ERA -NET - CORDIS

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ERA -NET - CORDIS
SÉRIE V
ERA-NET
SYNTHÈSES DE PROJETS
Mise en réseaux
des programmes
nationaux de recherche dans
l’Espace européen de la recherche
Soutien à la coordination des activités
Le puzzle de l’espace
européen de la recherche
Rassembler les programmes nationaux
pour former l’unité de la recherche européenne
Le projet ERA-NET était l’un des composants extrêmement
novateur du sixième programme-cadre de recherche de l’Union
européenne (6e PC), doté d’un budget total de 19,2 milliards
d’euros et couvrant la période 2002-2006. La Commission
européenne a conçu ce projet particulièrement pour soutenir
la mise en réseau et la coordination à l’échelon transnational
des programmes de recherche nationaux et régionaux. ERANET s’adressait donc aux directeurs de programmes travaillant
dans des ministères nationaux ou des agences de financement,
et non pas aux universités ou aux entreprises. Compte tenu du
succès rencontré par le projet lors du 6e PC, le programme sera
prolongé au cours du septième programme-cadre (7e PC).
Une collaboration et une coordination transnationales
durables
Le système ERA-NET s’adresse aux directeurs de programme
et aux entités chargées du financement des programmes, aux
niveaux national et régional. Il vise à encourager la création de
liens étroits et durables entre des programmes nationaux de
recherche poursuivant des objectifs communs. Cette action
contribue à la création de l’espace européen de la recherche,
en facilitant les initiatives concrètes en vue de la coordination
des programmes de recherche menés aux niveaux régional,
national et européen, dans des domaines spécifiques. Elle
encouragera également les initiatives axées sur la mise en
commun de ressources humaines et financières fragmentées.
L’objectif global est d’améliorer ainsi l’efficacité des efforts de
recherche menés en Europe.
La plupart des projets ERA-NET présentés dans ce dossier
adoptent une approche de collaboration progressive – avec,
par exemple, des «cartographies» des programmes actuels de
financement de la recherche et des ateliers réguliers visant à
améliorer la compréhension et la confiance mutuelles. Cette
pratique a permis d’identifier les lacunes, les chevauchements
et les synergies possibles, et a abouti, dans la plupart des cas,
à une diffusion rapide des meilleures pratiques en matière
d’évaluation des propositions et autres aspects de la gestion
de programme. La dissémination de ces bonnes pratiques
a offert une base solide pour la réalisation d’activités pilotes
conjointes. Les projets ERA-NET pourraient déboucher sur une
collaboration à grande échelle, comprenant la planification
stratégique et l’élaboration de programmes conjoints de
recherche, l’ouverture mutuelle des programmes nationaux
de recherche aux chercheurs d’autres États membres, et
le lancement de programmes réellement transnationaux,
cofinancés par deux pays au moins.
Développement des réseaux
Les réseaux de directeurs de programme national comptant
déjà, à l’échelon transnational, un nombre suffisant de membres
actifs pour entreprendre une collaboration concrète ont pu
lancer immédiatement la phase de mise en œuvre de leur ERANET. Les actions de coordination (AC) ont soutenu la phase de
mise en œuvre d’un ERA-NET pendant une période maximale
de cinq ans. Le financement communautaire a pris ici la forme
d’une subvention budgétaire pouvant atteindre 3 millions
d’euros, ce qui représente un remboursement allant jusqu’à
100 % des coûts éligibles encourus par les contractants pour
assurer la coordination, la formation et la gestion des activités
de consortium du réseau ERA-NET. D’autre part, les réseaux
n’ayant pas encore atteint cette masse critique nécessaire ont pu
mettre en œuvre une phase préparatoire initiale ne dépassant
pas 12 mois. Cette phase a été financée au titre d’une action de
soutien spécifique (ASS). La contribution financière de l’Union
européenne a pris ici la forme d’une subvention budgétaire
d’un maximum de 200 000 d’euros, soit un remboursement
allant jusqu’à 100 % des coûts éligibles encourus par les
contractants, sur la base d’un réel cofinancement. Les ASS
étaient essentiellement axées sur le recrutement de nouveaux
membres de réseau et sur la planification commune de leur
ERA-NET. L’objectif ultime était de préparer un futur projet ERANET (phase de mise en œuvre) financé en tant qu’action de
coordination.
Quel que soit le type d’action soutenue, la Commission
européenne n’a pas financé les activités de recherche réalisées
dans le cadre des programmes nationaux constituant un réseau
ERA-NET; ces derniers ont donc dû continuer à financer euxmêmes leurs activités de recherche.
Projets ERA-NET: apporter une valeur ajoutée à la recherche
européenne
La coordination des programmes de recherche menés au
niveau national s’est heurtée à de nombreux obstacles
culturels, politiques et administratifs. Pourtant, les directeurs
de programme sont particulièrement conscients des avantages
potentiels de la coordination scientifique. Ne bénéficiant
souvent pas d’un financement suffisant pour faire avancer
la recherche dans ces domaines critiques, les directeurs de
programme sont malgré tout déçus de ne pas disposer d’une
masse critique adéquate et de voir d’autres pays réaliser des
travaux de recherche identiques à ceux qu’ils financent à
l’échelon national.
L’appel ouvert à propositions, publié en décembre 2002
par la Commission européenne, a été très bien accueilli par
les participants potentiels, comme en témoignent les 229
propositions, associant 2 003 participants. Un total de 182,72
millions EUR a été attribué au mécanisme ERA-NET pour la
durée du 6e PC.
Comme le montrent clairement les ERA-NET décrits dans
la présente brochure, de nombreux ministères, conseils de
recherche et organismes chargés du financement ou de la
gestion des activités de recherche menées au niveau national
ou régional tiennent à ce que leurs propres programmes
de recherche bénéficient des avantages de la coordination
transnationale. Ils s’emploient déjà activement à développer
leur ERA-NET pour atteindre la masse critique dans leur(s)
domaine(s) de recherche de prédilection et pour maximaliser
les possibilités de synergies fructueuses.
À la fin de 2006, plus de 55 % des projets ERA-NET sélectionnés
avaient mis en œuvre, avaient lancé ou préparaient le lancement
d’appels et/ou de programmes conjoints. Cela représente une
mobilisation de plus de 500 millions d’euros pour le financement
de la recherche, coordonné par le biais des projets ERA-NET, la
plupart dans des appels conjoints.
Perspectives pour l’avenir
Étant donné son succès considérable dans le 6e PC, la
Commission a proposé de poursuivre et d’étendre le mécanisme
ERA-NET au 7e PC. Les projets existants seront encouragés à se
développer davantage, et les consortiums ERA-NET pourraient
être élargis, en vue d’accueillir de nouveaux partenaires. De
plus, davantage de domaines seront couverts, comme le
définit le programme de travail des thématiques diverses du
programme «Coopération», et des parties du programme
«Capacités».
Pour de plus amples informations sur le mécanisme ERA-NET,
consulter les sites web suivants:
http://cordis.europa.eu/coordination/home.html et
http://ec.europa.eu/research/fp6/index_en.cfm?p=9_eranet
2006
ERA-NET
Action de coordination
ASPERA
E
“
fforts de coordination en
physique des astroparticules
Le principal résultat attendu d’ASPERA est le financement
en temps voulu et coordonné des 6 ou 7 grandes infrastructures de
recherche en astroparticules, nécessaires pour le développement
”
dans ce domaine.
Le niveau de financement
de la physique des astroparticules
en Europe n’a rien à envier à celui
des États-Unis, par exemple.
Cependant, pour la première fois,
il sera concentré sur des objectifs
concertés par les agences
européennes participantes. Une
première étape importante dans
cette voie sera l’élaboration d’une
feuille de route européenne.
Deux autres étapes seront la
capacité d’ASPERA à lancer des
appels d’offres de recherche
et développement (R & D)
communes, et l’établissement
de liens entre les observatoires
existants et les laboratoires
souterrains.
Mise en réseau
des astroparticules
La physique des astroparticules est un
nouveau domaine de recherche, résultat
de la convergence entre les physiques
microscopique et macroscopique de
l’univers. Le rapide développement de ce
domaine interdisciplinaire à l’intersection
de la physique des particules, de l’astrophysique et de la cosmologie a conduit
à la conception de nouveaux types d’infrastructures. Grâce à des laboratoires
souterrains ou à des télescopes, des antennes et des expériences avec satellites
spécialement conçus à cette fin, les physiciens des astroparticules emploient de
nouvelles méthodes de détection pour
observer toute une gamme de particules
cosmiques; cela concerne notamment les
neutrons, les rayons gamma, les rayons
cosmiques à ultra-hautes énergies, les
ondes gravitationnelles et les particules
(encore hypothétiques) d’antimatière.
Avec près de 2 000 scientifiques dans
environ 50 laboratoires, l’Europe constitue déjà l’un des principaux acteurs dans
ce domaine. Destiné à servir de cadre à
la mise en œuvre d’une feuille de route
et d’un plan d’action commun, le projet
ASPERA rassemble les agences européennes chargées du financement de la
physique des astroparticules. Ces agences vont unir leurs efforts en faveur d’une
base de recherche cohérente à l’échelle
européenne.
Regarder les étoiles d’un
point de vue scientifique
ERA-NET
L’observation des étoiles date de la nuit
des temps. Cependant, nos connaissances en matière d’astronomie se sont accrues de façon extraordinaire grâce à la
recherche scientifique. Les découvertes
exaltantes du XXe siècle ont donné naissance au domaine de la physique des
astroparticules, mettant en évidence les
points communs entre la physique des
particules, l’astrophysique et la cosmologie. Des expériences avant-gardistes, aux
coûts compris entre 10 et 100 millions
d’euros par expérience, ont permis des
avancées scientifiques significatives dans
de nombreux domaines clés. Au commencement, il s’est surtout agi d’activités
de recherche par de petites équipes d’envergure nationale. Cependant, la rapidité
des développements dans ce domaine a
rendu nécessaire la collaboration de plusieurs équipes scientifiques de différents
pays, lesquels envisagent de créer et de
partager des infrastructures, des budgets,
et de la main-d’œuvre à grande échelle.
ASPERA est un projet ERA-NET qui vise
à consolider les compétences de recherche européennes, afin de permettre une
collaboration transnationale. Il est l’œuvre de l’ApPEC, un groupement d’intérêt
des agences de financement nationales,
fondé en 2001 lorsque 6 agences scientifiques européennes ont pris l’initiative
de coordonner et d’encourager la physique des astroparticules en Europe. À
l’heure actuelle, le consortium de projet
est constitué de 17 agences de financement nationales en Europe, y compris le
Centre européen de recherche nucléaire
(CERN) qui en est membre à part entière.
ASPERA envisage de collaborer étroitement en tant que partenaire associé de
l’ASE (Agence spatiale européenne), en
exploitant les complémentarités et les
extensions des programmes de physique
des astroparticules tant sur le terrain que
dans l’espace. Qui plus est, les partenaires envisagent d’interagir avec le comité
ESFRI (European Strategy Forum on Research Infrastructures – Forum stratégique européen pour les infrastructures de
recherche), l’ESO (European Southern
Observatory – Observatoire européen
austral) et l’initiative ASTRONET d’ERANET pour l’astrophysique, une initiative
Action de coordination
ASPERA
“
Titre complet:
Mise en œuvre d’une coordination
européenne en physique des
astroparticules
Domaine de recherche:
Coordinateur:
France: Centre national de la
recherche scientifique (CNRS)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Allemagne: Bundesministerium
für Bildung und Forschung
(BMBF)
• France: Commissariat à l’énergie
atomique (CEA)
• International: Centre européen
de recherche nucléaire (CERN)
• Portugal: Fundação para a
Ciência e a Tecnologia (FCT)
• Belgique: Fonds national de
recherche scientifique (FNRS)
• Pays-Bas: Stichting voor
Fundamenteel Onderzoek der
Materie (FOM)
• Belgique: Fonds voor
Wetenschappelijk Onderzoek Vlaanderen (FWO)
• Italie: Istituto Nazionale di Fisica
Nucleare (INFN)
• Espagne: Ministerio de
Education y Ciencia (MEC)
• République tchèque: Ministry of
Education Youth and Sports
(MEYS)
• Suisse: Fondation nationale
suisse pour la science (SNF)
• Grèce: National Center for
Scientific Research
«Demokritos» (Demokritos)
• Royaume-Uni: Particle Physics
and Astronomy Research
Council (PPARC)
• Allemagne: Projektträger DESY
(PT DESY)
• Espagne: Fundación Española
de Ciencia y Tecnología (FECYT)
• Suède: Swedish Research
Council (Vetenskapsradet) (VR)
Pour plus d’informations,
contacter:
S. Katsanevas
CNRS
Fax: (33) 144 96 53 40
E-mail: [email protected]
L’enthousiasme avec lequel la communauté scientifique et les agences de
dont l’objectif est de coordonner les mesures nationales afin d’englober toute la
gamme des recherches en matière d’astronomie. Cela permettra d’éviter la duplication des efforts et les interférences, et
en même temps de créer des synergies
et une infrastructure optimale grâce à des
investissements en équipements.
La première étape de ce programme enthousiasmant sur trois ans sera l’échange
structuré des informations entre les partenaires du consortium, les comités nationaux et supranationaux et les conseils de
recherche de l’ensemble des pays européens. Ce processus mettra en valeur
les priorités en matière de recherche et
les similitudes et différences en matière
d’administration, d’évaluation et de financement des conseils nationaux. En outre,
les barrières juridiques et de financement
qui empêchent la collaboration transnationale seront identifiées. En fonction
de ces informations, des règles et outils
communs d’administration et d’évaluation des projets transnationaux seront
établis, y compris une feuille de route
scientifique conjointe pour les projets
de physique des astroparticules. Cela se
fera par le développement d’une base de
données de spécialistes en évaluation, le
développement de procédures communes d’examen et l’établissement de liens
entre les infrastructures existantes. Des
ateliers thématiques spécifiques serviront de base à l’identification de cibles de
recherche transnationale, notamment en
ce qui concerne la définition de thèmes
de recherche pour les programmes européens conjoints. Les recommandations
de priorités de la feuille de route, combinées à la programmation stratégique
conjointe, seront examinées à la lumière
d’appels d’offres conjoints ou coordonnés. Le lancement d’un programme de
R & D coordonné permettra de développer un plan d’action commun pour le financement de nouvelles infrastructures.
Pour ce faire, on effectuera l’alignement
Durée:
N° de référence du projet:
Financement communautaire:
Direction générale de la recherche
3 ans
2 500 000 e
”
financement ont abordé le processus me rend confiant vis-à-vis des résultats à venir.
CA-036284 (ERAC) ASPERA
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
respectif d’une partie des ressources
financières de la mise en réseau des
conseils de recherche. Qui plus est, l’établissement d’accords de coopération sur
les infrastructures existantes constituera
une base unifiée à grande échelle pour
la mise en place d’activités de recherche
exigeantes.
L’échange d’informations et la dissémination des résultats seront facilités par le
développement d’outils et de portails de
communication électronique conjoints.
En plus de servir de point d’entrée unique,
cette infrastructure électronique commune permettra un traitement conjoint
efficace des propositions et des programmes européens. D’où une plus grande
unité des spécialistes des astroparticules
autour du programme ERA-NET et un
renforcement de l’identité d’entreprise du
consortium. Un système d’information
par l’internet permettra aux décideurs
politiques, aux candidats intéressés et au
grand public d’accéder aux informations
concernant ASPERA, ses programmes et
sa philosophie. Il contiendra également
des publications, des appels d’offres
transnationaux conjoints, des listes de
projets financés, des études comparatives, des liens vers les chercheurs et les
organisations nationales et supranationales. Ces informations, régulièrement
mises à jour, serviront de mécanisme
pour augmenter et entretenir l’intérêt du
public, d’où une mobilisation accrue des
principaux acteurs et, par conséquent,
une expansion du réseau.
ASPERA constitue un point de convergence pour les scientifiques et les agences, afin de permettre la prise de décisions à l’échelle européenne vis-à-vis de
futurs programmes et infrastructures de
recherche en physique des astroparticules. En tant que programme de coordination, il fournit un cadre global à la mise
en œuvre d’activités conjointes, avec un
accent particulier sur les échanges mutuels et les synergies. L’atteinte de tels
objectifs constituera une première étape
à la mise en œuvre d’accords de collaboration durables, vers un espace européen
de la recherche en physique des astroparticules.
2006
Action de coordination
ERA-NET
COMPLEXITY-NET
L
e tout est plus grand que
la somme de ses parties
“
La recherche sur la complexité joue un rôle essentiel dans la
croissance de la société fondée sur la connaissance, où de nouvelles
méthodes et technologies complexes s’avèrent de plus en plus
importantes sur un marché mondial extrêmement concurrentiel.
”
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée
COMPLEXITY-NET, figurant dans la Série 2 de cette publication.
Le transfert actuel d’informations
dans une société de plus en
plus fondée sur la connaissance
entraîne une forte demande de
compréhension des modèles
et des comportements
complexes. Selon des données
récentes, l’Europe est en train
de prendre du retard, vis-à-vis
de ses concurrents, dans la
course aux compétences dans
cette discipline scientifique
émergente. COMPLEXITY-NET a
été conçu pour renverser cette
tendance, en favorisant une
collaboration horizontale accrue
en Europe. Plusieurs actions
ciblées permettront de stimuler
la coopération, ainsi que de
favoriser la création et le partage
des connaissances.
T
raditionnellement,
recherche
les États-Unis ont pris la tête grâce à une
scientifique a examiné des éléments
la
stratégie interne de développement de la
simplifiés tirés des systèmes, afin de défi-
recherche sur la complexité. La produc-
nir les principes sur lesquels ils fonction-
tion de l’Europe, mesurée en nombre de
nent et, si possible, pour créer un modèle
publications, ne représente que la moi-
mathématique capable de reproduire les
tié de celle des États-Unis, malgré le fait
fonctions du système initial. Les natures
qu’elle possède à peu près le même nom-
de nombreux systèmes complexes sont
bre de scientifiques.
cependant liées à une combinaison de
propriétés émergentes issues des interac-
La réponse est simple
tions entre ces éléments. La science de la
Les partenaires participant à l’ASS ont
complexité s’intéresse, elle, à un monde
mis au point un programme pour aider
qui n’est pas constitué par des relations
l’Europe à rattraper son retard. Les neuf
linéaires simples, mais présente plutôt
partenaires d’origine ont admis deux par-
les fonctions qui tirent leur source de
tenaires supplémentaires, et COMPLEXI-
non-linéarités inhérentes, un monde qui
TY-NET est né. Pour mieux coordonner
évolue et s’adapte de façon dynamique,
l’effort européen, la première étape
ou qui s’éloigne fortement de l’équilibre
consiste à identifier ce que chaque État
simple. La recherche sur la complexité
membre fait au niveau individuel. Une
tire ses origines des «sciences naturel-
fois les informations sur les programmes
les», mais a progressivement gagné des
nationaux consolidées, elles seront sou-
domaines tels que l’ingénierie, l’écono-
mises à une analyse SWOT [Strengths,
mie et les autres sciences sociales. L’inté-
Weaknesses, Opportunities and Threats
rêt accru pour la complexité s’est accom-
(forces, faiblesses, opportunités et mena-
pagné d’une explosion correspondante
ces)]. Cette dernière est destinée à défi-
du nombre de journaux et conférences
nir des actions correctives et à concevoir
scientifiques consacrés au sujet.
une approche intégrée, afin de profiter
des occasions liées aux compétences
En ce qui concerne la position de l’Eu-
inhérentes à l’Europe et de la base de
rope dans le domaine des systèmes
connaissances existante. Des rapports
complexes, les statistiques ne sont pas
appropriés aux deux étapes permettront
en sa faveur lorsqu’on les compare à ses
de résumer les principaux résultats.
principaux concurrents. Des recherches
menées dans le contexte d’une action de
soutien spécifique (ASS) ont révélé que
ERA-NET
Action de coordination
COMPLEXITY-NET
Titre complet:
Réseau européen d’agences
de financement – Coordination
des activités nationales de
recherche et formation sur la
complexité
Domaine de recherche:
Systèmes complexes
Coordinateur:
Royaume-Uni: Conseil de
recherche en génie et en sciences
physiques
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Belgique: Fonds national de la
recherche scientifique
• Danemark: Ministry of Science,
Technology and Innovation
• Estonie: Eesti Teaduste
Akadeemia
• Grèce: General Secretariat for
Research and Technology
• Hongrie: National Office for
Research and Technology
• Irlande: Irish Research Council
for Science, Engineering and Technology
• Italie: Consiglio Nazionale delle
Ricerche
• Pays-Bas: Nederlandse
Organisatie voor
Wetenschappelijk Onderzoek
• Portugal: Fundacão para a
Ciência e a Tecnologia
• Espagne: Ministerio de
Educación y Ciencia
Pour plus d’informations,
contacter:
Dr Caroline Batchelor
Engineering and Physical Sciences
Research Council
Polaris House
North Star Avenue Swindon
SN2 1ET- United Kingdom
E-mail :
[email protected]
URL: www.epsrc.ac.uk
Durée:
42 mois
Financement communautaire:
2 615 665,20 e
N° de référence du projet:
036195 COMPLEXITY-NET
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
“
Notre ambition est la formation d’une action Complexity-NET
coordonnée, capable d’amener la recherche et la formation à la recherche
européennes sur les systèmes complexes au meilleur niveau.
La phase suivante abordera la perspective européenne dans son ensemble,
permettant ainsi la création d’une vaste
stratégie visant à rétablir l’innovation et la
compétitivité au niveau européen. Parmi
les activités envisageables pour permettre l’obtention de cet objectif, citons:
l’émission d’appels d’offres conjoints; la
promotion du partage des connaissances
en mobilisant les scientifiques européens
à l’aide de programmes de formation et
d’échange; un accès accru aux moyens
de recherche limités; la participation
transfrontalière.
On mettra particulière-
ment l’accent sur les activités de dissémination qui seront dirigées par un bureau
COMPLEXITY-NET central, alors qu’un
comité de pilotage en réseau permettra
la coordination de haut niveau du programme d’ensemble du projet.
”
Mise en route
COMPLEXITY-NET ne part pas de zéro. Le
projet EXYSTENCE a été précédemment
financé par la section «Technologies
émergentes et du futur» du programme
«Technologies pour la société de l’information». Quant aux programmes Sciences et technologies nouvelles et émergentes et Coopération en science et en
technologie, ils ont tous les deux également financé des initiatives similaires.
COMPLEXITY-NET coopérera activement
avec différentes parties prenantes importantes, notamment la Fondation pour
la science européenne et la Division de
physique statistique et non linéaire de la
Société de physique européenne.
Des conférences, des ateliers et d’autres
événements encore fourniront un forum
commun pour unifier, échanger des idées
et forger une stratégie commune. Enfin,
des comités comme le Conseil des chefs
européens de la recherche et les organismes de recherche en physique de l’Union
européenne seront également invités à
contribuer au projet. À cette vaste série
d’organismes, on s’efforcera d’ajouter de
nouveaux partenaires pour COMPLEXITY-NET, en provenance à la fois des États
membres et des États associés.
2006
Action de coordination
ERA-NET
E-RARE
U
ne occasion rare
de coopérer
“
La coordination des plates-formes et des centres scientifiques
ouvrira la voie à la mise en réseau et à la création d’un véritable
programme de recherche européenne sur les maladies rares.
”
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée E-RARE,
figurant dans la Série 1 de cette publication.
Le domaine des maladies rares
offre une occasion exceptionnelle
de coordination des programmes
de recherche nationaux. Aucun
pays européen n’est en mesure de
rassembler la masse critique de
financements, de compétences,
de locaux ou de patients requise
pour le lancement des grands
projets multidisciplinaires
nécessaires à la réalisation de
sérieux progrès dans le combat
contre ce problème social
majeur. E-Rare entend établir des
infrastructures de communication
interne et externe et développer
des communications spécifiques
avec la communauté scientifique,
la Commission européenne, les
organisations de financement
externes, toutes les parties
prenantes publiques appropriées
et les organisations de patients.
Les résultats seront transmis
à des décideurs en matière de
recherche, afin de les appliquer
au système de santé.
ERA-NET
E-Rare a pour but de maximiser l’efficacité et l’impact de la recherche sur les
maladies rares, en développant une politique de recherche commune ainsi qu’en
favorisant des actions en faveur des projets pluridisciplinaires, de faciliter un accès transnational aux infrastructures de
recherche et de réunir des groupes de
patients et le matériel biologique associé
à une échelle européenne.
P
ar définition, les maladies rares n’affectent pas plus d’un individu sur 2 000.
Mais il existe de 6 000 à 7 000 types différents de maladies, dont la plupart sont
d’origine génétique. Prises dans leur ensemble, elles affectent environ 20 millions
de citoyens européens. La plupart de ces
maladies conduisent à des pathologies
chroniques et représentent un fardeau
significatif pour les systèmes de santé.
Cependant, dans la grande majorité des
cas, notamment pour les désordres du
système immunitaire, on continue à en
ignorer les causes spécifiques. Très peu
sont suffisamment bien compris pour en
permettre un traitement efficace.
Leur rareté elle-même constitue un réel
obstacle à la recherche. Étant donné la
grande dissémination des patients, il est
difficile de recueillir un nombre suffisant
de sujets pour des études circonstanciées. Les groupes de recherche spécialisés sont isolés, et les données cliniques
sont fragmentaires. Qui plus est, comme
la majeure partie du financement public
est consacrée à la recherche sur les maladies communes, les projets de recherche
complexes nécessaires pour les maladies
rares, qui requièrent normalement une
coopération interdisciplinaire, sont peu
souvent mis sur pied.
Conscients du fait que des mécanismes
spéciaux et une coordination du financement sont nécessaires pour traiter ces difficultés sérieuses, 9 partenaires de 8 pays
différents ont décidé de joindre leurs forces dans cette action de coordination.
Développement d’une politique de recherche commune.
L’apprentissage mutuel et l’échange
d’informations, l’identification des écarts
et des interférences au sein des programmes et activités de recherche nationaux
sur les maladies rares créeront une base
de connaissances pour le développement
d’activités conjointes et transnationales.
L’interaction avec les scientifiques et les
parties prenantes concernées par l’étude
des maladies rares permettra d’inclure la
définition de priorités stratégiques dans
l’agenda des politiques de recherche sur
les maladies rares, et aussi dans les futurs programmes et activités de recherche aux niveaux national, transnational et
européen.
Obtention de synergies
Le dépassement de la fragmentation inhérente à la recherche dans le domaine
des maladies rares et la promotion d’ap-
Action de coordination
E-RARE
Titre complet:
ERA-NET pour les programmes de
recherche sur les maladies rares
Domaine de recherche:
Maladies rares
Coordinateur:
France: GIS-Institut des maladies
rares, Institut national de la santé
et de la recherche médicale
(Inserm)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• France: Inserm/GIS-Institut des
maladies rares
• Allemagne: Der Projektträger
im Deutschen Zentrum für Luft und Raumfahrt;
Bundesministerium für Bildung
und Forschung
• Espagne: Instituto de Salud
Carlos III, Fundación para la
Cooperación y la Salud
Internacional
• Belgique: Fonds national de la
recherche scientifique
• Israël: Chief Scientist Office,
Ministry of Health
• Italie: Istituto Superiore di Sanità
• Pays-Bas: De
Nederlandse Organisatie
voor Gezondheidsonderzoek en
Zorginnovatie
• Turquie: Türkiye Bilimsel ve
Teknolojik Arastirma Kurumu
Partenaires affiliés:
• Russie: Ministry of Education of
the Russian Federation
• Italie: Direzione Generale Sanità,
Région Lombardie
Pour plus d’informations,
contacter:
Dr Pascale
Borensztein, Dr Igor Beitia
GIS-Institut des maladies rares
102, rue Didot, F-75014 Paris
Fax: (33) 158 14 22 88
E-mail: [email protected]
URL: http://www.e-rare.eu/
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
2 187 377,60 e
N° de référence du projet:
CA-036248-E-Rare
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
“
Nous espérons que le projet E-Rare convaincra un plus grand nombre
d’États membres de l’UE de renforcer leurs propres programmes nationaux sur
les maladies rares et de participer à nos activités conjointes.
proches multidisciplinaires sont certainement deux des principaux défis dans
ce domaine de recherche. Pour atteindre
ce but, le premier objectif d’E-Rare est
l’ouverture et le support de postes tournants, permettant aux cliniciens de participer à des recherches de base dans le
domaine des maladies rares. Un second
objectif consiste à faciliter les liens entre
les scientifiques qui travaillent dans le
domaine des maladies rares et les plates-formes ou les centres susceptibles de
leur fournir les ressources et/ou l’expertise dont ils pourraient avoir besoin. Cet
objectif est envisageable par l’ouverture
transnationale des plates-formes, d’où un
surcroît de collaboration et un accès plus
facile pour les chercheurs en maladies rares, au niveau tant national qu’européen.
Promotion d’une
compréhension commune
La définition de procédures communes,
d’approches d’évaluation et de directives
sur l’utilisation des systèmes de gestion
de données et des biobanques permettra une compréhension commune et une
certaine unité au sein des programmes.
Cela, associé à la préparation d’accords
de coopération spécifiques, servira de
base aux autres activités de recherche
transnationales.
Les partenaires d’E-Rare lanceront des
appels d’offres transnationaux de recherche sur les maladies rares. Ces appels
d’offres permettront aux scientifiques de
différents pays d’établir une collaboration
effective sur un projet de recherche commun, sur la base des complémentarités
et d’un partage des compétences. Les
”
résultats de ce premier appel d’offres
(lancé en 2007, avec un budget de 8 millions d’euros environ) constitueront une
base pour le développement des futures
politiques de recherche et autres actions
transnationales.
Les actions E-Rare devraient déclencher
un effet de levier, d’où une extension et
un développement des ressources humaines et des possibilités technologiques
et logistiques. À terme, il en résultera une
base susceptible de permettre de dépasser la fragmentation et la multiplication
des efforts en matière de recherche sur
les maladies rares.
Le projet E-Rare aura certainement un impact considérable sur la structuration de
la recherche sur les maladies rares, fondamentale et clinique, dans les pays participants (et probablement en Europe). En
outre, il pourrait aider ses partenaires et
la Commission européenne à définir leurs
objectifs stratégiques en matière de recherche sur les maladies rares. L’un dans
l’autre, E-Rare devrait finalement permettre le développement de meilleurs outils
de diagnostic et de nouvelles thérapies
au bénéfice des patients qui souffrent de
maladies rares.
2006
Action de coordination
ERA-NET
ECORD
C
“
ollaboration au cœur
des forages océaniques
Notre projet permettra au réseau européen de carottage des
fonds océaniques par forage profond de se développer pour la
première fois en tant qu’entité indépendante.
Positionné de façon dynamique, le vaisseau de forage M/V
Bucentaur (DNSD, Norvège) opère à des profondeurs de
13 à 2 000 mètres.
Le forage océanique fournit les
matériaux essentiels à l’étude
du changement climatique, à la
géophysique et à la découverte
de nouvelles ressources
microbiologiques et minérales.
Le consortium ECORD a été
constitué pour représenter les
intérêts de l’Europe dans le
programme IODP (Integrated
Ocean Drilling Programme –
programme de forage océanique
intégré). Les organisations
membres partagent informations
et meilleures pratiques, afin de
produire une recherche de haute
qualité au niveau international.
En mettant en commun leurs
financements, elles permettent
à l’Europe d’avoir accès à
des plates-formes de forage
spécifiques. Elles encouragent
également les laboratoires
européens à développer des
domaines particuliers de
compétences.
Ce mécanisme ERA-NET souhaite
trouver de nouveaux partenaires,
et organiser des programmes
de présentation et de formation
au forage océanique. La
coordination et le financement du
programme transnational ECORD
contribueront au positionnement
de l’Europe en tant qu’acteur
majeur des géosciences marines.
ERA-NET
L
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la fiche
précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication.
’enregistrement des évolutions climatiques ne date que de quelques
centaines d’années. Cependant, les
scientifiques peuvent suivre l’histoire
des changements du climat terrestre à
l’échelle des ères géologiques. Les modèles climatiques s’appuient en partie
sur le décryptage des données anciennes conservées dans les sédiments déposés sur les fonds marins. Par l’étude
des échantillons de matériaux des fonds
marins, les scientifiques construisent non
seulement une image du passé géologique et environnemental de la terre, mais
développent également des modèles
de prédiction de son avenir. Le forage
océanique scientifique a fourni d’importantes preuves à l’appui de la théorie de
la tectonique des plaques et a révélé de
surprenantes ressources biologiques
et minérales. Il a également mis en évidence nombre des mécanismes naturels
qui affectent le niveau marin et le climat
et génèrent des incidents géologiques.
Le forage et les analyses postérieures de
«carottes» (des sections transversales cylindriques des fonds marins, échantillonnées par sections pouvant aller jusqu’à 10
mètres de long) réunissent des équipes
multidisciplinaires de scientifiques et de
techniciens. Les ressources et les compétences humaines et financières requises
pour les principaux projets de forage et
l’analyse à terre ont encouragé la coopération internationale sous la forme du
programme ODP (programme de forage
océanique). Ce consortium a été démantelé en octobre 2003.
Leadership international
Les organisations européennes de financement de la recherche qui ont participé
au programme ODP ont accepté de se
joindre à son successeur, le programme
IODP (programme de forage océanique
intégré), sous un parapluie européen unique. Le consortium ECORD (consortium
européen pour le forage de recherche
océanique) rassemble 17 pays, dans le
but de représenter et de financer des études européennes sur le forage océanique
au niveau international. En tant qu’unité
coordonnée, ECORD permet à l’Europe
d’atteindre la masse critique et les économies d’échelles nécessaires dans la voie
d’un partenariat équilibré avec les ÉtatsUnis et le Japon, des pays actuellement
considérés comme les leaders mondiaux
en géosciences marines.
Le programme ERA-NET aide ECORD à
mettre en œuvre sa vision d’une planification stratégique, d’un financement et
d’une recherche à l’échelle de l’Europe,
dans le domaine du forage océanique. En
particulier, il constitue une structure à travers laquelle des programmes de forage
conjoints peuvent être gérés et coordonnés, et leurs résultats disséminés dans la
communauté scientifique marine.
L’interaction entre les gestionnaires de
programmes nationaux sera particulièrement efficace dans la préparation des
propositions scientifiques. ECORD ERANET met en place une base de données
qui réunit toutes les informations existantes sur les propositions de forage par
les scientifiques européens. Ce partage
d’informations permettra une croissance
continue de la collaboration. Par exemple,
Action de coordination
ECORD
“
L’Europe peut désormais envisager un partenariat d’égal à égal avec les États-
”
Unis et le Japon dans une nouvelle ère de carottage des fonds océaniques profonds.
Titre complet:
Consortium européen de
recherche sur le forage océanique
Domaine de recherche:
Géosciences
Coordinateur:
France: Centre national de
recherche scientifique/Institut
national des sciences de l’univers
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• France: Centre national de
recherche scientifique/INSU
• Allemagne: Deutsche
Forschungsgemeinschaft
• Royaume-Uni: National
Environment Research Council
• Suède: Swedish Research
Council
• Pays-Bas: Netherlands
Organisation for Scientific
Research
• Portugal: Office for International
Relations in Science and Higher
Education
• Islande: The Icelandic Center for
Research
• Norvège: Research Council of
Norway
• Suisse: Fondation nationale
suisse pour la science
• France: Institut français de
l’exploitation de la mer
• Danemark: Danish Research
Agency/Danish Natural Science
Research Council
Pour plus d’informations,
contacter:
Catherine Mével, Centre national
de la recherche scientifique
BP 287, 3, rue Michel-Ange,
F-75766 Paris
Fax (33) 144 27 99 69
E-mail: [email protected]
URL: www.ecord.org
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
263 808 700 e
N° de référence du projet:
CA-510218-ECORD
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
le partage des protocoles et des données
d’enquêtes sur les sites marins créera des
propositions concurrentielles de haute
qualité au niveau international.
Meilleures pratiques
La promotion des meilleures pratiques
est particulièrement importante. Le fait
de partager les fonds au niveau européen
permet à l’Europe de jouer un rôle majeur dans le programme IODP, en opérant
des plates-formes de forage en eaux peu
profondes et dans des zones recouvertes
par les glaces. Les deux premières expéditions menées par ECORD, dans l’Arctique et à Tahiti, constitueront des points
de référence scientifiques en matière de
recherche sur les climats passés. Les participants à ECORD ERA-NET cherchent
aussi à mettre en commun les financements pour la recherche post-campagne. Un appel d’offres européen devrait
encourager les laboratoires européens
à développer des compétences dans
les sciences de haut niveau telles que le
changement climatique, la biogéochimie
des environnements extrêmes et les nouvelles sources d’énergie. Un réseau de locaux spécialisés, ouvert à l’accès mutuel,
permettra aux scientifiques européens
d’étendre la portée de leurs recherches
et de mieux exploiter les résultats des
opérations de forage.
ECORD ERA-NET favorise aussi la dissémination des résultats de recherche.
Les participants travaillent ensemble
pour constituer une base de données
des recherches publiées, qui permettra
aux scientifiques européens d’exploiter
le travail de leurs partenaires de façon
plus efficace. Les gestionnaires peuvent
utiliser la base de données pour appuyer
l’évaluation des projets et la comparaison
des résultats européens dans le domaine
international.
Expansion et promotion
Le consortium ECORD cherche à étendre
sa base de membres, notamment parmi
les organismes de financement, dans un
pays candidat tel que la Turquie, intéressé
par les opérations de forage océanique.
ECORD s’efforcera de faire participer les
scientifiques de ces pays aux propositions et aux expéditions de forage. Avec
un ensemble de scientifiques des océans
reconnus et une excellente réputation en
tant que leader des aspects technologiques du forage océanique, la Russie pourrait constituer un partenaire clé d’ECORD
à l’avenir. ECORD a été conçu pour offrir
une structure de planification financière,
scientifique et de gestion aux recherches
sur le forage océanique en Europe au
sein du programme IODP, mais son rôle
ne se limite pas à cela. Le consortium
développe aussi des liens avec d’autres
programmes européens en géosciences
et en biologie, pour promouvoir une approche intégrée de l’étude des fonds marins profonds, l’une des dernières frontières sur terre.
Les études sur le climat requièrent une
couverture mondiale, y compris le carottage terrestre, dans les lacs et dans tous
les bassins océaniques. Le réseau ECORD
maintiendra aussi des liens étroits avec
des programmes associés tels que le
programme de forage continental international. Un programme de divulgation
extensif, y compris la formation des professeurs des écoles, est aussi envisagé.
ECORD ERA-NET améliore l’image de
marque du forage océanique tant sur le
plan national qu’international. Il fournit à
l’Europe les ressources nécessaires pour
se convertir en l’un des principaux contributeurs d’une géoscience susceptible de
donner forme aux traités internationaux
de demain.
2006
Action de coordination
ERA-NET
Era-CHEMISTRY
L
iaison chimique
transnationale
“
Nous souhaitons ancrer dans les stratégies de
recherche nationales le principe selon lequel les meilleurs
projets transnationaux à haute valeur ajoutée européenne
doivent être financés de façon appropriée.
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 1 de cette publication.
Les programmes nationaux
européens de recherche en chimie
sont extrêmement divers, allant
de la recherche académique
et industrielle pure, à des
applications qui chevauchent
les disciplines voisines. Des
tentatives ont été faites pour
coordonner ces efforts, mais
jusqu’à présent, les procédures
de financement nationales ont
empêché toute collaboration
internationale effective. ERACHEMISTRY relie 14 organismes
nationaux de financement de la
recherche de 12 pays européens,
fournissant ainsi un cadre pour
une meilleure cohérence et
coordination des programmes
et projets de recherche en
Europe. Des normes européennes
concertées d’évaluation et
de financement des projets
transnationaux sont actuellement
conçues et mises en œuvre
pour dépasser la fragmentation
actuelle. Elles visent également
à aboutir à des programmes de
recherche gérés et financés de
façon conjointe et à des projets
présentant des complémentarités
de compétences transnationales.
ERA-NET
L
a chimie est une science internationale qui comporte de nombreuses activités transnationales. La recherche dans
des domaines intermédiaires entre la
chimie et d’autres disciplines joue un rôle
de plus en plus important, et l’on constate de fortes interactions entre les études
fondamentales «pour l’amour de l’art» et
des disciplines plus appliquées comme
la biomédecine et les recherches sur les
matériaux. Les incompatibilités entre les
différentes terminologies, procédures,
philosophies de recherche et paramètres
de financement rendent l’administration
des programmes de recherche transnationaux hautement problématique. ERACHEMISTRY vise à mettre en œuvre une
approche interdisciplinaire du financement de la recherche en chimie et s’efforce d’obtenir une ouverture mutuelle des
programmes nationaux. ERA-CHEMISTRY a commencé à définir les responsabilités jusqu’à présent confuses des différents ministères de la R&D et conseils de
recherche nationaux, à l’interface entre
recherche scientifique pure et recherche
industrielle. ERA-CHEMISTRY constitue
un programme sur cinq ans. Ce projet
rassemble les directeurs de programmes
de 14 conseils de recherche et agences
de financement nationaux, qui sont chargés du financement de la recherche en
chimie et de la formation supérieure dans
leurs pays respectifs. L’objectif est de garantir une interaction étroite entre les efforts nationaux dans certains domaines,
ouvrant ainsi la voie à des programmes
de recherche européens conjoints et aug-
mentant la visibilité internationale des
plus jeunes chercheurs.
Le budget annuel combiné des 14 programmes de recherche en chimie transnationale est d’environ 80 millions d’euros,
soit 10 % de leur recherche en chimie.
Cette somme permettant de financer environ 1 000 chercheurs en Europe chaque
année, ERA-CHEMISTRY dispose d’un
potentiel considérable pour influencer le
cours futur de la recherche en chimie.
Coordination européenne
jusqu’à présent
ERA-CHEMISTRY est fondé sur les
connaissances et les expériences des
présidents et des directeurs des comités «Chimie» des conseils de recherche
européens (CERC3), qui sont désormais
tous partenaires intégraux ou associés
du projet ERA-CHEMISTRY. Au cours des
trois dernières années, ERA-CHEMISTRY
a recueilli et comparé des informations
sur les procédures d’évaluation et de financement nationales, les priorités de
recherche et les meilleures pratiques en
recherche chimique afin de mettre au
point des règles communes adaptées à
l’administration, l’évaluation et le financement des propositions transnationales.
Avant la mise en œuvre des nouvelles
règles pour le premier appel d’offres
ERA-CHEMISTRY lancé en juin 2005, la
communauté de la chimie a eu l’occasion
d’exprimer ses propres souhaits, qui ont
été largement satisfaits. La procédure
d’examen s’est faite en deux temps, avec
Action de coordination
Era-CHEMISTRY
“
Les nouveaux outils devant être mis au point par le programme ERA-NET
constitueront un modèle de référence pour l’examen par des pairs en Europe.
Titre complet:
Mise en œuvre de programmes
européens synthétiques conjoints
en chimie
Domaine de recherche:
Chimie, pure et appliquée
Coordinateur:
Allemagne, Fondation allemande
pour la recherche
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Autriche: Austrian Science Fund
• Belgique: Fondation pour la
recherche Flandres; National
Fund for Scientific Research
• Finlande: Academy of Finland
• France: Centre national de
recherche scientifique
• Hongrie: Hungarian Academy of
Sciences
• Irlande: Irish Research Council
for Science, Engineering and
Technology
• Pays-Bas: Netherlands Research
Council
• Pologne: Institute of Organic
Chemistry of the Polish
Academy of Sciences; Ministry
of Science and Higher Education
• Portugal: Foundation for Science
and Technology
• Espagne: Ministry of Education
and Science
• Suisse: Fondation nationale
suisse pour la science
Pour plus d’informations,
contacter:
Dr Karlheinz Schmidt, Deutsche Forschungsgemeinschaft
Kennedyallee 40 D-53170 Bonn
E-mail: [email protected]
Durée:
5 ans
Financement communautaire:
2 800 000 e
N° de référence du projet:
CA-510192-ERA-CHEMISTRY
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
tout d’abord 70 offres préalables transnationales. En décembre 2005, les 9 offres définitives les mieux placées (sur 35)
ont reçu 3,3 millions d’euros d’un fonds
commun et de contributions nationales
répertoriées.
Initiatives
ERA-CHEMISTRY comprend 14 conseils
de recherche et agences de financement
nationaux en provenance de 11 États
membres de l’UE et de la Suisse. Finalement, il est prévu de faire participer
tous les pays européens disposant d’une
bonne infrastructure de recherche en
chimie. Les conseils de recherche actuellement en dehors du réseau (y compris
les partenaires non européens) sont invités à prendre part à toutes les activités
d’ERA-CHEMISTRY. Les liens entre les organismes européens, comme le Conseil
des industries chimiques européennes
(CEFIC), et avec d’autres ERA-NET importants seront renforcés.
ERA-CHEMISTRY a étendu son recueil
de données et sa comparaison des directives nationales pour le financement
des recherches en chimie aux disciplines
voisines (physique, biologie, science des
matériaux), y compris la recherche appliquée. Compte tenu des expériences du
premier appel d’offres d’ERA-CHEMISTRY, les règles communes d’administration, d’évaluation et de financement des
offres transnationales seront optimisées.
ERA-CHEMISTRY a décidé de façon explicite de ne pas définir de sujets scientifiques a priori. Aidé en cela par un conseil
scientifique consultatif, il choisira par
contre des thèmes actuels «à la mode»,
afin de définir les domaines de recherche
”
innovants liés à la chimie qui conviennent
aux appels d’offres thématiques transnationaux. Cela se fera sous la forme
d’ateliers stratégiques conjoints entre les
chercheurs et les administrateurs, et également d’un nouveau type de conférence
de recherche (conférences Flash). Le thème de la première conférence Flash en
mars 2007 a été «Molécules à l’interface:
de la molécule simple aux ensembles
fonctionnels». Le second appel d’offres,
sur le thème «Activation chimique du méthane et du dioxyde de carbone», a été
disséminé en mars 2007 et a reçu l’appui
d’un programme de financement transnational ouvert pour les petits projets
conjoints, sans restriction en matière de
thématique. Enfin, toutes ces approches
devraient, à long terme, constituer le domaine de la chimie du programme ERA,
au-delà du financement du réseau ERACHEMISTRY lui-même.
ERA-CHEMISTRY a lancé les deux appels
d’offres conjoints suivants:
1. «Structures chimiques organisées
“hiérarchiquement”: des molécules aux
matériaux hybrides», appel d’offres lancé
le 1er juin 2006 avec un budget de 3,21
millions d’euros;
2. «Activation chimique des molécules
inertes», appel d’offres lancé le 20 mars
2007 avec un budget de 5,4 millions
d’euros.
Ce type d’appels d’offres peut être considéré comme une grande réussite, ne
serait-ce que parce que les fonds réunis
sont mis pour une part dans un fonds
commun, et pour l’autre part dans un
fonds virtuel.
2006
Action de coordination
ERA-NET
ERA-ARD
L
eader dans le domaine de la
recherche agricole pour les
populations les plus dépourvues
du monde
“
J’espère que ce programme ERA-NET contribuera à une
prise de conscience du public européen, à travers une meilleure
”
compréhension des problèmes liés au développement.
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 3 de cette publication
Les États membres investissent
des sommes considérables
dans la recherche agricole pour
aider au développement durable
des Nations les plus pauvres.
Cependant, la coopération entre
les programmes ARD (Agricultural
Research for Development
– recherche agricole pour le
développement) nationaux
ou régionaux est relativement
faible. C’est pourquoi ERAARD s’efforce de rationaliser
l’effort d’ARD de l’Europe. Il
répertorie toutes les activités et
les structures administratives
ARD dans les pays participants,
afin de souligner les synergies,
les duplications et les meilleures
pratiques de gestion. Les
participants sélectionneront
alors deux sous-programmes
d’activité conjointe, afin d’aboutir
à des activités transnationales
à financement et administration
partagés. Cette simplification
profitera aux Nations en
développement et aidera l’Europe
à honorer ses engagements
en matière de lutte contre la
pauvreté et la faim dans le
monde.
ERA-NET
M
ême si vous avez sauté votre petitdéjeuner ce matin, vous savez que
vous n’aurez pas faim bien longtemps.
Pour la majorité des citoyens européens,
la nourriture abonde et ils ont suffisamment d’argent pour l’acheter. Cependant,
la pauvreté et la faim sont toujours d’actualité dans de nombreux pays du monde.
Environ 800 millions de personnes vivent
avec moins de 1 dollar par jour, et des
centaines de millions souffrent de malnutrition chronique. L’Europe a enregistré
des progrès technologiques, économiques et sociaux rapides au siècle dernier,
mais elle s’est engagée à contribuer au
développement dans les nations les plus
pauvres. En marge des arguments humanitaristes évidents, il est également bien
évident que le futur paisible et prospère
de l’Europe dans le monde est lié au
progrès et à la sécurité des autres. Par
conséquent, de nombreux programmes
et projets de recherche ont pour but
de contribuer au développement dans
ces pays. La recherche agricole joue un
rôle particulièrement important pour la
croissance économique. En Afrique, par
exemple, 70 % de la population travaille,
directement ou indirectement, dans le
secteur agricole, et l’agriculture représente 35 % du produit national brut, et
40 % des exportations.
ressources financières investies peut dépasser le milliard d’euros. Or, malgré cet
effort substantiel, la coordination reste
très limitée entre les programmes ARD
des États membres, les divers projets
fondés par la Commission européenne
et les nombreux organismes européens
et internationaux qui effectuent actuellement des recherches en ARD. De façon
prévisible, cette fragmentation conduit à
des conflits d’intérêts, une concurrence
non nécessaire et la duplication des efforts. En bref, il en découle un gaspillage
significatif de ressources.
ERA-ARD a été conçu pour instaurer cohérence et collaboration au sein de l’ARD
européenne. Ce projet ERA-NET rassemble des représentants de toute une série de partenaires, y compris différents
ministères et organismes de recherche
publique nationaux. Avec 14 pays participants, ERA-ARD a la masse critique
nécessaire pour faire progresser l’harmonisation et l’intégration des efforts européens en matière d’ARD.
Étant donné la fragmentation existante
de l’ARD en Europe, le consortium adopte une approche pragmatique et progressive de sa tâche, en commençant par un
échange des informations de base, pour
aboutir à une activité transnationale.
De meilleurs rendements
ERA-ARD est en train d’effectuer des
enquêtes nationales afin de créer une
image de l’ARD dans chacun des pays
participants. Il partagera les résultats entre les membres et, grâce à un exercice
L’Europe a une longue tradition en matière d’ARD. Pas moins de 10 000 scientifiques participent à des projets dans ce
domaine, alors que le montant total des
Préparer le terrain
Action de coordination
ERA-ARD
“
Titre complet:
La dimension ARD (recherche
agricole pour le développement)
du programme ERA (domaine de
recherche européen)
Domaine de recherche:
Agriculture
Coordinateur:
France: CIRAD (Centre de
coopération internationale
en recherche agronomique
pour le développement
– Agricultural Research Centre
for International Development)
Partenaires:
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Prendre soin des pays en développement, c’est
prendre soin de la planète dans son ensemble.
• France: MENESR (ministère de
l’éducation nationale, des
sciences et de la recherche)
– Direction des relations et
de la coopération européenne et
internationale
• Pays-Bas: LNV (Ministry of
Agriculture, Nature and Food
Quality) – Department of
Knowledge Dissemination
• Suisse: SDC (Agence suisse de
développement et de
coopération) – Département
de la thématique et des
ressources techniques
• Autriche: BMLFUW (Federal
Ministry of Agriculture, Forestry,
Environment and Water
Management) – Division III/3 on
International Cooperation for
Food and Development
• Danemark: Ministry of Foreign
Affairs – Department of
Development Policy, Research
Section
• Belgique: Services publics
fédéraux (FSP), Affaires
étrangères – Commerce
extérieur et coopération pour le
développement - Direction
• Hongrie: FVM (Ministry of
Agriculture and Rural
Development) – Department for
Natural Resources
• Allemagne: BMELV (Ministry
of Food, Agriculture and
Consumer Protection)
• Pologne: MriRW (Ministry of
Agriculture and Rural
Development)
– Rural Infrastructure and Social
Communication
• Italie: Ministry of Foreign Affairs
– Directorate General for
Development Cooperation
(DGCS)
• Slovénie: MHEST (Ministry
of Higher Education, Science
and Technology) – Office for
International Cooperation and
EU Affairs
• Espagne: INIA (National Institute
for Agriculture and Food
Research and Technology)
– Department of International
Programmes
de comparaison, identifiera les domaines
de complémentarité, de duplication et de
synergie potentielle entre les programmes nationaux. En mettant en valeur des
thèmes communs, cet exercice permettra aux membres d’ERA-ARD de produire
une vision partagée et un agenda stratégique d’ARD en Europe, capable ensuite
de prendre des décisions au niveau national et de contribuer à harmoniser les
objectifs de programmes, et de rationaliser la planification. ERA-NET sélectionnera aussi deux sous-programmes qui
seront ouverts aux activités conjointes.
Les gestionnaires de sous-programmes
et les décideurs se réuniront pour échanger des informations et trouver des accords sur les domaines de coopération
et de collaboration. Cette coordination
«pratique» ouvrira la voie à une activité
transnationale plus large et plus extensive, en tant que point culminant du travail
d’ERA-ARD.
Cependant, avant qu’une activité vraiment
transnationale ne puisse prendre place,
les membres du consortium devront
convenir de méthodologies communes
pour la gestion du programme ARD (planification, surveillance, évaluation et étu-
• Lituanie: ZÜM – (Ministry of
Agriculture) – Department of
Rural Development
• Royaume-Uni: DFID
(Department for International
Development) – Central Research
Department
Pour plus d’informations,
contacter:
D Christian Hoste Centre de coopération internationale en
recherche agronomique pour
le développement (CIRAD), Centre
de recherche agricole français pour le
développement international
42, rue Scheffer
F-75116 Paris
”
de d’impact). Les partenaires partageront
les meilleures pratiques et publieront un
guide méthodologique de la gestion ARD.
Un accord sur les mécanismes communs
d’allocation de ressources permettra aussi la mise en commun des financements
et le lancement du premier sous-programme transnational ERA-ARD.
Le but ultime d’ERA-ARD est de permettre à l’Europe de fournir collectivement
une «offre ARD européenne» en termes
de ressources humaines, physiques et
financières et également une approche
beaucoup plus coordonnée de la coopération scientifique et technologique
Nord-Sud dans l’ARD. En améliorant l’efficacité d’ARD en Europe, le programme
ERA-NET permettra à l’UE de remplir des
engagements internationaux importants.
ERA-ARD constitue une part de l’effort
européen pour combattre la faim et la
pauvreté et pour soutenir le développement durable dans le monde.
Fax (33) 153 70 21 33/467 61 59 95
E-mail: [email protected]
URL: http://www.era-ard.org
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
r
3 522 982 e
N° de référence du projet:
CA 517837-ERA-ARD
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
2006
Action de coordination
ERA-NET
ERA-IB
T
rouver la bonne
combinaison
“
La biotechnologie industrielle incarne les tentatives pour découvrir
les secrets de la nature, au bénéfice de l’humanité. On estime que
la biotechnologie industrielle peut constituer la solution à plusieurs
problèmes d’environnement majeurs, notamment la fabrication de
produits chimiques et de matériaux durables, ainsi que la recherche de
carburants propres capables de satisfaire nos besoins énergétiques lors
du prochain millénaire.
La biotechnologie industrielle
a été identifiée comme l’une
des trois technologies de base
susceptibles d’aider l’Europe
à atteindre l’objectif qu’elle
s’est fixé à Lisbonne: devenir
l’économie fondée sur la
connaissance la plus compétitive
et la plus dynamique d’ici à
2010. Également connue comme
biotechnologie blanche, la
biotechnologie industrielle
(Industrial biotechnology
– IB) manipule les cellules et
les composants cellulaires pour
créer de nouveaux produits et
procédés, essentiellement dans
l’industrie chimique.
Par exemple, l’un des principaux
objectifs de l’IB est l’exploitation
de la biomasse pour obtenir une
source renouvelable d’énergie
et réduire les émissions de gaz
à effet de serre, limitant ainsi
son impact sur le changement
climatique mondial. Cela est
particulièrement important pour
l’Europe, une région riche en
réserves de biomasse, qui s’est
engagée à réduire ses émissions
de dioxyde de carbone en vertu
du protocole de Kyoto.
ERA-NET
L
”
a biotechnologie industrielle est un
Le consortium ERA-IB, dirigé par l’Organi-
secteur particulièrement dynamique
sation pour la recherche scientifique des
de la biotechnologie, notamment aux
Pays-Bas, a mis au point un plan détaillé
États-Unis, où des fonds importants sont
en quatre étapes pour la réalisation de ces
consacrés à promouvoir les initiatives
objectifs ambitieux. La composition de ce
américaines dans ce domaine. Le Japon
consortium est, nécessairement, pluri-
est également aux avant-postes. Même si
disciplinaire et réunit des compétences
l’Europe peut être fière du nombre et de
dans différents domaines, notamment la
la qualité des spécialistes de l’IB qu’elle
biotechnologie, la chimie, la microbiolo-
abrite, et même si certains États membres
gie, la génomique et l’ingénierie. À noter
ont fait des progrès considérables en ce
que les seize partenaires, en provenance
qui concerne le développement de sites
de douze pays, et les six observateurs im-
de recherche avancée, l’UE dans son en-
pliqués dans ERA-IB gèrent une portion
semble est en retard sur ses concurrents.
non négligeable du financement biotech-
La collaboration en tant que
catalyseur
nologique actuellement disponible en
Europe.
Étant donné qu’aucun État membre ne
ERA-IB commencera par étudier l’état
peut réussir seul, la solution passe par
actuel de la recherche européenne en
une amélioration de la collaboration en-
matière d’IB. Des informations seront
tre États membres. C’est pourquoi le pro-
recueillies dans les douze pays repré-
gramme de biotechnologie industrielle
sentés par le consortium ERA-IB (onze
ERA-NET «Vers un EER de biotechnologie
États membres et Israël), ainsi que dans
industrielle» (ERA-IB) est si important.
les autres pays de l’Union européenne.
ERA-IB vise à réunir les connaissances,
Outre des informations techniques sur
les financements et les autres ressour-
le panorama actuel de la recherche et du
ces pertinentes de l’ensemble des États
développement en matière d’IB et sur les
membres, afin d’amener l’Europe aux
besoins du secteur en Europe, les aspects
avant-postes de ce domaine. Elle vise
sociaux, d’éthique et de propriété intellec-
également à stimuler en même temps
tuelle seront abordés à la lumière de l’in-
une croissance économique significative.
térêt croissant du public pour la biotech-
L’Europe possède actuellement l’industrie
nologie. Une analyse SWOT [Strengths,
chimique la plus importante au monde;
Weaknesses, Opportunities and Threats
ERA-IB est destinée à faire en sorte que
(forces, faiblesses, opportunités et mena-
cette avance soit conservée à l’avenir.
ces)] des données recueillies fournira une
Action de coordination
ERA-IB
Titre complet:
Vers un EER de biotechnologie
industrielle
Domaine de recherche:
Biotechnologie industrielle
“
ERA-IB tient à s’assurer que les scientifiques européens sont aux commandes
de cette révolution. Il envisage d’y parvenir en développant et en mettant en œuvre
une vision partagée de l’avenir de la biotechnologie industrielle en Europe, avec la
collaboration transnationale comme point d’ancrage.
Coordinateur:
NWO – Netherlands Organisation
for Scientific Research
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
Afin de permettre une mise en œuvre ra-
début du XXIe siècle.
pide, deux appels d’offres séparés sont
• France: Centre national
de recherche scientifique/
Institut national des sciences de
l’univers
• Espagne: Spanish Ministry of
Education and Science
• France: Agence française de
l’environnement et de la gestion
de l’énergie
• Roumanie: National Centre for
Programme Management
• Portugal: Fundação para a
Ciência e a Tecnologia
• Croatie: Ministry of Science,
Education and Sports of the
Republic of Croatia
• Allemagne: Federal Ministry of
Education and Research
• Allemagne: Forschungszentrum
Juelich GmbH
• Israël: Chief Scientist Office,
Ministry of Health
• Israël: Ministry of Science and
Technology
• Espagne: Fundación Española
de Ciencia y Tecnología
• Royaume-Uni: Department of
Trade and Industry
• Pologne: Ministry of Science and
Higher Education
• Pologne: Technical University of
Lodz
• Danemark: Danish Agency for
Science, Technology and
Education
• Belgique: Bureau de politique
scientifique fédérale belge
Construire pour l’avenir
Pour plus d’informations,
contacter:
gestion identifiées par les partenaires in-
Dr Louis B. J. Vertegaal
NWO – Netherlands Organisation
for Scientific Research
ACTS – Advanced Chemical
Technologies for Sustainability P/O
Box 93223
2509 AC Den Haag
Nederland
Fax (31-70) 385 07 87
E-mail: [email protected]
URL: http://www.nwo.nl/acts
Durée:
5 ans
”
image cohérente de l’IB européenne au
envisagés, avec pour objectifs la coopération entre entités nationales ainsi que la
Forts de ces connaissances, les experts
définition d’un programme transnational.
participant au consortium ERA-IB établi-
Un outil de gestion électronique contri-
ront un agenda de recherche stratégi-
buera au processus pendant toute la
que à mettre en œuvre en Europe, qui
durée de vie du projet. À ce stade, ERA-
fera l’objet d’un résumé dans un livre
IB réunira à nouveau des organismes
blanc approprié. L’accent sera mis sur le
extérieurs autour d’objectifs communs,
contournement des obstacles identifiés
comme SusChem ETP, et la section de
lors de l’analyse SWOT. Pour la création
biocatalyse appliquée (ESAB) de la Fé-
de cet agenda de recherche, on sollici-
dération européenne de biotechnologie
tera les contributions d’organismes euro-
(EFB). ERA-IB lancera ensuite une plate-
péens existants, comme la section IB de
forme d’ERA-NET liée à la biotechnologie
la plate-forme technologique européenne
industrielle. Cette plate-forme, constituée
pour une chimie durable (SusChem ETP)
d’ERA-NET dans des domaines tels que
et EuropaBio, qui représentent plusieurs
la génomique, la chimie et la bioénergie
centaines d’entreprises de biotechnologie
des plantes, permettra l’échange d’infor-
européennes. La participation du secteur
mations et d’expériences et servira d’outil
de la biotechnologie européenne à toutes
d’alignement des activités pertinentes
les étapes du réseau permet de garantir
de ces ERA-NET. Enfin, ERA-IB envisage
que ses activités sont bien en phase avec
d’engager une task-force (équipe de tra-
les besoins industriels présents et à ve-
vail) transnationale, chargée de surveiller
nir. Les possibilités de regroupement des
la mise en œuvre de l’agenda de recher-
programmes de recherche nationaux se-
che, aussi bien pendant qu’après les cinq
ront examinées et encouragées par des
ans que durera ERA-NET. Cette task-force
équipes spécialement chargées du travail
pourra comprendre des membres d’orga-
en groupe. Les meilleures pratiques de
nisations étrangères à ERA-IB.
dividuels seront recueillies et appliquées
au niveau d’ERA-NET.
Financement communautaire:
2 513 644 e
N° de référence du projet:
CA-035581-ERA-IB
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
2006
Action de coordination
ERA-NET
ERA-PG
S
emer les graines
d’une recherche sur la
génomique des plantes
“
L’Europe a une longue tradition de production. Ce
projet ERA-NET nous offre une vue plus claire des recherches
menées à bien dans les autres États membres.
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 1 de cette publication.
Les études sur la composition
génétique des plantes jouent un
rôle essentiel dans le maintien de
la compétitivité de l’agriculture
et de l’industrie européennes.
Cependant, les projets de
génomique peuvent s’avérer
coûteux, en temps comme en
argent. ERA-NET Plant Genomics
(ERA-PG) est constitué d’un
réseau de 17 organismes de
financement des pays européens
et d’Israël. Il vise à réduire la
fragmentation dans la recherche
et à mettre à jour l’excellence
scientifique par la collaboration
transnationale, l’intégration et
la recherche de synergies entre
les programmes nationaux de
génomique des plantes. L’objectif
ultime à long terme du réseau
est d’établir un programme de
génomique des plantes européen
totalement intégré, dans lequel
tous les partenaires peuvent
participer sur une base d’égalité.
ERA-NET
L
a controverse a entouré l’introduction
de semences génétiquement modifiées en Europe. Les préoccupations
des consommateurs ont tranché avec
l’approbation scientifique générale. Les
polémiques sur les dangers en matière
d’environnement et les avantages pour
l’agriculture au niveau mondial font toujours rage. Les décideurs, pendant ce
temps, doivent faire des choix éclairés et
circonstanciés.
Ce vaste débat public a mis en évidence
l’importance de la génomique des plantes en tant que sujet de recherche scientifique. Les plantes sont une source de
nourriture au niveau mondial, et elles
constituent des sources renouvelables
d’énergie et de matériaux. De l’industrie
forestière à l’industrie pharmaceutique,
les plantes jouent un rôle primordial pour
une portion significative de l’industrie
européenne. L’étude de leurs génomes
est essentielle, afin d’encourager l’innovation, de stimuler l’exploitation commerciale et de conserver une économie
européenne en bonne santé.
Poser les fondements
Les programmes transnationaux existants
ont montré que la génomique des plantes
s’orientait vers un cadre européen. D’où
la création d’ERA-PG pour renforcer les
fondements de la génomique des plantes
en Europe à travers des actions stratégiques conjointes. Un cadre de coordination et de collaboration a été conçu, grâce
à un échange d’informations sur le développement et la gestion de programmes,
la formulation de meilleures pratiques et
l’identification de problèmes stratégiques
communs.
En 2005, un rapport a été publié sous le
titre «Recherche sur la génomique des
plantes en Europe». Ce rapport contient
une grande quantité d’informations sur
les programmes de génomique des plantes, non seulement dans les pays membres d’ERA-PG, mais également dans
plusieurs nations prééminentes sur le
plan mondial. Il signale la contribution
significative de l’Europe dans les domaines de la génomique des plantes ainsi
que de l’économie agricole mondiale en
général.
Le réseau a commencé ses activités de
coordination par un échange d’informations sur les programmes nationaux de
génomique des plantes, les infrastructures nationales, les instituts et les systèmes d’administration et d’évaluation
utilisés. De plus, des informations ont
été recueillies afin de dresser un portrait
du paysage de la recherche sur la génomique des plantes et d’explorer la façon
dont l’Europe s’inscrit dans ce paysage.
Toujours en 2005, l’atelier de planification d’ERA-PG a été constitué, dans le but
d’obtenir une compréhension mutuelle
tant des recoupements que des différences entre les programmes nationaux et
les systèmes d’évaluation et d’administration. L’objectif de cet atelier, qui a réuni
84 participants des secteurs scientifique,
administratif et industriel, était d’arriver à
définir des fondements communément
admis pour la mise en œuvre d’activités
stratégiques conjointes. Les résultats de
ces efforts sont que la collaboration entre
Action de coordination
ERA-PG
Titre complet:
Génomique des plantes ERA-NET
Domaine de recherche:
Génomique
Coordinateur:
Pays-Bas: Netherlands Genomics
Initiative
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Autriche: Federal Ministry
of Education, Science and
Culture (BMBWK)
• Belgique: Ministère des
Flandres, Dép. Économie,
Sciences, Innovation (MF-EWI)
• Danemark: Danish Agency for
Science, Technology and
Innovation (DASTI)
• Finlande: Academy of Finland
(AKA)
• France: Institut national de
recherche agronomique (INFRA)
et Agence nationale de la
recherche (ANR)
• Allemagne: German Research
Foundation (DFG) et Project
management Organisation
Juelich (PTJ) au nom du Federal
Ministry of Education and
Research (BMBF)
• Israël: Ministry of Agriculture
and Rural Development
(MOARD)
• Italie: Ministry of University and
Research (MUR)
• Norvège: Research Council of
Norway (RCN)
• Portugal: Foundation for Science
and Technology (FCT)
• Espagne: Ministry of Education
and Science (MEC)
• Suède: Swedish Research
Council for Environment,
Agricultural Sciences and Spatial
Planning (Formas)
• Suisse: Fondation nationale
suisse pour les sciences (SNSF)
• Royaume-Uni: Biotechnology
and Biological Sciences
Research Council (BBSRC)
Pour plus d’informations,
contacter:
Dr Bernard de Geus
Netherlands Genomics Initiative,
Netherlands Organisation for
Scientific
PO Box 93035
2509 AA Den Haag
Nederland
Fax (31-70) 3 44 06 32
E-mail: [email protected]
“
Le fait de permettre les collaborations au sein des projets de recherche
transnationaux permettra à l’Europe de renforcer sa bioéconomie fondée sur la
connaissance et de se garantir une niche sur les marchés internationaux.
les partenaires a été renforcée et qu’une
meilleure compréhension a été établie
entre les scientifiques et les administrateurs.
Un lent mûrissement
Initié par des organismes de fondations
de 11 pays, disposant de programmes de
recherche nationaux ou régionaux sur la
génomique des plantes, ce réseau était
destiné à favoriser l’intégration des pays
accédant aux programmes nationaux.
Deux ans après, quatre nouveaux pays
ont rejoint l’organisme et, plus récemment, la Bulgarie, nouvel État membre
de l’UE, y a fait son entrée. Afin d’approfondir les activités de coordination, une
étude sur les meilleures pratiques a été
entreprise. L’étude intitulée «À la recherche de meilleures pratiques d’évaluation
commune et de systèmes d’administration transnationaux partagés» offre un
aperçu des pratiques nationales existantes en matière de gestion de programme.
Elle illustre également les aspirations et
les recommandations des partenaires
d’ERA-PG en ce qui concerne les aspects
administratifs, financiers, juridiques et de
gestion des programmes conjoints. Les
organisations ont des objectifs communs
en ce qui concerne la génération et l’aide
aux projets de recherche collaborative
transnationaux. Elles ont également des
vues partagées en ce qui concerne les
Durée:
5 ans
Financement communautaire:
2 900 000 e
N° de référence du projet:
CA-510189-ERA-PG
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
”
procédures d’appels d’offres et de surveillance de programmes. Cependant,
des différences de points de vue existent
encore en ce qui concerne les aspects
juridiques de la politique à suivre, par
exemple.
Afin de créer une recherche sur la génomique des plantes plus largement unifiée
en Europe, les progrès et la compétitivité
des recherches à financement conjoint
sont surveillés. La collaboration au sein
des organismes de financement est aussi
soumise à analyse, alors que les occasions de nouveaux partenariats de mise
en réseau avec les pays hors ERA-PG
sont encouragées.
Profitant des programmes nationaux et
des collaborations transnationales existantes, ERA-PG a lancé son premier appel d’offres conjoint de projets de recherche le 1er février 2006, ce qui en fait l’un
des programmes de recherche les plus
vastes et les plus fondamentaux lancés
par ERA-NET. Cet appel d’offres, intitulé
«Structuration de la recherche sur la génomique des plantes en Europe», dispose
d’un budget total de plus de 30 millions
d’euros, et est spécifiquement destiné
aux chercheurs allemands, britanniques,
espagnols, italiens, français, danois, néerlandais, finlandais, norvégiens, flamands
et portugais. L’appel d’offres est divisé en
deux parties. La première est destinée à
la recherche académique publique et la
seconde aux recherches plus appliquées,
en partenariat avec des institutions privées. Plus de 100 propositions préalables
ont été reçues et, une une fois évaluées,
il a été proposé à 77 consortiums de soumettre une proposition complète, d’où
une phase de sélection finale hautement
concurrentielle. Finalement, 29 projets
pour un total de 45 millions d’euros de
financement public et privé seront lancés
en octobre 2007.
2006
Action de coordination
ERA-NET
EraSME
D
imension européenne de la
recherche au profit des PME
“
Pour la première fois en Europe, je sens une
opportunité unique de favoriser l’intégration de
”
l’ensemble des mécanismes de soutien aux PME.
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 2 de cette publication.
Les petites et moyennes
entreprises européennes
souffrent d’un manque de
locaux de recherche et du délai
nécessaire à la rentabilisation
des coûts d’investissement.
EraSME ajoute une dimension
transnationale aux efforts des
programmes des gouvernements
nationaux européens pour
traiter les défis uniques en
matière de recherche auxquels
sont confrontées les PME. Les
partenaires promeuvent des
activités de coordination et de
coopération poussées entre
les programmes nationaux
spécifiques aux PME en les
aidant à établir des liens avec
les instituts de recherche
susceptibles de les aider. EraSME
est un projet «pilote», destiné
à créer les conditions d’une
coopération durable une fois le
projet terminé.
ERA-NET
L
es petites et moyennes entreprises
jouent un rôle économique et technologique crucial en tant que génératrices
d’innovation. Plusieurs réussites technologiques sont issues des idées d’individus
ou de petits groupes qui travaillent dans
les PME. La plupart des grandes entreprises multinationales proviennent d’ailleurs
d’entreprises beaucoup plus petites, génératrices de grandes idées. Malgré le
rôle central joué par les PME en tant que
«semences» d’innovation, l’existence est
souvent très difficile pour ces petits acteurs. En fait, cela peut même aller jusqu’à devenir une vraie bataille contre la
mort. Souvent, répondre aux nombreux
besoins liés au développement de nouvelles idées implique de faire coopérer
différentes organisations entre elles. Les
PME dotées de grandes idées ne disposent souvent pas de l’équipement et de
la capacité appropriés à la réalisation des
recherches nécessaires pour développer
et tester les idées. D’autre part, les organisations et universités de recherche
disposent d’excellentes ressources et
aptitudes, mais elles manquent parfois
de l’esprit d’entreprise et des connaissances commerciales propres aux PME.
La plupart des gouvernements nationaux
sont conscients de cette situation. Ils ont
donc établi des programmes nationaux
et régionaux pour promouvoir une coopération plus intense entre les PME et les
organisations de recherche. Cependant,
ce qui a manqué jusqu’au lancement du
programme EraSME, c’est une approche
transnationale intégrée. Le projet répond
maintenant à ce défi et sert de pont entre
les principaux programmes dans ce domaine.
Une approche combinée
Les programmes nationaux et régionaux
participant à EraSME sont très variés,
reflétant en cela la gamme des activités
de soutien des PME en Europe. Certains
étaient initialement destinés aux PME,
offrant un soutien financier pour leur
permettre de coopérer avec les organisations de recherche. D’autres programmes étaient essentiellement conçus pour
encourager les organisations de recherche publique, les universités et d’autres
institutions d’enseignement supérieur à
offrir leurs compétences en matière de
recherche au profit des PME. Ces deux
types de programmes envisagent les défis en matière de recherche auxquels sont
confrontées les PME sous différents angles de vue. EraSME les réunit pour offrir
une stratégie transversale et intégrale.
Autre diversité d’approches à traiter: la
gamme d’activités conçues pour permettre la collaboration des PME et des
organismes de recherche. De nombreux
programmes s’efforcent de relier une ou,
au plus, quelques PME à un organisme
de recherche unique, tel que l’université
locale ou un autre institut de recherche.
Avec les autres programmes, l’accent
porte sur la création de réseaux extensifs
comprenant plusieurs PME et un certain
nombre d’autres institutions de recherche. EraSME travaille avec les deux sortes de programmes, afin de déterminer
les avantages et les désavantages de
chacune des méthodes et de promouvoir
Laser Zentrum Hannover e.V.
Action de coordination
EraSME
“
Titre complet:
ERA-NET sur programmes
nationaux et régionaux pour la
promotion de la mise en commun
des innovations et la coopération
entre PME et organisations de
recherche
Domaine de recherche:
Innovation par les PME
Coordinateur:
Allemagne: VDI/VDE Innovation +
Technik GmbH
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Autriche: Österreichische
Forschungsförderungsgesellschaft
• Belgique: Institut pour la
promotion de l’innovation par les
sciences et la technologie de
Flandre
• République tchèque: Ministry of
Industry and Trade
• Danemark: Danish Agency for
Science, Technology and
Innovation
• Estonie: Enterprise Estonia
• Hongrie: Kutatas – Agency for
Research Fund Management and
Research Exploitation
• Islande: The Icelandic Centre for
Research
• Irlande: Enterprise Ireland
• Italie: Finlombarda
• Italie: Sviluppo Italia Toscana
• Pays-Bas: SenterNovem
• Norvège: The Research Council of
Norway
• Finlande: Tekes, the Finnish
Agency for Technology and
Innovation
• France: L’Agence française pour
l’innovation
• Allemagne: Federal Ministry of
Economics and Technology
• Grèce: Hellenic Organisation of
Small and Medium-sized
Enterprises and Handicrafts
• Portugal: Agencia de Inovacio
• Slovénie: Ministry of Higher
Education, Science and
Technology
• Espagne: Center for the Development of Industrial Technology
• Suède: The Swedish Agency for
Innovation Systems
Pour plus d’informations,
contacter:
M. Günter Külzhammer,
Wolfgang Gessner
VDI/VDE Innovation + Technik
GmbH Steinplatz 1
D-10623 Berlin
Fax (49-30) 310 07 82 25
E-mail: [email protected] URL: www.era-sme.net
Le défi qui s’offre à nous consiste à combiner les efforts
”
européens et nationaux au niveau des projets et des programmes.
des solutions transnationales optimales.
L’implication active du propriétaire du
programme respectif dans le projet assure un impact futur substantiel sur la
conception du programme.
De plus en plus de travail
Initialement, le réseau EraSME était
constitué de 17 partenaires dans 15 pays
européens, l’extension à d’autres partenaires étant envisagée et même souhaitée. Le projet a étendu son consortium 18
mois après ses débuts avec l’arrivée de 4
nouveaux partenaires en provenance des
nouveaux États membres de l’UE.
Tous les partenaires travaillent dans les 4
domaines clés suivants:
• Favoriser les partenariats transnationaux entre programmes de recherche
nationaux afin d’encourager les idées innovantes et de fournir aux PME les compétences nécessaires en matière de recherche pour que leurs concepts initiaux
conduisent à des innovations pratiques et
commercialement exploitables.
• Promouvoir des actions conjointes afin
d’offrir des partenariats enrichis aux bénéficiaires des programmes nationaux et
régionaux européens dans ce domaine.
• Créer un cadre d’action transnational commun susceptible de renforcer la
complémentarité entre programmes nationaux, régionaux et européens.
Durée:
36 mois
Financement communautaire:
3 520 375 e
N° de référence du projet:
CA-011725-ERASME
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
• Créer des conditions permettant une
coopération à long terme entre les programmes nationaux et régionaux, par
désignation et mise en place d’un cadre
institutionnel européen, l’objectif ultime
étant d’établir un programme de coopération soutenu entre les États membres.
La notion d’alignement des appels d’offres a été testée, et une révision à la
hausse significative des dimensions est
en cours.
Défis et opportunités
Les partenaires du projet soulignent les
avantages de la spécialisation et de la
complémentarité qu’un fonctionnement
transfrontalier peut apporter dans la lutte
contre les éventuelles réticences à coopérer des différents acteurs nationaux. Des
problèmes culturels et organisationnels
ardus doivent aussi être traités. Certaines universités et instituts de recherche
européens sont peu habitués à travailler
avec les PME, même s’ils disposent des
connaissances et des moyens nécessaires pour fournir à ces sociétés les locaux
de recherche appropriés dont elles ont
besoin. De même, de nombreuses PME
hésitent à croire au développement de
leurs idées en dehors de leurs propres organisations et à s’engager complètement
vis-à-vis des enseignants et des chercheurs, qui peuvent les aider à améliorer
concrètement leurs produits. Le projet
EraSME s’efforce de dépasser ces barrières, de supprimer les obstacles et d’instaurer la confiance. Ce sont les conditions
sine qua non pour que fleurissent les opportunités de bénéfices mutuels, d’équilibrage des intérêts nationaux et régionaux
et de valeur ajoutée et d’impact au niveau
européen.
2006
Action de coordination
ERA-NET
eTRANET
L
es TIC pour une meilleure
industrie manufacturière
“
Les projets ERA-NET représentent une proposition unique,
en particulier pour les PME. En effet, ils offrent la possibilité
d’une collaboration internationale dans le domaine de la R & D
et l’accès à cette dernière, ainsi que l’option d’un soutien étroit
de la part des agences d’innovation nationales et régionales et
de leurs programmes de financement.
© NITC, Irlande
L’utilisation efficace des
technologies de l’information
et de la communication (TIC)
offre un avantage compétitif au
milieu des affaires. Cependant,
de nombreuses petites et
moyennes entreprises (PME)
dans les secteurs de fabrication
traditionnels les ont adoptées
plus lentement que leurs
concurrents internationaux. Alors
que la plupart des gouvernements
européens financent la recherche
et le développement (R & D),
ainsi que les programmes
de transfert de technologie
nationaux afin d’augmenter
l’usage des TIC, la coopération
transnationale reste faible. Le
projet eTRANET vise à rassembler
et coordonner les programmes
nationaux de 13 pays, partager
les expériences, développer des
stratégies communes et identifier
les priorités pour les appels de
propositions entre les partenaires
(les premiers ont déjà été lancés).
À plus long terme, eTRANET
aidera les décideurs politiques à
prendre de meilleures décisions.
ERA-NET
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la fiche
précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication.
N
ous ne pouvons plus, à l’heure actuelle, ignorer le potentiel des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de la fabrication. De la
conception des produits au contrôle automatisé, l’informatique a révolutionné les
pratiques de travail actuelles. Même dans
les bureaux les plus modestes et simples,
le web et l’e-mail dominent les communications internes et externes.
Pourtant, au lieu d’adopter les TIC en tant
que source d’avantages compétitifs, l’implantation des TIC dans les PME des secteurs traditionnels a tendance à se faire
beaucoup plus lentement que chez leurs
concurrents internationaux. Afin d’éviter
les risques associés à l’investissement
dans les «technologies n’ayant pas encore
fait leurs preuves», les PME ont adopté
une politique d’attentisme.
Pour parer à ce problème, la plupart des
gouvernements nationaux ont instauré
des programmes visant à accélérer la
diffusion des TIC ayant fait leurs preuves dans les secteurs traditionnels et à
promouvoir les applications à plus haut
risque de la technologie. Malheureusement, la structuration de ces activités de
recherche par divers gouvernements présente de grandes disparités: certains pays
financent des programmes spécifiques de
TIC dans l’industrie manufacturière traditionnelle; d’autres disposent de programmes thématiques sur les TIC, qui couvrent
l’industrie manufacturière traditionnelle,
au côté d’autres segments industriels.
Les clés de la convergence
«l’ouverture mutuelle des programmes nationaux de recherche», eTRANET tente de
développer un agenda et une infrastructure communs pour la recherche transnationale dans le domaine des TIC, destinés
aux PME dans les secteurs traditionnels.
Durant les 3 premières années (sur un total de 4 ans, le lancement du projet datant
de décembre 2003), le consortium a aligné
les activités de recherche nationale afin de
lancer un premier appel conjoint pour le
programme de recherche transnationale.
Le groupe «Politique de réseau» (Network
Policy Group – NPG) est au cœur du projet
eTRANET. Ce forum de hauts représentants du gouvernement de chacun des 13
pays participants gouverne le projet et garantit que le travail collaboratif s’adresse
aux stratégies nationales et européennes
et qu’il contribue à informer les politiques
futures à tous les niveaux.
Les activités techniques et de mise en
réseau d’eTRANET sont mises en œuvre
par les directeurs des programmes. La
première tâche de ce groupe a consisté
en une révision complète de toutes les
stratégies, priorités, programmes et projets nationaux existants dans le domaine
des TIC de l’industrie manufacturière traditionnelle. Des échanges à court terme
entre les directeurs de programmes, ainsi
qu’une conférence politique annuelle ont
permis de mettre en avant les meilleures
pratiques dans la gestion du programme.
Ces résultats peuvent être transmis aux
groupes sur les politiques et également
mis en œuvre par les directeurs dans leurs
propres organisations.
Guidé par les objectifs d’ERA-NET, consistant à «mettre en réseau les programmes
de recherche au niveau national» et en
Une comparaison plus poussée des programmes nationaux a permis d’identifier
©NITC, Ireland
Action de coordination
eTRANET
“
développer et d’appliquer les technologies TIC, qui amélioreront la mise
Titre complet:
eTRANET
en réseau paneuropéenne. Ces dernières permettront également la mise
en œuvre de nouveaux modèles d’affaires, nécessaires à la compétition
Domaine de recherche:
Les TIC pour l’industrie
manufacturière
Coordinateur:
Royaume-Uni: Department of
Trade & Industry
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Royaume-Uni: Department of
Trade & Industry
• Autriche: Austrian Research
Promotion Agency
• Belgique: Instituut voor de
aanmoediging van Innovatie
door Wetenschap en
Technologie
• Chypre: Research Promotion
Foundation
• Finlande: National Technology
Agency
• France: Agence nationale de
valorisation de la recherche
• Allemagne: Technologiezentrum
Informationstechnik GmbH;
Forschungszentrum Karlsruhe
GmbH
• Irlande: Enterprise Ireland
• Pays-Bas: SenterNovem
• Norvège: The Research Council
of Norway
• Espagne: Centro para el
Desarrollo Tecnológico Industrial
• Suède: Swedish Agency for
Innovations Systems
• Turquie: Scientific and Technical
Research Council of Turkey
• Suisse: L’Agence pour la
promotion de l’innovation
• Grèce: General Secretariat for
Research and Technology
Pour plus d’informations,
contacter:
Ian Morgan
Director
Optimat Limited
James Watt Avenue
Scottish Enterprise Technology
Park
East Kilbride
Glasgow - G75 0QD
Fax (44-1355) 27 25 56
E-mail: [email protected]
URL: www.optimat.co.uk
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
2 920 000 e
eTRANET offre une opportunité à l’industrie européenne de
”
dans un environnement de plus en plus globalisé.
les approches stratégiques et synergies
communes, ainsi que les priorités de recherche actuelles et futures. Elle a également permis l’évaluation des opportunités
et des obstacles à une coopération accrue.
Plus particulièrement, eTRANET a achevé
les activités suivantes:
•la révision et l’analyse des similitudes,
des différences et des fossés dans les stratégies et les priorités de recherche;
•la réalisation d’une évaluation pays par
pays des obstacles aux programmes de
recherche transnationaux ainsi que des
bénéfices éventuels en émanant;
•la présentation d’études de cas des programmes nationaux et transnationaux en
dehors de l’Union européenne;
•des renseignements concernant les
activités d’eTRANET aux industries manufacturières traditionnelles dans toute
l’Europe, par le biais d’associations des
industries appropriées;
•la création d’un groupe de travail pour
mettre en œuvre des instruments d’évaluation de la pertinence des projets de recherche quant aux questions sociétales.
Acquérir de l’expérience
Au cours de ses trois premières années
d’existence, le projet eTRANET est parvenu à de grands accomplissements; le
projet a établi l’ébauche d’une stratégie
concernant la coordination des activités
de la recherche parmi ses membres, développé un plan d’action conjoint pour la
coopération transnationale et mis en œuvre son premier appel à propositions.
Un peu plus tard, il présentera également
des visions à long terme et des priorités
de recherche. Cependant, les décideurs
N° de référence du projet:
CA-510185-eTRANET
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
politiques doivent s’engager à suivre des
étapes spécifiques qui ouvriront les programmes nationaux.
Les projets de R & D et de démonstration
transformeront la vision d’eTRANET en
une réelle collaboration. Ces projets pilotes, entre deux pays ou plus, offriront une
expérience concrète et révéleront toutes
difficultés inattendues dans la mise en
œuvre pratique de la recherche coordonnée. Le projet eTRANET a annoncé son
premier appel après la conférence internationale destinée aux experts en TIC dans
le secteur de fabrication traditionnel. Cette
conférence s’est déroulée à Vienne, fin
juin 2006, durant la présidence autrichienne du Conseil de l’UE. Le premier appel de
propositions conjoint a été lancé avec un
budget de soutien de 10 millions d’euros,
provenant de 10 pays.
eTRANET a le potentiel de rassembler quelque 500 millions d’euros d’investissement
national, lesquels pourraient considérablement bénéficier à l’industrie manufacturière traditionnelle dans toute l’Europe.
Un investissement de cette ampleur dans
la R & D pourrait contribuer à la création
d’une «masse critique» d’activité dans ce
domaine spécialisé de la recherche dans
les TIC. Il pourrait également offrir une intégration plus cohérente des programmes
nationaux et européens. Au niveau national, eTRANET encouragera une meilleure
planification stratégique des programmes
nationaux ainsi qu’une meilleure mise en
œuvre. Au niveau européen, le réseau offrira aux entreprises de ce secteur l’accès
à une base de connaissances plus vaste
ainsi que davantage d’opportunités pour
la participation aux activités de recherche.
Le réseau peut libérer le potentiel des TIC
dans le secteur manufacturier traditionnel
et peut également faire progresser l’Europe vers sa vision d’une économie fondée
sur la connaissance.
2006
Action de coordination
ERA-NET
EULANEST
R
enforcer la coopération
scientifique internationale
entre l’UE et l’Amérique latine
“
Grâce au projet EULANEST, nous souhaitons mettre en place
une approche cohérente de la coopération scientifique de l’UE et
de l’Amérique latine, en coordonnant les programmes bilatéraux
de recherche en matière de coopération scientifique des États
membres, spécialement destinés aux pays d’Amérique latine.
© Shutterstock, 2007
Chaque État membre de
l’UE dispose de son propre
programme de recherche
en matière de coopération
internationale. Cependant,
ces efforts nationaux sont
rarement coordonnés entre
eux ou avec les activités de
recherche de l’Union. Ce manque
d’harmonisation résulte en une
incompétence pouvant, à terme,
réduire l’efficacité et la valeur
de la collaboration avec les pays
tiers. Le projet EULANEST vise
à promouvoir et à coordonner
la coopération dans le domaine
de la recherche parmi les États
membres de l’UE. Il contribuera
ainsi à renforcer l’impact de
leurs programmes nationaux sur
la coopération internationale
en science et technologie avec
l’Amérique latine, dans tous les
domaines de la science.
ERA-NET
”
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée Inconet,
figurant dans la Série 2 de cette publication.
L
es tentatives de coordination des
en œuvre d’activités de recherche trans-
efforts de la recherche européenne
nationales en science et technologie, en
visant à éviter la duplication, à partager
élaborant et en comparant les activités de
les coûts, à obtenir les résultats plus rapi-
coopération.
dement, et à les diffuser ensuite, portent
leurs fruits. Encouragé par la Commis-
Dimension internationale
sion européenne, un espace européen de
Les activités de coopération scientifique
la recherche (EER) intégré prend rapide-
et technologique internationales sont
ment forme. Cependant, de nombreuses
en général centrées sur des pays cibles
lacunes sont encore à combler dans ce
spécifiques et sur des domaines particu-
vecteur d’harmonisation. La coopération
lièrement problématiques. Certains pays
scientifique internationale est l’un des
ne disposent d’une approche structurée
domaines dont l’avenir semble très som-
et orientée vers la résolution des problè-
bre. Reflétant leur rôle central dans l’en-
mes que dans le cas de l’aide au dévelop-
treprise européenne, les États membres
pement. Cependant, la plupart des pays
de l’UE coopèrent dans le domaine de
soutiennent la formation et la mobilité
la recherche, entre eux, mais également
des chercheurs dans les pays tiers.
avec les pays tiers. De plus, l’Union euro-
Toutefois, au niveau de l’Union euro-
péenne dispose de son propre program-
péenne, l’EER comprend une dimension
me de coopération internationale, actuel-
de coopération internationale en science
lement géré par la Commission au titre
et en technologie et est ouvert aux pays
du sixième programme-cadre (6e PC).
tiers. L’action de coordination ERA-NET
En dépit de ces activités, tous ces efforts
proposée devrait améliorer la cohérence
sont rarement coordonnés. Aucun mé-
et la coordination des activités de coopé-
canisme n’a jusqu’à présent été instauré
ration internationale, contribuant ainsi à
pour gérer une telle coordination trans-
la dimension internationale de l’EER.
nationale. EULANEST souhaite faire face
Ces activités comprennent l’identification
à cette disparité en mettant en réseau les
des meilleures pratiques et la préparation
décideurs politiques et les directeurs de
d’un programme d’action conjointe. L’ob-
programmes européens impliqués dans
jectif final consistera à coordonner les ac-
la promotion de la coopération en ma-
tivités sélectionnées et à lancer un appel
tière de recherche avec l’Amérique la-
conjoint parmi les partenaires.
tine. Au départ, le projet EULANEST pré-
à travers ces actions, EULANEST contri-
parera ses partenaires vers l’élaboration,
buera à la mise en place de l’EER et, en
la conception, l’implantation et la mise
particulier, au renforcement de la dimen-
© Shutterstock, 2007
Action de coordination
EULANEST
“
EULANEST créera les conditions nécessaires pour le lancement d’un ou
plusieurs appels conjoints parmi les partenaires, visant spécialement à faire face
aux besoins des chercheurs de l’UE et d’Amérique latine. Il contribuera ainsi à la
création d’un espace de la connaissance commun à l’UE et à l’Amérique latine.
Titre complet:
EUropean-Latin American
NEtwork for Science and
Technology (Réseau EuropeAmérique Latine pour la science
et la technologie)
Domaine de recherche:
Coopération scientifique
internationale; développement
scientifique et technologique;
dimension internationale de l’EER
Coordinateur:
Espagne: Ministerio de Educación
y Ciencia
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
”
sion internationale de l’EER, en coordon-
concernant les objectifs du projet, les lots
nant les programmes bilatéraux de coo-
de travaux et les tâches, les manifesta-
pération en recherche avec l’Amérique
tions, les résultats, les partenaires, etc.,
latine, au sein des pays européens et
seront disponibles sur le site web. Des
entre eux.
liens vers d’autres activités et réseaux de
coopération scientifique internationale
Bien qu’EULANEST soit un réseau euro-
importants seront également mis à dis-
péen qui vise à coordonner le finance-
position. Cet outil permettra la mise en
ment de programmes et la gestion d’acti-
relation de sites web de programmes na-
vités au niveau européen, son objectif le
tionaux pour rendre compte des progrès
plus important (autrement dit, la coopé-
et diffuser les résultats.
ration dans le domaine de la recherche
• Espagne: Ministerio de
Educación y Ciencia, MEC
• Portugal: Gabinete de Relaçoes
Internacionais de Ciencia e Ensino Superior
• France: Ministère des affaires
étrangères; ministère
de l’éducation nationale, de
l’enseignement supérieur et de
la recherche; Institut de
recherche pour le
développement
• Norvège: Norway Research
Council
• Allemagne: Federal Ministry
of Education and Research,
BMBF; International Bureau of
BMBF
avec l’Amérique latine) se concentrera
Le site web aura plusieurs rôles au sein du
sur la mise en place d’un partenariat pro-
réseau, pour deux groupes principaux:
fessionnel capital avec ses homologues
les personnes impliquées dans le projet
d’Amérique latine (Latin American coun-
ERA-NET et celles non impliquées, mais
terparts – LAC). Les LAC ne seront pas de
intéressées dans la coopération scientifi-
simples «clients» pour la recherche euro-
que internationale. Les personnes impli-
péenne en Amérique latine, mais de vrais
quées dans le réseau disposeront d’une
partenaires.
zone privée, avec accès réservé protégé
Pour y parvenir, l’accent doit être mis sur
par un mot de passe. Cette zone permet-
les besoins et les offres des pays d’Amé-
tra une mise en réseau virtuelle entre les
rique latine participants et des partenai-
membres. Les personnes non impliquées
res européens, dans le domaine de la
dans le réseau disposeront d’une zone
coopération internationale en RDT. Cela
qui permettra à quiconque présentant
Pour plus d’informations,
contacter:
devrait permettre de bâtir un vrai parte-
un intérêt dans le projet ERA-NET de ras-
nariat et d’assurer le bon fonctionnement
sembler davantage de renseignements
des activités à venir.
sur ses objectifs, ses activités, ses résul-
Dr Luis Delgado, Ministerio de Educación y Ciencia C/ José
Abascal, 4, 2ª E-28003 Madrid
Fax (34-91) 594 86 43 20
E-mail: [email protected]
URL: http://www.mec.es
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
1 924 998,80 e
N° de référence du projet:
CA-036271-EULANEST
Développer des liens futurs
Le plan de diffusion des activités et des
résultats de projet devrait garantir une
vaste utilisation des résultats de projet,
même par les non partenaires du projet.
Les informations concernant les activités
du projet seront diffusées par le biais de
divers mécanismes. L’un d’eux consiste
en un site web, lequel sera lancé dès la
Direction générale de la recherche
mise à disposition des premiers résultats.
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
Les informations actuelles et mises à jour
tats, et également d’y contribuer.
2006
Action de coordination
ERA-NET
EUPHRESCO
A
“
pprofondir les origines
de la collaboration sur la
recherche phytosanitaire
Ce projet ERA-NET est une bonne nouvelle pour la santé
des plantes européennes. Il contribuera à la protection de notre
agriculture, horticulture, sylviculture et environnement, contre
les menaces croissantes que posent les parasites et les maladies
”
quarantenaires des plantes.
Les végétaux sont importants
tant pour l’économie que pour
l’environnement de l’Europe.
L’agriculture, l’horticulture et la
sylviculture nous apportent des
aliments, des produits à base
de plantes et des matériaux
bruts, ainsi que des plantes
ornementales contribuant
de façon significative à notre
qualité de vie. Les plantes
environnementales représentent
le fondement des habitats et
sont une ressource et un héritage
naturels d’une valeur inestimable.
Le rôle du projet Plant Health
consiste à protéger tous les
végétaux d’Europe des nouvelles
menaces émergentes, telles que
les parasites et les maladies
des plantes étrangères, et les
espèces végétales invasives. La
protection des plantes est donc
un sujet de prime importance, et
ce pour des raisons économiques
et de biosécurité. Le projet
EUPHRESCO ERA-NET vise à
interconnecter les programmes
nationaux de recherche
phytosanitaire au niveau des
États membres et à promouvoir
une coopération accrue. Il
contribue ainsi à la préservation
de l’une des ressources
naturelles et économiques les
plus importantes d’Europe. Les
travaux favoriseront également
l’expertise dans ce domaine
difficile et permettront ainsi une
amélioration des aptitudes et
de la position compétitive de
l’Europe.
ERA-NET
P
eu de personnes réalisent l’importance du rôle des végétaux dans
l’économie et les ressources naturelles
de leur pays. Cependant, l’agriculture,
l’horticulture et la sylviculture représentent des domaines importants de
l’économie européenne, et les végétaux
trouvés dans l’environnement naturel représentent une ressource précieuse d’un
point de vue social, naturel et économique. Les habitats naturels sont de plus en
plus menacés par les parasites de plantes
étrangères, les maladies et les espèces
végétales invasives, comme l’illustre la
prolifération de la maladie de l’orme aux
Pays-Bas au XXe siècle. L’objectif principal des décideurs politiques du projet
européen Plant Health est de protéger le
continent des parasites quarantenaires
des plantes.
Il faut désormais s’attaquer aux nombreuses menaces qui pèsent sur la santé
des végétaux. La tendance croissante de
la mondialisation a offert à l’Europe de
nouveaux partenaires commerciaux, provenant de toutes les parties du monde.
Ce partenariat a augmenté le volume et
la diversité du commerce des matériaux
végétaux. Malheureusement, cela a simultanément ouvert la porte à des importations indésirables, telles que des
parasites étrangers, des maladies et des
espèces végétales invasives, qui menacent l’agriculture, ainsi que l’environnement. L’élargissement récent de l’Union
européenne a exacerbé le problème en
raison de l’extension des frontières de
l’Europe. L’impact potentiel du changement climatique sur la vie des plantes
n’a pas encore été entièrement réalisé.
Il est fort probable que le déplacement
significatif de zones croissantes favorise
l’invasion potentielle de l’Europe par de
nombreux parasites de plantes étran-
gères, si le changement des conditions
climatiques leur est favorable. Les végétaux, particulièrement nos cultures agricoles, pourraient également tenir lieu de
cible éventuelle pour les attaques terroristes à l’avenir. Par conséquent, le projet
Plant Health joue un rôle important dans
la biosécurité de l’approvisionnement alimentaire et de l’environnement de l’Europe. Enfin, les coûts financiers résultant
d’une indifférence face à ces dangers ne
devraient pas être négligés.
À ce jour, la recherche visant à faire face
à ces dangers, par le biais du projet Plant
Health, a été effectuée presque entièrement au niveau national, bien que la
politique de ce dernier soit déterminée
à l’échelon de l’UE. Une coordination
accrue de la recherche est donc nécessaire. Elle permettra de mieux soutenir et
de sous-tendre la politique européenne
de Plant Health, afin que cette dernière
puisse faire face au nombre croissant
de menaces économiques et environnementales.
On récolte ce que l’on sème
La réalisation de ces objectifs au niveau
européen implique une collaboration solide entre les ministères, les instituts de
recherche et autres parties prenantes
au niveau national. Cette condition sine
qua non n’étant pas encore appliquée, le
projet EUPHRESCO ERA-NET a la ferme
intention d’ouvrir la voie à cette coopération si nécessaire.
Le consortium EUPHRESCO représente
une masse critique de 24 organisations,
lesquelles appartiennent principalement
aux ministères nationaux de l’agriculture. Un total de 17 pays sont représentés, dont 15 sont des États membres et
les 2 autres des États associés. L’objectif de l’action de coordination comporte
Action de coordination
EUPHRESCO
Titre complet:
Coordination de la recherche
phytosanitaire (santé des plantes
quarantenaires) européenne
Domaine de recherche:
Santé des végétaux
Coordinateur:
Royaume-Uni: Central Science
Laboratory (Laboratoire
scientifique central)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Royaume-Uni: Department for
Environment, Food & Rural
Affairs, Plant Health Division
• Autriche: Federal Ministry of
Agriculture, Forestry,
Environment & Water
Management
• Autriche: Austrian Agency for
Health & Food Safety
• Belgique: Institut de recherche
agricole et piscicole
• Belgique: Service public
fédéral pour la santé publique,
la sécurité de la chaîne
alimentaire et l’environnement
• Bulgarie: Ministry of Agriculture
& Forestry, National Service for
Plant Protection
• Chypre: Ministry of Agriculture,
Natural Resources &
Environment, Agricultural
Research Institute
• République tchèque: Ministry
of Agriculture, National Agency
for Agricultural Research
• Danemark: Directorate for Food,
Fisheries and Agri Business
• Finlande: Ministry of Agriculture
& Forestry
• France: ministère de l’agriculture
et de la pêche, direction
générale de l’alimentation
• France: Institut national de
recherche agronomique
• Allemagne: Federal Ministry
of Food, Agriculture and
Consumer Protection
• Allemagne: Federal Biological
Research Centre for Agriculture
& Forestry
• Irlande: Department of
Agriculture & Food
• Italie: Ministry of Agricultural
and Forestry Policy, Research
and Experimentation Unit
• Italie: Agricultural Research
Council
• Pays-Bas: Ministry of
Agriculture, Nature & Food
Quality
• Pays-Bas: The Plant Protection
Service
“
La compétitivité de la production végétale européenne et la santé des plantes
dans notre environnement dépendent d’une biosécurité efficace. En associant
la connaissance collective de façon plus efficace et en améliorant l’efficacité du
financement de la recherche, EUPHRESCO contribuera à protéger les ressources
végétales de l’Europe du nombre croissant des menaces exotiques.
trois volets: 1) développer les priorités
et les agendas de recherche phytosanitaire européens; 2) optimiser l’utilisation
des ressources humaines et financières
restreintes pour effectuer cette recherche; et 3) soutenir les fondements et le
prestige de la connaissance européenne,
dans le cadre de ce domaine de plus en
plus important. EUPHRESCO jouit d’une
grande base de soutien, comprenant l’appui de la direction générale de la santé
et de la protection des consommateurs,
de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (European and Mediterranean Plant
Protection Organization – EPPO) et de
l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority
– EFSA). EUPHRESCO cherchera également à établir un partenariat stratégique
supplémentaire avec d’autres organisations de parties prenantes en Europe
ainsi qu’avec des organismes nationaux
et internationaux en dehors de l’Union
européenne.
Conséquences
Le coordinateur d’EUPHRESCO, le Central
Science Laboratory (Département britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, plus connu
sous le nom de DEFRA), et les autres partenaires du projet ont défini un nombre
• Slovénie: Ministry of Agriculture,
Forestry and Food
• Espagne: The Plant Protection
Department of The National
Institute of Agriculture Research
• Suisse: Federal Office of
Agriculture
• Turquie: Ministry of Agriculture
and Rural Affairs, General
Directorate of Agricultural
Research
Pour plus d’informations,
contacter:
Bureau du projet EUPHRESCO
Salle 02F11
Central Science Laboratory
”
d’actions clés essentielles à la réalisation
des objectifs louables d’EUPHRESCO.
L’engagement des entités nationales
dans le dialogue est fondamental. Cela
facilitera le partage des informations, y
compris des meilleures pratiques, pour
la gestion de la recherche. Tous les liens
existant entre les programmes de recherche phytosanitaire nationaux doivent
être identifiés, puis améliorés. Les pays
en retard dans la mise en place d’infrastructures de recherche phytosanitaire
doivent être encouragés à agir. Les projets de recherche pilotes doivent contribuer à établir une confiance dans les instruments et les outils visant à faciliter la
collaboration accrue dans le domaine de
la recherche transnationale. Les liens aux
organisations régionales, européennes et
internationales de protection des plantes
doivent également être renforcés.
Les agendas de recherche communs seront déterminés sur la base de priorités
partagées. Les projets de recherche ciblés
pourront ensuite être conçus et exécutés
à travers des activités transnationales,
après la fin du projet en 2010. Le consortium EUPHRESCO compte parvenir à cet
objectif en établissant un réseau à long
terme d’agents financiers en recherche
phytosanitaire, qui s’étendra sur une période bien supérieure à la durée de vie du
projet de 51 mois.
Sand Hutton
York - United Kingdom
Fax (44-1904) 46 22 50
URL: http://www.euphresco.org
Durée:
51 mois
Financement communautaire:
2 633 991 e
N° de référence du projet:
CA-036212-EUPHRESCO
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
2006
Action de coordination
ERA-NET
EUWI-ERA-NET
C
oordonner les programmes
européens de recherche
dans le domaine de l’eau pour le
monde en développement
“
Les processus efficaces de recherche dans le domaine
de l’eau peuvent avoir un rôle important dans le soutien aux
nations en développement, dans leurs efforts pour offrir aux
personnes pauvres un accès équitable à l’approvisionnement
”
en eau potable et à un système sanitaire sans danger.
©Jonathan Rouse, WEDC
L’eau constitue
une ressource vitale pour
de nombreuses facettes de
l’existence humaine:
pour s’hydrater,
pour l’agriculture,
les transports et l’énergie.
Pourtant, sur la planète,
une personne sur six n’a pas
accès à l’eau potable.
Deux personnes sur six n’ont pas
accès à un système
sanitaire de base.
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée EUWIERA-NET, figurant dans la Série 3 de cette publication.
E
n septembre 2000, le sommet du
millénaire des Nations unies a mis
en place les objectifs du millénaire pour
le développement (Millennium Development Goals - OMD). Ces derniers composent un ensemble d’objectifs limités dans
le temps et mesurables, visant à lutter
contre la pauvreté, la faim, l’analphabétisme, la dégradation de l’environnement et
la discrimination contre les femmes. Les
objectifs des OMD visent, entre autres, à
réduire de moitié le nombre de personnes
n’ayant pas accès à l’eau potable et à un
système sanitaire amélioré d’ici à 2015.
Les objectifs sont interdépendants: l’accès à l’eau potable ainsi qu’un système
sanitaire et un comportement hygiénique
améliorés contribueront à la réalisation
de chacun de ces objectifs.
Coordonner les efforts
européens
Manifestement, une harmonisation et
une coordination de plus grande ampleur
que celles qui ont été mises en place jusqu’à présent doivent être adoptées par la
communauté internationale. La recherche
a été identifiée en tant qu’élément essentiel dans la production des découvertes,
permettant de comprendre les méthodes et les technologies. La fragmentation
des programmes de recherche des pays
donateurs a particulièrement été caractérisée d’obstacle à la réalisation de ces
découvertes nécessaires. Une amélioration majeure de l’efficacité de l’espace
européen de la recherche est nécessaire
si ce dernier veut mettre en œuvre les in-
ERA-NET
novations qui permettront la réalisation
des OMD relatifs à l’eau.
Ayant admis cette nécessité, l’European
Water Initiative (EUWI – Initiative européenne pour l’eau) a été lancée lors du
sommet mondial sur le développement
durable (World Summit on Sustainable
Development – WSSD), qui s’est tenu à
Johannesburg, en 2002. L’EUWI incarne
l’objectif de l’Union européenne, visant
à harmoniser et à coordonner ses efforts
afin de soutenir les nations en développement face aux problèmes dominants
relatifs à l’eau. Cela sera réalisable à travers des activités de partage des connaissances et conjointes.
Ce projet EUWI-ERA-NET offre un mécanisme prolongeant les efforts du groupe
de travail de la recherche de l’EUWI. Il rassemble également 15 organismes européens impliqués dans le financement de
l’eau dans le cadre de la recherche pour
le développement. Les 15 organismes
sont issus de 11 pays: le Royaume-Uni,
la France, l’Allemagne, le Danemark, la
Norvège, l’Italie, l’Autriche, la République tchèque, la Finlande, la Belgique
et la Suisse. L’EUWI-ERA-NET pourrait
donc avoir un impact potentiel plus vaste
sur les questions de développement et
de politique étrangère. Le lancement
d’EUWI-ERA-NET ouvrira ainsi la voie à
l’utilisation du mécanisme ERA-NET dans
d’autres programmes tels que la santé,
l’éducation, l’énergie, les transports, la
gouvernance et l’agriculture.
© Peter Harvey, from WEDC
Action de coordination
EUWI-ERA-NET
“
L’eau a été, et restera, un domaine de recherche important pour le DFID
(Department for International Development – Département du développement
international), et nous avons hâte de nous joindre à d’autres ministères à travers
Titre complet:
European Water Initiative–
ERA-NET. Coordination des
programmes de recherche
des États membres en science et
technologie dans le domaine
de l’eau, pour le monde en
développement
Domaine de recherche:
Gestion de l’eau
Coordinateur:
Royaume-Uni: Department for
International Development
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Royaume-Uni: Natural
Environment Research Council
• Autriche: Austrian Development
Agency
• Belgique: direction générale
belge pour la coopération
internationale
• Danemark: Danish Water Forum
• Finlande: Finnish Environment
Institute
• France: ministère français des
affaires étrangères
• France: Institut de la recherche
pour le développement
• Allemagne: German
Development Institute
• Allemagne: Federal Institute for
Geosciences and Natural
Resources
• Italie: Ministero dell’Ambiente e
della Tutela del Territorio
• République tchèque: Czech
Ministry of the Environment
• Norvège: Norwegian Water
Resources and Energy
Directorate
• Suisse: Agence suisse pour le
développement et la
coopération
• Italie: EuroMediterranean Center
for climate change
Pour plus d’informations,
contacter:
Mr. Peter O’Neill
Department for International
Development, Central research
Department
1 Palace Street SW1E 5HE
London, United Kingdom
Fax (44-20) 73 01 05
E-mail: [email protected]
URL: www.dfid.gov.uk
”
l’UE, afin d’apprendre à mieux travailler ensemble.
Faire face aux problèmes
Les recherches précédentes dans le secteur de l’eau pour le développement ont
été programmées et gérées isolément
par divers pays donateurs. Cela explique
le chevauchement et la duplication, alors
que certaines lacunes et problèmes spécifiques n’ont pas encore été abordés.
L’EUWI-ERA-NET tente de faire face à ces
faiblesses à travers les activités conjointes planifiées suivantes:
• compilation et analyse des informations
sur le financement de la recherche;
• développement des meilleures pratiques pour améliorer la gestion de la recherche et de l’impact;
• engagement des principaux acteurs
des communautés et bénéficiaires de la
recherche;
• partage de la recherche antérieure et
actuelle dans le domaine de l’eau, entre
les États européens et les pays en développement;
• renforcement des capacités des directeurs de la recherche dans les pays en
développement;
• développement des activités et des
programmes conjoints entre les programmes nationaux de recherche et développement technologique et autres
partenaires;
Durée:
48 mois
Financement communautaire:
2 752 860 e
N° de référence du projet:
EUWI-ERA-NET-CT-2006-036268
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
• garantie que les résultats de la recherche contribuent aux politiques et aux pratiques.
EUWI fait la différence
Cette initiative améliorera considérablement l’impact ainsi que l’efficacité de la
recherche européenne pour le développement et contribuera à la création d’un
marché de la recherche plus dynamique
et plus ouvert. De plus, elle ouvrira les
programmes de recherche pour le développement des États membres, tout en
créant un environnement de planification de la recherche, dans lequel beaucoup plus de défis pourront être abordés
que lorsque les États membres agissent
seuls.
Tout aussi important, la programmation
de futurs projets de recherche et de développement devrait permettre d’éviter la
duplication, de s’aligner avec un agenda
de recherche commun et d’intégrer un
financement conjoint des programmes.
Cela mènera à une utilisation plus efficace
du financement limité mis à disposition de
la communauté de la recherche. Des liens
appropriés avec le sixième programmecadre et autres ERA-NET seront établis.
L’EUWI-ERA-NET offrira des informations
spécifiques au projet concernant les activités et rapports existants ainsi que des
informations pouvant être utilisées par
d’autres, dans des activités telles que
l’éducation et les médias. L’EUWI-ERANET identifiera et utilisera également,
lorsque cela est approprié, les informations existantes offrant des initiatives. Il
coordonnera également des actions, lorsque cela est possible, dans les pays en
développement.
2006
Action de coordination
ERA-NET
MANUNET
F
abrication d’un
succès régional
“
Nous espérons offrir une nouvelle valeur ajoutée à nos PME,
en leur permettant de développer leurs technologies de fabrication
”
au travers d’une collaboration internationale.
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée
MANUMET, figurant dans la Série 2 de cette publication.
Bien que l’industrie
manufacturière soit
difficilement définissable, le
secteur manufacturier a la
réputation d’être un vecteur
important de développement
de l’économie européenne.
Or, la position européenne
dans ce secteur est de plus
en plus soumise aux menaces
extérieures. Avec ses moyens
répartis sur plusieurs régions
distinctes, le programme
MANUNET ERA-NET envisage
d’affronter sans détour
ce défi, en élaborant une
stratégie visant à améliorer les
performances des programmes
régionaux européens. Cette
stratégie permettra de pallier
la fragmentation existante,
qui freine actuellement tout
développement.
ERA-NET
L
a fabrication représente plus de 20 %
du PIB européen et emploie 30 % de
la main-d’œuvre de l’Union européenne.
L’Europe bénéficie d’une histoire et d’un
héritage sans pareils en matière de fabrication. Néanmoins, les temps changent,
et la concurrence sur le marché international s’accroît rapidement. La principale
menace provient d’Asie, et notamment
de Chine.
L’Europe doit réagir, et rapidement, si elle
veut maintenir sa position de leader. Première mesure à prendre: canaliser ses
connaissances et ses ressources de façon
plus efficace; dans un premier temps,
une action de soutien spécifique (ASS)
a permis un examen plus approfondi de
la fabrication en Europe. Étant donné le
caractère traditionnellement régional de
la fabrication en Europe, cette analyse a
tenté d’identifier les différentes régions
concernées. Les résultats ont ensuite
été soumis à un examen sectoriel. Il en
résulte que les secteurs dont dépend la
compétitivité européenne sont fortement
influencés par la technologie, notamment
(mais sans s’y limiter) l’aérospatiale, le
secteur automobile, l’électronique et
les autres secteurs liés au machinisme.
L’étude a également porté sur l’accès aux
programmes de financement régionaux
et sur leur utilisation. Les résultats de cet
exercice ont permis l’identification d’une
masse critique de régions et d’organisations possédant le niveau d’implication
requis, que l’on a réunies pour former
MANUNET ERA-NET.
Détails pratiques
La clé du succès de cette action de coordination réside dans une bonne évaluation et exploitation de l’aspect régional
de la fabrication européenne, et non pas
dans une tentative de le dépasser à l’aide
de programmes aux niveaux national ou
européen. Ce caractère régional est synonyme d’avantages économiques tangibles, et joue en faveur des petites et
moyennes entreprises (PME), qui constituent le cœur de l’économie européenne.
MANUNET a mis en place un programme
extensif destiné à tirer la meilleure valeur
ajoutée possible de l’argent dépensé à
travers les programmes régionaux européens dans le secteur manufacturier.
L’instrument essentiel de MANUNET,
consiste en deux appels d’offres programmés. Le premier a ciblé 10 propositions, portant sur au moins 25 sociétés
d’au moins 7 régions différentes et bénéficiant d’un budget de plus de 7 millions
d’euros. Le second appel d’offres est encore plus ambitieux, avec un objectif de
20 projets, pour 40 organisations réparties sur 15 régions, et une valeur affichée
de plus de 15 millions d’euros. Une plus
grande flexibilité de mise en œuvre et une
surveillance directe permettront de lui
donner l’accent régional que MANUNET
souhaite promouvoir. Le cadre temporel
sera plus restreint que le financement et
les programmes aux niveaux national ou
européen.
Le travail culminera avec la création du
«Modèle de travail ManuNet» qui per-
Action de coordination
MANUNET
“
MANUNET représentera une excellente occasion de construire les
initiatives de recherche européennes du futur, mais il ne s’agit pas d’une
tâche individuelle. Nous devons pouvoir compter sur la coopération
Titre complet:
Vers un espace européen de
la recherche régionalisée sur de
nouveaux processus et systèmes
de fabrication intelligents et
flexibles
Domaine de recherche:
Secteur manufacturier
Coordinateur:
Espagne: Basque Agency for the
promotion of international
Research, Development and
Innovation
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Espagne: Basque Government,
Industry, Trade and Tourism
Department
• Italie: Regional Government
Regione Lombardia
• Belgique: Institut pour la
promotion de l’innovation par
les sciences et la technologie de
Flandre
• Pays-Bas: Development Agency
East Netherlands
• Estonie: Enterprise Estonia
• Italie: ASTER S. Cons. p. a.
• France: Union des industries
et des métiers de la métallurgie
Provence
• Grèce: Region of Western
Greece
• Slovénie: Ministry of Higher
Education, Science and
Technology
• Espagne: Department of
Industry and Technology, Trade
and Labour of Navarra
• Slovaquie: Ministry of Education
of the Slovak Republic
• Italie: Sviluppo Italia Toscana
SCPA
• Pologne: Wroclaw Regional
Development Agency
• Allemagne: Zentrum für
Innovation und Technik in
Northrhein-Westfalen GmbH
• Espagne: Centre d’Innovació
Desenvolupament Empresarial
• Allemagne: Ministry of
Innovation, Sciences, Research
and Innovation of Northrhein
Westfalia
• Roumanie: National Centre for
Programme Management
• Slovaquie: Slovak
University of Technology
• Italie: Industry Direction of
Piedmont Region
”
internationale d’autres régions européennes.
mettra de poursuivre ces appels d’offres
en provenance de 22 régions différentes.
au-delà de la durée de vie de 4 ans de MA-
Le groupe de base est renforcé par 6 par-
NUNET. Finalement, MANUNET envisage
tenaires associés supplémentaires.
également d’augmenter le nombre initial
La participation d’autres membres du
de 22 régions à un total de 31 régions,
consortium MANUNET dans d’autres
étendant ainsi la participation à d’autres
ERA-NET sera favorisée. De cette façon,
pays européens et à d’autres secteurs.
des liens seront établis avec CORNET,
Le produit fini
MNT ERA-NET, ERA-STAR, ERASME et
ETRANET. Ces nombreuses organisations
En tant que tel, le consortium MANUNET
industrielles seront invitées à participer
incarne le type de représentation régio-
aux deux appels d’offres de MANUNET.
nale étendue que le programme ERA-NET
Elles seront également invitées à quatre
souhaite promouvoir, avec 25 partenaires
conférences, parrainées par MANUNET,
et destinées à rassembler des partenai-
• Espagne: Regional Ministry for
Enterprise, University and
Science of the Regional
Government Valencia
• Espagne: Government of Aragon
• Belgique: Ministère de la région
wallonne, direction générale
pour les technologies, la recherche
et l’énergie
• Finlande: Tampere Region Centre
of Expertise
• Autriche: Government of Styria –
Economic Affairs and Labour
Pour plus d’informations,
contacter:
M. Juan Tomás Hernani
Asociación Eurobulegoa
Avenida de Algorta, 62 AB
E-48992 Getxo
Fax (34) 944 60 22 78
E-mail: [email protected]
URL: www.eurobulegoa.com
Durée:
48 mois
Financement communautaire:
2 696 220 e
N° de référence du projet:
MANUNET-CT-2006-36229
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
res de tous niveaux, pour permettre un
échange d’informations et de meilleures
pratiques. Les partenaires de MANUNET
participeront également à des activités
complémentaires parrainées par les projets mentionnés plus haut ainsi que par
d’autres ERA-NET. Enfin, les liens existants vers MANUFUTURE, la plate-forme
technologique sur les technologies de
fabrication du futur, seront encore développés afin d’identifier des objectifs communs et d’harmoniser les priorités.
MANUNET consacrera aussi des ressources considérables à la surveillance de ses
propres performances pendant les 48
mois d’existence de son action de coordination.
En cas de réussite, MANUNET peut
amener le secteur manufacturier à de
nouveaux sommets, et l’aider ainsi à atteindre le statut public dont jouissent
actuellement les nanotechnologies, l’informatique et d’autres domaines de ce
genre.
2006
Action de coordination
ERA-NET
NET-BIOME
P
rofiter d’une vague
de coopération
“
Pour la première fois, les régions et territoires les
plus reculés d’Europe unissent leurs forces et réussissent à
intégrer le programme-cadre de recherche de la CE.
”
© Crédits Région Guadeloupe
Les régions européennes les
plus reculées et les territoires
d’outre-mer situés dans des
zones tropicales et subtropicales
sont exceptionnellement
riches en biodiversité. Ils
renferment un grand nombre
d’espèces et d’écosystèmes
différents, y compris un héritage
naturel important sur le plan
mondial. Parallèlement, leurs
environnements sont les plus
fragiles et les plus exposés
aux impacts du changement
climatique, aux accidents
naturels et aux pressions liées
aux activités humaines. Outre
leur effet sur la biodiversité, ces
changements ont une influence
majeure sur le développement
des économies locales. En
réponse à ces menaces, les
autorités locales encouragent
et financent des activités de
recherche, afin d’assurer la
gestion durable de la biodiversité
locale. Le projet NET-BIOME
s’efforce de regrouper les
activités de recherche menées
aux niveaux régional et national
dans les zones tropicales et
subtropicales européennes
des États membres. Cette
initiative ouvrira la voie à
une plate-forme commune de
coordination et de coopération
entre les programmes nationaux
et régionaux. Elle permettra
également le développement
et la mise en place d’activités
conjointes.
ERA-NET
L
es régions européennes tropicales et
subtropicales sont souvent considérées comme des destinations de vacances «à la mode». Cependant, ces régions
figurent parmi les réservoirs de plantes et
d’animaux les plus riches de la planète.
Grâce à ces régions, l’Europe renferme
5 des principaux sites de biodiversité
dans le monde, répartis sur 3 océans
différents. Cette biodiversité est surtout
mise en danger par une combinaison de
changements mondiaux, notamment dus
aux augmentations de population, à la
surexploitation des ressources naturelles et à un développement économique
non contrôlé. Le privilège de bénéficier de cette exceptionnelle biodiversité
s’accompagne de la responsabilité de
développer des programmes de gestion
durables, afin de minimiser l’impact environnemental des changements mondiaux.
Des problèmes pour concerter les efforts
La menace vis-à-vis de la biodiversité a
sensibilisé les autorités locales, qui ont
financé et mis en place plusieurs programmes et activités de recherche afin
de réconcilier protection de l’environnement et développement économique.
Ces efforts souffrent de leur caractère
isolé et autonome et de leur manque d’intégration au sein de la zone de recherche
européenne. Cela est lié aux barrières à
la communication que constituent les
longues distances, les différences de fuseaux horaires ou les difficultés d’accès
aux informations.
Résultat: cette fragmentation et cette dispersion des ressources entraînent une
duplication des efforts et une trop grande
dispersion du financement.
Collaboration globale
Au niveau du continent européen, les
agences de financement ont établi le
projet BIODIVERSA pour coordonner les
programmes de biodiversité en Europe.
NET-BIOME est un projet ERA-NET régional, qui représente le plus grand programme européen de collaboration dans
le domaine de la recherche en matière
de gestion durable de la biodiversité tropicale et subtropicale. Un consortium de
11 partenaires en provenance de 5 États
membres (la France, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni et les Pays-Bas)
envisage de mettre sur pied une collaboration et d’assurer la coordination des activités de recherche menées aux niveaux
régional et national, dans les régions tropicales et subtropicales européennes des
États membres. Pour atteindre ce but, les
partenaires s’efforceront aussi tout particulièrement d’exploiter les premiers résultats obtenus par BIODIVERSA et d’interagir avec les organisations européennes
concernées. Ce recueil et cet échange
systématique d’informations permettront
de créer une base de données accessible
sur l’internet de tous les programmes
de recherche en matière de biodiversité
existants, et serviront de base au développement de synergies.
Action de coordination
NET-BIOME
© Martial Dosdane, Province Sud, Nouvelle-Calédonie
Titre complet:
Mise en réseau de la recherche en
biodiversité tropicale et
subtropicale dans les régions et
territoires les plus reculés
d’Europe pour un développement
plus durable
Domaine de recherche:
Biodiversité
Coordinateur:
France: Conseil régional de la
Réunion (RUN-REG)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• France: France: Conseil régional
de Guadeloupe (GUA-REG)
• France: Conseil régional de
Guyane (GUY-REG)
• France: Conseil régional de
Martinique (MAR-REG)
• Espagne: Regional Government
of Canary Islands (CAN-REG)
• Portugal: Regional Government
of Madeira (MAD-REG)
• Portugal: Regional Government
of Azores (AZO-REG)
• Royaume-Uni: The UK Overseas
Territories Conservation Forum
(UKOTCF)
• France: Gouvernement de
Nouvelle-Calédonie (NC-OCT)
• Pays-Bas: Ministry of Public
Health and Social Development,
Netherlands Antilles
Government (VSO-MINA)
• France: Gouvernement de
Polynésie française – (POL-OCT)
Pour plus d’informations,
contacter:
Dr Josiane Irissin-Mangata
Conseil régional de La Réunion
Hôtel de Région Pierre-Lagourgue
Avenue René-Cassin
97719 Saint-Denis Messag
Cedex 9
Moufia - BP 7190
E-mail:
[email protected]
URL: www.regionreunion.com
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
2 518 311 e
N° de référence du projet:
CA-510218-NET-BIOME
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
“
Nous serons dorénavant en mesure d’encourager la
recherche interdisciplinaire et son utilisation efficace par le biais
”
d’une nouvelle définition de la gouvernance de recherche.
Cet échange initial révélera les similitudes et les divergences d’intérêts entre
partenaires et pays, indiquant également
les complémentarités et les domaines
de collaboration éventuels. Les barrières
techniques, juridiques, administratives
et autres à une meilleure intégration des
partenaires seront identifiées, et des méthodes seront définies pour s’en affranchir. Une collaboration étroite entre partenaires servira de base à la comparaison
des différentes méthodes et politiques
appliquées à la gestion et au financement
de la recherche en matière de biodiversité dans chaque pays. Il en résultera une
hiérarchisation des domaines de recherche et une stratégie commune à l’ensemble des partenaires. L’identification des
domaines de développement prioritaires se fera par l’intermédiaire d’activités
conjointes entre les programmes nationaux et régionaux. NET-BIOME contribuera de façon considérable à l’amélioration des efforts en matière de RDT dans
les régions et territoires les plus reculés
d’Europe, grâce à une meilleure cohérence des financements nationaux. Le
regroupement des projets de recherche
actuellement financés au niveau régional,
l’accès mutuel aux infrastructures et équipements divers et les groupes de travail
virtuels représentent quelques-uns des
moyens envisagés pour atteindre le but
souhaité. La mobilité transrégionale ainsi
que la formation et le développement de
la carrière des chercheurs favoriseront
la coopération et rapprocheront les décideurs et les scientifiques, créant par là
même une meilleure compréhension et
confiance mutuelles. Les mécanismes
d’accès mutuel aux installations, aux res-
sources humaines et aux infrastructures
constitueront une base solide pour le
lancement d’un appel d’offres pilote, lequel permettra de tester et de valider les
procédures et outils communs ainsi proposés. Cela constituera la première étape
d’un long itinéraire en direction d’activités conjointes à grande échelle, élargissant le réseau aux dimensions européenne et internationale. Ce projet jouera un
rôle clé dans le développement de synergies avec l’Europe continentale et les
pays tiers. NET-BIOME établira des liens
avec d’autres réseaux et initiatives afin
de renforcer la base de connaissances du
projet et d’éviter les doublons. À cette fin,
des ateliers réunissant les acteurs européens, et comportant des visites, ainsi
que l’échange et l’inventaire des activités
de recherche tropicales et subtropicales
menées à bien dans des pays tiers seront mis en place. De plus, le consortium
souhaite définir les bases nécessaires à la
création d’un forum européen sur la biodiversité tropicale et subtropicale.
NET-BIOME constitue un mécanisme
efficace de collaboration axé sur les besoins entre les régions et les territoires
les plus reculés, l’Europe continentale
et les autres pays, à partir des structures existantes. Il constituera un point névralgique de support et de participation
européenne à d’importants programmes
internationaux de dimension mondiale
dans ce domaine. Cette initiative permettra de gérer les effets considérables du
changement climatique et des pressions
d’origine humaine sur la biodiversité tropicale et subtropicale.
2006
Action de coordination
ERA-NET
NEURON
L
e réseau neuronal
de l’Europe
“
Ce que j’apprécie le plus, c’est l’enthousiasme avec lequel
les partenaires développent des instruments et des stratégies
visant à améliorer les conditions de la recherche européenne
en neurosciences, et par conséquent celles des personnes qui
souffrent de maladies du cerveau.
”
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée
NEURON, figurant dans la Série 1 de cette publication.
Les pathologies
neurodégénératives ont un
impact profond sur la qualité
de vie des patients, de leurs
familles et de leurs amis. Elles
représentent un coût social
important, tant au niveau
émotionnel qu’au niveau
économique. Ces maladies
touchent tous les pays européens.
Dès lors, une coopération entre
les différents programmes
nationaux de recherche en
neurosciences s’impose.
L’objectif du projet de réseau
de financement européen pour
la recherche en neurosciences
(NEURON en anglais) est par
conséquent de relier entre eux
11 programmes nationaux
européens de financement de
la recherche dans le domaine
des neurosciences à caractère
thérapeutique. Ce projet s’appuie
sur les activités de ASS NEURON
(action de soutien spécifique
NEURON). L’AC NEURON (action
de coordination NEURON)
abordera tout d’abord les
pathologies neurodégénératives,
qui figurent parmi les problèmes
les plus urgents des personnes
âgées, et étendra ensuite ses
activités dans le domaine de la
recherche en neurosciences à
caractère thérapeutique.
ERA-NET
L
e prolongement spectaculaire de l’espérance de vie en Europe au cours
du siècle passé est probablement l’une
des avancées majeures de la médecine
moderne. Cependant, en marge des
avantages évidents d’une telle longévité,
la société doit désormais faire face aux
conséquences et aux coûts d’une population qui atteint et dépasse souvent les 70,
voire les 80 ans. Une tendance clairement
perceptible est la fréquence croissante
de pathologies neurodégénératives telles
que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, qui ont un impact considérable
sur la qualité de vie des patients, de leurs
amis et de leurs familles. L’Organisation
mondiale de la santé estime que plus
d’un milliard d’êtres humains souffrent
de troubles du système nerveux central.
Le coût social de ces maladies, tant au niveau humain qu’au niveau financier, est
considérable.
Synergies potentielles
La recherche fondamentale dans le domaine des neurosciences et sa traduction
en technique de diagnostic et en moyens
thérapeutiques constituent une priorité
urgente. Étant donné le caractère paneuropéen de ces maladies et l’impact similaire que leur augmentation a sur chacun
des pays, la coordination de la base de
recherche européenne dans ce domaine
offre des possibilités de synergies évidentes.
Toutes les associations s’occupant de
neurosciences à l’échelon national en Europe, et la plupart des associations qui en
sont proches, sont membres de la Fédération européenne des sociétés de neurosciences. Or, même si les communautés de recherche reconnaissent d’ores et
déjà que des consortiums de recherche
internationaux importants offrent une
meilleure infrastructure de travail pour la
recherche médicale, la coopération entre
les autorités nationales et régionales qui
financent leurs travaux est encore trop
limitée.
Le projet NEURON a initié l’intégration de
politiques et de programmes de recherche en neurosciences au niveau paneuropéen. Il a créé un réseau composé des
principaux organismes de financement
de la recherche neurologique, et a constitué une structure leur permettant de coordonner leurs programmes existants et de
mettre au point une stratégie commune
pour leurs recherches futures.
Ce projet a commencé avec un petit groupe de partenaires hautement motivés, qui
sont des acteurs prépondérants dans leurs
systèmes respectifs de financement de la
recherche. Ce dernier est coordonné par
le Projektträger im Deutschen Zentrum
für Luft- und Raumfahrt (PT-DLR), une
organisation allemande pour le compte
du Ministère allemand de l’enseignement
et de la recherche (BMBF), qui a conclu
des accords de coopération bilatéraux
dans ce domaine avec des organisations
analogues en Pologne et en Israël. L’expérience issue de ces partenariats a servi
de base opérationnelle à ERA-NET.
NEURON profite aussi d’une précédente
action de soutien spécifique (ASS) ayant
Action de coordination
NEURON
“
Je suis certain qu’à long terme, les chercheurs et les
patients bénéficieront largement d’ERA-NET.
Titre complet:
Réseau de financement européen
pour la recherche en
neurosciences
Domaine de recherche:
Neurosciences
Coordinateur:
Allemagne: Projektträger im
Deutschen Zentrum für Luft- und
Raumfahrt
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Allemagne: Project Management
Agency in the German
Aerospace Center for the
Federal Ministry of Education
and Research BMBF
• Luxembourg: Fonds national
pour la recherche
• Pologne: Ministry of Science and
Higher Education
• Israël: Chief Scientist Office,
Israel Ministry of Health
• Autriche: Austrian Science Fund
• France: Institut national de la
santé et de la recherche
médicale
• Finlande: Academy of Science
• Suède: Swedish Research
Council
• Roumanie: Ministry of Education
and Research
• France: Centre national de la recherche scientifique
• Italie: Ministry of Health
Pour plus d’informations,
contacter:
Priv. Doz. Dr Marlies Dorlöchter,
Deutsches Zentrum für Luft- und
Raumfahrt eV
Heinrich-Konen-Straße 1
D-53227 Bonn
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
2 700 000 e
N° de référence du projet:
036213 NEURON
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
fait intervenir 4 organismes de financement ou organisations de gestion de projet. L’AC permettra la mise en réseau de
11 organismes de financement, dont 4
sont des ministères.
Boîte à outils du projet
Le consortium NEURON a créé un programme détaillé pour la réalisation de ses
objectifs, notamment: des ateliers pour
l’échange d’informations sur les thèmes
indiqués dans le programme de travail;
un programme d’échanges entre responsables de programmes; le développement de normes dans des domaines
spécifiques à la gestion de programmes;
des accords en matière de procédures de
gestion conjointe de programmes.
Un autre objectif du programme est de
préparer et de mettre en place des appels
d’offres conjoints en matière de projets et
de bourses. Le thème du premier appel
d’offres en matière de projets sera choisi
en commun dans des domaines spécifiques. Il concernera les «pathologies neurodégénératives», ou les «technologies
innovantes en neurosciences».
Perspectives à long terme
Les programmes de recherche sur les
troubles du cerveau souffrent encore
d’un manque de coordination qui empêche les interactions et une utilisation
optimale des ressources disponibles. Le
consortium s’efforcera de pallier une telle
fragmentation en créant un programme
ERA-NET pour les activités conjointes et
une plate-forme d’intégration des politiques et programmes de recherche. Les
partenaires partageront les informations
sur les programmes nationaux existants
et les meilleures pratiques de gestion. Il
en résultera un processus d’apprentissa-
”
ge mutuel et, en fin de compte, une amélioration des normes en matière de politiques de recherche et des activités de
financement correspondantes. La coordination des programmes de financement
nationaux améliorera la cohérence des
activités de recherche et d’innovation
dans les pays participants, tout en tenant
compte des différentes situations politiques et de recherche dans chaque pays
et organisme partenaires. L’échange d’informations envisagé sur les programmes
et meilleures pratiques de financement
existants fournira les bases d’activités
multilatérales coordonnées. On envisage
des actions transnationales conjointes
ainsi que des initiatives d’ouverture mutuelle qui auront un effet bien au-delà de
la durée de vie de l’AC. Ces éléments ainsi
que le développement d’une compréhension et d’une confiance mutuelle entre
les organisations partenaires formeront
le gage d’une coopération internationale
durable, résultat à long terme du projet
NEURON.
NEURON créera une perspective à long
terme commune pour la politique de
recherche en matière de santé dans le
domaine des maladies cérébrales et renforcera les bases de la zone de recherche
européenne. Les activités de NEURON
serviront également à stimuler la traduction des découvertes de la recherche
en applications cliniques et en soins de
santé. Les citoyens de tous les pays participants bénéficieront de ces développements, car ils conduiront à terme à de
nouveaux traitements innovants pour les
patients qui souffrent de troubles cérébraux.
2006
Action de coordination
ERA-NET
PRIOMEDCHILD
P
renez soin de
vos enfants
“
Voici une excellente occasion d’unir les forces
européennes autour d’un agenda commun visant à développer
des médicaments pour l’un des groupes cibles les plus
”
importants qui soient: nos enfants.
Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée
«Médicaments prioritaires», figurant dans la Série 1 de cette publication.
Les enfants représentant un
cinquième de la population
européenne, leur santé et
leur bien-être constituent
un important facteur pour
une Europe de demain
viable. Pourtant, malgré ce
facteur, aucune recherche
appropriée dans le domaine des
médicaments pour enfants n’a été
effectuée. Pour mieux veiller à ce
que les enfants soient traités avec
des médicaments correctement
testés et efficaces, il faut
améliorer la recherche en matière
de médicaments infantiles.
PRIOMEDCHILD s’efforce de
créer un espace européen de
la recherche, en établissant un
sous-domaine européen pour la
recherche le développement et
l’innovation des médicaments
prioritaires pour enfants, afin
de favoriser les différents types
de médicaments spécialement
destinés à ce groupe.
ERA-NET
Cette action de coordination est un prolongement du programme ERA-NET ASS
Médicaments prioritaires (6e PC-2002ERA-NET-ASS-Médicaments prioritaires–
003214), et sur les résultats de l’étude
WHO, intitulée «Médicaments prioritaires pour les citoyens européens et mondiaux».
L
a médecine thérapeutique a fait
d’énormes progrès au cours du siècle
dernier, grâce à un effort de recherche immense. De l’aspirine aux antibiotiques, la
plupart d’entre nous avons régulièrement
recours aux médicaments, et, avec l’avènement de la génomique fonctionnelle,
les possibilités de créer de nouveaux médicaments n’ont jamais été aussi vastes.
Cela dit, certains secteurs de la recherche médicale sont moins attrayants pour
l’industrie, notamment celui des médicaments pour les enfants. La recherche
financée par des fonds publics a un rôle
important à jouer dans ce domaine, en
particulier pour veiller à ce que tous les
groupes sociaux (y compris les enfants,
de la naissance à l’âge de 17 ans) bénéficient des avancées technologiques.
Pour faciliter une recherche ciblée au niveau européen, le ministère de la santé
néerlandais et l’Organisation néerlandaise pour la recherche et le développement
en matière de santé (ZonMw) ont établi
l’agenda d’un projet ERA-NET de recherche européenne sur les médicaments
prioritaires pour les enfants. L’objectif est
de regrouper les programmes et les responsables de programmes nationaux afin
qu’ils échangent leurs compétences, définissent l’agenda de recherche européenne et collaborent en vue d’un programme
de recherche conjoint. Cela permettra
de multiplier le nombre de médicaments
pour les enfants, à la fois disponibles et
testés du point de vue de la sécurité d’emploi.
Pour les enfants uniquement
Les médicaments prioritaires sont ceux
qui, en termes de santé publique, doivent
faire l’objet d’efforts particuliers en matière de recherche et de développement.
Le ministère de la santé des Pays-Bas a
demandé à l’Organisation mondiale de la
santé à Genève de dresser une liste des
maladies nécessitant de façon urgente
des médicaments, en Europe et dans le
reste du monde. Le besoin de médicaments nouveaux et plus performants
pour les enfants s’est avéré constituer un
problème majeur dans de nombreuses
catégories de maladies. Parmi celles-ci,
citons les maladies infectieuses, l’asthme, les troubles mentaux et l’obésité.
Bien évidemment, les enfants souffrent
d’un grand nombre de maladies qui sont
communes aux adultes et reçoivent par
conséquent les mêmes traitements. Cela
pose un sérieux problème, car les enfants
ne doivent pas être traités comme des
adultes en miniature en matière de pharmacothérapie. Ils diffèrent des adultes du
point de vue pharmacocinétique, pharmacodynamique et toxicologique, ainsi
que pour ce qui est de leur adhérence à
la thérapie. L’efficacité et la sécurité des
médicaments utilisés sont également à
confirmer. Par ailleurs, de nombreux médicaments utilisés sur les enfants ne font
pas l’objet de licences (médicaments génériques), ou sont prescrits en dehors du
cadre clinique qui leur correspond. D’où
un risque de sous- ou de surdosage pour
les enfants, ou encore des effets indésira-
©PhotoDisc
Action de coordination
PRIOMEDCHILD
“
Les concepts développés dans ce projet bénéficieront aux enfants
européens, mais également à l’ensemble des enfants de la planète,
”
surtout dans des pays frappés par des maladies liées à la pauvreté.
Titre complet:
Coordination des recherches sur
les médicaments prioritaires pour
enfants
Domaine de recherche:
Médicaments prioritaires
Coordinateur:
Pays-Bas: The Netherlands
Organisation For Health Research
And Development (ZonMw)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• France: Institut national de la
santé et de la recherche
Médicale (INSERM)
• Italie: The Italian National
Institute of Health (ISS)
• Pologne: The Polish Ministry
of Education and Science
(MES), Department of European
Integration; Children’s Memorial
Health Institute
• Suède: The Swedish Research
Council (SRC)
• Espagne: The Institute of Health
Carlos III (ISCIII)
• Royaume-Uni: The Medical
Research Council (MRC)
• Estonie: The Estonian Science
Foundation (ETF)
Pour plus d’informations,
contacter:
M. Edvard P Beem
The Netherlands Organisation for
Health Research and
Development (ZonMw)
93245 2593 CE Den Haag
Nederland
Fax (31-70) 349 53 97
E-mail: [email protected]
URL: www.zonmw.nl
Durée:
3 ans
Financement communautaire:
1 712 079 e
N° de référence du projet:
CA-036266-PRIOMEDCHILD
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
bles à long terme.
L’utilisation de médicaments non brevetés concerne 25 à 50 % des enfants. En
ce qui concerne l’usage de médicaments
non approuvés, le taux se situe entre 15 et
40 %. Cela concerne surtout le traitement
des nouveau-nés. Ainsi, dans les unités
de soins intensifs, un médicament non
breveté est administré aux nouveau-nés
dans 90 % des cas. Les antibiotiques et
les vitamines sont les médicaments non
brevetés les plus souvent utilisés dans ce
groupe.
Élimination des obstacles
Le manque de données concernant les recherches sur l’administration de médicaments aux enfants est déconcertant; qui
plus est, l’administration de médicaments
en toute sécurité chez l’enfant ne peut pas
être déduite de façon linéaire des données concernant les adultes. Cependant,
les obstacles sont nombreux pour ceux
qui souhaitent mener des recherches en
relation avec les enfants. Ces obstacles
sont notamment d’ordre financier, éthique
et pratique, sans parler de l’opposition généralisée à la participation de mineurs aux
travaux de recherche. Pour pouvoir traiter
les enfants avec des médicaments suffisamment testés et efficaces, la recherche
en matière de médicaments infantiles doit
être considérablement améliorée. De plus,
pour réduire la charge que représentent
les maladies infantiles, il est primordial de
voir en ces êtres une cause importante de
morbidité et de mortalité, et un coût financier considérable à l’échelle mondiale.
Une approche européenne coordonnée
en matière de recherche sur le problème
des médicaments pédiatriques est une
étape importante vers la création du cadre approprié et la stimulation de zones
de besoins spécifiques. En fait, on a de
nombreuses fois montré dans le passé
que les essais cliniques spécifiques aux
enfants conduisent à une amélioration
considérable des médicaments qui leur
sont destinés.
Un futur en meilleure santé
Cette nouvelle proposition s’adresse particulièrement aux défis que rencontre la
recherche sur les médicaments pédiatriques. Étant donné l’intérêt que suscitent
actuellement les médicaments prioritaires en général et l’accent plus récent mis
sur les médicaments prioritaires pour
enfants, des programmes de recherche
publics sur ces problèmes, ainsi que sur
des problèmes annexes, font désormais
l’objet de développements rapides dans
de nombreux États membres de la Communauté européenne.
PRIOMEDCHILD contribuera au renforcement et à la simplification de ces activités
nationales. Ce projet permettra aussi la
coopération publique et privée à l’échelle
européenne, par la coordination et le développement de programmes de recherche publics fondé sur les priorités publiques de santé, et par leur alignement sur
les efforts industriels dans ce domaine. En
outre, la réglementation européenne sur
les produits médicaux pour usage pédiatrique adoptée en 2006 permettra le développement de médicaments pour nos
enfants.
La recherche visant à définir des médicaments plus efficaces pour les enfants
a des effets potentiels considérables, y
compris une meilleure compréhension
des effets de l’utilisation de médicaments
par les femmes enceintes sur les fœtus. Le
consortium PRIOMEDCHILD a prévu des
stratégies de prise de conscience pour
informer les groupes cibles et le grand
public des résultats de ses recherches; le
résultat final de ces activités contribuera
à un avenir en meilleure santé pour nos
enfants.
2006
Action de coordination
ERA-NET
SEE-ERA-NET
“
C
oopération dans
les Balkans
Quel défi exaltant que de coordonner ce projet de 17 partenaires
européens, dans l’optique de soutenir directement les instituts
de recherche dans ces pays, en renforçant le potentiel de leurs
communautés de recherche. SEE-ERA-NET créera un nouvel instrument
de financement multinational flexible, ouvert à une excellente
collaboration en matière de recherche.
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 2 de cette publication.
Le projet SEE-ERA-NET d’Europe
du Sud-Est est un projet de mise
en réseau destiné à intégrer les
États membres de l’UE et les
pays d’Europe du sud-est dans
l’espace européen de la recherche.
S’appuyant sur des programmes
de RDT existants dans la région,
ce projet publie des appels
d’offres conjoints et développe
un plan d’action commun devant
déboucher sur un nouveau
programme de collaboration en
matière de RDT, dans une région
ayant souffert de troubles graves
dans le passé.
ERA-NET
L
a région des Balkans connaît encore
actuellement une période de transition particulièrement difficile, à la suite
de la partition de la Yougoslavie dans les
années 90. Pendant la phase de reconstruction nationale, la région a été la proie
de violentes guerres civiles et de conflits
ethniques dévastateurs.
En contact direct avec l’Union européenne, la région a bénéficié d’une attention
particulière. Ces dernières années, elle a
concentré les efforts de réconciliation, de
stabilisation et de reconstruction, censés
contribuer à panser les plaies psychologiques et à réparer les infrastructures.
Signe de temps nouveaux dans la région,
l’ancienne République yougoslave de
Slovénie est devenue membre de l’Union
européenne en mai 2004. Quelques mois
après, les dirigeants de l’Union accordaient le statut de pays candidat aux
anciennes républiques yougoslaves de
Macédoine et de Croatie. Depuis 2007,
la Bulgarie et la Roumanie ont le statut
d’États membres de l’Union européenne.
«Par les avantages mutuels qu’elle apporte et le développement des intérêts communs qu’elle permet, la coopération est
un important facteur de paix et de stabilité. Pour les futurs États membres, la collaboration scientifique est généralement
l’une des facettes initiales du processus
d’intégration dans l’UE» souligne Peter
B. Mayr, le coordinateur du programme
SEE-ERA-NET. Dans un de ses discours
sur le thème «Recherche et stabilité dans
les Balkans» lors d’un congrès directeur
des Amis de l’Europe, le commissaire
européen Janez Potočnik a fait part de
son expérience en tant qu’ancien responsable des négociations pour l’accession
de la Slovénie à l’UE et en tant que com-
missaire: «La coopération en matière de
recherche élimine les frontières, tant physiques que culturelles.
Pour la bonne raison que les chercheurs
se comprennent et partagent le même
objectif: améliorer la société fondée sur la
curiosité et l’excellence. Je souhaite que
les pays des Balkans s’intègrent complètement dans la recherche européenne,
car c’est aussi une étape décisive sur la
voie de la stabilité et de l’intégration dans
l’Union européenne.»
Avantages de ce type
de coopération (SEE)
Fondé sur le programme-cadre de l’Union
européenne pour la recherche et le développement technologique, le programme
SEE-ERA-NET s’efforce de regrouper les
activités de recherche au sein des programmes de recherche nationaux, bilatéraux et régionaux en Europe, notamment
dans sa partie sud-est. Son principal objectif est d’explorer et d’exploiter les synergies des accords bilatéraux entre pays
partenaires en matière de science et de
technologie. Le projet cherche à favoriser
les activités scientifiques conjointes entre
les pays de la région, les États membres
de l’UE et les pays candidats ou potentiellement candidats.
Les travaux du réseau SEE-ERA-NET
consistent essentiellement en des analyses de données, l’échange de meilleures
pratiques, la planification stratégique et la
coordination des programmes de recherche lors des réunions, des ateliers et des
conférences. Afin de trouver des méthodes pour améliorer la collaboration dans
les domaines de la recherche, du développement technologique et de l’innovation
© Shutterstock, 2007
Action de coordination
SEE-ERA-NET
“
Avec le projet SEE-ERA-NET, nous envisageons de compléter les efforts
isolés existants par le biais de synergies et par l’apport d’une masse critique et
Southeast European ERA-NET
Domaine de recherche:
Coordination des politiques S&T
Coordinateur:
Centre for Social Innovation (ZSI)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Autriche: Centre for Social
Innovation
• Autriche: Ministry for Science
and Research
• Bulgarie: Ministry for Education
and Science
• France: Ministère des affaires
étrangères
• France: Centre national de
recherche scientifique
• Allemagne: International Bureau
of the Federal Ministry of
Education and Research at the
German Aerospace Center
• Grèce: General Secretariat for
Research and Technology
• Hongrie: National Office of
Research and Technology
• Roumanie: Ministry of Education
and Research
• Slovénie: Ministry of Higher
Education, Science and
Technology
• Croatie: Ministry of Science,
Education and Sports
• Macédoine (FYRoM): Ministry of
Education and Science
• Bosnie-et-Herzégovine: Ministry
of Foreign Affairs of Bosnia and
Herzegovina
• Monténégro: Ministry of
Education and Science of
Montenegro
• Allemagne: Federal Ministry of
Education and Research
• Albanie: Ministry of Science and
Education
• Serbie: Ministry for Science and
Environmental Protection
”
d’un certain dynamisme.
Titre complet:
(RDT & I), le projet a été utilisé pour mieux
comprendre les systèmes de recherche
nationaux dans les différents pays des
Balkans occidentaux. Ces connaissances ont permis d’effectuer une analyse
poussée des besoins, afin de déterminer
ce que les chercheurs sont en droit d’espérer d’une coopération transfrontalière.
Ces mesures permettent d’identifier les
complémentarités existantes.
Le développement
d’un nouveau programme
de financement pour
la collaboration SEE
Tous les résultats de cette première phase
ont conduit à la mise en œuvre d’une première initiative de financement conjointe,
l’appel d’offres pilote SEE-ERA-NET de
2006/2007; il s’agit d’un programme test
de financement limité, consacré à 20 applications de projet particulièrement prometteuses, en provenance des 14 États
membres du programme SEE-ERA-NET.
Après cette phase expérimentale, le programme de financement régional de collaboration SEE sera introduit en 2008. Répétons-le: ce programme de financement
«élargi» sera ouvert aux collaborations en
matière de recherche dans les pays partenaires participant au programme SEEERA-NET.
SEE-ERA-NET aura ainsi largement
contribué à la réalisation du domaine de
recherche européen.
Pour plus d’informations,
contacter:
Peter B. Mayr
Coordinateur SEE-ERA-NET
Centre for Social Innovation (ZSI)
Linke Wienzeile 246, A-1150
Wien
Fax (43-4) 95 04 42 40
E-mail: [email protected]
URL: www.see-era.net
Durée:
60 mois
Financement communautaire:
2 814 467 e
N° de référence du projet:
CA-515805-SEE-ERA-NET
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
Une nouvelle aube
La plupart des gouvernements nationaux
européens participent à des programmes
de RDT bilatéraux avec d’autres pays
d’Europe et du reste du monde. Or, les
études montrent que la coopération opérationnelle fait défaut, d’où parfois des
actions parallèles, une duplication des
efforts et des échecs à répétition.
Destiné à pallier ce manque d’harmonisation, le projet SEE-ERA-NET représente
une nouvelle approche de la coopération scientifique entre États membres et
pays d’Europe centrale et du Sud-Est.
Cependant, insistons bien sur le fait que
ce projet n’entend pas se substituer aux
initiatives bilatérales ou les vider de leur
contenu.
«Il vise à compléter les efforts isolés existants, en définissant des synergies et en y
ajoutant une masse critique et un certain
dynamisme», aux dires de Peter B. Mayr.
Au niveau de l’UE, le programme SEEERA-NET s’efforce le plus possible de
contribuer à l’expansion géographique
du programme ERA. Cependant, les
chiffres indiquent que la participation de
ces pays aux cinquième et sixième programmes-cadres (5e PC et 6e PC) a été
relativement limitée, et que des progrès
dans ce domaine sont envisageables. La
Commission a pris des mesures concrètes pour remédier à cet état de fait, lesquelles portent déjà leurs fruits.
Le programme SEE-ERA-NET réunit 17
organisations partenaires en provenance
des pays suivants: l’Albanie, l’Allemagne,
l’Autriche, la Bosnie-et-Herzégovine, la
Bulgarie, la Croatie, la France, l’ancienne
République yougoslave de Macédoine,
la Grèce, la Hongrie, le Monténégro, la
Roumanie, la Serbie et la Slovénie.
2006
Action de coordination
ERA-NET
SNOWMAN
L
es eaux
souterraines,
sources d’espoir
“
La vie, sensible et vulnérable,
rêve de terre et d’eau.
© Jörg Frauenstein, UBA, Allemagne
La législation européenne offre
une protection croissante contre
la pollution des sols et des
eaux souterraines. La recherche
en cours dans ce domaine est
cruciale pour la mise en œuvre
de ces mesures de protection de
l’environnement, de la façon la
plus économique qui soit. Une
meilleure compréhension des
processus environnementaux
est nécessaire, dans la mesure
où la législation englobe, outre
les pollutions ponctuelles, les
pollutions graduelles ou diffuses.
Un mécanisme ERA-NET composé
de responsables du financement
et de l’administration de la
recherche européenne s’efforce
de coordonner les efforts de
chacun dans le domaine de
la gestion durable des sols
et des eaux souterraines. Il
vise à encourager les pays à
coopérer dans les domaines où la
recherche est la plus nécessaire,
en veillant à ce que les résultats
et les nouvelles techniques mises
au point soient bien connues
des décideurs et des praticiens
chargés de l’utilisation durable
de ces importantes ressources
naturelles.
ERA-NET
”
Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente,
figurant dans la Série 1 de cette publication.
L
a pollution du sol et des eaux sou-
che transnational adapté à une politique
terraines constitue un problème de
de protection de l’environnement.
plus en plus préoccupant en Europe.
L’industrie, l’agriculture, les déchets do-
Protection des sols
mestiques et les transports impriment
La législation européenne sur la pollu-
tous leurs marques désagréables sur
tion des eaux souterraines et des sols est
l’environnement souterrain. Le sol sert à
très étendue. La directive-cadre sur l’eau
faire pousser les aliments et à ériger des
(2000), actuellement mise en œuvre à
constructions, alors que les eaux souter-
l’échelon national, a étendu la protection
raines alimentent directement les réseaux
de l’eau des cours d’eau aux bassins en-
de distribution d’eau à usages industriel
tiers, y compris les eaux souterraines.
et domestique de nombreux pays.
Sa mise en œuvre nécessite une meilleu-
«C’est bien simple», déclare le coordina-
re compréhension de la pollution des
teur, «la vie, sensible et vulnérable com-
eaux souterraines par le sol. Des recher-
me elle l’est, a besoin de terre et d’eau.»
ches intensives sont en cours en Europe,
L’UE souhaite vivement légiférer contre la
mais il importe d’éviter la duplication de
pollution du sol et de l’eau et demande
ces efforts dans le domaine. Les sols font
l’assainissement des zones
polluées.
l’objet d’une protection dans le cadre de
De nombreuses directives en matière
la directive sur les déchets, de la directive
de protection des sols et des eaux sou-
sur la pollution par les nitrates d’origines
terraines ont vu le jour, et d’autres sont
agricoles, de la directive sur l’habitat, et
en cours de préparation. Mais ces politi-
d’autres encore. La Commission euro-
ques doivent s’appuyer sur des connais-
péenne élabore actuellement sa politique
sances scientifiques appropriées. L’effort
en matière de protection des sols. Les
de recherche dans ce domaine doit être
membres du consortium SNOWMAN ont
accentué, et elle doit être menée le plus
pris part au processus d’étayage scienti-
efficacement possible dans toute l’Euro-
fique en préparation. C’est la preuve du
pe. Dans le cadre du projet Snowman
grand intérêt que porte la Commission à
ERA-NET, 7 pays [Belgique (Flandre),
ce projet.
Allemagne, France, Pays-Bas, Autriche,
Suède et Royaume-Uni] coopèrent au
Pollution graduelle
sein d’un consortium. Ils s’appuient sur
La pollution provient soit d’un déver-
des programmes de recherche nationaux
sement massif (aux environs d’un site
en matière de sols et d’eaux souterraines,
industriel par exemple), soit d’une pé-
afin de définir un programme de recher-
nétration diffuse à partir de nombreuses
© Umweltbundesamt, Allemagne
Action de coordination
SNOWMAN
“
Ce sera réellement un moment fort que de voir comment
la ‘géométrie variable’ est mise en œuvre en Europe.
Titre complet:
Gestion durable des sols et des eaux
souterraines menacés par la pollution
et la contamination des sols
Domaine de recherche:
Protection des sols et des eaux
souterraines
Coordinateur:
Autriche: Bundesministerium für
Land- und Forstwirtschaft, Umwelt
und Wasserwirtschaft
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• Autriche: Federal Ministry for
Agriculture, Forestry, Environment
and Water Management
• France: Agence pour
l’environnement et la gestion de
l’énergie
• Allemagne: Federal Environment
Agency of Germany
• Pays-Bas: Netherlands Centre for
Soil Quality and Knowledge
Transfer
• Royaume-Uni: The Environment
Agency of England and Wales
• Belgique: Agence flamande pour
les déchets publics
• Suède: Swedish Environment
Protection Agency
Pour plus d’informations,
contacter:
M. Stefan Vetter
Bundesministerium für Landund Forstwirtschaft, Umwelt und Wasserwirtschaft
Stubenring 1, A-1010 Wien
E-mail:
[email protected]
URL:
http://www.snowman-era.net
http://www.eugris.org/
Durée:
Cinq ans et demi
Financement communautaire:
1 746 032 e
N° de référence du projet:
CA-3219-SNOWMAN
petites sources, (telles que les pesticides
”
des résultats de projets financés.
agricoles). Bien qu’elle soit plus difficile à
SNOWMAN s’appuiera sur la base fiable
© Jörg Frauenstein, UBA, Germany
contrôler, la pollution diffuse est de plus
des données en provenance des proen plus intégrée dans la législation envi-
grammes nationaux de financement de la
ronnementale telle que la directive-cadre
recherche liés à la protection des sols et
sur l’eau. Certains participants au pro-
des eaux souterraines. Une étude pros-
gramme SNOWMAN ont déjà collaboré
pective fournira également des directives
dans un précédent réseau de recherche
sur le développement d’options stratégi-
financé par l’UE. Leur but consistait à har-
ques au sein du projet considéré.
moniser les recherches européennes sur
L’un dans l’autre, SNOWMAN permettra
la contamination ponctuelle des sols. Le
d’améliorer la coopération entre les di-
projet SNOWMAN ERA-NET entend pro-
vers agendas de recherche nationaux.
fiter des relations nouées pendant ce pro-
«Ce sera réellement un moment fort que
cessus et aborder progressivement tous
de voir une telle “géométrie variable”
les problèmes liés à la pollution des sols
fonctionner en Europe», déclare le coor-
et des eaux souterraines.
dinateur, en insistant particulièrement sur
Coordination de la
recherche
cette expression. À l’heure actuelle, la
recherche et les résultats correspondants
d’un pays donné ne sont pas transmis de
Le projet SNOWMAN ERA-NET pour-
façon efficace aux autres. Le réseau en-
suit trois objectifs principaux. Première-
tretient des liens étroits avec un portail
ment, structurer et mettre en œuvre un
internet financé par l’UE, dénommé Eu-
appel d’offres coordonné en matière de
gris (European Ground Water and Conta-
recherche au début de 2007. Un accord
minated Land Information Service - Ser-
initial devra souligner les principes de
vice européen d’information sur les eaux
base d’un tel appel d’offres. Les projets
souterraines et les sols contaminés), qui
proposés au financement devraient pou-
fournit des informations aux spécialistes
voir commencer au début de septembre
du secteur. Tous les résultats et informa-
2007. Une attention particulière sera por-
tions générés par SNOWMAN seront dis-
tée sur la dissémination et l’échange d’in-
ponibles sur le site suivant: www.snow-
formations, afin de permettre le partage
man-era.net
d’expériences au niveau européen.
Le deuxième objectif consiste à établir un
programme de recherche à la fin du projet. Lors de ce processus, le consortium
demandera aux responsables potentiels
du financement de se joindre à la communauté de financement.
Direction générale de la recherche
Enfin, SNOWMAN préparera et mettra
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
en œuvre une stratégie de dissémination
2006
Action de coordination
ERA-NET
URBAN-NET
C
oordination du
financement de la
recherche urbaine en Europe
“
URBAN-NET entend constituer une occasion unique pour
les décideurs et les chercheurs de partager les informations, de
coordonner les recherches et de traiter en commun quelques-uns
des plus graves problèmes écologiques, économiques et sociaux
”
auxquels sont confrontées les populations à l’heure actuelle.
© PhotoDisc
De nombreux problèmes socioéconomiques et écologiques ont
un caractère plus aigu dans les
zones urbaines. Jusqu’à présent,
il manquait une coordination
formelle des programmes
de financement des actions
destinées à traiter ces problèmes
en Europe.
URBAN-NET entend améliorer
notre compréhension du
développement urbain durable,
contribuant ainsi à la cohésion
sociale, à la croissance
économique à long terme, et à
une qualité de vie élevée pour les
citadins européens.
Par la mise en œuvre de
programmes de recherche
conjoints au niveau transnational
sans duplication des efforts
de recherche, URBAN-NET
entend favoriser l’adoption de
politiques et de stratégies de
développement urbain durable en
Europe. URBAN-NET représente
une grande variété géographique
et culturelle au travers de ses 16
partenaires, en provenance de 13
pays différents. Le projet est géré
par un consortium formé par ces
partenaires, et durera quatre ans,
d’août 2006 à juillet 2010.
ERA-NET
E
nviron 80 % des citoyens européens
résident dans des grandes villes, où
les effets de nombreux problèmes écologiques, sociaux et économiques se font
plus particulièrement sentir. Les villes
européennes sont confrontées à toute
une série de pressions et impacts complexes, qui demandent des approches
plus sophistiquées et intégrées en matière de planification et de gestion.
Nous avons tous pu constater les effets
négatifs du développement urbain sur
les villes européennes: bruit, pollution atmosphérique, embouteillages et mauvaise gestion de l’environnement, pour n’en
citer que quelques-uns. D’autres problèmes sont liés au vieillissement des populations et à leur instabilité croissante. Cela
se traduit dans certaines villes par un
déclin démographique, des migrations
à grande échelle et également une diversité culturelle de plus en plus prononcée.
Outre ce type de défis, les villes sont
également confrontées à l’augmentation
des coûts et, dans le même temps, à la
demande d’espace et de ressources. Il
est de plus en plus évident que ce type
de problèmes socio-économiques et
écologiques affaiblit la qualité de vie et
empêche le développement des communautés. Cela se vérifie particulièrement
chez les nouveaux États membres et les
pays candidats. En effet, ces derniers doivent faire face à la nécessité de s’adapter
à des circonstances économiques qui
évoluent de façon très rapide. Aussi, la
structure du développement urbain à venir devra différer de celle du passé. Elle
devra refléter l’importance croissante
qu’il y a à identifier et traiter les besoins
de recherche urbaine en commun, afin
de les inscrire dans des législations, des
politiques et des stratégies orientées vers
un développement urbain durable. Le développement urbain durable tel que nous
le connaissons devra en fait faire l’objet
d’une étude plus large et plus approfondie, dans une compréhension commune
issue de toute une série de sources, et
permettant une plus grande flexibilité visà-vis du changement.
Combler le fossé
des connaissances
Les réseaux existants, ceux qui concernent le développement urbain durable,
se concentrent tous sur un problème
particulier. Aucun d’entre eux ne traite
le besoin d’une action coordonnée en
matière de recherche urbaine intégrée.
Cela n’a pas seulement créé un fossé des
connaissances, mais a également entraîné des doublons en matière de financement et d’efforts de recherche. URBANNET comble par conséquent ce fossé, en
explorant ce qui contribue à l’apparition
de communautés durables actives, inclusives et sensibles aux problèmes d’environnement.
Le réseau permet une approche plus intégrée, qui unit des problèmes liés tels que
la gestion et la gouvernance urbaines, la
planification spatiale intégrée et, d’une
©Bernard Millarioux/EPIDA
Action de coordination
URBAN-NET
“
SNIFFER est particulièrement heureux de coordonner un domaine de travail
aussi important et se réjouit de contribuer à la création de partenariats aussi vitaux
Titre complet:
Urban ERA-NET – Coordination du
financement de la recherche
urbaine en Europe
Domaine de recherche:
Environnement urbain,
développement urbain durable
Coordinateur:
SNIFFER (Scotland and Northern
Ireland Forum for Environmental
Research)
Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Partenaires:
• The Nicis Institute
• TÜV Management Systems
• Ministère des transports, de
l’équipement, du tourisme et de
la mer
• The Swedish Research Council
for Environment, Agricultural
Sciences and Spatial Planning
• Netherlands agency for
innovation and sustainable
development
• Ministerio de Vivienda
• Agency for Sustainable
Development and
Eurointegration
• SC IPA SA
• Research Promotion Foundation
• Austrian Ministry for Education,
Science and Culture
• The Scientific and Technological
Research Council of Turkey
• Scottish Executive Environment
and Rural Affairs Department
• United Nations Human
Settlements Programme
• Fundação para a Ciencia e a
Tecnologica
• Umweltbundesamt
Pour plus d’informations,
contacter:
SNIFFER (Scotland and Northern
Ireland Forum for Environmental Research), Greenside House, 25
Greenside Place
EH13AA
United Kingdom
Fax (44-131) 652 36 70
Responsable: Paul Sizeland
E-mail: [email protected]
Administrateur: Rachel Peacock
E-mail: [email protected]
Durée:
4 ans
Financement communautaire:
3 000 000 e
en Europe. Les problèmes de développement urbain durable n’avaient jusqu’à présent
jamais fait l’objet d’une coordination à cette échelle en Europe, et nous pensons que
les avantages en termes de recherche et de prise de décisions permettront d’améliorer
”
de façon significative la qualité de vie d’un grand nombre de personnes en Europe.
part, le bien-être économique et, d’autre
part, la compétitivité, l’inclusion sociale
et le respect de l’environnement d’autre
part. Ce projet entend promouvoir des relations de travail efficaces, qui englobent
les groupes de partenaires, les zones
géographiques et les disciplines.
Évaluation de la
collaboration en matière
de recherche
URBAN-NET entend apporter des contributions significatives au renforcement
du programme ERA, grâce à la définition
de mécanismes de financement aux niveaux national et international, là où ces
mécanismes manquent actuellement.
Cela se fera par le biais d’une série de
mesures. Les participants illustreront et
compareront les résultats des recherches
nationales, identifieront de nouvelles opportunités et déficiences en matière de
recherche urbaine et développeront un
agenda de recherche européenne pour
un développement urbain durable. Ils
concevront également une stratégie de
gestion de la recherche internationale et
aligneront les programmes de recherche
nationaux et régionaux pour compléter
les actions de recherche à financement
communautaire. De plus, ils intégreront
les connaissances à l’échelle européenne, et effectueront des appels d’offres
communs sur des thèmes de recherche
N° de référence du projet:
CA-31342-URBAN-NET
Direction générale de la recherche
Coordination des activités de recherche
http://www.cordis.lu/coordination/home.html
en collaboration au niveau national.
La pertinence des formats de recherche proposés sera testée à l’aide d’ateliers destinés aux parties prenantes et
d’autres activités de dissémination. Le
projet élaborera, puis traitera un agenda
de collaboration à long terme relatif à la
recherche urbaine européenne. Il définira
ensuite des normes plus ambitieuses en
matière de développement urbain durable. L’amélioration de la qualité des recherches dans ce domaine passe par une
compréhension partagée de l’état actuel
des connaissances ainsi que par la comparaison mutuelle des programmes, des
propositions et des projets de recherche.
URBAN-NET développera d’importants
liens au cours des actions de coordination et de coopération menées à bien.
Ces dernières offriront aux décideurs, utilisateurs et gestionnaires de programmes
de recherche une base fiable, permettant
aux citoyens européens d’apporter une
contribution à long terme au développement urbain durable. Le principal thème
de recherche d’URBAN-NET portera sur
les approches intégrées de problèmes
liés au développement urbain durable.
Des domaines de recherche spécifiques
émergeront de l’identification de problèmes stratégiques communs, mettant
l’accent sur les interactions entre les recherches urbaines existantes et les nouvelles priorités émergentes. Les résultats
des forums et réseaux de recherche nationaux et européens existants, ainsi que
l’expérience qui en découle, guideront le
développement d’URBAN-NET.