Le syndrome du ligament ilio-lombaire ,
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Le syndrome du ligament ilio-lombaire ,
1 Ann. Kinésithér., 1994, t. © Masson, Paris, CONDUITE 21, nO 4, pp. 199-204 À TENIR DEVANT ... 1994 Le syndrome du ligament ilio-lombaire P. CASTEL (1), G. GHRENASSIA (2), B. PUJADES (3) (1) MCMK École Régionale de masso-kinésithérapie (dir. Pr Ch. Roques),' (2) Rhumatologue, Médecin Attaché, Département R.o.R. (Pr Mansat, Pr Fournié), CH. U. Purpan, place du Docteur-Baylac, F 31059 Toulouse Cedex,' (3) M CMK F 97423 Le Guillaume, Réunion. , "---. Le syndrome du ligament ilio-Iombaire réalise une symptomatologie douloureuse lombo-fessière. Si la pathologie ligamentaire rachidienne est bien connue, celle qui est propre au ligament ilio-Iombaire est plus obscure et se confond souvent à tort ou à raison avec le dérangement intervertébral mineur ou syndrome de Maigne. Il s'agit en fait de deux tableaux cliniques différents qui peuvent s'associer entre eux ou se surajouter à une autre pathologie rachidienne. Un diagnostic précoce et précis permet un traitement efficace. Introduction Véritable hauban de la charnière lombosacrée, le ligament ilio-Iombaire (L.I.L.) présente une pathologie propre qui s'intègre dans le cadre des lombalgies basses et constitue un véritable rhumatisme ab-articulaire. Il s'agit d'un syndrome radio-clinique de symptomatologie monomorphe, qui tire sa spécificité de la reproduction systématique de la douleur à la pression du tiers postérieur de la crête iliaque; elle est associée sur le plan radiologique à une ossification de l'insertion ligamentaire réalisant ainsi une « périostite d'insertion ». L'individualité de ce syndrome est toutefois loin de faire l'unanimité; certains auteurs ne reconnaissent pas son étiologie voire même son existence. Tirés à part: P. CASTEL, à j'adresse ci-dessus. Anatomie Le L.I.L., certainement l'un des ligaments non capsulaires parmi les plus puissants de notre économie, unit classiquement les deux dernières vertèbres lombaires à l'os iliaque. Pour Rouvière (15) il est constitué de deux faisceaux : - le faisceau supérieur qui va du sommet de l'apophyse transverse de L4 au tiers postérieur de la crête iliaque, - le faisceau inférieur qui s'insère sur le sommet et le bord inférieur de l'apophyse transverse de L5 et sur la crête iliaque au niveau de son tiers postérieur un peu en avant et en dedans de l'insertion du faisceau supérieur; ce faisceau inférieur est lui-même organisé en deux autres faisceaux: l'un est strictement iliaque, l'autre se termine sur la partie antérieure de l'articulation sacro-iliaque et la partie externe de l'aileron sacré. L'importance de ces différents faisceaux est variable suivant les auteurs. Pour Paturet (14) le faisceau sacré du ligament inférieur n'est qu'un ligament accessoire. Pour Desarnaud cité par Andrieu (1) le faisceau qui vient de L5 est prééminent; ils lui décrivent une double insertion sur la crête iliaque: antérieure pour le faisceau supérieur, postérieure pour le faisceau inférieur. Luk (11) confirme cette disposition. Par contre Maigne (13) et Le Roux (10) ne retrouvent qu'une insertion antérieure au faisceau inférieur. Le L.I.L. est d'aspect blanc nacré; il est fibreux et semble peu élastique; son insertion iliaque est très solide car les fibres ligamentaires fusionnent avec les fibres périostées. A la coupe, sa section apparaît nettement supérieure à la majorité des autres ligaments de l'organisme. 1 1 1 1 ~ 200 Ann. Kinésithér., 1994, t. 21, nO 4 Le L.I.L. est innervé par un rameau nerveux qui vient de L4 (1). Il s'agit d'un faisceau de faible diamètre qui naît de la face postérieure de la racine L4 avant la division de celle-ci en fibres pour le nerf obturateur et le nerf crural; il aborde le L.I.L. par sa partie supérieure. C'est donc une collatérale du plexus lombaire issu de la branche postérieure du nerf rachidien. Il est à remarquer également que le L.I.L. est entouré d'un riche contingent vasculaire. .~. Physiologie La puissance de ce ligament, son épaisseur, sa solidité, suggère un rôle majeur dans la statique lombo-sacrée en tant que hauban latéral et antéro-postérieur. Pour Kapandji (9) Dans le plan sagittal : Le faisceau supérieur (oblique en bas, en dehors et en arrière) se tend lors de la flexion et se détend lors de l'extension, et vice versa pour le faisceau inférieur (oblique en bas, en dehors et en avant). Dans le plan frontal : Le ligament se tend du côté de la convexité et se détend du côté de la concavité. Il précise que L.I.L. limite plus l'inclinaison latérale que la flexion-extension, mais que de toute façon il a un rôle très important dans la limitation de la mobilité de la charnière lombosacrée. Hirschberg (8) pense également qu'il a un rôle fondamental dans la limitation des mouvements d'inclinaison latérale au niveau L4-L5 mais que son rôle principal est d'éviter le glissement en avant de L4 sur L5 et de L5 sur SI; il en veut pour preuve, l'apparition fréquente dans certains cas (obèses, femmes enceintes) d'une fibrose calcifiante radio-visible des L.I.L. Diagnostic Cliniquement (5), il s'agit d'un tableau de lombalgie basse fessière ou pseudo-sciatique dont on précise: - les conditions d'apparitions : brutales ou succédant à des micro-traumatismes répétés; - le caractère : aigu, subaigu ou chronique; - le siège : douleur unilatérale irradiée à la fesse; isolée ou associée de façon fréquente à des irradiations inguinales, crurales ou inguinocrurales. L'examen ne retrouve pas de signes discaux mais un point douloureux exquis à la palpation sur l'insertion transverse ou iliaque du L.I.L. reproduisant la symptomatologie . La recherche du point douloureux se fera dans des positions permettant un relâchement musculo-ligamentaire maximal: - procubitus, avec coussin sous-abdominal, - décubitus avec jambes-fléchies et rachis en cyphose, - latérocubitus avec flexion lombo-pelvicruro-jambière. On recherche par ailleurs : une attitude antalgique hanchée du côté lésé et douloureux avec ascension de la crête iliaque, et des troubles de la dynamique rachidienne (Schober). L'examen est bilatéral et comparatif au niveau des transverses et de la crête iliaque. Cet examen peut être affiné par la reproduction clinique de la douleur au cours de manœuvres de mobilisation du tronc sur le bassin qui ont pour but d'accentuer l'étirement du L.I.L. Le diagnostic est donc uniquement clinique et il est confirmé par l'injection locodolenti d'un anesthésique qui fait disparaître totalement la symptomatologie douloureuse et les troubles associés éventuels. Il est bien évident que la démarche diagnostique est identique à celle de toutes les lombalgies et qu'il faut pratiquer de façon systématique : - un bilan radiographique rachidien qui retrouve de façon non négligeable différentes anomalies de la charnière lombo-sacrée (anomalie transitionnelle, hyperlordose, bascule du bassin) et qui recherche par une incidence spéciale (6) l'ostéophytose d'insertion du L.I.L. (enthésopathie). Le syndrome ilio-Iombaire peut donc être isolé ou associé dans le cadre des lombalgies où l'attitude scoliotique va retentir sur les structures ligamentaires en sollicitant de façon Ann. Kinésithér., 1994, t. 21, nO 4 201 anormale le hauban protecteur de la charnière lombo-sacrée. Au total, le syndrome du L.I.L. apparaît comme un syndrome clinique caractérisé par : - une douleur lombo-fessière mécanique qui irradie ou non aux membres inférieurs, qui est reproduite par la palpation appuyée au niveau transversaire ou du tiers postérieur de la crête iliaque, et qui cède à l'infiltration par un anesthésique local. - une image radiographique fréquente d'enthésopathie (fig. 1). postérieure de Dl2 ou LI et le fait d'infiltrer ce rameau nerveux et surtout les plans souscutanés de la crête iliaque suffirait à atténuer la douleur. Nous pensons que la réalité du syndrome de Maigne est indiscutable : - du fait des circonstances particulières de survenu (essentiellement lors d'un mouvement de rotation). - du fait de sa particularité clinique avec existence d'un point douloureux au niveau des articulaires postérieures de la charnière dorsolombaire et infiltrat cellulalgique à la partie supérieure de ·la fesse; - et du fait de l'efficacité thérapeutique du traitement de choix: la manipulation vertébrale, mais aussi l'infiltration articulaire des massifs articulaires postérieurs de la charnière dorsolombaire. Il s'agit donc, pour nous, d'un diagnostic différentiel et uniquement d'un diagnostic différentiel et non pas d'une entité unique englobant le syndrome du L.I.L. Sur le plan thérapeutique, l'échec total ou partiel de l'infiltration doit faire reposer le diagnostic de syndrome ilio-lombaire de même que l'échec total ou partiel d'une manipulation vertébrale doit faire reconsidérer le diagnostic de syndrome de Maigne. Diagnostic différentiel SYNDROME CANALAIRE DE LA CRÊTE ILIAQUE DÉRANGEMENT Dans une publication plus récente (13), Maigne précise que le point douloureux iliaque peut être également en rapport avec un syndrome canalaire; celui-ci intéresserait la branche postérieure de LI et L2, laquelle perfore le fascia thoraco-lombaire à son insertion sur la crête, passant ainsi à travers un orifice ostéofibreux rigide susceptible de la comprimer ou de l'irriter. Ne retrouvant pas lui-même lors de ses dissections de faisceau postérieur au L.I.L., il conclut que la pression digitale du tiers postérieur de la crête iliaque comprime le rameau nerveux LI ou L2 réveillant ainsi la douleur. Nous considérons pour notre part, que le point douloureux sur la crête iliaque correspond Fm. 1. - Image radiographique d 'en thésopathie. INTERVERTÉBRAL MINEUR Le syndrome du L.I.L. entité radio-clinique, reste malgré ces caractères spécifiques discuté comme cause unique du point douloureux du tiers postérieur de la crête iliaque; le dérangement intervertébral mineur (D.I.M.) ou syndrome de Maigne (12) peut représenter une autre étiologie. La symptomatologie algique est ici liée à la projection cutanée de l'irritation des branches postérieures des racines D12 ou LI au niveau des massifs articulaires postérieurs de la charnière dorso-Iombaire. Le point douloureux de la crête iliaque correspondrait au rameau cutané de la branche 202 Ann. Kinésithér., 1994, t. J 21, nO 4 plutôt à l'insertion postérieure du faisceau inférieur du L.I.L. Sa réalité anatomique ne peut être discutée, même s'il existe de possibles variations individuelles; il est enfin parfaitement perceptible à la palpation car tendu comme une corde (1). SYNDROME DU MUSCLE PYRAMIDAL Il est à noter une association rencontrée assez fréquemment d'un syndrome ilio-Iombaire avec un syndrome du muscle pyramidal; elle s'explique par des raisons biomécaniques. Le patient est en attitude hanchée et le plus souvent en hyperlordose. Parmi les différentes hypothèses sur la pathogénie, il nous semble que la plus vraisemblable est que ce muscle se mette en tension dès qu'il existe une modification de la position physiologique du bassin qu'elle soit dans le plan frontal ou sagittal (16). Le syndrome du pyramidal se caractérise cliniquement par une douleur fessière avec irradiation superposable à celle du L.I.L. La clinique est donc là aussi le temps essentiel du diagnostic; il doit être évoqué devant un patient refusant de s'asseoir ou ne pouvant rester assis; à la palpation on retrouve en dessus et en arrière du grand trochanter un point douloureux exquis reproduisant la symptomatologie. Au plan thérapeutique, il semble que le traitement isolé du pyramidal ne résout pas la symptomatologie ilio-Iombaire mais que par contre l'infiltration du L.I.L. fait disparaître dans plus de deux tiers des cas la symptomatologie du pyramidal. Traitement médical Le traitement de choix est l'infiltration d'un produit cortisonique au niveau de l'insertion iliaque et/ou transversaire du L.I.L. Il peut y être associé un traitement par A.I.N.S et myorelaxants. On ne négligera pas, par ailleurs, le traitement masso-kinésithérapique et les conseils d'hygiène orthopédique du rachis. Traitement rééducatif On peut individualiser le traitement en fonction des trois types de lésions : - les lésions isolées ou unilatérales du L.I.L. ; - les atteintes associées du L.I.L. avec le syndrome du pyramidal; - les atteintes associées du L.I.L. avec le syndrome de Maigne. LES LÉSIONS ISOLÉES Le massage transversal profond (M.T.P.) est la technique de choix pour soulager et guérir ces douleurs (17). Il est appliqué essentiellement sur le faisceau inférieur. Il s'agit d'une mobilisation transversale de . l'élément douloureux sur le plan profond. La pression exercée au début est faible et au fur et à mesure que l'on obtient une hypoesthésie la pression sera plus accentuée; on utilise pour cela deux doigts d'une main (index-majeur) renforcés par l'index de l'autre main; cette manœuvre, fatigante pour le masseur-kinésithérapeute (M.K.) est très douloureuse au début et indolore à la fin des dix ou quinze minutes que dure l'application. D'excellents résultats sont obtenus entre deux et dix séances surtout chez les patients traités à la phase initiale. En ce qui concerne les patients présentant une douleur chronique les résultats immédiats sont le plus souvent très bons mais la symptomatologie peut réapparaître très rapidement. On peut donc être amené à faire un traitement d'une vingtaine de séances pour obtenir un résultat satisfaisant. Nous utilisons ensuite les ultrasons (D.S.) et ce de la façon suivante: 7 à 8 minutes en « va et vient » en regard du trajet ligamentaire douloureux; tête de 5 cm2, fréquence de 1 MHZ et intensité de 0,6 à 0,8 W /cm2• Nous préférons l'émission pulsée à 50 HZ qui associe les effets fibrolytiques des D.S. et les effets antalgiques des vibrations de basse fréquence (7) ; une application en « point fixe » de 1 à 2 minutes termine la séance. Ann. Kinésithér., 1994, t. En thérapie manuelle, l'étirement ligamentaire de Cathie, notamment vulgarisé par A. Benichou (2) nous a semblé intéressant. Par exemple pour étirer le L.I.L. droit : le patient est en décubitus, le genou droit fléchi; le M.K. place sa cuisse caudale dans le creux poplité et sa main caudale à la face interne de la cuisse; l'autre main réalise un point fixe au niveau de l'angle ilio-lombo-sacré (3 travers de doigt au-dessus de l'épine iliaque postérosupérieure) ; puis le M.K. tracte dans l'axe du membre inférieur en amenant la cuisse du patient en rotation externe et abduction de 15 21, nO 4 203 méthode fonctionnelle » (3). Le patient est en décubitus, jambes légèrement écartées, le talon du côté lésé au bord de la table; le M.K. place une main sur l'épine iliaque antéro-supérieure opposée et l'autre sur le bord externe du pied du côté lésé. Le patient fait alors une rotation externe résistée; à « l'accumulation des tensions » il expire ce qui permet d'aller plus loin en rotation externe; le rééducateur place alors sa main supérieure sur l'épine iliaque antérosupérieure côté lésé et, tandis que le sujet inspire, fait une rotation interne. à 20°. L.I.L. ET D.l.M. L.I.L. ET MUSCLE PYRAMIDAL Le L.I.L. est traité par M.T.P. et U.S. comme précédemment. Le pyramidal quant à lui peut être abordé de plusieurs façons : - d'abord et prioritairement par massage à partir de pressions statiques profondes et! ou de frictions; le patient est installé en pro cubitus ou en latérocubitus, le genou du côté lésé fléchi; le massage est réalisé soit avec la paume de la main soit avec le poing voire avec le coude; des mouvements de rotation interne/rotation externe et une légère abduction permettent de mieux localiser le massage sur le muscle pyramidal. - ensuite par étirement musculaire. Le patient est installé en décubitus ou assis et le membre inférieur du côté lésé est amené en flexion de hanche, adduction et rotation interne; si le sujet est assis, le bras du côté opposé au côté lésé est placé sur la face externe du genou fléchi, et pousse celui-ci vers l'adduction. La mise en position d'étirement doit être progressive et l'étirement doit être maintenu au moins 20 secondes; une contraction isométrique de 5 à la secondes préalable à l'étirement améliore encore plus l'efficacité de la manœuvre. - Lorsque l'équipement le permet une immersion en piscine d'une vingtaine de minutes associée à un massage au jet donne également d'excellents résultats. - En thérapie manuelle, plusieurs techniques sont applicables mais notre préférence va à « la Comme nous l'avons déjà dit l'échec du traitement du syndrome ilio-lombaire doit faire reposer le diagnostic du syndrome de Maigne et vice versa. Le traitement numéro un est la manipulation vertébrale; les manipulations avec mobilisation passive forcée telles que celles décrites par Maigne (12), sont réalisées par un médecin. Le kinésithérapeute ne serait-ce que pour des raisons déontologiques préfère utiliser la méthode de thérapie manuelle, à savoir : sans mouvement forcé. Bien que plusieurs techniques existent (4), deux nous paraissent intéressantes: - la méthode du Joug (Benichou), - la méthode de Sutherland. Nous ne prétendrons pas décrire ces manœuvres, rappelons simplement que très schématiquement : - la méthode du Joug se réalise sur un sujet assis; le M.K. est debout derrière le sujet; l'avant-bras du M.K. est placé sur les épaules du sujet, deux doigts immobilisent l'apophyse épineuse de LI ; le M.K. (par exemple pour une lésion droite) réalise une inclinaison et une rotation droite; à l'accumulation des tensions le patient inspire puis expire lors du retour à la verticale. - la méthode de Sutherland est très utilisée car elle s'adresse à tous les niveaux vertébraux et ce, quelles que soient les lésions. Toutefois, elle est particulièrement intéressante au niveau dorsal. Un seul mouvement est nécessaire pour la correction : une poussée antéro-supérieure 204 Ann. Kinésithér., 1994, t. 21, nO 4 réalisée par les premières phalanges des pouces placées sur les apophyses transverses des vertèbres à corriger. On se sert de l'élévation des épaules qui deshabite les facettes articulaires; de l'abaissement qui les imbrique; de l'élévation d'une épaule qui deshabite du côté homo1atéra1 et/ou de l'abaissement d'une épaule qui imbrique toujours du côté homo1atéral. Enfin la respiration est le deuxième élément clé qui aide à la correction : - lors des mouvements d'élévation le patient InSpIre; - lors des mouvements d'abaissement le patient expire. Conclusion Le syndrome du L.I.L. fait partie intégrante des lombalgies basses et s'individualise comme une entité anatomo-clinique qui permet de le classer dans le cadre des entésopathies. Il devra être systématiquement recherché car son diagnostic est simple et son traitement précoce efficace tant par des thérapeutiques médicales que masso-kinésithérapiques. Références 1. ANDRIEU H. Le syndrome Méd Toulouse, 1984. du ligament ilio-1ombaire. Thèse 2. BENICHOU A. Cours théorique à l'usage des élèves de 1re année de la MTM, Toulouse, 1991. 3. BENICHOU A. Le psoas et le pyramidal. 1 vol. polycopié, MTM, Toulouse, 1991, pp. 5-6. 4. BENICHOU A. Les vertèbres et les côtes. 1 vol. polycopié, MTM, Toulouse, 1991, pp. 50-55, 64-65. 5. BROUDEUR P, LARROQUE Ch, PASSERON J, PELLEGRINO J. 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