Effect of Calcium and Dairy Foods in High Protein, Energy

Le poids des données : Quel rôle jouent les produits laitiers dans le poids santé ?
SOMMAIRES
Effect of Calcium and Dairy Foods in High Protein, Energy-restricted
Diets on Weight Loss and Metabolic Parameters in Overweight Adults
Bowen J, Noakes M, Clifton PM. Int J Obes Relat Metab Disord 2005;29:957-966.
Comparer les effets de deux diètes à teneur élevée
en protéines, mais dont la teneur en calcium
alimentaire et les sources de protéines diffèrent,
sur la perte de poids, la composition corporelle, la
tension artérielle, le métabolisme du glucose et des
lipides, sur les indicateurs de la fonction hépatique,
la fibrinolyse et la fonction endothéliale.
– Indice de masse corporelle (IMC) de 25 à 35 kg/m2.
– Exclusions : intolérance au lactose, taux d’activité
physique présentant de grandes fluctuations,
utilisation de suppléments de calcium, utilisation
de médicaments ou de problèmes médicaux
reconnus comme influençant le métabolisme
des lipides et du glucose, et femmes enceintes
ou qui allaitaient.
DÉTAILS DE L’ÉTUDE
PRINCIPAUX RÉSULTATS
– Étude parallèle randomisée (12 semaines de
restriction énergétique suivie de 4 semaines avec
apport énergétique équilibré) comparant une
diète à teneur élevée en protéines d’origine
laitière et en calcium (2 400 mg de calcium/jour)
à une diète à teneur élevée en protéines de
sources diverses et à teneur modérée en calcium
(500 mg de calcium/jour).
– Outre la différence d’apport en calcium, les
diètes étaient les mêmes, à savoir :
Aucune différence n’a été observée quant à la
perte de poids ou à la réduction de la masse
adipeuse et de la masse maigre avec les diètes
à teneur élevée en protéines, dont les teneurs
en calcium et les sources de protéines étaient
différentes.
La perte de poids et la composition corporelle
n’ont pas été influencées par une plus grande
consommation de calcium alimentaire ou de
produits laitiers en présence d’une diète restreinte
en énergie à teneur élevée en protéines.
OBJECTIF
Isoénergétiques
5,5 MJ/jour
(1 314 kcal/jour)
Teneur élevée
en protéines
Teneur modérée
en glucides
Faible teneur en
matières grasses
34 % de l’énergie
41 % de l’énergie
24 % de l’énergie
– Au départ, les apports en calcium dans les deux
groupes n’étaient pas faibles, et il n’y avait pas
de période de rodage avant le début de
l’intervention.
– Nombre de participants : 50 sujets en bonne
santé (20 hommes et 30 femmes) de 25 à 64 ans
(âge moyen : 47,7 ± 3,1).
RÉSULTATS
– Les femmes ayant suivi la diète à teneur élevée
en protéines laitières avaient, au début de
l’étude, un IMC significativement supérieur
à celui des femmes ayant suivi la diète à teneur
élevée en protéines de sources diverses.
– Les femmes de ce groupe avaient également un
taux plus élevé de gras total et de gras abdominal
au début de l’étude (p<0,05).
– Le ratio urée:créatinine excrété (un indicateur
de l’apport en protéines) a augmenté de façon
égale dans les deux groupes (p<0,02).
– L’apport en calcium était quatre fois plus élevé
dans le groupe suivant la diète riche en produits
laitiers comparativement au groupe suivant la
diète à teneur modérée en calcium (p<0,001).
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Le poids des données : Quel rôle jouent les produits laitiers dans le poids santé ?
– Chez les patients du groupe suivant la diète à teneur élevée en protéines laitières et en calcium qui
présentaient un excès de poids, 62 % des protéines alimentaires étaient de sources laitières. Dans le
groupe soumis à dans la diète à teneur élevée en protéines de sources diverses, 5 % seulement des
protéines provenaient des produits laitiers.
– La perte de poids total (–9,7 ± 3,8 kg), de masse adipeuse (–8,3 ± 0,4 kg) et de masse maigre
(–1,6 ± 0,3 kg) était indépendante de la diète suivie.
Changement dans le poids et la composition corporels entre le début de l’étude et la 16e semaine
Poids corporel (kg)*
Masse maigre (kg)*
Gras total (kg)*
Gras abdominal (kg)*
Diète à teneur élevée
Diète à teneur élevée en
en protéines laitières
protéines de sources diverses
Hommes (n = 10) Femmes (n = 15) Hommes (n = 10) Femmes (n = 15)
–9,4 ± 1,3
–9,4 ± 1,0
–12,0 ± 1,5
–7,8 ± 0,6
–2,1 ± 0,7
–0,9 ± 0,5
–3,3 ± 0,6
–1,0 ± 0,4
–7,5 ± 1,0
–9,2 ± 0,9
–9,6 ± 1,1
–7,1 ± 0,5
–2,4 ± 0,5
–2,8 ± 0,4
–3,0 ± 0,5
–1,9 ± 0,2
* p<0,001 entre le début de l’étude et la 16e semaine
Bowen et coll. 2005
– Dans les deux groupes, la perte de poids a entraîné des améliorations du taux d’insuline à jeun,
du profil lipidique, de la tension artérielle, des indicateurs de la fonction hépatique, de la fibrinolyse
et de la fonction endothéliale, indépendamment de la source alimentaire de protéines et de l’apport
en calcium.
Bowen J, Noakes M, Clifton PM. Int J Obes Relat Metab Disord 2005;29:957-966.