Entretien avec José Montalvo (suite)
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Entretien avec José Montalvo (suite)
Crédits Création à Chaillot Une pièce pour 14 interprètes Chorégraphie, scénographie et conception vidéo José Montalvo Participation artistique Patrice Thibaud Costumes José Montalvo, Siegrid Petit-Imbert Musique Léon Minkus Arrangeur, compositeur musiques actuelles Sayem Lumières Gilles Durand, Vincent Paoli Collaborateurs artistiques à la vidéo Pascal Minet, Sylvain Decay Infographie Jocelyn Casanova, Sylvain Decay, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo, Basile Maffone Créé et interprété par Patrice Thibaud, Natacha Balet, Lucie Dubois, Nathalie Fauquette, Sandra Mercky, Jennifer Suire dite Pookie, Sharon Sultan, Warenne Adien dit Desty Wa, Abdelkader Benabdallah dit Abdallah, Simhamed Benhalima dit Seam Dancer, Jérémie Champagne, Lazaro Cuervo Costa, Blaise Kouakou, Roberto Pani dit Bobo Répétiteurs Fouad Hammani, Delphine Caron, Joëlle Iffrig / Chef opérateur Daniel Crétois / Développement interaction Claire Roygnan, Ludovic Burczykowski / Intervenants exceptionnels Carole Arbo, répétitrice en danse classique, et Carlo Bozo pour les stages de commedia dell’arte / Silhouettes à l’image Andrée Coconier, André Desplan, Milo Muset-Cissé, Sabine Pakora, Esteban Thibaud, Jeanne Vitez Avec l’équipe du Théâtre National de Chaillot Production Théâtre National de Chaillot Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg / Scène nationale de l’Oise en préfiguration Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne / Théâtre de Nîmes / Théâtre Liberté – Toulon / Théâtre de Caen / Théâtre de la Place – Liège / Les Gémeaux – Sceaux / Le Centre des écritures contemporaines et numériques / Le Manège- Mons En partenariat avec la RATP José Montalvo remercie l’aimable participation du personnel permanent du Théâtre National de Chaillot sur les tournages extérieurs : Sylvain Asiai, Francesco Avella, François Borgnon, Antoine Bultot, Pierre Cabrillac, Agnès Chemama, Michel-Ange Crozon, Nathalie Decoudu, Élise Fimbel, Jean-Claude Hurtebize, Alain Lefrançois, Béatrice Madrid, Stéphanie Maillard, Jean-Christophe Parmentier, Iorgos Pavlopoulos, Carmel Peritore, Léila Rébière, Thomas Rollo, Florence Salino, Patricia Signoret, Xavier Yerlès. Ainsi que Thierry Bertomeu, Stéphane Chapus, Bernard De Celles, Léa Delescluses, Noémie Doutreleau, Rolland Ebanda, Séverine Huot Marchand, Flavien Folliot, Jean-François Klein, Frédéric Lagarde, Lucile Mainetti Lopez, Olivier Nacfer, Caroline Pecoste, Samson Picard, Anaïs Renner, Isabelle Reverdy, Élise Vogel. Remerciement spécial à l’ensemble du personnel de la RATP, au restaurateur LiStrani. Figuration images : Kondor Bahoua, Nadine Bikounkou, Benoît Boucherifi, Pascale Brun, Caroline Capelle, Christian Chardon, Manuelle Couque, Camille Dumortier, Farid El Kanz, Monique Guillem, Camille Holz, Jean-François Labourdette, Virginie Maillard, Christine Monlezun, Marco Panzani, Ariane Raynaud, Anahi Renaud, Philippe Roca, Nicolas Sainsot, Kanno Saori, Soumia Tazouti, Fiona Tremblay, Julie Amram, Maëlie Aya Pakora, Paul-Yanis et David-Randy Bahoua, Lucile Buquet Enzo Dakaud, Mathilde et Emmylou de Roucy, Noam Desmules, Lucie Gerbet, Shanae Perello, César Sautes-Vescovali, Maëline et Gwenn Vourc’h, Umeh Zaholy Entretien avec José Montalvo Pour sa nouvelle création au Théâtre National de Chaillot, le chorégraphe José Montalvo nous offre une version peu classique et pleine d’humour de Don Quichotte. Dans un univers urbain et décalé, il donne vie au chevalier errant imaginé par Cervantès en mêlant théâtre, danse classique et contemporaine, hip hop, flamenco… Un dialogue intime, dynamique et décomplexé se noue alors entre l’écriture contemporaine de Montalvo et ce grand classique de la littérature et de la danse. © Patrick Berger © Patrick Berger Dans Don Quichotte du Trocadéro, le personnage rocambolesque prend les traits d’un acteur de génie, Patrice Thibaud, entouré de treize talentueux danseurs. Né du désir de rendre un hommage loufoque à l’œuvre de Cervantès en restant fidèle à l’esprit du roman, le spectacle confronte la danse et le comique de gestes, réactualisant ainsi le genre de la commedia dell’arte. Un plaidoyer pour une esthétique métisse, qui mélange les pratiques corporelles, explore leurs zones de confrontation, leurs interpénétrations, dans la volonté de créer de nouvelles formes d’expression artistique et de découvrir de nouveaux territoires chorégraphiques. Entretien avec José Montalvo (suite) S’agit-il d’une adaptation du Don Quichotte de Cervantès ? C’est une source d’inspiration, mais il s’agit tout d’abord d’un jeu de déconstruction/reconstruction d’un chef-d’œuvre chorégraphique historique : le ballet Don Quichotte créé par Marius Petipa et Léon Minkus à Saint-Pétersbourg en 1869 et adapté de l’œuvre de Cervantès. En partant de ce ballet, je souhaite bien sûr rendre un hommage poétique à l’héritage de Cervantès, trahissant la lettre du roman pour mieux en retrouver l’esprit. J’ai également voulu dresser le portrait d’un vieil homme « donquichottesque » en explorant le comique de gestes qu’est le burlesque car ce spectacle est finalement une déclaration d’amour à la danse, que je considère comme un antidépresseur de pointe. Peut-on dire que c’est une parodie de Don Quichotte ? Non, car la parodie suppose la dépréciation de l’original qui se retrouve convoqué pour être moqué. J’ai plutôt essayé de créer des variations chorégraphiques qui m’autorisent des postures différentes : l’hommage, l’ironie, la dérision, le retournement de sens… Comment avez-vous construit le spectacle ? J’ai imaginé une version très personnelle de ce ballet de Petipa et Minkus. Ce ballet s’inspire de l’épisode des Noces de Gamache, extrait de l’œuvre de Cervantès, mais on y trouve aussi en filigrane l’évocation d’autres épisodes. J’ai essayé de créer un dialogue intime, dynamique et décomplexé, entre cette œuvre historique et la recherche d’une écriture contemporaine qui se présente comme un plaidoyer pour une esthétique métisse. Une écriture chorégraphique qui procède d’un art du mélange des pratiques corporelles, explore des zones de confrontations réciproques, joue de leur métissage, de leurs interpénétrations. Je tente de créer de nouvelles formes d’expressions artistiques qui naissent de ces métissages. Mêlant les références en toute liberté, je cherche à élaborer des dispositifs signifiants, renonçant à l’idée d’une corporalité idéale appliquée à tous, conscient que chaque pratique est porteuse d’univers mentaux et de jouissances spécifiques. À mon sens, ces métissages ne se réduisent pas à un simple formalisme, les pratiques corporelles ne sont jamais neutres ou purement instrumentales. Elles impliquent des enjeux symboliques puissants d’ordre politique, sensible et philosophique. Avec cette nouvelle création, j’ai voulu aller beaucoup plus loin dans ma réflexion sur les vertus du mélange et de l’hybridation, abordées dans mes pièces antérieures avec la complicité de Dominique Hervieu. J’ai voulu © Patrick Berger Comment vous est venue l’idée de ce spectacle ? Tout est parti d’une conversation amicale et passionnée avec Patrice Thibaud sur les différences et les similitudes entre le comique de gestes burlesque et la danse. Tout dans le burlesque participe de l’expression des sentiments humains. Par ses mimiques, le burlesque semble dire de façon explicite ce qui semble caché dans la danse. Très vite est né le désir de confronter ces deux pratiques dans une même œuvre. J’étais très heureux à l’idée que Patrice participe à cette création. Créateur lui-même de nombreux spectacles, Patrice est un poète, un acrobate, un trapéziste du rire. Il a l’intelligence et la profondeur humaine des grands artistes comiques. La perspective de cette collaboration m’enchantait. La question qui se posait fut de trouver une œuvre suffisamment souple, ouverte mais aussi solide pour être autre chose qu’un pur prétexte. Don Quichotte nous est apparu comme une évidence : c’est le premier grand roman moderne qui trempe sa plume dans l’encre du burlesque. Entretien avec José Montalvo (suite) m’obliger à de nouveaux déplacements, à de nouveaux défis, qui amènent tous mes acquis à se défaire et à se reconstruire pour, je l’espère, découvrir de nouveaux territoires chorégraphiques. fond. Comme tous les Espagnols, j’ai le souvenir de cendriers, de nappes et de stylos donquichottesques. Enfin, pour faire un point à une étape de ma vie en restant fidèle à l’héritage de Cervantès, mais aussi à la danse dans ce qu’elle peut avoir de virtuose donc d’inactuel et de donquichottesque aujourd’hui. Retrouve-t-on des traces du ballet original dans votre spectacle ? Oui, la partition chorégraphique de la pièce accueille des extraits du Don Quichotte de Marius Petipa à travers des variations chorégraphiques que nous avons répétées avec Carole Arbo, pédagogue éblouissante et ancienne danseuse étoile de l’Opéra de Paris qui a accepté d’être répétitrice de cette pièce pour les parties historiques. C’est avec beaucoup de plaisir que les danseurs se sont approprié ces fragments, chacun avec sa personnalité. Dans un deuxième temps, ils ont transformé ces variations par le biais d’entremêlements, de juxtapositions avec d’autres pratiques corporelles ou des éléments spécifiquement chorégraphiques que nous avions développés avec Dominique Hervieu au sein de la compagnie. Par ailleurs, côté musical, j’ai demandé à Sayem, un jeune et talentueux arrangeur et compositeur de musique actuelle, de penser à une relecture décalée de la partition de Minkus. © Patrick Berger Y a-t-il quelque chose d’autobiographique dans le choix de cette œuvre ? Oui, peut-être le désir de ne pas oublier mes rires d’enfants, lorsque ma grand-mère me lisait pour la première fois Don Quijoté de Cervantès. Pour ne pas oublier les bonheurs de mes premiers cours de danse, quand ne comptait rien d’autre que de réussir un grand battement sur une musique de Minkus jouée au piano. Mais surtout, je crois avoir choisi cette œuvre pour le bonheur de satisfaire ce besoin de gaîté, qui est au fond de nous, moins avoué que le goût de la tristesse, du désastre, de la catastrophe, mais non moins pro- © Patrick Berger Qu’appelez-vous l’héritage de Cervantès ? N’est-ce pas étrange pour un chorégraphe de se référer à cet écrivain ? Comme vous le savez, Cervantès est une source d’inspiration pour beaucoup de compositeurs, peintres, cinéastes, illustrateurs, metteurs en scène et chorégraphes. J’aime beaucoup l’expression de l’écrivain mexicain Carlos Fuentes : « Métisser c’est Cervantiser, trouver la vocation de l’inclusion, dépasser le maléfice de l’exclusion ». Il me semble que le piège à éviter pour un chorégraphe est de tomber dans l’illustration pure et simple du roman, tenter de restituer pas à pas son déroulement. D’ailleurs comment serait-ce possible ? Il y a près de six cents personnages dans le Don Quichotte de Cervantès ! Mon parti pris est plutôt de tenter de rendre hommage aux principes qui constituent le roman, aux dispositifs formels qui contiennent en germe trois siècles de production romanesque, c’est cela que j’appelle l’héritage de Cervantès… Il n’y a pas de création nouvelle qui ne s’appuie sur une tradition qui la précède, comme toute tradition ne peut survivre sans l’apport de créations nouvelles. Je suis aussi très attaché au dialogue des genres sur lesquels Cervantès a fondé la modernité narrative : le roman comme libération de l’imagination, le roman dans le roman, le récit inséré qui interrompt le récit principal, brouillant le principe d’unité et de pureté pour consacrer le droit à l’impureté et à la diversité. Alors voilà : remplaçons le mot « roman » par le mot « chorégraphie » ! José Montalvo En parallèle de ses études d’histoire de l’art et d’arts plastiques, José Montalvo apprend la danse auprès du chorégraphe américain Jérôme Andrews, ainsi que de Françoise et Dominique Dupuy, disciples du chorégraphe « expressionniste » Jean Weidt. Il danse dans leur compagnie Les Ballets modernes de Paris et enrichit sa formation en suivant les stages de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolaïs et Merce Cunningham. Depuis cette période, José Montalvo, assisté de Dominique Hervieu, s’investit dans la production d’un ensemble d’œuvres qui se répondent tout en se suffisant à elles-mêmes : Hollaka Hollala (1994), La Gloire de Jérôme A. (1996), Pilhaou Thibaou (1996), Les Surprises de Mnémosyne (1996), La Mitrailleuse en état de grâce (1997), Paradis (1997), Le Jardin Io Io Ito Ito (1999), Babelle heureuse (2002). Il créé en 1999, pour les danseurs étoiles de l’Opéra national de Paris, Le Rire de la lyre. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est parallèlement nommé directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot. En 2001, à Londres, il reçoit avec Dominique Hervieu le Prix Laurence Olivier pour Le Jardin Io Io Ito Ito, meilleur spectacle de danse de l’année. En 2004, ils créent ensemble la chorégraphie et la mise en scène de l’opéra de Jean-Philippe Rameau Les Paladins, sous la direction musicale de William Christie des Arts florissants au Théâtre du Châtelet. Unanimement salué par la presse internationale, le spectacle est nominé en 2005 pour le Prix Laurence Olivier dans la catégorie Best new opera production et reçoit à Prague le Prix de la meilleure captation d’opéra pour le film réalisé par François © Patrick Berger Il réalise de courtes pièces ludiques, sortes d’aphorismes chorégraphiques, de fugaces mini-romans d’émotions dansées pour lesquelles il reçoit différents prix aux Concours internationaux de Nyon (1986), Paris (1987), Cagliari (1988). Ses pièces sont interprétées par Dominique Hervieu : c’est le début d’une aventure artistique et d’une profonde complicité, qui donnera naissance à la Compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, il s’engage dans une voie nouvelle : la création d’événements in situ avec les Danses à voir et à danser. En 1993, il participe aux Arts étonnants au Théâtre National de Chaillot dans le cadre du festival Paris quartier d’été et créé, la même année, avec le vidéaste Michel Coste, Double Trouble, pièce qui confronte l’image technologique et la présence physique des corps des danseurs. Roussillon, le Grand prix audiovisuel et DVD de l’Académie Charles Cros 2006 et le Diapason d’or de l’année 2006 décerné au meilleur DVD. En 2005, On danƒe reçoit un accueil critique et public enthousiaste. En 2006, José Montalvo reçoit avec Dominique Hervieu le Prix chorégraphique de la SACD. En 2008, ils consacrent un diptyque à George Gershwin composé de deux œuvres très contrastées : Porgy and Bess, saluée par la presse et ovationnée par le public, et Good Morning, Mr. Gershwin. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés à la direction du Théâtre National de Chaillot. En mai 2010, ils y créent Orphée, à la manière d’une plongée dans la richesse foisonnante des interprétations du mythe d’Orphée à travers les siècles. Lalala Gershwin, une variation autour de Good Morning, Mr. Gershwin voit le jour à l’automne 2010 à Chaillot et scelle leur dernière création ensemble avant que Dominique Hervieu ne quitte le théâtre pour diriger la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo reste artiste permanent au Théâtre National de Chaillot, aux côtés de Didier Deschamps, son actuel directeur. Patrice Thibaud > Comédien Après dix ans d’expérience et de collaborations au sein de compagnies théâtrales et musicales, Patrice Thibaud joue dans Duo, histoire d’amourire en 1994, avec Michèle Guigon. En 1995, il intègre la troupe permanente du Centre dramatique national de Reims, dirigée par le metteur en scène Christian Schiaretti. Il y reste cinq ans durant lesquels il aborde différents styles théâtraux. On le remarque entre autres dans Hamed philosophe d’Alain Badiou, Polyeucte martyr de Corneille et Les Visionnaires de Desmarest de Saint-Sorlin. En 2001, c’est la rencontre avec Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, avec qui il joue au théâtre dans La Cour des grands, Les Étourdis, les Soirée Tati et à l’opéra dans L’Enlèvement au sérail de Mozart et L’Étoile de Chabrier. En 2006, il crée avec Philippe Leygnac un spectacle pour la cérémonie d’ouverture du Festival international de Salzbourg. On l’a vu également à la télévision et au cinéma dans Astérix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann, Agathe Cléry d’Étienne Chatiliez, Mes amis, mes amours de Lorraine Levy, La Cerise sur le gâteau de Laura Morante et prochainement dans le premier film de Jamel Debbouze. Il crée à Chaillot Cocorico en 2008, Jungles en 2010 et, à La Comète de Châlons-en-Champagne, Fair-Play en 2012. Ces trois spectacles sont actuellement en tournée mondiale. Natacha Balet > Danseuse Danseuse de nationalité franco-suisse, Natacha Balet intègre le Conservatoire cantonal du Valais à Sion (Suisse) à l’âge de 6 ans et se forme aux disciplines classique et contemporaine ainsi qu’à l’engagement scénique. En 2008, elle sort diplômée d’état en danse du Centre de formation des enseignants de la danse et de la musique de Normandie (CeFEDeM) et poursuit sa formation à la Folkwang-Hochschule de Essen (Allemagne) où elle approfondit d’autres techniques (théâtre, Graham...). De 2003 à 2005, elle danse au sein de la Cellule d’Insertion Professionnelle et notamment du collectif Le Marchepied, fondé par Corinne Rochet et Nicholas Pettit à Lausanne (Suisse) et participe aux créations La Pertinence du non (2004) et Les 4 chambres (2005). En 2007, elle est interprète dans différentes créations en Europe pour les compagnies Les Chaises et Un train en cache un autre. En 2009, elle découvre le travail de Sylvain Groud avec Docks 76 et celui de Claudio Bernardo (Belgique). Parallèlement, elle crée et présente à Rouen C’est trop compliqué et mène un travail pédagogique avec des élèves de classes maternelles de SeineMaritime. À l’automne 2009, elle intègre la compagnie Montalvo-Hervieu avec Orphée et retrouve cette année José Montalvo dans sa dernière création. Lucie Dubois > Danseuse Parallèlement à ses études au sein de l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, où elle obtient le Diplôme national supérieur professionnel de danseur en 2012, Lucie Dubois s’investit dans différents projets. En 2007, elle participe à Waterborn de Carolyn Carlson. En 2009, elle incarne le rôle de La Mort dans le ballet Carmen, du chorégraphe Monet Robier. En 2010, elle intègre le Cannes Jeune Ballet et y interprète Quand les mots prennent vie d’Antonio Ceresia durant les Journées de la création chorégraphique à Cannes et lors des Rencontres de jeunes ballets à Madrid. Cette même année, elle est également soliste dans Step in the street de Martha Graham. En 2011, elle est interprète dans la création d’Eliezer DiBritto, Wunderblock, dans le cadre du Printemps des Arts de Monte Carlo. On la retrouve ensuite au Festival de danse de Cannes dans Opus 40 de Jean-Christophe Maillot et dans Danse blanche de Dominique Bagouet. En 2012, elle participe à « Danse en mai » au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en interprétant le rôle principal dans Opus 40 de Jean-Christophe Maillot et joue dans Petite symphonie de David Bombana. Elle suit également un stage professionnel au Béjart Ballet Lausanne puis aux Ballets de Monte-Carlo dirigés par Jean-Christophe Maillot. Elle intègre ensuite la compagnie José Montalvo pour jouer Don Quichotte du trocadéro. Nathalie Fauquette > Danseuse Née en 1987 à Villeneuve d’Ascq, Nathalie Fauquette débute la gymnastique rythmique à l’âge de 7 ans. À 12 ans, elle poursuit sa formation sportive au Pôle France de Calais et participe alors à de nombreux championnats. À force de travail, de persévérance et surtout de passion, elle intègre l’équipe de France de gymnastique rythmique à 16 ans. Elle participe à plusieurs championnats d’Europe et championnats du monde de 2003 à 2006. Elle rejoint ensuite l’ensemble France au Pôle d’Évry qui se classe 6ème aux championnats d’Europe en 2006 et rate de peu la qualification pour les Jeux olympiques de Pékin. Désirant alors explorer d’autres univers, en adéquation avec ses qualités sportives, elle saisit l’opportunité de travailler avec le chorégraphe Kamel Ouali et intègre alors la troupe de danseurs de la comédie musicale Cléopâtre, la dernière reine d’Égypte. Cette expérience confirme sa volonté de poursuivre dans le milieu de la danse et du spectacle. Désirant sans cesse progresser, elle poursuit sa formation dans plusieurs écoles de danse parisiennes tout en s’intéressant au travail de comédien. En 2010, Kamel Ouali lui permet d’allier danse et comédie en la choisissant pour le premier rôle de Mina dans la comédie musicale Dracula, l’amour plus fort que la mort. Elle rencontre ensuite José Montalvo qui lui offre de reprendre un rôle dans Orphée, puis en 2012 dans Don Quichotte du Trocadéro. Sandra Mercky > Danseuse Sandra Mercky commence la danse par une formation classique et jazz à 5 ans. Elle étudie à l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, puis part au Jeune ballet du Geneva Dance Center. Elle participe ensuite au Collegiate Summer Intensive à l’American Ballet Theatre de New York. Engagée en 2006 par la compagnie Moves and Lines, elle s’installe à Paris où elle travaille avec diverses compagnies et chorégraphes comme Christèle Venet (danseuse à l’American Ballet Theatre), Vanessa Villain (chorégraphe pour Ballets Arts à New York et pour Alvin Ailey Dance School), Violetta Sydorenko (danseuse des ballets de Kiev), Ethery Pagava (danseuse étoile internationale pour les ballets Roland Petit et pour le Grand Ballet du Marquis de Cuevas) En parallèle, elle se forme à la danse hip hop, créant ainsi un style hybride, ce qui lui permet d’élargir ses horizons professionnels. Elle se met à danser lors de concerts ou pour de grandes marques telles que Adidas ou Estée Lauder. Elle travaille aussi pour la télévision dans un reportage avec Nils Tavernier, le téléfilm La Véritable Histoire de Blanche-Neige et des émissions de télévision. Elle participe également à deux comédies musicales : Le Bourgeois Gentilhomme et Adam et Ève, la seconde chance de Pascal Obispo. Elle travaille à présent avec la compagnie Hybride, dirigée par le chorégraphe Lionel Hun du Cirque du soleil, et avec la compagnie José Montalvo. Jennifer Suire dite Pookie > Danseuse Jennifer Suire, dite Pookie, découvre la danse en 2001 sur le parvis de l’Opéra de Lyon où elle rencontre le groupe Pockemon. Elle décide alors de se former à leurs cotés de façon autodidacte. Elle participe à des compétitions nationales et internationales qui prennent la forme de battles de danse et obtient rapidement des victoires en France, en Allemagne, en Hollande, en Grande-Bretagne, mais également au Canada et aux États-Unis. Peu de temps après, elle commence à s’intéresser à la scène artistique et intègre en 2003 la compagnie Black Blanc Beur sur la création du spectacle Si je t’M. En 2005, elle est sollicitée par la compagnie Käfig pour la création du spectacle Terrain vague. Après une tournée internationale de plus de 200 dates, elle rejoint de nouveau la compagnie Black Blanc Beur en 2009 pour My Tati Freeze, projet uniquement consitué de danseuses. Elle part ensuite en Allemagne avec la troupe Interkunst pour le spectacle Instant Act 2010. Elle rejoint à son retour l’équipe des Échos-Liés. En 2011, elle est appelée par la compagnie Massala pour intervenir sur des projets pédagogiques et artistiques, avant d’intégrer la compagnie José Montalvo. Sharon Sultan > Danseuse En 1993, après des études classiques, Sharon Sultan se lance à corps perdu dans la danse flamenca avec l’opéra Carmen, chorégraphié par Cristina Hoyos pour l’Opéra Royal de Londres. Elle joue ensuite Chimène dans Le Cid, puis Princesse Emina dans La Venta Quemeda de Jean-Philippe Bruttmann. En 2003, elle intègre la troupe Instante Flamenco avec le danseur El Kuele et Cristo Cortes. Elle devient ensuite danseuse officielle du Paris Jazz Big Band dans le spectacle Sol y luna, spécialement créé pour elle par les musiciens Pierre Bertrand et Nicolas Folmer. Parallèlement, elle danse à la télévision (TF1, F2, M6) pour Faudel et est régulièrement sollicitée par Kamel Ouali, pour participer à ses shows et pour être professeur de flamenco dans l’émission Celebrity Dancing, diffusée sur TF1. En 2008, elle crée avec Jean-Antoine Hierro un spectacle chorégraphique en 5 actes sur une musique de Pierre Bertrand et un orchestre de 12 musiciens. En 2010 et 2011, elle intègre à la troupe de Zorro, Le Musical joué aux Folies Bergères puis en tournée. Elle est l’étoile montante du flamenco en France, elle possède une profondeur d’émotion, une grâce et une fluidité dans ses mouvements qui font d’elle l’une des plus grandes spécialistes des soleas et seguirias, deux styles de flamenco. Warenne Adien dit Desty Wa > Danseur Warenne Adien, dit Desty Wa, découvre la danse à l’âge de 17 ans à travers le hip hop, mais c’est le krump, une danse originaire de Los Angeles et inspirée des danses tribales africaines, qui attire son attention. Précurseur de ce style en France et en Europe, il souhaite le faire découvrir au public et monte sur scène avec l’opéra Porgy and Bess (2008) de la compagnie Montalvo-Hervieu à l’Opéra de Lyon, puis danse ensuite dans leur succès international Good Morning, Mr. Gershwin (2008). Il poursuit aujourd’hui sa collaboration avec José Montalvo. Abdelkader Benabdallah dit Abdallah > Danseur Originaire d’Algérie, Abdelkader Benabdallah, dit Abdallah, apprend les danses folkloriques, comme la darbouka ou la raita, auprès des hommes de sa famille, avant d’arriver en France en 1982. En 1993, il découvre la culture funk et la danse hip hop, attiré par les effets d’illusion que l’on peut donner avec le corps. En 1998, il arrête ses études d’économie pour se consacrer à la danse. En 2004, il fait la rencontre des pionniers américains Electric Boogaloos. Il se spécialise alors dans le popping, qui consiste à la contraction et à la décontraction des muscles en rythme. Il suit ensuite des stages au Centre national de la danse et à la Maison de la danse pour compléter sa formation et intègre la compagnie Traction Avant avec la pièce A+A. Après s’être investi dans des projets éducatifs en Égypte, il s’installe à Paris en 2005 et reprend des Hautes études des pratiques sociales. À la fois chercheur et danseur de rue, il développe un style entre la pantomime, le popping et le style oriental, avec une touche d’humour et de folie. Il réalise dans le même temps, une ethnographie de la danse de rue à Paris. Il monte deux shows, La Poupée et Wa Ja Ja, avant de faire la rencontre de José Montalvo. Simhamed Benhalima dit Seam Dancer > Danseur Artiste de renommée mondiale dans le milieu de la danse hip hop, Simhamed Benhalima, dit Seam Dancer, a su faire évoluer son style à travers ses expériences de scène. Il collabore avec de nombreuses compagnies dont Boogie Lockers, Division Alpha, Vagabond Crew, Malka, Misook Seo, Accrorap (Kader Atou), Nasser Martin-Gousset, Käfig (Mourad Merzouki), Traffic de styles (Sébastien Le Francois), la compagnie Montalvo-Hervieu et autres danseurs classiques, africains, contemporains, circassiens, capoeiristes... En 2001, il danse avec Vagabond Crew lors des Rencontres urbaines de La Villette dans Chienne de vie. En 2005, il fonde la compagnie Brodway, crée Vas-y Maurice, puis Troubles intérieurs dans le cadre de l’accueil studio du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2012, il participe aux vingt ans de Suresnes Cités Danse avec sa pièce Existe. Récemment, avec les Vagabond Crew, il devient triple champion du monde de break dance (2010, 2011, 2012). Il rejoint régulièrement la compagnie Montalvo-Hervieu dans ses spectacles : Le Jardin Io Io Ito Ito (1998), Variations au paradis (2000), Babelle heureuse (2002), Les Paladins (2004), On danƒe (2005) et La Bossa Fataka de Rameau (2006). Jérémie Champagne > Danseur Initié au piano et aux arts vivants, Jérémie Champagne découvre les claquettes à l’âge de 7 ans. Il poursuit sa formation entouré des meilleurs pédagogues du pays et évolue avec les meilleurs danseurs internationaux. On le découvre dans plusieurs comédies musicales et spectacles de tap dance en tant que danseur, chanteur et comédien : Zazou, Le Petit Chose, La Petite Fille aux allumettes, Clak-Son, Box-Son, Camut Band, Djellaba Groove, Passion of Tap, Tap Factory, ou encore dans Lalala Gershwin, spectacle qui marque sa première collaboration avec la compagnie Montalvo-Hervieu. On le retrouve aussi à la télévision dans des publicités, dans les clips de Birdpaula et Sébastien Agius, dans l’émission Le Plus Grand Cabaret du monde de France 2, mais aussi parmi les finalistes de l’émission You Can Dance sur la chaine NT1. Son intérêt pour la musique l’amène également à composer pour des spectacles musicaux : Pinocchio, le musical ainsi que Le Chant de coton. En 2012, il obtient le titre de meilleur clip aux NRJ DJ Awards 2012 pour la réalisation du clip de Bob Sinclar, Groupie, en tant que chorégraphe, et intègre la compagnie José Montalvo pour cette nouvelle création. Lazaro Cuervo Costa > Danseur Né en 1983 à Cuba, Lazaro Cuervo Costa, qui révèle très jeune de grandes dispositions artistiques et sportives, est vite dirigé vers une école professionnelle de danse. À 10 ans, il devient pensionnaire de la réputée Escuela Nacional de Artes de La Havane et y étudie le ballet classique et la danse moderne et contemporaine. En 2001, il obtient le diplôme de danseur et de professeur de danse, avant d’intégrer l’Instituto Superior de Artes de la Havane. Il danse ensuite pour plusieurs compagnies telles que Danza Nacional de Cuba, Narciso Medina, Danza Combinatoria, Folklorico Nacional de Cuba, le Havana Night Show, ainsi que pour le Cabaret Tropicana de Cuba. Il part ensuite en tournée en Europe et décide alors de s’installer en France. En 2006, on le retrouve dans La Légende du Roi Lion à Disneyland Paris, puis dans un ballet contemporain de Bruno Agati au Théâtre de Paris et aux 31e Master Classes Internationales du festival de Châteauroux, puis dans le spectacle Bobin’o au Théâtre Bobino. En 2007 et 2008, il chante et danse dans la comédie musicale Le Roi Lion au Théâtre Mogador et, en 2009 et 2010, dans la comédie musicale Tarzan à Hambourg (Allemagne). Dernièrement, il a fait une apparition très remarquée à la télévision dans La Meilleure Danse sur M6, avec un solo dansé entièrement nu qui lui a permis d’atteindre les quarts de finale de la compétition. Blaise Kouakou > Danseur En 1993, Blaise Kouakou intègre le Ballet national de Côte d’Ivoire, puis danse et chorégraphie pour plusieurs compagnies ivoiriennes de 1995 à 1997. Il participe à la création de Bernardo Montet, Isse Timosse (1996), et, deux ans plus tard, rejoint la compagnie Georges Momboye sur le spectacle Watissera (1998). Depuis sa rencontre avec José Montalvo et Dominique Hervieu sur Le Jardin Io Io Ito Ito (1998), il participe aux principaux projets chorégraphiques de la compagnie : Variation au paradis (2000), Babelle heureuse (2002), On danƒe (2005), La Bossa Fataka de Rameau (2006), Good Morning, Mr. Gershwin (2008), ainsi qu’aux opéras Les Paladins (2004) de Jean-Philippe Rameau au Théâtre du Châtelet, sous la direction de William Christie, et Porgy and Bess (2008) de George Gershwin à l’Opéra national de Lyon, sous la direction de William Eddins. Interprète et auteur de chansons populaires et traditionnelles, son chant, sensible et puissant, est très présent dans Orphée, des chorégraphes Montalvo-Hervieu. Roberto Pani dit Bobo > Danseur La formation de Roberto Pani, dit Bobo, est étendue : danseur classique, danseur contemporain et danseur africain, il pratique aussi le modern jazz et le tango argentin. En Italie, son pays natal, il danse avec de nombreux chorégraphes parmi lesquels : Vittorio Biagi, Michael McNeill, Michael Peters, Roberto Pace et Bob Curtis. Il joue et danse également au théâtre dans la pièce I Giganti della Montagna, mise en scène par Mauro Bolognini. En France depuis 1992, il est tour à tour interprète, assistant chorégraphique, répétiteur ou enseignant pour José Montalvo et Dominique Hervieu. Il participe ainsi aux principales créations ou reprises de la compagnie : Double Trouble (1993), Hollaka Hollala (1994), Pilhaou Thibaou II et La Gloire de Jérôme A (1995), La Mitrailleuse en état de grâce (1996), Paradis (1997), Un nioc de paradis (1998), Babelle heureuse et Intervallo Brio (2002), Le Corbeau et le Renard (2003) et Les Paladins (2004). Parallèlement, en 1993, il est interprète dans l’opéra La Dame de pique, chorégraphie de Jean Guizerix. En 1994, il danse pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de la francophonie, sur une chorégraphie de Jean Gaudin. Fouad Hammani > Répétiteur En 1986, Fouad Hammani co-fonde le groupe hip hop P.M.G et collabore avec la compagnie Black Blanc Beur en 1989 pour le Bicentenaire de la Révolution française à Montreuil. En 1991, P.M.G devient MACADAM et participe à de nombreuses représentations en France et à l’étranger, dont l’Opéra Comique en 1992. En 1994, il obtient avec son nouveau groupe IF une nouvelle co-production du Théâtre contemporain de la danse, et ouvre les premières Rencontres de danses urbaines de La Villette en 1996. Il intègre ensuite la compagnie Dansaveur avec laquelle il remporte le Prix international de chorégraphie Volonine en 1997. La même année, il co-fonde Boogie Lockers et multiplie les prestations de Bercy au Théâtre du Gymnase en passant par la television. Il chorégraphie et danse pour des artistes tels que les Rita Mitsouko, Matt Houston ou MC Solaar et intervient dans de nombreux stages pédagogiques notamment avec le Centre national de la danse. Il est aussi l’un des coordinateurs pédagogiques et intervenants danse de la compagnie Käfig pour le Centre chorégraphique national de Créteil et de la compagnie Montalvo-Hervieu pour le Théâtre National de Chaillot, ainsi que formateur ARIAM pour les futurs professeurs des conservatoires. En 2003, il intègre la compagnie Montalvo-Hervieu sur l’opéra Les Paladins (2004) et collabore sur On danƒe (2005), La Bossa Fataka de Rameau (2006) et Lalala Gershwin (2010). En 2012, il est danseur assistant pour Dominique Hervieu à la Maison de la danse et lors de la Biennale de Lyon et collaborateur répétiteur de José Montalvo pour les vingt ans de Suresnes Cités Danse. Delphine Caron > Répétitrice Diplômée en 1985 du CNRS de Rouen en danse classique, Delphine Caron part ensuite au CNSMD de Lyon en danse contemporaine. Depuis 1994, elle est interprète pour les compagnies Sinopia, Abou Lagraa, Nacera Belaza et la compagnie Montalvo-Hervieu entre 1994 et 2008. Elle assiste notamment Abou Lagraa sur Passage, une commande du festival Suresnes Cités Danse en 2000. Assistante de José Montalvo sur la création Les Surprises de Mnémosyne en 1996 à l’Opéra de Florence, elle poursuit sa collaboration avec la compagnie Montalvo-Hervieu en tant qu’interprète pour les spectacles La Mitrailleuse en état de grâce la même année, Paradis (1997), Les Paladins (2004) et On danƒe (2005). C’est au cours de cette expérience qu’elle découvre la culture hip hop et décide d’apprendre le popping les Electric Boogaloos, pionniers de ce mouvement. En parallèle, elle développe un travail personnel, enrichi entre autres par la rencontre avec Ushio Amagatsu (butô). Ce travail donne naissance à deux solos : Connected Spaces (2003), commandée par l’IRCAM et réalisée en collaboration avec le compositeur Alastair Bannerman et Impermanence du je(u) (2008). En 2008, elle interprète également Souffles croisés, puis elle crée la compagnie Point Zéro avec laquelle elle réalise L’Impermanence (2009) et Air Pose, présenté à Chaillot en 2009. Joëlle Iffrig > Répétitrice Après avoir suivi une formation au Conservatoire national de Strasbourg, Joëlle Iffrig danse pour plusieurs compagnies de jazz et de danse contemporaine dès 1984. En 1992, elle participe à la Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’Albertville, mise en scène par Philippe Decouflé. Depuis 1994, elle est l’une des interprètes majeures des chorégraphes José Montalvo et Dominique Hervieu. Elle danse dans leurs principales créations : Double Trouble (1993), Hollaka Hollala (1994), La Mitrailleuse en état de grâce (1996), La Gloire de Jérôme A (1995), Paradis (1997), Un nioc de paradis (1998), Variation au paradis (2000), Les Paladins (2004), La Bossa Fataka de Rameau (2006)... Elle est aussi régulièrement assistante répétitrice pour la compagnie, notamment sur On danƒe (2005) et Good morning, Mr. Gershwin (2009), et intervient lors de stages, workshops et ateliers pédagogiques au cours des tournées. Parallèlement, elle rencontre Carolyn Carlson, Ushio Amagatsu et Lloyd Newson qui influeront sur son travail. Elle rejoint également, en tant qu’interprète, la compagnie La Calebasse de Merlin Nyakam, et participe à des performances avec d’autres groupes. Elle collabore sur le plan pédagogique avec Magali Marchal afin de sensibiliser artistes amateurs et professionnels à la liberté de mouvement et d’expression. Par ailleurs, elle collabore avec des metteurs en scène au théâtre : Baladin du monde occidental de Marc Paquien et Les cinq Robes de Luisa de la compagnie Porte-Lune.