support MS DOS

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support MS DOS
GECCEL INFORMATIQUE
SUPPORT SUR LE SYSTME MS DOS
GECCEL INFORMATIQUE
SUPPORT
DE ROBERT CEDRIC
SOCIETE GECCEL INFORMATIQUE
GECCEL INFORMATIQUE
1
SOMMAIRE
I les partitions et MS dos
A les couches de liaison entres les programmes et le matériel 3
B les partitions
5
C Les systèmes de fichier
8
FAT16
10
FAT32
11
NTFS
13
II le formatage
A formatage bas niveau
B Somme de contrôle
C formatage haut niveau
15
17
17
III la disquette de boot
A quelle est son rôle
B créer sa disquette d'amorçage
18
19
IV le système MS-DOS
A L’installation
B création d’une disquette boot
Fichiers lus au démarrage
Fichiers principal et secondaire
C Commandes
D personnalisation de sa disquette de boot
E de plus en plus loin
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25
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29
GECCEL INFORMATIQUE
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I. les partions et MS dos
a) les couche de liaison entres les programmes et le matériel
1. Introduction
Le matériel et les logiciels sont les composants de base d’un ordinateur :
Les logiciels
Ils sont constitués par un ensemble d’instructions électroniques qui indiquent au matériel ce
qu’il doit faire. Ils sont destinés à un usage professionnel ou privé. Ils sont conçus par des
informaticiens et plus particulièrement des analystes et des analystes programmeurs.
Il existe différents types de logiciels :
Les applications qui permettent d’accomplir des tâches spécifiques. Ils peuvent
être écrits par l’utilisateur ou trouvé sur la machine (tableur fichier batch…)
On les utilise pour écrire des lettres, analyser des chiffres, organiser et trier des
données, créer des applications personnelles, dessiner, ….
Le système d’exploitation (OS) fixe les règles qui permettent au matériel et
aux applications de fonctionner ensemble. Il est indispensable au
fonctionnement de la machine
Il gère les échanges entre les composants matériels de la machine
(microprocesseur, mémoire, clavier, écran … ).
Il met aussi à la disposition de l’utilisateur un certain nombre de commandes et
il gère leur exécution (déplacement, effacement de fichier, édition de fichiers
texte…)
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Un ordinateur sans logiciels ne sert à rein. C’est le logiciel qui exploite l’universalité
de la machine et réalise son immense potentiel.
Le système d’exploitation est un ensemble de programme qui se trouve au cœur de
l’ordinateur. Il est à la base de toute exploitation de l’ordinateur. Il coordonne
l’ensemble des tâches essentielles à la bonne marche du matériel et assure la gestion
des ressources; il se charge également de toutes les tâches fastidieuses ou complexes
comme le contrôle des périphériques le stockage et la gestion des fichiers …
La qualité de la gestion des ressources (processeur, mémoire centrale, périphérique …)
et la convivialité d’utilisation de l’ordinateur dépendent donc directement du système
d’exploitation.
Les tâches du système d’exploitation sont en croissance constante, il s’agit donc de
logiciel de plus en plus volumineux.
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3
Pour écrire des programmes systèmes : avant on utilisait l’assembleur ; aujourd’hui,
on utilise des langages évolués et adaptés à leur écriture. Un système d’exploitation
moderne représente des millions de ligne de code.
Son but est :
De facilité la tâche de l’utilisateur en lui présentant une machine (virtuelle)
plus simple à utiliser que la machine réelle.
D’assurer l’exploitation efficace et économique des ressources critiques de
l’ordinateur.
Actuellement il existe différents types de système d’exploitation :
Les systèmes propriétaires : ils sont spécifiques à une machine ou une gamme
de machine d’un certain constructeur (DOS….)
Les systèmes ouverts : systèmes portables sur différents types de machine
(UNIX…)
Les systèmes ouverts multitâches, Multi-Utilisateurs avec interface graphique
et intégrant les possibilités offertes par les réseaux ( Windows NT, Linux…)
2. Caractéristique des systèmes d’exploitations
•
Exploitation des ressources
Le système d’exploitation s’occupe de l’organisation de travail de l’ordinateur et assure
des fonctions telles que la prise en charge des jobs, la gestion des processus, des
interruptions, des entrées/sorties, des erreurs, la protection des informations…
•
Virtualisation de la machine
L’autre tâche essentielle du système d’exploitation est de présenter à l’utilisateur une
machine virtuelle plus facile à programmer que la machine réelle.
Le langage de commande permet à l’utilisateur de formuler ses requêtes au système.
La différence avec le langage de programmation c’est que les requêtes de l’utilisateur ne
doivent pas être compilées avant d ‘être exécutées ; elles sont directement interprétées par
le système d’exploitation.
La convivialité du système dépend de la richesse et de la simplicité du langage de
commande.
La machine virtuelle présentée par le système à l’utilisateur lui cache tous les détails. Elle
accepte des instructions très simples sans se soucier de l’énorme quantité de bits qu’il faut
détailler au niveau de la machine physique.
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Machine à deux états
L’idée à la base du fonctionnement du système est de voir l’ordinateur comme une machine
ayant deus états distincts :
L’état superviseur réservé au système d’exploitation
L’état utilisateur dans lequel tournent les programmes d’application.
Cette conception permet de doter le machine d’un jeu d’instruction de base exécutable dans
les deux états et de quelques instructions supplémentaires dites instruction privilégiée
exécutable seulement en mode superviseur.
Le système d’exploitation gère seul les deux états : il passe automatiquement en mode
superviseur s’il y a une interruption, une erreur ….
Le système d’exploitation est donc un ensemble de données complexes pour qu’il puisse
fonctionner, il faut l’installer sur une mémoire de masse afin qu’il puisse communiquer avec
le matériel et les logiciels utilisateur.
Pour qu’un système d’exploitation puisse être installer sur un ordinateur il faut pouvoir le
stocker sur le disque dur, et pour cela on crée des partions.
b) les partitions
Le partitionnement d'un disque dur se fait après le formatage physique de celui-ci et avant le
formatage logique. Il consiste à créer des zones sur le disque dont les données ne seront pas
mélangées. Cela sert par exemple à installer des systèmes d'exploitations différents n'utilisant
pas le même système de fichiers. Il y aura donc au minimum autant de partitions que de
systèmes d'exploitation utilisant des systèmes de fichiers différents. Dans le cas d'un
utilisateur d'un système d'exploitation unique, une seule partition de la taille du disque peut
suffire, sauf si l'utilisateur désire en créer plusieurs pour faire par exemple plusieurs lecteurs
dont les données sont séparées.
Il y a trois sortes de partitions: les partitions principales, la partition étendue et les lecteurs
logiques. Un disque peut contenir jusqu'à quatre partitions principales (dont une seule peut
être active) ou trois partitions principales et une partition étendue. Dans la partition étendue
l'utilisateur peut créer des lecteurs logiques (c'est-à-dire faire en sorte que l'on ait l'impression
qu'il y a plusieurs disques durs de taille moindre).
Voyons voir un exemple, dans lequel le disque contient une partition principale et une
partition étendue composée de trois lecteurs logiques (nous verrons par la suite les partitions
principales multiples):
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Pour les systèmes DOS (DOS, Windows 9x), seulement la partition principale est bootable,
c'est donc la seule sur laquelle on peut démarrer le système d'exploitation.
On appelle partitionnement, le processus qui consiste à écrire les secteurs qui constitueront la
table de partition (qui contient les informations sur la partition: taille de celle-ci en terme de
nombre de secteurs, position par rapport à la partition principale, types de partitions présentes,
systèmes d'exploitation installés,...).
Lorsque la partition est créée, on lui donne un nom de volume qui va permettre de l'identifier
facilement.
Le secteur de démarrage (appelé Master Boot Record ou MBR en anglais) est le premier
secteur d'un disque dur (cylindre 0, tête 0 et secteur 1), il contient la table de partition
principale et le code qui, une fois chargé en mémoire, va permettre d'amorcer le système
(booter).
Ce programme, une fois en mémoire, va déterminer sur quelle partition le système va
s'amorcer, et il va démarrer le programme (appelé bootstrap) qui va amorcer le système
d'exploitation présent sur cette partition.
D'autre part, c'est ce secteur du disque qui contient toutes les informations relatives au disque
dur (fabricant, numéro de série, nombre d'octets par secteur, nombre de secteurs par cluster,
nombre de secteurs,...). Ce secteur est donc le secteur le plus important du disque dur, il sert
au setup du BIOS à reconnaître le disque dur. Ainsi, sans celui-ci votre disque dur est
inutilisable, c'est donc une des cibles préférées des virus.
Dans toute cette section il s'agira de différencier le système de fichier FAT de la table
d'allocation des fichiers (FAT en anglais).
On appelle FAT le système de fichiers utilisés par les systèmes d'exploitation DOS (DOS et
Windows 95 ainsi que Windows NT et OS/2 qui la supportent).
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Système d'exploitation
DOS
Windows 95
Windows NT
OS/2
Linux
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Système de fichiers associé
FAT16
FAT16 - FAT32 (pour la version
OSR2)
NTFS
HPFS
Linux Ext2, Linux Ext3
Le système de fichiers FAT est caractérisé par l'utilisation d'une table d'allocation de fichiers
et de clusters (ou blocs).
Les clusters sont les plus petites unités de stockage du système de fichier FAT. Un cluster
représente en vérité un nombre fixé de secteurs du disque.
La FAT (File Allocation Table: table d'allocation des fichiers) est le cœur du système de
fichiers. Elle est localisée dans le secteur 2 du cylindre 0 à la tête 1 (Elle est dupliquée dans
un autre secteur par des mesures de précautions en cas d'accident). Dans cette table sont
enregistrés les numéros des clusters utilisés, et où sont situés les fichiers dans les clusters.
Le système de fichiers FAT supporte des disques ou des partitions d'une taille allant jusqu'à 2
GB, mais autorise au maximum 65536 clusters. Ainsi, quelle que soit la taille de la partition
ou du disque, il doit y avoir suffisamment de secteurs par cluster pour que tout l'espace disque
puisse être contenu dans ces 65525 clusters. Ainsi, plus la taille du disque (ou de la partition)
est importante, plus le nombre de secteurs par cluster doit être important.
Le système de fichier FAT utilise un répertoire racine (représenté sur les systèmes
d'exploitations qui utilisent ce type de systèmes de fichiers par le signe C:\ ) , qui doit être
situé à un endroit spécifique du disque dur. Ce répertoire racine stocke les informations sur les
sous-répertoires et fichiers qu'il contient. Pour un fichier, il stockera donc:
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le nom de fichier
la taille du fichier
la date et l'heure de la dernière modification du fichier
les attributs du fichier
le numéro du cluster auquel le fichier commence
Il y a, comme on l'a précédemment vu, trois sortes de partitions: les partitions principales, la
partition étendue et les lecteurs logiques. Un disque peut contenir jusqu'à quatre partitions
principales (dont une seule peut être active) ou trois partitions principales et une
partition étendue. Dans la partition étendue l'utilisateur peut créer des lecteurs logiques
(c'est-à-dire faire en sorte que l'on ait l'impression qu'il y a plusieurs disques durs de taille
moindre).
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Partition principale
Une partition principale doit être formatée logiquement, puis contenir un système de fichier
correspondant au système d'exploitation installé sur celle-ci.
Si jamais vous avez plusieurs partitions principales sur votre disque, une seule sera active et
visible à la fois, cela dépendra du système d'exploitation sur lequel vous avez démarré
l'ordinateur. En choisissant le système d'exploitation que vous lancez au démarrage, vous
déterminez la partition qui sera visible. La partition active est la partition sur laquelle un des
systèmes d'exploitation est démarré au lancement de l'ordinateur. Les partitions autres que
celle sur laquelle vous démarrez seront alors cachées, ce qui empêchera d'accéder à leur
données. Ainsi, les données d'une partition principale ne sont accessible qu'à partir du système
d'exploitation installé sur cette partition.
Partition étendue
La partition étendue a été mise au point pour outrepasser la limite des quatre partitions
principales, en ayant la possibilité de créer autant de lecteurs logiques que vous désirez dans
celle-ci. Au moins un lecteur logique est nécessaire dans une partition étendue, car vous ne
pouvez pas y stocker de données directement.
Beaucoup de machines sont formatées en une grande partition utilisant l'intégralité de l'espace
disponible du lecteur. Ce n'est pourtant pas la solution la plus avantageuse en terme de
performances et de capacité. La solution est de créer plusieurs partitions, ce qui va vous
permettre:
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d'installer plusieurs systèmes d'exploitation sur votre disque
d'économiser de l'espace disque
d'augmenter la sécurité de vos fichiers
d'organiser vos données plus facilement
Voyons voir à quoi pourrait ressembler un système comportant plusieurs systèmes
d'exploitation:
c) Les systèmes de fichiers
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Les disques durs, aussi petits soient-ils, contiennent des millions de bits, il faut donc organiser
les données afin de pouvoir localiser les informations, c'est le but du système de fichiers. Un
disque dur est, rappelons-le, constitué de plusieurs plateaux circulaires tournant autour d'un
axe. Les pistes (zones concentriques écrites de part et d'autre d'un plateau) sont divisées en
quartiers appelés secteurs (d’une taille de 512 octets). Le formatage logique d’un disque
permet de créer un système de fichiers sur le disque, qui va permettre à un système
d'exploitation (DOS, Windows 9x, UNIX, ...) d'utiliser l'espace disque pour stocker et utiliser
des fichiers.
Le système de fichiers est basé sur la gestion des clusters (en français « unité d’allocation »),
c’est-à-dire la plus petite unité de disque que le système d’exploitation est capable de gérer.
Un cluster est constitué d’un ou plusieurs secteurs, ainsi plus la taille d’un cluster est
importante, moins le système d’exploitation aura d’entités à gérer…
En contrepartie, étant donné qu’un système d’exploitation ne sait gérer que des unités
d’allocation entière, c’est-à-dire qu’un fichier occupe un nombre entier de cluster, le
gaspillage est d’autant plus grand qu’il y a de secteurs par cluster. On comprend alors toute
l’importance du choix du système de fichiers.
En réalité le choix du système de fichiers se fait en premier lieu suivant le système
d’exploitation que vous utilisez. D’une manière générale, plus le système d’exploitation est
récent plus le nombre de systèmes de fichiers supportés sera important. Ainsi, sous DOS et
sur les premières versions de Windows 95 la FAT16 est de rigueur. A partir de Windows 95
OSR2 vous avez le choix entre les systèmes de fichiers FAT16 et FAT32. Si jamais la taille
de la partition est supérieure à 2Go, le système de fichier FAT est exclu, vous devez donc
utiliser le système FAT32 (ou modifier la taille de la partition). En dessous de cette limite, la
FAT16 est recommandée pour des partitions d’une capacité inférieure à 500Mo, dans l’autre
cas l’utilisation de FAT32 est préférable. Dans le cas de Windows NT (jusqu’à la version 4)
vous avez le choix entre le système FAT16 et NTFS, par contre celui-ci ne supporte pas la
FAT32. D’une manière générale le système NTFS est conseillé car il procure une sécurité
plus grande ainsi que des performances accrues par rapport à la FAT. Microsoft recommande
en fait d’utiliser une petite partition (comprise entre 250 et 500Mo) de type FAT pour le
système d’exploitation, afin de pouvoir démarrer à partir d’une disquette DOS bootable en cas
de malheur, et de conserver les données sur une seconde partition pour stocker vos données.
Sous Windows NT5 l’éventail s’agrandit puisqu’il accepte des partitions de type FAT16,
FAT32 et NTFS. Une fois de plus, le système de fichiers le plus récent (NTFS 5) est
conseillé, puisqu’il offre de plus nombreuses fonctionnalités que les systèmes FAT. Pour les
mêmes raisons que précédemment vous pouvez toutefois opter pour une partition de type
FAT.
Système d'exploitation
DOS
Windows 95
Windows 95 OSR2
Windows 98
Windows NT4
Windows 2000 (NT5)
Types de système de fichiers
supportés
FAT16
FAT16
FAT16, FAT32
FAT16, FAT32
FAT, NTFS (version 4)
FAT, FAT16, FAT32, NTFS (versions
4 et 5)
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Lorsque plusieurs systèmes d’exploitations cohabitent sur une même machine, le problème du
choix du système de fichiers est à son paroxysme. En effet, le système de fichiers est
étroitement lié au système d’exploitation, ainsi lorsqu’il y a plusieurs systèmes
d’exploitations, il faut choisir pour chacun d’entre eux le système d’exploitation en prenant en
compte le fait qu’il soit possible que l’on ait à accéder à des données de l’un à partir d’un
autre. Une première solution consiste à utiliser des partitions FAT pour tous les systèmes, en
faisant attention à n’utiliser que des partitions d’une taille inférieure à 2Go. La solution la plus
adaptée est d’utiliser pour chacun des systèmes une partition dont le système de fichiers est le
plus adapté, et de dédier une partition en FAT16 aux données vouées à être partagées par les
différents systèmes d’exploitation.
Le système de fichier FAT16
Le premier système de fichier ayant été utilisé sur un système d’exploitation Microsoft est le
système FAT, qui utilise une table d’allocation de fichiers (en anglais FAT, File Allocation
Table). La table d’allocation de fichiers est en fait un index qui liste le contenu du disque, afin
d’enregistrer l’emplacement des fichiers sur celui-ci. Etant donné que les blocs qui constituent
un fichier ne sont pas toujours stockés de manière contiguë sur le disque (c’est ce que l’on
appelle la fragmentation), la table d’allocation permet de conserver la structure du fichier en
créant des liens vers les blocs constitutifs du fichier. Le système FAT est un système 16 bits
permettant de décrire un fichier par un nom d’une longueur de 8 caractères et une extension
qui en comporte 3. On appelle ainsi ce système FAT16.
Pour améliorer ce point, la version originale de Windows 95 (employant le système FAT16) a
été dotée d’une prise en charge améliorée de la FAT, il s’agit du système VFAT (Virtual
FAT). La VFAT est un système 32 bits permettant d’enregistrer un fichier avec un nom de
255 caractères de long. Les programmeurs ont toutefois dû veiller à la compatibilité
ascendante, de telle façon a pouvoir accéder à ces fichiers à partir d’environnements 16 bits
(DOS). La solution a donc été d’affecter un nom pour chaque système. C’est la raison pour
laquelle il est possible d’utiliser des noms longs sous Windows 95, tout en pouvant y accéder
sous DOS.
Le système de fichiers FAT est un système 16 bits, cela signifie qu’il ne peut pas adresser les
clusters sur plus de 16 bits. Le nombre maximum de clusters repérables avec le système FAT
est ainsi de 216, soit 65536 clusters. Or, étant donné qu’un cluster est constitué d’un nombre
fixé (4,8,16,32, ...) de secteurs de 512 octets contigus, la taille maximale d’une partition FAT
se trouve en multipliant le nombre de clusters par la taille d’un cluster. Avec des clusters
d’une taille 32Ko, la taille maximale d’une partition FAT est donc de 2Go.
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D’autre part, un fichier ne peut occuper qu’un nombre entier de clusters, c’est-à-dire que si un
fichier occupe plusieurs clusters, le dernier sera occupé en partie, et la place inoccupée
restante est autant de place perdue. Par conséquent plus la taille d’un cluster est réduite, moins
il y a de gaspillage de place. On estime qu’un fichier gaspille en moyenne la moitié d’un
cluster, cela signifie que sur une partition de 2Go 16Ko seront perdus par fichier…
Propriétés de FAT16
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Supporte des partitions de tailles maximums 2.1 GO sous MS-DOS® et 4.0 GO sous
Windows® NT 4.0
Chaque partition peut contenir un maximum de 65,536 fichiers
Limité à 512 entrées dans le répertoire principal du disque dur et 128 entrées dans le
répertoire principal d'une disquette
Pas de prise en charge des noms longs - La VFAT de Windows® 95/98 écrit des
entrées supplémentaires dans une table d'allocation modifiée contenant les noms longs
(maximum 255 caractères) ; ceci réduit le nombre maximum d'entrées dans le
répertoire principal.
Avantages :
o Compatible avec les systèmes d'exploitation autres que DOS (dont Windows®
95, Windows® 98, et Windows® NT)
o Pas de perte de place
Inconvénients :
o La grande taille des clusters réduit à une mauvaise gestion de l'espace disque
pour les grandes partitions
o Pas de compression disponible sous Windows® NT
o Sécurité minimale - on peut uniquement jouer sur les attributs de fichiers
(Lecture seule et Cachée)
o La mise à jour la table d'allocation des fichiers et lente - les performances
diminuent avec l'augmentation de la taille des partitions si elle dépasse
plusieurs centaines de MO
Le système de fichier FAT32
Bien que la VFAT soit astucieuse, elle ne permet pas de remédier aux limitations de la
FAT16. Ainsi, un nouveau système de fichiers (et non une meilleure prise en charge de la
FAT telle que VFAT) est apparu avec Windows 95 OSR2. Ce système de fichiers, appelé
FAT32 utilise des valeurs 32 bits pour les entrées de la FAT. En réalité seuls 28 bits sont
utilisés car 4 bits sont réservés.
Avec l’apparition du système de fichiers FAT32, le nombre maximal de clusters par partition
est passé de 65535 à 268 435 456 (228). La FAT32 autorise donc des partitions d’une taille
beaucoup plus élevée (jusqu’à 2 téraoctets). Puisqu’une partition FAT32 peut contenir
beaucoup plus de clusters qu’une partition FAT16, il est possible de réduire de façon
signifiante la taille des clusters et de limiter par la même occasion le gaspillage d’espace
disque. A titre d’exemple, pour une partition de 2Go, il est possible d’utiliser des clusters de
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4Ko avec le système FAT32 (au lieu de 32Ko en FAT16), ce qui diminue l’espace gaspillée
par un facteur 8.
En contrepartie la FAT32 n’est pas compatible avec les versions de Windows antérieures à la
version OEM Service Release 2. Un système démarrant avec une version précédente ne verra
tout simplement pas ce type de partition.
Autre remarque, les utilitaires de gestion de disque fonctionnant en 16 bits tels que
d’anciennes versions de Norton Utilities ne pourront plus fonctionner correctement. En terme
de performances, l’utilisation d’un système FAT32 au détriment du système FAT16 apporte
en pratique un léger gain en performances de l’ordre de 5%.
Propriétés de FAT32
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Partition de taille maximum théorique de 2048 GO
Chaque partition peut contenir un maximum de 2 097 152 fichiers
Limité à 65,535 entrées dans le répertoire principal du disque dur
Les noms de fichiers longs sont supportés sous VFAT Windows® 95/98 - VFAT écrit
des entrées supplémentaires dans une table d'allocation modifiée contenant les noms
longs (maximum 255 caractères)
Avantages :
o Clusters de petite taille (jusqu'à 4K)
o Répertoire principal réallocable permettant de stocker un grand nombre
d'entrées
o La Table d'Allocation des Fichiers (FAT) et le secteur de boot primaire
(Master Boot Record - MBR) peuvent être déplacés
o Des sauvegardes de la FAT et du MBR peuvent être effectuées avec les outils
appropriés
o L'écriture sur la FAT secondaire peut être désactivée ; peut fonctionner
directement à partir de la FAT secondaire si la principale n'a pas les bonnes
informations concernant un secteur défectueux
Inconvénients :
o uniquement compatible avec Windows® 95 OSR2/98 - inaccessible si la
partition FAT 32 est bootée depuis un média formaté sous un autre système
d'exploitation autre que Microsoft Windows® 95 OSR2 ou Windows® 98
o Petite perte de place - meilleure gestion des grands disques
o Non compatible avec beaucoup d'utilitaires disques
La Table d’Allocation de Fichiers est un tableau de valeurs numériques dont chaque case
permet de décrire l’allocation des clusters d’une partition, c’est-à-dire l’état (l'occupation ou
non par un fichier) de chaque cluster de la partition dont elle fait partie.
La table d’allocation est en fait un tableau dont chaque cellule correspond à un cluster.
Chaque cellule contient un chiffre qui permet de savoir si le cluster qu’elle représente est
utilisé par un fichier, et, le cas échéant, indique l’emplacement du prochain cluster que le
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fichier occupe. On obtient donc une chaîne FAT, c’est-à-dire une liste chaînée de références
pointant vers les différents clusters successifs, jusqu’au cluster de fin de fichier. Chaque
entrée de la FAT a une longueur de 16 ou 32 bits (selon qu’il s’agit d’une FAT16 ou d’une
FAT32). Les deux premières entrées permettent de stocker des informations sur la table ellemême, tandis que les entrées suivantes permettent de référencer les clusters. Certaines entrées
peuvent contenir des valeurs indiquant un état du cluster spécifique. Ainsi la valeur 0000
indique que le cluster n’est pas utilisé, FFF7 permet de marquer le cluster comme défectueux
pour éviter de l’utiliser, et les valeurs comprises entre FFF8 et FFFF spécifient que le cluster
contient la fin d’un fichier. Chaque partition contient en réalité deux copies de la table,
stockées de manière contiguë sur le disque, afin de pouvoir la récupérer si jamais la première
copie est corrompue.
Le nombre de clusters étant limité, la taille maximale d'une partition dépend de la taille de
chaque cluster.
Voyons voir la taille maximale d'une partition suivant la taille des clusters et du système de
fichiers utilisé
Taille d'un cluster Système de fichier FAT16 Système de fichier FAT32
512 octets
1 Ko
2 Ko
4 Ko
8 Ko
16 Ko
32 Ko
32 Mo
64 Mo
128 Mo
256 Mo
512 Mo
1 Go
2 Go
N/A
N/A
N/A
8 Go
16 Go
32 Go
2 To
N/A : indique une configuration non supportée par Microsoft®.
Lorsque vous formatez un disque dur, il faut donc déterminer avec précaution le type de
système de fichiers à utiliser, en prenant celui permettant d'avoir un espace disponible le plus
proche possible de la taille désirée!
Le système de fichier NTFS
Le système de fichiers NTFS (New Technology File System) utilise un système basé sur une
structure appelée « table de fichiers maître », ou MFT (Master File Table), permettant de
contenir des informations détaillées sur les fichiers. Ce système permet ainsi l’utilisation de
noms longs, mais, contrairement au système FAT32, il est sensible à la casse, c’est-à-dire
qu’il est capable de différencier des noms en majuscules de noms en minuscules.
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Pour ce qui est des performances, l’accès aux fichiers sur une partition NTFS est plus rapide
que sur une partition de type FAT car il utilise un arbre binaire performant pour localiser les
fichiers. La limite théorique de la taille d’une partition est de 16 exaoctets (17 milliards de
To), mais la limite physique d’un disque est de 2To.
C’est au niveau de la sécurité que NTFS prend toute son importance, car il permet de définir
des attributs pour chaque fichier. La version 5 de ce système de fichiers (en standard sous
Windows 2000 alias NT 5) amène encore de nouvelles fonctionnalités parmi lesquelles des
performances accrues, des quotas de disque par volume définis pour chaque utilisateur. NTFS
v.5 devrait aussi apporter la possibilité d’administration à distance...
Propriétés de NTFS
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Prise en charge de partition jusqu'à 16 exaoctets (10E18)
Niveau de sécurité C2 (homologué pour les usages gouvernementaux)
Support des noms longs
Avantages :
o Clusters de petite taille
o Les performances ne se dégradent pas avec l'augmentation de taille des
partitions
o Support de la compression de fichiers et de dossiers
o Remappage automatique des mauvais clusters
o Peu de maintenance disque pour les réparations
Inconvénients :
o Seulement compatible avec Windows® NT
o Grande perte de place - ne doit pas être utilisée avec des disques inférieurs à
400 MO
o Impossible de formater une disquette en système de fichiers NTFS
La table des fichiers maîtres
Le système de fichiers NTFS est basé sur une structure différente, appelée table de fichiers
maître, contenant des enregistrements sur les fichiers et les répertoires de la partition. Le
premier enregistrement, appelé descripteur, contient des informations sur la MFT (une copie
de celui-ci est stockée dans le second enregistrement). Le troisième enregistrement contient le
fichier journal, un fichier qui contient toutes les actions effectuées sur la partition. Les
enregistrements suivants, constituant ce que l’on nomme le noyau, référencent chaque fichier
et répertoire de la partition sous forme d’objets affectés d’attributs. Cela signifie que les
informations relatives à chaque fichier sont stockées dans le fichier, qui est lui-même
enregistré au sein de la MFT. La MFT représente donc une structure de stockage des données
de la partition, et non une liste de clusters.
(Retrouvez des informations complémentaires chez Microsoft en cliquant ici.)
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II. Le formatage
Avant de vouloir comprendre ce qu'est le formatage, il est essentiel de connaître le
fonctionnement d'un disque dur. Beaucoup de personne ne distingue pas le formatage de bas
niveau (appelé aussi formatage physique) et le formatage de haut niveau (appelé aussi
formatage logique).
Les disques durs, aussi petits soient-ils, contiennent des millions de bits, il faut donc organiser
les données afin de pouvoir localiser les informations, c'est le but du formatage. La surface de
chaque cylindre, originalement uniforme est divisée lors du formatage (par divisée on entend
que les particules à la surface du disque sont magnétisées bien sûr...) en petites parcelles qui
pourront plus facilement être repérées.
a) Le formatage de bas niveau
Le but du formatage de bas niveau est de diviser la surface des disques en éléments basiques:
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•
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pistes
secteurs
cylindres
Un disque dur est, rappelons-le, constitué de plusieurs plateaux circulaires tournant autour
d'un axe et recouverts de part et d'autre par un oxyde magnétique, qui, en étant polarisé, va
pouvoir stocker des données.
Les pistes sont des zones concentriques écrites de part et d'autre d'un plateau.
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Enfin ces pistes sont découpées en quartiers appelés secteurs.
Les pistes se comptent par milliers et comptent chacune de 60 à 120 secteurs environ.
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même pistes de plateaux différents
(c'est-à-dire à la verticale les unes des autres) car cela forme dans l'espace un "cylindre" de
données.
Le formatage physique consiste à ainsi organiser la surface de chaque plateau en entités
appelées pistes et secteurs, en polarisant grâce aux têtes d'écriture des zones du disque. Les
pistes sont numérotées en partant de 0, puis les têtes polarisent concentriquement la surface
des plateaux. Lorsque l'on passe à la piste suivante, la tête laisse un "trou" (appelé gap en
anglais) et ainsi de suite. Chaque piste est elle-même organisée en secteurs (numérotés en
commençant à partir de 1) séparé entre eux par des gaps. Chacun de ces secteurs commence
par une zone réservée aux informations du système appelée préfixe et se termine par une zone
GECCEL INFORMATIQUE
16
appelée suffixe
Le formatage de bas niveau a donc pour but de préparer la surface du disque à accueillir des
données (il ne dépend donc pas du système d'exploitation et permet grâce à des tests effectués
par le constructeur de "marquer les secteurs défectueux)
Lorsque vous achetez un disque dur, celui-ci a déjà subi un formatage de bas niveau, IL
N'EST DONC PAS NECESSAIRE D'EFFECTUER UN FORMATAGE DE BAS NIVEAU!
b) Somme de contrôle
Effectivement, pendant le formatage des tests de contrôle (algorithme permettant de tester la
validité des secteurs grâce à des sommes de contrôle) sont effectués et à chaque fois qu'un
secteur est considéré comme défectueux, la somme de contrôle (invalide) est inscrite dans le
préfixe, il ne pourra alors plus être utilisé par la suite, on dit qu'il est "marqué défectueux".
Lorsque le disque lit des données, il envoie une valeur qui dépend du contenu du paquet
envoyé, et qui est initialement stockée avec ceux-ci. Le système calcule cette valeur en
fonction des données reçues, puis la compare avec celle qui était stockée avec les données. Si
ces deux valeurs sont différentes, les données ne sont pas valides, il y a probablement un
problème de surface du disque.
Le contrôle de redondance cyclique (CRC: en anglais cyclic redundancy check), est basé sur
le même principe pour contrôler l'intégrité d'un fichier.
Les utilitaires d'analyse tel que scandisk ou chkdsk opèrent autrement:
ils inscrivent des données sur les secteurs à priori marqués valides, puis les relisent et les
comparent. Si ceux-ci sont similaires, l'utilitaire passe au secteur suivant, dans le cas contraire
ils marquent le secteur défectueux.
c) Formatage de haut niveau
Le formatage logique s'effectue après le formatage de bas niveau, il crée un système de
fichiers sur le disque, qui va permettre à un système d'exploitation (DOS, Windows 95, Linux,
OS/2, Windows NT, ...) d'utiliser l'espace disque pour stocker et utiliser des fichiers.
Les systèmes d'exploitation utilisent des systèmes de fichiers différents, ainsi le type de
formatage logique dépend du système d'exploitation que vous installez. Ainsi, si vous
formatez votre disque en un seul système de fichiers, cela limite naturellement le nombre et le
type de systèmes d'exploitations que vous installez (en effet vous ne pourrez installer que des
systèmes d'exploitation utilisant le même système de fichiers)
Heureusement, il y a une solution à ce problème qui consiste à créer des partitions. Chacune
des partitions peut effectivement avoir son propre système de fichiers, vous pouvez par
conséquent installer des systèmes d'exploitation de natures diverses.
Lorsque vous formatez votre disque dur à l'aide de la commande format sous DOS, si
vous omettez le commutateur "/s", votre ordinateur risque de ne pas pouvoir démarrer
votre système d'exploitation. Votre système vous affiche alors le message suivant :
Disque non système / Erreur disque
Dans ce cas il est utile de posséder une disquette système, de booter sur celle-ci, puis
d'exécuter la commande sys a: c:
GECCEL INFORMATIQUE
17
III. La disquette de boot
Quelle est son rôle ?
Qu'est-ce qu'une disquette BOOT?
Une disquette de boot est une disquette qui permet de démarrer l'ordinateur lorsque le système
d'exploitation ne répond plus, dans le cas d'un virus par exemple. Cette disquette contient
effectivement des informations spéciales qui permettent d'amorcer le système sans faire appel
au disque dur. Chaque système possède sa disquette de boot.
Il est absolument nécessaire de posséder une disquette système, car c'est le seul moyen
de pouvoir redémarrer l'ordinateur en cas de défectuosité du MBR!
Que faire de sa disquette?
La disquette BOOT ne vous servira qu'à pouvoir réamorcer votre ordinateur sous MS-DOS
après un plantage. Pour qu'elle soit "valable" il faut:
•
•
•
•
Que la disquette BOOT ne soit pas infectée par un virus
Avoir un antivirus sur disquette (qui fonctionne sous DOS)
Avoir protégé la disquette en écriture pour qu'aucun virus ne puisse y trouver refuge
après avoir lancé l'antivirus
Les disques d'installation de votre système d'exploitation (si c'est un CD-ROM il
faudra veiller à ce que les drivers de votre CD-ROM soient chargés lorsque vous
bootez sur la disquette!)
Notion de séquence d'amorçage
Les ordinateurs de type PC permettent de configurer l'ordre des périphériques sur lesquels un
système d'exploitation est cherché au démarrage de l'ordinateur. Cet ordre appelé séquence de
démarrage (en anglais boot sequence) peut être configuré dans le Setup du BIOS de
l'ordinateur. Il permet par exemple de configurer l'ordinateur de telle façon à essayer de
trouver un système sur le disque dur IDE, puis sur un lecteur de CD-ROM et enfin sur un
lecteur SCSI.
Pour pouvoir démarrer sur la disquette système, il faut s'assurer qu'aucun périphérique situé
avant le lecteur de disquette dans la séquence de démarrage ne possède de système
d'exploitation. Par défaut la plupart des BIOS commencent la séquence de démarrage par le
lecteur de disquettes.
Comment transférer les fichiers systèmes de la disquette vers le disque?
Lorsque le système a été réamorcé à l'aide de la disquette de démarrage et que le ou les
disques durs ont été soigneusement vérifiés à l'aide d'un antivirus, vous pouvez transférer les
fichiers systèmes de la disquette boot vers le disque dur afin de rendre possible l'amorçage à
partir de ce dernier. Pour cela, il suffit de taper la commande suivante:
sys a : c:
GECCEL INFORMATIQUE
où a: et c: représentent respectivement les lettres associées à votre lecteur de disquette et au
disque dur sur lequel le système s'amorce.
Le système d'exploitation auquel correspond la disquette système (celui sous lequel
elle a été créée) doit correspondre au système présent sur le disque dur...
a) créer sa disquette d'amorçage
Sous MS-DOS
Insérer une disquette déprotégée vierge dans le lecteur a :
Il suffit ensuite de taper la commande:
format a: /s
L'argument /s signifie "copier les fichiers système"
Sous Windows 95/98
Insérer une disquette déprotégée vierge dans le lecteur a:
Allez ensuite dans:
Démarrer/Panneau de configuration/Ajout Suppression de programmes/Disquette de
démarrage
Puis cliquez créer une disquette de démarrage
Remarque : cette disquette comportera plus de chose que celle crée sous Ms-dos
Il est essentiel de protéger la disquette boot en écriture juste après l'avoir créée pour
s'assurer qu'aucun virus ne l'aura contaminé d'ici le moment où vous en aurez besoin
pour redémarrer votre ordinateur.
IV.
La création du DOS
le système MS-DOS
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GECCEL INFORMATIQUE
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Le DOS est le système d'exploitation le plus connu, sa version la plus commercialisée est
celle de Microsoft, baptisée MS-DOS (il en existe d'autres comme DR-DOS). MS-DOS a vu
le jour en 1981 lors de son utilisation sur un IBM PC.
Il est constitué de trois parties :
D’un interpréteur de commandes stocké dans le fichier command.com
D’un noyau DOS stocké dans le fichier MSDOS.sys fournissant des services tels que la
gestion des fichiers, la gestion de la mémoire…
Du BIOS (Basic input Output System) stock é dans le fichier IO.sys gérant les entrées/sorties
physiques des périphériques
Le DOS, comme tout système d'exploitation, contrôle les activités de l'ordinateur. Il gère des
opérations telles que la circulation, l'affichage, et l'entrée de données entre les divers éléments
constitutifs du système.
Le rôle du DOS est d'interpréter les commandes saisies au clavier par l'utilisateur.
Ces commandes permettent d'effectuer les tâches suivantes:
•
•
•
•
•
la gestion des fichiers et des répertoires
la mise à jour des disques
la configuration du matériel
l'optimisation de la mémoire
l'exécution des programmes
Ces commandes sont tapées à l'invite, c'est-à-dire dans le cas de MS-DOS (Microsoft DOS, le
plus connu) une lettre d'unité suivie d'une barre oblique inverse (antislash), ce qui donne
A:\ ou C:\ par exemple.
Pour exécuter une commande il suffit de taper la commande puis d'appuyer sur ENTREE.
Les fichiers sous DOS
Sur un ordinateur les informations sont stockées dans des fichiers. Lorsqu'on exécute un
programme, MS-DOS traite les informations situées dans le fichier et les transmet au système.
Sous MS-DOS chaque fichier peut être aussi volumineux que possible, cependant le nom que
vous lui donnez est soumis à des restrictions, on ne peut en effet lui donner un nom d'une
longueur maximale de 8 caractères plus 3 pour l'extension.
De plus, les fichiers ne doivent contenir que les caractères suivants:
•
•
•
lettres de A à Z
chiffres de 0 à 9
caractères spéciaux suivants: _ ^ $ ~ ! # % & - { } ( ) @ '
Enfin, les noms de fichiers ne doivent pas contenir:
•
•
•
•
de blanc (espace)
de virgule
de barre oblique inverse
de point (hormis le point qui sépare le nom de l'extension)
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Et ils ne doivent pas non plus appartenir à la liste de noms réservés:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
CLOCK$
CON
AUX
COM1
COM2
COM3
COM4
LPT1
LPT2
LPT3
NUL
PRN
L'organisation des fichiers en répertoires
Un disque dur peut contenir, suivant sa taille, plusieurs milliers de fichiers. Cependant, plus
leur nombre est élevé plus il est difficile de les gérer, il devient alors nécessaire de les stocker
dans des répertoires. Sous MS-DOS, les noms de ces répertoires sont soumis aux même
restrictions de longueur que les fichiers (8 caractères pour le nom, ainsi qu'une extension de 3
caractères)
a) L’installation
Pour installer MS-DOS, il faut s'assurer que les paramètres du BIOS sont configurés de telle
façon que le disque s'amorce sur le lecteur A puis sur le disque (boot sequence: A,C).
Il faut ensuite vous munir des trois disquettes du système MS-DOS ; mettre la disquette 1
dans l'unité A, mettre l'ordinateur sous tension, puis suivre les instructions affichées à l'écran.
Il faudra ensuite fournir les informations suivantes:
l'heure et la date
le pays de référence
le support sur lequel le système va être installé (il doit être accessible et comporter
suffisamment d'espace libre)
le répertoire de stockage des fichiers MS-DOS
le shell MS-DOS doit-il apparaître à chaque démarrage?
MS-DOS doit-il être sur une seule partition qui occupe tout le disque dur?
En premier lieu il faut monter une partition principale et l’active et en même temps s’il
le faut monter une partition étendue et des lecteurs logiques :
GECCEL INFORMATIQUE
21
avec la première disquette de MS-DOS quitter l’installation et taper la commande fdisk
Puis formater les partitions créer.
Puis lancez la commande : install.exe depuis le lecteur a: en vous assurant que la
disquette n°1 de ms dos est dans le lecteur a :
En suite apparaît cette demande :
tapez entrée
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Modifier ces paramètres ( date pays clavier installer) en vous déplaçant avec les flèches
du clavier et la touche entrer
une fois modifier les paramètres modifiés appuyez sur entrée
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Modifier les paramètres ci-dessous si nécessaire mais modifier « lancer le shell : non »
et tapez sur entrée
ensuite nous avons la possibilité de modifier nos partitions si nécessaire
GECCEL INFORMATIQUE
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remarque :
Si l’on revient sur le menu « allouer une partie de l’espace libre a ms dos »
cela revient à lancer la commande fdisk. Et un redémarrage du système se fera
après la configuration des partitions.
Laisse tel quel et terminer l’installation en remplacer les disquettes lorsque
l’on vous le demande.
b) création d’une disquette boot
Fichiers lus au démarrage
Lors du démarrage du système l’ordinateur lit dans l’ordre les fichiers :
Io.sys
Msdos.sys
Command.com
Config.sys
Autoexec.bat
Suite à l'installation de MS-DOS il vous faudra créer une disquette système, une disquette de
boot.
Après avoir inséré une disquette dans le lecteur, il suffit de taper la commande:
format a: /s
L'argument /s signifie "copier les fichiers système"
GECCEL INFORMATIQUE
25
Cette disquette vous permettra de réamorcer le système en insérant cette disquette dans le
lecteur puis en redémarrant l'ordinateur.
Maintenant si l’on a une disquette qui contient des données que l’on veut garder l’on peu tout
de même copier les fichiers systèmes sans formater la disquette ainsi celle-ci pour servir de
disquette de boot contenant vos données avec la commande :
Sys « source » « destination »
soit sys c : a :
Attention au chemin ou se trouve les fichiers systèmes « source ».
Fichiers principal et secondaire
Regardons maintenant ce que contient la disquette créer avec la commande : format a : /s
Il n’y a que trois fichiers et non 5 contrairement à ce que l’on pourrait penser :
En effet les fichiers principaux qui constitue une disquette de boot sont :
FICHIERS
Io.sys (gérant les entrées/sorties)
A
Msdos.sys (le noyau DOS)
A
Command.com (interpréteur de commandes) A
HRS
HRS
ATTRIBUTS
Et les fichiers secondaires sont :
FICHIERS
Config.sys
Autoexec.bat
ATTRIBUTS
A
A
Les fichiers principaux ne sont en aucun cas à modifier, or les fichiers secondaires sont
modifiables afin de rendre le démarrage du système plus rapide et plus convivial selon
l’utilisation que l’on en fait.
Grâce à ces fichiers nous pouvons intégrer le lancement automatique de commandes.
GECCEL INFORMATIQUE
c)
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Les commandes
Les commandes sont essentiellement des fichiers exécutables qui ont des extensions du
type « .EXE ».
Il existe aussi des fichiers appelés : batch, qui regroupe l’exécution de plusieurs
commandes.
Ils ont des extensions de type « .BAT », comme le fichier autoexec.bat
Les commandes Internes
Les commandes internes sont incluses dans le fichier commmand.com il ne sont jamais vu
comme des fichiers à part entière
Exemples :
!
"
!
"
Les commandes Externes
Les commandes externes sont des fichiers de type « .com » ou « .exe » ils sont vu comme des
fichiers a part entière et se trouvent généralement dans le répertoire où on trouve le fichier
command.com
Remarque : l’on peu les déplacer mais il faut rajouter leur répertoire dans le PATH
GECCEL INFORMATIQUE
27
Exemples :
!
"
#
$
%
&
%
%
%
'
(
d) personnalisation de sa disquette de boot
La procédure d'amorçage du DOS est définie dans les fichiers autoexec.bat et config.sys
situés dans la racine de votre lecteur "C:". Avant de les modifier, il est vivement conseillé
d'en faire une copie de sauvegarde.
Pour désactiver une ligne dans un de ces deux fichiers il n'est pas nécessaire d'effacer la ligne
correspondant à cette commande, il suffit de rajouter la commande "rem" (mise en remarque)
en début de ligne.
Fichier config.sys
Le fichier config.sys est un fichier texte qui charge les gestionnaires de périphérique et définit
la configuration de MS-DOS.
On y trouve les commandes :
device : permettent de charger les gestionnaires de périphériques
devicehigh : charge le gestionnaire de périphérique dans la zone de mémoire supérieure
dos : définit la zone de mémoire dans laquelle le DOS se chargera
drivparm : définit les caractéristiques d'une unité de disque
fcbs : définit le nombre de blocs de contrôle de fichier
files : définit le nombre de fichiers pouvant être ouverts simultanément
install : exécute un programme résident (TSR, Terminate and stay resident)
lastdrive : spécifie le nombre d'unités valides
shell : indique qu'un interpréteur de commandes autre que COMMAND.COM doit être utilisé
stacks : spécifie la quantité de mémoire réservée au traitement des interruptions matérielles
GECCEL INFORMATIQUE
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Fichier autoexec.bat
Le fichier autoexec.bat est (comme son extension l'indique) un fichier batch, c'est-à-dire un
fichier texte qui contient l'ensemble des commandes exécutées les unes à la suite des autres,
chacune d'entre-elle étant sur une nouvelle ligne du fichier.
N'importe quel programme fonctionnant sous DOS peut être inclus dans ce fichier.
On y trouve en autres les commandes :
Path : indique à MS-DOS les répertoires dont les fichiers peuvent être accessible à partir d'un
autre répertoire.
prompt : définit le type d'invite MS-DOS
doskey : permet de remonter grâce aux touches du pavé directionnel dans les commandes
précédemment exécutées.
E. De plus en plus loin
Création d’un menu de démarrage
Il est possible pour les systèmes fonctionnant sous dos, windows95 ou 98 de faire un menu de
démarrage dans lequel on peut choisir les périphériques qui seront chargés sous dos, et même
(dans le cas de Windows 95 ou 98) de choisir au démarrage d'amorcer le système sous
Windows ou bien sous dos. Il suffit de modifier les fichiers config.sys et autoexec.bat (et dans
le cas de Windows le fichier msdos.sys) pour pouvoir choisir entre dos et windows.
modification du fichier config.sys
Pour pouvoir choisir par exemple entre Windows et dos au démarrage, le fichier config.sys
doit être modifié de la manière suivante:
[COMMON]
FILES=40
Country=033,850,C:\WINDOWS\COMMAND\country.sys
[MENU]
REM *********MENU DE DEMARRAGE*************************************
MENUITEM=1, Dos
MENUITEM=2, Windows 98
REM ***********OPTIONS*************************************************
MENUCOLOR=15,0
MENUDEFAULT=2 ,4
[1]
contenu du fichier config.sys que vous souhaitez utiliser dans la configuration 1
[2]
GECCEL INFORMATIQUE
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contenu du fichier config.sys que vous souhaitez utiliser dans la configuration 2
explication des modifications du config.sys
[COMMON] contient les informations du fichier config.sys qui seront communes aux
configurations 1 et 2.
[MENU] contient les intitulés des éléments du menu (ici dos et windows98) ainsi que les
options du menu:
la couleur du fond (ici 15) et la couleur du texte (ici 0)
l'élément lancé en cas de non choix (ici la 2ème) au bout d'un temps déterminé (ici 4 secondes)
Puis les deux configurations après les signes [1] et [2].
modification du fichier autoexec.bat
Le fichier autoexec.bat doit être modifié de la manière suivante:
goto %config%
:1
rem contenu du fichier autoexec.bat de la configuration 1
goto fin
:2
rem contenu du fichier autoexec.bat de la configuration 2
win
goto fin
:fin
rem :fin (éléments communs aux deux configurations)
explication des modifications de l'autoexec.bat
La modification du fichier autoexec.bat n'est pas compliquée, elle contient deux sections dans
lesquelles le système se dirige suivant votre choix dans le config.sys (car le système traite
d'abord le fichier config.sys).
modification du fichier msdos.sys
Au cas où vous désireriez choisir entre dos et Windows il faudrait éditer le fichier msdos.sys,
en prenant soin de désactiver l'attribut lecture seule, ajouter ou modifier les lignes suivantes:
[Options]
BootMulti=1
BootGUI=0
Puis ajouter à la fin de la configuration correspondant à Windows dans le fichier autoexec.bat
la ligne "win" qui permettra le chargement ou non de Windows suivant le choix effectué.
GECCEL INFORMATIQUE
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Avoir accès au lecteur de CD-ROM
Le lecteur de CD-ROM se déclare dans les fichiers config.sys et autoexec.bat.
Il faut déclarer le gestionnaire de périphérique pour votre lecteur CD-ROM (bien qu'il soit
détecté automatiquement sous Windows). Pour ce faire, il faut copier ce gestionnaire de
périphérique dans un répertoire de votre disque dur (on supposera par la suite qu'il s'appelle
cdrom.sys et qu'il est situé dans le répertoire "cd-rom").
Il vous suffit d'ajouter la ligne dans le fichier config.sys:
DEVICE=c:\cd-rom\cdrom.sys /d:CD001
(CD001 est le nom que vous donnez au lecteur...)
Il faut de plus ajouter le gestionnaire de CD-ROM (appelé mscdex.exe) dans l'autoexec.bat en
ajoutant la ligne:
c:\windows\command\mscdex.exe /d:CD001
(Où CD001 est le nom que vous aviez donné à votre lecteur et la lettre de lecteur à laquelle il
sera affecté sera la lettre qui suit la dernière affectée, c'est-à-dire que si vous avez des disques
durs d: et e: et que f: est libre, le CD-ROM sera affecté à f: ...)
L’utilisation de quelques commandes
Faire une copie de fichier
Pour faire une copie de fichier il existe 2 commandes principales sous DOS: copy et xcopy.
La commande xcopy est la plus pratique, elle s'utilise de la manière suivante:
xcopy source destination (où "source" représente un nom de fichier et "destination" désigne
un nom de fichier ou un nom de répertoire)
On peut copier l'intégralité d'un répertoire en désignant un nom de répertoire par "source". La
destination doit alors être un nom de répertoire - il serait effectivement étrange de copier un
répertoire (c'est-à-dire un ensemble de fichiers) dans un seul fichier.
Le commutateur "/s" permet de copier les sous-répertoires:
xcopy repertoire1 repertoire2 /s permet de copier le répertoire1 dans le répertoire2.
Autoriser l'exécution d'un programme à partir de n'importe quel répertoire
C'est la variable d'environnement "PATH" qui permet de définir les répertoires dont le
contenu peut être accessible y compris lorsque l'on se trouve dans un autre répertoire.
On l'utilise de la façon suivante:
PATH=c:\dos;c:\utils;
Les fichiers contenus dans les répertoires c:\dos et c:\utils pourront être exécutés lorsque vous
GECCEL INFORMATIQUE
31
vous trouvez dans n'importe quel répertoire de votre ordinateur. Lorsque vous avez déjà
spécifié les répertoires situés dans la variable d'environnement et que vous voulez en ajouter
un, vous pouvez utiliser la commande suivante:
PATH=%PATH%;c:\repertoi;
Qui va ajouter au PATH déjà existant (%PATH%) le répertoire c:\repertoi
La variable PATH est limitée à 127 caractères. Sachant que le nom de variable PATH et le
signe égal occupent déjà 5 caractères, il n'en reste plus que 122 pour spécifier les noms des
répertoires.
Astuce: Pour utiliser cette variable de façon optimale il faut veiller à:
supprimer les espaces dans la commande path
supprimer les répertoires peu accédés
donner des noms de répertoire courts si possible
Substituer un lecteur à un répertoire
Transformer un répertoire en un lecteur factice c'est possible grâce à la commande subst.
Elle s'utilise de la manière suivante:
subst f: c:\truc
Le répertoire c:\truc sera alors accessible à partir d'un lecteur virtuel que l'on appelle "f:". Cela
implique naturellement que le lecteur f: ne soit pas affecté avant d'exécuter la commande,
auquel cas le système vous renverra un message du genre "erreur d'analyse 10". Il faudra alors
changer la lettre du lecteur cible...
Modifier les propriétés d'un fichier
Un fichier peut avoir de nombreuses propriétés vis-à-vis de l'utilisation que l'on peut en faire.
Ces propriétés peuvent être activées et désactivées sous DOS par la commande attrib.
Cette commande s'utilise de la manière suivante:
attrib +/-a +/-h +/-s +/-r
où + active et - désactive l'attribut qui le suit.
a: attribut d'archive
h: attribut de fichier caché (on ne peut pas le voir en faisant un listage des fichiers normal)
r: attribut de fichier en lecture seule (on ne peut pas le supprimer à moins de désactiver
l'attribut)
s: attribut de fichier système (fichier important auquel il faut faire attention)
"attrib config.sys -a -r +h" désactive les attributs d'archive et de lecture seule mais cache le
fichier.
GECCEL INFORMATIQUE
32
Lister les fichiers
C'est la commande dir qui permet de lister les fichiers. Cependant ce listage peut être fait
selon un très grand nombre de critères (ordre alphabétique, date ...), ces critères peuvent être
choisis par l'intermédiaire de paramètres:
/p : affiche le résultat en marquant des pauses à chaque page
/w : affiche le résultat sous forme de 5 colonnes
Pour afficher les fichiers selon un critère :
/ah : affiche les fichiers cachés
/ad : affiche uniquement les répertoires
/ar : affiche les fichiers en lecture seule
/aa : affiche les fichiers prêts à être archivés
/as : affiche les fichiers système
Pour afficher les fichiers selon un ordre trié :
/on : trié par nom
/os : trié par taille croissante
/oe : trié par extension
/od : trié par date
/og : trié par répertoire en tête
/oa : trié par attribut
/s : affiche les fichiers d'un répertoire et de tous ses répertoires
/b : présentation abrégée
/l : affiche le résultat en minuscules
/u : affiche des informations supplémentaires
Utiliser des caractères génériques
Pour une commande donnée intervenant sur des fichiers, au lieu de donner un nom de fichier,
on peut utiliser des caractères génériques spécifiant les fichiers dont le nom commence par
certains caractères:
le caractère "*" remplace des parties de nom ou d'extension
le caractère "?" remplace un caractère (comme le caractère blanc au scrabble)
Ainsi la commande "dir *.com" listera tous les fichiers dont l'extension est .com.
La commande "dir b*.*" listera tous les fichiers dont le nom commence par un b
Envoyer les informations envoyées à l'écran dans un fichier
Grâce à une re-direction ( > ou >> ) on peut par exemple envoyer le résultat d'un dir dans un
fichier:
La commande "dir >> test.txt" enverra le résultat du listage dans le fichier test.txt qu'il créera
dans le répertoire courant s'il n'existe pas, ou auquel le résultat sera concaténé (ajouté à la
suite de) si le fichier existe déjà.
GECCEL INFORMATIQUE
Les sources de cet ouvrage sont, dans les catégories suivantes :
Livres :
De Microsoft, MS DOS 6.22
Cours universitaire
Cours de BTS informatique
Internet :
http://www.commentcamarche.net/
Société :
Et ainsi que tous mes collèges et moi-même de la société :
Société Geccel informatique.
Ce support fut crée en septembre 2003