Comment le lave-linge a révolutionné la vie des femmes
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Comment le lave-linge a révolutionné la vie des femmes
Comment le lave-linge a révolutionné la vie des femmes ? Communiqué de presse Paris, le 22 août 2013 Plus que tout autre équipement électroménager, la naissance du lave-linge et son développement au cours des 19ème et 20ème siècles ont accompagné l’évolution des modes de vie et contribué à l’émancipation des femmes pour devenir de nos jours un appareil incontournable dans les foyers. La « machine à laver », symbole d’une révolution Autrefois, laver le linge était une véritable corvée. Relisez L’Assommoir ou Gervaise de Zola et vous serez frappé par la pénibilité de cette tâche ô combien harassante dans l’univers hostile et bruyant du lavoir. Inspirées des machines agricoles les premières lessiveuses « de ménages » apparaissent à la fin du 19ème siècle mettant fin à une activité collective de plein air et intègrent progressivement le foyer domestique. Différentes solutions sont mises en œuvre pour imiter les gestes humains. Le procédé est encore complexe : les femmes versent l’eau et posent le linge par couches dans le fond de la lessiveuse. La lessiveuse est alors placée sur le poêle : par l´effet de l´ébullition, la vapeur force l´eau qui remonte dans le tube central et arrose le linge. Les premières machines à laver manuelles sont construites en France en 1881 et c’est en 1904 que le premier « lavelinge » est breveté par Monsieur Henin. La machine est à manivelle, l’eau n’y est pas chauffée, le linge n’est ni rincé ni essoré. C’est sur ce modèle que seront élaborés les premiers lave-linge. Vers 1930, le développement de la machine à laver entre dans une nouvelle phase avec l’introduction des machines électriques semi-automatiques. Ce n’est qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale qu’une véritable industrie dédiée à ce produit émerge en France. L’intégration de la puce électronique en 1983 dans le lave-linge marque le début de la puissance et de la performance des machines. En effet, l’électronique permet d’offrir une multitude de programmes (différentes températures de lavage, programmes spécifiques selon les textiles…) Le lave-linge marque une révolution sociale et culturelle : celle de la libération de la femme. Aujourd’hui ce rapprochement peut sembler extrême. Pourtant, le temps libéré grâce à cette innovation lui permit dans un premier temps de rentrer dans la vie active, puis plus récemment, l’autorisa à accorder plus de temps aux loisirs ou à d’autres activités. La démocratisation des machines à laver accompagne l’intérêt grandissant pour l’hygiène et le bien-être La démocratisation du lave-linge est étroitement liée au développement de l’hygiène et de l’industrie textile. Ainsi, le magazine Elle publie en 1951 une enquête qui révèle, entre autres, que 37 % des femmes ne font leur toilette « complète » qu’une fois par semaine. A cette époque, seulement 18 % des foyers français possèdent une salle de bain et 8% une machine à laver. Le taux d’équipement progresse ensuite très rapidement. En 1961 27% des foyers français en sont équipés. Ce taux atteint 72% en 1975i notamment grâce à l’influence du Salon des arts ménagers qui joue un rôle initiatique et pédagogique. Enfin, facteur non négligeable dans la diffusion de ce bien d’équipement : son prix. Si au début des années 50 plus de 1 000 heures de travail sont nécessaires pour l’acquérir, ce chiffre est aujourd’hui inférieur à 60 heures !ii Un « partenaire » au quotidien La couleur blanche du lave-linge est restée longtemps une constante. Deux explications coexistent. La première est liée à l’idée de pureté qu’évoque le blanc. Ainsi la designer, Matali Crasset, ne voit pas d’autre couleur pour un lave-linge puisque « cette machine illustre la propreté ». La seconde, plus rationnelle, justifie le choix du blanc par le fait que les cuisines modèles étaient peintes en blanc. La machine à laver était donc assortie à la cuisine du foyer. Avec le temps, l’aspect utilitaire n’est plus suffisant et les consommateurs s’attachent aussi de plus en plus au design des machines. Ils les souhaitent frontales ou non, blanches mais pas seulement, de capacité plus ou moins importante pour s’adapter à leur foyer et surtout à leur image. En effet, selon une enquête d’Opinion Way de 2010, 7 Français sur 10 se disent intéressés par le design personnalisé. Le 20ème siècle verra naître plusieurs innovations, le gain de temps et d’énergie étant au centre des préoccupations des constructeurs. Présent dans 96,7 % des foyers français, cet appareil électroménager est devenu indispensable et fait partie de l’équipement de base de tout jeune adulte qui s’installe. Cet achat est un des actes symboliques marquant son indépendance nouvelle, acte qu’il renouvellera tout au long de son existence car la machine à laver fait depuis longtemps partie des appareils incontournables dans un foyer. En 2012, 2,585 millions de machines ont été vendues en Franceiii. Aujourd’hui, les marques rivalisent pour proposer des machines à laver de plus en plus économes en eau et électricité et qui proposent des programmes adaptés aux différents textiles tout en étant simples à utiliser, performantes et silencieuses. A propos du GIFAM Organisation fédératrice de l’industrie des appareils ménagers, le GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager) rassemble une cinquantaine d’entreprises, grands groupes multinationaux et PME, qui accompagnent le consommateur au quotidien en proposant une offre complète et diversifiée sous des marques de grande notoriété. Contacts presse GIFAM 39 avenue d’Iéna - Paris 16e Patricia Michel Tél. : 01 53 23 06 56 - [email protected] i AGENCE OXYGEN 12 rue Montesquieu - 92600 Asnières Gaëlle Thabourin Tel : (01) 41 11 35 48- [email protected] INSEE Source : J. Fourastié, L’Officiel, revue de l’équipement ménager, n° 500 Septembre 1977 cité in Delaunay « La machine à laver en France » 2003 : mesuré en 1950 en salaire horaire d’une femme de ménage et en 2010 en nombre d’heures de SMIC – prix moyen Source GfK iii GIFAM - Estimations marché français ii
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