ERA -NET - CORDIS
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SÉRIE V ERA-NET SYNTHÈSES DE PROJETS Mise en réseaux des programmes nationaux de recherche dans l’Espace européen de la recherche Soutien à la coordination des activités Le puzzle de l’espace européen de la recherche Rassembler les programmes nationaux pour former l’unité de la recherche européenne Le projet ERA-NET était l’un des composants extrêmement novateur du sixième programme-cadre de recherche de l’Union européenne (6e PC), doté d’un budget total de 19,2 milliards d’euros et couvrant la période 2002-2006. La Commission européenne a conçu ce projet particulièrement pour soutenir la mise en réseau et la coordination à l’échelon transnational des programmes de recherche nationaux et régionaux. ERANET s’adressait donc aux directeurs de programmes travaillant dans des ministères nationaux ou des agences de financement, et non pas aux universités ou aux entreprises. Compte tenu du succès rencontré par le projet lors du 6e PC, le programme sera prolongé au cours du septième programme-cadre (7e PC). Une collaboration et une coordination transnationales durables Le système ERA-NET s’adresse aux directeurs de programme et aux entités chargées du financement des programmes, aux niveaux national et régional. Il vise à encourager la création de liens étroits et durables entre des programmes nationaux de recherche poursuivant des objectifs communs. Cette action contribue à la création de l’espace européen de la recherche, en facilitant les initiatives concrètes en vue de la coordination des programmes de recherche menés aux niveaux régional, national et européen, dans des domaines spécifiques. Elle encouragera également les initiatives axées sur la mise en commun de ressources humaines et financières fragmentées. L’objectif global est d’améliorer ainsi l’efficacité des efforts de recherche menés en Europe. La plupart des projets ERA-NET présentés dans ce dossier adoptent une approche de collaboration progressive – avec, par exemple, des «cartographies» des programmes actuels de financement de la recherche et des ateliers réguliers visant à améliorer la compréhension et la confiance mutuelles. Cette pratique a permis d’identifier les lacunes, les chevauchements et les synergies possibles, et a abouti, dans la plupart des cas, à une diffusion rapide des meilleures pratiques en matière d’évaluation des propositions et autres aspects de la gestion de programme. La dissémination de ces bonnes pratiques a offert une base solide pour la réalisation d’activités pilotes conjointes. Les projets ERA-NET pourraient déboucher sur une collaboration à grande échelle, comprenant la planification stratégique et l’élaboration de programmes conjoints de recherche, l’ouverture mutuelle des programmes nationaux de recherche aux chercheurs d’autres États membres, et le lancement de programmes réellement transnationaux, cofinancés par deux pays au moins. Développement des réseaux Les réseaux de directeurs de programme national comptant déjà, à l’échelon transnational, un nombre suffisant de membres actifs pour entreprendre une collaboration concrète ont pu lancer immédiatement la phase de mise en œuvre de leur ERANET. Les actions de coordination (AC) ont soutenu la phase de mise en œuvre d’un ERA-NET pendant une période maximale de cinq ans. Le financement communautaire a pris ici la forme d’une subvention budgétaire pouvant atteindre 3 millions d’euros, ce qui représente un remboursement allant jusqu’à 100 % des coûts éligibles encourus par les contractants pour assurer la coordination, la formation et la gestion des activités de consortium du réseau ERA-NET. D’autre part, les réseaux n’ayant pas encore atteint cette masse critique nécessaire ont pu mettre en œuvre une phase préparatoire initiale ne dépassant pas 12 mois. Cette phase a été financée au titre d’une action de soutien spécifique (ASS). La contribution financière de l’Union européenne a pris ici la forme d’une subvention budgétaire d’un maximum de 200 000 d’euros, soit un remboursement allant jusqu’à 100 % des coûts éligibles encourus par les contractants, sur la base d’un réel cofinancement. Les ASS étaient essentiellement axées sur le recrutement de nouveaux membres de réseau et sur la planification commune de leur ERA-NET. L’objectif ultime était de préparer un futur projet ERANET (phase de mise en œuvre) financé en tant qu’action de coordination. Quel que soit le type d’action soutenue, la Commission européenne n’a pas financé les activités de recherche réalisées dans le cadre des programmes nationaux constituant un réseau ERA-NET; ces derniers ont donc dû continuer à financer euxmêmes leurs activités de recherche. Projets ERA-NET: apporter une valeur ajoutée à la recherche européenne La coordination des programmes de recherche menés au niveau national s’est heurtée à de nombreux obstacles culturels, politiques et administratifs. Pourtant, les directeurs de programme sont particulièrement conscients des avantages potentiels de la coordination scientifique. Ne bénéficiant souvent pas d’un financement suffisant pour faire avancer la recherche dans ces domaines critiques, les directeurs de programme sont malgré tout déçus de ne pas disposer d’une masse critique adéquate et de voir d’autres pays réaliser des travaux de recherche identiques à ceux qu’ils financent à l’échelon national. L’appel ouvert à propositions, publié en décembre 2002 par la Commission européenne, a été très bien accueilli par les participants potentiels, comme en témoignent les 229 propositions, associant 2 003 participants. Un total de 182,72 millions EUR a été attribué au mécanisme ERA-NET pour la durée du 6e PC. Comme le montrent clairement les ERA-NET décrits dans la présente brochure, de nombreux ministères, conseils de recherche et organismes chargés du financement ou de la gestion des activités de recherche menées au niveau national ou régional tiennent à ce que leurs propres programmes de recherche bénéficient des avantages de la coordination transnationale. Ils s’emploient déjà activement à développer leur ERA-NET pour atteindre la masse critique dans leur(s) domaine(s) de recherche de prédilection et pour maximaliser les possibilités de synergies fructueuses. À la fin de 2006, plus de 55 % des projets ERA-NET sélectionnés avaient mis en œuvre, avaient lancé ou préparaient le lancement d’appels et/ou de programmes conjoints. Cela représente une mobilisation de plus de 500 millions d’euros pour le financement de la recherche, coordonné par le biais des projets ERA-NET, la plupart dans des appels conjoints. Perspectives pour l’avenir Étant donné son succès considérable dans le 6e PC, la Commission a proposé de poursuivre et d’étendre le mécanisme ERA-NET au 7e PC. Les projets existants seront encouragés à se développer davantage, et les consortiums ERA-NET pourraient être élargis, en vue d’accueillir de nouveaux partenaires. De plus, davantage de domaines seront couverts, comme le définit le programme de travail des thématiques diverses du programme «Coopération», et des parties du programme «Capacités». Pour de plus amples informations sur le mécanisme ERA-NET, consulter les sites web suivants: http://cordis.europa.eu/coordination/home.html et http://ec.europa.eu/research/fp6/index_en.cfm?p=9_eranet 2006 ERA-NET Action de coordination ASPERA E “ fforts de coordination en physique des astroparticules Le principal résultat attendu d’ASPERA est le financement en temps voulu et coordonné des 6 ou 7 grandes infrastructures de recherche en astroparticules, nécessaires pour le développement ” dans ce domaine. Le niveau de financement de la physique des astroparticules en Europe n’a rien à envier à celui des États-Unis, par exemple. Cependant, pour la première fois, il sera concentré sur des objectifs concertés par les agences européennes participantes. Une première étape importante dans cette voie sera l’élaboration d’une feuille de route européenne. Deux autres étapes seront la capacité d’ASPERA à lancer des appels d’offres de recherche et développement (R & D) communes, et l’établissement de liens entre les observatoires existants et les laboratoires souterrains. Mise en réseau des astroparticules La physique des astroparticules est un nouveau domaine de recherche, résultat de la convergence entre les physiques microscopique et macroscopique de l’univers. Le rapide développement de ce domaine interdisciplinaire à l’intersection de la physique des particules, de l’astrophysique et de la cosmologie a conduit à la conception de nouveaux types d’infrastructures. Grâce à des laboratoires souterrains ou à des télescopes, des antennes et des expériences avec satellites spécialement conçus à cette fin, les physiciens des astroparticules emploient de nouvelles méthodes de détection pour observer toute une gamme de particules cosmiques; cela concerne notamment les neutrons, les rayons gamma, les rayons cosmiques à ultra-hautes énergies, les ondes gravitationnelles et les particules (encore hypothétiques) d’antimatière. Avec près de 2 000 scientifiques dans environ 50 laboratoires, l’Europe constitue déjà l’un des principaux acteurs dans ce domaine. Destiné à servir de cadre à la mise en œuvre d’une feuille de route et d’un plan d’action commun, le projet ASPERA rassemble les agences européennes chargées du financement de la physique des astroparticules. Ces agences vont unir leurs efforts en faveur d’une base de recherche cohérente à l’échelle européenne. Regarder les étoiles d’un point de vue scientifique ERA-NET L’observation des étoiles date de la nuit des temps. Cependant, nos connaissances en matière d’astronomie se sont accrues de façon extraordinaire grâce à la recherche scientifique. Les découvertes exaltantes du XXe siècle ont donné naissance au domaine de la physique des astroparticules, mettant en évidence les points communs entre la physique des particules, l’astrophysique et la cosmologie. Des expériences avant-gardistes, aux coûts compris entre 10 et 100 millions d’euros par expérience, ont permis des avancées scientifiques significatives dans de nombreux domaines clés. Au commencement, il s’est surtout agi d’activités de recherche par de petites équipes d’envergure nationale. Cependant, la rapidité des développements dans ce domaine a rendu nécessaire la collaboration de plusieurs équipes scientifiques de différents pays, lesquels envisagent de créer et de partager des infrastructures, des budgets, et de la main-d’œuvre à grande échelle. ASPERA est un projet ERA-NET qui vise à consolider les compétences de recherche européennes, afin de permettre une collaboration transnationale. Il est l’œuvre de l’ApPEC, un groupement d’intérêt des agences de financement nationales, fondé en 2001 lorsque 6 agences scientifiques européennes ont pris l’initiative de coordonner et d’encourager la physique des astroparticules en Europe. À l’heure actuelle, le consortium de projet est constitué de 17 agences de financement nationales en Europe, y compris le Centre européen de recherche nucléaire (CERN) qui en est membre à part entière. ASPERA envisage de collaborer étroitement en tant que partenaire associé de l’ASE (Agence spatiale européenne), en exploitant les complémentarités et les extensions des programmes de physique des astroparticules tant sur le terrain que dans l’espace. Qui plus est, les partenaires envisagent d’interagir avec le comité ESFRI (European Strategy Forum on Research Infrastructures – Forum stratégique européen pour les infrastructures de recherche), l’ESO (European Southern Observatory – Observatoire européen austral) et l’initiative ASTRONET d’ERANET pour l’astrophysique, une initiative Action de coordination ASPERA “ Titre complet: Mise en œuvre d’une coordination européenne en physique des astroparticules Domaine de recherche: Coordinateur: France: Centre national de la recherche scientifique (CNRS) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Allemagne: Bundesministerium für Bildung und Forschung (BMBF) • France: Commissariat à l’énergie atomique (CEA) • International: Centre européen de recherche nucléaire (CERN) • Portugal: Fundação para a Ciência e a Tecnologia (FCT) • Belgique: Fonds national de recherche scientifique (FNRS) • Pays-Bas: Stichting voor Fundamenteel Onderzoek der Materie (FOM) • Belgique: Fonds voor Wetenschappelijk Onderzoek Vlaanderen (FWO) • Italie: Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (INFN) • Espagne: Ministerio de Education y Ciencia (MEC) • République tchèque: Ministry of Education Youth and Sports (MEYS) • Suisse: Fondation nationale suisse pour la science (SNF) • Grèce: National Center for Scientific Research «Demokritos» (Demokritos) • Royaume-Uni: Particle Physics and Astronomy Research Council (PPARC) • Allemagne: Projektträger DESY (PT DESY) • Espagne: Fundación Española de Ciencia y Tecnología (FECYT) • Suède: Swedish Research Council (Vetenskapsradet) (VR) Pour plus d’informations, contacter: S. Katsanevas CNRS Fax: (33) 144 96 53 40 E-mail: [email protected] L’enthousiasme avec lequel la communauté scientifique et les agences de dont l’objectif est de coordonner les mesures nationales afin d’englober toute la gamme des recherches en matière d’astronomie. Cela permettra d’éviter la duplication des efforts et les interférences, et en même temps de créer des synergies et une infrastructure optimale grâce à des investissements en équipements. La première étape de ce programme enthousiasmant sur trois ans sera l’échange structuré des informations entre les partenaires du consortium, les comités nationaux et supranationaux et les conseils de recherche de l’ensemble des pays européens. Ce processus mettra en valeur les priorités en matière de recherche et les similitudes et différences en matière d’administration, d’évaluation et de financement des conseils nationaux. En outre, les barrières juridiques et de financement qui empêchent la collaboration transnationale seront identifiées. En fonction de ces informations, des règles et outils communs d’administration et d’évaluation des projets transnationaux seront établis, y compris une feuille de route scientifique conjointe pour les projets de physique des astroparticules. Cela se fera par le développement d’une base de données de spécialistes en évaluation, le développement de procédures communes d’examen et l’établissement de liens entre les infrastructures existantes. Des ateliers thématiques spécifiques serviront de base à l’identification de cibles de recherche transnationale, notamment en ce qui concerne la définition de thèmes de recherche pour les programmes européens conjoints. Les recommandations de priorités de la feuille de route, combinées à la programmation stratégique conjointe, seront examinées à la lumière d’appels d’offres conjoints ou coordonnés. Le lancement d’un programme de R & D coordonné permettra de développer un plan d’action commun pour le financement de nouvelles infrastructures. Pour ce faire, on effectuera l’alignement Durée: N° de référence du projet: Financement communautaire: Direction générale de la recherche 3 ans 2 500 000 e ” financement ont abordé le processus me rend confiant vis-à-vis des résultats à venir. CA-036284 (ERAC) ASPERA Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html respectif d’une partie des ressources financières de la mise en réseau des conseils de recherche. Qui plus est, l’établissement d’accords de coopération sur les infrastructures existantes constituera une base unifiée à grande échelle pour la mise en place d’activités de recherche exigeantes. L’échange d’informations et la dissémination des résultats seront facilités par le développement d’outils et de portails de communication électronique conjoints. En plus de servir de point d’entrée unique, cette infrastructure électronique commune permettra un traitement conjoint efficace des propositions et des programmes européens. D’où une plus grande unité des spécialistes des astroparticules autour du programme ERA-NET et un renforcement de l’identité d’entreprise du consortium. Un système d’information par l’internet permettra aux décideurs politiques, aux candidats intéressés et au grand public d’accéder aux informations concernant ASPERA, ses programmes et sa philosophie. Il contiendra également des publications, des appels d’offres transnationaux conjoints, des listes de projets financés, des études comparatives, des liens vers les chercheurs et les organisations nationales et supranationales. Ces informations, régulièrement mises à jour, serviront de mécanisme pour augmenter et entretenir l’intérêt du public, d’où une mobilisation accrue des principaux acteurs et, par conséquent, une expansion du réseau. ASPERA constitue un point de convergence pour les scientifiques et les agences, afin de permettre la prise de décisions à l’échelle européenne vis-à-vis de futurs programmes et infrastructures de recherche en physique des astroparticules. En tant que programme de coordination, il fournit un cadre global à la mise en œuvre d’activités conjointes, avec un accent particulier sur les échanges mutuels et les synergies. L’atteinte de tels objectifs constituera une première étape à la mise en œuvre d’accords de collaboration durables, vers un espace européen de la recherche en physique des astroparticules. 2006 Action de coordination ERA-NET COMPLEXITY-NET L e tout est plus grand que la somme de ses parties “ La recherche sur la complexité joue un rôle essentiel dans la croissance de la société fondée sur la connaissance, où de nouvelles méthodes et technologies complexes s’avèrent de plus en plus importantes sur un marché mondial extrêmement concurrentiel. ” Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée COMPLEXITY-NET, figurant dans la Série 2 de cette publication. Le transfert actuel d’informations dans une société de plus en plus fondée sur la connaissance entraîne une forte demande de compréhension des modèles et des comportements complexes. Selon des données récentes, l’Europe est en train de prendre du retard, vis-à-vis de ses concurrents, dans la course aux compétences dans cette discipline scientifique émergente. COMPLEXITY-NET a été conçu pour renverser cette tendance, en favorisant une collaboration horizontale accrue en Europe. Plusieurs actions ciblées permettront de stimuler la coopération, ainsi que de favoriser la création et le partage des connaissances. T raditionnellement, recherche les États-Unis ont pris la tête grâce à une scientifique a examiné des éléments la stratégie interne de développement de la simplifiés tirés des systèmes, afin de défi- recherche sur la complexité. La produc- nir les principes sur lesquels ils fonction- tion de l’Europe, mesurée en nombre de nent et, si possible, pour créer un modèle publications, ne représente que la moi- mathématique capable de reproduire les tié de celle des États-Unis, malgré le fait fonctions du système initial. Les natures qu’elle possède à peu près le même nom- de nombreux systèmes complexes sont bre de scientifiques. cependant liées à une combinaison de propriétés émergentes issues des interac- La réponse est simple tions entre ces éléments. La science de la Les partenaires participant à l’ASS ont complexité s’intéresse, elle, à un monde mis au point un programme pour aider qui n’est pas constitué par des relations l’Europe à rattraper son retard. Les neuf linéaires simples, mais présente plutôt partenaires d’origine ont admis deux par- les fonctions qui tirent leur source de tenaires supplémentaires, et COMPLEXI- non-linéarités inhérentes, un monde qui TY-NET est né. Pour mieux coordonner évolue et s’adapte de façon dynamique, l’effort européen, la première étape ou qui s’éloigne fortement de l’équilibre consiste à identifier ce que chaque État simple. La recherche sur la complexité membre fait au niveau individuel. Une tire ses origines des «sciences naturel- fois les informations sur les programmes les», mais a progressivement gagné des nationaux consolidées, elles seront sou- domaines tels que l’ingénierie, l’écono- mises à une analyse SWOT [Strengths, mie et les autres sciences sociales. L’inté- Weaknesses, Opportunities and Threats rêt accru pour la complexité s’est accom- (forces, faiblesses, opportunités et mena- pagné d’une explosion correspondante ces)]. Cette dernière est destinée à défi- du nombre de journaux et conférences nir des actions correctives et à concevoir scientifiques consacrés au sujet. une approche intégrée, afin de profiter des occasions liées aux compétences En ce qui concerne la position de l’Eu- inhérentes à l’Europe et de la base de rope dans le domaine des systèmes connaissances existante. Des rapports complexes, les statistiques ne sont pas appropriés aux deux étapes permettront en sa faveur lorsqu’on les compare à ses de résumer les principaux résultats. principaux concurrents. Des recherches menées dans le contexte d’une action de soutien spécifique (ASS) ont révélé que ERA-NET Action de coordination COMPLEXITY-NET Titre complet: Réseau européen d’agences de financement – Coordination des activités nationales de recherche et formation sur la complexité Domaine de recherche: Systèmes complexes Coordinateur: Royaume-Uni: Conseil de recherche en génie et en sciences physiques Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Belgique: Fonds national de la recherche scientifique • Danemark: Ministry of Science, Technology and Innovation • Estonie: Eesti Teaduste Akadeemia • Grèce: General Secretariat for Research and Technology • Hongrie: National Office for Research and Technology • Irlande: Irish Research Council for Science, Engineering and Technology • Italie: Consiglio Nazionale delle Ricerche • Pays-Bas: Nederlandse Organisatie voor Wetenschappelijk Onderzoek • Portugal: Fundacão para a Ciência e a Tecnologia • Espagne: Ministerio de Educación y Ciencia Pour plus d’informations, contacter: Dr Caroline Batchelor Engineering and Physical Sciences Research Council Polaris House North Star Avenue Swindon SN2 1ET- United Kingdom E-mail : [email protected] URL: www.epsrc.ac.uk Durée: 42 mois Financement communautaire: 2 615 665,20 e N° de référence du projet: 036195 COMPLEXITY-NET Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html “ Notre ambition est la formation d’une action Complexity-NET coordonnée, capable d’amener la recherche et la formation à la recherche européennes sur les systèmes complexes au meilleur niveau. La phase suivante abordera la perspective européenne dans son ensemble, permettant ainsi la création d’une vaste stratégie visant à rétablir l’innovation et la compétitivité au niveau européen. Parmi les activités envisageables pour permettre l’obtention de cet objectif, citons: l’émission d’appels d’offres conjoints; la promotion du partage des connaissances en mobilisant les scientifiques européens à l’aide de programmes de formation et d’échange; un accès accru aux moyens de recherche limités; la participation transfrontalière. On mettra particulière- ment l’accent sur les activités de dissémination qui seront dirigées par un bureau COMPLEXITY-NET central, alors qu’un comité de pilotage en réseau permettra la coordination de haut niveau du programme d’ensemble du projet. ” Mise en route COMPLEXITY-NET ne part pas de zéro. Le projet EXYSTENCE a été précédemment financé par la section «Technologies émergentes et du futur» du programme «Technologies pour la société de l’information». Quant aux programmes Sciences et technologies nouvelles et émergentes et Coopération en science et en technologie, ils ont tous les deux également financé des initiatives similaires. COMPLEXITY-NET coopérera activement avec différentes parties prenantes importantes, notamment la Fondation pour la science européenne et la Division de physique statistique et non linéaire de la Société de physique européenne. Des conférences, des ateliers et d’autres événements encore fourniront un forum commun pour unifier, échanger des idées et forger une stratégie commune. Enfin, des comités comme le Conseil des chefs européens de la recherche et les organismes de recherche en physique de l’Union européenne seront également invités à contribuer au projet. À cette vaste série d’organismes, on s’efforcera d’ajouter de nouveaux partenaires pour COMPLEXITY-NET, en provenance à la fois des États membres et des États associés. 2006 Action de coordination ERA-NET E-RARE U ne occasion rare de coopérer “ La coordination des plates-formes et des centres scientifiques ouvrira la voie à la mise en réseau et à la création d’un véritable programme de recherche européenne sur les maladies rares. ” Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée E-RARE, figurant dans la Série 1 de cette publication. Le domaine des maladies rares offre une occasion exceptionnelle de coordination des programmes de recherche nationaux. Aucun pays européen n’est en mesure de rassembler la masse critique de financements, de compétences, de locaux ou de patients requise pour le lancement des grands projets multidisciplinaires nécessaires à la réalisation de sérieux progrès dans le combat contre ce problème social majeur. E-Rare entend établir des infrastructures de communication interne et externe et développer des communications spécifiques avec la communauté scientifique, la Commission européenne, les organisations de financement externes, toutes les parties prenantes publiques appropriées et les organisations de patients. Les résultats seront transmis à des décideurs en matière de recherche, afin de les appliquer au système de santé. ERA-NET E-Rare a pour but de maximiser l’efficacité et l’impact de la recherche sur les maladies rares, en développant une politique de recherche commune ainsi qu’en favorisant des actions en faveur des projets pluridisciplinaires, de faciliter un accès transnational aux infrastructures de recherche et de réunir des groupes de patients et le matériel biologique associé à une échelle européenne. P ar définition, les maladies rares n’affectent pas plus d’un individu sur 2 000. Mais il existe de 6 000 à 7 000 types différents de maladies, dont la plupart sont d’origine génétique. Prises dans leur ensemble, elles affectent environ 20 millions de citoyens européens. La plupart de ces maladies conduisent à des pathologies chroniques et représentent un fardeau significatif pour les systèmes de santé. Cependant, dans la grande majorité des cas, notamment pour les désordres du système immunitaire, on continue à en ignorer les causes spécifiques. Très peu sont suffisamment bien compris pour en permettre un traitement efficace. Leur rareté elle-même constitue un réel obstacle à la recherche. Étant donné la grande dissémination des patients, il est difficile de recueillir un nombre suffisant de sujets pour des études circonstanciées. Les groupes de recherche spécialisés sont isolés, et les données cliniques sont fragmentaires. Qui plus est, comme la majeure partie du financement public est consacrée à la recherche sur les maladies communes, les projets de recherche complexes nécessaires pour les maladies rares, qui requièrent normalement une coopération interdisciplinaire, sont peu souvent mis sur pied. Conscients du fait que des mécanismes spéciaux et une coordination du financement sont nécessaires pour traiter ces difficultés sérieuses, 9 partenaires de 8 pays différents ont décidé de joindre leurs forces dans cette action de coordination. Développement d’une politique de recherche commune. L’apprentissage mutuel et l’échange d’informations, l’identification des écarts et des interférences au sein des programmes et activités de recherche nationaux sur les maladies rares créeront une base de connaissances pour le développement d’activités conjointes et transnationales. L’interaction avec les scientifiques et les parties prenantes concernées par l’étude des maladies rares permettra d’inclure la définition de priorités stratégiques dans l’agenda des politiques de recherche sur les maladies rares, et aussi dans les futurs programmes et activités de recherche aux niveaux national, transnational et européen. Obtention de synergies Le dépassement de la fragmentation inhérente à la recherche dans le domaine des maladies rares et la promotion d’ap- Action de coordination E-RARE Titre complet: ERA-NET pour les programmes de recherche sur les maladies rares Domaine de recherche: Maladies rares Coordinateur: France: GIS-Institut des maladies rares, Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • France: Inserm/GIS-Institut des maladies rares • Allemagne: Der Projektträger im Deutschen Zentrum für Luft und Raumfahrt; Bundesministerium für Bildung und Forschung • Espagne: Instituto de Salud Carlos III, Fundación para la Cooperación y la Salud Internacional • Belgique: Fonds national de la recherche scientifique • Israël: Chief Scientist Office, Ministry of Health • Italie: Istituto Superiore di Sanità • Pays-Bas: De Nederlandse Organisatie voor Gezondheidsonderzoek en Zorginnovatie • Turquie: Türkiye Bilimsel ve Teknolojik Arastirma Kurumu Partenaires affiliés: • Russie: Ministry of Education of the Russian Federation • Italie: Direzione Generale Sanità, Région Lombardie Pour plus d’informations, contacter: Dr Pascale Borensztein, Dr Igor Beitia GIS-Institut des maladies rares 102, rue Didot, F-75014 Paris Fax: (33) 158 14 22 88 E-mail: [email protected] URL: http://www.e-rare.eu/ Durée: 4 ans Financement communautaire: 2 187 377,60 e N° de référence du projet: CA-036248-E-Rare Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html “ Nous espérons que le projet E-Rare convaincra un plus grand nombre d’États membres de l’UE de renforcer leurs propres programmes nationaux sur les maladies rares et de participer à nos activités conjointes. proches multidisciplinaires sont certainement deux des principaux défis dans ce domaine de recherche. Pour atteindre ce but, le premier objectif d’E-Rare est l’ouverture et le support de postes tournants, permettant aux cliniciens de participer à des recherches de base dans le domaine des maladies rares. Un second objectif consiste à faciliter les liens entre les scientifiques qui travaillent dans le domaine des maladies rares et les plates-formes ou les centres susceptibles de leur fournir les ressources et/ou l’expertise dont ils pourraient avoir besoin. Cet objectif est envisageable par l’ouverture transnationale des plates-formes, d’où un surcroît de collaboration et un accès plus facile pour les chercheurs en maladies rares, au niveau tant national qu’européen. Promotion d’une compréhension commune La définition de procédures communes, d’approches d’évaluation et de directives sur l’utilisation des systèmes de gestion de données et des biobanques permettra une compréhension commune et une certaine unité au sein des programmes. Cela, associé à la préparation d’accords de coopération spécifiques, servira de base aux autres activités de recherche transnationales. Les partenaires d’E-Rare lanceront des appels d’offres transnationaux de recherche sur les maladies rares. Ces appels d’offres permettront aux scientifiques de différents pays d’établir une collaboration effective sur un projet de recherche commun, sur la base des complémentarités et d’un partage des compétences. Les ” résultats de ce premier appel d’offres (lancé en 2007, avec un budget de 8 millions d’euros environ) constitueront une base pour le développement des futures politiques de recherche et autres actions transnationales. Les actions E-Rare devraient déclencher un effet de levier, d’où une extension et un développement des ressources humaines et des possibilités technologiques et logistiques. À terme, il en résultera une base susceptible de permettre de dépasser la fragmentation et la multiplication des efforts en matière de recherche sur les maladies rares. Le projet E-Rare aura certainement un impact considérable sur la structuration de la recherche sur les maladies rares, fondamentale et clinique, dans les pays participants (et probablement en Europe). En outre, il pourrait aider ses partenaires et la Commission européenne à définir leurs objectifs stratégiques en matière de recherche sur les maladies rares. L’un dans l’autre, E-Rare devrait finalement permettre le développement de meilleurs outils de diagnostic et de nouvelles thérapies au bénéfice des patients qui souffrent de maladies rares. 2006 Action de coordination ERA-NET ECORD C “ ollaboration au cœur des forages océaniques Notre projet permettra au réseau européen de carottage des fonds océaniques par forage profond de se développer pour la première fois en tant qu’entité indépendante. Positionné de façon dynamique, le vaisseau de forage M/V Bucentaur (DNSD, Norvège) opère à des profondeurs de 13 à 2 000 mètres. Le forage océanique fournit les matériaux essentiels à l’étude du changement climatique, à la géophysique et à la découverte de nouvelles ressources microbiologiques et minérales. Le consortium ECORD a été constitué pour représenter les intérêts de l’Europe dans le programme IODP (Integrated Ocean Drilling Programme – programme de forage océanique intégré). Les organisations membres partagent informations et meilleures pratiques, afin de produire une recherche de haute qualité au niveau international. En mettant en commun leurs financements, elles permettent à l’Europe d’avoir accès à des plates-formes de forage spécifiques. Elles encouragent également les laboratoires européens à développer des domaines particuliers de compétences. Ce mécanisme ERA-NET souhaite trouver de nouveaux partenaires, et organiser des programmes de présentation et de formation au forage océanique. La coordination et le financement du programme transnational ECORD contribueront au positionnement de l’Europe en tant qu’acteur majeur des géosciences marines. ERA-NET L ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la fiche précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication. ’enregistrement des évolutions climatiques ne date que de quelques centaines d’années. Cependant, les scientifiques peuvent suivre l’histoire des changements du climat terrestre à l’échelle des ères géologiques. Les modèles climatiques s’appuient en partie sur le décryptage des données anciennes conservées dans les sédiments déposés sur les fonds marins. Par l’étude des échantillons de matériaux des fonds marins, les scientifiques construisent non seulement une image du passé géologique et environnemental de la terre, mais développent également des modèles de prédiction de son avenir. Le forage océanique scientifique a fourni d’importantes preuves à l’appui de la théorie de la tectonique des plaques et a révélé de surprenantes ressources biologiques et minérales. Il a également mis en évidence nombre des mécanismes naturels qui affectent le niveau marin et le climat et génèrent des incidents géologiques. Le forage et les analyses postérieures de «carottes» (des sections transversales cylindriques des fonds marins, échantillonnées par sections pouvant aller jusqu’à 10 mètres de long) réunissent des équipes multidisciplinaires de scientifiques et de techniciens. Les ressources et les compétences humaines et financières requises pour les principaux projets de forage et l’analyse à terre ont encouragé la coopération internationale sous la forme du programme ODP (programme de forage océanique). Ce consortium a été démantelé en octobre 2003. Leadership international Les organisations européennes de financement de la recherche qui ont participé au programme ODP ont accepté de se joindre à son successeur, le programme IODP (programme de forage océanique intégré), sous un parapluie européen unique. Le consortium ECORD (consortium européen pour le forage de recherche océanique) rassemble 17 pays, dans le but de représenter et de financer des études européennes sur le forage océanique au niveau international. En tant qu’unité coordonnée, ECORD permet à l’Europe d’atteindre la masse critique et les économies d’échelles nécessaires dans la voie d’un partenariat équilibré avec les ÉtatsUnis et le Japon, des pays actuellement considérés comme les leaders mondiaux en géosciences marines. Le programme ERA-NET aide ECORD à mettre en œuvre sa vision d’une planification stratégique, d’un financement et d’une recherche à l’échelle de l’Europe, dans le domaine du forage océanique. En particulier, il constitue une structure à travers laquelle des programmes de forage conjoints peuvent être gérés et coordonnés, et leurs résultats disséminés dans la communauté scientifique marine. L’interaction entre les gestionnaires de programmes nationaux sera particulièrement efficace dans la préparation des propositions scientifiques. ECORD ERANET met en place une base de données qui réunit toutes les informations existantes sur les propositions de forage par les scientifiques européens. Ce partage d’informations permettra une croissance continue de la collaboration. Par exemple, Action de coordination ECORD “ L’Europe peut désormais envisager un partenariat d’égal à égal avec les États- ” Unis et le Japon dans une nouvelle ère de carottage des fonds océaniques profonds. Titre complet: Consortium européen de recherche sur le forage océanique Domaine de recherche: Géosciences Coordinateur: France: Centre national de recherche scientifique/Institut national des sciences de l’univers Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • France: Centre national de recherche scientifique/INSU • Allemagne: Deutsche Forschungsgemeinschaft • Royaume-Uni: National Environment Research Council • Suède: Swedish Research Council • Pays-Bas: Netherlands Organisation for Scientific Research • Portugal: Office for International Relations in Science and Higher Education • Islande: The Icelandic Center for Research • Norvège: Research Council of Norway • Suisse: Fondation nationale suisse pour la science • France: Institut français de l’exploitation de la mer • Danemark: Danish Research Agency/Danish Natural Science Research Council Pour plus d’informations, contacter: Catherine Mével, Centre national de la recherche scientifique BP 287, 3, rue Michel-Ange, F-75766 Paris Fax (33) 144 27 99 69 E-mail: [email protected] URL: www.ecord.org Durée: 4 ans Financement communautaire: 263 808 700 e N° de référence du projet: CA-510218-ECORD Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html le partage des protocoles et des données d’enquêtes sur les sites marins créera des propositions concurrentielles de haute qualité au niveau international. Meilleures pratiques La promotion des meilleures pratiques est particulièrement importante. Le fait de partager les fonds au niveau européen permet à l’Europe de jouer un rôle majeur dans le programme IODP, en opérant des plates-formes de forage en eaux peu profondes et dans des zones recouvertes par les glaces. Les deux premières expéditions menées par ECORD, dans l’Arctique et à Tahiti, constitueront des points de référence scientifiques en matière de recherche sur les climats passés. Les participants à ECORD ERA-NET cherchent aussi à mettre en commun les financements pour la recherche post-campagne. Un appel d’offres européen devrait encourager les laboratoires européens à développer des compétences dans les sciences de haut niveau telles que le changement climatique, la biogéochimie des environnements extrêmes et les nouvelles sources d’énergie. Un réseau de locaux spécialisés, ouvert à l’accès mutuel, permettra aux scientifiques européens d’étendre la portée de leurs recherches et de mieux exploiter les résultats des opérations de forage. ECORD ERA-NET favorise aussi la dissémination des résultats de recherche. Les participants travaillent ensemble pour constituer une base de données des recherches publiées, qui permettra aux scientifiques européens d’exploiter le travail de leurs partenaires de façon plus efficace. Les gestionnaires peuvent utiliser la base de données pour appuyer l’évaluation des projets et la comparaison des résultats européens dans le domaine international. Expansion et promotion Le consortium ECORD cherche à étendre sa base de membres, notamment parmi les organismes de financement, dans un pays candidat tel que la Turquie, intéressé par les opérations de forage océanique. ECORD s’efforcera de faire participer les scientifiques de ces pays aux propositions et aux expéditions de forage. Avec un ensemble de scientifiques des océans reconnus et une excellente réputation en tant que leader des aspects technologiques du forage océanique, la Russie pourrait constituer un partenaire clé d’ECORD à l’avenir. ECORD a été conçu pour offrir une structure de planification financière, scientifique et de gestion aux recherches sur le forage océanique en Europe au sein du programme IODP, mais son rôle ne se limite pas à cela. Le consortium développe aussi des liens avec d’autres programmes européens en géosciences et en biologie, pour promouvoir une approche intégrée de l’étude des fonds marins profonds, l’une des dernières frontières sur terre. Les études sur le climat requièrent une couverture mondiale, y compris le carottage terrestre, dans les lacs et dans tous les bassins océaniques. Le réseau ECORD maintiendra aussi des liens étroits avec des programmes associés tels que le programme de forage continental international. Un programme de divulgation extensif, y compris la formation des professeurs des écoles, est aussi envisagé. ECORD ERA-NET améliore l’image de marque du forage océanique tant sur le plan national qu’international. Il fournit à l’Europe les ressources nécessaires pour se convertir en l’un des principaux contributeurs d’une géoscience susceptible de donner forme aux traités internationaux de demain. 2006 Action de coordination ERA-NET Era-CHEMISTRY L iaison chimique transnationale “ Nous souhaitons ancrer dans les stratégies de recherche nationales le principe selon lequel les meilleurs projets transnationaux à haute valeur ajoutée européenne doivent être financés de façon appropriée. ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication. Les programmes nationaux européens de recherche en chimie sont extrêmement divers, allant de la recherche académique et industrielle pure, à des applications qui chevauchent les disciplines voisines. Des tentatives ont été faites pour coordonner ces efforts, mais jusqu’à présent, les procédures de financement nationales ont empêché toute collaboration internationale effective. ERACHEMISTRY relie 14 organismes nationaux de financement de la recherche de 12 pays européens, fournissant ainsi un cadre pour une meilleure cohérence et coordination des programmes et projets de recherche en Europe. Des normes européennes concertées d’évaluation et de financement des projets transnationaux sont actuellement conçues et mises en œuvre pour dépasser la fragmentation actuelle. Elles visent également à aboutir à des programmes de recherche gérés et financés de façon conjointe et à des projets présentant des complémentarités de compétences transnationales. ERA-NET L a chimie est une science internationale qui comporte de nombreuses activités transnationales. La recherche dans des domaines intermédiaires entre la chimie et d’autres disciplines joue un rôle de plus en plus important, et l’on constate de fortes interactions entre les études fondamentales «pour l’amour de l’art» et des disciplines plus appliquées comme la biomédecine et les recherches sur les matériaux. Les incompatibilités entre les différentes terminologies, procédures, philosophies de recherche et paramètres de financement rendent l’administration des programmes de recherche transnationaux hautement problématique. ERACHEMISTRY vise à mettre en œuvre une approche interdisciplinaire du financement de la recherche en chimie et s’efforce d’obtenir une ouverture mutuelle des programmes nationaux. ERA-CHEMISTRY a commencé à définir les responsabilités jusqu’à présent confuses des différents ministères de la R&D et conseils de recherche nationaux, à l’interface entre recherche scientifique pure et recherche industrielle. ERA-CHEMISTRY constitue un programme sur cinq ans. Ce projet rassemble les directeurs de programmes de 14 conseils de recherche et agences de financement nationaux, qui sont chargés du financement de la recherche en chimie et de la formation supérieure dans leurs pays respectifs. L’objectif est de garantir une interaction étroite entre les efforts nationaux dans certains domaines, ouvrant ainsi la voie à des programmes de recherche européens conjoints et aug- mentant la visibilité internationale des plus jeunes chercheurs. Le budget annuel combiné des 14 programmes de recherche en chimie transnationale est d’environ 80 millions d’euros, soit 10 % de leur recherche en chimie. Cette somme permettant de financer environ 1 000 chercheurs en Europe chaque année, ERA-CHEMISTRY dispose d’un potentiel considérable pour influencer le cours futur de la recherche en chimie. Coordination européenne jusqu’à présent ERA-CHEMISTRY est fondé sur les connaissances et les expériences des présidents et des directeurs des comités «Chimie» des conseils de recherche européens (CERC3), qui sont désormais tous partenaires intégraux ou associés du projet ERA-CHEMISTRY. Au cours des trois dernières années, ERA-CHEMISTRY a recueilli et comparé des informations sur les procédures d’évaluation et de financement nationales, les priorités de recherche et les meilleures pratiques en recherche chimique afin de mettre au point des règles communes adaptées à l’administration, l’évaluation et le financement des propositions transnationales. Avant la mise en œuvre des nouvelles règles pour le premier appel d’offres ERA-CHEMISTRY lancé en juin 2005, la communauté de la chimie a eu l’occasion d’exprimer ses propres souhaits, qui ont été largement satisfaits. La procédure d’examen s’est faite en deux temps, avec Action de coordination Era-CHEMISTRY “ Les nouveaux outils devant être mis au point par le programme ERA-NET constitueront un modèle de référence pour l’examen par des pairs en Europe. Titre complet: Mise en œuvre de programmes européens synthétiques conjoints en chimie Domaine de recherche: Chimie, pure et appliquée Coordinateur: Allemagne, Fondation allemande pour la recherche Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Autriche: Austrian Science Fund • Belgique: Fondation pour la recherche Flandres; National Fund for Scientific Research • Finlande: Academy of Finland • France: Centre national de recherche scientifique • Hongrie: Hungarian Academy of Sciences • Irlande: Irish Research Council for Science, Engineering and Technology • Pays-Bas: Netherlands Research Council • Pologne: Institute of Organic Chemistry of the Polish Academy of Sciences; Ministry of Science and Higher Education • Portugal: Foundation for Science and Technology • Espagne: Ministry of Education and Science • Suisse: Fondation nationale suisse pour la science Pour plus d’informations, contacter: Dr Karlheinz Schmidt, Deutsche Forschungsgemeinschaft Kennedyallee 40 D-53170 Bonn E-mail: [email protected] Durée: 5 ans Financement communautaire: 2 800 000 e N° de référence du projet: CA-510192-ERA-CHEMISTRY Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html tout d’abord 70 offres préalables transnationales. En décembre 2005, les 9 offres définitives les mieux placées (sur 35) ont reçu 3,3 millions d’euros d’un fonds commun et de contributions nationales répertoriées. Initiatives ERA-CHEMISTRY comprend 14 conseils de recherche et agences de financement nationaux en provenance de 11 États membres de l’UE et de la Suisse. Finalement, il est prévu de faire participer tous les pays européens disposant d’une bonne infrastructure de recherche en chimie. Les conseils de recherche actuellement en dehors du réseau (y compris les partenaires non européens) sont invités à prendre part à toutes les activités d’ERA-CHEMISTRY. Les liens entre les organismes européens, comme le Conseil des industries chimiques européennes (CEFIC), et avec d’autres ERA-NET importants seront renforcés. ERA-CHEMISTRY a étendu son recueil de données et sa comparaison des directives nationales pour le financement des recherches en chimie aux disciplines voisines (physique, biologie, science des matériaux), y compris la recherche appliquée. Compte tenu des expériences du premier appel d’offres d’ERA-CHEMISTRY, les règles communes d’administration, d’évaluation et de financement des offres transnationales seront optimisées. ERA-CHEMISTRY a décidé de façon explicite de ne pas définir de sujets scientifiques a priori. Aidé en cela par un conseil scientifique consultatif, il choisira par contre des thèmes actuels «à la mode», afin de définir les domaines de recherche ” innovants liés à la chimie qui conviennent aux appels d’offres thématiques transnationaux. Cela se fera sous la forme d’ateliers stratégiques conjoints entre les chercheurs et les administrateurs, et également d’un nouveau type de conférence de recherche (conférences Flash). Le thème de la première conférence Flash en mars 2007 a été «Molécules à l’interface: de la molécule simple aux ensembles fonctionnels». Le second appel d’offres, sur le thème «Activation chimique du méthane et du dioxyde de carbone», a été disséminé en mars 2007 et a reçu l’appui d’un programme de financement transnational ouvert pour les petits projets conjoints, sans restriction en matière de thématique. Enfin, toutes ces approches devraient, à long terme, constituer le domaine de la chimie du programme ERA, au-delà du financement du réseau ERACHEMISTRY lui-même. ERA-CHEMISTRY a lancé les deux appels d’offres conjoints suivants: 1. «Structures chimiques organisées “hiérarchiquement”: des molécules aux matériaux hybrides», appel d’offres lancé le 1er juin 2006 avec un budget de 3,21 millions d’euros; 2. «Activation chimique des molécules inertes», appel d’offres lancé le 20 mars 2007 avec un budget de 5,4 millions d’euros. Ce type d’appels d’offres peut être considéré comme une grande réussite, ne serait-ce que parce que les fonds réunis sont mis pour une part dans un fonds commun, et pour l’autre part dans un fonds virtuel. 2006 Action de coordination ERA-NET ERA-ARD L eader dans le domaine de la recherche agricole pour les populations les plus dépourvues du monde “ J’espère que ce programme ERA-NET contribuera à une prise de conscience du public européen, à travers une meilleure ” compréhension des problèmes liés au développement. Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 3 de cette publication Les États membres investissent des sommes considérables dans la recherche agricole pour aider au développement durable des Nations les plus pauvres. Cependant, la coopération entre les programmes ARD (Agricultural Research for Development – recherche agricole pour le développement) nationaux ou régionaux est relativement faible. C’est pourquoi ERAARD s’efforce de rationaliser l’effort d’ARD de l’Europe. Il répertorie toutes les activités et les structures administratives ARD dans les pays participants, afin de souligner les synergies, les duplications et les meilleures pratiques de gestion. Les participants sélectionneront alors deux sous-programmes d’activité conjointe, afin d’aboutir à des activités transnationales à financement et administration partagés. Cette simplification profitera aux Nations en développement et aidera l’Europe à honorer ses engagements en matière de lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde. ERA-NET M ême si vous avez sauté votre petitdéjeuner ce matin, vous savez que vous n’aurez pas faim bien longtemps. Pour la majorité des citoyens européens, la nourriture abonde et ils ont suffisamment d’argent pour l’acheter. Cependant, la pauvreté et la faim sont toujours d’actualité dans de nombreux pays du monde. Environ 800 millions de personnes vivent avec moins de 1 dollar par jour, et des centaines de millions souffrent de malnutrition chronique. L’Europe a enregistré des progrès technologiques, économiques et sociaux rapides au siècle dernier, mais elle s’est engagée à contribuer au développement dans les nations les plus pauvres. En marge des arguments humanitaristes évidents, il est également bien évident que le futur paisible et prospère de l’Europe dans le monde est lié au progrès et à la sécurité des autres. Par conséquent, de nombreux programmes et projets de recherche ont pour but de contribuer au développement dans ces pays. La recherche agricole joue un rôle particulièrement important pour la croissance économique. En Afrique, par exemple, 70 % de la population travaille, directement ou indirectement, dans le secteur agricole, et l’agriculture représente 35 % du produit national brut, et 40 % des exportations. ressources financières investies peut dépasser le milliard d’euros. Or, malgré cet effort substantiel, la coordination reste très limitée entre les programmes ARD des États membres, les divers projets fondés par la Commission européenne et les nombreux organismes européens et internationaux qui effectuent actuellement des recherches en ARD. De façon prévisible, cette fragmentation conduit à des conflits d’intérêts, une concurrence non nécessaire et la duplication des efforts. En bref, il en découle un gaspillage significatif de ressources. ERA-ARD a été conçu pour instaurer cohérence et collaboration au sein de l’ARD européenne. Ce projet ERA-NET rassemble des représentants de toute une série de partenaires, y compris différents ministères et organismes de recherche publique nationaux. Avec 14 pays participants, ERA-ARD a la masse critique nécessaire pour faire progresser l’harmonisation et l’intégration des efforts européens en matière d’ARD. Étant donné la fragmentation existante de l’ARD en Europe, le consortium adopte une approche pragmatique et progressive de sa tâche, en commençant par un échange des informations de base, pour aboutir à une activité transnationale. De meilleurs rendements ERA-ARD est en train d’effectuer des enquêtes nationales afin de créer une image de l’ARD dans chacun des pays participants. Il partagera les résultats entre les membres et, grâce à un exercice L’Europe a une longue tradition en matière d’ARD. Pas moins de 10 000 scientifiques participent à des projets dans ce domaine, alors que le montant total des Préparer le terrain Action de coordination ERA-ARD “ Titre complet: La dimension ARD (recherche agricole pour le développement) du programme ERA (domaine de recherche européen) Domaine de recherche: Agriculture Coordinateur: France: CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement – Agricultural Research Centre for International Development) Partenaires: Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Prendre soin des pays en développement, c’est prendre soin de la planète dans son ensemble. • France: MENESR (ministère de l’éducation nationale, des sciences et de la recherche) – Direction des relations et de la coopération européenne et internationale • Pays-Bas: LNV (Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality) – Department of Knowledge Dissemination • Suisse: SDC (Agence suisse de développement et de coopération) – Département de la thématique et des ressources techniques • Autriche: BMLFUW (Federal Ministry of Agriculture, Forestry, Environment and Water Management) – Division III/3 on International Cooperation for Food and Development • Danemark: Ministry of Foreign Affairs – Department of Development Policy, Research Section • Belgique: Services publics fédéraux (FSP), Affaires étrangères – Commerce extérieur et coopération pour le développement - Direction • Hongrie: FVM (Ministry of Agriculture and Rural Development) – Department for Natural Resources • Allemagne: BMELV (Ministry of Food, Agriculture and Consumer Protection) • Pologne: MriRW (Ministry of Agriculture and Rural Development) – Rural Infrastructure and Social Communication • Italie: Ministry of Foreign Affairs – Directorate General for Development Cooperation (DGCS) • Slovénie: MHEST (Ministry of Higher Education, Science and Technology) – Office for International Cooperation and EU Affairs • Espagne: INIA (National Institute for Agriculture and Food Research and Technology) – Department of International Programmes de comparaison, identifiera les domaines de complémentarité, de duplication et de synergie potentielle entre les programmes nationaux. En mettant en valeur des thèmes communs, cet exercice permettra aux membres d’ERA-ARD de produire une vision partagée et un agenda stratégique d’ARD en Europe, capable ensuite de prendre des décisions au niveau national et de contribuer à harmoniser les objectifs de programmes, et de rationaliser la planification. ERA-NET sélectionnera aussi deux sous-programmes qui seront ouverts aux activités conjointes. Les gestionnaires de sous-programmes et les décideurs se réuniront pour échanger des informations et trouver des accords sur les domaines de coopération et de collaboration. Cette coordination «pratique» ouvrira la voie à une activité transnationale plus large et plus extensive, en tant que point culminant du travail d’ERA-ARD. Cependant, avant qu’une activité vraiment transnationale ne puisse prendre place, les membres du consortium devront convenir de méthodologies communes pour la gestion du programme ARD (planification, surveillance, évaluation et étu- • Lituanie: ZÜM – (Ministry of Agriculture) – Department of Rural Development • Royaume-Uni: DFID (Department for International Development) – Central Research Department Pour plus d’informations, contacter: D Christian Hoste Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), Centre de recherche agricole français pour le développement international 42, rue Scheffer F-75116 Paris ” de d’impact). Les partenaires partageront les meilleures pratiques et publieront un guide méthodologique de la gestion ARD. Un accord sur les mécanismes communs d’allocation de ressources permettra aussi la mise en commun des financements et le lancement du premier sous-programme transnational ERA-ARD. Le but ultime d’ERA-ARD est de permettre à l’Europe de fournir collectivement une «offre ARD européenne» en termes de ressources humaines, physiques et financières et également une approche beaucoup plus coordonnée de la coopération scientifique et technologique Nord-Sud dans l’ARD. En améliorant l’efficacité d’ARD en Europe, le programme ERA-NET permettra à l’UE de remplir des engagements internationaux importants. ERA-ARD constitue une part de l’effort européen pour combattre la faim et la pauvreté et pour soutenir le développement durable dans le monde. Fax (33) 153 70 21 33/467 61 59 95 E-mail: [email protected] URL: http://www.era-ard.org Durée: 4 ans Financement communautaire: r 3 522 982 e N° de référence du projet: CA 517837-ERA-ARD Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html 2006 Action de coordination ERA-NET ERA-IB T rouver la bonne combinaison “ La biotechnologie industrielle incarne les tentatives pour découvrir les secrets de la nature, au bénéfice de l’humanité. On estime que la biotechnologie industrielle peut constituer la solution à plusieurs problèmes d’environnement majeurs, notamment la fabrication de produits chimiques et de matériaux durables, ainsi que la recherche de carburants propres capables de satisfaire nos besoins énergétiques lors du prochain millénaire. La biotechnologie industrielle a été identifiée comme l’une des trois technologies de base susceptibles d’aider l’Europe à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé à Lisbonne: devenir l’économie fondée sur la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique d’ici à 2010. Également connue comme biotechnologie blanche, la biotechnologie industrielle (Industrial biotechnology – IB) manipule les cellules et les composants cellulaires pour créer de nouveaux produits et procédés, essentiellement dans l’industrie chimique. Par exemple, l’un des principaux objectifs de l’IB est l’exploitation de la biomasse pour obtenir une source renouvelable d’énergie et réduire les émissions de gaz à effet de serre, limitant ainsi son impact sur le changement climatique mondial. Cela est particulièrement important pour l’Europe, une région riche en réserves de biomasse, qui s’est engagée à réduire ses émissions de dioxyde de carbone en vertu du protocole de Kyoto. ERA-NET L ” a biotechnologie industrielle est un Le consortium ERA-IB, dirigé par l’Organi- secteur particulièrement dynamique sation pour la recherche scientifique des de la biotechnologie, notamment aux Pays-Bas, a mis au point un plan détaillé États-Unis, où des fonds importants sont en quatre étapes pour la réalisation de ces consacrés à promouvoir les initiatives objectifs ambitieux. La composition de ce américaines dans ce domaine. Le Japon consortium est, nécessairement, pluri- est également aux avant-postes. Même si disciplinaire et réunit des compétences l’Europe peut être fière du nombre et de dans différents domaines, notamment la la qualité des spécialistes de l’IB qu’elle biotechnologie, la chimie, la microbiolo- abrite, et même si certains États membres gie, la génomique et l’ingénierie. À noter ont fait des progrès considérables en ce que les seize partenaires, en provenance qui concerne le développement de sites de douze pays, et les six observateurs im- de recherche avancée, l’UE dans son en- pliqués dans ERA-IB gèrent une portion semble est en retard sur ses concurrents. non négligeable du financement biotech- La collaboration en tant que catalyseur nologique actuellement disponible en Europe. Étant donné qu’aucun État membre ne ERA-IB commencera par étudier l’état peut réussir seul, la solution passe par actuel de la recherche européenne en une amélioration de la collaboration en- matière d’IB. Des informations seront tre États membres. C’est pourquoi le pro- recueillies dans les douze pays repré- gramme de biotechnologie industrielle sentés par le consortium ERA-IB (onze ERA-NET «Vers un EER de biotechnologie États membres et Israël), ainsi que dans industrielle» (ERA-IB) est si important. les autres pays de l’Union européenne. ERA-IB vise à réunir les connaissances, Outre des informations techniques sur les financements et les autres ressour- le panorama actuel de la recherche et du ces pertinentes de l’ensemble des États développement en matière d’IB et sur les membres, afin d’amener l’Europe aux besoins du secteur en Europe, les aspects avant-postes de ce domaine. Elle vise sociaux, d’éthique et de propriété intellec- également à stimuler en même temps tuelle seront abordés à la lumière de l’in- une croissance économique significative. térêt croissant du public pour la biotech- L’Europe possède actuellement l’industrie nologie. Une analyse SWOT [Strengths, chimique la plus importante au monde; Weaknesses, Opportunities and Threats ERA-IB est destinée à faire en sorte que (forces, faiblesses, opportunités et mena- cette avance soit conservée à l’avenir. ces)] des données recueillies fournira une Action de coordination ERA-IB Titre complet: Vers un EER de biotechnologie industrielle Domaine de recherche: Biotechnologie industrielle “ ERA-IB tient à s’assurer que les scientifiques européens sont aux commandes de cette révolution. Il envisage d’y parvenir en développant et en mettant en œuvre une vision partagée de l’avenir de la biotechnologie industrielle en Europe, avec la collaboration transnationale comme point d’ancrage. Coordinateur: NWO – Netherlands Organisation for Scientific Research Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: Afin de permettre une mise en œuvre ra- début du XXIe siècle. pide, deux appels d’offres séparés sont • France: Centre national de recherche scientifique/ Institut national des sciences de l’univers • Espagne: Spanish Ministry of Education and Science • France: Agence française de l’environnement et de la gestion de l’énergie • Roumanie: National Centre for Programme Management • Portugal: Fundação para a Ciência e a Tecnologia • Croatie: Ministry of Science, Education and Sports of the Republic of Croatia • Allemagne: Federal Ministry of Education and Research • Allemagne: Forschungszentrum Juelich GmbH • Israël: Chief Scientist Office, Ministry of Health • Israël: Ministry of Science and Technology • Espagne: Fundación Española de Ciencia y Tecnología • Royaume-Uni: Department of Trade and Industry • Pologne: Ministry of Science and Higher Education • Pologne: Technical University of Lodz • Danemark: Danish Agency for Science, Technology and Education • Belgique: Bureau de politique scientifique fédérale belge Construire pour l’avenir Pour plus d’informations, contacter: gestion identifiées par les partenaires in- Dr Louis B. J. Vertegaal NWO – Netherlands Organisation for Scientific Research ACTS – Advanced Chemical Technologies for Sustainability P/O Box 93223 2509 AC Den Haag Nederland Fax (31-70) 385 07 87 E-mail: [email protected] URL: http://www.nwo.nl/acts Durée: 5 ans ” image cohérente de l’IB européenne au envisagés, avec pour objectifs la coopération entre entités nationales ainsi que la Forts de ces connaissances, les experts définition d’un programme transnational. participant au consortium ERA-IB établi- Un outil de gestion électronique contri- ront un agenda de recherche stratégi- buera au processus pendant toute la que à mettre en œuvre en Europe, qui durée de vie du projet. À ce stade, ERA- fera l’objet d’un résumé dans un livre IB réunira à nouveau des organismes blanc approprié. L’accent sera mis sur le extérieurs autour d’objectifs communs, contournement des obstacles identifiés comme SusChem ETP, et la section de lors de l’analyse SWOT. Pour la création biocatalyse appliquée (ESAB) de la Fé- de cet agenda de recherche, on sollici- dération européenne de biotechnologie tera les contributions d’organismes euro- (EFB). ERA-IB lancera ensuite une plate- péens existants, comme la section IB de forme d’ERA-NET liée à la biotechnologie la plate-forme technologique européenne industrielle. Cette plate-forme, constituée pour une chimie durable (SusChem ETP) d’ERA-NET dans des domaines tels que et EuropaBio, qui représentent plusieurs la génomique, la chimie et la bioénergie centaines d’entreprises de biotechnologie des plantes, permettra l’échange d’infor- européennes. La participation du secteur mations et d’expériences et servira d’outil de la biotechnologie européenne à toutes d’alignement des activités pertinentes les étapes du réseau permet de garantir de ces ERA-NET. Enfin, ERA-IB envisage que ses activités sont bien en phase avec d’engager une task-force (équipe de tra- les besoins industriels présents et à ve- vail) transnationale, chargée de surveiller nir. Les possibilités de regroupement des la mise en œuvre de l’agenda de recher- programmes de recherche nationaux se- che, aussi bien pendant qu’après les cinq ront examinées et encouragées par des ans que durera ERA-NET. Cette task-force équipes spécialement chargées du travail pourra comprendre des membres d’orga- en groupe. Les meilleures pratiques de nisations étrangères à ERA-IB. dividuels seront recueillies et appliquées au niveau d’ERA-NET. Financement communautaire: 2 513 644 e N° de référence du projet: CA-035581-ERA-IB Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html 2006 Action de coordination ERA-NET ERA-PG S emer les graines d’une recherche sur la génomique des plantes “ L’Europe a une longue tradition de production. Ce projet ERA-NET nous offre une vue plus claire des recherches menées à bien dans les autres États membres. ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication. Les études sur la composition génétique des plantes jouent un rôle essentiel dans le maintien de la compétitivité de l’agriculture et de l’industrie européennes. Cependant, les projets de génomique peuvent s’avérer coûteux, en temps comme en argent. ERA-NET Plant Genomics (ERA-PG) est constitué d’un réseau de 17 organismes de financement des pays européens et d’Israël. Il vise à réduire la fragmentation dans la recherche et à mettre à jour l’excellence scientifique par la collaboration transnationale, l’intégration et la recherche de synergies entre les programmes nationaux de génomique des plantes. L’objectif ultime à long terme du réseau est d’établir un programme de génomique des plantes européen totalement intégré, dans lequel tous les partenaires peuvent participer sur une base d’égalité. ERA-NET L a controverse a entouré l’introduction de semences génétiquement modifiées en Europe. Les préoccupations des consommateurs ont tranché avec l’approbation scientifique générale. Les polémiques sur les dangers en matière d’environnement et les avantages pour l’agriculture au niveau mondial font toujours rage. Les décideurs, pendant ce temps, doivent faire des choix éclairés et circonstanciés. Ce vaste débat public a mis en évidence l’importance de la génomique des plantes en tant que sujet de recherche scientifique. Les plantes sont une source de nourriture au niveau mondial, et elles constituent des sources renouvelables d’énergie et de matériaux. De l’industrie forestière à l’industrie pharmaceutique, les plantes jouent un rôle primordial pour une portion significative de l’industrie européenne. L’étude de leurs génomes est essentielle, afin d’encourager l’innovation, de stimuler l’exploitation commerciale et de conserver une économie européenne en bonne santé. Poser les fondements Les programmes transnationaux existants ont montré que la génomique des plantes s’orientait vers un cadre européen. D’où la création d’ERA-PG pour renforcer les fondements de la génomique des plantes en Europe à travers des actions stratégiques conjointes. Un cadre de coordination et de collaboration a été conçu, grâce à un échange d’informations sur le développement et la gestion de programmes, la formulation de meilleures pratiques et l’identification de problèmes stratégiques communs. En 2005, un rapport a été publié sous le titre «Recherche sur la génomique des plantes en Europe». Ce rapport contient une grande quantité d’informations sur les programmes de génomique des plantes, non seulement dans les pays membres d’ERA-PG, mais également dans plusieurs nations prééminentes sur le plan mondial. Il signale la contribution significative de l’Europe dans les domaines de la génomique des plantes ainsi que de l’économie agricole mondiale en général. Le réseau a commencé ses activités de coordination par un échange d’informations sur les programmes nationaux de génomique des plantes, les infrastructures nationales, les instituts et les systèmes d’administration et d’évaluation utilisés. De plus, des informations ont été recueillies afin de dresser un portrait du paysage de la recherche sur la génomique des plantes et d’explorer la façon dont l’Europe s’inscrit dans ce paysage. Toujours en 2005, l’atelier de planification d’ERA-PG a été constitué, dans le but d’obtenir une compréhension mutuelle tant des recoupements que des différences entre les programmes nationaux et les systèmes d’évaluation et d’administration. L’objectif de cet atelier, qui a réuni 84 participants des secteurs scientifique, administratif et industriel, était d’arriver à définir des fondements communément admis pour la mise en œuvre d’activités stratégiques conjointes. Les résultats de ces efforts sont que la collaboration entre Action de coordination ERA-PG Titre complet: Génomique des plantes ERA-NET Domaine de recherche: Génomique Coordinateur: Pays-Bas: Netherlands Genomics Initiative Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Autriche: Federal Ministry of Education, Science and Culture (BMBWK) • Belgique: Ministère des Flandres, Dép. Économie, Sciences, Innovation (MF-EWI) • Danemark: Danish Agency for Science, Technology and Innovation (DASTI) • Finlande: Academy of Finland (AKA) • France: Institut national de recherche agronomique (INFRA) et Agence nationale de la recherche (ANR) • Allemagne: German Research Foundation (DFG) et Project management Organisation Juelich (PTJ) au nom du Federal Ministry of Education and Research (BMBF) • Israël: Ministry of Agriculture and Rural Development (MOARD) • Italie: Ministry of University and Research (MUR) • Norvège: Research Council of Norway (RCN) • Portugal: Foundation for Science and Technology (FCT) • Espagne: Ministry of Education and Science (MEC) • Suède: Swedish Research Council for Environment, Agricultural Sciences and Spatial Planning (Formas) • Suisse: Fondation nationale suisse pour les sciences (SNSF) • Royaume-Uni: Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC) Pour plus d’informations, contacter: Dr Bernard de Geus Netherlands Genomics Initiative, Netherlands Organisation for Scientific PO Box 93035 2509 AA Den Haag Nederland Fax (31-70) 3 44 06 32 E-mail: [email protected] “ Le fait de permettre les collaborations au sein des projets de recherche transnationaux permettra à l’Europe de renforcer sa bioéconomie fondée sur la connaissance et de se garantir une niche sur les marchés internationaux. les partenaires a été renforcée et qu’une meilleure compréhension a été établie entre les scientifiques et les administrateurs. Un lent mûrissement Initié par des organismes de fondations de 11 pays, disposant de programmes de recherche nationaux ou régionaux sur la génomique des plantes, ce réseau était destiné à favoriser l’intégration des pays accédant aux programmes nationaux. Deux ans après, quatre nouveaux pays ont rejoint l’organisme et, plus récemment, la Bulgarie, nouvel État membre de l’UE, y a fait son entrée. Afin d’approfondir les activités de coordination, une étude sur les meilleures pratiques a été entreprise. L’étude intitulée «À la recherche de meilleures pratiques d’évaluation commune et de systèmes d’administration transnationaux partagés» offre un aperçu des pratiques nationales existantes en matière de gestion de programme. Elle illustre également les aspirations et les recommandations des partenaires d’ERA-PG en ce qui concerne les aspects administratifs, financiers, juridiques et de gestion des programmes conjoints. Les organisations ont des objectifs communs en ce qui concerne la génération et l’aide aux projets de recherche collaborative transnationaux. Elles ont également des vues partagées en ce qui concerne les Durée: 5 ans Financement communautaire: 2 900 000 e N° de référence du projet: CA-510189-ERA-PG Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html ” procédures d’appels d’offres et de surveillance de programmes. Cependant, des différences de points de vue existent encore en ce qui concerne les aspects juridiques de la politique à suivre, par exemple. Afin de créer une recherche sur la génomique des plantes plus largement unifiée en Europe, les progrès et la compétitivité des recherches à financement conjoint sont surveillés. La collaboration au sein des organismes de financement est aussi soumise à analyse, alors que les occasions de nouveaux partenariats de mise en réseau avec les pays hors ERA-PG sont encouragées. Profitant des programmes nationaux et des collaborations transnationales existantes, ERA-PG a lancé son premier appel d’offres conjoint de projets de recherche le 1er février 2006, ce qui en fait l’un des programmes de recherche les plus vastes et les plus fondamentaux lancés par ERA-NET. Cet appel d’offres, intitulé «Structuration de la recherche sur la génomique des plantes en Europe», dispose d’un budget total de plus de 30 millions d’euros, et est spécifiquement destiné aux chercheurs allemands, britanniques, espagnols, italiens, français, danois, néerlandais, finlandais, norvégiens, flamands et portugais. L’appel d’offres est divisé en deux parties. La première est destinée à la recherche académique publique et la seconde aux recherches plus appliquées, en partenariat avec des institutions privées. Plus de 100 propositions préalables ont été reçues et, une une fois évaluées, il a été proposé à 77 consortiums de soumettre une proposition complète, d’où une phase de sélection finale hautement concurrentielle. Finalement, 29 projets pour un total de 45 millions d’euros de financement public et privé seront lancés en octobre 2007. 2006 Action de coordination ERA-NET EraSME D imension européenne de la recherche au profit des PME “ Pour la première fois en Europe, je sens une opportunité unique de favoriser l’intégration de ” l’ensemble des mécanismes de soutien aux PME. Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 2 de cette publication. Les petites et moyennes entreprises européennes souffrent d’un manque de locaux de recherche et du délai nécessaire à la rentabilisation des coûts d’investissement. EraSME ajoute une dimension transnationale aux efforts des programmes des gouvernements nationaux européens pour traiter les défis uniques en matière de recherche auxquels sont confrontées les PME. Les partenaires promeuvent des activités de coordination et de coopération poussées entre les programmes nationaux spécifiques aux PME en les aidant à établir des liens avec les instituts de recherche susceptibles de les aider. EraSME est un projet «pilote», destiné à créer les conditions d’une coopération durable une fois le projet terminé. ERA-NET L es petites et moyennes entreprises jouent un rôle économique et technologique crucial en tant que génératrices d’innovation. Plusieurs réussites technologiques sont issues des idées d’individus ou de petits groupes qui travaillent dans les PME. La plupart des grandes entreprises multinationales proviennent d’ailleurs d’entreprises beaucoup plus petites, génératrices de grandes idées. Malgré le rôle central joué par les PME en tant que «semences» d’innovation, l’existence est souvent très difficile pour ces petits acteurs. En fait, cela peut même aller jusqu’à devenir une vraie bataille contre la mort. Souvent, répondre aux nombreux besoins liés au développement de nouvelles idées implique de faire coopérer différentes organisations entre elles. Les PME dotées de grandes idées ne disposent souvent pas de l’équipement et de la capacité appropriés à la réalisation des recherches nécessaires pour développer et tester les idées. D’autre part, les organisations et universités de recherche disposent d’excellentes ressources et aptitudes, mais elles manquent parfois de l’esprit d’entreprise et des connaissances commerciales propres aux PME. La plupart des gouvernements nationaux sont conscients de cette situation. Ils ont donc établi des programmes nationaux et régionaux pour promouvoir une coopération plus intense entre les PME et les organisations de recherche. Cependant, ce qui a manqué jusqu’au lancement du programme EraSME, c’est une approche transnationale intégrée. Le projet répond maintenant à ce défi et sert de pont entre les principaux programmes dans ce domaine. Une approche combinée Les programmes nationaux et régionaux participant à EraSME sont très variés, reflétant en cela la gamme des activités de soutien des PME en Europe. Certains étaient initialement destinés aux PME, offrant un soutien financier pour leur permettre de coopérer avec les organisations de recherche. D’autres programmes étaient essentiellement conçus pour encourager les organisations de recherche publique, les universités et d’autres institutions d’enseignement supérieur à offrir leurs compétences en matière de recherche au profit des PME. Ces deux types de programmes envisagent les défis en matière de recherche auxquels sont confrontées les PME sous différents angles de vue. EraSME les réunit pour offrir une stratégie transversale et intégrale. Autre diversité d’approches à traiter: la gamme d’activités conçues pour permettre la collaboration des PME et des organismes de recherche. De nombreux programmes s’efforcent de relier une ou, au plus, quelques PME à un organisme de recherche unique, tel que l’université locale ou un autre institut de recherche. Avec les autres programmes, l’accent porte sur la création de réseaux extensifs comprenant plusieurs PME et un certain nombre d’autres institutions de recherche. EraSME travaille avec les deux sortes de programmes, afin de déterminer les avantages et les désavantages de chacune des méthodes et de promouvoir Laser Zentrum Hannover e.V. Action de coordination EraSME “ Titre complet: ERA-NET sur programmes nationaux et régionaux pour la promotion de la mise en commun des innovations et la coopération entre PME et organisations de recherche Domaine de recherche: Innovation par les PME Coordinateur: Allemagne: VDI/VDE Innovation + Technik GmbH Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Autriche: Österreichische Forschungsförderungsgesellschaft • Belgique: Institut pour la promotion de l’innovation par les sciences et la technologie de Flandre • République tchèque: Ministry of Industry and Trade • Danemark: Danish Agency for Science, Technology and Innovation • Estonie: Enterprise Estonia • Hongrie: Kutatas – Agency for Research Fund Management and Research Exploitation • Islande: The Icelandic Centre for Research • Irlande: Enterprise Ireland • Italie: Finlombarda • Italie: Sviluppo Italia Toscana • Pays-Bas: SenterNovem • Norvège: The Research Council of Norway • Finlande: Tekes, the Finnish Agency for Technology and Innovation • France: L’Agence française pour l’innovation • Allemagne: Federal Ministry of Economics and Technology • Grèce: Hellenic Organisation of Small and Medium-sized Enterprises and Handicrafts • Portugal: Agencia de Inovacio • Slovénie: Ministry of Higher Education, Science and Technology • Espagne: Center for the Development of Industrial Technology • Suède: The Swedish Agency for Innovation Systems Pour plus d’informations, contacter: M. Günter Külzhammer, Wolfgang Gessner VDI/VDE Innovation + Technik GmbH Steinplatz 1 D-10623 Berlin Fax (49-30) 310 07 82 25 E-mail: [email protected] URL: www.era-sme.net Le défi qui s’offre à nous consiste à combiner les efforts ” européens et nationaux au niveau des projets et des programmes. des solutions transnationales optimales. L’implication active du propriétaire du programme respectif dans le projet assure un impact futur substantiel sur la conception du programme. De plus en plus de travail Initialement, le réseau EraSME était constitué de 17 partenaires dans 15 pays européens, l’extension à d’autres partenaires étant envisagée et même souhaitée. Le projet a étendu son consortium 18 mois après ses débuts avec l’arrivée de 4 nouveaux partenaires en provenance des nouveaux États membres de l’UE. Tous les partenaires travaillent dans les 4 domaines clés suivants: • Favoriser les partenariats transnationaux entre programmes de recherche nationaux afin d’encourager les idées innovantes et de fournir aux PME les compétences nécessaires en matière de recherche pour que leurs concepts initiaux conduisent à des innovations pratiques et commercialement exploitables. • Promouvoir des actions conjointes afin d’offrir des partenariats enrichis aux bénéficiaires des programmes nationaux et régionaux européens dans ce domaine. • Créer un cadre d’action transnational commun susceptible de renforcer la complémentarité entre programmes nationaux, régionaux et européens. Durée: 36 mois Financement communautaire: 3 520 375 e N° de référence du projet: CA-011725-ERASME Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html • Créer des conditions permettant une coopération à long terme entre les programmes nationaux et régionaux, par désignation et mise en place d’un cadre institutionnel européen, l’objectif ultime étant d’établir un programme de coopération soutenu entre les États membres. La notion d’alignement des appels d’offres a été testée, et une révision à la hausse significative des dimensions est en cours. Défis et opportunités Les partenaires du projet soulignent les avantages de la spécialisation et de la complémentarité qu’un fonctionnement transfrontalier peut apporter dans la lutte contre les éventuelles réticences à coopérer des différents acteurs nationaux. Des problèmes culturels et organisationnels ardus doivent aussi être traités. Certaines universités et instituts de recherche européens sont peu habitués à travailler avec les PME, même s’ils disposent des connaissances et des moyens nécessaires pour fournir à ces sociétés les locaux de recherche appropriés dont elles ont besoin. De même, de nombreuses PME hésitent à croire au développement de leurs idées en dehors de leurs propres organisations et à s’engager complètement vis-à-vis des enseignants et des chercheurs, qui peuvent les aider à améliorer concrètement leurs produits. Le projet EraSME s’efforce de dépasser ces barrières, de supprimer les obstacles et d’instaurer la confiance. Ce sont les conditions sine qua non pour que fleurissent les opportunités de bénéfices mutuels, d’équilibrage des intérêts nationaux et régionaux et de valeur ajoutée et d’impact au niveau européen. 2006 Action de coordination ERA-NET eTRANET L es TIC pour une meilleure industrie manufacturière “ Les projets ERA-NET représentent une proposition unique, en particulier pour les PME. En effet, ils offrent la possibilité d’une collaboration internationale dans le domaine de la R & D et l’accès à cette dernière, ainsi que l’option d’un soutien étroit de la part des agences d’innovation nationales et régionales et de leurs programmes de financement. © NITC, Irlande L’utilisation efficace des technologies de l’information et de la communication (TIC) offre un avantage compétitif au milieu des affaires. Cependant, de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) dans les secteurs de fabrication traditionnels les ont adoptées plus lentement que leurs concurrents internationaux. Alors que la plupart des gouvernements européens financent la recherche et le développement (R & D), ainsi que les programmes de transfert de technologie nationaux afin d’augmenter l’usage des TIC, la coopération transnationale reste faible. Le projet eTRANET vise à rassembler et coordonner les programmes nationaux de 13 pays, partager les expériences, développer des stratégies communes et identifier les priorités pour les appels de propositions entre les partenaires (les premiers ont déjà été lancés). À plus long terme, eTRANET aidera les décideurs politiques à prendre de meilleures décisions. ERA-NET ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la fiche précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication. N ous ne pouvons plus, à l’heure actuelle, ignorer le potentiel des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de la fabrication. De la conception des produits au contrôle automatisé, l’informatique a révolutionné les pratiques de travail actuelles. Même dans les bureaux les plus modestes et simples, le web et l’e-mail dominent les communications internes et externes. Pourtant, au lieu d’adopter les TIC en tant que source d’avantages compétitifs, l’implantation des TIC dans les PME des secteurs traditionnels a tendance à se faire beaucoup plus lentement que chez leurs concurrents internationaux. Afin d’éviter les risques associés à l’investissement dans les «technologies n’ayant pas encore fait leurs preuves», les PME ont adopté une politique d’attentisme. Pour parer à ce problème, la plupart des gouvernements nationaux ont instauré des programmes visant à accélérer la diffusion des TIC ayant fait leurs preuves dans les secteurs traditionnels et à promouvoir les applications à plus haut risque de la technologie. Malheureusement, la structuration de ces activités de recherche par divers gouvernements présente de grandes disparités: certains pays financent des programmes spécifiques de TIC dans l’industrie manufacturière traditionnelle; d’autres disposent de programmes thématiques sur les TIC, qui couvrent l’industrie manufacturière traditionnelle, au côté d’autres segments industriels. Les clés de la convergence «l’ouverture mutuelle des programmes nationaux de recherche», eTRANET tente de développer un agenda et une infrastructure communs pour la recherche transnationale dans le domaine des TIC, destinés aux PME dans les secteurs traditionnels. Durant les 3 premières années (sur un total de 4 ans, le lancement du projet datant de décembre 2003), le consortium a aligné les activités de recherche nationale afin de lancer un premier appel conjoint pour le programme de recherche transnationale. Le groupe «Politique de réseau» (Network Policy Group – NPG) est au cœur du projet eTRANET. Ce forum de hauts représentants du gouvernement de chacun des 13 pays participants gouverne le projet et garantit que le travail collaboratif s’adresse aux stratégies nationales et européennes et qu’il contribue à informer les politiques futures à tous les niveaux. Les activités techniques et de mise en réseau d’eTRANET sont mises en œuvre par les directeurs des programmes. La première tâche de ce groupe a consisté en une révision complète de toutes les stratégies, priorités, programmes et projets nationaux existants dans le domaine des TIC de l’industrie manufacturière traditionnelle. Des échanges à court terme entre les directeurs de programmes, ainsi qu’une conférence politique annuelle ont permis de mettre en avant les meilleures pratiques dans la gestion du programme. Ces résultats peuvent être transmis aux groupes sur les politiques et également mis en œuvre par les directeurs dans leurs propres organisations. Guidé par les objectifs d’ERA-NET, consistant à «mettre en réseau les programmes de recherche au niveau national» et en Une comparaison plus poussée des programmes nationaux a permis d’identifier ©NITC, Ireland Action de coordination eTRANET “ développer et d’appliquer les technologies TIC, qui amélioreront la mise Titre complet: eTRANET en réseau paneuropéenne. Ces dernières permettront également la mise en œuvre de nouveaux modèles d’affaires, nécessaires à la compétition Domaine de recherche: Les TIC pour l’industrie manufacturière Coordinateur: Royaume-Uni: Department of Trade & Industry Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Royaume-Uni: Department of Trade & Industry • Autriche: Austrian Research Promotion Agency • Belgique: Instituut voor de aanmoediging van Innovatie door Wetenschap en Technologie • Chypre: Research Promotion Foundation • Finlande: National Technology Agency • France: Agence nationale de valorisation de la recherche • Allemagne: Technologiezentrum Informationstechnik GmbH; Forschungszentrum Karlsruhe GmbH • Irlande: Enterprise Ireland • Pays-Bas: SenterNovem • Norvège: The Research Council of Norway • Espagne: Centro para el Desarrollo Tecnológico Industrial • Suède: Swedish Agency for Innovations Systems • Turquie: Scientific and Technical Research Council of Turkey • Suisse: L’Agence pour la promotion de l’innovation • Grèce: General Secretariat for Research and Technology Pour plus d’informations, contacter: Ian Morgan Director Optimat Limited James Watt Avenue Scottish Enterprise Technology Park East Kilbride Glasgow - G75 0QD Fax (44-1355) 27 25 56 E-mail: [email protected] URL: www.optimat.co.uk Durée: 4 ans Financement communautaire: 2 920 000 e eTRANET offre une opportunité à l’industrie européenne de ” dans un environnement de plus en plus globalisé. les approches stratégiques et synergies communes, ainsi que les priorités de recherche actuelles et futures. Elle a également permis l’évaluation des opportunités et des obstacles à une coopération accrue. Plus particulièrement, eTRANET a achevé les activités suivantes: •la révision et l’analyse des similitudes, des différences et des fossés dans les stratégies et les priorités de recherche; •la réalisation d’une évaluation pays par pays des obstacles aux programmes de recherche transnationaux ainsi que des bénéfices éventuels en émanant; •la présentation d’études de cas des programmes nationaux et transnationaux en dehors de l’Union européenne; •des renseignements concernant les activités d’eTRANET aux industries manufacturières traditionnelles dans toute l’Europe, par le biais d’associations des industries appropriées; •la création d’un groupe de travail pour mettre en œuvre des instruments d’évaluation de la pertinence des projets de recherche quant aux questions sociétales. Acquérir de l’expérience Au cours de ses trois premières années d’existence, le projet eTRANET est parvenu à de grands accomplissements; le projet a établi l’ébauche d’une stratégie concernant la coordination des activités de la recherche parmi ses membres, développé un plan d’action conjoint pour la coopération transnationale et mis en œuvre son premier appel à propositions. Un peu plus tard, il présentera également des visions à long terme et des priorités de recherche. Cependant, les décideurs N° de référence du projet: CA-510185-eTRANET Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html politiques doivent s’engager à suivre des étapes spécifiques qui ouvriront les programmes nationaux. Les projets de R & D et de démonstration transformeront la vision d’eTRANET en une réelle collaboration. Ces projets pilotes, entre deux pays ou plus, offriront une expérience concrète et révéleront toutes difficultés inattendues dans la mise en œuvre pratique de la recherche coordonnée. Le projet eTRANET a annoncé son premier appel après la conférence internationale destinée aux experts en TIC dans le secteur de fabrication traditionnel. Cette conférence s’est déroulée à Vienne, fin juin 2006, durant la présidence autrichienne du Conseil de l’UE. Le premier appel de propositions conjoint a été lancé avec un budget de soutien de 10 millions d’euros, provenant de 10 pays. eTRANET a le potentiel de rassembler quelque 500 millions d’euros d’investissement national, lesquels pourraient considérablement bénéficier à l’industrie manufacturière traditionnelle dans toute l’Europe. Un investissement de cette ampleur dans la R & D pourrait contribuer à la création d’une «masse critique» d’activité dans ce domaine spécialisé de la recherche dans les TIC. Il pourrait également offrir une intégration plus cohérente des programmes nationaux et européens. Au niveau national, eTRANET encouragera une meilleure planification stratégique des programmes nationaux ainsi qu’une meilleure mise en œuvre. Au niveau européen, le réseau offrira aux entreprises de ce secteur l’accès à une base de connaissances plus vaste ainsi que davantage d’opportunités pour la participation aux activités de recherche. Le réseau peut libérer le potentiel des TIC dans le secteur manufacturier traditionnel et peut également faire progresser l’Europe vers sa vision d’une économie fondée sur la connaissance. 2006 Action de coordination ERA-NET EULANEST R enforcer la coopération scientifique internationale entre l’UE et l’Amérique latine “ Grâce au projet EULANEST, nous souhaitons mettre en place une approche cohérente de la coopération scientifique de l’UE et de l’Amérique latine, en coordonnant les programmes bilatéraux de recherche en matière de coopération scientifique des États membres, spécialement destinés aux pays d’Amérique latine. © Shutterstock, 2007 Chaque État membre de l’UE dispose de son propre programme de recherche en matière de coopération internationale. Cependant, ces efforts nationaux sont rarement coordonnés entre eux ou avec les activités de recherche de l’Union. Ce manque d’harmonisation résulte en une incompétence pouvant, à terme, réduire l’efficacité et la valeur de la collaboration avec les pays tiers. Le projet EULANEST vise à promouvoir et à coordonner la coopération dans le domaine de la recherche parmi les États membres de l’UE. Il contribuera ainsi à renforcer l’impact de leurs programmes nationaux sur la coopération internationale en science et technologie avec l’Amérique latine, dans tous les domaines de la science. ERA-NET ” Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée Inconet, figurant dans la Série 2 de cette publication. L es tentatives de coordination des en œuvre d’activités de recherche trans- efforts de la recherche européenne nationales en science et technologie, en visant à éviter la duplication, à partager élaborant et en comparant les activités de les coûts, à obtenir les résultats plus rapi- coopération. dement, et à les diffuser ensuite, portent leurs fruits. Encouragé par la Commis- Dimension internationale sion européenne, un espace européen de Les activités de coopération scientifique la recherche (EER) intégré prend rapide- et technologique internationales sont ment forme. Cependant, de nombreuses en général centrées sur des pays cibles lacunes sont encore à combler dans ce spécifiques et sur des domaines particu- vecteur d’harmonisation. La coopération lièrement problématiques. Certains pays scientifique internationale est l’un des ne disposent d’une approche structurée domaines dont l’avenir semble très som- et orientée vers la résolution des problè- bre. Reflétant leur rôle central dans l’en- mes que dans le cas de l’aide au dévelop- treprise européenne, les États membres pement. Cependant, la plupart des pays de l’UE coopèrent dans le domaine de soutiennent la formation et la mobilité la recherche, entre eux, mais également des chercheurs dans les pays tiers. avec les pays tiers. De plus, l’Union euro- Toutefois, au niveau de l’Union euro- péenne dispose de son propre program- péenne, l’EER comprend une dimension me de coopération internationale, actuel- de coopération internationale en science lement géré par la Commission au titre et en technologie et est ouvert aux pays du sixième programme-cadre (6e PC). tiers. L’action de coordination ERA-NET En dépit de ces activités, tous ces efforts proposée devrait améliorer la cohérence sont rarement coordonnés. Aucun mé- et la coordination des activités de coopé- canisme n’a jusqu’à présent été instauré ration internationale, contribuant ainsi à pour gérer une telle coordination trans- la dimension internationale de l’EER. nationale. EULANEST souhaite faire face Ces activités comprennent l’identification à cette disparité en mettant en réseau les des meilleures pratiques et la préparation décideurs politiques et les directeurs de d’un programme d’action conjointe. L’ob- programmes européens impliqués dans jectif final consistera à coordonner les ac- la promotion de la coopération en ma- tivités sélectionnées et à lancer un appel tière de recherche avec l’Amérique la- conjoint parmi les partenaires. tine. Au départ, le projet EULANEST pré- à travers ces actions, EULANEST contri- parera ses partenaires vers l’élaboration, buera à la mise en place de l’EER et, en la conception, l’implantation et la mise particulier, au renforcement de la dimen- © Shutterstock, 2007 Action de coordination EULANEST “ EULANEST créera les conditions nécessaires pour le lancement d’un ou plusieurs appels conjoints parmi les partenaires, visant spécialement à faire face aux besoins des chercheurs de l’UE et d’Amérique latine. Il contribuera ainsi à la création d’un espace de la connaissance commun à l’UE et à l’Amérique latine. Titre complet: EUropean-Latin American NEtwork for Science and Technology (Réseau EuropeAmérique Latine pour la science et la technologie) Domaine de recherche: Coopération scientifique internationale; développement scientifique et technologique; dimension internationale de l’EER Coordinateur: Espagne: Ministerio de Educación y Ciencia Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: ” sion internationale de l’EER, en coordon- concernant les objectifs du projet, les lots nant les programmes bilatéraux de coo- de travaux et les tâches, les manifesta- pération en recherche avec l’Amérique tions, les résultats, les partenaires, etc., latine, au sein des pays européens et seront disponibles sur le site web. Des entre eux. liens vers d’autres activités et réseaux de coopération scientifique internationale Bien qu’EULANEST soit un réseau euro- importants seront également mis à dis- péen qui vise à coordonner le finance- position. Cet outil permettra la mise en ment de programmes et la gestion d’acti- relation de sites web de programmes na- vités au niveau européen, son objectif le tionaux pour rendre compte des progrès plus important (autrement dit, la coopé- et diffuser les résultats. ration dans le domaine de la recherche • Espagne: Ministerio de Educación y Ciencia, MEC • Portugal: Gabinete de Relaçoes Internacionais de Ciencia e Ensino Superior • France: Ministère des affaires étrangères; ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche; Institut de recherche pour le développement • Norvège: Norway Research Council • Allemagne: Federal Ministry of Education and Research, BMBF; International Bureau of BMBF avec l’Amérique latine) se concentrera Le site web aura plusieurs rôles au sein du sur la mise en place d’un partenariat pro- réseau, pour deux groupes principaux: fessionnel capital avec ses homologues les personnes impliquées dans le projet d’Amérique latine (Latin American coun- ERA-NET et celles non impliquées, mais terparts – LAC). Les LAC ne seront pas de intéressées dans la coopération scientifi- simples «clients» pour la recherche euro- que internationale. Les personnes impli- péenne en Amérique latine, mais de vrais quées dans le réseau disposeront d’une partenaires. zone privée, avec accès réservé protégé Pour y parvenir, l’accent doit être mis sur par un mot de passe. Cette zone permet- les besoins et les offres des pays d’Amé- tra une mise en réseau virtuelle entre les rique latine participants et des partenai- membres. Les personnes non impliquées res européens, dans le domaine de la dans le réseau disposeront d’une zone coopération internationale en RDT. Cela qui permettra à quiconque présentant Pour plus d’informations, contacter: devrait permettre de bâtir un vrai parte- un intérêt dans le projet ERA-NET de ras- nariat et d’assurer le bon fonctionnement sembler davantage de renseignements des activités à venir. sur ses objectifs, ses activités, ses résul- Dr Luis Delgado, Ministerio de Educación y Ciencia C/ José Abascal, 4, 2ª E-28003 Madrid Fax (34-91) 594 86 43 20 E-mail: [email protected] URL: http://www.mec.es Durée: 4 ans Financement communautaire: 1 924 998,80 e N° de référence du projet: CA-036271-EULANEST Développer des liens futurs Le plan de diffusion des activités et des résultats de projet devrait garantir une vaste utilisation des résultats de projet, même par les non partenaires du projet. Les informations concernant les activités du projet seront diffusées par le biais de divers mécanismes. L’un d’eux consiste en un site web, lequel sera lancé dès la Direction générale de la recherche mise à disposition des premiers résultats. Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html Les informations actuelles et mises à jour tats, et également d’y contribuer. 2006 Action de coordination ERA-NET EUPHRESCO A “ pprofondir les origines de la collaboration sur la recherche phytosanitaire Ce projet ERA-NET est une bonne nouvelle pour la santé des plantes européennes. Il contribuera à la protection de notre agriculture, horticulture, sylviculture et environnement, contre les menaces croissantes que posent les parasites et les maladies ” quarantenaires des plantes. Les végétaux sont importants tant pour l’économie que pour l’environnement de l’Europe. L’agriculture, l’horticulture et la sylviculture nous apportent des aliments, des produits à base de plantes et des matériaux bruts, ainsi que des plantes ornementales contribuant de façon significative à notre qualité de vie. Les plantes environnementales représentent le fondement des habitats et sont une ressource et un héritage naturels d’une valeur inestimable. Le rôle du projet Plant Health consiste à protéger tous les végétaux d’Europe des nouvelles menaces émergentes, telles que les parasites et les maladies des plantes étrangères, et les espèces végétales invasives. La protection des plantes est donc un sujet de prime importance, et ce pour des raisons économiques et de biosécurité. Le projet EUPHRESCO ERA-NET vise à interconnecter les programmes nationaux de recherche phytosanitaire au niveau des États membres et à promouvoir une coopération accrue. Il contribue ainsi à la préservation de l’une des ressources naturelles et économiques les plus importantes d’Europe. Les travaux favoriseront également l’expertise dans ce domaine difficile et permettront ainsi une amélioration des aptitudes et de la position compétitive de l’Europe. ERA-NET P eu de personnes réalisent l’importance du rôle des végétaux dans l’économie et les ressources naturelles de leur pays. Cependant, l’agriculture, l’horticulture et la sylviculture représentent des domaines importants de l’économie européenne, et les végétaux trouvés dans l’environnement naturel représentent une ressource précieuse d’un point de vue social, naturel et économique. Les habitats naturels sont de plus en plus menacés par les parasites de plantes étrangères, les maladies et les espèces végétales invasives, comme l’illustre la prolifération de la maladie de l’orme aux Pays-Bas au XXe siècle. L’objectif principal des décideurs politiques du projet européen Plant Health est de protéger le continent des parasites quarantenaires des plantes. Il faut désormais s’attaquer aux nombreuses menaces qui pèsent sur la santé des végétaux. La tendance croissante de la mondialisation a offert à l’Europe de nouveaux partenaires commerciaux, provenant de toutes les parties du monde. Ce partenariat a augmenté le volume et la diversité du commerce des matériaux végétaux. Malheureusement, cela a simultanément ouvert la porte à des importations indésirables, telles que des parasites étrangers, des maladies et des espèces végétales invasives, qui menacent l’agriculture, ainsi que l’environnement. L’élargissement récent de l’Union européenne a exacerbé le problème en raison de l’extension des frontières de l’Europe. L’impact potentiel du changement climatique sur la vie des plantes n’a pas encore été entièrement réalisé. Il est fort probable que le déplacement significatif de zones croissantes favorise l’invasion potentielle de l’Europe par de nombreux parasites de plantes étran- gères, si le changement des conditions climatiques leur est favorable. Les végétaux, particulièrement nos cultures agricoles, pourraient également tenir lieu de cible éventuelle pour les attaques terroristes à l’avenir. Par conséquent, le projet Plant Health joue un rôle important dans la biosécurité de l’approvisionnement alimentaire et de l’environnement de l’Europe. Enfin, les coûts financiers résultant d’une indifférence face à ces dangers ne devraient pas être négligés. À ce jour, la recherche visant à faire face à ces dangers, par le biais du projet Plant Health, a été effectuée presque entièrement au niveau national, bien que la politique de ce dernier soit déterminée à l’échelon de l’UE. Une coordination accrue de la recherche est donc nécessaire. Elle permettra de mieux soutenir et de sous-tendre la politique européenne de Plant Health, afin que cette dernière puisse faire face au nombre croissant de menaces économiques et environnementales. On récolte ce que l’on sème La réalisation de ces objectifs au niveau européen implique une collaboration solide entre les ministères, les instituts de recherche et autres parties prenantes au niveau national. Cette condition sine qua non n’étant pas encore appliquée, le projet EUPHRESCO ERA-NET a la ferme intention d’ouvrir la voie à cette coopération si nécessaire. Le consortium EUPHRESCO représente une masse critique de 24 organisations, lesquelles appartiennent principalement aux ministères nationaux de l’agriculture. Un total de 17 pays sont représentés, dont 15 sont des États membres et les 2 autres des États associés. L’objectif de l’action de coordination comporte Action de coordination EUPHRESCO Titre complet: Coordination de la recherche phytosanitaire (santé des plantes quarantenaires) européenne Domaine de recherche: Santé des végétaux Coordinateur: Royaume-Uni: Central Science Laboratory (Laboratoire scientifique central) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Royaume-Uni: Department for Environment, Food & Rural Affairs, Plant Health Division • Autriche: Federal Ministry of Agriculture, Forestry, Environment & Water Management • Autriche: Austrian Agency for Health & Food Safety • Belgique: Institut de recherche agricole et piscicole • Belgique: Service public fédéral pour la santé publique, la sécurité de la chaîne alimentaire et l’environnement • Bulgarie: Ministry of Agriculture & Forestry, National Service for Plant Protection • Chypre: Ministry of Agriculture, Natural Resources & Environment, Agricultural Research Institute • République tchèque: Ministry of Agriculture, National Agency for Agricultural Research • Danemark: Directorate for Food, Fisheries and Agri Business • Finlande: Ministry of Agriculture & Forestry • France: ministère de l’agriculture et de la pêche, direction générale de l’alimentation • France: Institut national de recherche agronomique • Allemagne: Federal Ministry of Food, Agriculture and Consumer Protection • Allemagne: Federal Biological Research Centre for Agriculture & Forestry • Irlande: Department of Agriculture & Food • Italie: Ministry of Agricultural and Forestry Policy, Research and Experimentation Unit • Italie: Agricultural Research Council • Pays-Bas: Ministry of Agriculture, Nature & Food Quality • Pays-Bas: The Plant Protection Service “ La compétitivité de la production végétale européenne et la santé des plantes dans notre environnement dépendent d’une biosécurité efficace. En associant la connaissance collective de façon plus efficace et en améliorant l’efficacité du financement de la recherche, EUPHRESCO contribuera à protéger les ressources végétales de l’Europe du nombre croissant des menaces exotiques. trois volets: 1) développer les priorités et les agendas de recherche phytosanitaire européens; 2) optimiser l’utilisation des ressources humaines et financières restreintes pour effectuer cette recherche; et 3) soutenir les fondements et le prestige de la connaissance européenne, dans le cadre de ce domaine de plus en plus important. EUPHRESCO jouit d’une grande base de soutien, comprenant l’appui de la direction générale de la santé et de la protection des consommateurs, de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (European and Mediterranean Plant Protection Organization – EPPO) et de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (European Food Safety Authority – EFSA). EUPHRESCO cherchera également à établir un partenariat stratégique supplémentaire avec d’autres organisations de parties prenantes en Europe ainsi qu’avec des organismes nationaux et internationaux en dehors de l’Union européenne. Conséquences Le coordinateur d’EUPHRESCO, le Central Science Laboratory (Département britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, plus connu sous le nom de DEFRA), et les autres partenaires du projet ont défini un nombre • Slovénie: Ministry of Agriculture, Forestry and Food • Espagne: The Plant Protection Department of The National Institute of Agriculture Research • Suisse: Federal Office of Agriculture • Turquie: Ministry of Agriculture and Rural Affairs, General Directorate of Agricultural Research Pour plus d’informations, contacter: Bureau du projet EUPHRESCO Salle 02F11 Central Science Laboratory ” d’actions clés essentielles à la réalisation des objectifs louables d’EUPHRESCO. L’engagement des entités nationales dans le dialogue est fondamental. Cela facilitera le partage des informations, y compris des meilleures pratiques, pour la gestion de la recherche. Tous les liens existant entre les programmes de recherche phytosanitaire nationaux doivent être identifiés, puis améliorés. Les pays en retard dans la mise en place d’infrastructures de recherche phytosanitaire doivent être encouragés à agir. Les projets de recherche pilotes doivent contribuer à établir une confiance dans les instruments et les outils visant à faciliter la collaboration accrue dans le domaine de la recherche transnationale. Les liens aux organisations régionales, européennes et internationales de protection des plantes doivent également être renforcés. Les agendas de recherche communs seront déterminés sur la base de priorités partagées. Les projets de recherche ciblés pourront ensuite être conçus et exécutés à travers des activités transnationales, après la fin du projet en 2010. Le consortium EUPHRESCO compte parvenir à cet objectif en établissant un réseau à long terme d’agents financiers en recherche phytosanitaire, qui s’étendra sur une période bien supérieure à la durée de vie du projet de 51 mois. Sand Hutton York - United Kingdom Fax (44-1904) 46 22 50 URL: http://www.euphresco.org Durée: 51 mois Financement communautaire: 2 633 991 e N° de référence du projet: CA-036212-EUPHRESCO Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html 2006 Action de coordination ERA-NET EUWI-ERA-NET C oordonner les programmes européens de recherche dans le domaine de l’eau pour le monde en développement “ Les processus efficaces de recherche dans le domaine de l’eau peuvent avoir un rôle important dans le soutien aux nations en développement, dans leurs efforts pour offrir aux personnes pauvres un accès équitable à l’approvisionnement ” en eau potable et à un système sanitaire sans danger. ©Jonathan Rouse, WEDC L’eau constitue une ressource vitale pour de nombreuses facettes de l’existence humaine: pour s’hydrater, pour l’agriculture, les transports et l’énergie. Pourtant, sur la planète, une personne sur six n’a pas accès à l’eau potable. Deux personnes sur six n’ont pas accès à un système sanitaire de base. Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée EUWIERA-NET, figurant dans la Série 3 de cette publication. E n septembre 2000, le sommet du millénaire des Nations unies a mis en place les objectifs du millénaire pour le développement (Millennium Development Goals - OMD). Ces derniers composent un ensemble d’objectifs limités dans le temps et mesurables, visant à lutter contre la pauvreté, la faim, l’analphabétisme, la dégradation de l’environnement et la discrimination contre les femmes. Les objectifs des OMD visent, entre autres, à réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et à un système sanitaire amélioré d’ici à 2015. Les objectifs sont interdépendants: l’accès à l’eau potable ainsi qu’un système sanitaire et un comportement hygiénique améliorés contribueront à la réalisation de chacun de ces objectifs. Coordonner les efforts européens Manifestement, une harmonisation et une coordination de plus grande ampleur que celles qui ont été mises en place jusqu’à présent doivent être adoptées par la communauté internationale. La recherche a été identifiée en tant qu’élément essentiel dans la production des découvertes, permettant de comprendre les méthodes et les technologies. La fragmentation des programmes de recherche des pays donateurs a particulièrement été caractérisée d’obstacle à la réalisation de ces découvertes nécessaires. Une amélioration majeure de l’efficacité de l’espace européen de la recherche est nécessaire si ce dernier veut mettre en œuvre les in- ERA-NET novations qui permettront la réalisation des OMD relatifs à l’eau. Ayant admis cette nécessité, l’European Water Initiative (EUWI – Initiative européenne pour l’eau) a été lancée lors du sommet mondial sur le développement durable (World Summit on Sustainable Development – WSSD), qui s’est tenu à Johannesburg, en 2002. L’EUWI incarne l’objectif de l’Union européenne, visant à harmoniser et à coordonner ses efforts afin de soutenir les nations en développement face aux problèmes dominants relatifs à l’eau. Cela sera réalisable à travers des activités de partage des connaissances et conjointes. Ce projet EUWI-ERA-NET offre un mécanisme prolongeant les efforts du groupe de travail de la recherche de l’EUWI. Il rassemble également 15 organismes européens impliqués dans le financement de l’eau dans le cadre de la recherche pour le développement. Les 15 organismes sont issus de 11 pays: le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège, l’Italie, l’Autriche, la République tchèque, la Finlande, la Belgique et la Suisse. L’EUWI-ERA-NET pourrait donc avoir un impact potentiel plus vaste sur les questions de développement et de politique étrangère. Le lancement d’EUWI-ERA-NET ouvrira ainsi la voie à l’utilisation du mécanisme ERA-NET dans d’autres programmes tels que la santé, l’éducation, l’énergie, les transports, la gouvernance et l’agriculture. © Peter Harvey, from WEDC Action de coordination EUWI-ERA-NET “ L’eau a été, et restera, un domaine de recherche important pour le DFID (Department for International Development – Département du développement international), et nous avons hâte de nous joindre à d’autres ministères à travers Titre complet: European Water Initiative– ERA-NET. Coordination des programmes de recherche des États membres en science et technologie dans le domaine de l’eau, pour le monde en développement Domaine de recherche: Gestion de l’eau Coordinateur: Royaume-Uni: Department for International Development Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Royaume-Uni: Natural Environment Research Council • Autriche: Austrian Development Agency • Belgique: direction générale belge pour la coopération internationale • Danemark: Danish Water Forum • Finlande: Finnish Environment Institute • France: ministère français des affaires étrangères • France: Institut de la recherche pour le développement • Allemagne: German Development Institute • Allemagne: Federal Institute for Geosciences and Natural Resources • Italie: Ministero dell’Ambiente e della Tutela del Territorio • République tchèque: Czech Ministry of the Environment • Norvège: Norwegian Water Resources and Energy Directorate • Suisse: Agence suisse pour le développement et la coopération • Italie: EuroMediterranean Center for climate change Pour plus d’informations, contacter: Mr. Peter O’Neill Department for International Development, Central research Department 1 Palace Street SW1E 5HE London, United Kingdom Fax (44-20) 73 01 05 E-mail: [email protected] URL: www.dfid.gov.uk ” l’UE, afin d’apprendre à mieux travailler ensemble. Faire face aux problèmes Les recherches précédentes dans le secteur de l’eau pour le développement ont été programmées et gérées isolément par divers pays donateurs. Cela explique le chevauchement et la duplication, alors que certaines lacunes et problèmes spécifiques n’ont pas encore été abordés. L’EUWI-ERA-NET tente de faire face à ces faiblesses à travers les activités conjointes planifiées suivantes: • compilation et analyse des informations sur le financement de la recherche; • développement des meilleures pratiques pour améliorer la gestion de la recherche et de l’impact; • engagement des principaux acteurs des communautés et bénéficiaires de la recherche; • partage de la recherche antérieure et actuelle dans le domaine de l’eau, entre les États européens et les pays en développement; • renforcement des capacités des directeurs de la recherche dans les pays en développement; • développement des activités et des programmes conjoints entre les programmes nationaux de recherche et développement technologique et autres partenaires; Durée: 48 mois Financement communautaire: 2 752 860 e N° de référence du projet: EUWI-ERA-NET-CT-2006-036268 Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html • garantie que les résultats de la recherche contribuent aux politiques et aux pratiques. EUWI fait la différence Cette initiative améliorera considérablement l’impact ainsi que l’efficacité de la recherche européenne pour le développement et contribuera à la création d’un marché de la recherche plus dynamique et plus ouvert. De plus, elle ouvrira les programmes de recherche pour le développement des États membres, tout en créant un environnement de planification de la recherche, dans lequel beaucoup plus de défis pourront être abordés que lorsque les États membres agissent seuls. Tout aussi important, la programmation de futurs projets de recherche et de développement devrait permettre d’éviter la duplication, de s’aligner avec un agenda de recherche commun et d’intégrer un financement conjoint des programmes. Cela mènera à une utilisation plus efficace du financement limité mis à disposition de la communauté de la recherche. Des liens appropriés avec le sixième programmecadre et autres ERA-NET seront établis. L’EUWI-ERA-NET offrira des informations spécifiques au projet concernant les activités et rapports existants ainsi que des informations pouvant être utilisées par d’autres, dans des activités telles que l’éducation et les médias. L’EUWI-ERANET identifiera et utilisera également, lorsque cela est approprié, les informations existantes offrant des initiatives. Il coordonnera également des actions, lorsque cela est possible, dans les pays en développement. 2006 Action de coordination ERA-NET MANUNET F abrication d’un succès régional “ Nous espérons offrir une nouvelle valeur ajoutée à nos PME, en leur permettant de développer leurs technologies de fabrication ” au travers d’une collaboration internationale. Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée MANUMET, figurant dans la Série 2 de cette publication. Bien que l’industrie manufacturière soit difficilement définissable, le secteur manufacturier a la réputation d’être un vecteur important de développement de l’économie européenne. Or, la position européenne dans ce secteur est de plus en plus soumise aux menaces extérieures. Avec ses moyens répartis sur plusieurs régions distinctes, le programme MANUNET ERA-NET envisage d’affronter sans détour ce défi, en élaborant une stratégie visant à améliorer les performances des programmes régionaux européens. Cette stratégie permettra de pallier la fragmentation existante, qui freine actuellement tout développement. ERA-NET L a fabrication représente plus de 20 % du PIB européen et emploie 30 % de la main-d’œuvre de l’Union européenne. L’Europe bénéficie d’une histoire et d’un héritage sans pareils en matière de fabrication. Néanmoins, les temps changent, et la concurrence sur le marché international s’accroît rapidement. La principale menace provient d’Asie, et notamment de Chine. L’Europe doit réagir, et rapidement, si elle veut maintenir sa position de leader. Première mesure à prendre: canaliser ses connaissances et ses ressources de façon plus efficace; dans un premier temps, une action de soutien spécifique (ASS) a permis un examen plus approfondi de la fabrication en Europe. Étant donné le caractère traditionnellement régional de la fabrication en Europe, cette analyse a tenté d’identifier les différentes régions concernées. Les résultats ont ensuite été soumis à un examen sectoriel. Il en résulte que les secteurs dont dépend la compétitivité européenne sont fortement influencés par la technologie, notamment (mais sans s’y limiter) l’aérospatiale, le secteur automobile, l’électronique et les autres secteurs liés au machinisme. L’étude a également porté sur l’accès aux programmes de financement régionaux et sur leur utilisation. Les résultats de cet exercice ont permis l’identification d’une masse critique de régions et d’organisations possédant le niveau d’implication requis, que l’on a réunies pour former MANUNET ERA-NET. Détails pratiques La clé du succès de cette action de coordination réside dans une bonne évaluation et exploitation de l’aspect régional de la fabrication européenne, et non pas dans une tentative de le dépasser à l’aide de programmes aux niveaux national ou européen. Ce caractère régional est synonyme d’avantages économiques tangibles, et joue en faveur des petites et moyennes entreprises (PME), qui constituent le cœur de l’économie européenne. MANUNET a mis en place un programme extensif destiné à tirer la meilleure valeur ajoutée possible de l’argent dépensé à travers les programmes régionaux européens dans le secteur manufacturier. L’instrument essentiel de MANUNET, consiste en deux appels d’offres programmés. Le premier a ciblé 10 propositions, portant sur au moins 25 sociétés d’au moins 7 régions différentes et bénéficiant d’un budget de plus de 7 millions d’euros. Le second appel d’offres est encore plus ambitieux, avec un objectif de 20 projets, pour 40 organisations réparties sur 15 régions, et une valeur affichée de plus de 15 millions d’euros. Une plus grande flexibilité de mise en œuvre et une surveillance directe permettront de lui donner l’accent régional que MANUNET souhaite promouvoir. Le cadre temporel sera plus restreint que le financement et les programmes aux niveaux national ou européen. Le travail culminera avec la création du «Modèle de travail ManuNet» qui per- Action de coordination MANUNET “ MANUNET représentera une excellente occasion de construire les initiatives de recherche européennes du futur, mais il ne s’agit pas d’une tâche individuelle. Nous devons pouvoir compter sur la coopération Titre complet: Vers un espace européen de la recherche régionalisée sur de nouveaux processus et systèmes de fabrication intelligents et flexibles Domaine de recherche: Secteur manufacturier Coordinateur: Espagne: Basque Agency for the promotion of international Research, Development and Innovation Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Espagne: Basque Government, Industry, Trade and Tourism Department • Italie: Regional Government Regione Lombardia • Belgique: Institut pour la promotion de l’innovation par les sciences et la technologie de Flandre • Pays-Bas: Development Agency East Netherlands • Estonie: Enterprise Estonia • Italie: ASTER S. Cons. p. a. • France: Union des industries et des métiers de la métallurgie Provence • Grèce: Region of Western Greece • Slovénie: Ministry of Higher Education, Science and Technology • Espagne: Department of Industry and Technology, Trade and Labour of Navarra • Slovaquie: Ministry of Education of the Slovak Republic • Italie: Sviluppo Italia Toscana SCPA • Pologne: Wroclaw Regional Development Agency • Allemagne: Zentrum für Innovation und Technik in Northrhein-Westfalen GmbH • Espagne: Centre d’Innovació Desenvolupament Empresarial • Allemagne: Ministry of Innovation, Sciences, Research and Innovation of Northrhein Westfalia • Roumanie: National Centre for Programme Management • Slovaquie: Slovak University of Technology • Italie: Industry Direction of Piedmont Region ” internationale d’autres régions européennes. mettra de poursuivre ces appels d’offres en provenance de 22 régions différentes. au-delà de la durée de vie de 4 ans de MA- Le groupe de base est renforcé par 6 par- NUNET. Finalement, MANUNET envisage tenaires associés supplémentaires. également d’augmenter le nombre initial La participation d’autres membres du de 22 régions à un total de 31 régions, consortium MANUNET dans d’autres étendant ainsi la participation à d’autres ERA-NET sera favorisée. De cette façon, pays européens et à d’autres secteurs. des liens seront établis avec CORNET, Le produit fini MNT ERA-NET, ERA-STAR, ERASME et ETRANET. Ces nombreuses organisations En tant que tel, le consortium MANUNET industrielles seront invitées à participer incarne le type de représentation régio- aux deux appels d’offres de MANUNET. nale étendue que le programme ERA-NET Elles seront également invitées à quatre souhaite promouvoir, avec 25 partenaires conférences, parrainées par MANUNET, et destinées à rassembler des partenai- • Espagne: Regional Ministry for Enterprise, University and Science of the Regional Government Valencia • Espagne: Government of Aragon • Belgique: Ministère de la région wallonne, direction générale pour les technologies, la recherche et l’énergie • Finlande: Tampere Region Centre of Expertise • Autriche: Government of Styria – Economic Affairs and Labour Pour plus d’informations, contacter: M. Juan Tomás Hernani Asociación Eurobulegoa Avenida de Algorta, 62 AB E-48992 Getxo Fax (34) 944 60 22 78 E-mail: [email protected] URL: www.eurobulegoa.com Durée: 48 mois Financement communautaire: 2 696 220 e N° de référence du projet: MANUNET-CT-2006-36229 Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html res de tous niveaux, pour permettre un échange d’informations et de meilleures pratiques. Les partenaires de MANUNET participeront également à des activités complémentaires parrainées par les projets mentionnés plus haut ainsi que par d’autres ERA-NET. Enfin, les liens existants vers MANUFUTURE, la plate-forme technologique sur les technologies de fabrication du futur, seront encore développés afin d’identifier des objectifs communs et d’harmoniser les priorités. MANUNET consacrera aussi des ressources considérables à la surveillance de ses propres performances pendant les 48 mois d’existence de son action de coordination. En cas de réussite, MANUNET peut amener le secteur manufacturier à de nouveaux sommets, et l’aider ainsi à atteindre le statut public dont jouissent actuellement les nanotechnologies, l’informatique et d’autres domaines de ce genre. 2006 Action de coordination ERA-NET NET-BIOME P rofiter d’une vague de coopération “ Pour la première fois, les régions et territoires les plus reculés d’Europe unissent leurs forces et réussissent à intégrer le programme-cadre de recherche de la CE. ” © Crédits Région Guadeloupe Les régions européennes les plus reculées et les territoires d’outre-mer situés dans des zones tropicales et subtropicales sont exceptionnellement riches en biodiversité. Ils renferment un grand nombre d’espèces et d’écosystèmes différents, y compris un héritage naturel important sur le plan mondial. Parallèlement, leurs environnements sont les plus fragiles et les plus exposés aux impacts du changement climatique, aux accidents naturels et aux pressions liées aux activités humaines. Outre leur effet sur la biodiversité, ces changements ont une influence majeure sur le développement des économies locales. En réponse à ces menaces, les autorités locales encouragent et financent des activités de recherche, afin d’assurer la gestion durable de la biodiversité locale. Le projet NET-BIOME s’efforce de regrouper les activités de recherche menées aux niveaux régional et national dans les zones tropicales et subtropicales européennes des États membres. Cette initiative ouvrira la voie à une plate-forme commune de coordination et de coopération entre les programmes nationaux et régionaux. Elle permettra également le développement et la mise en place d’activités conjointes. ERA-NET L es régions européennes tropicales et subtropicales sont souvent considérées comme des destinations de vacances «à la mode». Cependant, ces régions figurent parmi les réservoirs de plantes et d’animaux les plus riches de la planète. Grâce à ces régions, l’Europe renferme 5 des principaux sites de biodiversité dans le monde, répartis sur 3 océans différents. Cette biodiversité est surtout mise en danger par une combinaison de changements mondiaux, notamment dus aux augmentations de population, à la surexploitation des ressources naturelles et à un développement économique non contrôlé. Le privilège de bénéficier de cette exceptionnelle biodiversité s’accompagne de la responsabilité de développer des programmes de gestion durables, afin de minimiser l’impact environnemental des changements mondiaux. Des problèmes pour concerter les efforts La menace vis-à-vis de la biodiversité a sensibilisé les autorités locales, qui ont financé et mis en place plusieurs programmes et activités de recherche afin de réconcilier protection de l’environnement et développement économique. Ces efforts souffrent de leur caractère isolé et autonome et de leur manque d’intégration au sein de la zone de recherche européenne. Cela est lié aux barrières à la communication que constituent les longues distances, les différences de fuseaux horaires ou les difficultés d’accès aux informations. Résultat: cette fragmentation et cette dispersion des ressources entraînent une duplication des efforts et une trop grande dispersion du financement. Collaboration globale Au niveau du continent européen, les agences de financement ont établi le projet BIODIVERSA pour coordonner les programmes de biodiversité en Europe. NET-BIOME est un projet ERA-NET régional, qui représente le plus grand programme européen de collaboration dans le domaine de la recherche en matière de gestion durable de la biodiversité tropicale et subtropicale. Un consortium de 11 partenaires en provenance de 5 États membres (la France, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni et les Pays-Bas) envisage de mettre sur pied une collaboration et d’assurer la coordination des activités de recherche menées aux niveaux régional et national, dans les régions tropicales et subtropicales européennes des États membres. Pour atteindre ce but, les partenaires s’efforceront aussi tout particulièrement d’exploiter les premiers résultats obtenus par BIODIVERSA et d’interagir avec les organisations européennes concernées. Ce recueil et cet échange systématique d’informations permettront de créer une base de données accessible sur l’internet de tous les programmes de recherche en matière de biodiversité existants, et serviront de base au développement de synergies. Action de coordination NET-BIOME © Martial Dosdane, Province Sud, Nouvelle-Calédonie Titre complet: Mise en réseau de la recherche en biodiversité tropicale et subtropicale dans les régions et territoires les plus reculés d’Europe pour un développement plus durable Domaine de recherche: Biodiversité Coordinateur: France: Conseil régional de la Réunion (RUN-REG) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • France: France: Conseil régional de Guadeloupe (GUA-REG) • France: Conseil régional de Guyane (GUY-REG) • France: Conseil régional de Martinique (MAR-REG) • Espagne: Regional Government of Canary Islands (CAN-REG) • Portugal: Regional Government of Madeira (MAD-REG) • Portugal: Regional Government of Azores (AZO-REG) • Royaume-Uni: The UK Overseas Territories Conservation Forum (UKOTCF) • France: Gouvernement de Nouvelle-Calédonie (NC-OCT) • Pays-Bas: Ministry of Public Health and Social Development, Netherlands Antilles Government (VSO-MINA) • France: Gouvernement de Polynésie française – (POL-OCT) Pour plus d’informations, contacter: Dr Josiane Irissin-Mangata Conseil régional de La Réunion Hôtel de Région Pierre-Lagourgue Avenue René-Cassin 97719 Saint-Denis Messag Cedex 9 Moufia - BP 7190 E-mail: [email protected] URL: www.regionreunion.com Durée: 4 ans Financement communautaire: 2 518 311 e N° de référence du projet: CA-510218-NET-BIOME Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html “ Nous serons dorénavant en mesure d’encourager la recherche interdisciplinaire et son utilisation efficace par le biais ” d’une nouvelle définition de la gouvernance de recherche. Cet échange initial révélera les similitudes et les divergences d’intérêts entre partenaires et pays, indiquant également les complémentarités et les domaines de collaboration éventuels. Les barrières techniques, juridiques, administratives et autres à une meilleure intégration des partenaires seront identifiées, et des méthodes seront définies pour s’en affranchir. Une collaboration étroite entre partenaires servira de base à la comparaison des différentes méthodes et politiques appliquées à la gestion et au financement de la recherche en matière de biodiversité dans chaque pays. Il en résultera une hiérarchisation des domaines de recherche et une stratégie commune à l’ensemble des partenaires. L’identification des domaines de développement prioritaires se fera par l’intermédiaire d’activités conjointes entre les programmes nationaux et régionaux. NET-BIOME contribuera de façon considérable à l’amélioration des efforts en matière de RDT dans les régions et territoires les plus reculés d’Europe, grâce à une meilleure cohérence des financements nationaux. Le regroupement des projets de recherche actuellement financés au niveau régional, l’accès mutuel aux infrastructures et équipements divers et les groupes de travail virtuels représentent quelques-uns des moyens envisagés pour atteindre le but souhaité. La mobilité transrégionale ainsi que la formation et le développement de la carrière des chercheurs favoriseront la coopération et rapprocheront les décideurs et les scientifiques, créant par là même une meilleure compréhension et confiance mutuelles. Les mécanismes d’accès mutuel aux installations, aux res- sources humaines et aux infrastructures constitueront une base solide pour le lancement d’un appel d’offres pilote, lequel permettra de tester et de valider les procédures et outils communs ainsi proposés. Cela constituera la première étape d’un long itinéraire en direction d’activités conjointes à grande échelle, élargissant le réseau aux dimensions européenne et internationale. Ce projet jouera un rôle clé dans le développement de synergies avec l’Europe continentale et les pays tiers. NET-BIOME établira des liens avec d’autres réseaux et initiatives afin de renforcer la base de connaissances du projet et d’éviter les doublons. À cette fin, des ateliers réunissant les acteurs européens, et comportant des visites, ainsi que l’échange et l’inventaire des activités de recherche tropicales et subtropicales menées à bien dans des pays tiers seront mis en place. De plus, le consortium souhaite définir les bases nécessaires à la création d’un forum européen sur la biodiversité tropicale et subtropicale. NET-BIOME constitue un mécanisme efficace de collaboration axé sur les besoins entre les régions et les territoires les plus reculés, l’Europe continentale et les autres pays, à partir des structures existantes. Il constituera un point névralgique de support et de participation européenne à d’importants programmes internationaux de dimension mondiale dans ce domaine. Cette initiative permettra de gérer les effets considérables du changement climatique et des pressions d’origine humaine sur la biodiversité tropicale et subtropicale. 2006 Action de coordination ERA-NET NEURON L e réseau neuronal de l’Europe “ Ce que j’apprécie le plus, c’est l’enthousiasme avec lequel les partenaires développent des instruments et des stratégies visant à améliorer les conditions de la recherche européenne en neurosciences, et par conséquent celles des personnes qui souffrent de maladies du cerveau. ” Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée NEURON, figurant dans la Série 1 de cette publication. Les pathologies neurodégénératives ont un impact profond sur la qualité de vie des patients, de leurs familles et de leurs amis. Elles représentent un coût social important, tant au niveau émotionnel qu’au niveau économique. Ces maladies touchent tous les pays européens. Dès lors, une coopération entre les différents programmes nationaux de recherche en neurosciences s’impose. L’objectif du projet de réseau de financement européen pour la recherche en neurosciences (NEURON en anglais) est par conséquent de relier entre eux 11 programmes nationaux européens de financement de la recherche dans le domaine des neurosciences à caractère thérapeutique. Ce projet s’appuie sur les activités de ASS NEURON (action de soutien spécifique NEURON). L’AC NEURON (action de coordination NEURON) abordera tout d’abord les pathologies neurodégénératives, qui figurent parmi les problèmes les plus urgents des personnes âgées, et étendra ensuite ses activités dans le domaine de la recherche en neurosciences à caractère thérapeutique. ERA-NET L e prolongement spectaculaire de l’espérance de vie en Europe au cours du siècle passé est probablement l’une des avancées majeures de la médecine moderne. Cependant, en marge des avantages évidents d’une telle longévité, la société doit désormais faire face aux conséquences et aux coûts d’une population qui atteint et dépasse souvent les 70, voire les 80 ans. Une tendance clairement perceptible est la fréquence croissante de pathologies neurodégénératives telles que les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, qui ont un impact considérable sur la qualité de vie des patients, de leurs amis et de leurs familles. L’Organisation mondiale de la santé estime que plus d’un milliard d’êtres humains souffrent de troubles du système nerveux central. Le coût social de ces maladies, tant au niveau humain qu’au niveau financier, est considérable. Synergies potentielles La recherche fondamentale dans le domaine des neurosciences et sa traduction en technique de diagnostic et en moyens thérapeutiques constituent une priorité urgente. Étant donné le caractère paneuropéen de ces maladies et l’impact similaire que leur augmentation a sur chacun des pays, la coordination de la base de recherche européenne dans ce domaine offre des possibilités de synergies évidentes. Toutes les associations s’occupant de neurosciences à l’échelon national en Europe, et la plupart des associations qui en sont proches, sont membres de la Fédération européenne des sociétés de neurosciences. Or, même si les communautés de recherche reconnaissent d’ores et déjà que des consortiums de recherche internationaux importants offrent une meilleure infrastructure de travail pour la recherche médicale, la coopération entre les autorités nationales et régionales qui financent leurs travaux est encore trop limitée. Le projet NEURON a initié l’intégration de politiques et de programmes de recherche en neurosciences au niveau paneuropéen. Il a créé un réseau composé des principaux organismes de financement de la recherche neurologique, et a constitué une structure leur permettant de coordonner leurs programmes existants et de mettre au point une stratégie commune pour leurs recherches futures. Ce projet a commencé avec un petit groupe de partenaires hautement motivés, qui sont des acteurs prépondérants dans leurs systèmes respectifs de financement de la recherche. Ce dernier est coordonné par le Projektträger im Deutschen Zentrum für Luft- und Raumfahrt (PT-DLR), une organisation allemande pour le compte du Ministère allemand de l’enseignement et de la recherche (BMBF), qui a conclu des accords de coopération bilatéraux dans ce domaine avec des organisations analogues en Pologne et en Israël. L’expérience issue de ces partenariats a servi de base opérationnelle à ERA-NET. NEURON profite aussi d’une précédente action de soutien spécifique (ASS) ayant Action de coordination NEURON “ Je suis certain qu’à long terme, les chercheurs et les patients bénéficieront largement d’ERA-NET. Titre complet: Réseau de financement européen pour la recherche en neurosciences Domaine de recherche: Neurosciences Coordinateur: Allemagne: Projektträger im Deutschen Zentrum für Luft- und Raumfahrt Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Allemagne: Project Management Agency in the German Aerospace Center for the Federal Ministry of Education and Research BMBF • Luxembourg: Fonds national pour la recherche • Pologne: Ministry of Science and Higher Education • Israël: Chief Scientist Office, Israel Ministry of Health • Autriche: Austrian Science Fund • France: Institut national de la santé et de la recherche médicale • Finlande: Academy of Science • Suède: Swedish Research Council • Roumanie: Ministry of Education and Research • France: Centre national de la recherche scientifique • Italie: Ministry of Health Pour plus d’informations, contacter: Priv. Doz. Dr Marlies Dorlöchter, Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt eV Heinrich-Konen-Straße 1 D-53227 Bonn Durée: 4 ans Financement communautaire: 2 700 000 e N° de référence du projet: 036213 NEURON Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html fait intervenir 4 organismes de financement ou organisations de gestion de projet. L’AC permettra la mise en réseau de 11 organismes de financement, dont 4 sont des ministères. Boîte à outils du projet Le consortium NEURON a créé un programme détaillé pour la réalisation de ses objectifs, notamment: des ateliers pour l’échange d’informations sur les thèmes indiqués dans le programme de travail; un programme d’échanges entre responsables de programmes; le développement de normes dans des domaines spécifiques à la gestion de programmes; des accords en matière de procédures de gestion conjointe de programmes. Un autre objectif du programme est de préparer et de mettre en place des appels d’offres conjoints en matière de projets et de bourses. Le thème du premier appel d’offres en matière de projets sera choisi en commun dans des domaines spécifiques. Il concernera les «pathologies neurodégénératives», ou les «technologies innovantes en neurosciences». Perspectives à long terme Les programmes de recherche sur les troubles du cerveau souffrent encore d’un manque de coordination qui empêche les interactions et une utilisation optimale des ressources disponibles. Le consortium s’efforcera de pallier une telle fragmentation en créant un programme ERA-NET pour les activités conjointes et une plate-forme d’intégration des politiques et programmes de recherche. Les partenaires partageront les informations sur les programmes nationaux existants et les meilleures pratiques de gestion. Il en résultera un processus d’apprentissa- ” ge mutuel et, en fin de compte, une amélioration des normes en matière de politiques de recherche et des activités de financement correspondantes. La coordination des programmes de financement nationaux améliorera la cohérence des activités de recherche et d’innovation dans les pays participants, tout en tenant compte des différentes situations politiques et de recherche dans chaque pays et organisme partenaires. L’échange d’informations envisagé sur les programmes et meilleures pratiques de financement existants fournira les bases d’activités multilatérales coordonnées. On envisage des actions transnationales conjointes ainsi que des initiatives d’ouverture mutuelle qui auront un effet bien au-delà de la durée de vie de l’AC. Ces éléments ainsi que le développement d’une compréhension et d’une confiance mutuelle entre les organisations partenaires formeront le gage d’une coopération internationale durable, résultat à long terme du projet NEURON. NEURON créera une perspective à long terme commune pour la politique de recherche en matière de santé dans le domaine des maladies cérébrales et renforcera les bases de la zone de recherche européenne. Les activités de NEURON serviront également à stimuler la traduction des découvertes de la recherche en applications cliniques et en soins de santé. Les citoyens de tous les pays participants bénéficieront de ces développements, car ils conduiront à terme à de nouveaux traitements innovants pour les patients qui souffrent de troubles cérébraux. 2006 Action de coordination ERA-NET PRIOMEDCHILD P renez soin de vos enfants “ Voici une excellente occasion d’unir les forces européennes autour d’un agenda commun visant à développer des médicaments pour l’un des groupes cibles les plus ” importants qui soient: nos enfants. Veuillez noter que cette fiche technique remplace la précédente, intitulée «Médicaments prioritaires», figurant dans la Série 1 de cette publication. Les enfants représentant un cinquième de la population européenne, leur santé et leur bien-être constituent un important facteur pour une Europe de demain viable. Pourtant, malgré ce facteur, aucune recherche appropriée dans le domaine des médicaments pour enfants n’a été effectuée. Pour mieux veiller à ce que les enfants soient traités avec des médicaments correctement testés et efficaces, il faut améliorer la recherche en matière de médicaments infantiles. PRIOMEDCHILD s’efforce de créer un espace européen de la recherche, en établissant un sous-domaine européen pour la recherche le développement et l’innovation des médicaments prioritaires pour enfants, afin de favoriser les différents types de médicaments spécialement destinés à ce groupe. ERA-NET Cette action de coordination est un prolongement du programme ERA-NET ASS Médicaments prioritaires (6e PC-2002ERA-NET-ASS-Médicaments prioritaires– 003214), et sur les résultats de l’étude WHO, intitulée «Médicaments prioritaires pour les citoyens européens et mondiaux». L a médecine thérapeutique a fait d’énormes progrès au cours du siècle dernier, grâce à un effort de recherche immense. De l’aspirine aux antibiotiques, la plupart d’entre nous avons régulièrement recours aux médicaments, et, avec l’avènement de la génomique fonctionnelle, les possibilités de créer de nouveaux médicaments n’ont jamais été aussi vastes. Cela dit, certains secteurs de la recherche médicale sont moins attrayants pour l’industrie, notamment celui des médicaments pour les enfants. La recherche financée par des fonds publics a un rôle important à jouer dans ce domaine, en particulier pour veiller à ce que tous les groupes sociaux (y compris les enfants, de la naissance à l’âge de 17 ans) bénéficient des avancées technologiques. Pour faciliter une recherche ciblée au niveau européen, le ministère de la santé néerlandais et l’Organisation néerlandaise pour la recherche et le développement en matière de santé (ZonMw) ont établi l’agenda d’un projet ERA-NET de recherche européenne sur les médicaments prioritaires pour les enfants. L’objectif est de regrouper les programmes et les responsables de programmes nationaux afin qu’ils échangent leurs compétences, définissent l’agenda de recherche européenne et collaborent en vue d’un programme de recherche conjoint. Cela permettra de multiplier le nombre de médicaments pour les enfants, à la fois disponibles et testés du point de vue de la sécurité d’emploi. Pour les enfants uniquement Les médicaments prioritaires sont ceux qui, en termes de santé publique, doivent faire l’objet d’efforts particuliers en matière de recherche et de développement. Le ministère de la santé des Pays-Bas a demandé à l’Organisation mondiale de la santé à Genève de dresser une liste des maladies nécessitant de façon urgente des médicaments, en Europe et dans le reste du monde. Le besoin de médicaments nouveaux et plus performants pour les enfants s’est avéré constituer un problème majeur dans de nombreuses catégories de maladies. Parmi celles-ci, citons les maladies infectieuses, l’asthme, les troubles mentaux et l’obésité. Bien évidemment, les enfants souffrent d’un grand nombre de maladies qui sont communes aux adultes et reçoivent par conséquent les mêmes traitements. Cela pose un sérieux problème, car les enfants ne doivent pas être traités comme des adultes en miniature en matière de pharmacothérapie. Ils diffèrent des adultes du point de vue pharmacocinétique, pharmacodynamique et toxicologique, ainsi que pour ce qui est de leur adhérence à la thérapie. L’efficacité et la sécurité des médicaments utilisés sont également à confirmer. Par ailleurs, de nombreux médicaments utilisés sur les enfants ne font pas l’objet de licences (médicaments génériques), ou sont prescrits en dehors du cadre clinique qui leur correspond. D’où un risque de sous- ou de surdosage pour les enfants, ou encore des effets indésira- ©PhotoDisc Action de coordination PRIOMEDCHILD “ Les concepts développés dans ce projet bénéficieront aux enfants européens, mais également à l’ensemble des enfants de la planète, ” surtout dans des pays frappés par des maladies liées à la pauvreté. Titre complet: Coordination des recherches sur les médicaments prioritaires pour enfants Domaine de recherche: Médicaments prioritaires Coordinateur: Pays-Bas: The Netherlands Organisation For Health Research And Development (ZonMw) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • France: Institut national de la santé et de la recherche Médicale (INSERM) • Italie: The Italian National Institute of Health (ISS) • Pologne: The Polish Ministry of Education and Science (MES), Department of European Integration; Children’s Memorial Health Institute • Suède: The Swedish Research Council (SRC) • Espagne: The Institute of Health Carlos III (ISCIII) • Royaume-Uni: The Medical Research Council (MRC) • Estonie: The Estonian Science Foundation (ETF) Pour plus d’informations, contacter: M. Edvard P Beem The Netherlands Organisation for Health Research and Development (ZonMw) 93245 2593 CE Den Haag Nederland Fax (31-70) 349 53 97 E-mail: [email protected] URL: www.zonmw.nl Durée: 3 ans Financement communautaire: 1 712 079 e N° de référence du projet: CA-036266-PRIOMEDCHILD Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html bles à long terme. L’utilisation de médicaments non brevetés concerne 25 à 50 % des enfants. En ce qui concerne l’usage de médicaments non approuvés, le taux se situe entre 15 et 40 %. Cela concerne surtout le traitement des nouveau-nés. Ainsi, dans les unités de soins intensifs, un médicament non breveté est administré aux nouveau-nés dans 90 % des cas. Les antibiotiques et les vitamines sont les médicaments non brevetés les plus souvent utilisés dans ce groupe. Élimination des obstacles Le manque de données concernant les recherches sur l’administration de médicaments aux enfants est déconcertant; qui plus est, l’administration de médicaments en toute sécurité chez l’enfant ne peut pas être déduite de façon linéaire des données concernant les adultes. Cependant, les obstacles sont nombreux pour ceux qui souhaitent mener des recherches en relation avec les enfants. Ces obstacles sont notamment d’ordre financier, éthique et pratique, sans parler de l’opposition généralisée à la participation de mineurs aux travaux de recherche. Pour pouvoir traiter les enfants avec des médicaments suffisamment testés et efficaces, la recherche en matière de médicaments infantiles doit être considérablement améliorée. De plus, pour réduire la charge que représentent les maladies infantiles, il est primordial de voir en ces êtres une cause importante de morbidité et de mortalité, et un coût financier considérable à l’échelle mondiale. Une approche européenne coordonnée en matière de recherche sur le problème des médicaments pédiatriques est une étape importante vers la création du cadre approprié et la stimulation de zones de besoins spécifiques. En fait, on a de nombreuses fois montré dans le passé que les essais cliniques spécifiques aux enfants conduisent à une amélioration considérable des médicaments qui leur sont destinés. Un futur en meilleure santé Cette nouvelle proposition s’adresse particulièrement aux défis que rencontre la recherche sur les médicaments pédiatriques. Étant donné l’intérêt que suscitent actuellement les médicaments prioritaires en général et l’accent plus récent mis sur les médicaments prioritaires pour enfants, des programmes de recherche publics sur ces problèmes, ainsi que sur des problèmes annexes, font désormais l’objet de développements rapides dans de nombreux États membres de la Communauté européenne. PRIOMEDCHILD contribuera au renforcement et à la simplification de ces activités nationales. Ce projet permettra aussi la coopération publique et privée à l’échelle européenne, par la coordination et le développement de programmes de recherche publics fondé sur les priorités publiques de santé, et par leur alignement sur les efforts industriels dans ce domaine. En outre, la réglementation européenne sur les produits médicaux pour usage pédiatrique adoptée en 2006 permettra le développement de médicaments pour nos enfants. La recherche visant à définir des médicaments plus efficaces pour les enfants a des effets potentiels considérables, y compris une meilleure compréhension des effets de l’utilisation de médicaments par les femmes enceintes sur les fœtus. Le consortium PRIOMEDCHILD a prévu des stratégies de prise de conscience pour informer les groupes cibles et le grand public des résultats de ses recherches; le résultat final de ces activités contribuera à un avenir en meilleure santé pour nos enfants. 2006 Action de coordination ERA-NET SEE-ERA-NET “ C oopération dans les Balkans Quel défi exaltant que de coordonner ce projet de 17 partenaires européens, dans l’optique de soutenir directement les instituts de recherche dans ces pays, en renforçant le potentiel de leurs communautés de recherche. SEE-ERA-NET créera un nouvel instrument de financement multinational flexible, ouvert à une excellente collaboration en matière de recherche. ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 2 de cette publication. Le projet SEE-ERA-NET d’Europe du Sud-Est est un projet de mise en réseau destiné à intégrer les États membres de l’UE et les pays d’Europe du sud-est dans l’espace européen de la recherche. S’appuyant sur des programmes de RDT existants dans la région, ce projet publie des appels d’offres conjoints et développe un plan d’action commun devant déboucher sur un nouveau programme de collaboration en matière de RDT, dans une région ayant souffert de troubles graves dans le passé. ERA-NET L a région des Balkans connaît encore actuellement une période de transition particulièrement difficile, à la suite de la partition de la Yougoslavie dans les années 90. Pendant la phase de reconstruction nationale, la région a été la proie de violentes guerres civiles et de conflits ethniques dévastateurs. En contact direct avec l’Union européenne, la région a bénéficié d’une attention particulière. Ces dernières années, elle a concentré les efforts de réconciliation, de stabilisation et de reconstruction, censés contribuer à panser les plaies psychologiques et à réparer les infrastructures. Signe de temps nouveaux dans la région, l’ancienne République yougoslave de Slovénie est devenue membre de l’Union européenne en mai 2004. Quelques mois après, les dirigeants de l’Union accordaient le statut de pays candidat aux anciennes républiques yougoslaves de Macédoine et de Croatie. Depuis 2007, la Bulgarie et la Roumanie ont le statut d’États membres de l’Union européenne. «Par les avantages mutuels qu’elle apporte et le développement des intérêts communs qu’elle permet, la coopération est un important facteur de paix et de stabilité. Pour les futurs États membres, la collaboration scientifique est généralement l’une des facettes initiales du processus d’intégration dans l’UE» souligne Peter B. Mayr, le coordinateur du programme SEE-ERA-NET. Dans un de ses discours sur le thème «Recherche et stabilité dans les Balkans» lors d’un congrès directeur des Amis de l’Europe, le commissaire européen Janez Potočnik a fait part de son expérience en tant qu’ancien responsable des négociations pour l’accession de la Slovénie à l’UE et en tant que com- missaire: «La coopération en matière de recherche élimine les frontières, tant physiques que culturelles. Pour la bonne raison que les chercheurs se comprennent et partagent le même objectif: améliorer la société fondée sur la curiosité et l’excellence. Je souhaite que les pays des Balkans s’intègrent complètement dans la recherche européenne, car c’est aussi une étape décisive sur la voie de la stabilité et de l’intégration dans l’Union européenne.» Avantages de ce type de coopération (SEE) Fondé sur le programme-cadre de l’Union européenne pour la recherche et le développement technologique, le programme SEE-ERA-NET s’efforce de regrouper les activités de recherche au sein des programmes de recherche nationaux, bilatéraux et régionaux en Europe, notamment dans sa partie sud-est. Son principal objectif est d’explorer et d’exploiter les synergies des accords bilatéraux entre pays partenaires en matière de science et de technologie. Le projet cherche à favoriser les activités scientifiques conjointes entre les pays de la région, les États membres de l’UE et les pays candidats ou potentiellement candidats. Les travaux du réseau SEE-ERA-NET consistent essentiellement en des analyses de données, l’échange de meilleures pratiques, la planification stratégique et la coordination des programmes de recherche lors des réunions, des ateliers et des conférences. Afin de trouver des méthodes pour améliorer la collaboration dans les domaines de la recherche, du développement technologique et de l’innovation © Shutterstock, 2007 Action de coordination SEE-ERA-NET “ Avec le projet SEE-ERA-NET, nous envisageons de compléter les efforts isolés existants par le biais de synergies et par l’apport d’une masse critique et Southeast European ERA-NET Domaine de recherche: Coordination des politiques S&T Coordinateur: Centre for Social Innovation (ZSI) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Autriche: Centre for Social Innovation • Autriche: Ministry for Science and Research • Bulgarie: Ministry for Education and Science • France: Ministère des affaires étrangères • France: Centre national de recherche scientifique • Allemagne: International Bureau of the Federal Ministry of Education and Research at the German Aerospace Center • Grèce: General Secretariat for Research and Technology • Hongrie: National Office of Research and Technology • Roumanie: Ministry of Education and Research • Slovénie: Ministry of Higher Education, Science and Technology • Croatie: Ministry of Science, Education and Sports • Macédoine (FYRoM): Ministry of Education and Science • Bosnie-et-Herzégovine: Ministry of Foreign Affairs of Bosnia and Herzegovina • Monténégro: Ministry of Education and Science of Montenegro • Allemagne: Federal Ministry of Education and Research • Albanie: Ministry of Science and Education • Serbie: Ministry for Science and Environmental Protection ” d’un certain dynamisme. Titre complet: (RDT & I), le projet a été utilisé pour mieux comprendre les systèmes de recherche nationaux dans les différents pays des Balkans occidentaux. Ces connaissances ont permis d’effectuer une analyse poussée des besoins, afin de déterminer ce que les chercheurs sont en droit d’espérer d’une coopération transfrontalière. Ces mesures permettent d’identifier les complémentarités existantes. Le développement d’un nouveau programme de financement pour la collaboration SEE Tous les résultats de cette première phase ont conduit à la mise en œuvre d’une première initiative de financement conjointe, l’appel d’offres pilote SEE-ERA-NET de 2006/2007; il s’agit d’un programme test de financement limité, consacré à 20 applications de projet particulièrement prometteuses, en provenance des 14 États membres du programme SEE-ERA-NET. Après cette phase expérimentale, le programme de financement régional de collaboration SEE sera introduit en 2008. Répétons-le: ce programme de financement «élargi» sera ouvert aux collaborations en matière de recherche dans les pays partenaires participant au programme SEEERA-NET. SEE-ERA-NET aura ainsi largement contribué à la réalisation du domaine de recherche européen. Pour plus d’informations, contacter: Peter B. Mayr Coordinateur SEE-ERA-NET Centre for Social Innovation (ZSI) Linke Wienzeile 246, A-1150 Wien Fax (43-4) 95 04 42 40 E-mail: [email protected] URL: www.see-era.net Durée: 60 mois Financement communautaire: 2 814 467 e N° de référence du projet: CA-515805-SEE-ERA-NET Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html Une nouvelle aube La plupart des gouvernements nationaux européens participent à des programmes de RDT bilatéraux avec d’autres pays d’Europe et du reste du monde. Or, les études montrent que la coopération opérationnelle fait défaut, d’où parfois des actions parallèles, une duplication des efforts et des échecs à répétition. Destiné à pallier ce manque d’harmonisation, le projet SEE-ERA-NET représente une nouvelle approche de la coopération scientifique entre États membres et pays d’Europe centrale et du Sud-Est. Cependant, insistons bien sur le fait que ce projet n’entend pas se substituer aux initiatives bilatérales ou les vider de leur contenu. «Il vise à compléter les efforts isolés existants, en définissant des synergies et en y ajoutant une masse critique et un certain dynamisme», aux dires de Peter B. Mayr. Au niveau de l’UE, le programme SEEERA-NET s’efforce le plus possible de contribuer à l’expansion géographique du programme ERA. Cependant, les chiffres indiquent que la participation de ces pays aux cinquième et sixième programmes-cadres (5e PC et 6e PC) a été relativement limitée, et que des progrès dans ce domaine sont envisageables. La Commission a pris des mesures concrètes pour remédier à cet état de fait, lesquelles portent déjà leurs fruits. Le programme SEE-ERA-NET réunit 17 organisations partenaires en provenance des pays suivants: l’Albanie, l’Allemagne, l’Autriche, la Bosnie-et-Herzégovine, la Bulgarie, la Croatie, la France, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, la Grèce, la Hongrie, le Monténégro, la Roumanie, la Serbie et la Slovénie. 2006 Action de coordination ERA-NET SNOWMAN L es eaux souterraines, sources d’espoir “ La vie, sensible et vulnérable, rêve de terre et d’eau. © Jörg Frauenstein, UBA, Allemagne La législation européenne offre une protection croissante contre la pollution des sols et des eaux souterraines. La recherche en cours dans ce domaine est cruciale pour la mise en œuvre de ces mesures de protection de l’environnement, de la façon la plus économique qui soit. Une meilleure compréhension des processus environnementaux est nécessaire, dans la mesure où la législation englobe, outre les pollutions ponctuelles, les pollutions graduelles ou diffuses. Un mécanisme ERA-NET composé de responsables du financement et de l’administration de la recherche européenne s’efforce de coordonner les efforts de chacun dans le domaine de la gestion durable des sols et des eaux souterraines. Il vise à encourager les pays à coopérer dans les domaines où la recherche est la plus nécessaire, en veillant à ce que les résultats et les nouvelles techniques mises au point soient bien connues des décideurs et des praticiens chargés de l’utilisation durable de ces importantes ressources naturelles. ERA-NET ” Veuillez noter que cette fiche de projet représente une extension de la précédente, figurant dans la Série 1 de cette publication. L a pollution du sol et des eaux sou- che transnational adapté à une politique terraines constitue un problème de de protection de l’environnement. plus en plus préoccupant en Europe. L’industrie, l’agriculture, les déchets do- Protection des sols mestiques et les transports impriment La législation européenne sur la pollu- tous leurs marques désagréables sur tion des eaux souterraines et des sols est l’environnement souterrain. Le sol sert à très étendue. La directive-cadre sur l’eau faire pousser les aliments et à ériger des (2000), actuellement mise en œuvre à constructions, alors que les eaux souter- l’échelon national, a étendu la protection raines alimentent directement les réseaux de l’eau des cours d’eau aux bassins en- de distribution d’eau à usages industriel tiers, y compris les eaux souterraines. et domestique de nombreux pays. Sa mise en œuvre nécessite une meilleu- «C’est bien simple», déclare le coordina- re compréhension de la pollution des teur, «la vie, sensible et vulnérable com- eaux souterraines par le sol. Des recher- me elle l’est, a besoin de terre et d’eau.» ches intensives sont en cours en Europe, L’UE souhaite vivement légiférer contre la mais il importe d’éviter la duplication de pollution du sol et de l’eau et demande ces efforts dans le domaine. Les sols font l’assainissement des zones polluées. l’objet d’une protection dans le cadre de De nombreuses directives en matière la directive sur les déchets, de la directive de protection des sols et des eaux sou- sur la pollution par les nitrates d’origines terraines ont vu le jour, et d’autres sont agricoles, de la directive sur l’habitat, et en cours de préparation. Mais ces politi- d’autres encore. La Commission euro- ques doivent s’appuyer sur des connais- péenne élabore actuellement sa politique sances scientifiques appropriées. L’effort en matière de protection des sols. Les de recherche dans ce domaine doit être membres du consortium SNOWMAN ont accentué, et elle doit être menée le plus pris part au processus d’étayage scienti- efficacement possible dans toute l’Euro- fique en préparation. C’est la preuve du pe. Dans le cadre du projet Snowman grand intérêt que porte la Commission à ERA-NET, 7 pays [Belgique (Flandre), ce projet. Allemagne, France, Pays-Bas, Autriche, Suède et Royaume-Uni] coopèrent au Pollution graduelle sein d’un consortium. Ils s’appuient sur La pollution provient soit d’un déver- des programmes de recherche nationaux sement massif (aux environs d’un site en matière de sols et d’eaux souterraines, industriel par exemple), soit d’une pé- afin de définir un programme de recher- nétration diffuse à partir de nombreuses © Umweltbundesamt, Allemagne Action de coordination SNOWMAN “ Ce sera réellement un moment fort que de voir comment la ‘géométrie variable’ est mise en œuvre en Europe. Titre complet: Gestion durable des sols et des eaux souterraines menacés par la pollution et la contamination des sols Domaine de recherche: Protection des sols et des eaux souterraines Coordinateur: Autriche: Bundesministerium für Land- und Forstwirtschaft, Umwelt und Wasserwirtschaft Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • Autriche: Federal Ministry for Agriculture, Forestry, Environment and Water Management • France: Agence pour l’environnement et la gestion de l’énergie • Allemagne: Federal Environment Agency of Germany • Pays-Bas: Netherlands Centre for Soil Quality and Knowledge Transfer • Royaume-Uni: The Environment Agency of England and Wales • Belgique: Agence flamande pour les déchets publics • Suède: Swedish Environment Protection Agency Pour plus d’informations, contacter: M. Stefan Vetter Bundesministerium für Landund Forstwirtschaft, Umwelt und Wasserwirtschaft Stubenring 1, A-1010 Wien E-mail: [email protected] URL: http://www.snowman-era.net http://www.eugris.org/ Durée: Cinq ans et demi Financement communautaire: 1 746 032 e N° de référence du projet: CA-3219-SNOWMAN petites sources, (telles que les pesticides ” des résultats de projets financés. agricoles). Bien qu’elle soit plus difficile à SNOWMAN s’appuiera sur la base fiable © Jörg Frauenstein, UBA, Germany contrôler, la pollution diffuse est de plus des données en provenance des proen plus intégrée dans la législation envi- grammes nationaux de financement de la ronnementale telle que la directive-cadre recherche liés à la protection des sols et sur l’eau. Certains participants au pro- des eaux souterraines. Une étude pros- gramme SNOWMAN ont déjà collaboré pective fournira également des directives dans un précédent réseau de recherche sur le développement d’options stratégi- financé par l’UE. Leur but consistait à har- ques au sein du projet considéré. moniser les recherches européennes sur L’un dans l’autre, SNOWMAN permettra la contamination ponctuelle des sols. Le d’améliorer la coopération entre les di- projet SNOWMAN ERA-NET entend pro- vers agendas de recherche nationaux. fiter des relations nouées pendant ce pro- «Ce sera réellement un moment fort que cessus et aborder progressivement tous de voir une telle “géométrie variable” les problèmes liés à la pollution des sols fonctionner en Europe», déclare le coor- et des eaux souterraines. dinateur, en insistant particulièrement sur Coordination de la recherche cette expression. À l’heure actuelle, la recherche et les résultats correspondants d’un pays donné ne sont pas transmis de Le projet SNOWMAN ERA-NET pour- façon efficace aux autres. Le réseau en- suit trois objectifs principaux. Première- tretient des liens étroits avec un portail ment, structurer et mettre en œuvre un internet financé par l’UE, dénommé Eu- appel d’offres coordonné en matière de gris (European Ground Water and Conta- recherche au début de 2007. Un accord minated Land Information Service - Ser- initial devra souligner les principes de vice européen d’information sur les eaux base d’un tel appel d’offres. Les projets souterraines et les sols contaminés), qui proposés au financement devraient pou- fournit des informations aux spécialistes voir commencer au début de septembre du secteur. Tous les résultats et informa- 2007. Une attention particulière sera por- tions générés par SNOWMAN seront dis- tée sur la dissémination et l’échange d’in- ponibles sur le site suivant: www.snow- formations, afin de permettre le partage man-era.net d’expériences au niveau européen. Le deuxième objectif consiste à établir un programme de recherche à la fin du projet. Lors de ce processus, le consortium demandera aux responsables potentiels du financement de se joindre à la communauté de financement. Direction générale de la recherche Enfin, SNOWMAN préparera et mettra Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html en œuvre une stratégie de dissémination 2006 Action de coordination ERA-NET URBAN-NET C oordination du financement de la recherche urbaine en Europe “ URBAN-NET entend constituer une occasion unique pour les décideurs et les chercheurs de partager les informations, de coordonner les recherches et de traiter en commun quelques-uns des plus graves problèmes écologiques, économiques et sociaux ” auxquels sont confrontées les populations à l’heure actuelle. © PhotoDisc De nombreux problèmes socioéconomiques et écologiques ont un caractère plus aigu dans les zones urbaines. Jusqu’à présent, il manquait une coordination formelle des programmes de financement des actions destinées à traiter ces problèmes en Europe. URBAN-NET entend améliorer notre compréhension du développement urbain durable, contribuant ainsi à la cohésion sociale, à la croissance économique à long terme, et à une qualité de vie élevée pour les citadins européens. Par la mise en œuvre de programmes de recherche conjoints au niveau transnational sans duplication des efforts de recherche, URBAN-NET entend favoriser l’adoption de politiques et de stratégies de développement urbain durable en Europe. URBAN-NET représente une grande variété géographique et culturelle au travers de ses 16 partenaires, en provenance de 13 pays différents. Le projet est géré par un consortium formé par ces partenaires, et durera quatre ans, d’août 2006 à juillet 2010. ERA-NET E nviron 80 % des citoyens européens résident dans des grandes villes, où les effets de nombreux problèmes écologiques, sociaux et économiques se font plus particulièrement sentir. Les villes européennes sont confrontées à toute une série de pressions et impacts complexes, qui demandent des approches plus sophistiquées et intégrées en matière de planification et de gestion. Nous avons tous pu constater les effets négatifs du développement urbain sur les villes européennes: bruit, pollution atmosphérique, embouteillages et mauvaise gestion de l’environnement, pour n’en citer que quelques-uns. D’autres problèmes sont liés au vieillissement des populations et à leur instabilité croissante. Cela se traduit dans certaines villes par un déclin démographique, des migrations à grande échelle et également une diversité culturelle de plus en plus prononcée. Outre ce type de défis, les villes sont également confrontées à l’augmentation des coûts et, dans le même temps, à la demande d’espace et de ressources. Il est de plus en plus évident que ce type de problèmes socio-économiques et écologiques affaiblit la qualité de vie et empêche le développement des communautés. Cela se vérifie particulièrement chez les nouveaux États membres et les pays candidats. En effet, ces derniers doivent faire face à la nécessité de s’adapter à des circonstances économiques qui évoluent de façon très rapide. Aussi, la structure du développement urbain à venir devra différer de celle du passé. Elle devra refléter l’importance croissante qu’il y a à identifier et traiter les besoins de recherche urbaine en commun, afin de les inscrire dans des législations, des politiques et des stratégies orientées vers un développement urbain durable. Le développement urbain durable tel que nous le connaissons devra en fait faire l’objet d’une étude plus large et plus approfondie, dans une compréhension commune issue de toute une série de sources, et permettant une plus grande flexibilité visà-vis du changement. Combler le fossé des connaissances Les réseaux existants, ceux qui concernent le développement urbain durable, se concentrent tous sur un problème particulier. Aucun d’entre eux ne traite le besoin d’une action coordonnée en matière de recherche urbaine intégrée. Cela n’a pas seulement créé un fossé des connaissances, mais a également entraîné des doublons en matière de financement et d’efforts de recherche. URBANNET comble par conséquent ce fossé, en explorant ce qui contribue à l’apparition de communautés durables actives, inclusives et sensibles aux problèmes d’environnement. Le réseau permet une approche plus intégrée, qui unit des problèmes liés tels que la gestion et la gouvernance urbaines, la planification spatiale intégrée et, d’une ©Bernard Millarioux/EPIDA Action de coordination URBAN-NET “ SNIFFER est particulièrement heureux de coordonner un domaine de travail aussi important et se réjouit de contribuer à la création de partenariats aussi vitaux Titre complet: Urban ERA-NET – Coordination du financement de la recherche urbaine en Europe Domaine de recherche: Environnement urbain, développement urbain durable Coordinateur: SNIFFER (Scotland and Northern Ireland Forum for Environmental Research) Communautés européennes, 2007 – Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit mentionnée. Partenaires: • The Nicis Institute • TÜV Management Systems • Ministère des transports, de l’équipement, du tourisme et de la mer • The Swedish Research Council for Environment, Agricultural Sciences and Spatial Planning • Netherlands agency for innovation and sustainable development • Ministerio de Vivienda • Agency for Sustainable Development and Eurointegration • SC IPA SA • Research Promotion Foundation • Austrian Ministry for Education, Science and Culture • The Scientific and Technological Research Council of Turkey • Scottish Executive Environment and Rural Affairs Department • United Nations Human Settlements Programme • Fundação para a Ciencia e a Tecnologica • Umweltbundesamt Pour plus d’informations, contacter: SNIFFER (Scotland and Northern Ireland Forum for Environmental Research), Greenside House, 25 Greenside Place EH13AA United Kingdom Fax (44-131) 652 36 70 Responsable: Paul Sizeland E-mail: [email protected] Administrateur: Rachel Peacock E-mail: [email protected] Durée: 4 ans Financement communautaire: 3 000 000 e en Europe. Les problèmes de développement urbain durable n’avaient jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une coordination à cette échelle en Europe, et nous pensons que les avantages en termes de recherche et de prise de décisions permettront d’améliorer ” de façon significative la qualité de vie d’un grand nombre de personnes en Europe. part, le bien-être économique et, d’autre part, la compétitivité, l’inclusion sociale et le respect de l’environnement d’autre part. Ce projet entend promouvoir des relations de travail efficaces, qui englobent les groupes de partenaires, les zones géographiques et les disciplines. Évaluation de la collaboration en matière de recherche URBAN-NET entend apporter des contributions significatives au renforcement du programme ERA, grâce à la définition de mécanismes de financement aux niveaux national et international, là où ces mécanismes manquent actuellement. Cela se fera par le biais d’une série de mesures. Les participants illustreront et compareront les résultats des recherches nationales, identifieront de nouvelles opportunités et déficiences en matière de recherche urbaine et développeront un agenda de recherche européenne pour un développement urbain durable. Ils concevront également une stratégie de gestion de la recherche internationale et aligneront les programmes de recherche nationaux et régionaux pour compléter les actions de recherche à financement communautaire. De plus, ils intégreront les connaissances à l’échelle européenne, et effectueront des appels d’offres communs sur des thèmes de recherche N° de référence du projet: CA-31342-URBAN-NET Direction générale de la recherche Coordination des activités de recherche http://www.cordis.lu/coordination/home.html en collaboration au niveau national. La pertinence des formats de recherche proposés sera testée à l’aide d’ateliers destinés aux parties prenantes et d’autres activités de dissémination. Le projet élaborera, puis traitera un agenda de collaboration à long terme relatif à la recherche urbaine européenne. Il définira ensuite des normes plus ambitieuses en matière de développement urbain durable. L’amélioration de la qualité des recherches dans ce domaine passe par une compréhension partagée de l’état actuel des connaissances ainsi que par la comparaison mutuelle des programmes, des propositions et des projets de recherche. URBAN-NET développera d’importants liens au cours des actions de coordination et de coopération menées à bien. Ces dernières offriront aux décideurs, utilisateurs et gestionnaires de programmes de recherche une base fiable, permettant aux citoyens européens d’apporter une contribution à long terme au développement urbain durable. Le principal thème de recherche d’URBAN-NET portera sur les approches intégrées de problèmes liés au développement urbain durable. Des domaines de recherche spécifiques émergeront de l’identification de problèmes stratégiques communs, mettant l’accent sur les interactions entre les recherches urbaines existantes et les nouvelles priorités émergentes. Les résultats des forums et réseaux de recherche nationaux et européens existants, ainsi que l’expérience qui en découle, guideront le développement d’URBAN-NET.