Mécanismes laryngés et voyelles en voix chantée
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Mécanismes laryngés et voyelles en voix chantée
Bonjour, et meilleurs vœux à chacun d'entre vous. Je suis heureux de vous annoncer que je soutiendrai ma thèse intitulée : Mécanismes laryngés et voyelles en voix chantée Dynamique vocale, phonétogrammes de paramètres glottiques et spectraux, transitions de mécanismes. le lundi 18 janvier 2010, 14h, au LAM. 11, rue de Lourmel, 75015 PARIS Le jury sera composé de : M. Boris Doval, maître de conférences (UPMC univ. Paris 6), directeur de thèse Mme Michèle Castellengo, directrice de recherche (CNRS), co-directrice de thèse M. Jean-Sylvain Liénard, directeur de recherche (CNRS), rapporteur M. Sten Ternström, Professeur (KTH, Stockholm), rapporteur Mme Nathalie Henrich, chargée de recherche (CNRS), examinatrice M. Bernard Roubeau, orthophoniste, docteur ès sciences, examinateur M. Jean-Luc Zarader, professeur (UPMC univ. Paris 6), examinateur M. Robert Expert, chanteur, professeur de chant, membre invité Vous êtes cordialement invité à la soutenance ainsi qu'au pôt qui suivra. Sylvain Lamesch Résumé de la thèse: Les chanteurs associent le /i/ au mécanisme M2 et la /a/ au mécanisme M1. Nous avons cherché des corrélats physiologiques et acoustiques de cette association en étudiant l’influence des voyelles sur les limites phonétographiques, sur plusieurs paramètres de source et spectraux ainsi que sur les transitions de mécanismes laryngés. La limite supérieure des phonétogrammes est de 10 dB plus intense sur /a/ que sur /i/ en M1, ce qui n’est pas le cas en M2. Cela implique que le phonétogramme de M2 est décalé vers les faibles niveaux sur le /a/ par rapport à celui de M1, mais pas sur le /i/. Ces différences sont dues en partie aux valeurs de quotient ouvert sur les limites supérieures. L’amplitude du signal électroglottographique est plus grande sur /i/ que sur /a/ et augmente avec l’intensité et révèle donc des différences au niveau de la source entre des productions de différentes voyelles comparées à même hauteur et intensité. Les liens entre les voyelles et la position verticale du larynx dépendent de l’expertise vocale des chanteurs. L’étude de la répartition de l’énergie dans le spectre est effectuée à travers le rapport de l’énergie (ER) de la bande du formant du chanteur (FB2) ou des hautes fréquences (FB3) avec l’énergie totale. Il est possible d’obtenir un formant du chanteur aussi intense en M2 qu’en M1. ER(FB2) peut saturer à haut niveau, en fonction de la voyelle, du mécanisme, de l’expertise vocale. ER(FB3) est plus faible en M2 qu’en M1. L’intervalle fréquentiel des sauts M1->M2 augmente avec l’intensité mais pas avec la hauteur. Ces corrélations ne sont pas observées dans le sens M2->M1. La fréquence de déclenchement de la transition plus basse sur /i/ que sur /a/. Mots clés : voix chantée, mécanismes laryngés, registres, voyelles, phonétogrammes, source glottique, position verticale du larynx, spectre, formant du chanteur, balance spectrale, saut de fréquence -Sylvain LAMESCH Doctorant - Etude de la voix chantée Institut Jean le Rond d'Alembert Equipe: Lutheries, Acoustique et Musique (LAM) 11, rue de Lourmel 75015 Paris Tel: (+33) (0)1 53 95 43 33 Fax: (+33) (0)1 45 77 16 59 Page personelle: www.lam.jussieu.fr/Members/lamesch Atelier voix chantée: www.lam.jussieu.fr/Members/lamesch/atelier-voixchantee
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