sequence-ccn-n6-web - Centre Chorégraphique National de La
Transcription
sequence-ccn-n6-web - Centre Chorégraphique National de La
SÉQUENCE LETTRE D’INFORMATION DU CCN DE LA ROCHELLE CIE ACCRORAP DIRECTION KADER ATTOU 6 PRINTEMPS 2014 n° SÉQUENCE LETTRE D’INFORMATION DU CCN DE LA ROCHELLE CIE ACCRORAP DIRECTION KADER ATTOU 6 PRINTEMPS 2014 n° SOM MAI RE 02 – 03 SOMMAIRE 06 – 09 CIRCLE SESSIONS 19 – 41 CRÉATIONS, REPRÉSENTATIONS ET RÉSIDENCES 42 – 43 COPRODUCTIONS 12 – 14 PARTAGE, LE PROJET CULTUREL + EN BREF 44 – 45 BRÈVES 15 PÔLE RECHERCHE 46 – 47 CCN EN TOURNÉE Séquence n°6, lettre d’information du CCN de La Rochelle Dépôt légal : Printemps 2014 Date de parution du prochain numéro : Été 2014 Directeur de la publication : Kader Attou Coordination : Anne-Françoise Geneix Mise en œuvre : Olivier Jaricot Rédaction : Kader Attou, Anne-Françoise Geneix, Olivier Jaricot, Agnès Cacchioli Conception graphique : Antichambre Impression : IRO La Rochelle Diffusion : 3 500 exemplaires Photos : Stéphane Tasse (couverture, pg 10-11, ), João Garcia (pg 2-3, 8), SINE Crew (pg 4-5, 6-7), Florian Martin (pg 16-17, 33), Gilles Vidal (pg 21), Matthias Meyer (pg 23), Jean-Charles Couty (pg 26-27), cie Just1kiff (pg 28), cie X-Press (pg 31), Fanny Reuillard (pg 37), Julien Chauvet (pg 47) Le Centre Chorégraphique National de La Rochelle et du Poitou-Charentes / Cie Accrorap, Direction Kader Attou est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle et par l’Institut français pour certaines de ses tournées à l’étranger - Association loi 1901 - siret 324 512 631 00049 - code ape 9001 z numéro d’identification intracommunautaire fr 24324512631 - licences d’entrepreneur de spectacles : 1-1048312 / 2-1048313 / 3-1048314 LE PROJET ARTIS TIQUE É V É N E M E NT C I R C L E S E S S I O N S É V É N E M E NT C I R C L E S E S S I O N S Le CCN de La Rochelle / Poitou-Charentes - Cie Accrorap, La Sirène - Espace Musiques Actuelles de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle présentent LE HEL C O R A L S INE Crew (Saying Is Not Enough) instead of just talking to talk ! SINE crew est une jeune compagnie vietnamienne créée fin 2011 à l’initiative de Pham Khánh Linh, qui regroupe des jeunes danseurs de 16 à 26 ans. Ils ont - chacun de leur côté et ensemble - forgé leur expérience lors de nombreux battles et sur les plateaux de shows donnés au Vietnam et sur toute l’Asie. Vainqueurs à de multiples reprises de battles prestigieux, ils ont participé au tournoi final du Battle of the year 2013. SINE propose une danse respectant les traditions culturelles vietnamiennes tout en les modernisant et les adaptant de leur savoir-faire contemporain. Ainsi SINE crew diffuse tout autour du monde, à travers ses nombreux shows, une belle image d’un Vietnam moderne. CCN CHAPELLE FROMENTIN / TEMPS Jeudi 27 mars à 20h30 1 YOU, DANCE...ME SINE CREW (VIETNAM) YOU, DANCE...ME AR4 S M 9 2 27 201 E n janvier 2013, au lendemain de Battle Roots Circle, deux beaux et forts moments hip hop entre Sirène et CCN - avec la complicité de la cie Pyramid - il était dit que nous nous retrouverions mais peut-être autrement. La chose réfléchie est alors entendue et en mars 2014, CCN et Sirène, en bonne compagnie de La Coursive, vous ont préparé une semaine de pur hip hop sur nos plateaux DU AU MARS 2014 respectifs où toutes les tendances et AU CCN, À LA COURSIVE sensibilités vous seront proposées : ET À LA SIRÈNE DJ’S, danseurs, grapheurs, VJ’S... Les SINE Crew du Vietnam feront le show au CCN le 27 mars, suivi deux jours plus tard, le samedi 29 mars à 16h30 et 20h30 à La Coursive de The Roots, la pièce explosive du 27 29 directeur du CCN, pour deux nouvelles représentations satisfaisant ainsi ceux qui y avaient malheureusement échappé l’an dernier et ceux qui en redemandaient ! Dés 22h30, enchaînant sans temps mort ce soir-là, la magie hip hop opérera une nouvelle fois à la Sirène entre des propositions visuelles, dansées et musicales au top réunissant sur le dance floor du Cap – vijé et graphé pour l’occasion - les danseurs de The Roots et de SINE Crew sous le flow de DJ’s internationaux - DJ Format, Dj Food, Dj Cheeba & Dj Moneyshot - pour un bloc party digne des soirées hip hop les plus phénoménales : ouvrez grand les yeux et les oreilles, chaussez vos Nike® ou vos chaussures vernies et soyez tous au rendez-vous pour cette semaine bien urbaine, véritable hip hop entre deux tours. Si chacun est à la recherche d’une certaine perfection dans la vie, il y a bien une chose que personne ne doit jamais abandonner tout au long de son existence : la faculté de rêver. Pour nous danseurs, le rêve motive notre performance et l’évolution de notre danse. Notre génération vit et se bat à travers le leitmotiv “oser rêver”. You, Dance...Me, montre les rêves de huit danseurs du SINE : leur désir de consacrer leur vie à la danse, de trouver leur propre voie dans une société contemporaine tout en respectant la tradition, concrétisant leurs rêves pour s’affirmer dans la danse comme dans la vie, sans mettre l’autre de côté. Plein tarif : 5 € / tarif réduit : 3 € / tarif Pass’culture : 2 € Informations / réservations : 05 46 00 00 46 × Vainqueurs du Centaur Dance Showdown International 2013 de Singapour × Vainqueurs du Battle of the year Vietnam 2013 × Vainqueurs du Battle of the year South Asia 2013 YOU, DANCE...ME Interprétation : Pham Khánh Linh A.K.A. 3T, Bui Minh Tri A.K.A. Redant, Nguyen Chinh Dung A.K.A. Slowz, Nguyen Anh Duc A.K.A. Melon, Nguyen Tuan Linh A.K.A. Link House, Dinh Van Tien A.K.A. Money, Tran Trung Kien A.K.A. KS, Nguyen Anh Tuan A.K.A. Tune Manifestation organisée ans le cadre de l’Année France-Vietnam, Nam Viet Nam Phap 2013-2014 × www.anneefrancevietnam.com 7 É V É N E M E NT C I R C L E S E S S I O N S « Créé la saison dernière à La Coursive, The Roots fut, pour beaucoup, un choc. Pas un choc violent, non, pas de ce genre-là. Plutôt un choc artistique, plastique, esthétique. Kader Attou, directeur du Centre Chorégraphique National de La Rochelle, nous avait pourtant habitués au frottement des styles - hip hop, kathak, danse contemporaine -, à la subtilité grave dans le récent Symfonia..., plus légère dans Petites Histoires.com, à la mise en valeur de la virtuosité de ses interprètes, à du muscle, de la sueur et de la sensibilité... Mais The Roots est différent, comme un vertigineux plongeon dans vingt années de ses carnets de chorégraphe, une sorte de retour aux sources. Une matière brute, malaxée dans l’urgence de la chute libre dont il ressort quelque chose de neuf, d’inédit, de miraculeux. Bouleversant. D’où la vive envie de retrouver cette œuvre sur le grand plateau rochelais. Sur scène, ils sont onze danseurs, onze tempéraments bien distincts formant un tout. Onze humains qui marchent ensemble. Ça commence par un homme avachi sur son fauteuil qui, petit à petit, se réveille et commence à bouger avec une élégance infinie, retrouvant la vie par le geste. Ça se termine avec un morceau de bravoure en forme de marathon hip hop. Entre les deux, tout un monde de danse : des trios époustouflants de sensualité, des solos inspirés, des battles burlesques, des diagonales de fous, des nuées de bras, de mains et de jambes, un numéro de claquettes, des prouesses corporelles... Les lumières sont comme brodées autour des corps, la musique, changeante, est un animal somptueusement dompté. De la poésie, de la grâce et du sens. Depuis janvier 2013 où le Grand Théâtre s’était enflammé, The Roots est parti pour une longue tournée. De quoi voir encore grandir ce spectacle à part. » In le programme de la saison 13-14 de La Coursive É V É N E M E NT C I R C L E S E S S I O N S E 2 Samedi 29 mars à 16h00 & 20h30 LA COURSIVE / TEMPS THE ROOTS KADER ATTOU - CIE ACCRORAP Kader Attou fait bouillonner sur scène les ombres et les fantômes du hip hop « Pure bombe ! Pur hip hop ! La vitalité de The Roots, chorégraphiée par Kader Attou pour onze hommes, explose à la figure comme une canette de soda trop secouée. Chaud devant, ça ruisselle, ça bouillonne et ça n’arrête pas, transformant le plateau en un paysage de geysers sans cesse actifs. » Rosita Boisseau, Le Monde - janvier 2013 THE ROOTS Pièce pour 11 danseurs Direction artistique et chorégraphique : Kader Attou Interprétation : Babacar “Bouba” Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente Scénographie : Olivier Borne Création sonore originale : Régis Baillet - Diaphane, augmentée de musiques additionnelles Création lumière : Fabrice Crouzet Création costumes : Nadia Genez Production : CCN de La Rochelle / Poitou-Charentes, Cie Accrorap, direction Kader Attou Coproduction : La Coursive - Scène Nationale de La Rochelle, MA Scène Nationale - Pays de Montbéliard / avec l’aide de CHATEAUVALLON centre national de création et de diffusion culturelles dans le cadre d’une résidence de création Réservation au 05 46 51 54 02 ou 03, du lundi au dimanche de 14h à 18h / 7 jours sur 7 ou au bureau d’accueil de La Coursive × www.la-coursive.com n conclusion à cette semaine dédiée à la culture hip hop voici l’heure d’une soirée mixant DJ’S, VJ’S, graffeurs et danseurs... Sitôt le spectacle terminé de The Roots, vous quitterez l’enceinte de La Coursive, gagnerez la Place de la Préfecture et grimperez dans un bus en direction de La Sirène. Au Cap, dès 22h30, dans une scénographie rappelant l’univers du street hip hop, retrouvez Dj Format. Depuis 2003, cet anglais propose la rencontre et une subtile sélection entre la funk, le jazz, le rock et la soul sur un beat hip hop. Son album If you can’t join em... beat’em édité en 2005 lui a ouvert largement les portes d’une collaboration à l’internationale que ce soit avec les membres de Jurassic 5 ou avec Dj Shadow. L’autre événement musical de cette soirée sera également la relecture donnée à six mains et à six platines à l’album culte des Beastie Boys : Paul’s Boutique. Le show présenté ici s’appuie sur l’ensemble des samples utilisés par les trois garnements new-yorkais pour créer leur chef d’œuvre. C’est une partie de l’écurie du label Ninja Tune qui s’est attelée à cette mission, ironie du sort, la fin de leur travail a également coincidé avec la disparition d’Adam Yauch l’un des trois fondateurs des Beastie. C’est donc à un double hommage par 3 DJ’s que nous convie Food, Cheeba et Moneyshot : Three is a magic number ! La scénographie et les installations visuelles seront réalisées en partenariat avec le Festival Springtime Delights - International Street & Board Culture dont la 3ème édition se tiendra du 14 mars au 11 mai 2014. Tarif unique : 15 € / tarif adhérent : 10 € Les détenteurs d’un ticket du show de SINE Crew ou de The Roots bénéficient du tarif réduit à 10 €. Informations / réservations : www.la-sirene.fr + réseaux et points de vente habituels. × www.la-sirene.fr LA SIRÈNE / TEMPS 3 Samedi 29 mars à 22h30 LA NUIT HIP HOP DJ FORMAT+ A TRIBUTE TO BEASTIE BOYS BY DJ FOOD, DJ CHEEBA & DJ MONEYSHOT + LES DANSEURS DE THE ROOTS / CIE ACCRORAP ET SINE CREW + PING PONG DJ’S “P”ARTY : JEAN DU VOYAGE VS KRAPS & JDV VS SLY2+ VJING : CRAZY MONKEY (VIETNAM) & MR CROP ET GRAFF BY : SERY + KEBZ + ROSKO + SYNDROM... LA MUSIQUE Dj Format Ouverture de luxe avec l’une des chevilles ouvrières les plus créatives de la scène hip hop internationale ! Depuis dix ans, Dj Format est partout : aux côtés de Jurassic 5, invité par Solid Steel ou la série Fabric comme dans les soirées hip hop les plus courues OutreManche. Ses sélections traversent les genres, les époques et les frontières, piochant dans une culture hip hop avertie et généreuse, de Herbie Hancock à Run DMC. Dj Food, Dj Cheeba & Dj Moneyshot Tribute to Paul’s boutique : www.konbini.com/fr/music/ ninja-tune-beastie-boys-ca-donne-quoi/ The Beastie Boys Issu du punk-rock, ce trio blanc de Brooklyn formé de Adam “MCA” Yauch, Michael “Mike D” Diamond et de Adam “Ad-Rock” Horovitz s’est illustré sur le plus grand label de rap américain, Def Jam. Après un début foudroyant, il a pris des risques à chaque album pour explorer de nouvelles idées, quitte à perdre en popularité. Ce côté aventureux, allié à un sens aigu de l’autodérision, lui a permis de figurer parmi les groupes les plus influents de la musique indépendante américaine. (in Le Dictionnaire du Rock de Michka Assayas). En mai 2012, Adam “MCA” Yauch décède d’un cancer laissant le groupe dans l’interrogation quand à la suite à donner aux Beastie Boys. L’album Paul’s boutique Paul’s Boutique, deuxième album des Beastie Boys sort en 1989. S’il s’agit bien d’un disque de hip hop, il révèle la multitude de cultures dans lesquelles les Beastie piochent leurs influences. Rock, funk ou disco : le spectre est large. L’énorme quantité de samples que l’on entend dans Paul’s Boutique en témoigne : James Brown, les Beatles, Afrika Bambataa, Curtis Mayfield, les Pink Floyd ou ZZ Top pour n’en citer que quelques-uns. LE VJING, MAPPING ET GRAF Thanh Tung Le alias Crazy Monkey* Thanh Tung Le est un jeune artiste indépendant basé à Ho Chi Minh Ville (Vietnam). Fort de son passé et de son expérience en graphisme et en art vidéo, l’approche artistique du Graff’ de Crazy Monkey explore à la fois les champs de l’ironie, du jeu et du surréalisme pour un résultat unique et un style instantanément reconnaissable. Crazy Monkey s’adonne également aux projets d’art de rue dont le VJing, la performance vidéo et le vidéo mapping. × http://khidai.prosite.com Muhammad Akbar* Né en 1984 en Indonésie, Muhammad Akbar est diplômé de l’Université de Pendidikan ; en 2012, il obtient son Master en art de l’Institut de Technologie de Bandung. Artiste vidéaste pluridisciplinaire, il s’intéresse aussi au graphisme, au VJ-ing sous le nom de Killafternoon. Ses œuvres sont présentées en galeries et dans divers festivals où il aime à collaborer avec des musiciens. Il est membre du collectif musical A Stone A, du Groupe Nouveaux Media Wayang Cyber, de Video Lab, il travaille à IF, un espace d’art alternatif à Bandung et également comme producteur à Fix Future. * en résidence au Centre Intermondes 9 PAR– TAGE FOCUS Danse à l’école POUR UNE APPROCHE DIFFÉRENCIÉE DU HIP HOP : UN LANGAGE DES ÉCRITURES U LE PROJET CULTUREL ET LE PÔLE RECHERCHE DU CCN EN TRANSVERSALITÉ L es projets danse à l’école restent à l’honneur en transversalité entre le pôle recherche et Partage, le projet culturel du centre chorégraphique. Dans le dernier numéro de Séquence, nous avons relaté la formation de formateurs nationale, et de dimension expérimentale, qui s’est déroulée en septembre dernier avec le Centre National de la Danse dans les murs du CCN de La Rochelle. La mise en œuvre du cahier, traces en partage de l’expérience vécue est en chantier. Ce mois de mars 2014, c’est au Prisme à Élancourt qu’un nouveau projet de formation expérimentale danse à l’école voit le jour. n nouveau projet de formation professionnelle aux développements expérimentaux, au Prisme, centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, les 11, 13, et 14 mars. Ce projet de formation danse à l’école en direction des professeurs de l’Académie de Versailles se veut un projet artistique, partenarial et expérimental entre Le Prisme, le Centre Chorégraphique National de La Rochelle et le Rectorat de Versailles. Le Prisme est l’organisateur de cette formation dans le cadre du parcours du spectateur “30 ans de hip hop à Saint-Quentin-en-Yvelines” et du plan académique de formation. Le Centre Chorégraphique National de La Rochelle participe à cette action comme lieu ressource pour la danse hip hop et ses publics, associant formation en direction des enseignants de l’Education Nationale et dimension expérimentale du point de vue des contenus à l’œuvre dans le cadre de son Pôle recherche. En relation avec l’esthétique et l’écriture de Kader Attou et de Iffra Dia, associées à l’expertise en sciences de l’éducation et en danse hip hop de Dieynébou Fofana, cette formation propose des temps de pratique et de conférences sur les danses hip hop et des outils méthodologiques pour leur intégration dans des projets d’éducation artistique et culturelle. Ateliers, conférence, présentations et analyses d’œuvres, témoignages, échanges et travaux pratiques vont se succéder pour permettre aux enseignants de renforcer leurs connaissances et leurs compétences dans les champs méthodologiques, pratiques et culturels. Une vingtaine de professeurs du 2nd degré est attendue. Dans leurs établissements, ces passionnés de danse et pour certains de danse hip hop sont tous investis dans des projets tels que le Bac Art danse ou des ateliers de pratique artistique. Ce temps commun d’expérimentations et de partages dédié aux écritures de la danse hip hop, de leurs représentations et de leur transmission au cœur du monde scolaire fera l’objet d’une étude de Dieynébou Fofana, nouvel opus des cahiers du Centre Chorégraphique de La Rochelle et du CESMD de Poitou-Charentes. A Elancourt, cette formation s’inscrit dans le cadre du Parcours de spectateur du Prisme : “30 ans de hip hop à Saint-Quentin-enYvelines” et de la Carte blanche à Kader Attou avec sur une semaine : The Roots, Kader Attou mardi 11 mars à 21h Rage, cie Rêvolution - Anthony Egéa vendredi 14 mars à 21h Promenade obligatoire, cie Par Terre - Anne Nguyen, dimanche 16 mars à 16h P R O JE T C ULT U R E L LE PROJET CULTUREL POURSUIT SES PROJETS EN DIRECTION DE TOUS LES PUBLICS. AVEC LES ÉCOLES LOUIS GUILLET, LAVOISIER, ET PIERRE LOTI DE LA ROCHELLE. D D epuis le mois de janvier, le CCN vit au rythme du Carnaval des enfants de La Rochelle. DANSONS À LA ROCHELLE, le 5 avril sera le temps des déguisements, des chars, des défilés et du divertissement, le CCN sera présent. Organisé par la Ville, les centres sociaux, les centres de loisirs associatifs et municipaux, le carnaval 2014 s’ouvrira pour une seconde édition avec le CCN en tête de cortège. Si l’an passé Kader Attou avait missionné Aurélien Kairo de la cie De Fakto pour emmener un groupe d’enfants dans une déambulation chorégraphique, cette année Kader Attou souhaite lui-même orchestrer la danse avec Majid Yahyaoui et Frédéric Faula à ses côtés. Trois sessions d’ateliers ont commencé dès le mois de janvier. Nous venons de nous retrouver pendant les vacances de février pour danser et danser encore au CCN Chapelle Fromentin. Une cinquantaine de participants se sont lancés dans l’aventure, enfants de différentes écoles et/ou associations, ainsi que deux centres sociaux à nos côtés : le centre social du Pertuis à Mireuil et le centre de Villeneuve-les-Salines. Des parents se joignent également à la chorégraphie. Bienvenue à tous et à toutes, petits et grands ! POUR LES CURIEUX DE CARNAVALS, VOICI LES PLUS CÉLÈBRES Le carnaval de Nice (France) qui rassemble des chars fleuris et le carnaval de Dunkerque. Le carnaval de Rio (Brésil) qui rassemble des milliers de personnes dans une ambiance enfiévrée au rythme de la samba. A La Nouvelle-Orléans (Etats-Unis), c’est le jazz qui imprègne l’atmosphère d’un des rares carnavals d’Amérique du Nord. A Venise (Italie), c’est probablement le plus gracieux et le plus élégant de tous les carnavals. En Belgique, à Binche se déroule un des plus célèbres carnavals d’Europe. Le Gille de Binche danse au rythme de ses sonnailles. Il est chapeauté de majestueuses et splendides plumes d’autruche. Il lance des oranges. Pour les passionnés des traductions, Carnaval c’est pour d’autres pays : Carnaval, Carnival, Carnevale, Cwarmé, Vastenavend, Fastnacht Karnaval ans le cadre de l’éducation artistique et culturelle, ces trois écoles se sont engagées dans un projet global pour la saison 2013-2014 : pratique, école du spectateur, rencontres avec des artistes et des danseurs en résidence. L’une à Mireuil, l’autre à Villeneuve-les-Salines sont situées en zone prioritaire et la troisième en zone intermédiaire à Saint-Maurice. Cinq classes traversent aujourd’hui un parcours avec le hip hop et le CCN : un spectacle au CCN avec la cie Hervé Koubi, le 19 décembre 2013. En 2014, un projet confié à Nabil Ouelhadj, danseur du CCN / cie Accrorap, avec le spectacle enlevé et interactif Bon’App, le 9 janvier et en mars, et rejoint par Amine Boussa, en avril, huit heures d’atelier de pratique pour chaque classe. Les partenaires de ce projet sont l’IA17, la Ville de La Rochelle et les établissements scolaires. EN LES ATELIERS EN TOURNÉE BR EF L es danseurs du CCN/cie Accrorap en tournée mènent des ateliers de pratique artistique. Ces ateliers se déroulent tant sur le territoire national qu’à l’international. Pour cette fin d’hiver et ce nouveau printemps, Kader Attou et les danseurs sont engagés notamment dans plusieurs projets conséquents : - en février avec Correspon(danse) projet de Ma Scène Nationale de Montbelliard, avec la vidéaste Roswitha Cheisher et Kader Attou pendant une semaine de résidence, - en mars aux Herbiers, projet de création sur une semaine (28h) et des ateliers avec en écoles primaires et au collège (10h) en lien avec le spectacle Petites histoires.com, le 21 mars, - en avril à Aubusson avec la Scène Nationale pour un projet de création “Danses vagabondes” avec trois villes : Aubusson, Guéret et La Souterraine (30h). En mai à Albi, pour un projet d’ateliers et une journée de formation de formateurs avec l’ADDA du Tarn associée au service jeunesse de la Ville d’Albi (21h). 13 PR OJ E T C ULT U R E L LA FORMATION DES DANSEURS PROFESSIONNELS ET AMATEURS avec pour cadre, les établissements dédiés à l’enseignement spécialisé, à la formation supérieure et à la formation continue en danse. LE CRD DE LA ROCHELLE Master classes avec Bérengère Fournier et Samuel Faccioli, Cie La Vouivre, Fadil Kasri, cie Eskemm, et rencontre avec Abderzack Houmi, cie X-Press, les 15, 21 et 22 janvier, le 16 avril. Parcours métiers, accent mis sur la lumière au plateau et la mise en scène avec Bertrand Perez et Mohamed Guellati. Carte blanche donnée au conservatoire le 23 mai au CCN, une représentation scolaire et une tout public avec la cie Just1kiff, pour le spectacle D’où je vais, de John Martinage, pour un plateau partagé. Examens de fin d’année au CCN-Chapelle Fromentin les 9, 10, 11, 12 avril. LE CESMD DE POITOU-CHARENTES Mise en œuvre d’une ligne éditoriale partagée initiée en 2012 et du projet d’un programme d’action annuelle de formation professionnelle continue. LE CND DE PANTIN Le 21 janvier 2014, Kader Attou a donné au CND une Grande leçon : sans barrière de vocabulaire, il a proposé un travail sur l’écoute et la résonnance des corps, essence même de sa signature, et cela à partir des pièces emblématiques de son répertoire. Les musiciens Eric Zorgniotti et Nessim Bismuth, et le danseur Abdennour Belalit étaient à ses côtés. Le CCN de La Rochelle et le CND sont aujourd’hui à l’œuvre dans l’élaboration du cahier, futur trace en images de l’expérience partagée en septembre dernier lors de la formation expérimentale danse à l’école à La Rochelle, à la Chapelle Fromentin. LA DANSE DE LA MATERNELLE À L’UNIVERSITÉ avec pour cadre, les enseignements artistiques et l’éducation artistique et culturelle en Poitou-Charentes et à La Rochelle et ailleurs. le Lycée Dautet Bac L3 option danse, pour le second semestre de l’année scolaire 2013/2014, une forte présence des artistes avec 86 heures prévisionnelles d’interventions et une présentation des travaux des élèves à la chapelle, le 4 juin. le Lycée Dautet Secondes d’exploration Arts du spectacle, une trentaine d’heures d’interventions artistiques prévues pour cette année scolaire. le Lycée Antoine de Saint-Exupéry de Port-Neuf La Rochelle avec l’Atelier Artistique Théâtre et Danse, avec Hilly De Kerangat, Valérie Sabut et Amine Boussa, danseur de la cie Accrorap. La pièce sera jouée en représentation au Festival Mimesis fin mars à la Maison de l’étudiant de l’Université de La Rochelle, et à l’Espace Bernard Giraudeau le 2 avril. P Ô L E R E C H E R C H E le Collège Fromentin, sept heures d’atelier de novembre 2013 à avril 2014. le CRDP de Poitou-Charentes, porteur du Pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle (PREAC) danse à l’école en lien avec la Délégation académique à l’éducation artistique et culturelle à Poitiers, formation continue des enseignants, les enseignants de toute la région vont découvrir l’univers de The Roots et de la cie Accrorap, avec Nabil Ouelhadj, à La Rochelle, six heures, le 12 mars. l’Université de La Rochelle partenariat “Pass’ Culture Etudiant” avec un accès aux représentations du CCN à un tarif très préférentiel et des mini stages avec les artistes accueillis au CCN-Chapelle Fromentin. Programmation 2014/2015. la Mission académique à l’éducation artistique et culturelle / Inspection Académique 17 collabore avec le CCN sur des projets co-construits : suivi du projet en danse hip hop avec les écoles Louis Guillet, Pierre Loti, Lavoisier de La Rochelle, prospective sur des projets à venir. le Rectorat de l’Académie de Poitiers / DAEC concourt activement aux projets danse à l’école du CCN. la Ville de La Rochelle et les établissements primaires, construction de projets danse avec la médiatrice culturelle en charge du jeune public de la DAC. LA DIVERSITÉ DU TERRITOIRE ET DE SES HABITANTS avec pour cadre, la sensibilisation et la formation en milieu associatif le Centre Social du Pertuis à Mireuil à La Rochelle, participation au Carnaval des enfants et aux ouvertures publiques du CCN-Chapelle Fromentin. le Collectif Ultimatum, dans la dynamique à l’œuvre depuis quatre ans en direction des danseurs hip hop de Mireuil, entre ouverture de la Chapelle Fromentin au collectif pour son entraînement régulier, et formations nationales et ateliers sur le territoires mireuillais avec dernièrement Philippe Almeida en décembre dernier, élaboration des projets à venir. le Collectif des associations de Villeneuve-lesSalines à La Rochelle, projets à venir pour une nouvelle présence du CCN sur le territoire lors de la Fête de la Saint-Jean 2014. les Centres de loisirs de La Rochelle et la Ville de La Rochelle, des rendez-vous réguliers ont lieu pour se rencontrer, échanger sur nos projets respectifs et envisager des nouvelles actions communes en particulier dans le cadre du Carnaval des enfants de La Rochelle. le cycle Rencontres avec un chorégraphe, au CCNChapelle Fromentin, ouvert à tous, sept rendez-vous de découverte de l’univers des chorégraphes en résidence, en 2014 de 18h30 à 19h30. Agenda : Bérengère Fournier et Samuel Faccioli, cie La Vouivre, le 30 janvier Milène Duhameau, cie Daruma, le 20 février Fadil Kasri, cie Eskemm, le 17 avril LE PÔLE RE CHER CHE L es cinq projets phares du pôle recherche du CCN de La Rochelle sont aujourd’hui à l’œuvre donnant ainsi tout son sens au CCN, compris comme un espace et un lieu ressource pour la danse et ses publics. Nous vous avons fait part des projets expérimentaux danse à l’école, en partenariat avec le Centre national de la danse et le Prisme situé à Élancourt, de la réalisation d’un espace ressources sur la danse situé dans la tour nord de la Chapelle Fromentin, et de l’étude confiée à Olivier Lefrançois en partenariat avec le CESMD de Poitou-Charentes. Egalement avec le CESMD, ce printemps 2014 voit l’aboutissement d’un projet initié en 2010 : la parution des actes de la table ronde, Quel corps en jeu en danse hip hop ? Ce premier opus d’une ligne éditoriale partagée revêt une force symbolique d’importance. Cette parution est une des traductions de la phase actuelle de développements et de productions du pôle recherche du CCN, comme de la mise en œuvre connexe d’une politique d’édition. Dans le cadre de ses missions de recherches chorégraphiques en danse hip hop, le CCN de La Rochelle a organisé le 22 mars 2011, une table ronde autour de la thématique : Quel corps en jeu en danse hip hop ? Lieu de partage, de rencontres et de questionnements, ce rendez-vous s’est déroulé au cœur de l’exposition du Centre National de la Danse Danses noires / blanche Amérique, accueillie à ce moment-là à la Chapelle du CCN de La Rochelle. Des chercheurs, sociologues, philosophes, journalistes, artistes, universitaires étaient réunis... Georgiana Wierre-Gore, Marie-Christine Vernay, François Kaleka, Salim Mokaddem, Hamid Ben Mahi, Claudine Moïse, Dieynébou Fofana, Roberta Shapiro, Hervé Sika, Philippe Guisgand, Hugues Bazin, Farid Berki, Catherine Benguigui, Mic Guillaumes, Kader Attou ont contribué à cette journée publique devant trente-cinq personnes venues participer au débat. Les objectifs poursuivis ont cherché à déplacer les points de vue sur le corps hip hop. L’ambition était aussi de proposer un nouveau chemin de recherche à explorer à partir des pratiques et des disciplines de chacune des personnalités réunies. Pour le CCN de La Rochelle et le CESMD de Poitou-Charentes, il s’agit aussi d’inscrire une démarche de mémoire et de garder trace de ces échanges par l’édition d’un cahier. Dès le 7 mai prochain, les actes de cette journée seront accessibles à tous, à celles et à ceux qui portent un regard attentif à ce sujet. Pour se procurer les actes Quel corps en jeu en danse hip hop ? CESMD de Poitou-Charentes Tél. : 05 49 60 21 79 À l’attention de Delphine Lavalley E-mail : [email protected] 15 CRÉATIONS, RÉPRESENTATIONS & RÉSIDENCES PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R E TO U R S D E RE PR ES EN TATIO N R ETO U R S D E R EPR ES EN TAT I O N BON APP’ ! LA CRÉATION BON APP’ ! CIE RACINES CARRÉES - NABIL OUELHADJ 9 LE JANVIER 2014 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN BON APP’ ! Chorégraphie et mise en scène : Nabil Ouelhadj Interprétations : Mustapha Bellal (aka Mousstik) et Nabil Ouelhadj Beatbox live : Sébastien Kouadio (aka Black Adopo) Lumière : Freddy Bonneau Costume : Nabil Ouelhadj Décors : Kim Greighton Production : la cie Racines Carrées Coproduction : la maison Folie Wazemmes, le CCN de La Rochelle, le CCN de Créteil et du Val-de-Marne Avec le soutien du CCN de Roubaix Nord-Pasde-Calais, de l’Espace François Mitterrand de Bully-les-Mines et de la cie Melting Spot D epuis quelques années, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé s’est donné comme priorité de santé publique, la mise en place d’une politique nutritionnelle “Manger bouger” afin de lutter contre certaines des pathologies les plus répandues en France. En écho, Nabil Ouelhadj décide avec son équipe de créer le concept “manger-danser” avec comme support premier la création Bon app’ !, une forme artistique ludique et vivante, adaptée au jeune et au tout public. Plus qu’un spectacle, les artistes proposent au jeune public à l’issue de la représentation de participer à une “chorégraphique vocale” orchestrée par le beatboxeur et les danseurs. Une manière concrète de faire goûter à chaud la danse et le beatbox aux enfants dans une ambiance conviviale et décontractée. A u menu de cette création audacieuse, deux ingrédients essentiels cohabitent à merveille : la danse et le beat box. Servi par trois personnages atypiques qui se partagent le plateau pour s’exposer à la question de l’alimentation. On y parle de nourriture, de nos madeleines de Proust, de goûts, de colorants, de conservateurs, de chimie, mais avant tout et surtout, on y parle de plaisir, le plaisir de déguster et de partager. Une réconciliation avec les fourneaux démontrée sur scène où les artistes préparent, à tour de rôle, sous vos yeux leur propre repas. Du fond, de la forme, et l’odeur où les sonorités du ballet des ustensiles se marient à la musique que le beatboxeur fait mijoter, pour vous. Loin des clichés de la “mal bouffe”, ce spectacle est un hymne au plaisir de cuisiner, une pièce “hyper-calorique” pleine d’humour et de poésie pour un trio fusionnel à l’équilibre solide. BON APP’ ! LA CHORÉGRAPHIE PARTICIPATIVE P our ce menu chorégraphique, la compagnie propose au public de se placer comme acteur de l’action, en développant avec lui le jeu du “cuisinographe” basé sur les gestes dansés et les sonorités couramment rencontrées dans une cuisine, pendant la préparation et les repas. Cette manière ludique d’aborder le beatbox et la danse emmène le spectateur dans l’univers de la pièce, fait vivre et partager un moment dynamique avec les artistes. Cette exercice artistique participatif fait danser et beatboxer le public à chaque représentation sans qu’il soit question de niveau technique, de manque de confiance en soit, juste vivre ensemble un moment sans se poser de question. LA COMPAGNIE ET LES ARTISTES EN QUELQUES MOTS La création de la cie Racines Carrées en 2010 résonne comme un écho au parcours artistique de Nabil Ouelhadj, chorégraphe et interprète. Après de nombreuses collaborations dans des univers artistiques variés (de la danse urbaine à la danse contemporaine, du cirque traditionnel de Chine au design audiovisuel), il poursuit sa réflexion sur la création artistique aux frontières des arts urbains et de l’esthétique contemporaine. La compagnie s’engage très vite dans la production de spectacles vivants, ainsi que dans la formation artistique et pédagogique. Ses collaborations artistiques emmènent Nabil Ouelhadj au Yémen, au Cambodge pour Carnet de voyage, en Allemagne avec Water, en France pour Le Corps d’exception et Crazy Car et dans toute l’Europe avec Root’s and Routes (une centaine de représentations à travers le monde). En 2013, les projets sont entre autres, la nouvelle création Bon App’!, forme artistique ludique, vivante, spécialement destinée au jeune public et Lighting Sahdows, un projet pluridisciplinaire de mapping sur un bâtiment officiel : la mairie de Saint-Pol-sur-Mer - une création coopérative sur mesure qui retrace l’histoire de la ville au travers de ses habitants. RETOURS DE REPRÉSENTATION Texte écrit par les CE2 de l’école Pierre Loti « Le jeudi 9 janvier, nous sommes allés au CCN, à la Chapelle Fromentin assister à un spectacle de danse hip hop qui s’appelle Bon’app ! Le thème du spectacle est l’alimentation. Il y avait deux danseurs et un beat boxer. Le beat boxer fait des bruitages et de la musique avec sa bouche. Ce qui nous a impressionné c’est la danse : les figures sur les mains, les mimes et quand ils cuisinaient en dansant. Nous avons aussi aimé discuter avec les danseurs et avec Kader Attou. Ce qui nous a fait rire c’est la présentation du spectacle avec les héros de dessins animés et films : “Il n’y aura ni Dark Vador, ni Dora l’exploratrice...”, c’est lorsqu’un danseur s’est habillé en rappeur, c’est quand les danseurs faisaient semblant de tomber et quand Moustik est arrivé avec du papier toilette... Nous avons aimé les chansons : Les bonbons de Jacques Brel et la Rap’tatouille. Mais ce qui nous a le plus impressionné c’est le beat boxer qui faisait plusieurs sons en même temps et faisait la musique de presque tout le spectacle. Nous avons beaucoup aimé quand on a chanté avec lui à la fin. Ce qui nous a surpris c’est quand les emballages des aliments sont tombés du plafond. Maintenant on s’intéresse aussi aux ingrédients écrits sur les boîtes de nourriture !!! En bref on était très content de voir ce beau spectacle et on a hâte que la compagnie vienne dans notre école nous apprendre plein de choses ! » 19 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R E PR É S E NTAT I ON AU C C N R EP R ÉS ENTATI O N A U CCN PLATEAU PARTAGE DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE DE LA FEMME CIE C’MOUVOIR - CÉLINE LEFÈVRE MA LEÇON DE HIP HOP + CIE BURNOUT - JANN GALLOIS P = MG Cie C’Mouvoir - Céline Lefèvre 8 LE MARS 2014 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN MA LEÇON DE HIP HOP « Connaissez-vous le krump ? le smurf ou encore le popin’ ? Céline Lefèvre, nous conte et nous danse à sa façon, 40 ans d’histoire du hip hop. Sur la chorégraphie de Sylvain Groud, elle mène haut la jambe et avec humour, un tour de Texte et Interprétation : Céline Lefèvre Mise en danse : Sylvain Groud piste des styles hip hop, fonceur et résolu. Production : Théâtre Jean Vilar de Suresnes Le principe est simple : retracer 40 ans d’histoire de la danse hip hop en 25 minutes. × www.cmouvoir.com Raconter, en dansant bien sûr, expliquer les pas, comment le style est né, les différents courants, leur philosophie, leurs égéries, et bien sûr leurs inspirations, ce qui nous fait remonter à l’époque des tap-dancers... Un peu trop didactique ? Pas du tout ! C’est au contraire très drôle et vivant. D’ailleurs, comme elle n’est pas une prof comme les autres, Céline Lefèvre démarre sa leçon de hip hop en parlant de son ostéo. On est danseuse ou on ne l’est pas. » In le programme de saison de La Faiencerie Théâtre de Creil Cie BurnOut - Jann Gallois P = MG Solo Premier Prix Interprè’Temps Danse 2012 Prix Beaumarchais-SACD 2013 Prix Paris Jeunes Talents 2013 « P = mg est la formule physique du poids, force de pesanteur exercée par la Terre sur un corps massique en raison uniquement du voisinage de la Terre. Cette force est omniprésente, elle s’applique à chaque particule du corps et nous tire constamment vers le bas, tandis que par accoutumance cette conscience nous échappe. Parallèlement à cette dimension physique inévitable, j’ai voulu mettre en relief une dimension psychologique tout autant universelle, ce poids souvent inconscient qui nous détourne de nos objectifs ou freine notre avancée. Celui-ci peut provenir d’une tiers personne comme aussi et surtout de soi-même, par peur, croyance ou a priori... Me concernant, je pense que si le cadre familial dans lequel j’ai grandi ne s’était pas autant opposé à mon envie de danser, je n’en aurai peut-être jamais fait mon métier. » Jann Gallois « Jann Gallois a imaginé un très joli solo, où l’entrave et la difficulté à décoller du sol donne lieu à une gestuelle tout à fait originale et qui pose à merveille le rapport à l’élévation et à la chute que rencontre tout danseur, nous conviant à une vraie “libération” du corps en live. » Agnès Izrine, Dansercanalhistorique - février 2014 “ UNE LEÇON DE HIP HOP TRÈS DRÔLE ET VIVANTE. ” Chorégraphie et interprétation : Jann Gallois Création musicale : Jean-Charles Zambo Création lumière et régie : Cyril Mulon Production : la cie BurnOut Coproduction : Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France-Parc de la Villette avec le soutien de la Caisse des dépôts et de l’Acsé) Accueil studio à la Halle aux Cuirs, à Micadanses, au Théâtre de Suresnes et au Centre de danse du Galion “ JANN GALLOIS NOUS CONVIE À UNE VRAIE LIBÉRATION DU CORPS EN LIVE. ” 21 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E C R É AT IO N A U C C N CR ÉAT I O N AU CCN UNDERGROUND# CIE CHIROPTERA - JOHN BATEMAN Création 2013-14 A partir d’une réalité historique, les tunnels du Cù Chi au Vietnam, John Bateman et Nguyen Anh Duc proposent une réflexion sur le thème de “l’Underground”. Hommage à la capacité de résistance de l’être humain, les danseurs sont semblables aux fourmis se déplaçant sous terre dans une course incessante, ou aux abeilles exécutant leurs danses. “Underground” signifie littéralement en anglais sous terre et désigne également la culture alternative par extension. En tant qu’adjectif, ce mot peut signifier ce qui est illégal et aussi le métro. Underground# est un voyage au cœur de l’autre aspect de notre monde : celui de cette mystérieuse vie des profondeurs qui ne s’arrête jamais, du mouvement perpétuel, des villes insomniaques à la surface, des grottes ou des temples, de l’intériorité des êtres. Il est inspiré d’un fait historique, les tunnels de Cù Chi au Vietnam. CRÉATION LE 18 MARS 2014 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN du 11 au 18 mars 2014 en résidence au ccn REPRISES DU 3 AU 5 AVRIL 2014 AU THÉÂTRE DU BALLON ROUGE À LA ROCHELLE LES TUNNELS DE CÙ CHI Il s’agit d’un réseau souterrain creusé par les viet minhs pendant la guerre d’Indochine, prolongé par les viet congs pendant celle du Vietnam jusqu’à atteindre deux cent cinquante kilomètres de long. Caches, voies de communication, d’approvisionnement, hôpitaux, réserves de nourriture, armurerie... ces tunnels, devenus de véritables quartiers, abritèrent pas moins de seize mille êtres humains. GESTUELLE A l’image des guetteurs commençant à couvert, à l’abri des regards, réapparaissant là où l’on ne les attend pas, la chorégraphie est construite comme un assemblage de mouvements répétitifs, toujours contraints par le manque d’espace. Glissements d’une position à une autre, toujours pliés, jamais debout, fluides, comme l’eau omniprésente dans les tunnels... Tel un kaléidoscope projetant des impulsions continuelles, décalées, inattendues, rapides, furtives et toujours peu visibles, la pièce se déroule sur un même niveau. Bombardements, défoliants, napalm, chiens, rats des tunnels, aucune technique utilisée ne vint jamais à bout de cette zone de résistance déclarée “overkill”. Les tunnels de Cù Chi et par extension les passages secrets, utilisés tout au long de l’histoire universelle, ancrés dans la mémoire collective, sont la source majeure d’inspiration pour l’écriture de cette pièce intitulée, tout naturellement, Underground#. RYTHME Les insectes forment le groupe animal le plus performant de la planète. Susceptibles de moduler leur apparence à l’infini, ils disposent d’armes défensives et offensives redoutables. Pourtant, ils sont capables d’une incroyable tendresse et d’un mode de vie totalement sophistiqué. Semblables à la course incessante des fourmis se déplaçant sous la terre ou à celle des abeilles exécutant leur danse se transmettant des informations par signe tactile, olfactif ou chimique, les danseurs se croisent, s’entrelacent, respirent, sans arrêt, ou juste le temps d’un souffle, à la manière d’une masse vivante, d’un flot continu... “ LES DANSEURS SE CROISENT, S’ENTRELACENT, RESPIRENT, SANS ARRÊT, À LA MANIÈRE D’UNE MASSE VIVANTE… ” ILLUSTRATION SONORE Bruissement imperceptible des insectes, crissement des rails du métro, gémissement des égouts, grondement des plaques tectoniques qui se frottent, clapotis du flot des nappes phréatiques... Calquée sur la vie de l’underground, la musique pulsée reflète le mélange organique indéfectible dans lequel se développe la vie. 23 PORTEFOLIO EFOLIO RETOUR EN IMAGES ET EN COULEURS SUR TROIS CRÉATIONS DE KADER ATTOU THE ROOTS / RENCONTRE / SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH 4 5 8 9 10 11 12 13 14 15 PORTEF Photos : Jean-Charles Couty (Couverture et quatrième), Stéphane Tasse (pgs 2 à 5), Julien Chauvet (pgs 6 - 7 et 12 - 13) Kader Attou (pgs 8 à 11), João Garcia (pgs 14-15) PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E C R É AT IO N A U C C N CR ÉAT I O N AU CCN NGUYEN ANH DUC “ CALQUÉE SUR LA VIE DE L’UNDERGROUND, LA MUSIQUE PULSÉE REFLÈTE LE MÉLANGE ORGANIQUE INDÉFECTIBLE DANS LEQUEL SE DÉVELOPPE LA VIE. ” JOHN BATEMAN Né en Angleterre (Midlands), John Bateman pratique dès l’enfance le théâtre et la comédie musicale. En 1984 à Londres, il découvre vraiment la danse en étudiant au Laban Center Movment and Dance. Arrivé en France en 1990 il intègre le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / BARC avec Régine Chopinot qu’il quittera pour une parenthèse de cinq ans pour se consacrer à son autre passion : la plongée sous-marine. Il revient ensuite au BARC jusqu’au départ de la chorégraphe du CCN en 2008. John Bateman décide alors de rester à La Rochelle où il crée sa propre compagnie, Chiroptera. Professeur diplômé d’état, il intervient régulièrement comme pédagogue et chorégraphe dans plusieurs écoles et universités en France et Angleterre... Extraits d’un parcours chorégraphique : interprète pour l’English Dance Theater, l’Opéra North et le Théâtre Royal de Manchester avant de rejoindre la France. 1991 : Saint-Georges, Régine Chopinot / BARC 1995 : Végétal, Régine Chopinot / BARC 1999 : La Danse du Temps, Régine Chopinot / BARC 2002 : Le Minotaure, cie Cave Canem 2002 : Chairobscur, Régine Chopinot / BARC 2003 : I wouldn’t be seen dead in that, Steven Cohen & Elu 2004 : WHA, Régine Chopinot / BARC 2006 : OCCC, Régine Chopinot / BARC 2011 : I Run, I Walk, I Fall, I Stalk, cie Chiroptera. 2012 : Back to Us, cie Toufik Oï 2012 : Crash’n Burn, cie Chiroptera 2013 : M’aime pas mal, cie Wayo du Kenya 2014 : Underground#, cie Chiroptera CHIROPTERA MAIS QU’EST-CE C’EST ? Il ne s’agit pas ici d’une fièvre orientale, ni d’une technique de massage qui fait craquer, ni de jeunes danseurs de l’Opéra mais du nom “savant“ donné aux chauves-souris... Are you ready Robin ? Formé à l’École Supérieure de Danse du Vietnam jusqu’en 1994, Nguyen Anh Duc est engagé à l’Opéra-Ballet du Vietnam jusqu’en 2008. Il participe à plusieurs projets d’échanges culturels entre la ville de Hanoï et des centres culturels en Allemagne, Grande-Bretagne, France, Danemark, Suède, Asie du Sud-est. Il intègre notamment le Ballet Atlantique - Régine Chopinot dans le cadre du programme d’échanges culturels entre la France et le Vietnam pendant huit ans. Chorégraphe, il rencontre son premier succès lors du Concours de Création Chorégraphique de Danse Contemporaine d’Hanoï destiné aux jeunes chorégraphes en 2007. En 2009 il remporte le premier prix du concours national des spectacles théâtraux professionnels avec la pièce Echo, montée pour la Compagnie de Musiques et Danses Folkloriques de VietBac. Nguyen Anh Duc contribue activement au développement de la danse contemporaine au Vietnam. × www.ciechiropterajohnbateman.com Années Croisées France / Vietnam - Vietnam / France PROGRAMME À LA ROCHELLE RÉSIDENCES AU CENTRE INTERMONDES Du 15 février au 30 mars : Thanh Tung Le alias Crazy Monkey (grapheur) Avec le Vernissage de la fresque éphémère de Crazy Monkey au Centre Intermondes le 21 mars à 19h (en collaboration avec Springtime Delights). Crazy Monkey participera également en images à Circle Sessions le 29 mars à La Sirène. Du 23 février au 20 mars : Nguyen Anh Duc, danseur - chorégraphe pour la cie Chiroptera MAUD VALLÉE Née en 1990, elle commence la danse à quatre ans. Avant d’intégrer le Junior Ballet Aquitaine puis la classe de perfectionnement de l’École Nationale de Musique et de Danse de La Rochelle en 2008, elle suit entre autres, l’enseignement de l’École de Danse Rosella Hightower à Cannes × www.centre-intermondes.com CAMILLE BRENIER Née en 1991, elle commence la danse avec la Prahecq Dance Compagnie de Niort. Elle suit l’Option Art Danse du Lycée Jean Dautet à La Rochelle où elle découvre la danse contemporaine, le travail sur l’interprétation et approfondit sa culture chorégraphique. LINO DI GIORGIO JR Né en 1988, il se forme en danse classique, contemporaine, jazz, hip hop, flamenco, en musique (batterie), au Conservatoire National de Tours, au Cefedem de Poitiers, à L’IFPRO Rick Odums à Paris. En 2008 il obtient un prix en danse classique et contemporaine au Conservatori Profesional de Dansa de Barcelona, où il réside depuis 2004. Il complète actuellement sa formation au Conservatoire de danse de l’agglomération de La Rochelle. UNDERGROUND# Directeur artistique et chorégraphe : John Bateman Danseurs : John Bateman, Camille Brenier, Lino Di Giorgio JR, Nguyen Anh Duc, Maud Vallée Lumières / régie technique : Yan Le Dû Développement Cie Chiroptera : Laurence Moinard / Café Blanc Conception sonore : John Bateman Underground# est labellisée Années Croisées France / Vietnam-Vietnam / France Cette manifestation est organisée dans le cadre de l’Année France-Vietnam, Nam Viet Nam Phap 2013-2014 Production : la cie Chiroptera Coproduction : le CCN de La Rochelle Avec le soutien de la Ville de La Rochelle, du Centre Intermondes, du Conseil régional de Poitou-Charentes et de l’Institut Français Remerciements au Conservatoire de Musique et de Danse de la C.D.A. de La Rochelle, au Collectif Ultimatum et à l’Atelier, à La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle et à la Maison Georges Brassens. À LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DE LA ROCHELLE Les Ethnies du Vietnam Cette exposition commencée le 3 février s’est achevée le 1er mars est proposée par d’Alain Dussarps et nous montre une exposition de costumes et d’objets de la vie traditionnelle des ethnies du Vietnam. × www.univ-larochelle.fr/Bibliotheque-universitaire Dans le cadre de cette saison croisée, une exposition de photographies de Quê Vu Do À la rencontre de Fleur de lotus et Nhà Quê est présentée du 19 février au 19 avril dans les médiathèques de Villeneuve-les-Salines et de Laleu-La Pallice-La Rossignolette. Cette exposition sur deux lieux retrace en images plus de vingt années de reportage au Vietnam. De nombreux autres rendez-vous avec la culture vietnamienne – entre lectures, ateliers de cuisine et découverte d’arts martiaux - sont proposés à tous jusqu’au mois d’avril dans les médiathèques. 27 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R E PR É S E NTAT I ON AU C C N R EP R ÉS ENTATI O N A U CCN PLATEAU PARTAGE CONSERVATOIRE DE LA CDA DE LA ROCHELLE CARTE BLANCHE LE 22 MAI 2014 À 14H ET 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN D epuis quelques années, le Conservatoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et le CCN de La Rochelle proposent aux élèves du Jeune Ballet Atlantique - JBA où la nouvelle dénomination de la classe de perfectionnement du Conservatoire - de présenter en public des travaux chorégraphiques dans le cadre d’une carte blanche. Dans un esprit d’accompagnement à la professionnalisation, le programme libre de vingt minutes proposé par les élèves du Jeune Ballet Atlantique - JBA - est complété dans un deuxième temps par la présentation cette année de la création D’où je vais par la cie Just1kiff. CIE JUST1KIFF - JOHN MARTINAGE D’OÙ JE VAIS... Conservatoire de la CdA de La Rochelle CIE JUST1KIFF - JOHN MARTINAGE La classe de perfectionnement du Jeune Ballet Atlantique Duo hip hop, flamenco, danse et musique CARTE BLANCHE Le cursus des étudiants du Jeune Ballet Atlantique comporte un volet dédié à la création de chorégraphies personnelles. L’accent est mis sur l’originalité de chaque danseur en devenir. Aucune technique de danse n’est imposée. À ce stade de leur parcours, après avoir travaillé avec des chorégraphes et des pédagogues éclectiques, le plateau partagé est le lieu où ces danseurs vont pouvoir s’affirmer en tant qu’artistes créateurs de leur propre univers. Avec sur scène : Marion Amoretti, Laura Bernier, Marion Bigot, Alice Ceriani, Lilian Charruyer, Juliette Corbel, Ablaye Diop, Julie Logeais-Huguet, Matthieu Masquelier, Laëtitia Piel, Brice Rouchet, Clara Serayet, Loup Vilmet, Tom Vilmet. Filippo Verdirosi et Véronique Jean-Caracci (Classique), Florence D’Hellier et Yveline Lesueur (Contemporain) et Isabelle Nguyen (Classique et jazz) sont les professeurs référents pour la classe de perfectionnement. Ils sont accompagnés par Mohamed Ahmada (Formation du corps dans le mouvement dansé), Patricia Keiffer (Formation musicale), Pascale Mayeras (Culture chorégraphique) et Virginie Garcia (Yoga). D’OÙ JE VAIS... « Un homme est fait pour être mobile. Tout le malheur vient de l’immobilité. On use les choses en étant immobile. » Jacques Brel Nainaine... « Nainaine, c’est ma grand-mère. Petits, on la regardait sur les tables, lors des mariages ou aux fêtes, danser et enflammer tout ceux qui la regardait, même les guitares. Et bien c’est l’une des magies de mon enfance. Je lui dois donc la danse. Elle s’appelle Pauline, nous l’appelions Nainaine. Je voulais que le spectacle porte son nom mais j’ai préféré tracer la route : D’où je vais, une manière de faire un bout de chemin avec elle. C’est à cause d’elle que je danse, enfin pour elle, grâce à elle, à cause d’elle... peu importe... Je suis né gitan. Je suis né dans une famille de voyageurs, il fallait voyager. Chez les gitans, bien qu’issus d’une culture de transmission orale, on ne parle pas des morts, leur souvenir est en nous, pour leur rendre hommage, on les fait vivre à travers nous. Alors pour ma grand-mère, je serai ce mouvement de flamenco, ce reste de geste entrevu, appris dans l’enfance, et d’autres qui jaillissent parfois dans ma danse. A dix ans, cloué dans un appartement ou une maison, plus de caravane, j’embrasse la danse des quartiers. Suisje enfin considéré comme sédentaire, ou reconnu en tant qu’ex-gitan ? Très vite, je me rends compte que je ne rentre dans aucune des cases recommandées par l’état. Non content d’avoir toujours vécu à l’écart, je découvre la danse qui brise le break dance... Ce n’est pas un spectacle sur ma grand-mère ou sur moi que je veux créer, c’est sur ce qui nous anime. Cette idée de transmission, ce lien inséparable de la danse et de la musique dans la famille où je suis né, ce mouvement perpétuel que tisse l’art entre les cultures et les générations. » John Martinage D’OÙ JE VAIS... Chorégraphie et direction artistique : John Martinage Création lumière : David Manceaux Création musicale : Jean-Baptiste Boley Interprétation : John Martinage, danseur et Jean-Baptiste Boley, musicien Production : Just1kiff 29 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN CIE X-PRESS - ABDERZAK HOUMI LA TÊTE À L’ENVERS Création le 11 mars 2014 à l’Espace Malraux de Joué-lès-Tours DU 13 AU 17 JANVIER 2014 EN RÉSIDENCE AU CCN rencontre avec JBA le 15 janvier T out ce que vous avez toujours voulu savoir sur la danse hip hop... sans jamais oser le demander. Une conférencière, peut-être plus loufoque que son tailleur ne le laisse paraître, ajuste ses lunettes avant de commencer son intervention sur l’histoire du hip hop. Pour notre bonheur, pas de diaporama mais des danseurs en chair, en os et en talent sont là pour illustrer ses propos. La conférence dansée La tête à l’envers a été créée en 2001 par Zaza Disdier, formée à la danse classique LA TÊTE À L’ENVERS Mise en scène originale : Zaza Disdier Chorégraphe : Abderzak Houmi Interprètes : Jimmy Dussiel, Nicolas Isidoro et Razy Essid Comédienne : Véronique Rousseau Re-création lumière : Jean-Marie Lelièvre Production : cie X-Press Coproductions et accueil studio : le CCN de La Rochelle, le CCN de Tours En résidences à L’Espace Malraux de Joué-lès-Tours et au Théâtre de L’Agora, Scène Nationale d’Evry-Essonne Avec le soutien de Joué Images 37 X-Press bénéficie de l’aide à la compagnie par le ministère de la Culture et de la Communication DRAC Centre La cie est conventionnée par le Conseil régional du Centre et le Conseil général d’Indre-et-Loire et est soutenue par la Ville de Joué-lès-Tours Abderzak Houmi est artiste associé au Théâtre de L’Agora, Scène Nationale d’Evry-Essonne × www.cie-xpress.org et chorégraphe contemporaine fascinée par la puissance gonflée à bloc de la danse urbaine. Abderzak Houmi, jeune chorégraphe entré dans la danse par la porte du hip hop, reprend aujourd’hui cette pièce drôle et généreuse. Il en conserve le texte, l’esprit décalé et didactique à la fois, et retravaille la chorégraphie au regard de l’évolution esthétique de ces dernières années. Un véritable voyage au cœur du mouvement hip hop, une conférence dansée pour se remettre, avec humour et précision, les idées à l’endroit ! « La tête à l’envers peut se lire tout d’abord comme un spectacle didactique puisqu’il raconte l’histoire de la danse hip hop et en montre les différents styles. Mais il s’agit aussi d’un spectacle humoristique où Zaza Disdier se caricature elle-même au travers du personnage de la conférencière, puisque c’est l’histoire de la rencontre d’une femme d’âge mûr et de trois jeunes danseurs hip hop : une rencontre entre deux univers deux cultures. A l’origine cette fable s’adressait à tous ceux qui voulaient avoir des clés pour mieux comprendre la danse hip hop. Aujourd’hui encore ce spectacle est d’actualité, même si la création chorégraphique a évolué et continue de se développer, La tête à l’envers reste une mémoire et un point de repère qui se doit se perdurer dans le temps. Elle est “LA” conférence dansée sur l’esthétique hip hop. Je resterai fidèle à la mise en scène et au texte, et c’est avec grand plaisir que je retravaillerai la chorégraphie de cette pièce en attendant de la transmettre un jour à mon tour. » Abderzak Houmi ZAZA DISDIER D’abord professeure de danse classique, Zaza Disdier a participé aux recherches et à l’émergence de la danse contemporaine française dans les années 70. Elle adopte une démarche artistique de métissage, expérimentant sans relâche les liens possibles entre texte, danse et image, à travers ses créations et la transmission. Formée à la danse contemporaine et à l’improvisation avec Karine Saporta et Mark Tompkins, assistante de Dominique Bagouet, Elisabeth Disdier est à la fois chorégraphe et metteuse en scène. Elle crée la cie Articulation en 1986. En 1994, elle réalise la coordination artistique de Sobedo, un conte hip hop pour le Théâtre Contemporain de la Danse. Sa rencontre avec le hip hop est alors autant un choc avec “l’énergie extraordinaire de cette danse qui défie les lois de la physique”, qu’un tournant dans ses interrogations sur la dramaturgie de la danse. Elle y trouve une voie d’expression pour la narration d’une histoire, une justesse dans l’articulation du geste et de la parole. S’en suivent, Vol plané, puis Bouge de là - break sur canapé - et Zanimaux. En 2001 et 2002, la cie Articulation crée Rêves de vie et La Tête à l’Envers. Pendant les quatre années suivantes, elle assume pour le Conseil Général de Seine-et-Marne une mission de développement de la danse hip hop en Essonne, qui donnera naissance à un film documentaire sur trois “Anciens” : Les Pas dans les Pas. Elle est aujourd’hui inspectrice à la Délégation à la danse du ministère de la Culture. ABDERZAK HOUMI ET LA CIE X-PRESS La rencontre d’Abderzak Houmi avec la danse s’est faite par l’esthétique hip hop. Loin des codifications et des limites, il y a trouvé un point de départ et une énergie vers un espace de liberté ; les contraintes ont créé une envie bien réelle de développer le mouvement à partir de ces bases. Prolongement et ouverture se sont enrichis par de belles rencontres. S’il fallait caractériser la forme que prend son travail, c’est un terme scientifique qui conviendrait le mieux : l’hybridation. Abderzak Houmi travaille à conjuguer un vocabulaire hip hop avec la danse contemporaine. Il est au carrefour de plusieurs esthétiques et de plusieurs champs artistiques. Le chorégraphe déploie sa recherche et développe une écriture personnelle, un hip hop contemporain. Interprète, chorégraphe et directeur artistique sont autant de voies empruntées pour traduire sur scène son énergie et sa sensibilité. Son engagement et son enthousiasme prennent corps et se mettent à chaque instant au service de la danse et de la création artistique. C’est en janvier 2001 qu’Abderzak Houmi monte la cie X-Press à Joué-lès-Tours, en région Centre. Il articule l’activité de la compagnie autour de trois pôles : création chorégraphique, transmission et actions pédagogiques, création d’événements. Très vite les trois pôles se développent, les pièces jouent sur l’ensemble de l’hexagone ainsi qu’à l’étranger, les actions se multiplient et se diversifient. Aujourd’hui, la compagnie coordonne et coorganise les Rencontres de Danses Urbaines, un festival annuel en région Centre qui se déroule début octobre. La cie X-Press c’est : un directeur artistique, treize interprètes, cinq techniciens, quatre intervenants pédagogues, un président, une secrétaire, une chargée d’administration et de production, une chargée de projet et trois bénévoles. 31 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN LA BELLE CIE LA VOUIVRE, BÉRENGÈRE FOURNIER, SAMUEL FACCIOLI Création les 17 & 18 Avril 2014, Festival Puy-de-Mômes - Cournon d’Auvergne Et les 3 et 4 juin à la Comédie de Clermont-Ferrand, Scène Nationale NAISSANCE D’UN PROJET «B érengère Fournier et Samuel Faccioli, on se les rappelle côte à côte, assis sur un canapé, face au public, une valise à leurs pieds. 2007, tout premier spectacle de leur jeune compagnie, La Vouivre. Leurs deux bonnes têtes, des mains, des yeux, des pieds qui pétillent. L’instant de la rencontre, la naissance de l’amour. La pièce s’appelle [oups] (elle est recréée en 2013, sous le titre, [oups] génération, avec des adolescents et des seniors). Suit [opus] , en 2009. La même chose à l’envers ou presque. Cette fois, l’amour y est un peu moins... affriolant. Pardi} en 2011 marque la fin d’un triptyque. Il y a des brumes, une forêt peut-être, des corps au ralenti, des traversées d’animaux fabuleux. Un rêve ou l’au-delà. Auprès d’eux, chaque fois sur le plateau, leur complice de toujours, le musicien Gabriel Fabing, magicien des sons, Fabing, sa guitare, ses feuilles séchées, sa console et ses brindilles. D’où vient tant de charme ? D’un univers poétique et gracieux, de la simplicité ou de la délicatesse d’artistes qui ne cherchent pas à renverser la table. Chemin tout tracé vers cette Belle au Bois Dormant destinée au jeune public. À quoi rêve-t-elle ? Pour ce que l’on en sait, de deux princes, La Belle ayant deux yeux. Deux princes traversant d’autres forêts, d’autres brumes, des eaux caracolantes, surmontant les épreuves, l’un et l’autre capables de réveiller La Belle et de la faire entrer dans un autre âge de sa vie. Tant il est vrai qu’à poursuivre son chemin, joliment, patiemment, en dormant ou en veillant, on finit par le trouver. » Daniel Conrod, Texte de présentation de La Comédie de Clermont, Scène Nationale LA BELLE « Ce n’est pas dans la mort que la princesse tombera mais dans un profond sommeil de cent ans.» Grimm Dans son lit, la Belle repose en paix. Il y a cent ans qu’elle s’est endormie. - À quoi rêve la Belle ? « En explorant une partie absente de la version originale du conte, nous nous amuserons à bouleverser l’ordre des choses établies. Dans les rêves, nous courrons, nous volons alors que nous sommes immobiles. Nous vivons des aventures extraordinaires, des images visuelles intenses surgissent en nous, nous sommes bouleversés par la puissance de nos émotions. Extraordinaire créativité de nos rêves durant lesquels les contraintes habituelles de l’espace et du temps, des lois de la nature et de la logique, tout ce que nous avons appris à la lumière du jour sur les limites de nos actions et nos pensées s’évanouit et disparaît. DU 21 AU 30 JANVIER 2014 EN RÉSIDENCE AU CCN rencontre avec cie La Vouivre jeudi 30 janvier à 18h30 masterclasses avec le Conservatoire de La Rochelle le 21 et 22 janvier Nous recomposerons à la mesure d’un rêve cent ans d’une errance aux contours flous. Nous convoquerons l’enfance, l’étrange, l’onirisme en restant proche de ce qui caractérise le travail de la compagnie : une esthétique soignée, un ton distancié et une écriture chorégraphique précise et rigoureuse. Nous développerons une imagerie onirique et méticuleuse, déjouant les codes de la narration et/ou de la composition traditionnelle, intégrant une part d’inquiétude et de peur que nous propose aussi l’aspect du conte. La Belle au Bois Dormant est une variation sur le rêve et sur le temps, qui nous parle de la perte d’innocence et de la quête de soimême, par le passage d’un état à un autre. C’est un voyage de l’âme hors des frontières du corps. Nous situerons ce territoire entre vie et non-vie, entre attente et accomplissement de soi. La danse s’attachera au champ lexical du sommeil : narcolepsie, somnolence, assoupissement, torpeur, mollesse. La qualité de mouvement se nourrira des différents états de corps qu’induisent le sommeil et le rêve. Fatigue excessive et trouble de la vision pourront mener la Belle à projeter ses fantasmes comme ses hallucinations - dans les bras de deux princes charmants. » La Vouivre VOUIVRE OU LAISSER DORMIR LA BELLE... La cie La Vouivre a clos sa résidence au CCN par une “Rencontre avec un chorégraphe”, moment de partage entre le public et une compagnie au travail. Ce temps offert a permis de goûter à un extrait de La Belle, prochaine création jeune public de La Vouivre. Il y est question d’une partie non racontée du conte de La Belle au bois dormant : celle ou pendant cent ans, nous dit-on, la Belle dort et rêve, attendant qu’un baiser la libère de son maléfice et la réveille. Ici, ce rêve prendra l’apparence de deux princes se disputant les faveurs de la Belle. La compagnie finalisant le montage vidéo et la scénographie, l’essentiel, ce soir-là, s’est passé entre les corps et la musique au début du rêve de la Belle. La musique, fabrique de son, petite boutique à ouïr, se construit sur la danse, en découle et vice-versa. Gabriel Fabing, le musicien-compositeur est sur le plateau et nul ne l’imagine ailleurs. Il vit la chorégraphie, la nourrit de ses notes et autres sons d’oiseaux. La magie d’une musique qui n’illustre pas mais qui est aussi la danse, touche et émeut. C’est doux comme une belle relation qui se vit en connivence. Les interprètes montre une danse du toucher, de croisements, de frottements des corps et des regards. Ici, une fluidité qui semble sans fin rend le mouvement ample, beau et sans accroc. Pas d’esbrouffes au geste inutile, le naturel est là et nous emporte tout en douceur sur ce tableau. Comme en rêve. Mais cela durera-t’il ? L’inquiétude est pourtant aussi présente, sourde, tentante comme une introduction au cauchemar à venir. Qui embrassera la Belle? Qui la réveillera? Sont-ils deux princes ou un seul homme à double facette? Nos questionnements trouveront sans doute réponse à la création en avril. En attendant, si le conte est bon, les prémices de La Belle présentés au CCN augurent du meilleur, sans toutefois parler de mariage ni de beaucoup d’enfants. LA BELLE Conception et chorégraphie : Bérengère Fournier, Samuel Faccioli Interprétation : Bérengère Fournier, Samuel Faccioli et Joachim Maudet Musique : Gabriel Fabing Vidéo : Marine Drouard et Florian Martin Costumes et accessoires : Nathalie Martella Production : La Vouivre Coproductions : La Comédie de Clermont - Scène Nationale, le Festival Puy-de-Mômes de Cournon d’Auvergne, l’Avant-Scène - Scène inclinée danse de Cognac, le CCN de La Rochelle, La Rampe et La Ponatière Scène Conventionnée d’Échirolles. Bérengère Fournier & Samuel Faccioli sont “artistes associés” de la Comédie de Clermont, Scène Nationale. La Vouivre est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC d’Auvergne, au titre de l’aide à la compagnie et par le Conseil général du Puy-de-Dôme. La Vouivre est conventionnée par le Conseil régional d’Auvergne. × www.vlalavouivre.com GABRIEL FABING Après un parcours déjà riche, ouvert et touche à tout, Gabriel Fabing (musicien, compositeur, multi-instrumentiste) crée en 2010 Blah blah blah Cie avec Claire Girod pour poursuivre autrement son chemin de créations autour des musiques vivantes, libres, ouvertes et décalées. La cie chemine ainsi aussi bien vers des installations sonores, des performances de rue, de l’interaction face à l’image, la danse, l’objet ou le théâtre. Le dénominateur commun reste la volonté de produire une matière sensible et personnelle, nourrie d’inventions sonores en tout genre. Jouer avec les sons, créer des partitions avec le quotidien, amener, détourner et orchestrer les bruits de tous les jours. S’amuser avec les codes et les formats musicaux, inventer de nouveaux grains, de nouvelles textures... Gabriel Fabing collabore et habille musicalement La Vouivre depuis 2003 sur les créations [oups], [oups]+[opus], Pardi} et donc La Belle. 33 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN QUELQUES QUESTIONS À PIERRE-EMMANUEL SORIGNET CIE CARNA - ALEXANDRE BLONDEL 3949, VEUILLEZ PATIENTER Solo pour texte et corps Création en avantpremière le 14 mars 2014 au Théâtre La Canopée, Scène des écritures et du spectacle vivant à Ruffec http://la-canopee.fr 3949, veuillez patienter s’inscrit dans le cadre de l’accueil studio du CCN et du dispositif d’aide à la production et à la diffusion de la Région Poitou-Charentes. 4 13 FÉVRIER2014 DU AU 399, VEUILLEZ PATIENTER Conception et mise en scène : Alexandre Blondel et Fabien Casseau Texte : Christian Caro Interprètation: Alexandre Blondel Mise en mouvement : Alexandre Blondel Mise en lumière : Vincent Robert Mise en son : Stéphane Comon Mise en images : Sébastien Gaudronneau Regard chorégraphique et sociologique : Pierre-Emmanuel Sorignet Régisseur général : Mathieu Vigier Production : la cie Carna Coproduction : la Canopée, Scène des écritures et du spectacle vivant à Ruffec et le CCN de La Rochelle Carnaboul devient Carna : si Carna perd sa boule c’est aussi parce que la terre tourne, la roue aussi et la boule autant, mais cette glissade de nom souligne surtout une nouvelle maturité, une incarnation différente tout en nuance pour une compagnie qui ne manque pas de chair. × www.carna.fr EN RÉSIDENCE AU CCN sortie de résidence le jeudi 13 février à 20h30 D e l’égoïsme à la prise de conscience... rédemption ou folie ? Comment nos corps inter-agissent au sein d’une institution telle que Pôle Emploi ? Comment ce travail “incorporé” influe sur la sphère de l’intime ? 3949, veuillez patienter est un solo de théâtre physique à la croisée de plusieurs disciplines (danse, théâtre, vidéo, musique). A travers les rêves et les doutes qu’un employé ordinaire nous laisse entendre, 3949, veuillez patienter nous invite à regarder d’un autre œil nos comportements et à éprouver le langage du corps face à des contraintes sociales contradictoires. Mené à vive allure dans un univers sonore et visuel enveloppant et poétique, ce spectacle questionne en profondeur nos besoins de liberté. « Après avoir exploré les notions d’exil et d’identité au travers de la création Les Bruleurs de route en 2010 (accueillie en résidence au CCN), nous avons décidé de nous interroger et de questionner une nouvelle fois les changements sociaux et l’évolution du monde contemporain et en particulier la désintégration des rapports humains dans les bouleversements de ce début de millénaire. La cie est portée par une volonté de dire et de questionner le politique et l’intime, les transformations sociales profondes de notre société et les impacts que cela a sur notre quotidien et notre perception du monde. Etant très sensible et perméable aux événements qui se déroulent autour de nous et part le “tout-médiatique”, nous sommes plongés au cœur de cette lutte intestine pour n’être que des témoins de la “mise à l’épreuve” de notre système. Nous ne sommes plus “seuls” au monde, longtemps préservés par une économie riche et croissante. Il s’avère que la richesse doit maintenant se répartir et se distribuer selon les données d’un nouvel ordre mondial... Parfois, ici, je me sens comme noyé par le flot d’informations contradictoires sur notre mode de vie, notre mode de pensée, notre système qui peut nous broyer du jour au lendemain. A quoi dois-je me rattacher pour ne pas perdre pied, oublier l’autre, vivre égoïstement ma part de bonheur que je “mérite”, la joie et le soulagement d’être né du bon côté, ma culpabilité face au laisser aller et à l’oisiveté que j’ai face à un monde désœuvré. Et surtout, est-ce que je vais réussir à ce que notre situation reste immuable ? A l’intérieur de cette immensité abyssale, que reste-t-il de l’individu ? Nous allons tenter de questionner notre place au sein de notre société, comment nous y participons, comment nous nous positionnons... et par là-même, nous avons choisi de nous intéresser à un lieu singulier... celui de Pôle Emploi. » La cie Carna « Qui sont les danseurs aujourd’hui en France ? Sociologiquement, ils forment un groupe assez homogène. Ils sont environ cinq mille. En comparaison, on compte vingt-cinq mille comédiens. La moyenne d’âge des danseurs intermittents est de trente-deux ans et demi, contre trente-huit chez les comédiens. Beaucoup de danseurs sont issus des classes moyennes supérieures avec un bon capital culturel. Le choix d’une carrière artistique, avec son style de vie spécifique, est donc vécu comme une transgression sociale par rapport à leur milieu d’origine. Comment leur métier a-t-il évolué ces dernières années ? Tout va plus vite. Le nombre de compagnies a augmenté mais les créations se font sur des durées de plus en plus courtes, avec des périodes de représentations très restreintes. Les chorégraphes cherchent des profils de plus en plus standardisés et font souvent leur sélection sur CV. Ils regardent le niveau de formation et la renommée des compagnies par lesquelles les candidats sont passés avant de les voir esquisser un pas. Il n’y a plus de place pour les autodidactes... Le public et les critiques saluent le travail des chorégraphes mais finalement peu celui des danseurs, alors qu’ils sont sur scène, en première ligne. Souffrent-ils d’un manque de reconnaissance ? Peu de danseurs contemporains sont connus du grand public mais ce n’est pas forcément ce qu’ils recherchent. Un chorégraphe crée toujours avec les danseurs, en échangeant avec eux. Les interprètes ont parfois une forme d’amertume lorsqu’ils voient certains chorégraphes piller leurs propositions sans les associer à leur succès. La vraie reconnaissance cependant, les danseurs la connaissent sur scène dans l’instant même de la représentation, dans un partage avec les spectateurs. Malgré ces moments privilégiés, le métier de danseur est très difficile physiquement et socialement. Pourquoi sont-ils si nombreux à s’y accrocher ? Danser fait partie de ces métiers que l’on choisit par vocation. Bien sûr, la vocation est mise à rude épreuve par la multitude d’embûches qui se mettent sur la route du danseur. Elle n’a pas la même force à dix-sept ans qu’à trente-cinq ou quarante ans. C’est l’un des rares métiers où l’expérience professionnelle n’est pas cumulative. Après des années de pratique, il faut sans cesse se relancer et souvent repartir de zéro avec de nouveaux chorégraphes, s’adapter à de nouveaux univers, sans compter les projets sans intérêt qu’il faut accepter pour vivre. Avec le temps, beaucoup de danseurs en éprouvent une vraie lassitude et la vocation finit par s’émousser. » Recueillies par Marie-Valentine Chaudon, La Croix - novembre 2011 ALEXANDRE BLONDEL Artiste plurisdisciplinaire, il s’est tourné ces dernières années dans la recherche d’un langage entre danse et acrobatie. Il est danseur plusieurs années au sein de la cie Farid’o, la cie Escale le Théâtre de l’Esquif et la cie Éolienne. Depuis 2009, il collabore avec Mastoc Production sur Les gens de pluie et Vagues à l’âme. Il prend part à Souffle en silence en 2010 pour la cie Daruma puis Fueros, une création prévue au printemps 2014. Depuis 2012, il a repris un rôle dans Noeuds de la cie Adéquate et a participé à Frater en 2013. Il rejoint la cie Art’Mouv sur le projet “Paysages en échos” et envisage une prochaine collaboration pour 2014. En parallèle, il crée sa première pièce Carna - qui prendra aussi le nom de sa cie - un duo de théâtre gestuel et cirque mis en scène par Catherine Dubois, inventant un langage d’acteur physique au croisement de toutes ces disciplines. En 2010, il crée Les brûleurs de route, coproduite par le CCN de La Rochelle et La Palène à Rouillac. Aujourd’hui, il se lance dans une nouvelle aventure : le projet solo 3949, veuillez patienter en première pour mars 2014. CHRISTIAN CARO Né en 1965, Christian Caro est un comédien, auteur et metteur en scène formé à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. De Shakespeare à Brecht, en passant par Corneille et Beaumarchais, il joue sans cesse de 1989 à 1999. Depuis 1994, il écrit pour le théâtre avec, entre autres, La Part des anges, Opération à cœur perdu, La Fin du monde ou presque, ou encore Utopia. Il est également l’auteur de pièces courtes pour le jeune public. Il fonde, toujours en 1994 la cie Serena avec laquelle il crée Éclipse en 1995, La Fin du monde ou presque et Le Simple et la statue et enfin Opération à cœur perdu. Depuis quelques années, il dirige régulièrement des ateliers d’écriture et de jeu notamment dans le cadre de jumelages théâtre-éducation à Saint-Nazaire. PIERRE-EMMANUEL SORIGNET Danseur et sociologue, il est actuellement en poste à l’université de Lausanne. Il collabore en tant qu’interprète, depuis une dizaine d’années, avec différentes compagnies de danse contemporaine et est l’auteur de Danser, enquête dans les coulisses d’une vocation (Édition de la Découverte), fruit de dix ans de recherche où il a pu mener une centaine d’entretiens avec parfois les mêmes danseurs à plusieurs années de distance. 35 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN FUEROS CIE DARUMA DU 17 AU 22 FÉVRIER2014 EN RÉSIDENCE AU CCN rencontre avec la cie Daruma le jeudi 20 février à 18h30 Création le 21 mars à la Coloc’ de la culture - Scène Conventionnée de Cournon-d’Auvergne « C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche » Pierre Soulages F ueros constitue le 2ème volet d’un diptyque dédié aux émotions refoulées, celles qui sont enfouies en chacun de nous... A peine visibles, elles façonnent et déforment notre corps. Elles troublent nos perceptions, nos sensations, nos jugements et guident nos comportements. Ces “zones d’ombres” bouleversent d’autant plus notre rapport à l’instant que nous n’en avons pas conscience. Ce deuxième volet explore la phase expressive de nos émotions cachées et pose la question du passage à l’acte et de son interprétation. L’idée directrice de la quatrième pièce de la cie Daruma est la notion de trouble, essentiellement au sens de la confusion, de l’illusion, du “flou”. Ces agitations intérieures troublent autant celui qu’elles poussent à agir que celui qui observe la situation et l’interprète avec sa propre expérience. Fueros n’est pas un espace/temps exutoire où s’exprimeraient nos pulsions réprimées. C’est une vision onirique, figurative et personnelle de nos angoisses, nos espoirs, nos envies, nos désirs, nos violences intérieures. Fueros s’amuse à perturber le regard du spectateur et sa lecture des différentes scènes, sans jamais lui imposer une signification ou une perception unilatérale. Les corps en mouvement, la lumière et la musique en direct se jouent de nos sens, suggèrent des images éphémères qui se déforment sous nos yeux, des formes changeantes mais avec des éléments permanents, tel un kaléidoscope. « A travers cette pièce je désire poursuivre la recherche gestuelle amorcée dans Ici et Là - créée en 2012 - avec un retour plus affirmé à la danse hip hop. Il m’a fallu désapprendre puis réapprendre pour m’éloigner de certains automatismes présents dans la danse hip hop. Le désir de revenir à cette danse a toujours été présent. Il intervient maintenant par rapport à mon parcours mais aussi pour nourrir spécifiquement cette création. Pour cette pièce j’utiliserai la technique, l’énergie et la virtuosité du hip hop pour développer une gestuelle au service de l’idée principale : le trouble, en créant des illusions d’optique, et en jouant avec le déjà vu. » Milène Duhameau FUEROS Chorégraphie : Milène Duhameau Musique live : Romain Serre Interprétation : Jeanne Azoulay, Alexandre Blondel, Marc Couard Stéphanie Jardin, Camille Henner, Sylvain Rembert Création lumière : Catherine Reverseau Création costumes : Nawelle Aineche Production : la cie Daruma Coproductions : le CCN de Créteil et du Val-de-Marne , le CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de la Villette avec le soutien de la Caisse des Dêpôts et de l’Acsé), le WIP Villette, le Centre de danse Le Galion, la Ville de Billom, le Théâtre d’Aurillac Soutiens en accueils en résidence : La 2Deuche à Lempdes, La Coloc’ de la culture de Cournon-d’Auvergne, le Centre Culturel Le Bief Aide à la création : la Ville de Clermont-Ferrand, le Conseil général du Puy-de-Dôme, le Conseil régional d’Auvergne et le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC d’Auvergne Avec le soutien de l’ADAMI, la Spedidam, la MAIF, la Caisse des Dépôts et Consignations, la Fondation E.C.Art. Pomaret LA CIE DARUMA La cie Daruma a été créée en juin 2007 à Clermont-Ferrand, à l’initiative de Milène Duhameau, danseuse-chorégraphe issue de la danse hip hop. Poussée par son esprit d’ouverture et sa volonté d’élargir ses horizons, elle multiplie les expériences d’interprète en diversifiant les modes d’expression : jonglage, manipulation d’objets, théâtre, danse contemporaine... « Au fil du temps et des rencontres, j’ai ressenti le besoin de créer mon propre espace de travail et de création, un espace permettant une recherche sur les possibilités infinies du langage du corps. Pouvoir dire, interroger, transmettre, partager sans se soucier d’une étiquette. Ce langage est celui du corps en mouvement. » La jeune chorégraphe compose une danse qui se situe au croisement de la danse hip hop, de la danse contemporaine et du théâtre physique. « J’aime l’énergie spontanée de la danse hip hop, sa fraîcheur et son engagement, mais je me sens plus proche d’une démarche de travail qui est celle de la danse contemporaine : ateliers d’improvisation, mise en situation réelle, recherche d’états de corps, travail d’écoute, interprétation de matière... » Milène Duhameau privilégie la personne en mouvement, plutôt que le mouvement “pur”. La profusion de mouvements parfois présente dans la danse conduit la chorégraphe à s’intéresser au théâtre corporel. « Un danseur à qui on enlève la danse, le mouvement, peut vite se sentir démuni. Je puise dans le théâtre physique pour travailler une présence physique, afin de créer un rapport intime à l’autre et au public. » Elle s’inspire de l’authenticité et de la singularité des interprètes, pour créer une danse physiquement engagée et brute, explorer les émotions de l’être humain et les utiliser sans artifice. « Je laisse transparaître la fragilité de l’interprète, tout en faisant appel à un travail technique essentiellement axé sur le centre et le rapport au sol, pour aboutir à un dessin corporel net et rendre visible ce qui se passe intérieurement. » Le contact est donc également très présent dans sa recherche, car il naît de la relation à l’autre et est très axé sur les qualités d’écoute de l’autre dans le toucher. Milène Duhameau se nourrit de son ressenti face au quotidien pour faire émerger de la matière dansée en explorant des mises en situation provoquant des improvisations. La recherche chorégraphique de la cie Daruma n’a pas pour principal objet de diffuser un message mais plutôt de provoquer toutes sortes de réactions face à des événements, des comportements humains... Daruma est le nom japonais de Bodhidharma - moine bouddhiste fondateur légendaire en Chine de l’école Chan, devenue au Japon l’école Zen connue en Occident. Un daruma est aussi, dans la culture japonaise, une figurine à vœux. × www.ciedaruma.com 37 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN NEKYIA CIE SÉBASTIEN PERRAULT « Ma vie, c’est l’histoire d’un inconscient qui a accompli sa propre réalisation. » «N ekyia est un voyage onirique, une déambulation se situant au cœur d’une dialectique Carl Gustav Jung entre le Moi et l’Inconscient. C’est une plongée dans les abîmes de la « Les rares moments psyché, et plus particulièrement, de liberté sont ceux durant une “descente” dans le monde des lesquels l’inconscient se fait images de l’inconscient ; relatif à la conscient et le conscient pensée de Carl Gustav Jung. néant (ou verger fou). » Dans cette création, j’aspire à René Char mettre en forme cette dialectique métaphysique, et surtout, donner corps à cette partie mystérieuse de l’individu qu’est l’Inconscient. C’est-à-dire, outrepasser la Persona et ouvrir la porte qui se dresse entre le Moi et l’Inconscient, puis pénétrer en ce lieu inconnu où se dissimule l’antre de la personnalité. Il s’agit donc ici de rendre palpable ou d’effleurer des sensations indicibles véhiculées par cette instance de la psyché qui n’est pas un poids mort mais qui possède bien une dimension vitale et une dynamique propre et autonome en constante évolution. Car de même que physiquement l’énergie se matérialise, je souhaite mettre en mouvement cette force d’âme. Mon envie est de retranscrire par le corps l’énergie psychique de cette instance qui se révèle et se manifeste à la conscience au moyen d’un langage symbolique, parfois sous forme d’images ineffables. Cela passera notamment par la confrontation avec une pluralité d’entités qui animent ce lieu, telle que : la Shadow, l’Anima/Animus... C’est à travers un univers onirique que je désire mettre en œuvre l’exploration de cet espace occulté de la psyché. Les deux étant très intimement liés ; l’un se dévoile au sein de l’autre. Le Rêve est la voie principale pour accéder au royaume de l’Inconscient. Le dessein étant de démontrer une sorte de processus, de quête intérieure, pour un retour à l’être primitif, au sens originel ; un retour à l’essence de l’âme. Notre véritable nature ne repose-t-elle pas dans le monde des images de notre inconscient ? Et, libérer les forces de l’inconscient par l’expression onirique afin d’atteindre la plénitude de l’être. » Sébastien Perrault 1 8 DU AU MARS EN RÉSIDENCE À LA COURSIVE UNE PRÉSENTATION ET QUELQUES DÉFINITIONS SIMPLES POUR TENTER DE MIEUX COMPRENDRE C arl Gustav Jung est un médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse né en 1875 à et mort en 1961. Penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages de psychologie et de psychosociologie. Il est le fondateur du courant de la psychologie analytique. Son œuvre a été d’abord liée à la psychanalyse de Sigmund Freud dont il fut l’un des premiers collaborateurs. Carl Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs en soulignant le lien existant entre la structure de la psyché (c’est-àdire l’âme dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles. Ceci l’a amené à introduire dans sa méthodologie des notions s’appuyant, et puisant, dans l’anthropologie, l’alchimie, l’étude des rêves, la mythologie et la religion, permettant ainsi d’appréhender la “réalité de l’âme”. Si Jung n’a pas été le premier à étudier les rêves, ses contributions dans ce domaine ont été déterminantes. Jung a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu’à l’élaboration des théories psychologiques, mais a aussi exploré d’autres domaines des humanités : depuis l’étude comparative des religions, la philosophie et la sociologie, jusqu’à la critique de l’art et de la littérature. On lui doit les concepts “d’archétype”, “d’inconscient collectif” et de “synchronicité”. Le Moi : désigne de manière plus ou moins précise la personnalité dans son ensemble, il se construit à partir des sensations éprouvées, des expériences vécues et de séries d’identifications. Il est à la fois le lieu de l’identité personnelle, du contrôle du comportement, du rapport aux autres et de la confrontation entre la réalité extérieure, les normes morales et sociales et les désirs inconscients. Psyché : ensemble particulier des caractères psychiques (conscients ou inconscients) qui constituent une individualité. Persona : désigne la part de la personnalité qui organise le rapport de l’individu à la société, la façon dont chacun doit plus ou moins se couler dans un personnage socialement prédéfini afin de tenir son rôle social. Le moi peut facilement s’identifier à la persona, conduisant l’individu à se prendre pour celui qu’il est aux yeux des autres et à ne plus savoir qui il est réellement. Il faut donc comprendre la persona comme un “masque social”, une image, créée par le moi, qui peut finir par usurper l’identité réelle de l’individu. Animus : part masculine de la femme qui a son pendant chez l’homme : l’anima. Anima : élément féminin dans chaque homme, Il représente la mère, la femme ou l’image collective de la femme. L’Ombre (shadow) : l’Ombre est une partie de la psyché formée de la part individuelle qui ne se connaît pas elle même, et dont l’existence même est souvent ignorée. Les dissemblances de cette part d’ombre et de la conscience sont sources d’antagonisme, à l’origine de nombreux conflits psychiques, parfois source du caractère et de l’humeur. SÉBASTIEN PERRAULT, CHORÉGRAPHE - INTERPRÈTE Sébastien Perrault commence sa formation de danseur au Conservatoire d’Angers. En 2000, il intègre le Jeune Ballet International de Cannes Rosella Higthower. Il est engagé ensuite au Ballet Junior de Genève. En 2002, il crée son premier duo L’Afange. En 2004, il participe à la tournée française du Jeune Ballet du Québec. De 2005 à 2008, il est interprète au sein de la Pietragalla Compagnie pour Conditions Humaines. Cette collaboration se poursuit pour Sade ou le théâtre des fous, puis Marco Polo, le voyage imaginaire. Il effectue une reprise de rôle au Ballet Actuel pour la pièce Trans#lucide de Nathalie Bard et intègre en 2009, la cie CFB 451 pour Résistance au droit. Il danse pour Blanca Li, pour la cie Shayela au sein du projet On Air, avec le groupe post-rock Guns of Brixton, pour la cie Shayela et avec la cie Thomas Duchâtelet dans Demain j’ai rencontré et A demain. En 2011, il débute sa collaboration avec Aurélien Kairo, chorégraphe de la cie De Fakto, comme assistant à la chorégraphie du solo N. En 2012, il intègre la cie Olivier Dubois pour la création Tragédie au Festival d’Avignon. Il est interprète dans Rois de NEKYIA Chorégraphie et interprétation : Sébastien Perrault Création lumière : Eric Valentin Créateur costumes : en cours Réalisateur vidéo : David Perrault Arrangement musical et scénographie : Sébastien Perrault Production : cie Sébastien Perrault / Association GCC Coproduction : le CCN de La Rochelle, le CCN de Roubaix Nord-Pas de Calais, le CCN de Mulhouse / Ballet National du Rhin. Gilles Baron en 2013. Parallèlement à sa carrière d’interprète il fonde, en 2004, la cie Sébastien Perrault et présente Né(e) (s) hermaphrodite(s). Par la suite, il créa respectivement : L’Ardent (2004), La dépouille de Narcisse (2005), Felles (2007) - et Caïn (2010). DAVID PERRAULT UN AIR DE FAMILLE Né en 1976 à Angers, David Perrault suit des études de cinéma puis écrit plusieurs scénarios de courts métrages dont Surface Morte, finaliste Prix Kieslowski 2001. Il est le co-fondateur de Dvdclassik.com, site web, devenu aujourd’hui référence, où sa passion pour les grands cinéastes classiques peut s’exprimer pleinement. Il intègre un peu plus tard la Fémis et y écrit un long métrage, Le Maître des Lieux, sélectionné pour Les Trophées du Premier Scénario organisés par le CNC en 2005. Il réalise plusieurs courts métrages dont Sophia, Adieu Créature et No Hablo American, un western diffusé en télévision. Nos Héros Sont Morts Ce Soir est son premier long métrage, sélectionné à la Semaine de la Critique 2013 et salué avec enthousiasme par les media et le public. En partenariat avec le Festival Temps d’Aimer 2014 - Biarritz, L’Etoile du Nord dans le cadre d’Open Space, les Petites Scènes Ouvertes, le KLAP Marseille, les Journées Danse Dense, la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre et le Centquatre - Paris. La cie Sébastien Perrault a bénéficié de la mise à disposition des studios CND Pantin. × www.ciesebastienperrault.com 39 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E R É S I DE N C E A U C C N R ÉS I D EN CE A U CCN LE RING DES CORPS CIE ESKEMM DU 15 AU 24 AVRIL 2014 EN RÉSIDENCE AU CCN rencontre avec la cie Eskemm le jeudi 17 avril à 18h30 masterclasses avec le Conservatoire de La Rochelle le mercredi 16 avril de 18h à 20h Le Ring des corps sera la deuxième vibration du projet Le Jardin du Wyrd, vibration en trois temps, qui se compose des chorégraphies suivantes : Vibration 1 Timing, danse contemporaine Chorégraphie : Karine Le Bris Pièce pour trois danseuses et un musicien Création mai 2013 pour la version rue Octobre – novembre 2014 pour la version plateau Vibration 2 Le Ring des corps, danse hip hop et contemporaine Pièce pour quatre danseurs Chorégraphie : Fadil Kasri Création à l’automne 2014 Vibration 3 Vibrationsss, danse hip hop et contemporaine Pièce pour deux danseurs Chorégraphie : Fadil Kasri et Karine Le Bris Création 2015 Création 2014 et Vibration 2 du Jardin du Wyrd Pièce pour 4 danseurs - Danse hip hop et contemporaine LE JARDIN DU WYRD L e “Wyrd” dans la mythologie nordique symbolise une toile infinie dont chaque fil représente un être. On le décrit comme un réseau, ou toile de fils qui vibrent au gré des événements de la vie. Chacun de ces événements modifiant la vibration d’une destinée, peut avoir un impact sur d’autres éléments de la toile car tous sont liés les uns aux autres. Le Jardin du Wyrd, c’est un ensemble de trois projets - Vibration 1, 2 et 3 - dont la toile se tisse à travers les chorégraphes, les interprètes, les partenaires, les créations du passé, celles du moment et celles en devenir. Les trois pièces sont liées les unes aux autres par ces fils entrelacés de la création, des résonances et des vibrations partagées. A travers ce triptyque, les chorégraphes poursuivent leur réflexion autour des thématiques de la rencontre, de “l’être ensemble” et de “l’être soi”. C’est plus particulièrement autour des questions du temps et du langage, en traversant des états de corps engagés et conscients, que Karine Le Bris et Fadil Kasri évolueront dans un espace commun, leur jardin. C’est un pas de plus vers la porosité entre l’artistique et l’extérieur, le réel. LE RING DES CORPS La danse des signes. « J’ai toujours considéré le langage des signes comme une danse perpétuelle, un mouvement qui sans cesse se réitère. Notre première rencontre date de 1999 : j’avais été sollicité pour animer un atelier en danse hip hop auprès de jeunes sourds et malentendants dans un institut spécialisé à Fougères près de Rennes. Ce fut un électrochoc. J’avais en face de moi des personnes qui voulaient apprendre à danser alors que pour moi la danse était déjà très présente dans leur quotidien. C’est en toute logique que je me suis engouffré dans cet univers sans savoir où j’allais. J’ai été étonné de la richesse des mouvements du corps lorsqu’ils signaient entre eux. Je me sentais un peu perdu, mais leur générosité à partager leur quotidien m’a fait oublier qu’on avait un mode de langage différent. M’y confronter et l’apprendre m’a paru du coup naturel et j’avais l’impression, moi qui parle beaucoup avec les mains, d’avoir un prolongement du corps en mouvement, d’avoir la sensation que je pouvais aller encore plus loin. Cette expérience m’a longtemps marqué et l’envie un jour de travailler autour de ce langage, de l’intégrer dans une pièce, d’approcher cet univers m’a longtemps suivi. » Fadil Kasri JETER DES PONTS U LA CIE ESKEMM La cie Eskemm, c’est la rencontre entre Fadil Kasri, chorégraphe et danseur hip hop, et Karine Le Bris, chorégraphe et danseuse contemporaine. Ils créent en 2003 Eskemm (signifiant “échange” en breton), pièce éponyme et fondatrice de la compagnie. La démarche initiale des deux chorégraphes se concentre alors principalement sur la recherche d’une écriture commune entre leurs deux esthétiques puis s’élargit très vite à toutes formes de croisements artistiques (musique, arts plastiques, textes, marionnettes...) transversalités qui enrichissent les gestuelles. Confronter la danse à d’autres langages artistiques, se questionner sur sa place au sein de la société, bousculer les images conventionnelles, aller au plus près des publics, sur plateau ou en extérieur en privilégiant avant tout l’échange sont les axes de travail des chorégraphes. En neuf ans d’existence la compagnie n’a cessé de se développer et de se créer une identité à travers le paysage chorégraphique régional et national, notamment grâce au soutien du Grand Théâtre de Lorient, Scène Conventionnée danse. n des fondements de la cie Eskemm est le croisement des langages. Se nourrir de la langue des signes et ainsi la confronter à la danse hip hop et contemporaine devient comme l’évidence d’un nouveau défi. Le Ring des corps questionne la prise de conscience du corps dans le mouvement dansé. C’est aborder différents états, le sens de l’être ou du paraître, pointer cette sur-médiatisation du corps dans notre société d’aujourd’hui, cette norme superficielle. C’est aussi interroger dans la structure interne et viscérale de ce corps, la résonnance d’un enfermement, d’une surdité ne se manifestant que de l’intérieur et qui ne demande qu’à exploser, à s’exprimer et parallèlement interroger dans la structure externe de ce corps, cette apparence qu’elle soit sèche ou souple, qu’elle soit trapue, élancée ou enrobée. Afin de s’affirmer et d’exister à travers cette enveloppe charnelle, l’utilisation du langage des signes sera comme un vecteur de communication, comme un outil servant à jeter des ponts, de ces différents états traversés de l’intérieur comme de l’extérieur. Le Ring des corps s’inscrit alors comme une succession de rounds où le corps franchit divers étapes, où il affronte, se confronte et recherche de nouveaux challenges. Entre mouvement dansé et pensée visuelle, il s’agit d’explorer ce corps LE RING DES CORPS dans diverses situations et d’aller au-delà de Chorégraphe : Fadil Kasri nos habitudes dansées de chorégraphes ou de Interprètes : Emilie Dubois (danseuse contemporaine), Marie Houdin (chorégraphe et danseuse de la cie Engrenage), Pierre Jallot (chorégraphe, danseur et jongleur danseurs. Par cette confrontation aux langages de la cie mO3), Fadil Kasri des signes, par la richesse des gestuelles hip Assistante à la chorégraphie : Karine Le Bris hop et contemporaine, il s’agit là d’expérimenter, Création lumière : Jérôme Le Dimet Création sonore : Fadil Kasri d’avoir une complémentarité pour aborder une nouvelle manière de se mouvoir car apprendre Production : la cie Eskemm Coproduction : le CCN de La Rochelle, L’Hermine - Scène territoriale danse à Sarzeau c’est comprendre. Avec le partenariat du Mac Orlan à Brest Le corps, élément principal du danseur instrumentalisé par le chorégraphe devient ici La cie Eskemm est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Bretagne (aides au projet en 2010, 2011 et 2013), par le Conseil régional le centre, l’essence même de ce Ring des corps de Bretagne, le Conseil général du Morbihan, la Ville de Lorient ainsi que par la Ville dans tous ses états. de Lanester pour le festival “Danses à Kerhervy”. La cie a reçu l’aide de l’ADAMI en 2010. 41 PR OJ E T A RT I S T I Q U E P R O JE T A RT I S TI Q U E C OPR O D U C TIO N S P R EMIER SEM ESTR E 2014 CO P R O D UC TI O N S P R EMI ER S EMES TR E 2014 COPRODUCTIONS Cie E.go Cie Rêvolution E L MAGIC BOX ric Mézino rejoint les compagnies en partage au CCN, qui coproduit également Magic Box (titre provisoire), nouvelle pièce de rue pour cinq danseurs hip hop de sa cie E.go. Le projet se présente ainsi : des individus au quotidien se retrouvent dans le même espace. Ce lieu, qu’ils ont nommé le “bloc” est leur territoire, leur place, leur spot, leur repère. C’est un univers tranquille, vivant, un réel espace de jeu pour eux animé par la vie et leur énergie. Jusqu’au jour où ce “bloc” s’anime à son tour et vienne perturber leur quotidien... La création est prévue pour mai 2014 et sera donnée dans le Off du Festival de Chalon dans la rue et dans celui d’Aurillac durant l’été 2014. En partenariat avec Le Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort, le CCN de La Rochelle, le Plus Petit Cirque du Monde, l’Ecole de Cirque de Bruxelles, la Ville de Niort et le Conseil régional de Poitou-Charentes Cie Uzumaki JE SUIS TOI Pièce pour 2 danseurs Je suis Toi duo de Valentine Nagata-Ramos et de Laurent Kong A Siou, de l’émergence d’une chorégraphe en danse hip hop, un travail sur l’ombre, le dual, pour une approche fortement imprégnée de culture japonaise. Une résidence décentralisée en partenariat avec L’Avant-Scène de Cognac, Scène inclinée danse doit avoir lieu à la Cale de Cognac du 16 au 20 juin. Production : Cie Uzumaki Coproduction (en cours) : le CCN de La Rochelle Avec le soutien d’Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines - Fondation de France, Parc de la Villette avec le soutien de La Caisse des Dépôts et de l’Acsé × www.compagnie-uzumaki.com BLISS ’ambition d’Anthony Egéa pour Bliss (extase en anglais) est claire : transposer l’univers du clubbing sur scène. Une plongée dans les fantasmes/extravagances des dancefloors, sound systems et autre rave party’s : une expérience d’ivresse, d’intoxication du mouvement. Bliss, dans une vision percussive et jubilatoire, est un nouveau point de rencontre où le hip hop retrouve sa saveur et sa fraîcheur. Anthony Egéa, dans un profond désir de retour aux sources, opère une recherche personnelle, en quête des origines de sa propre gestuelle. Dans cette nouvelle création, l’ambition du chorégraphe est proche de ce qui constitue l’essence native de la danse hip hop. Une résidence décentralisée en partenariat avec le Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort, est programmée du 22 avril au 3 mai prochain. Bliss sera créée le 26 septembre 2014 au Théâtre Olympia lors du festival Cadence d’Arcachon. × www.cie-revolution.com CIE NO WAY BACK C oproduction de Super Showman, création de Milan Emmanuel, danseur chorégraphe belge. Un solo qui nous parle de la planète Krypton, de la galaxie Vega 3, et du cousin de Superman, Super Showman. Sa planète ayant explosé, il n’a de cesse de reconnaître son père dans le public, et s’efforce en vain de lui faire recouvrer ses supers pouvoirs. Super Showman se déclinera en deux spectacles : une version rue et une version plateau. Création au Détours Festival de Bruxelles, en septembre 2014 Production : cie No Way Back Coproduction : le CCN de La Rochelle, Charleroi / Danse, le WIP- La Villette Avec le partenariat du Centre Culturel Jacques Franck, du Théâtre des Doms, du Théâtre Royal de Namur, de Latitude 50, CAR, de La Roseraie, du Grand Studio CIE ONSTAP La part des anges – Verset one, solo de Hassan Razak. Une prière, ou un rituel : taper des pieds et des mains, sur son corps. Quoiqu’il arrive. Comme un langage, une parole adressée au public, à l’autre. Tout rassembler dans ses instants uniques de danses comme une prière soufie adressée à l’univers. La part des anges – Verset one, une danse comme une transe. Cie Art Move Concept NIBIRU C oproduction de la nouvelle pièce de Mehdi Ouachek et Soria Rem, Nibiru, une chorégraphie pour sept interprètes. Un univers clownesque avec au cœur, la performance physique conjugué à leur style particulier appelé “Abstract dance”, un style développé par Mehdi et déployé par Soria, transgressant les frontières du hip hop, du cirque, du mime, de la danse contemporaine et du cinéma. × http://www.hoptimum77.com Création en mars 2014 dans le cadre de la 9ème édition du Festival Optimum, festival hip hop de Seine-et-Marne. Production : Art Move Concept Coproduction : le CCN de La Rochelle, Act’art Hoptimum, le Conseil général de Seine-et-Marne Remerciements au Café Danses Bobby Sands à Savigny-le-Temple et au Safran à Brie-Comte-Robert Création le 7 mars 2014 au Pôle Culturel Camille Claudel dans le cadre du Festival Les Hivernales d’Avignon Production : la cie Onstap Coproduction : le CCN de La Rochelle et le CDC Les Hivernales Avec le soutien du Pôle Culturel Camille Claudel à Sorgues × www.cie-onstap.com 43 BRÈVES BREVES D’ICI ET D’AILLEURS LE SITE EST EN LIGNE F ini la page d’accueil fixe annonçant l’ouverture prochaine, bienvenue enfin à la navigation sur notre site CCN de La Rochelle / Cie Accrorap. Il est tout beau tout neuf avec au fil des jours des nouveautés, des découvertes et des surprises. Au plaisir de vous y retrouver avec l’image comme credo au cœur de notre actualité. × www.ccnlarochelle.com 13 ÉDITION BATTLE PYRAMID ÈME L a question est déjà sur presque toutes les lèvres : qui pour remporter cette année l’excellent Battle international de Rochefort organisé de mains de Maîtres par la cie Pyramid et succéder ainsi au palmarès aux Coréens qui ont détrôné l’année dernière les Russes par équipe ! Rendez-vous le 31 mai au Gymnase du Polygone à Rochefort pour une soirée en haute altitude hip hop. Notez aussi qu’en prémisse du Battle de Rochefort se déroulera le week-end du 10 mai, le Fest’Hip hop d’Aytré et son Battle qualificatif à celui de Rochefort pour les vainqueurs. Pyramid y présentera aussi le vigorant Ballet Bar au Centre culturel Georges Brassens. × www.cie-pyramid.fr SPRINGTIME DELIGHTS I nternational Street & Board Culture Festival à La Rochelle 3ème édition du 14 mars au 11 mai 2014. Expositions, ateliers, soirées DJ set et hip hop, session de skate, graffiti jam, performance mapping, concerts, Vjing, scène ouverte slam... Tours de La Rochelle, Centre Intermondes, La Sirène, La Maison de l’étudiant, le Gabut « Le projet Springtime Delights est né de la volonté de dépasser les limites qui séparent les différentes cultures existantes dans notre société. L’expérience que nous proposons veut décloisonner les genres, les arts et les mentalités par la rencontre et la confrontation, au-delà des écarts générationnels et sociaux. Le festival s’articule autour d’expositions, et de multiples animations, autant de moyens et d’espaces permettant la rencontre et la réflexion. Cette troisième édition verra la dynamique initiée en 2010 s’amplifier encore, grâce à la présence de street-artistes aux créations spectaculaires venus d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient, et à une programmation musicale consistante. » Antoine Robert, fondateur & organisateur du Festival Avec cette année : C.Sen, Flynt, Crazy Monkey et de nombreux artistes MC’s, beatmaker, Dj’s français et étrangers. Des rendez-vous parmi tant d’autres : Vernissage exposition Tour Saint-Nicolas 13 mars à 18h30 Vernissage exposition Tour de la Lanterne 14 mars à 18h30 Open Mic, Deejaying, breakdancing, graffiti jam demo de skate Parking du Gabut 15 mars après-midi Soirée d’ouverture à la Maison de l’étudiant 15 mars à 20h30 Vernissage de la fresque éphémère de Crazy Monkey au Centre Intermondes 21 mars à 19h Event hip hop à la Sirène dans le cadre de Circle Sessions, une semaine dédiée aux cultures urbaines 29 mars à 22h × http://springtimedelightsfestival.wordpress.com LOG JAM La musique adoucit les mœurs. L og Jam est une série de très courts films d’animation visibles sur le web dans laquelle trois bestioles musiciennes : Ours, Lapin et Loup tentent de répéter dans leur toundra quelles que soient les circonstances. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, malgré la nuit, l’enlèvement de Lapin, l’apparition de nombre de créatures animales et le passage d’un chasseur ne chassant pas chasser avec son chien en running gag : The Show must go on ! Gloire à Alexey Alexeev et son cerveau tourmenté d’avoir conçu ces histoires très courtes, si simples mais tellement jouissives, merci aussi aux danseurs de The Roots pour le lien, tuyau en (plaqué) or. VISITE VIRTUEL DES MAGAZINS GÉNÉRAUX DE PANTIN A vant d’y installer ses bureaux, la société publicitaire BETC offre aux internautes une visite virtuelle en 3D des Magasins Généraux de Pantin, immense bâtisse longeant le canal de l’Ourcq. Un site industriel - qui servit notamment d’entrepôt des Douanes et de réserve de grains pendant plus de soixante-dix ans, avant d’être désaffecté en 2004 - devenu temple du graffiti aujourd’hui conservé en ligne grâce à un savoir-faire technologique bluffant. « «Graffiti Général» propose une visite virtuelle et en trois dimensions des cinq étages du bâtiment. Au programme : un déplacement libre, une vue à 360 degrés, des explications pointues pour une quarantaine de graffitis et, cerise sur le gâteau, la possibilité pour l’internaute d’ajouter sa pierre à l’édifice en créant son propre graffiti à l’aide de bombes de peinture numériques. Pendant un an, plus de vingt-mille mètres carrés ont été numérisés à l’aide de cinq mille deux cent photos. Ce projet, lancé par l’agence de publicité BETC, du groupe Havas, a pour objectif de «conserver ce patrimoine culturel», amené à disparaître. Les Magasins généraux, qui servirent notamment d’entrepôt des Douanes et de réserve de grain pendant plus de soixantedix ans, vont en effet être réhabilités pour accueillir le siège de l’agence à partir de 2016, explique le site indépendant. Les travaux ayant déjà commencé, ils ne sont déjà plus accessibles aux graffeurs depuis la mi-décembre. » In le blog du monde.fr × www.graffitigeneral.com DANSE ET VOUS, 5ÈME ÉDITION Du 18 au 29 mars au Théâtre l’Avant-Scène de Cognac, Scène conventionnée “inclinée danse” « Dansez, sinon nous sommes perdus » Pina Bausch « Avec Danse et Vous, dansez, dansez, dansez avec eux : Daniel Dobbels, Thomas Lebrun, Yuval Pick, Davy Brun, Claude Brumachon... Avec ses mots du corps, la danse nous emmène dans tous ses états : ludique, dramatique, émotionnel, esthétique, dynamique... Au-delà des mots, dans cet appel à la diversité des écritures et des sensations, l’autre est tout un univers. Le festival est donc un écrin d’humanités, d’imaginaires, un rendez-vous convivial pour se rencontrer, se parler, partager la bonne humeur, déguster et trinquer ensemble. Pendant ces deux semaines, regardez ces artistes dans toutes leurs différences et venez les voir danser en vivant six soirées de festivités ! » Jacques Patarozzi, Directeur de L’Avant-Scène Cognac Un Festival généreux et gourmand à l’image de Jacques Patarozzi et d’Aurélia Géron qui dirigent de concert “Danse et vous” depuis sa création : rendez-vous compte, nous en sommes déjà à la 5ème édition. Un Festival comme le plaisir de (re)découvrir des formes courtes ou longues de chorégraphes (re)connus, de se plonger dans les univers d’artistes en devenir, de participer à la fabrication de la danse, d’écouter des paroles amenant chacun à un certaine réflexion sur le mouvement. Bref de vivre pendant une grande semaine à Cognac, ensemble, à l’unisson de la Danse. Renseignements au 05 45 82 32 78 × www.avantscene.com 45 LE CCN DE LA ROCHELLE EN TOURNÉE THE ROOTS 2014 7 janvier, Chartres, TDC 11 et 12 janvier, Angoulême, Scène Nationale 13 janvier, Saintes, Le Gallia du 17 au 21 janvier, Suresnes, Festival Suresnes Cité Danse 24 et 25 janvier, Alès, Scène Nationale 28 janvier, Narbonne, Scène Nationale 30 janvier, Saint-Maximin-La-Sainte-Baume 4 février, Sochaux, MA Scène Nationale 7 et 8 février, Saint-Nazaire, Le Théâtre Scène Nationale 12, 13 et 14 février, Besançon, Scène Nationale 25, 26 et 27 février, Montpellier, Opéra Comédie 4 mars, Cavaillon, Scène Nationale 7 et 8 mars, St-Médard-en-Jalles, Le Carré-Les Colonnes 11 mars, Elancourt, Le Prisme 15 mars, Sainte-Maxime, Le Carré 26 et 27 mars, Angers, CNDC / Le Quai 29 mars, La Rochelle, La Coursive, Scène Nationale 11 avril, Noyon, Théâtre du Chevalet 16 et 17 avril, Limoges, Centre Culturel Jean Moulin 19 avril, Saint-Junien, La Mégisserie 29 et 30 avril, Sceaux, Les Gémeaux, Scène Nationale 13 mai, Albi, Scène Nationale 15 mai, Onet-le-Château, La Baleine 17 mai, Florac, Mende Scènes Croisées 21 et 22 mai, Brest, Scène Nationale 27 mai, Aubusson - Scène Nationale dans le cadre du Festival Danses vagabondes en Limousin 26 et 27 septembre, Düsseldorf, Festival Allemagne 3 octobre, Les Ulis, Espace culturel Boris Vian 10 octobre, Brétigny-sur-Orge, Théâtre Brétigny 13 et 14 octobre, Blagnac, Odyssud, Centre Culturel, 17 et 18 octobre, Nanterre, Maison de la musique 25 octobre, Laval, Le Théâtre 4 novembre, Voiron, Le Grand Angle 18 novembre, Boulogne-Billancourt, Carré Belle-Feuille (option) 20 au 23 novembre, Pontoise, L‘Apostrophe -Théâtre des Louvrais, Scène Nationale (option) 28 novembre, Roubaix, Le Colisée (...) PETITES HISTOIRES.COM 2014 21 mars, Les Herbiers, Théâtre Pierre Barouh 28 mars, Savigny-le-Temple, Espace Prévert 6 mai, Châtellerault, Salle de l’Angelarde 20 mai, Guéret, La Fabrique dans le cadre du Festival Danses vagabondes en Limousin 20 mai, La Souterraine, Centre Culturel Yves Furet dans le cadre du Festival Danses vagabondes en Limousin CALENDRIER 2014 FÉVRIER DU 4 AU 13 CRÉATION À LA CHAPELLE FROMENTIN CIE CHIROPTERA / JOHN BATEMAN CIE CARNA / ALEXANDRE BLONDEL MARDI 18 À 20H30 RÉSIDENCE À LA CHAPELLE FROMENTIN 3949, VEUILLEZ PATIENTER SORTIE DE RÉSIDENCE JEUDI 13 FÉVRIER À 20H30 RÉSIDENCE À LA CHAPELLE FROMENTIN DU 17 AU 22 CIE DARUMA FUEROS RENCONTRE AVEC UN CHORÉGRAPHE JEUDI 20 À 18H30 MARS RÉSIDENCE À LA COURSIVE 1ER AU 8 CIE SÉBASTIEN PERRAULT NEKYA PLATEAU PARTAGÉ POUR LA JOURNÉE DE LA FEMME CIE C’MOUVOIR / CÉLINE LEFÈVRE MA LEÇON DE HIP HOP Suivie de CIE BURNOUT / JANN GALLOIS P = MG SAMEDI 8 À 20H30 CHAPELLE FROMENTIN RÉSIDENCE À LA CHAPELLE FROMENTIN DU 11 AU 17 CIE CHIROPTERA UNDERGROUND# UNDERGROUND# RÉSIDENCE DE CRÉATION 2014 À LA COURSIVE DU 17 AU 21 KADER ATTOU RÉSIDENCE À LA CHAPELLE FROMENTIN DU 22 AU 29 SINE CREW (VIETNAM) CIRCLE SESSIONS UNE SEMAINE DÉDIÉE AU HIP HOP ET AUX CULTURES URBAINES TEMPS 1 SHOW À LA CHAPELLE FROMENTIN SINE CREW (VIETNAM) YOU, DANCE...ME JEUDI 27 À 20H30 CIRCLE SESSIONS UNE SEMAINE DÉDIÉE AU HIP HOP ET AUX CULTURES URBAINES TEMPS 2 LE RETOUR À LA COURSIVE DE THE ROOTS SAMEDI 29 À 16H ET 20H30 SUIVI À PARTIR DE 22H30 TEMPS 3 UNE SOIRÉE EXCEPTIONNELLE À LA SIRÈNE DJ FORMAT + A TRIBUTE TO BEASTIE BOYS PAUL’S BOUTIQUE ALBUM + LES DANSEURS DE THE ROOTS ET SINE CREW EN SHOW (SOUS RÉSERVES) AVRIL CARNAVAL DE LA ROCHELLE SAMEDI 5 DÉPART À 14H30 DE L’AQUARIUM DE LA ROCHELLE RÉSIDENCE DE CRÉATION 2014 DE KADER ATTOU DU 7 AU 19 LA COURSIVE RÉSIDENCE DU 15 AU 24 AVRIL CIE ESKEMM RING DES CORPS RENCONTRE AVEC UN CHORÉGRAPHE JEUDI 17 À 18H30 MAI PLATEAU PARTAGÉ JEUDI 22 À 14H30 ET 20H30 CARTE BLANCHE AU JBA - CONSERVATOIRE DE LA ROCHELLE Suivie de CIE JUST1KIFF D’OÙ JE VAIS... JUIN SOIRÉE DAUTET MERCREDI 4 À 20H30 RÉSIDENCE DE CRÉATION 2014 DE KADER ATTOU DU 5 JUIN AU 31 JUILLET CHAPELLE FROMENTIN INFOS Le nouveau site internet www.ccnlarochelle.com vous permet de retrouver toutes nos informations ainsi que des images, des brèves et des infos de dernières minutes. Pour toutes demandes de renseignements ou envoi d’information : [email protected] DES TARIFS Pour les représentations au CCN Chapelle Fromentin les tarifs sont : plein tarif : 5 € tarif réduit : 3 € (étudiants, moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, intermittents du spectacle, partenaires) tarif Pass’culture : 2 € POUR VENIR AU CCN La Chapelle Fromentin est située au 14 rue du Collège, à proximité du marché central de La Rochelle et de la place de Verdun (lieu de départ et d’arrivée de la majorité des lignes de bus), en plein cœur de ville jouxtant le Collège Fromentin. Pour accéder au service administratif, l’entrée s’effectue par la petite rue Pauléon juste après la chapelle en descendant la rue du Collège. L’ÉQUIPE DU CCN DE LA ROCHELLE Président Jean Castarède Directeur Kader Attou Administrateur Etienne Bonduelle Secrétaire générale Anne-Françoise Geneix Directeur technique Patrick Barbanneau Chef comptable Chantal Le Garrec Chargée de l’action culturelle Agnès Cacchioli Responsable de la communication et des relations avec les publics Olivier Jaricot Chargé de diffusion et de production Régis Audrain Attachée de production et de diffusion Béatriz Falhun Chargée d’accueil Lydie Videgain Secrétaire standardiste Céline Lambert Entretien ménage Atlantique Nettoyage et toute la cie Accrorap et les artistes, techniciens, personnels intermittents, pédagogues, chercheurs, qui participent à ce projet... WEB www.ccnlarochelle.com MAIL [email protected] TÉLÉPHONE +33 (0)5 46 41 17 75 CCN LA ROCHELLE Chapelle Fromentin 14 rue du collège 17025 La Rochelle cedex 1