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24 septembre - 10 octobre 2015 - Marseille REVUE DE PRESSE ON A PARLÉ DU FESTIVAL ACTORAL.15... • dans la presse écrite internationale • sur le web - En Route, Patricia Jacob, été 2015 - Le Devoir, Christian Saint-Pierre, 3 octobre 2015 - lesinrocks.com, Patrick Sourd, 2 mars 2015 - inferno-magazine.com, 9 juillet 2015 - marsenville.com, Hervé Lucien, septembre 2015 - inferno-magazine.com, 9 septembre 2015 - inferno-magazine.com, 19 septembre 2015 - inferno-magazine.com, 21 septembre 2015 - lesinrocks.com, Fabienne Arvers, 23 septembre 2015 - leparisien.fr, 24 septembre 2015 - les inrocks.com, Fabienne Arvers, 24 septembre 2015 - les inrocks.com, Fabienne Arvers, 24 septembre 2015 - inferno-magazine.com, Moïra Dalant, 30 septembre 2015 - inferno-magazine.com, Moïra Dalant, 1er octobre 2015 - mouvement.net, Jean-Louis Perrier, 1er octobre 2015 - inferno-magazine.com, Moïra Dalant, 3 octobre 2015 - theatredublog.unblog.fr , Stéphanie Ruffier, 7 octobre 2015 - lesinrocks.com, Fabienne Arvers, 13 octobre 2015 - mouvement.net, Gérard Mayen, 14 octobre 2015 - dansercanalhistorique.fr, Gérard Mayen, octobre 2015 - inferno-magazine.com, Quentin Guisgand, 15 octobre 2015 - theatredublog.unblog.fr , Stéphanie Ruffier, 19 octobre 2015 - theatrorama.com, David Simon, 19 octobre 2015 - next.liberation.fr, Clémentine Gallot, 29 octobre 2015 • dans la presse écrite française - Mouvement, Léo Béguet, août 2015 - ELLE, Sandrine Lana, 28 août 2015 - 8ème art, Olivier Levallois, automne 2015 - Zibeline, Marie-Jo Dho, septembre 2015 - Ventilo, Barbara Chossis, septembre 2015 - Libération, Hugues Le Tanneur, 4 septembre 2015 - Les Inrocks, Fabienne Arvers, Philippe Noisette et Patrick Sourd, 9 septembre 2015 - Télérama, Emmanuelle Bouchez, 12 septembre 2015 - L’Express, 16 - 22 septembre 2015 - Libération, 18 septembre 2015 - À Nous Marseille, Audrey Renault, 22 septembre 2015 - À Nous Marseille, Hervé Lucien, 22 septembre 2015 - 20 minutes, François Maliet, 23 septembre 2015 - La Provence, 23 septembre 2015 - La Lettre du Spectacle, Yves Perennou avec Marjolaine Dihl, 25 septembre 2015 - La Marseillaise, Robin Bodet, 25 septembre 2015 - La Provence, Marie-Eve Barbier, 26 septembre 2015 - 20 minutes, François Maliet, 30 septembre 2015 - La Provence, Martine Gallet, 30 septembre 2015 - La Provence, Marie-Eve Barbier, 7 octobre 2015 - La Provence, 8 octobre 2015 - Ventilo, Barbara Chossis et Olivier Puech, 14 octobre 2015 - Ventilo, Estelle Wierzbicki, 14 octobre 2015 - Zibeline, Marie-Jo Dho, 14 octobre 2015 - Zibeline, Chris Bourgue et Marie-Jo Dho, octobre 2015 • dans la presse TV - France 3, édition régionale, Sound of Music et interview de Yan Duyvendak, 24 septembre 2015 • dans la presse audio - France Inter, Une saison au théâtre, Caroline Gillet, 16 août 2015 - France Culture, Une saison au théâtre, Joëlle Gayot, 20 septembre 2015 - Radio Grenouille, Turn the light on, 25 septembre 2015 - France Culture, Les Carnets de la création, Aude Lavigne, 29 septembre 2015 - Radio Grenouille, Actoral.15, la machinerie textuelle de Jérôme Game, 29 septembre 2015 - Radio Grenouille, Actoral.15 : Jean Michel Espitallier + Mustapha Benfodil, 6 octobre 2015 - Radio Grenouille, Devine Qui Vient Mixer… Abstraxion, 9 octobre 2015 PRESSE INTERNATIONALE Magazine hollandais été 2015 Quotidien québécois 3 octobre 2015 PRESSE NATIONALE Hebdomadaire national 2 mars 2015 Semestriel national 9 juillet 2015 Hebdomadaire national - supplément régional n°3635 / 30 août 2015 Bimestriel national août 2015 Quotidien national 4 septembre 2015 Semestriel national 9 septembre 2015 Hebdomadaire national n° 1032 / 9 septembre 2015 Hebdomadaire national n° 3426 / 12 septembre 2015 Hebdomadaire national n° 3350 / 16 - 22 septembre 2015 Quotidien national 18 septembre 2015 Semestriel national 19 septembre 2015 Semestriel national 21 septembre 2015 Hebdomadaire national 23 septembre 2015 Quotidien national 24 septembre 2015 Hebdomadaire national 24 septembre 2015 Hebdomadaire national 30 septembre 2015 Semestriel national 30 septembre 2015 Semestriel national 1er octobre 2015 Semestriel national 1er octobre 2015 Semestriel national 3 octobre 2015 Hebdomadaire national 13 octobre 2015 RÉSERVEZ : SPECTACLES À NE PAS MANQUER Artiste associé du CND de Pantin, Noé Soulier présente Removing au Festival d’Automne à Paris (du 12 au 16 octobre au Théâtre de la Bastille). Six danseurs offrent un “unisson dissonant” à partir de séquences de mouvements qui s’inspirent du jiu-jitsu brésilien, un art martial introduit par la communauté japonaise au Brésil qui fait collaborer les adversaires qui s’affrontent. Pour le chorégraphe et danseur, Removing “s’appuie sur l’analyse des modes de définition et de monstration du mouvement que j’ai développés dans Mouvement sur mouvement. Les mouvements sont définis par des buts pratiques comme frapper, éviter, attraper, se déplacer, aller au sol, etc.” Le festival Actoral vient de se terminer à Marseille et, tel le furet, resurgit à Paris au Centre Wallonie-Bruxelles et à la Maison de la poésie. Au Centre Wallonie-Bruxelles, Actoral présente un parcours en trois temps le 14 octobre avec un poète performer, Sebastian Dicenaire qui, dans Pamela, nous livre sa vision performative d’un feuilleton à l’eau de rose contaminé par un virus poético-trash. Présenté à Marseille dans le cadre de l’Objet des mots qui provoque des rencontres inédites entre des écrivains et des artistes de la scène, on enchaînera avec la performance du collectif Ubik Group, interprété par Anja & Emilia Tillberg, auteures et metteuses en scène et Vanja Maria Godée, sur une chorégraphie d’Alma Söderberg. Pour finir avec un solo, La Esclava, une chorégraphie d’Ayelen Parolin interprétée par Lisi Estaras. Le 16 octobre, à la Maison de la poésie, on retrouve un autre projet de l’Objet des mots créé à Marseille : Le début est comme une entaille qui réunit Céleste Germe du collectif Das Plateau et Marie Darrieussecq à partir de son roman Il faut beaucoup aimer les hommes. C’est à la scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines que Kaori Ito crée Je danse parce que je me méfie des mots. Un duo réalisé avec son père, Hiroshi Ito, sculpteur au Japon, avec qui elle invente un langage où les mots et la danse tissent un dialogue que l’absence et la distance avait interrompu : “Dans ce projet, il sera question du rapport père-fille, lit-on sur son site. Je veux recréer une rencontre avec mon père, comme pour retrouver quelque chose de perdu. Une rencontre à la fois artistique et humaine, la rencontre de deux êtres séparés par des milliers de kilomètres, et par une sorte d’éloignement culturel. En mars 2011, l’année du tsunami, après dix ans d’absence, j’ai revu ma chambre à Tokyo, chez mes parents. Elle n’a pas changé depuis mes 20 ans. Mes parents l’ont laissé telle qu’à l’époque. Ensuite, j’ai vu les photos de moi dans le salon. Cela m’a donné la sensation d’être comme une morte dans cette maison. Comme si, depuis mon départ, ils gardaient mes affaires intactes pour conserver la fille qu’ils avaient auparavant, quand j’étais encore au Japon, comme si le temps s’était arrêté depuis mon départ.” C’est ce temps-là que père et fille remettent en mouvement. Après Legacy au Théâtre de la Cité internationale, on retrouve Nadia Beugré au festival d’Automne à Paris (du 14 au 17 octobre au Tarmac) : un solo fantaisiste où une chanteuse décide d’en finir avec les contraintes, fussent-elles techniques, et se lance dans l’expression de soi avec jubilation. “J’ai essayé de penser un peu à toutes ces femmes qui ont brillé et qui ont vu ensuite leur vie se dégrader parce qu’elles n’ont pas accepté l’image que l’on renvoyait d’elle… Je pense à Nina Simone, à Miriam Makeba, ces artistes qui ont osé, qui ont pris des risques.” Fin de l’Histoire, titre Christophe Honoré, pour sa nouvelle mise en scène, réalisée à partir de textes de Witold Gombrowicz, dont L’Histoire et Opérette, créée du 13 au 15 octobre au Théâtre de Lorient. “Une des choses assez belles à réussir au théâtre consiste à prendre des éléments épars et impurs et à essayer lors d’une cérémonie – car une représentation est toujours une cérémonie – de donner l’illusion d’une unité. C’est très rare qu’on sorte d’un spectacle au théâtre en étant sûr de l’unité et quand on est sûr de l’unité, c’est qu’on s’est ennuyé à en mourir. En bombardant ce texte de plein d’autres textes, aussi bien de Gombrowicz que de philosophes qui ont écrit sur la fin de l’Histoire, il y a moyen de rendre compte finalement de cette forme un peu idéale et inaccessible de l’immaturité que Gombrowicz n’a cessé de chercher et de théoriser.” Fabienne Arvers Semestriel national 14 octobre 2015 EXTENSION DES DOMAINES DE L’ÉCRITURE Entre littérature, arts visuels et arts scéniques, une soirée au festival actOral (Marseille), active une stimulante combinaison entre circulations disciplinaires et remises en jeu de la perception par les spectateurs. Parfois, l’habit fait peut-être un peu le moine. On y songe, en se remémorant l’élégance assez stricte de l’écrivain Jérôme Game, silhouette quelque peu ovnique lorsqu’il déboule en performance à côté de la musicienne électronique Chloé, pour faire entendre Hongkong Reset. On s’attache à ce détail, car cela tient du décalage, de la posture latérale, de l’espace ménagé dans le régime des signes, qui semble tout au cœur de son projet artistique. Jérôme Game produit de la littérature sur d’autres terrains que celui de son champ disciplinaire : une littérature qui s’invente en déplacement dans le pourtour d’elle-même, et ne se pense pas autrement que dans ce mouvement. Techniquement parlant, on peinerait à écrire par le menu tout ce qui advient des mots de Jérôme Game lorsqu’ils visitent les sons de Chloé (et réciproquement). Quoique chacun de sources autonomes, ces deux régimes, des mots et des sons, s’amalgament partiellement dans une zone d’indétermination. Cette zone de contamination est celle de leur devenir par quoi ils ne deviennent pas autres qu’euxmêmes, mais s’inventent eux-mêmes dans ce mouvement de devenir. À cette écoute, ponctionnons seulement deux moments, de textures très distinctes. ET percevons leur entrée en résonance. Dans le premier, aux débuts de la performance, les mots prononcés par l’écrivain, d’abord audibles et intelligibles, paraissent captés et absorbés par le son musical granuleux ; par là soumis à une plasticité qui les dilue et progressivement les rend peu reconnaissables en tant que mots, plongés dans un régime général de matérialité sonore d’une langue alors en voie de dissolution. Bien plus tard, au fil de l’ample panorama que suggère Hongkong Reset, une autre séquence permet, inversement, de percevoir très distinctement l’énonciation littéraire par Jérôme Game, parfaitement audible et cette fois exempte de tout effet de distorsion, parasitage ou submersion. Mais alors, les mots prononcés, pour demeurer parfaitement repérables en tant que vocables, aimables dans leur prime apparence d’intelligibilité, ressortent à un agencement inédit, inconnu, qui désole l’intention de compréhension, quand pourtant cela sonne clair. Il n’y a pas là une poésie sonore – au sens de la catégorie stylistique. Il y a là une poésie qui s’est autorisée une extension de son domaine d’écriture, par une visite rendue à l’écriture sonore de la DJ, pour s’inventer dans ce mouvement même. Non pas hybridée, l’écriture littéraire paraît informée des termes d’une autre écriture, à proximité. En découle un déplacement analogue dans la perception de l’auditeur ; un renouvellement très stimulant pour les perspectives transdisciplinaires. Une forme émerge par le processus même de son entrée en voyage, jamais arrêtée, dans un décalage subtil de troublante étrangeté. Cette performance était programmée à la friche La Belle de Mai (Marseille), lors du dernier week-end du festival actOral. Dans la conversation, son directeur Hubert Colas, qui est autant auteur et metteur en scène, dit joliment sa conviction que « dans la réussite d’une œuvre, une part considérable tient à l’invisible » ; que dès lors, le travail de l’artiste est de « ménager activement la possibilité d’un mouvement vers l’invisible ». Extension 1 Il y a donc paradoxe assez passionnant à ce que cela se traduise aussi dans une programmation d’arts visuels, sous l’intitulé Prétexte # 2, exposée dans la tour de cette même friche. De qui voit-on les œuvres ? De ces artistes visuels dont un volet de l’activité est la collaboration à des projets d’arts vivants programmés par ailleurs dans ce même festival. Proposition peu courante ; formidablement stimulante. Où l’on retrouve Jérôme Game. Dans un autre déplacement. Ce n’est vraiment pas un hasard si cet écrivain est le parrain de l’édition 2015 d’actOral. Dès l’entrée de Prétexte # 2, on découvre ses Développements, là encore sur le mode d’un trouble très subtil. Soit, accrochés à la façon sage et conventionnelle d’une série alignée de tableaux de taille identique, une suite de tirages de brefs textes fictionnels. S’agirait-il d’affiches, en quelque sorte ? Pas exactement. Ou bien de pages isolées, porteuses de textes imprimés ? Ca n’est pas ça non plus. Les Développements de Jérôme Game inspirent eux aussi un trouble, par une réverbération qui émane du document exposé, et qui est le propre d’un cliché photographique – non d’une page imprimée. Le texte montré est si bref qu’il peut se saisir comme un objet visuel d’un seul tenant. Il peut aussi attirer le regard sur le punctum de tel ou tel mot. Un effet interstitiel entre en vibration entre l’usage conventionnel de la lecture d’un texte qui a pris forme pour être transmis par voie graphique d’impression mécanisée, et une unité formelle ayant fait l’objet d’une capture photographique, pour être développée et restituée par reproduction. Cette subtile mutation en recouvre une autre, non visible, qui consiste en ce que Jérôme Game procède lui-même par une prise de vue photographique dans son environnement et produit son texte comme une description de l’image apparaissant sur le cliché qu’il a ainsi réalisé. De la sorte, son écriture très vive, contorsionnée entre détail et saisie globale, œuvre sourdement en résonance avec la forme même de la restitution photographique de son état imprimé, non final mais toujours intermédiaire, donc toujours en mouvement. Extension 2 Il y a opportunité luxueuse à découvrir dans la même soirée et dans le même bâtiment la performance scénique d’Hongkong Reset et le travail visuel de Développements, d’un seul et même auteur. À partir de là, on est néanmoins obligé de séparer l’exposition Prétexte # 2, de la programmation scénique de cette soirée, et de se montrer violemment sélectif et concis, au moment de rendre compte d’un aperçu de l’une comme de l’autre. Côté arts visuels, on aura retenu le saisissant film de danse de Julien Prévieux, Mode d’emploi // What shall we do next ? (Séquence # 2).Cet artiste collabore par ailleurs avec l’écrivain chorégraphe et metteur en scène Vincent Thomasset. Pour son film, il a épluché les dossiers de l’agence américaine de la propriété industrielle, pour y déceler les brevets d’inventions généralement orientés vers les clonages technologiques et autres mutations transhumanistes annoncés dans notre futur proche. À l’image, des danseurs interprètent les gestes nouveaux, à ce jour non pensés, qui pourraient découler de toutes ces inventions – parfois un rien loufoques – susceptibles de modifier la production la plus quotidienne des techniques humaines de corps. Cette surprenante archéologie du futur, articulée dans une belle abstraction des rythmes et structures d’images, débouche sur un invisible de nos formes d’attention insuffisante à la signification des manifestations corporelles du quotidien. Cette réalisation est d’une intelligence envoûtante. Dans un autre film, Cosmopol, Ola Maciejweska use des potentialités du 16 mm. Elle plonge le spectateur dans la contemplation vertigineuse d’un corps dansant. Le déplacement perceptif atteint au plus juste des glissements de regard en boucle entre un mouvement mirifique magnifié, et une dissociation segmentaire du corps considéré. Soit une sorte de dissection appropriative, à laquelle tout spectateur de danse serait bien inspiré de songer au moment d’exercer son pouvoir – politique – de regard. Cette œuvre est à rebours du projet de César Vayssié filmant le danseur et chanteur François Chaignaud au cœur des immensités cinémascopiques de la Death Valley californienne. Au début opère un intéressant découplage des formes de proximité et d’éloignement entre l’artiste et son environnement, l’écran tout proche et le spectateur. À la longue, cela s’épuise en idéalisation décorative et monumentalisante. Quant aux scènes de la Belle de Mai ce week-end, elles montraient principalement la nouvelle création de Christophe Haleb, méritant un article en tant que telle. A défaut de pouvoir l’élaborer et l’insérer ici, on évoquera l’étape de création de Deep Are the Woods, d’Eric Arnal Burtschy. Un très petit nombre de spectateurs y est invité à déambuler au cœur d’un faisceau issu d’une seule et unique source lumineuse, soumis à d’incessantes, mais très patientes métamorphoses par voie de diffraction, balayage, resserrements en nappes, lames, etc. Soit une expérience très rare de la lumière, qui se comporterait ici à la façon d’un corps dansant dans l’espace. Ce dernier, loin d’être constitué du vide qu’on imagine trop souvent, s’en trouve sculpté dans un jeu incessant de stries et de lisses, de profondeur et superficialité, perspectives ou fixités. Vite le spectateur éprouve la tentation d’effectuer là sa propre part de chorégraphie, et y gagne un pan d’extension perceptive généralement laissé invisible. Enfin, Haltérophilie_Libre service révèle la trempe chorégraphique de Lorenzo de Angelis, déjà remarqué comme danseur interprète exceptionnel. L’artiste se confronte à une très vaste aire de jeu circulaire, offerte à la station des spectateurs qui l’observent. Il sollicite l’un ou l’autre d’entre ces derniers, par des jeux d’adresses de regard, de quelques propos brefs, aussi directs que légers et sensibles, en toute improvisation. Cela tout en projetant ses amples trajectoires, ses brèves courses, ses cristallisations corporelles mouvantes, à travers tout l’espace. Lequel devient le support palpable d’un enjeu de rencontre entre le soliste et la situation politique de l’assemblée qui l’entoure. Non sans une bienveillance fort réparatrice, et stimulante, par les temps ambients. Par Gérard Mayen « Communextase » de Christophe Haleb octobre 2015 www.dansercanalhistorique.fr / « Du point de vue de l'art, la promesse du commun, c'est peut-être de nous inviter à penser les œuvres non pas comme des spectacles mais comme des formes de vie, des modes sensibles d'être au monde » : on repère cette phrase du chorégraphe Christophe Haleb, dans un texte passionnant qu'il fait circuler à l'issue de sa résidence Hors les murs de l'Institut français, au printemps dernier à La Havana à Cuba. « Ce qui me touche dans la danse, c'est la capacité à créer beaucoup de mouvements dans les corps, de regards, de fenêtres subjectives, de manières de toucher, d'être touché, de se rapprocher des autres corps » écrit encore l'artiste, en rêvant d' « avancer dans une révolution somatique, intégrale et intégrante ». Voici des années qu'animé de pareilles utopies, Christophe Haleb n'a pas tant produit de spectacles, que provoqué des situations collectives, tentant d'emporter les spectateurs dans l'expérience sensible de déplacements insolites, parfois festifs. Frappé par la forte présence des corps sur l'île communiste, il n'en fait pas objet de contentement touristique, mais sujet à réflexion sur la place du désir comme moteur des destinées collectives. Finement, il s'interroge sur l'impact de l'éviction officielle de l'influence catholique en la matière, depuis trois générations déjà à Cuba. À contre-courant des régressions moralisatrices qui nous encerclent, Haleb remet la jubilation, la sexualité, au cœur d'un commun possiblement révolutionnaire. Le titre de sa dernière pièce est Communextase. Il faut prendre le temps de lire ce néologisme. Avouons-le d'emblée : on adhère. De façon paradoxale à présent, derrière ce titre de Communextase qui résume si bien tout cela, la dernière pièce de l'artiste opère un retour au format conventionnel du plateau, où elle se donne frontalement face à une salle. Dans ces conditions, quelles modalités de représentation inventer, qui préservent une dimension de présence impliquant le corps des spectateurs mêmes ; produisant un « mode d'être au monde » plutôt qu'un « spectacle » ? « Ce qui me touche dans la danse, c'est la capacité à créer beaucoup de mouvements dans les corps, de regards, de fenêtres subjectives, de manières de toucher, d'être touché, de se rapprocher des autres Ce qui réjouit dans l'écriture de Christophe Haleb, c'est son inépuisable fécondité, pleine de chaleur sensuelle et d'ironie politique. Il demeure inclassable, bravement hors courant, dans son mélange de radicalité de propos, et d'abondance jubilatoire des formes. Le traitement de l'espace est particulièrement choyé dans Communextase, où des panneaux amovibles le compartimentent, mais l'amplifient aussi quand ces panneaux deviennent des écrans de projection. Il y a tout autant de générosité gestuelle, de variété expérimentée des usages du corps, du côté des quatre danseurs : trois garçons, une fille, elle plutôt comédienne à l'origine et prononçant des segments de réflexions en commentaire. Les corps s'imbriquent, avec ce goût du rapport concave et convexe qu'on connaît à Haleb. Des gestes décochés, rebelles, presque des transes parfois, peuvent alterner avec des pauses de fusion sensuelle, tableaux allanguis, suggestifs, ou bulles d'humeur romantique. C'est tout un désordre savant, de séquences à fort impact expressif, où l'extase se suggère sans oublier les colères, les passions et les risques. Par là sont permis des resserrements sur les danseurs en gros plan, ou encore la convocation du hors champ visuel du monde urbain contemporain ; également des jeux passionnants entre performances simultanées en version nue et version habillée. Quelque chose se dispute, rebondit, intrigue, dans la saisie d'un espace mouvant incorporé. Et une étrange installation luxueuse de verres dits de Versailles signe une gourmandise de provocations. Non sans casse. Mais est-ce excès d'abondance ? Ou d'excellence savante ? Au moins aux soirs des premières (avec toujours une tenson particulière), il a semblé que cela faisait tout à fait spectacle, image gratifiante s'exposant devant les yeux sans bousculer une empathie kinesthésique. On ose une hypothèse : l'art d'Haleb est aussi celui d'intenses complicités cultivées chez ses collaborateurs autour de lui, dans la traversée d'expériences hors du commun. C'est sa force communautaire ; mais cela peut-être au péril de générer une satisfaction d'un entre-soi – particulièrement masculin homo-référencé – qui en vient à se laisser voir. En tant que comédienne, voire simplement en tant que femme, il nous a semblé que Caroline Breton, ne manquant pourtant pas de trempe, avait du mal à y trouver toute sa place. Il y aurait, décidément, beaucoup à analyser sur les performances de genre dans l'interprétation scénique. Gérard Mayen Spectacle vu le 9 octobre à la friche La belle de mai (Marseille) dans le cadre du festival Actoral. Semestriel national 15 octobre 2015 Mensuel national 29 octobre 2015 19 octobre 2015 PRESSE RÉGIONALE automne 2015 septembre 2015 Bi-mensuel régional n°359 / 16 au 29 septembre 2015 Mensuel régional n°88 / septembre 2015 Mensuel régional n°88 / septembre 2015 Mensuel régional n° 193 / 22 sept. - 12 oct. 2015 Mensuel régional n° 193 / 22 sept. - 12 oct. 2015 Quotidien régional 23 septembre 2015 Quotidien régional 23 septembre 2015 Quotidien régional 25 septembre 2015 Quotidien régional 26 septembre 2015 Quotidien régional 30 septembre 2015 Quotidien régional 30 septembre 2015 Quotidien régional 7 octobre 2015 7 octobre 2015 Quotidien régional 8 octobre 2015 Bi-mensuel régional n°361 / 14 octobre 2015 SUR LES PLANCHES 7 (RE)TOUR DE SCÈNE | LE FESTIVAL ACTORAL U ne édition adolescente et rebelle, émotive, intense, irrévérencieuse et grave, à la hauteur de ses quinze printemps. Le festival a pris de l’ampleur et a prouvé qu’il le méritait largement. Sous le signe de la mutinerie et du bouillonnement hormonal, les différentes propositions — à l’instar d’UFE Film et Performance de César Vayssié — ont enflammé les planches marseillaises avec engagement et passion, interrogeant, constatant, observant les conflits internes et externes qui tiraillent le monde, la société et ses contemporains. Ouverture en fanfare au Gymnase, sur les prédictions ultra pessimistes chantées et dansées de Sound of Music, la comédie musicale made in Broadway d’une efficacité sans faille du trio Duyvendak/ Fiat/Dubois. Sous l’éclatant sourire américain et la virtuosité technique éblouissante résonne la décadence d’un monde filant vers le chaos. L’évidence et la tension de ce paradoxe amènent une méditation douceâtre sur l’aveuglement, l’abrutissement contemporain, et travaillent l’angoisse existentielle dans une joie pailletée et communicative. Le happy end de cette « Mélodie du Bonheur » montre alors une humanité unifiée dans la synchronicité… Cauchemar dogmatique ? Utopie marxiste ? Solution finale ? Le “la” du festival était donné… Au MuCEM, César Vayssié et sa bande de comédiens/performeurs de la génération Y refont le monde, le cinéma et le théâtre. Sous l’égide du Pickpocket de Bresson, les activistes d’UFE Film et Performance, paumés dans la brume de l’histoire en marche, partent à la poursuite d’un nouveau langage. Dans une recherche anarchique d’une forme de sacré, ils propulsent leurs corps vers une poésie de l’absolu, font bloc « pour se haïr et s’aimer », portant leurs convictions déchues en étendard, autour d’une quête impossible d’amour, une soif inétanchable de repenser la politique. Jan Martens donnait quant à lui à voir sa vision épurée de la danse contemporaine au Ballet National de Marseille. Dans Ode to the Attempt, performance en treize étapes prédéfinies, il livre une partition personnelle, méthodiquement connectée au public, à l’opposé d’une perfection glacée. Puis, Sweat Baby Sweat, duo qu’il a chorégraphié, joue sur l’équilibre sensible d’un couple de danseurs. Dans la La quinzième édition du festival ActOral s’est clôturée samedi soir dans la musique et la joie. Retour sur trois semaines d’émoi artistique. © Barbara Chossis L’acte et la manière proximité du rapport, les liens d’interdépendance amoureuse s’esquissent ostensiblement, les muscles et la chair mus par les syndromes d’attractionrépulsion magnétiques dessinent avec une pureté organique la spirale d’une relation sentimentale, de l’évidence de la fascination à son fatal épuisement. Pour Saga, Jonathan Capdevielle a transformé le grand plateau de la Friche en théâtre de son enfance. Avec les Pyrénées pour tout décor, le public arpente les nationales qui sillonnent la région de Tarbes, pénétrant ainsi les secrets de la famille Capdevielle. Le comédien-metteur en scène, accompagné d’amis comédiens de la première heure, assume plusieurs rôles pour narrer son histoire, et ne lésine pas sur les références populaires, parties intégrantes de ses souvenirs et madeleines de Proust. De Balavoine à l’émission Mystères en passant par Jurassic Park, rien n’est mis de côté, et le mélange des registres de jeu fait qu’une chanson de Céline Dion prend une tournure poétique et théâtrale aussi inattendue que touchante. L’univers de Pamina de Coulon investissait Montévidéo avec une réflexion scientifique vulgarisée sur de grandes problématiques métaphysiques, Fire of Emotions. A grand renfort de théoriciens et savants chevronnés (Pythagore, Newton, Einstein, Hawkins, Whitehead, Schrödinger, Stengers…), la jeune Suissesse débat sur le voyage dans le eC ed nc rma r ésa sié s Vay temps et ses paradoxes. Ses interrogations subjectives sont le sujet de belles passes, aussi hilarantes que passionnantes. Angélica Liddell, le « grand nom » du festival, a divisé le public avec Te Haré Invencible Con Mi Derrota, donné dans la muséale Criée. Invitée par Hubert Colas, elle avait choisi de présenter cette œuvre, très personnelle, créée il y a quelques années. Certains y virent une caution décevante, totalement égocentrée et nombriliste, ou une « hystérisation » de la douleur en performance, renvoyant à l’image de la grande bourgeoise qui « pète les plombs » après quelques verres, malmenant avec mesure son corps. D’autres n’y décelèrent au mieux qu’une auto-thérapie pour voyeurs… Mais d’autres encore furent touchés à l’extrême par ce don dramatique, cette fragilité mise à nu, pourtant maîtrisée et écrite. Ils y reconnurent les éléments qui la firent acclamer en Avignon : cet art de sublimer la détresse, de symboliser la douleur et d’être là, tout simplement, présente et dans l’instant, même si ce moment et ce qui se vit est moche, d’assumer le regard, tel un soldat de la création. Vincent Thomasset a puisé dans les Lettres de non motivation de l’artiste Julien Prévieux un théâtre jouissivement comique, critique et politique de la relation épistolaire employeurs/employés, en détournant une activité parfois o erf Ep UF oppressante (la recherche d’emploi) en exercice salutaire et libérateur. La dramaturgie, la terminologie et la logique de l’efficacité de la lettre de motivation, rituel social censé rendre le demandeur crédible sur le marché du travail sont délirées, poétisées dans tous les registres de jeu possibles, révélant au passage l’absurdité de certains critères, paramètres ou slogans. Les cinq acteurs (excellents) incarnent une armée de récalcitrants au travail qui s’indignent, s’offusquent et se dérobent, démasquant des idéologies et affirmant leur désintérêt du salariat. Le théâtre documentaire de Milo Rau proposait, avec Breivik’s Statement, une lecture du discours de défense du terroriste norvégien Anders Breivik à son procès. Il y a deux « personnages » dans sa « pièce » : le marxisme culturel et le libéralisme économique, coupables de la promotion du multiculturalisme. Le terroriste ne fait que les identifier sans les articuler. Or, la neutralisation de l’un par l’autre, le fait qu’antiracisme et antisémitisme soient le seul fonds de commerce d’une gauche qui a abandonné les luttes sociales et qu’une certaine routine se soit installée dans la pensée gauchiste, résonnent en écho dans l’espace théâtral et dans la faiblesse du débat qui eut lieu ensuite. Il faut espérer qu’elle entraine chez les spectateurs de « produits artistiques et culturels » (pour employer une terminologie néo-libérale) une réaction, voire une autocritique. Probablement des tas de petits Breivik sont en fabrication actuellement dans le monde et si ce déficit d’une parole réellement contradictoire et porteuse de vérités s’installe, d’autres massacres sont à venir. Le dernier soir à Montévidéo, avant le Dj set ritualisé de Boris, les Dewey Dell, qu’on surnommait les « Castellucci juniors », performèrent un live électronique brutal et puissant, dont la dramaturgie sombre et défiante a mis un beau point final à ces trois semaines de création sensationnelles. Une édition à inscrire dans les annales de l’art vivant à Marseille. Barbara Chossis et Olivier Puech Le festival Actoral s’est tenu du 24/09 au 10/10 à Marseille. Rens. : www.actoral.org Exposition toujours en cours : La Célérité du Bernard l’ermite par Céline Ahond, Fabrice Reymond et Sophie Lapalu, jusqu’au 15/10 à OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel (58 rue Jean de Bernardy, 1er). Rens. : 04 91 81 64 34 / www.ou-marseille.com Bi-mensuel régional n°361 / 14 octobre 2015 Mensuel régional n°89 / 14 octobre 2015 14 Actoral 2015 : une maison hantée ? Convocation, évocation, obsession, persistance de la mémoire et retour du/au passé : la 15e édition du festival aura offert à travers certains de ses spectacles une leçon de porosité des esprits et des corps qui est peut-être une belle manière de résistance à la morosité ! T he show goes on… L’ouverture tout en paillettes a bousculé un peu la scène du Gymnase légèrement étriquée pour l’occasion (le spectacle «déborde» gentiment vers le premier rang) ; il faut dire qu’il y a du monde à la manœuvre pour faire appareiller un bâtiment qui devrait évoquer selon son concepteur le Titanic s’abîmant en fanfare dans les eaux glacées du calcul égoïste, des catastrophes climatiques et autres réjouissances de saison. Le projet («un pari» dit Yan Duyvendak conscient sans doute de la fragilité des engagements les plus fermes) est frontal : un «divertissement qui fait réfléchir» et le genre de la comédie musicale, poussé sur les décombres du krach de 1929, semble à même d’honorer le cahier des charges. Intentions claires, sans doute trop, et mise en œuvre limpide : le surtitrage délivre des informations terrifiantes «pas de médocs pour les pauvres» ou «les ouvriers à Fukushima ont les yeux rouges» -on reconnaît bien le swing factuel et distant de Christophe Fiat- pendant que les artistes souriants recréent un Broadway impeccablement remasterisé par le chorégraphe Olivier Dubois ; sans faillir les corps chantent bien, dansent bien et une rengaine hypnotique «All right... Good night» accompagne les tableaux décalés qui font voler en éclats la «mélodie du bonheur» qu’évoque le titre Sound of Music. Entre l’or qui pare peu à peu les costumes, tombant en avalanche des cintres et le plomb du discours (lequel au fait ?), l’alchimiste se fait moraliste et tend au public l’éternel miroir de la contradiction ; mieux que rien sans doute… Des voix : Aux antipodes, sur le plateau nu de La Minoterie et avec quatre comédiennes qui entrent et sortent par la porte, l’iranien Amir Reza Koohestani réussit à troubler le spectateur dans ses fondamentaux -«croire» ce qu’il voit et entend- par des jeux d’ellipses, de répétitions, d’infimes variations autour de la spirale de la délation : dans un internat déserté, y compris par la responsable qui est donc la Sound of music © Agnès Mellon première figure questionnante-absente (on la découvre soudain dans le public), une jeune fille a entendu la voix d’un homme dans la chambre de son amie ; l’ambiguïté du titre Hearing -audience et audition- renvoie exactement aux subjectivités blessées de ces figures qui, on le découvre peu à peu, construisent un récit de souvenirs fragmentés qui tourne autour du suicide de l’une et de la culpabilité de l’autre ; bouleversante démonstration que le théâtre sait explorer l’invisible... Angelica Liddell, elle, construit ses images avec toujours les mêmes spectres de forme jusqu’à frôler un certain maniérisme qui n’en délivre pas moins une belle dose d’émotion : autour de violoncelles couchés comme autant de corps à résonance, elle erre en Jacqueline Du Pré, musicienne de légende, morte à 42 ans dans des souffrances que l’artiste catalane magnifie de sa mystique scénographiée : scarifications (légères... juste un peu de sang sur les linges blancs du martyre... pas sûr que la grande salle de la Criée permette à chacun d’apprécier) et petits pains à message, langage du corps hanté et de la possession fétichiste (ah.. la chevelure de Jackie) et la mort toujours recommencée dans le concerto d’Elgar qui vide la scène mais emplit l’âme ; le paintball warholien et le pop-corn, des photos de la guerre du Vietnam teintent l’iconographie d’une pointe de vanité cruelle ; le rituel accompli, l’artiste s’éclipse sans saluer ; on se sent bien seul. Que dire alors de (ce) qui est peut-être la découverte de cette édition : Thom Luz et son théâtre qui existe si fort d’être transaction avec la mort ? Le titre When I die-a ghost story with music suffit à camper la rigueur et la précision helvétiques qui président à ce travail singulier ; intérieur anglais des 60’, veuve anglaise au piano anglais et peu à peu arrivée entre deux, trois ou quatre portes translucides ou miroirs, à travers l’écran d’un téléviseur majestueux, de «musiciens» qui mettront la durée du spectacle pour occuper la scène ; Schubert, Brahms, Debussy viennent visiter Rosemary et créent pour elle un chœur des anges que permet l’extraordinaire virtuosité des interprètes bien vivants ; c’est captivant ; on peut fermer les yeux mais on prend le risque de voir la même chose. D’autres propositions encore pour faire résonner l’absence comme celle de Laetitia Dosch dans un Album / hommage à Zouc ont permis de s’assurer fermement que, oui, la vie est un songe !!! MARIE JO DHO La 15e édition d’Actoral s’est déroulée du 24 septembre au 10 octobre à Marseille Mensuel régional n°89 / octobre 2015 19 octobre 2015 actœral 15 festival des arts et des écritures cœntempœraines 24 SEPTEMBRE - 10 OCTOBRE - MARSEILLE Festival actoral - Direction : Hubert Colas 3, impasse montévidéo | 13006 Marseille | + 33 (0)4 91 37 30 27 | www.actoral.org Presse nationale | On s’en occupe | Corine Péron | [email protected] | +33 (0)6 77 98 83 77 Presse régionale | Elodie Bernelin | [email protected] | +33 (0)4 91 04 68 41 Le Festival actoral est subventionné par Le Festival actoral est soutenu par Partenaires médias d’actoral.15