Une noce aux flambeaux » ; « III. Le Drogman Abdallah » ; « IV. Inconvénients du célibat » ; « V. Le Mousky » ; « VI. Une aventure au besestain » ; « VII. Une maison dangereuse » ; « VIII. Les Mariages à la cophte » ; « IX. Le Jardin de Rosette »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Section « Les Mariages cophtes » des Femmes du Caire6. 4.26. Revue des Deux Mondes, 1er juillet 1846. « Les Femmes du Caire. Scènes de la vie égyptienne. Les Esclaves » [« I. Un lever de soleil » ; « II. M. Jean » ; « III. Les Khowals » ; « IV. La Khanoun » ; « V. Visite au consul de France » ; « VI. Les Derviches » ; « VII. Contrariétés domestiques » ; « VIII. L’Okel des Gellab » ; « IX. Le Théâtre du Caire » ; « X. La Boutique du barbier » ; « XI. La Caravane de La Mecque » ; « XII. AbdelKérim » ; « XIII. La Javanaise »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Section « Les Esclaves » des Femmes du Caire. 4.27. Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1846. « Les Femmes du Caire. Scènes de la vie égyptienne » [« I. Le Passé et l’avenir » ; « II. La Vie intime à l’époque du khamsin » ; « III. Soins du ménage » ; « IV. Premières leçons d’arabe » ; « V. L’Aimable Interprète » ; « VI. L’Île de Roddah » ; « VI (sic). Le Harem d’Ibrahim-Pacha » ; « VII. Les Mystères du harem » ; « VIII. La Leçon de français » ; « IX. Choubrah » ; « X. Les Afrites »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Section « Le Harem » des Femmes du Caire. 4.28. Revue des Deux Mondes, 15 décembre 1846. « Scènes de la vie égyptienne moderne. La Cange du Nil » [« I. Préparatifs de navigation » ; « II. Une fête de famille » ; « III. Le Mutahil » ; « IV. Le Sirafeh » ; « V. La Forêt de pierre » ; « VI. Un déjeuner en quarantaine »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Section « La Cange » des Femmes du Caire. 4.29. Revue des Deux Mondes, 15 février 1847. « La Santa-Barbara. Scènes de la vie orientale » [« I. Un compagnon » ; « II. Le Lac Menzaleh » ; « III. La Bombarde » ; « IV. Andare sul mare » ; « V. Idylle » ; « VI. Journal de bord » ; « VII. Catastrophe » ; « VIII. La Menace » ; « IX. Côtes de Palestine » ; « X. La Quarantaine » ; « XI. Le Père Planchet »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Sections « La Santa-Barbara » et « La 6Cette section fit l’objet, la même année, d’une traduction russe, dans Les Annales de la Patrie de Saint-Pétersbourg (voir BS I, n° 2407, et Anna Fauré-Egervari, « Fortune et infortune de quelques chapitres du Voyage en Orient dans la presse russe au temps de Nerval », Cahiers Gérard de Nerval, n° 8, 1985, p. 69-70). 7 Montagne » (pour le chapitre « Le Père Planchet ») des Femmes du Caire. 4.30. Revue des Deux Mondes, 1er mars 1847. « Revue littéraire. Mahomet législateur des femmes, par M. de Sokolnicki », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Utilisé dans l’Appendice au tome I (« De la condition des femmes ») et dans l’Appendice au tome II (« La Légende de Soliman »). 4.31. Revue des Deux Mondes, 15 mai 1847. « Les Maronites. Un prince du Liban. Scènes de la vie orientale » [« I. Le Kief » ; « II. La Table d’hôte » ; « III. Le Palais du Pacha » ; « IV. Les Bazars » ; « V. Le Tombeau du santon » ; « VI. La Montagne » ; « VII. Un village mixte » ; « VIII. Le Manoir » ; « IX. Une chasse » ; « X. Le Kesrouan » ; « XI. Un combat »], signé « GÉRARD DE NERVAL »7. Dans l’édition définitive, le texte de cet article sera réparti entre les sections « La Montagne » (partim) des Femmes du Caire et « Un prince du Liban » de Druses et Maronites. La publication de cet article est signalée dans Le Bibliophile belge de 1847 (t. IV, p. 355-356). 4.32. Revue des Deux Mondes, 15 août 1847. « Les Druses. Scènes de la vie orientale » [« À Thimothée O’Neil. I. Le Matin et le soir » ; « II. Une visite à l’école française » ; « III. L’Akkalé » ; « IV. Le Cheik druse. Histoire du calife Hakem » ; « V. Le Départ »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Sections « Le Prisonnier » et « Histoire du calife Hakem8 » de Druses et Maronites. 4.33. Revue des Deux Mondes, 15 octobre 1847. « Scènes de la vie orientale. Les Akkals. — L’Anti-Liban » [« I. Le Paquebot », « II. Le Pope et sa femme » ; « Un déjeuner à Saint-Jean d’Acre » ; « IV. Aventures d’un Marseillais » ; « V. Le Dîner du pacha » ; « VI. Conclusion »], signé « GÉRARD DE NERVAL ». Section « Les Akkals. — L’Anti-Liban » de Druses et Maronites. 4.34. L’Artiste-Revue de Paris, 21 novembre 1847. « Souvenirs de l’Archipel. Les Moulins de Syra », signé « GÉRARD DE 7Traduction russe dans la Bibliothèque de lecture (Saint-Pétersbourg), juillet-août 1847, p. 116-133 (d’après BS I, n° 2408, et Anna Fauré-Egervari, article cité). 8Traduction russe dans la Bibliothèque de lecture (Saint-Pétersbourg), septembre-octobre 1847, p. 182-218 (d’après BS I, n° 2409, et Anna Fauré-Egervari, article cité). 8 NERVAL ». Correspond au chapitre XXI (partim) de l’« Introduction ». 4.35. Scènes de la vie orientale. I. Les Femmes du Caire par Gérard de Nerval. Paris, Ferdinand Sartorius éditeur, 17, quai Malaquais, 1848, XXXI-352 pages [imprimerie de Cerf, à Sèvres]. La publication de Scènes de la vie orientale pose un problème bibliographique d'une grande complexité. Les Scènes comptent deux volumes ; le premier d'entre eux paraît au début de 1848 chez l'éditeur Sartorius, sous le titre complet de Scènes de la vie orientale. Les Femmes du Caire. Enregistré le 5 février 1848 dans la Bibliographie de la France, le volume est composé de textes ayant déjà fait l'objet d'une publication en revue. Ainsi, l'Introduction (p. I-XXXI), qui raconte le passage en Grèce, reprend des articles parus dans L'Artiste de 1844 à 1847. Quant au reste du volume, il relate le séjour en Égypte et le voyage vers Beyrouth; on y reconnaît, y compris dans l'Appendice (p. 347-352), les articles donnés entre le 1er mai 1846 et le 1er mars 1847 à la Revue des Deux Mondes. En publiant cet ouvrage, Nerval n'épuisait donc pas la totalité de la « matière » orientale insérée dans le périodique de Buloz : trois longs articles étaient encore parus les 15 mai, 15 août et 15 octobre 1847 et relataient le séjour de Nerval au Liban. L'édition d'un second tome, dans un délai rapproché, était donc prévisible ; au demeurant, c’est ainsi, sans doute, qu’il faut comprendre l’avis figurant au dos du volume et annonçant, chez le même éditeur : « Voyage en Orient, par Gérard de Nerval. 2 vol. in-8° (sous presse). 10 fr. ». Or, s'il faut en croire la Bibliographie de la France, ce second volume vit bien le jour, mais seulement pendant l'été de 1850, et chez un autre éditeur. Le 17 août 1850, en effet, se trouve enregistré «Scènes de la vie orientale, par Gérard de Nerval. II. Les Femmes du Liban. [...] À Paris, chez Souverain, rue des Beaux-Arts, 5». On a toutes raisons de penser, pourtant, qu'il s'agit là du « rhabillage », ou du « rajeunissement », d'un volume plus ancien : un tel procédé est utilisé aussi pour le premier volume de Scènes, qui fut remis en vente avec une nouvelle couverture portant la date de 1850 et le nom de Souverain9. De plus, il existe des exemplaires du tome II à la date de 1848 (si l’on en croit la page de titre) et au nom de Sartorius : plusieurs catalogues de vente l’attestent, tout comme l'exemplaire de Scènes figurant dans le fonds Spoelberch de Lovenjoul de l'Institut10. Ces exemplaires 9Voir NPl II, p. 1373-1375. 10Il porte la cote M 6661. Voici les autres exemplaires du tome II « Sartorius » que nous avons pu identifier : (a) Exemplaire dédicacé « À mon cher Eugène de Stadler » : catalogue d’Éditions originales, n° 343, de la librairie Gallimard, pièce 28 (le texte de la description est donné par Claude Pichois, NPl II, p. 1374) / Bibliothèque d’un amateur balzacien, Vente des 21 et 22 octobre 1981, Paris (Hôtel Drouot), Claude Guérin expert, n° 253 / Catalogue de l’Exposition 1981-1982, n° 128 / Catalogue de l’Exposition 1996, n° 372. 9 « Sartorius » du tome II portent curieusement, outre le même titre, le même sous-titre que le tome I : «Les Femmes du Caire». Le chiffre «2», ajouté sur la couverture et sur la page de titre (entre Scènes de la vie orientale et Les Femmes du Caire), permet de distinguer le second tome du premier. En outre, sur la couverture des exemplaires du tome II que nous avons pu examiner11, on a transformé, par grattage du « X » et du « VIII », « MDCCCXLVIII » en « MDCCC L ». La page de titre n’ayant pas été grattée, les tomes II « Sartorius » de Scènes offrent donc la particularité de porter deux millésimes différents : 1850 sur la couverture, et 1848 au titre ; c’est bien sûr cette dernière date que retiennent les catalogues de librairie. — Hormis le chiffre «2» ajouté entre le titre et le sous-titre, et hormis la transformation, par grattage, de « MDCCCXLVIII » en « MDCCC L », les couvertures des deux volumes sont identiques, jusque dans les annonces qui figurent au dos. On notera que pareille similitude donne au second tome un intitulé (Les Femmes du Caire) qui ne correspond point à son contenu (le séjour au Liban). Le tome II parut-il en 1848, peu après le premier, et sa diffusion se trouva- (b) Exemplaire dédicacé à Jules Janin : Catalogue des livres rares et précieux composant la bibliothèque de M. Jules Janin, Paris, Labitte, 1877, pièce 1025 / Catalogue G. Heilbrun d’Éditions originales anciennes et modernes (Imprimerie Frazier-Soye [1952]), pièce 824. (c) Exemplaire dédicacé à Auguste Maquet : Exposition Nerval à la Bibliothèque Nationale (1955), appartient à H. Matarasso / Vendu ensuite par la maison Coulet et Faure. (d) Exemplaire de la Vente Robert Danon, 21 mars 1973, n° 92 (reliure de Martin) / Collection Eric et Marie-Hélène B. (e) Un autre exemplaire, sans couvertures et relié en demi-basane bleue, appartenant à la collection Eric et MarieHélène B. (f)« [...] le récent catalogue de la librairie Gaillandre offrait un exemplaire des Scènes de la vie orientale en deux volumes, dont le second seul tomé, mais tous deux au nom de Sartorius et à la date de 1848. » (Extrait d’une note anonyme du Bulletin du bibliophile, 1933, p. 90) (g) Un exemplaire, en reliure d’époque, a été proposé à la vente des 26 et 27 mars 1992 (Drouot-Richelieu ; Mme Vidal-Mégret et M. Laucournet experts), pièce 253 ; on signale dans la notice qu’un autre exemplaire est conservé par « Bradley Martin ». (h) Le catalogue [1995] de la librairie Jean-Claude Vrain a proposé, sous le n° 109, les deux tomes de Scènes de la vie orientale, portant l’adresse de Sartorius (nous devons cette indication à Hisashi Mizuno) ; on lit aussi, dans la notice de cet exemplaire, que la date de 1850 a été ajoutée, par le doreur, « en queue de la reliure ». À noter que les exemplaires (f), (g) et (h) peuvent se confondre entre eux, ou s’identifier avec un des exemplaires précédents. — L’exemplaire de Scènes de la vie orientale appartenant à la bibliothèque Barthou [dédicacé « À mon ami [Paul] Mantz »] est composé d’un volume « Sartorius » de 1848 (pour le tome I) et d’un volume « Souverain » de 1850 (pour le tome II ; voir Bibliothèque du docteur André Chauveau. Première Partie, Vente Drouot rive gauche, 2-3 février 1976, Marc Loliée expert, pièce 342). L’exemplaire dédicacé à Alexandre de Cayrol est composé des deux volumes Souverain de 1850 (voir Vente Sickles, deuxième partie, 28-29 novembre 1989, pièce 466). Enfin, on connaît un exemplaire du t. I de 1848 avec une dédicace à Camille Rogier (Exposition 1981-1982, n° 127 [facsimilé de la dédicace] ; Exposition 1996, n° 368) ; un autre porterait une dédicace à l’acteur Hermann Léon (Exposition 1996, n° 393). 11Soit l’exemplaire du fonds Spoelberch de Lovenjoul, ainsi que les exemplaires (c) et (d) décrits dans la note 3 cidessus. A noter que l’exemplaire (e) n’a plus de couvertures. 10 t-elle contrariée par les bouleversements politiques consécutifs à la révolution de Février? On comprend mal, dans pareille hypothèse, que Hippolyte Lucas (faisant le 10 mars 1849 un compte rendu de Scènes de la vie orientale pour Le Siècle), Arsène Houssaye (traitant le 24 avril 1849 des mêmes Scènes dans Le Constitutionnel) et Champfleury (parlant aussi de l'œuvre de Gérard, en mai 1849, aux lecteurs du Messager des théâtres et des arts) n'évoquent que le premier volume du récit de voyage et ne soufflent mot de l'existence du second12. Ces trois articles témoignent sans doute d’une tentative de "relance" du premier volume, dont certains exemplaires porteraient la date de 184913. En tout cas, ce tome I est proposé, à prix réduit (5 fr. au lieu de 7 fr. 50) dans le « Feuilleton » du Journal de la Librairie, le 2 juin 1849. Quant au tome II, il n’existe toujours pas en juillet 1849 : à preuve la lettre du 17 de ce mois, adressée par Gérard au ministre de l’Intérieur et qui demande à celui-ci de vouloir bien souscrire « pour un volume sur l’Égypte, intitulé Les Femmes du Caire, scènes de la vie orientale »14. En fait, le tome second de Scènes semble n’avoir été mis en vente que dans les dernières semaines de 1849. À pareille époque, un prospectus de la Revue pittoresque (périodique racheté en 1848 par Arsène Houssaye et ... Ferdinand Sartorius, également éditeurs de L’Artiste-Revue de Paris) mentionne, parmi une série d’ouvrages disponibles « aux bureaux de L’Artiste, quai Voltaire, 5 », « Scènes de la vie orientale, par Gérard de Nerval. 2 volumes in-8°. Prix : 10 fr. »15. Fabriqué peu après le premier, le deuxième tome de Scènes de la vie orientale a donc attendu, en feuilles, près de deux ans dans la boutique de Sartorius. Et l’on a utilisé, pour la publication, la page de titre et les pages de couverture du tome I, aux détails près que nous avons indiqués : le chiffre « 2 » 12Le 10 mars 1849, H. Lucas consacre à Scènes de la vie orientale une grande part de sa revue bibliographique mensuelle; au cours de l'analyse que propose le journaliste, n'apparaissent jamais les péripéties du deuxième volume. Un article de «Critique», signé «ARSÈNE HOUSSAYE», occupe le feuilleton du Constitutionnel du 24 avril 1849; les Scènes y sont évoquées en dernier lieu, avec force citations, toutes extraites du premier volume. À noter que le compte rendu de Scènes par Houssaye sera reproduit, avec quelques variantes, dans Le Moniteur universel du 18 mai 1850 et dans L'Artiste. Revue de Paris du 1er juin 1851; mais ni en 1850, ni en 1851, Houssaye n'évoquera la publication d'une "suite" aux souvenirs d'Égypte. Enfin, l'article de Champfleury (Variétés. Gérard de Nerval et les «Scènes de la vie orientale». L'homme et le livre, paraît le 4 mai dans l'édition quotidienne du Messager des théâtres et des arts, et le 11 mai suivant dans l'édition bihebdomadaire du même journal; Champfleury parle peu, en fait, du récit de voyage lui-même, mais les passages qu'il évoque appartiennent tous au premier volume. 13Voir NPl II, p. 1392, ainsi que L. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne. 1801-1875, Paris, Carteret, 1925, p. 218. 14NPl I, p. 1434. À noter que, dans cette lettre, Gérard demande la souscription au prix normal du volume (7 fr. 50). 15Dans la collection de la Revue pittoresque de la Bibliothèque Nationale (cote : [Z. 9912), ce prospectus est relié en tête du tome VII (1850). Il annonce le contenu des premières livraisons de 1850 et ne saurait, semble-t-il, être daté très précisément. 11 était ajouté entre Scènes de la vie orientale et Les Femmes du Caire, et la couverture se trouvait rajeunie par grattage du « X » et du « VIII »16. Sur la cause de ces curieux procédés, la correspondance de Nerval renferme sans doute un élément de réponse. Peu après le 10 mars 1849, Gérard adresse à Hippolyte Lucas ses remerciements pour la recension publiée dans Le Siècle, et il ajoute, vraisemblablement en réponse à une demande d’introduction de son ami auprès de l’éditeur17 : «Le Sartorius a poussé les hauts cris en entendant parler d'un livre quelconque à mettre au jour, dans l'état des affaires. Il dit qu'on n'en vendrait pas 300 exemplaires. Cependant, ce serait déjà peut-être de quoi couvrir une partie des plus gros frais, et, en attendant un peu, on gagnerait l'hiver. Si vous vouliez faire comme moi de compte à demi avec lui, je crois la chose possible [...]». De ces propos, et de ce que nous savions déjà, il ressort que la situation économique de la librairie, jointe au triste état des affaires de Sartorius, a contraint l'éditeur, non seulement à différer jusqu'à la fin de 1849 la publication du second tome de Scènes, mais à demander à Nerval de participer aux débours d'une telle publication. Comment s'étonner, dès lors, que le volume fût fabriqué aux moindres frais, avec les pages de couverture du premier tome, et que le service de presse fût inexistant? Nerval avait cependant pris une précaution, dont il dut se féliciter : celle de ne point laisser apparaître «Les Femmes du Caire» au titre courant du second tome, contrairement à ce que l'on observe dans le premier18. Gérard préservait ainsi la chance d'un « rhabillage » ultérieur de son volume, avec un sous-titre correspondant enfin au contenu du livre. Ce qui advint, dès l'été de 1850, grâce à Hippolyte Souverain19. 16Autre témoignage de la publication tardive du tome II : l’exemplaire mis en vente en 1995 par le libraire Vrain (les deux volumes reliés, tous deux à la date de 1848 ; voir ci-dessus) porte, en queue de la reliure, la date de 1850 ajoutée à celle de 1848. 17NPl I, p. 1427-1428. 18Dans le tome I, le titre courant de la page de gauche est «Les Femmes du Caire»; celui de la page de droite s'identifie au titre de la section («Les Mariages cophtes», «Les Esclaves», ...). Dans le tome II, les titres courants — page de gauche ou page de droite — font tous référence au titre de la section («Les Maronites» et «Un prince du Liban», puis «Les Druses» et «Le Prisonnier», puis «L'Anti-Liban» et «Les Akkals»). 19La lettre du 29 mars 1850 à Francis Wey laisse entendre que Gérard était en pourparlers avec Hippolyte Souverain dès le début du printemps de 1850 (« Le principal c’est que j’ai vu Souverain [...] » ; voir NPl I, p. 1444). — De cette édition Souverain existeraient des exemplaires à la date de 1851 (voir M. Clouzot, Guide du bibliophile français. 1800-1880, Paris, l’auteur, 1977, p. 127), et d’autres portant l’adresse de Lecou et mis en vente en 1855 (voir le catalogue daté de septembre 1855 d’Adolphe Delahays, « acquéreur [...] d’une partie du fonds de M. Lecou », BMarie, p. 103, ainsi que le catalogue de la Bibliothèque romantique de Jules Marsan [Vente des 15 et 16 novembre 1976 à l’Hôtel Drouot, pièce n° 404]). À noter cependant que les exemplaires « Lecou » des tomes I et des tomes II portent un sous-titre identique (Les Femmes du Caire) : il s’agit donc d’un rhabillage d’invendus de l’édition Sartorius et non de l’édition Souverain. Plus curieux : à la fin du tome I, apparaissent des variantes entre le texte des exemplaires Sartorius-Souverain et le texte des exemplaires Lecou (voir NPl II, p. 1393). 12 D’autre part, l’examen du tome II de Scènes de la vie orientale fait apparaître un problème directement lié à la genèse du Voyage en Orient. On peut s'étonner, en effet, de la distribution pour le moins inhabituelle des matières dans ce volume (qu’il s’agisse des exemplaires « Sartorius » ou des exemplaires « Souverain ») : on trouve d'abord, aux pages 1 à 268, le récit du séjour libanais; puis, en caractères plus petits, un Appendice de 42 pages (p. 269 à 300); et enfin, car le volume ne se termine pas, comme on pourrait s'y attendre, sur l'Appendice, un Épilogue de 34 pages, qui se rapporte au récit de voyage, et pour lequel sont à nouveau utilisés les grands caractères20. Plus étonnant encore : les cahiers du tome II comptent tous huit pages, à l'exception du trente-huitième, qui n'en compte que six; or, c'est précisément dans le trentehuitième cahier que figurent les premières pages de l'Épilogue21. Faut-il voir dans pareilles anomalies la trace d'une réfection tardive, comme si l'Épilogue avait été ajouté au dernier stade de la fabrication? En toute hypothèse, d'autres éléments, relatifs aux structures profondes de l'œuvre, donnent encore à penser. L'Épilogue joue, dans le Voyage en Orient encore en devenir22, un rôle clé. Il indique que le projet nourri par le voyageur de se marier au Liban a échoué (le 15 octobre 1847, le récit de la Revue des Deux Mondes se terminait sur l'accord du cheik druse et l'attente de la cérémonie) et, revenant au séjour égyptien, il relate la visite des Pyramides. Cet Épilogue est, on le notera, indispendable pour qu’existent Les Nuits du Ramazan : le narrateur des Femmes du Caire projetait, en effet, de se fixer au Liban après son mariage. La maladie l’en empêche, apprend-on dans l’Épilogue, et le contraint à reprendre son voyage. Or, de janvier 1849 à janvier 1850, Nerval republie, dans La Silhouette et sous le titre Al-Kahira, l'ensemble des souvenirs relatifs à son voyage en Orient (à l'exception, bien sûr, des Nuits du Ramazan, encore inédites au début de 1850). Comme dans l'édition définitive de 1851, le récit est introduit par la relation d'un séjour à Vienne; d’autre part, de nombreux chapitres complémentaires apparaissent dans La Silhouette, — chapitres qui pour la plupart prendront place en 1851 dans les Appendices des 20À noter qu'il n'y a pas de table des matières dans le tome II, non plus que dans le tome I, et que les appendices du tome I se trouvent, eux aussi, imprimés en caractères plus petits. 21Le tome II renferme quarante et un cahiers de huit pages et un cahier de six pages, soit 334 pages. Le cahier litigieux commence à la page 297, dans l'Appendice. Page 300, c'est la fin de l'Appendice, et, page 301, le début de l'Épilogue. À Timothée O'Neddy. Les pages 301 et 302 de l'Épilogue appartiennent au trente-huitième cahier, le trente-neuvième començant à la page 303. On notera que dans le tome I les cahiers sont numérotés toutes les seize pages; il y a vingt-deux cahiers de seize pages, soit 352 pages. 22Voir, dans l'édition définitive (Paris, Charpentier, 1851, 2 volumes), les pages 234-250 du tome I et 147-150 du tome II (NPl II, p. 382-396 et 599-602). 13 deux volumes Charpentier23. Or, Al-Kahira, dont le dernier chapitre paraît le 27 janvier 1850, ne contient pas l'Épilogue, mais se termine, comme en octobre 1847, sur l'attente du mariage; il n'y a pas non plus, dans Al-Kahira, d'excursion aux Pyramides. Ce dernier épisode n'apparaît que quelques semaines plus tard, dans l'Introduction aux Nuits du Ramazan publiées par Le National24. Si l’Épilogue a été composé, comme le reste du tome II, en 1847 ou au début de 1848, on s’explique mal que Gérard n’accorde pas le récit de La Silhouette avec la nouvelle orientation qu’il a donnée à son œuvre. Les anomalies matérielles du tome II laissent penser, plutôt, que ces pages furent rédigées beaucoup plus tardivement et doivent être rapprochées de la préparation des Nuits du Ramazan, qui paraissent dans Le National du 7 mars au 19 mai 1850. À la fin de 1849, au moment où Gérard trouve enfin un accord avec Sartorius pour la mise en vente du tome II de Scènes de la vie orientale, l’auteur fait ajouter de nouvelles feuilles au volume, pour ne pas mettre les Scènes en contradiction avec Les Nuits du Ramazan, qui allaient paraître et rappellent l’épisode du mariage à travers la mention d’une femme « à jamais perdue »25. — Resterait à savoir pourquoi Nerval n’ajoute pas l’Épilogue dans La Silhouette de janvier 1850. Mais, dans cette revue de faible diffusion, l’enjeu était sans doute moins important. 4.36. Le Journal, 16 octobre 1848. « Lettre d’un voyageur. Mœurs de Vienne avant la Révolution », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte utilisé dans les chapitres VI, VIII et IX de l’« Introduction ». 4.37. La Sylphide, 10 novembre 1848. « Lettre d’un voyageur. Mœurs de Vienne avant la Révolution », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction, avec quelques variantes, de l’article précédent. 4.38. La Silhouette, 7 janvier 1849 « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. Itinéraire. — De Paris à Trieste. I. À Timothée O’Neddy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». La Silhouette avait annoncé, le 3 décembre 1848 : « Nous publierons, à partir du 15 décembre prochain, un Voyage en Syrie, par M. Gérard de Nerval. / Cet ouvrage, entièrement inédit, fait suite aux Scènes de la vie égyptienne, qui ont paru dans 23Dans La Silhouette, les futurs «Appendices», publiés du 30 septembre au 11 novembre 1849, prennent place entre le récit du séjour égyptien et le récit du séjour au Liban. 24Voir Le National des 7, 8, 9, 10 et 14 mars 1850. 25Le National, 7 mars 1850 (voir NPl II, p. 601). 14 la Revue des Deux Mondes. / [...]. » Malgré cette déclaration liminaire, La Silhouette ne publiera que peu de fragments inédits, en-dehors des futurs appendices des tomes I et II. Du 7 janvier au 18 février 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond aux chapitres I à X de l’« Introduction » de l’édition définitive. 4.39. La Silhouette, 14 janvier 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. II. Itinéraire. — À Thimothée O’Neddy », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.40. La Silhouette, 21 janvier 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. II. Suite. III. IV. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.41. La Silhouette, 28 janvier 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. V. Suite. VI. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.42. La Silhouette, 4 février 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. VII. Suite. VIII. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.43. La Silhouette, 11 février 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. IX. », signé « GÉRARD DE NERVAL » . 4.44. La Silhouette, 18 février 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. X. XI. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.45. La Silhouette, 25 février 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. XI. De Trieste à Syra. XII. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Du 25 février au 11 mars 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond aux chapitres XI à XXI de l’« Introduction » de l’édition définitive. 4.46. La Silhouette, 4 mars 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. [XII. (Suite.)]. IX. Saint-Georges », signé « GÉRARD DE NERVAL ». On aura noté l’erreur de numérotation du chapitre « Saint-Georges ». 4.47. La Silhouette, 11 mars 1849. 15 « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. XII. Le Caire. I. Les Mariages cophtes. I. Le masque et le voile. II. Une noce aux flambeaux », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Du 11 mars au 8 avril 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond à la section « Les Mariages cophtes » des Femmes du Caire. 4.48. La Silhouette, 18 mars 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. [II. (Suite.)]. III. Le drogman Abdallah », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.49. La Silhouette, 25 mars 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. IV. Inconvénients du célibat. V. Le Mousky », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.50. La Silhouette, 1er avril 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. VI. Une aventure au Besestain. VII. Une maison dangereuse », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.51. La Silhouette, 8 avril 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. VIII. Le wékil. IX. Le jardin de Rosette », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.52. La Silhouette, 15 avril 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. Les Esclaves. I. Un lever de soleil. II. Monsieur Jean. III. Les Khowals. IV. La khanoun », non signé. Du 15 avril au 13 mai 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond à la section « Les Esclaves » des Femmes du Caire. 4.53. La Silhouette, 22 avril 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. V. Visite au consul de France. VI. Les derviches », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.54. La Silhouette, 29 avril 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. VII. Contrariétés domestiques. VIII. L’okel des jellab », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.55. La Silhouette, 6 mai 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. IX. Le théâtre du Caire. X. La boutique du barbier. XI. La caravane de La Mecque », non signé. 4.56. La Silhouette, 13 mai 1849. 16 « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. XI. La caravane de La Mecque. XII. AbdelKérim. XIII. La Javanaise. Le Harem. I. Le passé et l’avenir », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Du 13 mai au 17 juin 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond à la section « Le Harem » des Femmes du Caire. 4.57. La Silhouette, 20 mai 1849. « Al-Kahira. Souvenirs d’Orient. II. La vie intime à l’époque du khamsin. III. Soins du ménage », non signé. 4.58. La Silhouette, 3 juin 1849. « Al-Kahira. (Suite.) [III. (Suite.)]. IV. Premières leçons d’arabe. V. L’aimable interprète. VI. L’île de Roddah », non signé. 4.59. La Silhouette, 10 juin 1849. « Al-Kahira. (Suite.) [VI. (Suite.)]. VI [sic]. Le harem d’Ibrahim-Pacha », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.60. La Silhouette, 17 juin 1849. « Al-Kahira. (Suite.) [VI. (Suite.)]. VII. Les mystères du harem. VIII. La leçon de français. IX. Choubrah. X. Les afrites », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.61. La Silhouette, 24 juin 1849. « Al-Kahira. [Suite et fin de la section « Le Harem »] », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le texte est suivi de la première partie de l’Appendice au tome I (édition définitive). Le 1er juillet 1849, La Silhouette insère l’annonce suivante : « Le deuxième volume Al-Kahira. Souvenirs d’un voyage en Orient et en Syrie, par Gérard de Nerval, sera publié prochainement dans le feuilleton de La Silhouette. [...]. » (Annonce répétée les 8, 15 et 22 juillet 1849.) 4.62. L’Artiste-Revue de Paris, 1er septembre 1849. « Les Arts à Constantinople. Au directeur de L’Artiste26 », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Sous le titre « Des arts chez les Orientaux », ce texte sera repris le 4 novembre 1849 dans La Silhouette, puis formera le premier appendice au tome II de l’édition définitive. 4.63. La Silhouette, 2 septembre 1849. « Al-Kahira. IIe partie. La Cange. I. Préparatifs de navigation. Le Nil. [II.] Une fête de famille. III. Le mutahir. IV. Le sirafeh. V. La forêt de pierre », signé 26C’est-à-dire Arsène Houssaye. 17 « GÉRARD DE NERVAL ». Du 2 au 23 septembre 1849, le texte publié dans La Silhouette correspond à la section « La Sante-Barbara » des Femmes du Caire. À noter que dans les préoriginales du Voyage en Orient, le premier chapitre de la section « La Montagne » de 1851 (« Le Père Planchet ») constituait le dernier chapitre de la section précédente (voir aussi la Revue des Deux Mondes du 15 mai 1847 et le premier tome de Scènes de la vie orientale). 4.64. La Silhouette, 9 septembre 1849. « Al-Kahira. IIe partie. La Cange. [V. (Suite.)]. VI. Un déjeuner en quarantaine. La Santa-Barbara. I. Un compagnon. II. Le lac Menzaleh », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.65. La Silhouette, 16 septembre 1849. « Al-Kahira. IIe partie. [II. (Suite.)]. III. La bombarde. IV. Andare sul mare. V. Idylle. VI. Journal de bord. VII. Catastrophe », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.66. La Silhouette, 23 septembre 1849. « Al-Kahira. IIe partie. VIII. La menace. IX. Côtes de Palestine. X. La quarantaine. XI. Le Père Planchet », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.67. La Silhouette, 30 septembre 1849. « Al-Kahira. Appendice. Mœurs des harems en Égypte. Les Jongleurs d’Égypte », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Du 30 septembre au 11 novembre 1849, les textes publiés dans La Silhouette seront insérés dans les appendices aux tomes I et II de l’édition définitive, à l’exception de « De la vie domestique des Égyptiens » et de « La fête de Mahomet », qui ne seront pas réutilisés27. 4.68. La Silhouette, 7 octobre 1849. « Al-Kahira. Les jongleurs d’Éypte (Suite). De la vie domestique des Égyptiens », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.69. La Silhouette, 14 octobre 1849. « Al-Kahira. Les jongleurs d’Égypte (Suite). Les danseuses d’Égypte. Les maisons du Caire. Mœurs et coutumes des Égyptiens modernes. Cérémonies usitées à l’occasion des décès et des funérailles », signé « GÉR [les autres lettres manquent] ». Le texte de Nerval est précédé de la note suivante : « Nous commencerons dans le prochain numéro la partie d’Al-Kahira dont les scènes se passent dans le Liban. L’appendice sur l’Égypte que contiennent les deux 27Voir NPl II, p. 874-881. 18 derniers numéros et qui se continue dans celui-ci est destiné à compléter l’étude des mœurs modernes du Caire, et la plupart des détails sont empruntés à l’ouvrage anglais de M. Lane, inconnu en France jusqu’à ce jour. » 4.70. La Silhouette, 21 octobre 1849. « Al-Kahira. Mœurs et coutumes des Égyptiens modernes. Cérémonies usitées à l’occasion des décès et des funérailles. Fêtes particulières. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.71. La Silhouette, 28 octobre 1849. « Al-Kahira. Fêtes particulières (suite). La fête de Mahomet. Population de l’Égypte », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.72. La Silhouette, 4 novembre 1849. « Al-Kahira. De la condition des femmes. Des arts chez les orientaux. La lettre d’Amrou », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.73. La Silhouette, 11 novembre 1849. « Al-Kahira. La lettre d’Amrou (suite). Troisième partie. Les Druses. À Timothée O’Neil. I. Le matin et le soir. II. Une visite à l’école française. III. L’akkalé », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le texte publié dans La Silhouette des 11 et 18 novembre 1849 correspond à la section « Le Prisonnier » de Druses et Maronites. 4.74. La Silhouette, 18 novembre 1849. « Al-Kahira. III. L’akkalé (suite). IV. Le cheik druse », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.75. La Silhouette, 25 novembre 1849. « Al-Kahira. V. Un prince du Liban. VI. La table d’hôte. VII. Le palais du pacha. VIII. Les bazars. Le port », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres II à V de la section « La Montagne » des Femmes du Caire ; dans l’édition définitive, le chapitre II est intitulé « Le kief ». 4.76. La Silhouette, 2 décembre 1849. « Al-Kahira. VIII. Les bazars. Le port (suite). IX. Le tombeau du santon. X. La montagne. XI. Un village mixte », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres V et VI de la section « La Montagne » des Femmes du Caire, I et II de la section « Un prince du Liban » de Druses et Maronites. 19 4.77. La Silhouette, 9 décembre 1849. « Al-Kahira. X. Un village mixte (suite). XI. Le manoir. XII. Une chasse. XIII. Le kesrouan », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres II à V de la section « Un prince du Liban » de Druses et Maronites. 4.78. La Silhouette, 16 décembre 1849. « Al-Kahira. XIII. Le kesrouan (suite). XIV. Un combat. Les Druses. I. À Timothée O’Neddy. Histoire du calife Hakem. I. Le hachich », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Chapitres V et VI de la section « Un prince du Liban » ; chapitre I de la section « Histoire du calife Hakem » (Druses et Maronites). 4.79. La Silhouette, 23 décembre 1849. « Al-Kahira. I. Le hachich (suite). II. III. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à l’« Histoire du calife Hakem » (partim). 4.80. La Silhouette, 30 décembre 1849. « Al-Kahira. IV. Le hachich (suite). V. », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Texte correspondant à l’« Histoire du calife Hakem » (partim). Le chapitre V est en 1851 intitulé : « Le Moristan ». 4.81. La Silhouette, 13 janvier 1849. « Al-Kahira. VI. Fin de l’histoire du calife Hakem. Le départ. Les Akkals. L’Anti-Liban. I. Le paquebot », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond à la fin de l’« Histoire du calife Hakem » et au premier chapitre de la section « Les Akkals. — L’Anti-Liban » de Druses et Maronites. 4.82. La Silhouette, 20 janvier 1849. « Al-Kahira. [I. Le paquebot (suite).] I [sic pour II]. Le pope et sa femme. III. Un déjeuner à Saint-Jean-d’Acre. IV. Aventures d’un Marseillais », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres I à IV de la section « Les Akkals. — L’Anti-Liban ». 4.83. La Silhouette, 27 janvier 1850. « Al-Kahira. [IV. Aventures d’un Marseillais (suite).] V. Le dîner du pacha. VI. Conclusion. — (À Timothée O’Neil). », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond aux chapitres IV à VI de la section « Les Akkals. — L’AntiLiban » de Druses et Maronites. Le chapitre VI est intitulé en 1851 : « Correspondance (fragments) ». Manque donc encore en janvier 1850 le texte qui formera la section « Épilogue » de Druses et Maronites. 20 Suit le mot « FIN ». 4.84. Adolphe Joanne, Voyage illustré dans les cinq parties du monde, Paris, aux bureaux de L’Illustration, 1850, p. 230 Citation d’un passage des Femmes du Caire (NPl II, p. 262-263). Le texte est attribué à un « voyageur moderne » et a paru dans la 58e livraison (janvier 1850) de l’ouvrage de Joanne. Un compte rendu de ce livre, publié par L’Illustration du 15 juin 1850, nomme les écrivains auxquels Joanne a fait des emprunts textuels : Nerval est cité pour la Syrie et pour l’Égypte. 4.85. Le National, 7 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Introduction. À un ami », signé « GÉRARD DE NERVAL ». En 1851, le texte de cette « Introduction » (Le National, 7, 8, 9, 10 et 14 mars 1850) sera utilisé pour former la section « Épilogue » de Druses et Maronites et la section « Les Pyramides » des Femmes du Caire. D’avril à juillet 1850, l’édition belge de la Revue de Paris reproduit le feuilleton du National. Bien que l’édition française de la Revue de Paris eût légué sa succession à L’Artiste entre le 24 mai 1845 et le 1er octobre 1851, la contrefaçon belge garda son titre (seul changea le régime d’emprunts). Le texte de Nerval fut publié dans les tomes IV (p. 113-169), V (p. 223-266), VI (p. 1105), VII (p. 1-63). (Voir NPl II, p. 1392.) 4.86. Le National, 8 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Introduction. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.87. Le National, 9 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Introduction. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.88. Le National, 10 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Introduction. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.89. Le National, 14 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Introduction. (Suite et fin.) I. Les plaisirs de Stamboul », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le texte des Nuits du Ramazan est, dans Le National, divisé en chapitres et, dans l’édition définitive, divisé en sections et en chapitres. Le chapitre I de 1850 correspond aux chapitres I (« Balik bazar »)et II (« Le sultan ») de la première section de 1851, 21 « Stamboul et Péra ». 4.90. Le National, 15 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. I. (Suite.) I. Les plaisirs de Stamboul. II. Le grand champ des Morts », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.91. Le National, 16 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. II. (Suite.) Le grand champ des Morts. III. San Dimitri », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.92. Le National, 17 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. III. (Suite.) San Dimitri », signé « GÉRARD DE NERVAL » . 4.93. Le National, 21 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. III. (Suite.) San Dimitri. IV. Un village grec », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Cette partie de « San Dimitri » correspond en 1851 à un nouveau chapitre, « Une aventure de l’ancien sérail ». 4.94. Le National, 22 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. IV. (Suite.) Un village grec. V. Quatre portraits », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.95. Le National, 23 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. V. (Suite.) Quatre portraits. VI. Ildiz Khan », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Avec le chapitre « Quatre portraits » (qui porte le n° VII en 1851) s’achève dans l’édition définitive « Stamboul et Péra », la première section des Nuits. En 1851, « Ildiz khan » est le premier chapitre le deuxième section, « Théâtres et Fêtes ». 4.96. Le National, 24 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. VI. (Suite.) Ildiz Khan. Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies », signé « GÉRARD DE NERVAL ». L’Histoire de la Reine du Matin (Le National, 24 mars - 25 avril 1850) appartient en 1850 au chapitre « Ildiz khan ». En 1851, ce récit constituera la troisième section des Nuits, « Les Conteurs » ; il sera alors divisé en chapitres. 4.97. Le National, 28 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé 22 « GÉRARD DE NERVAL » . 4.98. Le National, 29 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.99. Le National, 30 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.100. Le National, 31 mars 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.101. Le National, 4 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.102. Le National, 5 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.103. Le National, 6 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.104. Le National, 7 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.105. Le National, 11 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé 23 « GÉRARD DE NERVAL ». 4.106. Le National, 12 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.107. Le National, 13 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.108. Le National, 14 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.109. Le National, 18 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.110. Le National, 19 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.111. Le National, 20 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.112. Le National, 21 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.113. Le National, 25 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. Suite [et Fin] de l’Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies. (Légende orientale du compagnonnage.) VII. Les 24 théâtres de Constantinople », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Avec « Les théâtres de Constantinople » reprend le texte qui formera en 1851 la deuxième section des Nuits, « Théâtres et Fêtes ». Aux « théâtres de Constantinople » correspondent dans l’édition définitive les chapitres II (« Visite à Péra ») et III (« Caragueuz »). 4.114. Le National, 26 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. VII. Les théâtres de Constantinople. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.115. Le National, 27 avril 1850. « Les Nuits du Ramazan. VII. Les théâtres de Constantinople. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.116. Le National, 2 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. VIII. Les théâtres de Constantinople. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.117. Le National, 3 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. VIII. Les théâtres de Constantinople. (Suite.) IX. Les buveurs d’eau », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.118. Le National, 4 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. IX. Les buveurs d’eau. (Suite.) X. Les Eaux Douces d’Asie », signé « GÉRARD DE NERVAL ». En 1851, « Les Buveurs d’eau » constituera le chapitre IV de « Théâtres et Fêtes ». « Les Eaux Douces d’Asie » : chapitre I du « Baïram », la quatrième section des Nuits du Ramazan. 4.119. Le National, 9 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. X. Les Eaux Douces d’Asie. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.120. Le National, 10 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. X. Les Eaux Douces d’Asie. (Suite.) XI. Le pacha de Scutari », signé « GÉRARD DE NERVAL ». « Le pacha de Scutari » et « Les derviches » (voir Le National des 11 et 12 mai 1850) figureront en 1851 dans la deuxième section des Nuits, « Théâtres et Fêtes ». 4.121. Le National, 11 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. XI. Le pacha de Scutari. (Suite.) XII. Les derviches », 25 signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.122. Le National, 12 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. XII. Les derviches. (Suite.) XIII. Le grand Baïram », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond au texte de « La veille du grand Baïram », chapitre II du « Baïram », en 1851. 4.123. Le National, 17 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. XIII. Le grand Baïram. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». 4.124. Le National, 18 mai 1850. « [Les Nuits du Ramazan]. XIV. Fêtes du sérail », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Correspond (voir aussi Le National du 19 mai) aux chapitres III (« Fêtes du sérail ») et IV (« L’Atméïdan ») de la section « Le Baïram », dans l’édition définitive. 4.125. Le National, 19 mai 1850. « Les Nuits du Ramazan. XIV. Fêtes du sérail. (Suite.) », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Suit le mot « FIN ». 4.126. Les Nuits du Ramazan, Paris, imprimerie de Prost, sans date, in-4° oblong de 31 feuillets non paginés. Tirage à part des feuilletons du National, journal dont Prost est l’imprimeur. Ni titre, ni faux-titre ; couverture muette. Enregistré le 8 juin 1850 dans la BF. (Voir NPl II, p. 1392.) 4.127. Revue de Paris, édition belge, avril-juillet 1850. Reproduction des Nuits du Ramazan. « Bien que l’édition française de la Revue de Paris eût légué sa succession à L’Artiste entre le 24 mai 1845 et le 1er octobre 1851, la contrefaçon belge garda son titre (seul changea le régime d’emprunts). Le texte de Nerval fut publié dans les tomes VI (p. 113-169), V (p. 223-266), VI (p. 1-105), VII (p. 1-63). L’édition belge paraissait à Bruxelles (Méline, Cans et Compagnie), Livourne (même maison) et Leipzig (J.-P. Méline) ; elle était imprimée par G. Stapleaux. » (NPl II, p. 1392.) 4.128. Le Voleur, le Cabinet de lecture, le Cercle et la Gazette des familles [réunis], 20 juillet 1850. « Les Théâtres de Constantinople », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction du texte du National (voir les feuilletons des 25, 26, 27 avril, 2 et 26 3 mai 1850). 4.129. G. de Nerval, Scènes de la vie orientale. II. Les Femmes du Liban. Paris, Souverain, rue des Beaux-Arts, 5, 1850, 334 pages [imprimé chez Cerf, à Sèvres]. Volume enregistré dans la BF du 17 août 1850. Les deux tomes des Scènes se trouvent, à l’été de 1850, mis en vente par Souverain, qui les a revêtus de sa marque (voir ci-dessus, p. 000-000). Le texte du tome II correspond aux articles publiés les 15 mai, 15 août et 15 octobre 1847 dans la Revue des Deux Mondes. À noter aussi, dans ce même tome II, la présence de trois appendices : « Les Harems » (p. 269-288 ; ce texte deviendra en 1851 « La Vie intérieure au Caire », dans le tome I de l’édition définitive), « Lettre d’Amrou » (p. 288-291 [voir les appendices au t. II de l’édition définitive]) et « Catéchisme des Druses » (p. 291-300 [voir les appendices au tome II de l’édition définitive]). Pas plus que l’édition Sartorius, les volumes Souverain ne semblent avoir connu le succès. On signale en effet des exemplaires de ces volumes portant la date de 1851 (voir Marcel Clouzot, Guide du bibliophile français, ouvr. cité, 1977, p. 127, et le catalogue de la Vente Drouot-Richelieu du 27 octobre 1989, Madame Vidal-Mégret expert, pièce n°212). 4.130. Revue pittoresque, début de septembre 1850 (Tome VII, 2e série, 1er volume, p. 257-265). « Les Mariages cophtes », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Le texte reproduit correspond aux chapitres I, II, VI et VII de la section « Les Mariages cophtes » des Femmes du Caire. C. Édition définitive 4.131. G. de Nerval, Voyage en Orient. Troisième édition revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 19, rue de Lille [imprimerie de Gustave Gratiot, 11, rue de Monsieur], 1851, 2 volumes in-12 de 396 pages chacun [les quatre-vingt-six premières pages du tome I sont numérotées en chiffres romains]. Enregistrement dans la BF du 14 juin 1851. Tiré à 1500 exemplaires (d’après le catalogue de l’Exposition 1996, p. 126). On ne peut guère expliquer la mention « troisième édition » sinon en comptant pour deux éditions la publication des Scènes de la vie orientale chez Sartorius (y compris le tome II), puis la reprise de cette édition sous la marque Souverain. Dans l’« Introduction », une erreur dans la numérotation des chapitres fait 27 passer du chapitre XVII (« Palœocastro ») aux chapitres VII (« Les trois Vénus »), VIII (« Les Cyclades »), etc. Un exemplaire non retrouvé du Voyage en Orient porterait la dédicace suivante : « À Jules Janin, mon vieil ami de la rue du Doyenné, / Histoire de lui rappeler l’incident de la femme du commissaire / Gérard » ; d’après ClémentJanin (qui confond peut-être le Voyage et Petits châteaux de Bohême), Dédicaces et lettres autographes, Dijon, Imprimerie Darantière, 1884, p. 83. On connaît par contre l’exemplaire offert à Auguste de Martres et évoqué dans la lettre du 20 mars 1854 (NPl III, p. 847 ; voir Exposition 1996, n° 418). D. Éditions postérieures, du vivant de l’auteur 4.132 TEXIER (Edmond). Critiques et récits littéraires. Paris, Michel Lévy Frères, 1853, p. 99. Reproduction du premier paragraphe du chapitre III de l’« Introduction » du Voyage en Orient. Texier cite ce texte comme extrait d’une lettre de Nerval « à un ami » (l’affirmation n’est pas tout à fait inexacte puisque l’« Introduction » est en effet adressée « À un ami »). La même citation apparaît le 24 décembre 1883 dans un article de Texier publié par Le Siècle. En 1892, Philibert Audebrand reprend le paragraphe de l’« Introduction » dans Petits mémoires du XIXe siècle (Paris, Calmann Lévy, p. 191-192) et le décrit comme un « billet » de Gérard écrit « à un intime ». Au XXe siècle, il s’est trouvé des éditeurs pour insérer ce fragment dans la correspondance nervalienne et lui trouver une date : ainsi J. Richer, dans Œ Béguin-Richer, cinquième tirage, p. 828-829. 4.133. Le Pays, 27, 29, 30, 31 août, 1er, 3, 4, 7, 10, 11, 12, 13 et 14 septembre 1853. « La Reine de Saba. Légende du compagnonnage racontée à Constantinople », signé « GÉRARD DE NERVAL ». Reproduction du texte de 1851. 4.134. Le Mousquetaire, [octobre-novembre 1854]. Sur l’épreuve de la deuxième partie de Pandora, qui ne fut pas publiée du vivant de l’auteur, figure un extrait des « Amours de Vienne ». Pour les rééditions posthumes de cet extrait, voir ci-dessous le chapitre consacré à Pandora. E. Éditions posthumes 28 4.135. Le Rêve et la Vie, 1855, p. 239-249 « Les Arts à Constantinople ». Texte paru dans L’Artiste-Revue de Paris du er 1 septembre 1849. Volume enregistré dans la BF du 28 avril 1855. 4.136. Magasin pittoresque, tome XXIII, août 1855, p. 265-266. « Le Caire », non signé. Citation d’un passage des Femmes du Caire (p. 282). Nerval est nommé et l’on renvoie à la préoriginale de 1846 (le 1er mai) dans la Revue des Deux Mondes. 4.137. Voyage en Orient. Quatrième édition revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier28, 1857, 2 tomes de 384 et 387 pages [imprimerie de Crété, à Corbeil]. Enregistrement dans la BF du 1er novembre 1856. La couverture de certains exemplaires porte « Troisième édition » et « 1856 ». Des erreurs obvies et des coquilles de l’édition de 1851 sont corrigées ; la numérotation des chapitres d’« Introduction » est rétablie. Faut-il pour autant suivre Henri Clouard (voir ci-après, le tome I du Voyage en Orient dans les OC Clouard, p. XXIII) qui affirme que les corrections de la présente édition sont l’œuvre de Nerval ? On n’exagérera pas l’importance de ces changements. Ceux-ci, compte tenu de l’ampleur de l’œuvre, restent minimes, ne concernent jamais le contenu, et sont plutôt à mettre au crédit d’un lecteur consciencieux ou d’un préparateur de Charpentier. Les deux volumes de l’édition de 1851 constituent bien l’édition définitive du Voyage en Orient. 4.138. Voyage en Orient. Cinquième édition revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 1860, 2 tomes de 384 et 387 pages. Texte de 1857. 4.139. Voyage en Orient. Sixième édition revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 1862, 2 tomes de 384 et 387 pages. Certaines couvertures portent la mention « Troisième édition ». Texte de 1856. 4.140. OC Lévy, t. I et II, 1867, 436 et 564 pages. « Seule édition complète » au dire des éditeurs. Le tome II inclut Lorely (p. 427-559), sans Léo Burckart, dans le Voyage 28Sur la couverture, l’adresse de Charpentier est : « 39, rue de l’Université » ; sur la page de titre : « 40, rue Bonaparte ». 29 en Orient. Les chapitres I-XI de l’« Introduction » sont déplacés et insérés dans le tome II, à la suite des appendices, et sous le titre « De Paris à Cythère. 1840 ». Le sous-titre de l’« Introduction », « Vers l’Orient », disparaît et le récit de Nerval commence au chapitre « L’Archipel », chapitre XI de l’« Introduction » dans l’édition définitive. On retrouve ainsi la structure des Scènes de la vie orientale. Les appendices sont réunis à la fin du récit (t. II, p. 215-329). Leur nombre passe de douze à seize : on a en effet — et sans le dire — supprimé « La Légende de Soliman » et converti en « appendice » « La Peinture des Turcs » (p. 280-288 ; publication dans L’Artiste du 16 juin 1844), « La Vie domestique chez les Égyptiens » (p. 288-294 ; paru les 7 et 14 octobre 1849 dans La Silhouette sous le titre « De la vie domestique des Égyptiens »), « La Fête de Mahomet » (p. 294-301 ; publication dans La Silhouette du 28 octobre 1849), « Les Béguins » (p. 301-302 ; publication dans La Presse du 2 février 1851) et la « Lettre à Théophile Gautier » (p. 323-329) parue dans le Journal de Constantinople.du 6 septembre 1843). Des passages des publications préoriginales, supprimés par Nerval lors des remaniements successifs, ont été réintroduits dans le texte (qui comporte les corrections de 1857). Les éditeurs ont dû créer certains raccords. 4.141. Voyage en Orient. Septième édition revue, corrigée et augmentée. Paris, Charpentier, 1869, 2 tomes de 384 et 387 pages. Texte de 1857. 4.142. Voyage en Orient. Huitième édition, revue, corrigée et augmentée d’une préface nouvelle par Théophile Gautier. Paris, Charpentier, 1875, 2 tomes de XXXV-384 et 387 pages. Texte de 1857. Il y eut des réimpressions sans date de cette édition, dans la « Bibliothèque-Charpentier », chez Eugène Fasquelle (Eugène Fasquelle succède à Charpentier en 1896). 4.143. Voyage en Orient. Neuvième édition. Paris, Charpentier, 1882, 2 tomes D’après BS I, n° 558. La BF est muette sur cette édition. D’autre part, on observe que la cote de la B. N. attribuée par J. Senelier à cet ouvrage correspond en fait à la cote des trois volumes du Voyage en Orient dans les OC Clouard (1927). 4.144. Les Femmes du Caire. Nouvelle édition, avec une notice sur l’auteur. Paris, E. Dentu, 1887, V-307 pages. Malgré son titre, cette édition commence au chapitre « L’Archipel » de 30 l’« Introduction » ; n’intègre pas les appendices au tome I. Texte des OC Lévy. 4.145. Voyage en Orient, avec [une] étude sur la vie et les ouvrages de G. de Nerval par Charles Simond. Paris, Henri Gautier, s. d. [1889], 32 pages, « Nouvelle Bibliothèque populaire », n° 142. Extraits de Druses et Maronites. 4.146. G. de Nerval, Sylvie [...], Paris, Dentu, 1890, p. 223-296. « Les Amours de Vienne ». 4.147. Femmes d’Orient. Paris, Librairie illustrée, 1893, 96 pages, figures, coll. « Chefs-d’œuvre du siècle illustrés », n° 44. D’après la BF du 29 avril 1893. 4.148. Paysages d’Orient et d’Occident. Isle (Haute-Vienne), Librairie nationale d’éducation et de récréation, 1909, 240 pages, 67 figures. « Condensé » du Voyage en Orient ; les trois derniers chapitres sont empruntés à Lorely. (Cité d’après l’édition du Voyage par G. Rouger, 1950, t. I, p. 99.) 4.149. Poésies. La Main enchantée. Sylvie. Voyage en Orient. Paris, « La Renaissance du Livre », s. d. [1909], 173 pages. Extraits du Voyage en Orient p. 95-171. 4.150. Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies. Illustrations en couleurs de Lucien Pissaro. London, The Eragny Press, The Brook (pour « Les Cent Bibliophiles »), 1909, 160 pages. Voir, entre autres, le catalogue B. Clavreuil et P. et M. Dreyfus de novembre 1989 (pièce n° 43) et le catalogue de 1993 de la Librairie des Argonautes, pièce n° 497. Édition tirée à 130 exemplaires sur papier d’Arches et non mis dans le commerce. 4.151. De Paris à Cythère. Introduction et notes de Henri Clouard, avec un portrait gravé sur bois par Ouvré. Paris, Bossard, 1920, 189 pages. Texte des OC Lévy. Sous le titre De Paris à Cythère, p. 31, figure la date, erronée, de 1848. 4.152. Œuvres choisies Clouard, 1924, p. 297-312. « À Constantinople » : chapitres « San Dimitri » et « Une aventure de l’ancien 31 sérail » de la section « Stamboul et Péra » des Nuits du Ramazan. 4.153. Balkis et Salomon. Histoire de la Reine du Matin et du prince des génies. Paris, À l’enseigne du Pot cassé (rue de Beaune, n° 14), 1925, 210 pages, coll. « Scripta manent » publiée sous la direction de Constantin Castéra. Ornementation dessinée et gravée par Louis Bousquet. Tiré à 1975 exemplaires (voir Monod, n° 8637). Enregistrement dans la BF du 21 août 1925. 4.154. La Reine du Matin. Paris, Le Roman, in-4° à deux colonnes, 1926, 38 pages. D’après l’édition du Voyage par G. Rouger, 1950, t. I, p. 99. 4.155. Voyage en Orient, in OC Clouard, 1927, 3 volumes de XXIV-408, 453 et 385 pages. Suit le texte de l’édition de 1857. Les appendices sont remis à la place qu’ils occupaient dans l’édition originale (voir les p. 151-222 du deuxième et les pages 347-375 du troisième volume). 4.156. Voyage en Orient, suivi d’Isis. Texte intégral, établi avec ses appendices, une introduction, une bibliographie et des notes par Jean Chuzeville. Orné, en gravures originales au burin, d’un frontispice par Gandon et d’un portrait par Ouvré. Paris, Bossard, 1927, 3 volumes de XVII-344, 270 et 390 pages, coll. « Les Meilleures Œuvres dans leur meilleur texte ». Édité à 2000 exemplaires numérotés (150 exemplaires dans le format in-8° et 1850 dans le format in-16). Texte de 1857, suivi d’« Isis ». Les appendices sont regroupés aux pages 271-359 du t. III. 4.157. Voyage en Orient, in OC Bernouard, 1927-1930, 3 volumes de 396, 470 et 376 pages. Le tome II est paru en 1928. Édition qui, comme les OC Lévy, réinsère les passages supprimés par Nerval (en les entourant de crochets) et ajoute aux appendices de l’édition définitive « La Peinture des Turcs », « La Vie domestique chez les Égyptiens », « La Fête de Mahomet », « Les Béguins » et « Lettre à Théophile Gautier ». 4.158. Balkis et Salomon. S. l. [Paris], imprimerie Chantenay, 1930, 209 pages. D’après BS I, n° 601. 32 4.159. [Textes choisis]. Avec une notice et un portrait. Paris, Mercure de France, 1931, « Collection des plus belles pages », p. 215-295 et p. 296-310. Reproduction des deux premières sections des Femmes du Caire (« Les Mariages cophtes » et « Les Esclaves ») et du chapitre « Caragueuz » des Nuits du Ramazan (section « Théâtres et Fêtes ») [avec, pour ce chapitre, treize lignes d’introduction qui ne figurent ni dans Le National, ni dans l’édition de 1851 ; à noter aussi l’omission des quatre derniers paragraphes]. 4.160. Revue de littérature comparée, janvier-mars 1933, p. 140-173. Pierre Martino, « Le Carnet du Voyage en Orient de Gérard de Nerval ». Première transcription du « Carnet du Caire ». 4.161. Pages choisies Rouger, [1936], p. 24-27. Extraits des chapitres « L’Archipel » et « San Nicolo » de l’« Introduction » et de l’« Épilogue » de Druses et Maronites. 4.162. Aurélia, éd. Albert Béguin, Genève, Skira, 1944, p. 209-229 « Les Amours de Vienne. Fragments ». La division en chapitres est supprimée. 4.163. Œuvres Kaeser, 1948, p. 43-75. Sous le titre « Souvenirs de Suisse », chapitres I à IV de l’« Introduction » à l’édition définitive. Texte de l’édition Clouard de 1920. 4.164. Voyage en Orient. Texte établi et annoté par Gilbert Rouger. Dessins de Yves Trevedy. Paris, Imprimerie Nationale de France, 1950, 4 volumes de 390, 367, 368 et 391 pages, « Collection nationale des Classiques français ». Texte de 1851, où ont été corrigées les erreurs obvies. Dans l’appareil critique (t. IV, p. 139-368) sont reproduites les variantes des publications antérieures. Important texte de référence, suivi par beaucoup d’éditeurs. Mais Gérald Schaeffer (tout en reconnaissant cette importance) fit dans la RHLF de 1964 une série d’observations (« Sur le texte du Voyage en Orient de Nerval », p. 283-290) : il relève des variantes ignorées de Rouger et un certain nombre de coquilles qui se sont glissées dans l’édition de celui-ci. Les appendices sont regroupés par Gilbert Rouger dans le tome IV et suivis d’une section « Documents contemporains » (p. 111-137) où l’on remarque la présence de la lettre à Gautier du Journal de Constantinople, du « Texte descriptif » de La Turquie et d’articles du Musée des familles signés « C. de Chatouville » et erronément attribués à Nerval. 33 Il aurait été tiré de cet ouvrage 500 exemplaires sur papier chiffon. 4.165. Œ Club français du livre, 1952, p. 107-142 « Les Amours de Vienne ». 4.166. G. de Nerval, Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies. (La légende d’Hiram.), Éditions maçonniques, 1952, 115 pages. D’après BS III, n° 3561. 4.167. G. de Nerval, Balkis. Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies. Paris, Arcanes, 1953, 96 pages, coll. « L’Imagination poétique » dirigée par Henri Parisot. Tiré à 1000 exemplaires. 4.168. Voyage en Orient suivi d’Isis. Texte intégral illustré de documents du temps utilisés par l’auteur dans sa relation, précédé d’un avertissement par Gilbert Rouger. Paris, Club des Libraires de France, [1955], 2 volumes de XXIV-395 et 417 pages, collection « Livres de toujours » Édité à 5000 exemplaires numéroté. L’« Achevé d’imprimer » est du 30 mars 1955. Texte identique à celui de l’édition procurée par le même Gilbert Rouger en 1950. Deux appendices du tome II de l’édition définitive ont été supprimés (« La Lettre d’Amrou » et « Catéchisme des Druses »). Le récit est précédé de la lettre du Journal de Constantinople adressée à Gautier. 4.169. G. de Nerval, Les Chimères. Paris, Club du Beau Livre de France, 1955, p. 257-281 Chapitres « Le masque et le voile » et « Une noce aux flambeaux » (section « Les Mariages cophtes ») et « L’okel des Jellab » (section « Les Esclaves ») des Femmes du Caire. 4.170. G. de Nerval, Voyage en Orient. Préfacé et annoté par Jean Richer. Paris, Le Club français du livre, 1955, XXXIII-957 pages, illustrations, coll. « Les Portiques », n° 41. Texte de l’édition Rouger de 1950. Choix de variantes, où sont notamment reproduits les articles « Peinture des Turcs » (p. 926-933), « La Fête de Mahomet » (p. 919-924) et « De la vie domestique chez les Égyptiens » (p. 914-919). Les appendices sont réunis à la fin du récit (p. 727-803). 4.171. G. de Nerval, Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des 34 génies. Bois originaux de Maurice Chot. Paris, Les Bibliolâtres de France, 1955, 181 pages. 4.172. Œ Béguin-Richer II, premier tirage, 1956, p. 5-730. Texte de l’édition de 1950 de G. Rouger. Les appendices sont réunis à la fin du récit (p. 629-694) ; suivent « Textes du Musée des familles » (p. 695702 ; articles de C. de Chatouville erronément attribués à Nerval), « L’Opéra à Constantinople » (p. 702-704 ; fragment du feuilleton de La Presse du 21 juillet 1845) et le « Carnet de notes du Voyage en Orient [« Le Carnet du Caire »] (p. 705-730). Dans l’appareil de variantes se trouvent transcrites les « Notes prises dans la Bibliothèque orientale de d’Herbelot » (p. 1377-1378) et reproduits les articles « De la vie domestique chez les Égyptiens » (p. 1397-1401), « La Fête de Mahomet » (p. 1401-1405) et « Peinture des Turcs » (p. 1406-1412). Le deuxième tirage (1961, p. 1-730)29 apporte quelques corrections au texte de l’édition Rouger, — corrections signalées par Gérald Schaeffer dans son article de 1964 (voir ci-dessus, p. 000). Le troisième tirage (1970, p. 1-728) tient compte des remarques de Gérald Schaeffer. Texte inchangé dans le quatrième tirage (1978, p. 1-728). 4.173. Voyage en Orient. Textes et notes établis par Monique Cornand. Bois gravés par Renaud. Paris, Imprimerie nationale, 1958, 3 volumes de 396, 214 et 347 pages, « Collection nationale des grands auteurs ». Tomes V à VII des OC Cornand. L’éditeur annonce qu’elle suit le texte de 1851, mais reprend en fait celui de l’édition de Rouger de 1950, comme l’atteste la réappariion des mêmes fautes de lecture. Les appendices sont regroupés à la fin du tome VII (p. 250-335). Figure aussi, dans le tome VII (p. 337-344), la lettre de Nerval à Gautier publiée par le Journal de Constantinople. 4.174. Œ Lemaitre, 1958, t. II, XXIV-904 pages. Volume intitulé Le Voyage en Orient [sic]. Texte de l’édition G. Rouger de 1950. Les appendices sont regroupés à la fin du récit (p. 699-767). Suivent « Diorama » (p. 773-777), la lettre du Journal de Constantinople (p. 778-784), des extraits d’articles de C. de Chatouville (p. 785-795 ; textes erronément attribués à Nerval) et des fragments du « Carnet de notes du Voyage en Orient ». 29Une transcription du manuscrit Rogier (voir ci-dessous, n° 000) est jointe aux textes complémentaires à partir de ce deuxième tirage. 35 4.175. Œ Brocéliande, 1959, p. 209-253 et 254-365. « Histoire du calife Hakem » et « Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies ». Texte de l’édition Rouger de 1851. 4.176. G. de Nerval, Voyage en Orient. Introduction et notice chronologique par François Herbault. Paris, Julliard, 1964, 2 volumes de 407 et 405 pages, coll. « Littérature », 5 et 6. Le tome I a pour titre Europe centrale. Égypte, le tome II, Liban. Turquie. Les appendices ne sont pas reproduits. Texte de l’édition Rouger de 1950. 4.177. Œ Alyn, 1965, p. 239-280. « Histoire du calife Hakem ». Texte de l’édition Rouger de 1950. 4.178. Œuvres Rouger, 1966, p. 98-108 et 137-172. Sous l’intitulé « 1840 » : trois extraits de l’« Introduction » ; sous l’intitulé « 1846-1847. Scènes de la vie orientale » : fragments des Femmes du Caire et de Druses et Maronites. 4.179. G. de Nerval, Aurélia et autres contes fantastiques. Préface de Hubert Juin. Verviers, Gérard et Cie, s. d. [1966], p. 123-237. « Histoire de la Reine du Matin et de Soliman ». 4.180. Œuvres Guerne, 1968, p. 99-198, 199-236 et 236-243. « Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des génies », « Histoire du calife Hakem » et « Catéchisme des Druses ». Texte de Rouger ; l’éditeur ne tient pas compte de l’article de G. Schaeffer (RHLF, 1964) qui indique des modifications à apporter dans le texte de l’« Histoire du calife Hakem ». 4.181. Voyage en Orient. Extraits présentés par Henry Bouillier. Préfce de Salah Stétié. Paris, Librairie Marcel Didier, 1974, 96 pages, illustrations. Extraits assortis de commentaires explicatifs. À l’usage des lycéens. 4.182. Contes de la mort. Le Cadavre romantique, par G. de Nerval [et alii], Paris, Éditions des Autres, 1979, p. 291-380. « Balkis », par G. de Nerval. Texte de l’Histoire de la Reine du Matin [...], d’où ont été retranchées toutes les interventions du narrateur. 4.183. G. de Nerval, Le Voyage en Orient. Chronologie, introduction, 36 bibliographie, lexique et notes par Michel Jeanneret. Paris, Garnier-Flammarion, 1980, 2 vol. de 414 et 383 pages. Ajoute malencontreusement un article au titre. Reproduction du texte de l’édition Rouger de 1950, avec les corrections proposées par G. Schaeffer (RHLF, 1964). Les appendices de l’édition définitive ne sont pas reproduits. 4.184. NPl II, 1984, p. 171-881. Édition due à Jean Guillaume et à Claude Pichois. Texte de 1851, avec l’apparat critique des variantes (p. 1369-1695). Les appendices sont réunis à la fin du récit (p. 792-840). Suivent « Le Carnet du Caire » (p. 843-866), la transcription des manuscrits Lovenjoul β et γ, du projet nervalien de préface pour La Turquie (p. 867) et des fragments manuscrits « L’amoureux de Diane » et « Les deux palmiers », enfin les articles « Peinture des Turcs » (p. 869-874), « De la vie domestique chez les Égyptiens » (p. 874-877) et « La Fête de Mahomet » (p. 877-881). 4.185. Cahier Gérard de Nerval n° 8, 1985, p. 12-20. Transcription, par Jacques Huré, des comptes de Nerval figurant sur les feuillets 17 à 25 du manuscrit Dubois (« [Le Carnet du Caire] »). 4.186. G. de Nerval, Les Filles du Feu. Pandora, éd. G. Malandain-Chamarat, Paris, Presses Pocket, 1992, p. 325-340, 353-355 et 371-398. Extraits du Voyage en Orient. 4.187. G. de Nerval, Histoire de la reine du Matin et de Soliman, prince des génies, édition établie par Pierre-Amand Dubois, Toulouse, Ombres, 1994, 158 pages, « Petite Bibliothèque Ombres », 32. P. 153-157 : « Notes », p. 158 : « Bibliographie sommaire ».