l`île de Ré - Journal des propriétaires

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l`île de Ré - Journal des propriétaires
4,50 € - N° 8 - Mars-Avril 2006
le
Journal des
Propriétaires
de
Bimestriel - 27 €/an
l'île de Ré
Rivedoux
La redoute
redécouverte
Sainte-Marie-de-Ré
Histoire de volets
La Flotte
La comune gagne
contre le promoteur
Le Bois-Plage-en-Ré
Toilettes et loi
littoral
L'Association des amis de l'île de Ré est hostile à la gratuité du pont prévue en 2012.
Saint-Martin-de-Ré
Le Bastion : domaine
privé ou public ?
La Couarde-sur-Mer
Le kiosque et
l'église illuminés
Loix
Sous la menace
d'une démolition
Ars-en-Ré
Le dossier du
camping piétine
Saint-Clément
L'APSSC attaque
la commune
Les Portes-en-Ré
Pollution dans
le Fier d'Ars
Recherche
De l'île de Ré à la
Nouvelle-France
Urbanisation : une évolution
Saint-Martin-de-Ré
Un plan lumière pour la ville
Les Portes-en-Ré
La propriétaire contrainte de démolir
Saint-Clément-des-Baleines
Grippe aviaire : pas de psychose
■ ARS-EN-RÉ - Stéphane d’Aureil,
gardien du camping de la Combe
à l’eau pense devoir partir.
■ ARCHE DE NOÉ - Tous
les oiseaux sont sur le point
d'être vaccinés.
■ RECHERCHE
Plusieurs centaines de Rétais ont émigré aux XVIIe et
XVIIIe siècles.
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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
Ile de Ré
CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT
Urbanisation : une évolution inquiétante
La cote d'alerte est atteinte. Les élus et le préfet s'inquiètent de la «surchauffe» de l'urbanisation
que les mesures de régulation sont impuissantes à contenir.
L’urbanisation galopante de l’île a tenu la
vedette de la réunion de suivi du SCOT
(schéma de cohérence territoriale) de l’île
de Ré qui s’est déroulée le 23 janvier
dernier à La Flotte, en présence du préfet
de Charente-Maritime, Jacques Reiller, et
de la totalité des maires. Présentant les
activités économiques de l’île, Léon Gendre a brossé un tableau sans fioritures.
«L’île aujourd’hui a près de 18 000 habitants, soit un retour pour la première fois à
son maximum de population de 17 976
habitants en 1831. Les activités primaires,
agriculture, saliculture et ostréiculture représentent un chiffre d’affaires de 16,5
millions d’euros, le secteur du bâtiment 75
millions et les activités touristiques plus de
400 millions. Le marché de l’immobilier est
florissant et représente plus de dix fois les
produits de la terre et de la mer, et les
commissions des agences partagées en une
petite poignée d’agents immobiliers égalent le produit des activités primaires.»
«Ces sommes colossales ne contribuent
pas au bien-être de l’île de Ré et à son
enrichissement, a martelé le président de
la communauté de communes, et posent
au contraire des problèmes considérables
à l’île et à la grande majorité de ses
INFOS PRATIQUES
Services de garde
Médecins : faire le 15
Pharmaciens : faire le 15 ou le 17
Communauté de communes
de l’île de Ré
5, rue Blanche
17580 Le Bois-Plage-en-Ré
Tél. 05 46 09 00 97
Internet : http://www.cc-iledere.fr
Pont
Direction d’exploitation des ponts
Avenue de la Repentie
17000 La Rochelle
Tél. 05 46 00 51 10
Transports
Ré Bus Tél. 05 46 09 20 15
Aéroport de La Rochelle-Laleu
Tél. 05 46 42 30 26
http://www.larochelle.aeroport.fr
habitants. Nous n’avons jamais connu un
tel décalage de revenus sur l’île de Ré. Les
Rétais étaient de petites gens solidaires
travailleurs, c’est une mutation à l’échelle
d’une génération, dans ce microcosme
insulaire, c’est malsain, insolent et dommageable. Il faut dix ans à un saunier, qui
n’est pas une carte postale et qui protège
et modèle le paysage, pour percevoir le
revenu moyen annuel d’un agent immobilier qui concourt au déséquilibre de notre
île. L’un rétablit les équilibres, l’autre
accélère les déséquilibres au galop. Je
suis choqué et meurtri par cette évolution
de notre pays.»
La barrière des 135 000
Restait à faire le point sur l’évolution de
l’urbanisation. Le tableau est inquiétant.
Depuis la loi du 13 décembre 2000, dite loi
SRU (solidarité et renouvellement urbain),
le schéma directeur de l’île de Ré du 4 juillet
2000 est devenu un SCOT (schéma de
cohérence territoriale) dont les objectifs
sont la maîtrise de l’urbanisation, la gestion
de la protection et de la valorisation des
espaces, l’intervention dans les secteurs
économiques, et la politique foncière.
Une première étape de cette politique
d’aménagement courait jusqu’à 2005, la
seconde étape couvrant la période 20062015, au terme de laquelle doit en principe
être atteinte la limite définitive de la capacité d’accueil de l’île, fixée à 135 000
personnes. Deux outils de maîtrise de l’urbanisation sont mis en œuvre, d’une part la
réduction des surfaces urbanisables, et
d’autre part le ralentissement du rythme
de construction.
Dans le détail, une capacité de population
maximum a été définie pour chaque commune et traduite en nombre de logements,
mais aussi en superficie constructible. D’où
une diminution de cette superficie constructible par la suppression de surfaces
urbanisables, le gel de certaines zones, et
la mise en réserve de terrains destinés à la
construction de logements sociaux et
d’équipements publics.
En ce qui concerne les constructions, le
SCOT a fixé un maximum souhaitable de
2 990 nouveaux logements (hors logements publics) construits entre 2000 et
2015, soit un rythme annuel de 200 logements par an. L’objectif n’a pas été tenu, et
il s’en faut de beaucoup. Au lieu de 1 200
logements qui auraient donc dû être cons(Suite page 4)
Editorial
Nous avions déjà évoqué, il y a un an, le
cauchemar d'une île devenue une
immense cité urbaine. La dernière
réunion de suivi du schéma de cohérence
territoriale (SCOT) a été l'occasion pour
les élus et le préfet de dresser un constat
accablant. L'île est en train d'«exploser»
selon l'expression du président de la
communauté de communes, le maire de
La Flotte, Léon Gendre, le préfet parle de
«surchauffe». Bref, l'île est sur le point
d'atteindre sa capacité maximum
d'accueil.
La crainte des élus est en outre que leur
île ne devienne une «réserve» pour les
riches où les travailleurs permanents ou
saisonniers n'auront plus les moyens de se
loger. De ce point de vue, la perspective
de la gratuité du pont en 2012 préoccupe
tout le monde et en premier lieu
l'association des amis de l'île de Ré qui y
est hostile.
La justice donne pourtant quelques coups
de frein à cette urbanisation galopante.
Après jugement, une propriétaires est
contrainte de démonter sa maison aux
Portes. Un autre va, lui aussi, démolir une
partie de son immeuble à Loix.
Il arrive aussi que le tribunal hésite,
comme à Sainte-Marie, où un propriétaire
à qui l'on reprochait d'avoir posé des
volets en PVC est venu se justifier en
montrant aux juges que la commune
donnait le mauvais exemple ! Le tribunal
s'est donné, comme on dit, le temps de la
réflexion...
Quant au camping de la Combe à l'eau, à
Ars, que l'ONF a donné en concession à
un opérateur privé au détriment de la
commune, rien n'est encore règlé. En tout
état de cause, le camping ne rouvrira pas
comme à l'habitude au 1er avril et il y a
des procès dans l'air...
Claude Fouchier
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
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Ile de Ré
Les zones de préemption et les zones urbaines.
truits de 2000 à 2006, on arrive à un total
de 1 627 logements. Une seule commune
est dans les clous, et même en deçà, Arsen-Ré, avec 74 logements pour un chiffre
théorique de 84, alors que toutes les autres
sont au-delà, parfois largement : de + 12 %
à Saint-Martin (88 logements construits
pour 78 prévus) à + 166 % à Loix, les
meilleurs élèves étant Saint-Clément
(+ 16 %) et Rivedoux (+ 19 %), les moins
bons Les Portes (+ 66 %) et La Couarde
(+ 58 %). Si cette tendance se poursuit, la
barre des 2 990 logements fixée à 2015
sera franchie avec cinq ans d’avance.
«L’île de Ré explose, affirme Léon Gendre. Au-delà de 100 000 habitants, tous les
clignotants sont au rouge. La limite infranchissable décidée par les élus était de
135 000 habitants en période de pointe
avec les campings, et nous sommes déjà à
130 000 ! Ou bien on modère l’urbanisation, qui est due essentiellement aux résidents secondaires, et la capacité d’accueil
pourra être limitée à 140 000 personnes
ou bien on laisse aller les choses et on va
faire naître une "ville de Ré" qui frisera les
200 000 personnes.»
Un constat partagé par le préfet Jacques
Reiller, qui parle de «surchauffe», et invite chaque commune à adapter en conséquence son PLU (plan local d’urbanisme).
La construction de logements locatifs publics suit une tendance inverse, l’objectif
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de 312 logements construits jusqu’en 2005
n’est rempli que pour un peu plus du tiers
avec 113 réalisations. Or les actifs de l’île
de Ré ont des difficultés à se loger, d’une
part en raison de prix élevés du foncier et
d’autre part de l’absence de logements
locatifs autres que saisonniers. «Ce sont
nos enfants, qui ne peuvent plus vivre et
travailler ici», traduit Léon Gendre.
En terme de surfaces, au 1er janvier 2000,
le résiduel des zones habitables était de
277 hectares. 57 ha ont été supprimés, 55
ha ont été gelés jusqu’en 2005, et 8,45 ha
placés en réserve foncière, ce qui donnait
157 ha urbanisables à l’horizon 2005 et
212 à l’horizon 2015.
40 hectares non constructibles
Le bilan fin 2005 laisse apparaître un
résiduel constructible de 171 ha dont 46
en zone NA réservée à l’urbanisation
future. «Le problème, estime Léon Gendre, c’est que si le chiffre de 2005 est
exact, les surfaces de départ telles qu’elles ont été estimées en 2000 étaient erronées, et qu’une quarantaine d’hectares
n’avaient pas été comptabilisés. Un calcul simple permet de s’en rendre compte :
1 667 logements construits pour une superficie moyenne de 600 m2 de terrain,
cela donne une centaine d’hectares alors
qu’officiellement on en a construit à
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
peine 40. D’ailleurs certaines communes
ont aujourd’hui davantage d’hectares
constructibles qu’en 2002, c’est le cas
d’Ars qui recense trois hectares supplémentaires.» La solution qui consisterait à
supprimer 40 ha de terrains constructibles s’annonce difficile à faire accepter
aux maires de l’île. D’autant que des
besoins se font sentir. «Aux Portes, nous
avons 400 résidences principales et 1 600
résidences secondaires, reconnaît le maire
de la commune, Jacques Labonde, mais
nous allons réaliser d’ici la fin de l’année
39 logements sociaux et nous avons un
programme ultérieur de 20 à 30 logements.» Et Lionel Quillet, le maire de
Loix, d’évoquer la «disparité flagrante»
entre le canton nord de l’île et le canton
sud : «Au nord, les communes se vident
par manque d’activités. Certaines communes du nord n’ont pas atteint leur
équilibre vital, on y compte les commerçants qui restent et les enfants des écoles
un à un. Chez nous, il est plus facile de
limiter l’urbanisation, mais quand on a
des problèmes de non-activité, on devrait
pouvoir construire lorsqu’il s’agit de faire
naître des activités économiques.»
Léon Gendre évoque une alternative : l’aération des constructions, en limitant la
densité urbaine dans les PLU, par exemple
avec la généralisation des mesures de protection renforcée du type ZPPAUP.
Ile de Ré
Baisse de la taxe des ordures ménagères
Lors de leur réunion du 2 mars dernier,
consacrée au débat d’orientations budgétaires, les élus de la CdC ont voté le budget
primitif 2006 des déchets. Pour la troisième année consécutive, le taux de la taxe
d’enlèvement des ordures ménagères
(TOM) va baisser. Il passera de 15,53 % à
14,93 %. «Nous avons perçu davantage en
2005 que ce qui était prévu, avec 3,937
millions d’euros pour un prévisionnel de
3,893 millions, note Jean Paul Héraudeau,
vice-président de la CdC en charge du
dossier des déchets. Cette année, les besoins ont été évalués à 3,924 millions, ce
qui, compte tenu de l’évolution des bases
de la fiscalité, nous permet une baisse du
taux de 0,6 %. Pour les années suivantes,
nous avons encore une petite marge de
progression à la baisse, mais elle sera de
plus en plus limitée. Nous arrivons au
taquet.»
En ce qui concerne le budget général de la
CdC, qui sera voté en avril, les taux d’imposition, qui avaient augmenté de 50 % en 2005
pour les quatre taxes (taxe d’habitation, taxe
sur le foncier bâti, taxe sur le foncier non bâti
et taxe professionnelle), devraient enregistrer une hausse modérée de quelques points
cette année. Pour les années suivantes, l’impact du remboursement des emprunts qui
seront contractés pour la construction de la
future piscine, et du déficit d’exploitation
prévisible de celle-ci, laissent prévoir une
hausse sensible des taux.
NOUVEAUX STATUTS POUR LA
Pour se conformer aux lois de décentralisation, la communauté de communes a
adopté de nouveaux statuts qui étendent le
champ de ses compétences.
Au chapitre des compétences obligatoires, la CdC a inscrit la mise en place d’un
système d’information géographique
(SIG), le transport des élèves des écoles à
la future piscine, la promotion du tourisme
et le conseil pour l’implantation et le développement des entreprises dans le secteur
des nouvelles technologies.
Dans ses compétences optionnelles, la CdC
a inscrit un gros morceau avec la maîtrise
d’ouvrage pour l’entretien et la défense
des côtes, après toutefois que les ouvrages
aient été mis à niveau par le Conseil général, ainsi que l’entretien du réseau hydraulique des marais qui alimentent le Fier
d’Ars.
Jusqu’à présent, la gestion des marais était
Mise en place des colonnes
enterrées
Les colonnes enterrées remplacent les conteneurs à déchets à un rythme accéléré. Fin
2005, toutes les communes de l’île, sauf
Les Portes, ont été équipées d’un ensemble
de trois colonnes. En début d’année,
Rivedoux, puis ce mois-ci Sainte-Marie,
ont été complètement équipées. Dici la
saison, les conteneurs auront cédé la place
aux colonnes dans tout le canton sud. «Nous
attendrons l’après saison pour équiper le
nord, précise Jean-Paul Héraudeau. Dans
la foulée, nous remplacerons les têtes de
colonnes qui dépassent du sol par des éléments plus étroits et plus esthétiques.»
Au total, 180 colonnes auront été posées
en fin d’année. L’ensemble de l’opération
représente un investissement de 265 000
euros pour 2005 et 1 470 497 euros pour
2006.
Colonnes enterrées à Sainte-Marie.
CIRCULATION PERTURBÉE
SUR LE PONT
Une inspection détaillée du pont de Ré a
débuté le 6 février dernier. Cette inspection, la première depuis 1999, comporte
la visite des abords et des accès de
l’ouvrage, l’inspection du tablier à l’intérieur comme à l’extérieur, l’examen
des parties émergées des piles et des
culées ainsi que la visite des parties
immergées par des plongeurs spécialisés. La phase d’inspection de la partie
inférieure du tablier, lancée le 6 mars et
qui doit s’achever le 14 avril, se fait
grâce à une nacelle dont le véhicule
porteur stationne sur la chaussée. Les
services du Conseil général ont donc mis
en place un système de circulation en
alternance sur un seul côté du pont du
lundi au vendredi de 9 h à 16 h.
La totalité de l’opération, qui représente
une enveloppe de 18 500 euros à la
charge du Département, va s’étaler sur
une période de 9 mois.
LA PISCINE COÛTERA
PLUS CHER
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
du ressort des cinq communes riveraines
du canton nord. «C’est la compétence qui
sera la plus coûteuse avec l’entretien des
digues, a reconnu Léon Gendre, mais c’est
une question de solidarité intercommunale. Les communes du canton sud ont
davantage de moyens que celles du canton
nord, et il est normal qu’elles les aident.
D’autant que des activités importantes
pour l’île et son image, que sont la production de sel et l’ostréiculture, dépendent
étroitement de la qualité du réseau hydraulique.»
Parmi les autres compétences désormais
communautaires, la création, la gestion et
l’entretien d’équipements sportifs, notamment la future piscine de Saint-Martin-deRé, et le golf public dont la création dans
le canton sud de l’île est envisagée depuis
vingt ans, et qui ne devrait pas voir le jour
avant la fin de la décennie.
La future piscine intercommunale sera
équipée d’une salle de fitness, d’un sauna
et d’un hammam, et sera complétée de
deux bassins extérieurs. «Ces équipements,
que l’on trouve dans la plupart des piscines équivalentes, permettront d’améliorer la rentabilité de l’ensemble», explique
Léon Gendre. Il reste que ces nouveaux
équipements vont occasionner un surcoût
notable. Le coût prévisionnel du bâtiment,
qui était évalué à 4,66 millions d’euros, va
bondir à 6,5 millions.
Pour une fréquentation estimée de 185 000
entrées, le déficit d’exploitation du futur
équipement pourrait se situer dans une
fourchette de 150 000 à 300 000 euros par
an.
30 ANS POUR LE MEURTRIER
D’AUDREY
Frédéric Ramette a été condamné à 30 ans
de réclusion criminelle, avec une période
de sûreté de 20 ans, pour le meurtre et le
viol d’Audrey Texier, commis en août
2003 à Saint-Martin-de-Ré. L’avocat général avait requis la perpétuité dont vingt
années incompressibles. Maître Jean-Louis
Pelletier, le défenseur du jeune homme,
qui estimait que pour ce «crime horrible»,
la «peine acceptable» était trente ans, a été
entendu par les jurés de la cour d’assises
de Saintes.
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
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Ile de Ré
Loisirs
Non à la gratuité du pont !
L'Association des amis de l'île de Ré a sondé ses adhérents.
La fin du péage est en tête de leurs préoccupations.
L’Association des amis de l’île de Ré a
diffusé un questionnaire auprès de ses 550
adhérents afin de les consulter sur les
sujets qu’ils estiment importants pour
l’avenir de l’île. «Nous avons reçu plus de
70 réponses, précise son président Bernard Dorin. Sans surprise, la principale
préoccupation est la perspective de la fin
du péage du pont en 2012. C’est une
échéance qui préoccupe tout le monde.
Nos adhérents aimeraient bien savoir ce
qui va se passer et sont dans leur grande
majorité hostiles à la gratuité du pont.»
Au second rang des préoccupations des
membres de l’AIR viennent l’urbanisme
galopant, puis la défense de l’estran et la
circulation sur l’île. «Nous avions évoqué
le problème de l’ISF dans notre questionnaire mais, pour nos adhérents, c’est un
sujet de préoccupation beaucoup moins
important», note le président Dorin.
L’AIR a un agenda fourni pour 2006, avec
deux concours artistiques.
D’abord le concours annuel traditionnel
de l’affiche de l’AIR, qui est réservé cette
année aux peintres professionnels rétais.
L'ANCÊTRE
RÉTAIS DE
L’AIR s’est rapprochée d’une association
franco-américaine, la French Heritage Society, pour commémorer la mémoire d’un
Rétais devenu illustre aux Etats-Unis, Nicolas Martiau.
Nicolas Martiau, né sur l’île de Ré en
1592, a émigré en Angleterre vers sa
vingtième année, sans doute en raison de
sa foi protestante. Naturalisé anglais en
1619, il s’embarque pour
l’Amérique et
arrive en Virginie le 11
mai 1620. Là
il contribue à
la fondation
de la ville de
Yorktown,
dont il dresse
les fortifications, et s’établit comme vigneron et planteur de tabac.
Baptisé «Father of Yorktown» par les Américains, il fut un des dirigeants de la
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Un second concours, de dessin cette fois,
s’adresse aux écoliers. «Nous sommes sensibilisés à l’évolution de la population
scolaire de l’île et aux perspectives de
fermeture de classes, et nous voulons attirer l’attention des élus sur ce problème. Le
concours "Dessine-moi l’île de Ré"
s’adresse aux enfants de CM2, et a aussi
pour but de sensibiliser les enfants à la
protection de l’environnement et du patrimoine rétais.» Un jury qui comportera
notamment des peintres, des parents et des
enseignants couronnera un gagnant par
village et un gagnant pour l’ensemble de
l’île.
Le gagnant fera la couverture du bulletin
de l’association, et les dessins seront exposés à la Maline du 17 au 21 avril. Toujours dans le domaine artistique, l’AIR
organisera le 16 septembre, à l’occasion
de la journée du patrimoine, une exposition d’arts plastiques sur le thème du sel
dans les marais salants de Loix.
Entre-temps, l’assemblée générale annuelle de l’AIR se sera tenue le 19 août à
Saint-Martin-de-Ré.
WASHINGTON
première révolte contre les autorités anglaises en 1635, ce qui faillit lui valoir la
potence.
Sa célébrité aux USA vient de sa descendance : par sa fille aînée, Elizabeth, il est
le premier ancêtre américain de George
Washington.
En 1781, lors de la guerre d’indépendance
américaine, son arrière-arrière-arrière petit-fils obtint d’ailleurs la capitulation du
général anglais Cornwallis, lors de la bataille décisive de Yorktown, sur le site
même de la plantation de son ancêtre.
Parmi la descendance de Nicolas Martiau
on trouve aussi Elisabeth Bowes-Lyon
épouse du roi d’Angleterre George VI et
mère de l’actuelle reine Elisabeth II.
«Cette commémoration, dont la date a
été fixée au 11 octobre 2007, sera marquée par l’érection d’une statue de Nicolas Martiau, précise Bernard Dorin. D’ici
là, il nous reste une énigme à résoudre :
à ce jour, nous ne savons pas de quel
village de l’île l’ancêtre de Washington
est originaire.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
A LA MALINE
BP 45 – 17670 La Couarde
www.ardc-la-maline.net. Tél. 05 46 29 93 53
SPECTACLE MUSICAL
La Compagnie Le Snob
présente Miss Fanfare, un
spectacle musical drôle,
poétique et décalé,
danslequel des personnages féminins sont joués
par des hommes.
Venderdi 10 mars à 21h
THÉÂTRE
Compagnie Métromouvance
Les règles du savoir-vivre dans la société moderne
Vendredi 24 mars à 21h
Opéra pop
Compagnie Ribac-Schwabe «Petit Traité Pop du
Jardin Botanique»
Vendredi 31 mars à 21h
Théâtre Alibi
La Festa, de Spiro Scimone, dans une mise en scène
de François Bergoin
Une fête pour le 30e anniversaire d’un mariage, des
conflits entre le père, la mère, le fils, et du htéatre,
burlesque ou hargneux.
Vendredi 21 avril à 21h
Le jeu des 7 familles du théâtre par la Compagnie
Clin d’œil – Compagnie Porte Lune
Une histoire d’amour au théâtre, une histoire
d’amour du théâtre. Trois personnages pour une
balade éducative à travers les grands styles théâtraux, du théâtre antique au clown, de Brecht à
Marivaux.
Vendredi 5 mai à 21h
HUMOUR
Patrick Bosso, "Du bonheur"
Imaginer c’est se souvenir. Patrick Bosso a de la
mémoire, il aime se souvenir, se souvient bien et
raconte. Faconde, chaleur humaine, émotion et
éclats de rire.
Mercredi 5 avril à 21h
SOIRÉE IRLANDE
Une soirée proposée par Ciné Passion 17 , avec
buffet, concert et film. Après la dégustation d’un
plat irlandais, ballades, chansons et rock avec les
Churchlifters.
Mardi 11 avril à 19h
CLASSIQUE
Musique en Ré
L’ensemble orchestral Atlantique interprète des
œuvres de Rameau, Vivaldi, Tartini, Bach.
Samedi 15 avril à 21h
Ensemble vocal «Harmonia Voce»
Avec plus de cent choristes, le chœur interprète,
sous la direction de Christian et Xavier Saumon,
«Messe du Couronnement» et la symphonie numéro 40 de Mozart, et le Chant funèbre de Brahms.
Samedi 6 mai à 21h
Rivedoux-Plage
La redoute redécouverte
La municipalité a recruté un jeune historien dans la perspective de la réhabilitation de la redoute
et de la batterie de Sablanceaux.
La commune a recruté un chargé de
mission pour mener un travail historique et d’analyse architecturale sur
la redoute et la batterie de
Sablanceaux. Agé de 25 ans,
Guillaume Cudennec est titulaire d’un
master professionnel de tourisme et
prépare un second master de recherche historique à l’université de La
Rochelle.
«Il y a une mine d’or dans les archives, dit-il. Les archives de la Marine
à Rochefort, et surtout les archives
départementales de Charente-Maritime, qui recèlent un gros fonds de
documents en provenance du Génie
qui vont du XVIIe au XXe siècle, ont été
jusqu’ici très peu exploitées, contrairement aux archives nationales. Ce
sont des documents qui apportent
des éléments sur l’histoire, mais qui
peuvent aussi être utilisés à des fins
pédagogiques, comme, par exemple,
l'explication du fonctionnement d’un
pont-levis.»
Le jeune historien a ainsi découvert
des plans et des croquis de la redoute
de Rivedoux remontant au XVIIe siècle
et qui étaient jusqu’alors inconnus. Sablanceaux au début du XVIIIe siècle (Musée Ernest Cognacq).
«Ces dessins montrent les bâtiments avec
montre la disposition des tonneaux de
leurs toitures et leur agencement intépoudre dans la poudrière du corps de
rieur. J’ai même retrouvé un croquis qui
garde, alors qu’aujourd’hui le bâtiment
n’a plus ni toiture ni planchers.»
L’objectif de la mairie est d’envisager un projet de réhabilitation de
l’édifice sur le long terme. «Une fois
que l’on aura déterminé si la toiture
est du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle,
on peut engager des travaux de reconstruction, la seconde étape étant
de réaménager l’intérieur des bâtiments. Et dans le cadre de la réflexion engagée pour une inscription
de la redoute à l’inventaire des monuments historiques, il est nécessaire
d’avoir un document de référence.»
Guillaume Cudennec travaille aussi
sur la batterie de Sablanceaux, qui
remonte pour l’essentiel au XIXe siècle, et dont la mairie envisage de
faire une école de voile. «C’est une
décision intelligente, estime le jeune
historien. Cet édifice a un accès direct à la plage, et cela correspond à
un réel besoin. Le site est approprié,
et il convient de lui redonner un sens.
Il faut éviter de tomber dans l’excès
en ne considérant cet édifice que
comme un centre culturel. On ne
peut pas ouvrir des musées partout,
l’important est que, quelle que soit
l’activité, on respecte le site, tout en
donnant des éléments d’information
aux visiteurs.»
UN NOUVEAU SITE INTERNET POUR LA COMMUNE
«Nous y travaillions depuis quelques mois,
explique le maire Patrice Raffarin, et notre
volonté est de réaliser un outil qui soit le
plus interactif possible.» La nouvelle version du site propose un dossier photo des
sites remarquables de la commune, les
plages, le port, la redoute ou le phare de
Chauveau, ainsi que les rubriques classiques, liste des commerces, agenda et annuaire des associations, trombinoscope des
élus et comptes rendus des conseils municipaux. «C’est un site qui est encore en
chantier. Nous allons notamment enrichir
la rubrique téléchargement. Car si un site
internet est un bel outil de communication,
encore faut-il qu’il y ait un vrai service
rendu à la population.»
Les internautes peuvent déjà télécharger
le bulletin municipal, les compte rendus
du conseil et le plan de la commune, ainsi
que le schéma de cohérence territoriale
(SCOT) de l’île de Ré et le plan local
d’Urbanisme (PLU) de la commune. La
commune va prendre un abonnement au
site internet du ministère de l’Intérieur, ce
qui permettra aux administrés de pouvoir
accéder à des documents administratifs
téléchargeables, comme les formulaires
de vente de véhicules ou les dossiers de
demande de pièces d’identité.
«Au chapitre de l’interactivité, poursuit
Patrice Raffarin, le site va intégrer un
module intranet destiné aux élus, qui disposeront ainsi d’un outil pour mieux coordonner leurs activités, et nous envisageons aussi de mettre en place un forum,
dont je serai le modérateur, qui permettra
aux habitants de poser directement des
questions aux élus selon leurs compétences, et où questions et réponses pourront
être lues par tout le monde.»
(Suite page 8)
http://www.rivedoux-plage.fr
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
7
Rivedoux-Plage
(Suite de la page 7)
La mairie envisage enfin l’installation
d’une webcam qui permettra d’offrir une
vision en direct de la commune. «L’emplacement n’est pas encore décidé, précise le maire, ce sera probablement au
niveau de l’école, pour avoir une vue sur
la baie et le port.»
UN DÉBAT SUR LA GRATUITÉ
DU PONT
En 2012, le pont de l’île de Ré cessera
d’être à péage. Rivedoux, première commune intéressée, va organiser à l’automne
prochain un colloque sur cette perspective
de la gratuité du pont. « Nous allons inviter
les institutionnels, l’Etat, le Département,
la Région, mais aussi les associations,
pour commencer à réfléchir de façon officielle sur la gratuité et ses effets.»
CONCESSION DES PLAGES
Le dossier de concession des plages à la
commune avance lentement. Les discussions entre la commune et l’administration ont achoppé sur des désaccords à
propos du cahier des charges et de la
délimitation du domaine public maritime
(DPM). «Nous allons passer par une procédure officielle pour préciser le tracé du
DPM, dit le maire. Nous voulons avancer
intelligemment, car nous sommes conscients de servir de commune pilote sur
l’île. D’autres communes vont nous emboîter le pas pour la concession de leurs
plages, et il ne faut pas qu’on se loupe.»
MAIRIE 05 46 09 39 39
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de
13h30 à 16h30. Le samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME
05 46 09 45 66
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 13h à
17h
POSTE 05 46 09 80 82
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h30
à 17h. Le samedi de 9h à 12h
MARCHÉ
Mardi, mercredi, jeudi et samedi de 8h à 13h
GENDARMERIE 05 46 09 21 17
POMPIERS 18
BIBLIOTHÈQUE
Lundi et mardi 16h30-18h, mercredi 14h16h, vendredi 11h-12h, samedi 10h-12h
ORDURES MÉNAGÈRES
Mardi et vendredi. Sortir les poubelles la
veille. Tri (bacs jaunes) le jeudi, à sortir la
veille
DÉCHÈTERIE DE SAINTE-MARIE-DE-RÉ
Tous les jours sauf les dimanches et jours
fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
8
Sainte-Marie-de-Ré
L'aménagement du Fougerou
Les élus lancent une étude pour construire un foyer logement
et des logements sociaux près de la place d'Antioche.
La mairie a décidé de lancer une réflexion
sur l’aménagement urbain du secteur du
Fougerou, en arrière de la place d’Antioche. «C’est une zone classée en ZAD, de
2,5 hectares, explique le maire Jacques
Boucard, qui est particulièrement bien
située au cœur de la commune. Nous allons consulter un architecte urbaniste pour
réaliser une préétude de faisabilité, et
savoir où nous pouvons aller.»
L’objectif des élus maritais est de construire un foyer logement pour personnes
âgées, des logements pour les personnels
saisonniers, ainsi que des logements sociaux de type intermédiaire. «L’île de Ré est
bien équipée en maisons de retraite, commente Jacques Boucard, mais nous manquons de structures destinées aux person-
nes âgées en amont de la maison de retraite. Il s’agit ici d’accueillir des personnes valides qui peuvent éventuellement disposer d’un véhicule.» Un aménagement
qui sera placé sous le signe de la qualité en
s’inspirant des logements sociaux de Bel
Ebat, récemment réalisés à La Flotte. Mais
le maire précise bien que, pour l’instant, il
ne s’agit que d’une réflexion. «C’est une
étude technique de faisabilité, et nous
n’avons pas d’a priori, même si nous avons
le sentiment que cela correspond à un besoin. Nous ne poursuivrons ce dossier que
si l’étude est positive.» Cet aménagement,
qui offrirait aussi l’intérêt d’ouvrir le secteur de la place d’Antioche vers le sud, ne
sera pas en tout état de cause lancé avant le
prochain mandat des élus.
Histoire de volets
Le tribunal correctionnel de La Rochelle doit juger un propriétaire
maritais coupable d'avoir posé des volets en plastique...
Des volets en matière plastique peuvent
vous amener tout droit au tribunal ! C’est
l’expérience vécue par un propriétaire de
Sainte-Marie, Alain Fèvre. En décembre
dernier, il recevait à son domicile de Villiers-sur-Marne une convocation à comparaître le 23 janvier devant le tribunal
correctionnel de La Rochelle pour avoir,
d’une part «entre le 1er et le 31 août 2003
exécuté des travaux non soumis à l’obtention du permis de construire en l’espèce
remplacement des volets sans avoir effectué une déclaration préalable à l’autorité
compétente», et d’autre part enfreint «les
dispositions du plan local d’urbanisme en
l’espèce en utilisant des matières plastiques pour des volets».
«Les volets en bois de ma maison, rue du
14-juillet, étaient vétustes et dégradés par
les intempéries, explique Alain Fèvre, aussi
ai-je adressé un courrier à la mairie en
avril 2000 pour demander s’il était possible de les remplacer par des volets en
matière plastique. Comme je n’ai pas reçu
de réponse, j’ai pensé que l’autorisation
m’était accordée, et j’ai effectué les travaux deux ans après.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
Alain Fèvre estime par ailleurs que ses
volets ne déparent pas l’environnement,
étant en une bonne imitation de bois et de
la couleur verte réglementaire. Il met aussi
en avant le fait que la matière plastique
permet d’enrayer la prolifération des termites, et est plus appropriée pour résister
aux éclaboussures des véhicules qui ont
contribué à la pourriture des précédents
volets dans cette rue où le trottoir est très
étroit. Mais le règlement de la ZPPAUP
(zone de protection du patrimoine architectural et urbain) de Sainte-Marie, qui
englobe la rue du XIV juillet, est formel et
très précis dans ses deux passages qui ont
trait aux volets : «Les volets devront rester
du type persiennes en bois ou volet en
planches pleines. Ils seront réalisés en
bois peint» et «Les volets seront en bois
peint sans écharpe ni barres horizontales».
Le maire convoqué...
Difficile apparemment dans ces conditions
d’échapper à une condamnation et pourtant
le propriétaire maritais a obtenu une prolongation. Lors de l’audience du 23 janvier,
Sainte-Marie-de-Ré
Alain Fèvre s’est présenté muni d’une liasse
de photographies de volets en matière plastique, prises aussi bien dans sa rue que dans
les rues alentour. L’une des photos a retenu
l’attention du président du tribunal, Jacques Monteil : elle représentait un volet
roulant d’une fenêtre de la crèche municipale, en matière plastique blanche. Du coup,
le magistrat a estimé que le tribunal devait
être mieux informé, et a renvoyé l’affaire
au 10 avril prochain en citant le maire de
Sainte-Marie à comparaître.
A gauche, les volets en plastique d'Alain Fèvre, une
imitation bois plutôt réussie. Ci-dessous, le volet
roulant de la crèche municipale. Une matière plastique qui ne cherche pas à imiter le bois...
PARKINGS ET ROUTES BLANCHES
Les travaux de réfection du réseau pluvial, rue des Villages, rue
des Pots pleins et rue des Beaucoups qui, ont débuté fin février
seront achevés fin avril.
La réfection des chaussées, rue de la Terre Rouge, rue de l’Abbaye, rue Mathurin-Villeneuve, rue des Villages et rue de la
Barbinière, qui seront traitées en enrobé classique, se fera ensuite
en fonction de l’avancement des travaux, le tout devant être
terminé après la saison. En revanche, trois parkings seront achevés pour l’ouverture de la saison, rue Berchotteau, rue des Galinés
et rue Cadorette, ce qui représente plus d’une centaine de places
de stationnement. «Pour cette année, dit René Boucard, adjoint
aux travaux, ils seront revêtus de gravier, et seront recouverts
d’enrobé en 2007.»
Un vaste programme de réfection des routes blanches est lancé
cette année, route des Jaulaines, rue du Carlot, rue du Clos-desGrenettes, route des Pins, route des Ridelles, chemin des Mouettes, route de la Carrière, venelle des Beaucoups, chemin de la
Falaise et rue des Oliviers.
Le revêtement utilisé sera un revêtement bi-couche, précise l’élu,
avec du goudron revêtu de gravier blanc.«Ce chantier correspond
à une attente des habitants, aujourd’hui ces voies sont couvertes
de poussière l’été, alors que l’hiver, c’est la gadoue quand il pleut
et des trous en période de dégel. Avec deux routes agricoles qui
n’ont pas encore de nom, près du nouveau cimetière, cela représente environ 3 000 mètres de chaussées, que nous espérons avoir
achevés avant la saison.»
MAIRIE 05 46 30 21 24 Du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14h à 16h
GENDARMERIE 05 46 09 21 17 POMPIERS 05 46 30 26 27
OFFICE DE TOURISME 05 46 30 22 92
Lundi à vendredi 9h30-12h et 15h-17h30. Samedi 9h30-12h
BIBLIOTHÈQUE 05 46 30 18 68 Mardi 11h-12h, 16h-18h30, mercredi 10h12h, 16h-18h30, vendredi 16h-18h30, samedi 10h-12h, 15h30-17h30
MARCHÉ Tous les matins LA POSTE 05 46 30 24 53
Lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h30. Samedi de 9h à 12h
ORDURES MÉNAGÈRES Mardi et vendredi. Tri (bacs jaunes) le jeudi
DÉCHÈTERIE Tous les jours sauf dimanches et jours fériés 9h-12h et 14h-17h30
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
9
La Flotte
La commune gagne contre le promoteur
La cour administrative d'appel de Bordeaux met fin à un conflit de douze ans entre la commune
et un promoteur en donnant raison à la commune.
La commune de La Flotte a gagné la dernière manche d’un long conflit juridique
qui l’opposait depuis plus de dix ans au
promoteur Henri Dumas. A l’origine de
l’affaire, un permis de construire – obtenu
le 13 novembre 1992 par la Société civile
immobilière Les Hauts de Cocraud, animée par le promoteur – pour la construction de la résidence éponyme près de la
base nautique.
Le plan d’occupation des sols prescrivait
à l’époque la construction de deux emplacements de stationnement par logement.
Le parking souterrain de la résidence ne
comprenant qu’un parking par logement,
la commune a alors demandé au promoteur le versement de l’indemnité de nonréalisation d’aire de stationnement prévue
par les textes, ce que ce dernier a refusé.
Le conseil municipal de La Flotte avait en
effet approuvé, un mois et demi auparavant, le 1er octobre 1992, une modification
du plan d’occupation qui réduisait à un le
nombre d’emplacement de stationnement
exigé par logement construit.
Cette délibération avait été affichée le 26
octobre suivant et avait été publiée dans
les journaux locaux les 28 et 30 octobre
1992. Le promoteur, estimant dès lors que
cet affichage tardif ne lui avait pas permis
de bénéficier de la nouvelle réglementation, plus favorable, y voyait une faute de
la commune dont il entendait obtenir répaMAIRIE 05 46 09 60 13
Lundi et jeudi 10h-12h. Mardi 10h-12h et
13h30-17h. Mercredi et vendredi 10h-12h et
13h30-15h
OFFICE DE TOURISME 05 46 09 60 38
Lundi au samedi 10h-12h30 et 14h30-17h
BIBLIOTHÈQUE
Lundi de 16h à 18h. Mercredi et samedi de
10h à 12h et de 16h à 18h
GENDARMERIE 05 46 09 21 17
POMPIERS 05 46 09 50 34
POSTE 05 46 09 62 16
Lundi au vendredi 9h-12h et 14h-16h30.
Samedi de 9h à 12h
PORT 05 46 09 67 66
MARCHÉ
Tous les jours
ORDURES MÉNAGÈRES
Mardi et vendredi
Mercredi : déchets recyclables (bacs jaunes)
DÉCHÈTERIE DES HAUTES TURPINES
Lundi de 8h à 12h et de 14h à 18h. Du mardi
au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h30
10
La résidence des Hauts de Cocraud.
ration à hauteur de 200 000 F, en sus du
remboursement des 1 500 000 F qu’il avait
dû débourser pour la non-réalisation des
aires de stationnement.
Henri Dumas faisait également état d’une
«attitude hostile du maire» à son encontre.
Le 18 octobre 2001, le tribunal administratif de Poitiers rejetait ces demandes,
décision confirmée par la cour administrative d’appel de Bordeaux le 3 novembre
dernier.
Les magistrats bordelais ont estimé en effet
qu’«aucune disposition législative ou réglementaire ne soumet à une condition de
délai les formalités d’affichage et de publicité des actes rendant publiques les modifications d’un plan d’occupation des sols»,
que «le délai de 25 jours entre la date de la
délibération en cause et la date de son
affichage ne présente pas un caractère
anormal», et enfin «qu’il ne ressort pas des
pièces du dossier que ce délai aurait été
intentionnellement allongé dans le but de
nuire à la société requérante». Les magistrats concluent donc à l’absence de faute de
la commune et condamnent la SCI à verser
1 300 euros à la commune.
La procédure entre Henri Dumas et la
commune de La Flotte n’est cependant pas
entièrement close : Léon Gendre va maintenant demander à ses avocats de poursuivre le règlement des intérêts de retard dus
par le promoteur. Celui-ci ne s’était en
effet acquitté de sa dette qu’à la fin 2004.
■ La Sarl Contrôle Technique Réthais,
installée sur la ZA de la Croix-Michaud, a
obtenu gain de cause contre la préfecture
devant le tribunal administratif de Poitiers. En décembre dernier, à la suite d’un
contrôle de la DRIRE, le préfet de Charente-Maritime avait suspendu pour six
mois l’agrément de centre de contrôle technique de l’entreprise. Le juge des référés
du tribunal administratif, statuant en urgence le 14 février, a estimé que la suspension mettait en péril l’existence de l’entre-
prise, qu’il y avait un «doute sérieux» sur
la légalité de la décision du préfet, et a
donc suspendu la suspension, permettant
à l’entreprise de reprendre son activité.
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
■ Le fleuriste du marché reste fidèle au
poste. L’annonce le la fermeture de la
boutique Petite Fleur et de son remplacement à partir d’avril par un restaurant
gastronomique (voir JdP n° 7) était prématurée. Des problèmes de financement
non résolus ont fait capoter la transaction.
Le Bois-Plage-en-Ré
PARKING À L'ÉTUDE
Toilettes et loi littoral
Le règlement courtelinesque qui régente la construction de toilettes
dans les espaces remarquables.
La commune va enfin pouvoir lancer la
construction de toilettes de plages au Gros
Jonc et au Petit sergent. «Une circulaire
du ministre de l’Environnement en date
du 15 septembre 2005 a apporté les précisions nécessaires à l’application de la loi
littoral, explique le maire, Jean Le Mao.
Cela va nous permettre d’avancer enfin.»
La circulaire ministérielle prend acte en
effet que les espaces remarquables peuvent être ouverts au public, et qu’en l’absence d’équipements adaptés, une «fréquentation inorganisée» peut entraîner une
dégradation du lieu. L’administration autorise donc l’installation d’ équipements liés
à l’hygiène et à la sécurité, tels que sanitaires et postes de secours, mais y met des
conditions draconiennes. Les toilettes ou
les postes de secours doivent être démontables. Et leurs fondations elles-mêmes doivent pouvoir disparaître de façon que le site
puisse revenir à l’état naturel.
Les collectivités locales doivent enfin pouvoir justifier que les équipements sont indispensables en raison de l’affluence du
public et qu’il est impossible de les implanter en dehors de l’espace remarquable.
Un bémol, toutefois, à cette intransigeance :
tout démontables qu’ils soient, les toilettes et autres postes de secours ne devront
pas cependant être démontés chaque année, et pourront être maintenus en place
d’une année sur l’autre. «Nous allons pouvoir installer d’ici la saison deux w-c sur
MAIRIE 05 46 09 23 11
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h, vendredi
de 9h à 15h30, samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME 05 46 09 23 26
Lundi à samedi 9h-12h30 et 13h30-17h
A partir du 9 avril, du lundi au samedi 9h18h30, dimanche 10h-12h
LA POSTE 05 46 09 35 51
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de
13h30 à 16h30. Samedi de 9h à12h
GENDARMERIE 05 46 09 21 17
POMPIERS 05 46 09 12 39
BIBLIOTHÈQUE 05 46 00 37 65
Mardi et jeudi de 10h à 11h30, mercredi de
16h à 18h30, samedi de 14h30 à 18h30
MARCHÉ Tous les matins
ORDURES MÉNAGÈRES Lundi et jeudi
TRI (bacs jaunes) Mercredi
DÉCHÈTERIE DU MORINAND
05 46 09 14 04 Tous les jours sauf dimanches et jours fériés 9h-12h et 14h-17h30
Saint-Martin-de-Ré
chaque plage, dont un accessible aux handicapés, précise le maire, ce qui nous
permettra de poser à nouveau notre candidature pour le pavillon bleu.»
Un petit problème reste à résoudre cependant, lié à la forme du toit. «Les services de
la DDE veulent un toit à deux pentes,
soupire Jean Le Mao, alors que l’architecte des Bâtiments de France préfère des
toits plats !»
La commune a demandé à la direction
départementale de l’Equipement une étude
de faisabilité du projet de parking souterrain place de la République. «La DDE
nous rendra son rapport fin mars, précise
Roger Cathala, adjoint chargé de l'aménagement et des travaux, et l’architecte des
Bâtiments de France tranchera. Je souhaite avoir une réponse définitive avant
juillet. Si elle est positive, on y va !»
Parking souterrain ou pas, le stationnement
en surface sera réorganisé, de façon à gagner un nombre significatif d’emplacements
, notamment le long de la salle des fêtes.
Ce qu'on ne verra plus au Petit Sergent.
CHANTIERS DE PRINTEMPS
La réalisation de la voirie du lotissement
des Clairais, lancée début février, devrait
se poursuivre sur six semaines. La tranche
2006 du programme quadriennal de rénovation des rues a débuté fin février par la
venelle de la Prépoise, un chantier de deux
mois. Enfin début mars, c'est au tour de la
Raise Maritaise, en commençant par le
secteur de la rue des Sauzes - rue des
Barjottes pour s’achever vers le 15 juin à
l’intersection de l’avenue de la Plage. Le
chantier de la rue des Grasses, lancé simultanément, devra être interrompu le 15 juin
pour s’achever après le 15 septembre.
AMBIANCE AU CONSEIL
La fonction de secrétaire de séance du
conseil municipal semble avoir peu d’attrait pour les élus. Lors du conseil du 7
février dernier, Jean Bodin, désigné pour
remplir cette fonction, l’a déclinée, expliquant qu’il ferait de même tant qu’il n’y
aurait pas de magnétophone pour enregistrer la séance. Du coup, Michèle Boisliveau,
estimant qu’une telle attitude est «trop facile», annonce qu’à l’avenir elle refusera
également «pour le principe». Heureusement pour la démocratie boitaise, Stéphane
Guillot a accepté de se dévouer en dépit de
l’absence d’appareil enregistreur.
Alors que la rénovation de l’impasse des
Saintes-Claires s’est achevée en février, les
travaux sont toujours en cours rue RohanSoubise, où une fontaine ancienne a été
restaurée.
MAIRIE 05 46 09 38 90
Du lundi au jeudi, de 10h à 12h et de 14h à
17h, le vendredi de 10h à 12h et de 14h à
16h, le samedi de 10h à 12h
OFFICE DE TOURISME 05 46 09 20 06
Lundi au samedi 10h-12h et 14h-18h
LA POSTE 05 46 09 38 20
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30
à 16h30, le samedi de 9h à 12h
MARCHÉ COUVERT
Tous les matins sauf lundi
GENDARMERIE 05 46 09 21 17
POMPIERS 05 46 09 43 25
BIBLIOTHÈQUE 05 46 35 21 81
Lundi, jeudi et vendredi, 16h-18h. Mercredi
10h-12h et 16h-18h. Samedi 10h-12h
ORDURES MÉNAGÈRES
Lundi et jeudi
TRI (bacs jaunes) mardi
DÉCHÈTERIE DU MORINAND
05 46 09 14 04
Tous les jours sauf dimanches et jours fériés
de 9h à 12h et de 14h à 17h30
PORT DE PLAISANCE 05 46 09 26 69
CAPITAINERIE
Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h
à 18h
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
11
Saint-Martin-de-Ré
LE BASTION, DOMAINE
Le statut du «Bastion de la mer», discothèque bien connue des noctambules, donne actuellement le tournis aux
élus martinais. La création de l’établissement remonte au 17 mars 1963,
date à laquelle un contrat de concession immobilière est conclu entre la
ville de Saint-Martin et Georges
Hugerot : «La commune concède à M.
Hugerot l’occupation d’un terrain sis
au Bastion de la mer au lieudit l’Ormeau pour une durée de 17 ans et six
mois, à charge pour M. Hugerot d’y
construire un bâtiment dans le style
d’un ancien magasin militaire destiné à recevoir un établissement dénommé "Au Bastion de la Mer", de
thé, de danse et de pistes de jeu dit
"bowlings".»
Un avenant du 28 janvier 1966 portait
la durée de la concession à trente ans,
puis le 1er octobre 1980 un second
avenant prorogeait la concession jusqu’au 1er octobre 2005. Entre-temps,
Georges Hugerot avait cédé en 1985
son affaire à l’exploitant actuel, JeanMarie Gorius, qui signait à son tour
PRIVÉ OU PUBLIC
un contrat de concession prenant fin au
30 septembre 2005.
C’est au moment de renouveler la concession, à l’automne dernier, que le
problème s’est fait jour. Le terrain sur
lequel est édifié le Bastion de la mer faitil partie du domaine public communal ou
du domaine privé de la commune ? La
distinction peut sembler futile, mais elle
entraîne des conséquences juridiques et
patrimoniales importantes.
L'expert tranchera
«Si c’est du domaine public, explique le
maire, Georgine Lafontaine, nous devons conclure un contrat de concession,
dont la durée ne peut excéder trois ans,
et passer par un appel d’offres. Si le
terrain fait partie du domaine privé,
nous pouvons alors conclure un bail
commercial de gré à gré.»
Pour l’exploitant, la différence est de
taille : s’il est titulaire d’un bail cela
entraîne la création d’une propriété commerciale, cessible et transmissible, et
donc d’un patrimoine dont la valeur est
?
importante, alors que dans le cas d’un
contrat de concession par nature précaire et révocable, il n’y a pas de fonds
de commerce.
Le terme de concession utilisé jusqu’à
présent fait pencher la balance du
côté public, mais la parcelle où est
édifiée la discothèque, baptisée «les
fortifications», est numérotée au cadastre, ce qui indique qu’elle fait partie du domaine privé de la commune.
«Il est très probable en effet qu’il
s’agisse du domaine privé de la commune, mais nous voulons en être sûrs,
dit Georgine Lafontaine. Le cadastre
n’est pas une preuve absolue, il peut
y avoir eu des erreurs qui se sont
reportées d’année en année. Dans
l’incertitude, nous avons donc établi
un contrat précaire d’un an en attendant que la situation soit éclaircie.»
Pour mettre au net la situation, et
assurer une sécurité juridique à la
ville comme à l’exploitant, la commune a missionné le géomètre expert
rochelais Georges Gayte, qui a trois
mois pour rendre ses conclusions.
Henri Deuil
12
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71, av. de Bel-Air
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SAINT-PIERRE-D'OLERON
Tél. 05 46 47 02 45
www.agence-delille.com
Saint-Martin-de-Ré
Un plan lumière pour la ville
La commune a commandé des études à un cabinet spécialisé pour définir sa politique à long terme
d'éclairage public et d'illuminations.
La commune réfléchit sur son éclairage
public. Une étude a été confiée à un cabinet
spécialisé de la région tourangelle avec
deux volets distincts. D’une part, l’élaboration d’un plan lumière, d’autre part un
schéma directeur d’aménagement lumière
de la ville. «Un plan lumière, précise Sylvain Bigot, du cabinet Neo Light, c’est la
mise en valeur par la lumière du patrimoine
et des sites remarquables de la ville. Le
plan lumière devrait inclure notamment les
portes de la ville, le port, le musée, les
casemates et bien sûr l’église.» Cette mise
en lumière permanente se doublera d’une
version festive pour les fêtes de fin d’année.
Le schéma directeur d’aménagement lumière est d’une autre envergure. « Il s’agit
ici d’une étude qui porte sur l’éclairage de
Saint-Martin-de-Ré dans sa totalité, explique Roger Cathala, adjoint chargé de
l’aménagement et des travaux. Ce que
nous voulons mettre en œuvre, c’est une
solution globale qui permette de définir
l’ensemble des besoins en éclairage de la
ville, de façon à avoir une vue à long
terme, sur les dix à quinze ans à venir.»
Comme la plupart des agglomérations,
Saint-Martin est dotée d’un système
d’éclairage public qui s’est constitué au fil
des années et des remplacements ou des
modernisations de matériels, et qui n’est
pas forcément très homogène. «Un schéma
directeur d’aménagement lumière, explique Sylvain Bigot, c’est prendre en compte
tout ce qui est éclairage public. Nous nous
occupons de savoir ce qu’on éclaire, comment on l’éclaire, avec quel type de matériel, avec quelle intensité lumineuse et
combien de temps. Nous avons aussi une
Il s'agit de repenser la politique d'éclairage et d'illuminations.
optique de développement durable, en préconisant des matériels adaptés, peu gourmands en énergie, et qui assurent le confort des usagers, en particulier en évitant
les installations éblouissantes.»
Des économies importantes
La commune, en adoptant ce schéma directeur, devrait réaliser une économie substantielle d’électricité. «Outre la mise aux
normes des installations, ajoute Sylvain
Bigot, ce dispositif permettra d’évaluer la
puissance nécessaire rue par rue et de
savoir de façon beaucoup plus précise ce
qui sera consommé. La consommation
d’électricité de l’éclairage public peut être
réduite de 15 à 30 %. Quand on sait qu’en
moyenne, l’éclairage public représente la
moitié de la consommation électrique
d’une ville, le retour sur investissement
peut être rapide.» Le schéma directeur
fera appel à un SIG, système d’information géographique, qui affiche sur un écran
d’ordinateur une carte avec chacun des
points d’éclairage. On peut même envisager une liaison interactive avec les habitants qui pourraient signaler directement
sur le site internet de la ville les équipements défaillants.
«Avec ce schéma directeur, quand nous
ferons des travaux dans une rue, nous
saurons où aller, souligne Roger Cathala,
cela apportera de la cohérence et permettra des économies d’échelle lors des opérations d’aménagement. Et nos successeurs pourront s’appuyer dessus.»
Si le schéma directeur est par définition
une opération dont la mise en place sera
pluriannuelle, la première étape du plan
lumière devrait être réalisée dès cette année, avec les illuminations du port et de
l’église pour les fêtes de Noël. L’étude
commandée au cabinet Neo Light, qui
réalise actuellement le schéma de la ville
de Rouen, représente une enveloppe de
39 000 euros, dont 30 % sont pris en charge
par le syndicat départemental d’électricité, qui peut subventionner également les
travaux à hauteur de 50 %.
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
13
La Couarde-sur-Mer
Le kiosque et l'église illuminés
La rénovation du centre-village s'accompagne d'une refonte complète
de la mise en lumière des monuments.
Dans le cadre des travaux de
rénovation du centre-village,
l’éclairage de l’église va être
entièrement revu. Les quatre
projecteurs disposés sur les
maisons riveraines et qui éclairent le clocher vont être remplacés par de nouvelles lampes qui émettront une couleur
chaude dans les tons jaune. Au
sol, le porche sera éclairé par
quatre projecteurs de couleur
bleue disposés à l’intérieur des
piliers. «Nous avons fait des
essais qui se sont avérés con- 16 projecteurs pour mettre le kiosque en valeur.
cluants, dit Patrick Rayton,
Le dispositif sera complété ultérieurement
adjoint en charge des travaux, mais si à
par un éclairage au pied de chacun des
l’usage cette couleur s’avérait inadaptée,
arbres qui encadrent la nef. «Fin mars,
la modifier n’est qu’une affaire de filtres à
nous allons replanter quatre tilleuls de
changer.» A l’extérieur, la base du clocher
part et d’autre de l’église, des jeunes arsera également illuminée par quatre probres de trois mètres, puis fin 2007 nous
jecteurs encastrés dans le sol,cette fois de
planterons une seconde rangée d’arbres
couleur blanche. Si le clocher doit baigner
sur la place Carnot, pour reconstituer
dans la lumière, la nef en revanche ne
l’aspect qu’elle avait autrefois, avec là
bénéficiera d’aucun éclairage. «C’est une
aussi des éclairages au sol qui baliseront
volonté délibérée, précise l’élu, afin de
le cheminement.»
mieux mettre en valeur le kiosque.»
Le dispositif d'éclairage coûtera 40 000 €
Le kiosque à musique va en effet bénéficier
dont 50 % couverts par le syndicat dépard’un traitement particulier, avec huit projectemental d’électricité. Le gros des travaux
teurs au sol sur chacun de ses côtés pour
d’aménagement du centre sera normaleilluminer les panneaux de brique des murets,
ment achevé le 15 avril, avec une réouveret autant de spots disposés au niveau des
ture de la circulation dans la rue Pasteur
arêtes de l’octogone, qui éclaireront l’intéprévue dès la fin mars. L’ensemble du
rieur de la charpente en contre-plongée.
chantier, avec les finitions et les éclairages, sera terminé pour la première quinMAIRIE 05 46 29 82 89
zaine de juin.
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jeudi de 14h à 15h30 et samedi de 11h à 12h
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fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
14
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
LA BASE
NAUTIQUE, ENFIN
!
Le chantier de rénovation et d’agrandissement de la base nautique du Goisil va
s’ouvrir en septembre prochain, et les travaux devraient être achevés au printemps
2007. Le dossier a pris beaucoup de retard.
«Nous avons enfin obtenu le permis de
construire en novembre, après une instruction de 11 mois, explique Patrick
Rayton. Comme le site est classé, il faut en
effet que le dossier soit paraphé par le
ministre de l’Ecologie. Cela nous a fait
perdre un an, alors qu’au départ nous
pensions commencer les travaux en septembre dernier pour une livraison ce printemps.»
LE DÉVASAGE DU PORT
La commune a missionné un bureau d’études spécialisé pour réfléchir sur le dévasage
du bassin d’hivernage. «Le dragage a été
fait il y a trois ans, mais la vase revient très
rapidement, relève Patrick Rayton. Il devient urgent de trouver des solutions à
plus long terme.»
Parmi les pistes de réflexion figure la pose
d’une porte, qui aurait l’avantage de limiter les arrivées de vase dans le bassin. «Le
hic, c’est qu’une porte c’est au minimum
90 000 euros, et qu’en principe les travaux
d’entretien du port doivent être couverts
par les loyers que versent les occupants.
Actuellement, les loyers représentent une
enveloppe annuelle de l’ordre de 40 000
euros, et sur 123 emplacements théoriques, une dizaine sont inoccupés, car la
vase les rend inaccessibles.»
Dans l’immédiat, le confort des usagers du
port sera amélioré par la pose d’un compteur électrique et la mise en service d’un
point d’eau, deux équipements qui seront
opérationnels avant la saison.
Trouver une solution pérenne à l'envasement.
Loix
Sous la menace d'une démolition
Un bâtiment construit sans permis en plein cœur de la zone protégée, près de la pointe du Grouin,
est menacé par la justice de démolition.
Un propriétaire de Loix va probablement
devoir démolir un bâtiment qu’il avait
construit sans permis dans une zone protégée, ce dont il a été reconnu coupable par
le tribunal correctionnel de La Rochelle.
Marc Gilbert, un retraité de la haute fonction publique, avait acheté en 1996 un
local ostréicole composé d’un bâtiment
principal disposant d’un logement à l’étage
et de trois petits cabanons. Puis il a transformé son acquisition en maison d’habitation, aménageant le rez-de-chaussée de
l’immeuble principal ainsi que les trois
bâtiments plus petits. Le tout sans avoir
sollicité de permis de construire, lequel
aurait été de toute façon refusé, la pointe
du Grouin étant une zone classée où toute
construction est interdite.
Lorsque l’inspection des sites lui dresse
procès-verbal, en mars 2000, ces aménagements sont prescrits car ils sont achevés
depuis plus de trois ans.
Ce sont d’autres travaux, réalisés ultérieurement, qui vont amener le propriétaire
loidais devant le tribunal : l’agrandissement de deux fenêtres au premier étage du
logement, et surtout la construction d’un
bâtiment neuf de 34 m2, qui relie entre eux
une partie des corps de bâtiment. «Mon
client a rénové un mur pour clore une cour
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et a érigé un toit au-dessus, réalisant ainsi
un bâtiment de liaison», explique l’avocat. Mais une facture de l’entreprise qui a
fait les travaux montre que ceux-ci n’ont
été achevés qu’en avril 2000, et qu’ils ne
sont donc pas couverts par la prescription.
Pour le procureur de la République, Philippe Darphin, Marc Gilbert «s’est affranchi de toutes les règles pour construire sa
maison au cœur du cœur de la zone protégée, c’est un délinquant».
«Je ne peux pas laisser dire que mon client
s’est comporté en voyou, rétorque l’avocat, ce bâtiment a été transformé dans le
plus pur style rétais, alors que les aménagements dus au propriétaire précédent
étaient d’une laideur rare.»
Pour les responsables de l’équipement, la
qualité de l’architecture n’a rien à voir à
l’affaire. «Le problème n’est pas que cela
soit joli ou pas, nous sommes dans une
zone protégée où toute construction est
interdite, et si nous étions intervenus plus
tôt, tout aurait dû être remis dans l’état
d’origine», note la représentante de l’administration présente à l’audience.
Le tribunal a déclaré le propriétaire coupable des infractions qui lui étaient reprochées, mais a ajourné le prononcé de la
peine au 20 novembre prochain. «D’ici là,
a averti le président Jacques Monteil, vous
devez faire en sorte de vous mettre en
règle. Faute de permis régulier, le bâtiment litigieux devra être démoli.»
Marc Gilbert, qui a décidé de ne pas faire
appel, a obtempéré. Il faut dire qu’en la
matière, les pénalités peuvent aller jusqu’à 6 000 euros le mètre carré.
Sous le coup d'une démolition partielle.
VANDALISME
OU VOLS CIBLÉS
La commune doit faire face à une recrudescence des vols de mobilier public. «Nous
étions habitués aux taguages de panneaux
et aux vols de plaques de rue, constate le
maire Lionel Quillet. Celles qui ont un nom
pittoresque comme la rue de la Fosse aux
Chiens sont très à la mode chez les amateurs. Cette fois, ce sont des éclairages
publics qui ont disparu, cinq lampes à
vapeur de sodium encastrées dans le sol
rue des Sacristains et place de l’église.»
Pour la commune, c’est une perte sèche de
5 000 euros, que les assurances ne couvrent pas. La gendarmerie a été saisie de
?
l’affaire, et l’enquête s’oriente vers les
cultivateurs en chambre, les lampes au
sodium étant paraît-il très appréciées par
les cannabicullteurs. «Cela commence à
devenir insupportable, poursuit le maire.
Ces lampes ont été posées début janvier,
un jeudi soir. Le vendredi matin, elles
avaient disparu. Nous les remplacerons
une fois, et après ce sera fini. Pour une
petite commune comme nous, 5 000 euros,
cela fait beaucoup, d’autant que le remplacement des plaques de rues volées et
des panneaux détériorés nous revient déjà
à 10 000 euros par an.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
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Ars-en-Ré
Le dossier du camping piétine
Alors que le camping aurait dû ouvrir en avril comme les années précédentes, les négociations
continuent entre la commune, l'ONF et la préfecture.
Le dossier du camping de la Combe à l’eau
n’est pas réglé. L’état des lieux n’a toujours pas été fait, et le repreneur retenu par
l’ONF n’est donc pas entré en possession
du terrain.
La commune d’Ars et les services de la
préfecture continuent à négocier avec
l’ONF pour tenter de dénouer la situation.
A la préfecture, on estime qu’un accord
est possible, mais que «chacune des parties devra faire un pas».
La commune, qui affirme que les règles
d’urbanisme et les contraintes environnementales de ce site classé Natura 2000
n’ont pas été respectées par l’appel d'offres de l’ONF, ni par le candidat retenu, a
confié ses intérêts à un cabinet d’avocats
pour envisager une procédure judiciaire.
«Si l’ONF n’infléchit pas sa politique de
mise en place d’équipements tels que les
mobile homes, il est évident qu’on va à
l’affrontement, répète le maire, Jean-Louis
Olivier. Il n’est pas question de mettre en
place sur ce terrain des mobile homes ou
des habitations mobiles de loisir, quel que
soit le nom qu’on leur donne. Nous avons
tout intérêt à ce que le camping fonctionne, mais pas n’importe comment. Ce
qui nous importe, c’est l’accueil des saisonniers et le camping naturel, pour lequel il y a une vraie demande, qui participe d’ailleurs à l’équilibre et à la régulation du secteur.»
Le collectif des anciens campeurs de la
Combe à l’eau a adressé des courriers aux
ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture
ainsi qu’au Président de la République
pour attirer leur attention sur les infractions aux dispositions de protection des
sites protégés que contient selon eux le
dispositif de concession mis en œuvre par
l’ONF et leur demander de faire appliquer
la loi «dans toute sa rigueur».
LE BLUES DU GARDIEN
Stéphane d’Aureil est le gardien du camping de la Combe à l’eau depuis trois ans.
«C’est un peu une affaire de famille, sourit-il, mon père a été gardien ici avant
moi.» Si la situation n’évolue pas rapidement, Stéphane s’apprête à faire ses valises. «Je suis prêt à faire la saison avec le
repreneur du terrain, mais si rien n’est
décidé le 15 mars, je m’en vais. La mairie
m’a proposé de me garder, mais comme je
n’ai pas de logement, je partirai. Ici, j’ai le
logement de fonction.»
Une chose est certaine, la réouverture, si
elle doit intervenir, ne se fera pas à la date
habituelle du 1er avril. «Il faut au moins un
mois pour tout remettre en place», précise
le gardien. Le repreneur désigné par l’ONF,
une entreprise bordelaise d’hôtellerie de
plein air, n’a pas encore fait connaître ses
intentions. « Nous ne connaissons pas son
projet, sauf qu’il veut faire passer le nombre d’emplacements de 385 à 300, alors
que le projet de la mairie envisageait 285
emplacements. Et comme nous sommes dans
un site classé Natura 2000, où la loi Littoral
s’applique, je ne pense pas qu’il sera possible d’y faire beaucoup d’aménagements.
La construction d’une piscine est exclue, et
je ne pense pas que l’installation de mobile
homes sera possible. De toute façon, c’est
trop tard pour faire des travaux et le camping en 2006 aura la même configuration
que l’an dernier.» Stéphane d’Aureil est
amer : «C’est un camping qui marchait
bien, avec des habitués, certains y passaient six mois par an, d’avril à septembre.
Tout le monde était content, la mairie, les
campeurs, on enregistrait 9 000 à 10 000
clients par saison, et on logeait les saisonniers, les sauniers et les forains du marché
d’Ars, qui bénéficiaient tous de tarifs accessibles. Je ne comprends pas la logique
de l’ONF. Il existe déjà des campings quatre étoiles à Ars, et ils n’ont pas besoin de
concurrents. Pour satisfaire quelques personnes, on va faire 9 000 mécontents.»
UN PARKING AUX GRELIÈRES POUR LA SAISON
Un parking capable d’accueillir 100 à 150
véhicules va être aménagé d’ici l’été au
lieu-dit les Grelières. «C’est un terrain
agricole de 3 300 m2 constitué de deux
parcelles que la commune achète à l’amiable, dit le maire, et qui sera aménagé en
aire de stationnement naturelle enherbée.
Situé à 350 mètres du village, ce nouveau
16
parking permettra de mieux desservir le
port et le marché.»
Cette décision a fait l’objet d’une enquête
publique qui a débouché sur une révision
simplifiée du PLU (plan local d’urbanisme)
approuvée par le conseil municipal du 22
décembre dernier.
L’aire de stationnement se situe en effet en
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
zone agricole, dans l’aire de production
d'appellation d'origine contrôlée Pommes
de terre de l’île de Ré. La direction régionale de l’Environnement a émis des réserves en insistant sur la nécessité de «réversibilité du projet de parking» et sur la
conservation du caractère naturel de l’aménagement.
Ars-en-Ré
LE
CHENAL DÉVIÉ
La communauté de communes a décidé de
reprendre le dragage du chenal du port
d’Ars. «Mais cette opération ne sera pas
faite avant l’été, précise le maire. Aussi le
chenal sera dévié pour permettre aux usagers d’accéder au port de façon convenable.» Des bouées vont donc être installées
pour marquer la déviation du chenal, afin
que les bateaux puissent aborder le méandre en connaissance de cause.
CHANTIERS
Les travaux de redynamisation du centrebourg ont pris une dizaine de jours de
retard en raison des intempéries. Ils devraient être achevés à la fin mars. A cette
date, la rue du Cimetière, la rue des Ormeaux, la rue Gambetta et la place de la
Chapelle seront rouvertes à la circulation.
Il restera à aménager les espaces verts et à
mettre en place le mobilier urbain. «Tous
ces chantiers sont une gêne pour les commerçants, commente Jean-Louis Olivier,
mais ils ont été compréhensifs. Pourtant,
l’hiver a été difficile, et nous avons eu
moins de monde que d’habitude.»
Le maire revient aussi sur la qualité des
aménagements en cours. «Certains pensent que ces aménagements sont trop
luxueux pour Ars, mais ce sont des travaux
qui étaient nécessaires, et quant à ceux qui
estiment que la chaussée, traitée en enrobé classique, n’est pas en harmonie
avec le style rétais, je leur demande s’ils
veulent revenir aux charrettes et aux routes blanches ? L’important, c’est que la
commune soit agréable à vivre.»
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Samedi de 10h à 12h
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A partir du 3 avril 10h-13h et 14h30-19h
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Mercredi de 10h à 12h, samedi de 16h à 18h
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9h à 12h, dernière levée 15h15
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MARCHÉ
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Mercredi et samedi
TRI Lundi (bacs jaunes)
DÉCHÈTERIE
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fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
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CAPITAINERIE
Du lundi au vendredi 9h-12h30 et 14h-17h30
Saint-Clément-des-Baleines
L’APSSC attaque la commune
L'Association de protection des sites de Saint-Clément conteste en
justice les modifications du plan d'occupation des sols
et certaines nouvelles dispositions du PLU.
L’Association pour la protection des sites
de Saint-Clément (APSSC), qui revendique quelque 280 adhérents et sympathisants, a engagé deux recours au tribunal
administratif de Poitiers contre des délibérations du conseil municipal.
Le premier porte sur la modification du
plan d’occupation des sols adopté par les
élus le 19 septembre dernier. «Nous contestons des points de détails, mais qui,
selon nous, ne sont pas acceptables et qui
vont contribuer à densifier l’habitat, explique la vice-présidente de l’association,
Marie-Hélène Gibert. Ainsi jusqu’à présent, le POS prescrivait une distance de
trois mètres entre deux logements, qui est
maintenant réduite à deux mètres. C’est
contestable, tant du point de vue de l’esthétique que de la qualité de la vie des
occupants. Second point, Saint-Clément
étant en zone inondable, les constructions
doivent être rehaussées de 30 cm au-dessus du niveau du sol. Or il y a sur l’île une
hauteur maximum des bâtiments à la gouttière de 3,50 m. Le nouveau POS la fait
passer à 3,80 m ce qui va introduire des
effets choquants au niveau esthétique.
D’autres points posent problème, comme
l’autorisation des bardages en façade ou
des vérandas, qui risquent de donner un
aspect "banlieue" au village.»
Une zone commerciale jugée
«démesurée»
L’association conteste également une décision du conseil municipal du 27 décembre qui approuve la révisions du plan local
d’urbanisme pour la zone commerciale et
de logements du Moulin Rouge. «Globalement, nous contestons la démesure et
l’imprécision du projet. Nous considérons
qu’il ne faut pas urbaniser toute la zone,
soit 1,7 hectare, ce qui est énorme, mais
seulement une bande en longueur, de la
route du phare à la route départementale,
avec une quinzaine de logements sociaux
au maximum. D’ailleurs, le commissaire
enquêteur, s’il a émis un avis favorable au
projet, a exprimé des réserves qui reprennent nos arguments. Nous contestons enfin la construction de sanitaires, plage de
la Grande Conche. C’est un espace classé
où on a pris des mesures de protection
draconiennes, et on y mettrait ce qui est
interdit ?»
«Nous avons tenu compte des observations
du commissaire enquêteur, rétorque Katia
Puaud-Noyer, le maire, et nous avons fait
passer le nombre de logements de 30 à 20.»
Le maire dénonce des «recours
systématiques»
Le maire de Saint Clément, mise en difficulté dans son conseil municipal qui a dû
être ajourné à deux reprises en décembre
dernier faute de quorum – une partie des
élus pratiquant la politique de la chaise
vide –, a par ailleurs suspendu le projet de
la zone artisanale du Gillieux devant les
réactions négatives des riverains. Un échec
qui ne lui a pas enlevé sa combativité.
«L’absence de zone artisanale ou de logements accessibles pour ceux qui habitent
ici toute l’année est une menace pour la
pérennité de la commune. Les gens qui
cherchent un logement vont être ravis d’apprendre les actions en justice de l’association, qui dépose des recours systématiques chaque fois que nous faisons quelque
chose... S’ils veulent jouer à cela, nous
serons deux. Ils défendent les intérêts de
l’association, nous, nous défendons les
intérêts de la commune et de sa population
permanente.» L’opposition ne saurait être
plus tranchée.
«Nous sommes le contre-pouvoir à la toutepuissance que la loi a donnée aux maires
en matière d’urbanisme», assène MarieHélène Gibert. On ne peut pas prendre en
compte que les intérêts des résidents permanents et ignorer les résidents secondaires.»
MARCHÉ MÉDIÉVAL
Les travaux de transfert du marché dans le
clos de la mairie devraient pouvoir commencer en septembre prochain. «Notre
projet de marché médiéval a reçu l’accord
de l’architecte des Bâtiments de France,
et le permis de construire est à l’instruction, précise Katia Puaud-Noyer. Quant
aux commerçants qui ont été consultés,
leurs avis sont très favorables.» La construction du nouveau marché devrait nécessiter cinq mois de travaux.
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
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Saint-Clément-des-Baleines
RECENSEMENT DES RUES
Grippe aviaire : pas de psychose
A la réserve naturelle de Lilleau des Niges comme à l’Arche de Noé,
les spécialistes des oiseaux restent sereins, mais vigilants.
«Pour nous, il n’y a rien de changé.» A la
réserve naturelle de Lilleau des Niges,
Stéphane Maisonhaute, de la Ligue pour la
protection des oiseaux, se veut serein. «Il
n’y a rien à craindre pour l’instant à aller
sur le site, et les visites sont organisées
comme d’habitude.» Une pointe d’agacement quand même, devant le battage médiatique autour de la grippe aviaire, et le
risque qu’une psychose se développe.
TRAVAUX DE VOIRIE
Des travaux d’ enfouissement de réseaux
et de réfection de voirie dans la petite rue
des Sables et dans la rue des Poules vont
démarrer au printemps. Le chantier, prévu
pour durer deux mois, sera achevé avant
l’été.
18
«C’est vrai qu’on nous téléphone plus que
d’habitude, maintenant on nous signale
même les oiseaux percutés par une voiture. Dans ce cas, nous orientons nos
interlocuteurs vers les pompiers. Parfois
nous avons quand même des appels surprenants, comme cette personne qui nous
a téléphoné pour demander si on pourrait
se baigner au mois d’août.»
Au parc zoologique de l’Arche de Noé, à
Saint-Clément-des-Baleines, Alain Logiou
s’est organisé de longue date. «Dès le mois
de novembre, nous avons sollicité les autorités pour lancer un programme de vaccinations, et nous avons confiné les oiseaux.
Les soigneurs ont des bottes, des masques
Photos L'Arche de Noé
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Ouvert tous les jours de 10h30 à 17h30
MARCHÉ
Mardi et jeudi
ORDURES MÉNAGÈRES
Lundi et jeudi
TRI (bacs jaunes) : mardi
DÉCHÈTERIE D'ARS
Tous les jours sauf les dimanches et jours
fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
et des gants, et un pédiluve a été installé.»
L’Arche de Noé héberge 180 oiseaux, essentiellement des perroquets, la plupart rares et dont la valeur est importante, surtout
au plan génétique. Ces oiseaux relèvent en
effet pour la plupart de la convention de
Washington, qui interdit l’importation et le
commerce des espèces protégées. Pour renouveler son cheptel, Alain Logiou doit
compter sur la reproduction de ses animaux, et sur les échanges avec d’autres
parcs afin d’assurer la diversité génétique.
Vaccinations à l'Arche de Noé
Photos L'Arche de Noé
La mairie va lancer une opération de mise
à jour du tableau de classement des rues de
la commune.
«Un recensement précis des voies est devenu indispensable, explique le maire Katia
Puaud-Noyer. Chaque fois que nous lançons des travaux, nous avons un problème
pour définir les limites du domaine public
communal. Ainsi actuellement dans la
petite rue des Sables, des lieux que nous
pensons être du domaine public sont revendiqués par les riverains qui estiment
qu'ils leurs appartiennent. De même, pour
beaucoup de portails en retrait de la rue,
on ne sait pas où commence le domaine
public.»
Bon nombre de cessions de parcelles n’ont
jamais été formalisées dans des actes, et la
mairie va s’atteler à revoir les délibérations du conseil municipal, les enquêtes
publiques et les archives notariales depuis
les années 60. «C’est un travail phénoménal, mais il faut le faire, estime le maire. Et
les administrés sont demandeurs. Il faut
tout reprendre, tout mettre à plat, et tout
régulariser.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
Ce mois-ci, tous les oiseaux vont enfin
pouvoir être vaccinés, avec deux injections à trois semaines d’intervalle. Le responsable de l’Arche de Noé est lui aussi
serein : « Nos oiseaux sont en bonne santé,
et la grippe aviaire, c’est comme la grippe
humaine, ça s’attaque aux sujets qui sont
faibles, comme les oiseaux migrateurs
épuisés par leur voyage ou les poulets
d’élevage, qui sont très fragiles.» Et le
contact entre les oiseaux migrateurs et ses
pensionnaires lui semble exclu. «Nous sommes au bout de l’île, c’est une voie de
passage des migrateurs. Il y en a des
milliers, mais aucun ne s’aventure audessus de l’Arche. Comme tous les oiseaux
sauvages, ils nous évitent, c’est une question de territoire.» Comme les ornithologues de la LPO, Alain Lojou s’agace de la
surmédiatisation de la grippe aviaire. «Il y
a un phénomène de psychose sur la grippe
aviaire. Nous ne sommes pas inquiets,
nous essayons de raisonner, de voir les
choses de façon professionnelle, tout en
restant vigilants, et de faire le maximum
pour nos oiseaux qui sont des animaux
rares et qu’on aime. Mais on n’oublie pas
que la grippe humaine tue plus que la
grippe aviaire !»
Les Portes-en-Ré
Pollution dans le Fier d'Ars
L'origine d'une pollution très localisée sur le banc du Gros Sable
reste mystérieuse.
«Nous faisons beaucoup en termes de collecte des eaux pluviales et d’assainissement, et pourtant nous continuons à avoir
un problème de pollution dans le Fier»,
s’étonne Michel Fruchard, adjoint au maire.
Le site pollué est une zone très limitée,
toujours la même, sur le banc du Gros
Sable, entre le chenal du Riveau et le
chenal des Villages, à l’extrémité de la
réserve ornithologique. «On ne sait pas ce
qui se passe, poursuit l’élu, et pourtant
nous avons multiplié les analyses avec la
DDASS. Il y avait un collecteur d’eaux
pluviales qui se déversait dans le Fier,
nous l’avons isolé, mais rien n’y a fait.
Tous les mois la DDASS analyse les coquillages, et on y trouve des germes fécaux, du type Escherichia coli, mais nous
n’avons toujours pas d’explication.
L’Ifremer a même fait des analyses qui
mettaient en évidence une origine bovine,
or il n’y a pas de bovins dans les parages.
Et c’est complètement erratique, si on fait
trente mètres de l’autre côté des chenaux,
ce n’est plus pollué. On se demande même
aujourd’hui si ça ne vient pas tout simplement des oiseaux.» La pollution du Gros
Sable reste un mystère, sans cohérence
non plus avec la fréquentation du site.
L’eau de baignade reste d’ailleurs de bonne
qualité, mais les coquillages sont impropres à la consommation. «Et c’est bien le
problème, avertit Michel Fruchard. Malgré les pancartes qui interdisent le ramassage des coquillages, les gens n’y croient
pas et continuent d’aller pêcher à cet
endroit. Evidemment, c’est une bonne zone
de pêche, et jusqu’ici personne n’a été
incommodé, mais on est toujours à la
merci d’un accident.» Et l’élu de rappeler
les deux épidémies de choléra en 1832 et
1860, qui ont fait 64 victimes pour une
population qui dépassait à l’époque un
millier d’habitants.
MAIRIE 05 46 29 50 56
Lundi au vendredi 10h30-12h et 14h-16h30
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Mardi au vendredi 10h-12h15 et 14h3017h30. Samedi 10h-12h15
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Lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h
à 15h30. Le samedi de 9h30 à 12h
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Lundi et samedi de 11h à 12h30. Mercredi et
vendredi de 17h à 19h
ORDURES MÉNAGÈRES
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DÉCHÈTERIE DU PAS THOMAS
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Tous les jours sauf les dimanches et jours
fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30
UN THÉÂTRE DE VERDURE ?
Le début du réaménagement de l’arrière
plage du Gros Jonc est lancé. Deux des
trois tennis ont été supprimés, et le troisième sera réhabilité en fin d’année. L’un
des tennis désaffectés pourrait servir à
accueillir des pratiquants de skate board,
alors que le second, qui jouxte la base
nautique, sera transformé en un terrain de
beach volley, qui sera disponible pour la
saison. Un terrain destiné aux boulistes
sera également aménagé. «Nous réfléchissons aussi sur l’aménagement d’un théâtre de verdure, dit Michel Berthelot, mais
le projet est encore à l’étude, et les avis
sont partagés sur son intérêt.»
L’ensemble de l’aménagement du site du
Gros Jonc représente une enveloppe de
l’ordre de 120 000 euros, étalée sur deux à
trois ans.
RESTAURATION DES PUITS COMMUNAUX
La commune va lancer un chantier de
rénovation de l’ensemble des puits communaux. «Nous avons fait l’inventaire
des puits avec la commission du patrimoine, explique l’adjoint au maire Michel Fruchard. Nous avons recensé 23
puits communaux, plus deux puits appartenant à l’ONF, qui possède d’ailleurs le
plus beau avec celui de Trousse Chemise.
Nous allons les rénover par tranche annuelle, cinq sont prévus cette année puis
nous en ferons quatre par an.»
Au programme de 2006, les puits de la
rue Gorge-Bleu et de l’impasse du Rêve,
ainsi que les puits des venelles qui donnent sur la rue de Villeneuve et la rue de
la Paix.
Le puits de l’impasse du Bout-du-Monde
sera lui aussi repris.
«Nous commençons par ceux qui sont en
mauvais état, précise Michel Fruchard.
Nous posons une grille sur chacun d’entre eux, puis nous refaisons la maçonnerie conformément à l’origine, en pierre
de côte.»
La réfection des puits devrait figurer au
budget 2006 pour un montant de l’ordre
de 10 000 euros.
Le puits de l'impasse du Bout-du-Monde sera repris.
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
19
Les Portes-en-Ré
RÉNOVATIONS
LE DÉMONTAGE DE LA MAISON
Des travaux de démontage ont été entrepris sur la maison de Mme de Préaumont, route de la Grande
Jetée, alors que le feuilleton judiciaire dont elle est l’objet est sur le point de connaître un nouvel
épisode. Après les jugements du tribunal correctionnel de La Rochelle en novembre 2004 qui l’a
condamnée pour exécution irrégulière de travaux et démolition sans permis, puis du tribunal
administratif de Poitiers qui la déboutait, en mai dernier , de sa demande d’annulation du retrait de
son permis de construire (voir Jdp nos 1 et 4), sa propriétaire doit prochainement être entendue à
nouveau par les juges rochelais à la suite d’un procès-verbal de la DDE qui constatait la nonconformité des travaux effectués aux prescriptions du permis de construire.
TOILETTES POUR LES PLAGES
Après la réfection des toilettes publiques
des parkings de la Patache et de l’anse du
Fourneau, la commune s’attaque cette année à la réfection des toilettes de la plage
du Gros Jonc.
Le chantier, démarré en février, sera achevé
au plus tard le 15 juin. L’installation de
trois emplacements, dont un accessible
aux handicapés, représente une enveloppe
de 50 000 euros. Les toilettes du parking
de Trousse-Chemise, très dégradées, se-
ront elles aussi refaites à neuf. «Les deux
emplacements, dont un accessible aux handicapés, seront abrités dans un bâtiment
en bois démontable, loi littoral oblige.
Mais on ne le démontera jamais», précise
Michel Berthelot, adjoint au maire.
Une opération de 20 000 euros, subventionnée à 80 %, l’ONF étant le maître
d’ouvrage. «Avec ça, on bat le record de
l’île de Ré pour les toilettes publiques»,
sourit Michel Berthelot.
La tranche conditionnelle de rénovation
de la voirie de l’année 2005 sera réalisée
au cours de l’année 2006. Avec, à partir de
février, les rues du Clos, le carrefour de la
rue des Egaux et de l’allée des Anoillières,
la rue de Villeneuve et la rue Grenouillère.
L’impasse du Rêve et l’impasse de l’Hirondelle attendront le mois de septembre.
«L’impasse du Rêve donne sur le marché,
commente Michel Berthelot, adjoint aux
travaux, et il est préférable d’attendre la
fin de la saison pour lancer le chantier.»
Le début des travaux de réfection de la rue
des Treilles, réseau pluvial, bas-côtés et
chaussée, est programmé pour le 13 mars.
Quant au chantier de rénovation de la rue de
la Rivière, qui était programmé en janvier, il
a une nouvelle fois été reporté à la suite de
divergences techniques entre l’entreprise
chargée des travaux et la DDE, qui en assure
la maîtrise d’œuvre. Le chantier devrait cette
fois démarrer pour de bon le 15 mars.
L’année 2006 va voir l’ouverture d’un
chantier pluriannuel de rénovation de la
salle omnisports. «Il s’agit de refaire les
façades, précise Michel Berthelot. Les
poteaux en bois de la façade sud sont
pourris, et les portes ne s’ouvrent plus.»
La façade sud, première tranche des travaux, devrait être achevée fin juin, les
EAU : ENQUÊTE SUR LE RÉSEAU
A la suite de la constatation d’une salinité
anormale de l’eau issue de la station d’épuration (voir JdP n° 6), la SAUR, qui gère
le réseau d’adduction d’eau de la commune, a procédé à des examens du réseau
à l’occasion des grandes marées de la fin
févier. «Des analyses de salinité ont été
effectuées à proximité des 15 pompes de
relevage, explique Michel Berthelot, à la
suite de quoi des caméras sont introduites
dans les canalisations des secteurs qui
posent problème, pour détecter les fissures éventuelles.» Des réparations seront
effectuées ensuite en fonction des résultats de ces examens. La station d’épuration a deux exutoires : l’arrosage de l’allée
cavalière et du terrain de golf. C’est
d’ailleurs le jaunissement des pelouses du
20
golf qui avait donné l’alerte en juin dernier. «L’an dernier, il avait fallu arroser le
golf avec de l’eau potable, ce qui est très
coûteux, et ne serait pas forcément possible cette année en cas de sécheresse.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
Façades "pourries" et portes bloquées...
deux autres façades étant prévues pour
septembre. En 2007, ce sera la réfection
totale de la toiture et du dispositif de
désenfumage. L’ensemble du chantier représente une somme globale de 250 000
euros, dont la commune espère voir une
partie financée par des subventions, notamment du Conseil général, dans une
fourchette qui devrait aller de 20 à 40 %.
■Les deux nouveaux courts de tennis de la
Couillarde, en voie d’achèvement, vont
être complétés par un mini-court destiné
aux enfants. Ce terrain, d’une surface équivalente au quart de la surface d’un court
normal, sera opérationnel pour la saison.
PRESTIGE AUTO ROCHELAIS
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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
21
Recherche
De l’île de Ré à la Nouvelle-France
Par nécessité ou par goût, plusieurs centaines d’habitants de l’île ont choisi, aux XVIIe et XVIIIe siècles,
d’immigrer vers le Canada, où la plupart ont fait souche
Qui étaient ces pionniers
de l’aventure américaine ?
Quelles motivations les ont
poussés à quitter leur sol
natal et leur famille pour
entreprendre le grand
voyage et s’installer outreatlantique dans une contrée inconnue et réputée
inhospitalière ? C’est à ces
questions que tente de répondre
l’historienne
rochelaise Claire Lambert
au travers des recherches
qu’elle mène depuis plusieurs années sur l’immigration rétaise vers la Nouvelle-France au cours des
XVIIe et XVIIIe siècles.
Dans une première étude
réalisée en 1999 dans le
cadre de sa maîtrise d’histoire à la faculté de langues, arts et sciences humaines de l’Université de
La Rochelle, la jeune chercheuse s’est intéressée plus
particulièrement aux émi- Le port de Saint-Martin en 1776 (Archives départementales de la Charente-Maritime, Cote 2 Fi Saint-Martin-de-Ré 29).
aujourd’hui informatisées et synthétisées
indications portées sur leurs contrats de
grants canadiens du XVIIe siècle originaires
de la commune de Saint-Martin-en-Ré.
– et identifié un groupe de 37 migrants – 23
mariage, explique Claire Lambert. La pluPour cela, elle a d’abord consulté la docuhommes et 14 femmes – originaires de
part d’entre eux avaient moins de 25 ans et
mentation disponible et les archives canaSaint-Martin. «La localité d’origine des
se sont mariés rapidement après leur arridiennes – très bien conservées et
émigrants est souvent connue grâce aux
vée.» Dans un deuxième temps, l’historienne s’est appliquée à remonter aux sourPORTRAIT D’UNE FAMILLE D’ÉMIGRANTS
ces en France, au travers des actes notariés
et registres paroissiaux déposés aux archiEn 1664, Jacques Baudouin et ses amis
veux de Jacques résident à Saint-Domingue,
ves départementales de La Rochelle, pour
Nicolas Geoffroy et François Marchand
où ils ont fait souche.
reconstituer la situation personnelle, fas’engagent et embarquent pour la NouJacques Baudoin, dès son arrivée en Nouvelle-France à bord du vaisseau hollandais
velle-France, abjure sa foi calviniste (l’église
miliale et économique de chacun de ces
Le Noir. Jacques Baudoin est né le 4 août
protestante est interdite dans la colonie).
migrants. «On constate d’abord que le
1645, il est issu d’une famille martinaise
On le retrouve en 1666, engagé comme
statut des candidats au départ est très
aisée de négociants et grands propriétaidomestique par Paul Chalifou, à Notredivers. Certains sont des militaires, comme
res de vignobles et de marais salants, proDame-des-Anges. En 1671, il épouse, à
Nicolas Bonin et André Mignier. D’autres
testante depuis plusieurs générations. Son
l’île d’Orléans, Françoise Durand, une «Fille
sont "engagés" – ils ont signé un contrat
grand-père paternel était sénéchal. Son
du roi» originaire de Notre-Dame de
de travail (charpentier, domestique…) –
père, Solon, est à la fois vigneron et marBracquemont en Normandie. On apprend,
généralement pour trois ans. C’est le cas
chand de vin sur sa propriété sise au lieud’après le recensement de 1681, que le
des trois amis Pierre Neveu, Pierre
dit des Marattes, à Saint-Martin. Solon a eu
couple est établi à l’île d’Orléans, où il est
quatre enfants de son premier mariage et
propriétaire de sept arpents en valeur et de
Mercereau et Nicolas Butaud, engagés en
quatre du second. Dans la famille Bauquatre bêtes à cornes. Françoise et Jac1665. D’autres encore s’embarquent en
douin, l’émigration est une tradition. L’onques auront neuf enfants, tous nés et bappassagers libres, comme le tonnelier Isaac
cle de Jacques, Benoît, est parti s’installer
tisés en Nouvelle-France, entre 1672 et
Dodin, qui émigra en 1663 avec sa fille
en Martinique avec sa femme, et ses deux
1690. Jacques Baudoin est inhumé en 1708
Hélène, laissant sur l’île sa femme et deux
filles se sont mariées sur place. Deux neà Saint-François de l’île d’Orléans.
autres enfants. Il y a aussi quelques "Filles
22
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
Recherche
du roi", des jeunes filles inciL’environnement portuaire a certées par des avantages finantainement joué aussi un rôle dans
ciers à aller peupler la Noula décision de certains. La Rovelle-France, telles les deux
chelle au XVIIe siècle s’impose
amies Marie Jalais et Barbe
comme un grand port, et l’un des
Ménard, qui se marièrent un
hauts lieux du commerce colopeu plus tard et à la même date
nial. Saint-Martin bénéficie de
à l’île d’Orléans, sur les bords
ce trafic. C’est un port très actif
du Saint-Laurent.»
où de grands navires viennent
charger vin, eau-de-vie, sel, et
Les émigrants martinais sont isautres marchandises à destinasus de familles très majoritairetion de l’Europe, du Canada, des
ment rétaises, souvent depuis
Antilles. Les récits des marins,
plusieurs générations, et relatides marchands, des voyageurs
vement aisées, possédant quelouvrent aux Martinais des horiques pièces de vignes. «Il faut
zons sur d’autres mondes possidisposer d’un minimum
bles, nourrissent leur espoir
d’aisance financière pour poud’une terre où s’installer et fonvoir envisager d’émigrer.» A
der une famille.
côté du travail de la vigne, les
chefs de famille s’assurent souDepuis deux ans, Claire Lamvent un complément de revenus
bert a élargi ses recherches à
en exerçant un autre métier, dans
toutes les communes de l’île et
l’activité viticole – laboureur,
au XVIIIe siècle. Elle a répertorié
tonnelier… – ou portuaire – mardans les sources canadiennes
chand, marinier, artisan... «Sur
plus de 200 migrants partis de
les motivations qui ont pu incil’île aux XVIIe et XVIIIe siècles.
ter ces jeunes Martinais à quit«Cette étude va permettre, en
ter leur île, on dispose de peu de
exploitant les actes notariés et
sources, mais on peut faire des
les registres d’état-civil entre
paroisses rétaises voisines, d’afhypothèses. La principale rifiner la connaissance sur les fachesse de l’île, c’est son vignoble. Les exploitations sont de La première page de l’inventaire après décès de Solon Baudoin (Inventaire après milles d’origine de ces migrants,
bon rapport, mais de taille mo- décès de Solon Baudoin, le 29/04/1676, Archives départementales de la et sur le contexte social et économique dans lequel ils évodeste. Or le système successoral Charente-Maritime, Cote 3 E 3324, notaire Lambert).
rachète leur part aux autres. Ceux qui sont
luaient. Il serait intéressant, dans une seen vigueur, basé sur un partage strictement
sans terre se retrouvent de fait exclus du
conde étape, d’analyser l’impact de l’émiégalitaire entre tous les héritiers (garçons
milieu et incités à partir, sur le continent ou
gration sur les trajectoires familiales, de
et filles), induit un morcellement croissant
vers les colonies. A noter qu’en émigrant,
comparer le destin, au sein d’une même
des propriétés, et ne permet pas l’établisseils s’excluent également des futurs partafamille, de ceux qui sont restés et de ceux
ment de tous les enfants. Il arrive que, pour
ges successoraux.»
qui ont fait souche au Canada.»
préserver le patrimoine, l’un des héritiers
Livres
L’Histoire de l’île de Ré rééditée
«Lorsqu’une parcelle de la France, si
petite que vous la supposiez, a laissé quelques traces glorieuses dans le passé, l’historien doit en éclairer tous les vieux souvenirs. Il doit remuer toutes les poussières
et tous les vieux écrits ; mais il faut aussi
qu’il étudie tous les monuments que les
hommes ont bâtis et ceux que la puissance
du Créateur a élevés.» Ces quelques lignes sont l’entrée en matière de l’Histoire
de l’île de Ré, du Dr Kemmerer, que les
éditions La Découvrance viennent de rééditer. Originaire d’une famille allemande
venue s’installer sur l’île au XVIIIe siècle,
Théodore Eugène Kemmerer (1815-1900),
fils de médecin devenu à son tour médecin, a exercé soixante ans sur son île na-
tale, où il a joué un rôle politique en étant
maire de Saint-Martin à deux reprises, en
1871 et 1877. L’histoire de l’île de Ré,
dont il a publié une première édition en
1868, puis une seconde, corrigée et aug-
mentée, en 1888, est l’œuvre de sa vie.
«Cet ouvrage est très connu sur l’île, dit
Jacques Boucard, maire de Sainte-Marie
et historien. Pour ma grand-mère, c’était
la Bible.» Kemmerer «savant de province»,
UN OUVRAGE RECHERCHÉ
Publié par la maison d’édition La
Découvrance, éditeur spécialisé dans la
réédition de livres anciens basée à Bouhet,
entre La Rochelle et Surgères, l’Histoire de
l’île de Ré est un ouvrage recherché par les
amateurs. «Les deux premières éditions,
qui n’ont probablement été tirées qu’à
quelques centaines d’exemplaires, se négocient de 300 à 500 euros selon l’état de
l’ouvrage et la qualité de la reliure. Mais
c’est un livre rare, et on en voit peu», note
Antoine Favez, bouquiniste rochelais qui
fait la saison sur le marché d’Ars-en-Ré.
Une première réédition a été publiée en
1966 par les soins du Phare de Ré, et une
seconde en 1988 chez l’éditeur marseillais
spécialisé Laffitte reprint. «Cette édition
est partie d’une demande des libraires»,
explique Catherine Artheix, gérante de La
Découvrance. Nous avons fait un premier
tirage de 500 exemplaires, qui sera augmenté en cas de succès.»
Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
23
Livres
ainsi qu’il se définit lui-même, était un
touche-à-tout dans le bon sens du terme.
Passionné par l’ostréiculture, il était le
correspondant de Victor Costes, ce professeur au Collège de France chargé par
Napoléon III de développer l’ostréiculture. Il a découvert le chaulage des tuiles,
technique qui permettait de décoller plus
facilement les jeunes huîtres qui venaient
se fixer sur les collecteurs. Il a aussi découvert le traitement du typhus de l’huître,
et s’est aussi intéressé à l’élevage des bars
et des palourdes, en anticipant sur les
techniques utilisées aujourd’hui. L’Histoire de l’île de Ré est le recueil des chroniques qu’il a publiées dans le journal
local, ce qui explique le caractère quelque
peu décousu de l’ouvrage. «Il a dépouillé
énormément d’archives, et notamment les
comptes rendus des assemblées paroissiales et des assemblées générales de la population de l’île, qui se tenaient jusqu’à la
Révolution, et dont les comptes-rendus
étaient dressés par les notaires. Mais il
prend parfois des libertés avec l’exactitude historique, soit qu’il se laisse emporter par son enthousiasme, soit qu’il se
trompe en interprétant des documents souvent difficiles à lire.» Jacques Boucard
donne ainsi l’exemple d’une statuette que
Kemmerer décrit comme «Cybèle Rhéa
couverte de mamelles», et dont il donne un
croquis (page 25). «Or dans ses archives
on a retrouvé une photo de la statue, qui
n’a qu’une paire de seins. Il a souvent
tendance à mélanger l’histoire et l’interprétation qu’il en fait. Il y a d’ailleurs des
évolutions entre la première et la seconde
édition du livre, ainsi lorsqu’il évoque une
histoire de naufrageurs, il amplifie le mythe entre la première et la seconde version. D’ailleurs à l’époque, d’autres historiens contestaient déjà ses affirmations.»
Si la valeur historique de l’ouvrage est à
aborder avec précaution, l’Histoire de l’île
de Ré reste un livre important. D’une part
lorsqu’il évoque la vie quotidienne de l’île
à son époque, «là il est très intéressant,
reconnaît Jacques Boucard. Quand il parle
de la famine de 1850, et des femmes des
Portes qui mangeaient des racines, je pense
qu’il l’a vraiment vu.» Mais l’Histoire de
l’île de Ré est aussi un jalon. «Ce livre a été
un succès, car c’était le premier, et il
arrivait à un moment ou se constituait une
identité locale forte qu’il a contribué à
conforter. Avec ça, les Rétais avaient une
histoire.»
Histoire de
l’île de Ré
Dr Kemmerer
La
Découvrance,
465 pages,
63 euros
✂
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24
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ISSN 1772-8096
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Dépôt légal : 1er trimestre 2006
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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 8 - Mar/Avr 2006
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Heures et hauteurs des pleines et basses mers
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A louer, à Capbreton (40), maison à étage pour 4 personnes,
cour privée, jardin. De mai à octobre. Prix : de 350 € à 600 € la
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A louer, Soulac-sur-Mer (33),
appartement tout confort, pour
l'été, grand séjour, cuisine, véranda, 3 chambres, 2 cabinets toi-
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Précipit.
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Déc. Jan.
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Reproduit avec l'autorisation du Service hydrographique et océanographique de la Marine.
Pour les horaires d'été, ajouter une heure aux horaires indiqués.
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0,8
7
1,3 11,5 0,8 4,3 10,2 2,6
8
8,1 12,1 3,7
0,4
10
9
3,4
9
1,2 6,9
0
1
10 2,9
7
-1,5 4,5
0
0
11 0,1 6,6 2,8 9,3
0
1,8
12 2,9 9,1 5,9
0
0,2
6
8
13 5,5 7,8 5,3 9,1
0
0
14 4,7 7,1 5,9 9,5
0
0,4
15 5,1 9,7 4,8 8,8
0
1,4
16 7,1 11,9 6,6 9,8 0,2 3,8
17 6,8 8,8 7,7 10,9 0,2 6,8
18 -2,6 7,2 7,6 10,7
0
19 -1,9 8,3 8,8 11,3
0
0
20 2,6 9,1 8,3 10,8
0
0,8
21
2,2 4,1 10,7
0
0,2
22 -0,6 6,1 3,1 7,5
0
0,2
23 1,3 9,1 1,6 5,8
0
0
0
24 1,2 4,7 -1,1 7,8 0,2
0
0
25 0,6 6,3 -1,6 8,9 0,2 0,2
26 1,7 5,8 -0,3 4,2
0
27 0,1 3,5 -1,5 0,7 0,2
28 -4,8 3,4 -1,8 1,1
0
0
0
0,4
29 -5,9 2,9 -1,6 8,8 0,2
0
30 1,3 10,9 2,4 9,3 7,8
0
31 7,2 10,6 0,5 6,2 11,8
0
M/T 2,8 8,4 3,0 7,6 79,0 33,2
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ou total mensuel des précipitations
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