Jeudi 30 juin 2016
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Jeudi 30 juin 2016
Jeudi 30 juin 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE A la une 3 Emprunt national : 152 mds DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (APS) ........................................................................................................ 3 Djezzy contribue avec 2 milliards de dinars à l'emprunt obligataire (Le quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 5 Emprunt obligataire national : Le FCE lève 150 milliards de dinars (Algérie Eco) ... 5 Emprunt obligataire national : Les patrons s’engagent pour plus de 150 milliards de dinars (El Watan) ........................................................................................................ 7 Emprunt national : Le FCE arrache des engagements de souscription pour près d’un milliard et demi de dollars (Le Soir d’Algérie)........................................................... 8 Djezzy s’associe à l’initiative du FCE et contribue avec 2 milliards de dinars à l’emprunt obligataire (Liberté).................................................................................... 9 OOREDOO PARRAINE LA RENCONTRE DU FORUM DES CHEFS : L’ENTREPRISE : Ooredoo engagé pour la réussite de l’emprunt obligataire national (liberté) ........................................................................................................ 10 SOIRÉE DE MOBILISATION DU FCE EN FAVEUR DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE : 152 milliards de dinars collectés en 3 heures (L’Expression) .... 10 Emprunt national : 152 mds DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (DK News) .............................................................................................. 12 Emprunt obligataire national : Le FCE s’engage pour un montant de 152 milliards de dinars (Reporters) ................................................................................................. 14 Une collecte de 152 milliards de dinars en une soirée (La Nouvelle République) ... 16 Le FCE récolte 150 milliards de dinars en une soirée (L’Econews) ........................ 18 LE FCE A MOBILISÉ 1,5 MILLIARD DE DOLLARS (Le Jeune INdépendant) .. 19 Soirée de mobilisation d'engagements de souscription : Le FCE collecte 152 milliards DA pour l'emprunt obligataire (Le Jour d’Algérie) ................................... 20 Emprunt obligataire national de croissance : Le FCE collecte 150 milliards de dinars en une soirée (Horizons) ................................................................................ 22 Emprunt obligataire : Le FCE s’engage avec 1,5 md de dollars (El Moudjahid) ..... 24 Promotion de l’emprunt obligataire : 150 Mds collectés par le FCE (Le Midi Libre) ................................................................................................................................... 25 Algérie-Emprunt obligataire national : le FCE lève 152 mds DA d’engagements de souscriptions (Maghreb Emergent) ........................................................................... 28 Soirée de mobilisation pour l'emprunt obligataire national : Le pari réussi du FCE (le Temps d’Algérie) ................................................................................................. 30 Pour un montant global de 1,5 milliard de dollars : Les entreprises nationales s'engagent pour l'emprunt obligataire (Maghreb) ..................................................... 31 Emprunt national : 152 mds de DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (Le Chiffre d’affaires)............................................................................. 33 Yacine Bouhara, expert financier : «Développer l’investissement local pour attirer les investissements étrangers» (Reporters) ............................................................... 34 2 A la une Emprunt national : 152 mds DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (APS) Des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) à l’Emprunt obligataire national ont été collectés à l’issue de la soirée de mobilisation autour de cette opération organisée mardi par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse à l’issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants dont des présidents d’organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers de la place. M. Haddad a précisé qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale "a été largement dépassé". "Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement", a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant, au passage, la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Interrogé par la presse sur le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l’Emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a répondu que ce montant sera prochainement annoncé. 3 "Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant", a dit le ministre aux journalistes. Dans ce sens, plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un (1) milliard de dinars, ont affirmé leurs représentants à l’APS en marge de la rencontre. Il s’agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a fait un engagement de deux (2) milliards de DA. En effet, des engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Intervenant à l’ouverture de l’évènement, M. Haddad a rappelé que le FCE avait déjà proposé en juillet 2015 de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor à l’économie nationale dans un contexte de chute drastique des prix mondiaux du pétrole. De son côté, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, un alternatif réel à l’endettement extérieur. Le président de l’ABEF a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. Dans son intervention, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s’est traduite par "un niveau de souscription appréciable" de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. A rappeler que plus de 251 milliards de DA ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l'Emprunt national pour la croissance économique, avait indiqué samedi à l’APS une source financière. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances contre 1% seulement pour les Trésoriers de wilaya, précisait cette source. L'Emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois (3) ans avec un taux d'intérêt de 5 % et celles de cinq (5) ans avec un taux d'intérêt de 5,75 %. Les obligations étaient fixées au début de l'opération à 50.000 de dinars avant l'introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l'une d'une valeur de 10.000 DA destinée aux particuliers et l'autre d'une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d'assurance et du Trésor public. 4 Plus de 7.000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés : nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. Concernant la transmission des titres, ces derniers sont librement négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités. Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais seulement après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du Directeur général du Trésor. Djezzy contribue avec 2 milliards de dinars à l'emprunt obligataire (Le quotidien d’Oran) Djezzy annonce avoir contribué à « l'opération du grand emprunt national pour la croissance économique » avec un montant de « 2 milliards de dinars ». Dans un communiqué, l'opérateur affirme qu' « en tant qu'entreprise algérienne, Djezzy ne peut rester à l'écart de cet effort d'autant que le pays a, aujourd'hui, besoin de l'ensemble de ses acteurs économiques ainsi que des particuliers afin de procéder, dans une conjoncture difficile, à une transformation significative de l'économie du pays ». « Une croissance que Djezzy veut aussi soutenir en devenant l'opérateur numérique de référence en Algérie à travers le développement des nouvelles technologies numériques en complétant d'ici début décembre le déploiement de la 3G et en lançant la 4G », ajoute le communiqué de Djezzy. Djezzy a participé comme « partenaire télécom » à la soirée organisée le 28 juin 2016 à l'hôtel El Aurassi par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) afin de mobiliser de nouvelles sources de financements internes pour soutenir des projets d'investissements productifs. « L'engagement de Djezzy, opérateur leader en Algérie, découle de la profonde conviction que l'entreprise doit être créatrice d'emplois et de richesse et doit être plus que jamais au cœur de l'économie et du développement du bien commun », affirme encore l'opérateur. Emprunt obligataire national : Le FCE lève 150 milliards de dinars (Algérie Eco) Le FCE a levé le montant de 150 milliards de dinars, l’équivalent de 1,5 milliards de dollars hier mardi au cours d’une importante rencontre de mobilisation à l’hôtel Aurassi consacrée exclusivement à la promotion de l’emprunt obligataire national sous le slogan « l’avenir en toute confiance ». 5 L’événement a vu la participation d’environ 1000 personnes, un chiffre donné par les organisateurs, entre chefs d’entreprises, banquiers privés et publics, officiels et experts venus en force soutenir l’initiative laquelle, fautil le rappeler, vient à la rescousse du gouvernement pour donner un coup de pouce à l’opération de l’emprunt national lancé le 17 avril dernier par le gouvernement en vue de glaner l’épargne et renflouer les caisses qui s’amenuisent de façon vertigineuse. Plusieurs personnalités se sont relayées à la tribune pour exprimer leur adhésion à l’opération promotionnelle de l’entité patronale. A commencer par le SG de l’UGTA Sidi Said qui a fait un clin d’œil au passé en évoquant « soundouk Etadamoune » caisse de solidarité, le premier don de la population algérienne au lendemain de l’indépendance pour construire le pays en ruines. Le président de l’Association des banques et établissements financiers(ABEF) Boualem Djebbar et non moins PDG de la Badr a mis en exergue « l’implication totale des banques » en insistant sur le fait que « l’emprunt national qui a cette particularité d’être souverain donc garanti par l’Etat, exonéré d’impôts et à des taux défiant toute concurrence que même les banques ne peuvent proposer ». Il faut signaler que les banques publiques comme privées étaient présentes en force pour recueillir les engagements de souscription dont les formulaires ont été mis à la disposition des chefs d’entreprises qui se sont déplacés au cours de la soirée. Le président du FCE Ali Haddad a indiqué lors de son allocution que « nous ne pouvons qu’être satisfaits de la mise en œuvre d’une mesure qui s’inspire de nos propositions ». Il a rappelé que « le FCE avait préconisé le lancement d’un « Grand Emprunt National » de 2000 milliards de Dinars, garanti par l’Etat, destiné au financement de projets prioritaires, dans son plaidoyer « Pour l’Emergence de l’Economie Nationale » remis, juillet 2015, à Monsieur le Premier Ministre ». En arguant que « nous avons décidé d’organiser cette soirée consacrée exclusivement à l’emprunt obligataire national car nous estimons qu’il est impératif de lancer une campagne de communication, de sensibilisation et de mobilisation autour des enjeux de cette démarche et de ses implications qui sont, à notre sens, très importants » en précisant que « nos délégués organisent simultanément des rencontres dans leurs wilayas respectives ». Le leader du FCE a soutenu que « la réussite de cet emprunt obligataire national est déterminante pour avoir un taux de croissance soutenable et préserver la production et l’emploi. C’est aussi l’occasion de relancer le marché obligataire qui représente une alternative au financement de l’économie par le budget ». Il a estimé en outre que « cette opération vise en effet à contribuer au financement de l’économie nationale et éloigne, du moins à moyen terme, la perspective d’un recours à l’endettement extérieur ». Mr Haddad a enfin rappelé que « notre plaidoyer contient également des propositions pour promouvoir un marché financier dynamique comme alternative au financement public de la croissance économique nationale et comme support à sa diversification ». 6 Emprunt obligataire national : Les patrons s’engagent pour plus de 150 milliards de dinars (El Watan) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a réussi à récolter des engagements de souscription à l’emprunt obligataire national pour un montant de 150 milliards de dinars. Lors d’une soirée de mobilisation organisée, mardi, à l’hôtel El Aurassi à Alger conjointement avec l’UGTA et le patronat, le président du FCE, Ali Haddad, a expliqué que son organisation a pris cette initiative du fait que le lancement de cet emprunt répond à une proposition que le FCE avait luimême préconisée dans son plaidoyer «Pour l’émergence de l’économie nationale», qui a été remis aux autorités en juillet 2015. «Il est donc tout naturel que notre association s’implique activement à l’effort national de mobilisation autour de cette opération pour contribuer à son succès», a-t-il précisé. Il a fait savoir à cet effet que son entreprise, l’ETRHB, a pris, à elle seule, un engagement de 4 milliards de dinars. «Le montant de 10 milliards de dinars initialement visé rien que par les membres adhérents du FCE a été largement dépassé», a précisé encore Ali Haddad. Pour lui, la réussite de cet emprunt obligataire national est déterminante «pour permettre, dans cette conjoncture difficile que traverse notre pays, de maintenir un volume d’investissements suffisant pour avoir un taux de croissance soutenable et préserver la production et l’emploi». Et d’ajouter : «L’adoption d’un nouveau régime de croissance et les grands défis de l’émergence de l’économie nationale et de sa diversification nous commandent de mobiliser toutes les énergies nationales et, d’abord, toute notre épargne dormante.» La soirée organisée par le FCE a vu la participation de plus de 400 personnes représentant le monde des affaires, des entreprises privées, mais aussi du secteur public. Représentant les entreprises adhérentes à l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), le PDG du groupe public de BTP Cosider, Lakhdar Rakhroukh, a insisté à ce propos sur la nécessité de l’implication des sociétés nationales dans cette opération de collecte de fonds pour la croissance économique, précisant que «la croissance et le développement économiques du pays ne sont pas de la seule responsabilité des pouvoirs publics». Pour sa part, Boualem Djebbar, président de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), a indiqué que le principal atout que 7 présente l’emprunt national pour les entreprises est le fait que «les titres obligataires sont cessibles et peuvent être donnés en garantie pour des crédits bancaires». De son côté, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a lancé un appel au monde des travailleurs pour «contribuer à la réussite de cette opération qui constitue une alternative réelle à l’endettement extérieur». Selon une source financière citée il y a quelques jours par l’APS, l’emprunt obligataire de l’Etat a permis de drainer un montant de près de 251 milliards de dinars depuis son lancement en avril dernier. La quasi-majorité de ces souscriptions a été enregistrée au niveau des agences bancaires et des compagnies d’assurances, alors que les trésoreries des wilayas ont collecté une part infime de l’ordre de 1%, a ajouté la même source. Interrogée sur la cadence des souscriptions, cette source estime que ce niveau de fonds collectés constitue un «bon départ» et que dans le cas d’un maintien du même rythme durant les prochains mois, le bilan final devrait être appréciable. Emprunt national : Le FCE arrache des engagements de souscription pour près d’un milliard et demi de dollars (Le Soir d’Algérie) La soirée de mobilisation consacrée à l’emprunt obligataire a été marquée par l’absence de quelques poids lourds du FCE lesquels auraient, selon nos sources, souscrit avant l’appel lancé par Ali Haddad. Mais le gros des sommes collectées lors de cette soirée provient plutôt des entreprises et banques publiques ainsi que de l’UGTA. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a arraché aux participants à la soirée organisée avanthier à l’hôtel El-Aurassi et consacrée à l’emprunt obligataire national des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars). Les 380 souscripteurs sur les 800 participants qui se comptent parmi les membres de l’organisation patronale, des chefs d’entreprises publiques et privées, des banquiers publics et privés ainsi que l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) représentée par son secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, ont souscrit, chacun, suivant ses capacités financières. En tout cas, le montant global de cette quête, 152 milliards de DA, annoncé à l’issue de la soirée, représente des engagements de souscriptions. Certains souscripteurs ont annoncé, lors de cette soirée, les montants qu’ils ont investis dans ces titres du Trésor bien avant l’appel d’Ali Haddad. La soirée a été, en effet, marquée par l’absence de poids lourds qui, selon nos sources, auraient pourtant souscrit à l’emprunt obligataire national. Mais, le gros des sommes collectées lors de cette soirée provient, faut-il le préciser, de l’épargne des entreprises publiques ainsi que de l’UGTA. Ainsi, les entreprises publiques (Naftal, Cosider, SNTA, Mobilis, etc.) se sont 8 engagées à souscrire pour un montant global de 55 milliards de DA, les banques et établissements financiers publics pour 45 milliards de DA, l’UGTA pour 25 milliards de DA, Groupe Mazouz pour 5 milliards de DA, ETRHB Haddad pour 4 milliards de DA, Groupe Souakri pour 3 milliards de DA, BNP Paribas et Djezzy 2 milliards de DA chacun et Alliance Assurances et Groupe SIM pour un milliard de DA chacun. Le reste des entreprises s’est engagé à souscrire pour des montants inférieurs à un milliard de DA : les groupes Ival et Metidji pour 200 millions de DA chacun, les entreprises regroupées sous l’égide du Club des investisseurs et entrepreneurs de la Mitidja (CIEMI) pour un montant global de 150 millions de DA, Ooredoo pour 100 millions de DA, le groupe des sociétés Hasnaoui et le groupe La Belle pour 50 millions de DA chacun. Il convient enfin de rappeler que l’emprunt obligataire national a été lancé en avril dernier avec pour objectif de lever 1 000 milliards de DA (10 milliards de dollars). Dans son intervention, Ali Haddad a indiqué que «le Trésor public finance actuellement 50% des investissements» et qu’«il est grand temps pour l’économie de commencer à se financer elle-même». Le SG de la centrale syndicale, qui a appelé les travailleurs à contribuer à la réussite de cet emprunt, a estimé, lui, que cela constitue une alternative à l’endettement extérieur. Il y a une semaine, le ministère des Finances avait annoncé que les fonds levés depuis le début de l’opération étaient de 252 milliards de DA. Cela fait, en additionnant les engagements arrachés par le FCE lors de cette soirée, près de 400 milliards de DA (4 milliards de dollars environ). Le gouvernement est encore loin du compte… Djezzy s’associe à l’initiative du FCE et contribue avec 2 milliards de dinars à l’emprunt obligataire (Liberté) Djezzy est fière d’annoncer sa participation comme partenaire télécom à la soirée organisée le 28 juin 2016 à l’hôtel El-Aurassi par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) afin de mobiliser de nouvelles sources de financements internes pour soutenir des projets d’investissements productifs. Djezzy répond ainsi présent en contribuant à l’opération du grand emprunt national pour la croissance économique à hauteur de 2 milliards de dinars. En tant qu’entreprise algérienne, Djezzy ne peut rester à l’écart de cet effort d’autant que le pays a, aujourd’hui, besoin de l’ensemble de ses acteurs économiques ainsi que des particuliers afin de procéder, dans une conjoncture difficile, à une transformation significative de l’économie du pays. Une croissance que Djezzy veut aussi soutenir en devenant l’opérateur numérique de référence en Algérie à travers le développement des nouvelles technologies numériques en complétant d’ici à début décembre le déploiement de la 3G et en lançant la 4G. L’engagement de Djezzy, opérateur leader en Algérie, découle de la profonde conviction que l’entreprise doit être créatrice d’emplois et de 9 richesse, et doit être plus que jamais, au cœur de l’économie et du développement du bien commun. OOREDOO PARRAINE LA RENCONTRE DU FORUM DES CHEFS : L’ENTREPRISE : Ooredoo engagé pour la réussite de l’emprunt obligataire national (liberté) Ooredoo, partenaire officiel du Forum des chefs d’entreprises (FCE), a parrainé l’évènement de mobilisation en faveur de l’emprunt obligataire national, organisée par le FCE, sous le thème “L’avenir en toute confiance”, dans la soirée du mardi 28 juin 2016 à l’hôtel El-Aurassi à Alger. Cette rencontre, qui a réuni des membres du FCE, à leur tête le président, Ali Haddad, des experts et des chefs d’entreprise membres de l’organisation patronale dont le directeur général de Ooredoo, Joseph Ged. Ooredoo, en tant qu’acteur majeur dans la sphère économique algérienne et amplement impliqué dans son développement, s’engage pour la réussite de cette opération d’envergure en souscrivant à cet emprunt à même de soutenir la croissance et la diversification de l’économie nationale. Cette rencontre du FCE a été l’occasion de discuter et de débattre autour de la démarche visionnaire de l’État relative au lancement de cet emprunt obligataire, de l’importance de la contribution de l’ensemble des entreprises pour la réussite de cette opération et de mobiliser ainsi les ressources financières nécessaires à travers des engagements de souscription. Le parrainage de la rencontre du FCE s’inscrit dans le sillage de la mise en œuvre de la convention de partenariat signée en septembre 2012 entre Ooredoo et l’organisation patronale portant sur le soutien par Ooredoo aux activités et évènements du forum. SOIRÉE DE MOBILISATION DU FCE EN FAVEUR DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE : 152 milliards de dinars collectés en 3 heures (L’Expression) «L'histoire retiendra que des opérateurs économiques algériens ont assumé leur rôle», dira le patron des patrons. Le FCE a réussi son pari à plus d'un titre. Il a réuni plusieurs centaines de patrons, entre publics et privés, dopé l'emprunt obligataire pour la relance économique de 152 milliards dinars et montré sa force de rassemblement qui le rend incontournable sur la scène économique nationale. Mais toutes ses réussites demeurent secondaires, devant l'image qu'a donné d'elle la communauté d'affaires nationale en termes de patriotisme économique. En fait, plus qu'un acte de placement mutuellement rentable pour le souscripteur et pour l'Etat, le geste auquel se sont assignés les invités du Forum des chefs d'entreprise, avant-hier à l'hôtel El Aurassi, relève de la 10 détermination des Algériens à ne pas se laisser entraîner par la crise économique. La solution au marasme financier que traverse le pays viendra, dira le secrétaire général de l'Ugta Abdelmadjid Sidi Saïd, des Algériens. Pour le premier syndicaliste du pays, l'initiative du FCE est «un évènement sociétal, avant d'être financier». Ainsi, le secrétaire général de la Centrale syndicale plante le décor de ce qui est selon lui, un acte de «solidarité nationale». Il en veut pour preuve que l'Algérie était, cette soirée ramadhanesque, représentée à l'hôtel El Aurrassi. Des managers publics et privés, des représentants des travailleurs, et tous mettront la main à la poche. Illustration: les travailleurs de la Cnep ont souscrit à hauteur de 40 millions de dinars et l'Ugta prendra également part à l'emprunt en y participant pour un montant qui sera fixé à l'issue d'une rencontre entre les fédérations. Pour symbolique que puisse être la participation des travailleurs à l'emprunt obligataire, elle vient confirmer l'enthousiasme de Sidi Saïd qui a estimé dans sa prise de parole que «nous créons à l'intérieur de notre société un mécanisme pour nous prendre en charge nous-mêmes, à travers cet emprunt obligataire». Politique jusqu'au bout des ongles, le syndicaliste a voulu voir dans la soirée de mobilisation un sursaut national à même de donner «un signal fort à la jeunesse algérienne». Et d'affirmer: «Le pessimisme ne nourrit pas son homme. Des critiques négatives donnent de mauvaises références à la jeunesse.» Le maître de cérémonie, qui n'est autre que le président du FCE, Ali Haddad, abondera dans le même sens quant à la portée historique du rassemblement. «L'histoire retiendra que des opérateurs économiques algériens ont assumé leur rôle», dira le patron des patrons, non sans trouver une autre vertu à la soirée de mobilisation qui est celle de donner «un signal fort à la communauté internationale sur la solidité du système économique algérien». En effet, un pays qui finance sa croissance avec l'argent de ses concitoyens est autrement plus crédible que celui qui a recours à l'étranger. Cette vision de la croissance était largement partagée par les présents à la soirée du FCE. Interrogés par L'Expression, les patrons affichent leur plein accord avec la nécessité de trouver l'argent d'abord à l'interne. Une thèse appuyée par des experts algériens, notamment El Hachemi Siagh qui, dans une intervention «très technique» qui tranche avec les propos «passionnés» des autres intervenants, a mis en avant tous les bienfaits de ce mode de financement de l'économie, proposant d'en pérenniser le principe en multipliant les offres financières analogues. A le croire, c'est le moyen le plus sûr d'assurer une croissance durable du pays, sans avoir à subir les pressions des institutions financières internationales, en sus d'un gain de l'ordre de 15% sur ce genre d'opérations. En fait, la soirée a été une réussite et les convives du FCE ont tous trouvé dans l'élan patriotique de Abdelmadjid Sidi Saïd et Ali Haddad, matière à entrevoir un véritable signe d'une «union sacrée» des patrons et des travailleurs pour un objectif commun, celui de concrétiser le développement du pays. Mais on est là dans le symbolique et la réalité de tous les jours est sans doute différente. Il reste néanmoins que les deux hommes et ceux qui les ont suivis dans cette «aventure politico-économique» apportent un 11 exemple concret de ce que les Algériens peuvent faire lorsqu'ils sont unis. 152 milliards de dinars collectés en trois heures, ce n'est pas rien. Et le mérite revient aussi à des entreprises comme Djezzy qui a pris une option pour 2 milliards de dinars. Une somme, loin d'être symbolique, et qui témoigne de la confiance dont bénéficie l'Etat auprès des dirigeants algériens et russes de cette entreprise. Une confiance confirmée par le placement du même montant par la banque française BNP Paribas. En fait, et le secrétaire général de l'Ugta le souligne, les Algériens font la preuve de leur capacité de se rassembler et d'agir sur la crise à l'interne. L'optimisme du syndicaliste est certes contagieux, mais la soirée de mobilisation du FCE a compté un grand absent. Les tenants du marché parallèle qui pèse plus de 50% de l'économie et qui détiennent plus de 1000 milliards de dinars hors des circuits bancaires restent en dehors de cette dynamique patriotique. A moins que la soirée d'avant-hier ne soit qu'un prélude à un déploiement sérieux sur le terrain. Ali Haddad a parlé de renouveler l'opération pour les wilayas de l'intérieur. L'occasion sans doute de sensibiliser les opérateurs du marché parallèle. Ecouteront-ils les arguments patriotiques ? Emprunt national : 152 mds DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (DK News) | Des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) à l’Emprunt obligataire national ont été collectés à l’issue de la soirée de mobilisation autour de cette opération organisée mardi par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse à l’issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants dont des présidents d’organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers de la place. 12 M. Haddad a précisé qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale "a été largement dépassé". "Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement", a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant, au passage, la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Interrogé par la presse sur le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l’Emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a répondu que ce montant sera prochainement annoncé. "Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant", a dit le ministre aux journalistes. Dans ce sens, plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un (1) milliard de dinars, ont affirmé leurs représentants à l’APS en marge de la rencontre. Il s’agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a fait un engagement de deux (2) milliards de DA. En effet, des engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Intervenant à l’ouverture de l’évènement, M. Haddad a rappelé que le FCE avait déjà proposé en juillet 2015 de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor à l’économie nationale dans un contexte de chute drastique des prix mondiaux du pétrole. De son côté, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, un alternatif réel à l’endettement extérieur. Le président de l’ABEF a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. Dans son intervention, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s’est traduite par "un niveau de souscription appréciable" de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. A rappeler que plus de 251 milliards de DA ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l'Emprunt national pour la croissance économique, avait indiqué samedi à l’APS une source financière. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances contre 1% seulement pour les Trésoriers de wilaya, précisait cette source. 13 L'Emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois (3) ans avec un taux d'intérêt de 5 % et celles de cinq (5) ans avec un taux d'intérêt de 5,75 %. Les obligations étaient fixées au début de l'opération à 50.000 de dinars avant l'introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l'une d'une valeur de 10.000 DA destinée aux particuliers et l'autre d'une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d'assurance et du Trésor public. Plus de 7.000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés : nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. Concernant la transmission des titres, ces derniers sont librement négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités. Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais seulement après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du Directeur général du Trésor. Emprunt obligataire national : Le FCE s’engage pour un montant de 152 milliards de dinars (Reporters) L’emprunt obligataire national a semblé connaître, mardi dernier en soirée, une nouvelle étape et un nouveau souffle après celui donné par les établissements bancaires, financiers et d’assurances dont la contribution a été comptabilisée, rappelle-t-on, à quelque 251 milliards de dinars. Ce nouveau souffle, ce sont les patrons du Forum des chefs d’entreprise, FCE, qui l’ont «lancé» en annonçant à leur tour un engagement pour la mobilisation de 152 milliards de dinars, soit près de 1,5 milliard de dollars. C’est, donc, davantage que la prévision du Forum, dont le président, Ali Haddad, avait annoncé, il y a quelques mois, que son association patronale allait souscrire pour 10 milliards de dinars. L’engagement des grandes entreprises du pays pour l’emprunt obligataire 14 national tombe à pic et fera certainement oublier la grande défection du grand public des particuliers, portés absents pour des raisons qu’il s’agit de décrypter, par un retour notamment sur la polémique à caractère religieux dans laquelle même l’ancien argentier du pays, M. Benkhalfa, s’était englué. «Hallal, pas hallal», «licite, pas licite», laissant des imams, dont certains autoproclamés, affirmer que l’emprunt est une source d’usure, donc, contraire aux préceptes de la charia. Leur implication est aussi un grand moment économique et de communion avec l’intérêt général, comme l’a souligné d’ailleurs le tout nouveau ministre des Finances. Hadji Babaammi, présent à la cérémonie de mardi soir, a «salué» la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour «la réussite de cette action de mobilisation nationale». M. Babaami a ajouté que l’opération se poursuivait jusqu’au mois d’octobre prochain et que l’opinion allait être surprise par son montant définitif. Sollicité sur l’identité des chefs d’entreprise engagés pour l’achat des titres, le président du FCE, Ali Haddad, a indiqué qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail supplémentaire de 48 heures. Sur ce point, «nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement», a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige fait un engagement de quatre milliards de dinars. On sait aussi, d’après les indiscrétions qui ont circulé mardi soir à l’Aurassi, que Cosider et Mobilis se sont chacun engagés pour 1 milliard de dinars. Le président exécutif de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy, Vincenzo Nesci, a indiqué lui aussi que son entreprise met sur la table 2 milliards de dinars, tout comme la banque BNP Paribas El Djazair. Son P-DG, Pascal Fèvre, a précisé qu’il s’agit d’un engagement supplémentaire, faisant porter la participation de la banque à 2 milliards de dinars. «L’essentiel, a dit le président du FCE à la presse, est que le montant de 10 milliards de dinars initialement annoncé par le FCE a été largement dépassé.» Sidi Saïd : syndicalistes et hommes d’affaires pour l’intérêt général Dans son intervention devant plus de 300 chefs d’entreprise, le SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, une alternative réelle à l’endettement extérieur. «Nous voulons démontrer qu’en Algérie, les hommes d’affaires et les syndicalistes peuvent faire des choses ensemble pour le pays. La réussite de cette opération est surtout un geste fort pour les générations futures. Nous voulons donner un exemple au monde entier que les Algériens sont capables de défendre leur économie et les intérêts du pays sans recourir à l’endettement extérieur et aux services du FMI», a-t-il dit. Pour sa part, le président de l’ABEF, Boualem Djebbar, a, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. Le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar 15 Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s’est traduite par «un niveau de souscription appréciable» de la part de ces sociétés, mais aussi de leurs salariés. Une collecte de 152 milliards de dinars en une soirée (La Nouvelle République) L’opération de l’emprunt obligataire a enregistré son plus haut record, mardi soir, lors d’une opération de collecte organisée par le Forum des chefs d’entreprises. La somme globale collectée lors de cette soirée a atteint les 152 milliards de dinars, soit 1,5 milliard de dollars. En marge d’une soirée de mobilisation dédiée exclusivement à la promotion de l’opération de l’emprunt obligataire, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre à la presse. En ce qui concerne l’origine et le montant de chaque souscription, il a expliqué que cela ne pourra être défini qu’après un travail de 48 heures. Il a rassuré, dans ce sens, que l’origine et le montant de chaque engagement seront dévoilés. Néanmoins, il a dévoilé que le groupe BTPH qu’il dirige a fait un engagement de quatre milliards de dinars. Parti initialement pour un objectif de collecter 10 milliards de dinars, le président du FCE a précisé que cette somme a largement été dépassée. A cet effet, ont participé à cette collecte près de 400 personnes dont des présidents d’organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances autres établissements financiers. Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi était présent, ainsi que le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, et le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djebbar. De son côté, le ministre des Finances a salué la participation des chefs d’entreprise algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Il a, par ailleurs, promis de divulguer prochainement le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l’emprunt obligataire sans donner plus de détails à ce sujet. «Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant», a-t-il affirmé. Quelques chiffres ont été dévoilés par les représentants d’entreprises dont Djezzy qui a fait un engagement de deux milliards dinars. Plusieurs entreprises nationales publiques et 16 privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un milliard de dinars. Il s’agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurances. En effet, des engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Pour sa part, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, un alternatif réel à l’endettement extérieur. Le président de l’Abef a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. A rappeler qu’une source du ministère des Finances avait annoncé récemment qu’environ 251 milliards de dinars ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l'emprunt national pour la croissance économique. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances contre 1% seulement pour les Trésoreries de wilaya, avait indiqué cette source. L'emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%. Les obligations étaient fixées au début de l'opération à 50 000 DA avant l'introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l'une d'une valeur de 10 000 DA destinée aux particuliers et l'autre d'une valeur de un million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d'assurance et du Trésor public. Plus de 7 000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés : nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. 17 Le FCE récolte 150 milliards de dinars en une soirée (L’Econews) C'est un vrai téléthon organisé par le Forum des chefs d'entreprises qui a regroupé dans la soirée de mardi les différents patrons d'entreprises privées et publiques, en organisant une importante rencontre de mobilisation dédiée exclusivement à la promotion de l’emprunt obligataire national. Avec cette opération dit «très réussie», le FCE a pu mobiliser un montant «très important» en une soirée, comme en témoignent les différents participants à cet événements important pour «l'économie nationale» notamment en cette période de crise financière. Ainsi, plus de 400 participants ont rempli des souscriptions d’engagement. La rencontre en question qui a réuni les décideurs, les dirigeants d’entreprises privées et publiques ainsi que des experts, a été une occasion pour les intervenants d’expliquer la démarche de l’Etat et d’en débattre et, surtout, de lever des fonds. Le FCE, d'Ali Haddad, a d'ailleurs, considéré, qu’il est de son devoir de s’impliquer activement dans les activités de mobilisation pour une contribution massive à sa réussite. Sur ce point, le patron du FCE, a indiqué que «la conjoncture économique actuelle exige la cohésion de toutes les forces économiques et sociales de la Nation». Elle exige, selon lui, l’engagement de tous. «Il est de notre devoir de consentir des efforts pour la réussite de cet emprunt obligataire. Les chefs d'entreprise ne failliront pas et prendront leurs responsabilités en privilégiant les intérêts suprêmes de l’Algérie. Ils sont appelés à contribuer à l’effort national de mobilisation de ressources intérieures pour préserver une position extérieure équilibrée de notre pays», a-t-il estimé. «Aujourd’hui, vous devez démontrer à tous nos compatriotes que les chefs d’entreprise algériens sont de la trempe de ces citoyens courageux et responsables qui placent l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle», a-t-il précisé aux chefs d'entreprises. L’histoire, explique-t-il, retiendra que les opérateurs économiques algériens se sont mobilisés malgré la crise qui ne les a pas épargnés, malgré les nombreuses difficultés auxquelles ils font face quotidiennement. Boualam Djebbar, président de l'Abef a affiché, la mobilisation des institutions financières pour accompagner cet emprunt «important pour le développement de l'économie du pays». «Toutes les banques sont présentes à travers de véritables agences et points de ventes dans les différentes régions du pays», a-t-il dit avant d'ajouter que «les banques 18 n'arrivent même pas à concurrencer l'offre du trésor. Donc c'est une opportunité à saisir pour toutes les entreprises». Même idée transmise par le président de l'UNEP, Lakhdar Rekhroukh, qui dira que les entreprises publiques ne peuvent répondre que favorablement à l'appel de l'Etat de participer en force à cet emprunt obligataire national. Le patron de l'UNEP a également fait un constat sur la situation financière du pays en rassurant que l'Algérie a encore un énorme potentiel de manne financière à exploiter. Il réaffirmera en fin le soutien total de son organisation patronale à l'emprunt obligataire national. Pour sa part Abdelmadjid Sidi Said, Secrétaire général de l'UGTA a qualifié cette opération de «véritable événement sociétal avant d'être financier». Selon lui, cette opération est une première du genre en Algérie qui s'inscrit dans la solidarité nationale. Avec cet emprunt, a-t-il dit, l'Algérie évitera d'aller à l'endettement extérieur. Les différents investisseurs que nous avons approchés, ont affiché leur satisfaction quant ce résultat enregistré déjà en une soirée. Ils étaient optimistes d'atteindre les 10 milliards de dollars, voire même les dépasser avant le mois d'octobre prochain. LE FCE A MOBILISÉ 1,5 MILLIARD DE DOLLARS (Le Jeune INdépendant) Le président du FCE, Ali Haddad, a frappé un grand coup avant-hier mardi lors de la soirée de mobilisation organisée à l’hôtel Aurassi pour l’opération « emprunt obligataire » réservée aux chefs d’entreprises. Le FCE a réussi, en une seule soirée, à mobiliser à lui seul 152 milliards de DA, soit 1,5 milliard de dollars, ce qui porte le montant total à 402 milliards de DA depuis le début de cette opération (250 milliards de DA ont été récoltés en 2 mois). Plus de 400 entreprises et quelques 1 200 convives ont assisté à cette soirée. Un plateau d’invités de choix a été présent pour la circonstance. Le ministre des Finances Hadji Baba Ammi, le DG du Trésor, le patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, ceux de l’ABEF, BoualemDjebbar, de l’UNEP, Lakhdar Rekhroukh, l’autre organisation patronale du secteur étatique ainsi que les patrons des plus grandes entreprises privées et étatiques, Ooreedo, Djezzy, Sonatrach, Sonelgaz, Condor, CIAR, Mobilis, Cosider, Alliance Assurance, toutes les banques publiques, Natexis, BNP Paribas etc…. Les organisateurs s’attendaient à recevoir quelques 600 invités ; au final ils seront 1 200 patrons d’entreprises petites et grandes à venir s’entasser dans la grande salle. D’ailleurs les organisateurs n’ont pas caché leur satisfaction et l’ont montré à la fin de la cérémonie lorsqu’ils ont annoncé le chiffre de 152 milliards de 19 DA soit l’équivalent de 1,5 milliards de dollars. Même le ministre des Finances ne cachait pas sa satisfaction. D’ailleurs il s’est félicité du résultat de la rencontre, saluant au passage la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un (1) milliard de DA. Il s’agit notamment de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a établi un engagement de deux (2) milliards de DA. Les employés de la BDL ont mis 40 millions de DA dans la cagnotte. PNB Paribas a participé à hauteur de 2 milliards de DA. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale a été largement dépassé. Le groupe ETRHB qu’il dirige à, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Des personnes chargées de récolter ces titres sillonnaient les allées de la grande salle munies de grosses boîtes où étaient introduits les titres et autres obligations. Lors de son intervention, Ali Haddad a expliqué que cette opération obéit à deux raisons essentielles. Selon lui, le FCE a toujours milité pour « l’émergence de l’économie nationale » à travers un effort national pour contribuer au développement du pays et secundo et plus fondamentalement encore, cet emprunt « devrait maintenir le volume suffisant des investissements » de l’Etat pour avoir un taux de « croissance soutenable ». Le patron du FCE affirme que tous les chefs d’entreprises affiliés à son organisation soutiennent cette démarche et adhèrent pleinement à cette initiative : « L’Etat n’est plus en mesure aujourd’hui d’assumerà lui seul tous les investissements publics. Le nouveau modèle de croissance nous oblige à aller chercher « l’épargne dormant » à travers la bancarisation volontaire de l’informel » révèle-t-il.Les titres sont garantis par l’Etat et sont exonérés d’impôts avec un taux d’intérêt probant. Les titres sont également négociables et transmissibles. Ces derniers sont librement négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d’intermédiaires légalement habilités. Soirée de mobilisation d'engagements de souscription : Le FCE collecte 152 milliards DA pour l'emprunt obligataire (Le Jour d’Algérie) «Il est grand temps pour l'économie nationale de commencer à se financer d'elle-même, avec l'investissement par l'emprunt national obligataire. C'est l'occasion de sortir de la crise et de générer une croissance économique hors hydrocarbures», a affirmé Ali Haddad. Un montant global de 152 milliards de dinars a été collecté dans le cadre de l'opération d'emprunt obligataire national initiée par le FCE à l'issue de la soirée de mobilisation organisée hier soir par ce dernier. A cet effet, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, intervenant à l'ouverture de l'évènement, n'a pas manqué de rappeler que l'initiative de 20 lancement d'un emprunt obligataire national par le FCE avait déjà été proposée en juillet 2015. Une solution de rechange efficace, selon lui, pour assurer un financement alternatif au Trésor et à l'économie nationale, notamment en période de chute sévère des prix mondiaux du pétrole. Pour M. Haddad, ce mode d'investissement, comprenant divers opérateurs économiques, à la fois publics et privés, permet aux entreprises et particuliers de maintenir un volume suffisant en matière de financement afin de renflouer l'économie du pays. «C'est un atout fondateur et fondamental pour notre économie», a-t- il souligné. C'est dans cette perspective de sensibiliser et d'expliquer au grand public la démarche de l'emprunt national obligataire que le FCE a relancé ses opérations de mobilisation. A ce propos, ce dernier a affirmé que «dans le cadre de l'opération de l'emprunt national obligataire, nous nous inscrivons dans une démarche de sensibilisation et de communication, car ce dernier doit être à la fois un devoir et une ambition nationale, puisqu’l est un visa pour la croissance économique de l'Algérie». Au vu donc de cette soirée tenue hier soir à l'hôtel El Aurassi, plusieurs hommes d'affaires algériens et hauts cadres de l'Etat ont pris part à l'événement. Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi était présent. C'est dire tout l'intérêt accordé par l'Etat à l'opération d'emprunt obligataire. De ce fait et pour convaincre davantage de personnes à y participer, des démonstrations précises expliquant de manière exacte aux gens en quoi consiste le concept de cette démarche ont été mises en exergue à l'occasion de cette soirée. Il est à rappeler, à ce propos, que jusqu'à présent un nombre important de personnes restent encore réticentes pour adhérer à l'opération. Sur ce point, Kaci Ait Yala, président du FCE international, a souligné qu'«il est normal, comme dans tout pays, que l'Algérie connaisse un début progressif pour l'emprunt obligataire. Toutefois, l'opération s'annonce sous de bons auspices». Pour preuve, au vu de la somme des 152 milliards de dinars souscrits par engagements et soumissions collectés ce soir, près de 400 participants ont marqué leur présence, dont des présidents d'organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d'assurances, nous a confirmé Ali Hadad. Des opérateurs économiques à l'instar de Cosider, Alliance Assurance, ainsi que les trois principaux operateurs téléphoniques (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) ont, à cet effet, marqué l'événement avec un engagement de 2 milliards de DA. De son côté, les entreprises FCE, pour ce qui est des promesses de souscription provenant de leurs adhérents, Ali Haddadil a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale a été largement dépassé. «Nous allons dévoiler l'origine et le montant de chaque engagement», a-t-il promis. Il a précisé qu'il n'était pas encore possible de définir l'origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu'il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour sa part, le ministre des Finances s'est dit très satisfait du résultat de la rencontre, saluant, au passage, l'ensemble des chefs d'entreprises algériennes 21 publiques et privées pour leur contribution dans la réussite de cette action de mobilisation nationale. Emprunt obligataire national de croissance : Le FCE collecte 150 milliards de dinars en une soirée (Horizons) à l’initiative du Forum des chefs d’entreprise (FCE), 150 milliards de dinars (1,5 milliard de dollars) ont été collectés en une soirée, en termes d’engagement de souscription à l’emprunt obligataire national de croissance. Lors d’une rencontre regroupant près de 500 chefs d’entreprise et managers, principalement du secteur public, organisée mardi dernier au soir, à Alger, le FCE s’est félicité de ce résultat que le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a qualifié « d’exceptionnel » et de « surprenant ». « Je suis surpris par ce montant », a-t-il dit, tout en précisant que ce résultat est le fruit de l’effort du FCE, fourni auprès des entreprises nationales. Il fera savoir que sa présence, lors de cette rencontre, est au titre d’invité. Malgré l’insistance des journalistes, le grand argentier du pays a refusé de dévoiler le montant collecté depuis le lancement de l’emprunt obligataire en avril dernier. Il s’est contenté de dire que la somme sera communiquée au moment opportun, ajoutant que « vous serez surpris des résultats. » Il a indiqué que l’opération se poursuivra jusqu’au mois d’octobre et que les banques sont mobilisées pour la réussite de cette action visant la mobilisation et la rentabilité des épargnes pour la relance de l’économie nationale et sa diversification. Pour sa part, le président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef), Boualem Djabar, a affirmé que l’opération de l’emprunt obligataire est « une réussite ». La communauté bancaire mobilisée « La communauté bancaire s’est mobilisée pour la souscription, la sensibilisation et l’information, ainsi que pour la collecte. C’est une opération qui a connu beaucoup d’engouement », a-t-il dit. Intervenant dans le panel axé sur l’atout confiance et développement, Djabar a souligné que l’emprunt obligataire a un rendement à double sens, dans la mesure où il contribue au financement des investissements et à la croissance économique, mais aussi au renforcement de l’outil productif. Il va sans dire que toutes les banques publiques et privées participent à cette rencontre du FCE pour faciliter la souscription. Pour la BNA et la BEA, 80% des objectifs tracés sont d’ores et déjà atteints. Pour ce qui est de la BDL, son directeur, Mohamed Krim, a fait savoir qu’elle « n’est pas loin de son 22 objectif », informant que les travailleurs de cette banque ont contribué à cette opération à hauteur de 40 millions de dinars. La banque privée BNP Paribas, qui a déjà relevé un emprunt de un milliard de dinars, s’est engagée, lors de la cérémonie du FCE, à rajouter la même somme déjà souscrite, soit au total, deux milliards de dinars. Il s’agit, selon son premier responsable, « de doper la croissance et de financer l’investissement ». Un devoir national pour le patronat Le président du FCE, Ali Haddad, joue sur du velours. Les résultats obtenus renseignent, a-t-il dit, sur l’implication et la prise de conscience de la corporation entrepreneuriale sur l’intérêt que revêt une telle opération, pour une économie compétitive et prospère. Il s’agit de l’avenir du pays et surtout des futures générations, a-t-il enchaîné,. Il a fait savoir que la souscription relevée par le FCE a largement dépassé les 10 milliards de dinars. « Dans les jours à venir, le montant exact sera connu après l’analyse des engagements de souscription collectés lors de cette soirée », a-t-il précisé. Sur la lancée, il a informé que le Groupe ETRHB a, quant à lui, relevé un emprunt de 4 milliards de dinars. Avant de conclure, Ali Haddad a rappelé que « le FCE avait déjà proposé, en juillet 2015, de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor, à l’économie nationale, dans un contexte de chute des prix du pétrole. » Les managers ont, en effet, répondu massivement à l’appel du FCE, plutôt « au devoir national », comme l’a souligné l’un d’entre eux. Le secteur public a été fortement représenté. Le président de l’Union nationale des entreprises publiques (UNEP), Lakhdar Rekhroukh, a mis l’accent sur le rôle important des entreprises et de leur implication dans la création de richesse et d’emploi. « L’entreprise, a-t-il dit, est placée au cœur des stratégies de développement. » Le secteur privé s’implique également pleinement dans cette opération. Par ailleurs, Alliance Assurance, Mobilis, Cosider, Ooredoo ont, chacun de son côté, engagé une promesse de souscription de un milliard de dinars. L’opérateur Djezzy, a, de son côté, engagé une souscription de deux milliards de dinars. Son président exécutif, Vincenzo Nesci, a fait observer que « cette mobilisation dénote de l’existence d’une classe d’entrepreneurs qui a un potentiel important pour réaliser encore plus », avant de conclure en disant que Dejzzy constitue un exemple « réussi » de la règle 51/49. Notons que le FCE a, lors de cette occasion qui se veut être un « coup de pouce » à l’emprunt obligataire, le FCE a mis à la disposition des chefs d’entreprise une boîte blanche pour déposer leurs promesses de souscription. Une action sociétale pour l’Ugta Pour le secrétaire général de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, cette démarche, avant qu’elle soit d’ordre économique et financier, 23 constitue d’abord une « action sociétale ». Fidèle à ses principes, Sidi Saïd a mis l’accent sur l’intérêt d’agir de manière collégiale aux côtés des chefs d’entreprise, pour « cimenter cette volonté de relance de l’économie nationale » en « toute confiance » et loin de tout « esprit pessimiste ». Emprunt obligataire : Le FCE s’engage avec 1,5 md de dollars (El Moudjahid) C’est fait ! Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a collecté à l’issue de la soirée de mobilisation autour de cette opération organisée mardi dernier, 152 milliards de dinars environ 1,5 milliard de dollars à l’Emprunt obligataire national. L’annonce de ce chiffre par le président de Jil FCE, Toufik Lerari, à la fin de cette soirée a réellement surpris l’assistance en le qualifiant d’ailleurs « d’une importante réalisation ». Cette engagement de souscriptions confirme encore une fois leur conviction quant à la réussite de cette action lancée par le gouvernement le 17 avril dernier. La soirée s’est déroulée à Alger en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. En marge de cette rencontre le président du FCE, Ali Haddad, a exprimé sa pleine satisfaction quant à la collecte de ce chiffre important. A une question à savoir l’engagement de chaque souscripteur Haddad a fait savoir qu’« on ne peut pas définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription », ajoutant : « Il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Tout en soulignant que seul le groupe BTPH a, lui seul, a fait un engagement de quatre milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances a salué les résultats de cette action de mobilisation nationale. S’agissant du montant global collecté depuis le lancement de l’emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a précisé que ce chiffre sera prochainement annoncé. Il a indiqué en des termes claires : « Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant ». Intervenant à l’ouverture de l’évènement, Ali Haddad a tenu à souligner que l’organisation de cette rencontre avec l’UGTA et le Patronat lors de cette soirée de mobilisation pour le succès de l’emprunt obligataire pour la croissance économique a été réalisé pour deux raisons essentielles : la première, c’est que le lancement de cet emprunt répond à une proposition que le FCE avait lui-même préconisée dans son plaidoyer « Pour l’Emergence de l’Economie Nationale » qui a été remis aux autorités en juillet 2015. Il est donc tout naturel que notre association s’implique activement à l’effort national de mobilisation autour de cette opération pour contribuer à son succès et la seconde raison, plus fondamentale, procède de notre conviction que la réussite de cet emprunt obligataire national est déterminante pour permettre, dans cette conjoncture difficile que traverse notre pays, de maintenir un volume d’investissements suffisant pour avoir un taux de croissance soutenable et préserver la production et l’emploi. « 24 C’est pourquoi, nous avons considéré qu’il est essentiel de lancer une campagne de communication, de sensibilisation et démobilisation autour des enjeux de cette démarche et de ses implications qui sont, à notre sens, très importants », a-t-il dit. Il a ajouté que « pour toutes ces raisons, les chefs d’entreprise adhèrent pleinement à cette démarche et s’y engagent aux côtés des pouvoirs publics », avant de préciser à cet égard que « les délégués du FCE organisent des rencontres analogues dans leurs wilayas respectives. Ils sont totalement mobilisés ». Le patron du FCE a relevé qu’il est grand temps pour notre économie de commencer à se financer par ellemême. L’adoption d’un nouveau régime de croissance et les grands défis de l’émergence de l’économie nationale et de sa diversification nous commandent de mobiliser toutes les énergies nationales et, d’abord, toute notre épargne dormante. Tout investisseur, tout citoyen clairvoyant et avisé saisira cette opportunité pour faire fructifier son épargne. Dans son intervention, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que « cette implication s’est traduite par un niveau de souscription appréciable » de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. Il y a lieu de souligner que les engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. En outre, le président de l’ABEF a réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. Promotion de l’emprunt obligataire : 150 Mds collectés par le FCE (Le Midi Libre) Des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 mds DA à l’emprunt obligataire national ont été collectés à l’issue de la soirée de mobilisation d’avant-hier soir organisée par le Forum des chefs d’entreprise autour de cette opération. Ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (Abef), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse à l’issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants, dont des présidents 25 d’organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers de la place. Ali Haddad a précisé qu’il "n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription. Il faudrait pour cela un travail de 48 heures." Pour ce qui est des promesses de souscriptions provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que "le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale a été largement dépassé. Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement", a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu’il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant, au passage, la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Interrogé par la presse sur le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l’emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a répondu que ce montant sera prochainement annoncé. "Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant", a dit le ministre aux journalistes. Dans ce sens,"plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un milliard de dinars", ont affirmé leurs représentants à l’APS en marge de la rencontre. Il s’agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a fait un engagement de deux milliards de dinars. En effet, des engagements de souscription, sous forme de formulaires, ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Intervenant à l’ouverture de l’évènement, Ali Haddad a rappelé que "le FCE avait déjà proposé en juillet 2015 de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor à l’économie nationale dans un contexte de chute drastique des prix mondiaux du pétrole". De son côté, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, "une alternative réelle à l’endettement extérieur". Le président de l’Abef a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de 26 sensibilisation de la clientèle. Dans son intervention, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s’est traduite par "un niveau de souscription appréciable" de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. A rappeler que plus de 251 milliards DA ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l’emprunt national pour la croissance économique, a indiqué samedi à l’APS une source financière. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d’assurances contre 1 % seulement pour les Trésoriers de wilaya, précisait cette source. L’emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d’intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois ans avec un taux d’intérêt de 5 % et celles de cinq ans avec un taux d’intérêt de 5,75 %. Les obligations étaient fixées au début de l’opération à 50.000 de dinars avant l’introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l’une d’une valeur de 10.000 DA destinée aux particuliers et l’autre d’une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d’assurance et Trésor public. Plus de 7.000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés: nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. Concernant la transmission des titres, ces derniers sont librement négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales, soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d’intermédiaires légalement habilités. Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais seulement après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du directeur général du Trésor. 27 Algérie-Emprunt obligataire national : le FCE lève 152 mds DA d’engagements de souscriptions (Maghreb Emergent) Des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) à l’Emprunt obligataire national ont été collectés à l’issue de la soirée de mobilisation autour de cette opération organisée mardi par le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse à l’issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants dont des présidents d’organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers de la place. M. Haddad a précisé qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé par cette organisation patronale "a été largement dépassé". "Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement", a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant, au passage, la contribution des chefs d’entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Interrogé par la presse sur le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l’Emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a répondu que ce montant sera prochainement annoncé. "Ce n’est pas pour le moment. Nous allons l’annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant", a dit le ministre aux journalistes. Dans ce sens, plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d’au moins un (1) milliard de dinars, ont affirmé leurs représentants à l’APS en marge de 28 la rencontre. Il s’agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a fait un engagement de deux (2) milliards de DA. En effet, des engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Intervenant à l’ouverture de l’évènement, M. Haddad a rappelé que le FCE avait déjà proposé en juillet 2015 de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor à l’économie nationale dans un contexte de chute drastique des prix mondiaux du pétrole. De son côté, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, un alternatif réel à l’endettement extérieur. Le président de l’ABEF a, quant à lui, réaffirmé l’engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d’information et de sensibilisation de la clientèle. Dans son intervention, le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l’implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s’est traduite par "un niveau de souscription appréciable" de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. A rappeler que plus de 251 milliards de DA ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l'Emprunt national pour la croissance économique, avait indiqué samedi à l’APS une source financière. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances contre 1% seulement pour les Trésoriers de wilaya, précisait cette source. L'Emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois (3) ans avec un taux d'intérêt de 5 % et celles de cinq (5) ans avec un taux d'intérêt de 5,75 %. Les obligations étaient fixées au début de l'opération à 50.000 de dinars avant l'introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l'une d'une valeur de 10.000 DA destinée aux particuliers et l'autre d'une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d'assurance et du Trésor public. Plus de 7.000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés: nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. Concernant la transmission des titres, ces derniers sont librement 29 négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires légalement habilités. Le remboursement par anticipation des titres souscrits est possible, mais seulement après écoulement de la moitié de la durée globale du titre et après avis du Directeur général du Trésor. Soirée de mobilisation pour l'emprunt obligataire national : Le pari réussi du FCE (le Temps d’Algérie) Des entreprises privées et publiques, des banques ainsi que des compagnies d'assurances ont répondu massivement à l'appel du Forum des chefs d'entreprise pour participer à l'emprunt obligataire national. Lors de cette rencontre de mobilisation, organisée mardi soir à Alger, des engagements de souscription à cet emprunt d'un montant de 152 milliards DA ont été donnés en une seule soirée. Annoncé par le président de Jil’FCE, Toufik Lourari, ce fonds levé a été qualifié par de nombreux patrons de «très satisfaisant». Le président du FCE a précisé qu'il n'était pas possible de définir, dans l'immédiat, l'origine et le montant de chaque engagement de souscription, avançant un délai de 48 heures pour avoir un bilan définitif. Dans une déclaration à la presse, Ali Haddad a indiqué, à propos des promesses de souscription provenant des adhérents, que le montant de 10 milliards DA initialement visé par cette organisation «a été largement dépassé». «Nous allons dévoiler l'origine et le montant de chaque engagement», a-t-il promis. Le groupe ETRHB qu'il dirige a, à lui seul, fait un engagement de 4 milliards DA. Présent à la soirée, le ministre des Finances a qualifié le résultat réalisé «d’exceptionnel». Dans une déclaration à la presse, il a dit avoir été «surpris par ce chiffre». Hadji Baba Ammi a salué, au passage, la contribution des chefs des entreprises pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. «Ce sont les chefs d'entreprise qui sont à l'origine de cette soirée», a-t-il souligné pour signifier que cette action n'a pas été dictée par son département. A propos d'un bilan global de l'emprunt, depuis son lancement en avril, il a prévu que le montant sera «élevé» et sera annoncé prochainement. «Vous serez surpris du résultat qui sera atteint», a-t-il avancé, rappelant que la période de souscription se poursuivra jusqu'au mois d'octobre. Devant le franc succès de l'opération, d'autres rencontres régionales ont été souhaitées par les participants en vue d'atteindre une plus importante mobilisation nationale et contribuer ainsi au financement du nouveau modèle de croissance et surtout éviter le recours 30 à l'endettement extérieur. Une option considérée comme «risquée et coûteuse» pour le pays. Considérée comme solution «palliative», la participation à l'emprunt a été assimilée à une action de «solidarité nationale». Pour le SG de l'Union générale des travailleurs algériens, Abdelmadjid SidiSaïd : «Nous nous inscrivons dans un événement sociétal avant qu'il ne soit économique». Dans ce sens, plusieurs entreprises nationales de divers secteurs ont considéré être «obligés» de contribuer. Certaines ont soumis des promesses de souscription d'au moins un milliard de dinars. Il s'agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurances, alors que Djezzy a fait un engagement de 2 milliards DA. Les engagements de souscription sont sous forme de formulaires, mis à la disposition des participants avant le début de la soirée, pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Pour un montant global de 1,5 milliard de dollars : Les entreprises nationales s'engagent pour l'emprunt obligataire (Maghreb) À l'issue de la soirée de mobilisation autour d'une opération organisée par le Forum des chefs d'entreprises (FCE), des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) à l'Emprunt obligataire national ont été collectés. En effet, ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l'Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse à l'issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants dont des présidents d'organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées ainsi que des responsables des banques, compagnies d'assurances et autres établissements financiers de la place. M. Haddad a précisé qu'il n'était pas encore possible de définir l'origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu'il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement 31 visé par cette organisation patronale "a été largement dépassé". "Nous allons dévoiler l'origine et le montant de chaque engagement", a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s'est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant, au passage, la contribution des chefs d'entreprises algériennes publiques et privées pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Interrogé par la presse sur le montant global collecté depuis le lancement en avril dernier de l'Emprunt national pour la croissance, M. Baba Ammi a répondu que ce montant sera prochainement annoncé. "Ce n'est pas pour le moment. Nous allons l'annoncer bientôt et vous serez surpris par le montant", a dit le ministre aux journalistes. Dans ce sens, plusieurs entreprises nationales publiques et privées de divers secteurs ont soumis des promesses de souscription d'au moins un (1) milliard de dinars, ont affirmé leurs représentants à l'APS en marge de la rencontre. Il s'agit, notamment, de Cosider, Mobilis et Alliance Assurance, alors que Djezzy a fait un engagement de deux (2) milliards de DA. En effet, des engagements de souscription sous forme de formulaires ont été mis à la disposition des participants avant le début de la soirée pour les remplir et les remettre aux organisateurs qui ont comptabilisé le montant global de ces promesses. Intervenant à l'ouverture de l'évènement, M. Haddad a rappelé que le FCE avait déjà proposé en juillet 2015 de lancer un emprunt obligataire national pour assurer un financement alternatif au Trésor à l'économie nationale dans un contexte de chute drastique des prix mondiaux du pétrole. De son côté, le SG de la centrale syndicale a réitéré son appel au monde des travailleurs pour contribuer à la réussite de cette opération qui constitue, selon lui, un alternatif réel à l'endettement extérieur. Le président de l'ABEF a, quant à lui, réaffirmé l'engagement de la communauté bancaire algérienne pour accompagner cet emprunt et contribuer à sa réussite à travers les actions d'information et de sensibilisation de la clientèle. Dans son intervention, le président de l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Lakhdar Rakhroukh, a souligné l'implication des entreprises publiques économiques dans cette action, ajoutant que cette implication s'est traduite par "un niveau de souscription appréciable" de la part de ces sociétés mais aussi de leurs travailleurs. A rappeler que plus de 251 milliards de DA ont été souscrits depuis le lancement en avril dernier de l'Emprunt national pour la croissance économique, avait indiqué samedi à l'APS une source financière. La plupart de ces souscriptions ont été enregistrées au niveau des agences bancaires et des compagnies d'assurances contre 1% seulement pour les Trésoriers de wilaya, précisait cette source. 32 L'Emprunt national pour la croissance économique (ENCE) a été lancé le 17 avril dernier pour une durée de souscription de six mois (avril-octobre 2016). Les obligations sont assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de trois (3) ans avec un taux d'intérêt de 5 % et celles de cinq (5) ans avec un taux d'intérêt de 5,75 %. Les obligations étaient fixées au début de l'opération à 50.000 de dinars avant l'introduction en mai dernier de deux nouvelles formules de souscription, l'une d'une valeur de 10.000 DA destinée aux particuliers et l'autre d'une valeur de 1 million de dinars pour les grands déposants. La souscription, ouverte aux particuliers, aux sociétés, aux établissements financiers et aux organismes publics (caisses de retraites et de sécurité sociale...), se fait au niveau des guichets des banques commerciales, bureaux de poste, compagnies d'assurance et du Trésor public. Plus de 7.000 points ont été ouverts à travers le territoire national pour accueillir les souscripteurs. Deux types de souscription sont proposés: nominative ou anonyme (au porteur) et le paiement est effectué par chèque, cash ou par virement. Concernant la transmission des titres, ces derniers sont librement négociables et peuvent être achetés et/ou cédés à des personnes physiques ou morales soit par voie de transaction directe ou par endossement par le biais d'intermédiaires. Emprunt national : 152 mds de DA d’engagements de souscriptions soumis par les entreprises (Le Chiffre d’affaires) Des engagements de souscriptions, pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars), à l’Emprunt obligataire national, ont été collectés, à l’issue de la soirée de mobilisation autour de cette opération, organisée mardi par le Forum des chefs d’entreprises. Ce montant a été annoncé par le président de Jil FCE, Toufik Lourari, à la fin de cette soirée tenue en présence, notamment, du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et du président de l’Association des banques et établissement financiers (ABEF), Boualem Djebbar. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a confirmé ce chiffre dans une déclaration à la presse, à l’issue de la soirée terminée tard et qui a vu la présence de près de 400 participants, dont des présidents d’Organisations patronales, des représentants de sociétés publiques et privées, ainsi que des responsables des banques, compagnies d’assurances et autres établissements financiers de la place. Haddad a précisé qu’il n’était pas encore possible de définir l’origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu’il faudrait pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents du 33 FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA, initialement visé par cette organisation patronale, «a été largement dépassé». «Nous allons dévoiler l’origine et le montant de chaque engagement», a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu’il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4) milliards de dinars. Pour sa part, le ministre des Finances s’est félicité devant les journalistes du résultat de la rencontre, saluant au passage, la contribution des chefs d’entreprises algériennes, publiques et privées, pour la réussite de cette action de mobilisation nationale. Yacine Bouhara, expert financier : «Développer l’investissement local pour attirer les investissements étrangers» (Reporters) Passer d’une économie de développement à une économie de croissance capable d’exporter est la démarche adoptée par le gouvernement en misant sur le l’implication des opérateurs nationaux, publics et privés, ainsi que sur le partenariat étranger. Avec son potentiel, l’Algérie demeure, en effet, l’un des pays les plus attractifs, mais « il faut, toutefois, développer l’investissement local pour attirer les investissements étrangers », a plaidé, hier mercredi, Yacine Bouhara, lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Rappelant les crises économiques, sécuritaires et politiques qui secouent plusieurs pays, l’expert financier estime que «c’est là le meilleur moment d’investir en Algérie». « Nous avons des atouts exclusifs telles la taille de notre pays et les infrastructures dont il dispose », a assuré à propos Yacine Bouhara. Pour atteindre les objectifs souhaités, il y a lieu de «combattre les habitudes ancrées, depuis de longues années, au sein des administrations et des organismes financiers», ont à maintes reprises estimé les experts. «Il faut abandonner les anciens réflexes, en brisant les freins bureaucratiques de l’administration, qui exerce une forte pression sur les créateurs d’entreprises», ne cesse-t-on de répéter. Pour M. Bouhara, en tout cas, le pays est techniquement le géant économique du Maghreb et possède les capacités de devenir «le géant économique de l’Afrique». A propos de la solvabilité du pays, l’invité de la Chaîne III est catégorique : l’Algérie n’est pas en difficulté financière immédiate. «On possède une capacité d’endettement domestique où il est possible de lever facilement 30 à 40 milliards de dollars d’investissement… De plus, on a des réserves d’or. Donc, nous ne sommes pas en situation de faillite», a-t-il affirmé soulignant que sur le long terme, l’Algérie peut éviter la banqueroute grâce à la mobilisation des fonds intérieurs et à la diversification de son économie. «La capacité de financement interne à l’Algérie, a-t-il indiqué, est la première étape dans le développement d’une économie moderne. « Le fait que l’Etat décide d’emprunter auprès de la population par l’émission d’un emprunt obligataire, c’est l’associer au nouveau modèle économique qui va être mis en place d’ici cet automne», a soutenu Yacine Bouhara. Selon lui, l’emprunt obligataire, qui «vient juste en amont du développement du nouveau 34 modèle économique algérien définissant la structure de la diversification économique en dehors des hydrocarbures», a un aspect éducationnel et constitue la première étape dans le développement du marché de dette et des actions en Algérie. Avec cet emprunt, l’expert souhaite voir se créer le développement d’un marché obligataire national, dont l’essor devrait permettre d’offrir des produits plus attractifs à la place du produit immobilier qui capte la majeure partie des investissements. «L’Algérie est droguée d’immobilier», assène-t-il, ajoutant que l’absence d’autres produits d’investissement crée une inflation dans ce secteur et restreint d’autant l’accès des populations à l’immobilier. Pour l’expert, le développement des marchés financiers permettra à long terme de réduire l’inflation immobilière, de donner l’opportunité d’acheter des produits à rendement et d’investir dans des secteurs à forte valeur ajoutée. 35