« Cacciatori d` aerei » : « les chasseurs d`avions » Toujours en Italie…
Transcription
« Cacciatori d` aerei » : « les chasseurs d`avions » Toujours en Italie…
« Cacciatori d’ aerei » : « les chasseurs d’avions » Pendant leur voyage à Lugo, les voyageurs de Baden ont pu rencontrer les représentants de l’Association «Air Finders ». Fondée en 2001 à Lugo, elle s’est donné pour objectif la récupération d’avions tombés pendant la 2 de guerre mondiale, de leurs pilotes et équipages. Il s’agit d’inhumer les pilotes tués au combat, de constituer un musée pour les passionnés et de permettre enfin aux nouvelles générations de méditer sur les horreurs de la guerre. La méthode de recherche associe la collecte des témoignages conservés de l’époque, l’utilisation de détecteurs de métaux, et, comme toujours, à la fois de gros engins et beaucoup d’huile de coude. Jusqu’en 2006 ont été retrouvés 18 avions et les dépouilles de 8 pilotes: 3 Allemands, 2 Britanniques, 1Brésilien et 2 Italiens, pour lesquels on a célébré des obsèques avec les honneurs militaires et auxquels on a donné une digne sépulture. Les pièces retrouvées sont nettoyées, classées, certifiées par les autorités militaires et recueillies au Dépôt de Conselice et au musée de Fusignano. Les collections comprennent des objets personnels, la garde-robe, les uniformes, les armes. Les reliques les plus importantes sont celles du Messerschmitt Bf.109G-6 et de son pilote Hans Joachim Fischer, celles du Thunderbolt P-47 et de son pilote John Richardson Cordeiro e Silva et celles des aviateurs de Fusignano. Le début de toute cette aventure, faite de passion et de piété, est une histoire racontée dans la langue romagnole par une dame âgée et corroborée par Leo Venieri, Président de l’aéro-club de Lugo. Au moment de sa naissance, le 16 mars 1944, un combat aérien s’est déroulé au-dessus du fleuve Santerno, où périt un aviateur allemand. La mère de Leo Venieri se rappelait les tirs, la peur: ce fut le premier combat observé par la population locale. Les recherches mirent à contribution un vieil homme du voisinage, des historiens de l’aéronavale, un as de l’aviation italienne, L. Gorrini, un commandant de la Luftwaffe E. Neumann. Les recherches sur le terrain mirent à jour les restes de l’avion, quantité de débris, un pistolet Beretta, un portefeuille, des timbres, la plaque d’identification et le corps semi-momifié de l’aviateur Hans Joachim Fischer… Voyez ce lien italien : http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-681d263a-9a30-4bbb-a5183ca8db01ef8c.html Toujours en Italie… Le voyage des officiels badennois, abondamment relaté dans notre précédent numéro, n’a pas fini de susciter des échos dans la presse transalpine. Voici un autre article, qui rappelle opportunément, en langue italienne svp, que c’est le Badennois Joseph Le Brix qui, le premier, traversa l’Atlantique sur les ailes du vent… Il y est question aussi -et forcément- du Musée des Passions et des Ailes! Cocorico, donc! Le Musée est ouvert chaque samedi de 15 a 18 heures. Egalement ouvert sur rendez-vous pour les groupes de plus de 5 personnes. Le Musée garde le souvenir de Joseph Le Brix, héros de l’aviation, né à Baden. Il présente une collection de jouets anciens et d’automates œuvres de Jean Farkas. Egalement, des maquettes de navires, réalisées par Aimé Malry. Et la collection des accordéons de Francis Le Pipec. Le Musée des Passions et des Ailes 2 place Weilheim 56870 Baden Tél 02 97 57 27 89 [email protected] http://www.museedebaden.fr Entrée: 3€50 adulte, 3€ groupe>5 personnes, 2€ étudiant et demandeur d’emploi, gratuit jusqu’à 16 ans. Tarifs de l’adhésion à l’Association des Amis du Musée de Baden: 16€ individuel, 26€ famille-association, 26€ minimum bienfaiteur, 5€ jeunes de 16 à 25 ans. Ouverture annuelle mi-juin à mi-septembre: tous les jours de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures, sauf dimanche après-midi. Ouverture spéciale selon calendrier ou sur rendez-vous. Images et texte propriétés du Musée des Passions et des Ailes. Reproduction interdite.
Documents pareils
Le Musée des Passions et des Ailes construit peu à peu sa notoriété
Des maquettes de navires,
œuvres d’Aimé Malry, donnent
une image parlante de l’histoire
de la marine.