Medea - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre dramatique
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Medea - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre dramatique
Medea Opéra de Pascal Dusapin sur le texte de Heiner Müller, Medeamaterial Mise en scène, Antoine Gindt Direction musicale, François-Xavier Roth Les 15, 17, 19, 25, 27, 29 mars à 20h30 SAISON 2007 / 2008 Photo Valérie Jouve Medea Opéra de Pascal Dusapin Les 15, 17, 19, 25, 27, 29 mars à 20h30 Au théâtre2gennevilliers, la création se fait à plusieurs voix. Aujourd’hui, c’est l’opéra qui se donne à découvrir loin des lieux traditionnels pour participer à l’énergie toute contemporaine d’un lieu transdisciplinaire. Montrer de l’opéra là où on ne l’attend pas, c’est aussi cela le théâtre2gennevilliers. Femme bafouée, Médée devient, sous l’emprise de la vengeance, la meurtrière de ses enfants. L’abomination au service d’un amour démesurément possessif est à l’œuvre dans ce mythe qui, depuis l’Antiquité, a inspiré de nombreux artistes, du théâtre à la peinture en passant par le cinéma et l’opéra. Médée la trahie, Médée la magicienne, Médée la passionnée, Médée la meurtrière : toutes ces facettes ne forment qu’une seule Medea. Celle qui fait face à l’orchestre et au chœur entre tragédie et énigme, amour et violence. Celle du Medeamaterial du dramaturge allemand Heiner Müller devenu un opéra du compositeur français Pascal Dusapin. Dans une mise en scène d’Antoine Gindt, les représentations de Medea à Gennevilliers se font sous la direction musicale de François-Xavier Roth, à la tête de l’ensemble Les Siècles et du chœur Mikrokosmos animé par Loïc Pierre avec la soprano allemande Caroline Stein. Medea Opéra de Pascal Dusapin Les 15, 17, 19, 25, 27, 29 mars à 20h30 Sur le texte de Heiner Müller, Medeamaterial Ensemble Les Siècles avec Médée, Caroline Stein (soprano colorature) Créuse, en cours de distribution (rôle muet) Direction musicale, François-Xavier Roth Quatuor vocal Caroline Chassany (soprano), Ana Moraitis (soprano) Raquel Winnica (mezzo-soprano), Pablo Travaglino (haute-contre) Scénographie et lumière, Klaus Grünberg Mikrokosmos Chef de chœur, Loïc Pierre Assistante à la mise en scène, Céline Gaudier Mise en scène, Antoine Gindt Costumes, Barbara Bui Durée : 1 heure. Spectacle en langue allemande surtitré en français En partenariat avec Coréalisation T&M - théâtre2gennevilliers Centre Dramatique National de Création Contemporaine Spectacle créé à Buenos Aires le 28 octobre 2005, puis repris à Orléans, Saint-Quentin-enYvelines, Porto, Bourges et Reims en janvier 2007 et à Vilnius en octobre 2007. Production T&M Coproduction 2007 : Carré Saint-Vincent / Scène Nationale d’Orléans, Casa da Musica Porto, ARCADI, avec le soutien du Réseau Varèse, subventionné par le Programme Culture 2000 de l’Union Européenne, du Fonds de Création Lyrique et de la Fondation France Telecom Création en France grâce au soutien de la Région Centre Coproduction 2005 : Teatro San Martin - Buenos Aires, avec le soutien de l’AFAA et de l’Ambassade de France en Argentine Medeamaterial est une commande de l’Opéra Royal de la Monnaie de Bruxelles en 1991 T&M (Théâtre et Musique) 22 rue de l’échiquier F-75010 Paris Tél : +33 1 47 70 95 38 Fax : +33 1 47 70 88 30 [email protected] Medea Une nouvelle équipe musicale pour Gennevilliers Cette mise en scène, que nous avons réalisée au Teatro San Martin de Buenos Aires en 2005, affiche la dimension énigmatique et tragique du rôle, place la chanteuse devant le quatuor vocal, le chœur et l’orchestre, qui, ainsi placés et conformément à la partition de Pascal Dusapin, entrent en résonance avec ce long monologue. Caroline Stein dans le rôle de Médée Ce dispositif, nous l’avons souhaité dans le but d’établir un inhabituel rapport d’intimité entre le rôle et le public. Médée, apparemment seule en scène, déroule ses fragments de mémoire, inquiétante figure trahie puis vengeresse, stupéfiante voix de colorature perdue dans les aigus extrême de la musique. La chanteuse est-elle celle qui nous dit l’histoire de Médée ? est-elle Médée qui devant nous prépare son rituel ? La scène lui offre les éléments – les matériaux chers à Heiner Müller – pour composer ce rôle et nous le restituer dans sa saisissante violence. Créée en mars 1992 au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, Medeamaterial est l’une des partitions majeures de Pascal Dusapin. Elle a fait, depuis, l’objet de plusieurs productions (à Bonn en 1999, à Nanterre en 2000, à Lausanne en 2002). Avec l’accord de Pascal Dusapin, nous avons choisi de la renommer Medea, de manière à rendre à sa véritable dimension un rôle qui compte parmi les plus fort de l’opéra récent. A l’origine, Medea a été composé pour être inscrit au même programme que le Didon et Enée de Purcell. Cette association éclaire sur le choix de l’effectif et sur sa durée, rares pour un opéra contemporain. Medea convie en effet un orchestre à cordes, un chœur mixte, un quatuor vocal et, bien évidemment, le rôle principal et écrasant de Médée. Il se développe, dans un tempo général plutôt lent, sur une petite heure. Cette affinité baroque privilégie l’aspect méditatif et maintient la violence du propos dans un climat introverti. Médée est chez Pascal Dusapin un corps parcouru de spasmes rentrés, libérés par des salves sporadiques et fulgurantes, autour duquel le chœur résonne en écho. Renonçant à Didon et Enée - comme nous avions déjà choisi de le faire lors d’une précédente production mise en scène par André Wilms (Nanterre, 2000) – nous choisissons d’affirmer à nouveau la singularité de cette partition, son unicité, son rapport particulier au texte, ce texte de Heiner Müller, lui aussi si singulier. » Antoine Gindt, février 2007 La reprise de cette mise en scène de Medea réalisée par Antoine Gindt en 2005 à Buenos Aires donne à une nouvelle équipe musicale l’occasion d’aborder l’ouvrage pour la première fois. Les représentations de Medea à Gennevilliers se font ainsi sous la direction musicale de François-Xavier Roth, à la tête de deux jeunes ensembles français : son propre orchestre, Les Siècles, créé en 2003, et le chœur Mikrokosmos animé par Loïc Pierre. Pour sa part, la soprano allemande Caroline Stein a brillamment rejoint cette mise en scène en octobre dernier lors de la création de l’opéra à Vilnius (Lituanie). Elle avait précédemment chanté le rôle dans deux autres productions : à l’Opéra de Lausanne en 2002 (mise en scène de Stéphane Grögler) et, très récemment, dans la réalisation de la chorégraphe allemande Sasha Waltz à Luxembourg (mai 2007) puis à Berlin (septembre 2007). Repères biographiques Pascal Dusapin (1955) Pascal Dusapin est une des personnalités incontestables de la musique française d’aujourd’hui dont l’œuvre trouve désormais une large diffusion. En 2008, son sixième opéra Passion sera créé au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence (mise en scène Giuseppe Frigeni, direction Franck Ollu), son premier opéra Romeo & Juliette fera l’objet d’une nouvelle production à l’Opéra Comique (mise en scène Ludovic Lagarde, direction Alain Altinoglu) et Medea sera repris à Gennevilliers dans la mise en scène d’Antoine Gindt. Il est par ailleurs compositeur en résidence à la Philharmonie de Essen… En 2006-2007, son cinquième opéra Faustus, The Last Night, mis en scène par Peter Mussbach a été présenté au Théâtre du Châtelet à Paris (Victoire de la musique 2007), publié en DVD par Naïve, et fait l’objet d’une nouvelle production au Festival de Spoleto (Etats-Unis). De février à mai 2007, il est professeur au Collège de France (chaire de création artistique). Medeamaterial, son deuxième opéra, est repris en France et au Portugal dans la mise en scène d’Antoine Gindt et fait l’objet d’une nouvelle production mise en scène et chorégraphiée par Sasha Waltz (Luxembourg, mai 2007). Enfin, Reverso sa dernière partition d’orchestre sera créée au Festival d’Aix-en-Provence par l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle… Essentiellement autodidacte, il a suivi les séminaires de Iannis Xenakis de 1974 à 1978, été pensionnaire de la Villa Medicis à Rome de 1981 à 1983 et compositeur en résidence à l’Orchestre National de Lyon en 1993 et 1994. Lauréat du prix de la vocation en 1977, il a également obtenu le prix Hervé-Dugardin (Sacem) en 1979 et, en 1993, le prix de l’Académie des beaux-arts, celui du Syndicat de la Critique et le Grand Prix de la Musique du Ministère de la Culture. En 1998, 2002 et 2007, il obtient les Victoires de la Musique. En 2007 il est lauréat du Prix Dan David. Plus de quatre-vingt œuvres jalonnent une carrière qui se développe dans tous les domaines de la composition : instrument seul, musique de chambre, orchestre, opéra. Certaines ont particulièrement contribué à sa notoriété, notamment ses cinq opéras (Romeo & Juliette, 1989 ; Medeamaterial, 1992 ; To Be Sung, 1994, Perelà, Uomo di fumo, 2003, Faustus, The Last Night, 2006), deux oratorios (Niobée, 1984 ; La Mélancholia, 1992), ses quatuors à cordes (1983, 1990, 1993, 1997, 2005), des grandes pièces d’orchestre dont Assaï (1985) et Haro (1986) qui furent chorégraphiées par Dominique Bagouet et, en cours, un cycle de « solo pour orchestre » : Go (solo n°1, 1992), Extenso (solo n°2, 1993-94), Apex (solo n°3, 1995), Clam (solo n°4, 1997-98), Exeo (solo n°5, 2004), ses pièces pour chœur créées par le Chœur Accentus de Laurence Equilbey (Granum Sinapis, Umbrae Mortis et Dona Eis, 1997-98), son concerto pour piano (A Quia, créé à Bonn en septembre 2002, par Ian Paice et l’Orchestre de Paris sous la direction de Christoph Eschenbach) et ses études pour piano (première intégrale par Ian Paice, en 2002, au Festival d’Automne à Paris). Les références littéraires et artistiques de Pascal Dusapin témoignent d’un réel désir de ne pas enfermer sa démarche dans de pures considérations musicales. Ses compositions se nourrissent ainsi d’une réflexion généreuse qui laisse une grande part à la sensualité, comme le révèlent les multiples ramifications de son travail et la facilité avec laquelle il passe de formats ambitieux à des pièces intimistes qui reposent de façon plus immédiate sur la qualité instrumentale. Son écriture, très tôt émancipée de ses premières influences (Edgar Varèse, Iannis Xenakis, Franco Donatoni), ne renonce jamais à un certain lyrisme ainsi qu’au déploiement d’une énergie maîtrisée qui conjugue rigueur de l’organisation formelle et liberté de l’invention. Ses œuvres sont éditées aux Editions Salabert / BMG Musique vocale et instruments : Roméo et Juliette - Accord, 2003 Medeamaterial - Harmonia Mundi, 1998 Faustus : The last night - Montaigne, 2006 (DVD) Requiem(s) - Montaigne, 2000 La Melancholia, Extenso, Apex - Montaigne, 2000 To be sung - Harmonia Mundi, 2002 Perela, l’homme de fumée - Montaigne, 2005 Musique instrumentale Quatuors n°1 et 4 - Accord, 2004 A quia, Etudes pour piano - Montaigne, 2002 Concertos : Watt, Gallim, Celo - Montaigne, 2003 Comœdia, First, Aria, Hop’, Aks, Coda - Montaigne, 2001 Heiner Müller (1929-1995) Figure emblématique de la scène théâtrale européenne de la seconde moitié du XXème siècle, Heiner Müller a construit son œuvre dramatique sur les ruines de l’après-guerre. À l’image de ses premiers textes comme Le Briseur de Salaire (1956) ou Le Chantier (1964) qui visent à une représentation critique des réalités économiques et sociales de l’Allemagne de l’Est, son écriture est largement traversée par l’histoire contemporaine et l’imaginaire de son pays. Toutefois une partie de sa production s’émancipe de ce contexte est-allemand en convoquant Homère, Sophocle, Shakespeare, Laclos, Nietzsche pour interroger notre modernité. Ses rapports avec les textes anciens sont alors envisagés comme un “ dialogue avec les morts ” : les réécritures qu’il propose ramènent le passé dans le présent, reconnectent des circuits interrompus et méditent sur les enjeux vivants qui les agitent, de façon à réactiver les possibilités encore en attente de ces textes. Au début des années quatre-vingt, l’activité théâtrale de Heiner Müller se diversifie, dans la mesure où il commence à mettre en scène certains de ses textes : La Mission (1980), sa réécriture de Macbeth (1982), Le Briseur de salaire (1988), Hamlet-machine (1990), Mauser et Quartet (1991). En 1992, il devient membre du collectif de direction du Berliner Ensemble et monte notamment La Résistible Ascension d’Arturo Ui (1995) de Brecht. Pendant les dernières années de sa vie, Heiner Müller a été particulièrement sollicité par les milieux théâtraux et musicaux, dans des circuits institutionnels ou plus alternatifs. Ces pièces ont ainsi été mises en scène par Patrice Chéreau, Jean Jourdheuil, Jean-François Peyret, Matthias Langhoff, Robert Wilson et mises en musique par Pascal Dusapin, Wolfgang Rihm, Philippe Hersant, Georges Aperghis, le groupe rock Einstürzende Neubauten ou encore Heiner Goebbels, dont le spectacle Ou bien le débarquement désastreux (1993) a été produit par l’Atem. Textes de Heiner Müller disponibles (en français) : Théâtre Hamlet-machine (avec Horace, Mauser, Héraclès 5), Minuit, 1979. La Mission (avec Prométhée, Vie de Gundling), Minuit, 1982. La Comédie des femmes, Éditions Théâtrales, 1985. Germania. Mort à Berlin (avec Rivage à l’abandon, Paysage sous surveillance, Le Dieu Bonheur), Minuit, 1985. Quartett, Minuit, 1985. La Bataille (avec La Route des chars), Minuit, 1987. Ciment (avec La Correction), Minuit, 1991. Bertolt Brecht, Fatzer, fragment, L’Arche, 1992. Philoctète, Ombres, 1994. Le Briseur de salaires, Circé, 1996. Germania 3. Les spectres du mort-homme, L’Arche, 1996. Le Briseur de salaires. La Construction. Tracteur, Éditions Théâtrales, 2000 Poésie Poèmes (1949-1995), Bourgois, 1996. Livret Opéra du dragon, Éditions Théâtrales, 2000. Essais et entretiens Erreurs choisies, L’Arche, 1988. Fautes d’impression, L’Arche, 1991. Guerre sans bataille. Vie sous deux dictatures. Autobiographie, L’Arche, 1996. Espoir, pouvoir et castration. Entretiens inédits (1990-1994), Éditions Théâtrales, 1998. Profession arpenteur. Entretiens nouvelle série (1993-1995), Éditions Théâtrales, 2000. François-Xavier Roth, direction musicale Ensemble Les Siècles Chef d’orchestre français né en 1971, François-Xavier Roth a fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, avec Alain Marion et Janos Fürst. En octobre 2000, il remporte ex-aequo, le 1er Prix du concours international de direction d’orchestre Donatella Flick à Londres. A la suite de ce concours, il devient pour deux saisons chef-assistant du London Symphony Orchestra. De 2000 à 2002, il occupe également le poste de chef-adjoint de l’Orchestre de Caen. Entre autres orchestres, François-Xavier Roth a été invité à diriger l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de Lyon, la Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de l’Opéra de Pékin, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, l’Orchestre Lyrique d’Avignon, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Bogota, l’Orchestre des Jeunes du Théâtre Mariinsky (Russie), le London Symphony Orchestra, l’Orchestre Poitou Charente, le BBC National Orchestra of Wales, le Kwazulu-Natal Philharmonic Orchestra de Durban, l’Orchestre Symphonique Matav, Le Royal Scottish National Orchestra. Depuis plusieurs années il a bâti des relations privilégiées avec le London Symphony Orchestra, l’Ensemble InterContemporain et le Théâtre de Caen. François-Xavier Roth travaille plusieurs années en tant que chef-assistant auprès de Sir John Eliot Gardiner sur des productions aussi prestigieuses que Les Troyens (Théâtre du Châtelet/2003) ou Benvenuto Cellini. En 2003, il crée l’orchestre de chambre Les Siècles, dont il est le directeur musical. Il collabore régulièrement avec les compositeurs de notre temps, créant des pièces de Martin Matalon, Brian Ferneyhough, Pierre Charvet, Luke Stoneham, Gilbert Amy, Eric Tanguy, Jean-Louis Agobet. En 2003, le chef d’orchestre François-Xavier Roth décide de créer un orchestre de chambre d’un genre nouveau : Les Siècles. Formation réunissant des musiciens d’une nouvelle génération, capables d’utiliser aussi bien les instruments anciens que modernes, Les Siècles inscrivent leur démarche dans une dynamique de synthèse, mettant en perspective, de façon pertinente et inattendue, plusieurs siècles de création musicale. Les Siècles se sont produits à Paris (salle Gaveau, L’église Saint-Etienne-du-Mont), à Nantes lors de la Folle Journée (concert retransmis en direct sur Arte), à Lisbonne (Centro Cultural de Belèm), à Perpignan, à Cambrai (festival Juventus)... Lors de leur saison 2007/2008, Les Siècles se produiront à Nantes, Tokyo, Paris, Londres et Nanterre et enregistreront par ailleurs pour le label Mirare. Les Siècles sont par ailleurs l’acteur principal de l’émission de Pierre Charvet Presto diffusée deux fois par semaine sur France 2 depuis septembre 2007. Caroline Stein, soprano colorature Mikrokosmos, direction Loïc Pierre La soprano colorature Caroline Stein, lauréate de nombreux concours, a étudié au Conservatoire de Cologne avec Claudio Nicolai. En 1989, elle rejoint l’Ensemble du Staatstheater de Wiesbaden et en 1990 elle fait ses débuts en tant que Reine de la Nuit au Staatsoper Unter den Linden de Berlin. De 1991 à 1999, elle est engagée au Staatsoper de Hanovre et en 1998 elle est nominée « Chanteuse de l’année » par le magazine Opernwelt pour son double rôle dans la création allemande du Grand Macabre de Ligeti. Elle est invitée entre autres à l’Opéra de Québec (Blonde dans L’Enlèvement au Sérail,1991), au Deutsche Oper am Rhein (Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée, 1992) et au Komische Oper de Berlin où elle travaille avec le metteur en scène Harry Kupfer sur plusieurs de ses productions (notamment La Flûte enchantée, L’Enlèvement au Sérail et König Hirsch de Henze). De 1999 à 2004, elle s’est aussi produite à l’Opéra de Leipzig, au Sächsische Staatsoper Dresden, au Nationaltheater Mannheim, au Bayerische Staatsoper Munich, au Royal Opera House Covent Garden (avec Esa-Pekka Salonen et Peter Sellars) et au Festival de Bayreuth. En 2000, Caroline Stein fait ses débuts aux Proms sous la direction de Sir Simon Rattle et chante La Grande Messe en Ut Mineur de Mozart ainsi que les Altenberg Lieder d’Alban Berg avec le Bochum Symphony Orchestra. Elle travaille avec Claudio Abbado (Parsifal à Berlin, Salzbourg, Lucerne et Edimbourg et Scènes de Faust de Schumann, à Salzbourg). En novembre 2002, elle joue et enregistre le Requiem de Ligeti avec Jonathan Nott et l’Orchestre Philharmonique de Berlin. En 2003, elle chante Le Crépuscule des Dieux à Bayreuth ; en 2004, Elégie pour de jeunes amants de Henze au Staatsoper de Berlin, elle est Venus et Gepopo dans Le Grand Macabre de Ligeti à l’Opéra de San Fransisco. En 2005, on peut la voir de nouveau dans l’Enlèvement au sérail et La Flûte enchantée. Par ailleurs, elle chante (et interprète pour une production de télévision) Violetta dans La Traviata à l’Opéra d’Oslo. En 2006, elle travaille au Staatsoper de Berlin, ainsi qu’à Lyon, Paris, Madrid, Monte-Carlo, Naples, Montpellier,et au Festival d’Edimbourg. En 2007, on a pu la voir dans Le Grand Macabre de Ligeti avec l’Orchestre Philharmonic de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle au Salzburger Festspiele et au Festival in Lucerne. Carolin Stein a interprété Medeamaterial de Pascal Dusapin à plusieurs reprises : en 2003 à Lausanne ; en mai 2007 avec la compagnie de Sacha Waltz au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg et au Staatsoper de Berlin, et en octobre 2007 à Vilnius dans la mise en scène d’Antoine Gindt. Mikrokosmos réunit quarante chanteurs de dix-huit à vingt-cinq ans et est l’un des rares jeunes chœurs en France à se consacrer exclusivement au répertoire contemporain et à la création. Couronné en 2002 par trois prix au concours international Béla Bartók en Hongrie, le Chœur de Chambre Mikrokosmos a remporté en mai 2004 deux premiers prix et le Grand Prix du Florilège vocal international de Tours. Ces dernières années, il a notamment été accueilli à la Villa Médicis de Rome, à la Cité de la Musique à Paris, au Théâtre du Châtelet, au Grand Théâtre de Reims, au Printemps de Bourges. Il a effectué une tournée au Mexique en juillet 2003 et une tournée aux Pays-Bas en juillet 2005. Invité en juin 2005 au Festival de Saint-Denis où il a créé le Stabat Mater de Bruno Coulais et en juillet au Festival Polyfollia pour deux concerts en Basse-Normandie, il était en résidence pour un concert et plusieurs master classes au Festival de chant choral du Pays basque en octobre. Depuis dix ans, il anime également au mois de mai son propre festival dont l’édition 2006 s’est tenue à Châteauroux. Il collabore régulièrement avec des solistes prestigieux tel que Michel Portal, Pascal Gallois, Cécile Daroux, Laurent Korcia, Geneviève Laurenceau ou encore le trio Delta Percussions. Mikrokosmos a crée des œuvres de Thierry Machuel, Alain Labarsouque, Nicolas Bacri, Philippe Hersant, Patrick Burgan, Philippe Schoeller, Graciane Finzi, Pascal Zavaro, Bruno Régnier etc. Antoine Gindt, mise en scène Klaus Grünberg, scénographie et lumière Mises en scène : 2007-2008 : Kafka-Fragmente (György Kurtág), Carré Saint-Vincent/ Scène Nationale d’Orléans (reprise le 30 janvier 2007 au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines). The Rake’s Progress (Stravinski, direction Franck Ollu), Festival de Ponte de Lima 2006 : Consequenza, un hommage à Luciano Berio (avec l’Ensemble Remix, création à Strasbourg-Festival Musica, Paris-Théâtre des Bouffes du Nord, Porto-Casa da Musica à l’automne 2006) 2005-2007 : Medea (opéra de Pascal Dusapin sur le texte Medeamaterial de Heiner Müller), Teatro San Martin, Buenos Aires, reprise à Orléans, Saint-Quentin-en-Yvelines, Porto, Bourges, Vilnius, Reims en 2007. 2003 : Richter, Opéra documentaire de chambre (Mario Lorenzo, Esteban Buch, Franck Ollu) au CETC Teatro Colon de Buenos Aires et au Théâtre Paris-Villette (Festival d’Automne à Paris). Après des études de scénographie auprès d’Erich Wonder à Vienne, il entame sa collaboration avec Heiner Goebbels en réalisant les décors et les lumières de Landscape with a man being killed by a snake pour la documenta X à Kassel en 1997. Il la poursuit ensuite étroitement avec Max Black (1998), Hashirigaki (2000), ...Même soir.-/...am selben Abend.- (avec les Percussions de Strasbourg, Festival Musica, 2000), Paysage avec parents éloignés (Opéra de Genève, 2002) et Eraritjaritjaka (2004). Il travaille par ailleurs avec André Wilms pour Pulsion de Franz Xaver Kroetz (Théâtre National de la Colline à Paris, 1999) et La Vie de Bohème (schauspielfrankfurt, 2001), et pour la première allemande de Some Explicit Polaroids de Mark Ravenhill à Hanovre (2000). A l’opéra, il crée régulièrement les décors pour Tatjana Gürbaca (Turandot, Mavra, Didon et Enée, Le moine noir de Philippe Hersant et Rigoletto) et Barrie Kosky (L’Orfeo, Les Noces de Figaro, Lohengrin, Le Hollandais volant et Tristan et Yseult). En 2007, il travaille sur Iphigénie en Tauride à l’Opéra Comique de Berlin et sur Le Grand Macabre de Ligeti au Bremer Theater aussi bien que sur une nouvel création de Heiner Goebbels. Il signe également la scénographie des Kafka-Fragmente de György Kurtág mis en scène par Antoine Gindt. En tant que conseiller artistique, il a participé aux spectacles Pierrot lunaire et autres valses sur les œuvres de Schoenberg (Michel Deutsch/ Olivier Dejours, Orléans 1991), Fragments de Hölderlin sur les œuvres de Wolfgang Rihm et Hans Werner Henze (Claude Malric/ Armand Angster, Orléans, Nanterre, 1992), Jakob Lenz de Wolfgang Rihm (Michel Deutsch/Olivier Dejours, Opéra de Strasbourg, 1993, Nanterre, 1995), Alfred, Alfred de Franco Donatoni (André Wilms/ Ed Spanjaard, Nanterre, 1998). Images et informations sur le site www.klausgruenberg.de Barbara Bui, costumes Il a assuré la direction artistique d’enregistrements de disques de Pascal Dusapin, de Georges Aperghis et de Gérard Pesson. Il est l’auteur d’articles sur les musiques d’aujourd’hui (Aperghis, Kagel, Rihm, Ives, Goebbels, Dusapin, Jarrell...) et a dirigé un ouvrage collectif sur Georges Aperghis (Le corps musical, éditions Actes Sud, 1990). Il dirige T&M depuis 1997, après avoir été codirecteur de l’Atem avec Georges Aperghis (1992-1997). Née en 1956 à Paris d’un père vietnamien et d’une mère française, Barbara Bui débarque dans le monde de la mode en ouvrant une boutique en 1983. Petit à petit elle commence à y vendre ses propres créations. Quatre ans plus tard, elle présente sa première collection éponyme et ouvre en 1988 sa première boutique à Paris. En 1999 elle ouvre une boutique à New York, et crée en 2000 ses premières collections d’accessoires (chaussures et sacs). Aujourd’hui elle possède quatre boutiques à Paris, une à New York et une à Milan. La création du costume de Medea est sa première participation à une production lyrique. www.barbarabui.fr Le théâtre2gennevilliers est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le Conseil Général des Hauts-de-Seine. Le théâtre2gennevilliers C’est au 41 avenue des Grésillons à Gennevilliers 92230. On peut y venir tous les jours sauf le lundi. Du mardi au samedi, c’est ouvert de 11 H à 23 H. Le dimanche, de 11 H à 20 H, en période de représentation. Le restaurant. Abdel et l’équipe du Food’Art vous accueillent dans les nouveaux espaces du théâtre, au rez-de-chaussée. Ils vous proposent une carte évolutive basée sur des produits bio de saison, variations autour de la cuisine du monde, potages, assiettes et salades ré-créatives ! Une formule entre 10 et 12 euros, une excellente carte des vins... Avec la librairie et « le Salon » (wifi gratuit, des documents sur les spectacles, des livres, des ordinateurs en consultation libre…) En journée, vous pouvez venir au théâtre2gennevilliers de 14 H à 18 H pour suivre, selon le calendrier, les répétitions des spectacles « Répétés et créés à Gennevilliers ». Tous les vendredis soirs de 19 H à 22 H, ce sont les « Vendredi soir » : des ateliers d’écriture avec Pascal Rambert, ouverts à tous. Régulièrement, n’hésitez pas à être en avance. Vous découvrirez « L’heure d’avant » : une heure de rencontres avec des acteurs, des artistes, des compositeurs, etc. Les rencontres philosophiques de Marie-José Mondzain Prochains rendez-vous : Samedi 9 février à 17 h : « La politique des enfants » avec Georges Didi-Huberman Samedi 15 mars à 17h : « De la compétence des animaux » avec Jean-Christophe Bailly Samedi 5 avril à 17h : « Contre le découragement » avec Antonia Birnbaum Samedi 24 mai à 17h : « Les figures de la pénombre » avec Patrice Loraux Et sur le site theatre2gennevilliers.com, tenez-vous au courant des « Dernières minutes » : rendez-vous impromptus, rencontres inédites, lectures improvisées, mini-concerts à la volée, selon l’humeur et les occasions. Et si vous avez soif d’images, découvrez la programmation vidéo Pour en savoir plus, lisez GENNEVILLIERSroman07/08 de Pascal Rambert aux éditions des Solitaires Intempestifs. Consultez le site www.theatre2gennevilliers.com Saison 2007-2008 Nioche / Les Sisyphe X 100 le 4 octobre 2007 Ouramdane / Surface de réparation 5 > 27 octobre 2007 Rambert / Mon fantôme octobre > décembre 2007 - mars 2008 Rambert / Toute la vie / L’art du théâtre 21 novembre > 16 décembre 2007 Pommerat / Au monde / d’une seule main /Les marchands 19 janvier > 17 février 2008 Civeyrac / tournage à Gennevilliers février 2008 Dusapin / Medea 15, 17, 19, 25, 27, 29 mars 2008 Shinji Aoyama / tournage à Gennevilliers mars > avril 2008 Kurosawa / Malpede / Red Beard Red Beard 1er > 20 avril 2008 Ovide / Minyana / di Fonzo Bo / Métamorphose /Le studio de la Comédie-Française 14 mai > 15 juin 2008 Goumarre / Festival Les Très Jeunes Créateurs Contemporains 20 > 28 juin 2008 Abonnements Le pass T2G à 70€ vous permet de voir tous les spectacles Le pass T2G duo à 100€ vous permet de voir tous les spectacles avec la personne de votre choix. La carte Contact vous permet de découvrir les spectacles au gré de vos envies. 12€ la carte puis 8€ par spectacle Facilités de paiement en trois fois sans frais, pour les pass T2G et T2G duo. Priorité de réservation et possibilité de choisir dès maintenant vos spectacles et vos dates. Information régulière sur les événements organisés autour de la programmation. Réduction de 5 % sur la librairie et les consommations au bar avec les pass T2G et T2G duo. Tarifs Plein tarif / 22€ Tarif réduit / 11€ Pour les partenaires, demandeurs d’emploi, seniors, jeunes (-26 ans), étudiants, professionnels de la culture, professionnels de l’enseignement, membres des clubs sportifs de la ville, handicapés. Tarif résident / 8€ Pour les habitants de Gennevilliers, Tokyo et Los Angeles. Accès gratuit : enfants de moins de 12 ans et accompagnateurs de groupes scolaires Groupes (à partir de 10 personnes) Collectivités et groupes d’amis : 10€ Groupes scolaires / 8€ Réservations Sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 du mardi au samedi de 13 H à 19 H Télépaiement par carte bancaire Auprès des revendeurs habituels : Fnac (Fnac - Carrefour - 08 92 68 36 22 - www.fnac.com) Théâtreonline, sur www.theatreonline.com 0 820 811 111 Et Cultura, Tick’Art, Starter plus, le Kiosque Théâtre, BilletReduc, Ticketac, Ticketnet, Crous, Culture du Cœur, Kiosque jeune et billetteries des Universités Paris I, III, VII, VIII, X. Accès métro • Prendre la ligne 13 direction Asnières-Gennevilliers. • Descendre au terminus de la ligne à la station Gabriel Péri (à 20 minutes de Saint-Lazare). • Prendre le couloir gauche sortie n°1 : avenue Gabriel Péri. • Puis suivre les flèches de Daniel Buren Accès bus • Prendre la ligne n°54 direction Gabriel Péri. • Arrêt Place Voltaire jusqu’à minuit • Service Noctilien après minuit. Accès voiture • A partir de Paris Porte de Clichy. Prendre la direction Clichy-centre. Immédiatement à gauche après le Pont de Clichy, prendre la direction Asnières- centre. Prendre la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite : avenue des Grésillons. • Depuis l’A 86, prendre la sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth. Continuer sur la rue des Bas. Prendre l’avenue Gabriel Péri à droite. Continuer sur l’avenue Laurent Cély. Prendre à gauche l’avenue des Grésillons. Parking payant gardé fermeture une demi-heure après le spectacle (tarifs 1 H = 1 ¤ / 3 H = 1,90 ¤) théâtre2gennevilliers Centre Dramatique National de Création Contemporaine Fondateur Bernard Sobel Direction Pascal Rambert 41 avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers Standard + 33 (0)1 41 32 26 10 Réservations + 33 (0)1 41 32 26 26 Fax + 33 (0)1 40 86 17 44 www.theatre2gennevilliers .com Contacts : Attaché de presse Philippe Boulet 01 41 32 26 23 [email protected] Smile & Co Agence de communication et de développement [email protected] 01 45 26 18 12 Inscrivez-vous sur l’espace presse (dossiers, communiqués, photos) : www.theatre2gennevilliers.com/presse