Les déchets diminuent en Vendée
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Les déchets diminuent en Vendée
Le magazine du traitement des déchets en vendée n°21 - juin 2010 ROUTE SYNDICALE Solidarité départementale après Xynthia Les déchets diminuent en Vendée REPORTAGE Stockage des déchets : surveiller pour rassurer J’achète différemment uis me réd échets sd Je bois l’eau du robinet Je DEVIATION « Mieux vaut prévenir que guérir » Je mets l’autocollant STOP PUB Je fais mon compost S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E Edito Sommaire 2009 fait apparaître une baisse de 3,4 % de nos déchets à traiter. C’est une première, depuis la création de notre syndicat. Nous pouvons, tous ensemble, nous en réjouir. Plusieurs raisons peuvent nous expliquer cette baisse mais je veux croire que nous tous, Vendéennes et Vendéens, nous réfléchissons à nos modes de consommation et nous faisons des 3 route syndicale En 2009, moins de 3,4 % de déchets efforts pour réduire nos déchets à la source. La part de nos déchets valorisés en 2009, avec un taux de 48,60 %, place notre département au-delà des objectifs du Grenelle de l’Environnement. Je suis sûr que nous dépasserons largement les 50 % dans les années qui viennent. Dans cette nouvelle édition de notre magazine d’actualité, 5 route syndicale Solidarité départementale après Xynthia vous découvrirez l’implication de Trivalis et particulièrement de nos agents suite à la tempête Xynthia. Sur ma proposition, le comité syndical a voté à l’unanimité la mutualisation des coûts de traitement des déchets que nous avons faits évacuer à partir de La Faute-sur-Mer et de L’Aiguillon-sur-Mer principalement. Je voudrais aussi souligner le travail préparatoire réalisé actuellement pour l’évolution de nos statuts et remercier reportage 10 Stockage des déchets : surveiller pour rassurer les élus, les personnels administratifs et techniques des différentes collectivités pour les relations constructives dans l’avancée de tous nos projets. Bien d’autres sujets vous sont partagés ici. Je vous invite à les découvrir. 12 déviation « Mieux vaut prévenir que guérir » Yves Auvinet, Président de Trivalis Maire de La Ferrière 2 15 communication Les Visiteurs du tri devenus ambassadeurs S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E ROUTE SYNDICALE En 2009, moins 3,4 % de déchets Entre 2008 et 2009, les déchets ménagers produits par les Vendéens connaissent une baisse de 3,4 %. La valorisation reste importante et place la Vendée devant les objectifs du Grenelle de l’environnement. En 2009, les Vendéens ont produit 17 kg en moins d’ordures ménagères et d’emballagesjournaux-verre et ont apporté 20 kg en moins dans les déchèteries, par rapport à 2008 E n 2009, le syndicat, dans le cadre de sa mission, a traité 423 800 tonnes de déchets ménagers collectés par ses collectivités adhérentes. Ce sont 15 000 tonnes en moins par rapport à 2008, soit une baisse de 3,4 %. Depuis que Trivalis assure le traitement des déchets ménagers, soit depuis 2003, jamais le syndicat n’avait comptabilisé une baisse. La crise économique en est sans doute à l’origine. La prise de conscience des Vendéens, pour réduire les déchets, est sans doute la deuxième raison de cette nouvelle donne. La production par habitant(1) ressort à 595 kg pour l’année 2009. Les ordures ménagères et les déchets de la collecte sélective représentent 51,30 % de la totalité. Cela représente une moyenne de 305 kg par habitant contre 322 kg en 2008. Notons que la moyenne française s’établit, elle, à 360 kg. Les déchets déposés dans les déchèteries représentent 48,70 % du total avec 206 500 tonnes. Contre 310 kg en 2008, la moyenne ressort à 290 kg en 2009. C’est à ce niveau que la baisse est la plus importante avec 20 kg en moins par habitant. Devant le Grenelle (1) La population prise en référence est la population dite DGF pour Dotation Globale de Fonctionnement. Ce chiffre prend en compte la fréquentation touristique et s’élève à 712 249 habitants. Du côté du traitement, la valorisation matière représente 30,75 % avec 130 270 tonnes. La valorisation organique, soit le compostage, ressort à 17,85 % du traitement global avec 75 750 tonnes. En additionnant ces deux filières de valorisation, la Vendée réalise une performance avec un taux de 48,60 %. Alors que le Grenelle de l’Environnement fixe le taux de valorisation à 35 % pour 2012 et à 45 % pour 2015. Davantage de déchets ont été enfouis en 2009 en raison de la fin de la valorisation LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 3 ROUTE SYNDICALE d’ordures brutes via le broyage-compostage. L’enfouissement a concerné 203 390 tonnes de déchets. L’autre objectif du Grenelle de l’Environnement est la baisse des ordures ménagères de 7 % dans les cinq prochaines années. Notre département et ses habitants sont engagés sur cette voie avec une baisse constatée de 2,76 % entre 2008 et 2009. Moins de déchets produits en Vendée, un plus pour notre environnement.u Tonnages 2009 par filière de traitement des déchets ménagers et assimilés de la Vendée Données provisoires enregistrées au 10 mai 2010 En tonnes Moyenne en Kg/an/hab* 130 270 t 182,9 Kg 32 448 t 7 663 t 10 971 t 16 394 t 8 490 t 910 t 14 616 t 8 793 t 54 t 29 650 t 3 838 t 30 t 11 t -3 614 t 17 t 45,56 Kg 10,76 Kg 15,40 Kg 23,02 Kg 11,92 Kg 1,28 Kg 20,52 Kg 12,34 Kg 0,08 Kg 41,63 Kg 5,39 Kg 0,04 Kg 0,01 Kg - 5,07 Kg 0,02 Kg 75 751 t 106,4 Kg 75 341 t 105,8 Kg 13 171 t 18,5 Kg 3,10 % 203 388 t 285,6 Kg 48 % 19 428 t 314 t 3 614 t 43 443 t 31 352 t 12 195 t 93 043 t 27,28 Kg 0,44 Kg 5,07 Kg 60,99 Kg 44,02 Kg 17,12 Kg 130,63 Kg Filière des déchets dangereux 1 224 t 1,7 Kg 423 804 t 438 708 t -3,40 % 595 Kg 631 Kg Valorisation matière Verre Multi-matériaux (emballages et journaux-magazine) Emballages Journaux-Revues-Magazines Carton Papier Bois Ferraille Pneus Gravats valorisés Déchets électriques et électroniques Bâches plastiques Déchets de soins Refus de tri Autres Valorisation organique Déchets verts Stabilisation Elimination Gravats de classe 3 Fibrociment Refus de tri Tout-venant de déchèterie Refus de compostage Compost déclassé Ordures ménagères résiduelles Total 2009 Total 2008 Variation 2009/2008 Part dans le traitement 30,75 % 17,85 % 0,30 % * Population DGF (dotation globale de fonctionnement) : 712 249 hab. 4 S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E ROUTE SYNDICALE Solidarité départementale après Xynthia Elections, solidarité départementale pour aider les communes du Sud-Vendée et vote du budget sont à l’ordre du jour du comité syndical du 18 mars dernier. De nouveaux élus, de nouveaux membres de commissions n Bureau Marcel Berthommé, vice-président, président du bassin 2 et délégué du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie n Commission d’Appel d’Offres Marcel Berthommé, délégué du Pays de Saint-Gilles-Croixde-Vie Maurice Poissonnet, délégué du Pays des Achards n Commission Centres de tri Yannick Robin, délégué du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Jean Grossin, délégué du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie Patrice Pageaud, délégué du Pays des Achards n Commission Déchèteries Yannick Robin, délégué du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie L e 18 mars dernier, lors du comité syndical, le premier vice-président du Conseil Général, Bruno Retailleau, fait un point sur le Plan d'élimination des déchets. Des évolutions, au sein de collectivités adhérentes, ont amené des élections (lire encadré). Le poste de 5ème vice-président, issu du bassin 2, était devenu vacant. Les élus désignent à ce poste, par leur vote, Marcel Berthommé, délégué de la communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Celui-ci siège donc désormais au Bureau du syndicat. Après ces élections, Yves Auvinet indique qu’il s’est déplacé dès les premiers jours, après la tempête, pour proposer à ses collègues élus l’aide du syndicat. Le président précise la nature du soutien apporté à La Faute-sur-Mer et à L’Aiguillon-sur-Mer : «Le syndicat a dépêché sur place 8 agents dès le jeudi. Tout en apportant réconfort et solidarité aux personnes sinistrées, ces agents ont livré des conseils de tri pour séparer les déchets afin de valoriser ce qui pouvait l’être.» Ces agents ont aussi apporté de l’aide aux services techniques des communes pour l’évacuation des déchets. Environ 5 000 tonnes de déchets auront du être traitées du fait de la tempête. Le président de Trivalis propose alors au comité syndical, qui accepte, de mutualiser, au sein de Trivalis et au titre de la solidarité, les coûts inhérents à ce traitement imprévu. Le début d’année, pour toute collectivité, est le vote du budget. Celui de 2010 présente une section Fonctionnement à 47,98 millions d’euros et une section Investissement à 76,92 millions d’euros. L’assemblée vote ce budget. Elle décide également le montant des contributions syndicales 2010 qui intègrent une baisse conjoncturelle de plus de 4 % par rapport à 2009 en raison de la baisse des tonnages enregistrés l’an passé. Une bonne nouvelle pour tous. u LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 5 PLAN DE ROUTE Le point sur les projets d’équipement dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’élimination des déchets ménagers BASSIN 1 BASSIN 7 Challans Les Herbiers BASSIN 2 BASSIN 3 BASSIN 6 La Roche-sur-Yon BASSIN 4 Les Sables-d'Olonnes BASSIN 5 Fontenay-le-Comte et assimilés de la Vendée. BASSIN 1 Centre de transfert de La Guérinière : DDAE déposé en Préfecture le 15 novembre 2008. Avis favorable du Commissaire enquêteur après enquête publique. Passage en Coderst le 4 mars 2010. En attente de l’arrêté préfectoral. BASSIN 2 Usine de TMB et ISD à Saint-Christophe-du-Ligneron, Pôle environnemental des Landes Franches : arrêté préfectoral du 18 décembre 2009. Vinci, constructeur de l’ISD. Travaux démarrés le 11 février 2010. Réunion du comité de suivi le 17 mai 2010. BASSIN 3 Usine de TMB : localisation sur la ZA des Ajoncs, territoire de La Roche Agglomération. Marché de maîtrise d’œuvre lancé en février 2010. ISD à Beaulieu-sous-la-Roche : DDAE finalisé en avril 2010. Réunion de concertation sur l’avancement du projet le 9 avril 2010. BASSIN 4 Usine de TMB à Château-d’Olonne : arrêté préfectoral du 22 février 2010. Urbaser, constructeur. Travaux démarrés le 1er mars 2010. Réunion du comité de suivi le 29 avril 2010. ISD de Sainte-Flaive-des-Loups : arrêté préfectoral du 24 février 2009. Démarrage des travaux prévu en mars 2011. BASSIN 5 Usine de TMB à Corpe : DDAE finalisé en avril 2010. ISD aux Pineaux : arrêté préfectoral du 25 février 2008. Travaux démarrés en mars 2010. Ouverture prévue début 2011. DDAE : Dossier de Demande d’Autorisation d’Exploiter, TMB : Traitement mécano-biologique, ISD : Installation de stockage 6 S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E VOIE DES BASSINS BASSIN 1 Les Montois, sensibles et fidèles au tri La communauté de communes Océan-Marais de Monts a réalisé une enquête afin d’évaluer l’image et l’opinion des usagers sur la politique de collecte des déchets. Résultats : 90 % de la population considèrent que le geste de tri est facile. Près de 87 % déclarent trier la quasi-totalité de leurs déchets d’emballages. Avec ce résultat, l’opinion des Montois place leur collectivité bien au-dessus de la moyenne nationale. En outre, 9 personnes sur 10 estiment être bien informées sur le tri des emballages ménagers. Les actions de collecte et de communication répétées par la collectivité portent leurs fruits. Au-delà de la réponse apportée à la question « qu’en pensent-ils ? », cette enquête répond aux exigences d’Eco-Emballages et de l’Ademe pour obtenir le label Qualiplus. BASSIN 2 BASSIN 3 Des ordures ménagères seulement ! Pour motiver à nouveau les habitants au tri des déchets, la communauté de communes Marais et Bocage lance un contrôle des bacs d’ordures ménagères sur son territoire. Un ambassadeur de tri sillonne les rues, avant le passage du camion de collecte, pour inspecter les bacs. En cas d’erreur, l’habitant reçoit un premier avertissement par courrier. Si, la semaine suivante, des déchets recyclables (emballages, verre) sont toujours jetés, un autocollant rouge est mis sur sa poubelle. Cet autocollant indique au ripeur que ce bac n’est pas bon pour le ramassage. Cette action donne déjà des résultats : seul un containeur sur dix présente aujourd’hui des erreurs contre 6 auparavant. Des petits conteneurs à verre collectés avec les grandes colonnes Il y a un an, des bacs à verre avaient été installés à l’intérieur des salles municipales de la communauté de communes Vie et Boulogne. Cette mise en place, appréciée, imposait une collecte spéciale coûteuse. Les élus ont alors décidé d’investir cette année dans 18 conteneurs à verre de 710 litres qui ont la particularité de pouvoir être collectés de la même façon que des colonnes de 4 500 litres. Ces conteneurs à roulettes sont toujours placés dans les salles, au niveau des cuisines ou des bars. Désormais, ils sont vidés en même temps que les colonnes de tri présentes sur les communes. Une solution innovante qui peut intéresser d’autres collectivités soucieuses d’améliorer leurs performances de collecte du verre. LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 7 VOIE DES BASSINS BASSIN 4 10 à 15 % de tout-venant en moins grâce à la recyclerie Le 28 mai 2010, les élus de la communauté de communes Auzance et Vertonne inaugurent la recyclerie implantée à l’entrée de la déchèterie de l’Ile d’Olonne. Un gardien filtre ici les déchets réutilisables des habitants, les détournant ainsi de la benne à tout-venant. Ces objets, après un éventuel démantèlement, sont repris par les compagnons d’Emmaüs dans le cadre d’une convention signée avec la communauté de communes. Les objets seront acheminés pour être réparés, si besoin, et vendus sur le site d’Emmaüs aux Essarts. La mise en place de cette recyclerie a été accompagnée d’une formation des agents assurée par Emmaüs et par Trivalis pour la partie D3E (également collectés au niveau de la recyclerie). Les premiers résultats montrent que les quantités de tout-venant ont diminué de 10 à 15 % depuis l’ouverture, le 29 janvier. BASSIN 5 Le Sméom réorganise la collecte sur son territoire Pour offrir le même service à tous ses usagers, le Sméom a, depuis le 8 mars dernier, remanié l’organisation de ses collectes d’ordures ménagères et de sacs jaunes. A présent, pour les 3 communautés de communes (Pays Mareuillais, Isles du Marais Poitevin et Pays né de la mer) qui composent le Sméom, la collecte est unifiée. Un ramassage des ordures ménagères est organisé toutes les semaines et tous les 15 jours pour les sacs jaunes. Tous les habitants ont reçu, dans leur boîte aux lettres, une information précisant les jours de collecte pour leur commune, ainsi que les nouveaux horaires des déchèteries. Sméom de Luçon BASSIN 6 BASSIN 7 8 Dans les bois, je trie aussi Pendant les vacances de Pâques, les animateurs jeunesse du Pays de Pouzauges ont proposé à 83 jeunes du canton de participer à une journée dans les bois sur le thème « A la recherche du trésor d’Indiana Jones ». Les enfants ont participé à des épreuves sportives, à des défis par équipe, à des énigmes à déchiffrer, à des quizz nature, à des casse-têtes, … Une épreuve sur le tri des déchets était proposée par le Stom : comment trier les emballages, le papier et le verre dans les bonnes poubelles. Les jeunes ont aussi trouvé le trésor… du recyclage ! Trois déchèteries du Nord-Est labellisées en mars Les 3 déchèteries de la communauté de communes du canton de Mortagne-sur-Sèvre ont été labellisées au niveau 1, le 17 mars dernier. Les déchèteries de Saint-Laurent-sur-Sèvre, Saint-Martindes-Tilleuls et La Verrie sont désormais équipées d’un système de gestion d’accès par badge, de chaînes de sécurité amovibles au niveau des quais et des affiches pour les consignes de sécurité. De nouveaux travaux sont déjà engagés pour créer de nouveaux équipements sur les 3 déchèteries en vue d’une labellisation au niveau 3. S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E ESCALE TECHNIQUE Les deux premiers TMB en chantier Les travaux de construction des deux premières usines de traitement mécanobiologique (TMB) de Vendée débutent en parallèle. La construction des bâtiments et l’installation des procédés industriels vont durer 15 mois environ. Le 14 avril 2010, les premiers terrassements Le 17 mai, la première grue domine le débutent à Saint-Christophe-du-Ligneron chantier de Saint-Christophe. Le 21 avril 2010, les engins de terrassement en action à Château d’Olonne Le 29 avril 2010, le comité de suivi, composé d’élus et de riverains, découvre les premiers travaux de terrassement à Château d’Olonne. LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 9 REPORTAGE Stockage des déchets : surveiller pour rassurer Le programme de surveillance est en marche autour de l’installation de stockage de la Chevrenière, à l’Est du département. Le suivi sanitaire et technico-économique conduit par la Chambre d’Agriculture rassure un exploitant agricole. A Tallud-SainteGemme, Benoît Prieur est installé au lieu-dit La Lizardière, à 670 m du site de La Chevrenière E n 2006, à l’occasion de l’ouverture de la première installation de stockage de déchets (ISD) à Tallud-Sainte-Gemme, nouvelle génération, le syndicat Trivalis signe une convention avec la Chambre d’Agriculture fixant un programme de surveillance environnementale (lire encadré). Dans ce cadre, la chambre consulaire est chargée du suivi sanitaire et technico-économique des exploitations agricoles proches du site, soit de 0 à 500 m, soit de 500 à 1 000 m. A Tallud-Sainte-Gemme, Benoît Prieur, installé au lieu-dit La Lizardière, à 670 m du site de la Chevrenière, élève 85 vaches allaitantes -Blondes d’Aquitaine- et engraisse autant de bovins. Son exploitation a une surface de 130 ha dont 85 sont en prairie. Contacté à la mise en service de l’installation de stockage du bassin 6, Benoît Prieur se souvient du délai de réflexion qu’il s’était donné : « Je craignais un surplus de documents à remplir. En fait, cela me prend pas plus d’une demi-heure par an » témoigne l’exploitant agricole de Tallud. Réalisant que les données requises pour le suivi étaient celles de l’exercice comptable, il se porte candidat, avec une dizaine d’autres agriculteurs en activité aux alentours de la Chevrenière. Le préalable au suivi sanitaire et technico-économique est un état zéro de l’exploitation 10 S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E agricole. Le service Environnement de la Chambre d’Agriculture l’établit sur la période d’août 2005 à juillet 2006 : nombre de vêlages, délai de sevrage, frais vétérinaires, taux de mortalité, poids des carcasses, etc. Ensuite, l’activité détaillée de Benoît Prieur, sur la période 2007-2008, est recensée par la Chambre d’Agriculture. Les données sont analysées par les experts de son service Elevage. Le service Environnement de la Chambre a livré un rapport début mars 2010 à l’exploitant. « Les chiffres et l’analyse qui en ressort sont sécurisants » rapporte Benoît Prieur qui poursuit : « Mon activité, comparée à un état zéro, est aussi comparée à une moyenne départementale. J’ai des comparaisons dans mon bilan comptable. Mais, là, c’est plus poussé avec la spécialité de la viande bovine, par exemple. » « En raison de la Blonde d’Aquitaine qui est une race plus sensible que les autres, explique l’éleveur, les frais vétérinaires s’avèrent plus importants sur la période observée par rapport à l’état zéro. C’est un poste élevé chez moi parce que je fais beaucoup de prévention ». La présence de l’installation de stockage à 670 m de son exploitation ne perturbe donc pas l’activité professionnelle de Benoît Prieur. La surveillance, un programme scientifique, des résultats communiqués Le programme de surveillance environnemental convenu entre Trivalis et la Chambre d’Agriculture laisse à la charge du syndicat les analyses bactériologiques et physico-chimiques des eaux souterraines et des eaux superficielles, les analyses des sols et de la qualité de l’air. Depuis 2006, tous ces contrôles ont été réalisés et leurs résultats rapportés à la Clis(1) et aux exploitants agricoles inscrits dans le programme de surveillance. Tous les seuils réglementaires sont respectés depuis la mise en exploitation du site de la Chevrenière. La qualité des eaux est même supérieure à la norme en vigueur. (1) Commission Locale d’Information et de Surveillance « Il faut faire quelque chose… » Début avril, en passant à proximité, l’exploitant agricole aperçoit davantage de déchets stockés. Cette vue sur les déchets stockés correspond à une alvéole parvenue quasi au terme de son remplissage. Quelques semaines plus tard, la couverture de l’alvéole -réhabilitation- met un terme à cette exposition. « Il faut faire quelque chose des déchets que nous produisons » note l’exploitant agricole qui sait qu’il faut en passer par ces sites de stockage pour Programme de surveillance organisé en amont éliminer ceux que l’on ne peut de l’ouverture des installations valoriser. Fort du suivi sanitaire La création d’installation de stockage est engagée sur et technico-économique dont il les communes des Pineaux (bassin 5) et de Saint-Chrisfait l’objet grâce au programme tophe-du-Ligneron (bassin 2). La Chambre d’Agriculture de surveillance mis en place a déjà entamé ses prises de contact avec les agriculteurs par Trivalis et la Chambre en activité alentour de la zone des sites, sans attendre d’Agriculture, Benoît Prieur leur ouverture. A Saint-Christophe, 17 exploitations sont encourage tout agriculteur recensées. Douze sont dans le périmètre des 500 m et 5 installé dans les périmètres dans le périmètre de 500 à 1 000 m. Sur la commune des visés des futurs sites : « Le Pineaux, 6 exploitations sont situées dans le périmètre service n’est pas exigeant des 500 m et 4 dans celui des 500 à 1 000 m, soit 10 en temps. Le suivi permet exploitations inscrites dans le programme de surveillance. d’obtenir des comparaisons. Un entretien avec chaque agriculteur va, ou non, valider Et puis, ça rassure car on a l’entrée dans le programme de surveillance. toujours une petite crainte » termine l’éleveur de Tallud.u LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 11 DEVIATION « Mieux veut prévenir que guérir » Le Plan de prévention des déchets de la Vendée est officiellement J’achète différemment uis me réd échets sd Je bois l’eau du robinet Je lancé depuis le 3 mai, associant de nombreux acteurs. Je mets l’autocollant STOP PUB Je fais mon compost A l’Hôtel du département, le 3 mai dernier sous la présidence de Bruno Retailleau, le Conseil Général lance officiellement avec Trivalis, en partenariat avec l’Ademe l’élaboration et la mise en œuvre du Plan de prévention des déchets de la Elus et techniciens Vendée. des collectivités impliqués Des institutions, des associations professionnelles, des représentants Le 13 avril, aux côtés d’Isabelle de d’enseignes commerciales, des associations de défense de l’enviRoux et de Sophie Dagnaud du Conseil ronnement et de défense des consommateurs sont réunis aux côtés Général, Hervé Robineau, vice-président de Trivalis et président du Programme des membres du comité de suivi de Trivalis et du comité du Conseil local de prévention des déchets, accueille Général. Son président, Norbert Barbarit, introduit la rencontre par cet une vingtaine d’élus et de techniciens adage médical qui vaut aussi pour les déchets : « Mieux vaut prévenir des collectivités adhérentes. Tous sont venus à Trivalis recevoir une information que guérir ». Autrement dit, mieux vaut ne pas en faire plutôt que sur le Plan de prévention des déchets. Si d’avoir à les collecter et à les traiter. l’année 2010 est l’année du diagnostic Le Plan de prévention rassemble donc tous les acteurs du déparà fournir à l’Ademe (cf Itinéraires n°20), tement dans un même effort : diminuer notre production de déchets celui-ci se fait avec les collectivités. Hervé Robineau insiste sur « l’articulation et et répondre aux objectifs du Grenelle de l’Environnement : réduire de l’interaction indispensables entre tous les 7 % en 5 ans les déchets produits, réduire leur nocivité et améliorer partenaires associés à la prévention des leur caractère valorisable. déchets » pour réaliser ce diagnostic. Un Les résultats déjà obtenus placent la Vendée au 3ème rang national pour CD est remis à chacun des participants contenant le questionnaire facilitant le le tri et au 5ème rang pour la plus faible production d’ordures ménagères diagnostic au sein de chacune des collec(enquête nationale 2009 de l’Ademe) ; alors que la population tivités. vendéenne a augmenté de 8,5 % entre 2003 et 2009. Ce Plan de prévention permettra de donner à chacun d’entre nous des pistes pour agir tout en mobilisant tous les acteurs du territoire (collectivités, scolaires, consommateurs, acteurs économiques, …) autour d’actions telles que la consommation responsable, le réemploi, l’économie de papier, etc. u 12 S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E ETAPE INFOS Idées déco avec Trivalis à la Foirexpo de La Roche Du 18 au 22 mars 2010, le syndicat est présent à La Foirexpo de La Roche-sur-Yon. Le thème « Craquez pour vos envies déco ! » de l’édition 2010 a conduit le syndicat à aborder la deuxième vie des déchets. Les visiteurs ont découvert, sur le stand, comment transformer leurs emballages ménagers (emballages carton, briques, bidon plastique, …) en objets décoratifs (vase, lampe, boîte, …). Les plus intéressés sont repartis avec des fiches pratiques, pour bricoler, à la maison, leurs emballages, façon déco. Vos vieilles radiographies à la pharmacie pour un geste humanitaire L’association Pharmaciens Sans Frontières Vendée (PSF 85) invite tous les détenteurs de vieilles radiographies (particuliers et professionnels de santé) à les apporter en pharmacie. Cette opération humanitaire et écologique consiste à traiter les radiographies pour en extraire les sels d’argent qui seront ensuite valorisés. L’argent issu de cette valorisation permet à l’association d’acheter des médicaments pour divers pays d’Afrique et de soutenir le fonctionnement de l’infirmerie scolaire du Centre d’Accueil des Sourds à Louho (Bénin). Les officines implantées sur notre territoire ont reçu de PSF 85 un courrier et une affichette pour informer de cette collecte. Le syndicat remercie tous ceux qui relayeront cette information autour d’eux. Ambassadeurs du tri et techniciens réunis à Trivalis Désormais, deux fois par an, le syndicat départemental réunit les ambassadeurs du tri de la Vendée, ceux employés par les collectivités adhérentes et ceux de Trivalis. L’objectif de ces rencontres est de leur apporter des informations afin qu’ils puissent répondre aux questions que les habitants sont à même de leur poser lors des visites en porte-à-porte, notamment. Le 2 mars dernier, Régis Plisson accueille ainsi une quarantaine d’agents. Quelques techniciens des collectivités se sont associés à cette journée tant les thèmes annoncés les intéressaient. Le vice-président de Trivalis, dans son introduction, annonce une journée surtout technique avec, le matin, la présentation de l’usine de traitement mécanobiologique, son fonctionnement et ses atouts environnementaux. « C’est un équipement de traitement majeur pour limiter les déchets à enfouir choisi par les Vendéens » rappelle Régis Plisson. La présentation des coûts de traitement des déchets et leur évolution représente le deuxième thème de la matinée. Un éclairage complexe mais utile aux ambassadeurs à qui les usagers demandent souvent « Pourquoi ma facture augmente alors que je trie mes déchets ? » La redevance incitative LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE a occupé toute l’après-midi. La Roche Agglomération a témoigné du projet qu’elle est en train de mettre en place sur son territoire tandis que le syndicat mixte Montaigu-Rocheservière, par la voix de son président Claude Durand, a rapporté son expérience de bientôt 10 ans en la matière. Régis Plisson, pris par d’autres obligations, a confié la conclusion de la journée à Claude Durand : « Tenir un poste d’ambassadeur du tri, c’est avoir l’envie d’accompagner les élus dans leur mission de service public. Les difficultés sont nombreuses quand on gère les déchets. Faites confiance à la capacité d’adaptation des citoyens, ils nous l’ont montrée avec le tri ou la réduction des déchets. » Et le président de Montaigu-Rocheservière de conclure : « Votre rôle est important. Nous avons besoin de vous, techniciens, ambassadeurs pour nous accompagner. » N°21 - JUIN 2010 13 ETAPE INFOS Projet de révision statutaire : les présidents informés Le 2 avril dernier, Yves Auvinet, président, et Michel Deriez, premier vice-président du syndicat, réunissent à Trivalis les présidents des 24 collectivités adhérentes ainsi que les présidents des collectivités appartenant à des syndicats mixtes adhérents. Le projet de révision des statuts de Trivalis leur est présenté dans le détail. Dans un deuxième temps, Yves Auvinet et Michel Deriez partageront et expliqueront ce projet avec tous les élus des collectivités, à compter du 4 mai jusqu’au 14 juin, dans chacun des bassins. Trois actions pour aider les touristes à trier La Fédération vendéenne de l’hôtellerie de plein-air, qui regroupe 75 % des campings du département, a fait réaliser des sacs de pré-collecte à destination des campeurs. Les vacanciers disposeront ainsi d’un outil pratique pour transporter leurs emballages jusqu’aux points de tri. Ils trouveront également, grâce aux consignes de tri imprimées sur le sac, toute l’information utile pour trier correctement leurs déchets. Cette information écrite, en français et en anglais, est également illustrée avec les images des produits recyclables. De plus, un message de prévention indique aux campeurs que trier ses déchets c’est bien, mais que les réduire c’est mieux. Les élus de Trivalis ont décidé de soutenir financièrement, aux côtés du Conseil Général, cette action qui va donner les moyens aux touristes de trier leurs déchets. La Fédération des campings a commandé quelque 75 000 sacs de tri et les propose aux gérants de campings. Le partenariat s’inscrit dans le cadre d’un programme, proposé par le groupe de travail Trivalis pour développer le tri en période estivale. Une autre action s’est traduite par la fourniture de la maquette personnalisable d’un guide du tri multilingue aux collectivités en charge de la collecte pour qu’elles l’impriment. Et enfin, des demi-journées de formation au tri, proposées aux animateurs dans les campings, vont être organisées la première semaine de juillet 2010. En 2010, les visiteurs de la Vendée seront des trieurs ! Séance du Bureau décentralisée à Montaigu dans le département ». Ainsi, une fois l’ordre du jour épuisé, les membres du Bureau, accompagnés de quelques élus du bassin 7, ont visité le centre de transfert, appartenant à Trivalis, implanté à Boufféré et la Valorétrie, située à côté, créée par le syndicat mixte de Montaigu-Rocheservière. REGLEMENTATION « Je suis très heureux que le Bureau de Trivalis ait décentralisé sa séance d’aujourd’hui à Montaigu » se réjouit Claude Durand, président du syndicat mixte de Montaigu-Rocheservière le 6 mai dernier. Yves Auvinet, tout en le remerciant, rappelle « que ces séances délocalisées du Bureau permettent de se rendre sur les installations situées 14 Rapportez vos vieux médicaments à la pharmacie Par arrêté du 5 février, l’association Cyclamed est agréée pour 6 ans pour la collecte et la destruction des médicaments non utilisés (MNU) à usage humain. L’arrêté mentionne à Cyclamed la destruction des MNU par incinération. Cyclamed doit informer le grand public sur l’importance de ne pas jeter les médicaments à la poubelle ou dans les sanitaires. Sa communication devra inviter à les retourner, dès la fin des traitements ou à péremption, dans les pharmacies qui les collectent gratuitement. S Y N D I C AT M I X T E D É PA R T E M E N TA L D ’ É T U D E S E T D E T R A I T E M E N T D E S D É C H E T S M É N A G E R S E T A S S I M I L É S D E L A V E N D É E COMMUNICATION Les Visiteurs du tri devenus ambassadeurs En avril, les mardis et les jeudis, le syndicat a invité les agents communaux et intercommunaux de Vendée à visiter les centres de tri. Plus de 400 visiteurs. Autant d’ambassadeurs du tri ! Pour ces visites organisées à leur attention, les agents pouvaient s’inscrire de manière originale via une interface en ligne limitant ainsi l’envoi de documents papier et permettant de voir les autres visiteurs inscrits pour faire du covoiturage F ace aux questions qu’on leur pose, nombreux sont les agents publics curieux d’en savoir plus sur le tri des déchets. Pour eux, le syndicat a mis en place, en avril dernier, Les Visiteurs du tri. Cette action s’est déclinée en 38 visites organisées dans les centres de tri de La Roche-sur-Yon, Saint-Prouant, Givrand et Mouzeuil-Saint-Martin. En préambule de chaque visite, la présentation des différents acteurs en charge du service public des déchets ménagers en Vendée est réalisée : la collecte (ordures ménagères, collecte sélective et apport en déchèterie) est assurée par les communes, les communautés de communes ou syndicats mixtes ; le traitement des déchets ainsi collectés est réalisé par le syndicat départemental Trivalis ; tandis que le Plan d’élimination des déchets est de la responsabilité du Conseil Général. A quoi ça sert de trier ? La réponse précise et détaillée est partagée avec tous, sur chacun des sites de visite : préserver les ressources naturelles, réduire les émissions de gaz à effet de serre et éviter l’enfouissement de déchets valorisables. Enfin, et avant d’entrer dans la cabine de tri, les consignes de tri sont passées en revue. Ce rappel permet, pour certains, de perfectionner le geste de tri et, pour d’autres, d’apprendre que la bombe de mousse à raser, par exemple, est à trier. Les Visiteurs du tri découvrent ensuite, sur l’outil industriel, de quelle manière les emballages et les journaux sont préparés au recyclage. Les agents sont particulièrement surpris par la quantité et par le type de refus présents sur la chaîne du tri. Les Visiteurs sont surtout impressionnés par la dextérité des trieurs, par l‘attention continue à laquelle ils sont tenus pour bien séparer les matériaux. Chaque visite dure une heure, un temps limité mais précieux qui a fait des Visiteurs de Trivalis, des ambassadeurs du tri dans toute la Vendée. u LE MAGAZINE DU TRAITEMENT DES DÉCHETS EN VENDÉE N°21 - JUIN 2010 15 Un agent témoigne AGENDA Technicien à Itinéraires : Organiser une évacuation Trivalis, Maxime se traduit comment sur le terrain ? Annonier s’est, de MA : Les déchets étaient répartis en 4 Jeudi 8 juillet nombreuses fois, catégories (bois, ferraille, électromé- déplacé à La Faute nager et tout-venant). Ces catégories Réunion de Comité syndical et à L’Aiguillon correspondaient à des enlèvements après la tempête par les prestataires. En fonction des Xynthia pour évacuations programmées dans une Réunions de Bureau Jeudi 3 juin Jeudi 24 juin organiser l’enlèvement des biens journée, les zones de transit devaient devenus déchets du fait des inonda- être alimentées en conséquence. Pour Jeudi 8 juillet tions. Il nous livre son témoignage. y parvenir, j’étais en relation constante Commission Gestion Itinéraires : Quelle mission le syndicat communes pour qu’ils débarrassent les Lundi 31 mai vous a-t-il confié suite aux consé- rues de tel ou tel déchet en priorité. quences de la tempête ? Après un mois d’intervention, on Commission Communication Maxime Annonier : Après rencontre comptabilisait déjà plus de 4 000 tonnes Mercredi 23 juin entre le Président de Trivalis et les élus de déchets. Certains jours, près de 30 locaux, une équipe s’est déplacée sur camions partaient des zones de transit. Evénement les lieux. Des ambassadeurs du tri ont Commission d’Appel d’Offres Jeudi 3 juin avec les élus et les employés des 2 Fête départementale de l’Agriculture à Cezais, du 20 au 22 août rencontré les usagers sinistrés pour Itinéraires : Comment avez-vous essayer de leur expliquer comment trier perçu l’ambiance de travail ? les déchets. MA : Il régnait une ambiance qui Pour ma part, j’étais chargé d’organiser mélangeait un sentiment de tristesse l’évacuation des différents déchets qui face à l’ampleur des dégâts à l’envie de allaient être déposés sur 3 zones de faire le maximum pour aider les sinistrés stockage temporaire à La Faute et 2 à et les communes touchées. L’Aiguillon. J’ai été impressionné par la mobilisation d’agriculteurs locaux, de mairies de tous COURBE Part de la valorisation matière et organique dans le production globale des déchets 48,6 % 45 % 35 % Itinéraires : Quelles solutions excep- les Pays de la Loire et de bénévoles de tionnelles a-t-il fallu trouver pour tout le département. Et tous ces gens soulager les communes ? travaillaient dans un même esprit de MA : Les mairies de La Faute et de solidarité. L’Aiguillon s’occupaient de l’enlèvement des déchets déposés devant les Itinéraires : L’environnement est-il maisons jusqu’aux zones de stockage une préoccupation dans de telles temporaire. Pour le syndicat, il a fallu circonstances ? définir rapidement ces zones de transit, MA : Dans des circonstances aussi en accord avec les maires. Elles dramatiques que celles connues par La devaient être accessibles et proches des Faute et l’Aiguillon, les habitants ont, zones de collecte. Les déchets s’amon- malgré tout, pris le temps d’écouter les celaient très vite. Nous avons missionné consignes des ambassadeurs pour, des opérateurs privés pour prendre en ensuite, trier les déchets. Tout le monde charge les déchets et les acheminer sur a été solidaire, les sinistrés, les agents, des sites de valorisation ou d’élimination. les prestataires, etc., pour tenter de Nous avons dû solliciter également la valoriser les déchets qui pouvaient l’être. mairie de La Tranche-sur-Mer car elle Ensemble. 2009 Grenelle Grenelle Vendée était équipée d’un chargeur dont nous 2012 2015 avions bien besoin. Magazine d’information édité par Trivalis 31 rue de l’Atlantique - BP 605 - 85015 La Roche-sur-Yon cedex Tél. 02 51 451 451 - Fax 02 51 451 450 - Site internet : www.trivalis.fr Tirage : 13 000 exemplaires sur papier recyclé Directeur de la publication : Yves Auvinet, président Rédaction : Marie-Thérèse Terrée, Thomas Poirier et Coralie Boulard Crédit photos : Trivalis Conception : service communication de Trivalis - Impression : Imprimerie Yonnaise N° ISSN : 1773-259X
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