Concours national du mouton d`Ouessant Saint-Rivoal
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Concours national du mouton d`Ouessant Saint-Rivoal
Saint-Rivoal (29) Maison Cornec Concours national du mouton d’Ouessant Marché des énergies paysannes « L’autonomie au jardin ou organiser son jardin selon sa disponibilité » Dimanche 4 septembre 2011 de 11h à 19h • entrée gratuite PNRA 2011 - Photos : Gilles Pouliquen© GEMO - FDCIVAM 29 - MS-PNRA Démonstrations et débats - expositions Producteurs fermiers et artisans locaux - Repas paysan Écomusée des Monts d’Arrée Moulins de Kerouat 29 450 COMMANA 02 98 68 87 76 www.ecomusee-monts-arree.fr Au programme du dimanche 4 septembre 2011 L’Écomusée des Monts d’Arrée, le Parc naturel régional d’Armorique, l’association Terres d’Arrée Bro an Are et le CIVAM Finistère organisent, le dimanche 4 septembre 2011 à la Maison Cornec à Saint Rivoal (29), le 23ème Concours National du Mouton d’Ouessant dans le cadre du traditionnel marché des énergies paysannes ayant pour thème « l’autonomie au jardin ou comment organiser son jardin selon sa disponibilité ». Les animations proposées ainsi que les thématiques abordées tout au long de cette journée sont de nature à permettre à un large public d’y trouver de multiples centres d’intérêt. > de 11 à 19h, toute la journée • Marché des producteurs fermiers et des artisans locaux de Bro an Are • Stands associatifs • Expositions « Histoire de manger » et « Les Monts d’Arrée, du territoire au paysage » • Animation musicale > à partir de 12h : restauration paysanne > L’autonomie au jardin • Démonstration continue du groupe Traction animale • Visite du verger conservatoire • Ateliers d’échanges > 14h : table ronde « Les manses» ou comment optimiser le rendement et l’organisation de son jardin Échanges et débat avec Monsieur Georges TOUTAIN > 14h30 : 23ème concours national du Mouton d’Ouessant > 16h : Balade botanique avec Monsieur Jean-Pierre NICOLAS de l’association « Jardins du Monde » > 17h30 : Palmarès du concours du Mouton d’Ouessant ATUITE R G E É R ENT Sauvegarder et promouvoir notre patrimoine L’action du Parc d’Armorique en faveur des races à faible effectif Depuis 1990, le Parc naturel régional d’Armorique apporte un soutien affirmé aux races locales bretonnes à faible effectif. Son action en faveur de ces races revêt différentes formes : de l’appui administratif et logistique à plusieurs associations de race, au suivi technique sur le terrain de certains programmes (ex : la Bretonne Pie Noir) en passant par la mise en valeur de ces races et de leur production… Cette forte implication en fait aujourd’hui un acteur largement reconnu par les éleveurs et les différents partenaires techniques ou institutionnels en charge de la conservation de notre patrimoine animal que ce soit au niveau régional ou national. Parmi ses missions, le Parc est particulièrement attaché à la mise en œuvre d’actions visant à la promotion, notamment au travers de l’organisation de manifestations à caractère évènementiel. C’est dans cet esprit que nous mettons en œuvre le 23ème concours national du Mouton d’Ouessant à l’Écomusée des Monts d’Arrée - Maison Cornec à Saint-Rivoal, commune du Parc d’Armorique, affirmant ainsi notre volonté de contribuer pleinement à l’animation de ce charmant petit village niché au cœur des Monts d’Arrée. Participer à l’animation du territoire ! Concours National du Mouton d’Ouessant 2011 Le concours réunira environ 80 sujets de la race, présentés par une dizaine d’éleveurs amateurs. Des éleveurs passionnés par ce petit mouton, n’hésitant pas pour certains à parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour participer à cette épreuve reine qui représente un moment important de la vie associative du Groupement des Eleveurs de Moutons d’Ouessant (GEMO) et une occasion privilégiée pour promouvoir la race auprès d’un large public. > Déroulement du concours 10h-12h30 : passage à la toise des sujets présentés afin de s’assurer de leur conformité au standard de race en matière de taille. Éventuellement, élimination des sujets trop grands. 14h30 : Début des opérations de jugement Les animaux sont répartis en 2 groupes en fonction de leurs couleurs : Il en sera de même pour les meilleurs couples composés d’un bélier et d’une brebis de même couleur, ainsi que pour les meilleurs ensembles comportant au moins un bélier, une brebis, un antenais et une antenaise. Enfin, deux grands prix d’honneur «champion» récompenseront les deux meilleurs sujets (1 bélier, 1 brebis) parmi les animaux déjà récompensés d’un prix d’honneur lors des précédents concours. Les Noirs 17h30 : Palmarès Les animaux nominés ainsi que les meilleurs ensembles seront récompensés par des prix matérialisés par des plaques de concours. Hauteur au garrot admise : • bélier adulte : 49cm maximum • brebis adulte : 46cm maximum Les Blancs Pour chaque couleur, un jugement est opéré par catégories d’animaux (sections) : • Béliers adultes • Brebis adultes • Antenais (mâles âgés de 18 mois) • Antenaises (femelles âgées de 18 mois) Pour chacune de ces sections, le jury attribuera un prix d’honneur, un premier prix ainsi qu’un deuxième prix. Le jury : Président : Monsieur Gilles TRONSON, éleveur en Loire-Atlantique (44) Membres : Monsieur Christian COUTANT, éleveur dans les Deux-Sèvres (79) Monsieur Jean-Louis LANGLAIS, éleveur dans le Maine et Loire (49) LE MOUTON D’OUESSANT Le mouton d’Ouessant est un ovin de petite taille, à l’origine adapté aux conditions de vie difficiles et aux pâturages pauvres que lui offrait l’île bretonne dont il porte le nom. De couleur majoritairement noire, il existe également des sujets blancs en moindre importance. Sa grande rusticité en fait un animal de plein air par excellence. Les femelles mettent bas un unique petit une fois par an. > Historique et évolution de la race Il existait vraisemblablement autrefois en Bretagne une population ovine composée de sujets noirs ou blancs, probablement issus de races primitives anglo-saxonnes. Ceux d’Ouessant étaient toutefois de taille plus petite que ceux du continent, compte tenu du milieu difficile dans lequel évoluait le troupeau insulaire. La couleur noire, prédominante en bordure de côte et sur l’île d’Ouessant trouve vraisemblablement son explication dans le fait que les femmes de marins utilisaient la laine (non teintée) pour la fabrication de vêtements, le noir étant à cette époque la couleur de la robe de travail des ouessantines. En 1856, le troupeau ouessantin au maximum de ses forces se compose d’environ 6000 têtes, chaque famille en possédant une vingtaine, exploitée selon un mode d’élevage singulier, l’alternance attache-vaine pâture, au cours de l’année. Outre leur laine, les moutons ouessantins fournissaient une viande de qualité au goût de pré-salé qui était très appréciée. Un courant d’exportation vers le continent concernait annuellement 500 à 600 sujets destinés soit à la consommation, soit à l’ornementation des parcs et châteaux. En 1920, le troupeau insulaire diminue de moitié et avoisine les 3000 têtes. Dans un souci d’amélioration des performances bouchères de la race, les premiers croisements apparaissent. Le système de la vaine pâture et la pratique de la monte libre contribuent alors à un métissage important de la population et à la disparition sur l’île du petit mouton d’Ouessant vers 1925. En 1935, l’échouage sur la côte d’Ouessant d’un navire grec « Le Mykonos », ayant à son bord quelques moutons, apporte de manière fortuite du sang nouveau à la population ovine locale. D’autres infusions de sang suivront, par l’introduction sur l’île, de moutons de races dites amélioratrices. Quelques sujets, retrouvés au Jardin des Plantes et dans les propriétés appartenant à des châtelains du Morbihan, de Loire Atlantique et de Vendée, sont à l’origine de la renaissance du troupeau actuel. > La race aujourd’hui Le Groupement des Éleveurs de Moutons d’Ouessant (GEMO), créé en 1976, par Monsieur Paul ABBÉ, président fondateur, a pour mission d’assurer la sauvegarde, la relance et la promotion de la plus petite race ovine du monde. En 2010, le GEMO comptait 240 éleveurs pour 3500 moutons. La race connait également un engouement important hors de nos frontières en particulier au Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre... où une forte population est recensée (plusieurs milliers de sujets de la race). Le mouton d’Ouessant est élevé de nos jours comme animal d’agrément, d’ornementation, voire de compagnie. Sa petite taille, sa beauté, sa finesse en font la cible privilégiée des amateurs de races naines. Ses côtés rustique et frugal en font également une tondeuse écologique susceptible d’entretenir à bon compte petites propriétés et espaces naturels.
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