22 mai 2011 Dossier de Dossier de Presse
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22 mai 2011 Dossier de Dossier de Presse
39ème SALON DES ANTIQUAIRES ET DE LA BROCANTE DE DIJON 13 – 22 mai 2011 D ossier de Presse au 28/04/2011 Sommaire Renseignements pratiques page 2 Les années « tube » page 3 Le salon des antiquaires de Dijon reste une valeur sûre page 5 Ils participent au salon page 7 Exposition « Architecture & design » page 15 L’atelier des métiers de la restauration page 23 PARC DES EXPOSITIONS ET CONGRES DE DIJON 3 boulevard de Champagne, BP 67827, 21078 DIJON Cedex - www.dijon-congrexpo.com Service de Presse : Monique RAJA - Tél. (ligne directe) : 03.80.77.39.27 Fax : 03.80.77.39.39 - E-mail : [email protected] Renseignem ents pratiques Dates Du vendredi 13 au dimanche 22 mai 2011 Lieu Parc des Expositions de Dijon entrée : avenue des Grands Ducs d'Occident Heures d'ouverture Tous les jours de 10 h 30 à 19 h 30 Prix d'entrée Plein tarif : 8,80 € Tarif réduit : 7,50 € (groupes de plus de 20 personnes et étudiants) Gratuit pour les enfants accompagnés jusqu’à 15 ans Inauguration officielle Vendredi 13 mai à 11 heures Par François REBSAMEN, Sénateur de la Côte-d’Or, Maire de Dijon, Président du Grand Dijon Nombre de visiteurs en 2010 13 020 (OJS) Experts Le comité d’organisation du salon met à la disposition des visiteurs les services de deux experts : - Claude DEMOUZON, membre de la Chambre Nationale des Experts Spécialisés (CNES), spécialiste des meubles plaqués, marquetés et bois naturel, et sièges XVIIIe siècle - Daniel LOUKA, Membre de l’Association française de Gemmologie. diplômé de l’Institut Supérieur des Carrières Artistiques, spécialiste des bijoux anciens, de la joaillerie et des pierres précieuses. Ils se portent garants de la définition des objets expertisés (mais en aucun cas ils n'interviennent sur les prix) et délivrent, sur demande, un certificat d’authenticité. Restaurant - bar - salon de thé 2 Les années « tube » Ville d’art et d’histoire, Dijon s’apprête à accueillir du 13 au 22 mai la 39e édition du salon des antiquaires. Cet événement, organisé par Dijon Congrexpo, est l’un des plus importants du genre en France ; il réunit chaque année une centaine de professionnels sélectionnés dans deux secteurs : prestige et antiquités, le plus important avec près de 60 exposants et l’allée de la brocante. Le salon est réputé pour la qualité des pièces proposées, qu’il s’agisse du beau mobilier des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ou d’objets d’art rares et précieux : bijoux, tableaux, faïences, argenterie, tapis et tapisseries, verrerie, art primitif, archéologie, orfèvrerie… L’évolution des goûts de la clientèle et les nouvelles orientations du marché de l’antiquité ont contribué à ouvrir le salon aux meubles et objets d’art du XXe siècle. A noter que deux experts se tiennent gracieusement à la disposition des visiteurs. La dimension culturelle du salon est soulignée par une exposition thématique. Après un cycle consacré à la peinture russe lors des trois dernières éditions, le salon a fait appel cette année au centre d’art contemporain Le Consortium. En prélude à la réouverture du Consortium, dont la rénovation et l’extension ont été confiées à l'architecte japonais Shigeru Ban (à qui l’on doit le récent Centre Pompidou-Metz), l'exposition « Architecture & design » met en scène un pavillon en tubes de carton de Shigeru Ban (Paper Log house, 1995) ; ce pavillon a été conçu comme une habitation temporaire destinée aux sinistrés du tremblement de terre de Kobé au Japon. Une architecture de l'urgence, de faible coût, de mise en œuvre rapide et totalement recyclable, qui donne à des populations sinistrées un toit décent. Des murs en tubes de carton, des 3 bâches pour le toit, et des fondations faites de caisses de bouteilles lestées de sable; la conception est radicale et pourtant le résultat est une petite maison confortable et chaleureuse. Du tube de papier au tube métallique, le pas est vite franchi avec la présentation de mobilier vintage (reconstitution d’un café, d’une chambre d’étudiant et de deux chambres de jeunes travailleurs) créé par l’entreprise bourguignonne Tolix à partir des années 1930. Chaises, fauteuils, lits, tables en tôle de fer pliée et emboutie, les meubles Tolix partagent l'évidence et la simplicité avec la maison de Ban. Mais aussi avec l'idée qu'une forme peut résulter, pas seulement d'une virtuosité créative mais d'abord de la compréhension d'une matière et de techniques mises à son service. L’atelier des métiers de la restauration, présenté par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Bourgogne – section Côte-d’Or, est l’occasion pour les 12 professionnels présents de sensibiliser les visiteurs aux métiers du patrimoine et de mettre en valeur leur savoir-faire, leurs techniques et matériaux. Le salon est ouvert du vendredi 13 au dimanche 22 mai, tous les jours de 10 h 30 à 19 h 30 4 Le salon des antiquaires de D ijon reste une valeur sûre Le marché de l’antiquité connaît depuis une dizaine d’années de profonds bouleversements, qui ont été amplifiés par la crise économique survenue en 2008. Le nombre d’acheteurs, notamment étrangers, s’est considérablement réduit, les jeunes se désintéressent des antiquités et se tournent vers l’art moderne et contemporain ou le design… Autre constat inquiétant : la baisse de l’activité des professionnels de l’art en France, qui a entraîné une diminution de leurs achats dans les salles des ventes par manque de liquidités. Dans le domaine des foires et salons, on a enregistré en 2009 et 2010 nombre d’annulations ou de reports de manifestations. Pourtant, les authentiques collectionneurs n’ont pas déserté les salons d’antiquaires ni les salles des ventes. La période que nous traversons depuis 2008 connaît une multiplication des transactions privées ; elles donnent la préférence au marché traditionnel, plus discret et plus rassurant aux yeux des vendeurs potentiels. Ces derniers se tournent davantage vers les marchands d’art. Quant à l’art classique, il repose plus que jamais sur les valeurs sûres et le mobilier français ancien offre de nombreuses opportunités d’achat. Le mobilier XVIIIe est d’une qualité sans pareille et chaque meuble est unique car il n’y a pas eu à cette époque de production en série. Cela fait plus de deux cent cinquante ans qu’il existe et qu’il est utilisé. En temps de crise, les acheteurs ont besoin de revenir vers des valeurs solides. Dans ce contexte difficile, le salon des antiquaires de Dijon a choisi de maintenir fermement le cap de la qualité par une sélection rigoureuse des exposants, de gros efforts en matière de communication et de promotion, le rôle clé des experts et de la commission de contrôle. Cette politique rigoureuse porte ses fruits car d’importantes ventes sont réalisées lors du salon et la manifestation jouit d’une solide réputation à la fois parmi les professionnels et les amateurs d’antiquités. Vers une embellie ? En 2010, la situation du marché de l’art s’est améliorée par rapport à 2009, surtout parce que celui-ci a paru plus sécurisant que les places boursières pour les investisseurs qui avaient vu fondre leurs portefeuilles d’actions après la crise de septembre 2008. Quelles sont les perspectives pour 2011 ? Selon le site Artcult, tant que la situation économique restera incertaine, le marché de l’art persistera à être investi par les spéculateurs qui ne viseront que la grande qualité Mais, fort heureusement, le marché de l’art n’est pas que spéculatif ; il est avant tout affaire de goût et de cœur. En venant au salon des antiquaires de Dijon, le visiteur n’est pas forcément un acheteur au départ ; il le visite comme un musée où l’on peut voir de beaux meubles, des objets rares, des bijoux séduisants, des tableaux attrayants… mais, contrairement à un musée, le salon offre l’opportunité de se laisser séduire par telle ou telle pièce. Nul doute que cette année, les tentations seront, à nouveau, grandes ! 5 QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon Galerie ANTINOE Torse de jeune homme, en calcaire, en nudité héroïque, l'épaule gauche couverte de la chlamyde retombant sur le bras Hauteur: 32,5 cm. Epoque Gallo-romaine, Ier -IIe siècle. Pierre-Alain BARRARD Beau bahut lyonnais en noyer à retrait dit « diminutif » Epoque Renaissance Philippe BOURGEOIS « Le marché aux fleurs » Huile sur toile, signature en bas à gauche Jeanne AMEN (école Française) – début XXe Dimensions : 130 x 195 cm D’ATHIS PERCEVAL Importante sculpture chryséléphantine d'Affortunato Gory "Les galants vénitiens" Socle en gradin de marbre noir et parements d'onyx. Hauteur : 52,5 cm Patrick DAMIDOT Petit canapé corbeille dit « ottomane » en bois naturel mouluré et sculpté d’époque Louis XV 6 Ils participent au salon Cette 39e édition réunit une centaine d’exposants, rigoureusement sélectionnés, dans deux secteurs : prestige et antiquités, le plus important, et l’allée de la brocante. Aux côtés d’exposants généralistes proposant du mobilier des XVIIe, XVIIIe, XIXe et début XXe siècles, le salon accueille des spécialistes en tableaux, faïences, bijoux, tapis et tapisseries, bronzes pièces d’archéologie, d’orfèvrerie, verrerie, art primitif etc. Secteur prestige et antiquités ALOHA – sur rendez-vous Archéologie, ethnologie, objets de vitrine et de curiosité Nouveau ALPH’ART – Villeurbanne (Rhône) Mobilier, tableaux et objets d’art du XVIIe au XXe siècle ANTINOE (GALERIE) - Brest (Finistère) Archéologie du bassin méditerranéen - livres Nouveau ANTIQUITES DIVINS INTERIEURS – Le Pallet (Loire Atlantique) Arts décoratifs du XXe siècle – spécialiste de l’Art Déco Nouveau ANTIQUITES CHARLES MARY – Neuville de Poitou (Vienne) Tableaux du XIXe siècle Nouveau ANTIQUITES SAINT-ELOI – Couchey (Côte-d’Or) Orfèvrerie, bronzes, objets de curiosité et de vitrine, tableaux… ARCHE DE NOE – Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire Atlantique) Porcelaines, lustrerie, lampes, arts de la table BARRARD Pierre-Alain – Lyon (Rhône) Mobilier XVIIe et XVIIIe en bois naturel, objets d’art, tableaux BERNARD Christine – Cheminot (Moselle) Mobilier régional XVIIIe et XIXe siècles – lustrerie Art Nouveau, Art Déco BOCCARA Thierry – Lyon (Rhône) Tapis et tapisseries anciens BOURGEOIS Philippe – LA LEGENDE DES SIECLES – Besançon (Doubs) Meubles, tableaux, objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles CECEILLE Chantal – AU BON VIEUX TEMPS – Beaune (Côte-d’Or) Meubles et objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles CLAYES Antoine – MAISON DU XVème – Nogent L’Artaud (Aisne) Meubles, tableaux et objets d’art XVIIIe et XIXe D’ATHIS – PERCEVAL – Couchey (Côte-d’Or) Bronzes XIXe siècle et Art Déco DAMIDOT Patrick - Dijon (Côte-d'Or) Meubles XVIIIe siècle – objets d’art – tableaux DENOYELLE ANTIQUITES – La Neuville sur Ressons (Oise) Meubles et objets XVIIIe, XIXe, XXe siècles Nouveau DESCHAMPS Emmanuel – Beaune (Côte-d’Or) Matériaux anciens (boiseries, cheminées…) 7 QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon (suite) FRANCINE JOAILLERIE Exceptionnel collier Mauboussin articulé, Or, diamants, rubis, saphirs et nacre JOANIN ANTIQUITES Soupière sur son dormant en argent massif minerve e Orfèvre Roussel à Paris – époque 1 moitié XXe s. présentant un fretel et terrasse à décor de poissons, chou, navet… Eric JUNGMANN Belle commode estampillée Pierre ROUSSEL et JME à 5 tiroirs sur 3 rangs, à traverse apparente, marquetée de fleurs en bois clair et teinté vert sur fond de bois de satiné encadré de bois de violette, ornements de bronze rocailles feuillagés ciselés et dorés, dessus marbre, époque Louis XV L’ESCALIER DE CRISTAL Kuttrolf, façon de Venise, probablement Allemagne, XVIIe siècle Le Kuttrolf, destiné à verser et à boire lentement, est une ancienne forme de verre allemand depuis les Romains jusqu’à la Renaissance 8 EDITIONS FATON – Dijon (Côte-d’Or) Revues d’art et d’archéologie EMIR (GALERIE) - Lyon (Rhône) tapis, tapisseries et textiles anciens FAYOLLE Laurence - Lyon (Rhône) Bijoux Nouveau FB ART - BORDET Nicolas – Dijon (Côte-d’Or) Mobilier et objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles – tableaux Nouveau FERRE Jacqueline – Ingrandes-sur-Loire (Maine-et-Loire) Mobilier et objets d’art du XVIIe au XIXe siècle FONTAINE Danièle et Guillaume – Le Vicel (Manche) Mobilier XVIIIe en marqueterie et acajou – bronzes animaliers XIXe siècle - bijoux FRANCINE JOAILLERIE – Marseille (Bouches-du-Rhône) et Saint-Tropez (Var) Bijoux anciens, bijoux signés, haute joaillerie GALERIE ALAIN PAUTOT – Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) Opalines, bijoux, objets de vitrine GALERIE DUMARTIN - La Roche Clermault (Indre-et-Loire) Meubles et objets d’art XVIIIe et XIXe siècles GALERIE BRUNO SUGERES – Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) Bijoux, opalines, objets de vitrine GALERIE GARBE - Digosville (Manche) Parquet, boiseries, peintures XIXe, petits meubles XVIIe et XVIIIe siècles Nouveau GALERIE TRIBAL – Villeurbanne (Rhône) Mobilier Napoléon III, XVIIe, XVIIIe - Art primitif Nouveau GALERIE VENT DES CIMES – Grenoble (Isère) Art contemporain : tableaux, sculptures, bronzes, verreries Nouveau GONTHIER Jacques – Paris Bijoux anciens HAMARD ANTIQUITES – Bar-le-Duc (Meuse) Mobilier régional des XVIIIe et XIXe siècles, Art Nouveau, Art Déco Nouveau JOANIN ANTIQUITES – Pau (Pyrénées-Atlantiques) Orfèvrerie – arts de la table JUNGMANN Eric – Walscheid (Moselle) Meubles, tableaux et objets du XVIIIe au XXe siècle L’ESCALIER DE CRISTAL – Messtetten (Allemagne) Verrerie d’usage et de prestige de l’Antiquité à nos jours, bijoux anciens L’HUILLIER Thierry – Pont L’Evêque (Calvados) Céramiques, objets de collection, étains LA CROUEE (ANTIQUITES) –Anthony SCISCO - Longwy (Meurthe et Moselle) Meubles Art Nouveau, émaux de Longwy anciens, bibelots, bronzes… LA PERTUISANE – Sevrier (Haute-Savoie) Meubles, objets, tableaux LAVAL Didier – Levroux (Indre) Mobilier régional XVIIIe et XIXe siècles – objets d’art – tableaux – mobilier Empire 9 QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon (suite) Galerie Gilles Linossier Meuble à transformation d’époque Louis XVI formant double pupitre à crémaillère orné de deux bras de lumières amovibles en acajou de Cuba massif. La ceinture ouvre par deux tiroirs et une tablette dépliante formant écritoire. Il repose sur un fût central à six pans et repose sur un piétement tripode. Travail parisien d'époque Louis XVI. Estampillé J CANABAS JME. Joseph GENGENBACH dit CANABAS (1712 - 11 juillet 1797) reçu Maître Ebéniste à Paris le 1er avril 1766 Elisabeth SECRETTAND Commode en noyer XVIIIe siècle Antiquités SERIGNAN Bahut en noyer époque Renaissance Charles IX / Henri III - XVIe siècle Le corps du haut est en léger retrait par rapport à celui du bas, un fronton brisé orné de chevaux coiffe l’ensemble. Les deux corps sont séparés par une tablette légèrement débordante, moulurée et assemblée à onglet sous laquelle glissent deux tiroirs séparés en partie centrale par une élégante tête de satyre, deux têtes de femmes en alto-relievo (haut-relief) ornent les montants latéraux de part et d’autre des tiroirs. Longueur, 1,30 m – profondeur : 0,57 m – Hauteur : 2,08 m Philippe TODESCO Collier tour de cou en or blanc « matelassé » CHANEL Paris Bague platine diamants MAUBOUSSIN époque 1945/1950 Bague platine rubis naturel non chauffé et diamants GALERIE VENT DES CIMES JOSEPHA (sculpteur contemporain) – La dame au fourreau, bronze Hauteur : 80 cm 10 LE SOT L’Y LAISSE – Philippe HURET – Luxembourg Bijoux anciens, signés ou de créateur, tableaux LE SOUFFLE DU PASSE – Vertou (Loire Atlantique) Argenterie – orfèvrerie LEMAIRE Chantal – Alençon (Orne) Meubles et objets XVIIIe et XIXe siècles LES ATELIERS DU MANOIR – Christian DUMARTIN - La Roche Clermault (Indre-et-Loire) Meubles et objets d’art XVIIIe et XIXe siècles LINOSSIER Gilles – Paris Meubles et objets d’art XVIIIe siècle MARLOT Ghyslaine – La Renaudie (Puy-de-Dôme) Verrerie Art Nouveau - barbotines –objets de vitrine MONGIN Robert - Bayeux (Calvados) Mobilier XVIIIe et XIXe siècles MONNIER Virginie - Besançon (Doubs) Bijoux anciens – orfèvrerie PIKUS ANTIQUITES – Gillonnay (Isère) Faïences, porcelaines XVIIIe, XIXe et début XXe siècles – objets d’art RIONDET ANTIQUITES - Lyon (Rhône) Bijoux anciens, montres, argenterie, tableaux ROUSSELOT ANTIQUITES – Bouxières-aux-Dames (Meurthe et Moselle) Objets de vitrine, faïences, luminaires, pâte de verre 1900 Nouveau SECRETTAND Elisabeth – Beaune (Côte-d’Or) Mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles Nouveau SERIGNAN ANTIQUITES – Avignon (Vaucluse) Mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles TODESCO Philippe – Dijon (Côte-d’Or) Objets d’art – bijoux anciens, objets d’art TRINDADE Véronique – Beaune (Côte-d’Or) Meubles régionaux en bois naturel XVIIe et XVIIIe, objets, tableaux VIVIER Christophe – Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) Meubles, objets, bibelots, tableaux, bronzes des XVIIIe et XIXe siècles 11 Le charme de l’allée de la brocante 12 A llée de la B rocante ACANTHIS – Dijon (Côte-d’Or) Peintures, objets d’art, mobilier Nouveau AIMER L’ART – Hervé CREUZET – Villeurbanne (Rhône) Tableaux, objets de décoration, bibelots, mobilier XVIIIe et XIXe ANTIC DECO - CREPY Béatrice – Les Houches (Haute-Savoie) Art de la table (porcelaine, verrerie, argenterie) – décoration XIXe et XXe siècles AU DEFI DU TEMPS - Béatrice CHAPPAS - Lyon (Rhône) Tableaux et petit mobilier XIXe, objets de curiosité AUX REMPARTS – Belfort (Territoire de Belfort) Petit mobilier, poupées, bibelots, linge ancien Nouveau AXEL DECO - Alexandre VITTOZ - Genay (Rhône) Fauteuils club, mobilier Art déco et vintage BERLINGER-MULLER – Bamberg (Allemagne) Sacs à main et ceintures anciens en reptile Nouveau BERLUCCHI - SLINGE – Biarritz (Pyrénées-Atlantique) Bibelots, objets de vitrine et de collection BOCZAR Odile – Saint-Etienne (Loire) Objets de collection - bibelots - luminaires BOLOT Stéphane – Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or) ème ème Meubles et objets de décoration des XVIII et XIX siècles C.L. ANTIQUITES – Christian LYAUTEY - Dijon (Côte-d’Or) Meubles et bibelots, luminaires Nouveau DESBOIS Jean-François – Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) Arts premiers (collection personnelle acquise dans les pays africains depuis 1967) GALERIE FOUCHET – Dijon (Côte-d’Or) Tableaux, miroirs, objets, petits bijoux GOSSOT ANTIQUITES – Dijon (Côte d’Or) Objets de collection et de décoration, bibelots, jouets anciens, Militaria GRANSART Sylvie – Chusclan (Gard) Luminaires avec abat-jour, linge ancien teint à la main Nouveau GRENOT Jean-Claude – Urimenil (Vosges) Meubles XVIIIe et XIXe, tableaux Nouveau HASSOUN Louis – Gibel (Haute-Garonne) Bibelots, bijoux, tableaux Nouveau ISHAK-BOUSHAKI Razir – La Roche-lez-Beaupré (Doubs) Mobilier design Nouveau JACQUET Gérard – Lyon (Rhône) Tableaux, petits meubles, objets du XIXe JUILLERAT Vincent – Besançon (Doubs) Meubles, bibelots LE PASSE SIMPLE – Jean-Michel VIRY – Thaon-les-Vosges (Vosges) Mobilier XVIIIe et XIXe siècles, bibelots LEJEUNE Janine – Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) Bibelots, poupées, verrerie, petits lustres, œuvres picturales – objets de vitrine - faïences 13 Nouveau LOMBARD Jean – Dijon (Côte-d’Or) Bibelots, tableaux, consoles, lustres, objets religieux PAOLI Armonia – Selongey (Côte-d’Or) Bibelots, tableaux, bijoux, objets de vitrine et de curiosité PELE-MELE ANTIQUITES – Montmorot (Indre) Meubles, bibelots, objets de décoration XVIIIe et XIXe PINEAUD Gil - Lyon (Rhône) Porcelaines, verreries, faïences, objets de vitrine et de collection POIX Nicole - Lyon (Rhône) Cristallerie XIXème, faïences, objets d’art, bibelots, argenterie PORRO Sophie, Françoise et Francis - Dijon (Côte-d’Or) Meubles - bibelots - objets de vitrine POUDRE DE LUMIERE – Bruxelles (Belgique) Luminaires, mobilier XIXe siècle, bibelots, tableaux, miroirs et cadres dorés RIVIERE Jean-Claude - Peujard (Gironde) ème Meubles et bibelots XVIII et XIXème siècles (spécialiste en cartonniers) SCHUETTLER Eduard – Munich (Allemagne) Cannes anciennes du XVIIIe au début du XXe siècle, bibelots STANCU Marina – Braine L’Alleud (Belgique) Objets de vitrine – porcelaines et verrerie XIXe et XXe siècles – métal argenté – tableaux - miroirs Nouveau SUD ANTIQUES DESIGN – Nice (Alpes-Maritimes) Mobilier, lustres, peintures, bibelots et miroirs du XVIIIe au design des années 70 TERRES D’AUTREFOIS – Beire-le-Chatel (Côte-d’Or) Linge de maison ancien Nouveau VIGEZZI Liliane – Pont-de-Roide (Doubs) Horlogerie 14 E xposition « A rchitecture & design » La dimension culturelle du salon est soulignée par la tenue d’une exposition, consacrée depuis plusieurs années à l’art contemporain. Après un cycle dédié à la peinture russe lors des trois dernières éditions, la direction du salon a fait appel au centre d’art contemporain Le Consortium, avec qui elle avait déjà collaboré en 2007 : Le Consortium avait alors présenté une œuvre monumentale de Yayoi Kusama, artiste japonaise de renommée internationale et figure majeure de l’art contemporain depuis les années 60. Cette année, Le Consortium s’est appuyé sur sa collaboration, d’une part, avec l’architecte japonais Shigeru Ban, à qui ont été confiées la rénovation et l’extension du centre d’art contemporain et, d’autre part, avec l’entreprise bourguignonne Tolix, spécialisée dans le mobilier métallique. L’exposition proposée « Architecture et design » met en scène un pavillon de Shigeru Ban (Paper Log house, 1995), qu’il a conçu comme une habitation temporaire destinée aux sinistrés du tremblement de terre de Kobé au Japon. Une architecture de l'urgence, de faible coût, de mise en œuvre rapide et totalement recyclable, qui donne à des populations sinistrées un toit décent. Des murs en tubes de carton, des bâches pour le toit et des fondations faites de caisses de bouteilles lestées de sable; la conception est radicale et pourtant le résultat est une petite maison confortable et chaleureuse. A la lumière des événements tragiques qui ont récemment frappé à nouveau le Japon, cette exposition trouve non seulement tout son sens mais exprime également notre solidarité avec le peuple japonais. Du tube de carton au tube métallique, le pas est vite franchi avec la présentation de mobilier vintage (reconstitution d’un café, de chambres d’étudiant et de jeunes travailleurs) créé par l’entreprise bourguignonne Tolix depuis les années 1930. Chaises, fauteuils, tables en tôle de fer pliée et emboutie, les meubles Tolix partagent l'évidence et la simplicité avec la maison de Ban. Mais aussi avec l'idée qu'une forme peut résulter, non seulement d'une virtuosité créative mais d'abord de la compréhension d'une matière et de techniques mises à son service. Le commissariat de l’exposition sur Tolix est assuré par Brigitte DURIEUX, journaliste, auteur de deux livres remarqués : Inoxydable Tolix (2007) et Le mobilier industriel (2009). Dans le cadre de l’exposition « Architecture & Design », Franck GAUTHEROT, codirecteur du Consortium et Brigitte DURIEUX, journaliste, animeront une causerie autour de Shigerun Ban et Tolix mardi 17 mai à 18 h au salon d’honneur. 15 Le nouveau Consortium Le Consortium, 37 rue de Longvic – 21000 DIJON - www.leconsortium.fr Architectes : Shigeru Ban Architects Europe & Jean de Gastines, Paris 16 Le Consortium Texte de Franck GAUTHEROT, co-directeur du Consortium Centre d'art contemporain fondé à Dijon aux confins des années 70 dans une province charmante, désuète mais orgueilleuse de son passé mérité. A Dijon, il n’est pas rare que l’on se réfère encore aux limites du castrum [le camp romain originel] qui définiraient le périmètre social du centre ville. Ce contexte était forcément propice à l'entreprise de rachat (au sens biblique) du modernisme qu'une cohorte de jeunes ambitieux (ambitieuses) avait imaginé en cette période de disette culturelle. L'art contemporain se présentait alors avec tous les rejets et les sarcasmes servis par la culture officielle. Qu'importe, au feu, la mission prime tout. S'ensuivirent des années d'apprentissage, de découvertes, de réconciliations, de certitudes, de plaisirs... Au compteur s'affichent quelques centaines d'expositions monographiques et collectives avec des artistes devenus des vedettes arrogantes (pour les meilleurs d'entre eux bien sûr) ou des stars modestes. S'ensuivit une patiente insertion (intégration) dans une ville découvrant TGV et socialisme, dans un paysage habitué aux lenteurs de la marche à pied. L'assimilation dijonnaise s'était doublée d'une réelle pénétration du marché international avec la participation du Consortium à des commissariats d'expositions dans de nombreux pays européens et asiatiques –farandole de biennales (Lyon 2003 ; Lille 2004 ; Valencia 2005 ; Anyang, Corée 2007), commandes d'œuvres d'art pour l'espace public (Nouveaux commanditaires)... Le passage au siècle nouveau n'a pas seulement accompagné du ridicule logo "2000" le moindre commerce de proximité, il a fondé le futur en tant que machine de doutes et d'espoirs : données motivantes pour le redéploiement du centre d'art dans l'usine Belorgey de la rue de Longvic. Un nouveau centre d'art, un Consortium 2, qui sans se départir de toutes ses inventions structurelles et intellectuelles passées, se frotte aux aspérités sociales de l'immédiate périphérie dijonnaise. Une usine de 4000 m² cernée et accueillante, distribuant, sur trois niveaux, espaces d'expositions, salle de concert, librairie, restaurant... ouvre ses portes les 9, 10 et 11 juin prochain. L'invitation vaut pour toutes et tous sans ostracisme ni flatterie populiste. L'architecture a l'obligation de définir les volumes et leur situation dans les limites du territoire donné ; ensuite c'est l'affaire du dessin et du dialogue, de négociations entre savoir et créativité, entre désirs et gestes, entre client et maître d'œuvre. C'est l'histoire millénaire d'une pensée humaine qui vit dans la forêt, les arbres droits comme les piliers de ses futurs temples. Des points épars que l'on relie d'un trait pour définir un espace, une surface ; une maison à venir... L'usine du Consortium, revisitée par Shigeru Ban et Jean de Gastines, est devenue ce mélange de souvenirs d'industrie et de boîte transparente de verre vert. La partie neuve conservant à dessein les autres mémoires du Consortium historique de la rue Quentin. 17 Le choix de l'architecte s'éclaire de collaborations passées dans la Bourgogne rurale : Pouilly-en-Auxois abrite les deux premières constructions de Ban jamais réalisées en France : la halle du toueur et le centre d'interprétation du canal de Bourgogne (1997-2004). La dramatique actualité du Japon aujourd'hui rend le choix de présenter Shigeru Ban et son pavillon d'urgence à la fois plus sensible et nécessaire. Le séisme de 1995 à Kobé au Japon a dévasté la ville, tuant des milliers d'habitants et laissant les rescapés privés de tout. Ban propose alors de construire de petites maisons pouvant accueillir une famille ; constituée de tubes de carton, de bâches tendues en guise de toit et solidement ancrée sur des caisses de boisson lestées de sable faisant office de fondation, la maison est chaleureuse et confortable. Elle abrite les familles avec dignité. Shigeru Ban a réitéré plusieurs fois son architecture d'urgence : en Turquie à Izmir en 1999 ; en 2004 au Sri Lanka où il intervient à la suite du tsunami qui a frappé la côte thaï ; en 2009 à L'Aquila en Italie, le séisme a dévasté la ville et mis à terre la plupart de ses monuments historiques. Ban a été appelé à construire un auditorium temporaire. Hélas aujourd'hui, le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire qui s'enchaînent sont sans commune mesure avec la situation de 1995. 18 Shigeru Ban Ba n Biographie Né en 1957 à Tokyo, Shigeru Ban a fait ses études d’architecture aux Etats-Unis où il obtient son diplôme en 1984. De retour au Japon, il débute sa carrière à l’atelier d’Arata Isozaki avant de fonder son agence en 1985. Son travail est aussitôt remarqué et la scénographie saisissante qu’il réalise pour l’exposition d'Emilio Ambasz à l’Axis Gallery (Tokyo, 1985) entièrement conçue à partir de tubes de carton, attire l’attention. La conception de lieux d’exposition et les tubes de carton resteront par la suite les éléments de base de son architecture. C’est ainsi qu’il met au point, après le grand tremblement de terre de Kobé en 1995, la Paper Log House, constituée principalement de tubes de carton, ainsi qu’une église. Ces maisons destinées à abriter les réfugiés sont construites sur des casiers à bouteilles en plastique remplis de sacs de sable qui assurent l’étanchéité. Les murs en tubes de carton sont reliés par des tiges métalliques boulonnées et portent une simple charpente soutenant une toile. Le concept est révolutionnaire et s’inscrit dans une fibre solidaire et écologique. La Paper Log House concurrence les autres types d’abris d’urgence non seulement en termes de coût, de rapidité et de facilité de construction mais encore en terme de recyclage après usage et de simplicité de stockage. Les Paper Log Houses seront utilisées ensuite à plusieurs reprises, notamment en Turquie en 1999 et au Rwanda. Le carton répond aux contraintes des situations d’urgence, mais Shigeru Ban va aussi l’utiliser dans ses expérimentations sur la maison. Case Study Houses, c’est le nom qu’il donne aux villas qu’il réalise au Japon. En référence à leurs maisons californiennes des années 50, ces maisons quasi expérimentales sont l’occasion de redéfinir, par exemple, ce qu’est une enveloppe (Wall-less house ou Curtain-wall house) ou de réfléchir à la partition d’une maison (9 Squares grid house) ou encore de penser la place du mobilier (Furniture Houses). Ses tubes de carton ont également été employés pour la réalisation du pavillon japonais Paper Tube Structure 13 conçu avec le concours du Professeur Frei Otto à l’occasion de l’exposition universelle de Hanovre en 2000. Les bureaux temporaires de l’équipe de Shigeru Ban au Centre Pompidou présentent une structure en arches dont les nervures sont réalisées en tubes de carton. Quant au Centre Pompidou Metz, l’architecture présente des spécificités peu communes. Les volumes remarquables de sa grande nef, la diversité des lieux d’exposition, qui alternent entre grands plateaux libres et espaces plus intimistes, sont propices à l’inventivité et aux 19 surprises pour le visiteur. La couverture est réalisée à partir du maillage de fines pièces de bois, Shigeru Ban s’étant inspiré du travail de vannerie. En Bourgogne, Shigeru Ban a dessiné les plans de la halle du toueur (ci-contre) et du centre d’interprétation du canal, construits en 2004 à Pouilly-en-Auxois en collaboration avec l’architecte Jean de Gastines ; il est actuellement en charge de la rénovation et de l’extension du centre d’art contemporain Le Consortium à Dijon (ouverture début juin). Créateur de l’ONG Voluntary Architect’s Network (VAN), Shigeru Ban met à profit son expérience et intervient comme consultant auprès du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) en concevant, développant et procurant des abris d’urgence aux réfugiés. Son travail a été récompensé à de nombreuses reprises, notamment par le Grand Prix d’Architecture de Kansaï en 1996, le prix du Meilleur Jeune Architecte du Japon en 1997 et le Prix de l’Architecture Mondiale en 2001 pour le pavillon du Japon à l’exposition universelle 2000 à Hanovre. Son style Liberté et innovation sont les termes qui caractérisent le mieux le travail de Shigeru Ban. Il délaisse les procédés et matériaux de construction classiques, préférant relever le défi que représente l’utilisation d’éléments hors normes pour composer des espaces architecturaux. Ses principales réalisations 1989 Paper Arbor à la World Design Expo de Nagoya ; 1994 Miyake Design Studio Gallery à Tokyo pour le styliste Issey Miyake ; 1995 Curtain Wall House à Tokyo 1995 Paper Log House et Paper church à Kobe. 1999 Nemunoki Children's Art Museum ; 2000 Naked House à Kawagoe - Eclaté axonométrique 2000 Pavillon du Japon à l'Expo 2000 de Hanovre en collaboration avec Otto Frei ; 2000 Paper Arch au Museum of Modern Art de York 2002 Nomadic Museum Photos 2004 Halle du toueur à Pouilly-en-Auxois" Pouilly-en-Auxois 2005 Paper Temporary Studio 2009 Centre_Pompidou – Metz en collaboration avec Jean de Gastines et Philip Gumuchdjian 20 Tolix Xavier Pauchard (1880-1948) fut un pionnier de la galvanisation en France. Basé en Bourgogne, à Autun, il se révèle au lendemain de la Grande Guerre un entrepreneur visionnaire et inventif à la tête d’une florissante manufacture d’articles ménagers en tôle galvanisée qui sont à l’époque l’incarnation du confort ménager. C’est en 1927 qu’il dépose le nom Tolix au moment où il se convertit à la «production de sièges, fauteuils, tabourets, meubles métalliques». Inoxydables, robustes, empilables, les différents modèles imaginés par Xavier Pauchard trouvent d’emblée leur place à l’intérieur des ateliers, des bureaux, des hôpitaux autant qu’en plein air, à la terrasse des cafés et dans les jardins publics. Embarquées à bord du paquebot Normandie en 1935, ces chaises peuplent aussi les allées de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques en 1937. Un mobilier pour enfants voit le jour en 1935, sous l’étiquette «La Mouette». À la fin des années 1950, alors que son fils Jean lui a succédé, Tolix et ses quatre-vingts ouvriers fabriquent près de 60 000 unités par an. Cette entreprise longtemps prospère est restée dans la famille jusqu’en 2004. On doit la renaissance de la marque Tolix à Chantal Andriot. C’est par passion et fidélité à l’entreprise que cette ex-directrice financière s’est lancée dans l’aventure avec une poignée de salariés qui ont, avec elle, racheté Tolix. Seule femme dans un univers d’hommes, elle a su redonner du souffle à cette manufacture experte en mobilier utilitaire, en perpétuant la double exigence de qualité et d’innovation. Aujourd’hui, la moitié du chiffre d’affaires de Tolix est réalisée à l’export, dont la moitié pour les seuls Etats-Unis. Pour l'exposition, seront présentés : le Café Tolix Reconstitué à partir d’ensembles appartenant au patrimoine emblématique de la production de la manufacture française, «Café Tolix» est un café éphémère et vintage qui pose sa terrasse le temps d’une exposition ou d’un événementiel. De la chaise « A » de Xavier Pauchard aux réinterprétations des designers contemporains, Café Tolix rassemble au total pour leur forme et leur patine une dizaine d’ensembles regroupant pas moins de trente modèles différents parmi lesquels le consommateur d’aujourd’hui peut s’installer pour, comme au bon vieux temps, déguster un café, boire une bière ou siroter un apéritif maison. une chambre d'étudiant Il s’agit de la chambre Tolix du campus universitaire Montmuzard de Dijon ainsi qu’une table et trois chaises du foyer étudiant situé au rez-de-chaussée des résidences universitaires. Cette chambre a été conçue et réalisée par Jean Pauchard, fils du fondateur et PDG de l’entreprise Tolix de 1954 à 2000. Elle date des années 1960 et a meublé les pavillons Lamartine et Bossuet. Dans les années 21 1990, l’ensemble de ce mobilier a été dispersé dans les ventes des domaines et chez les ferrailleurs. Il n’a fait l’objet à l’époque d’aucune conservation. Les documents et le mobilier présentés sont le résultat d’une investigation menée par Brigitte DURIEUX* avec le concours du CROUS et de l’Université de Bourgogne dès 2005. Celle-ci a permis de reconstituer, d’une part, la quasi-intégralité des pièces qui meublaient les 200 chambres originales : armoire double face, lit, fauteuil, chaises, secrétaire à battant, luminaire, literie, store…, d’autre part, grâce aux témoignages recueillis (étudiants, personnel d’encadrement et d’entretien…), de cerner le style de vie des étudiants des premiers « pavillons d’habitation pour étudiants ». deux chambres du foyer des jeunes travailleurs d’Autun En 1966, les 72 chambres de garçons du Foyer des Jeunes Travailleurs de la ville d’Autun reprennent le principe de fonctionnement initié à Montmuzard : une armoire double face organisant les 10 m² de la pièce en deux parties distinctes. Cependant, compte tenu de l’activité du locataire, le mobilier évolue : le secrétaire à battant disparaît au profit d’une table de nuit. Nettement moins luxueuses (mobilier en aggloméré stratifié, plastique, en tube section carrée), ces chambres n’en sont pas néanmoins dénuées de créativité. Ainsi de l’étagère en tôle perforée pliée de la table de nuit. Un savoir-faire dont Tolix fera à nouveau la démonstration lors de la réédition récente de la bibliothèque « Dédale » de Mathieu Matégot (1956). L’entreprise bourguignonne meuble également les espaces extérieurs du bâtiment. Le choix se porte sur la table «Kub» de Xavier Pauchard et le fauteuil A 56 désigné par son fils Jean édités pour la circonstance dans une finition or et beige Ces chambres ont été utilisées jusqu’en 2007, date à laquelle le foyer a fait l’objet d’une rénovation importante et le mobilier dispersé. Dès les années 1970, la société DIM entame sa délocalisation en Roumanie. Pour loger les ouvrières roumaines venues se former à Autun, alors siège social de la production, se construit en 1972 une nouvelle aile du Foyer des Jeunes Travailleurs. Naturellement, Tolix en meuble les 69 chambres individuelles. Le plan reprend le schéma historique : coin coucher et coin toilette séparés par une armoire recto-verso. L’ameublement se féminise : la pièce se pare d’une étagère, le bureau se mute en coiffeuse, l’armoire double-face s’allège. Les codes de l’époque s’imposent : couleur orange, vraie fausse chaise Tulipe. Le plastique s’impose du siège aux tiroirs de la coiffeuse. Budget défaillant ou choix délibéré, pour cette dernière chambre, Tolix a recours au négoce. *journaliste, auteur de deux livres remarqués : Inoxydable Tolix (2007) et Le mobilier industriel (2009) 22 L’atelier des m étiers de la restauration Avec le temps, les œuvres d’art subissent des dégradations qu’il appartient aux restaurateurs de réparer afin de leur donner une seconde jeunesse. Respecter l’authenticité de l’œuvre et la rendre à l’identique implique une considération du style, de l’histoire et une connaissance des matériaux et techniques d’origine. Caractérisé par une conscience professionnelle exemplaire, le métier de restaurateur d’art exige rigueur, patience et méticulosité. Quelle que soit sa spécialité, le restaurateur d’art cultive un goût prononcé pour l’ancien et allie un savoir-faire traditionnel, des connaissances en histoire de l’art et la maîtrise des technologies de pointe. L’atelier des métiers de la restauration présenté au salon par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Bourgogne – section Côte d’Or, met en lumière le travail de ces professionnels de l’art ; à travers des démonstrations de leur savoir-faire, ils souhaitent faire partager leur passion aux visiteurs et promouvoir leurs activités consacrées à la sauvegarde et à la mise en valeur de notre patrimoine. Les artisans présents ATELIER DEILLER-DUCATEL Mme Claude DEILLER 21000 DIJON RESTAURATION DE TABLEAUX ET RESTAURATION DE DORURES (Atelier de restauration d’objets d’art habilité Musées de France) ATELIER PLOTON M. Christian PLOTON 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR RELIURE, DORURE ET RESTAURATION DE LIVRES ANCIENS 23 Mme Aude de LINARES 21000 DIJON RESTAURATRICE DE TABLEAUX EBENISTERIE WALA M. Bernard WALA 71240 SAINT LOUP DE VARENNES (Chalon sur Saône) EBENISTERIE – RESTAURATION DE MEUBLES ANCIENS ESPRIT DECORATION M. Frédéric ESPRIT 21000 DIJON TAPISSIER DECORATEUR M. Joël JANNODET MEUBLES JANNODET 21600 FENAY EBENISTERIE D’ART Maître ARTISAN L’ATELIER DES CADRES ET BOIS DORES Mme Monique MOREAU 21560 BRESSEY SUR TILLE DOREUR ENCADREUR L’ATELIER DU FENNEC Mme Marie Caroline BAUT 21000 DIJON PEINTRE DECORATEUR 24 L’ENCADREUR M. Christian TIERCIN 21000 DIJON ENCADREMENT, RENOVATION D’ENCADREMENTS ANCIENS Mme Elisabeth MAYOL 21000 DIJON DORURE A LA FEUILLE SUR BOIS ET METAUX. Mme Fabienne ROQUES 89100 SENS RESTAURATION DE FAIENCE ET DE PORCELAINE STRADELLA M. Patrice LANGHI / M. Régis MACADRE 21240 TALANT TAPISSIER D’AMEUBLEMENT RESTAURATION ET TAPISSERIE DE SIEGES Retrouvez les professionnels des métiers d’art de Bourgogne sur www.artisanat-bourgogne.fr 25
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