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PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com DOSSSIER DE PRESSE L’Etrange Festival de Strasbourg 11e édition 26 - 30 octobre 2005 Pour la 11è année consécutive, L’Etrange Festival se délocalise à Strasbourg à l’initiative du Mad Ciné Club. Rendez-vous du 26 au 30 octobre prochain au cinéma L’Odyssée (3, Rue des Francs-Bourgeois - tél. : 03-88-75-11-52). PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com site : www.madcineclub.com Organisée avec la même ferveur qui anime depuis toujours le Mad Ciné Club, cette manifestation placée sous le signe de l’insolite, de la transgression et du merveilleux a pour but de faire découvrir des œuvres inédites ou méconnues en France. Ouverture avec l’intrigant Nothing, film d'anticipation conceptuel et hautement paranoïaque signé Vincenzo Natali, le réalisateur de Cube. Paranoïa toujours avec Save the green planet, une comédie sud-coréenne agressive et délirante sur fond d’invasion extraterrestre. Autre grand moment de délire en perspective avec Bubba Ho-Tep, film totalement inclassable où l’authentique Elvis Presley et un homme se prenant pour le président Kennedy affrontent une momie vieille de 3000 ans. Le cinéma expérimental sera à l’honneur aussi avec un florilège de courts métrages inédits et déjantés, dont la dernière agression visuelle de Peter Tscherkassky, Instructions for a light and sound machine et le plus poétique mais tout aussi déréglé Light is calling de Bill Morrison. Outre l’avant-première de L’accordeur de tremblements de terre, sublime fantasmagorie des frères Quay, et celle de A bittersweet life, polar cruel et intense de Kim Jee-woon, les inconditionnels d’images insolites pourront se brûler les yeux avec Haze, moyen métrage du toujours aussi agité Shinya Tsukamoto et Midori, authentique rareté de l’animation japonaise contant les infortunes d’une petite fille soumise aux fantasmes de monstres de foires. Ceux qui seraient encore en manque d’émotions fortes s’en donneront à cœur joie avec Bhoot, film d’horreur indien renouvelant brillamment le genre, et surtout House of 1000 corpses, l’hommage très très gore de Rob Zombie au tétanisant Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper. Achevons ce marathon de l’extrême avec Basket Case, dont la réputation de petit chef d’œuvre malsain est loin d’être usurpée. Pour plus de féerie et de douceur, petits et grands se réjouiront dimanche 30 octobre avec les incroyables courts métrages de Willis O’Brien, un des plus grands maîtres des effets spéciaux, et avec Les très extraordinaires aventures de saturnin Farandoul, un film d’aventures haut en couleur et spectaculaire qui nous embarque aux quatre coins du monde. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Le programme PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Mercredi 26 octobre PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com MERCREDI 26 OCTOBRE (20H) : soirée d’ouverture The Meaning of Life (court métrage) de Don Hertzfeld – USA – 2005 – 0h12 – animation Sur une musique de Tchaïkovsky, le réalisateur du cynique REJECTED évoque la vie, la mort et l’évolution de l’humanité au sein d’un univers en perpétuel mouvement NOTHING de Vincenzo Natali - Canada - 1h30 – 2003 – comédie fantastique avec David Hewlett, Andrew Miller, Marie-José Croze Deux amis d'enfance au bord de l'exclusion sociale voient le temps s'arrêter autour d'eux. La surprise passée, ils analysent leur relation. Conceptuel et délirant. Par le réalisateur de Cube. Fils d’une artiste peintre et d’un photographe, Vincenzo Natali est né à Détroit en 1969. Il réalise avec Andre Bilejic son premier court-métrage Dark Empire à seulement 11 ans avec une caméra super 8. D’abord attiré par la bande dessinée, il décide de devenir metteur en scène en sortant d’une projection de Stars Wars. A 15 ans, il tourne un moyen métrage du nom de Exam et remporte son premier prix. En 1992, il réalise Mouth et l’année suivante Playground, deux courts qui sont présentés à de nombreux festivals internationaux et permettent à son auteur d’être admis au Canadian Film Center. En 1996, Vincenzo Natali réalise le court métrage Elevated, matrice de son premier long métrage, Cube. Celui-ci, tourné avec un budget microscopique, fait le tour de tous les festivals et impose Vincenzo Natali comme le représentant d’un nouveau cinéma de genre, reflétant des peurs plus contemporaines et concrètes (la déshumanisation de la société, la solitude, la paranoïa) que le film d’horreur hollywoodien. Après Cube et Cypher, il nous livre avec son 3è film une comédie surréaliste à peine moins paranoïaque et insolite que ses 2 premiers essais. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Jeudi 27 octobre PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com JEUDI 27 OCTOBRE : SOIRÉE EXTRÊME ASIA 18h : ZEBRAMAN de Takashi Miike – Japon – 2004 – 1h55 – fantastique avec Sho Aikawa, Kyoka Suzuki, Teruyoshi Uchimura Shinichi, professeur sans histoire et bon père de famille, las de sa morne existence, décide de la pimenter en endossant le costume d’un super-héros de la télé : Zebraman. Mais le brave homme ne se doute pas que ce travestissement singulier va bientôt l’opposer à de terrifiantes créatures... Héritier farouche d’un cinéma japonais subversif, MIIKE Takeshi a réussi au fil des années à imposer son regard dérangeant au-delà des frontières nippones. Retour sur le parcours de l’un des cinéastes les plus prolifiques de sa génération, révélé par les films Audition et Visitor Q. Né le 24 août 1960 à Osaka, takashi Miike est très tôt épris d’indépendance. Enfant, il passe plus son temps à faire l’école buissonnière et à observer les yakuzas de son quartier que d’aller à l’école. Guère assidu, il s’inscrit sans conviction à l’Académie des Arts Visuels de Yokohama afin d’y étudier la mise en scène. Mais Miike refuse de se soumettre à un enseignement qu’il juge trop classique et cumule les petits boulots. Il travaille alors pour la télévision, une expérience qu’il juge en certains points plus intéressante et bénéfique que celle des plateaux de cinéma: l’efficacité, la rapidité des tournages sont adaptées à son propre rythme de travail. Pendant plusieurs années, il est assistant metteur en scène et collabore ainsi Shohei IMAMURA, notamment sur le film Pluie Noire en 1989. Au début des années 90, MIIKE Takashi se lance dans la réalisation de ses premiers long métrages, tout en continuant à tourner des films destinés au marché vidéo. S’appuyant sur des budgets ridicules, MIIKE tourne vite et beaucoup, souvent plusieurs films à l’année et selon une méthode désormais éprouvée : préférant laisser une large place à l’imprévu que de suivre un scénario, il réécrit constamment les scènes au fil du tournage. En quelques années les films excessifs et provocateurs de MIIKE trouvent leur chemin dans le circuit des festivals où ils se font surtout remarquer pour leur outrance. C’est ainsi qu’il se fait un nom à l’échelle mondiale avec Audition et son insoutenable final en 1999. Cette réputation de cinéaste radical et sulfureux sera confirmée par Visitor Q, chronique familiale pulvérisant à peu près tous les tabous (inceste, nécrophilie) et surtout par Ichii the killer, polar hyper-violent qui réussit même à affoler la censure japonaise. Après d’autres films outranciers tels que Gozu ou Izo, Takeshi Miike signe avec Zebraman, non pas un film violent et choquant, mais une comédie inoffensive qui revisite avec nostalgie l’univers des super-héros japonais (San Ku Kaï ou Bioman) et qui se veut assez proche dans l’esprit du Mars Attacks ! de Tim Burton. Marquant à l’évidence une nouvelle étape dans sa carrière turbulente, ZEBRAMAN est un spectacle bourré d’humour, d’inventions et de clins d’œil en tous genre qui pourrait lui apporter les faveurs d’un plus large public. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com JEUDI 27 OCTOBRE : SOIRÉE EXTRÊME ASIA 20h : MIDORI De Hiroshi Harada – Japon – 1992 – 0h49 – animation Inédit en France Après la mort atroce de ses parents, la jeune Midori est recueillie par le directeur d’un cirque abritant des phénomènes de foire qui en font leur souillon. Cependant, les choses vont changer avec l’arrivée d’un énigmatique nain prestidigitateur. Fidèle adaptation d’un manga pour adultes, La jeune fille aux camélias de Suehiro Maruo, Midori reste malgré son contenu dérangeant une œuvre sublime et flamboyante sur le thème, cher aux surréalistes, de l’Amour Fou. Hiroshi Harada a commencé à travailler en tant qu’animateur dans les années 70. Mais déçu par un système extrêmement figé et conservateur où les animateurs n’ont aucune latitude pour exprimer un point de vue original et personnel, il décide de développer ses propres projets en toute indépendance. Sa première réalisation City Nocturne date de 1979, suivie de Eternal Paradise et Lullaby to the Big Sleep en 1985. Programmé au festival du film de Pia (festival japonais destiné à promouvoir les jeunes réalisateurs japonais), Lullaby to the Big Sleep fait grande impression et retient l’attention de Sogo Ishii qui le défend ardemment. Cet adoubement d’un des cinéastes les plus emblématiques de la scène alternative japonaise lui permet de s’atteler à l’adaptation de Mr. Arashi’s freak show, manga sulfureux de Suehiro Maruo contant l'histoire d'une jeune fille vendue à un cirque ambulant. Aucun studio n’étant disposé à soutenir ce projet fou et hors normes, Hiroshi Harada a investi toutes ses épargnes et a travaillé, quasiment seul, pendant 5 ans. Commencé en 1987, le film ne fut achevé qu’en 1992. Au lieu d’attirer le public au moyen d’une campagne publicitaire classique, Harada fit de Midori un véritable événement en construisant autour du film un véritable happening avec exposition d’objets étranges, intermèdes musicaux et petites représentations théâtrales. Pour accentuer la poésie baroque du film, des ventilateurs soufflaient des pétales de fleur de cerise dans l'air. Iconoclaste jusqu’au bout, Harada a même refusé au film d’être diffusé autrement et ailleurs qu’en salle de cinéma. Ainsi, Midori se veut aussi un témoignage contre le consumérisme de la vidéo. Sulfureux, Midori l’est bien évidemment par son sujet (les monstres de foire), ses descriptions graphiques d’animaux tués, ses représentations de poils pubiens (interdites au japon) mais aussi parce qu’il contient la description de l'empereur Hirohito, ce qui était strictement interdit de son vivant. C’est ce qui valut à Midori d’être confisqué et interdit par les autorités japonaises. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Première française HAZE De Shinya Tsukamoto – Japon – 2005 – 0h45 – fantastique expérimental Première française Un homme se retrouve coincé avec une profonde blessure à l’estomac dans un dédale de tunnels juste assez larges pour se déplacer. Comment est-il arrivé dans ce lieu sombre et inconnu ? Qui lui a infligé cette entaille qui le fait saigner inéxorablement ? et surtout pourquoi ? Shinya Tsukamoto est né à Tokyo en 1960. Il tourne ses premières séquences à l'âge de 14 ans en Super 8 et enchaîne dès l'âge de 17 ans une série de courts métrages. En 1979, Shinya Tsukamoto met en place un théâtre mobile sous le nom de "kaijyu theater" et présente ainsi ses courts métrages, véritables cauchemars kafkaiens où des humains se transforment en cafards géants. Tetsuo, moyen métrage expérimental, va propulser le jeune réalisateur sur le devant de la scène et séduire très rapidement une population en marge de la culture japonaise. À la fois réalisateur, producteur, monteur, scénariste et parfois acteur (dans ses propres films comme ceux de Takashi Miike), Shinya Tsukamoto pratique un cinéma viscéral et obsessionnel, nourri de diverses influences (allant de la littérature cyber-punk aux mangas hyper-violents en passant par les films de David Lynch et de David Cronenberg) et qui s’adresse avant tout aux sens. Après une série de longs métrages qui l’ont définitivement imposé dans son statut de cinéaste avant-gardiste, Haze marque son retour au format court. Tourné en vidéo numérique et intégré dans une anthologie de courts comprenant Magician(s) de Song Il-gon et Worldly Desires de Apichatpong Weerasethakul, Haze nous entraîne à nouveau dans un voyage au bout de la chair. À l’image du désormais incontournable TOKYO FIST, le corps doit à nouveau se retrouver en souffrance pour pouvoir s’affirmer et s’affranchir d’un environnement urbain aliénant. À propos de HAZE, Tsukamoto déclare : « Comme TETSUO, je souhaite que ce film soit vécu par le public comme un expérience viscérale ! » PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com JEUDI 27 OCTOBRE : SOIRÉE EXTRÊME ASIA 22H : Coming Out De Kim Jee-woon – Corée du Sud – 2001 – 40min – fantastique Une jeune fille décide de filmer son coming out en avouant qu’elle est… une vampire et désire rejoindre les siens. Filmé à la manière d’un journal intime avec des témoignages à l’appui, COMING OUT alterne savamment entre comédie et horreur. Une véritable rareté du réalisateur de 2 SŒURS. SAVE THE GREEN PLANET de Jang Jun-Hwan - Corée du Sud – 2003 - 1h58 – thriller fantastique avec Shin HA-KYUN, Baek YUN-SIK, Hwang JEONG Lee, un apiculteur sous antidépresseurs, est persuadé que Kang, grand patron d’entreprise, est un extraterrestre sur le point de détruire la planète. Afin de sauver l’espèce humaine, Lee et son amie Soonie le kidnappent et décident de le torturer jusqu’à ce qu’il révèle sa véritable identité. Jang Jun-hwan est sorti de l’Université de Sungkyungkwan en Corée avec un diplôme de Littérature anglaise avant de rejoindre la Korean Academy of Film Arts ». Son premier court-métrage 2001 Imagine, est sorti en 1995 et a été acclamé par la critique.Il a aussi été reconnu en tant que co-auteur du scénario du thriller coréen Phantom, the Submarine (1999). Ce n’est plus un secret pour personne. Le cinéma coréen est actuellement un des plus intéressants à suivre, autant pour ses films d’auteurs (ceux de Hong Sang-soo, Im Kwon Taek ou Kim Ki-duk) que pour les films de genre et de série. Naviguant allègrement du burlesque au thriller d’anticipation en passant par le film d’horreur et le mélodrame, le premier film de Jun-hwan Jeon apporte la preuve par excellence de cette inventivité et vitalité débordante qui fait cruellement défaut aux blockbuster hollywoodiens. Le ressort comique de l’invasion extraterrestre cache en fait un film beaucoup plus sombre et pessimiste qu’il n’y paraît de prime abord. En effet, Junhwan Jeon dilue très vite le potentiel loufoque de son scénario dans un humour particulièrement noir et macabre. D’une maîtrise impressionnante, Save the green planet passe ainsi allègrement de l’horreur pure à la comédie déjantée et nonsensique tout en ménageant quelques clins d’œil étonnants. Imprévisible de bout en bout, Save the green Planet mérite pleinement son statut de film ovni, confirmant une fois de plus l’originalité du cinéma « asiatique ». PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Vendredi 28 octobre PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com VENDREDI 28 OCTOBRE : 18h : SÉANCE EXPÉRIMENTALE Anthologie de courts métrages – Autriche, Japon, USA – 1h32 Une plongée dans l’univers du cinéma expérimental à travers un programme de courts défiant les sensations. LIGHT IS CALLING de Bill Morrison, méditation hypnotique sur l’inévitable altération de la pellicule photochimique SOMBRA DOLOROSA de Guy Maddin : plongée hilarante dans le folklore mexicain. ASPARAGUS de Suzan Pitt, expérience hallucinante sur le mariage des sons et des couleurs. Deux œuvres fortes de Shuji Terayama : L’EMPEREUR TOMATO KETCHUP où des enfants libérés de toutes contraintes règnent sur un monde interdit aux adultes ainsi que FILM DE L’OMBRE, réquisitoire contre les horreurs d’Hiroshima où des ombres acquièrent leur propre individualité. Et, enfin, la dernière réalisation de Peter Tscherkassky (OUTER SPACE) qui, pour INSTRUCTIONS FOR A LIGHT AND SOUND MACHINE, malmène cette fois un classique du western italien pour le transformer en chaos cinématographique. Du grand art déréglé ! Asparagus PDF Creator - PDF4Free v2.0 Sombra Dolorosa Light is Calling http://www.pdf4free.com VENDREDI 28 OCTOBRE : SOIRÉE FREAKSHOW 20h : Animal (court métrage) de François Launey et Thierry Garat – France – 0h15 – 2005 – science-fiction En présence des réalisateurs, François Launey et Thierry Garat Dans un futur post-apocalyptique, des humains, réduits à l’état d’animaux, vivent reclus dans des souterrains sombres et humides. Ces étudiants en Arts Plastiques de Strasbourg nous livre une œuvre lyrique et gore : que du bon, donc. Protocole 33 (court métrage) De Benoît Lestang – France – 0h08 – 2005 – fantastique Enfermé dans une cave humide, un homme, au bord du gouffre, prend un cachet. Il se retrouve plongé dans une hallucination aussi grisante qu’inquiétante. Spécialiste des effets spéciaux (LE PACTE DES LOUPS, SAINT ANGE, LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS) et inconditionnel du genre, Benoît Lestang nous offre un premier film charnel et organique dans la droite lignée de Cronenberg. HOUSE OF 1000 CORPSES de Rob Zombie – USA – 2003 – 1h30 - horreur avec Sid Haig, Bill Moseley, Sheri Moon, Karen Black Deux jeunes couples se lancent à la recherche du docteur Satan, une légende locale. Surpris par un violent orage, ils se réfugient dans une demeure où réside une famille pour le moins étrange. Celle-ci se compose de membres adeptes du cannibalisme et de rites sataniques. Le cauchemar peut commencer... Né en 1966 à Haverhill aux Etats-Unis, Rob Zombie débute sa carrière de musicien en 1985 et forme à New York le groupe métal White Zombie. Parallèlement, il travaille comme coursier à vélo, directeur artistique d'un magazine porno et assistant de production de la série pour enfant Pee-Wee's Playhouse. En 1996, il réalise une scène d’animation du long métrage Beavis & Butt-Head Do America de Mike Judge et Yvette Kaplan. En 2003, il écrit et réalise House of 1000 Corpses, son premier long métrage dont l’hyper-violence en fait instantanément un film culte. Depuis, il a remis le couvert avec la réalisation de son 2è long métrage, le non moins sulfureux The Devil’s Reject. VENDREDI 28 OCTOBRE : SOIRÉE FREAKSHOW PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com 22h : Kobelkoff, le torse humain Anonyme – France – 1900 – 1min – document d’époque Démonstration des tours de Serge Kobelkoff, fameux homme tronc qui inspira Todd Browning pour FREAKS. Rubber Johnny de Chris Cunningham – Grande Bretagne – 2004 – 0h05 – clip expérimental Enfermé dans une pièce noire avec son chien, Rubber Johnny, jeune homme monstrueux, se crée un univers fantasmagorique animé de sons et de lumières étranges. Un torrent d’images morbides et cauchemardesques signé par l’un des l'un des vidéastes les plus talentueux et singulier de ces 10 dernières années. BASKET CASE, FRÈRES DE SANG de Frank Henenlotter – USA – 1982 – 1h31 – horreur avec Kevin Van Hentenryck, Terri Susan Smith, Beverly Bonner Des frères siamois sont séparés à leur naissance. Belial, dont le corps se résume à une tête flanquée de deux bras, est jeté à la poubelle. Mais son frère Duane le récupère et le garde près de lui, dans un panier en osier. Les années passent. Ils se mettent alors en quête des chirurgiens qui les ont séparés... Œuvre noire par excellence, le premier film de Henenlotter, tourné dans des conditions difficiles et avec un budget ridicule (les techniciens devaient sans arrêt surveiller le matériel pour ne pas se le faire voler) est révélateur de l’effervescence qui régnait dans le milieu underground new-yorkais du début des années 80, à l’image du DRILLER KILLER de Ferrara. Authentiquement malsain et morbide, BASKET CASE est rapidement devenu culte dans le monde entier. Frank Henenlotter est un réalisateur – ou plutôt un "bricoleur" – à part dans le monde du cinéma fantastique. De sa filmographie on ne peut plus obscure et irrévérencieuse, on retiendra surtout Basket Case, Brain Damage (rebaptisé Elmer le remue-méninges en français) et Frankenhooker (1990), trois œuvres hargneuses et incorrectes baignant dans un mauvais goût totalement revendiqué. Hormis ces trois coups de maître ès outrance, Henenlotter ne s’est guère distingué, si ce n’est en signant deux suites plutôt dispensables à Basket Case, les plus sages et presque recommandables Basket Case 2 (1990) et Basket Case 3 – The Progeny (1992). Depuis, plus rien ou presque ! Il assouvit sa passion immodérée pour les séries b et z fauchées en dénichant toutes sortes de perles rares pour l’éditeur Something Weird Video, spécialisé dans les pires films de l’histoire du cinéma. Aux dernières nouvelles, il serait en train de préparer un nouveau film, Sick in the head. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Samedi 29 octobre PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com SAMEDI 29 OCTOBRE : SOIRÉE REVENANTS 18h : BHOOT – FANTÔMES de Ram Gopal VARMA – 2003 - Inde – 1h53 – fantastique avec Ajay Devgan, Urmila Matondkar, Rekha, Victor Banerjee Un homme et son épouse emménagent dans un appartement qui fut le théâtre d’une mort aussi mystérieuse qu’affreuse. La jeune femme est bientôt en proie à d’inquiétantes visions qui menacent sa santé mentale. Fer de lance du cinéma indien de genre, le réalisateur Ram Gopal Varma (ROAD, COMPANY) s’attaque ici au cinéma d’horreur. Loin des codes en vigueur dans le cinéma de Bollywood (le film ne contient aucun passage musical), ce cousin de THE EYE renouvelle brillamment le genre. Sombre et angoissant ! Le réalisateur indien Ram Gopal Varma commence sa carrière en tournant des films dans le sud de l'Inde, en langue Télougou. Il débute avec SHIVA en 1989, un long métrage d'action violent. Fasciné par les films d’horreur, il se lance lui-même dans le genre avec RAAT. Classique histoire de demeure hantée et de possession, Varma va néanmoins à contre-courant de la tradition cinématographique de son pays en évitant les numéros musicaux. Arrivant sur le marché alors que la vague du cinéma d'horreur indien des années 1970-1980 prend fin, RAAT ne trouve pas son public. Jusqu’au milieu des années 90, Ram Gopal Varma n’a pas d’autre choix que de tourner des comédies inoffensives et sucrées comme RANGEELA (une jeune actrice au chômage devient une star du jour au lendemain, sa relation avec son petit ami). Mais l’énorme succès qu’il rencontre permet à Varma de tenter un retour à l'épouvante avec DEYYAM en 1996, encore une histoire de fantômes, incluant cette fois des chansons. Là encore, c’est un échec. Vient ensuite un thriller à tendance horrifique, KAUN, toujours sans passages chantés. Après divers revers de fortune, Ram Gopal Varma revient au genre horrifique et aux revenants avec BHOOT en 2003. Certes, ce style de cinéma ne lui avait pas porté bonheur jusqu'ici, mais le triomphe du japonais RING et des ses multiples dérivés a changé la donne et provoqué un changement à l'échelle de toute l'Asie. A sa sortie en Inde, BHOOT connaît donc un vrai succès commercial, tandis qu'à travers le monde, il acquiert une excellente réputation parmi les amateurs de cinéma fantastique. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com SAMEDI 29 OCTOBRE : SOIRÉE REVENANTS 20h : Jona/Tomberry De Rosto – Pays Bas – 2005 - 0h12 – animation Un personnage erre au sein d’un univers inquiétant, où les lois du temps et de l’espace semblent totalement abolies. Une traversée du miroir totalement cauchemardesque et sidérante. Avant-première THE PIANO TUNER OF EARTHQUAKES/L’ACCORDEUR DE TREMBLEMENTS DE TERRE Stephen et Timothy QUAY – 2005 - Grande-Bretagne/Allemagne – 1h35 – drame avec Amira Casar, Gottfried John, Assumpta Serna Neurologue et inventeur de machines diaboliques, le Dr Emmanuel Droz veut s’unir à jamais à la femme qu’il aime, la cantatrice Malvina van Stille. Afin de réaliser son dessein il la tue puis la maintient dans un état de mort apparente. Ayant découvert le secret de la résurrection, Droz engage l’accordeur de pianos Felisberto pour l’aider à enchaîner la destinée de Malvina. Celui-ci se jure secrètement de la sauver… Nés en 1947, les Frères Quay grandissent à Norristown en Pennsylvanie et s'inscrivent au Philadelphia College of Art parce qu'ils pensent qu'une école d'art leur donnera plus de temps libre pour flâner. Aucun n'a une approche intellectuelle de l'art, ils réagissent de manière intuitive. C’est là qu’ils découvrent pour la première fois les films de Bunuel, Dreyer, Tarkovsky et Bergman. Eblouis, ils se lancent dans la réalisation de plusieurs courts métrages de fiction et d'animation. En 1986, ils connaissent leur premier grand succès avec La Rue des crocodiles, leur premier film tourné en 35 mm. Suivront plusieurs courts métrages d’animation et surtout Institut Benjamenta, leur premier long métrage. Ils continuent à travailler pour le théâtre, filmeront deux ballets et réaliseront dans la foulée In Absentia, un court métrage sur une partition spécialement écrite par Stockhausen. Selon les frères Quays, The piano tuner of earthquakes est un film de science-fiction poétique proche de l’univers de Jules Verne. On pense notamment au Château des Carpates où un Baron est obsédé par une cantatrice célèbre qu’il enlève. Contrairement à leur habitude, les frères Quays ont pour la première fois délaissé leur atelier et sont allés tourné le film à Leipzig dans un studio avec des acteurs de chair dans un décor à échelle humaine. Ils ont tout conçu de manière à ce que les intérieurs puissent être tournés sur le même plateau. C’est la première fois aussi qu’ils font appel au numérique. Les scènes avec les acteurs ont toutes été tournées en TVHD afin de permettre ensuite l’incrustation de l’animation. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com SAMEDI 29 OCTOBRE : SOIRÉE REVENANTS 22h : Debil Dead De Pierre Alvarez – France – 2005 – 5 min – animation À l’abri de nos regards, les légendaires figures du bestiaire fantastique se livrent un combat sans merci : il ne doit en rester qu’un ! Un film d’animation pastiche plein d’humour, de sang et de tronçonneuse. Avant-première BUBBA HO-TEP de Don COSCARELLI – 2002 - USA – 1h32 – comédie fantastique avec Bruce CAMPBELL, Ossie DAVIS, Reggie BANNISTER Une petite ville de l'Amérique profonde est menacée par une terrible momie, Bubba Ho-tep, qui veut absorber l'énergie vitale des habitants. Afin de la combattre, deux pensionnaires de l'asile local unissent leurs forces. Parmi eux, l'authentique Elvis Presley et un homme qui se prend pour Jack Kennedy. Don Coscarelli est un réalisateur franchement atypique du paysage fantastique. Il devient à 19 ans le plus jeune réalisateur distribué par un studio lorsqu’il vend son petit film indépendant JIM THE WORLD’S GREATEST à Universal. C’est avec Phantasm, son troisième film, qu’il s’impose auprès des afficionados fantasticophiles du monde entier. Le départ d’une grande carrière ? Curieusement, non. Il met trois ans avant de réaliser Dar L’invincible, puis il faut encore attendre sept ans pour qu’il donne une suite à Phantasm. Depuis, Coscarelli poursuit ses deux franchises en alternance, au scénario pour les deux séquelles de Dar, au scénario et à la réalisation pour Phantasm 3 et 4. Bubba Ho-tep marque donc un tournant, du moins une rupture dans sa carrière. BUBBA HO-TEP est tiré d’une nouvelle de Joe R. Lansdale, auteur à part qui donnait jusqu’à présent des cauchemars aux producteurs malgré le grand intérêt que lui portent quelques metteurs en scène de premier plan (David Lynch, Ridley Scott). Pour incarner la figure mythique qui sert de personnage principal à l’histoire, soit Elvis Presley en personne, Coscarelli mise sur Bruce Campbell, un comédien adulé pour son rôle dans la saga des Evil Dead. On s’attendait à du délire et du gore non stop avec d’improbables scènes d’action en fauteuil roulant et déambulateur mais Bubba Ho-Tep surprend totalement en privilégiant la carte de l’émotion et de la nostalgie sur le fantastique débridé. C’est une oeuvre posée, souvent drôle, parfois très touchante dans sa peinture de la vieillesse ou de son personnage de King raté. Un film adulte donc, en total contre courant avec ce que le cinéma de genre peut proposer. C’est avec grande impatience qu’on attend de voir BUBBA NOSFERATU : CURSE OF THE SHEVAMPIRES et BUBBA SASQATCH, 2 suites hypothétiques sur lesquelles Coscarelli serait en train de plancher. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com Dimanche 30 octobre PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com DIMANCHE 30 OCTOBRE : SÉANCE JEUNE PUBLIC 16h : Création De Willis O’Brien – USA- 1931 – 4min – muet – fantastique Accompagnement musical (sous réserve) L’équipage d’un sous-marin découvre une île secrète où vivent toujours des dinosaures. Ce film inachevé est l’œuvre qui servit de modèle et de matrice à la réalisation d’un chef d’œuvre du cinéma, KING KONG. R.F.D. 10000 B.C. De Willis O’Brien – USA – 1916 – 8min – muet – animation Accompagnement musical (sous réserve) Reconstitutions de la vie préhistorique par un maître des effets spéciaux. Les animations saisissantes des dinosaures, huit décennies avant JURASSIC PARK, en font une œuvre incontournable. LES TRÈS EXTRAORDINAIRES AVENTURES DE SATURNIN FARANDOUL de Marcel Fabre et Luigi Maggi - Italie/France - 1914 – 1h18 - aventures avec Marcel Fabre, Nilde Baracchi, Filippo Castamagna Saturnin Farandoul, orphelin élevé sur une île par des singes, retrouve la civilisation à l’âge adulte. Il fait la connaissance de personnages étonnants et se retrouve embarqué dans d’extraordinaires aventures aux quatre coins du monde. Adaptation d’un roman pastiche d’Albert Robida au titre kilométrique (Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul dans les cinq ou six parties du monde et dans tous les pays connus et même inconnus de M. Jules Verne) qui tourne en dérision les Voyages extraordinaires de Jules Verne. Dotée d’impressionnants moyens, ce sérial qui allie merveilleux et dépaysement est aussi drôle que spectaculaire. PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com DIMANCHE 30 OCTOBRE : CLÔTURE 18h : Avant-première A BITTERSWEET LIFE de Kim Jee-Woon – Corée du Sud – 1h58 – 2005 - polar avec Lee Byung Hung, Shin Mina, Kim Young Chul Sunwoo est le bras droit de Kang, un puissant chef de la mafia sud-coréenne. Ce dernier, amoureux et jaloux de sa petite amie Heesoo, demande à Kang de surveiller ses allées et venues. Mais rien ne se passe comme prévu et Sunwoo se retrouve bientôt entraîné dans une spirale de violence. Sélectionné à Cannes, le nouveau long métrage de Kim Jee-woon (Grand Prix à Fantastic’arts pour 2 SOEURS) est une nouvelle preuve de l’éclectique talent d’un cinéaste qui se fait fort de redéfinir les limites des genres qu’il explore. Brillamment maîtrisé, ce polar virtuose et violent est une véritable leçon de cinéma. Né à Seoul en 1964, le réalisateur Kim Jee-Woon fait partie de la nouvelle vague du cinéma Coréen au même titre que Park Chan Wook (JSA, Sympathy for Mister vengeance) et s'est rapidement fait un nom avec 3, Histoires de l'au delà et The Foul King. Il débute comme metteur en scène avec la pièce Hot Sea puis sera scénariste à partir de 1997. En 2000, il réalise The Foul King avec l'acteur Song Kang-ho. Kim Jee-Woon sera alors reconnu comme un des réalisateurs les plus prometteurs de sa génération. En 2002 vient la co-réalisation avec Peter Chan et Nonzee Nimbutr pour Three: Memories 3 Histoire de l'au-delà puis il signe ensuite Deux sœurs, un film d’angoisse qui mêle habilement horreur et drame psychologique. Ce film l’impose définitivement comme un des réalisateurs coréens les plus intéressants à suivre. A bittersweet life, son nouveau long métrage nous entraîne dans le monde mystérieux des gangsters, des hommes de main et autres caïds de la mafia coréenne. Kim Jee-woon sur ses influences : "Pour A Bittersweet Life, je me suis beaucoup inspiré du cinéma de Jean-Pierre Melville, surtout d'Un Flic, et plus généralement des films noirs français des années 70. Ce qui m'intéressait, c'était de montrer un sentiment de néant et d'ironie. (...) Et si j'avais découvert Le Samouraï avant la fin du tournage, mon film aurait été bien meilleur." (extrait de la conférence presse cannoise / 15/05/2005) PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com MAD CINE CLUB 25, quai Rouget de Lisle 67000 Strasbourg fax : 03 88 24 24 08 site : www.madcineclub.com PDF Creator - PDF4Free v2.0 http://www.pdf4free.com