Programmations de février, mars et avril 2016
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Programmations de février, mars et avril 2016
Et si vous alliez voir de la danse ? Février - Mars - Avril 2016 ■ Que m’importe le jour - Cie passe-velours C’est une réunion de famille dans un décor intact et familier où rien n’a été déplacé, ils retrouvent leur place. Coincés entre la chaise et la table, les rôles sont immuables. Ils ravalent leur orgueil. Ils redeviennent ceux qu’ils étaient, ce qu’ils sont. Alors peut se jouer, une fois encore, l’incessant scénario familial ponctué de doutes, de non-dits, de solitude, d’espérance, de dérision, d’humour. *Ven 5 fév à 20h30 - Espace Roguet à Toulouse - 05 62 86 01 67 ■ Diptico - Marta Izquiedo Muñoz Marquée par la découverte des cheikhat marocaines, leur ambiguïté, la force expressive de leur chant comme de leurs danses, Marta Izquierdo Muñoz, après différents temps de recherche au Maroc, leur consacre deux projets : le premier Admirando la cheikha où elle incarne sa propre cheikha, fantasmatique, spectrale et BT’N’BT ! Una Carnecineria, duo avec la performeuse multifacettes Angèle Micaux. *Sam 6 fév à 19h - CDC à Toulouse - 05 59 98 78 - www.cdctoulouse.com ■ L’Homme assis/Here comes the chaos - Cie Yma Une table et une chaise. En partant du simple constat que l’homme occidental vit sur des chaises, c’est dans un territoire restreint que le corps de L’Homme assis s’exprime. Un solo impressionnant, entre contrainte et liberté, véritable concentré de finesse, de sensibilité, de technique et d’expressivité. Une pièce singulière qui réunit l’énergie du hip-hop et la virtuosité de la musique électro. mar 9 fév à 20h30 - Théâtre d’Agen - 05 53 66 26 60 - www.agen.fr/theatre ■ Qu’est ce que tu deviens ? - Stéphanie Foster Ce spectacle inventif est une traversée du parcours d’une femme qui choisit le flamenco comme seule voie possible, le portrait d’une femme qui se cherche, qui s’émancipe, qui vit, qui meurt. Délaissant les facilités du folklore, Aurélien Bory conduit la danseuse, époustouflante de maîtrise, à explorer les chemins secrets de sa discipline à travers une scénographie ingénieuse. Elle danse entravée d’une robe qui semble animée d’une volonté propre, elle évolue dans l’espace confiné d’un studio minuscule, elle affronte une étendue d’eau sombre… *Jeu 11 fév à 20h30 - Scène Nationale d’Albi - 05 63 38 55 55 - www.sn-albi.fr ■ Boys don’t cry - Cie Divergences Ce sont trois hommes au plateau, un batteur et deux danseurs qui s’attaquent à cette zone brûlante de l’identité masculine : la frontière entre le corps, le genre, la sexualité, la sauvagerie et la danse. Accompagnés du son martial d’une batterie jouée en direct, deux corps masculins éprouvent le paradoxe de la danse, entre puissance et fragilité. Alors même que le « genre » devient aujourd’hui un enjeu politique, comment peut-on réinterroger la construction identitaire et sexuelle ? Boys don’t cry sera comme un décorticage physique de la testostérone, de ses fictions et de ses performances. * Mer 17 fév à 20h30 - Centre culturel de Ramonville - 05 61 73 00 48 - www.mairie-ramonville.fr ■ Rouge - Cie S’Poart À mille lieues des stéréotypes du hip hop, Mickaël Le Mer entraîne sept danseurs masculins, tous virtuoses de breakdance, à livrer les émotions que le rouge leur inspire dans une danse puissante très ciselée. Mardi 1er mars à 20h30 - Le Parvis à Tarbes - 05 62 90 08 55 - www.parvis.net ■ Le Huit envolé - Cie Le Corps Sage Ce duo remet en jeu les soli dans une altérité invitant le spectateur à un autre point de vue. Le huit et l’infini sont des supports et prétextes à la mise en jeu corporelle. Ils portent deux notions. Le huit fait partie d’une suite de nombres avec une place définie, immuable et le symbole de l’infini, huit couché, invite à une expansion au-delà des possibles, sans limites. Jeudi 3 mars à 20h30 - Espace d’Albret à Nerac - 05 53 97 40 50 - nerac.fr/saison-culturelle/spectacles ■ De l’enfer au paradis - No gravity Dance Company Six danseurs défient les lois de la gravité dans un prodigieux spectacle visuel inspiré de la Divine Comédie de Dante. C’est une suite stupéfiante de performances qui bouleversent les lois de la physique. Tel un kaléidoscope humain, six danseurs volent dans les airs et créent des figures irréelles, grâce à un stratagème tenu secret. *Mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 mars à 20h30 - Odyssud à Blagnac - 05 61 71 75 15 - www.odyssud.com ■ Legacy - Nadia Beugré Au Ghana, la légende dit qu’au XVIIIe siècle, la reine Pokou sacrifia son fils unique pour sauver son peuple condamné à l’exil. Un siècle plus tard, les amazones du Dahomey défont l’armée française. En Côte d’Ivoire, le pays natal de Nadia Beugré, des ivoiriennes en lutte contre le pouvoir colonial sont passées à tabac et massacrées lors de la Marche de Grand Bassam en 1949... Ces récits occultés ou oubliés parce que les femmes y tenaient le premier rôle inspirent à Nadia Beugré sa première pièce de groupe. *Mercredi 9 et jeudi 10 mars à 20h, vendredi 11 et samedi 12 mars à 20h30 - Théâtre Garonne à Toulouse 05 62 48 54 77 - www.theatregaronne.com ■ Ballet Jazz de Montreal Les Ballets Jazz de Montréal, compagnie de danse de renommée internationale, proposent une danse hybride alliant l’esthétique du ballet classique à plusieurs autres styles de danse. Elle est sexy, explosive, originale, accessible et remarquée par l’excellence de son exécution. Le terme “jazz” dans le nom de la troupe fait davantage référence à du ballet classique mis au goût du jour qu’à un style musical. Cette soirée propose deux chorégraphies : Rouge et Harry. *Jeudi 10 mars à 20h30 - Pole cuturel de Marsan à Mont de Marsan- 05 58 75 30 71 - marsancultures.fr ■ Evolution - Opus 1 - Dadadzo Cie Dans cette traversée des âges et des états tout à tour drôles et émouvants, graves et inquiétants, se cherchent à travers des états de transe et dans une succession d’évènements au carrefour de l’anthropologie et de la scène. De ses métamorphoses, le corps dansant alors éprouvé est au coeur de la fabrique du langage. *Samedi 11 mars à 20h30 - Espace Roguet à Toulouse- 05 62 86 01 67 - [email protected] ■ La Reine Morte - Kader Belarbi Dans le cadre de la programmation de saison de l’Espace d’Albret À la tête du Ballet du Capitole de Toulouse, Kader Belarbi chorégraphie, sur une musique de Tchaïkovski, La Reine morte, librement inspirée de la pièce de Montherlant et du récit de Luiz Vélez de Guevara (1652). Cette pièce, qu’il transmet au Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, conte l’histoire vraie de Don Pedro du Portugal et de son épouse illégitime Inès de Castro, devenue reine une fois morte. Covoiturage possible depuis Nerac *Dimanche 13 mars à 15h - Grand Théâtre à Bordeaux - 05 53 97 40 50 - nerac.fr/saison-culturelle/spectacles ■ Gone In a heartbeat - Louise Vanneste La chorégraphie est pensée comme quatre solos qui cohabitent dans un seul espace. Nourries d’une gestuelle empruntée à la mémoire collective des concerts de rock et des danses populaires, les interprètes s’influencent inconsciemment, par coprésence plutôt que par échange intentionnel, pour s’agencer et se réagencer en configurations éphémères allant de la figure esseulée à la meute ou au binôme. *Mardi 15 mars à 19h - CDC à Toulouse - 05 61 59 98 78 - www.cdctoulouse.com ■ Ad Noctum - Christian Rizzo Christian Rizzo va tracer, avec «Ad Noctum» une autre conception du duo, faite de précision, de poésie dans un univers, comme toujours, visuellement très raffiné. Au centre du plateau, un totem, monolithe, tour à tour grotte pour un éloge de l’ombre ou source lumineuse, s’invite comme protagoniste pour amplifier les actions dansées et leur offrir une autre dimension *Mardi 15, mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 mars à 20h - Théâtre National à Toulouse 05 34 45 05 05 - www.tnt-cité.com ■ Le Petit Prince - Saint-Petersbourg Ballet Le spectacle Ballet « Le Petit Prince » est une création originale et première mondiale interprétée par la compagnie russo-française. Celle-ci jette un regard pur et fidèle sur l’œuvre de la littérature française la plus lue et la plus traduite dans le monde. *Mercredi 16 mars à 20h30 - Eurythmie à Montauban - 05 63 22 12 00 - www.eurythmie.montauban ■ Longing - Alexandre Roccoli Une vidéo scrutant les gestes précis de tisserands. Voici le point d’entrée, l’antichambre de cette pièce loin de tout art documentaire, même si elle a puisé dans cette chorégraphie ancestrale l’essence d’un vocabulaire volontairement (mé)tissé à la danse « endiablée » de la tarentelle… Car il est avant tout question de libération dans ce «Longing» dont l’écriture se construit résolument autour des questions de « transe ». *Mercredi 16 mars à 19h - CDC à Toulouse - 05 61 59 98 78 www.cdctoulouse.com ■ Je danse parce que je me méfie des mots - Kaori Ito On l’a découverte pour la première fois à Toulouse dans «Plexus» d’Aurélien Bory, un solo inspiré par sa vie. Peu après, Kaori Ito entreprend de monter un duo avec son père Hiroshi Ito, sculpteur au Japon. Ils se retrouvent, pour la première fois sur un plateau, lors d’une résidence à Garonne, au printemps 2015, où ils présentent une première étape de travail. Pour Kaori, c’est l’occasion de revenir sur son histoire et d’interroger sa relation au père comme au pays natal, quitté à l’âge de dix-huit ans. Pour mettre en scène ces retrouvailles, elle invente un langage étrange, qui leur ressemble, à l’intersection des mots et de la danse. *Jeudi 17 mars à 20h, vendredi 18 et samedi 19 mars à 20h30 - Théâtre Garonne à Toulouse 05 62 48 54 77 - www.theatregaronne.com ■ Pierre, Paul, Jacques - Cie Rouge à lèvres La compagnie Rouge à Rêves, compagnie de danse lotoise, propose un bel univers, fait de métissage de genres et de gens, de gestuelle contemporaine, d’énergie hip-hop, de musicalité jazz, de théâtralité et d’humour… Pour une danse ouverte qui rime avec plaisir et partage. *Jeudi 17 mars - 20h30 - Théatre à Cahors - 05 65 20 88 60 - www.mairie-cahors.fr/theatre ■ Madame - Betty TCHOMANGA Cette pièce part d’une femme, d’une « folle » : celle qui ne se situe pas dans la norme. La « folle de la famille», la « folle du village », celle qui est en-dehors des rails de la société et qui déraille, parfois. Madame est un personnage qui incarne une psychose féminine dans ce qu’elle peut avoir de plus effrayant et de plus fascinant. Folie psychotique que l’on distingue de la névrose et qui fait entrer l’être dans un autre monde. *Vendredi 18 mars à 19h - CDC à Toulouse - 05 61 59 98 78 - www.cdctoulouse.com ■ Barbe Neige et les septs petits cochons au bois dormant - Laura Scozzi Les princesses se rebiffent ! Une fable débridée et jubilatoire qui recycle joyeusement les contes de fées. Et si le prince charmant n’arrivait pas à réveiller la Belle au bois dormant ? Et si Cendrillon, en s’enfuyant du bal, laissait tomber ses baskets plutôt que sa pantoufle de verre ? Et si Blanche-Neige était noire ? Connue pour ses délirantes mises en scène d’opéra, la chorégraphe italienne Laura Scozzi choisit le rire et déborde de facétie, de cris, de peps et d’amour. *Vendredi 18, samedi 19 mars à 20h30, dimanche 20 mars à 15 heures - Odyssud à Blagnac 05 61 71 75 15 - www.odyssud.com ■ Tattoo - Frédéric Jolivet Deux danseurs se croisent sur le même plateau. Sara Martinet et Elien Rodarel, deux identités singulières à découvrir dans les paysages sonores du groupe SAAAD. Tattoo est une pièce science fiction sur la dimension sociale et sexuée du corps. *Lundi 21 mars à 19h - CDC à Toulouse - 05 61 59 98 78 - www.cdctoulouse.com ■ Jaguar- Marlène Monteiro Freitas Née au Cap-Vert, Marlene Monteiro Freitas est une artiste incontournable du paysage chorégraphique actuel. Avec Jaguar, elle confirme le parcours sans faute d’une artiste téméraire, émancipée des lieux communs de la danse. Le début de cette pièce pourra évoquer la fin d’une histoire d’amour incarnée par un couple de joueurs de tennis à la dérive qui sautillent autour du plateau. *Mardi 29 et jeudi 31 mars à 19h, mercredi 30 mars à 21h - CDC à Toulouse - 05 61 59 98 78 www.cdctoulouse.com ■ Retour à Berratham - Ballet Pjeljocaj Créée dans la Cour d’honneur du Festival In d’Avignon 2015, la dernière pièce d’Angelin Preljocaj réunit danseurs et comédiens autour des mots de l’écrivain Laurent Mauvignier, dans une grande « tragédie épique contemporaine ». Jeudi 31 mars à 20h30 - Le Parvis à Tarbes - 05 62 90 08 55 - www.parvis.net ■ The Ghost of Montpellier meets the Samoraï - Trajal Harrel Avec The Ghost, Harrell entame une nouvelle série et invente une rencontre encore plus improbable – et qui promet autant de déflagrations chorégraphiques. Le fantôme de Montpellier, c’est Dominique Bagouet, figure de la Nouvelle Danse dans les années 80 ; Le samuraï, c’est Tatsumi Hijikata, père du butô. Vendredi 8 et samedi 9 avril à 20h30- Théâtre Garonne à Toulouse - 05 62 48 54 77 - www.theatregaronne.com ■ Yellow Tunnel - Dana Michel Enfant, Dana Michel coiffait ses cheveux d’une serviette jaune (yellow towel) pour ressembler aux blondinettes de son école. Aujourd’hui, elle revisite son imaginaire enfantin et ressuscite sur scène cet être hybride, monstre né des frustrations et stéréotypes de la culture noire, qu’elle détourne dans une danse tour à tour grave et bouffonne. Mardi 12 et mercredi 13 avril à 19h - Théâtre Garonne à Toulouse - 05 62 48 54 77 - www.theatregaronne.com ■ Sorrow Swag - Ligio Lewis Dans Sorrow Swag, les sensations sont reines : sur les rythmes électro d’une musique jouée en direct par Georges Lewis Jr (de Twin Shadows), un corps apparaît ou s’évanouit dans une constante brume bleutée. Bleutée car, inspirée notamment par des textes de Beckett ou Anouilh, Ligia Lewis fait littéralement parler le blues, ce sentiment commun (Sorrow, la tristesse) mais violemment rejetée par nos sociétés obsédées par le bonheur. Mardi 12 et mercredi 13 avril à 21h - Théâtre Garonne à Toulouse - 05 62 48 54 77 - www.theatregaronne.com ■ Tragodia ou Thésée-moi! - Marlène Rostaing Marlène Rostaing, jeune chorégraphe toulousaine, compose avec le corps, la voix et le texte une écriture scénique aiguisée, issue de l’improvisation et de l’expérimentation. Autour du mythe d’Ariane et en écho aux voix de Phèdre, Hermione et Bérénice, elle creuse le sillon de la féminité, du rituel et de la tragédie, dans une chorégraphie labyrinthique, fondée sur l’archaïsme et la mise en scène de gestes du quotidien. Vendredi 15 avril à 20h - L’Usine à Tournefeuille - 05 61 07 45 18 - [email protected] ■ Coppelia - Ballet du Capitole Archétype du ballet pantomime, Coppélia ou la Fille aux yeux d’émail, créé le 25 mai 1870, est aussi l’un des ballets les plus représentatifs de l’école française, basée sur le style raffiné de la danse académique enseignée alors au Ballet de l’Opéra de Paris. Charles Jude, Étoile du Ballet de l’Opéra national de Paris et actuel directeur du Ballet de Bordeaux, a actualisé l’argument original pour en proposer « une pantomime fantastique entre Jules Verne et juke-box ». Transposant l’intrigue dans l’Amérique d’après-guerre, il s’intéresse aux mécanismes du fantasme masculin à l’égard de la femme et, ce faisant, dote sa Coppélia de nombreux traits empruntés à Marylin Monroe, icône parmi les icônes. Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19, mardi 22 mars à 20h , samedi 19 et dimanche 20 mars à 15h Théâtre du Capitole à Toulouse - 05 61 63 13 13 - www.theatreducapitole.fr ■ Paradis Perdus - Ballet du Capitole pécialement conçues pour la configuration de l’Auditorium de l’église Saint-Pierre-des-Cuisines, les trois pièces de ce programme chorégraphique s’intéressent à la communicabilité et à l’incommunicabilité de nos corps et de nos mémoires. Dans le huis clos de Salle des pas perdus, quatre personnages, prisonniers de leurs souvenirs, se rencontrent et voyagent dans leur mémoire sur des pièces pour piano de Sergueï Prokofiev. Mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15, samedi 16 avril à 20h, dimanche 17 avril à 15h - Théâtre du Capitole à Toulouse - 05 61 63 13 13 - www.theatreducapitole.fr