Suicides et tentatives de suicide en Provence-Alpes

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Suicides et tentatives de suicide en Provence-Alpes
S U I C I D E
Le bulletin sur la santé de la population régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur
Suicides et tentatives de suicide
en Provence-Alpes-Côte d’Azur
RepèreSanté est le bulletin sur la santé de la population
N°11
2007
régionale qui présente les données acquises dans le cadre
du réseau partenarial de l’Observatoire régional de la santé
En France, le suicide a fait environ 10 800 victimes en 2003,
Provence-Alpes-Côte d’Azur.
soit quasiment deux fois plus que les accidents de la circulation. La prise de conscience nationale de ce problème de santé
L ’ E S S E N T I E L
publique au début des années 90 a abouti, en 1996, lors de
la première Conférence nationale de santé, à l’inscription de la
Quasiment deux fois plus meurtrier que
prévention du suicide dans les dix priorités nationales de santé
les accidents de la route, le suicide représente,
publique. Ceci a été suivi, en 1998, par la mise en place d’un
en France comme en Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Programme national de prévention du suicide.
une priorité de santé publique.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a également retenu
Près de 800 décès par suicide sont enregistrés dans
ce problème comme une priorité régionale, en l’inscrivant dans
la région en moyenne chaque année et, malgré la prise
le Plan régional « Santé des jeunes » puis, plus récemment,
de conscience nationale et les efforts mis en œuvre,
dans le Plan régional de santé publique (PRSP) 2005-2009,
la tendance est à la stabilité. Les systèmes de sur-
avec comme objectif de « mieux repérer, prévenir et prendre en
veillance actuels ne permettent pas de connaître avec
charge la souffrance psychique et le suicide ».
exactitude le nombre de tentatives de suicide (TS).
Seuls les résultats du Baromètre Santé de l’Institut
Près de 800 suicides par an en Provence-Alpes-Côte d’Azur…
national de prévention et d’éducation pour la santé
(INPES) indiquent que 7,6 % des femmes et 2,0 %
… qui touchent essentiellement les hommes,
mais moins qu’en France
des hommes de la région auraient déjà fait une TS
au cours de leur vie.
En termes de prévention, le repérage et la prise
en charge de la crise suicidaire sont fondamentaux et
la formation des professionnels dans ce domaine est
essentielle. Dans la région, un guide répertoire a été
Selon les données les plus récentes disponibles, 791 décès par suicide
surviennent en moyenne chaque année en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont
70 % chez les hommes (période 2001-2003) [Graphique 1]. La mortalité par
suicide y est globalement plus faible qu’en France (-7 %), en raison d’une
sous-mortalité significative chez les hommes (-11 %). Chez les femmes, la situation est équivalente à la moyenne nationale. Ces résultats doivent cependant
être interprétés avec précaution en raison des problèmes de sous-estimation
[Encart « Pourquoi le nombre de décès par suicide est-il sous estimé ? »].
diffusé pour les aider dans la démarche vis-à-vis
des personnes en situation de crise suicidaire.
Une amélioration de la prise en charge
des jeunes suicidants dans les urgences hospitalières
est par ailleurs nécessaire (évaluation des risques
de récidives, organisation de la continuité des soins).
Le bulletin sur la santé de la population régionale
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Nombre annuel moyen de décès par suicide par sexe et âge (PACA, 2001-2003)
120
100
80
60
40
20
0
< 15 ans
Hommes
15-24
ans
25-34
ans
35-44
ans
45-54
ans
55-64
ans
65-74
ans
75-84
ans
85 ans
ou plus
Femmes
Graphique 1
Source : Inserm CépiDC – exploitation ORS PACA
Pourquoi le nombre de décès par suicide
est-il sous-estimé ?
Le nombre de décès par suicide est sousestimé du fait de la difficulté, pour un certain
nombre de décès, de reconnaître ou d’affirmer
leur nature intentionnelle. De plus, certains Instituts de médecine légale ne transmettent pas
toujours les résultats des autopsies au Centre
d’épidémiologie sur les causes de décès (CépiDC) de l’Institut national de la santé et de la
recherche médicale (Inserm). Il en résulte qu’un
certain nombre de décès par suicide sont classés en « causes inconnues » ou « traumatisme
et empoisonnement non déterminé quant à l’intention ». En France, la sous-estimation serait
de l’ordre de 20 % (Jougla, 2002). Celle-ci est
certainement plus importante dans la région
PACA où la part de décès classés en « causes
inconnues » est plus élevée que la moyenne
Dans le cadre du PRSP, des actions de lutte contre le suicide
vont être mises en place dans différents territoires de santé et de
proximité1 de la région. Il paraît donc utile d’affiner la connaissance de la problématique suicidaire à l’échelle infrarégionale.
Il existe notamment une surmortalité par suicide dans les territoires de proximité d’Apt et de Draguignan, par rapport à la
moyenne nationale et une sous-mortalité dans les territoires de
Marseille et de Nice [Carte 1]. Mais la mortalité par suicide est
sans doute fortement sous-estimée dans ces deux derniers territoires où il existe une forte proportion de décès classés en
« causes inconnues ». Des données complémentaires sur la
mortalité par suicide, à l’échelle d’autres territoires, sont disponibles sur le Système d’information régional en santé de l’ORS
(www.sirsepaca.org).
… un problème très préoccupant chez
les jeunes et les personnes âgées
Quel que soit l’âge, les suicides sont beaucoup plus fréquents
chez les hommes que chez les femmes. Les taux de suicide augmentent avec l’âge de façon très marquée chez les hommes à partir
de 65 ans. Mais c’est entre 35 et 54 ans que le nombre de suicides
est le plus important. Les jeunes sont également très concernés :
entre 15 et 24 ans, les suicides sont à l’origine de 13 % des décès
et, entre 25 et 29 ans, cette proportion atteint presque 20 % (contre
1,7 % tous âges confondus).
nationale, en particulier chez les hommes.
1
Territoires définis dans le cadre des travaux de planification hospitalière et
utilisés lors de l’élaboration du Plan régional de santé publique Provence-AlpesCôte d’Azur. La région PACA est divisée en 25 territoires de proximité,
regroupés en 9 territoires de santé.
Le bulletin sur la santé de la population régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur
Indices comparatifs de mortalité* par suicide par territoire de proximité**, deux sexes confondus (1995-1999)
Briançon
Gap
Orange
Digne-les-Bains
Carpentras
Avignon
L’Islesur-la-Sorgue
Apt
Manosque
Menton
Cavaillon
Salonde-Provence
Grasse
Pertuis
Arles
Cannes
Draguignan
Miramas
Nice
Antibes
Aix-en-Provence
Fréjus
Istres
Fos-sur-Mer
Brignoles
Sainte-Maxime
SaintTropez
Marseille
Toulon
0
50 km
[ 71; 90 [
< 71
Base 100 = France métropolitaine
[ 90 ; 103 [
[ 103 ; 120 [
≥ 120
* Rapport du nombre de décès observé au nombre de décès qui serait obtenu si les taux de mortalité par sexe et âge étaient identiques aux taux nationaux.
** Selon découpage défini par l’arrêté du 28 janvier 2005
Carte 1
Sources : Inserm CépiDC, INSEE – exploitation ORS PACA, www.sirsepaca.org
Evolution des taux comparatifs* par suicide de 1981 à 2002 par sexe et âge (PACA, France)
30
pour 100 000
25
20
15
10
5
19
81
19
82
19
83
19
84
19
85
19
86
19
87
19
88
19
89
19
90
19
91
19
92
19
93
19
94
19
95
19
96
19
97
19
98
19
99
20
00
20
01
20
02
0
Hommes PACA
Ensemble PACA
Femmes PACA
Ensemble France métropolitaine
* Taux que l’on observerait dans la région si elle avait la même structure par âge que la population
de référence (population de France métropolitaine au recensement de 1990). L’année indiquée est
l’année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul.
Graphique 2
Sources : Inserm CépiDC, INSEE – exploitation ORS PACA
… une mortalité stable depuis
la fin des années 90 malgré
la prise de conscience nationale
En France, après une période de forte croissance (1975-1985),
la mortalité par suicide est restée stable avec une légère diminution au milieu des années 90. Depuis 1999, malgré les efforts
consentis au niveau national pour lutter contre le suicide, les taux
de mortalité sont restés stables. En région, la situation a évolué
de façon similaire : en 10 ans (1992-2002), le taux de mortalité
par suicide a diminué de 17 % (20 % en France), de façon plus
marquée chez les hommes que chez les femmes [Graphique 2].
Dans les années à venir, il est probable que le nombre de suicides connaisse une augmentation, du fait du vieillissement de
la population et des taux élevés de suicide chez les personnes
âgées (Mouquet, 2006). L’objectif de réduction de la mortalité par
suicide à 10 000 décès par an, quasiment atteint ces dernières
années, risque donc d’être difficile à maintenir.
Contrairement au suicide, les tentatives de suicide
sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes
En raison de l’absence de système d’enregistrement systématique, il n’est pas possible de connaître avec exactitude le nombre
de tentatives de suicide (TS). Une partie d’entre elles, qui donne
lieu à un recours aux soins, peut toutefois être estimée en croisant
différentes sources de données existantes au niveau national. En
2002, 195 000 TS auraient ainsi donné lieu à un recours aux soins
en France (Mouquet, 2006). En extrapolant cette méthode à l’échelle
régionale, le nombre attendu de TS ayant pu donner lieu à un recours aux soins en 2002 en PACA est d’environ 15 000.
Ces données ne concernent que les TS donnant lieu à une prise
en charge médicale et sous-estiment l’ampleur du phénomène. Lors
du dernier Baromètre Santé 2005, 7,6 % des femmes et 2,0 % des
hommes de la région PACA ont déclaré avoir déjà fait au moins une
TS au cours de leur vie [Graphique 3]. Parmi ces personnes, deux sur
trois ont déclaré n’avoir fait qu’une seule tentative et une sur six
avoir récidivé une fois.
Fréquence déclarée des tentatives de suicides et des pensées suicidaires par sexe
(15-75 ans, PACA, reste de la métropole)
8%
7,6
7,0
7%
5,9 5,8
6%
5,3
5%
4,5
4%
3,0
3%
2%
2,0
1%
0%
Hommes
Femmes
TS au cours de la vie
PACA
Hommes
Femmes
Pensées suicidaires au cours
des 12 derniers mois
Hors PACA
Les différences entre la région PACA et le reste de la métropole ne sont pas
statistiquement significatives.
Graphique 3
Source : Baromètre Santé 2005, INPES – exploitation ORS PACA
La prévention du suicide s’articule notamment
Le guide répertoire régional sur la prévention et
la prise en charge de la crise suicidaire
autour d’actions de repérage et d’accompagnement
des personnes suicidaires pour éviter qu’elles ne passent à l’acte et d’actions de réduction des risques de
Ce guide est destiné aux professionnels de la région pour
récidive.
les aider à repérer et aborder la souffrance psychique et le
phénomène suicidaire et à orienter les personnes, quel que
soit leur âge, quand cela est nécessaire. Il ambitionne de favoriser la collaboration des nombreux acteurs de terrain des
secteurs sanitaire et social afin de faire face plus efficacement
à ce problème de santé publique. La partie « guide » donne
quelques repères épidémiologiques et des éléments pour détecter les signes précurseurs du suicide et réagir au mieux
face à une personne présentant des signes suicidaires. La
partie « répertoire » recense les coordonnées des personnes
et des structures ressources de la région.
Guide disponible sur le site
www.orspaca.org
(rubrique « Publications et tableaux de bord »)
Mieux connaître et repérer les signes d’alerte
pour prévenir les suicides et tentatives de suicide
Le repérage de la crise suicidaire2 s’appuie sur trois types de
signes : l’expression d’idées suicidaires, des manifestations de type
troubles anxieux et dépressifs avec sentiment d’échec et un contexte
de vulnérabilité (troubles mentaux évolutifs ou évènements de vie
douloureux) (ANAES, 2000).
En 2005, selon les résultats du Baromètre Santé, 5,9 % des femmes et 5,3 % des hommes de la région PACA ont pensé au suicide
au cours de l’année [Graphique 3]. Les faibles effectifs régionaux ne
permettent pas de détailler ces prévalences selon l’âge, mais les
données nationales indiquent une forte prévalence chez les jeunes
de 15-19 ans (8,5 %).
La prévention du suicide et des tentatives de suicide implique
autant les professionnels [Encarts « Le guide répertoire… » et « Le repérage
des idées suicidaires… »] que la famille et l’entourage proche, voire socioprofessionnel (ANAES, 2000).
Ce guide, édité en 2005, a été réalisé par l’ORS PACA à la demande de
la Direction des affaires sanitaires et sociales (DRASS) et du Conseil
régional, en collaboration avec les membres d’un comité de pilotage.
2
Crise psychique dont le risque majeur est le suicide
Le bulletin sur la santé de la population régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur
Améliorer la prise en charge des jeunes suicidants
dans les services d’urgences pour prendre en compte
la souffrance psychique et éviter les récidives
Selon les recommandations pour la prise en charge hospitalière
des adolescents après une TS, éditées en 1998, « tout adolescent
suicidant doit être adressé aux urgences d’un établissement de
soins » et la prise en charge doit répondre à un certain nombre de
critères (ANAES, 1998).
Quatre ans plus tard, une étude réalisée dans 18 services d’accueil des urgences de la région PACA, a montré que si la prise
en charge initiale (accueil, entretien avec un psychiatre) était réalisée dans des conditions conformes aux recommandations professionnelles dans la grande majorité des cas, la prise en charge
hospitalière (évaluation du risque de récidive, de l’environnement
socio-familial) et, surtout, la préparation à la sortie n’étaient pas
optimales. Près d’un jeune suicidant sur deux avait quitté l’établissement moins de 24 heures après l’hospitalisation. A noter également qu’un jeune sur dix était sorti contre avis médical (Verger,
2004).
Même si les résultats du Baromètre Santé 2005 suggèrent un
accroissement des taux d’hospitalisation parmi les personnes ayant
déjà fait au moins une TS (de 55 % en 2000 à 60 % en 2005) (Guilbert, 2000), les jeunes restent moins fréquemment hospitalisés que
leurs aînés (25,6 % des 15-19 ans contre 58,2 % des 26-34 ans et
70,7 % des 35-44 ans).
L’amélioration des pratiques de prise en charge des jeunes suicidants passe par le renforcement de la formation des personnels
soignants. Une attention particulière doit aussi être portée aux parents et aux proches qui peuvent éprouver des sentiments de culpabilité, de ressentiment et rencontrer des difficultés à s’exprimer
sur cet évènement difficile, par
peur de reproches ou de condamnation. Informer les familles sur
les aides et les centres ressources
est également essentiel.
Le repérage des idées suicidaires
lors de l’initialisation d’un traitement antidépresseur
en médecine générale est insuffisant –
résultats du panel régional de médecins généralistes
Même si le dépistage du risque suicidaire est
controversé en raison de la faible valeur prédictive
des outils de dépistage, de nombreux auteurs insistent
sur l’importance du repérage des idées suicidaires en
médecine générale, chez les patients ayant un facteur
de risque de suicide et lors de la mise sous traitement
antidépresseur. Lors d’une étude menée auprès du panel de 600 médecins, représentatif de l’ensemble des
médecins généralistes libéraux de la région PACA, la
présence d’idées suicidaires a été observée chez 20 %
des patients pour lesquels un traitement antidépresseur
ou anxiolytique avait été initialisé, mais n’a été détectée
par le médecin que chez la moitié d’entre eux (Verger,
2006). Les médecins ayant suivi une formation continue
sur la prise en charge de la dépression repéraient mieux
les idées suicidaires. L’amélioration de la formation initiale et continue des médecins généralistes sur la prise
en charge de la dépression, l’utilisation d’outils d’aide
au diagnostic adaptés à leurs pratiques et le développement de pratiques en réseau avec les spécialistes peuvent, comme cela a déjà été montré dans une expérience
menée en Suède, avoir un impact positif sur la prévention du suicide (Rihmer, 1995).
Le bulletin sur la santé de la population régionale
Provence-Alpes-Côte d’Azur
S U I C I D E
Le bulletin sur la santé de la population régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur
Repères méthodologiques
Les données de mortalité proviennent de la statistique nationale des causes de décès
élaborée annuellement par le CépiDC de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Institut national de la statistique et des études économiques
(INSEE). Cette statistique exhaustive et permanente repose sur la déclaration des causes
N°11
2007
RepèreSanté est le bulletin sur la santé de la population
régionale qui présente les données acquises dans le cadre
médicales de décès rapportées sur les certificats de décès par les médecins qui consta-
du réseau partenarial de l’Observatoire régional de la santé
tent le décès. L’analyse a porté sur tous les décès domiciliés en région PACA.
Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le Baromètre Santé 2005 est une enquête téléphonique conçue par l’Institut national
de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) auprès d’un échantillon national de
personnes âgées de 12 à 75 ans. Les entretiens ont été réalisés par l’institut de sondages
Atoo entre octobre 2004 et février 2005, en métropole, auprès de 30 514 personnes
(2 467 en PACA). Les questions analysées dans cette synthèse ont été posées uniquement aux personnes âgées de 15 ans ou plus et contactées sur un téléphone fixe, soit
Remerciements
23 011 personnes en métropole dont 1 817 en PACA.
La méthodologie des autres enquêtes citées (« prise en charge des jeunes suicidants en
Nous remercions l’Inserm CépiDC et l’INPES. L’enquête sur
PACA » et « prise en charge de la dépression en médecine générale de ville en PACA »)
la prise en charge des jeunes suicidants a été réalisée avec
est décrite dans les articles correspondants.
le soutien de la DRASS et de la Région Provence-Alpes-Côte
Pour en savoir plus
d’Azur. L’enquête sur la prise en charge de la dépression
Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) (1998). Prise en char-
en médecine générale de ville a été réalisée auprès du panel
ge hospitalière des adolescents après une tentative de suicide. Recommandations
régional de médecins généralistes libéraux, en partenariat
professionnelles / (2000). La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge.
Conférence de consensus. Texte des recommandations.
avec l’Union régionale des médecins libéraux PACA et avec
Guilbert P., Pommereau X., Coustou B. (2000). « Pensées suicidaires et tentatives de
le soutien du Ministère de la santé et des solidarités (DREES/
Mission recherches), de la Mutuelle générale de l’éducation
nationale, du Fonds d’aide à la qualité des soins de ville
(FAQSV-URCAM).
Ce bulletin a été réalisé grâce au soutien financier
de la DRASS et de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
suicides », in Guilbert P., Baudier F., Gautier A. (dir.), Baromètre Santé 2000 – Résultats Volume 2, Saint-Denis, Editions CFES, p. 163-185.
Jougla E., Péquignot F., Chappert J.L., Rossollin F., Le Toullec A., Pavillon G. (2002).
« La qualité des données de mortalité sur le suicide ». Revue d’Epidémiologie et de
Santé Publique, 50(1), p. 49-62.
Mouquet M.C., Bellamy V. (2006). « Suicides et tentatives de suicide en France ».
DREES Etudes et Résultats, n° 488, p.1-8.
ORS PACA, DRASS PACA, Conseil régional (2005). Guide répertoire sur la prise en
charge de la crise suicidaire en PACA. 111 p.
Rihmer Z., Rutz W., Pihlgren H. (1995). « Depression and suicide on Gotland. An intensive study of all suicides before and after a depression-training programme for
RepèreSanté est le bulletin qui présente régulièrement les travaux statistiques menés en commun
dans le cadre du partenariat entre l’Unité INSERM
379 (Epidémiologie & Sciences Sociales Appliquées
à l’Innovation Médicale) dirigée par le Pr JP. Moatti
general practitioners ». J Affect Disord, 35(4), p. 147-52.
Verger P., Dany L., Bouhnik A. D., Coruble G., Prodhon H., Obadia Y. (2004). « Les
pratiques de prise en charge des jeunes suicidants en Provence-Alpes-Côte d’Azur
». Santé publique, 16, p. 541-550.
Verger P., Brabis P. A., Kovess V., Lovell A., Sebbah R., Villani P., Paraponaris A., Rouillon
F. (2006). « Determinants of early identification of suicidal ideation in patients trea-
et l’Observatoire régional de la santé Provence-Al-
ted with antidepressants or anxiolytics in general practice: a multilevel analysis ».
pes-Côte d’Azur dirigé par le Dr Y. Obadia.
Journal of Affective Disorders, sous presse.
RepèreSanté N°11 - Février 2007
Editeur : ORSPACA - INSERM U 379
23 rue Stanislas Torrents 13006 Marseille
Directeur de la publication : Dr Y. OBADIA
Maquette : C. JUIN - Dépôt légal : JUIN 2003
N° d’ISSN : 1639-7622
Tirage : 2000 exemplaires
Imprimeur : Espace Imprimerie - Marseille
Le bulletin sur la santé de la population régionale
Observatoire Régional de la Santé
Provence-Alpes-Côte d’Azur
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