Electronique De Commutation
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Electronique De Commutation
Electronique de commutation par A. Oumnad Electronique De Commutation A. Oumnad 1 Electronique de commutation par A. Oumnad SOMMAIRE I Composants en commutation ......................................................................................... 3 I.1 Rappels ........................................................................................................................ 3 I.1.1 Diviseur de tension ............................................................................................ 3 I.1.2 Diviseur de courant............................................................................................ 3 I.2 Cellule RC .................................................................................................................... 3 I.2.1 RC Passe bas ........................................................................................................ 3 I.2.2 RC passe haut ...................................................................................................... 4 I.3 Caractéristiques d'un commutateur..................................................................... 6 I.4 La diode en commutation......................................................................................... 8 I.4.1 Comportement dynamique d’une diode .......................................................... 9 I.5 Transistor bipolaire en commutation ................................................................. 10 I.5.1 Temps de commutation ................................................................................... 12 I.5.2 Commande dynamique d'un transistor de commutation .......................... 13 I.5.3 Application : Multivibrateur Astable........................................................... 15 I.6 Transistor MOS à enrichissement ..................................................................... 17 I.6.1 Commutateur analogique (porte analogique) .............................................. 17 I.7 Amplificateur opérationnel................................................................................... 18 I.7.1 Fonctionnement en boucle ouverte, COMPARATEUR.............................. 18 I.7.2 Fonctionnement en comparateur à seuil unique ........................................ 19 I.7.3 Fonctionnement en contre réaction positive ............................................. 19 I.7.4 Application : Multivibrateur astable........................................................... 22 I.8 Le Timer 555 .......................................................................................................... 23 I.8.1 Utilisation en monostable.............................................................................. 23 I.8.2 Fonctionnement en ASTABLE ...................................................................... 25 II ANNEXE : Transistor à effet de champs à jonction........................................ 27 II.1.1 I-5.3 Paramètres dynamiques d'un JFET .............................................. 29 II.1.2 I-5.1 MOS à enrichissement ............................................................... II-33 II.1.3 I-5.2 MOS à déplétion ......................................................................... II-34 III famille de circuits logiques.......................................................................... III-36 Les familles logiques principales .......................................................................... III-36 Model fonctionnel d'une porte logique ............................................................... III-36 IV TRAVAUX DIRIGES .......................................................................................... IV-39 2 Electronique de commutation I par A. Oumnad 3 COMPOSANTS EN COMMUTATION I.1 Rappels I.1.1 Diviseur de tension V1 V1 R1 V1 R1 R1 R3 V V R2 V3 V R2 R2 V2 V2 V1 V= R2 V1 R2 V= R1+R2 R1 R1 V1 + V2 R1+R2 R1+R2 V = 1 R1 V2 R2 + 1 + R2 + + V3 R3 1 R3 I.1.2 Diviseur de courant I I1 = R2 I + V2−V1 R1+ R2 R1+R2 I2 = R1 I + V1−V2 R1+ R2 R1+R2 I1 I I2 I1 R1 R2 V1 I2 R2 R1 I1= R2 I R1+ R2 I 2 = R1 I R1+ R2 V2 I.2 Cellule RC I.2.1 RC Passe bas I.2.1.1 Réponse à un échelon L'équation de toute charge ou décharge d'une capacité peut s'écrire sous la forme suivante. V (t ) = V∞ − (V∞ − V0 )e − Vs Ve R C Ve t τ Dans notre cas V∞=E, Vo=0, τ=RC : Constante de temps. Vs(t)=E(1-e-t/τ) E t Vs t=0 τ est le temps que met le signal Vs pour E atteindre 63% de sa valeur finale, en effet : Vs(τ)=E(1-e-τ/τ)=E(1-1/e)=0,63E Ne pas confondre avec le temps de montée Tr (Rising Time) qui correspond au temps que met le signal pour passer 0,1E à 0,9E. t=0 t Fig. I-1 : Réponse à un échelon d'une cellule RC passe bas Electronique de commutation par A. Oumnad 4 on retiendra la règle suivante : Plus I.2.1.2 RC=τ faible ⇒ Plus la réponse est rapide Réponse à un rectangle • t ∈ [to,t1[ ⇒ Charge de la capacité Ve Vs(t)=E(1-e-t/τ) (to origine du temps) T E • t > t1 ⇒ Décharge de la capacité Vs = Vo e-t/τ t (t1 Origine du temps ) Vo = E(1 - e-T/τ ) to t1 Vs E Vo On retiendra que : plus τ = RC est faible ⇒ plus le signal de sortie ressemble au signal d'entrée to t t1 Fig. I-2 : Réponse à un rectangle d'une cellule RC passe bas I.2.2 RC passe haut I.2.2.1 Vc réponse à un échelon On entendra souvent : La capacité transmet les fronts de tension, qu'est ce que cela voudrait il dire? Pour le savoir, on va faire l'analyse de ce qui se passe après l'instant to sachant les choses suivantes : • Ve = Vc + Vs • Au repos (t < to), aucun courant ne circule dans le circuit RC. • Une capacité ne peut pas se charger instantanément. On peut donc affirmer les résultats suivants : • à t = to - ε Ve=0, VR = Vs = 0 ⇒ Vc = 0, (capacité déchargée). • à t = to + ε Ve = E, Vc = 0, ⇒ Vs = Vc - Ve = E C R Ve Vs Ve E t to E Vc Vs t to Fig. I-3 : Réponse à un échelon d'une cellule RC passe haut Electronique de commutation par A. Oumnad 5 Donc on voit bien que le front de tension apparu à l'entrée du montage se retrouve à la sortie. Il est évident que les choses ne restent pas ainsi, (On a dit que la capacité ne se chargeait pas instantanément, mais on n'a pas dit qu'elle ne se chargera jamais) Donc la capacité se charge avec la constante de temps RC. Vc(t) = E(1 - e-t/τ ) Vs(t) = E - Vc(t) = Ee-t/τ On peut essayer d'aborder le phénomène de transmission de fronts de tension sur un aspect différent, en effet, l'Impédance (module) d'une capacité est : 1 1 Zc = = Cω C2 πf Donc cette impédance est quasiment nulle pour les hautes fréquences, or justement un front de tension équivaut à une fréquence très élevée (Variation très rapide) La capacité se comportera donc comme un court-circuit (bout de fil en cuivre) pour les fronts de tension qui lui sont appliqués. C'est l'approche qui consiste à faire l'étude de la réponse harmonique d'un filtre passe haut. le front de tension correspond à un harmonique très élevé donc bien supérieur à la fréquence de coupure du filtre, il est donc transmis avec un gain = 1. I.2.2.2 Réponse à un rectangle Ve • t ∈ [ to , t1[ ⇒ La capacité transmet le front puis se charge vers E avec la constante de temps RC. t − −t VC =E⎛⎜1−e τ ⎞⎟ , VS = Ve − Vc = Ee τ ⎠ ⎝ • t = t1 ⇒ De nouveaux la capacité transmet le font (descendant cette fois) vers la sortie qui passe de V1 = à V3 . Vc = V2 et −t τ E to t t1 Vs E V2 Vc Vs V1 to t −T V1=Ee τ . −T −T V3=V1−E =E⎛⎜ e τ −1⎞⎟ , V2=E⎛⎜1−e τ ⎞⎟ ⎠ ⎠ ⎝ ⎝ • t > t1 ⇒ Décharge de la capacité vers zéro. VC =V2 T V3 Fig. I-4 : Réponse à un rectangle d'une cellule RC passe haut −T −t , Ve=VC +VS =0⇒VS =−VC⇒VS =E⎛⎜ e τ −1⎞⎟e τ ⎝ ⎠ On peut conclure que : τ grand ⇒ La sortie est quasi rectangulaire . Electronique de commutation par A. Oumnad 6 τ faible ⇒ Le montage fonctionne en dérivateur. Dans le cas ou le signal Ve est un signal carré périodique, le signal de sortie est centré. La composante continue est arrêtée par la capacité. la forme du signal dépend de τ = RC : • τ faible : le montage fonctionne en dérivateur, le signal de sortie est constitué d'aiguilles à la place des fronts de tension du signal d'entrée. Signal d'entrée Signal de sortie Fig. I-5 : RC passe haut, réponse à un signal carré (RC faible) • τ grand : Le signal de sortie reste carré (il est très légèrement déformé) mais il est débarrassé de sa composante continue (centré). Signal d'entrée Signal de sortie Fig. I-6 : RC passe haut, réponse à un signal carré (RC faible) I.3 Caractéristiques d'un commutateur Un commutateur est un composant dont la résistance peut prendre deux états extrêmes, elle est très faible si le commutateur est fermé, elle est très grande s'il est ouvert . Le circuit de la figure 2.1 représente une résistance RL en série avec un commutateur idéal. En position ouvert, aucun courant ne circule dans RL, la tension au point A est égale à VCC. En position fermé, la résistance du commutateur est nulle, la tension au point A est nulle, le courant est limité seulement par RL. La charge RL est alimentée. Vcc R L A K Fig. I-7 : Commutateur idéal Electronique de commutation par A. Oumnad 7 Un commutateur réel n'a ni une résistance infinie à l'état ouvert, ni une résistance nulle à l'état fermé. La figure 2.2 représente le circuit équivalent d'un commutateur réel, RS est la résistance à l'état fermé (de conduction), elle est d'autant plus faible que le commutateur est de bonne qualité. RP est la résistance à l'état ouvert (de fuite), plus elle grande, meilleure est la qualité du commutateur. A l'état fermé, la tension au point A n'est plus tout à fait nulle, mais RS VCC . A l'état ouvert, reste toutefois très faible VA ≈ RS + R L VA est légèrement inférieure à Vcc à cause de la chute de tension dans RL due au courant de fuite du commutateur, VA ≈ Vcc R L A Rp Rs Fig. I-8 : Commutateur réel RP VCC . RP + RL Contrairement au commutateur idéal, une dissipation de puissance se produit dans le commutateur réel, qu'il soit ouvert ou fermé. Les résistances à l'état ouvert et fermé (Bloqué et conducteur), caractérisent le comportement statique du commutateur, une autre caractéristique importante du commutateur est son temps de commutation, il dépends du comportement transitoire du commutateur lors du passage d'un état à un autre; on parle de comportement dynamique. La figure 2.3 représente le commande comportement transitoire dans le cas d'une commande rectangulaire. t td : Temps de retard (delay time) tr : Temps de montée (rising time) ts : Temps de stockage (storage) tf : Temps de descente (fall time) ton : Temps de conduction, de déblocage Toff : Temps de blocage I 90% t 10% t d tr ts t tf t on off La plus haute fréquence avec laquelle le Fig. I-9 : Comportement dynamique commutateur peut être actionné, doit avoir une durée de période Tmin au mois égale à ton + toff soit f max = 1 t on + t off Electronique de commutation par A. Oumnad 8 I.4 La diode en commutation La diode est un commutateur qui est commandée par le sens de la tension qui lui est appliquée. Il n'y a pas de séparation entre le circuit de commande est le circuit commandé. C'est la polarité de la tension d'alimentation de la charge qui commande la diode. la figure Fig. I-10 : Diode en commutation montre une diode utilisée en commutateur, alors que la figure Fig. I-11 : Points de fonctionnement d'une diode en montre les points de commutation fonctionnement sur la caractéristique de la diode, le point C correspond à la diode conductrice, alors que le point B correspond à la diode bloquée. R Vc Vd D (+E,-E) Fig. I-10 : Diode en commutation Id If C -E B Ir Vd Fig. I-11 : Points de fonctionnement d'une diode en commutation ♦ Quand Vc=+E, la diode est conductrice, la majeure partie de Vc se trouve aux borne de R, un courant IF important circule dans le circuit. La résistance de conduction (statique) RF=Vd/IF est faible, elle varie entre quelques milliohms à quelques dizaines d'ohms. Alors que le courant If augmente, la résistance de conduction Rf diminue (voir point de fonctionnement C), il en résulte que la tension Vd = Rf If reste quasiment constante (caractéristique quasi verticale). Par conséquent, dans le cas d'une diode conductrice, le calcul est généralement fait non pas avec la résistance de conduction mais avec la tension Vd qu'on prend généralement égale à 0.7 V pour les diodes au silicium. Pour éviter que la diode soit détruite par échauffement, il faut veiller à ne pas dépasser la puissance maximale qu'elle peut dissiper, soit IFMAX . VDMAX < PDMAX . Pour faire conduire une diode il ne suffit pas que la polarité de la tension de commande soit correcte, il faut qu'elle soit supérieure à la tension de seuil , sinon la diode restera bloquée ou très faiblement conductrice.. exemple: Si on a une diode telle que PDMAX = 500 mW, si on prend VDMAX,=2V et E=12V, il faut calculer R pour que le courant ne dépasse pas IFMAX = 500mW / 2V = 250 mA. R = (12 - 2)V / 250 mA = 40Ω Electronique de commutation par A. Oumnad 9 ♦ Quand Vc = -E, la diode est bloquée, le courant Ir est quasiment nul (dépends beaucoup de la température), la résistance de Vc blocage dépasse le gigaohms pour les diodes au E silicium. Pratiquement toute la tension -E se trouve t au borne de la diode, afin que la diode ne soit pas détruite par claquage, la tension inverse -E ne doit Id -E pas dépasser la tension inverse maximale URMAX fournie par le constructeur. t ton I.4.1 Comportement dynamique d’une diode Vd La figure Fig. I-12 illustre le comportement t rr dynamique d'une diode en commutation. Pendant le temps d'ouverture TON, qui est très court, les t porteur de charge sont poussé par la tension directe à travers la région de transition vers la Fig. I-12 : Temps de réponse d'une diode couche à conductivité opposée. Si la tension de commande change de polarité, un courant inverse de même intensité que If circule pendant un court instant, ce courant est du aux porteurs de charge non recombinés qui sont rappelés par la tension inverse. La durée de ce phénomène est dite temps de recouvrement inverse trr (reverse recovery time). Selon la diode et le circuit de commande, il varie de quelques nanosecondes à quelques microsecondes. trr qui correspond au temps de blocage toff de la diode est considérablement plus important que ton . Voici quelques caractéristiques de diodes du commerce : 1N4148 (Diode de commutation) VRmax = 75V : Tension inverse max IRmax/Vr =20 = 25 nA à 25 °C : Courant inverse max = 50 µA à 150 °C Cmax = 4 pF Trrmax(If=10mA) = 4ns IDmax = 75 mA. 1N4007 (diode de redressement) ID0 = 1A : courant nominal VRmax = 1000V : Tension inverse max IRmax(Vrmax,100°C) = 50 µA : Courant inverse max VFmax(Ido) = 1.1 V : tension seuil max Electronique de commutation par A. Oumnad 10 I.5 Transistor bipolaire en commutation Dans un transistor utilisé comme commutateur, la section émetteur collecteur est utilisée comme contact et la section base émetteur représente le circuit de commande. Le circuit de commutation et le circuit de commande ne sont pas galvaniquement séparés. Le transistor en conduction correspond au commutateur fermé, le transistor bloqué au commutateur ouvert. Ic Rc Vrc Vcc/Rc Icmax Ic C Rb Vcc Q Ib Vce B Vbb Ibsat S E Vcesat Fig. I-13 : Transistor en commutation B Vcc Vce Fig. I-14 points de fonctionnement d'un transistor en commutation On distingue trois cas de fonctionnement : A) Fonctionnement linéaire Le point de fonctionnement Q se trouve entre le point B et le point S, il évolue selon les équations suivantes : (1) Ic = β Ib , loi qui caractérise le transistor (2) E = RC IC + VCE , Loi d'ohm dans la maille de sortie = droite de charge Si IB ↑, (1) ⇒ IC ↑, (2) ⇒ VCE ↓, droite de charge de B vers S. le point de fonctionnement Q se déplace sur la B) Blocage C'est quant le point de fonctionnement Q se trouve au point B: IC = 0 , IB = 0 , VCE = VCC . Pour bloquer le transistor, il faut annuler IB, ce qui revient à bloquer la jonction base émetteur, pour ce, il suffit d'annuler la tension VBE ou la rendre négative pour renforcer le blocage. Au blocage presque toute la tension VCC se retrouve au borne du transistor, une très faible chute de tension se produit dans RC à cause du courant résiduel Electronique de commutation par A. Oumnad du collecteur ICER qui dépend du transistor utilisé et des tension VBE et VCE. On ne fait pas une grande erreur en supposant qu'il est de l'ordre du µA . Pour le 2N2222 ICERmax = 10 nA avec VBE = -3V et VCE=60V C) Saturation Le point de fonctionnement Q est au point S. IB = IBSAT IC = ICMAX = β IBSAT VBE = VBESAT ≈ 0.7 V VCE = VCESAT ≈ 0.2V V -V ICMAX = CC CESAT RC Même si IB augmente au delà de IBSAT , IC reste égal à ICMAX , VBE reste sensiblement égale à VBESAT et VCE sensiblement égale à VCESAT . Pour saturer un transistor il faut lui appliquer un courant IB tq: IB > IBSAT = ICMAX β Pour le 2N2222 VCEsat = 0.3V = 1V pour Ic=150mA, Ib=15mA pour Ic=0.5A, Ib=50mA (pendant 300 µs) Le plus souvent on ne dispose pas du β du transistor, on connaît seulement la fourchette [βMIN ,βMAX] disponible sur le catalogue du constructeur. Exemple : On dispose d'un transistor 2N1711 dont β ∈ [100, 300] Vcc = 12V VBB = 9V Rc = 1KΩ ICMAX = VCC - VCESAT =12−0.2 ≈12mA RC 1000 • β = 100 ⇒ IBSAT = 12mA/100 = 120 µA Î R B = VBB −VBESAT = 9V-0.7V =69KΩ IBSAT 120μA 11 Electronique de commutation par A. Oumnad 12 • β = 300 ⇒ IBSAT = 12mA/300 = 40 µA Î R B = VBB −VBESAT = 9V-0.7V =207KΩ IBSAT 40μA Pour être sur qu'on aura saturation quelque soit le 2N1711 dont on dispose, il faut que IB soit > 120 µA soit RB < 69 KΩ. La condition de saturation devient alors : IB > IBSAT = ICMAX β Quand le transistor est fortement saturé ; IB > IBSAT, on définit le facteur de saturation comme : μ = IB IBsat Quand le transistor est saturé, la quasi totalité de la tension VCC se trouve au borne de la résistance de charge du collecteur. De ce fait, même si le courant IC est important, il y a une faible dissipation de puissance au niveau du transistor car VCESAT reste très faible (0.2V à 0.3 V , peut atteindre 1V pour certains transistor si IC est trop important) I.5.1 Temps de commutation La figure 2.9 montre le profil des courants lors de la saturation et du blocage du transistor. • td : temps de retard (delay)≈faible • tr : temps de montée (rise) • ton : temps de déblocage = td+tr • ts : temps de stockage (storage) • tf : temps de chute (fall) • toff : temps de blocage. Vbe VBESAT t VBEOFF IB I B1 t I B2 Le facteur prépondérant dans le temps de I commutation d'un transistor est le temps de stockage tS. Quand le transistor est saturé, et surtout s'il est fortement t saturé, un grand nombre de porteurs de td tr t on tf ts charge est accumulé dans la base du t off transistor. Au moment où VBE devient nulle Fig. I-15 : Temps de commutation d'un transistor ou négative, ces porteurs stockés vont donner naissance à un courant IB important dans le sens opposé, et ceci pendant tout le temps nécessaire pour évacuer Electronique de commutation par A. Oumnad 13 toutes les charges se trouvant dans la base, cette durée est dite temps de stockage. IL n'y a pas de changement perceptible du courant Ic pendant cette période. Pour réduire tS, il faut choisir un courant de IB juste nécessaire pour la saturation. Il ne faut pas qu'il soit beaucoup plus grand que IBSAT afin que le nombre de porteurs stockés dans la base ne soit pas trop important. Pour le 2N2222 : td=10 ns, tr=25ns, ts=225ns Exercice : Vcc Soit le montage de la fig. 2.10, donner une relation entre Rb et Rc pour que le transistor soit saturé. Rc Rb La condition de saturation est I B > I BSAT = ICmax β I CMAX = V CC - V CESAT RC V -V V I B = CC BESAT ≈ CC RB RB Ic C V CC ≈ RC d'où Ib B RB < β MIN . RC E Fig. I-16 I.5.2 Commande dynamique d'un transistor de commutation Au repos, c.à.d. t < to, le transistor est saturé, RB et Rc ont été choisies t.q. RB < βMIN Rc VB = VBESAT ≈ 0.7V , Vc=VCESAT≈0.2V La tension au borne du condensateur C est : Vca = VB - Ve = 0.7V - 0V = 0.7V A l'instant to- on a Ve=0V, Vco=0.7V, VB=0.7V A l'instant to+ on a Ve=E, Vco=0.7⇒ VB=E+0.7 A l'instant to+, Vco est encore égale à 0.7V car un condensateur ne peut pas se charger instantanément. Vcc Rc Rb Ic Vca C Ib Ve B C E Ve E t to t1 Fig. I-17 : commande dynamique Electronique de commutation par A. Oumnad 14 A partir de to+ on se trouve avec une tension bien supérieure à 0.7V au borne de la jonction Vbe ce qui provoque une augmentation très importante du courant IB qui provoque une charge très rapide de la capacité C et on se retrouve très vite à l'état statique Vi Ve=E, VB=0.7V . L'état transitoire n'a pas changé E l'état du transistor car IB augmentant, n'a fait que renforcer la t saturation. t0 t1 VB A l'instant t1, Ve repasse à 0, la Vcc capacité transmet le front de tension 0.7+E sur la base qui voit sa tension passer à 0.7V-E < 0, le transistor se bloque, La 0.7 t capa se trouve en présence du circuit t2 t3 si dessous, 0.7-E Vcc Vc Rb C Vcc I B elle se charge vers la tension Vcc selon l'équation suivante : (origine des temps en t1) t 0.2 Fig. I-18 : Commande dynamique d'un transistor −t VB(t) = VCC - (VCC + E − 0.7)e τ A l'instant t2, VB commence à devenir supérieure à zéro, la jonction VBE commence à conduire ⇒ IB augmente ⇒ Ic augmente ⇒ VCE commence à diminuer (doucement) . A l'instant t3, VBE atteint 0.7V, le transistor se sature, VCE "tombe" à 0.2V et VBE se stabilise à 0.7V, tout le courant acheminé par RB passe dans la base du transistor, la capacité s'arrête de ce charger, et on se retrouve à l'état initial. Si on ne tient pas compte du fléchissement de la courbe de charge dans l'intervalle [t2,t3], la durée T de l'impulsion recueillie sur le collecteur peut être calculée en posant VB(T)=0.7 soit : −T −T V −0.7 VCC -(VCC + E −0.7)e RBC =0.7 Î e RBC = CC VCC + E −0.7 V + E − 0.7 ⎞ T = RBC Ln⎛⎜ CC ⎟ ⎝ VCC − 0.7 ⎠ Si VCC=E et si 0.7V est négligeable devant VCC : Electronique de commutation par A. Oumnad 15 T = RB C Ln 2 I.5.3 Application : Multivibrateur Astable Il est représenté sur la figure 2.13. RB et RC sont choisies telles que RB < βRC. A la mise sous tension, un des deux transistor se sature le premier (on supposera que c'est Q1) car le montage ne peut jamais être parfaitement symétrique, Le front de tension négatif du au passage à 0.2 V de la tension VCE est transmis sur la base de l'autre transistor, la tension VBE de celui ci devient négative provoquant son blocage. Q1 saturé , Q2 bloqué, C2 se charge à travers RB2 (fig. 2.13), VB2 augmente exponentiellement avec la constante de temps RB2C2, au moment où elle atteint 0.7V, Q2 se sature , VC2 passe de VCC à 0.2V, C1 transmet se front de tension sur B1, VB1 devient négative, Q1 se bloque, C1 se charge à travers RB1, VB1 augmente exponentiellement avec la constante de temps RB1C1, au moment où elle atteint 0.7V, Q1 se sature , VC1 passe de VCC à 0.2V, C2 transmet se front de tension sur B2, VB2 devient négative, Q2 se bloque et le cycle recommence. Comme l'indique la figure 2.13, Le multivibrateur astable est un oscillateur, il délivre deux signaux carrés en opposition de phase sur les collecteurs des transistors. B B La période T=T1+T2 de ces signaux peut être calculée ainsi : Charge de C1 : V(0) = 0.7-Vcc+0.2, V∞ = Vcc, V(T1) = 0.7 (front = Vcc-0.2) V(t) = Vcc-(Vcc+Vcc-0.9)exp(-t/RB1C1) T1 = RB1C1 Ln 2Vcc-0.9 ≈ RB1C1 Ln2 Vcc−0.7 T2 = RB2C2 Ln 2Vcc-0.9 ≈ RB2C2 Ln2 Vcc−0.7 T = (RB1C1+RB2C2) Ln 2 Si RB1 = RB2 = RB et C1 = C2 = C : T = 2 RBC Ln 2 Electronique de commutation par A. Oumnad Vcc 16 VB1 t Rc1 Rb1 Rb2 Rc2 VC1 Q1 Q2 C1 t C2 V B2 Vcc T1 T2 t Rb2 VC2 ~0.2V Q1 C2 t Fig. I-19 : Multivibrateur Astable Electronique de commutation par A. Oumnad 17 I.6 Transistor MOS à enrichissement Si VGB=0, quelque soit la tension drain G S D source, le courant drain - source est nul car il y aura toujours une des deux jonctions Isolant drain - substrat ou source - substrat qui Oxyde de silicium n n sera bloquée. Si on applique une tension VGB positive, les porteur minoritaires qui se p trouvent dans le substrat (p) sont attirés substrat par la grille pour former un canal (n) (body) B conducteur qui va relier le drain à la source Fig. I-20 : MOS canal n à enrichissement et si VDS est non nul, un courant ID circulera entre le drain et la source. La figure Fig. I-21 illustre les conditions de blocage et de conduction d'un MOS à enrichissement. Grille metallique Canal n D G Canal p ID ID D B G B S S VTH VGB VGB VTH VGS < VTH OFF VGS > VTH OFF VGS >> VTH ON VGS << VTH ON Fig. I-21 : Caractéristiques d'un MOS I.6.1 Commutateur analogique (porte analogique) • C = 1 (VC = Vdd), C = 0 (VC=VEE) ⇒ Q1 et Q2 sont tous les deux conducteurs, (Q1 : canal n, Q2 : canal p). La sortie analogique Vsa est reliée à l'entrée analogique Vea par une faible résistance ( ½ RDSON ) de quelque Vea dizaines d'Ω. • C = 0 (C = 1) ⇒ le deux transistor sont bloqués et la sortie analogique est complètement déconnectée de l'entrée analogique. Pourquoi deux transistors en parallèle ? C Q2 VDD VSS Q1 C Fig. I-22 : commutateur analogique Vsa Electronique de commutation par A. Oumnad 18 La largeur du canal de conduction dans un transistor MOS ne dépend seulement de la tension Grille-substrat VGB (c'est le cas dans la partie centrale du transistor), elle dépend aussi des tensions Grille-source et grille-drain vers les extrémité du transistor. Prenons par exemple un MOS à enrichissement conducteur (VG = 10 V, VS=0, VB=0 VD=0), le champ électrique dans l'oxyde a la même intensité partout et le canal de conduction est uniforme sur toute sa longueur (fig. 2.18a). Si on augmente la tension du drain, la tension VGD diminue ainsi que le champ dans la région voisine du drain, il en résulte un rétrécissement du canal dans cette région (fig. 2.18b) et donc une augmentation de sa résistance. Le fait d'utiliser deux transistors complémentaires dans une porte analogique, la variation de la tension d'entrée analogique Vea n'influe pas sur la résistance de conduction du commutateur car, l'augmentation de résistance d'un transistor est compensée par la diminution de celle de l'autre. Vg > 0 V > 0 Vg > 0 D G S (a) S D n n p G D n (b) n p B B Fig. I-23 : canal d'un transistor MOS polarisé I.7 Amplificateur opérationnel Bien que l'ampli-op ne soit pas un composant discret de commutation, son fonctionnement non linéaire justifie qu'on en parle dans ce chapitre. I.7.1 Fonctionnement en boucle ouverte, COMPARATEUR Pour |Vi| < Vth l'ampli-op fonctionne en Vo linéaire : V OH Vo = ABO Vi , ABO > 105 Pour |Vi| > Vth l'ampli-op fonctionne en non V Vi -Vth Vo linéaire (ou en saturation) : Abo Vth Vi > Vth soit V+ - V- > Vth ⇒ Vo=VOH V Vi < Vth soit V+ - V- < Vth ⇒ Vo=VOL Vi= V - V V Essayons de voir quel est l'ordre de grandeur Fig. I-24 : Ampli-op en boucle ouverte de Vth. Pour Vi = Vth, Vo = VOH = ABO Vth L'ampli étant alimenté au maximum entre +15V, -15V, et si on tient compte des tensions de déchet on a VOH de l'ordre de 13V: OL Electronique de commutation par A. Oumnad VOH ~ 13V Vth = 13/105 = 0.130 mV Vth étant très faible, on peut idéaliser caractéristique, fig. 2.20, et dire : Vo Vcc VOH Vi 19 la Vi > 0 soit V+ > V- ⇒ Vo=VOH Vi < 0 soit V+ < V- ⇒ VOL Vee Fig. I-25 : Caractéristique idéalisée Vo=VOL I.7.2 Fonctionnement en comparateur à seuil unique V+ Vref V- Vo Vo Fig. I-26 : Illustration de l'utilisation d'un Ampli op en comparateur On observe sur la figure que si le signal d'entrée V+ comporte un brouittage indésirable, le signal de sortie en tiendra compte et sera inutilisable dans la majeure partie des cas. I.7.3 Fonctionnement en contre réaction positive L'utilisation de l'Ampli-Op avec contre réaction positive, a l'avantage de présenter deux seuils de basculement. Le trigger de Schmitt est la configuration à contre réaction positive la plus courante. Electronique de commutation par A. Oumnad 20 Vo Vi Vo Voh Vs1 Vs2 Vi R1 R2 Vol Vref Fig. I-27 : Trigger de Schmitt Vi Fig. I-28 : Réponse d'un trigger de Schmitt • Vo = VOH ⇒ Seuil de comparaison V+ = Vs1 R2 R1 VOH + Vref = VS1 R1 + R 2 R1 + R 2 • Vo = VOL ⇒ V+ = Vs2 t Vo VOH t R2 R1 VOL + Vref = VS2 R1 + R 2 R1 + R 2 Si Vref=0 et VOL = -VOH : VS1 = -VS2. La courbe de la fig. 2.22b est symétrique par rapport à zéro. On remarque sur la fig. 2.23 que ce montage est insensible aux VOL Fig. I-29 : Fonctionnement d'un trigger de Schmitt signaux parasites. Il est donc bien adapté à la mise en forme d'un signal numérique affaibli et bruité durant une transmission par exemple. Les seuils seront choisis tels que VS1-VS2 soit supérieure à l'amplitude crête à crête du bruit. Remarque : Avec la contre réaction positive, il est impossible de faire fonctionner l'AmpliOp dans la zone linéaire, le basculement de la tension de sortie est quasi instantané. Prenons un exemple : Données : Vcc = 15V, Vee = -15V, VOH = 15V, VOL = -15V, Vref =0, R1 = R2 , Abo = 106 ⇒ Zone linéaire : [ -15µV , +15 µV ] Etat initial : V- = -7.5V + 16 µV Vo = VOL = -15V ⇒ V+ = -7.5V ⇒ Ve = V+ - V- = -16 µV Electronique de commutation par A. Oumnad 21 Si on augmente Ve de 2 µV pour essayer d'aller dans la zone linéaire ⇒ V- = -7.5V + 14 µV ⇒ Ve = -7.5V +7.5V -14 µV = -14 µV ⇒ Vo = 106 . -14 µV = -14 V Sans contre réaction positive, tout s'arrête dans cet état, mais "grâce" à la contre réaction, on a : ⇒ V+ = Vo / 2 = -7 V ⇒ Ve = -7V +7.5V -14 µV = 0.5V - 14 µV >> 15 µV ⇒ Vo = VOH = +15V Cet état est stable car maintenant V+ = 7.5V ⇒ Ve = 7.5V +7.5V -14 µV ≈ 15V >> 15 µV V-=-7.5V+14µvÎVe=-14µVÎVo=-14VÎV+=-7VÎVe≈0.5V Vo=+15VÎV+=+7.5VÎVe≈15VÎ Vo=+15V Î Vo 15V -15µV-14µV -16µV Ve 15µV 0.5V 15V -14V -15V Fig. I-30 : accélération de la commutation par la contre réaction positive Electronique de commutation par A. Oumnad 22 I.7.4 Application : Multivibrateur astable Vo Vc(V-) Vseuil(V+) VOH R VS1 Vo t2 C t t1 R1 VS2 R2 VOL T Fig. I-31 : Multivibrateur Astable Pour simplifier on considère que VOL = -VOH et Vref=0 d'où : R VS1 =−VS2 = 2 VOH R1 + R2 Supposons qu'à la mise sous tension, la capacité est déchargée et Vo = VOH, on a donc V-=0 et V+=VS1. La capacité se charge avec la constante de temps RC. (Il est inutile de rappeler que les impédances d'entrée de l'ampli-op sont supposées infinie). Vc = V- augmente, au moment (t1) où elle dépasse V+=V1S, Vo passe à VOL, V+ passe à VS2, la capacité se décharge vers VOL avec la constante de temps RC, au moment (t2) où elle passe en dessous de V+=VS2, Vo passe à VOH, La capacité commence à se charger vers VOH et le cycle recommence. Si on prend l'origine des temps en t1 on a: Vc=VOL −(VOL −VS1 )e − t RC ⎛ R +2R2 − RCt ⎞ =VOL⎜ 1− 1 e ⎟ ⎝ R1 + R2 ⎠ A l'instant t2=T/2 on a : Vc(T2 )=VS2 = T R2 ⎛ R +2R2 − 2RC ⎞ e VOL =VOL⎜ 1− 1 ⎟ R1 + R2 ⎝ R1 + R2 ⎠ R1 = ( R1 + 2 R 2 ) e − T 2 RC ⎛ R +2R2 ⎞ T =2RC Ln⎜ 1 ⎟ ⎝ R1 ⎠ Si R1=R2 On a VS1=-VS2=VOH / 2 et : T =2RC Ln(3) Electronique de commutation par A. Oumnad 23 I.8 Le Timer 555 Le 555 est un petit circuit intégré qui peut être utilisé soit en générateur d’impulsion (monostable) soit en générateur d’horloge (Astable). Son schéma bloc est le suivant. Vcc 8 R - Seuil 6 3 Q R + 7 R 2 Déclanchement - S Q + Sortie Décharge T R 4 1 RAZ Fig. I-32 : Schéma bloc d’un Timer 555 Son fonctionnement peut être résumé dans le tableau suivant CAS 1 2 3 4 V2 < 1/3 Vcc > 1/3 Vcc > 1/3 Vcc < 1/3 Vcc V6 < 2/3 Vcc < 2/3 Vcc > 2/3 Vcc > 2/3 Vcc R L L H H S H L L H Q H Qp L T Bloqué Inchangé ON Interdit I.8.1 Utilisation en monostable Si on monte le 555 comme le montre la figure ci dessous et on applique sur son entrée de déclenchement le signal Ve indiqué, son fonctionnement est le suivant : • Au départ, le transistor T est ON, la capacité est déchargée, Vc = V6 = 0 • A l'instant t1, V2 passe à une valeur inférieure à 1/3 Vcc, on se trouve dans le cas 1, le transistor se bloque, la capacité commence à se charger à travers R. • A l'instant t2, V2 repasse à Vcc, deux scénarios sont alors possibles : Electronique de commutation par A. Oumnad 24 a) La durée θ de l'impulsion Ve est supérieure à RC, la tension au bornes de la capacité atteint 2/3 Vcc à l'instant t' < t2 , donc à l'instant t2, on se trouve dans le cas 4, les résultats ne peuvent être prévus, ce cas est prohibé . V2 t1 t' t2 Vc b) L a durée θ de l'impulsion Ve est faible, (inférieure à RC), on se trouve dans le cas 2, ( V2=Vcc > 1/3 Vcc et V6 < 2/3 Vcc), la situation reste inchangée, T reste bloqué et la capacité continue de se charger. • à l'instant t2, la tension au bornes de la capacité devient supérieure à 2/3 Vcc, on se trouve dans le cas 3, le transistor conduit est la capacité se décharge instantanément , la tension à ses bornes passe aussitôt en dessous de 2/3 Vcc et on se retrouve à l'état initial ( cas 2) : V2=Vcc, Vc≈0, T conducteur. • Si une autre impulsion similaire se présente sur l'entrée 2, le phénomène se répète égal à lui même et on recueillera une impulsion carré de durée T=t3-t1 sur la sortie. Vcc Ve 8 Vcc 4 2 Vs 3 R Ve 6 7 1 C Fig. I-33 : 555 utilisé en monostable Calculons la durée de l'impulsion T. L'équation de la charge de la capacité est : t t ⎛ ⎞ − − RC RC ⎟ ⎜ = V cc 1 − e V C ( t ) = V ∞ − ( V ∞ − V 0 )e ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ T ⎛ ⎞ − V C ( T ) = 2 V CC = V CC ⎜ 1 − e RC ⎟ ⎜ ⎟ 3 ⎝ ⎠ T = RC Ln(3) Electronique de commutation par A. Oumnad 25 Ve θ Vcc 2/3Vcc 1/3Vcc Vs t1 t2 Vcc Vc t3 t1 T 2/3Vcc Fig. I-34 : Signaux d'un monostable à base de 555 I.8.2 Fonctionnement en ASTABLE • • • • Vcc Condition initiale : C déchargée. V6=0, V2=0, on est dans le cas 1, le transistor est bloqué. La capacité se charge à travers Ra+Rb. 8 A l'instant t1, on passe dans le cas 2, la situation reste inchangée, la capacité continue de se charger. 4 Vs 2 3 6 7 Ra Rb 1 A l'instant t2, on passe dans le cas 3, le transistor conduit et se sature à cause de la chute de tension dans Ra, C se décharge alors dans Rb. C Fig. I-35 : Astable à 555 A l'instant t3, On passe de nouveau dans le cas 1, le transistor se bloque, la capacité se charge à travers Ra+Rb et le cycle recommence. Calculons la période du signal de sortie : Charge de la capacité : t ⎛ 2 − ( R a + R b )C ⎞⎟ ⎜ V C ( t ) = V cc 1 − e ⎟ ⎜ 3 ⎠ ⎝ 2/3Vcc • T1 Vs Vcc T2 Vc 1/3Vcc t t1 t2 t3 t4 Fig. I-36 : Signaux d'un Astable à 555 Electronique de commutation V C ( T 1 ) = 2 V CC 3 par A. Oumnad 26 T1 ⎛ ⎞ − ( R a + R b )C ⎟ ⎜ = V CC 1 − e ⎜ ⎟ ⎝ ⎠ T 1 = (R a + R b )C Ln(2) • Décharge de la capacité t − 2 V C ( t ) = V cc e R b C 3 T2 − 2 1 V C ( T 2 ) = V cc e R b C = V cc 3 3 T 2 = R b C Ln(2) T = (R a + 2R b )C Ln(2) Electronique de commutation II par A. Oumnad ANNEXE : TRANSISTOR A EFFET DE CHAMPS A JONCTION Le schéma de principe d'un transistor à effet de champ canal G Vgs n est donné par la figure 1. Il comprend deux parties Substrat P fondamentales, un canal de silicium zone dépeuplée type n dont les extrémités sont S D dites Drain et Source et deux Canal n zones de type p formant la grille. zone dépeuplée Dans son utilisation la plus Substrat P courante, le drain sera porté à un potentiel positif par rapport à la source, alors la grille (pour un canal n) sera portée à un potentiel Vds négatif ou nul par rapport a la Fig. II-1 : JFET source ce qui polarisera en inverse les jonctions PN (Grille-Canal) produisant ainsi 2 zones de charge d'espace (zone de déplétion ou zones dépeuplée) autour des jonctions. Ces zones ne contiennent pas de porteur, donc elles sont isolantes et leur profondeur augmente avec |VGS| et auusi mais d'une façon asymétrique avec VDS puisque VDS=VDG+VGS Plus cette profondeur augmente plus le canal sera 'étranglé'. Pour VDS=0, quelque soit la valeur de VGS, on aura toujours VGS=VGD, donc la zone de déplétion aura la même largeur tout le long du canal. Pour VDS > 0, la tension inverse de la jonction est VGS du coté source et VGD=VDS+VGS du coté du drain soit |VGD|=|VDS|+|VGS|, donc la zone de déplétion sera plus large de ce coté et de ce fait le canal sera plus étroit. Regardons ce qui se passe si on prend VGS=0 (grille et source court-circuitées) et on fait augmenter VDS progressivement. On observe (voir figure 1.7) que pourles valeurs faibles de VDS, un courant ID proportionnel à VDS circule dans le canal qui se comporte donc comme une résistance RDS. Au fure et à mesure que VDS augmente, le canal s'étrangle du coté du drain car VDS=VDG, il arrive un moment où la largeur du canal devient tellement etroite qu'il se produit un fainomaine de saturation ( * ) du courant ID, qui n'augmente quasiment plus même si on continue d'augmenter VDS. La tension VDS qui provoque ce fenomène est dite tension de pincement Vp .Le courant ID correspondant est noté IDSS et la résistance du canal avant pincement est notée RDSon. * Des études ont montré que cela est du à une saturation de la vitesse des électrons dans la zone étranglée 27 Electronique de commutation par A. Oumnad 28 Si on refait la même chose mais cette fois ci avec une tension VGS non nulle, au début, pour VDS=0, on a VGD=VGS, ce qui donne une zone de dépletion régulière le long de tout le canal qui, ainsi, voit sa largeur réduite. Dès que VDS commence à augmenter, ID augmente proportionnellement mais avec, cette fois, une pente plus faible car la résistance du canal est plus élevée. Au fure et à mesure que VDS augmente, le canal s'étrangle du coté du drain car VDG=VDS+|VGS| . Au moment où VDG=Vp, le canal est pincé et il y a saturation du courant ID. Remarquons que le pincement se fait pour une valeur de V'p de VDS inférieure à Vp. V'p = Vp - |VGS| = Vp + VGS Si maintenant on ID V'p=Vp+Vgs 1 ID Rdson applique une tension VGS=Vp, même pour VDS nulle, le canal est pincé sur toute Vgs=0 Idss -0.4 sa longueur. Il ne peut y Vds=Vp -0.8 avoir de courant ID même -1.2 si on fait augmenter VDS, -1.6 on dit que le FET est -2 -2.4 bloqué. Pour éviter toute Vds confusion ( † ) on notera Vp Vgsoff Vgs Fig. II-2 : Courbes caractéristiques d’un JFET VGSoff la valeur de VGS qui bloque le transistor et Vp la valeur de de VDS qui provoque la saturation de courant ID pour VGS=0. Si on observe le réseau de caractéristiques ID=f(VDS)Vgs=Cte, on s'aperçoit qu'on peut distinguer deux modes de fonctionnement du FET : • Pour VDS < V'p, le FET se comporte comme une résistance, d'où l'appelation Zone résistive ou Zone Ohmique de cette région. ID = VDS R DS avec R DS = R DSON 1 + VVGSp • Pour VDS > V'p, Le courant ID ne dépent quasiment pas de VDS. Cette région est dite Zone de saturation. † Bien que tout le monde soit à peut près d'accord que Vgsoff= -Vp, certains auteurs donnent des valeurs différentes comme |Vgsoff| = Vp + 0.9 Electronique de commutation par A. Oumnad ⎛ V I D = I DSS ⎜⎜1 − GS ⎝ VGSOFF II.1.1 29 ⎞ ⎟⎟ ⎠ 2 I-5.3 Paramètres dynamiques d'un JFET Si on s'intéresse aux variations de courant et de tension autour d'un point de fonctionnement donné, on peut représenter le FET par les paramètres dynamiques gm et ρ selon la relation : Id = gm.vgs + 1/ρ. vds gm = ΔId/ΔVgs à Vds=Cte est la transconductance ou la pente du FET 1/ρ = ΔId/Δvgs à Vgs=Cte est la conductance de sortie du FET. On pose aussi µ=ΔVds/ΔVgs à Id=Cte c'est le coefficient d'amplification. On a µ = ρ. gm En dérivant l'expression de Id par rapport à Vgs on obtient gm = ⎛ −2I DSS ⎛ V ⎞ V ⎞ ⎜ 1 − GS ⎟ = g mo ⎜ 1 − GS ⎟ VGSOFF ⎝ VGSOFF ⎠ ⎝ VGSOFF ⎠ Electronique de commutation Vds Vgs par A. Oumnad 0 1 G p 3 2 G 0 30 G 4 G G p S D S D S D S D S D n n p p G S G D S G D S G D S G D S D -1 G -2 S G D S G -3 S G D S G D S G D S G D S G D S G D S D G D S D Electronique Numérique par A. OUMNAD II.1.1.1 II-31 I-5.3.1 Schéma équivalent G Il est représenté sur la fig. 4, il traduit schématiquement la relation générale : D gm.vgs Vgs r Vs Id = gm vgs + 1/ρ vds S Fig. II-3 : Schéma équivalent d’un JFET I-5.4 Polarisation d'un JFET Le fait de se donner un point de fonctionnement Qo(VDSo,IDo) détermine parfaitement la valeur VGS0 de VGS qui peut être déterminée soit à partir de l'équation ci-dessous soit graphiquement à partir de la droite de charge VDD=RDID+VDS+RSID qui est aussi bien définie puisqu'elle passe par le point Qo et coupe l'axe VDS au point Vdd. ⎛ I Do ⎞ ⎟ VGSo = VGSoff ⎜ 1 − I DSS ⎠ ⎝ Id VDD RD+RS VGS0= 0 ID0 Qo VDS0 VGS0 VDD VDS Fig. II-4 : Point de fonctionnement peut être La somme RD+RS determinée soit à partir de la loi d'Ohm dans la maille de sortie ce qui donne V − VDSo R D + R S = DD I Do soit graphiquement puisque la droite de charge coupe l'axe ID au point VDD/(RD+RS). Electronique Numérique par A. OUMNAD II-32 VGS = VG-VS Or VG est fixé par la tension de polarisation de la grille. (en géneral VG=0, exemple : cas de la polarisation automatique, figure si-contre) . Peu importe la valeur de VG du moment qu'elle soit connue. Cela nous permet de connaitre la tension sur la sourse. Vdd Rd G D S VSo = VGSo-VG VSo = RS IDo Cela nous donne RS puis RD Rg . Rs Fig. II-5 : polarisation automatique Electronique Numérique par A. OUMNAD II-33 I-5 Transistor MOS (Métal Oxyde semi-conducteur) Le fonctionnement de ce genre de transistor est un peut similaire à celui du JFET par le fait qu'ici aussi on va moduler le courant ID par la modulation de la largeur d'un canal conducteur. Ici, on ne se servira pas d'une jonction PN pour y arriver. La grille métallique est isolée du canal par une fine couche d'oxyde de silicium fortement isolant. Il existe deux types de transistors, MOS à déplétion et MOS à enrichissement. II.1.2 I-5.1 MOS à enrichissement Canal n Canal P D G D B B G S S G S D S G D metal metal isolant n isolant p n p p n B B Id Id Vgb Vgb Vth ID Vth Vgb-Vth Vgb-Vth ID Vgb Vgb <= Vth |Vgb| Vgb >= Vth Vds Fig. 1.7 MOS à enrichissement Vds Electronique Numérique par A. OUMNAD II-34 En l'absence de potentiel sur la grille un tel transistor ne comporte pas de canal de conduction donc ID=0, on dit que transistor est normalement bloqué. Les zones constituant le drain est la source forment avec le substrat deux jonction PN et selon la polarité de VDS, il y aura toujours une jonction polarisée en inverse. Si on applique une tension VGB sur la grille par rapport au substrat, en vertu des lois de l'électrostatique, une charge égale et opposé à celle de la grille apparaîtra en face de la grille sur l'autre 'électrode' qui n'est rien d'autre que la partie du substrat qui est juste en face de la grille. La première quantité des porteurs constituant cette charge vont servir à compenser la charge inhérente au type du semiconducteur constituant le substrat. Lorsque toutes les charges sont compensées, des porteurs minoritaires sont cumulés et il y a création d'un canal, on dit qu'il y a inversion de canal. Un courant ID apparaît alors si une tension VDS non nulle est appliquée. La tension VGB à partir de laquelle il y a inversion du canal est dite tension de seuil VTH, Cette tension dépend des caractéristiques géométriques et physique du transistor et de la différence de potentiel entre la source est le substrat : Vth ( VSB ) ≈ Vth ( 0) + 0. 5 VSB Pour les valeur faibles de VDS, le canal se comporte comme une résistance : 1 W R DS = avec k = γ L 2 k ( VGS − Vth ) W est la largeur du canal, L sa longueur et γ une caractéristique de la technologie. Pour les technologies actuelles, elle est de l'ordre de 2.5 à 3.5 µA/V2. D'une façon similaire au JFET, le fait d'augmenter VDS, provoque la diminution de la largeur du canal du coté drain et il arrive un moment (|VDS| = |VGS-VTH|) où il y a pincement du canal donc saturation du courant ID., qui à partir de cet instant dépend peu de VDS. Pour un canal P, la tension VDS doit être négative, sinon il n'y a pas de saturation de ID. Avant saturation : I D ≈ 2 k ( VGS − Vth ) VDS − k ( VDS ) 2 Après saturation : I D ≈ k ( VGS − Vth ) 2 II.1.3 I-5.2 MOS à déplétion Pour ce type de transistor, il existe un canal de conduction pour VGB=0, transistor normalement ON. Le fait de polariser la grille par rapport au substrat va selon la polarité de VGB, soit chasser les porteurs du canal; appauvrissement, soit les attirer; Electronique Numérique par A. OUMNAD II-35 enrichissement. Là aussi, la tension VDS doit être négative pour un canal P, sinon la zone de saturation de ID n'est jamais atteinte. Canal n Canal P D D B G B G S S G S D S G D metal metal isolant n n isolant p p p n B B Id Id Vgb Vgb Vth Vth ID Vgb-Vth Vgb-Vth ID Vgb< 0 Vgb>0 Vgb=0 Vgb=0 Vgb> 0 Vgb<0 Vds Fig. 1.8 MOS à déplétion Vds Electronique Numérique par A. OUMNAD III III-36 FAMILLE DE CIRCUITS LOGIQUES Un circuit intégré est rarement prévu pour fonctionner seul. La plupart du temps, on devra le relier à d'autres pour constituer un système. Pour pouvoir être connectés, les circuits doivent appartenir à la même famille, ils doivent avoir un certain nombre de caractéristiques électriques identiques. Quand on doit dans un même système utiliser deux familles de circuits, il faut prévoir des interfaces de passage dans les deux sens. Une famille logique est définie par une multitude de critères dont : • • • • • • • • • Le procédé de fabrication le type de composants utilisé (bipolaire, MOS, ...) Le schéma électrique définissant la porte élémentaire La puissance consommée par la porte élémentaire La vitesse de fonctionnement de la porte élémentaire La température de fonctionnement La tension d'alimentation Les niveaux logiques en entrée et en sortie Les caractéristiques en courant Les familles logiques principales Les familles logiques principales sont : • Les familles bipolaires : Elles sont fabriquées à base de transistors bipolaires. La plus répandues d'entre elles est la famille TTL (Transistor Transistor Logic) qui possède de nombreuses variantes. • Les familles CMOS : Elles sont fabriquées à base de transistor CMOS. • Les familles BiCMOS : Elles sont fabriquées à base de transistors Bipolaires et CMOS • Les familles Low Voltage : Ce sont les familles fonctionnant avec une faible tension d'alimentation Model fonctionnel d'une porte logique quelque soit sa famille logique, une porte logique peut être représentée par le model suivant : Electronique Numérique par A. OUMNAD III-37 Vcc Vi1 Vi2 H Logique Vo Vin L Fig. III.1 : model fonctionnel d'une porte logique Selon la fonction logique réalisée par la porte et la configuration des entrées, le bloc logique détermine la commande des deux commutateurs H et L, 3 configurations sont possibles : • L fermé, H ouvert, La sortie est au niveau bas ≡ Vo = VOL ≡ niveau logique "o" • L ouvert, H fermé, La sortie est au niveau haut ≡ Vo = VOH ≡ niveau logique "1" • L ouvert, H ouvert, La sortie est isolée ≡ Vo = VOZ ≡ niveau logique "Z" = haute impédance • L fermé, H fermé, Cet état est interdit car il correspond à un court-circuit entre Vcc et la masse Les figures ci-dessous montrent quelques exemples de portes logiques. Vcc=5V R2 1.6K R1 4K R4 130Ω Q3 Vi1 Vi2 Q2 Q1 Vcc 14 D3 13 12 11 10 9 1 2 Boitier 7400 N 3 4 5 6 8 Vo Q4 D1 D2 R3 1K Fig. III.2 : porte logique NAND de la famille TTL standard 7 GND Electronique Numérique par A. OUMNAD III-38 Vcc=5V R1 20K R2 8K R3 120Ω Q3 Q4 D1 R7 Vi1 4k Q1 Vi2 D2 Vo R4 Q5 12k D3 D4 R5 1.5k R6 3k Q2 Fig. III.3 : porte logique NAND de la famille TTL-LS VDD Vi1 Q1 Q2 Vo Vi2 Q3 Q4 VSS Fig. III.4 : porte logique NAND de la famille CMOS Electronique Numérique par A. OUMNAD IV IV-39 TRAVAUX DIRIGES Exercice 1. Analyser le montage et donner la valeur de Vs pour les deux cas suivants : Vcc=5V R2 1.5K a) Ve = 0V b) Ve = 4V D R1 Ve Q 100 3.3K Vs R3 1.5K Vee=-12V Exercice 2. Analyser le montage et donner la valeur de Vs pour les deux cas suivants : VCC=12V R2 R1 2.2K 10K D1 D2 Vs Ve a) Ve = 0V b) Ve = 4V Q1 Q2 R3 1K On prendra : β1 = β2 = β = 150 Seuil des jonctions = 0.7V Vee=-12 Vcc=13V Exercice 3. Calculer R1 et R2 pour que : a) Ve = -12V ⇒ transistor bloque, VBE = -4 V b) Ve = +12,34V ⇒ transistor saturé avec IB = 2IBsat R3 1K B R1 100-200 Ve R2 Electronique Numérique par A. OUMNAD IV-40 Vcc=12V Exercice 4. Calculer la valeur de Vs pour : a) Ve= 0V b) Ve = 5V RC 9K Vs RB 100-200 Ve 5K RE 2.8 k Exercice 5. 5V R1 1K Ve Les paramètres de Q1 et Q2 sont : β1=β2=100, Pdmax=100 mW, ICE0=1µA. Vcc=12V R3 1K Q1 Vs Q2 R2 300Ω 1) Ve = 0.2V - Quel est l'état de Q1 ? - Calculer IE1, IB1 et IC1 - Quel est l'état de Q2 ? - Calculer Vs . 2) Ve=5V, mêmes questions que 1) Vee= -12V Exercice 6. Les paramètres de Q1 et Q2 sont : β1=β2=100, Pdmax=400 mW, ICE0=1µA. 1) V1 = Vtt = 5V a) K sur position 1 -Quel est l'état de Q1 ? -Calculer IB1 et IE1 ? -Quel est l'état de Q2 ? -Calculer Vs . b) K sur position 2 mêmes questions que a) 2) V1=Vcc=12 V refaire la même étude que 1) 3) Faut-il choisir V1=Vtt ou V1= Vcc , pourquoi? Exercice 7. V1 5V Vcc=12V R3 1K 2 Κ 1 Ve R1 56K Q1 Vs Q2 R2 300Ω Vee= -12V Electronique Numérique par A. OUMNAD IV-41 Vdd=12V R1 Vs D Ve Q R2 Rg 10K Analyser le montage et donner la valeur de Vs pour les cas suivants : 1) Ve = -5V , R1 = R2 = 4 k 2) Ve = +5V , R1 = R2 = 4 k 3) Ve = +5V, R1 = R2 = 200Ω VGSoff = -3V,RDSon = 200Ω Idss = 8 mA , RDSoff = ∞ Ve Exercice 8. Vo + Si VOH = 14V et VOL = -14V Calculer R2 et Vr pour avoir les seuils de comparaison VS1 = 4V et VS2=1V. R1=4.7K R2 Vr Exercice 9. Soit le montage de la figure ci-dessus : • Pour l'ampli-op on prendra R1=20k C=10nF VOH = Vcc = +9V, VOL= Vee = -9V • Pour les diodes on prendra Vd = 0.7V Analyser le montage, donner l'allure des tensions VC, et VS, calculer les temps intéressants. capacité Conditions initiales : VS = VOH, déchargée. +9 Vs + -9 R=10K D1 D2 D3 Exercice 10. Vref=5V R1 C1 +12 1K Ve - Vs + 1nF -12 R C=470nF 1K Analyser le fonctionnement du montage ci-contre dans le cas où Le signal d'entrée est un signal carré d'amplitude Crête à crête A = 6V et de fréquence f=500 Hz (T=2ms). Dessiner sur le même graphique les signaux Ve, V-, V+, et Vs. Calculer la durée des impulsions de sortie. On prendra VOH = +11V , VOL = -11V Electronique Numérique par A. OUMNAD IV-42 Exercice 11. 12V • Pour l'ampli-op on prendra VOH = +12V, VOL= -12V • Vr est une tension positive C=10nF comprise entre 1 et 8 V R=20k R1 24K +12 Vc Analyser le montage, dessiner l'allure des tensions VC, et VS et donner l’expression de la Periode en fonction de Vr Conditions initiales : VS = VOH, capacité déchargée. On peut prendre 0.2V ≈ 0 + -12 Vr R3 1K Q1 Vs Q2 R2 1k Exercice 12. On utilise le montage suivant pour faire sonner une alarme chaque fois que la tension Ve sort de l'intervalle [ V1, V2] Vcc Vcc = 5V Ve - A Alarme Vcc + circuit logique Vcc V1 + RB ~ 200 S B V2 Les Ampli-Ops (du type comparateur LM311) sont alimentés entre Vcc et la masse et ont une tension de déchet nulle c.à.d. que : V+ > V- Î Vo = Vcc, et V+ < VÎ Vo = 0. 1) faire une table de vérité donnant S en fonction des différente situations de Ve par rapport à V1 et V2. Donner l'expression logique de S en fonction de A et B. Dessiner le circuit logique. 2) Proposer une modification pour que le circuit logique soit réduit à une seule porte logique. 3) La résistance statique de la bobine est R = 0.5 k, calculer RB pour que le transistor soit saturé (avec Ib = 2 Ibsat) quand la sortie de la porte logique est au niveau haut soit Vs = 3.5V