1 UN FILM DE JOHN R. LEONETTI ANNABELLE WALLIS WARD

Transcription

1 UN FILM DE JOHN R. LEONETTI ANNABELLE WALLIS WARD
WARNER BROS. PICTURES et
NEW LINE CINEMA présentent
UN FILM DE JOHN R. LEONETTI
ANNABELLE WALLIS
WARD HORTON
ALFRE WOODARD
Chef Costumière
Montage
Chef Décorateur
Directeur de la Photographie
Producteurs Executifs
Janet Ingram
Tom Elkins
Bob Ziembicki
James Kniest
Richard Brener
Walter Hmada
Dave Neustadter
Hans Ritter
Gary Dauberman
Joseph Bishara
Peter Safran, p.g.a
James Wan, p.g.a
Scénario
Musique
Produit par
Durée : 1H38
SORTIE FRANCE: MERCREDI 8 OCTOBRE 2014
NEWSROOM: warnerbros.fr/newsroom
Tous nos dossiers de presse, communiqués, actus, projections de presse…etc.
DISTRIBUTION
WARNER BROS. FRANCE
115-123 avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly sur Seine
CONTACTS PRESSE
Eugénie Pont
Carole Chomand & Sabri Ammar
Tel : 01 72 25 10 83 / 11 16
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SYNOPSIS
Vous allez comprendre comment tout a commencé pour Annabelle, celle qui vous a
terrorisés dans CONJURING : LES DOSSIERS WARREN…
Terriblement maléfique, la poupée est abritée dans un occulte musée du Connecticut,
enfermée dans sa vitrine, où seul un prêtre vient la voir deux fois par mois pour la bénir.
Produit par New Line Cinema, ce thriller d'épouvante se déroule à une époque où le Mal
ne s'était pas encore déchaîné…
John Form est certain d'avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui
attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d'un
blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et agressent
sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la
terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits,
permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…
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NOTES DE PRODUCTION
De tout temps, les poupées sont adorées par les enfants, vénérées par les peuples primitifs et
utilisées comme armes magiques pour faire le bien et le mal.
Je vous ai manqué ?
Annabelle, l’inquiétante poupée qui a défrayé la chronique à l'occasion d'une
retentissante affaire d'Ed et Lorraine Warren, célèbre couple d'experts en paranormal, a donné la
chair de poule au public dès ses débuts dans CONJURING : LES DOSSIERS WARREN de
James Wan, qui a triomphé récemment au box-office. Au cours du tournage de CONJURING,
James Wan et le producteur Peter Safran envisageaient déjà d’offrir à cette poupée redoutable un
film à part entière.
Wan, qui a toujours été fasciné par l’affaire Annabelle, raconte : ″On sait qu’elle est
tellement maléfique qu’elle doit, encore de nos jours, être enfermée à double tour, mais la
question est de savoir ce qui l’a rendue comme ça″.
″Et comment un jouet charmant et innocent peut-il être le catalyseur d’un esprit si
maléfique et destructeur″ ?, ajoute Safran.
Tous deux ont convaincu John R. Leonetti, fidèle directeur de la photographie de Wan,
de réaliser ce film : ″J’ai eu beaucoup de chance d’avoir John à mes côtés pour éclairer la
plupart de mes films, et c’était donc une évolution naturelle que de lui confier la réalisation
d’ANNABELLE″, déclare Wan. ″Son sens de l’esthétique, son attachement à cette histoire et son
aptitude innée à communiquer avec l’ensemble de l’équipe et des acteurs sont autant d’atouts et
nous avons eu de la chance de le compter parmi nous″.
Leonetti, qui a signé des plans terrifiants dans CONJURING : LES DOSSIERS
WARREN et INSIDIOUS, était lui aussi fasciné par les origines de la sinistre poupée, et exalté à
l'idée de porter son histoire à l’écran – mais cette fois-ci avec la casquette de réalisateur.
″Je suis un grand passionné de films d’horreur. J’adore aussi travailler avec James et
Peter, et je suis ravi qu’ils aient choisi de me confier ce projet. J’avais vraiment hâte de faire
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partager tout ce que j’ai appris avec James, qui est le maître absolu du frisson, et de pouvoir en
témoigner dans ce film″, explique Leonetti.
″John et James ont si souvent collaboré ensemble qu’ils ont vraiment la même conception
des choses, et nous avions tous trois été tellement proches sur CONJURING : LES DOSSIERS
WARREN, que nous savions qu’il y aurait une confiance absolue entre nous au niveau de la
création. Tous deux ont été des partenaires rêvés sur ce projet″, précise Safran.
Leonetti a immédiatement été sensible au script du scénariste Gary Dauberman qui
raconte comment la poupée est devenue maléfique. ″Le regard de Gary sur les origines du
phénomène est génial, plein de suspense et comporte une dimension psychologique vraiment
intéressante″, raconte celui-ci.
Dauberman était ravi de travailler avec ceux qui lui avaient offert de purs moments de
terreur lors de leur précédent film : ″J’avais vraiment hâte de pouvoir collaborer avec eux ; tout
le monde aime avoir une bonne frousse de temps en temps et c’était notre objectif″, confie-t-il.
″Annabelle permet de faire peur de manière hallucinante car elle existe vraiment, et rien
n’est plus effrayant que ça″, ajoute Leonetti.
″On a tous eu un jouet qu’on a cru être vivant la nuit″, explique Annabelle Wallis qui
joue dans le film le rôle d’une femme enceinte qui collectionne les poupées. ″C’est quelque
chose qui a trouvé un écho chez moi et je pense que ça parlera à beaucoup de gens″.
Ward Horton, partenaire d’Annabelle Wallis dans le film, a également été fort
impressionné par cette histoire : ″J’ai adoré le script″, dit-il. ″Ça m’a vraiment secoué au plus
profond de moi tout en me donnant envie d’en savoir plus sur les personnages″.
Alfre Woodward n’avait jamais joué dans un thriller surnaturel : ″Je me suis dit que ce
serait marrant, mais pour être franc, le film m’a vraiment perturbé car il restitue une réalité très
dérangeante dans laquelle s'inscrivent des événements paranormaux terrifiants″.
″Il y a des vérités qui nous échappent et des créatures que nous ne pouvons percevoir″,
explique Leonetti. ″La démonologie va continuer à fasciner les gens, surtout quand elle prend le
visage d’une poupée à la fois attirante et repoussante. On a beaucoup joué avec cette idée″.
Il se passe des choses ici que je n'arrive pas à m'expliquer.
-Mia
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Quand une agression bouleverse l’univers de John et Mia, un couple en passe d’avoir leur
premier enfant, des phénomènes étranges se déclenchent, de plus en plus inquiétants et difficiles
à expliquer. Cela n’arrive-t-il que dans l’imagination de Mia, souffre-t-elle du syndrome de
stress post-traumatique, ou une créature diabolique cherche-t-elle à s’en prendre à sa famille ?
″J’adore les histoires centrées sur des personnages féminins et Mia est au cœur du film″,
explique Leonetti. Les directeurs de casting ont cherché partout qui pourrait l’interpréter, des
États-Unis jusqu’en Afrique du Sud : ils ont alors fait passer une audition à Annabelle Wallis,
qui travaillait sur un autre film au Royaume-Uni, et ont soumis l’enregistrement aux producteurs.
″La lumière du jour n’éclairait qu’à moitié le visage d’Annabelle″, se souvient le
réalisateur. ″On ne voyait pas bien ses yeux car la lumière ne les éclairait pas directement mais
ça donnait un effet très spectaculaire. Son interprétation était pleine de force et de vulnérabilité,
et c’est important pour l’évolution du personnage de Mia. À un moment donné, elle s’est
légèrement penchée, j’ai vu ses yeux et voilà…"
″John a eu cet instinct qui lui a fait dire, ′c’est elle′ ; il était évident qu’on tenait notre
Mia″, renchérit Safran. Le rôle lui a été offert avant même que les producteurs ne la rencontrent.
Pour Annabelle Wallis, son personnage est ″une femme adorable et douce avec ses
turpitudes intérieures ; elle m’intriguait. Elle est intelligente et vulnérable, et elle se bat seule
car autour d’elle on pense que l’approche de la maternité accroît ses angoisses et la rend
paranoïaque. Mais la situation est un peu plus complexe, tout comme l’est Mia″.
″C’est une grande responsabilité pour un acteur d’être aussi souvent présent à l’écran et
de devoir entraîner le spectateur dans son combat, mais elle y est arrivée sans peine″, ajoute
Leonetti.
″John est extrêmement chaleureux et enthousiaste, et sa passion pour le cinéma ainsi que
ses connaissances dans ce domaine sont tels qu’il ne peut s’empêcher de donner libre cours à sa
créativité″, signale Annabelle Wallis. ″Il a su faire passer ses idées qu'il a partagées avec ses
acteurs et ça m’a donné l’impression de faire partie d’une famille ; c’était un vrai plaisir de
travailler avec lui″, ajoute-t-elle.
Pour les producteurs, l’audition de Ward Horton, qui interprète le mari de Mia, John, a
été tout aussi mémorable : Horton est arrivé habillé comme son personnage, vêtu de pied en cap
comme un étudiant en médecine des années 70, jusqu’aux lunettes et à la coupe de cheveux.
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″Ward est entré dans la pièce et c’est comme s’il avait été projeté directement d’une
autre époque, disons les années 70 dans le style [de la marque de vêtements] Brooks Brothers ;
il était le jeune étudiant en médecine que nous recherchions″, se souvient Safran.
Dès qu’ils ont vu Annabelle Wallis et Ward Horton ensemble, les producteurs ont
compris qu’ils tenaient là le couple Form, qui voit son univers basculer au contact de la
monstrueuse poupée.
″Je pense qu’ils vont très bien ensemble et incarnent parfaitement ce couple : on peut
croire à leur relation et les suivre au cours de cette aventure effrayante. Le spectateur s’implique
émotionnellement et la terreur en est d’autant plus dérangeante. Je pense que c’est la vraie
valeur ajoutée qu'apportent Annabelle et Ward au film″, précise Wan.
Les deux acteurs ont eux aussi senti une connivence s’installer immédiatement et
Annabelle Wallis dit de son mari de cinéma : ″Il est réellement important d’arriver à croire que
ces deux-là s’aiment pour que le public s’attache à eux et Ward a été un merveilleux partenaire″.
″On a tout simplement accroché : Annabelle est belle, très intelligente et drôle, et c’est
génial de travailler avec elle″, raconte Horton. ″Mia et John sont très différents, ils incarnent les
pôles opposés qui s’attirent, à tel point qu’ils forment le couple parfait et je pense qu’ils seraient
perdus l’un sans l’autre″.
Au début du film, ils semblent avoir tout pour eux : Mia va connaître le bonheur d’être
maman, John a une carrière de médecin qui s'offre à lui et tout semble leur sourire. Mais bien
vite leur avenir est compromis et, le plus terrible, c’est parce que John est un mari aimant que des
événements atroces se produisent.
″Et oui, c’est entièrement de sa faute″, plaisante Horton. ″Mia collectionne les poupées et
John a passé beaucoup de temps à en dénicher une extrêmement rare qu’elle a toujours souhaité
ajouter à sa collection. Il la lui offre pour célébrer l’enfant à venir, et elle la met dans la
chambre du bébé. Ils sont très heureux. Mais si seulement ils savaient…″
Ils n’ont aucune idée de ce qui les attend : leur petit monde est en effet complètement
bouleversé lors d’une nuit abominable. Quand Mia entend des hurlements dans la maison
voisine, John part voir ce qui se passe, laissant Mia seule, mais pas pour longtemps : les
membres d'une secte satanique forcent la porte de leur maison et, en tentant d'invoquer un
démon, laissent un symbole sanguinolent sur les murs de la chambre de l’enfant, tandis que le
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sang se met à couler sur la poupée de Mia. Le couple survit mais des événements étranges, de
plus en plus inquiétants, ne tardent pas à survenir.
Mia est tellement perturbée que le couple décide de déménager à Pasadena. Est-ce un
nouveau départ… ou bien est-il déjà trop tard ?
″Ils vivent tous deux les choses différemment et cela les met en porte à faux l'un vis-à-vis
de l'autre″, explique Anabelle Walis. ″Mia se replie autour de son bébé ; elle réagit en rescapée
et ne pense qu’à le protéger, et elle s’éloigne quelque peu de John″.
″Comme il est médecin, il voit les choses de façon tranchée : pour lui, il n’y a pas
d’entre-deux. Et quand elle lui parle de ces événements étranges, il a beaucoup de mal à y
croire, et cherche une explication rationnelle″, souligne Horton.
Mais il n’y en a pas. Même si le couple habite dans un nouveau quartier, Mia n’arrive pas
à échapper à ces menus incidents qui perturbent son univers. Comme elle se sent isolée, elle
décide de retourner dans leur maison : les membres de la secte auraient-ils réussi à convoquer le
démon ? C’est ce qui la conduit auprès d'Evelyn.
Alfre Woodard campe Evelyn, une voisine qui possède une librairie : ″Evelyn connaît la
réponse aux questions que nous n’avons pas posées, ou que nous sommes effrayés de poser″,
explique Leonetti. ″Alfre est extraordinaire en tant qu'être humain et qu'actrice. Nous avons
vraiment eu une bonne ambiance sur le plateau mais elle était très sérieuse dès qu’il s’agissait
de son personnage. Je lui suis reconnaissant d’avoir été notre Evelyn″.
″Quand on fait la connaissance d'Evelyn, elle dégage une aura de mystère, et on
comprend qu’elle cache quelque chose. Elle peut être tout autant du côté du bien que du mal″,
explique l’actrice.
Annabelle Wallis salue sa partenaire : ″Elle est exceptionnelle″, et décrit Evelyn comme
″quelqu’un qui jette la lumière sur le monde surnaturel qui plonge Mia dans le brouillard et qui
l’aide à comprendre ce qui se passe vraiment autour d’elle″.
Tout au long du film, alors que Mia continue de se mesurer à la puissance diabolique qui
l’attaque, elle et John demandent également l’avis d’un prêtre, le Père Perez, incarné par Tony
Amendola.
″ J’ai reçu une éducation catholique, j’étais enfant de cœur et connaissais les prières en
latin, et tout le reste″, confie Leonetti. ″Je voulais un acteur qui puisse évoquer cette sensiblité
un peu vieux-jeu. Tony a une voix naturellement réconfortante, il apporte une gravité au
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personnage et incarne vraiment bien ce conseiller spirituel qui cherche à aider son prochain. Il
a été formidable″.
″Plus la violence se déchaîne, et plus le Père Perez commence à croire que quelque
chose est à l’œuvre : il explique au couple que des démons peuvent s’attacher à des objets et les
utiliser pour atteindre leur but : réclamer un innocent″, précise Amendola.
Et qu'y a-t-il de plus innocent qu’un enfant ?
″C’est déjà assez horrifiant que ce démon en ait après eux mais qu’il puisse s’en prendre
à leur enfant fait tout basculer et pousse Mia à lutter de toutes ses forces″, ajoute Leonetti.
Même si elle doit, pour y parvenir, s’engager dans un combat mortel contre Annabelle.
On trouve encore au casting Kerry O’Malley et Brian Howe respectivement dans le rôle
des voisins Sharon et Pete Higgins, ainsi qu’Eric Ladin sous les traits de l’inspecteur Clarkin, qui
enquête sur ce crime.
Sans oublier, bien sûr, Annabelle.
La poupée. Il faut qu'on s'en débarrasse.
-Mia
D'après ce que l'on sait, la véritable poupée Annabelle a été achetée dans les années 70
dans une brocante comme cadeau d’anniversaire pour un étudiant. Elle a tourmenté son
propriétaire et, paraît-il, s’est déplacée seule, a écrit des mots sur du papier, menti sur son
identité, fait des griffures dans le salon et a même été accusée d’être responsable de la mort d’au
moins une personne. Annabelle se trouve actuellement dans une vitrine du Musée de l’Occulte
Warren dans le Connecticut, derrière un panneau disant : ″Danger, n’ouvrir sous aucun prétexte″.
La première incarnation de la poupée pour le film CONJURING : LES DOSSIERS
WARREN a été soigneusement réalisée : ″Il était très important qu’elle ait l’air humain″,
précise James Wan. ″Je pense que c’est quelque chose qui joue un rôle important dans le
potentiel de terreur psychologique du film. Quand on la voit sur une chaise ou dans le coin d’une
pièce, on doit y regarder à deux fois avant de se dire : Oh ce n’est pas un être humain, c’est une
poupée″.
Pour le retour d’Annabelle dans le film qui porte son nom, le même artiste de Caroline du
Nord, à qui Wan avait confié la confection de la première poupée, en a réalisé deux autres
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versions, chacune avec ses caractéristiques propres. La première est neuve, immaculée et a l’air
innocent, et c’est celle que le public découvre au début quand John l’offre à Mia, tandis que la
seconde, plus abîmée, est utilisée lorsque le surnaturel s’installe. Plus le démon l’habite, plus sa
peau devient foncée et plus ses yeux reflètent cette noirceur et cette possession.
Leonetti a été très impressionné par les détails effrayants de ces nouvelles poupées :
″Avant de voir CONJURING : LES DOSSIERS WARREN, je me disais ′Ce n’est qu’une poupée
et alors ?′… Mais je ne l'avais pas encore vue en face de moi ! Elle fait la taille d’un jeune
enfant, et cela en soi vous interpelle, et quand elle vous regarde et bien, vous avez vraiment le
sentiment qu'elle plonge son regard dans le vôtre… Mais cette fois, la voir devenir de plus en
plus effrayante m'a glacé les sangs″.
Annabelle Wallis est celle qui a le plus côtoyé Annabelle : ″Elle est totalement
effrayante, et c'est en partie parce qu’on ne s’y attend pas : elle représente a priori l'innocence
et la bonté, elle a l’air désarmante et il y a pourtant quelque chose en elle de menaçant″.
″Je l’ai vue pour la première fois sur le fauteuil du maquillage et j’ai dû y regarder à
deux fois pour m’assurer qu’elle n’était pas réelle ou qu’elle ne bougeait pas, je ne sais pas
trop !″, raconte Horton en plaisantant. ″Dès que la poupée Annabelle arrivait sur le plateau, elle
était telle une diva qui suscite murmures et chuchotements entre les membres de l’équipe. On a
vraiment dû l’attendre à plusieur reprises sur le plateau, et elle faisait vraiment partie de la
distribution ! Et c’est vrai qu’elle est effrayante, à tel point que j’étais mal à l’aise en sa
présence″.
Alfre Woordward, elle, décrit la poupée comme ″terrifiante, j’ai vraiment sauté au
plafond plusieurs fois sur le plateau, juste parce qu’elle était assise là et que je tombais sur elle
sans m'y attendre″.
Pour Amendola, qui partage une séquence d’anthologie avec elle : ″Elle est flippante″.
″Je me fiche de savoir si vous me croyez ou non : si quelqu’un vous proposait de laisser
la poupée Annabelle passer la nuit dans votre maison, vous refuseriez probablement″, plaisante
Safran. ″Annabelle effraye tout le monde, et je me dis toujours que quelque chose de malsain va
se passer si elle est là″.
Et, de fait, il est arrivé des événements étranges à certains membres de l’équipe et du
casting lors du tournage…
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La nuit où a été tournée la séquence inaugurale de l’attaque de la maison, le scénariste
Dauberman a vécu quelque chose d’inexplicable : ″Les satanistes convoquent un démon en
pratiquant un rituel sanguinaire qui implique un symbole. C’était très intense, sinistre et violent.
On a terminé vers 5h30 du matin et quand je me suis réveillé plus tard ce jour-là, juste au-dessus
de moi au plafond, j’ai vu ce symbole, ce A très particulier. Est-ce que ça pouvait être le reflet
du soleil sur une lampe ? Oui, bien sûr, mais cela m’a profondément ébranlé″.
Horton atteste lui aussi d’une présence qui le suivait du plateau à l’appartement qu’il
louait temporairement pendant le tournage. Les objets disparaissaient et réapparaissaient à des
endroits différents. Et la première nuit, un vanity est tombé avec un bruit sourd, pour retomber de
nouveau après avoir été placé en sécurité : ″Quelque chose qui nous dépasse était visiblement à
l’œuvre durant le tournage de ce film″, dit-il.
Un événement s’est également produit le tout premier jour du tournage l’appartement de
Mia et John. Autant dire que toute l'équipe était en émoi : alors qu’on tournait les séquences
impliquant des forces surnaturelles, une énorme structure de verre s’est détachée et fracassée au
sol.
Leonetti a aussi remarqué des traces qui sont apparues au 8e étage de l’immeuble
Langham (célèbre bâtiment de Los Angeles), ressemblant à des griffures laissées par une main :
″C’était vraiment perturbant, surtout quand on sait qu'Annabelle fait ça à ses victimes″,
remarque le réalisateur. ″Tout le monde a pris des photos, en partie parce qu’ils se sont dit que
personne ne les croirait et aussi parce que cela les a tellement secoués qu’ils ne pouvaient y
croire eux-mêmes″.
J'ai entendu un hurlement dans la pièce à côté. Je crois qu'il se passe quelque chose.
-Mia
Le tournage d’ANNABELLE s’est déroulé en décors réels à Los Angeles et dans sa
périphérie. Leonetti a décidé d’y filmer presque toutes les scènes dans la continuité.
Pour restituer l’histoire qui se déroule dans les années 70, Leonetti a fait appel au
directeur de la photographie James Kniest. "Jimmy a vraiment un don. C’est quelqu’un de
suffisamment ouvert pour que je puisse apporter ma petite touche et il sait interpréter ma propre
vision des choses et ma sensibilité pour créer ce qui convient", raconte-t-il.
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Les deux hommes ont décidé de désaturer les couleurs pour donner à l'image l’allure d’un
film des années 70. Pour y parvenir, ils ont procédé à des tests à la caméra afin d'établir quelle
nuance de chaque couleur réagissait le mieux à cet effet et ajuster en conséquence la balance des
couleurs. La palette a initialement été calée sur les tonalités de l’époque avant qu'ils ne décident
rapidement qu’il valait mieux opter pour une certaine atemporalité. Leonetti et le chef décorateur
Bob Ziembicki ont tous deux grandi à Los Angeles dans les années 70 et y ont leurs propres
repères esthétiques. D'ailleurs, Leonetti s’est inspiré de la maison de son père pour créer
l’intérieur du foyer des Form, où Mia et John vivent au début de leur vie de couple, jeunes et
heureux. "Cela nous a servi de point de départ pour en faire la maison des Form", confirme
Ziembicki.
La demeure des Form est le cadre de l’une des séquences les plus intenses du film, tant en
raison du degré d’angoisse qu’elle suscite que par la difficulté technique qu’elle a requise.
L’invasion de la maison s’ouvre sur un plan de Mia et John au lit : Mia se réveille en entendant
un cri et se rend à la fenêtre de leur chambre d’où elle voit – tout comme le public – la maison
des voisins, où les membres d'une secte satanique sont en train de commettre leur première
attaque. La caméra opère un travelling arrière et revient chez les Form, où l’on découvre les
satanistes en train d’agresser Mia, enceinte.
Leonetti a voulu faire ce que l’on appelle un plan-séquence, c’est-à-dire une scène filmée
en un seul plan par une seule caméra et restituée telle quelle dans le film, sans montage. Le
réalisateur en a d’ailleurs tourné plusieurs et les a conçus comme le ferait un directeur de la
photographie : "Je voulais accrocher le spectateur et l'embarquer physiquement dans l’histoire,
comme si c'était lui qui se réveillait au lit, qui entendait le hurlement. Je désirais le projeter au
cœur de ce déchaînement de violence. En faisant ça, le ton est donné et les enjeux du film
deviennent évidents : voici un film bien réaliste qui vous prend aux tripes", décrit Leonetti.
L’équipe chargée des décors a construit la chambre des voisins, où le drame commence,
dans le jardin du lieu où se trouve la maison des Form. L’équipe des effets spéciaux a ensuite
travaillé en tandem avec Leonetti et son équipe de tournage et avec les acteurs : ″Il faut que tout
le monde soit vraiment synchrone à chaque instant, et si on peut y arriver, ça signifie qu’on a
réussi″, explique le réalisateur
Leonetti a utilisé un stabilisateur MoVI pour réaliser ces plans-séquences complexes :
″C’est une prise longue, et ni la steadicam ni la caméra à l'épaule ne peuvent réaliser ce type de
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prises. Avec le MoVI, on a un bon compromis des deux : la caméra ′flotte′ un peu comme une
steadicam et si on attrape les poignées pour les bloquer avec le coude, on peut obtenir la rigidité
d’une caméra à l'épaule″, explique Leonetti.
″John aime à dire que la meilleure idée l’emporte, et c’est vrai″, remarque Wan. ″Nous
étions d’accord sur la manière de porter la tension psychologique à son comble et sommes partis
de là. Mais le long plan-séquence est l’idée de John et cela renforce davantage encore la terreur
rampante qui s'empare du spectateur″.
Leonetti a filmé lui-même la scène pendant que Kniest utilisait une deuxième caméra
secondaire pour "se couvrir" au maximum.
″C’était très exaltant et c'était un vrai défi″, explique Annabelle Wallis. ″Il y avait
beaucoup à faire, beaucoup d’éléments à déplacer et tout devait se faire au cours d’une seule
prise. C’était un processus extrêmement intéressant″.
Horton partage cet avis : "La première fois que je me suis assis avec John, il m’a parlé de
la façon dont il allait filmer cette attaque inaugurale. Ça avait l’air vraiment génial et la tourner
l’a été plus encore".
La cuisine des Form a été reconstituée sur le toit d’un parking afin de réaliser une
séquence à couper le souffle à l'aide d'effets pyrotechniques, tandis que Mia, enceinte, est seule
dans la maison avec la poupée.
Le film a été principalement tourné dans les appartements Langham, célèbre immeuble
situé dans Korea Town [le quartier coréen de Los Angeles]. L’équipe de Ziembicki a construit la
chambre du bébé ainsi que toutes les autres pièces de l’appartement des Form dans le penthouse
de l’immeuble. Au sous-sol, ils ont recréé l’ascenseur et les caves ainsi que le bureau du Père
Perez et l’intérieur de la librairie d’Evelyn.
Des choix tout aussi subtils ont été faits pour les costumes. Annabelle Wallis remarque
que la chef-costumière Janet Ingram a opté pour un style atemporel et classique pour refléter la
personnalité de Mia : ″La garde-robe de Mia m'a beaucoup aidée à la comprendre, et ce même
s'agissant de la posture et des mouvements″, explique Annabelle Wallis, qui a adoré le style de
son personnage. ″Les années 70 sont une époque emblématique pour la mode et John voulait
qu’on remarque Mia. Elle est réservée, assez européenne dans ses choix. Janet a réussi à
proposer des vêtements classiques, inspirés quelque peu par Grace Kelly, pour que Mia soit un
peu plus habillée que la plupart des femmes de cette époque″.
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Comme pour tous les films, mais sans doute plus encore pour un long métrage visant à
terrifier son public, la bande-son d’ANNABELLE a fait l’objet de tous les soins. Leonetti a
confié cette création à Joseph Bishara, qui a déjà été l’auteur des musiques d'INSIDIOUS et
CONJURING : LES DOSSIERS WARREN. Bishara y tient aussi un rôle puisqu'il fait un caméo
assez terrifiant, comme c'est le cas de l'ensemble des films de Wan auxquels il a collaboré :
″J’adore Joe, c’est un type extraordinaire et un compositeur de talent. Il fallait encore une fois
se montrer à la hauteur″, confie Leonetti.
Wan fait observer : "Tout en respectant les codes du genre, John introduit une dimension
unique et irréelle dans ce film. Il a fait un travail formidable et j’ai hâte que le public découvre
le film. ANNABELLE est plein de suspense et vraiment effrayant".
"Il y a une réelle progression dans l’échelle de la peur jusqu'à ce que les choses
dégénèrent : John se lâche complètement jusqu'à atteindre un point paroxystique. C'est un film
qui tient vraiment en haleine", ajoute Safran.
C’est à Leonetti que revient le mot de la fin : "J’espère qu’ANNABELLE va tout d’abord
vous donner des frissons, puis que vous vous mettrez à y penser, de tout votre cœur, puis de toute
votre âme. Et si votre sang ne fait qu’un tour et que les poils se hérissent sur vos avant-bras,
c’est que nous avons réussi notre coup".
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DEVANT LA CAMÉRA
D'origine anglaise, ANNABELLE WALLIS (Mia Form) s'est illustrée au cinéma et à la
télévision.
On la retrouvera bientôt dans la comédie d'espionnage GRIMSBY de Louis Leterrier,
avec Isla Fisher, Ian McShane, Penélope Cruze, Sasha Baron Cohen et Mark Strong.
Pour le petit écran, elle a campé Muriel Wright, dans la série FLEMING, L'HOMME
QUI VOULAIT ÊTRE JAMES BOND, avec Dominic Cooper, Samuel West et Lara Pulver.
Elle a récemment joué dans PEAKY BLINDERS, avec Cillian Murphy, Helen McCrory,
Sam Neill, Tom Hardy et Charlotte Riley. On l'a vue dans LES TUDORS, avec Jonathan RhysMyers et Henry Cavill, et PAN AM, où elle donne la réplique à Christina Ricci et Margot
Robbie.
On l'a aussi vue dans W.E. de Madonna, avec James D’Arcy, Andrea Riseborough et
Laurence Fox, et X-MEN : LE COMMENCEMENT, avec James McAvoy et Hugh Jackman.
WARD HORTON (John Form) a récemment donné la réplique à Leonardo DiCaprio
dans LE LOUP DE WALL STREET de Martin Scorsese. Il a également achevé le tournage
d'ALTO et de MARCY.
Citons encore parmi sa filmographie THE MIGHTY MACS, VERONIKA DÉCIDE DE
MOURIR, JE DÉTESTE LA ST-VALENTIN, avec Nia Vardalos et John Corbett, FALLING
FOR GRACE et DRESS REHEARSAL.
Pour le petit écran, il s'est illustré dans ROYAL PAINS, FBI : DUO TRÈS SPÉCIAL,
BODY OF PROOF, MERCY, LES EXPERTS : MIAMI, NEW YORK DISTRICT/NEW YORK
POLICE JUDICIAIRE, FRINGE, ALL MY CHILDREN, et GOSSIP GIRL.
Au théâtre, il s'est produit dans "Equus", "Dancing with Dani", et "Lost in Yonkers".
Né dans le New Jersey, il s'est installé en Caroline du Nord avec sa famille, avant de
s'établir à New York. Il vit actuellement dans le Connecticut.
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TONY AMENDOLA (Le père Perez) s'est illustré au cinéma dans BLOW de Ted
Demme, avec Johnny Depp, LE MASQUE DE ZORRO de Martin Campbell, avec Anthony
Hopkins et Antonio Banderas, et LONE STAR de John Salyes, avec Chris Cooper.
Pour le petit écran, il campe Gepetto dans ONCE UPON A TIME, et Edouard Kagame
dans CONTINUUM. On l'a encore vu dans LES EXPERTS : MANHATTAN, DEXTER,
STARGATE SG – 1, et THE PRACTICE.
Il a fait ses débuts au théâtre, et s'est produit sur plusieurs scènes, comme celle de
l'American Conservatory Theatre et de l'Old Globe. Il a joué dans "Cyrano de Bergerac",
"Othello" et "In the Belly of the Beast".
Il prête actuellement sa voix à Khadgar dans "World of Warcraft".
ALFRE WOODARD (Evelyn) s'est illustrée à la fois au cinéma et à la télévision. Elle
campe la présidente Constance Payton dans STATE OF AFFAIRS. Par ailleurs, elle a
récemment achevé le tournage de MISSISSIPPI GRIND, avec Ryan Reynolds, et
KNUCKLEHEAD.
On l'a notamment vue dans CROSS CREEK de Martin Ritt, qui lui a valu une citation à
l'Oscar, 12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen, GRAND CANYON de Lawrence Kasdan,
PASSION FISH de John Sayles, qui lui a valu une nomination au Golden Globe, MISS EVERS’
BOYS de Joseph Sargent, qui lui vaut un Emmy, un SAG et un Golden Globe, CROOKLYN de
Spike Lee, LOVE & BASKETBALL de Gina Prince-Bythewood, THE FAMILY THAT PREYS
de Tyler Perry, et LOIN D'ICI de Maya Angelou.
Côté télévision, elle a obtenu une citation au Golden Globe pour HOLIDAY HEART et
décroché un Golden Globe, un Emmy, et un SAG pour MISS EVERS’ BOYS de Joseph Sargent.
Elle a remporté son premier Emmy pour CAPITAINE FURILLO/HILL STREET
BLUES, et a été citée pour le même prix pour LES VOYAGES DE GULLIVER, THE WATER
IS WIDE, DESPERATE HOUSEWIVES, et STEEL MAGNOLIAS.
Elle a reçu un Emmy pour LA LOI DE LOS ANGELES, et THE PRACTICE, puis a été
citée pour la même distinction pour HÔPITAL ST ELSEWHERE, HOMICIDE et TRUE
BLOOD.
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Elle a obtenu de nombreux SAG Awards pour STEEL MAGNOLIAS, PIANO LESSON,
et DESPERATE HOUSEWIVES.
En outre, elle a participé à The Creative Coalition et a cofondé “Artists for a New South
Africa", organisation à but non lucratif en faveur de la lutte contre le Sida et des droits de
l'homme en Afrique du Sud. En 2008, elle a soutenu activement la candidature d'Obama aux
présidentielles et, en 2009, été nommée par le nouveau président membre du “President’s
Committee on the Arts and Humanities”.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
Fidèle collaborateur du producteur James Wan, JOHN R. LEONETTI (Réalisateur) a
éclairé DEAD SILENCE, DEATH SENTENCE, avec Kevin Bacon, INSIDIOUS, et la suite
INSIDIOUS : CHAPTER 2, et CONJURING : LES DOSSIERS WARREN, tous signés James
Wan.
Il a réalisé MORTAL KOMBAT, DESTRUCTION FINALE et L'EFFET PAPILLON 2.
Il a également signé la photo de SOUL SURFER, PIRHANA 3D, I KNOW WHO
KILLED ME, avec Lindsay Lohan, THE WOODS, TROUVE TA VOIX, L'HOMME
PARFAIT, HONEY, LE ROI SCORPION, JOE LA CRASSE, DETROIT ROCK CITY, et
MORTAL KOMBAT.
Il fait ses débuts à l'âge de 13 ans chez Leonetti Cine Rentals, société de son père. Puis, il
est assistant cadreur et opérateur pour le directeur de la photo Vittorio Storraro, et les réalisateurs
Steven Spielberg, Francis Ford Coppola et Walter Hill.
En 1989, Hill propose à Leonetti d'être chef-opérateur sur LES CONTES DE LA
CRYPTE, qui lui vaut une nomination au CableAce Award de la meilleure photo. Il décrochera
encore trois autres citations au même prix pour sa participation à la série, où il collabore avec
Peter Medak, Tom Hanks et John Frankenheimer, avec qui il noue une relation d'amitié.
C'est ainsi qu'il collabore avec ce dernier pour AGAINST THE WALL et LA FORÊT DE
TOUS LES DANGERS, qui remporte le Golden Globe de la meilleure mini-série.
Pour le petit écran, il a été directeur de la photo des séries SLEEPY HOLLOW, ZERO
HOUR, THE RIVER, et PROVIDENCE.
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PETER SAFRAN (Producteur) est le PDG et fondateur de The Safran Company, société
de production hollywoodienne de premier plan.
Il a récemment assuré la production exécutive de DARK PLACES de Gilles PaquetBrenner, d'après le roman de Gillian Flynn, avec Nicholas Hoult, Chloë Grace Moretz et
Charlize Theron. Il prépare actuellement THE CHOICE, d'après Nicholas Sparks, et MINE, avec
Armie Hammer. Il produira bientôt la suite de CONJURING.
Il produira prochainement THE ATTICUS INSTITUTE, SUMMER CAMP, et
SUPERFAST, parodie de FAST & FURIOUS.
On lui doit encore ATM, VEHICLE 19, FLYPAPER, avec Patrick Dempsey, BURIED,
avec Ryan Reynolds, SPARTATOUILLE, et MORDS-MOI SANS HÉSITATION.
Il a encore produit SCARY MOVIE, immense succès au box-office.
Né à New York, il grandit à Londres, puis décroche un diplôme de sciences politiques de
Princeton. Il fait ensuite des études de droit à NYU, et devient avocat d'affaires à New York.
JAMES WAN (Producteur) est considéré comme l'un des cinéastes les plus inventifs
d'aujourd'hui.
Il travaille actuellement à la postproduction du septième opus de la saga FAST &
FURIOUS, qu'il a réalisé et qui réunit Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Michelle
Rodriguez, Jordana Brewster, Tyrese Gibson, Chris “Ludacris” Bridges, Kurt Russell et Jason
Statham.
Coauteur de la saga INSIDIOUS, il produit aujourd'hui le troisième épisode de cette
dernière, avec Dermot Mulroney, Stefanie Scott, Lin Shaye, Angus Sampson, et Leigh Whannell.
Il avait précédemment réalisé les deux premiers volets d'INSIDIOUS.
L'an dernier, il a signé la mise en scène de CONJURING : LES DOSSIERS WARREN,
avec Vera Farmiga, Patrick Wilson, Lili Taylor et Ron Livingston, qui a généré plus de 318
millions de dollars de recettes mondiales.
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Il est coauteur de la saga SAW, qui a triomphé dans le monde entier. S'il a signé le
premier épisode, sélectionné au festival de Sundance en 2004, il a assuré la production exécutive
de la série tout entière.
Il a encore réalisé DEAD SILENCE et DEATH SILENCE, avec Kevin Bacon et Garrett
Hedlund.
En 2004, il a reçu le prestigieux Greg Tepper Award.
De nationalité australienne, il vit aux États-Unis.
ANNABELLE est le premier long métrage qu'il produit sous l'égide de sa propre société,
Atomic Monster.
GARY DAUBERMAN (Scénariste) a plusieurs projets en développement, dont un film
avec New Line Cinema. Il a été à la fois auteur de nombreux scénarios et consultant à l'écriture
pour cette société.
Il s'est fait connaître grâce à BURST, vendu à Mandate et Ghost House Pictures, société
de Sam Raimi.
RICHARD BRENER (Producteur exécutif) travaille chez New Line Cinema depuis plus
de dix ans, société dont il dirige le département Production.
Il a ainsi supervisé de nombreux films à succès, comme SEX AND THE CITY,
HAROLD ET KUMAR, DEMAIN ON SE MARIE, SERIAL NOCEURS, SA MÈRE OU MOI
!, AUSTIN POWERS, la saga DESTINATION FINALE, L'EFFET PAPILLON, et LES
INITIÉS. On lui doit encore COMMENT TUER SON BOSS, immense succès de 2011, dont la
suite sortira bientôt en salles. Il a récemment assuré la production exécutive de BLACK
STORM.
Recruté chez New Line en 1995, il a gravi les échelons de la société et collaboré avec
plusieurs comédiens et réalisateurs, parmi lesquels Adam Sandler, Ben Stiller et le regretté Ted
Demme.
Originaire du New Jersey, Brener a étudié l'histoire à Yale.
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WALTER HAMADA (Producteur exécutif) est vice-président du département Production
chez New Line Cinema. Il a supervisé des films comme DESTINATION FINALE 5, FREDDY
– LES GRIFFES DE LA NUIT, et VENDREDI 13. Il a récemment produit BLACK STORM et
CONJURING : LES DOSSIERS WARREN, avec Patrick Wilson et Vera Farmiga, qui a
rencontré un immense succès commercial.
Avant d'être recruté chez New Line en 2007, Hamada a passé quatre ans chez H2F
Entertainment, société qu'il a cofondée et qui a permis de lancer la carrière de scénaristes tels
Chris Morgan (FAST & FURIOUS 6 et WANTED: CHOISIS TON DESTIN), Brad Grann
(INVINCIBLE), Matt Allen et Caleb Wilson (TOUT… SAUF EN FAMILLE). Il a également
produit WHISPER, film d'horreur indépendant.
Diplômé de UCLA, il a commencé sa carrière comme assistant chez TriStar Pictures, où il
a rapidement été promu. Devenu directeur-adjoint de la production chez Columbia, il a collaboré
à BIG HIT, VERTICAL LIMIT, GODZILLA et S.W.A.T. UNITÉ D'ÉLITE.
DAVE NEUSTADTER (Producteur exécutif) travaille chez New Line Cinema depuis
2007, où il est actuellement vice-président du département Production. Il a récemment produit
BLACK STORM, LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE, avec Jennifer Aniston et Jason
Sudeikis, et CONJURING : LES DOSSIERS WARREN, avec Patrick Wilson et Vera Farmiga.
On lui doit encore THE INCREDIBLE BURT WONDERSTONE, avec Jim Carrey, Steve Carell
et Steve Buscemi, le remake de FREDDY – LES GRIFFES DE LA NUIT, et la comédie
romantique TROP LOIN POUR TOI.
Diplômé d'Indiana University, Neustadter a commencé sa carrière chez New Line en 2003
comme stagiaire au département Développement, avant de devenir l'assistant de Richard Brener.
Installé à Los Angeles, HANS RITTER (Producteur exécutif) s'est fait une spécialité
dans le cinéma de genre de qualité. Sous l'égide de sa société Skyscraper Content, il a produit
HELLO I MUST BE GOING, avec Melanie Lynskey, Blythe Danner et Christopher Abbott,
BETWEEN US, avec Julia Stiles, Melissa George, Taye Diggs et David Harbor, SOUND OF
MY VOICE de Zal Batmanglij, et THE ELECTRIC SLIDE, avec Jim Sturgess, Chloe Sevigny,
Patricia Arquette et Isabel Lucas.
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Il a aussi coproduit HARD CANDY de David Slade, avec Ellen Page et Patrick Wilson,
AN AMERICAN CRIME, avec Ellen Page, MYSTERIOUS SKIN de Gregg Araki, et SMILEY
FACE.
En dehors du long métrage, Ritter produit des publicités pour David Slade, Drake
Doremus et Henrik Sundgren. Il développe actuellement une série télé.
Avec ANNABELLE, JAMES KNIEST (Directeur de la photographie) éclaire son
premier long métrage en tant que chef-opérateur.
Il a déjà signé la photo de nombreux spots publicitaires, de courts métrages et de
documentaires pour des clients comme Chevy, Southwest Airlines, McDonalds, et Scion. Il a
travaillé dans le monde entier, et notamment en Afrique du Sud (pour Shark Week), à Kiev (pour
Twix) et au Canada pour British Columbia Tourism.
Après avoir grandi dans le sud de la Californie, il s'est initié au surf et à la course à la
voile. Attiré par le monde sous-marin, il a travaillé avec Ernest Brooks, fondateur du Brooks
Institute of Photography, grâce auquel il a étudié la photographie sous-marine.
Il est ensuite devenu éclairagiste sous la supervision de grands chefs-opérateurs comme
Salvatore Totino et Dariusz Wolski.
BOB ZIEMBICKI (Chef-décorateur) a conçu les décors de LA MACHINE À
DÉMONTER LE TEMPS de Steve Pinks, UN MARIAGE TROP PARFAIT d'Adam Shankman,
SCREAM 2 de Wes Craven et BOOGIE NIGHTS de Paul Thomas Anderson.
Il a fait ses débuts comme assistant de production pour DEATH SPORT de Roger
Corman. Puis, il gravit les échelons au sein du département Décors, et s'impose comme chefdécorateur sur BARFLY de Barbet Schroeder.
Il a encore collaboré à MIDDLEMEN, LOCAL COLOR, DESCENTE À PARADISE et
29TH STREET de George Gallo, THE SKULLS, SOCIÉTÉ SECRÈTE et DRAGON,
L'HISTOIRE DE BRUCE LEE de Rob Cohen, et PREMIÈRE SORTIE et ALLÔ, LA POLICE ?
de Hugh Wilson.
Citons encore parmi sa filmographie LES EX DE MON MEC, LES AMATEURS,
MASKED AND ANONYMOUS, DEAD MAN et THE WATERDANCE.
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Né à Chicago, il a fait ses études au College of Art and Architecture de l'University of
Illinois Chicago Circle.
TOM ELKINS (Chef-monteur) a récemment monté THE HAUNT, et réalisé et monté
THE HAUNTING IN CONNECTICUT 2: GHOSTS OF GEORGIA. On lui doit encore le
montage de INSTINCT DE SURVIE, FOR LOVE OF AMY et LA VOIX DES MORTS : LA
LUMIÈRE.
Il a été assistant monteur pour DA VINCI CODE, RED EYE/SOUS HAUTE PRESSION
de Wes Craven et CURSED. Il a fait ses débuts comme stagiaire montage sur LES DISPARUES.
C'est la première fois que JANET INGRAM (Chef-costumière) est chef-costumière sur
un long métrage.
Elle avait été chef habilleuse sur CONJURING : LES DOSSIERS WARREN, ainsi que
sur une vingtaine de longs métrages comme INSIDIOUS : CHAPITRE 2, HANNAH
MONTANA, LE FILM, LES SEIGNEURS DE DOGTOWN de Catherine Hardwicke, DE SI
JOLIS CHEVAUX, et BOOGIE NIGHTS.
Née dans le Lancashire, elle a fait ses études à Londres, avant d'être recrutée chez
Working Title Films et à la BBC.
Compositeur et producteur musical, JOSEPH BISHARA (Compositeur) s'inspire à la
fois du classique, des rythmes punk et de la musique industrielle.
Il a notamment collaboré à ELEVEN, NIGHT OF THE DEMONS, AUTOPSY et
PROFANATIONS ou encore, tout récemment, à CONJURING : LES DOSSIERS WARREN.
En 2010, il a non seulement écrit la partition d'INSIDIOUS de James Wan, mais
également interprété le démon au visage rouge. Il campe également Bathsheba dans
CONJURING.
Il a encore produit les bandes-originales de REPO! THE GENETIC OPERA et de THE
DEVIL'S CARNIVAL.
Il fait ses débuts comme guitariste et joueur de synthé pour le groupe de metal Drown,
avant de collaborer aux musiques de MORTAL KOMBAT, DESTRUCTION FINALE, HEAVY
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METAL 2000 et GHOSTS OF MARS de John Carpenter. Il a participé aux remix de plusieurs
artistes, comme Marilyn Manson, Nine Inch Nails, Danzig et Christian Death, et à la
programmation et la production des œuvres de Jane’s Addiction, Bauhaus, Megadeth, Rasputina,
16Volt et Prong.
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