L`Hermitageois n°41 - Mairie de L`Hermitage
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L`Hermitageois n°41 - Mairie de L`Hermitage
Magazine Municipal - Janvier 2010 Infos Municipales Culture La Révolution Française à L’Hermitage Dossier La Restauration à L’Hermitage Infos Associatives Vous trouverez dans ce magazine un calendrier 2010 n°41 2 édito dit é Je communique, tu communiques... Nous agissons! La communication ? Qu’est-ce que la communication ? « La communication, monsieur, est une escroquerie de notre temps. Ce ne sont que des mots, s’ajoutant les uns aux autres, formant plus ou moins adroitement des phrases creuses et jamais suivis d’effets! Voilà, monsieur, ce qu’est la communication. » Ces remarques sont celles que l’on entend communément de la bouche des individus les plus méfiants. Mais, les mots... Les mots ont un sens. Alors, quel est celui de communiquer ? La signification de ce terme résonne à mon oreille d’une façon tout à fait singulière. Il exprime l’idée de la création et de la construction d’une relation entre des individus. Il s’agit d’échanger afin d’établir un partage d’informations. De ce partage naîtront des idées, des projets, des réalisations. Et, n’est-ce pas ainsi que se construisent les civilisations ? La communication n’est donc pas un mot vide de toute substance. Il est, au contraire, le catalyseur de chaque réussite. Dans le dictionnaire de mes idées, le mot « communiquer » précède le mot « agir », l’un n’existant pas sans l’autre. C’est pour cette raison que nous avons lancé pendant le mois de novembre une enquête sur la communication dans notre ville. Parce que le rôle d’un élu est précisément de favoriser le dialogue avec les habitants, afin de connaître leurs attentes et leurs besoins, et d’agir ainsi en conséquence, en fonction de ce qui lui semble juste. Du résultat de ces enquêtes vont surgir de nouvelles orientations dans notre façon de communiquer ensemble et d’agir ensemble. Personne ne doit être écarté de notre volonté de dialogue, car une commune n’est rien d’autre qu’une vaste mosaïque. Celle-ci se compose d’une multitude de pièces, chacune d’elles symbolisant un individu. Une commune n’est donc que l’expression de la diversité qui la compose, c’est à dire de vous, de moi,... de nous. Il est donc du devoir de la municipalité de communiquer avec tous, que ce soit avec les particuliers ou les commerçants, les associations ou les entreprises, si elle veut représenter véritablement sa commune et comprendre les motivations et les attentes de chacun. Aussi, dans ce nouveau trimestriel, nous sommes allés à la rencontre des restaurateurs et des cafetiers de L’Hermitage, pour aborder avec eux des questions d’actualité, de société, et de santé publique. Mais, notre volonté seule ne suffit pas. Pour qu’un véritable dialogue se crée dans notre ville, nous avons besoin que vous participiez et usiez de vos droits de citoyens, notamment en participant aux réunions publiques. Celles-ci doivent être des lieux d’expression et de débat, et participent à la bonne santé et à la vitalité de notre démocratie locale. Or, une démocratie, pour exister, a besoin de la mobilisation de ses membres. Ce numéro de « L’Hermitageois » a précisément pour fonction de vous informer de la vie de votre commune, et des projets qui s’y développent, afin que vous soyez en mesure d’exercer au mieux vos responsabilités de citoyens. J’espère donc que la lecture de votre trimestriel vous apportera des réponses à vos questions, et vous permettra de venir aux réunions avec vos remarques et vos avis. Je tiens, une nouvelle fois, à vous remercier pour votre participation à notre enquête municipale, et vous souhaite mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année qui débute. Comme vous le constaterez, votre magazine L'Hermitageois a changé de visage. C'est le fait d'une collaboration entre l'équipe municipale et M. Yann POCHAT, diplômé d'un Master en communication organisationnelle à l'université de Rennes 2. Celui-ci a été stagiaire dans notre commune, dans le cadre d'une mission consistant à diagnostiquer et à améliorer notre communication Yves Gautrais 1er adjoint chargé de la communication état civil tatcivil é Naissances RANNOU Mathis, Guillaume ..............................19 septembre LAUNE Estelle, Cécile, Emilie ...................................... 31 mars FUTOL Yann, Yves, Alexis ............................................ 29 juin PREAUCHAT Léanne, Sabrina, Véronique..................... 30 juin PEREIRA-HERVE Elisa, Carmen, Gisèle ..........................8 juillet AUTHIER Gaby, Jules, Anton, Ismaël ..........................17 juillet COIGNARD Julie, Caroline, Liza ..................................14 août BIZETTE Killian, Marc, Robert ......................................19 août 2008 2009 2009 2009 2009 2009 2009 2009 JOUIN Tom, Antoine, Erwan .......................................23 août GORJU Pauline, Guenaël, Chloé ..................................28 août DORY Titouan, Laurent, Julien, Albert .........................29 août FOUCRIT Paul, Samuel, Jacques, Loïc ..................3 septembre ROBERT Léo, Gilles, Patrice ..................................3 septembre LEFEUVRE Leya, Laure, Pauline ................................ 3 octobre JOUANIN Romain, Arnaud ..................................... 19 octobre SAMSON Angèle, Louise, Amélie ........................... 28 octobre 2009 2009 2009 2009 2009 2009 2009 2009 Mariages M. VERGER Franck et Melle FRESNAIS Virginie .............................................. 1er août 2009 M. CHOUX Mathieu et Melle DORON Audrey ................................................ 1er août 2009 M. TREMOUREUX Stéphane et Melle MURET Mélanie ................................................29 août 2009 M. MERELLE Enrick et Melle AGUILAR Valérie ......................................19 septembre 2009 Décès M. ROUSVAL Pierre .....................................................5 juillet 2009 Melle TANGUY Anna ......................................... 1er septembre 2009 M. DELEUSME Louis ............................................7 septembre 2009 M. MACE Pierre .................................................14 septembre 2009 M. GERNO Daniel .................................................. 19 octobre 2009 Selon les dispositions de l’article 9 du Code Civil, chacun a droit au respect de sa vie privée, en conséquence, les naissances, mariages et décès survenus dans une commune ne peuvent donner lieu à publication dans le bulletin municipal sans autorisation écrite des intéressés ou de leurs proches. En conséquence, si vous souhaitez voir apparaître une naissance, un mariage ou un décès dans la rubrique Etat Civil de « L’Hermitage Informations », merci de le signaler en Mairie. Un imprimé à remplir et à signer vous sera alors remis. Responsable de la Publication : André CHOUAN - Responsable de la Rédaction : Yves GAUTRAIS Conception Réalisation : Gosselin Graphic / Vern-sur-Seiche - Photos : mairie et associations L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Infos Municipales e r i a m u d e r t i o a m m e sommaire Le mot du maire m L so •Édito - État civil •Le Mot du Maire •Infos municipales p2 Mesdames, Messieurs, p3 Nous voici donc à l’aube d’une nouvelle année. Comme si cela devenait une habitude, avant même de penser aux bonnes résolutions pour l’année à venir, il nous a fallu subir, à la fin de l’année 2009, les incertitudes et autres atermoiements liées cette fois aux différentes réformes prévues. p 4-7 Urbanisme : les dossiers en cours. Le Conseil Municipal Jeunes. Accueil des premiers résidents à l’EHPAD. Opération Display. Bibliothèque •Culture p 7-10 Histoire de la Révolution Française à L’Hermitage p 12-15 La restauration à L'Hermitage •Tribune libre p 16 Vivre L’Hermitage Autrement •Infos associatives Au moment d’écrire ces lignes, il est encore trop tôt pour le dire. Mais en tous cas, une chose est sûre, elles ne seront pas sans incidences sur nos choix à venir. La réforme territoriale, tout d’abord, puisqu’elle va modifier la représentativité des électeurs dans des collectivités (départements, régions,... ) qui seront elles-mêmes profondément remaniées, tant dans leurs organisations, que dans leurs compétences. Ensuite, la réforme de la taxe professionnelle dont quasiment tout le monde s’accorde à dire qu’elle était nécessaire. Cybercommune •Dossier Quelles en seront les conséquences pour notre collectivité ? p 16-20 A.E.H. Bourse aux vêtements Soldats de France A.P.E. et A.P.E.L H.A.C. (le mot du président, Basket, VTT) Judo Club, Tennis Club Comité de Jumelage page, En dernière sé us est propo un menu vo rs, e ti rents cafe par les dif fé rs de restaurateu . L'Hermitage Son manque de préparation laisse songeur sur la façon dont la décision a été prise. La volonté de la remplacer, par un autre mode de cotisation des entreprises, montre en tout cas que la recette est, elle, toujours attendue. Le bilan de ces deux réformes sera, lui, très largement déficitaire, puisque d’un côté, en diminuant le nombre d’élus, nous aurons réalisé une économie inférieure à 1 euro par habitant. Alors que les sommes versées par les entreprises seront, elles, en diminution de 8 milliards d’euros, soit plus de 100 euros par Français. Évidemment, au-delà de ces considérations financières, l’année que nous venons de vivre et les grands chambardements du monde économique nous ont rappelé que la course en avant ne pouvait plus durer, tout au moins, pas au même rythme, et certainement pas dans le même sens. Dans le monde de l’argent, du travail, de l’environnement, de la politique, dans toute notre société, notre avenir est à construire, sans bannir le passé, mais en s’en servant pour avancer. Espérons que les choix qui sont, ou seront faits, donneront les résultats attendus. Vos élus y sont attentifs, après une année 2009 où nous avons inscrits, par nos choix budgétaires, notre volonté responsable, de participer à l’effort de relance (les collectivités territoriales assurent plus de 70% de l’investissement public) 2010 s’annonce comme une année de transition où la continuité des dossiers engagés sera la priorité, même s’il nous faudra aussi continuer à faire face aux besoins quotidiens de notre commune. J’espère que ces quelques lignes ne vous auront pas conduit à trop d’inquiétudes. Elles n’en avaient évidemment pas l’objectif, mais se voulaient simplement le reflet de ce qu’est mon sentiment face aux importants changements annoncés au moment où j’écris cet éditorial. Afin de vous rassurer, vous trouverez, tout au long de ce magazine, des informations sur la vie municipale. Les dossiers importants que nous menons dans le cadre du mandat qui nous a été confié. Mais aussi, vous y reconnaitrez toute la force et l’engagement de la vie locale, à travers les articles de vos associations. Enfin, comme toutes les bonnes histoires qui se terminent par un banquet, vous y reconnaitrez les représentants de nos activités économiques qui œuvrent avec professionnalisme dans ce domaine. Grâce à tous, je suis persuadé que nous aurons encore de bons projets pour L’HERMITAGE. Parce que c’est dans cette implication, ensemble, que notre commune se construit. Bonne Année 2010 ! Le Maire, André CHOUAN 3 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 rs u o c n e rs ie s s o d s le : e m rbanis U Urbanisme : les dossiers en cours 4 L’aménagement d’une commune demande constamment des ajustements, des modifications afin d’améliorer le confort de vie de ses habitants, et de répondre aux exigences de notre temps. Notre commune de l’Hermitage reste dans ce sens, très attentive à ces problématiques. Des projets ont donc vu le jour, sont en cours de réalisation ou sont encore à l’étude. Parmi ceux-ci, la municipalité n’est pas toujours maître d’ouvrage, mais conserve évidemment un droit de regard et d’approbation. Parmi nos préoccupations comptent principalement le social (l’EHPAD, les logements sociaux, la maison de la petite enfance…) ainsi que l’écologie (avec notamment le bâtiment basse consommation, et l’embellissement de notre bourg (réaménagement du centre) afin qu’il continue à faire bon vivre à l’Hermitage. Bilan : - Mise en service du parking Allanic, afin de permettre aux usagers du train un accès rapide à la gare et stationnement sécurisé. - Ouverture de l’établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD) le 26 octobre. Après ses premières semaines d’activité, nous pouvons être fiers de son bon fonctionnement. - Livraison des logements « Les Sépalies » à l’emplacement de l’ancienne station d’épuration (accession aidée et locatif social). Les réalisations en cours : - La révision de notre plan d’occupation des sols (POS) en plan local d’urbanisme (PLU) : la phase « études / diagnostic » est bientôt terminée. Nous aurons l’occasion de nous rencontrer à ce sujet lors d’une réunion publique que nous organiserons au cours du premier semestre 2010. - La maison de la petite enfance près de notre mairie : la construction s’achèvera en juin 2010, l’ouverture est prévue en septembre. - La future salle festive : les travaux vont commencer en janvier prochain. Elle se composera de deux espaces, pouvant être réunis en une seule et même grande salle. Elle sera équipée d’une scène pour différentes représentations ainsi que d’un hall pouvant accueillir des manifestations festives. - La réhabilitation de notre ancienne Mairie en logements. Ce projet s’effectue dans le cadre d’un appel à projet « BBC pour tous à partir de 2012 ». - L’opération immobilière, le projet Lamotte, à l’emplacement de l’ex centre commercial de La Meslais qui comprend trois collectifs de 25 logements et un îlot pavillonnaire de 15 unités est en cours d’instruction. Ce projet, conforme au plan local de l’habitat (PLH) doit répondre aux normes BBC (bâtiment basse consommation). - Les démolitions du foyer rural et de la Maison Pilard sont programmées pour début 2012. Tous ces projets aboutis pour les uns, en cours ou à venir pour les autres traduisent le dynamisme de notre commune et la volonté des élus de répondre aux attentes de la collectivité. Les projets : - Le réaménagement de la Place de l’Eglise : les élus ont pour objectif d’en faire un espace central convivial et d’y intégrer des commerces. Les premiers travaux sont prévus pour début 2011. Monique GUITTENY Adjointe à l'environnement Pierre VILBOUX Adjoint à l'urbanisme ageJeunes L’Hermitdes CmJ à municipal e Conseil LLe Les Conseils Municipaux de Jeunes ont vu le jour en France en 1979, de la volonté des municipalités de donner la possibilité aux plus jeunes de participer à la vie de la commune, de les ouvrir au débat... un apprentissage de la citoyenneté en quelque sorte... D’un point de vue juridique, aucune loi ne vient réglementer la création d’un CMJ. La seule loi à laquelle il est possible de se référer en la matière est celle du 6 Fev. 1992 qui prévoit que «les conseils municipaux peuvent créer des comités consultatifs sur tout problème d’intérêt communal, et comprenant des personnes qui peuvent ne pas appartenir au conseil municipal!». Lors de son Conseil Municipal du 5 Novembre 2009, la Ville de L’Hermitage a décidé de mettre en place un Conseil Municipal des Jeunes, un outil d’initiation à la citoyenneté s’adressant aux jeunes nés en 1998,1999 et 2000. Qu’est-ce-que le Conseil Municipal des Jeunes ? Le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) fonctionne de la même manière que les conseils municipaux des adultes : il se réunit en séance plénière et en commissions. A L’Hermitage, il sera composé de 15 membres, soit 5 représentants par tranches d’âge. Ses objectifs • Favoriser la participation des jeunes à la vie locale • Accompagner les jeunes dans la définition de projet et leur mise en oeuvre • Ouvrir la gestion de la vie locale au public jeune • Développer un mode de dialogue entre les jeunes et les élus • Permettre aux jeunes de donner leur avis et d’influencer les projets de la collectivité. • Développer des rencontres intergénérations Devenir conseiller municipal des Jeunes, c’est : • Etre porte-parole des jeunes • Participer à la vie de la commune, ses projets, sa vie quotidienne Infos Municipales • Faire partie d’une équipe • Savoir écouter • Accepter les idées de chacun • Proposer des projets • Informer les jeunes A quelle fréquence se dérouleront les réunions ? Le CMJ se réunira régulièrement, sur le temps extrascolaire et en dehors des vacances scolaires avec l’animateur jeunesse afin de proposer, d’étudier et d’élaborer des projets. Des élus adultes, le personnel administratif et technique de la commune pourront être présents pour aider les jeunes dans la réalisation de leurs projets.Ces projets, une fois aboutis, seront soumis pour approbation au Conseil Municipal. Qui peut être candidat ? Pour être candidat il faut : • être Hermitageois • être né en 1998, 1999 ou 2000 • être inscrit sur la liste électorale des enfants • déposer sa lettre de motivation ainsi qu’une autorisation parentale à la Mairie Qui peut voter ? Pour voter il faut : • être Hermitageois • être né en 1998, 1999 ou 2000 • être inscrit sur la liste électorale des enfants L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Comment marche l’élection ? Les élections du Conseil Municipal des Jeunes se dérouleront début 2010. Tous les jeunes inscrits sur la liste électorale recevront un courrier leur précisant les dates du dépôt de candidatures et de l’élection, ainsi qu’un modèle type de lettre de motivation. Le mode de scrutin est le suffrage majoritaire uninominal à un tour, avec l’élection de 5 représentants de chaque tranche d’âge. Le dépouillement des votes se fera par les jeunes en présence d’adultes et se déroulera de la même manière que pour une élection «officielle» La durée du mandat est de 2 ans, renouvelable une fois. Pourquoi un CMJ ? Le CMJ permet de donner aux jeunes toute la place qu’ils méritent. Les jeunes de l’Hermitage pourront, ainsi, par l’intermédiaire de leurs camarades élus participer à l’élaboration et la réalisation des projets locaux. A travers le CMJ, la parole est donnée aux Jeunes. Christèle Daoulas Adjointe à la jeunesse Infos Municipales d A P H E l’ à s t n e id s é r rs premiers résidents à l’EHPAd Accueil des remie P le terrain nécessaire à la réalisation a été cédé gratuitement à l’opérateur Espacil. Le choix du site d’implantation avait pour but d’intégrer au maximum la résidence à la vie communale. Le résultat est très satisfaisant. La résidence est parfaitement intégrée dans le lotissement et ses habitants vont vivre quotidiennement dans un environnement en mouvement. Une partie des professionnelles de l’établissement La résidence KERELYS, gérée par l’associa- En 2002, en accord avec le département et tion ARGO, a accueilli ses premiers rési- pour répondre au besoin d’hébergement de la couronne Rennaise Nord-ouest, c’est dents au mois de novembre. l’accueil des personnes souffrant de déPour l’événement, l’association avait or- pendance psychique qui a été privilégié. ganisé une matinée portes ouvertes le 24 Aujourd’hui le nombre de demandes octobre et l’affluence a montré l’intérêt de d’entrée dans cet établissement, permet la population pour cette réalisation. Les d’affirmer que ce projet était nécessaire. nombreux messages de satisfaction donnés La municipalité voulait un projet de qualité ont permis d’être pleinement rassurés sur la qui corresponde au plus près des besoins des futurs résidents, un projet en phase réussite de la réalisation. avec sa vision de ce que doit être l’accueil Ce projet, lancé sous le mandat précédent de la personne âgée dépendante. Elle en a (2001-2008) et poursuivi par l’équipe muni- confié la réalisation à l’association ARGO, cipale actuelle, est enfin arrivé à son terme. gestionnaire des résidences KERELYS. Notre ancien Maire M.Christian Le Maout Ensuite, pour que les tarifs d’hébergeavait eu l’autorisation de créer cet EHPAD et ment soient modérés et que la construcobtenu ensuite, grâce à sa ténacité, les finan- tion ne subisse aucune recherche d’écocements nécessaires à son fonctionnement. nomie en défaveur de l’objectif qualitatif, L’Hermitage e s’engage dans AY L P is d n g a p m a C la campagne disPLAY Cette campagne coordonnée par le CLE (Conseil Local à l’Energie) a pour objectif d’encourager les collectivités à afficher les performances énergétiques et environnementales des bâtiments publics. Ainsi depuis le 1er décembre dernier, la mairie, les écoles, les salles de sport, la bibliothèque, la Commanderie et les ateliers municipaux sont dotés d’affiches indiquant la consommation de gaz, d’électricité et d’eau ainsi que les émissions de CO2. Cet affichage se présente sous la forme d’une classification allant de A à G sur une échelle semblable à celle utilisée pour les appareils ménagers. Plus qu’un simple affichage, "DISPLAY" est un véritable outil de sensibilisation à la réalité des consommations énergétiques et des émissions de CO2. Grâce au groupe d’ambassadeurs volontaires, nous avons pu organiser la première journée DISPLAY le mardi 1er décembre. Les journées "DISPLAY" ont pour but de : • Renforcer le changement des habitudes consommatrices vers des comportements plus éco-responsables • Appliquer tous les gestes simples favorisant les économies d’eau et d’énergie, à confort égal et sans bouleverser l’activité au quotidien • Analyser de manière chiffrée, l’impact de cette attention collective sur les consommations, en les comparant à celles d’une journée "classique" de référence. Dans notre commune : la consommation des bâtiments publics s’élève à 1 450 000 kWh/an soit une facture d’environ 100 000 € et le rejet annuel de CO2 est de 360 tonnes soit l’équivalent de 20 tours du monde en voiture !!! Cependant, il est avéré que grâce à des gestes simples et des solutions techniques judicieuses, il est possible de réduire notre consommation de près de 20%. C’est pourquoi l’équipe municipale a souhaité adhérer à la campagne "DISPLAY". La visite de la résidence nous permet d’imaginer de la qualité de l’accueil qu’y auront les résidents. Les espaces ont été pensés pour créer une ambiance familiale et nous pouvons remercier l’association Argo pour son travail, sa volonté de créer un vrai lieu de vie. Au nom de M. Le Maire, de la municipalité, je souhaite à toute l’équipe des professionnels une bonne installation et la bienvenue à l’Hermitage. Pour que ce projet soit totalement abouti, il faut maintenant l’intégrer à la vie communale mais avec l’aide des Hermitageois et grâce au dynamisme des professionnels, je ne doute pas du résultat. Brigitte Kermarrec Adjointe aux affaires sociales Au-delà de cette campagne, c’est l’ensemble des projets communaux qui affirme notre démarche de développement durable accessible et partagée par tous. Monique GUITTENY Adjointe à l'environnement 5 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 6 èque à la bibliothèque ibliothplurielle B Rentrée A la bibliothèque, la rentrée se fait plurielle : rentrée littéraire, prix de la rentrée, rentrée des classes... Rentrée d’automne pour tous Plus de soixante œuvres de fiction ont été choisies à votre intention par l’équipe de la bibliothèque cet automne. Pour l’essentiel, ce sont des nouveautés distinguées dans l’abondante production littéraire de la rentrée : romans français bien sûr mais aussi romans roumain, turc, portugais, algérien, indien, irlandais, américain, suédois... Des livres audios sont, depuis peu, venus élargir l’offre de la bibliothèque en matière de littérature : romans du terroir et romans policiers, principalement à destination des malvoyants mais pas seulement. Enfin, signalons deux nouvelles revues à votre disposition : Le Mensuel de Rennes et Marianne Maison. Faire connaître les romans de notre rentrée littéraire d’une manière ludique et créative, telle est l’intention du concours d’écriture “Encres d’automne” que nous vous avons proposé pour la cinquième année. Vous aviez jusqu’au 6 janvier pour prendre la plume. Rendez-vous pour la remise des prix ! Pour en savoir plus : www.mairie-lhermitage.fr, page bibliothèque. Prix Ados contesté Le Prix Ados Rennes – Ille-et-Vilaine est reparti pour sa 17è édition. Si vous avez entre 13 et 16 ans et si vous voulez participer il vous suffit de venir retirer un bulletin d’inscription à la bibliothèque, de lire au moins 5 livres de la sélection et de ramener le bulletin complété courant avril. Les deux ouvrages, Je suis ta nuit et Les orphelins de Naja, ont finalement été maintenus dans la sélection malgré leurs thématiques très sombres. Chaque année, c’est un jury d’ados qui sélectionne les 10 livres en lice. Il s’agit donc pour nous de respecter leur choix. Pour en savoir plus : www.bdiv.org/bdiv/animations /l-animation.html Prix des incorruptibles pour les écoliers Du cours préparatoire au cours moyen, une dizaine de classes participeront cette année au premier prix de littérature jeunesse décerné par des enfants. Pour être Incorruptibles, les jeunes lecteurs s’engagent à lire les 5 livres qui ont été sélectionnés pour leur âge, se forgent une opinion personnelle et votent pour leur livre préféré. Pour en savoir plus : www.lesincos.com La rentrée scolaire à la bibliothèque Si les enfants sont tous devenus “grands” car ils ont changé de classe, ils apprécient toujours autant de venir à la bibliothèque avec leur école. Certains ont été heureux et fiers de voir leurs dessins de l’an dernier affichés aux murs. Bientôt ce ne sera plus qu’un souvenir, car les dessins vont être décrochés ; mais l’exposition restera visible sur Internet à l’adresse http://bmhermitage.free.fr/ Avec les classes déjà reçues, nous avons travaillé sur la musique avec pour support Pierre et le loup de Serge Prokofiev et Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Les enfants sont très forts pour reconnaître les animaux à partir d’instruments ou de motifs musicaux! De plus, pour la 2ème année consécutive, une séance est réservée au cinéma. Les romans de la rentrée, un moment très attendu des lecteurs Horaires d’ouverture : Attention, léger changement d’horaire le mercredi Lundi : 16h - 19h Mercredi : 09h30 - 12h30 14h– 18h Vendredi : 16h - 19h Samedi : 09h30 - 12h30 Crin Blanc d’Albert Lamorisse, tout comme les débuts du cinéma et les effets spéciaux de Georges Méliès ont remporté un franc succès. L’objectif de cette séance est de montrer que la bibliothèque, ce ne sont pas uniquement des livres. En effet, le fonds cinéma de la bibliothèque s’est beaucoup étoffé depuis sa création en 2006. Savez-vous qu’une centaine de nos DVD change tous les 6 mois grâce à l’aide précieuse de la médiathèque départementale d’Ille-et-Vilaine ? Fictions adultes, enfants, documentaires... il y en a pour tous les goûts! ne muCybercommune omdu ercans yb10 C Les La naissance du Cybercommune. Face au développement de la micro-informatique et du besoin d’initiation de beaucoup d’Hermitageois; en 1999 la municipalité répondait à un appel à projet lancé par le Conseil général et créait le cybercommune. Ce projet avait pour objectif de combattre l’illettrisme technologique et de favoriser l’accès à l’informatique à l’ensemble de la population. Le fonctionnement et les activités du Cybercommune Le local du Cyber se situe dans l’espace Xavier Graal. Il est animé par Franck TARDIF. Infos Municipales Vif succès des séances cinéma auprès des écoliers Le cybercommune propose de nombreuses et diverses initiations et animations aux participants représentatifs de tous les âges et cela gratuitement. L’informatique, l’utilisation de l’internet, le traitement de texte, le tableur, la retouche photo, la création de site internet et la vidéo sont les activités proposées en initiations. Les séances se déroulent sur 5 semaines à raison de 2 heures par semaine, les mardi matin, vendredi soir, samedi matin ou après midi. Un projet pour les jeunes Les jeunes sont nombreux maintenant à venir le mercredi et le vendredi soir, pratiquer un jeu en ligne « Dofus ». Un projet de site internet va être mis en place. Ce projet a pour but de réaliser un site internet ou les jeunes pourront présenter leur personnage de « Dofus », sous forme de texte et / ou de vidéo). La réalisation de ce projet nécessite d’apprendre la manipulation de nombreux logiciels (traitement de texte, logiciel de montage de vidéo, montage sonore etc..). Le Cybercommune demain le développement considérable de la microinformatique dans les familles ces dix der- L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 nières années a généré une forte demande d’initiation et aussi de perfectionnement. Certes il reste encore aujourd’hui beaucoup de demandes, mais nous notons un ralentissement. Nous estimons que le cybercommune doit maintenir la priorité au rôle de formation à l’initiation à l’informatique, cependant il doit évoluer. La commission association, sports, culture et communication souhaite mener la réflexion sur l’évolution du cybercommune. Des projets en lien avec d’autres structures de la commune comme la maison des jeunes, la bibliothèque et les associations sont des possibilités à explorer. Mais il existe certainement d’autres pistes. Depuis 10 ans le cybercommune a permis à de nombreux Hermitageois de s’initier, voir se perfectionner à l’informatique et découvrir l’internet. La municipalité veut maintenir cette offre, la renforcer et la rendre accessible à tous. Hervé Penhouët Adjoint aux affaires culturelles Culture e s i a ç n a r F n o i Révolut il y a 20 ans, L’Hermitage fêtait le bicentenaire de la Révolution Française Rétrospectives… La révolution Française en Bretagne La révolution Française commence à Rennes bien avant la prise de la Bastille du 14 juillet 1789. La mauvaise récolte de l’été 1788 fait tripler les prix du grain et du pain. Des émeutes se multiplient sur les marchés. Des boulangeries de Rennes sont pillées. Les négociants annulent les transports du grain et de la farine. Les cahiers de doléances des paroisses remplis pour les Etats Généraux de 1789 ne sont que protestations. Le Tiers Etat réclame la réforme des Institutions Bretonnes : le 27 janvier 1789, des incidents éclatent entre nobles qui ne veulent pas abandonner leurs privilèges et les étudiants et jeunes bourgeois pro-révolutionnaires. Le Tiers Etat Breton élit aux états généraux des députés dont certains fonderont plus tard le club des Jacobins. La noblesse et le Haut Clergé, au nom du respect de la constitution bretonne refusent la nouvelle procédure d’élection des députés en n’envoyant aucun représentant à Versailles. C’est le début des conflits qui aboutiront à l’insurrection royaliste, la terreur et la Chouannerie, guerre civile qui durera presque 10 ans en Bretagne. Bientôt les départements remplacent la province. La Bretagne est découpée en cinq départements : le département d’Ille-et-Vilaine est crée, avec son conseil général. L’état civil précédemment suivi par le curé est rédigé par l’officier d’état civil.On crée les cantons composés d’élus communaux et représentés par un président et les administrations communales deviennent communes dont le premier représentant est le maire. La maison communale deviendra ensuite la mairie. Moulin à grains du XVIIIème siècle La révolution Française à L’Hermitage et dans le canton Plantation de l’arbre de la liberté : symbole de la révolution et de la future république A L’Hermitage, elle a eu lieu le 20 Pluviose an II : (soit le 20 février 1794) « Aujourd’hui, le citoyen maire a dit que l’objet de la délibération était de planter l’arbre et le bonnet de la liberté. Aussitôt que l’intention du citoyen maire a été manifestée, ils se sont tous transportés à l’envie pour déraciner un arbre, lequel a été mené sur le pâtis de la commune au milieu des cris de Vive la République. Les citoyens se sont disputés à l’envie de le planter. Ce qui a été fait avec une célérité extraordinaire. Aussitôt debout, ils ont crié : Egalité, Liberté, Vive la République Française. Le citoyen maire a demandé le silence, s’est décoré d’une écharpe tricolore et dit : « Frères citoyens, cet arbre est sous la protection des citoyens de la commune, plutôt mourir que le voir tomber. » Le citoyen maire a ensuite distribué les cocardes tricolores à tous les citoyens. Le nombre, quelque considérable n’a pas été suffisant. Il a été arrêté qu’il serait tracé en gros caractères et cloué au pied de l’arbre les mots : Liberté, Egalité ou la mort, Dévouement à la patrie et respect et soumission à la loi : assistance à nos frères. Vive la République Française Une et Indivisible. Le citoyen Barbarin attaqué vivement par la goutte a marqué le regret qu’il avait de ne pouvoir se transporter avec nous au pied de l’arbre de la liberté. Mais du seuil de la porte, il a crié avec nous : Libre ou mourir. Le citoyen maire Pierre Closier, revêtu d’un bonnet rouge a placé le premier clou avec une vivacité vraiment républicaine. Tous les citoyens se sont retirés en paix, boire à la santé des hommes libres. » Ce premier arbre aurait été offert par Jean De Farcy du château de la Ville aux Bois en Mordelles (dixit Mme Vallée). Il a été déraciné dès les premiers actes de révolte au tout début de la guerre civile. De Farcy deviendra plus tard chef chouan de l’arrondissement de Mordelles. Le commissaire du directoire exécutif entré à l’assemblée du 9 pluviose an 6 fait cette annonce : « Citoyens, j’ai cru de mon devoir de faire diligence pour faire planter ce jour au chef lieu de ce canton, l’arbre chéri des français. Je n’ai pas encore reçu officiellement la loi qui oblige les communes à faire à leur frais cette plantation. Je n’en ai pas moins agi de concert avec le vice président de cette administration (Pierre Closier, Maire de la commune), pour donner à cette fête tout l’éclat dont elle est susceptible. Vous avez du recevoir de moi, citoyens, à cette occasion, une circulaire que je vous ai adressée le 5 de ce mois. Un chêne vivace est tout préparé. Je vous invite à vouloir bien donner tous vos soins à ce qu’il soit planté avec précaution. Je requiert de même qu’à la diligence des agents municipaux, la même cérémonie ait lieu, sans retard dans toutes les communes du canton, au désir de la loi rendue sur cet objet. Voulant encore donner à cette fête un nouveau degré de joie et de gaieté, nous avons fait préparé un repas civique et frugal auquel vous êtes tous invités à vous rendre après la cérémonie. » L’assemblée a ensuite voté son emplacement : il sera planté sur le bord de la grande route à l’angle de midi et occident du bourg. Il sera encore détruit lors des différents actes de chouannerie et de vandalisme. Il sera planté une troisième fois en l’an 7 en remplacement de celui de l’année d’avant, sur la grande route. Impossible de savoir s’il a résisté, car il n’existe plus d’écrits ou de témoignages sur cet arbre après 1800. Le saviez-vous ? Le calendrier républicain ou révolutionnaire est apparu dès la prise de la bastille, 1789 devient l’an I de la liberté. Il est réellement entré en vigueur en le 24 novembre 1793 et s’est terminé le 1er janvier 1806 à la demande de Napoléon. L’an I correspond à 1792/93. C’est le poète Fabre d’Eglantine qui a proposé la nouvelle dénomination des mois correspondant aux saisons : • l'automne avec vendémiaire (vendanges), brumaire (brumes) et frimaire (frimas), • l’hiver avec nivôse (neiges) pluviôse (pluies) et ventôse (vents), • le printemps c’est germinal (germes), floréal (fleurs) et prairial (prairies) • l’été avec messidor (moissons), thermidor (chaleurs) et fructidor (fruits) L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 7 8 Ce que la Révolution Française à apporté L’Hermitage C’est en 1792 que les registres de baptême, mariage et enterrement des paroisses remplis par les gens d’église devient « l’état civil » avec des actes de naissance, de mariage et de décès. Ils sont alors actés dans les registres par l’officier d’état civil : le maire ou l’instituteur du village qui est le premier secrétaire de mairie. A défaut d’un arbre de la Liberté, un chêne du millénaire a été planté près de la mairie en 2000 L’Hermitage, nommée chef lieu de canton pendant 10 ans avant Mordelles C’est d’abord Le Rheu qui a été nommé chef lieu de Canton provisoirement avant les élections. La nomination du chef lieu de canton définitif fut houleuse : chaque commune trouvant argument pour avoir ce privilège. Finalement, les parties n’arrivant pas à s’entendrent, les commissaires du Roi donnent leurs avis dans un rapport. Et Charles Toullier le 25 août 1790 propose L’Hermitage et pour arguments : « L’Hermitage, local tellement au centre que les habitants de Saint Gilles (qui deviendra Gilles des Bois) sont obligés de traverser L’Hermitage pour se rendre au Rheu. Cette expérience et la connaissance du local ne permettent pas de laisser Le Rheu chef-lieu de canton. Le Rheu pourrait convenir si le canton ne comportait qu’une assemblée primaire, mais il en exige deux et par l’effet nécessaire de la division. Le Rheu se trouve nécessairement à l’extrémité d’une division. Il peut à quelques égards, être fort indifférent où fixer le chef-lieu de canton. Les assemblées doivent être une à Mordelles et l’autre à L’Hermitage. Mais laquelle des deux municipalités sera le chef lieu ? Celle de Mordelles est beaucoup plus considérable sous les trois rapports à envisager, le territoire, la population et l’impôt : elle est d’ailleurs située sur une grande route, elle a un bourg dans lequel se trouvent des commodités qui ne se rencontrent pas à L’Hermitage. Cette dernière est plus au centre du canton que Mordelles. Je crois donc que L’Hermitage doit être le chef lieu de la deuxième assemblée primaire du canton. » La passation de l’état civil commence à L’Hermitage par un mariage. Ainsi sur la même page on trouve l’acte de baptême signé du curé le 7 septembre 1792 de Pauline la fille de Pierre GUIHARD, notaire et premier maire officiel de L’Hermitage, dont le parrain est Paul Chouan son oncle maternel et conseiller municipal (dont le fils du même nom défraiera la chronique pendant la terreur en étant confondu avec Jean Cottereau dit CHOUAN ayant donné son nom aux contres-révolutionnaires). En dessous : l’acte concernant l’enterrement de Simon, fils d’un marin Charles Lemoine, et enfin le premier acte de mariage signé par l’officier d’état civil J. Tanouarn. Les signataires et témoins sont tous des notables et conseillers municipaux de L’Hermitage : on retrouve Gilles Roussel de la Noë Biche, Jean Pilard du Vieux Four, Jean Fontenne du Margat et Pierre Closier Les maires se sont succédés pendant les premières années et jusqu’en 1803 Nom Prénom CROISE Charles GUIHARD Pierre (1751 1828) CLOSIER Pierre Profession Domicile Mandat Début mandat Fin mandat - - officier/maire 1786 1790 Notaire Commanderie Maire 1790 1792 Maire 1792 1799 L’Hermitage est chef lieu de canton jusqu’en l’an X. 1799 - Maire 1799 1800 Maire 1800 1803 1er adjoint 1800 1803 Maire 1803 1841 1er adjoint 1803 1841 Maire 1841 1843 Cultivateur Lormel QUERE François Médecin Fauconnière PILARD Jean Menuisier Launay CHOUAN Charles Cultivateur - Culture Vice président de canton L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Culture Les faits d’armes des contres-révolutionnaires et chouans à l’Hermitage Les chouans et royalistes ont beaucoup oeuvré sur notre commune du fait de la proximité de Mordelles, l’un des état major de l’armée catholique Bretonne. Tout au long de la longue période de la terreur : assassinats, faits d’armes, dénonciations témoignent de cette activité. L’Ille-et-Vilaine comme la Bretagne vivra une guerre civile longue et douloureuse. Une première bande de chouans sévit début frimaire de l’an 4 : elle pille, vole le grain des marchands, vandalise chez les fermiers ayant en charge les exploitations « séquestrées et dites biens de l’état » des nobles ou des membres du clergé, bannis par leur affection pour la conjuration Bretonne et souvent déportés vers l’Angleterre (ils seront appelés émigrés lors de leur retour). On assassine d’un côté, on emprisonne, soupçonne et guillotine de l’autre : c’est la guerre civile. Jean Pilard est nommé pour reconstruire le pont du Guesneau. Jullienne Desaller de Rennes, adresse une requête par laquelle elle expose que son frère Jean-rené âgé de 62 ans est « décédé sur le territoire de la commune de l’Hermitage dans des circonstances malheureuses où s’est trouvé ce département et que son décès arrivé le 15 frimaire de l’an 4 n’a pas été constaté par un acte authentique ». Pierre Guihard et sa soeur aubergiste attestent avoir reconnu le cadavre de ce malheureux près du bourg de L’Hermitage : ils signeront l’acte directement sur le registre de délibération municipale lors de la séance du conseil. En l’an 8, une lettre est adressée à la commune par le ministre de la guerre qui accorde un secours à la citoyenne Catherine Chaussé, veuve d’André Garet, volontaire, décédé. Les courriers de l’administration centrale du département affluent demandant réquisition de toutes les armes sur les communes, les noms de tous les déportés ou résidents disparus, de tout acte de vandalisme ou soupçon de chouannerie. A la séance du conseil du 5 thermidor an 6 il a été donné lecture d’un arrêté du Directoire exécutif relatif aux sommes à payer à tout citoyen qui aurait dénoncé, saisi et arrêté Embuscade de Chouans des émigrés : alors les dénonciations vont bon train : on dénonce son voisin, on s’octroie des biens, on destitue les conseillers au moindre soupçon et des étrangers de passage vont même prendre l’un de nos conseillers pour le chef des chouans par homonymie ! Voici quelques dénonciations adressées par le commissaire du Canton au général ou à l’administration départementale : « Vous pouvez faire arrêter un individu dangereux ? C’est un émigré rentré, un ancien chef chouan nommé Robillard, il occupe une chaumière de louage et parcours de temps en temps la campagne environnante. Il est muni d’un faux certificat. Il est accompagné d’un personnage appelé Saint-Ny. C’est un des plus dévoués correspondants du scélérat paysan. Il fait fréquemment des voyages en Angleterre. C’est un abbé fort instruit… » 25 germinal an 6. « …Comptez que tous les agents et adjoints du canton sont tous dévoués au royalisme excepté l’adjoint de Moigné. Les plus dangereux sont ceux de Cintré, L’Hermitage, et le secrétaire Fournier qui n’a pas oublié que depuis l’amnistie, les principes de chef des chouans, ni d’agent de la maison de Gilles de Bois. Ces agents se propagent mais on peut les changer à la première assemblée primaire contre les républicains. Malheureusement comme je vous l’observais mercredi, le peuple est travaillé par des voyageurs externes et gens du dedans qui protègent et soutiennent les prêtres, les émigrés et les chouans. L’agent travaille Cintré, Fournier Gilles des Bois et l’Hermitage où il a une grande affluence. Il a fait dans le canton un voyage avec l’émigré Le Mintier, homme qui ne prêche pas la paix. Ils furent ensemble chez l’agent Oresve. Ils viennent de partir pour Paris » 9 Ventose an 6 Acte de décès du maire de cintré dans notre registre d’Etat Civil Paul Chouan, ex capitaine de chouan devient informateur des républicains et dénonce Jacques Bigot, capitaine chouan : « le nommé Paul Chouan, ex capitaine d’un party qui porte son nom, est celui de qui je me suis procuré les renseignements dont je vais vous faire part ; C’est le même pour le quel je me suis avantageusement employé auprès de vous, lors de la détention à l’époque du 25 frimaire, il m’avait juré de m’instruire à l’occasion il me tint parole… » Signé Trillard Le maire de Cintré Mathurin-Jullien Saulduny, ancien trésorier et syndic, élu député en 1789, est retrouvé assassiné sur le chemin qui mène de Cintré à L’Hermitage entre le Margat et les Nouettes (Zone industrielle de la Hautière actuellement) le 30 messidor an second de la république. Le maire de Le Rheu Claude Dorvo et son frère Vincent (avocat au Parlement de Rennes) seront eux aussi assassinés : le maire dans le bois de la Motte pour avoir dénoncé des sympathisants de la noblesse et du clergé. Le président du canton Trillard déposera plainte car il sera vandalisé : un cantonnement de l’armée siégera à St Gilles, L’Hermitage et Mordelles pour faire régner la paix. Les habitants seront réquisitionnés pour loger, nourrir et chauffer les soldats. Le registre fait état lors de la séance du 22 frimaire de l’an 5 (novembre 1796) « Un membre a dit que des militaires se répendaient dans les campagnes sous un autre abit que sous l’uniforme militaire avaient pris de force du pain dans plusieurs maisons, sur ce l’assemblée délibérant a arrêter : d’inviter les commendans des postes à ne point laisser sortir les soldats qui sont sous leurs ordres qu’en uniforme, afin que nos citoyens puissent toujour les distainguer des scelerats qui sous nom respectable de militaire se répandent dans les campagnes, pour pyer et voler, arrête au surplus quin etrait de la présente sera communiqué aux commandans des cantonnements armée interligne pour eux valoir approuvé » NB : Les fautes d’orthographe ont été laissées volontairement En l’an 6 le département demande aux communes d’établir un état des absents de la commune. La commune de L’Hermitage lui répond : « depuis l’époque salutaire du 18 frutidor il a disparu de la commune de l’ermitage, Pierre Ruault ex curé de la commune de vezin agé d’environ 60 ans remplissant dans la commune de L’Hermitage le ministère et les fonctions de prêtre du culte catholique. » Jacques Bigot, l’ennemi public numéro 1 de l’Hermitage Jacques Bigot ne sera pas le seul à être dénoncé par le commissaire du canton François Trillard : les conseillers municipaux Oresve de Cintré et Agaësse de Mordelles seront emprisonnés à Rennes pour avoir délivré un passeport au vicaire de Mordelles Marcel Perrier, dit prêtre insoumis (passeport retrouvé sur lui lors de son arrestation par le même Trillard). Grâce aux supplications de leurs familles, amis et conseillers, ils seront libérés, le canton s’engagera à payer la rançon. Trillard avouera plus tard avoir fait des erreurs de jugement sur ce prêtre. L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 9 10 1846 : Le jeune Georges CHOUAN est condamné pour usurpation d’identité Il a réussi à faire croire à Victor Hugo et la presse de l’époque qu’il était le petit fils, unique descendant de Jean Cottereau dit Jean Chouan, chef éponyme des antirévolutionnaires dits « Chouans ». Il s’avère que ce jeune homme était en réalité le petit fils de Mathurin CHOUAN, né en 1765 à L’Hermitage. Jean Cottereau, fils Jean Cottereau d’un sabotier, ancien couvreur, originaire du dit Chouan village de Saint-Ouen-des-Toits en Mayenne était faux saulnier (contrebande du sel), il était célibataire et n’aurait jamais eu d’enfant. Seul l’un de ses frères a eu des descendants. Le sobriquet « chouan » était donné à Jean parce que son cri de ralliement était celui de la chouette hulotte appelée aussi « chat-huant ». Chef de la bande de contres révolutionnaires qui deviendra célèbre en Vendée et toute la Bretagne, ses partisans se nommeront comme leur chef « les Chouans ». Mineur, le jeune homme usurpateur, aura l’ordre de ne plus utiliser le nom de CHOUAN COTTEREAU sous peine de poursuites. L’affaire aura fait couler beaucoup d’encre et de nombreuses recherches se poursuivront jusqu’en 1880 pour la prospérité de Jean Cottereau dit Chouan. Les festivités du bicentenaire de la Révolution Française en 1989 Co-organisées par la Commune et le Comité des Fêtes, elles ont eu lieu lors de la nuit du bicentenaire le 27 mai 1989 avec un repas civique et un spectacle pour rappeler cet événement. Détails du très beau panneau effectué à l’occasion du bicentenaire de la révolution Sources : archives municipales, départementales et nationales Reportage et photos : Marie-Pierre TEXIER BOCHEREL, conseillère municipale déléguée à la mémoire et la conservation du Patrimoine. Remerciements à Jeannine Bigot (secrétaire de la commune) pour ses recherches et sa participation. Merci de nous formuler vos observations en Mairie ou sur le site Internet de la commune. Certaines photos de ce reportage sont régies par les droits d’auteur (reproduction interdite) Culture L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Dossier Spécial e g a it m r e 'H L à n io t a r estau a RRestauration LLa à L'Hermitage Donc, à partir de là, nous avons décidé de nous diversifier. En plus du restaurant, nous avons donc fait traiteur. Nous nous sommes également lancés dans l'organisation de banquets, de réceptions, de mariages, et de baptêmes. Vous-même, monsieur Grandmenil, vous travaillez en couple. Le choix de votre profession a-t-il été influencé par une volonté de pratiquer ensemble la même activité professionnelle ? M. et Mme Grandmenil, propriétaires du Bar du centre « nos premiers pas dans la restauration, notre arrivée à L'Hermitage … » Madame et messieurs, pouvez-vous vous présenter, et nous décrire votre parcours professionnel, ainsi que les différentes étapes que vous avez vécus avant d’arriver à L’Hermitage ? Bernard Grandmenil (1) : J’ai été barman pendant 7 ans, à partir de 1976, à Paris. Ma femme, Jeanine, était serveuse. Après cette épisode parisien, nous avons déménagé à Redon. C’était en 1984. Nous y avons tenu un Bar PMU pendant six ans. C’était notre première affaire. Ensuite, nous avons repris l'Isly Bar à Rennes, situé en face de la salle de spectacles « Le Liberté ». Puis, en 2002, nous sommes arrivés à L'Hermitage. Stéphane Leblay : J’ai quinze ans de métier en cuisine. Le bar, c’est un petit plus parce qu’on aime bien les gens. J’ai été apprenti pendant deux ans, ensuite j’ai été commis, second et chef de cuisine. J’ai travaillé dans des restaurants gastronomiques, traditionnels, américains, asiatiques, mexicains. Pour finir, j’ai travaillé dans un restaurant ouvrier traditionnel, pendant quatre ans, à Vezin le Coquet. C’est ce qui m’a le plus plu. Alors, au moment où la patronne a vendu, j’ai décidé de lancer ma propre affaire. Il y a eu une opportunité à L’Hermitage. J’en ai profité... Après de longues négociations. (2) Madame Aldandachi (3) : Mon mari et moi sommes les propriétaires de l'hôtel-restaurant le « Baron gourmand » depuis trois ans. Auparavant, je possédais un hôtel à Rennes. Mon mari, lui, y avait deux restaurants, dont le « Baron rouge », rue du Chapitre. Mais nous avons tout revendu. J'ai fait des études de comptabilité et de marketing. Mon mari, quant à lui, est diplômé de l'Institut de Gestion de Rennes. Patrick Blanchard (4) : J'ai commencé à travailler dans les côtes d'Armor, à Saint-Brieuc. Ensuite, après avoir fait quelques saisons dans différents restaurants de la côte, je suis arrivé à Rennes. J'ai alors intégré l'équipe du « Café de la Paix », bien connu à Rennes. Puis, j'ai travaillé dans des restaurants collectifs, à Oberthur, à la Sécurité Sociale, à la Banque de Bretagne, à BPO. Pourquoi avez-vous choisi de venir vous installer dans notre commune ? B.G. : Nous cherchions un bar tabac ouvert uniquement le jour, jusqu’à 20H, et surtout fermé le dimanche. Comme nos enfants étaient scolarisés, nous voulions privilégier notre vie de famille. Et puis, L’Hermitage est bien desservi en ce qui concerne les transports scolaires. Et, comme mes enfants étudiaient à Rennes,... S. L. : J’ai toujours vécu dans la région. C’est là que j’ai grandi. Je suis donc très attaché à la ville. Et comme il y eu une possibilité ici, j’en ai immédiatement profité pour saisir ma chance. Mme A. : L'opportunité s'est présentée d'acheter les murs en même temps que le fond de commerce. Alors, nous nous sommes dits que c'était une excellente occasion pour investir. P. B. : Après avoir fait plusieurs années dans différents établissements, j'ai voulu voler de mes propres ailes. Je cherchais alors une affaire dans la région. Et comme j'avais fait construire une maison près de L'Hermitage, la situation géographique a fait que le « Saint Hilaire » convenait parfaitement à mes besoins. Et puis, L'Hermitage est tout proche de Rennes. Alors, nous avons pris la décision, avec ma femme, de nous installer ici en 1982. Mon épouse m'a rejoint, au restaurant, l'année suivante, en 83. Elle s'occupe de la partie administrative puisqu'elle est comptable de formation. Du reste, nous avions vite compris qu'il y avait une activité relativement importante sur la zone. Ce qui représentait un potentiel intéressant pour nous. B. G. : Oui, et comme cela se passe bien, il n’y a aucune raison de changer. Et puis, vous savez, dans la restauration, cela se passe souvent de cette façon. On n’a pas le choix. Les couples travaillent souvent ensemble. « nos clients, notre cuisine... » Autrefois, le bar était le lieu de rendezvous des copains, des sportifs, des joueurs de cartes. Aujourd’hui, les clients sont-ils toujours les mêmes ? B. G. : Ce sont toujours les mêmes, à l’exception des joueurs de cartes peut-être. Nous avons surtout des mordus de sport. En fait, rien n’a changé. Nous accueillons tout le monde dans une bonne ambiance [rires]. Un bar est avant tout un lieu de rendez-vous, de rencontres, où l’on peut se changer les idées. C’est un vrai plaisir de travailler dans cette commune. Et puis, nous sommes bien intégrés ici, par l'intermédiaire des associations, des clubs, des fêtes locales. Dans une petite commune, le bar est généralement un lieu où peuvent se rencontrer différents types de personnes, notamment lors d’évènements comme les fêtes locales, les mariages. A votre avis, le bar participe-t-il encore au lien social entre les habitants, dans notre commune ? B. G. : Dans les petits bourgs, les gens s’aperçoivent que la présence d’un bar est très importante pour préserver ce lien social. Et c’est malheureusement lorsque le dernier bar ferme qu’on s’aperçoit de son importance pour la vie de la communauté. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si des mairies cherchent justement à aider à leur réouverture dans les villages où ils ont disparu... Parce que les gens ne se parlent plus... Alors que le bar a ce mérite de créer une atmosphère de convivialité. 11 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 12 Justement, un certain nombre de clients attendent cette convivialité. Quelle est votre façon de faire ? Et quelle ambiance avez-vous souhaité créer dans votre établissement ? B. G. : Les gens viennent chez nous avant tout pour passer un bon moment, pour rire et se changer les idées. Personne ne se prend la tête ici [rires]! Et puis, c’est aussi mon rôle de créer une ambiance agréable. Nous sommes des gens tranquilles qui aimons s’amuser. Vous savez, cela fait sept ans que nous sommes installés à L’Hermitage. Et je peux vous assurer que nous n’avons pas vu le temps passer. C’est un vrai plaisir de travailler dans cette commune. Et puis, nous sommes bien intégrés ici, par l'intermédiaire des associations, des clubs, des fêtes locales. D’ailleurs, je soutiens beaucoup les bénévoles. Je déteste qu’on les critique, parce qu’ils ont tout à faire et rien à gagner. Madame Aldandachi, messieurs Blanchard et Leblay considérez-vous que la clientèle de la restauration est différente de celle du bar ? Comment la décririez-vous ? S. L. : Pas nécessairement. On a beaucoup d’ouvriers de L’Hermitage, et des communes alentours. Et puis, nous avons beaucoup de VRP. Mais, je dirai que, aujourd’hui, on n’a pas encore une clientèle de magasin, puisque c’est la première fois qu’il y a une galerie marchande à L’Hermitage. Donc, les gens n’ont pas encore le réflexe de venir. Mais, à un moment ou à un autre, on espère bien que les gens qui fréquentent le Super U viendront nous rendre visite. Surtout que nous proposons des menus à des prix intéressants. Mme A. : Oui, puisque nos clients, le midi, sont principalement des gens du groupe Lactalys-Bridel. Nous avons également des pompiers en stage à l'école départementale, ainsi que des personnes qui travaillent sur la zone industrielle de L'Hermitage. P. B. : Quant à nous, notre clientèle est une clientèle ouvrière, de passage. Nous avons également des VRP. Nos clients sont des gens pressés et ont des impératifs que nous devons prendre en considération. Nous nous devons donc d'adapter nos horaires à notre clientèle. C'est pourquoi nous les accueillons jusqu'à 15 heures. Les gens qui connaissent l'établissement savent que nous accueillons bien nos clients. L'accueil est quelque chose de primordial dans notre métier... Pour ce qui est des réceptions, ce sont des entreprises, ou des particuliers de la région qui font appel à nous, en tant que traiteur, ou qui viennent dans notre restaurant. Nous travaillons également avec certaines associations sportives de la ville de Rennes depuis 8 ans, en tant que traiteur, pour assurer leurs réceptions. Combien de couverts, en moyenne, servezvous lors des services du midi et du soir ? S. L. : En moyenne, on fait une quarantaine de couverts. Mais c’est très aléatoire. Avec le temps, on espère que cela va encore se développer. Mme A. : La plupart des clients qui sont logés ici mangent au restaurant. Mais, nous accueillons tout le monde. Donc en moyenne, je dirai que nous servons 25-30 couverts par jour. P. B. : Actuellement, on fait en moyenne 160-170 couverts par jour. Dans la semaine, nous avons arrêté le service restauration le soir,… [il réfléchit] depuis 5 ans. Il n'y avait pas un potentiel suffisamment important pour assurer la restauration dans ce créneau horaire. Donc, nous nous limitons au vendredi et au samedi soir sur réservation. Quel type de cuisine proposez-vous à vos clients, et pourquoi avez-vous choisi ce type de restauration ? S. L. : On fait principalement de la cuisine traditionnelle. Même si, depuis un an, on fait aussi des pizzas qu’on peut également emporter. Et tous nos produits sont maison. Nous faisons nous-mêmes la pâte. Et de temps en temps, comme j’ai de l’expérience avec les cuisines du monde, j’utilise des produits exotiques. Il m’arrive, par exemple, de travailler avec des épices, ou des produits comme le kangourou ou l’antilope. Et puis, on propose quatre plats du jour au choix, ainsi que des pizzas au choix. En réalité, j’ai choisi d'adapter ma cuisine à la clientèle que j’apprécie. nous apportons beaucoup d'attention à nos desserts, parce que c'est toujours très agréable de finir un bon repas par un peu de gourmandise. C’est à dire une clientèle familiale que j’aime, et que je préfère à celle des restaurants gastronomiques. Mme A. : Nous servons une cuisine traditionnelle que nous voulons « élaboré ». Nous proposons également des plats variés, 4 à 5 entrées, plats principaux et desserts, afin que tout le monde y trouve son plaisir. Nous apportons beaucoup d'attention à nos desserts, parce que c'est toujours très agréable de finir un bon repas par un peu de gourmandise. P. B. : Nous proposons également une cuisine traditionnelle. Je ne veux pas faire de la brasserie, je ne veux pas faire des grillades. Nous ne faisons que des plats assez élaborés. Nous ne travaillons qu'avec des produits frais... Pour être tout à fait précis, je dois dire que nous voulons que tout le monde puisse venir et surtout que tout le monde soit à l'aise chez nous. Les gens travaillent toute la journée et donc n'ont pas toujours le temps, ni même la volonté de cuisiner et de passer des heures à table. Notre mission est de leur proposer une cuisine travaillée, qu'ils puissent déguster avec plaisir. Pour la partie traiteur, nous faisons plus de la restauration gastronomique, avec du poisson, des fruits de mer, du gibier, du pigeon, du foie gras. Toute cette gamme de produits. Depuis votre arrivée, avez-vous perçu des différences, chez vos clients, dans leur mode d'alimentation ? Mme A. : Comme nous sommes arrivés depuis seulement trois ans, il m'est difficile de me prononcer à ce sujet. P. B. : Oui, tout à fait. C'est totalement différent de ce que nous pouvions voir il y a 28 ans. Les clients mangent beaucoup plus léger, et ont moins de temps pour se restaurer. Avec les 35 heures, il faut que le travail soit terminé à 17 heures. Donc tout va très vite, et c'est le temps prévu pour déjeuner qui en pâtit. Alors, nos clients ne prennent qu'un menu ou un simple plat. Il faut que l'on s'adapte à ces changements de comportement. « Les règlementations sur le tabac et l'alcool, la crise, la tVA,... » La réglementation concernant « l’alcool au volant » a-t-elle eu une influence importante sur la fréquentation de votre établissement et la consommation des clients ? L' hôtel-restaurant, Le Baron Gourmand Dossier Spécial B.G. : Un peu. Mais on est moins touché que d’autres, puisque, au « Bar du Centre », nous fermons assez tôt. 12 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Dossier Spécial J’ai choisi d’avoir une clientèle de journée, ce qui me permet d’éviter ce type de problème. Les bars de nuits, qui ferment à 3 heures du matin, ont plus de difficultés. Pour ce qui nous concerne, il y a une seule exception: « la soirée Beaujolais ». Mais tout cela se passe dans la joie et la bonne humeur, sans aucun débordement. C’est la fête dans le bon sens du terme [rires]. Le restaurant, Le Saint-Hilaire et toute son équipe. Quant à vous, monsieur Leblay, votre bar, « le Trégor » est aussi le siège du motoclub. Votre établissement est donc fréquenté par de nombreux jeunes. Les avez-vous sensibilisé concernant la réglementation et la prise d’alcool des conducteurs ? S. L. : Effectivement, je suis motard moi-même. Alors concernant le club, cela crée un peu d’animation dans la ville. On participe au lien social de la commune... C’est sympathique... Maintenant, pour ce qui est de la prévention contre l'alcool, dans 99% des cas, c’est bien rentré dans les mœurs. Surtout chez les jeunes qui sont déjà très sensibles à cette question, peut-être même plus que les autres. Ils ont pris conscience qu’ils devaient faire attention à leur comportement sur la route. Mais, en observant l’actualité, on s’aperçoit que la responsabilité des patrons d’établissements est de plus en plus engagée, notamment en ce qui concerne l’alcool au volant et l’alcool et les jeunes. Vous-même, monsieur Grandmenil, au quotidien, ressentez-vous cette pression ? B. G. : Bien sûr, mais nous savons rester dans le raisonnable. Il m’est arrivé de refuser de servir des clients, même si cela arrive de moins en moins. Il y a tellement de contrôle, vous savez. Et puis, les comportements ont changé. Par exemple, les conducteurs font très attention aujourd'hui. Quant aux jeunes, avec la législation actuelle, ils n’ont que 6 points sur leur permis. Ils ont donc très bien compris qu’ils devaient être vigilant vis à vis de leur consommation d'alcool. Messieurs Grandmenil et Leblay, vous avez une activité bar. Comment avez-vous vécu la loi sur l’interdiction de fumer ? Et avez-vous perdu une partie de votre clientèle ? B. G. : Je ne vous cacherai pas que cela a été difficile au début. On vend un produit que les clients n’ont plus le droit de consommer dans l’établissement. Mais, maintenant, cela se passe bien. Les gens fument sur le parking. Le problème était que beaucoup de mes clients, le matin, avaient le réflexe d’allumer une cigarette après avoir bu leur café. Il y a donc eu une période d’adaptation. Alors, oui, les habitudes ont changé,... en même temps que mon chiffre d’affaires, qui a baissé. S. L. : Moi, je l’ai très mal vécu. Et, effectivement, je peux dire que j’ai perdu une partie de ma clientèle. Avant, j’avais beaucoup de jeunes qui s’installaient en terrasse pour boire un verre, et fumer une cigarette. Maintenant que c’est interdit, ils traînent dans la rue. Mais, c’est vrai que pour la partie restaurant, c’est plus agréable pour les clients de manger sans être dérangés par les odeurs de cigarette. Passons à un autre sujet d'actualité qui vous concerne tous. La crise économique, que nous subissons en ce moment, a-t-elle une influence sur la fréquentation de votre établissement ? B. G. : Comme tous mes collègues, nous souffrons de la crise depuis une année. Surtout pour ce qui est du bar, plutôt que le tabac ou la presse. Mais je garde le moral [sourire]. S. L. : Oui, la crise a une vraie influence. On l’a ressenti énormément. Heureusement, l'État a baissé la TVA. Cela nous a beaucoup aidé. La crise fait que les gens consomment beaucoup moins, que ce soit en bar, en jeu, en restauration. Mais on fait en sorte de proposer des prix assez faibles, pour que les clients n’aient pas à sacrifier leurs habitudes, comme le petit café du matin. Mais bon, on est quand même content de la fréquentation. Mme A. : Malheureusement, la crise a eu une véritable influence sur la fréquentation du restaurant. Nous avons constaté une baisse réelle du nombre de clients. Donc, il nous serait difficile d'être satisfaits. Nous aimerions surtout faire un peu plus de couverts le midi. Mais, nous avons des repas de famille parfois, ou bien encore des dîners de mariage. Nous voulons principalement mettre en avant notre restaurant, car nous proposons une cuisine élaborée à des prix intéressants. P. B. : Au « Saint Hilaire », nous avons la chance de ne pas en ressentir les conséquences, pour le moment. Mais, je crois qu'il faut surtout être attentif aux clients et lutter contre ses propres habitudes. Il faut savoir faire des choses en complément pour les attirer. Le midi, par exemple, nous proposons des petites choses à grignoter pour qu'ils puissent patienter sans s'apercevoir du temps de préparation. Il faut à tout prix éviter la routine. Malgré ce contexte difficile, avez-vous choisi de répercuter la baisse de la TVA sur vos prix, ou comme d’autres, avez-vous privilégié une hausse des salaires, ou peutêtre la réalisation de travaux dans votre établissement ? S. L. : Il faut savoir qu’aucun de mes produits, depuis mon installation en 2005, n’a été augmenté. Alors que dans le même temps, mes fournisseurs, eux, augmentaient leur prix. Et puis, les travaux, que j’ai dû réaliser, ont représenté un très gros investissement. Si vous ajoutez à cela la crise économique, vous pouvez comprendre pourquoi je n’ai pas pu répercuter la baisse de la TVA sur mes prix qui, je le rappelle, sont déjà très attractifs. Maintenant, c’est vrai que je souhaiterais augmenter mes salariés. Mme A. : On a choisi de baisser les prix de nos formules, ainsi que ceux du café et des boissons non-alcoolisées. Par exemple, nous proposons deux formules. Avant la baisse de la TVA, elles étaient à 16 euros et 12 euros. Aujourd'hui, nous avons choisi de les ramener à 14 et 10, 50 euros. Nous avons fait des efforts dans ce domaine, car nous souhaitons que notre restaurant soit accessible à tous. P. B. : Effectivement, j'ai moi aussi baissé certains prix. Par exemple, je proposais un menu à 19 euros dont j'ai abaissé le prix à 17 euros. Sur différents produits de la carte, et le café, je l'ai fait aussi. En contrepartie, j'ai également offert une prime à mes salariés, j'ai augmenté leurs salaires. On a des horaires assez lourds, donc il faut savoir privilégier les salaires. « Les jeunes et les métiers de l'hôtellerie- restauration... » Justement, les métiers de la restauration sont exigeants, avec des horaires difficiles, quels arguments emploieriez-vous pour motiver les plus jeunes à s'orienter vers ces professions ? S. L. : C’est un super métier! On est là pour faire plaisir, pour détendre les gens. 13 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 14 C’est un métier de contact, et c’est ce qui me fait aimer ce que je fais. Et puis, c’est une profession d’avenir. Regardez les offres d’emplois, elles ne manquent pas! Il faut dire aussi que beaucoup de choses ont changé. Nous sommes aux 35 heures. Mais, pour ce qui me concerne, j’ai encore plus de plaisir à travailler aujourd’hui, parce que je cuisine des produits plus nobles et d’excellentes qualités. Après, c’est vrai qu’il y a des inconvénients, comme le fait d’avoir des horaires décalés par rapport aux autres. Mais bon, tous les métiers ont leur inconvénient. Mme A. : Je rejoins cet avis. Dans n'importe quel métier, il y a des avantages et des inconvénients. On ne peut pas avoir un travail sur mesure. Ce n'est pas possible, quel que soit le domaine. Mon mari et moi, quand nous avons commencé, nous n'avons pas pris de vacance pendant sept ans. Quand les gens entendent cela, ils disent que vous êtes fous. Alors, c'est vrai que c'était difficile, mais nous aimions ce que nous faisions. Nous voulions réussir. Et puis, il est certain que pour s'engager dans cette voie, il faut être passionné. Il faut aimer les gens, et savoir leur faire plaisir. C'est très important. Je dois dire également que, aujourd'hui, les métiers de la restauration sont plus valorisés que ce qu'ils n'étaient auparavant. Un arrêt de bus va bientôt être installé près du super U. Les gens sans véhicule pourront donc venir plus facilement au magasin et chez nous également, j'espère. P. B. : C'est un métier passionnant !... Mais il faut l'aimer... Vous comprenez, ce qui m'irrite, c'est quand les gens me disent « vous avez un métier ingrat! » Je ne vois pas plus d'ingratitude dans mon métier que dans d'autres. Vous croyez que le travail à l'usine est facile ? Moi, je ne crois pas. Les clients viennent ici, ils sont accueillis avec le sourire. Ils passent un bon moment, ils boivent un verre. Il faut bien dire qu'ils viennent pour s'amuser. Prenez l'exemple des hôpitaux ! Les gens travaillent le week-end, et ils n'ont pas toujours des bonnes nouvelles à vous annoncer. Alors, moi, je dis que la restauration est un métier passionnant. Il faut diriger les jeunes vers cette profession. Vous-même, avez-vous déjà eu des difficultés pour recruter votre personnel ? Mme A. : Oui. C'est sûr qu'on voit un taux de chômage énorme, et pourtant il est parfois difficile de recruter. Évidemment, nous n'avons pas des horaires de bureau. La vie de famille peut en souffrir quelques fois. Dossier Spécial Le bar, restaurant, pizzéria, Le Trégor Mais c'est un métier qui apporte tant de satisfactions que, lorsque nous prenons un peu de recul, nous ne regrettons rien. P. B. : Non, je dois dire que je n'ai jamais eu de problème de ce genre. D'ailleurs, je tiens à dire que certains membres de mon personnel travaillent avec moi depuis 26 ans. Je me souviens que nous avions essayé, avec l'ancien maire de la commune, monsieur Le Maout, d'intégrer des personnes en difficulté, notamment dans mon établissement, par le biais des Contrats d'Initiatives Emplois. Je faisais alors parti de la commission d'insertion. Certains d'entre eux sont restés dans la restauration et ont pu se sortir de la panade. « nous avons tous notre place ici. » Vous avez tous des profils assez divers. Malgré tout, pensez-vous être en concurrence les uns les autres ? S. L. : Non, parce que nous faisons tous des choses différentes. Bernard, du « Bar du Centre », fait un bar tabac presse, tandis que moi, je fais bar restaurant. Pour ce qui me concerne, le matin, j’ouvre plus tard que Bernard. Et puis, je ferme en août, alors que lui ferme en juillet. Donc, la commune a toujours une activité bar. Et puis, il est évident que je ne me situe pas sur la même clientèle que celle du « Saint Hilaire » et du « Baron gourmand ». On a des activités complémentaires. On a donc tous notre place ici. Vous avez déménagé votre bar. Etes-vous satisfait de votre nouvelle implantation au centre commercial Super U de la Musse ? S. L. : On est satisfait parce que l’établissement est beau. On a bien travaillé sur le projet. On a une cascade d’eau. On a utilisé du bois et de la pierre pour donner quelques choses de chaleureux. On a de nombreux jeux, un point internet et le Wi-Fi. Mais la crise étant, les études de marché qu’on a faites ne correspondent pas tout à fait à la situation présente. Mais, on a l’outil. L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 On a fait des efforts. Je sais également qu'un arrêt de bus va bientôt être installé près du Super U. Les gens sans véhicule pourront venir plus facilement dans le magasin et chez nous également, j'espère. Alors, avec le temps, cela va venir. Et puis, j’invite les Hermitageois à venir nous voir. Ils seront agréablement surpris par la diversité des plats que nous proposons, ainsi que par notre décor. Ils verront que beaucoup de choses ont changé... Et puis c'est toujours agréable, après la corvée des courses, de ne pas avoir à cuisiner... et de se faire servir...[rires]. Quant à vous, madame Aldandachi, vous dirigez le seul hôtel de notre commune. Est-ce une activité qui fonctionne bien ? Mme A.: Cela fonctionne relativement bien, oui. Nous sommes complets à certaines périodes, notamment lors de formations de pompiers, ou lors de salons organisés à Rennes. D'ailleurs, nous travaillons sur notre communication, puisque nous avons mis sur internet toutes les informations sur nos services et nos prix. Dans notre cantine scolaire, l'équipe municipale a choisi d'intégrer aux menus des produits bios. Travaillez-vous avec ce type d'aliments? S. L. : Pas pour le moment. Mais c'est une option qui peut nous intéresser. Mme A. : Pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas encore pris cette voie dans notre restaurant. P. B. : Pas pour le moment, même si c'est une idée à laquelle nous avons déjà réfléchie. Mais bon, l'avenir, vous savez,... après vingt huit ans, la clientèle a peut-être envie de changement... D'autres le feront peut-être à ma place... [Silence]. Vous êtes en train de nous dire, monsieur Blanchard, que le Saint Hilaire va changer de propriétaire ? P. B. : Effectivement, le « Saint Hilaire » va changer de propriétaire... Mais pas de personnel. C'est une page qui va se tourner. Dossier Spécial Arrivé à un certain âge, on a envie de voir autre chose. Je ne veux pas laisser s'installer une certaine lassitude. La clientèle, je l'espère, va suivre mon successeur. Bon, je m'engage aussi avec lui pour les prestations à venir. Nous allons travailler ensemble jusqu'en septembre de l'année prochaine, pour assurer la transition. Mais bon, je ne vais pas me voiler la face. Cela ne se fera pas sans beaucoup de peine. Je regretterai énormément de choses à L'Hermitage. Comme je le disais avant, pendant vingt huit ans j'ai organisé de nombreuses réceptions d'évènements heureux, comme des baptêmes, ou bien des mariages pour les Hermitageois... Et parfois pour les mêmes personnes. C'était donc émouvant de les accompagner dans chacune des grandes étapes de leur vie. Il y a aussi le problème de l’effet de masse. Il suffit qu’un enfant n’aime pas un plat pour que les autres soient réticents à le goûter. faire venir d’assez loin. Vous comprenez donc que nous devons utiliser des produits cultivés près de chez nous, pour éviter de trop longs acheminements et la pollution dû au transport. Et, cela, je crois, ne serait pas en phase avec le développement durable. Aussi, nous privilégions les producteurs locaux. A L’Hermitage, l'équipe municipale a pour volonté de maintenir la préparation des repas dans notre restaurant scolaire. Mais maintenant, avec une réglementation de plus en plus stricte et contraignante, n’est-il pas plus difficile de cuisiner les déjeuner des enfants ? Entretien avec m. Georges, cuisinier et responsable du restaurant scolaire : Monsieur Georges, pouvez-vous vous présenter, et nous décrire votre parcours professionnel, ainsi que les différentes étapes que vous avez vécues avant d’arriver à L’Hermitage ? Je m’appelle Christian Georges. J’ai commencé la cuisine comme apprenti en 1968, pendant 3 ans. Après, je suis devenu commis dans des restaurants traditionnels. Puis en 1975, je suis entré à l’Ecole Nationale de la Santé Publique, à Rennes. J’y suis resté jusqu’en 2001, avant de travailler pour la cantine scolaire de L’Hermitage. Pourquoi avez-vous choisi de venir vous installer dans notre commune ? Au départ, c’était pour travailler plus près de chez moi. Et puis, je voulais essayer autre chose, découvrir un autre environnement de travail. Combien de repas servez-vous chaque jour et comment est constituée l’équipe que vous encadrez ? En principe, on peut servir jusqu’à plus de 300 repas. Cela dépend des jours. Mais, en moyenne, on en prépare environ 280-290. On est trois en cuisine de production, plus deux autres personnes pour le service . Oui, c’est vrai. Aujourd’hui, il y a tellement de règles et de normes que cela peut compliquer les choses. Il faut bien comprendre que nous avons de nombreux impératifs à respecter. Nous avons quand même la responsabilité de tous ces enfants. Nous ne pouvons pas nous permettre le moindre problème. Donc, nous devons toujours être très vigilants à l’hygiène, à la conservation des produits ainsi qu’à leur cuisson. La commission municipale, chargée de la vie scolaire, a décidé l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique dans la composition des repas. Les enfants apprécient-ils ces aliments « bios »? Oui, ils y sont vraiment sensibles. Il n’est pas rare qu’ils nous demandent, avant de se servir, ce qui est bio dans le menu. Nous sentons qu’ils apprécient ces aliments. Le bio apporte un plus. Quelle influence a pour vous cette nouvelle façon de se fournir en produits de ce type ? Le problème principal vient de l’approvisionnement. Par exemple, ce serait difficile de faire des menus bios complets. Par principe, nous choisissons des produits de saison parce que, sinon, il faudrait les (1) (3) « Bar du Centre ». « Baron Gourmand ». (2) (4) « Trégor ». « Saint Hilaire ». Reportage : Yann Pochat & Yves Gautrais Photos : Franck Tardif Mais il y a une vraie différence de prix entre les aliments bios et ceux issus de l’agriculture traditionnelle ? Oui, c’est vrai que les prix des produits bios sont un peu plus élevés que ceux des produits traditionnels. Mais, je dois dire que dans le coût d’un repas, les aliments ne sont pas ce qui revient le plus cher. Donc, le bio ne représente pas un problème majeur dans le coût de fonctionnement de la cantine. Monsieur Georges, gérer le restaurant scolaire vous apporte quelles satisfactions ? Mon métier m’apporte plusieurs satisfactions, notamment le fait de travailler en équipe. Nous devons, tous ensemble, réussir à préparer chaque jour près de 300 repas, que nous cuisinons nous-même à la cantine. Et puis, je pense que les cuisiniers ont un rôle d’éducateur. Nous devons sensibiliser les enfants aux goûts, aux saveurs nouvelles. Les adultes ne sont pas toujours des exemples. Lorsque je travaillais à l’Ecole Nationale de la Santé Publique, certains ne mangeaient que des pizzas, ou des grillades avec des frites. Le problème est que les enfants gardent les mêmes habitudes alimentaires que leurs parents. Donc, notre rôle est de leur servir des repas équilibrés et de leur donner envie de varier leur alimentation. Comment sont décidés les menus proposés chaque semaine ? C’est moi qui fait les menus à l’avance, sur cinq semaines. Après ça, il y a une commission, réunissant des élus et des parents d’élèves, qui les valide. Quelles sont les plats préparés à la cantine que les enfants préfèrent ? Ils aiment particulièrement les frites, les pâtes, les féculents,... Beaucoup moins les légumes [rires]. Les enfants gardent les mêmes goûts. Mais c’est l’éducation donnée par les parents qui va faire que l’enfant sera sensible ou pas à de nouvelles saveurs. 15 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Tribune Libre 16 minorit: é A Minorité LLa Vivre L’Hermitage Autrement Le visage de la commune de demain se dessine aujourd'hui… Le réaménagement du centre bourg, son extension à l'Ouest aux Mares noires dans le cadre d'une ZAC (27 ha, 500 nouveaux logements, 1300m2 de surfaces commerciales supplémentaires), l'étude d'aménagement de la RD287 du rond point de la Rabine jusqu'à' à la déviation Nord, et celle du parc des sports dans le cadre d'un contrat d'objectif, la réalisation d'un programme immobilier sur le site de l'ancien Super U (90 logements dont 75 en collectif), le projet de requalification de l'ancienne mairie dans le cadre d'un appel à projet bâtiment basse consommation (BBC), la réflexion engagée sur la faisabilité de logements pour les personnes âgées qui pourrait s'implanter sur le site du presbytère, le nouvel équipement festif rue de Montfort, un nouvel accès pour l'établissement Bridel en négociation... Les projets d'aménagement et d'urbanisme ne manquent pas sur la commune et viennent s'ajouter aux réalisations les plus récentes : nouveau centre de secours, centre de formation du SDIS, lotissement de la Musse, lotissement de la Noë Biche, nouveau Super U, collectifs des Sépalies, parking Allanic, maison de retraite. Nous, élus de la minorité, participons activement aux échanges concernant la révision du plan local d'urbanisme - le projet urbain de la commune - à l'horizon des 15 prochaines années. Les orientations qui nous sont proposés à l'heure actuelle par les urbanistes et le paysagiste sont extrêmement attrayantes en ce sens qu'elles doivent apporter de la cohérence et de la qualité dans la façon de construire la commune : habitat (individuel, collectif), activités (artisanat, services, commerces), déplacements (voiture, deux roues, piétons...) paysage et rapport à l'environnement. L'un des concepts qui est avancé est la réintroduction de la nature dans la ville : replantation de haies, développement de coulées vertes, réseau de circulations douces... Le secteur Sud de la ligne de chemin de fer jusqu'à la déviation Sud sur 45 ha (potentiellement 2000 à 2500 nouveaux logements), le parc du presbytère, la requalification de l'axe Est-Ouest des rues Pierre Loti et Eugène Lemordant jusqu'à la mairie dans le cadre d’une liaison semi-douce, sont autant de points d'ancrage du futur projet urbain. Pourtant nous sommes inquiets… Notre inquiétude vient du fait que les projets actuels réalisés à court ou moyen terme nous paraissent insuffisamment étudiés dans le cadre de ce projet urbain global dont nous avions fait un des axes forts de la campagne des Municipales. Prenons l’exemple concret du projet de logements pour personnes âgées qui se situerait entre le presbytère et l’école privée, et qui sur le fonds présente un réel intérêt pour des habitants qui souhaitent retrouver un logement plus adapté à la perte progressive d’autonomie, et qui leur permettent de rester le plus longtemps possible à domicile (alternative à la maison de retraite médicalisée). Dans les scénarios d’aménagement de la commune qui nous sont proposés aujourd’hui et qui pourront être conduits sur plusieurs dizaines d’années, l’un des enjeux serait la création d’un vaste parc urbain prenant appui sur le presbytère et son parc actuel en s’étendant au Sud de la ligne de chemin de fer par l’intermédiaire d’une passerelle à l’usage des piétons et des deux roues. Ce parc pourrait en outre faire le lien avec la gare toute proche, qui génère un mode de déplacement alternatif à l’automobile : l’implantation de logements ou d’équipements d’ailleurs, doit donc être mûrement réfléchie à cet endroit. Or, nous ne pouvons que constater l’absence d’une quelconque coordination de projets à cet endroit. Il nous parait en outre indispensable de conserver son caractère public à l’ensemble du site qui présente un réel intérêt patrimonial pour la collectivité, et donc de ne pas le « privatiser » ne serait ce que pour partie. C'est pourquoi nous souhaitons rester vigilants sur les projets de la majorité qui vont marquer durablement le paysage urbain et qui peuvent manquer de cohérence avec le projet urbain global auquel nous croyons. Patrick LAMY, Alain BUSNEL, Jean-François HERBINOT, Jacqueline SEYDOUX et Loïc LE HIR vous présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année 2010. Pour nous contacter : [email protected] t n e m e n n o ir v n e l' r u po l'environnement à l'Hermitage Agir girpour A Agir pour l'environnement à l'Hermitage est une association de veille environnementale. Nouvelle dans le paysage local, l'association rassemble les habitants de l'Hermitage qui désirent voir la commune progresser sur les questions concernant la qualité du cadre de vie, la santé, le risque industriel et la maîtrise de l'urbanisation. Notre objectif est d'être considéré comme une force de proposition. Notre programme 2010. Une soirée sera organisée en février sur la dangerosité des ondes électromagnétiques. Nous espérons pouvoir rassembler pour un débat un opérateur de téléphonie et un cabinet indépendant. Une conférence est prévue avant l'été sur les pollutions intérieures dans les maisons. Au printemps, nous renouvellerons l'expérience du troc plantes, suite aux nombreuses demandes. Rejoignez-nous Née en 2008, l'Association AEH a besoind'adhérents et de sympathisants pour se faire entendre auprès des pouvoirs publics. Qui de nos jours peut rester insensible aux urgences environnementales ? Celles-ci nécessitent un engagement personnel, car c'est par le nombre que nous pourrons peser sur les politiques locales. Réunion une fois par mois salle Xavier Grall de 19h15 à 20h30 (sans aucune obligation de participation régulière) Contact : 06 72 17 71 23 ou 06 88 89 04 69 Annie Deriennic, La Présidente. s t n e m e t ê v x Bourse aux vêtements u Bourse a A la recherche de bénévoles L'association intercommunale de bénévolat l'Hermitage/Saint-Gilles a organisé sa bourse aux vêtements automne-hiver, vendredi et samedi 26 septembre. 2 070 articles ont été déposés par 170 personnes. 450 articles ont été vendus. Infos Associatives « Cette bourse a été très difficile à gérer par manque de bénévoles » Dès le vendredi soir de nombreuses personnes se sont précipités pour faire leur choix, les acheteurs du samedi matin ont également trouvé leur bonheur… « Une petite baisse est à noter pour la vente. L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 Il faut sans doute tenir compte des braderies de plus en plus nombreuses où l'on peut discuter le prix. Les déposants (eux) ne se sentent pas concernés par les achats, ils pensent simplement récupérer leur chèque et sont surpris de voir que ça ne s'est pas vendu ». France oldatsdedeFrance SSoldats Infos Associatives A ceux qui s’interrogent encore sur l’identité des Soldats de France Quelle filiation pour les SOLDATS de FRANCE ? 1ère Génération • 1914-1918 : Grande Guerre 2ème Génération • 1939 - 1945 : 2ème Guerre Mondiale • 1946 - 1954 : Théâtre des Opérations • Extérieures Indochine 3ème Génération • 1952 - 1964 : A.F.N. 4 Génération 1964 jusqu’à nos jours •S oldats de France, Actions extérieures et Humanitaires Service Militaire ème • Qui peut être SOLDAT de FRANCE ? ceux qui ont servi la France en dehors de l’AFN •T oute personne ayant porté l’uniforme •T oute personne ayant accompli son service National (militaire ou civil) sur le territoire •N ational ou en Opérations extérieures. • Anciens Militaires de Carrière •L es Militaires de contrat court •L es Pompiers • Les Secouristes Les MISSIONS du SOLDAT de FRANCE - Perpétuer le Devoir de Mémoire - Perpétuer le Souvenir de nos Aînés qui ont versé leur sang pour la Patrie •T ous - Promouvoir les valeurs de l’UNC : La Défense du Pays, le Sens civique, la Droiture Morale, la Solidarité Humaine Extrait du Journal UNC La Section UNC de L’Hermitage (Anciens Combattants et Soldats de France) compte actuellement une dizaine de Candidatures de Soldats de France Pour tout renseignement vous pouvez contacter : • Le Président Louis MALAGRE Tél : 02 99 64 04 92 • Robert DUTAY Tél : 02 99 64 12 70 ou un membre de la Section. s ve è l 'é d s t n are P A.P.E. école publique Le but des actions de l’association des parents d’élèves est de contribuer aux financements de toutes activités et sorties scolaires proposées par les enseignants des deux écoles (maternelle et primaire) s’inscrivant dans le projet pédagogique et éducatif de l’école en organisant régulièrement des évènements et manifestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’école. Elle contribue ainsi, indirectement, à l’amélioration de la scolarisation des enfants. Afin d’atteindre cet objectif et d’être un réel soutien à l’école, des manifestations sont organisées toute l’année, lui permettant de recueillir de l’argent.Les festivités pour 2010 sont : • Buffet loto : le Samedi 27 mars 2010. • Animation lecture : du 4 au 12 mars 2010 (vente de livres le Vendredi 12 mars 2010) • Fête de l’école : le Samedi 26 juin 2010. le Dimanche 17 octobre 2010. • Arbre de Noël : 11 décembre 2010. • Braderie : L’APE organise aussi directement des actions en direction des enfants, dans des activités qui lui paraisse contribuer au développement de l’enfant. (Activités du temps de midi, fête de noël), etc... Pour entreprendre tout cela, l’association dépend des membres de l’APE et de l’énergie qu’ils peuvent y consacrer, en sachant que la participation des enseignants nous est précieuse et celle des parents indispensable. Vous aussi, parents, n’hésitez plus et venez soutenir les activités de l’APE, en y participant, en apportant votre aide en fonction du temps que vous pouvez y consacrer. Poussez la porte de l’APE et venez rejoindre le dynamisme et la bonne humeur de l’équipe. Vous y trouverez votre place et les nouvelles idées sont toujours les bienvenues. Soutenir les activités de l’APE, en y participant en tant que parents, c’est aussi soutenir et contribuer à la réussite de nos enfants. A très bientôt. Le bureau : Président : Manuel Jouanny-Ramey Vice-présidente : Sophie Colliaux Trésorier : Arnaud Mérel Trésorier-adjoint : Philippe Rouxel Secrétaire : Martine FAUDE Secrétaire-adjointe : Claire GARREAU Contact : 06 84 11 62 17 www.ape-lhermitage-35.com s ve è l 'é d s t n are P A.P.E.L école privée Nouvelle Présidente à l’APEL St Joseph L’APEL de l’école Saint-Joseph compte pour cette année scolaire 16 membres, parents d’élèves élus lors de l’assemblée générale du 2 octobre 2009. Le Bureau a accueilli 4 nouveaux membres et élu une nouvelle présidente, Cécile EVEN, en remplacement de AnneCécile CHALM, membre sortante. Les actions de l’association ont démarré le jour de la rentrée avec l’organisation d’un pot d’accueil pour les parents et élèves. Cette année, l’école compte 149 élèves et une 6ème classe. Elle a accueilli deux nouveaux enseignants : Agnès Pelhate (CE2-CM1) et Anne Alazet (CE1-CE2), et deux nouvelles personnes avec le recrutement de 2 emplois de vie scolaire auprès d’enfants ayant un handicap. A l’occasion de l’assemblée générale, l’APEL a accueilli spécialement les nouvelles familles de l’école, au nombre de 19, afin de faire connaissance et leur présenter les actions tout au long de l’année scolaire. La vie de l’école St Jospeh a été marquée par les travaux de réfection de la toiture du bâtiment principal, notamment durant les vacances de la Toussaint. L’APEL a décidé de poursuivre activement son objectif d’apporter des fonds à l’école pour améliorer la vie des élèves tout en animant l‘année scolaire par diverses manifestations. C’est ainsi qu’elle a organisé le 6 décembre le traditionnel spectacle de Noël de l’école, au lycée Sainte-Geneviève à Rennes, avec la participation active des enfants, de l’équipe enseignante et du personnel de l’école, qui ont présenté une comédie musicale, sur le thème du « Soldat Rose ». Le vendredi 11 et le samedi 12 décembre, les membres de l’APEL et des parents d’élèves bénévoles ont animé un marché de Noël sur le thème « déco créative de Noël » dans le hall du Super U. Pour l’année 2010, les actions de l’APEL sont en cours de préparation, notamment une braderie, à la salle du Vivier le 21 Mars 2010, les portes ouvertes de l’école le vendredi 30 avril, la vente de muguet le 1er Mai et la fête de l’école de fin d’année, le samedi 12 juin 2010. Contact : Cécile EVEN au 06 65 52 97 43 17 L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 18 Agenda Janvier Vendredi 8 Galette des Rois HAC Cyclos samedi 9 Repas des bénévoles du Comité des fêtes dimanche 10 Galette des Rois du HAC dimanche 10 FEST DEIZ Les Beluettes Vendredi 15 Voeux du Maire aux associations Vendredi 22 AG Judo Club Vendredi 29 AG et Repas Anciens Combattants samedi 30 Tournois du Judo Club samedi 30 Soirée festive HAC Basket Février samedi 6 La Dictée (championnat d’Ille -et-Vilaine ) Club d’orthographe dimanche 7 Après-midi country HAC Fitness dimanche 7 Cyclo Cross Comité des Fêtes Lundi 8 AG Comité de Jumelage Vendredi 12 Conférence débat AEH dimanche 14 FEST DEIZ Les Beluettes samedi 27 AG et soirée festive Comité Fête du Parc Infos Associatives sidEnt é R P U td E moLe LH.A.C. mot du président 1001, c’est le nombre d’adhérents à ce jour de l’Hermitage Athlétic Club. Pour la première fois depuis sa création en 1937, le H.A.C. dépasse le millier d’adhérents. Les 11 sections sont encadrées par des bénévoles compétents et toujours soucieux de la sécurité de tous. Ces bénévoles sont la colonne vertébrale du Club, sans eux le H.A.C. ne serait pas ce qu’il est, qu’ils en soient remerciés. La structure du H.A.C. permet de voir l’avenir sereinement. Nous dépendons des subventions publiques pour moins de 10% de notre budget. Comme tout le monde associatif, nous sommes conscients que ces aides peuvent être remises en question à moyen terme. La force du H.A.C. réside dans son unité, et j’ai un vœu à formuler pour l’année 2010 : que l’implication des participants continue à contribuer au dynamisme et au bon fonctionnement de toutes les sections. Bonne année sportive à tous Bernard QUILY, Le Président du H.A.C. BAsKEt .A.C. Basket H H.A.C. Les nouveautés de cette saison Le retour d’une équipe loisirs où une bonne ambiance est garantie. Connaissant l’adage, « plus on est, plus on rit... », n’hésitez pas à venir (re)découvrir le basket détente. Nous sommes à ce jour 78 licencié(e)s en progression grâce au basket loisirs. Nos Cadettes jouent en entente avec La Chapelle-Thouarault Nos objectifs Apporter aux jeunes (ou moins jeunes) le plaisir de jouer, de gagner et … de savoir perdre. Que les jeunes s’investissent dans l’arbitrage particulièrement, mais aussi dans l’encadrement d’équipes (entraînement ou coach) Nous espérons pour la saison 2010-2011 engager une équipe seniors filles. Ce vœu sera-til exaucé ? Les dernières informations Le repas des Amis du basket aura lieu le Samedi 30 janvier 2010 salle du Vivier avec au menu, moules - frites ou jambon - frites. Exceptionnellement cette année 2010, il n’y aura pas de tournois à L’Hermitage car la salle de sports 1 va être rénovée. Mais toutes nos équipes iront représenter fièrement la commune aux alentours. Les 40 ans de la section Basket En 2010, la section Basket du HAC fête ses 40 ans d’existence. Aussi, nous allons réunir les jeunes et moins jeunes, basketteurs basketteuses ou dirigeants, autour d’une grande table. Un repas sera organisé le Samedi 8 mai 2010 salle du Vivier. Si vous êtes de ceux-ci, n’hésitez pas à vous faire connaître ou si vous connaissez d’anciens joueurs ou joueuses, n’hésitez pas à transmettre leurs coordonnées auprès de Françoise Luce au 02 99 64 06 62 Bonne année 2010 à tous e tr s e d é P t e t t V o d n A R Rando Vtt et Pédestre La plus grande manifestation sportive de l’Hermitage en nombre de participants Une participation chaque année plus importante, la 1ère année il y a eu 150 participants, 400 la 2ème année et 600 l’année dernière. Ce succès grandissant est du au sérieux de notre organisation et surtout à la volonté de tous les membres de la section d’organiser une rando adaptée à toute la population. Notre priorité est que chacun, petit ou grand, jeune ou vieux puisse venir participer et réaliser son parcours dans la convivialité et la bonne humeur. Pourquoi la date de notre randonnée a-t-elle été fixée au dimanche 7 mars ? Le choix de la date est primordial car la réussite dépend en grande partie de la présence du beau temps. C’est pourquoi nous avons décidé de traiter ce sujet avec la plus grande rigueur. Nous avons consulté d’importantes personnalités qui sont, dans leurs domaines, des professionnels de la prévision sur la commune à savoir : Le vieil oracle de La Verdais, le devin du Boberil, les frères marabouts de Vaujouan, la sorcière de La Basse Chevrie, le prophète de La Bretonnière, les trois voyantes des Nouettes, le mage de La Touche et quelques visionnaires illuminés du centre bourg L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 qui fréquentent assidûment les bars de notre commune où les discussions philosophiques s’éternisent parfois. Il a été sacrifié pour cette bonne cause 2 poulets, 1 truite, une grenouille, une chaîne de vélo, une touffe de cheveux et un maillot de notre équipe. Nous avons eu la certitude, à une exception près, que le beau temps allait être présent. D’ailleurs, plus le tarif de la consultation (non remboursé par la sécu) était élevé, plus le beau temps nous a été promis. Nous comptons sur tous les Hermitageois pour réussir cette journée. Le HAC VTT vous propose de participer pour la 4ème année à la Rando VTT et pédestre le dimanche matin 7 mars 2010 à partir de 8h, départ salle du Vivier. VTT : 5 circuits : 15 km familial, 25 km amateur, 35 km confirmé, 45 km sportif et 55 km super sportif Tarif : 5 € individuel (4 € pour les clubs) moins de 15 ans : 1 € Marche : 3 circuits : 9 km amateur, 12 km confirmé et 15 km sportif Tarif : 3 € / moins de 15 ans : 1€ Infos Associatives CLUB doClub JU Judo Challenge qui rassemble 8 compétitions dans divers Clubs voisins, tout au long de l’année sportive. Le challenge des « Samouraïs Benjamins » s’adresse aux enfants nés en 1998 et 1999. Il se compose des 8 compétitions amicales (cidessus) et de compétitions officielles. Le Judo Club de L’Hermitage compte 166 adhérents pour la saison sportive 2009 - 2010, ce qui reste un effectif constant. Tous les adhérents sont entrainés par Cédric Roudot, ceinture noire 4ème dan, professeur diplômé du brevet d’état spécifique judo jujitsu et du DEUG des activités physiques et sportives. Arbitre national depuis l’an dernier. Lors des cours de baby judo, Gaël André dit Gallas, ceinture noire 1ère dan, assiste Cédric dans le cadre de sa préparation au brevet d’état 1er degré. Pour cette année 2009, le Club est riche en récompenses. En fin de saison 2008 - 2009, 4 judokas ont obtenus leur ceinture noire, il s’agit de Elouan MARTIN, Damien BARRE, Gwendoline VERBER et Laurie GAILLARD et en ce début de saison 2009 - 2010 déjà 2 ceintures noires à ajouter au palmarès : Florian PESNARD et Hugo GRANGEON. Félicitations à ces champions et remerciements à Cédric et Gaël. samedi 6 10 ans HAC VTT dimanche 7 Rando VTT HAC VTT dimanche 14 FEST DEIZ Les Beluettes Jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 Bourse aux Vêtements de l’A.I.B. samedi 20 Soirée Théâtre Comité des Fêtes Le Club de L’Hermitage a la particularité d’accueillir une équipe en sport adapté, qui d’ailleurs augmente son effectif cette saison. Les adhérents en Jujitsu sont également en forte augmentation. Cette discipline est pratiquée au Club depuis Septembre 2005. Elle permet d’améliorer la condition physique et de conjuguer les techniques de pieds - poings avec les techniques au sol. dimanche 21 Braderie APEL Ecole privée samedi 27 Loto APE Ecole Publique Les judokas nés entre 1998 et 2003 peuvent participer au challenge des « Petits Samouraïs ». e m lu F a L b lu C is n n e t tennis Club La Flume L’assemblée générale qui a eu lieu à la salle de la Grange de Cintré, a permis de voir l’arrivé de nouveaux membres dans le conseil d’administration. Cette année, le TC La Flume compte 144 inscrits (60 adultes pour 84 jeunes). Les cours se répartissent sur les communes de L’Hermitage, Cintré et la Chapelle Thouarault, à partir de 17h le soir, toute la journée le mercredi, ainsi que le samedi matin. Jérôme ALLAIN, diplômé d’état, assure les cours, aidé par Antoine LE TACON, initiateur fédéral 1er degré. Les joueurs sont répartis dans les groupes en fonction de leur âge et de leur niveau. Ainsi, 30 groupes ont été formés, 21 groupes jeunes et 9 groupes adultes.Des Groupes Avenir Club ont été mis en place cette année afin de permettre à des éléments ayant des aptitudes d’émerger plus rapidement, et de former des jeunes compétiteurs, futurs membres des équipes représentatives du club. Agenda mars Nous souhaitons la bienvenue à CHAUVIN Claire, PRUSZEK Armelle, CADE Jean-Luc, MEHEUT Gwenaël et MENARD Arnaud. Quatre orientations pour la saison 2010 : • Poursuivre la structuration de l’école de tennis (progression, groupe club, suivi, stages,…) et le développement des actions de sensibilisation (écoles,…) • Accompagner la prise de responsabilité des adhérents dans la vie associative (conseil d’administration, capitaines d’équipe, arbitrage, ….) • Constituer un groupe de travail pour définir un avant-projet chiffré d’équipement intercommunal tennis • Accroître notre participation lors des manifestations communales Vous trouverez notre actualité sur le site du club : www.tc-laflume.fr L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010 dimanche 28 Après-midi country HAC FITNESS dimanche 28 Troc plantes AEH Avril samedi 10 Soirée festive HAC Football samedi 10 Animation HAC Musculation 19 20 E la perete stai…" LAG UmE J"Un, doi, trei, Formulette roumaine du jeu également connue en France « un, deux, trois, soleil » Le comité de jumelage de l’Hermitage a poursuivi cette année l’accompagnement dans la mise en place d’un accueil de loisirs pérenne à Copsa Mica. Animation maquillage et chanson dans la rue à Tarnavioara Initié en 2008, ce projet d’animation trouve son origine dans la coopération entre le département de l’Ille-et-Vilaine et le judet de Sibiu dont fait partie notre commune partenaire. Pour cette seconde édition, cet accompagnement s’est traduit par le suivi de la préparation de l’accueil de loisirs ainsi que la participation de deux animateurs français, Hugo Berthelot et Virgil Hamici aux activités proposées aux enfants de 6 à 12 ans du 20 au 31 juillet. Une nouvelle fois, une cinquantaine d’enfants ont répondu présent dans la joie et la bonne humeur en venant quotidiennement à l’école n°3. Cette année, ils ont pu découvrir la confection et la manipulation de marionnettes avec l’intervention de Fabien Moretti, artiste en résidence à l’initiative de Solidarité 35 Roumanie. M. Le Maire de Copsa Mica, M. Le Maire de L’Hermitage, Mme Rivière et Corina présidentes du comité de jumelage. M. Le Maout, M. le Député, M. le Conseiller Général, MM. les Maires du canton Quelques semaines plus tard et afin de poursuivre l’échange de savoir-faire dans le domaine de l’animation jeunesse, Ronan Barentin et Roxana Gherman ont proposé et initié des animations de rues en impliquant les acteurs locaux s’intéressant aux problématiques de la jeunesse (professionnels de santé, de l’éducation, représentants de la communauté rom et de la municipalité, animateurs volontaires). L’objectif était cette fois-ci de permettre à des enfants d’âge et de milieux sociaux différents ainsi que de plusieurs quartiers de la ville, définis auparavant avec la municipalité en fonction de besoins existants, de participer à un projet commun d’animation. danièle Rivière et Christian Le maout citoyens d’honneur de Copsa mica Le 27 septembre dernier, à Copsa Mica, Daniel Tudor Mihalache, maire de Copsa Mica remettait le diplôme de citoyen d’honneur à Danièle Rivière et à André Chouan pour le compte de Christian Le Maout. Cette distinction reconnaît tout le travail accompli pour rapprocher nos deux communes depuis 20 ans, tout d’abord, par la solidarité après la chute de Ceaucescu et maintenant par les échanges dans le cadre du comité de jumelage Le menu offert par la restauration Eoisles vœux 2010 'HERmitAGpour Lhermitageoise Apéritif : Mr Grandmenil - « Américano Maison » Frotter un verre Martini avec un zeste de citron, puis le tremper dans du sucre. Ajouter un tiers de Campari, un tiers de Martini Bianco et un tiers de gin. Puis rajouter du Schweppes selon le goût. Server avec des olives. L'alcool est dangereux pour la santé" Article L3323-4 du Code de la Santé Publique. Entrée : Mr Leblay - « Salade folle » Ingrédients: 1 tête de batavia - 100 g de parfait de canard - 100g de saumon fumé - 16 pièces d'asperges - 4 Tomates - 1 oignon - Vinaigre de figue - Magret de canard fumé en tranches Préparation: Emincer finement la salade. Mettre dans un plat. Poser les asperges, les asperges en quinconces et poser le saumon. Surplomber le tout du parfait de canard. Couper l'oignon en rondelles, et les tomates en quartier autour du plat, pour la décoration. Ajouter deux cuillères à soupe de vinaigre de figue. Conseil du chef: Ajouter des petits toasts. Plat de résistance: Mr Blanchard « Le suprême de turbot aux petits légumes » Ingrédients : Filet de turbot - Poivron rouge - Courgette - Carotte Champignons - Dés de tomate - Fumet de poisson - Crème fraiche Préparation : Dans une sauteuse, avec de l'huile d'olive, suer les légumes en dés. Etuver à petit feu et à couvert pendant 3 minutes. Infos Associatives Sauce: Egoutter les petits légumes. Prélever le jus de cuisson. Ajouter du fumet de poisson à de la crème fraiche et assaisonner. Cuisson : Assaisonner les suprêmes de turbot. Badigeonner de beurre, puis les cuire sur grille dans un four très chaud pendant 4 min. Présentation sur assiette : Déposer un suprême de turbot entouré de sauce. Parsemer la garniture de légumes. Dessert : Erwan Chef du « Baron Gourmand » « Verrine gourmande à la mangue » Ingrédients pour 10 personnes : 1kg de fromage blanc - 500g de crème fraîche - 200g de cassonade - 2 belles mangues bien mûres Recette : Laver, éplucher les mangues puis les tailler en tranches ou en cubes. Les répartir harmonieusement au fond des verrines. Mélanger le fromage blanc et la cassonade. Battre la crème fraîche et mélanger au fromage blanc, puis répartir sur les mangues. Servir avec un coulis de framboises et une pointe de chantilly. Cette recette peut également se réaliser avec d'autres fruits (pêches, fraises ...). Le cocktail sans alcool : La suggestion de « L'Hermitageois » - « Fleur Céleste » Ingrédients pour une personne : 10 cl de jus de fruits rouges - 8 cl de jus d'oranges - 2 cl de jus de citrons verts Préparation : Remplisser un shaker de glaçons. Verser dans le shaker 10 cl de jus de fruits rouges, puis 8 cl de jus d'oranges et enfin 2 cl de jus de citron vert. Servir dans un verre décoré d'une tranche d'orange. L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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