Lettre d`information sur la rénovation du Centre-Ville N°5
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Lettre d`information sur la rénovation du Centre-Ville N°5
Lettre d’information sur la rénovation du Centre-Ville N°5 - Mars 2011 Planning prévisionnel 2010 Démolition : Bâtiment de logement des «Cascades» et parking en silo Réhabilitation : Les Portiques 2011 (en cours ou démarrage d’ici fin d’année) Réhabilitation : Les Portiques (fin) Résidentialisation : Les Portiques, la Comète et Pivoley Nord et Sud Construction : 23 logements « La Résurgence » - IRA 3F Espaces Publics : Liaison piétonne (Cascades) 2012 Réhabilitation : La Frênaie et Pivoley Nord et Sud Résidentialisation : Les Portiques (fin), la Comète et Pivoley Nord et Sud (fin) Construction : 56 logements Espaces Publics : Entrée Nord ; amorce Nouvelle avenue 2013 Construction : Ilot GMS (Casino) avec 1400m2 SHON bureaux + 60 logements Activités/bureaux : 3300m2 SHON Logements : 48 dont 36 en accession sociale à la propriété Espaces Publics : esplanade Cinéma / GMS, portion nouvelle avenue, impasse S. Mauroit (parc de la piscine), square des Serpentines, desserte secteur Frênaie-Signoret. 2014 Construction : 54 Logements + Commerces rez-de-chaussée Espaces Publics : Dernier tronçon nouvelle avenue, requalification Place Jean-Jaurès/Carré Léon Blum. Par la suite Démolition : Le supermarché Casino Construction : Commerces en rez de chaussée/ Bureaux/Activités - 490 Logements Espaces Publics : place publique centrale, parvis de la piscine, place de la Mairie, parvis du lycée, requalification du Boulevard de Villefontaine, aire de retournement des bus. Définitions Edito J’ai souvent abordé, dans les précédents numéros de Coeur de Ville, le projet de rénovation urbaine sous l’angle des aménagements, des voiries, des commerces.... Je suis ravi aujourd’hui que le nouveau Coeur de Ville fasse toute la lumière sur la face un peu cachée du projet ANRU, à savoir l’insertion professionnelle. Nous ne pouvions pas manquer l’opportunité d’un tel gisement de chantiers que génèrent les opérations de rénovation urbaine, sans en faire profiter les publics en insertion. J’ai pris et soutenu toutes les dispositions administratives en mon pouvoir : • 2 délibérations relatives aux clauses d’insertion dans les marchés publics, l’une pour les opérations ANRU et l’autre pour l’application de ces mêmes clauses dans tous les marchés municipaux qui peuvent en intégrer. • La validation par l’ANRU d’une charte locale d’insertion qui formalise l’engagement des maîtres d’ouvrage. • La création à la CAPI d’un poste de chargé de mission aux clauses d’insertion. Autant de mesures qui offrent aux services municipaux et à leurs partenaires une caisse à outils rendant plus opérationnelle leur mission d’insertion. Le programme de toutes ses opérations s’étalera sur plusieurs années. Cette durée est doublement profitable car elle offre d’une part des retombées aux demandeurs d’emploi de la commune et leur permet d’autre part de dérouler un parcours d’insertion développant leur compétences spécifiques. Raymond Feyssaguet, Maire de Villefontaine • Réhabilitations : travaux réalisés sur les bâtiments et/ou dans les logements afin de les rénover et d’améliorer leur qualité. • Résidentialisation : travaux de réaménagement des pieds d’immeubles dans le but de mieux redéfinir l’espace public. • GMS : Grande Moyenne Surface Coeur de Ville - Lettre d’information sur la rénovation du Centre- Ville - N°5 - Mars 2011 Insertion socio professionnelle avec l’ANRU L’insertion professionnelle est un domaine qui nécessite le développement constant d’outils et de dispositifs. Ce renouvellement est nécessaire si l’on veut ré-impulser une dynamique de travail en proposant auprès des publics visés des activités professionnelles et amorcer un parcours d’insertion débouchant sur de l’emploi durable. L’ Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) a saisi cet enjeu et a élaboré une charte nationale d’insertion s’imposant à tout porteur de projet de rénovation urbaine avec lequel elle conventionne. En effet, les projets de rénovation urbaine (loi d’orientation et de programmation pour la Ville et la Rénovation Urbaine) génèrent un volume très important de travaux et l’ANRU n’a pas manqué l’occasion, par voie réglementaire, d’en faire profiter les publics en insertion, dans des zones urbaines sensibles ou assimilées (minima sociaux, jeunes suivis par la Mission Locale, demandeurs d’emploi de longue durée…) Les acteurs sociaux de l’emploi et de l’insertion ont, eux aussi, mesuré la portée d’une telle disposition en matière d’opportunités de travail par rapport au public qu’ils accompagnent, et aussi en raison de la durée du dispositif qui permet une visibilité à « 5 ans », ce qui offre les conditions nécessaires pour un réel parcours d’insertion. de ceux de la CAPI et de l’Etat, pour élaborer, ensemble, une charte locale d’insertion. Lors du conseil municipal du 20 décembre 2010, Monsieur Farid Dadda, adjoint au maire délégué à la politique de la ville, a présenté une délibération portant sur l’utilisation de clauses d’insertion par les maîtres d’ouvrages dans les opérations ANRU. à la même époque, et facilité par le recrutement d’un chargé de mission Clauses insertion à la CAPI, les sevices concernés finalisent la charte locale. Cette dernière est paraphée le 15 novembre 2010 en présence de représentants du Conseil Général de l’Isère, et du Conseil Régional, du Sous Préfet, des bailleurs… à la CAPI. Sur toute la durée du projet ANRU de Villefontaine un grand nombre de chantiers va être engagé. Les premiers seront ceux des bailleurs au titre de la réhabilitation, résidentialisation, démolition et reconstruction. A chaque fois que les conditions techniques de ces travaux le permettront, il sera procédé à des recrutements répondant aux critères des publics en insertion. C’est ainsi que les bailleurs OPAC38 et IRA3F ont pu demander aux entreprises retenues, titulaires des marchés, de réserver 5% du volume d’heures total du chantier à des emplois pour public en insertion. Sur 2010, deux bailleurs ont respectivement dégagé 3450 heures (9 salariés) pour l’OPAC38 et 2941 heures (6 salariés) pour l’IRA3F. Les entreprises soumises aux clauses d’insertion ont la possibilité de traiter avec des Le 11 septembre 2009, la commune de Villefontaine a signé sa convention pour la rénovation de Saint-Bonnet avec l’ANRU. Aussitôt, les services municipaux concernés se sont rapprochés de leurs homologues berjalliens, organismes prescripteurs de publics en insertion comme le Pôle Emploi ou la Mission Locale. Elles peuvent également avoir recours à une entreprise de travail temporaire en insertion (ETTI) ou si elles souhaitent confier une sous traitance, faire appel à une entreprise d’insertion ou chantiers d’insertion. Si la loi constitutionnelle du 28/02/2005 prend en compte des objectifs de Développement Durable et prévoit que les conditions d’exécution de tout marché comportent, en plus de l’économique, des éléments à caractère environnemental et social, leur réelle prise en compte reste une affaire de volonté politique. Cette même volonté politique, lorsqu’elle est affirmée au niveau communal, élargit l’application des clauses d’insertion au-delà des seuls chantiers de l’ANRU et offre ainsi le levier indispensable pour négocier avec des maîtres d’ouvrage privés. La Caisse à Outils juridique Pour faciliter l’application de ces clauses d’insertion cette «caisse à outils» comprend les articles 14-30-53 du code des marchés publics, chacun permettant de spécifier le marché : • Article 14- Marché de travaux, promotion emploi, • Article 30-Marché d’insertion confié à des structures d’insertion agrées CDIA, • Article 53- Marché de travaux avec programme d’insertion. L’article 53 introduit un critère de performance en matière d’insertion la plupart du temps il est couplé à l’article 14. Dans certains cas il peut même être utilisé dans le cadre de prestations intellectuelles. Les façades des Portiques ont été réhabilitées De petites missions 2 mois par an à un CDI... récit du parcours réussi d’un jeune villard... Depuis 2005, ce jeune de 25 ans n’avait fait que des petites missions, en moyenne 2 mois par an. De niveau CAP maçonnerie, il était suivi par la Mission Locale qui l’a orienté sur le chantier de la démolition des Cascades au titre de public prioritaire. « Déclic », Entreprise de Travail Temporaire d’ Insertion, (ETTI), a proposé ses services pour le suivi du candidat et la gestion administrative du poste auprès de l’entreprise de démolition « Melchiore » retenue par le bailleur IRA3F. Ce contrat, d’une durée de travail de plus de 700h s’est déroulé de juillet à novembre. Pour démarrer ce chantier une formation « sécurité » a été nécessaire, tout comme l’apprentissage de certains gestes professionnels. Le but était de pouvoir travailler de manière autonome. Il lui a aussi fallut réapprendre à se lever tôt, à suivre des consignes, accepter la hièrarchie, c’est à dire retrouver les repères indispensables au monde du travail. La mission étant physique, tenir une journée de travail n’a pas été facile, tout com- me arriver à l’heure. Avec le suivi de « Déclic » et l’encadrement du chef de chantier, ce jeune a rempli avec succès son contrat. A l’issue de ce dernier une entreprise d’insertion spécialisée dans la démolition lui a proposé un CDI. Avant d’intégrer ce nouveau poste, la Mission Locale lui a financé une formation supplémentaire en désamiantage. Les Cascades : après la démolition... la résurgence Le terrain libéré permettra la construction de nouveaux logements, différents dans leur type et dans leur forme des bâtiments existants précédemment. Dans un premier temps, le bailleur propriétaire du tènement doit construire 23 logements sociaux participant ainsi à la reconstitution de l’offre, conformément à la convention signée avec l’ANRU. Pour ce faire, l’IRA 3F a lancé, juste avant l’été 2010, un concours d’architectes. A l’issue de la procédure de plusieurs mois, c’est l’Atelier Vera Barrand Architectes de Lyon qui a été désigné en novembre dernier pour réaliser l’opération intitulée « la Résurgence ». Le reste du tènement sera cédé à un opérateur privé pour la réalisation d’une opération de construction de logements « libres » (accession à la propriété et/ou location). Coeur de Ville - Lettre d’information sur la rénovation du centre de Villefontaine - N°5 - Mars 2011 Coeur de Ville - Lettre d’information sur la rénovation du Centre-Ville - N°5 - Mars 2011 Les résidentialisations Les Portiques (OPAC 38) Les travaux de réhabilitation en cours devraient se terminer en fin d’année 2011. Entre temps, afin de pouvoir enchaîner immédiatement, l’OPAC 38 a prévu une concertation avec ses locataires sur les travaux de résidentialisation dès le 2è trimestre 2011. Les objectifs annoncés : • introduire de la nature en cœur d’îlot, • identifier clairement les espaces publics et privés pour en assurer une meilleure gestion et une meilleure appropriation, • renforcer l’intimité des rez-de-jardins et des terrasses privatives, • améliorer la sécurité et le fonctionnement des zones de stationnement en surface. A ce jour, le maître d’œuvre* de l’OPAC 38 est désigné : il s’agit du bureau d’études Giacometti. Un avant projet sommaire a été réalisé et sera soumis à la concertation auprès des locataires au cours du 1er semestre 2011. De son côté l’IRA3F choisira prochainement le maître d’œuvre. *Le maître d’œuvre est la personne chargée par le maître d’ouvrage** de concevoir le projet (construction, rénovation, aménagement extérieur) selon le programme fourni par le maître de l’ouvrage. Il est aussi responsable du bon déroulement des travaux et joue un rôle de conseil dans le choix des entreprises qui vont les réaliser. ** Le maître d’ouvrage est celui qui est commanditaire du chantier. Il choisit ensuite un maitre d’ouvrage pour le réaliser. Mairie de Villefontaine - Service Culture&Communication - Imp.Champagnac - Mars 2011. Comète-Pivoley (OPAC 38 et IRA 3F) Les résidences des deux bailleurs étant imbriquées dans ce secteur, OPAC 38 et IRA 3F ont choisi de travailler chacun sur leur patrimoine et en lien sur les espaces extérieurs. Les objectifs annoncés : • rendre aux habitants l’usage des espaces extérieurs de proximité : • aménager les espaces verts • accentuer le caractère privatif des rez-dejardins • réaménager la cour intérieure qui circule au cœur de l’îlot (favoriser la desserte plutôt que le transit) • requalifier la place des 4 portes. La révision du Plan Local d’Urbanisme La mise en œuvre du projet de restructuration du centre ville validé en juin dernier, suite à la concertation, nécessite une adaptation du règlement du Plan Local d’Urbanisme sur la zone concernée. Une délibération a donc été prise lors du Conseil Municipal du 11 octobre 2010 afin d’engager la révision simplifiée du PLU. Révision simplifiée du PLU, qu’est-ce c’est ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’une procédure allégée pour l’approbation d’une modification dans le Plan Local d’Urbanisme. Elle n’est utilisable que pour « les opérations à caractère public ou privé représentant un intérêt général ». Ces opérations ne doivent pas être en contradiction avec le Projet d’Aménagement et de Développement Durable initial, ce qui est le cas pour le projet de rénovation urbaine du centre-ville. Quelle est la procédure ? Après la délibération en conseil municipal, la mise en révision est notifiée aux personnes publiques associées (Etat, Région, Département, CAPI...). Le dossier fait alors l’objet d’une réunion d’examen conjoint par les différents partenaires. Ensuite il est soumis à une enquête publique qui permet de porter à la connaissance du public tous les éléments du dossier et de recueillir les remarques. Cette enquête est annoncée par arrêté, 15 jours au moins avant son ouverture et elle dure un mois au minimum. A l’issue, l’enquêteur a un délai d’un mois pour remettre son rapport. La révision simplifiée est ensuite approuvée par délibération du conseil municipal. En bref Accroche nord de la nouvelle avenue A l’automne dernier, l’EPANI a lancé un appel à concurrence pour la mission de maîtrise d’œuvre sur l’accroche nord de la nouvelle avenue. L’équipe sélectionnée est le cabinet INGEDIA. Sa mission est de réaliser un avant-projet permettant d’étudier l’intégration de la nouvelle avenue dans le tissu urbain existant (raccordement au rond-point de Gremda, lien avec l’avenue Steve Biko et le Boulevard de Villefontaine, aménagement du parvis du cinéma et de la Grande Moyenne Surface), puis de réaliser la fraction des travaux relevant de l’Etat c’est à dire le début de la nouvelle avenue. Sondage pour les études de sol Fin février, des sondages géotechniques ont été effectués autour de l’avenue Steve Biko. Ces études indispensables servent à connaître, entre autres, la composition des sols et leur perméabilité. Les résultats de ces sondages impacteront les chantiers entrepris sur ces terrains comme l’implantation de la future GMS (Grande/Moyenne Surface) ou encore l’accroche nord de la nouvelle avenue. www.mairie-villefontaine.fr Des questions précises ? Une demande d’information ? Vous pouvez adresser un mail à : [email protected] ou laisser vos questions sur un téléphone répondeur au : 04 74 96 70 48 Coeur de Ville - Lettre d’information sur la rénovation du Centre-Ville - N°5 - Mars 2011
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