Focus : Presse écrite portugaise
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Focus : Presse écrite portugaise
x SERVICE DE PRESSE Focus : Presse écrite portugaise Semaine du 1er au 8 juillet 2015 F Semaine du 24 juin au 1er juillet 2015 O C U S H E B D O M A D A I R E I – Grèce - référendum et sommet extraordinaire de la zone euro du 7 juillet : réactions au Portugal Principaux titres : « Non. Tsipras gagne à la maison, avec le Grexit à la porte »(Publico, 06/07), « Le pire est à venir » (DE, 06/07)« Les marchés se réveillent en alerte maximum » (DE, 06/07), « Tremblement de terre en Europe». (Correio da Manha 06/07), « Le discours de la peur était l’atout du gouvernement, les Grecs ont enlevé cet atout à la majorité » (Publico, 07/07), « Costa : Le PS n’est pas Syriza. Non au Grexit et oui à un accord » (Observador, 06/07), « Face à l’incertitude, Passos et Costa se range au centre (Diario de Noticiais, 07/07), « L’Europe entre ‘Grexit’ et troisième sauvetage » (Negocios, 08/08), « La Grèce a jusqu’à dimanche pour rester dans l’euro » (DE, 08/08) La presse portugaise a abondamment relayé les résultats du référendum qui s’est tenu en Grèce dimanche 5 juillet ainsi que les diverses réactions des personnalités portugaises. Les principaux quotidiens ont relevé les propos du Premier ministre, Pedro Passos Coelho, déclarant que les résultats de ce référendum ne remettaient en cause « ni la zone euro ni l’intégrité de l’euro », et affirmant « qu’il appartenait désormais au gouvernement grec de savoir où il voulait mener son propre pays ». L’Expresso souligne que la coalition au pouvoir a peu profité de la situation pour attaquer l’opposition socialiste et tenter de rapprocher le PS portugais de Syriza. L’Observador note néanmoins que le vice-Premier ministre, Paul Portas, leader du CDS, a eu quelques phrases sévères envers le secrétaire général du PS, Antonio Costa : « au nom de la Grèce, Antonio Costa aurait tout gâché ». La TSF Radio Noticiais est revenue sur les propos d’António Costa pour qui le « non » au référendum n’est pas « un non à l’Europe et à l’euro mais un non aux accords en cours de négociation et à l’austérité », et qui a souhaité que soit défendue l’ « intégrité irréversible » de la monnaie unique, grâce à une « attitude constructive ». La couverture médiatique consacrée au parti radical de gauche, le Bloco de Esquerda, qui a fait campagne pour le « non », s’est légèrement accrue depuis le referendum. Le quotidien i reprend les propos de la porte-parole du parti, Catarina Martins, qui se dit satisfaite et heureuse du résultat mais affirme que « ce n’est peut-être pas un chemin facile, mais le champ de la résistance s’est élargi ». La journaliste Maria Joao Lopes revient, dans le Publico sur l’analyse des effets éventuels du dénouement de la crise grecque sur la politique intérieure portugaise, proposée par Ana Rita Ferreira, professeure de sciences politiques. Selon Mme Ferreira la coalition gouvernementale, qui a utilisé le « discours de la peur », est la formation politique la plus fragilisée par le résultat du référendum puisque le peuple grec a prouvé qu’il était possible de « résister à la peur », envoyant ainsi un « signal politique » aux électeurs portugais. En revanche, elle estime que le PS, s’étant mieux adapté à la situation, pourrait tirer profit du résultat du référendum. F O C U S H E B D O M A D A Les média portugais sont tous revenus sur l’ultimatum imposé par Bruxelles au gouvernement Tsipras. Le quotidien Negocios a repris les déclarations du Premier ministre, Pedro Passos Coelho, qui à la suite de la réunion du sommet extraordinaire du 7 juillet a souligné l’urgence d’un accord pour ne pas se retrouver dans une situation catastrophique. Il a ajouté que, compte tenu de la dégradation de la situation économique et financière de la Grèce, le gouvernement devait désormais récupérer la confiance de ses pairs et « imposer des sacrifices plus lourds au peuple grec ». Il a, par ailleurs, demandé à ce que « le débat sur l’Union Economique et Monétaire » soit « la priorité ». Le Diario de Noticias revient sur les propos du secrétaire général du Parti socialiste, Antonio Costa, qui suite à la réunion du Parti socialiste européen (PSE) qui s’est tenue hier à Bruxelles, a demandé à l’exécutif portugais « d’arrêter d’être un promoteur d’obstacles et de devenir un constructeur de solutions ». La journaliste spécialiste des questions européennes, Teresa de Sousa, revient dans le Publico sur les commentaires des analystes américains qui alertent sur la possibilité que « la dette portugaise peut passer très rapidement du soutenable à l’insoutenable ». Elle affirme que « les conséquences d’une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro sont évidentes : si un [pays] sort, d’autres pourront sortir dans le futur, il suffit pour cela d’attendre la prochaine crise ». Le sous-directeur du Diario Economico, Francisco Ferreira da Silva, affirme que les efforts faits par les Portugais ont permis, malgré les critiques et certaines erreurs, de « redonner de la dignité et de la crédibilité au Portugal », « d’éviter la faillite sociale » et « d’être désormais sur la rampe de lancement de la croissance ». . II – Groupe de haut niveau sur les interconnexions énergétiques entre la péninsule ibérique et la France (Paris, 30 juin 2015) même si le Portugal se sent sur son territoire Principaux titres : « Les ne liaisons sontpas desconcerné facteurs clés » (Expresso 27/06/15) « Le Portugal, l’Espagne et le France ont signé un accord pour les interconnexions énergétiques » (Público 01/07/2015) La presse portugaise est revenue sur le protocole signé le 30 juin dernier à Paris entre la ministre française de l’Energie, Ségolène Royal, ses homologues portugais et espagnol, Jorge Moreira da Silva et José Manuel Soria, et le commissaire européen pour l’Énergie et le Climat, Miguel Arias Caňete, créant un groupe de haut niveau sur les interconnexions du Sud-Ouest de l’Europe. L’Expresso explique que l’objectif de ce groupe de travail est de promouvoir des projets d’infrastructures pour renforcer l’intégration des pays ibériques au sein du marché intérieur européen. Dans le Público, la journaliste Ana Brito revient sur le coût du renforcement de la coopération énergétique pour le Portugal qui est l’une des préoccupations exprimées par l’Entité Régulatrice des Services Energétiques (ERSE), la demande intérieure étant faible. Au cours du quatrième trimestre 2015, un plan d’action sera proposé afin de définir en détail les conditions techniques et financières permettant la concrétisation des projets prioritaires : la liaison Portugal/Galice et la liaison France/Espagne, via le Golfe de Gascogne. I R E Le focus hebdomadaire n’est pas une revue de presse exhaustive mais une sélection ponctuelle, sous forme de synthèses et limitée à deux pages, de quelques sujets saillants de l’actualité (politique, économique, sociale ou culturelle) développés par les principaux titres de la presse écrite portugaise [quotidiens : Público, Diário de Notícias (DN), i, Diário Económico (DE), Jornal de Negócios (JDN), Correio da Manhã (CM), Observador -en ligne- ; hebdomadaires : Expresso, Visão, Sábado]. Le contenu du Focus presse n’engage pas la responsabilité de l’ambassade. Pour toute utilisation du texte, même partielle, merci de vous adresser au service de presse.
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