la course a pied de la culture 2009 - Hubert Leclercq
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la course a pied de la culture 2009 - Hubert Leclercq
LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 LA COURSE A PIED DE LA CULTURE 2009 epuis 20 ans, le ministère de la culture organise une course à pied réservé au personnel de toutes les directions. J’ai participé à cette course à ses début, il y a un peu moins de vingt ans. A cette époque nous n’étions qu’une vingtaine de coureurs, et encore… en comptant des personnes extérieures à la Culture. Elle se déroulait au jardins des plantes le samedi matin. Depuis dix ans, elle a lieu aux Tuileries. Le nombre d’inscrits est passé d’une minorité, à plus de deux cent coureurs. En 2008, nous voulions participer à cette course, mais nous avions raté les inscriptions. Cette année, hors de question de passer à coté de l’épreuve. Plus on est de fous, et plus on rie… alors nous avons essayer d’attirer un maximum de personnes des Archives Nationales. Finalement nous n’avons réussi qu’à enrôler Olivier Rodilla et Simon Camalet. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est mieux que rien. On s’efforcera d’en convaincre davantage l’année prochaine. LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 n ce vendredi 19 juin, nous voilà parti pour le jardin des Tuileries. On décide de s’y rendre à pied. Nous connaissons bien le trajet, car ce jardin fait parti de notre lieu d’entraînement… principalement l’hiver. C’est le seul parc, pas trop éloigné de chez nous, qui reste ouvert après vingt heures. Pour ma part, c’est un endroit de souffrance, car tous mes entraînements en vitesse (VMA) ont été effectués ici ; sous le coaching pervers de mon entraîneur personnel, j’ai nommé : Hubert ! Aujourd’hui, j’ai la curieuse sensation de revenir trois petits mois en arrière… Depuis mon marathon, les petites courses (moins de 20 kilomètres) ne m’empêche plus de dormir… Ce n’est pas le cas d’Olivier, qui se demande ce qu’il fait ici. Il a déjà couru toute la nuit… en rêve. Simon est assez détendu. Il est licencié dans un club, et a l’habitude de ce genre de discipline. Pendant le trajet, Olivier me demande des conseils que je lui fourni à mon petit niveau... C’est surtout histoire de le rassurer et de diminuer son stress. Il me rappelle mes débuts en course à pied ! Nous traversons le Louvre, où nous commençons à rencontrer des participants. LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Arrivé sur place, nous retirons nos dossards. Ils sont distribués par ordre alphabétique… Olivier Rodilla est déjà en « vadrouille ». Il reconnaît les organisateurs de part sa position de président de l’équipe de football des Archives. Il me rejoint quelques minutes plus tard pour retirer son numéro. Je lui fais savoir que mon nom commence par un C et qu’il ne se trouve pas dans la bonne file… Il semble être ailleurs, et m’écoute à peine. Arrivé a son tour, on lui indique que son étoffe est plus loin, dans la file des « R ». Sacré Olivier ! L’organisation nous apprend, qu’un vestiaire est à notre disposition sous la terrasse du bord de l’eau. Avant d’aller nous changer, nous remarquons l’installation de sièges, ou certains coureurs passent déjà entre les mains expertes, de masseuses. La dextérité du personnel féminin à l’air de rendre les choses bien agréable aux personnes installées.. Olivier, le regard pétillant d’envie à l’idée d’être à leur place, est énormément intéressé par la pratique... Sur la photo de droitre, un ancien collègue des AN : René Duverger Que du bonheur ! près s’être mis en tenue dans le couloir qui jouxte le vestiaire trop petit, nous partons nous échauffer. Nous restons assez près du village départ, car nous sommes dans l’incertitude de l’heure de la course… En raison des retardataires l’horaire a été reculé de quinze minutes. Nous rencontrons des personnes qui ont travaillés aux Archives, et on en profite pour prendre des nouvelles d’anciens collègues. LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Hubert en profite pour faire quelques clichés. Pendant ce temps, nous avons perdu de vue ce cher Olivier… pour le retrouver quelques instants plus tard, le visage détendu et souriant avec l’impression de le voir sur une autre planète. Dans sa main : La carte de visite d’un salon de massage… Les 4 mousquetaires... Un pour tous... tous pour un ! Bientôt, Corinne Patentreger nous appelle sur la ligne de départ. Nous écoutons attentivement les consignes qu’elle nous fournit sur la course, et son déroulement : Un circuit de mille mètres à effectuer quatre fois pour les femmes et six fois pour les hommes. Nous devons ralentir dans la ligne droite de l’arrivée, en raison d’un pointage exécuté à chaque tour. Les allées, ne sont pas bloquées aux touristes et promeneurs, en conséquence, on nous demande de faire attention. Cette épreuve sert également à soutenir l’action de l’association « Vaincre la mucoviscidose ». Une responsable de cette association fait un petit laïus sur cette terrible maladie, et nous remercie de l’accueil qu’on leur a réservé. ous sommes à quelques secondes du coup de feu… Hubert, Olivier et moi sommes placés dans la seconde partie du peloton. Sous la banderole, nous distinguons la silhouette de Simon, bien campé en tête des 249 participants. Les effets du massage, ont un peu perdu de leur impact sur notre collègue Olivier… Maintenant, il se demande vraiment ce qu’il fait ici… La tension monte encore d’un cran, mais il ne peut plus reculer. LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Guillaume Boudy, secrétaire général, donne le départ… Depuis quelques jours, je me suis demandé à quelle allure partir et comment organiser ma course… N’ayant aucun repère sur cette distance, j’ai choisi de la faire au feeling… Je slalom a travers le peloton, et double beaucoup de concurrents… Hubert est derrière moi. Ca fait quoi de voir mon dos, Berlingot ? Je double sans arrêt pendant les 300 premiers mètres, puis Hubert me passe… Il me dit que je suis fou de partir à cette vitesse, on va trop vite !. Dans ma gorge se dégage une odeur du sang. (signe que je suis au-delà de mes limites)... Je m'installe derrière mon pote et fixe son pseudo pendant le reste du premier tour, avec pour objectif de trouver une vitesse de croisière pour les tours suivants… Je n’ai pas la condition et la préparation pour continuer sur ce rythme jusqu'à la fin ! Comme prévu, au milieu de la ligne droite d’arrivée, nous sommes pointé avec un feutre. Il faut également éviter les touristes et beaucoup d’enfants qui se promènent dans le jardin. Fin du premier tour, je ralenti un peu. Hubert est trois mètres devant moi, mais pas le temps de me retourner, pour savoir où est Olivier. Je suis en compagnie de Roland Février, que tout le monde encourage et applaudit. Le gars avec sa perruque noire semble être connu.. Je me dis qu’en restant avec lui, je risque d’être photographié assez souvent. Malheureusement, il court de façon trop irrégulière : Il s’arrête de temps en temps pour dire bonjour, et repart au sprint rattraper un collègue ou un ami. Cette allure, ne me convient pas du tout. LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Dans le second tour, je rattrape Simon et suis très étonné de le trouver là. Même s’il revient de blessure, et qu’il a repris l’entraînement depuis peu, je croyais notre collègue un peu plus en forme. Je passe devant lui. A ce moment, j’ignore qu’il va se caler dans mes baskets… J’aperçois l’équipe du Louvre. Ils sont tous déguisé en Gaulois, et font le show à eux tout seul. Les touristes, ravis du spectacle offert, les encouragent et les photographient à tour de bras… Je cours (enfin ?) à une allure raisonnable, et je me refais une petite santé. On me double assez souvent, mais je n’essaye pas de forcer l’allure. Mon objectif est de faire les six kilomètres en moins de 30 minutes et je suis largement dans les temps. Je slalome entre les Gaulois. A ce moment précis, j’ai cru qu’ils étaient présent pour servir de ralentisseur dans l’allée qui mène à l’arrivée. Cette fois on me marque d’un trait bleu sur le bras. Fin du deuxième tour. Hubert est quinze mètres devant… Il n’est pas beaucoup mieux que moi. Au travail, les collègues nous avaientt dit que six bornes c’était rien, comparé aux 100 de Steenwerck… et bien ce n’est pas du tout la même chose !.. La préparation n’est pas la même. Tout ce qu’on a gagné en endurance, nous l’avons perdu en vitesse. Au passage suivant, nous avons droit au ravitaillement. Je chope un verre d’eau et me désaltère. Ne voyant pas de poubelle, je garde le gobelet vide dans la main. J’ai des scrupules à le jeter dans les jardins, comme beaucoup le font. Je vois Hubert couper le virage… Le Biloute est un tricheur ? mais le voyant ralentir, j’ai compris qu’il ne cherche pas à gagner du temps. Il a trouvé une poubelle et y jette son gobelet qu’il avait garder, lui aussi. De mon coté, je ne coupe pas à travers les arbres, et je rallonge même mon parcours afin de jeter mon verre dans un autre vide-ordures… LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 ce moment là, j’ai l’impression d’être seul… Roland, que j’avais cru loin devant, me passe une nouvelle fois. Il me dit de le suivre et de garder le Tempo… J’accepte d’un geste de la tête, mais au fond de moi, je préfère régler mon allure par moi-même… surtout que sa façon de courir, ne me va pas du tout. Je distingue Hubert dans les lignes droites, pas si éloigné que ça, mais je n’ai pas envie de me flinguer à revenir sur lui. Encore une fois, je préfère le laisser gagner… (ben, c’est mon récit et je dis ce que je veux !)…sérieusement il est au dessus de moi, il a plus de jus et pour l’instant, je ne peux pas me mesurer à lui… cependant j’aimerai bien l’accrocher davantage ! Je double une fille, visiblement prise d’un point de coté. Je lui dis de récupérer et de bien s’oxygéner. Je croise un groupe d’enfants, certainement en sortie scolaire… Ils m’encouragent…On se tape dans la main : les gamins sont heureux de cette complicité. Plus que deux tours, les pointeurs ont du mal à marquer les coureurs en raison de la sueur. Le feutre refuse de laisser une trace. Je m’arrête pratiquement pour faire barrer mon bras. Je n’ai pas envie d’effectuer un tour supplémentaire, à cause d’un stylo qui a refusé de fonctionner. Le circuit défile, lignes droite et virages s’enchaînent à un rythme rapide… Je garde des forces pour la dernière boucle… Par moment je me concentre et j’allonge mes foulées, mais ça reste anecdotique et de (trop) courte durée... LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Plus qu’un kilomètre.. il faut tout donner ! Je dépasse encore une fois les irréductibles Gaulois… « Un peu de potion magique m’aurait fait le plus grand bien ! » ...virage à gauche, et j’entame la dernière ligne droite. C’est a ce moment là que je vois Simon me passer… Les yeux rivés sur la banderole, droit comme un « i ». Même si je n’aurais jamais imaginé être avec lui à ce moment de la course, je n’allais quand même pas en rester là ! Je commence à accélérer, et comble assez vite les 3 mètres qu’il m’a pris en me doublant. J’aurais peut-être du rester un moment derrière lui, mais au lieu de ça, je reviens à sa hauteur, et l’encourage à sprinter… on va être au coude à coude pendant un bon moment… mais il fera la différence dans les derniers mètres… Je regarde ma montre et approximativement, je calcule mon temps… un peu moins de 28 minutes.. Hubert est dans la file d’arrivée pour donner son dossard, ce qui me fait penser, qu’il n’était pas si loin que ça. Dès sa sortie du sas, il part encourager Olivier... On me remet une médaille et un sac contenant une casquette, boisson, sandwich et un diplôme… Je récupère mes affaires et entreprend de me changer immédiatement… On se restaure et on commence à se raconter nos courses. C’est là que Simon m’apprend, qu’il a préféré rester caler derrière moi, pour me surprendre sur la fin. Il s’en ai fallu d’un rien pour que ce soit moi qui créé la surprise. Sans le savoir, avec mon pote Hubert, on a mis notre tee-shirt de Steenwerck, et là, on devient les « stars » de ce début d’après midi… Pas encore au point de signer des autographes, mais pas très loin. On nous demande comment c’est passé notre 100 km. Certains on participé à cette course, veulent monter une équipe et nous enrôler l’année prochaine… Nous nous dirigeons vers le podium. En attendant la remise des récompenses nous assistons à une démonstration de « Step ». Puis vient l’heure des podiums, ou les gagnants sont très applaudit. Une ovation est offerte aux Gaulois, qui ont donné une sacrée ambiance à cette manifestation… LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 L'équipe du Louvre remporte la coupe de la participation... ... et la coupe des supporters. inalement , je suis très satisfait de mon temps : 26’50’’. Avec une préparation spécifique et un parcours sans trop de virages, je devrais avoisiner les 25 minutes… Car il faut également prendre en compte les ralentissements pour le pointage. Le temps d’Hubert : 26’18, celui de Simon 26’48 et Olivier terminera en 30’14. Un temps plus qu’honorable pour une première course. Podium SUPER VETERAN Femmes Podium SUPER VETERAN Hommes BEDOU Carmen BNF 20'48'' CHAIBI Boujnene BFS 19'58'' CASTAN Brigitte LOUVRE 21'26'' PRED'HOMME Philippe ORSAY 22'18'' UNGERER Violaine ENSAD 21'39'' HENRY Patrice CENTRE POMPIDOU 23'20'' Podium VETERAN Femmes Podium VETERAN Hommes COUSIN Sylvie MOBILIER NATIONAL 15'53'' ETIENNE Jean Luc CNC 21'22'' VILLAUDY Anne BNF 18'46'' GHIAMI Marc LOUVRE 21'23'' CLARO Anne ECOLE DU LOUVRE 18'55'' MICHAUD Emmanuel SEVRES 22'22'' LA COURSE A PIED DE LA CULTURE Vendredi 19 Juin 2009 Podium SENIOR Femmes Podium SENIOR Hommes TSAGOURIS Caroline LOUVRE 16'14'' MAUDUIT Christian DSI 21'27'' RAZGALLAH Chahines CITE DE LA MUSIQUE 16'48'' BREHERET Yann CENTRE POMPIDOU 21'37'' PIETER Krystina LOUVRE 17'19'' MARIE Tristan MQB 22'47'' En rentrant aux Archives, nous sommes attendus par les collègues qui nous demandent nos performances et nos sensations… Nous avons bien aimé cette course, et nous le faisons savoir… ne serait-ce que pour encourager tout le monde à participer à l’édition 2010 ! V I V E M E N T L ' A N N E E P R O CH A I N E !