en course - Club des Supporters
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3€ DU 31 MARS AU 6 AVRIL 2014 Midi Olympique N° 5227 - Espagne 3,30€ - Polynésie - 1080 XPF - Suisse 5,10 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 3,30€ - Italie : 3,20€ Avec ce N° Bernard Laporte Peut-il prendre la FFR ? Spécial Coupe d’Europe 2-3 Lundi Le Racing Bordeaux-Bègles Plus que jamais candidat ! en course 9 EN REMPORTANT LE DERBY FRANCILIEN, LE RACING-METRO DE JUANDRÉ KRUGER FAIT UN GRAND PAS VERS LA QUALIFICATION EN TOP 14. QUEL RETOUR CANON DES CIEL ET BLANC DANS CE CHAMPIONNAT DE PLUS EN PLUS FOU ! Jim Hamilton « Je reste à Montpellier » 7 31 Pro D2 L’exploit de Bourgoin 18 3€ M 00709 - 5227 - F: 3,00 E 3’:HIKKRA=^UXUUV:?p@c@c@r@a"; +-/" 5 0) !$)' 2$0 Aón[ ó¨Ó £óÝoÓ ¬A¡q 2$- º ߯ A äü¯ H ä¯ Aæ 0ÝAen en ÏA£[n ¨£ÝA[Ý a $9 $!!4" 2$" ü¯ ؤ s¯ üü [¨£ÝA[ÝO¨óAn[¨½|Ï ĉĉĉʳĈA¡q[³§§û¬[AÊ[³§ ÏoeÝ ·¨Ý¨ a /æQö0¨· Photo Icon Sport 2 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Dossier Les faits Éditorial Jacques VERDIER [email protected] Chiche ? B ernard Laporte président de la FFR ? Pourquoi pas, après tout. On peut trouver détestable le Laporte façon café du commerce, insultant Pierre Villepreux et André Boniface, vilipendant Jean Trillo, se gaussant des arbitres, se complaisant dans la beaufitude, le verbe haut, la lippe agressive, les certitudes chevillées à l’âme. On peut aussi trouver passionnant l’ancien entraîneur du XV de France, le secrétaire d’État aux Sports, pour les idées qu’il véhicule sur l’avenir de ce jeu, le courage dont il témoigne, la faconde qui peut être la sienne, son naturel, l’irrespect qui est devenu sa marque, sa passion du rugby qui peut le conduire à disserter des nuits entières sur un jeu qu’il porte en lui depuis la naissance. Pas plus contrasté, multiple, singulier que « Bernie le dingue », Docteur Jekyll et Mister Hyde du rugby français. A-t-il une chance de parvenir à ses fins ? La question est posée dans le dossier ci-contre, à laquelle, à ce jour, il est tout de même difficile de répondre. Serge Kampf, à qui je parlais ce dernier samedi de cette éventualité, me répondait, goguenard : « Je lui souhaite bien du plaisir ». On ne saurait mieux dire. Parce que tout est là, bien sûr ! Bernard Laporte aura-t-il en effet la foi qui anime les bêtes politiques, l’envie de conquérir à sa cause le rugby amateur, de passer des heures et des heures d’un club à l’autre, d’un endroit à l’autre, écumant la France, troussant, violant, les usages en vogue, pour reconstruire un édifice qu’il doit juger lézardé ? Saurat-il pareillement apaiser le feu – ce qui n’entre pas précisément dans sa nature – entre pros et amateurs, Ligue et Fédé ? Changer son image ? Trouver des relais suffisamment puissants pour l’aider dans sa quête ? Ouvrir une passerelle entre formation et afflux massif de joueurs étrangers ? En d’autres termes, aura-t-il le poids, la densité pour faire entendre sa voix dans la haute jungle de ce qui reste quand même un combat politique ? On le voudrait plus chattemiteux, autrement paterne qu’il n’est réellement. C’est qu’on l’imagine plutôt en proie à des violences congestionnées, des emportements sans fin qui font dangereusement monter dans le sang le taux d’adrénaline. Mais je me trompe peut-être. Cela fait déjà des années que le manager toulonnais laisse entendre, en catimini, son envie de prendre la fédé et peut-être faut-il voir dans ce désir autre chose qu’une simple velléité. Chiche alors ? Dans le grand théâtre institutionnel du rugby français, il ne nous déplairait pas d’assister à un grand combat d’idées entre un Serge Blanco - à moins qu’il ne faille miser sur un Patrick Battut ? un Jean-Louis Boujon ? - et un Bernie relancé de son en-but par tous les boutefeux du monde. Ça ne manquerait pas de sel, bien sûr. Mais pour qui se souvient des combats un peu vains menés en leur temps par Jacques Fouroux et Robert Paparemborde, sinon par Jean Fabre en personne - et Dieu sait qu’ils ne manquaient ni d’idées, ni de courage contre l’empire Ferrasse-Lapasset, l’affaire n’est pas gagnée. Certes, comme le suggérait Vauban, « il n’existe pas de forteresse imprenable, il n’y a que des citadelles mal attaquées. » Mais quand même… ■ Sommaire ● P. 2 - 4 Dossier Laporte prendra-t-il la FFR ? Pages 2, 3 et 4. ● P. 5 à 12 Top 14 23e journée, le point. Page 5. Toulon - Toulouse. Page 6. Paris - Racing-Metro. Page 7. Biarritz - Castres Page 8. Bordeaux-Bègles - Perpignan. Page 9. Oyonnax - Grenoble. Page 10. Montpellier - Bayonne. Page 11. Brive - Clermont. Page 12. ● P. 13 International Actualité. Pages 13 ● P. 14 à 18 Pro D2 25e journée, le point. Page 14 à 18. ● P.19 à 28 Ovalie Fédérale 2. Pages 19 et 20. Fédérale 3, jeunes. Page 21. Séries régionales. Page 22. Régions. Pages 23 à 26. ● P. 27 Treize Actualité. Page 27. ● P. 28 à 36 Horizons Opinions. Page 28. Technique. Page 30. Entretien. Page 31. Un jour. Page 32. Portrait. Page 36. ● P. 34 et 35 Cris & chuchotements Actualité. Pages 34 et 35. e-journal Midi Olympique Abonnés ou lecteurs de Midi Olympique en version numérique (sur ordinateurs, tablettes et smartphones), repérez dans votre journal les icônes suivantes. Cliquer sur l’icône pour voir la vidéo Cliquer sur l’icône pour voir le diaporama ● ÉLECTIONS EN DÉCEMBRE 2016, LES QUELQUE DEUX MILLE CLUBS DE L’HEXAGONE ÉLIRONT UN NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA FFR : ET SI C’ÉTAIT LAPORTE ? ● SON NOUVEAU DÉFI C’EST OFFICIEL : EN JUIN 2015, LE KAISER QUITTERA TOULON POUR REVENIR VIVRE À PARIS OÙ L’ATTEND SON ÉPOUSE MANON, AVOCATE FISCALISTE ENGAGÉE EN POLITIQUE, À MONTREUIL. ● EST-IL CRÉDIBLE ? POUR NOMBRE DE CLUBS AMATEURS, BERNARD LAPORTE EST UN ENFANT DU RUGBY PRO. COURT-IL VERS UN ÉCHEC CUISANT ? ● RIVAUX À MARCOUSSIS, LA RÉSISTANCE S’ORGANISE : QUI AFFRONTERA BERNIE ? LAPORTE PEUT-IL PRENDRE LA FFR ? Par Marc DUZAN [email protected] B ernard Laporte n’ose encore le dire clairement. Parce que le RCT dispute dans quelques jours un quart de finale de Coupe d’Europe contre le Leinster. Parce qu’à un an du terme de son contrat dans le Var, il ne veut pas non plus donner à ses hommes l’impression de quitter le navire en pleine mer. Enfin, parce qu’au moment où le CNOSF lui tend une main pour le moins inattendue, le mauvais garçon du rugby français souhaite se faire le plus discret possible. Pourtant, nul doute à ce sujet : le directeur sportif du RCT rêve de succéder à Pierre Camou, en décembre 2016, et de prendre la présidence de la FFR. UN RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE Laporte candidat à la FFR, ce serait un bon point pour la démocratie. Depuis 1996, jamais deux listes concurrentes n’ont en effet été présentées aux électeurs, ubuesque no man’s land républicain ayant tour à tour laissé Bernard Lapasset et Pierre Camou seuls en lice au moment du scrutin. Serait-ce une bonne nouvelle pour notre sport ? Les quelque 3 000 votants du rugby français le décideront en décembre 2016, au moment où Camou baissera le rideau sur deux mandats réussis et marqués du sceau de la réforme. Car il ne fait guère de doute, à ce jour, que celui-ci ne se représentera pas. Mais posons-nous la question : le dernier amendement du Basque, qui porte justement sur le mode de scrutin fédéral, pourrait-il faire le jeu de Laporte ? C’est possible, en effet. Jusqu’à ce que Pierre Camou ne soit adoubé en décembre 2008, le président de la Fédération française de rugby était en effet élu par les présidents des comités territoriaux (Cote basque-Landes, Provence…), ceux-ci ayant procuration sur les clubs qu’ils représentaient. Jusqu’aux réformes du Garaztar, si un candidat avait le soutien des « gros porteurs de voix » (Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Lyonnais, comités recensant le plus de clubs et de licenciés), il était obligatoirement élu président. Ce système, jugé antidémocratique par le ministère des Sports et montré du doigt par le Comité international olympique (CIO), Camou s’était juré d’y porter un coup fatal. La « nouvelle gouvernance » — mode de scrutin permettant à chaque président de club de voter via internet sera donc testée prochainement dans les comités territoriaux, avant d’être appliquée à l’élection de 2016. Ce principe de nouvelle gouvernance, tordant le cou aux « gros porteurs de voix » est tout autant un bras tendu à la démocratie qu’une chance offerte au directeur sportif du RCT. Bien qu’estampillé « rugby pro », Bernie aurait incontestablement le charisme nécessaire pour rallier à lui des présidents de clubs. À ce jour, l’ancien sélectionneur national aurait donc deux ans pour battre campagne, serrer des paluches, faire le tour des clubs et acquérir à sa cause des gens qui, jusqu’ici, pensent ne partager avec lui qu’un objet ovoïde… UN MEMBRE DE LA FFR : « LES LOUPS VONT SORTIR DU BOIS » Laporte président, ce serait une incontestable présence médiatique, ainsi qu’un pont dressé entre la FFR et sa petite fille (LNR), deux engeances aux intérêts historiquement opposés. Laporte président, ce serait aussi l’étrange absolution du milieu à un homme ayant si souvent franchi la ligne rouge, touché à l’intouchable, rudoyé les arbitres ou discrédité les instances. Peut-on tout pardonner ? L’avenir le dira… À Marcoussis, les caciques de la FFR se sont d’ores et déjà préparés à entrer en guerre électorale. « On pressentait que Laporte allait se déclarer candidat, nous confiait l’un d’entre eux, vendredi soir. L’attitude qu’il a adoptée ces derniers temps ressemblait trop à un suicide professionnel pour qu’il n’y ait pas quelque chose derrière. Bernard veut scier la branche sur laquelle il est assis avant de conquérir d’autres sphères. Mais je sais aussi que sa prise de position fera sortir des loups du bois. » Parmi les plus sérieux rivaux de Bernard Laporte, on citera donc Patrick Battut, l’énergique président de Midi-Pyrénées, l’icône biarrote Serge Blanco ou encore Jean Dunyach, actuel vice-président de la FFR, en charge du haut niveau et très longtemps connu comme un proche de Laporte. La campagne est-elle lancée, Messieurs ? ■ Concurrence JAMAIS LA SUCCESSION D’UN PRÉSIDENT DE LA FFR N’AURA SUSCITÉ L’INTÉRÊT D’AUTANT DE POTENTIELS CANDIDATS. SI BERNARD LAPORTE MENAIT SON PROJET À TERME, IL POURRAIT SE HEURTER À SERGE BLANCO, À UN DUO BOUJON-BATTUT, OU ENCORE À JEAN DUNYACH. À MOINS QUE, D’ICI LÀ, D’AUTRES PERSONNALITÉS NE SORTENT DU BOIS. ILS POURRAIENT AUSSI POSTULER C Par Arnaud BEURDELEY [email protected] ’était le 8 décembre 2012. Pierre Camou avait été réélu sans surprise pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la Fédération française de rugby. Unique candidat déclaré à sa succession, le Basque, élu en 2008 après Bernard Lapasset, avait recueilli 89,76 % des suffrages. Le peu d’opposition avait alors surpris. Quelques mois plus tôt, Camou avait essuyé un camouflet avec le rejet de sa réforme sur la gouvernance. Il avait alors à l’époque déclaré : « Je regrette profondément ce vote, c’est peut-être une occasion manquée. Le comité directeur n’a pas souhaité adopter la réforme que j’avais présentée. C’est un échec, sans doute, mais ce n’est pas pour autant que je ne reviendrai pas au débat. » D’aucuns imaginaient alors ses opposants constituer une liste concurrente pour les élections suivantes. In fine, il sera bien le seul à se présenter à sa propre succession. Sans doute les épisodes du passé ont-il montré combien il était difficile de gagner une bataille électorale au sein de l’institution. Il en va ainsi à la FFR : le président sortant désigne toujours son successeur. Albert Ferrasse avait mis sur les rails Bernard Lapasset qui, à son tour, avait propulsé Pierre Camou. BLANCO, LE DAUPHIN Mais qu’en sera-t-il en décembre 2016, lors des prochaines élections fédérales ? Depuis déjà deux ans et la promotion de Serge Blanco Serge Blanco, vice-président de la FFR, et successeur désigné de Pierre Camou. Photo MO - DP au titre de premier vice-président de la FFR au cours de la dernière élection, les rumeurs vont bon train. Beaucoup assurent que Camou prépare le terrain à son dauphin. L’intéressé a pourtant démenti cette mise sur orbite de l’ancien arrière du XV du France. « Je laisse les supputations aux uns et aux autres. Le pouvoir ne se transmet pas, il s’acquiert », avait-il déclaré à l’époque. Blanco, lui, s’amuse à laisser planer le doute, ce qui agace profondément de nombreux élus du comité directeur aujourd’hui. Au sein du principal organe fédéral, rares sont les soutiens du président du Biarritz olympique. En revanche, à la Fédération française de rugby, l’omnipotence de Blanco sur les dossiers importants (XV de France, grand stade...) agace profondément. Surtout, il représente, aux yeux des élus, le monde professionnel. Forcément, l’opposition devrait s’organiser. En 2008, Jean-Louis Boujon et Patrick Battut, désormais vice-présidents tous les deux, avaient eu l’intention de se porter candidat à la présidence avant d’accepter finalement de travailler avec Pierre Camou. On dit aujourd’hui dans l’entourage fédéral que ces deux-là pourraient se lancer dans l’aventure conjointement. Mais d’autres membres du comité directeur semblent avoir les mêmes ambitions. Ce serait aussi le cas de Jean Dunyach, viceprésident en charge du haut niveau. Autant dire que les élections à la présidence de la FFR de décembre 2016 risquent de faire couler un peu plus d’encre que celles de 2012. Et probablement encore plus si Bernard Laporte, lui-même, se porte aussi candidat à la succession de Pierre Camou. ■ Dossier 3 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE MANON LAPORTE AU SECOND TOUR À MONTREUIL Manon Laporte (48 ans), l’épouse du directeur sportif du RCT, représentait la liste UMP à Montreuil (93), un bastion de l’extrême-gauche. « Quand je me suis présentée, déclarait-elle au Parisien, Bernard m’a dit : n’y vas pas tu ne gagneras jamais ! » LE CNOSF NOMME DEUX CONCILIATEURS ET SUSPEND LA SANCTION ! Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), saisi par le RCT, a nommé deux conciliateurs dans l’affaire opposant Laporte à la FFR. Ceci entraîne la suspension temporaire de la sanction (16 semaines de suspension) infligée au directeur sportif varois après ses propos à l’encontre de l’arbitre Laurent Cardona. QUAND GUY NOVÈS PREND SA DÉFENSE... Après Toulon-Toulouse, samedi soir, Guy Novès a une nouvelle fois tenu à défendre son homologue varois, en conférence de presse : « C’est dur. Notre métier, ce n’est pas qu’entraîner la semaine. C’est comme si on lui avait enlevé le permis et qu’on l’oblige à conduire une voiture électrique. » L’interview BERNARD LAPORTE - MANAGER DE TOULON « J’y pense chaque matin en me rasant » Propos recueillis par Pierre-Laurent GOU [email protected] Comment avez-vous pris la levée temporaire de la sanction infligée par la commission d’appel ? Autant je respecte la sanction, même si j’ai l’impression qu’ils se sont faits plaisir en mettant trois matchs de plus, et je le conteste, autant je ne comprends pas pourquoi on cherche à m’empêcher de parler, de communiquer. C’est aberrant. Je trouve cela très pervers. C’est incroyable quand même mais bon c’est comme cela... Allez-vous monter cette semaine à Paris, plaider votre cause devant le CNOSF ? Je crois que cela va être compliqué. La réunion est prévue jeudi et il y a un quart de finale de H Cup à préparer. Est-ce pour cette raison qu’on vous prête, à tort ou à raison, l’envie de vous présenter à la présidence de la FFR en 2016 ? Qu’en est-il ? Il y a un temps pour chaque chose. Aujourd’hui, je suis concentré sur le quart de finale et la venue de Leinster à Mayol dimanche prochain. Après j’ai envie d’y aller, j’y réfléchis, mais ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas une démocratie et que, dans l’état actuel, je n’aurai aucune chance de gagner. Toutefois, je vais vous faire une confidence, j’y pense chaque matin en me rasant (sourire). Selon vous, faut-il construire le grand stade de la FFR ? Je ne veux pas parler de ces dossiers. Pour le moment je suis concentré sur ma mission à Toulon. Mais il est sûr que cela n’a ni queue ni tête de défendre un tel dossier... ■ Crise de 1991 L’ANNÉE 1991 FUT CELLE DU DERNIER VÉRITABLE COMBAT. DEPUIS, LA PRÉSIDENCE DE LA FFR SE TRANSMET PRESQUE COMME UN HÉRITAGE. DEVOIR DE MÉMOIRE... ET SURVINT LAPASSET... Par Jérôme PRÉVÔT [email protected] Pierre Camou, l’actuel président de la Fédération française de rugby, ne se représentera pas en décembre 2016, lors des prochaines élections. Bernard Laporte, qui quittera Toulon en 2015, rêverait de prendre sa succession... Photo Midi Olympique Analyse PERSONNALITÉ DÉTONNANTE DU RUGBY FRANÇAIS ET RÉPUTÉE POUR SA « GRANDE GUEULE », BERNARD LAPORTE NE LAISSE PERSONNE INDIFFÉRENT. UNE POSITION QUI LUI A OFFERT PLUS D’ENNEMIS QUE D’AMIS TOUT AU LONG DE SON PARCOURS MAIS DONT IL A LE PLUS SOUVENT TIRÉ PROFIT. CE QUI EN FAIT UN CANDIDAT CRÉDIBLE. SES CHANCES D’Y ARRIVER I Par Léo FAURE [email protected] l faudrait être franchement suicidaire pour enterrer Bernard Laporte, lorsqu’il se lance dans un projet dont il se fait une lubie. S’il est un homme de rugby qui a prouvé à maintes reprises qu’il est capable de rebondir, c’est bien l’ancien cornac de Bègles-Bordeaux. Parenthèse politique à la fin de son deuxième mandat de sélectionneur, départ pour Toulon après l’échec de la reprise du Stade français et un été à ferrailler sur le cas Bastareaud avec le RCT ! Laporte est partout et surtout là où on ne l’attend pas. Il faut pourtant le reconnaître : Bernard Laporte n’a pas forcément marqué l’histoire de son sport par ses performances sur le terrain. En dehors, cependant, son parcours est exceptionnel. Que ce soit en tant que capitaine, entraîneur ou sélectionneur, ses qualités de meneur d’hommes ont déjà fait des merveilles. Et c’est un argument qui plaide en sa faveur, dans l’optique d’une éventuelle candidature à l’élection pour la présidence de la FFR. Tout, pourtant, n’est pas joué d’avance. Loin de là, même. Réputé pour son franc-parler voire son côté excessif, Bernard Laporte ne compte pas que des amis parmi les décideurs du rugby français. Tant s’en faut ! Comme toute élection, un jeu de réseaux et de lobbying va agiter les coulisses durant toute la campagne précédant les élections, et qui semble presque s’ouvrir aujourd’hui. À deux ans et demi de l’élection, il reste du temps aux candi- dats potentiels pour actionner des leviers. Laporte a son réseau, ses amis mais il devra aussi convaincre et rassembler plus largement s’il espère emporter la mise. Un jeu d’influence pour lequel la « grande gueule » assumée de l’entraîneur toulonnais pourrait séduire, avec comme objectif de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière du rugby français. Elle risque également d’effrayer les personnes installées depuis longtemps dans les arcanes de la FFR ou les plus anciens des présidents de clubs, appelés à voter en 2016 à la suite de la mise en place de la « nouvelle gouvernance » laissée en héritage par Pierre Camou. COULEUR POLITIQUE Un autre facteur sera à surveiller dans l’hypothèse crédible d’une candidature de Laporte à la présidence de la FFR. Après un passage remarqué au gouvernement de François Fillon sous la présidence de Nicolas Sarkozy (il était secrétaire d’État aux Sports) et bien qu’il ne se soit jamais présenté à aucune élection, le parcours de Bernard Laporte est marqué du sceau de l’UMP. Une couleur politique qui détonne pour un candidat à des instances sportives, quand Pierre Camou et son prédécesseur Bernard Lapasset n’ont jamais affiché publiquement leurs préférences politiques. Sur ce point, il faudra également surveiller la réaction des votants. Autant d’incertitudes qui font de Laporte un candidat atypique, détonnant dans le paysage du rugby français. C’est une posture habituelle pour « Bernie le dingue ». Et jusque-là, elle lui a le plus souvent souri. ■ L a vie politique fédérale alterne les moments de calme plat avec des périodes de tensions extrêmes. Personne n’a oublié la grande crise de 1990-1991, combat politique digne de la lutte des Montagnards et des Girondins pendant la Révolution. Albert Ferrasse (71 ans) arrivait au bout de son parcours, après vingt-cinq ans de pouvoir incontesté. Il appuyait son magistère sur les fameux « barons », présidents des comités régionaux et gros porteurs de voix. Son dauphin Jacques Fouroux aurait dû lui succéder mais il se montre trop pressé, il fédère certains barons contre Ferrasse, et c’est le clash. Parallèlement, les grands clubs, sous la bannière du Toulousain Jean Fabre, tentaient aussi d’avoir voix au chapitre, en même temps Robert Paparemborde, l’ancien pilier international qui essayait lui aussi de placer ses pions. Il en résultait une interminable série de polémiques, de fâcheries et de ralliements et d’alliance contre nature. La crise a même une incidence directe sur le parcours des Bleus en Coupe du monde 1991. Sans interlocuteur crédible en face d’eux (pour négocier leurs primes entre autres), les joueurs ne se sentent pas placés dans les meilleures conditions et sont éliminés dès les quarts de finale à domicile. JEAN FABRE… ET PATATRAS ! Vexé de l’outrecuidance de Fouroux, Ferrasse jura la perte de son ancien dauphin, jusqu’à s’allier avec Jean Fabre, son antithèse en termes de vision du rugby. En avril 1991, la liste du « vieux lion d’Agen » gagne les élections. Fouroux est hors-jeu. Mais Ferrasse annonce qu’il cédera son fauteuil en fin d’année. Les observateurs pensent que c’est le triomphe de Jean Fabre, le président du Stade toulousain, si moderne et si visionnaire… Et patatras ! Le jour de l’élection du président, une manœuvre de coulisses secoue le comité directeur. Les Ferrassiens historiques s’allient avec le clan Paparemborde (ils ont fait campagne les uns contre les autres). Jean Fabre est mis en minorité. Bernard Lapasset (bébé-Ferrasse, par excellence), qui n’était même pas candidat, sort du chapeau et démarre la carrière que l’on sait. Mais ses premières années ne furent pas une sinécure, dans les années 9596, au moment où le rugby passe professionnel, il est même vivement contesté. Quelques « affaires » censées mouiller son entourage sortent dans la presse. Mais ça fait pschitt. Lapasset a bien verrouillé son pouvoir en instaurant le système de la « liste bloquée ». Il est réélu en septembre 1995 (malgré un énorme combat juridique de Daniel Ferragu) et en décembre 1996. Cette foislà, la menace avait été plus sérieuse, Marcel Martin et Jacques Talmier, anciens alliés et hommes de poids, s’étaient levés contre lui. Lapasset provoqua de nouvelles élections, Martin-Talmier retirèrent leur candidature la veille du scrutin, tant tout semblait joué d’avance. Le mode de scrutin fédéral avait repris son cours implacable (à noter que le fameux système de la liste bloqué existe encore). Bernard Lapasset s’est donc sorti sans dommage de cette décennie très chaude. Les élections suivantes furent particulièrement tranquilles, sans listes d’opposition. En 2008, Lapasset en partance vers l’IRB transmit le témoin à Pierre Camou, un ami de trente ans. Avec le recul on peut penser que même si le public en fut heurté, la crise de 90-91 a incarné le seul moment de vrai débat de l’histoire moderne de la FFR. ■ 4 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Top 14 23e journée Le point MONTPELLIER XV PREMIÈRE Le de la semaine 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 D. Armitage Nagusa Roberts Gimenez Radikedike Michalak Pélissié Bornman S. Armitage Madaule Mela Kruger Mas Jenneker Rapant Résultats Par Léo FAURE [email protected] La nouveauté est d’autant plus symbolique qu’elle intervient à trois journées seulement de la fin. Longtemps en dessous des attentes générées par un recrutement pharaonique, Montpellier termine la saison en boulet de canon. Et puisqu’aucun cador désigné (Clermont, Toulouse, Toulon) ne parvient à enchaîner les performances, le MHR se retrouve propulsé en tête. Pas immérité, si l’on en juge les performances collectives servies par les hommes de Galthié, ce week-end encore face à Bayonne (43-27, bonus offensif). Avec deux déplacements à venir, il faudra toutefois un dernier effort pour s’assurer une place de qualifié direct en demi-finale. Derrière, la mauvaise opération est pour les Clermontois. Si l’ASMCA garde la main avec deux réceptions à venir en trois matchs, elle avait toutefois l’occasion de mettre un premier pied en demi-finale en cas de victoire à Brive. Raté ! Trop brouillons en première période, les Auvergnats devront encore faire l’effort lors des trois dernières rencontres pour se déta- Toulon Montpellier Racing-Metro Biarritz Brive Toulon Montpellier Castres Toulon Bordeaux Brive Racing-Metro Montpellier Oyonnax Oyonnax BRIVE- CLERMONT (D) 26 - 24 STADE FRANCAIS - RACING METRO 22 - 32 BIARRITZ - CASTRES OYONNAX (O) - GRENOBLE 34 - 34 40 - 13 BORDEAUX-BEGLES - PERPIGNAN 23 - 5 MONTPELLIER (O) - BAYONNE TOULON - TOULOUSE (D) 43 - 27 32 - 28 Ce week-end (match en retard) cher de Toulon, revenu à leur hauteur après son succès face à Toulouse. Au terme d’un mano a mano haletant, le RCT s’impose (32-28) et reste en course pour les demies. Les Toulousains, malgré un bon match, restent sous pression pour la qualification et devront cravacher. Dans ce championnat extrêmement serré, où tout bascule d’un weekend à l’autre, les autres gagnants sont le Racing-Metro et Bordeaux-Bègles. Vainqueur du derby francilien (32-22), le RM92 se fait une place parmi les six qualifiés virtuels, au détriment de son adversaire du jour, et confirme son excellente dynamique. L’UBB continue, elle, d’impressionner. Faciles vainqueurs de Perpignan (23-5), les Girondins entrent pour la première fois de leur histoire parmi les qualifiés virtuels. Avec un match en retard, tous les rêves sont permis. Tout l’inverse de Castres. Accrochés à Biarritz (34-34) et avec un calendrier compliqué à négocier, les champions de France sont en difficulté. En bas, c’est Oyonnax qui réalise la grosse opération en bonifiant sa victoire face à Grenoble (40-13). Pour l’Usap et Bayonne, défaits sans bonus, la galère continue. ■ Oyonnax - Bordeaux-Bègles sam. 20 h 35 - Canal + Sport - M. Ruiz (PCA) Prochaine journée (24e) - 11 et 12 avril Clermont - Castres vendredi 20 h 45 - Canal + Sport Bordeaux-Bègles - Toulon samedi 15 heures - Canal + Bayonne - Stade français Grenoble - Montpellier samedi 18 h 30 - Canal + Sport samedi 18 h 30 - Rugby + Racing-Metro - Biarritz samedi 18 h 30 - Rugby + Perpignan - Oyonnax Toulouse - Brive samedi 18 h 30 - Rugby + samedi 20 h 35 - Canal + Sport + Les points > Victoire : + 4 ; nul : + 2 ; défaite : 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1. Phase finale > Le 1er et le 2e sont qualifiés directement pour les demi-finales. Les quatre suivants disputent des barrages sur le terrain des clubs classés 3e et 4e. La grille finale > 1er contre vainqueur du match 4e - 5e. 2e contre vainqueur du match 3e - 6e. H Cup > Les six premiers joueront la H Cup 2013-2014. Une septième sera donnée au vainqueur du Challenge européen ou au septième du championnat. Relégations > le 13e et le 14e descendent en Pro D2. Coupes d’Europe H Cup Munster - Toulouse Clermont - Leicester sam. 14 h 30. - Canal + - M. Owens (Gal.) sam. 17 heures - France 2 - M. Rolland (Irl.) Ulster - Saracens sam. 19 h 30 - Canal + - M. Garcès (Fra.) Toulon - Leinster dim. 17 h 30 - France 2- M. Barnes (Ang.) Challenge européen Sale - Northampton Oscar de la semaine jeu. 20 heures - Eurosport - M. Poite (Fra.) Stade français - Harlequins Bath - Brive ven. 21 heures - France 4 - M. Hodges (Gal.) dim. 15 heures - Eurosport - M. Lacey (Irl.) London Wasps - Gloucester dim. 20 heures - Eurosport - M. Gaüzère (Fra.) L’ FRÉDÉRIC MICHALAK DEMI D’OUVERTURE DE TOULON Vingt-sept points marqués mais aussi une inspiration géniale sur l’essai de Maxime Mermoz, Frédéric Michalak a été omniprésent samedi soir au Vélodrome de Marseille. Précis dans son jeu au pied, le Toulonnais a été aussi époustouflant par moments avec des prises d’intervalles marquantes. Il a su être le véritable maître à jouer des Toulonnais, impulsant les mouvements mais aussi en démontrant qu’il n’avait rien perdu de sa palette de demi d’ouverture de classe internationale. P.-L. G. ■ Suivez-nous @midiolympique Classement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 ▲ ● ▼ ● ▲ ● ▲ ▼ ● ● ● ● ● ● MONTPELLIER TOULON CLERMONT CASTRES RACING-METRO TOULOUSE BORDEAUX-BÈGLES PARIS BRIVE GRENOBLE PERPIGNAN BAYONNE OYONNAX BIARRITZ Pts 66 65 65 62 60 58 58 58 55 50 46 44 44 26 J. 23 23 23 23 23 23 22 23 23 23 23 23 22 23 G. 13 13 13 12 13 11 12 13 10 11 9 9 10 4 N. 1 1 1 2 2 1 0 1 2 1 1 0 0 1 P. 9 9 9 9 8 11 10 9 11 11 13 14 12 18 p. 575 575 605 521 390 475 520 458 432 406 411 356 385 328 c. 463 403 445 427 391 406 468 432 424 530 510 496 490 552 b.o. 6 5 6 6 0 6 4 2 4 1 2 1 1 0 b.d. 6 6 5 4 4 6 6 2 7 3 6 7 3 8 À DOMICILE Pts J. G. 49 12 10 50 12 11 50 11 11 52 12 11 41 11 10 47 11 10 45 11 10 44 12 10 47 12 10 35 11 8 38 11 8 36 11 8 38 11 9 16 12 2 N. 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 P. 1 1 0 0 1 1 1 1 1 2 2 3 2 9 p. 397 410 400 356 221 268 334 290 273 222 258 240 224 183 c. 208 189 156 155 135 102 190 166 125 192 189 175 147 232 b.o. 6 5 6 6 0 6 4 2 4 0 2 1 1 0 b.d. 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 2 3 1 6 À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. 17 11 3 15 11 2 15 12 2 10 11 1 19 12 3 11 12 1 13 11 2 14 11 3 8 11 0 15 12 3 8 12 1 8 12 1 6 11 1 10 11 2 N. 0 1 1 1 2 1 0 0 1 0 0 0 0 0 P. 8 8 9 9 7 10 9 8 10 9 11 11 10 9 p. 178 165 205 165 169 207 186 168 159 184 153 116 161 145 c. 255 214 289 272 256 304 278 266 299 338 321 321 343 320 b.o. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 b.d. 5 5 5 4 3 5 5 2 6 2 4 4 2 2 Top 14 23e journée 5 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE COUP DUR LA BLESSURE DE CENSUS JOHNSTON Le pilier droit du Stade toulousain sera-t-il déclaré apte pour le déplacement au Munster ? Mis K.-O. au Vélodrome par un coup de tête de son coéquipier Christopher Tolofua, il a quitté le terrain sur civière. Revenu en spectateur dans les ultimes minutes avec une minerve, il a quitté Marseille sans avoir rassuré. « Il est debout mais il a mal. Pour le moment, il est out pour le Munster », disait Novès. Le polyvalent Vasil Kakovin blessé, Yohan Montès serait alors le seul droitier professionnel de l’effectif. BOUSQUET, LE COUP D’ACCÉLÉRATEUR Sa dernière titularisation avec Oyonnax remontait au 26 octobre et il n’avait plus commencé une rencontre de Top 14 à Charles-Mathon depuis la victoire contre Toulon, le 28 septembre dernier. Ses six titularisations en Challenge européen n’avaient pas étanché sa soif de temps de jeu. C’est dire l’envie qui animait l’ailier Jonathan Bousquet au coup d’envoi contre Grenoble. Une rage qui se vérifia à la demi-heure de jeu et cette percée majuscule au cours de laquelle il effaça cinq défenseurs isérois. Une accélération fulgurante en signe de revanche pour celui qui fut un acteur majeur de la montée de l’USO en Top 14 (neuf essais). Coup de fouet Coup de force LE RACING L’UBB tombe le masque Et ça continue, encore et encore… Bordeaux-Bègles a gagné son cinquième match d’affilée et se retrouve à égalité avec Toulouse et le Stade français à la sixième place… mais avec un match en retard (fin de semaine à Oyonnax). Les Girondins sont bien obligés de reconnaître qu’ils sont en piste pour la première qualification en H Cup de leur histoire (le club n’a vu le jour qu’en 2006). Ils n’avancent plus masqués. Samedi, ils ont battu Perpignan 23 à 5 sans être inquiétés, sans être hyper brillants non plus malgré un premier essai de toute beauté signé Félix Le Bourhis. « Nous entrons désormais en période de phase finale, il nous faut désormais travailler sur le détail, la précision, nous conduire comme des horlogers suisses », expliquait Vincent Etcheto qui tenait à rappeler certaines vérités : « Nous restons l’avant-dernier budget du Top 14 et nous battons un adversaire qui a fait le H Cup avec plein de joueurs internationaux et huit ou neuf millions de plus que nous. Mais c’est normal que les observateurs soient de plus en plus difficiles avec nous. Ce soir, on a gagné malgré des imperfections et on ne s’est pas fait peur une minute. » J. P. ■ EN TROMBE S i le Racing-Metro avait cherché à avancer totalement masqué, il ne s’y serait pas mieux pris. Et pour cause. La montée en puissance des dernières semaines n’a probablement d’équivalent que les premières sorties souffreteuses affichées au cours des deux premiers tiers de la saison. À tel point que le club francilien a enfin réintégré les six premiers du classement, synonyme de qualification pour la phase finale. Une position que les joueurs du duo TraversLabit n’avaient plus occupé depuis le 28 septembre dernier, au soir de la 8e journée. SÉRIEUX OUTSIDER Depuis cette date-là, les Ciel et Blanc naviguaient dans le ventre (très) mou du championnat. Mais, comme s’amusait à souvent le répéter l’ancien président du Stade français Max Guazzini, « c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ». Et à l’approche de faire les comptes et de passer à la caisse, force est de constater que Szarzewski et sa Coup bande, plutôt balourds jusqu’ici dans l’orchestration de leur jeu, se sont transformés en virtuoses du coup de clairon, celui qui surprend et qui effraie à l’approche du grand concert final. Les deux derniers récitals, le club de Jacky Lorenzetti vient de les offrir loin de ses bases, en terres hostiles, inhospitalières, réputées difficile à violer. Deux performances majuscules aux antipodes des minuscules victoires parfois glanées péniblement dans l’hiver triste de Colombes. Gagner à Grenoble avant s’imposer à Jean-Bouin ressemble à une véritable montée en puissance. Cette deuxième victoire de rang à l’extérieur place le Racing-Metro dans une dynamique ultra-positive. Et, à défaut d’un jeu emballant, la qualité de sa défense et la classe de ses individualités pourrait même en faire un outsider sérieux si tant est qu’il valide son billet. « On nous disait dans le dur en début de saison», a d’ailleurs glissé avec un œil malicieux le demi de mêlée Maxime Machenaud samedi soir, «mais petit à petit on revient ». Et à la faveur d’un calendrier ni favorable, ni défavorable, le Racing-Metro pourrait bien revenir vraiment très très fort. ■ Coup d’éclat Jonathan Sexton, auteur de dix-sept points, est félicité par son entraîneur et compatriote Ronan O’Gara. Le Racing-Metro, qui reste sur trois victoires consécutives, s’affirme de plus en plus. Photo Icon Sport pour rien Photo Icon Sport Barnard exclu, Clermont punit Le derby du Massif central, disputé vendredi soir à Amédée-Domenech, n’a pas manqué de surprises et de paradoxes. Le plus marquant d’entre eux étant certainement la conséquence de l’expulsion du pilier briviste Pat Barnard. Auteurs d’une première mi-temps désastreuse et détachés au score (20-3), les Clermontois revenaient sur la pelouse avec l’intention de montrer un tout autre visage. L’une de leur principale planche de salut étant la mêlée fermée, exercice dans lequel Thomas Domingo et Davit Zirakashvili avaient nettement pris l’avantage sur leur vis-à-vis Asieshvili et Buys. Et le coaching briviste à la pause, avec les entrées de Shvelidze et Barnard, n’y changeait rien : Brive continuait de souffrir le martyre en mêlée. Récupérant une pénalité à 5 mètres de l’en-but corrézien, les Clermontois décidaient donc d’insister sur ce Statistiques individuelles Réalisateurs Joueur Club Pts Journée 1. Germain 2. P. Bernard Brive Bordeaux-Bègles 271 259 +21 +13 3. Wilkinson Toulon 241 4. James 5. Hook Clermont Perpignan 204 203 6. Kockott Castres 193 +19 7. Urdapilleta Oyonnax 8. Bustos Moyano Bayonne 193 172 +20 9. Paillaugue Montpellier 164 - Racing-Metro Biarritz 164 164 Sexton Yachvili +17 +19 Réussite (minimum 12 tentatives) Joueur Club Pourcentage 1. Paillaugue 2. Giteau Montpellier Toulon 83,3 % 81,5 % 3. Hart Grenoble 79,7 % 4. Parra 5. Wilkinson Clermont Toulon 78,4 % 77,7 % 6. P. Bernard Boprdeaux-Bègles 77,2 % 7. Sexton 8. Beauxis Racing-Metro Toulouse 77,1 % 76,7 % secteur. Seulement voilà : après trois efforts récompensés de pénalités, l’arbitre M. Raynal n’allait toujours pas entre les poteaux et décidait plutôt d’exclure temporairement le droitier Pat Barnard. Shvelidze ayant quelques minutes plus tôt hérité lui aussi d’un carton jaune, Brive se retrouvait à treize. Puis même à douze, après l’application de la règle de carence (dans l’incapacité de présenter deux piliers valides sur le terrain, Brive se voit dans l’obligation de faire sortir un joueur supplémentaire, en échange de quoi les mêlées fermées sont simulées). Une sanction numérique pour les Brivistes mais aussi sportive pour Clermont. Avec des mêlées désormais simulées, les Auvergnats se retrouvaient privés de leur arme principale dans cette seconde période. Et comme dans le jeu courant, rien ne tournait rond… Lé. F. ■ 23 Marqueurs Joueur 1. Talebula Club Bordeaux-Bègles 2. Tian Oyonnax 9 - Guitoune Giteau Perpignan Toulon 9 9 Lionel Beauxis se rappelle au bon souvenir - Nagusa Montpellier 9 +3 6. Rokocoko 7. Nalaga Bayonne Clermont 8 7 +1 +1 Mercredi, avant le déplacement à Marseille, Lionel Beauxis avouait ne pas avoir fait une croix sur le numéro 10 du Stade toulousain pour le déplacement européen au Munster. Au stade Vélodrome, l’ouvreur international s’est montré à la hauteur de ses ambitions : vingt-trois points dont un drop-goal à 100% de réussite dans l’exercice du buteur. Une efficacité diabolique qui a permis à Toulouse de s’offrir le bonus défensif. Avec 98 points au compteur, Lionel Beauxis est désormais le meilleur réalisateur du Stade toulousain, devant Luke McAlister (87 pts) Jusqu’au bout, il faudra compter donc sur lui. G. L. ■ 8. Garvey Castres 6 - Andreu Arias Racing-Metro Stade français 6 6 +1 - Mermoz Toulon 6 +1 70 63 +4 +3 Le triplé de Nagusa « Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu à ce niveau. Il a bien mieux joué sous les flocons que quand il fait 25 °C. Décidément, je ne comprendrais jamais rien aux Fidjiens ! » Il y a dix jours déjà, quand son équipe s’était imposée à Oyonnax, Fabien Galthié avait rendu hommage à son ailier fidjien, auteur du seul essai de la rencontre (le premier à Charles-Mathon depuis le mois de septembre !). Samedi, face à Bayonne, Timoci Nagusa a récidivé et s’est offert le premier triplé de sa carrière (5e, 40e, 67e). « On a retrouvé Jim ! », se réjouissait son entraîneur à la sortie des vestiaires. Ce « Jim », c’est un casseur de plaquages hors-pair, le joueur qui tourne à une moyenne supérieure à un essai tous les deux matchs, c’est le meilleur marqueur de son équipe depuis quatre saisons et le meilleur marqueur du Top 14 2011-2012. Soumis à un régime draconien cet hiver et délesté de quinze kilos, le puissant Fidjien a retrouvé toute sa forme et sa capacité d’accélération. Et ça fait mal. Il a marqué six essais lors de ses quatre dernières sorties sous le maillot héraultais (neuf en tout en Top 14). Une très bonne nouvelle pour le MHR alors que se profile la phase finale. É. D. ■ Essais Journée 13 +1 Par Arnaud BEURDELEY [email protected] Pénalités Joueur Club Journée 1. Germain 2. P. Bernard Brive Bordeaux-Bègles 3. Wilkinson Toulon 58 4. Hook 5. Urdapilleta Perpignan Oyonnax 53 193 6. Bustos Moyano Bayonne +4 172 Drop-goals Joueur Club Journée 1. Trinh-Duc 2. Wilkinson Montpellier Toulon 7 6 - Plisson Stade français 4 4. Hernandez - Beauxis Racing-Metro Toulouse 3 3 +1 LES ÉTOILES ★★★ Hauman, Mela (Brive) ; Chouly (Clermont) ; Michalak, S. Armitage (Toulon) ; Figuerola, Jenneker (Oyonnax) ; Lakafia (Biarritz) ; Bornman (Castres) ; Fakate, Madaule (Bordeaux-Bègles) ; Pélissié, Nagusa. (Montpellier) ; Kruger, Fall (Racing-Metro) ; Vuidravuwalu (Stade français). ★★ Ledevedec, Mignardi (Brive) ; Domingo, Zirakashvili (Clermont) ; Mermoz, J. Smith, D. Armitage (Toulon) ; Beauxis, David (Toulouse) ; Soqeta, Ma’afu, Urdapilleta (Oyonnax) ; Brew, Yachvili, Gimenez (Biarritz) ; Lamerat, Gray (Castres) ; Toetu, Poirot, Le Bourhis (Bordeaux-Bègles) ; Mafi (Perpignan) ; Mas, Trinh-Duc (Montpellier) ; Ugalde, Rouet (Bayonne) ; Chavancy, Roberts, Szarzewski (Racing-Metro) ; H. Van der Merwe, S. Nicolas. ★Hirèche, Péjoine, Radikedike, Mafi, Germain (Brive) ; Parra, Fofana, Rougerie, Kayser (Clermont) ; Mitchell, Bastareaud (Toulon) ; Gear, Picamoles, Tekori (Toulouse) ; Rapant, Clerc, Tian, Bousquet (Oyonnax) ; Beukes, Alexandre, Best (Grenoble) ; Barcella, Thomas (Biarritz) ; Kockott, Tales, Kirkpatrick (Castres) ; Connor, Chalmers, Talebula (Bordeaux-Bègles) ; Charteris, Leo, Michel (Perpignan) ; Bias, Gorgodze, Olivier, Bérard (Montpellier) ; Ollivon, Etrillard, Muller, Van Rensburg (Bayonne) ; F. Van der Merwe, Battut, Sexton (Racing-Metro) ; Papé, Flanquart, Macome (Stade français). Le Trophée Gedimat récompensant l’essai le mieux construit du mois de février dernier a été remis samedi à Toulon (victoire au stade Vélodrome dans l’affiche l’opposant à Toulouse). Delon Armitage, à la conclusion d’un magnifique essai collectif inscrit face à Biarritz, et Craig Burden, ont reçu le trophée des mains de Jean-Pierre Tonetti, de Gedimat La Ciotat. Un chèque de 1 000 €, ainsi que du matériel de rugby, ont été remis au club de jeunes du RCT en amont de la rencontre. 6 Top 14 23e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Toulon - Toulouse : 32 - 28 > Jaune revolver ➠ À la 65e, les deux équipes étaient encore à égalité. Et puis le troisième ligne fidjien de Toulouse, Akapusi Qera a écopé d’un carton jaune pour une faute d’anti-jeu sur Sébastien Tillous-Borde à cinq mètres de la ligne. Rien d’anodin. « Ce carton jaune nous fait jouer à quatorze et encaisser dix points », soufflait Guy Novès, manager de Toulouse. Treizième carton jaune concédé par Toulouse à l’extérieur sur les vingt reçus dans ce Top 14 2013-2014. Et comme à Castres, l’affaire a coûté cher. Ce fut évident quand Qera est revenu dans le money-time (75e) : Toulouse est passé près de renverser Toulon… G. L. ■ Micro... TOULOUSE DÉFAIT FACE À TOULON MALGRÉ UNE DOMINATION INITIALE, LE STADE REVIENT AVEC LE BONUS, UNE PLACE DANS LE TOP 6 ET DES CERTITUDES. POINT D’IMPACT Par Grégory LETORT, envoyé spécial [email protected] Frédéric Michalak enchaîne les prestations de haut niveau. Cette victoire contre son ancien club, « une formation redoutable », en inscrivant un essai et tous les points au pied des Varois, est un bel exemple de sa bonne forme actuelle. Photo Icon Sport FRÉDÉRIC MICHALAK - OUVREUR DE TOULON TITULARISÉ À L’OUVERTURE, L’ANCIEN TOULOUSAIN A ÉTÉ PLUS QUE CONVAINCANT. EN QUATRE-VINGTS MINUTES, IL A DÉMONTRÉ QU’IL POUVAIT ÊTRE UN POSTULANT INTERNATIONAL, MÊME AVEC UN TEMPS DE JEU FAIBLE. UN FESTIN AVEC DES MIETTES P Par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial [email protected] our Frédéric Michalak tout est bon à prendre. Le ballon du match, pour commencer. Au moment où ses partenaires toulonnais entamaient un tour d’honneur pour remercier le public marseillo-varois, dans un Vélodrome, qui mois après mois, poursuit sa mutation en future cathédrale sportive pour le moins impressionnante, Michalak cherchait à récupérer, discrètement, tel un enfant, le ballon du match. « Vous l’avez remarqué ? Ne l’écrivez pas, on doit normalement rendre les ballons aux arbitres, mais c’était pour mon père et mon frère qui étaient en tribune. » Une fois celui-ci sous le bras, il recevait l’accolade de Doussain, puis Clerc, Beauxis, Nyanga et Picamoles. Les Toulousains se succédaient pour le féliciter. Une rencontre comme un symbole. Michalak avec le 10 dans le dos, face à son club formateur le Stade toulousain. Une semaine après une prestation déjà aboutie au Marcel-Michelin, déjà à l’ouverture. Un poste où Bernard Laporte semblait, il y a encore quelques semaines, plus vouloir de lui, l’utilisant quasi exclusivement à la mêlée. « DE L’EXPÉRIENCE ET DES CONVICTIONS » Oui, mais voilà, si Frédéric Michalak a prolongé à Toulon, et il a aussi tenu à clarifier les choses. Le joueur n’a pas fait une croix sur l’équipe de France et encore moins sur la Coupe du monde Toulon - Toulouse TOULON > 15. D. Armitage ; 14. Mitchell, 13. Bastareaud, 12. Mermoz, 11. D. Smith ; 10. Michalak, 9. Tillous-Borde (22. Claassens 66e) ; 7. Fernandez Lobbe (cap.) (19. Bruni 67e) ; 8. S. Armitage, 6. J. Smith ; 4. Rossouw (18. Mikautadze 64e), 5. Suta ; 3. Hayman (23. Chilachava 73e), 2. Burden (16 Orioli 44e-49e, 52e), 1. Chiocci (17. Fresia 47e) TOULOUSE > 15. Huget ; 14. Clerc, 13. Y. David (21. Matanavou 70e), 12. Fritz, 11. Gear ; 10. Beauxis, 9. Doussain ; 7. Qera, 8. Picamoles (22. Galan 53e), 6. Nyanga (cap.) (19. Y. Camara 51e) ; 5. Tekori, 4. Millo-Chluski (18. Albacete 51e) ; 3. Johnston (23. Montès 37e), 2. Tolofua, 1. Steenkamp (17. Ferreira 51e). 2015. Samedi soir, plus d’une heure après le coup de sifflet final, il remettait les choses dans leur contexte. « Nous sommes deux ou trois dix, il y a deux supers joueurs à la mêlée. J’ai 31 ans, de l’expérience et des convictions. Au moment de ma prolongation, il y a eu des discussions. Je lui ai dit que, lors de cette fin de saison, même si je devais me contenter de miettes, je les prendrais avec envie sans réfléchir. » Des miettes, mais une utilisation à l’ouverture. Bernard Laporte se réjouissait du retour en grâce de Frédéric Michalak. « Mais que croyez-vous ! Que je découvre ses qualités ce soir ! Frédéric a livré un très gros match à l’ouverture mais je sais pertinemment qu’il en est capable », clamait-il presque agacé que l’on puisse remettre en doute la confiance qu’il a en son joueur. Face à Toulouse, Frédéric Michalak à l’ouverture a donc, l’espace de quatre-vingts minutes, relancé l’éternel débat autour de son utilisation. Lui ne veut pas se projeter plus loin. « Nous sommes à une époque de la saison où chaque joueur doit laisser son ego à l’entrée du stade et penser groupe », explicitait le Toulousain d’origine qui avouait en guise de conclusion, « À chaque fois, les matchs face à Toulouse sont très particuliers. Je joue face à mes potes. On échange beaucoup la semaine avant. Pour certains, j’ai passé vingt ans de ma vie avec, comme Clément Poitrenaud. C’est bon de gagner contre eux, car le Stade est toujours une formation redoutable. » Voilà enfin la saison de Frédéric Michalak définitivement lancée. Il est un peu à la recherche du temps perdu, et sa fraîcheur pourrait être un atout pour Toulon, mais aussi pour le XV de France… ■ TEMPS DE JEU : 32 MN ET 6 S Pénalités concédées Toulon 14 ( 8 + 6) Toulouse 10 (6 + 4) TOULON : 2E Mermoz (19e), Michalak (67e) ; 2T, 6P (7e, 23e, 28e, 49e, 59e, 65e) Michalak. Non entrés en jeu : 20. Giteau, 21. Habana. Plaquages Toulon 119 (60 + 59) Toulouse 104 (61 + 43) TOULOUSE : 1E Doussain (5e) ; 1T, 6P (18e, 38e, 57e, 61e, 71e, 75e), 1DG (41e) Beauxis. Carton jaune : Qera (65e, faute technique). Non entrés en jeu : 16. Bregvadze, 20. S. Bezy. Franchissements Toulon Toulouse 4 (3+1) LES ÉTOILES ★★★ Michalak, S. Armitage. ★★ Mermoz, J. Smith, D. Armitage ; Beauxis, David. ★ Mitchell, Bastareaud ; Gear, Picamoles, Tekori. Turnovers concédés Toulon 13 (8+5) Toulouse 19 (8 + 11) LES BUTEURS Michalak : 2T/2, 6P/7. Beauxis : 1T/1, 6P/6, 1DG/3. « JAMAIS ASSEZ PRÊT » Toulouse, jusqu’au bout a pu envisager de quitter le Vélodrome en vainqueur. Et pourtant, les hommes de Novès ont compté jusqu’à dix points de retard. « À quatorze, j’ai l’impression que le match est plié et que nous allons repartir avec aucun point et des blessés », dit le manager. Bilan ? Un b o n u s, d e s b l e s s é s c e r t e s (Picamoles, Johnston voire Nyanga) mais malgré tout des certitudes : Toulouse monte en puissance. Suffisant pour le Munster ? « On n’est jamais assez prêt », réplique Novès qui souligne : « Nous serons confrontés à un adversaire particulier » qu’il faudra « dérégler ». « Difficile de dire que c’était un match de préparation. Ce ne serait pas respectueux », souffle Albacete. Mais Toulouse se rapproche des standards du très haut niveau : « Du jeu, de la vitesse, la volonté d’être plus performant défensivement, des rucks plus rapides, une des zones qui seront déterminantes à Thomond Park », souligne Novès. Mais surtout une capacité à assumer son identité de jeu. « Sur les deux derniers matchs nous sommes montés crescendo. Cela fait plus d’un mois que le groupe s’est mis à produire de façon différente. » Il reste encore des réglages à parfaire. « On travaille beaucoup pour arriver à marquer et notre adversaire marque plus facilement que nous. Un renvoi, c’est trois points. Nous, il nous faut X temps de jeu pour marquer », déplore Novès. « Il faut apprendre à jouer les ballons qu’il faut, dit Albacete. Mais nous sommes sur la bonne voie. » Comme depuis vingt ans au printemps. ■ Le match 32 - 28 Les stats À MARSEILLE - Vendredi 20 h 45 38 808 spectateurs. Arbitre : M. Poite (MPY). Note : ★★ Évolution du score : 0-7, 3-7, 3-10, 10-10, 13-10, 16-10, 16-13 (MT) ; 16-16, 19-16, 19-19, 22-19, 22-22, 25-22, 32-22, 32-25, 32-28 (score final). C ertes, Toulouse ne compte toujours qu’une victoire à l’extérieur en Top 14 cette saison. Mais à la sortie du mois de mars s’achevant par deux déplacements au Stade français et à Marseille contre Toulon, qui promettait l’enfer, le plus titré des clubs français est toujours - à trois journées de la fin - dans le top 6 du championnat avant le match en retard de Bordeaux à Oyonnax. Une position qui doit donc au bonu s d é f e ns i f r a m e né d u Vélodrome. « Un point important », théorise Vincent Clerc. « C’est bien d’être dans les six à la sortie du mois de mars. On a finalement limité la casse. Et on a notre destin en mains. » « Un point contre Toulon après deux points gagnés à Paris, ce n’est pas négligeable », embraye Guy Novès. Mais cela peut être un peu décevant. Parce que Toulouse a commencé par infliger un 7-0 à son hôte sans vraiment lui laisser voir le jour. Et parce que dans les dernières minutes, le Stade a aussi bénéficié d’une pénaltouche aux allures de balle de match. « Nous n’avons pas assez insisté sur notre début de match positif, regrettait Vincent Clerc. On a trop voulu gérer. Contre une équipe de ce niveau, gérer c’est rendre les ballons et s’exposer. C’est une leçon à retenir : quand on est bien, il faut insister. » Yoann Huget complète : « Contre le vent, nous ne savions pas s’il fallait jouer : gérer ou appuyer ? On n’a pas réussi à accentuer cet écart et finalement Toulon revient alors que nous n’étions pas en danger. » Quant à cette penaltouche, Toulouse peut regretter « une énième erreur », dixit Huget. « J’ai l’impression que nous avons fait jeu égal.. Le sort a choisi Toulon », souligne Novès. Toulouse l’a aussi aidé. Le carton jaune logique pour Qera a pesé dans la balance, entre autres fautes. « La semaine prochaine, on ne pourra pas se permettre de faire ces fautes », commente Huget. Mais ce n’est pas qu’une question de discipline. Novès pointe : « Du déchet, des ballons perdus. Nous n’avons pas été bons sous les chandelles. Des ballons aussi rendus au pied en première mi-temps. » Yoann Huget se retrouvant finalement « interdit de taper et de rendre les ballons. Je lui ai demandé de provoquer, dit Novès. Notre meilleur rugby passera par la créativité. » 6 (4+2) Passes Toulon 144 (82 + 62) Toulouse 111 (46 + 65) Toulon sans s’affoler Était-ce une forme de réponse après la première mi-temps décevante la semaine dernière de Toulouse devant le Stade français qui s’était retrouvé mené de 22 points ? Au Vélodrome, Toulouse n’a pas cherché à temporiser : 7-0 après cinq minutes de jeu. Une chandelle de Beauxis avec Huget à la réception puis deux relais de Tolofua et Gear et enfin une percée de Fritz, passeur décisif pour Doussain. Plus fort physiquement, Toulouse ambitieux a toutefois presque semblé surpris d’être aussi dominateur et n’a alors pas cherché à enfoncer davantage le RCT. Une bénédiction pour Toulon, surtout quand le chef d’orchestre est dans un grand jour : Frédéric Michalak après une pre- mière pénalité a ensuite ouvert les espaces, notamment pour Mitchell qui offrira un essai à Mermoz sur un deux contre un d’école. Ensuite, ce fut un duel de buteurs : Beauxis contre Michalak. (16-16 puis 22-22 à la 61e) Le tournant du match ? Le carton jaune reçu par Qera (65e). Michalak en profitera doublement : pénalité puis essai consécutif à une chandelle mal réceptionnée par Galan sous la pression de Mitchell. L’affaire semblait réglée. Mais Beauxis de deux pénalités magistrales ramenait Toulouse à quatre points. Au retour de Qera, Toulouse aura même une balle de match sous forme d’une pénaltouche. Munition gaspillée. Contre le RCT, cela ne pardonne pas. G. L. ■ Top 14 23e journée 7 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Stade français - Racing-Metro : 22 - 32 > La relance de trop ➠ La dernière relance des joueurs de Quesada et Dubois, qui cherchaient le match nul, les a finalement privés du point de bonus défensif. Une bonne défense d’Estebanez et une bonne intervention de Ducalcon dans le ruck provoquèrent une faute au sol et une pénalité pour le Racing-Metro. Touche trouvée dans les quarante mètres du stade français. Prise de balle, maul, et rucks à gogo, permettaient ensuite aux Ciel et Blanc d’obtenir une nouvelle pénalité sur une faute de Jules Plisson. La sirène de fin de match a retenti juste après cette sanction. Et dans le silence, Sexton, pourtant pas tout à fait à son aise durant toute la partie, n’a pas tremblé à 22 mètres. Trois points de plus au tableau d’affichage, qui font dix points d’écarts, et un bonus défensif envolé. G. C. ■ Micro... L’interview THOMAS SAVARE PRÉSIDENT DU STADE FRANÇAIS « Ça va être compliqué » Julien Arias, ici de dos, n’y pourra rien. Les Racingmen de Benjamin Fall, décisif, ont réalisé le gros coup de cette vingt-troisième journée en s’imposant dans le derby francilien. Les protégés du président Lorenzetti sont plus que jamais en course pour la qualification. Photo Icon Sport BENJAMIN FALL - TROIS-QUARTS AILE DU RACING-METRO BENJAMIN FALL A TUÉ LE MATCH EN 20 MINUTES PAR TROIS INTERVENTIONS DÉFENSIVES QUI ONT RENVERSÉ LE COURS DES ÉVÉNEMENTS. TOMBÉ DU CIEL L Par Guillaume CYPRIEN e paradoxe amusant, s’agissant de Benjamin Fall, suffisamment mal logé au Racing-Metro pour qu’il ait décidé de rejoindre Montpellier, tient dans la juxtaposition du fait de son départ et de ses statistiques personnelles. Il est partant, mais cette saison, il possède le meilleur ratio de succès du club. Le Racing-Metro ne perd pas, ou pas souvent, avec Benjamin Fall. L’ailier ou arrière a participé à neuf succès pour dix titularisations. Il faut rajouter sa présence de remplaçant la semaine dernière à Grenoble, sa seule présence de remplaçant de la saison. Il fut aussi de la première victoire à l’extérieur à Bayonne, son ancien club. Benjamin Fall, étoile filante, espoir éternel, souvent blessé, coquet de la tête au pied, achevé physiquement par cette coupe de cheveux d’ado façon Manga, et dont la faculté à changer la couleur des lacets de ses chaussures pouvait jeter Pierre Berbizier dans des abîmes d’incompréhension, est devenu une martingale juste au moment de tirer sa révérence. Samedi, il a poussé la politesse jusqu’à offrir aux siens ce derby à Jean-Bouin. Benjamin Fall a tué ce match, en tuant Hugo Bonneval. La révélation parisienne de l’année s’est éteinte après s’être fait prendre deux fois très sèchement sur deux de ses montées agressives, un fusil à deux coups, tirés presque simultanément, à la 20e minute et soixante secondes plus tard. Deux actions de classe du Stade français, deux décalages en bout de ligne, et Fall qui deux fois, quitte son couloir comme un bolide et dézingue l’arrière de Jean-Bouin avant qu’il n’ait le temps de lire la situation, d’armer une passe sur un pas, ou de faire quoi que ce soit. Préparé à l’entraînement ? Un plan anti Bonneval ? « Non, a dit Laurent Labit. La seule consigne donnée à nos ailiers dans notre système, est qu’ils prennent leurs responsabilités lorsque nous nous trou- Stade français - Racing-Metro STADE FRANÇAIS > 15. Bonneval (21. Plisson 59e) ; 14. Vuidravuwalu, 13. P. Williams, 12. Bosman (22. Danty 59e), 11. Arias ; 10. M. Steyn, 9. Fillol (20. Kingi 68e) ; 7. S. Nicolas, 8. Macome (18. Mostert 50e), 6. Burban ; 5. Papé, 4. Flanquart (19. Missoup 61e) ; 3. Slimani (23. Kubriashvili 68e), 2. Sempéré (16. Van Vuuren 68e), 1. H. Van der Merwe (17. De Malmanche 65e). vons en sous nombre défensif. À ce moment-là, ils doivent choisir clairement de naviguer sur l’aile en attendant le soutien, ou de couper l’action. Benjamin a fait deux choix personnels très payants. » Ces deux choix personnels survenant quelques minutes seulement après sa première intervention divine : Benjamin « Huget » Fall, comme l’ailier de l’équipe de France qui avait filé seul à l’essai dans un Murrayflied déconfit, interceptant Morne Steyn, et provoquant la stupeur de Jean-Bouin. HÉROS DE LA PARTIE Cet éclair de Fall sortant de sa ligne défensive réduite en lambeaux, un pile ou face à cinq mètres de l’en-but, a tout simplement renversé le cours des événements. Le jeu était magnifique et ce derby s’offrait de la plus belle des façons. Le Stade français régalait et un essai eut confirmé la grandeur de cette équipe offensive et la pertinence de ses choix de jeu. Son essai en contre de quatre-vingt-dix mètres a laissé complètement pantois les hommes de Quesada. Et les deux tampons saignants sur Bonneval. Vingt minutes de jeu ont suffi à Benjamin Fall pour se hisser au rang de héros de la partie. Ce qui atteste, parmi d’autres signes, de la très bonne santé de cette équipe. Le génial Imhoff ? Sur le banc. Les dix-huit feuilles de match de Lapeyre se trouvaient dans les tribunes. Adrien Planté aussi. Ouvreur très juste à Grenoble, Hernandez a joué les arrières inspirés à Paris, lui qui avait demandé à Laurent Labit de le fixer ou il le souhaitait, mais de le fixer quelque part. Et bien il se balade toujours dans la ligne, mais il ne s’y traîne plus. « En ce moment, chacun joue à son niveau », dit Machenaud, poursuivi par Philipps. La rentrée du Gallois fut sobre. L’effectif est au complet. Le Racing-Metro, ce club où l’international Dan Lydiate fait la doublure de la doublure d’Antoine Battut, s’il ne fait toujours pas rêver, commence à réfléchir tous les phantasmes projetés sur lui. ■ 6-18 (MT) ; 11-18, 14-18, 14-21, 17-21, 17-26, 22-26, 2229, 22-32 (score final). RACING-METRO : 3E Fall (6e), Kruger (28e), Battut (66e) ; 1T (6e), 5P (32e, 40e, 51e, 74e, 80e) Sexton. Non entré en jeu : 22. Imhoff, 23. Desmaison. STADE FRANÇAIS : 2E Vuidravuwalu (41e, 71e) ; 3P (25e, 47e, 52e), 1DG (35e) M. Steyn. RACING-METRO > 15. Hernandez ; 14. Fall, 13. Roberts (21. Estebanez 59e), 12. Chavancy, 11. Andreu ; 10. Sexton, 9. Machenaud (20. Phillips 50e) ; 7. Le Roux (19. Lauret 61e), 8. Cronjé, 6. Battut ; 5. F. Van der Merwe (18. Metz 72e), 4. Kruger ; 3. Ducalcon, 2. Szarzewski (16. Lacombe 64e), 1. Brugnault (17. Ben Arous 64e). LES ÉTOILES ★★★ Kruger, Fall ; Vuidravuwalu. ★★ Chavancy, Roberts, Szarzewski ; H. Van der Merwe, S. Nicolas. ★ F. Van der Merwe, Battut, Sexton ; Papé, Flanquart, Macome. LES BUTEURS M. Steyn : 0T/2, 3P/3, 1DG/1. Sexton : 1T/3, 5P/6. TEMPS DE JEU : 29 MN ET 01S Pénalités concédées Stade français 11 (4+7) Racing-Metro 12 (7+8) Plaquages Stade français 99 (30+69) Racing-Metro 106 (79+27) Franchissements Stade français Racing-Metro 3 (2+1) 4 (4+0) Turnovers concédés Stade français 13 (9+4) Racing-Metro 16 (5+11) Passes Stade français Racing-Metro Quel est votre sentiment après cette nouvelle défaite dans le derby parisien ? C’est beaucoup de frustration. C’était un match à ne surtout pas perdre. Cette défaite nous place dans une situation délicate par rapport à notre objectif de qualification pour la phase finale. Malheureusement, c’est comme ça… C’est la dure loi du sport. Le Racing a su prendre des points, pas nous. Croyez-vous encore à une éventuelle qualification ? Tant que mathématiquement c’est encore possible, il n’y a pas de raison de ne pas y croire. Évidemment, ça va être compliqué… (il souffle, N.D.L.R.) Très compliqué. Mais j’y crois parce que je sais que l’équipe a des ressources très fortes, une capacité à développer non seulement du beau jeu, mais aussi un jeu efficace. Il reste trois matchs à gagner (à Bayonne et Toulon, et contre l’UBB à Jean-Bouin). Nous pouvons le faire. Six points de pris lors des six derniers matchs, comment expliquer cette chute libre ? Nous savions que la période du Tournoi des 6 Nations serait compliquée à gérer. Et cela s’est avéré exact. Les doublons, eux-mêmes, et les gros matchs qui ont suivis, n’ont pas tourné en notre faveur. Je crois que l’équipe est un peu usée avec beaucoup de joueurs qui ont été contraint d’enchaîner plusieurs matchs. Certains joueurs ont manqué de plages de récupération. Je crois vraiment que nous n’avons pas su gérer ce paramètre. Votre effectif ne manque-t-il pas de profondeur ? Je n’ai pas franchement ce sentimentlà. Nous n’avons pas été épargné par les blessures ces dernières semaines, sans oublier nos internationaux qui ont été absents de longues semaines. Je crois que tous les clubs vivent ce genre de situation. Vous avez dernièrement déclaré que le recrutement parisien serait de l’ordre de quatre à cinq joueurs. Pensez-vous cela suffisant ? Pour moi, il n’y a pas de problème de quantité de joueurs au sein de notre effectif. En revanche, nous devons nous assurer que les joueurs recrutés ne soient pas susceptibles de tous rejoindre l’équipe de France ou d’autres sélections, afin de ne pas de nouveau souffrir durant les périodes de doublon. On voit bien que le handicap est trop grand parce que qu’on joue dans un système absurde où le calendrier est beaucoup trop chargé. En cas de non-qualification, jugerez-vous cela comme un échec ? Quand on n’atteint pas ses objectif, c’est forcément un échec. Mais le Stade français a montré un très beau visage cette saison, a montré qu’il progressait. Nous savons que nous construisons dans la durée. En tout état de cause, cette saison ne sera pas une saison pour rien. Au contraire. Dans l’entreprise de reconstruction du club, nous avons avancé. Et ce n’est pas terminé. ■ Le match 22 - 32 Les stats À PARIS - Samedi 15 heures - 19 000 spectateurs. Arbitre : M. Garcès (Béarn). Note : zéro étoile. Évolution du score : 0-5, 0-7, 3-7, 3-12, 3-15, 6-15, Propos recueillis par Aranud BEURDELEY [email protected] 116 (83+33) 96 (37+59) Cruel pour le Stade français... Le sport est parfois cruel. Le Stade français vient une nouvelle fois de l’apprendre à ses dépens. Les Parisiens ont affiché samedi, malgré l’enjeu, la volonté d’offrir un vrai spectacle. Ils ont d’ailleurs débuté la rencontre pied au plancher. Et si Benjamin Fall n’avait pas eu la présence d’esprit de vite couper l’extérieur à Morné Steyn après une première action d’envergure, sans doute le Stade français aurait-il inscrit le premier essai de la rencontre dès la 6e minute. Las, c’est Fall, sur cette interception, qui ouvrait le score et donnait le ton. Le jeu au Stade français, les points au Racing. À la demi heure, les Racingmen accentuaient leur avance par un essai de Kruger, conséquence d’un jeu au pied de Fillol mal ajusté. Douze points d’avance à la mi-temps pour le club des Hauts-de-Seine, de q u o i vo i r veni r. Et m ê m e s i l e FidjienVuidravuwalu a longtemps entretenu l’espoir d’une retour parisien grâce à deux essais en seconde période, le premier très opportuniste en contrant Machenaud (41e), le second simplement exceptionnel (71e), le Racing, sûr de ses forces, n’a pas vraiment tremblé, conservant ses distances grâce à un essai de Battut (66e). Et s’est même permis, par la grâce d’une pénalité gentiment offerte à la sirène, de priver les Stadistes du bonus défensif. Cruel pour le club de la capitale qui ne méritait sans doute pas un tel sort...A. B. ■ 8 Top 14 23e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Biarritz - Castres : 34 - 34 BIARRITZ LES BASQUES ONT ÉTÉ RÉCOMPENSÉS DE LEUR PUGNACITÉ EN DÉCROCHANT UN PROBANT MATCH NUL FACE À CASTRES DANS LES DERNIÈRES MINUTES. TOUT À LA FAIM P 55e minute : spectaculaire sprint de 40 mètres pour le troisième ligne castrais Jannie Bornman qui, avant d’inscrire le troisième essai tarnais, cloua sur place la défense biarrote, pourtant en forme. Photo Jean-Daniel Chopin CASTRES EN CONCÉDANT LE MATCH NUL, LE CO A MANQUÉ L’OCCASION DE FAIRE UN GRAND PAS VERS UN BARRAGE À DOMICILE, VOIRE LA QUALIFICATION. ET POUR NE RIEN ARRANGER, LE CO A PERDU SON DERNIER PILIER DROIT... L’ÉTAT D’URGENCE L Par Simon VALZER, envoyé spécial [email protected] ’histoire dira la valeur exacte de ces deux points laissés en route à Aguilera. Les deux points d’une victoire à l’extérieur qui aurait permis au Castres olympique de prendre un peu plus de distance avec la meute enragée lancée à ses trousses : nommément, un Stade français blessé d’avoir failli lors de son derby, une Union Bordeaux-Bègles qui marche sur l’eau, un Stade toulousain qui a poussé le champion d’Europe dans ses derniers retranchements, et un Racing-Metro surpuissant. Avec pareille compagnie, on aurait pu se dire que les Castrais étaient conscients de l’urgence de la situation, et qu’ils feraient le nécessaire pour ne pas retomber dans leurs travers, comme ces entames de match indignes de leur statut de champion en titre. Hé bien non ! Une fois de plus, le CO a subi pendant une heure avant de se réveiller. À l’issue du match, le manager Matthias Rolland assurait pourtant avoir prévenu ses hommes : « Il y a clairement eu un manque d’investissement en première période. C’est la conséquence de notre semaine de travail, qui n’a pas été bonne : tout au long de celle-ci, on a senti une décompression après notre victoire contre Brive (38-6, N.D.L.R.), et nous n’avons pas préparé ce match correctement. On prévient, on prévient, mais cela ne suffit pas. Et voilà le résultat. » PEIKRISHVILI, LA TUILE Coupables dans l’investissement, les Castrais n’ont même pas pu s’appuyer sur leur conquête habituellement excellente pour faire la différence. En touche, leur première mi-temps fut pour le moins perturbée avec deux ballons volés par le contre biarrot mené par Imanol Harinordoquy contre Richie Gray : « C’était un problème de zone, expliquait l’Écossais après la rencontre. Nous avons revu nos plans, changé de cible et les choses sont ensuite rentrées dans l’ordre. » Mais le pire vient sans doute du secteur de la mêlée. Déjà pénalisés en première mi-temps, le pack castrais s’est effondré après la blessure de sa pierre angulaire, le pilier géorgien Anton Biarritz - Castres BIARRITZ > 15. Couet-Lannes ; 14. Ngwenya 13. Brew, 12. Gimenez, 11. Thomas ; 10. Peyrelongue (20. Lesgourgues 76e), 9. Yachvili ; 7. Lakafia (18. Dos Santos 67e), 8. Harinordoquy (cap.) (19. Furno 32e), 6. Guyot (21. Burotu 60e) ; 5. Dubarry, 4. E. Lund, 3. Broster (17. Gomez Kodela 54e), 2. Héguy, 1. Synaeghel (16. Barcella 49e). CASTRES > 15. Dulin (22. Teulet 75e) ; 14. Palis (21. Bonnefond 67e), 13. Lamerat, 12. Kirkpatrick, 11. Grosso 10. Tales (cap.), 9. Kockott ; 7. Diarra, 8. Claassen (23. M. Coetzee 75e), 6. Bornman ; 5. Capo Ortega (19. Faasalele 58e), 4. Gray, 3. Peikrishvili (17. Lazar 33e), 2. Mach (16. Rallier 61e), 1. Taumoepeau. Peikrishvili, allant jusqu’à concéder un essai de pénalité. Mais le plus inquiétant réside dans la gravité de la blessure : « Anton s’est blessé sous le pied, cela semble sérieux car il ressent une vive douleur et il s’agit d’une blessure qu’il a déjà eue », déplorait son manager. En clair, le CO a perdu son deuxième droitier, et n’a plus de spécialiste au poste puisque Karena Wihongi s’est donné une grave déchirure aux ischio-jambiers : « Il lui faudra au moins deux mois pour revenir », lâchait Rolland d’un ton qui n’invitait pas à l’optimisme. « On va faire passer nos ailiers à la pile, ils sont suffisamment gaillards pour ça ! », lançait en plaisantant le talonneur Brice Mach pour tenter de dédramatiser la situation. Avant d’en appeler à l’union sacrée : « On va se resserrer. J’ai confiance en ceux qui restent ». BORNMAN, SEUL DANS LA TEMPÊTE Pour sortir de ce maëlstrom, les Castrais pourront néanmoins compter sur un homme : leur troisième ligne Jannie Bornman, auteur d’une performance époustouflante à Aguilera. Hyperactif, opiniâtre, décisif… les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la performance du Sud-Africain. Des exemples concrets ? Son sprint de quarante mètres qui, avant de l’amener derrière la ligne d’en-but, cloua une ligne d’attaque biarrote pourtant en grande forme samedi soir. Une fulgurance qui récompensa une combinaison limpide, initiée derrière une mêlée avec une course rentrante du centre Rémi Lamerat, lui aussi en grande forme. Un autre exemple ? Bornman fut l’homme sur qui l’alignement castrais s’appuya pour déjouer le contre basque. Et c’est encore lui qui chipa le dernier ballon à l’alignement biarrot, alors que les Basques n’étaient qu’à une dizaine de mètres de l’en-but castrais. Bref, le coup n’est pas passé loin : « On peut presque se satisfaire de ces deux points, tant les Biarrots auraient pu l’emporter », relativisait Rémi Tales. Oui mais voilà, les autres avancent à grand pas. Et si le champion veut se montrer à la hauteur de son standing, il devra décrocher une victoire à l’extérieur. À Bayonne, qui lutte pour sa survie, ou… à Clermont, qui n’a pas chuté à domicile depuis 74 matchs. Un défi à la mesure d’un champion, en somme. ■ 34 - 34 Les stats À BIARRITZ - Samedi 18 h 30 - 8 356 spectateurs. Arbitre : M. Attalah (Franche-Comté). Note : ★ ★ Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 13-3, 13-10, 16-10, 19-10, 19-15 (MT); 19-18, 22-18, 22-21, 22-24, 22-31, 27-31, 27-34, 34-34 (score final). BIARRITZ : 3E Ngwenya (6e), Couet-Lannes (62e), de pénalité (76e), 1T (7e), 5P (11e, 14e, 33e, 37e, 48e) Yachvili. Carton jaune : Peyrelongue (39e). Non entrés en jeu : 22. Traille, 23. Van Staden. Blessés : Brew (genou droit), Harinordoquy (épaule droite). CASTRES : 3E Gray (28e), Grosso (40e), Bornman (55e) ; 2T (29e, 57e), 5P (19e, 43e, 50e, 53e, 67e) Kockott. Non entrés en jeu : 18. Desroche, 20. Garcia. Carton jaune : Lazar (75e). Blessé : Peikrishvili (pied gauche). LES ÉTOILES ★★★ Lakafia ; Bornman. ★★ Brew, Yachvili, Gimenez ; Lamerat, Gray. ★ Barcella, Thomas ; Kockott, Tales, Kirkpatrick. LES BUTEURS Yachvili : 2T/3, 5P/6 ; Kockott : 2T/3, 5P/7, 0DG/1. TEMPS DE JEU : 27 MN ET 38S Pénalités concédées Biarritz 11 (5+6) Castres 16 (7+9) Plaquages Biarritz 67 (49+18) Castres 91 (43+58) Franchissements Biarritz 3 (1+2) Castres 3 (1+2) Turnovers concédés Biarritz 12 (7+5) Castres 7 (5+2) Passes Biarritz Castres 114 (62+52) 100 (69+31) Par Jérôme FREDON, envoyé spécial [email protected] our une fois, les Biarrots n’ont pas craqué dans le money time. Ce moment décisif d’un match où chaque point vaut son pesant d’or et le moindre saut de concentration peut s’avérer fatal. Les joueurs de Laurent Rodriguez et Didier Faugeron ont effectivement transigé avec leurs habitudes en obtenant le match nul dans les toutes dernières minutes. Pourtant, après l’essai en solitaire et la spectaculaire accélération de Jamie Bornman à la 55e minute, personne ne donnait cher des chances du BO - menés alors de neuf points - de décrocher un résultat probant. Une fois de plus, Biarritz devait rendre les armes sans avoir démérité. C’était sans compter cependant sur l’esprit de révolte d’un groupe décidé une fois pour toutes à en finir de ses déboires à répétition. Le deuxième ligne Thibaud Dubarry raconte la genèse de cette rébellion : « Quand l’équipe s’est retrouvée sous les poteaux, personne n’a prononcé de phrase ni de mot particulier. On s’est simplement regardé chacun dans les yeux. Ce regard déterminé et frondeur signifiant « non pas cette fois-ci ». Nous avions tellement perdu des matchs dans le dernier quart d’heure que nous ne voulions pas revivre ces scénarios catastrophes. » UN PLAISIR COMMUNICATIF Animés par cette volonté farouche de changer le générique de fin/cours de l’histoire, les Biarrots ont fait corps. Ils sont d’abord revenus sur les talons des Castrais grâce à un superbe essai en première main de Paul Couet-Lannes consécutif à une superbe chistera décroisée de Teddy Thomas venu de son aile opposée. Puis ils ont mis tout ce qui leur restait dans les tripes sur une série de quatre mêlées consécutives à cinq mètres jouées entre la 74e et 76e minute. Un travail d’usure payant puisqu’à la quatrième reculade castraise dans cet exercice, M. Attalah a fini par accorder l’essai de pénalité aux Biarrots. « C’est fou le bien que nous fait cet essai, glisse malicieusement l’un des grands artisans de ce coup de force, Fabien Barcella. Non seulement, il vient récompenser notre abnégation, mais en plus il nous permettra d’arriver (ce matin) à l’entraînement avec le sourire. Après les moments galères qu’a vécus ce groupe, c’est important. » Les Basques ont aussi particulièrement goûté le soutien inconditionnel apporté durant le match par le public d’Aguilera. À leur sortie de l’arène, les gladiateurs du BO ont reçu une standing ovation à la mesure de leur immense débauche d’énergie et leur combativité exemplaire. « Le plaisir pris par les joueurs a été communicatif, se réjouit Didier Faugeron. Cela prouve qu’au complet, cette équipe avait du potentiel. Le retour de Raphaël Lakafia nous a fait un bien fou. L’équipe est capable de sortir des prestations de grand standing. L’objectif désormais va être de les renouveler. » Le BO entend tenir son rôle d’arbitre jusqu’au bout. ■ Top 14 23e journée 9 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Bordeaux-Bègles - Perpignan : 23 - 5 PERPIGNAN LES SANG ET OR ONT MANQUÉ DE LUCIDITÉ, DE VITESSE ET DE RESSOURCES HUMAINES. TROIS CHANTIERS MAJEURS. ET À PART LE CŒUR ? Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial [email protected] G iampiero de Carli quittant la zone mixte en catimini, la première ligne Taumalolo-Jgenti-Guirado s’extirpant du vestiaire en boitillant, les grands frères Marty et Guirado gardant les yeux rivés vers le sol : les Sang et Or formaient une armée de « mornes vivants », samedi, au terme d’une bien mauvaise soirée. Comment ne pas voir la vie en morose au vu du concours de circonstances ? Une semaine après s’être montrée clémente, la roue de la fortune a basculé dans le mauvais sens : zéro point récolté en dépit d’un investissement irréprochable, huit points égarés au pied sources de regrets, un succès bonifié pour Oyonnax, une infirmerie préoccupante et un collectif confronté à la dure réalité de ses manques. À l’heure où leur avenir paraît menacé - « si l’on ne gagne pas nos deux matchs à domicile, on ne s’en sortira pas » - les Sang et Or se doivent, en quinze jours, de résoudre trois équations essentielles à leur survie. Félix Le Bourhis a marqué d’entrée de jeu un essai magnifique (2e) après un une-deux avec Blair Connor. La phase de jeu avait été travaillée à l’entraînement, elle consistait à mettre les chevau-légers bordelais en face des Perpignanais les plus massifs. Photo Midi Olympique - Bernard Garcia BORDEAUX-BÈGLES SIXIÈMES DU TOP 14, VAINQUEURS POUR LA CINQUIÈME FOIS EN SUIVANT, LES JOUEURS BORDELAIS SE MONTRAIENT PRESQUE PLUS EXIGEANTS ENVERS EUX-MÊMES QUE LEUR PROPRE STAFF TECHNIQUE. PLUS ROYALISTES QUE LES ROIS L Jérôme PRÉVÔT, envoyé spécial [email protected] es joueurs bordelais ont bien appris la leçon. Leurs entraîneurs leur inculquent l’exigence du style avant celui du résultat. Et manifestement, ce discours s’est imprimé dans leur cerveau, jusqu’au paradoxe. Le succès somme toute aisé empoché contre l’Usap nous a montré des joueurs plus royalistes que le roi. Ils semblaient amers de cette fin de match marquée par une vaine poursuite du bonus. Pénalités tapées en touche, ou jouée rapidement, c’était le leitmotiv des... cinquante dernières minutes de cette rencontre ! C’est d’ailleurs comme ça que Metuisela Talebula a marqué son essai... Mais l’UBB n’a nourri sa cinquième victoire de rang que par quatre points. Félix Le Bourhis le vivait comme une petite déception : «Je ne sais pas si ça s’est vu, mais nous avions de l’amertume à la fin du match. Plus on grandit, plus on en veut, même si nous aurions signé des deux mains pour une victoire. Mais, c’est ainsi, nous en voulons toujours plus. En tout cas, c’est vrai, sur les deux derniers matches, nous restons sur notre faim. À Bayonne, nous avons eu de la réussite. Aujourd’hui, nous n’avons pas maîtrisé totalement notre sujet. Mais si vous me dites que nous sommes désormais sixièmes, je suis quand même heureux. Nous n’avançons plus masqués, alors les autres sont prévenus. » LA QUESTION DE LA TROISIÈME PASSE Les Bordelais avaient les armes pour prendre cinq points, c’est une certitude. On le comprit tout de suite avec des avancées impressionnantes en mêlée et cet essai si limpide, claqué dès la deuxième minute. « Peut-être aussi que nous avons trop bien débuté...», poursuivait Le Bourhis. Le troisième ligne Hugh Chalmers aussi faisait lui aussi la fine bouche : «Ce n’est pas notre meilleur match, loin de là. Il nous manque un truc, dans notre système de jeu, ça s’appelle la troisième passe... (il mime avec ses mains le rythme d’une BORDEAUX-BÈGLES 15. Domvo ; 14. Talebula (21. Lacroix 58e), 13. Le Bourhis (22. Sanchez 64e), 12. Rey, 11. Connor ; 10. Bernard, 9. Adams (20. Saubusse 70e) ; 7. Chalmers, 8. Clarkin (cap.), 6. Madaule ; 5. Fakaté (19. Graham 60e), 4. Treloar (18. Marais 44e) ; 3. Toetu (23. Florea 55e), 2. Avei (16. Maynadier 64e), 1. Poirot (17. Poux 58e). PERPIGNAN 15. Hook ; 14. Michel, 13. Mafi (22. Benvenuti 65e), 12. Piukala (21. Marty 65e), 11. Haughton (40e-50e, non remplacé, règle de carence) ; 10. Allan, 9. Duvenage (20. Durand 58e) ; 7. Guiry (16. Terrain 44e-50e ; 19. Purll 55e) , 8. Leo, 6. Strockosh ; 5. Charteris, 4. Vahaamina (18. R.Taofifenua 55e) ; 3. Jgenti (23. Ion 19e), 2. Guirado (cap.) (16. Terrain 61e) 1. Taumalolo (17. S.Taofifenua 40e). Bordeaux-Bègles : 2E Le Bourhis (2e), Talebula (52e) ; 2T, 3P (19e, 29e, 40e) P. Bernard. Carton jaune : Connor (75e). Blessés : Talebula (mollet), Le Bourhis (coude). Perpignan : 1E Taumalolo (29e). Carton jaune : Ion (39e). Blessés : Taumalolo (ligaments croisés), Guirado (ménisque), Jgenti (déchirure), Benvenuti (cheville). TEMPS DE JEU : 33 MN ET 42 S Pénalités concédées Bordeaux-Bègles Perpignan 11 (2+9) 14 (7+7) Plaquages Bordeaux-Bègles Perpignan 107 (46+0) 110 (48+0) Franchissements Bordeaux-Bègles Perpignan 1 (1+0) LES ÉTOILES ★★★ Fakaté, Madaule. ★★ Toetu, Poirot, Le Bourhis ; Mafi. ★ Connor, Chalmers, Talebula ; Charteris, Leo, Michel. Turnovers concédés Bordeaux-Bègles Perpignan LES BUTEURS Bernard : 2T/2, 3P/5. Hook : 0T/1, 0P/2. Passes Bordeaux-Bègles Perpignan « Si l’on ne court pas plus, nous allons les regarder passer tout l’aprèsmidi. » Marc Delpoux avait relevé le défi de la mobilité. Raté. Les titularisations de Charteris, Vahaamahina et Mafi ont résolu en partie l’équation. En partie... « Il nous manque Guitoune, Mjekevu, Votu, Haughton joue sur une patte, Benvenuti s’est tordu une cheville. Nous n’avons pas de vitesse. » L’Usap souffre de l’absence d’un finisseur et d’un dynamiteur. Pire encore : « Ce qui n’est pas rassurant, c’est que nous avons deux ou trois joueurs qui ne se déplacent pas du tout et qui sont à la ramasse physiquement. Cela risque de nous pénaliser jusqu’à la fin. C’est énervant. » Préoccupant. Face à cette double problématique, offensive comme défensive, Bertrand Guiry s’interroge : « Il va falloir réfléchir stratégiquement : est-ce que l’on va au bout des convictions ou est-ce que l’on se recentre sur des choses plus simples ? » UN REMPLACEMENT DE CADRES À ASSUMER À cœur vaillant, rien d’impossible. Mais à corps meurtris ? L’Usap a payé un lourd tribut à ses luttes et pourrait accueillir Oyonnax sans toute sa première ligne titulaire : « La blessure de Sona Taumalolo, blessé aux croisés intérieurs, est dramatique. On attend les résultats de l’examen de Guilhem Guirado, touché à un ménisque. Et Jgenti souffre d’un mollet... » Ajoutez-y les absences de Lopez et de Guitoune, derrière, et vous cernerez mieux l’inquiétude des Perpignanais, obligés de composer avec leurs doutes existentiels et avec une armée du samu. L’heure est devenue grave. La situation, aussi... ■ En bref... GUIRY, LA PREMIÈRE DEPUIS AOÛT UN ESSAI « TABLEAU NOIR » Bertrand Guiry a connu sa première titularisation en Top 14 depuis le 31 août et un déplacement à Bayonne. Le troisième ligne aile, totalement remis de sa déchirure à un mollet, était entré en jeu contre Brive et à Toulouse et n’avait pas été retenu par le staff pour affronter Biarritz. Vincent Etcheto se montrait satisfait de l’essai de Le Bourhis : « C’est du tableau noir, un lancement au cœur de la défense, prolongé par les avants sur un temps ou deux avec un renversement. Nous avions ciblé Jgenti et Vahaamina, des joueurs lourds, pour les mettre face à nos joueurs rapides. » Visiblement, les séances de la semaine n’ont pas été répétées pour rien. Le match 23 - 5 Les stats À BORDEAUX - Samedi 18 h 30 - 26 646 spectateurs. Arbitre : M. Clouté (Béarn). Note : ★ Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-5, 13-5, 16-5 (MT) ; 23-5 (score final). « Les gars ne manquent ni de courage ni d’agressivité mais de jugeote. » Patrick Arlettaz et ses associés ont régulièrement levé les yeux au ciel depuis le banc de touche. La raison de leur dépit : la clairvoyance déficiente de leurs protégés. Et ce, dès le premier essai : « C’est un copié-collé de ce qui a été a vu trente-cinq fois dans la semaine, déplore Marc Delpoux. En termes d’engagement, nous ne ferons pas mieux. Pour s’en sortir, il faudra être plus intelligent. » L’Usap a globalement rivalisé mais a payé cher errements et erreurs stratégiques. Bertrand Guiry : « Il faut lever la tête et réfléchir davantage lors des moments clés. Nous devons être plus malins. » La charnière doit à cet égard tenir un rôle prépondérant : mais aucun numéro 9 ne s’impose et Tommaso Allan, du haut de ses 20 printemps, paraît friable... LES « TRAÎNARDS » ET LES TROIS-QUARTS DOIVENT ACCÉLÉRER action, comme celui d’un morceau de musique, N.D.L.R.) C’est celle qui permet d’élargir et de transformer le jeu. On est un peu trop revenu intérieur. » Le discours des joueurs était tellement exigeant que nous avons senti les entraîneurs et le président en position de pères de famille bienveillants, attachés à rassurer leurs rejetons. « Il n’y a pas de victoire ordinaire. Il n’y a pas non plus de matches parfaits. Mais nous avons acquis une forme de statut. Tout d’un coup, la moindre de nos erreurs prend des proportions inattendues. Il y a quatre ou cinq mois, quand nous n’étions candidats à rien, on s’occupait moins de nous. Il va falloir s’adapter au nouveau regard qui sera porté sur l’équipe. La crise d’adolescence ne doit pas durer trop longtemps. » Raphaël Ibanez ne niait pas pour autant que l’UBB avait gagné avec un jeu clairement décousu. «Oui, on sent que les joueurs au fond d’eux sont conscients que nous sommes loin du compte, alors que les autres armadas du Top 14 sont en train d’accélérer. » On se dit que derrière certains éléments de langage: les entraîneurs doivent bien se féliciter de compter sur des joueurs aussi exigeants envers eux-mêmes. On comprit au travers de quelques confidences indirectes que les avants avaient été félicités pour leur conquête et leur vitesse dans les « zones proches » mais qu’à chaud, le staff s’était montré déçu par le mouvement général, la capacité à déstabiliser une défense par une séquence à dix ou douze passes. L’autre constat, ce fut une certaine nonchalance sur les attaques en première main, un manque de tranchant sur ces ballons considérés comme particulièrement favorables et que les Bordelais négociaient bien mieux par le passé. Comme si la force nouvelle du pack s’était accompagnée d’un relâchement dans l’ambition offensive. On se laissait donc presque aller à faire la fine bouche avant le voyage à Oyonnax, sorte de prébarrage que les Girondins n’aborderont pas quand même comme des outsiders qui cherchent à limiter les dégâts. Ce n’est jamais comme ça qu’ils se sont hissés vers le haut. ■ Bordeaux-Bègles - Perpignan UNE INTELLIGENCE DE JEU À REVOIR 4 (2+2) 14 (6+8) 17 (4+13) 134 (59+75) 135 (50+85) Départ canon, final brouillon L’Union Bordeaux-Bègles, euphorique, et l’Usap, dans le doute, ont livré des entames conformes aux prévisions. Sur leur premier lancement, les Girondins ont transpercé une défense catalane aux abonnés absents, grâce à une combinaison fatale : deux coups dans le sens puis renversement sur l’ailier, venu intercalé entre les deux piliers (2e). Dès lors, les 26 646 spectateurs pouvaient s’attendre à un cavalier seul des hôtes du jour. Le scénario ne se révéla pas aussi limpide. Si Pierre Bernard ajoutait une pénalité pour porter l’avance des siens à dix unités (20e), la physionomie de la rencontre s’équilibrait avec une Usap combative, volontaire et plutôt inspirée. Sona Taumalolo, opportuniste sur un renvoi manqué par les receveurs bordelais, redonnait de l’espoir aux visiteurs (30e) mais la défaillance, inhabituelle, de James Hook (zéro sur trois au pied, huit points égarés) ne permettait pas aux Perpignanais de rester au contact à la mi-temps (16-5). La deuxième période était avant tout marquée par de l’approximation des deux côtés. L’Usap, confrontée à une vague de blessés, opposait tout son courage et craquait seulement sur un énième exploit de Met Talebula (52e). L’UBB, contrée, n’aura même pas pu espérer le bonus offensif... V. B. ■ 10 Top 14 23e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Oyonnax - Grenoble : 40 - 13 Macro... > Coups de jaune ➠ Sébastien Minéry a sorti à cinq reprises le carton jaune dans un derby par ailleurs disputé dans un excellent esprit. Si les trois cartons distribués en seconde période, à Romain David et Jody Jenneker suite à un petit accrochage, puis à Tichit pour répétition de fautes en mêlée, n’ont pas pesé sur le match, ceux dont ont écopé en première période les Grenoblois Anthony Hegarty et Nigel Hunt ont certainement marqué le tournant de la rencontre. En empêchant le pilier Lukas Rapant de sortir un ballon d’un ruck, le talonneur isérois offrit à Benjamin Urdapilleta l’occasion de passer sa troisième pénalité de la soirée et de redonner l’avantage à une équipe d’Oyonnax dominatrice depuis le coup d’envoi. Trois minutes plus tard, Grenoble, en infériorité numérique, se retrouva en défaut quand Urdapilleta, sur un coup de pied adressé sur l’aile à Bousquet, chercha à exploiter le surnombre. Pour stopper l’imparable, Nigel Hunt ne se soucia pas du ballon. M. Minéry n’hésita pas à accorder un essai de pénalité et à sortir le carton jaune une deuxième fois. En trois minutes et deux coups de jaune, le score venait de passer de 6-6 à 16-6. J.-P. D. ■ GRENOBLE FACE À OYONNAX, LES ISÉROIS ONT SUBI LEUR QUATRIÈME DÉFAITE CONSÉCUTIVE. UN TEMPS QUALIFIABLES, ILS VOIENT REVENIR SUR EUX LES ÉQUIPES DU BAS DE TABLEAU. LA CRISE DE LA CINQUANTAINE Dans le sillage de son deuxième ligne Nemia Soqeta, auteur d’une solide prestation et du second essai de la partie, Oyonnax peut continuer à croire au maintien. Photo Jean-François Basset OYONNAX UNE SEMAINE APRÈS LA GIFLE REÇUE FACE À MONTPELLIER, OYONNAX A SU RÉAGIR POUR DÉCROCHER SON PREMIER BONUS OFFENSIF EN CHAMPIONNAT. UN PETIT POINT QUI FAIT DU BIEN. COMME UNE BULLE D’AIR C Par Jean-Pierre DUNAND hristophe Urios a très vite posé des limites à la douce euphorie suscitée dans l’enceinte de Mathon par l’obtention du premier bonus offensif de la saison en championnat : « Il y a une semaine, j’ai dit que nous n’étions pas déjà en Pro D2. Ce soir je confirme que nous ne sommes pas encore assurés d’être en Top 14 la saison prochaine. » Les Oyonnaxiens ne se bercent pas de douces illusions, ils ont conscience du chemin qui reste à parcourir et que leur manager a déjà balisé : « Avant de lancer à Biarritz une suite de rencontres décisives, j’avais dit qu’il nous faudrait totaliser cinq victoires en sept matchs. Aujourd’hui, compte tenu des autres résultats, il nous manque encore deux succès. Nous avons quatre matchs pour les obtenir. » La victoire bonifiée décrochée face à Grenoble est arrivée comme une bulle d’air pour offrir une nouvelle respiration à l’USO qui, une semaine plus tôt, semblait avoir perdu son souffle face aux Héraultais. « Après la victoire rapportée de Biarritz, nous n’avons pas su prendre de la hauteur. J’ai personnellement fait une énorme erreur de management avant de recevoir Montpellier, confesse Urios. Pour préparer la venue de Grenoble nous avions fait le choix d’une semaine légère. Nous allons repartir sur ces bases avant la réception de BordeauxBègles. Nous concentrerons notre travail mardi et mercredi pour ensuite nous échapper mentalement. » Le manager oyonnaxien n’est pas le seul déjà tourné vers un autre match décisif, celui qui permettra à l’USO de mettre son calendrier à jour face à Bordeaux-Bègles avec la volonté de pro- Oyonnax - Grenoble OYONNAX > 15. Lespinas ; 14. Tian, 13. Aguillon (22. Boussès 72e), 12. Hansell-Pune (cap.), 11. Bousquet ; 10. Urdapilleta (21. Wara 75e), 9. Figuerola (20. Cibray 65e) ; 7. Ursache (16. Tebani 67e-74e), 8. Slade (19. Diaby 47e), 6. Ma’afu ; 5. Soqeta (18. Browne 53e), 4. Lagrange (1. Rapant 78e) ; 3. Clerc (17. Baïocco 47e), 2. Jenneker (16. Tebani 74e), 1. Rapant (23. Tichit 47e). GRENOBLE > 15. Gengenbacher (cap.) (21. Caminati 63e) ; 14. Ratini, 13. Jaouher, 12. Hunt, 11. Thiery ; 10. Michallet, 9. Hart (22. Lorée 57e) ; 7. Vanderglas (20. Chaplain 47e), 8. Alexandre, 6. Best (1. Buckle 67e-74e) ; 5. Hand (18. Farley 57e), 4. Beukes (19. Roodt 47e) ; 3. Edwards (16. R. David 50e), 2. Hegarty (17. Bouchet 57e), 1. Buckle (23. Goze 62e-78e). « TOUT CELA M’ATTRISTE » fiter de ce joker qu’elle a encore en mains. Agustin Figuerola, plus qu’actif face à Grenoble, pense lui aussi au rendez-vous de ce samedi : « On va savourer cette victoire, ce bonus, et très vite se remettre au boulot. Il faut continuer comme ça, sans se soucier des autres, sans calculer, sans se mettre la pression. Aujourd’hui, on peut penser que nous faisons basculer le match dans les dix dernières minutes de la première mi-temps, en inscrivant deux essais. Ce n’est pas vrai. Le tournant du match se situe au moment où nous entrons sur le terrain. Nous sommes prêts et nous le montrons dès le coup d’envoi. C’est cette envie collective qui nous a fait gagner. Il y a peut être eu des performances individuelles dans ce match mais quand les avants font un tel boulot, tout devient plus facile ». « PAS QUESTION DE GÂCHER » Fabrice Landreau, le manager isérois, confirme l’analyse du demi de mêlée oyonnaxien : « Dans les rucks, nous avons été passifs. Les Oyonnaxiens sont venus arracher des ballons de turnovers et à partir de là, Figuerola s’est régalé. » Les Oyonnaxiens savent que cette envie qui les a portés vers la victoire face à Grenoble pourra encore être un atout lors du duel avec Bordeaux-Bègles. L’ailier Jonathan Bousquet, privé de la réalisation d’un essai par une faute de Nigel Hunt, confirme : « Ne pas avoir inscrit l’essai n’est pas grave dans la mesure où la faute a été sanctionnée d’un essai de pénalité. Ce qui prime c’est le groupe, c’est l’envie. Notre défaite face à Montpellier nous a fait du bien. Elle nous a servi pour préparer le derby contre Grenoble et nous n’allons pas l’oublier pour la venue de Bordeaux. Nous venons de réaliser une belle opération. Il n’est pas question de la gâcher. » ■ OYONNAX : 4E de pénalité (33 e), Soqeta (40 e), Diaby (43e), Figuerola (58e) ; 4T, 4P (3e, 12e, 30e, 50e) Urdapilleta. Cartons jaunes : Jenneker (64e), Urdapilleta (75e), Tichit (78e). TEMPS DE JEU : 28 MN ET 17S Pénalités concédées Oyonnax 16 (4+12) Grenoble 10 (7+3) Plaquages Oyonnax Grenoble 83 (34+49) 69 (38+31) GRENOBLE : 1E de pénalité (78e) ; 1T Lorée ; 2P Hart (20e, 27e) Cartons jaunes : Hegarty (30e), Hunt (33e), David (64e). Franchissements Oyonnax Grenoble 1 (0+1) LES ÉTOILES ★★★ Figuerola, Jenneker. ★★ Soqeta, Ma’afu, Urdapilleta. ★ Rapant, Clerc, Tian, Bousquet ; Beukes, Alexandre, Best. Turnovers concédés Oyonnax 12 (6+6) Grenoble 13 (3+10) LES BUTEURS Urdapilleta : 4P/6, 4T/4. Hart : 2P/3 ; Lorée : 1T/1. Passes Oyonnax Grenoble Le calendrier ne sera pas tendre avec les Isérois qui, après avoir accueilli le nouveau leader du Top 14, évolueront à nouveau chez eux face à Bayonne avant de boucler à Toulouse. D’ici là, il faudra trouver des solutions. « Si nous en avions, nous ne prendrions pas des valises, rage Jonathan Best. « La force de Grenoble a toujours reposé sur son collectif et là, on constate que dans la difficulté le groupe pique du nez. Quand on lâche dans les têtes tout devient beaucoup plus compliqué. Nous n’avons pas envie de jouer notre saison à quitte ou double face à Bayonne. » Son compère de la troisième ligne, Fabien Alexandre, est tout aussi amer : « C’est une soirée cauchemar. Nous nous étions préparés à autre chose. On se demande ce qui se passe dans ce groupe. L’agressivité, l’engagement ont toujours fait partie de nos points forts et aujourd’hui nous subissons. C’est notre quatrième défaite de suite. Est-ce que le groupe a lâché prise ? Tout cela m’attriste. Le rugby nécessite un état d’esprit qu’il va falloir retrouver. Nous avons encore en mains les cartes pour nous rattraper. » J.-P. D. ■ En bref... RENDEZ-VOUS SPORTIF Le derby entre Oyonnaxiens et Isérois a fait le plein. Il avait attiré de nombreux sportifs. L’ancien capitaine du XV de France Abdelatif Benazzi était présent dans les tribunes aux côtés du pilote de rallye Bruno Saby, vainqueur de la coupe du monde tout-terrain en 2005 ou du rallye de Monte Carlo en 1988. Le monde du football était lui aussi représenté par Christian Lopez, l’ancien libéro de l’AS Saint-Etienne à l’époque de l’épopée des Verts. KEVIN GOZE BLESSÉ A trois minutes de la sirène, Kevin Goze, le pilier isérois entré en jeu un quart d’heure plus tôt en remplacement d’Albertus Buckle, est resté au sol après une mêlée. Quelques minutes après le match, les nouvelles du joueur évacué sur une civière après la pose d’une minerve se voulaient rassurantes. Fabrice Landreau, son manager, a fait état d’une suspicion d’entorse cervicale que devront confirmer les examens médicaux. Le match 40 - 13 Les stats À OYONNAX - Samedi 18 h 30 - 10 000 spectateurs. Arbitre : M. Minery (Périgord agenais). Note : ★★ Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6, 9-6, 16-6, 23-6 (MT) ; 26-6, 33-6, 40-6, 40-13 (score final). C ’est comme si le temps s’était figé. Au soir du 14 février et de leur victoire face à Clermont, les Grenoblois, avec quarante-neuf points, faisaient partie des prétendants à la qualification. Quatre matchs plus tard le doux rêve s’est envolé. Pire, ils voient revenir sur eux les équipes à la lutte pour le maintien, pour une simple et bonne raison : leur compteur n’a pas tourné, ou si peu. En quatre matchs, Grenoble a aligné quatre défaites, dont deux à domicile face à Biarritz et le Racing, et n’a pu sauver qu’un point de bonus défensif, sur ses terres, contre les Basques. « La fin de saison est dure pour toute le monde », tente de minimiser Fabrice Landreau, sans nier certaines évidences : « À l’entraînement, il y a beaucoup de travail, beaucoup d’investissement de la part des joueurs, mais en match il n’y a pas la récompense attendue. Face à Oyonnax, j’ai été heureux durant trente minutes avant que sur des fautes puériles nous nous fassions hara-kiri. Nous sommes sortis du match en trois minutes ». La cinquantaine de points du FCG ne le met pas à l’abri, son manager ne le conteste pas : « Soit nous partons la peur au ventre, soit nous restons concentrés sur nos objectifs. Le prochain, c’est Montpellier à domicile ». 10 (7+3) 106 (60+46) 89 (34+55) Sens unique Hormis lors du baroud d’honneur mené dans les ultimes minutes et récompensé par un essai de pénalité, les Grenoblois ont passé l’essentiel de leur temps à défendre. Ils le firent plutôt bien durant la première demiheure de jeu bouclée sur un score de parité, sans jamais être entré dans les 22 mètres oyonnaxiens et en ayant déjà subi les impacts d’une équipe de l’Ain résolue à tout donner. Fragilisés en l’espace de trois minutes par deux cartons jaunes, ils lâchèrent prise. Dès lors, à l’image d’une relance menée de ses 22 mètres par l’USO après la sirène marquant la pause et conclue dans l’en-but par Soqeta, le duel vira au cavalier seul. Avec un score de 23-6 et l’impression de démission laissée par le collectif isérois, avec également la détermination affichée par Oyonnax, l’issue ne laissait aucun doute. L’USO en voulait plus, Diaby, à peine entré en jeu, le montra en signant l’essai du bonus offensif sur une percée au cœur de la défense iséroise. Figuerola le confirma au bout d’un numéro de duettiste conduit avec Tian. Les Isérois se retrouvèrent autour de leur mêlée. Trop tard toutefois pour que cette rébellion prive Oyonnax d’un bénéfice mérité, juste assez tôt pour que la défaite ne vire pas à la déroute. J.-P. D. ■ Top 14 23e journée 11 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Montpellier - Bayonne : 43 - 27 Macro... ➠ > Montpellier dynamise autour des rucks La défense bayonnaise a explosé. Six essais encaissés, ce n’était plus arrivé depuis le 30 novembre à Castres. Montpellier a réussi à ébranler la solidité basque grâce à une stratégie bien définie autour des rucks où Pelissié a parfaitement su dynamiser le jeu de son équipe tout en assurant l’avancée et la conservation. Une prise de vitesse par l’axe qui a usé les Bayonnais comme le reconnaissait le demi de mêlée de l’Aviron, Guillaume Rouet : « Nous avons subi physiquement devant et à force de subir nous avons pris des points. » N. A. ■ BAYONNE APRÈS UNE PREMIÈRE PÉRIODE PROMETTEUSE, L’AVIRON EST REPARTI BREDOUILLE. ET LES AUTRES RÉSULTATS ONT DE QUOI INQUIÉTER. L’EFFET PAPILLON Jusqu’à l’essai du troisième ligne Mamuka Gorgodze, ballon en main, en début de deuxième mi-temps, les Bayonnais étaient parvenus à faire jeu égal. Mais au final, les Héraultais l’ont emporté largement. Photo Icon Sport MONTPELLIER LEADER AU CLASSEMENT, LE CLUB À LA FLEUR DE CISTE PEUT LÉGITIMEMENT NOURRIR DE NOUVELLES AMBITIONS ET VISER UNE DEMI-FINALE DIRECTE. SON PRÉSIDENT LE CONFIRME SANS FAUSSE MODESTIE. CANDIDAT (PRESQUE) DÉCLARÉ C du mal à me projeter. Mieux vaut être là qu’ailleurs, évidemment. Mais que vaudra cette première place à l’issue des trois journées ? C’est une question à laquelle je ne peux pas apporter de réponse. » Par Émilie DUDON, envoyée spéciale [email protected] e n’est pas nous qui le disons mais les chiffres : leader à trois journées de la fin de la phase de poule, le MHR peut tout à fait envisager de terminer dans les deux premiers. C’est mathématique. S’il n’est comptablement pas encore assuré de terminer dans les six premiers et s’il ne compte que deux points d’avance sur le premier barragiste potentiel, Clermont, le club à la fleur de Ciste est aujourd’hui un candidat crédible à une qualification directe en demie. Ce serait une grande première, les Montpelliérains n’ayant, jusqu’à aujourd’hui, disputé que des barrages à l’extérieur. Seuls leaders pour la première fois de la saison (ils l’avaient été ex æquo lors des 9e et 10e journées en octobre), ils endossent un nouveau statut en cette fin de championnat. Le président Mohed Altrad le reconnaît : « Cette première place est historique. Nous avions déjà été premiers par le passé mais c’était toujours en début de saison. » L’entraîneur basque Christian Lanta ne disait pas le contraire : « On a pris quarante points mais il faut rendre hommage à cette équipe, qui terminera sûrement deuxième. » Bien sûr, personne ne fanfaronne. Pour vivre heureux, vivons caché, paraît-il… Alors la prudence était de mise à la sortie des vestiaires : « On ne pense pas vraiment à cette place de leader, assurait le demi de mêlée Jonathan Pélissié. Il faut garder beaucoup d’humilité. Il nous reste deux déplacements (à Grenoble et à Castres, N.D.L.R.) et une réception (du Racing-Metro), ça va être très dur. Nous rejouons dans quinze jours alors, nous allons bien nous reposer, avoir le temps de pouvoir réaliser et nous mettre dans la tête que les trois matchs qui arrivent seront plus qu’importants pour essayer d’accrocher la meilleure place possible. En étant leaders, nous sommes sur de bons rails. Mais le plus dur est d’y rester. » Un discours policé, partagé par son entraîneur, Fabien Galthié : « Je ne sais pas quoi vous dire quand vous me parlez des deux premières places. J’ai ALTRAD : « LE MHR PEUT TERMINER PREMIER OU DEUXIÈME » Les Montpelliérains savent que tout va très vite dans ce Top 14 complètement fou. Le Stade français, actuel huitième, n’était-il pas un solide deuxième il y a un mois et demi à peine ? Quand le MHR, dans le même temps, tremblait au moment de recevoir l’UBB après un hiver particulièrement rigoureux. Cinq journées (et un exploit à Toulouse plus tard), le club prend les devants. « Nous connaissons la fragilité des choses et personne ne peut dire quel sera le classement dans trois journées », reprend sagement Mohed Altrad. Mais l’homme d’affaires est ambitieux et il ne s’en cache pas : « Notre calendrier ne sera simple mais il ne sera pas plus compliqué que les autres. Objectivement, Montpellier peut terminer premier ou deuxième et, si la qualification n’est pas acquise mathématiquement, ce serait quand même extraordinaire de ne pas terminer dans les six ! Nous avions deux objectifs cette saison : disputer un quart de H Cup et un barrage de championnat à domicile. Le premier n’a pas été atteint mais terminer premier ou deuxième serait une formidable compensation. » Pour la première fois, la semaine dernière à Oyonnax, l’homme fort du MHR a eu l’impression que son équipe prenait sa pleine mesure. Et qu’il obtenait un véritable retour sur investissement après une période difficile au creux de l’hiver. Impression renouvelée lors de cette victoire face à Bayonne : « Ça commence à venir et c’est le fruit du travail mené depuis trois ans. Les fondamentaux sont là : le staff et les joueurs bossent et il y a beaucoup de qualité dans ce groupe. C’est peut-être le moment… » Mohed Altrad, Fabien Galthié et tout le MHR auront bientôt les réponses à leurs questions. Une victoire à Grenoble lors de la prochaine journée en apporterait une grande partie. Les Montpelliérains ont quinze jours pour y penser. ■ 43 - 27 Les stats Montpellier - Bayonne MONTPELLIER > 15. Bérard ; 14. Nagusa, 13. Tuitavake (21. Ebersohn mt), 12. Olivier, 11. Audrin ; 10. Trinh-Duc (cap.), 9. Pélissié (20. Paillaugue 69e) ; 7. Gorgodze (19. Grant 55e), 8. Tulou, 6. Bias ; 5. Privat (18. Hamilton 51e), 4. Timani (23. TchaleWatchou mt) ; 3. Mas (22. Lobo 68e), 2. Bianchin (16. Géli 34e-mt, 51e), 1. Nariashvili (17. Watremez 69e). BAYONNE > 15. Spedding (22. Ahotaeiloa 61e) ; 14. Vaka, 13. Rokocoko, 12. Ugalde, 11. O’Connor ; 10. Fernandez, 9. Rouet (21. Belie 66e) ; 7. Marmouyet (cap.), 8. Fonua (19. Haare 48e), 6. Monribot ; 5. Fa’aoso, 4. Senekal (18. Boutaty 48e; 20. Ollivon 69e) ; 3. Muller (23. Tialata 48e), 2. Etrillard (16. Roumieu 48e), 1. Van Rensburg (17. Iguiniz 48e). À MONTPELLIER - Samedi 18 h 30 - 12 127 spectateurs. Arbitre : M. Berdos (Armagnac-Bigorre). Note : ★★ Évolution du score : 7-0, 7-7, 14-7, 14-10, 14-17, 19-17 (MT) ; 26-17, 26-20, 29-20, 36-20, 43-20, 43-27. MONTPELLIER : 6E Nagusa (6e, 40e, 67e), Tulou (28e), Gorgodze (44e), de pénalité (65e) ; 5T (6e, 28e, 44e, 65e, 67e), 1P (55e) Pélissié. Carton jaune : Trinh-Duc (79e). BAYONNE : 3E Rokocoko (18 ), Ugalde (36 ), Fa’aoso (80e) ; 3T Ugalde (18e, 36e), Belie (80e) ; 2P Ugalde (34e, 51e). Blessés : Spedding (côtes), Boutaty (adducteurs). e e LES ÉTOILES ★★★ Pélissié, Nagusa. ★★ Mas, Trinh-Duc ; Ugalde, Rouet. ★ Bias, Gorgodze, Olivier, Bérard ; Ollivon, Etrillard, Muller, Van Rensburg. LES BUTEURS Pélissié : 5T/6, 1P/1. Ugalde : 2T/2, 2P/3 ; Belie : 1T/1. TEMPS DE JEU : 34 MN ET 37S Pénalités concédées Montpellier 13 (5+8) Bayonne 8 (2+6) Plaquages Montpellier Bayonne 100 (41+59) 150 (110+40) Franchissements Montpellier 7 (5+2) Bayonne 8 (5+3) Turnovers concédés Montpellier 13 (7+6) Bayonne 21 (7+14) Passes Montpellier 115 (88+27) Bayonne 108 (49+59) I Par Nicolas AUGOT, envoyé spécial [email protected] ls ont longtemps espéré récupérer un point. Un point si important dans cette lutte acharnée pour le maintien. Ils sont repartis sans rien. Seulement avec une angoisse accrue au regard des résultats de cette journée. Pas une seule bonne nouvelle à commenter avec la victoire bonifiée d’Oyonnax face à Grenoble, la défaite de Paris contre le Racing-Metro et le surprenant match de nul de Castres à Biarritz. Un cauchemar pour un Aviron maintenant cerné de partout. Oyonnax a rattrapé tout son déficit avant même de disputer son match en retard face à l’UBB. De leurs côtés, Parisiens et Castrais, prochains adversaires de l’Aviron à domicile, se déplacent encore deux fois et doivent s’imposer au minimum une fois à l’extérieur pour espérer encore se qualifier. Bayonne, qui reste sur deux revers consécutif sur ses terres, apparaît comme une proie abordable puisque le Stade français se rendra aussi à Toulon et Castres à Clermont. Cette 23e journée pourrait donc avoir des conséquences dramatiques pour l’Aviron en raison de ce qui s’est passé bien loin de l’Hérault. Et même Christian Lanta, habituellement avare de commentaires sur ses concurrents, a fini par donner son sentiment sur la victoire d’Oyonnax : « Je ne voyais pas Grenoble s’imposer dans ce derby mais je ne vais pas dire que je me réjouis du point de bonus offensif d’Oyonnax. En effet, le Stade français vient de concéder un match nul et une défaite et on peut se dire que ça va être terrible pour Bayonne lors de la prochaine journée. On peut aussi interpréter ces résultats en se disant que les Parisiens sont dans une mauvaise période et en perte de confiance. Je ne dis pas que c’est le cas mais seulement qu’il existe plusieurs façons de raisonner. » EN ÉTAT DE SIÈGE Le manager veut maintenir l’espoir avant la réception du Stade français au stade Anoeta de Saint-Sébastien où il espère pouvoir s’appuyer sur une armée de supporters ciel et blanc en tribune. Même constat pour le capitaine Jean-Joseph Marmouyet pour qui ces résultats n’ont pas changé la donne : « Quand une équipe prétend au top 6, elle ne peut pas venir chez l’avant avant-dernier sans ambition. Je ne tiens plus compte des résultats car personne ne triche dans ce Top 14. Aucun match n’est lâché et les résultats passés n’ont pas un gros impact sur les performances à venir. Nous sommes conscients depuis plusieurs matchs d’avoir une forte pression sur nos épaules. Elle est maintenant plus pressante car il ne reste que trois matchs. À nous d’utiliser tous les leviers sportifs et psychologiques pour nous fédérer. » Seuls contre tous, en état de siège, chasser par Oyonnax, proie désignée des Parisiens et Castrais, Christian Lanta et Christophe Deylaud ont décidé d’utiliser le levier basque. Celui du terroir et de l’amour du maillot. La promotion de Marmouyet au rang de capitaine n’est pas étrangère. « Il est parfaitement bilingue et fait l’unanimité avec l’ensemble des joueurs autour de lui », commentait Lanta alors que Jean Monribot évoquait lui aussi l’intérêt d’une identité locale forte au moment où le club doit faire front : « Les jeunes joueurs originaires de Bayonne ont réalisé de belles performances et c’est important de pouvoir s’appuyer sur eux. Ce sont des mecs qui sont fous amoureux de l’Aviron et ils laisseraient leurs tripes sur le terrain pour sauver le club de leur cœur. De son côté, Jean-Jo a repris le flambeau depuis quelques semaines. C’est quelqu’un qui a des valeurs et qui peut expliquer à tout le groupe l’importance du rugby à Bayonne. C’est la personne qu’il nous fallait. » Une personne capable de haranguer le vestiaire pour résister aux assauts parisiens et castrais. ■ Le match Neuf essais pour un récital L’enjeu n’est finalement pas si néfaste. Bien au contraire. Un volume de jeu à faire oublier les longs mois d’hiver pour neuf essais inscrits. La première période était très enlevée et dominée par des Montpelliérains joueurs, préférant miser sur la multiplication des temps de jeu que sur d’éventuelles pénalités alors que l’arbitre signalait à plusieurs reprises des situations d’avantage. Prime à l’audace pour les Héraultais qui inscrivaient trois essais pendant le premier acte, dont deux par le méconnaissable Nagusa et un par Tulou. Seul problème pour le MHR, les Bayonnais se montraient efficaces sur leur possession. Spedding profitait d’un turno- ver pour un essai magnifique de Rokocko alors que Rouet s’infiltrait après une touche pour envoyer Ugalde derrière la ligne. Malheureusement pour les Basques, la pause leur était fatale. Gorgodze maquait en force dès la reprise avant que ses coéquipiers ne prennent l’ascendant en mêlée fermée lors du changement de la première ligne bayonnaise. Des avants récompensés par un essai de pénalité avant un ultime contre, conclu par l’intenable Nagusa. Après un essai en force de Fa’aoso, les Bayonnais lancaient une dernière offensive mais le MHR préservait son bonus offensif au terme d’une rencontre spectaculaire. N. A. ■ 12 Top 14 23e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Brive - CLermont : 26 - 24 > Pénaltouche : les Clermontois s’expliquent ➠ Le choix d’Aurélien Rougerie, en toute fin de première période, a beaucoup fait parler. Largement dominés et à côté de leurs pompes en première période, les Clermontois avaient l’occasion sur l’une de leurs rares incursions dans le camp adverse de limiter la casse au score, via une pénalité idéalement placée pour un Parra en réussite qui aurait permis de rentrer aux vestiaires à 13-6. Vu l’indigence de la première période clermontoise, l’addition n’aura pas été cher payée. Rougerie se rapprochait pourtant de M. Raynal et lui indiquait son choix d’aller en touche. « On savait que leur plan était de répéter leurs combines en vue du match de Leicester, donc cette décision de choisir la touche, on ne l’a pas pris comme un affront », analysa Guillaume Namy après coup. Sauf que : ballon perdu, contre briviste et, 90 mètres plus loin, essai de Gaëtan Germain. 20-3 à la pause. Et les espoirs clermontois quasiment enterrés. S’il ne paraissait pas le plus indiqué, le choix de la touche par les Clermontois peut pourtant s’entendre. Contextuellement parlant. Après coup, Vern Cotter justifiait : « Le problème n’est pas tant le choix que nos problèmes en touche. Le lancer est pour nous mais on doit maîtriser cette possession de balle ! On ne le fait pas. Et puis, prendre 3 points ? O.-K. mais c’est réducteur. Cela faisait 35 minutes qu’on ne touchait pas un ballon ! Cette pénaltouche était un moyen de reprendre un peu d’emprise sur l’adversaire. Ce qui est frustrant, c’est qu’on ne maîtrise pas cette séquence, pas le choix ! On voulait tenter des choses sur ce match pour reprendre l’habitude d’être à l’initiative. » Une initiative dans le cas présent contre-productive. Pas si sûr que si la même configuration se représente samedi face à Leicester, dans un match « à la vie à la mort », le choix de Rougerie soit le même. Lé. F. ■ Micro... CLERMONT LES AUVERGNATS SE DÉPLAÇAIENT À BRIVE AVEC LA DOUBLE AMITION DE SE RASSURER COMPTABLEMENT ET COLLECTIVEMENT. DOUBLE ÉCHEC. Koyamaibole le Briviste face à Vosloo le Clermontois, choc de titans pour rencontre épique. Photos Midi Olymique — Patrick Derewiany RIEN BRIVE MALGRÉ PLUSIEURS COUPS DU SORT, LES BRIVISTES ONT PUISÉ DANS LEURS DERNIÈRES RESSOURCES PHYSIQUES ET MENTALES POUR VENIR À BOUT DU LEADER CLERMONTOIS ET ASSURER AINSI LEUR MAINTIEN. DÉVOUÉS QUI VAILLE CORPS ET ÂMES A Par Nicolas WERQUIN près coup, Nicolas Godignon en rigole : « On a joué pendant un moment à onze, et c’est vrai que même si on s’y colle parfois le lundi, on n’a pas l’habitude de jouer au foot… » Rappel des faits. Début de seconde période, après les deux cartons jaunes infligés aux piliers Shvelidze et Barnard, et la sortie sur blessure d’Asieshvili à la pause, la règle de la carence doit être appliquée et Koyamaibole quitte donc le terrain. Brive évolue alors à douze, mais perd un autre pilier, Buys, sur blessure lors d’une action interminable des Clermontois, qui arriveront finalement par marquer via Nalaga. Un scénario rocambolesque à l’image de ce derby, fou, passionné et passionnant. À ce moment-là, le CABCL est largement en tête au tableau d’affichage après une première période de haute volée ponctuée par deux essais d’envergure de Radikedike, qui sortira lui aussi sur blessure et Germain. « Notre début de match est totalement fou, glisse Guillaume Ribes. Ça transperce à plusieurs reprises, il y a le carton de Hines après trois minutes. Puis notre premier essai… » Résultat, après neuf minutes, les Corréziens mènent 10-0. Une entame de feu dont la source se trouve peut-être au cœur du vestiaire avant le coup d’envoi. « On a fait un avant match centré sur Baro et la Caisse (Alexandre Barozzi et Olivier Caisso, N.D.L.R.), explique Guillaume Namy. On était vraiment dans l’émotion, et ils nous habitaient pendant la rencontre. On était déterminés comme jamais. On le voit dans les rucks, sur chaque contest, sur les plaquages. On se jette de partout et on s’en donne à cœur joie. » « ON ÉTAIT DÉTERMINÉ COMME JAMAIS » Voila un des secrets de ce groupe, une solidarité à toute épreuve et un état d’esprit où le don de soi pour l’autre est proémi- nent. Sur le pré, les Noir et Blanc ont perdu des copains, sans doute pour de longs mois, comme Riaan Swanepoel (fracture du péroné), ou encore Pat Barnard (luxation du coude et sans doute fracture du bras). Des coups du sort qui les ont poussés à puiser au fond d’eux-mêmes. « Ce sont des événements comme ça qui te poussent à faire un peu plus, abonde Petrus Hauman. En plus, personnellement, ces deux joueurs sont également deux bons copains, j’ai vraiment pensé à eux durant la rencontre. Mais on savait qu’il y avait un match à gagner. » Le maintien dans l’élite passait par là et les Brivistes n’ont pas failli. Ces Brivistes à qui beaucoup promettaient l’enfer en début de saison sont donc sauvés (sauf énorme concours de circonstances) à trois journées de la fin du championnat. Une sacrée performance pour le promu. « Acquérir notre maintien contre Clermont, l’équipe qui avait scellé notre destin et envoyé en Pro D2 il y a deux ans, c’est un joli pied de nez, savoure Nicolas Godignon. On est très heureux, et je suis d’autant plus fier que c’est nous qui avons gagné notre maintien, sans attendre que les autres équipes échouent. » Une récompense que les Brivistes ont su aller chercher avec leurs tripes tout au long de l’année, et qui a nécessité une grosse débauche d’énergie. Des forces laissées en route qui ont manqué en fin de match contre les Auvergnats, où les Corréziens n’ont jamais paru aussi proches du point de rupture. La faute, notamment, à un groupe moins étoffé que d’autres formations. Une certaine lassitude physique qui commence à se ressentir, comme le concède Guillaume Namy : « L’accumulation de matchs pèse. Sur cette rencontre, on s’est vraiment dépensé, notamment en infériorité numérique. La blessure de François Da Ros est symptomatique de cet épuisement physique, il trottine pour se replacer et crac, le genou, tout seul… Vraiment, il ne fallait pas cinq minutes de plus… » ■ BRIVE > 15. Germain ; 14. Namy, 13. Mignardi, 12. Ma’ilei (20. Sanchou 71e), 11. Radikedike (22. Mafi 27e) ; 10. Swanepoel (21. Laranjeira 4e), 9. Péjoine ; 7. Hirèche (19. Briatte 73e), 8. Koyamaibole (3. Buys 46e-56e), 6. Hauman (53e-58e, non remplacé, règle de carence ; 5. Mela (cap.), 4. Ledevedec (18. Pinet 65e) ; 3. Buys (23. P. Barnard mt-75e, non remplacé), 2. Ribes (16. Da Ros 15e-22e, 59e), 1. Asieshvili (17. Shvelidze mt). CLERMONT. 15. Byrne (22. Stanley 57e) ; 14. Rougerie (cap.), 13. King, 12. Fofana, 11. Nalaga ; 10. James (21. Delany 62e), 9. Parra (20. Lacrampe 62e) ; 7. Vosloo, 8. Lee (19. Vermeulen 65e), 6. Chouly ; 5. Hines, 4. Pierre (18. Jacquet 62e) ; 3. Zirakashvili (23. Ric 73e), 2. Paulo (16. Kayser 56e), 1. Domingo (17. Chaume 71e). À BRIVE - Vendredi 20 h 45 - 13 979 spectateurs. Arbitre : M. Raynal (Pays catalan). Note : ★★ Évolution du score : 3-0, 10-0, 10-3, 13-3, 20-3 (MT) ; 20-10, 23-10, 23-17, 26-17, 26-24. BRIVE : 2E Radikedike (9e), Germain (39e) ; 2T, 4P (3e, 25e, 65e, 77e) Germain. Cartons jaunes : Shvelidze (46e), P. Barnard (49e). CLERMONT : 3E Nalaga (55e, 79e), Chouly (74e) ; 3T Parra (56e), Delany (74e, 79e) ; 1P Parra (16e). Carton jaune : Hines (3e). LES ETOILES ★★★Hauman, Mela ; Chouly. ★★ Ledevedec, Mignardi ; Domingo, Zirakashvili. ★ Hirèche, Péjoine, Radikedike, Mafi, Germain ; Parra, Fofana, Rougerie, Kayser. LES BUTEURS Germain : 2T/2, 4P/7. Parra : 1T/1, 1P/1; Delany : 2T/2. TEMPS DE JEU : 23 MN ET 49S Pénalités concédées Brive 21 (8+13) Clermont 14 (7+7) Plaquages Brive 99 (26+0) Clermont 48 (27+0) Franchissements Brive 5 (5+0) Clermont 6 (1+0) Turnovers concédés Brive 8 (7+0) Clermont 10 (4+0) Passes Brive 40 (32+8) Clermont I l faut y mettre du sien. Accordé. Mais en se forçant bien, il est possible de trouver des éléments positifs dans ce déplacement à Brive. Ce 21-6 infligé aux Corréziens en deuxième période, réaction d’orgueil indispensable après la première mitemps « indigne de notre équipe et de nos ambitions » (Lhermet). Le bon comportement en mêlée fermée, avant même les multiples expulsions dans le paquet d’avants briviste. Thomas Domingo, sujet aux interrogations depuis le dernier Tournoi des 6 Nations, a rassuré tous ceux qui doutaient de lui, à quelques jours d’un quart de finale de H Cup décisif. Dans l’optique de ce choc, les Clermontois n’auront guère d’autres éléments porteurs à retirer de ce match, pourtant estampillé « répétition générale. » Une touche aux abois. Un niveau d’engagement insuffisant. Des erreurs grossières en défense individuelle. Même le style du match, haché, débordant de n’importe quoi dans les rucks et dépassant péniblement les vingt minutes de temps de jeu effectif, n’a rien de transposable avec ce qui attend l’ASMCA la semaine prochaine. CHOULY SUR SA LANCÉE DU TOURNOI C’est donc avec un œil bandé que les Clermontois aborderont le match le plus important de leur saison, samedi prochain. Avant la demie ? Il était évident, aux yeux de tous, qu’il faudrait produire tout autre chose pour espérer terrasser le Tigre. « On a une semaine de travail pour rattraper un retard bien plus important. Au moins, on ne va pas s’ennuyer dans les jours qui viennent », ironisait le capitaine Rougerie au sortir des vestiaires. Si Vern Cotter ne niait pas les difficultés des siens, il trouvait aussi dans la réaction de ses hommes, après le coup de sifflet final, des raisons de positiver. « Un match comme ça ne peut que nous faire du bien. Ce qui me rassure particulièrement, c’est que la remise en question n’est pas venue du staff mais des joueurs eux-mêmes, qui ont pris la parole dans le vestiaire après le match. Ils se posent les bonnes questions. » « On a échangé en partant d’un constat simple : on a été nuls », assumait le troisième ligne Damien Chouly. Parmi les rares satisfactions, l’ancien Perpignanais a été parmi les Clermontois les plus en vue. Au point que, alors que le banc de touche lui était promis pour le quart de finale face à Leicester, Chouly voit aujourd’hui sa côte remonter en flèche. Que ce soit pour évoluer en 8 ou sur le côté de la troisième ligne. ■ Le match 26 - 24 Les stats Brive - Clermont Par Léo FAURE, envoyé spécial [email protected] 125 (38+87) Brive a tenu bon Les Brivistes avaient présenté ce derby comme la finale de leur saison, avec un maintien en Top 14 au bout du chemin. Ils ont mis un engagement digne de ces grands rendez-vous. Extrêmement impliqués sur les phases de combat, les Corréziens imposaient le rythme de la première période et se voyaient récompensés : deux pénalités de Germain et un essai superbe de Radikedike, en bout de ligne, leur permettaient de mener confortablement (13-3). Mieux encore : alors qu’ils subissaient l’un des premiers temps forts clermontois près de leur ligne, en fin de première période, les Brivistes parvenaient à chiper le ballon dans un maul et entamaient alors une chevauchée fantastique, qui les conduisit à inscrire l’un des essais de l’année, via l’arrière Germain. Vexés, les Clermontois remettaient la main sur le ballon au retour des vestiaires. En insistant lourdement devant, ils obligeaient les Brivistes à se mettre régulièrement à la faute. Plusieurs cartons jaunes étaient logiquement distribués, créant un déséquilibre numérique dont les Clermontois profitaient pour inscrire trois essais (Chouly et Nalaga par deux fois). Insuffisant toutefois, l’écart concédé en première période étant fatal aux Auvergnats (score final 26-24). Lé. F. ■ 13 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE International Actualité Résultats & classements Super 15 7e journée (28-29 mars) Crusaders (d) - Hurricanes (o) Rebels - Brumbies Blues - Highlanders Bulls - Chiefs (o) Reds - Stormers (d) Sharks - Waratahs Exempts : Cheetahs, Force, Lions 26-29 32-24 30-12 34-34 22-17 32-10 Pts J. G. N. P. Bo Bd Classement Premiers de conférence 1. Sharks (Afs) 2. Chiefs (NZ) 3. Waratahs (Aus) Autres qualifiés 4. Lions (Afs) 5. Bulls (Afs) 6. Force (Aus) 20 6 4 0 2 0 0 20 6 3 1 2 1 1 18 5 3 0 2 2 0 7. Brumbies (Aus) 8. Blues (NZ) 9. Highlanders (NZ) 10. Reds (Aus) 11. Rebels (Aus) 12. Crusaders (NZ) 13. Hurricanes (NZ) 14. Cheetahs (Afs) 15. Stormers (Afs) 17 16 15 14 14 13 12 9 6 27 6 5 0 1 2 1 21 5 3 1 1 2 1 20 5 3 0 2 3 1 6 6 5 6 5 5 6 6 6 4 3 2 3 2 2 2 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 3 3 3 3 3 4 5 5 1 3 1 1 1 0 2 0 0 0 1 2 1 1 1 2 1 2 Angleterre 18 journée (28-30 mars) e L’ailier de Leicester Vereniki Goneva (à gauche), le deuxième ligne du Leinster Devin Toner (au centre) et le demi de mêlée du Munster Conor Murray seront-ils les bourreaux des clubs français le week-end prochain ? H CUP À MOINS D’UNE SEMAINE DES QUARTS EUROPÉENS, LES FUTURS ADVERSAIRES DES FRANÇAIS ONT SIGNÉ DE TRÈS BELLES PERFORMANCES. LEICESTER, LE MUNSTER ET LE LEINSTER MONTENT EN PUISSANCE. NOS ENNEMIS À LA LOUPE Munster Prochain adversaire de Clermont Prochain adversaire de Toulon Prochain adversaire de Toulouse L’ACTU : LES TIGRES EN PLEINE FORME Les futurs adversaires des Clermontois se sont imposés avec autorité sur la pelouse d’un concurrent direct, les Saints de Northampton (16-22). Même sans Toby Flood (remplaçant, il est entré à la 68e minute alors que son équipe menait 22 à 11), les Tigres se sont appuyés sur son jeune remplaçant gallois Owen Williams pour vaincre (dixsept points à lui seul). L’ACTU : LA FRAYEUR O’DRISCOLL S’il fut l’auteur de l’essai de la victoire des siens contre le Munster (22-18), Brian O’Driscoll a dû quitter le terrain à la 66e minute, sonné. Plus de peur que de mal, toutefois, car l’entraîneur Matt O’Connor assura le lendemain que « BOD » prendrait bien part au quart européen contre Toulon, tout comme le pilier Cian Healy, dispensé du choc face au Munster. Hormis Sean O’Brien, dont la saison est terminée en raison d’une infection à une épaule, le Leinster pourra donc compter sur ses cadres. L’ACTU : L’INCERTITUDE O’MAHONY Les Munstermen pourront-ils compter sur leur talentueux flanker et capitaine Peter O’Mahony pour affronter Toulouse ? Mystère… Annoncé titulaire, il fut déclaré forfait de dernière minute en raison d’une blessure aux ischios-jambiers. Réelle blessure ou coup d’intox visant à déstabiliser le Leinster ? On opterait pour la deuxième solution car O’Mahony avait contracté cette blessure pendant le Tournoi et a donc simplement été préservé en vue du quart contre Toulouse. L’ATOUT TECHNIQUE : DES TIGRES VOLANTS La touche, c’est un peu la spécialité maison des Tigres. Et même s’ils ne peuvent compter sur Geoff Parling et Tom Croft, convalescents, l’alignement de Leicester reste l’un des plus redoutables d’Europe. Les Montpelliérains peuvent en témoigner : même sans leurs deux cerveaux, les Anglais avaient régné dans les airs lors de leur double confrontation. S. V. ■ L’ATOUT TECHNIQUE : LA PRISE DU CENTRE Ce n’est un secret pour personne, le Leinster possède l’une des plus belle ligne d’attaque d’Europe, capable de porter le danger partout. S’ils veulent vaincre, les Varois devront redoubler de vigilance au centre du terrain, où les combinaisons mêlant leurres, passes redoublées et jeu au pied court peuvent faire des ravages si les défenseurs ne communiquent pas de façon optimale. S. V. ■ L’HOMME À SUIVRE : CONOR MURRAY, DEMI DE MÊLÉE Un homme… ou plutôt deux ! En l’occurence les dignes héritiers de la légendaire charnière Peter Stringer-Ronan O’Gara, à savoir Conor Murray et Ian Keatley. Le premier s’est encore illustré pendant le Tournoi, menant d’une main de maître le redoutable pack du Trèfle. Quand au second, il fut le grand artisan de la précédente victoire du Munster sur le Leinster, en octobre dernier (19-15). L’ATOUT TECHNIQUE : L’ÉQUIPE CAMÉLÉON Sous la conduite de cette charnière pétillante et pétrie de talent, le jeu du Munster s’est diversifié. Désormais, les Munstermen ne s’illustrent plus que par d’interminable séquences de «pick and go» mais aussi par un jeu de ligne séduisant, réhaussé par les qualités de puncheurs des Zebo, Earls ou Laulala. De fait, le Munster est aujourd’hui aussi à l’aise dans le jeu au près que dans le registre « largelarge ». S. V. ■ QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE - ZONE AMÉRIQUE VAINQUEURS NON SANS DIFFICULTÉ DE L’URUGUAY À ATLANTA, LES ÉTATS-UNIENS SE SONT QUALIFIÉS POUR LEUR SEPTIÈME MONDIAL. LES EAGLES DÉCOLLENT U Par Jérôme FREDON [email protected] n succès laborieux mais extrêmement précieux. L es Aigles américains se contentent sans le moindre problème de leur victoire aux forceps face à l’Uruguay à Atlanta (32-17) leur ayant permis de valider leur billet pour la Coupe du monde en Angleterre. Les partenaires du flanker parisien Scott LaValla et de l’ailier narbonnais Luke Hume se sont donné des sueurs froides pour venir à bout de valeureux Teros. Face à l’armada états-unienne évoluant dans les cham- pionnats français et anglais, les Uruguayens, auteurs du nul à l’aller à Montevideo (27-27), ne devaient pas peser bien lourd. La sélection sud-américaine entraînée par l’ancien pilier parisien Pablo Lemoine ne comptait en effet qu’un seul pro dans ses rangs en la personne du demi de mêlée montois Agustin Ormaechea. Pour le reste, elle s’est appuyée sur des étudiants, des avocats ou des médecins ne s’entraînant pas plus de trois heures par semaine. TROIS ESSAIS EN NEUF MINUTES Pourtant, le papier est resté froissé pendant près d’une heure et parfois dans des proportions troublantes. Il y a tout d’abord eu les Pts J. 72 18 65 18 58 18 55 18 51 18 49 18 39 18 36 18 35 18 26 18 19 18 10 18 G. 16 14 12 12 11 11 7 7 7 5 3 1 N. 0 1 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 P. Bon. 2 8 3 7 4 6 5 5 7 7 7 5 11 11 11 8 11 7 13 6 15 7 17 6 18e journée (28-30 mars) Leinster L’HOMME À SUIVRE : DEVIN TONER, DEUXIÈME LIGNE Difficile pour ce géant (2,11 m) de passer inaperçu… Mais au-delà de son physique hors-norme, c’est surtout son activité débordante, en touche et dans le jeu courant, que l’on retient. Véritable tour de contrôle de l’alignement de la franchise de Dublin, il sera une vraie menace pour l’alignement varois, dont les performances en touche sont souvent sujettes à caution. Classement 1. Saracens 2. Northampton 3. Leicester 4. Bath 5. Sale 6. Harlequins 7. London Wasps 8. Gloucester 9. Exeter 10. London Irish 11. Newcastle 12. Worcester 11-12 13-14 23-9 20-32 16-22 12-17 Ligue celte Leicester L’HOMME À SUIVRE : VERENIKI GONEVA, AILIER Tous les regards sont braqués sur lui : irrésistible sur le terrain (19 matchs, 19 titularisations et 11 essais, dont deux en H Cup), l’international fidjien fait aussi l’actualité des Tigres en coulisse. Comme le révélait Midi Olympique dans son édition de vendredi dernier, le phénomène Goneva rejoindra les rangs de Castres à l’issue de la saison. Autre menace, son coéquipier de l’aile opposée, Miles Benjamin, qui compte quatre essais en quatre rencontres de H Cup. Bath (d) - Sale Exeter (d) - Gloucester Harlequins - London Irish London Wasps - Saracens (o) Northampton (d) - Leicester Newcastle (d) - Worcester Aigles de la première période, chahutés dans le combat et dissipés. Cette fébrilité générale leur a coûté deux cartons jaunes et un retard de dix unités à la pause (13-3). Les États-Uniens ont profité d’une pénalité vite jouée par leur demi de mêlée Mike Petri à la 61e pour donner le tournis à la défense des Teros et marquer trois essais en l’espace de neuf minutes. Ls Eagles, dirigés par Mike Tolkin et l’ancien pilier castrais Justin Fitzpatrick, auront forte à faire pour se hisser au niveau de l’Afrique du Sud, des Samoa et de l’Écosse ; leurs compagnons de la poule B. L’Uruguay jouera un match de repêchage face à la deuxième nation asiatique. ■ Glasgow - Ospreys (d) Cardiff - Ulster (d) Leinster - Munster (d) Trévise - Edimbourg (d) Zebre - Newport Dragons Scarlets (o) - Connacht (o, d) Classement 1. Leinster 2. Munster 3. Ulster 4. Glasgow 5. Ospreys 6. Scarlets 7. Edimbourg 8. Connacht 9. Newport Dragons 10. Cardiff 11. Trévise 12. Zebre Pts J. 68 18 63 18 60 18 55 18 52 18 41 18 34 18 34 18 32 18 28 18 26 18 20 18 11-9 28-23 22-18 20-16 25-25 32-30 G. 14 14 13 12 10 8 6 6 6 5 4 3 N. 1 0 0 2 1 1 2 0 2 1 2 2 P. 3 4 5 4 7 9 10 12 10 12 12 13 Bon. 10 7 8 3 10 7 6 10 4 6 6 4 Vodacom Cup 4e journée (28-29 mars) Border Bulldogs - (o) Western P. Steval Pumas - Griquas Natal Sharks - SWD Eagles Valke (o) - Limpopo Leopards (d) - Blue Bulls EP Kings - (o) Free State Golden Lions (o) - Griffons (d) Simba (d) - Boland Cavaliers 16-29 25-16 27-10 65-14 26-32 3-31 40-37 19-24 Classements POULE NORD_1. Steval Pumas, 17 pts ; 2. Lions, 14 pts; 3. Griquas, 13 pts; 4. Leopards, 12 pts; 5. Blue Bulls, 11 pts ; 7. Griffons, Valke, 7 pts ; 8. Limpopo, 0 pt. POULE SUD_1. Sharks, 17 pts ; 2. Free State, 16 pts ; 3. Western Province, 14 pts ; 4. SWD Eagles, 12 pts ; 5. EP Kings, 6 pts ; 6. Simba,6 pts ; 7. Boland Cavaliers, 5 pts, 8. Border Bulldogs, 4 pts. Italie 17e journée (22-23 mars) Lazio Rome - (o) Rovigo Prato - (d) Mogliano Padoue (o) - FO Rome Reggio Emilia - Calvisano (o) San Donà (o) - Capitolina Rome Exempt : Viadana 26-62 16-10 34-15 0-38 71-10 Classement 1. Calvisano, 64 pts ; 2. Rovigo, 63 pts; 3. Padoue, 46 pts ; 4. Prato, 45 pts ; 5. Viadana, 44 pts ; 6. Mogliano, 43 pts; 7. FO Rome, 34 pts ; 8. San Donà, 27 pts ; 9. Lazio Rome, 18 pts ; 10. Reggio Emilia, 11 pts ; 11. Capitolina Rome, 5 pts. Espagne 19e journée (29-30 mars) Seville (d) - Cisneros El Salvador - (d) Getxo Gernika (d) - Valladolid Atletico Madrid (o) - Hernani (d) Santander (o) - Vigo Ordizia (d) - Santboiana (o) 22-23 23-16 12-13 31-30 49-14 23-30 Classement 1. Valladolid, 75 pts ; 2. Santander, 64 pts; 3. Cisneros Madrid, 64 pts ; 4. El Salvador, 59 pts; 5. Atlético Madrid, 59 pts ; 6. Ordizia, 50 pts ; 7. Getxo, 47 pts ; 8. Santboiana, 43 pts; 9. Hernani, 40 pts; 10. Gernika, 40 pts; 11. Vigo, 26 pts; 12. Séville, 19 pts. Qualifications Mondial Zone Amériques - barrages retour Etats-Unis - Uruguay 32-13 (match aller : 27-27) ● Les Etats-Unis sont qualifiés pour la Coupe du monde 2015 (poule B). L’Uruguay devra en passer par les repêchages (lire ci-dessous). Coupe europ. des nations Division 2B (29 mars) Andorre - Serbie 23-13 Classement 1. Israël, 27 pts ; 2. Andorre, 19 pts ; 3. Lettonie, 17 pts ; 4. Danemark, 8 pts ; 5. Serbie, 6 pts. Circuit mondial à VII Tournoi de Hong Kong (7e étape) Poule A Fidji, Galles, Sri Lanka, Kenya Poule B Australie, Afrique du Sud, France, Espagne Poule C Angleterre, Canada, Portugal, Argentine Poule D Nouvelle-Zélande, Samoa, EtatsUnis, Ecosse LES FRANÇAIS Phase de poules France - Afrique du Sud France - Australie France - Espagne Phases finales BOWL Quart de finale France - Portugal Demi-finale France - Samoa Finale France - Ecosse LES AUTRES FINALES Cup Nouvelle-Zélande - Angleterre Plate Afrique du Sud - Galles Shield Kenya - Portugal 7-31 0-26 14-10 14-10 38-5 5-31 26-7 17-14 17-10 Classement 1. Nouvelle-Zélande, 136 pts ; 2. Afrique du Sud, 129 pts ; 3. Fidji, 112 pts ; 4. Angleterre, 104 pts ; 5. Australie, 87 pts ; 6. Samoa, 64 pts ; 7. Canada, 63 pts ; 8. Argentine, 61 pts ; 9. Kenya, 60 pts ; 10. Galles, 57 pts ; 11. France, 50 pts ; 12. Ecosse, 45 pts ; 13. Etats-Unis, 37 pts ; 14. Portugal, 24 pts ; 15. Espagne, 10 pts ; 16. Japon, 5 pts ; 17. Tonga, 2 pts ; 18. Russie, Uruguay, Zimbabwe, Sri Lanka 1 pt. Circuit mondial à VII > étape de Hong Kong Les Blacks intouchables I ntouchables face aux Anglais en finale du tournoi de Hong Kong, les hommes du gourou néozélandais Gordon Tietjens ont mis à distance leurs grands rivaux sud-africains dans la course au titre mondial. « L’étape de Hong Kong était vraiment cruciale pour nous, confessait Gordon Tietjens après la finale. Comme tout le monde le sait, cette étape est le phare du circuit mondial, celle attirant le plus de spectateurs et de médias ; il nous fallait donc frapper fort. Mission accomplie ! » Avant la prochaine étape du circuit mondial, prévue début mai à Glasgow, les adversaires des Kiwis savent qu’il sera désormais difficile de barrer la route aux Tout Noir cette saison. En Asie, les Fidjiens ont quant à eux pris la deuxième place de la compétition… avant de menacer l’International Rugby Board de boycotter les prochains jeux du Commonwealth, moyen de protester contre les sanctions annoncées à leur encontre par l’instance internationale. Les Bleus ? Une nouvelle fois, ils ont déçu. Battus sèchement par l’Australie et l’Afrique du Sud, ils n’ont dû leur qualification en Bowl (le troisième niveau de compétition) qu’à une petite victoire sur l’Espagne (14-10). Les coéquipiers de Terry Bouhraoua ne font plus partie du top 10 mondial. Une réaction est attendue en Écosse, dans un mois ! J. P. ■ 14 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Pro D2 25e journée Résultats BOURGOIN - LYON (D) 34 - 33 COLOMIERS (D) - LA ROCHELLE 14 - 20 BEZIERS - MONT DE MARSAN (D) AURILLAC - TARBES 25 - 20 27 - 18 DAX (D) - CARCASSONNE 20 - 26 NARBONNE (O) - ALBI BOURG EN BRESSE - AUCH 40 - 19 36 - 25 AGEN - PAU LA ROCHELLE RÉSISTE 19 - 6 Par Nicolas AUGOT [email protected] Prochaine journée (26e) - 5 et 6 avril 2014 Mont-de-Marsan -Aurillac sam. 18 h 30 - M. Datas Carcassonne - Béziers Auch - Bourgoin sam. 18 h 30 - M. Rosich sam. 18 h 30 - M. Zitouni Tarbes - Dax sam. 18 h 30 - M. Blondel Pau - Albi Lyon - Bourg-en-Bresse La Rochelle - Narbonne Colomiers - Agen Fin de série pour Lyon qui connaît sa première défaite après sept succès de rang. Longtemps devant au tableau d’affichage, le patron du Pro D2 s’est fait reprendre par Bourgoin au terme d’un final incroyable. Rien de catastrophique pour le Lou qui conserve douze points d’avance sur La Rochelle, son dauphin. Les Maritimes ont réalisé une très belle opération en allant s’imposer à Colomiers. Septième succès loin de Marcel-Deflandre pour des Rochelais qui mènent toujours le bal des poursuivants et renforcent leur position pour espérer recevoir en cas de demi-finale d’accession. Ils ont parfaitement réussi à maintenir à distance respectable Narbonne, qui poursuit sa remontée au classement après sa victoire bonifiée et attendue face à Albi, mais surtout Agen, toujours en course pour recevoir lors de la phase finale, qui est sorti vainqueur du choc des prétendants à la montée en Top 14 face à Pau. Des prétendants au Top 14 qui sont de moins en moins nombreux. En effet, Tarbes n’a pas réussi à créer la sensation à Aurillac et accuse un sam. 18 h 30 - M. Delpy sam. 18 h 30 - M. Hourquet sam. 19 h Eurosport - M. Trainini dim. 19 h 30 Sport +- M. Lamirand Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1. Cas d’égalité > 1. Points terrain sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; 2. Goalaverage sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; etc. Les promotions > Le premier à l’issue de la phase qualificative est déclaré champion et accède directement au Top 14. Les clubs classés de la 2e à la 5e place disputeront une phase éliminatoire. Le 2e reçoit le 5e et le 3e reçoit le 4e. La finale a lie sur terrain neutre. Le vainqueur accède au Top 14. Les relégations > Les 15e et 16e places seront reléguées directement en Fédérale 1. Le ★ Joueur de la semaine MAËL MOINOT ARRIÈRE DE BOURGOIN De mémoire de Berjalliens, Maël Moinot, l’arrière du CSBJ, 27 ans, a réalisé contre le Lou son meilleur match depuis qu’il porte en équipe première le maillot Ciel et Grenat. Impeccable sur les balles hautes (il récupéra notamment un ballon au nez et à la barbe de Sébastien Chabal), il fut aussi excellent dans l’exercice de la relance sur les ballons trop longs tapés par Lachie Munro. Avec ses compères Bouet et Viallet, il forma un triangle de fond de terrain qui finit par faire plier le Lou. À 27 ans, le numéro 15 de poche du CSBJ (1,73 m, 99 kg) est au sommet de son art. Auteur également d’un essai venu d’ailleurs. F. L. ■ Classement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 ● ● ● ▲ ▼ ● ▲ ▲ ▼ ● ▲ ▼ ● ● ● ● LYON LA ROCHELLE AGEN NARBONNE PAU TARBES BOURGOIN-JALLIEU AURILLAC COLOMIERS MONT-DE-MARSAN BÉZIERS DAX ALBI BOURG-EN-BRESSE CARCASSONNE AUCH ★ XV ★ ★ Le point Pts 94 82 79 77 73 66 59 57 56 53 52 49 45 36 36 29 J. 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 25 G. 20 18 17 16 15 14 11 12 11 9 10 10 9 6 7 5 N. 0 1 0 1 1 1 2 0 2 3 1 2 2 1 0 3 P. 5 6 8 8 9 10 12 13 12 13 14 13 14 18 18 17 p. 702 584 633 688 516 526 498 540 481 457 425 402 489 461 446 379 c. 411 396 436 488 409 458 484 584 443 484 552 550 605 598 666 663 b.o. 11 5 5 7 5 4 4 4 1 2 2 0 1 0 0 1 b.d. 3 3 6 4 6 4 7 5 7 9 8 5 4 10 8 2 À DOMICILE Pts J. G. 56 12 12 48 12 11 52 12 12 56 13 12 51 13 11 49 12 11 48 13 10 47 13 10 37 12 8 36 12 7 45 13 10 44 13 10 32 13 7 26 13 5 24 12 5 28 12 5 Le de la semaine retard de sept points sur la Section paloise qui occupe le dernier strapontin qualificatif. Même si les Bigourdans doivent recevoir une fois de plus que les Béarnais, cet écart sera difficile à combler. Dans la course au maintien, Auch semble perdre pied après sa défaite sur la pelouse de Bourg-en-Bresse, un concurrent direct. Les Gersois accusent un retard de sept points sur leurs bourreaux du jour mais aussi sur Carcassonne. Les Audois, qui avaient déjà récupéré trois points sur tapis vert en début de semaine, en obtiennent quatre de plus sur la pelouse de Dax. C’est la deuxième victoire à l’extérieur de la saison de l’USC qui sort pour la première fois de la zone rouge depuis le 7 décembre. Un regain de forme que les joueurs de Christian Gajan devront confirmer la semaine prochaine face à Béziers qui s’est imposé face à Mont-deMarsan. Devant une équipe héraultaise qui n’a plus rien à jouer, ils auront les cartes en main pour prendre une véritable avance sur Bourg-en-Bresse qui se déplacera à Lyon. Auch n’aura pas le droit à l’erreur à domicile face à Bourgoin pour conserver le fol espoir d’un maintien en Pro D2. ■ 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 Moinot Bouet Lynn Boita Gmir Gondrand Valentine Ramoneda Chabal Maituku Grobler Valdès Wright Khribache Drancourt Bourgoin Bourgoin Lyon La Rochelle Béziers Bourgoin Narbonne Béziers Lyon Aurillac La Rochelle Agen Narbonne Bourgoin Bourg en Bresse ★ ★ ★ N. 0 0 0 1 0 0 1 0 1 2 0 1 0 1 0 3 P. 0 1 0 0 2 1 2 3 3 3 3 2 6 7 7 4 p. 407 328 383 471 341 304 325 334 267 233 269 273 295 283 264 216 c. 136 161 187 205 162 160 190 196 145 182 219 210 276 284 294 227 b.o. 8 4 4 6 5 4 4 4 1 2 2 0 1 0 0 1 b.d. 0 0 0 0 2 1 2 3 2 2 3 2 3 4 4 1 À L'EXTÉRIEUR Pts J. G. 38 13 8 34 13 7 27 13 5 21 12 4 22 12 4 17 13 3 11 12 1 10 12 2 19 13 3 17 13 2 7 12 0 5 12 0 13 12 2 10 12 1 12 13 2 1 13 0 N. 0 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 2 0 0 0 P. 5 5 8 8 7 9 10 10 9 10 11 11 8 11 11 13 p. 295 256 250 217 175 222 173 206 214 224 156 129 194 178 182 163 c. 275 235 249 283 247 298 294 388 298 302 333 340 329 314 372 436 b.o. 3 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 b.d. 3 3 6 4 4 3 5 2 5 7 5 3 1 6 4 1 Les étoiles ★★★ Maïtuku (Aurillac); Halangahu (Narbonne); Moinot, Gondrand (Bourgoin) ; Chabal, Lynn (Lyon) ; Fournil (Béziers) ; Botia, Veikuve, Grobler (La Rochelle) ; Saffy, Eadie (Bourg-en-Bresse) ; Fajardo (Auch). ★★ Maninoa, Tokula (Aurillac); Moeke, Delaï (Tarbes); Lima, Valentine, Strauss, Wright (Narbonne); J. Mondoulet, Ponnau (Albi) ; Khribache, Spachuk (Bourgoin) ; Kolelishvili, Munro (Lyon) ; Ramoneda, Gmir (Béziers) ; Taulanga (Mont-de-Marsan) ; Cedaro, Fortassin (La Rochelle) ; Maurino, Castellina (Colomiers) ; Tuilagi, Bosch, Tatupu (Carcassonne) ; Adrillon (Dax) ; Buatier, Drancourt, Maiquez (Bourg-en-Bresse) ; Lagarde, Valdès, Balès (Agen) ; J. Domolaïlaï (Pau). ★ Taukeiaho, Yobo, Petitjean (Aurillac); Garcia, Bézian (Tarbes); Herjean, Aurignac, Vuli (Aurillac); Corréa, M. André (Albi); Bouet, Levast (Bourgoin) ; Nallet (Lyon) ; Aho, Fernandes Moreira, Zouhair, Vakacehu (Béziers) ; Cabannes, Caudullo, Tastet (Mont-de-Marsan) ; Bobo (La Rochelle) ; Kolo’ofaï, Batlle, Saout (Colomiers) ; Koffi, Tisseau, Gros (Carcassonne) ; Chollon, Devade, Laousse-Azpiazu (Dax) ; Narjissi, Paris (Agen) ; Daubagna, Lescalmel (Pau). Pro D2 25e journée 15 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Agen - Pau : 19 - 6 Bourg-en-Bresse - Auch : 36 - 25 BOURG-EN-BRESSE LES BURGIENS RENOUENT AVEC LE SUCCÈS ET ÉLIMINENT UN CONCURRENT DIRECT. ILS CONTINUENT À ESPÉRER EN LEUR MAINTIEN. LES VIOLETS RESTENT EN VIE L Les Agenais ont conforté leur troisième place au classement en s’imposant contre une équipe paloise qui vise les phases finales dans un match rude à Armandie. Photo DDM AGEN LE SUALG VA MIEUX ET IL L’A PROUVÉ EN SE DÉBARRASSANT SANS TROP TREMBLER DE L’OPPOSITION PALOISE. ET DE FACTO LA CONFIANCE REVIENT. DE BONS SENTIMENTS L Par Gérard PIFFETEAU e matin du match, à la lecture du classement provisoire, la rencontre du jour avait valeur de demi-finale. Une sorte de répétition générale in situ. Qu’en sera-til le 17 ou 18 mai ? Nul ne le sait, mais si près du but, les Agenais se devaient d’adresser un signal fort à leurs rivaux. Il leur fallait effacer le sentiment négatif d’un cinquième bloc inachevé. « Pour l’instant, déclara à chaud Mathieu Blin, nous sommes satisfaits de voir un nouveau visage de notre équipe. » La victoire est très importante dans le parcours du SUALG et même si ses contours n’ont pas eu la netteté que certains attendaient, le manager en a tiré des enseignements plutôt rassurants : « C’est extrêmement positif. C’est une très belle étape de franchie, un palier de plus dans la capacité à pouvoir gérer les temps forts et surtout, à ne pas plier sur les périodes faibles. Nous avons tenu trois séquences à plus de quinze temps de jeu. C’est bon pour le groupe, comme notre conquête qui a été assez solide. » Les Agenais se font aussi une fierté d’avoir empêché les Béarnais de quitter Armandie avec un bonus défensif dans leurs bagages. Ce genre de détail n’est pas anodin à l’approche de rendez- vous qui seront dans le final à quitte ou double. « Notre défense à cassé le danger que pouvaient installer les Palois, a surenchéri le manager, et nous sommes très contents de ce comportement général face à une équipe qui a joué deux finales d’accession. » DU COMBAT Au travers de ce match, on a également entrevu les capacités offensives du Sporting avec cependant le regret de n’avoir traduit cette recherche du mouvement que par un seul essai de Lagarde. Mais, dans le camp agenais, personne n’était d’humeur à faire la fine bouche. Alexi Balès, très actif dimanche après-midi, se présenta à nous pour dire pourquoi la satisfaction était de mise : « Pau est une grande équipe qui a très peu de défauts. C’était un match de haut niveau et dans ce genre de confrontation, il faut gagner le bras de fer. Nous l’avons fait. Nous avons pris du plaisir à tenir le ballon, c’est notre marque de fabrique. Le match nous l’avons gagné dans l’envie et le combat que nous avons respecté durant quatre-vingts minutes. » Nul ne contredira le demi de mêlée et poisson pilote du SUALG. La preuve, Agen n’a que rarement été mis en danger. En attendant qu’ils atteignent le sommet du col, considérons que les Agenais montent en puissance. ■ PAU LES BÉARNAIS DOIVENT PRENDRE CONFIANCE EN EUX POUR ESPÉRER BIEN FIGURER LORS DES PHASES FINALES. ONT-ILS LE CARACTÈRE ? L a question nous taraude. Elle se pose aussi, discrètement, en interne dans le club. La Section a-t-elle un caractère assez bien trempé pour aller chercher, audelà des difficultés et de la souffrance, l’objectif qui la fuit depuis deux ans ? La confrontation avec Agen pouvait être observée comme un test psychologique. Une réponse était attendue à laquelle les Béarnais ont en partie répondue. Rien ne peut leur être reproché en termes d’engagement, ils ont lutté pour contrarier les en- treprises agenaises. Sans non plus faire mal. En revanche, l’expression de leur rugby n’a pas été suffisamment rythmée et créative pour exprimer le potentiel global. REBONDIR MAINTENANT Ce constat n’a pas échappé au coach David Aucagne : « Nous n’avons pas réussi à déplacer Agen sur les premiers temps de jeu pour ensuite trouver des intervalles sur des ballons souvent retardés par les Agenais. C’est devenu compliqué pour mettre de la vitesse et pour déstabiliser la défense. Les Agen - Pau À AGEN - Dimanche 15 heures 7 407 spectateurs. Arbitre : M. Blasco-Baqué (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 3-0, 10-0, 10-3 (MT) ; 13-3, 13-6, 16-6, 19-6 (score final). AGEN : 1E Lagarde (24e) ; 1T Lagarde ; 4P Lagarde (8e, 45e), Francis (76e, 80e). Cartons jaunes : Demotte (2e), Telefoni (16e), Giraud (67e). Non entrés en jeu : 17. Afatia, 20. Darbo. PAU : 2P Hough (37e), Lescalmel (72e). Carton jaune : Jacquot (16e). Non entré en jeu : 20. Monzeglio. AGEN 15. Lamoulie ; 14. Tagotago, 13. Ludik (22. Roux 68e), 12. Mazars, 11. Paris ; 10. Lagarde (21. Francis 63e), 9. Balès ; 7. Erbani, 8. Giraud, 6. Tau (23. Joly 16e-26e, 19. Jooste 32e) ; 5. Valdes (18. Raunyarawa 55e), 4. Demotte ; 3. Telefoni 19 - 6 (23. Joly 48 ), 2. Narjissi (cap.) (16. Fogarty 9 -11 , 63e), 1. Cabarry. e e e PAU 15. Manca ; 14. Niko, 13. Bonnet, 12. Valançon, 11. Taumoepeau ; 10. Hough (22. Lescalmel 48e), 9. Daubagna (21. Boulogne 55e) ; 7. Bouilhou (cap.) (19. Bernad 57e), 8. J. Domolaïlaï, 6. Barrère (16. Fakalelu 16e-26e) ; 5. Dry (18. Fèvre 52e), 4. Ramsay ; 3. Decamps (23. Charlet 8e-12e, 46e), 2. Bougeois (17. Boundjema 6e-19e, 61e), 1. Jacquot (16. Fakalelu 61e). LES ÉTOILES ★★ Lagarde, Valdes, Bales ; J. Domolaïlaï. ★ Narjissi, Paris ; Daubagna, Lescalmel. L’INFIRMERIE Agen Néant. > Colomiers - Agen, dimanche 19 h 30 Pau Néant. > Pau - Albi, samedi 18 h 30 deux équipes se sont livrées au maximum et je suis rassuré par rapport à la volonté des garçons et à leur engagement. La semaine avait été compliquée à gérer et nous allons voir les joueurs que nous pouvons récupérer. » Les Palois le confessent, ils regardent maintenant dans le rétroviseur. Ils veulent se persuader de l’obligation de rebondir. Et pour cause, autant d’énergie dépensée en pure perte les condamnerait à voir la finale se jouer sans eux. Un recul qui serait mal vécu. G. P. ■ Le match Trop peu d’incertitude Leur échauffement achevé, les Agenais ont regagné leur vestiaire liés et serrés les uns contre les autres. Il flottait à cet instant un parfum particulier d’événement. Et cela a fait boum sur la première mêlée de la 2e minute perdue par le SUA. Trois remplacements sur saignement dans les neuf premières minutes, il y avait bien combat, surtout au sol, un peu au détriment du jeu. Paradoxalement, moins pénétrants, ce sont les Palois qui se sont créés les deux vraies premières occasions. Sauf qu’Agen récitait un rugby plus incisif et ses interminables séquences ont fini par déchirer le rideau vert lorsque Lagarde pénétra entre deux défenseurs. La bonne entame béarnaise à la reprise aurait pu compliquer un peu plus la tâche des Agenais qui avaient légèrement fléchi, mais la Section n’a jamais généré d’incertitude par son jeu. Et c’est bien là que son bât blesse. G. P. ■ Par Philippe SÉVY es choses étaient simples au coup d’envoi. Le perdant faisait un pas important vers la relégation. Le gagnant n’avait aucune certitude pour l’avenir, mais conservait l’espoir du maintien. L’entraîneur burgien Franck Maréchal pouvait donc souffler après la rencontre : « Nous sommes encore en vie, même si c’est loin d’être fini ! » Ce sommet du bas de tableau a d’abord été marqué par la crispation. Franck Maréchal constatait après coup : « Nous étions tendus, nous avions peur de jouer. » Pourtant, les deux équipes ont montré quelques beaux brins de talent aussitôt qu’elles oubliaient l’enjeu. L’autre e n t r a î n e u r l o c a l Yo a n n Boulanger remarque : « Offensivement, nous avons fait de bonnes choses. Défensivement aussi, quand les gars ont dû s’accrocher contre des Auscitains joueurs. » UN ENTHOUSIASME MAÎTRISÉ Les Bressans ont ainsi marqué quatre essais. Ils auraient même pu décrocher le bonus offensif dans un final ébouriffant. Les Gersois marquaient un essai de p é n a l i t é à l a 7 0 e m i n u t e. Immédiatement, les locaux s’en allaient marquer un essai en force après une pénaltouche. Les Burgiens résistaient au dernier rush auscitain et plaçaient un contre par Maiquez et les trois- quarts qui échouaient pour un en-avant. C’en était fait des espoirs de bonus. Franck Maréchal l’affirme : « Nous n’avons aucun regret pour le bonus offensif. Nous avons atteint nos objectifs qui étaient la victoire et empêcher notre adversaire de prendre un point. » L’autre entraîneur burgien Yoann Boulanger explique l’ambiance après cette mission accomplie : « Ça faisait un moment qu’on n’avait pas gagné. Là, les gars sont heureux, mais pas euphoriques. » Les Violets ont mis un terme à une série de cinq défaites d’affilée. De quoi aborder la dernière ligne droite avec un moral retrouvé comme l’espère le capitaine Anthony Frénet, auteur du premier essai des siens : « Nous étions sur une mauvaise dynamique. On bossait, mais ça ne payait pas. Cette victoire va nous permettre de remobiliser tout le groupe pour la semaine d’entraînement. » L’enthousiasme ne sera pas un allié de trop dans la lutte finale pour le maintien. Anthony Frénet confirme : « On va se battre sur le terrain pour aller chercher les points nécessaires à notre maintien. On va déjà tout faire pour gagner nos deux matchs à domicile contre Béziers et Carcassonne. Ensuite, on ne va pas prétendre qu’on va aller gagner à Lyon, à Agen ou à Colomiers alors qu’on est dernier. Mais on va tout donner lors de ces déplacements pour ramener quelque chose en espérant avoir un coup de pouce du destin, qui ne nous a pas beaucoup aidés jusqu’à présent. » ■ Le match De l’indiscipline Le capitaine auscitain Luc Bissuel est accablé : « Nous avons encore payé cher notre indiscipline et notre manque de lucidité ! Les deux cartons jaunes, nous les avons payés à chaque fois de sept points ! » Pourtant, à la pause, rien n’était encore fait. L’essai de Prat sur un coup de pied à suivre de Fajardo avait ramené les Gersois au contact (14-13). Dès la reprise, les visiteurs auraient même pu prendre les commandes. Anthony Lagardère constate : « À la reprise, le drop de Fajardo aurait pu nous permettre de passer en tête. » Mais la tentative manqua les perches. Luc Bissuel regrette : « Ensuite, nous nous sommes laissés décrocher petit à petit. » Les locaux inscrivaient deux essais, d’abord par Seymour quand Abadie avait été exclu, puis par Eadie. À 31-13 à l’heure de jeu, la messe était dite. Les Auscitains s’offrirent un baroud d’honneur sans conséquence. Luc Bissuel conclut : « Cette défaite est une grosse déception. Nous avons un pied en Fédérale 1. » Ph. S. ■ Bourg-en-Bresse - Auch À BOURG-EN-BRESSE Dimanche 15 heures - 7 800 spectateurs. Arbitre : M. Boyer (Midi-Pyrénées). Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3,9-3, 9-6, 14-6, 14-13 (MT) ; 17-13, 24-13, 31-13, 31-20,36-20, 36-25 (score final). BOURG-EN-BRESSE : 4E Frénet (26e), Seymour (50e), Eadie (60e), Tokotuu (75e) ; 2T (51e, 61e), 4P (2e, 17e, 19e, 47e) Eadie. Cartons jaunes : Coste (29e, brutalité), Buatier (64e, fautes répétées). AUCH : 3E Prat (37e), de pénalité (67e), Puletua (80e) ; 2T Briscadieu (38e), Fajardo (68e) ; 2P Briscadieu (9e, 22e). Cartons jaunes : Riva (24e, plaquage dangereux), Abadie (48e, brutalité). BOURG-EN-BRESSE 15. Seymour (20. Lancelle 79e) ; 14. Mchedlidze, 13. Frénet (cap.), 12. Sharikadze, 11. Cassin (21. Nava 18e) ; 10. Eeadie, 9. Maiquez ; 7. Buatier (22. Grange 74e), 8. Saffy, 6. Witt ; 5. Coste (18. Giraud 57e), 4. Garnier (19. Kalou 66e) ; 3. Harmse (23. Tokotuu 47e), 2. Ulugia 36 - 25 (16. Hutchinson 76 ), 1. Drancourt (17. Giacoletto 57e). e AUCH 15. Prat ; 14. Riva (22. Puletua 61e), 13. Thierry, 12. Lagardère (20. Brethous 50e), 11. Ascarat ; 10. Fajardo, 9. Briscadieu (21. Clarac 62e) ; 7. Elgoyhen, 8. Jenkins (17. Guyon 52e), 6. Medvès (19. Larrieu 61e) ; 5. Lacroix, 4. Boukerou (18. Dargier de Saint-Vaulry 31e) ; 3. Brison (23. Magnan 57e), 2. Bissuel (cap.) (16. Le Guen 46e), 1. Abadie. LES ÉTOILES ★★★ Saffy, Eadie ; Fajardo. ★★ Buatier, Drancourt, Maiquez. L’INFIRMERIE Bourg-en-Bresse Cassin, suspicion de fracture du nez ; Saffy (épaule droite). > Lyon - Bourg-en-Bresse, samedi 18 h 30 Auch Boukerou, touché au genou droit. > Auch - Bourgoin, samedi 18 h 30 16 Pro D2 25e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Colomiers - La Rochelle : 14 - 20 Dax - Carcassonne : 20 - 26 CARCASSONNE L’USC SIGNE UN SUCCÈS PRÉCIEUX APRÈS UNE SAISON CHAOTIQUE JUSQUE-LÀ. LA FIN DES ENNUIS ? IL RESTE UNE DERNIÈRE LIGNE DROITE MAIS LES AUDOIS ONT ACQUIS UNE CERTAINE MAÎTRISE. UN SUCCÈS FONDATEUR S Par Edmond LATAILLADE Sireli Bobo échappe à la défense columérine. Auteur du premier essai rochelais, l’ancien Biarrot a sonné la révolte des Maritimes. Photo DDM LA ROCHELLE SI LA CORRÉLATION ENTRE CONTENU ET RÉSULTAT N’EST PAS PARFAITE, LES MARITIMES N’EN CONFORTENT PAS MOINS LEUR PLACE DE DAUPHIN DU LEADER LYONNAIS. VENTS ET FRISSONS P Par Philippe ALARY ar l’un de ces clins d’œil dont le destin est si friand, une publication voisine pourtant on ne peut plus sérieuse, recensait, samedi matin, quatre-vingt-une perles au boulier des Maritimes. Comme si le fort peu glorieux épisode carcassonnais, avec la perte de quatre points sur taps vert, était appelé, par une sorte de justice immanente, a être effacé aussi sec. D’ailleurs, au sein de la délégation visiteuse, il n’était guère question de la volte-face des autorités compétentes (?) comme support de préparation. Tout juste Fabien Fortassin, de loin le plus populaire des membres de l’équipage arborant le pavillon jaune et noir, évoquait « une motivation supplémentaire » à travers le rattrapage des points perdus. « Nous serions venus quand même pour gagner », expliquait posément l’ancien Montréjeaulais, satisfait du déroulement d’ensemble « d’un match bien maîtrisé ». Un objectif atteint à la grande satisfaction, on s’en doute, de Fabrice Ribeyrolles : « En dépit d’un certain manque d’efficacité qui nous empêche de nous mettre à l’abri, je retiens aussi bien notre volonté d’entreprendre sur le plan offensif que notre capacité à nous investir sur le registre défensif. Colomiers est une belle équipe, nous savions que notre tâche ne serait pas facile, donc faire front comme nous l’avons fait atteste d’une réelle progression. » Et l’ancien vice-champion de France montferrandais (1994) de conclure le debriefing en s’estimant « heureux de voir l’équipe conserver la deuxième place ». Alors, sans surprise, Kévin Gourdon, un autre brillant transfuge du Massif central, mettait en exergue « l’absence de trou d’air » : « Il faut savoir retenir un résultat quand il est positif. » « ÉLEVER NOTRE NIVEAU DE JEU » Et si certaines approximations défensives n’ont échappé à personne, un optimisme de bon aloi n’en régnait pas moins d’un micro à l’autre : « C’est vrai, le menu qui nous attend d’ici la fin du championnat est copieux, ce sera à nous d’élever notre niveau de jeu en conséquence, comme chaque week-end », faisait remarquer Patrice Collazo. Reste à savoir ce qu’il adviendra de la susdite affaire carcassonnaise car Vincent Merling, peu avant le coup d’envoi, avait confié à l’inénarrable Erick Mouget son intention « de ne pas en rester là ». Comme s’il fallait bien plus qu’un succès à moins de cent kilomètres des remparts audois pour laver l’affront et faire retomber le vent de la révolte. ■ COLOMIERS LA « GENTILLE COLOMBE » A AUSSI UN BEC ET DES GRIFFES. ENTRE AMERTUME ET FIERTÉ S ans aller jusqu’à parler de malaise ambiant, le silence pesant devant l’entrée du vestiaire en disait sans doute plus long que tout le reste sur l’état d’esprit de l’encadrement. Fort peu enclins comme chacun sait - tradition de fair-play et d’humanisme oblige - à critiquer le corps arbitral, certains dirigeants réputés placides se refusaient, catégoriquement cette fois, à accepter « l’inacceptable » pour reprendre l’expression de Pierre Niquet. Bernard Goutta, lui, avec le recul propre au Colomiers - La Rochelle technicien plus ou moins soumis au devoir de réserve, soulignait « un contenu intéressant doublé d’un état d’esprit exemplaire ». « NOUS VOULIONS FAIRE LEVER LE PUBLIC » De même, Philippe Filiatre, avec son sens inné de la métaphore, déplorait « l’issue fatale » : « Nous voulions se faire lever le public au coup de sifflet final, mais il ne s’est levé qu’à moitié ! Tant pis, même si le résultat nous choque comme certains coups de poignards font mal, nous pouvons être satisfaits de l’engagement, de l’enthousiasme. Si frustration 14 - 20 À COLOMIERS - Samedi 18 h 30 - 4 200 spectateurs. Arbitre : M. Charabas (Côte basque-Landes). Évolution du score : 5-0, 5-3, 8-3, 8-8, 8-10 (MT) ; 8-17, 11-17, 11-20, 14-20 (score final). 18. Jacob 64e), 6. Sazy (cap.) ; 5. Cedaro, 4. Grobler ; 3. Clement (23. Atonio mt), 2. Van Vuuren (16. Forbes mt), 1. Lafoy (17. Corbel 51e). LA ROCHELLE : 2E Bobo (34e), Fortassin (45e) ; 2T, 2P (19e, 60e) Fortassin. LES ÉTOILES ★★★ Botia, Grobler. ★★ Cedaro, Fortassin ; Maurino, Castellina. ★ Bobo ; Kolo’ofaï, Batlle, Saout. COLOMIERS : 1E Batlle (12e) ; 3P Skrela (23e), Lafforgue (56e, 63e). COLOMIERS 15. Saout ; 14. Batlle, 13. Maurino, 12. Bolakoro, 11. Belzunce (20. Perkins 55e) ; 10. Skrela (21. Lafforgue 24e), 9. Culinat (22. Inigo 73e) ; 7. Puech, 8. Amosa (19. Foucras 68e), 6. Berneau (cap.) ; 5. Kolo’ofaï (18. Mémain 66e), 4. Vivalda (5. Kolo’ofaï 70e-76e) ; 3. Castellina (23. Delmas 66e), 2. Van der Westhuizen (16. Rioux 55e), 1. Falatea (17. Dubois 55e). LA ROCHELLE 15. Cestaro ; 14. Bobo (21. Berger 77e), 13. Lagarde, 12. Botia (22. Gard 65e), 11. Cler ; 10. Fortassin, 9. Audy ; 7. Wessels (20. Gourdon 29e), 8. Soucaze (19. Goujon 51e ; L’INFIRMERIE Colomiers Sévèrement touché à la pommette (il était question d’une triple fracture du plancher orbitaire), David Skrela a été conduit à l’hôpital. Sa saison est terminée. De même, on redoutait une grosse entorse d’une cheville pour Pierre Belzunce. > Colomiers - Agen, dimanche 19 h 30 La Rochelle Du fait d’une luxation d’une épaule déjà fragilisée, Loann Goujon pourrait être écarté des terrains pour de longues semaines. Pour ce qui est de Johannes Wessels, Patrice Collazo évoquait un simple K.-O. sans gravité. > La Rochelle - Narbonne, samedi 19 heures il y a, elle est liée au seul résultat puisque, quand on donne du spectacle, il faut aller jusqu’au bout. » D’une certaine manière, les Columérins ont infligé un avertissement sans frais à un hôte passé en mode phase finale. Reste qu’un autre genre d’avertissement - de couleur jaune et de forme rectangulaire, si vous saisissez l’allusion - aurait sans doute trouvé davantage grâce aux yeux d’un staff forcément en attente d’une validation concrète des temps forts de sa très méritante équipe. Ph. A. ■ Le match Le souffle court... Certes, en termes de conséquences, nul ne comparera l’action d’Armand Batlle à celle d’Abdel Benazzi il y a dix-neuf ans de cela dans la rizière de Durban. En revanche, tout le monde retiendra que Colomiers, un moment sous la menace d’un décrochage prématuré (neuf points de retard), a au contraire trouvé les ressources physiques et mentales pour pousser son hôte dans ses derniers retranchements. L’appui du vent, sans doute, même si d’aucuns faisaient remarquer que les vaincus ont marqué plus de points lors du premier acte disputé face au souff l e d ’ É o l e. C o m m e e n d é b u t d ’ e x e r c i c e 2012-2013, le mur de l’Atlantique n’a donc pas été franchi mais il est clair que Colomiers poursuit sa progression. Ph. A. ■ ept points engrangés dans la même semaine, l’opération maintien est bien engagée pour Carcassonne. Mais les trois unités récupérées sur tapis vert face à La Rochelle ne veulent surtout pas être prises en compte, tant que l’appel des Maritimes n’a pas été jugé. « On se montre prudent, explique Philippe Guicherd. On fera comme si on ne les avait pas. » En tout cas, ce succès obtenu dans les Landes a été bien amené. Carcassonne a fait preuve de sang-froid, de maîtrise, illustré par le premier essai de François Tisseau après de longues séquences des avants sur la ligne. Mais a également développé un jeu séduisant. Témoin le deuxième essai, amené par une échappée de Julien Seron et relayée par le puissant Sanale Tuilagi. « Il ne faut pas surtout jouer petit bras, précise Christian Gajan. Il est important de rester dans le schéma de jeu qu’on a décidé. On s’appuie sur notre pack expérimenté. Nos lignes arrières sont jeunes. On a donné deux essais aux Dacquois mais ensuite, on s’est bien repris avec notamment, la précision de Gilles Bosch. » La victoire dans les Landes s’apprécie à plus d’un titre. Outre l’opération comptable, elle se consigne à un moment charnière de la saison. « Ça nous donne du baume au cœur, continue Christian Gajan. Ce succès vient après la défaite face à Agen où l’on sort du match sur un fait de jeu (ballon sorti en touche et essai accordé au SUA, N.D.L.R.). Il s’inscrit dans une dynamique qui nous permettra de préparer la suite. » « SAISON GALÈRE » Le programme justement. Contrasté avec trois réceptions : Béziers, Pau et Albi, pour deux déplacements : Bourgoin et Bourg-en-Bresse. Ce déplacement dans l’Ain sera-t-il décisif ? Ou, sur le vu de sa prestation sur les bords de l’Adour, les Audois auront-ils pris de l’avance ? « Nous ne regardons pas si loin, assure Philippe Guicherd. On ne voit pas à long terme. Mais aujourd’hui, on a bien maîtrisé le sujet. Et les joueurs ont fait preuve d’enthousiasme. » Sur ces bases, Carcassonne va s’appliquer à bien finir sa saison. « Saison galère », précise encore Christian Gajan, qui s’est soldée par sept défaites à domicile. Et seulement deux victoires à l’extérieur. La première était à Béziers. « Oui mais suivie par un revers chez nous face à Bourgoin, revient Philippe Guicherd. On garde cet épisode en mémoire. » À l’heure de recevoir des Biterrois revanchards justement. Ce prochain rendez-vous pourrait alors marquer un tournant dans le parcours de Carcassonne. ■ Le match Dax, mal dans sa tête En tête à la demi-heure de jeu avec quatorze points d’avance, Dax a laissé filer une victoire qu’il n’a pu, néanmoins, contester à des Carcassonnais joueurs et plus complets. Certes, les Landais avaient inscrit un superbe essai de quatre-vingts mètres sur une relance et un second plus chanceux sur un coup de pied contré par Rémi Hugues. Mais leur conquête, amoindrie déjà par les blessés, puis par la sortie de Mickaël Bert d’entrée de jeu, s’est montrée bien moins efficace qu’à l’accoutumée. Sept ballons perdus en touche, ceux conservés peu utilisables, une mêlée moins souveraine, et Carcassonne en a profité. Un jeu bien léché, une bonne conservation du ballon, un banc efficace, ont propulsé les Audois vers un succès logique. Sévères revers à l’extérieur, deuxième défaite à Maurice Boyau alors que les meilleurs y sont tombés, les dacquois traversent une période délicate. « C’est un problème psychologique, déclarait Richard Dourthe. La saison est longue. Et on n’est pas encore maintenus… » Dax a tout de même de la marge… E.L. ■ Dax - Carcassonne À DAX - Samedi 18 h 30 - 3 250 spectateurs. Arbitre : M. Assmus (Canada). Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 13-3, 13-6, 20-6, 20-13, 20-16 (MT) ; 20-19, 20-26 (score final) CARCASSONNE : 2E Tisseau (33e), Tuilagi (63e) ; 2T, 4P (9e, 23e, 40e, 49e) G. Bosch. Carton jaune : Tuilagi (80e, antijeu). Non entré en jeu : 22. Hikila. DAX : 2E Laousse-Azpiazu (14e), Hugues (24e) ; 2T, 2P (3e, 5e) Bourret. Carton jaune : Boyoud (35e, brutalité). DAX 15. Laousse-Azpiazu ; 14. Bourret (22. Ragamate 58e), 13. S. Ternisien, 12. Devade, 11. Ben Letaïef ; 10. Lacoste (21. Justes 65e), 9. Salle-Canne (cap.) (20. Lesparre 65e) ; 7. Adrillon, 8. Ch. Ternisien, 6. Chollon (23. Arias 38e-44e) ; 5. Van Jaarsveld (19. Coletta 65e), 4. Bert (18.Vervoort 11e) ; 3. Boyoud (23.Arias 44e-65e), 2. Maignien (16. Béthery 65e), 1. Hugues (17. Lafon 73e). 20 - 26 CARCASSONNE 15. Gros ; 14. Lazzarotto (21. Pretorius 58e), 13. Tatupu, 12. Bancroft, 11. Lévèque ; 10. G. Bosch, 9. Raynaud (20. Seron 45e) ; 7. Koffi, 8. Teyssier (19. Tuilagi 45e), 6. Etien (cap) ; 5. Tisseau (18. Guironnet 65e), 4. Roidot ; 3. Kouider (23. Ben Bouhout 54e), 2. Saby (16. Acquier 50e), 1. Etcheverry (17. Usarche 50e). LES ÉTOILES ★★ Tuilagi, G. Bosch, Tatupu ; Adrillon. ★ Koffi, Tisseau, Gros ; Chollon, Devade, Laousse-Azpiazu L’INFIRMERIE Dax Mickaël Bert, qui s’est luxé une épaule, ne sera pas apte à jouer à Tarbes. Anthony Salle-Canne (entorse coude), pourra, en revanche, tenir sa place. > Tarbes - Dax, samedi 18 h 30 Visiteur Benoit Lazzarotto, qui s’est ressenti d’un léger coup à la cuisse, pourra être du groupe le week-end prochain. > Carcassonne - Béziers, samedi 18 h 30 Pro D2 25e journée 17 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Aurillac - Tarbes : 27 - 18 Narbonne - Albi : 40 - 19 NARBONNE AVEC CETTE VICTOIRE BONIFIÉE FACE À DES ALBIGEOIS QUI ONT TENTÉ DE RÉSISTER UNE MI-TEMPS, LES AUDOIS ONT FAIT UN GRAND PAS VERS LA QUALIFICATION. PROCHE DES DEMIS L 10e minute : le troisième ligne aurillacois, Utu Maninoa raffûte Lucas Pointud, transperce la défense tarbaise et aplatit le premier essai du match. Une victoire méritée pour les Cantaliens qui entendent bien prendre et donner du plaisir jusqu’à la fin. Photo Jean-Michel Peyral AURILLAC APRÈS S’ÊTRE FROTTÉS AUX PANZERS DE LA DIVISION, LES CANTALIENS VIENNENT DE RENOUER AVEC LA VICTOIRE FACE À L’UN DES CANDIDATS AU TOP 5. UN SUCCÈS PLEIN DE PROMESSES ! Y’A LE PRINTEMPS QUI CHANTE… L Par Thierry JOUVENTE e staff et les joueurs Aurillacois avaient bien préparé leur affaire. En effet, en choisissant de laisser, lors de leur déplacement à Lyon, plus de la moitié de leurs forces vives se régénérer au pied du « cantou », les coachs auvergnats n’avaient pas caché que leurs priorités du moment tendaient plutôt vers les rencontres à domicile en général et vers la réception de Tarbes en particulier. Un peu comme un rendez-vous chez l’ophtalmologue pris huit mois à l’avance qu’on aurait tendance à oublier mais que les locaux avaient, eux, marqué d’une pierre blanche. Bref, un vent d’honneur soufflait sur Jean-Alric au coup d’envoi. Et, il faut dire que les trois mille supporters, qui avaient bravé les caprices d’Eole, allaient être rapidement rassurés. Possession aurillacoise, remontées du fond de court cantaliennes et réalisations auvergnates, en une demi-heure les hommes de Jérémy Davidson avaient fait le boulot. PRESSION ARTÉRIELLE REMONTÉE Oh bien sûr, les pieds de l’ouvreur tarbais ont bien tenté de maintenir un semblant de suspense, mais la mainmise des Rouge et Bleu dessinait déjà les contours d’un deuxième acte que les recevants allaient disputer le vent dans les fesses. « À part nos petits problèmes en fin de première période rencontrés en mêlée fermée, on peut dire que nous n’avons pas connu de réels soucis pour l’emporter, lâchait juste avant la douche Thierry Peuchlestrade, l’alter ego du géant vert aurillacois. On l’a emporté avec la manière. Les gars ont su s’adapter au vent et ont joué intelligemment. À la pause, le score de parité ne reflétait pas notre domination mais nous n’étions pas inquiets même si tout restait possible pour Tarbes. Finalement, on peut regretter ce point de bonus offensif qui nous a tendu les bras dans les cinq dernières minutes mais que nous n’avons pas su aller chercher. Mais bon, cette victoire prouve que depuis un mois nous sommes sur une bonne dynamique. » En effet, avec le retour de meilleures conditions de jeu les Aurillacois semblent avoir retrouvé quelques automatismes et les lancements de jeu qui vont avec. Le souffle de jeunisme incorporé dans le groupe semble aussi avoir fait remonter la pression artérielle d’un collectif essoufflé au cœur de l’hiver. Libéré de toute pression, si ce n’est celle de préparer la saison prochaine, l’ensemble du club centenaire entend bien prendre et donner du plaisir jusqu’au mois de mai prochain. Et des matchs de ce tonneau, on en redemande ! ■ TARBES VENUS AVEC DES AMBITIONS, LES TARBAIS NE SONT JAMAIS RENTRÉS DANS LA PARTIE. DES BIGOURDANS SANS RESSORT L es Tarbais traînaient-ils encore dans leurs chaussettes les efforts déployés le week-end précédent pour battre Narbonne ou alors les Aurillacois avaientils monté trop haut le curseur de l’agressivité ? Toujours est-il qu’on n’a pas reconnu, à quelques jours d’intervalles, une phalange pyrénéenne ayant tout désossé sur son passage face aux Audois. En se re- Aurillac - Tarbes À AURILLAC - Samedi 18 h 30 3 000 spectateurs. Arbitre : M. Descottes (Drôme-Ardèche). Évolution du score : 7-0, 7-3, 12-3, 12-6, 12-9, 12-12 (MT) ; 15-12, 18-12, 18-15, 21-15, 24-15, 24-18, 27-18 (score final). AURILLAC : 2E Maninoa (10e), Tokula (27e) ; 1T (10e), 5P (45e, 51e, 55e, 66e, 74e) Petitjean. Carton jaune : Fournier (39e). Non entré en jeu : 20. Adriaanse. TARBES : 6P Moeke (14e, 30e, 36e, 40e, 53e, 70e). Cartons jaunes : Delaï (15e), B. Chevtchenko (25e). AURILLAC 15. McPhee ; 14. Valentin (22. Simpson 61e), 13. Yobo, 12. Kemp (cap.) (21. Cassan 75e), 11. Tokula ; 10. Petitjean ; 9. Boisset ; 7. Roussel, 8. Maninoa, 6. Maïtuku (17. Escur 47e-50e, 19. Lescure 61e) ; 5. Datunashvili, 4. Hayes (18. Maréchal 61e) ; 3. Taukeiaho (23. Seuteni 76e), 2. Catanzano (16. Pélissié 71e), 1. Fournier (17. Escur 61e). trouvant par deux fois dans son en-but en trente minutes de jeu, la pourtant très hermétique défense bigourdane avait déjà compromis les chances d’un hypothétique succès. « Ce soir, nous avons fait une très mauvaise première mi-temps, analyse Pierre-Henry Broncan. Tout y est passé. Plaquages manqués, indiscipline, fautes de mains, seule notre mêlée nous a permis d’exister et de scorer sur pénalités. Pour autant, tout n’est pas 27 - 18 TARBES 15. Laharrague (22. Domec 64e) ; 14. Delai, 13. Siale (20. Iribaren 64e), 12. Veau, 11. Lilo ; 10. Moeke, 9. B. Chevtchenko (18. Bernard 75e) ; 7. Fono, 8. Bézian, 6. Chkhaidze (19. Collet 30e) ; 5. I. Domolaïlaï (cap.) (21. Nemsadze 46e) ; 4. Basauri ; 3. Garcia (23. Maumus 64e), 2. Grobler (17. Casals 56e), 1. Pointud (16. Muzzio 56e). LES ÉTOILES ★★★ Maïtuku. ★★ Maninoa, Tokula ; Moeke, Delai. ★ Taukeiaho, Yobo, Petitjean ; Garcia, Bézian. L’INFIRMERIE Aurillac Rien à signaler > Mont-de-Marsan - Aurillac, samedi 18 h 30 Tarbes On craignait une fracture du nez pour le flanker Giorgi Chkhaidze. > Tarbes - Dax, samedi 18 h 30 à jeter car on ne perd pas de points quand on perd à l’extérieur. Désormais, on va se tourner rapidement vers la réception de Dax qui vient de s’incliner chez lui contre Carcassonne et qui voudra se racheter. On va donc se préparer du mieux possible, même si on sait qu’avec cette défaite à Aurillac, le top 5 s’éloigne un peu plus. » Un peu comme si le ressort venait de se distendre voire de se casser. Th. J. ■ Le match Sans l’ombre d’un doute En mettant rapidement leurs mitaines sur le cuir, les Aurillacois n’auront jamais véritablement tremblé pour vendre la peau de l’ours tarbais. En effet, indisciplinés puis ballotés par l’alternance, large-large et retours dans le fermé, les Pyrénéens ont sans cesse cherché l’air. Un oxygène d’ailleurs raréfié par les deux essais cantaliens inscrits avant la demi-heure. Ensuite, malgré une volonté évidente des partenaires de Jakobus Kemp dans leur quête du point de bonus offensif, c’est bien le duel des buteurs Petitjean-Moeke qui aura finalement affolé un planchot aux ampoules devenues aussi fatiguées que les guiboles visiteuses. Ainsi, malgré le sans-faute de l’ouvreur bigourdan, c’est en toute logique que les Cantaliens ont raflé la mise. Pour des Tarbais qui repartent bredouilles, les affaires se compliquent. Th. J. ■ Par Robert FAGES es Narbonnais restent toujours invaincus sur leur terrain. Cette fois-ci, c’est Albi qui en a fait les frais et qui est reparti avec 40 points dans la musette. Encore un gros score réalisé par les Audois qui empochent une nouvelle fois le point du bonus offensif arraché in extremis à la dernière seconde de la rencontre. Cinq points de plus au compteur des hommes de Justin Harrison et Chris Withaker qui confortent leur place dans le Top 5 et préservent ainsi toutes leurs chances de participer à une demifinale. Bien que le coach orange et noir refuse toujours d’évoquer l’avenir, peut-être par superstition, préférant répondre, à chaque fois qu’on lui pose la question, « on prend les matchs les uns après les autres », les Septimaniens s’affirment de plus en plus comme des prétendants sérieux à la qualification. Samedi, face à des Albigeois qui étaient venus à Narbonne en quête d’un exploit, les Audois, après leur coup d’arrêt subi il y a une semaine à Tarbes, ont très bien réagi en se montrant efficaces, même si la victoire fut longue à se dessiner au terme d’un match très engagé de part et d’autre. C’est le troisième succès consécutif bonifié des Narbonnais sur leur terrain le septième enregistré depuis le début de la saison. Reste que ce match contre Albi a quand même été l’un des plus compliqué à négocier sur leur terrain par des Narbonnais qui ont rencontré quelques difficultés au cours de la première période. CONTRÉS EN TOUCHE Dans le couloir des vestiaires, le pilier Benoît Zanon reconnaissait que ça ne fut pas facile : « Les Albigeois ont été pénibles sur les rucks en nous ralentissant pas mal de ballons. En touche, on a été contrés. C’est notre point noir sur ce match, comme la semaine dernière à Tarbes. Ce sont de petits détails à gommer pour que notre jeu marche encore mieux. On s’est vidé pour attraper ce point de bonus offensif à la fin. On a su être patient et on n’est pas tombé dans leur jeu, leurs chamailleries. On ne prend pas de carton jaune. C’est très positif. On a fait preuve de sang-froid et on n’a pas craqué. Il faut continuer. » Des propos partagés par le jeune arrière Vincent Rattez : « Ça a été un match difficile. On est tombé sur une équipe d’Albi qui n’a pas trop déployé de jeu en première période. Ça a joué petit bras. On a été perturbé en touche. À la mitemps on avait sept points d’avance. En seconde période, on ne s’est pas affolé. On a essayé de développer un peu plus notre jeu. La conquête était beaucoup mieux. Ça nous a aidés. On n’a rien lâché. Le groupe a été solidaire. » Samedi, Narbonne se déplace chez le deuxième du classement, La Rochelle. Un gros match en perspective. ■ Le match L’honneur albigeois Les Albigeois qui tout au long du match se sont montrés courageux, accrocheurs, tenaces, ont bien failli priver les Narbonnais du point de bonus offensif avec cet essai marqué à trois minutes de la fin du match par Jérôme Mondoulet. Mais c’était mal connaître les Audois qui n’ont rien lâché jusqu’à la fin. Juste après la sirène, ils envoyaient Josh Valentine marquer l’essai de la différence pour empocher in extremis les cinq points d’une victoire bonifiée. De quoi mettre en colère l’entraîneur du SC Albi, Henry Broncan : « Je n’ai rien à dire sur l’implication des joueurs, que ce soit au niveau de l’engagement ou au niveau de la défense. Ils ont donné le maximum d’eux-mêmes. Je regrette ce dernier essai concédé à Narbonne. C’est la cinquième ou sixième fois depuis le début de la saison, qu’on choisit de lancer une attaque suicide dans nos 22 mètres. Ça ne sert à rien. En jouant comme ça, je ne sais plus le nombre d’essais qu’on a pris depuis le début de la compétition et on continue à le faire. Je ne l’accepte pas. C’est une question d’honneur. 33 à 19, ça aurait été mieux que 40 à 19. » R. F. ■ Narbonne - Albi À NARBONNE - Samedi 18 h 30 6 000 spectateurs. Arbitre : M. Mallet (Bourgogne). Évolution du score : 3-0, 3-3, 3-6, 6-6, 6-9, 9-9, 16-9 (MT) ; 16-12, 23-12, 26-12, 33-12, 33-19, 40-12 (score final). NARBONNE : 4E Wright (35e), Lima (53e) Uva (70e), Valentine (80e) ; 4T, 3P (6e, 21e, 30e, 64e) Halangahu. ALBI : 1E J. Mondoulet (77e) ; 1T Marques ; 4P Peluchon (9e, 14e, 26e, 50e). Carton jaune : Visensang (29e). NARBONNE 15. Rattez (21. Jasmin 77e) ; 14. Navakadrieta, 13. Grammatico (22. T. Smith 32e), 12. Lima, 11. Fekitoa (21. Jasmin 57e-61e) ; 10. Halangahu (20. Rouet 72e), 9. Valentine ; 7. J. Jenkins, 8. Herjean (19. Malet 53e), 6. Beaux ; 5. Aurignac (18. Uva 60e), 4. Strauss ; 3. Wright (23. Zanon 57e), 2. Vuli (16. Algisi 69e), 1. Petit (cap.) (17. Fichten 48e). ALBI 15. Peluchon (21. Marques 65e); 40 - 12 14. Rokoduru, 13. Vialelle, 12. Barthélémy, 11. Todua ; 10. Bouillon (22. Hecker 63e), 9. Chateauraynaud ; 7. Calas, 8. Raynaud (cap.) (20. Lane 57e), 6. Visensang (10. L. Mondoulet 68e) ; 5. M. André, 4. Corréa (18. J. Mondoulet 53e) ; 3. Gau (23. Hamadache mt), 2. Ponnau (16. Merancienne 71e), 1. Dedieu (17. Frize 71e). LES ÉTOILES ★★★ Halangahu. ★★ Lima, Valentine, Strauss, Wright ; J. Mondoulet, Ponnau. ★ Herjean, Aurignac, Vuli ; Corréa, M. André. L’INFIRMERIE Narbonne Fabien Grammatico (lésion au mollet gauche) et Etienne Herjean (disjonction chondro costale) > La Rochelle - Narbonne, samedi 19 heures Albi Mathieu Peluchon et Sylvain Bouillon (claquages), Julien Raynaud souffre d’une douleur à un tendon de l’épaule gauche > Pau - Albi, samedi 18 h 30 18 Pro D2 25e journée LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Bourgoin - Lyon : 34 - 33 Béziers - Mont-de-Marsan : 25 - 20 FRANÇOIS RAMONEDA - TROISIÈME LIGNE DE BÉZIERS À L’IMAGE DE SON FLANKER, L’ASBH, QUASI MAINTENUE, POURSUIT SA MONTÉE EN PUISSANCE. « RAMO » EST LÀ H « Camille Levast, auteur d’un bel essai, a signé sa dernière apparition sur la pelouse de Pierre-Rajon. Dès ce lundi, le joueur changera de casquette et passera de capitaine exemplaire à directeur sportif de l’équipe professionnelle. Photo Hervé Coste BOURGOIN AYANT CONCÉDÉ JUSQU’À SEIZE POINTS DE RETARD SUR LE LEADER, BOURGOIN A SU RENVERSER LA SITUATION PAR SON ESPRIT D’ENTREPRISE. QUEL MATCH ! LEVAST, MIGNOT : ADIEUX RÉUSSIS L Par Francis LARRIBE aurent Mignot, l’entraîneur en chef, et Camille Levast, le capitaine, avaient décidé que ce Bourgoin-Lyon, le derby du Lyonnais, serait leur adieu aux armes deux mois avant la fin de la saison. Parce que les deux sont appelés à d’autres tâches. Les deux vont prendre de la hauteur et donc du recul par rapport au terrain. Le premier en devenant directeur du secteur sportif du CSBJ, association et SAS incluses, et directeur du centre de formation. Le second pour occuper le poste de directeur sportif de l’équipe professionnelle. À partir de ce lundi 31 mars, Laurent Mignot, ne sera plus au quotidien à superviser les entraînements en bord de touche. À partir de ce lundi, Camille Levast ne sera plus à s’entraîner avec ses partenaires, même s’il a dit se « mettre à la disposition des entraîneurs si besoin était. » Les deux hommes ne pouvaient imaginer adieux mieux réussis. En battant le Lou à la dernière minute au terme d’un match de très haut niveau technique et à multiples rebondissements, le CSBJ leur a offert une sortie triomphale. « Pour ce derby on a eu droit à un superbe scénario, dit Camille Levast, celui qu’il faut désormais appeler l’ex-capitaine. Un scénario qui se termine bien pour nous. Les gars ont envie de se déchirer pour ce maillot ciel et grenat. Ils respectent ce qu’on leur dit, ils respectent le partenaire. Je leur tire mon chapeau. Le Lou a eu une réus- site insolente au début du match. Nous, nous avons été fébriles en défense. On prend un jaune, ça nous complique la vie. Mais nous avons su réagir. À la mi-temps, il y a eu des mots forts, des mots durs. Mais ils ont été bien interprétés par le groupe, le message est bien passé. » LA BERJALLIE TOUJOURS VIVANTE Et comment ! Laurent Mignot, dont c’était la dernière conférence de presse en tant qu’entraîneur en chef, l’homme qui a élevé via le centre de formation les jeunes de l’équipe aux valeurs de la Berjallie - (ils étaient neuf au coup d’envoi du match contre le Lou dont toute la ligne de trois-quarts)- pouvait se retirer satisfait du comportement du groupe berjallien. « L’équipe n’a pas gagné pour Mignot ou Levast. Elle a gagné pour elle-même, elle a fait un beau cadeau au public. Elle s’est fait un beau cadeau. J’espère que ce match sera non pas l’aboutissement d’une aventure, mais le point de départ d’une autre. » En effet, on ne peut pas dissocier ce succès de prestige sur le Lou, le voisin qui sera dans le Top 14 d’ici trois semaines, de la mise en place par Martial Manier, de la SAS CSBJ Rugby. Après une telle victoire les trois cents membre de « So CSBJ », la structure qui fédére les « socios » berjalliens et qui a déjà récolté 75 000 euros, devraient être rejoints par de nombreux autres. Avec ce succès, on a la preuve que la Berjallie est toujours bien vivante. ■ LYON LA MARCHE VERS LE TOP 14 A ÉTÉ STOPPÉE À BOURGOIN. RALENTISSEMENT OU ARRÊT PROLONGÉ ? FIN DE SÉRIE L e Lou ne connaissait plus le goût amer de la défaite depuis son déplacement à Narbonne le 19 janvier (6-22). Depuis, il alignait les victoires et rien ni personne ne pouvaient l’arrêter. Sept matchs, sept victoires. Le Lou avait traversé Albi, Pau, Béziers, Mont-deMarsan, Colomiers, Auch, Aurillac, sans marquer le stop. Le trajet semblait pouvoir se poursuivre à Bourgoin. Il n’en fut rien. Le Lou a perdu et a retrouvé deux mois et demi plus tard à Rajon, chez son voisin et meilleur ennemi, Bourgoin, ce Bourgoin - Lyon À BOURGOIN - Samedi 17 h 30 - 8 500 spectateurs. Arbitre : M. Chalon (Limousin). Évolution du score : 0-7, 0-14, 3-14, 3-19, 10-19, 10-26 (MT) ; 17-26, 17-33, 24-33, 31-33, 34-33. BOURGOIN : 4E Levast (30e), Moinot (48e), Bouet (61e), Guillot (73e) ; 4T, 1P (79e), 1DG (25e) Gondrand. Carton jaune : Mignot (34e). Non entrés en jeu : 20. Recordier, 21. Faure, 22. Denêtre. LYON : 5E Ratuvou (6e, 26e), Lynn (11e, 40e), Sukanaveita (52e) ; 4T Munro (6e, 11e, 40e, 52e). Cartons jaunes : Tu’ineau (30e). Non entré en jeu : 20. Vergallo, 21. Regard. BOURGOIN 15. Moinot ; 14. Bouet, 13. Mignot, 12. Perrin, 11. Viallet ; 10. Gondrand, 9. Da Silva ; 7. Barrière (19. T. Cotte 58e), 8. Levast (cap.), 6. Guillot ; 5. Adamou, 4. L. Cotte (18. Louchard 10e) ; 3. Spachuk (23. Pelo 53e), 2. Khribache (17. Janaudy 61e), 1. Resseguier (16. Gicollet 49e). goût de la défaite. Un goût plus âcre que jamais puisque le Lou a pu penser jusqu’à l’heure de jeu que le promu était une proie bien tendre pour lui en menant de seize points, puisqu’il le croqua d’une seule bouchée avalée en vingt-six minutes, le temps de lui marquer trois essais et de croire à un festin qui aurait pris la forme d’une victoire bonifiée. Hélas, pour le Lou, il tomba sur un os, l’os berjallien sublimé par le public de Rajon que connaissent pourtant bien et Sébastien Chabal et Lionel Nallet, le capitaine, qui lui faisaient leurs adieux à l’occasion de ce 34 - 33 LYON 15. Bosviel (22. Ambaka 69e) ; 14. Romanet, 13. Lynn, 12. Sukanaveita, 11. Ratuvou ; 10. Munro, 9. Januarie ; 7. Kolelishvili (19. N’Zi 54e), 8. Chabal, 6. Leguizamon ; 5. Nallet (cap.), 4. Tu’ineau (18. Sousa 68e) ; 3. Roux (23. Mavinga 53e), 2. Bonrepeaux (16. Colliat 54e), 1. Fiard (17. Du Preez 53e). LES ÉTOILES ★★★ Moinot, Gondrand ; Chabal, Lynn. ★★ Khribache, Spachuk ; Kolelishvili, Munro. ★ Bouet, Levast ; Nallet. L’INFIRMERIE Bourgoin Léandre Cotte est touché à une épaule drotie. > Auch - Bourgoin, samedi 18 h 30 Lyon Franck Romanet s’est donné un coup à un poignet. > Lyon - Bourg-en-Bresse, samedi 18 h 30. match. « Comment peux-t-on perdre un match comme ça ? s’interrogeait le capitaine. Il suffit de regarder notre deuxième mi-temps. On arrête de jouer, on devient une équipe basique. » L’unanimité des analyses de cette défaite se faisait autour de la qualité de Bourgoin. Tim Lane, le manager, était le premier à relever ce point. « Non, nous n’avons pas manqué de carburant dans les vingt dernières minutes, Bourgoin a fait le match de sa vie contre nous. Un match énorme. À mon avis c’est le meilleur match de D2 de la saison ! La défaite est une déception. Mais ce n’est pas la fin du monde. Le Lou est toujours premier. » F. L. ■ Le match Final renversant On se souviendra longtemps des adieux de Nallet et Chabal, les Lyonnais ; et de Levast, le Berjallien au stade Pierre-Rajon. On s’en souviendra car ils ont donné lieu à un match de très haut niveau, du niveau Top 14 sûrement ! Quel match ! Quelle entame des Lyonnais qui tenaient le bonus offensif après 26 minutes de jeu (essais de Ratuvou aux 6e et 26e et de Lynn à la 11e), qui le tenaient encore à l’heure de jeu (essais de Lynn à la 40e et de Sukanaveita à la 52e) et possédaient encore seize points d’avance (17-33). Mais quel final des Berjalliens qui dans les vingt dernières minutes surent revenir au score par deux essais de Bouet (61e) et Guillot (74e) avant que Gondrand ne porte le coup de grâce au leader d’une pénalité sur la ligne des 22 mètres dans la dernière minute d’un match joué dans un stade Rajon débordant de public et de passion. Quel match ! F. L. ■ Par Julien LOUIS eureusement qu’il n’y a pas dix mètres de plus à parcourir, sinon, l’issue n’aurait probablement pas été la même. » Et avec dix minutes de plus à jouer, Béziers n’aurait peut-être pas non plus pu résister à la révolte montoise… Dans un sourire, François Ramoneda raconte sa course folle qui le mena vers sa première réalisation de la saison (59e). À la récupération d’un ballon de turnover aux quarante mètres adverses, le numéro 7 plaçait une redoutable accélération. À quelques mètres de l’en-but, il ralentissait, cherchait un soutien extérieur, avant de résister au retour de l’arrière d’un raffût. Un raid en solitaire, un symbole sur bien des plans. Lui, le plus ancien des Biterrois présents au coup d’envoi samedi, au club depuis onze ans, offrait l’essai « du maintien » à son équipe : « Et même si c’est vrai que notre succès se joue à cinq points à la fin et donc, que mon essai a son importance, je préfère retenir cette nouvelle prestation collective aboutie. Béziers n’est pas encore mathématiquement maintenu, mais nous avons un pied et demi en Pro D2 », poursuit-il. OFFENSIVEMENT VÔTRE Avec seize points d’avance sur le premier relégable à cinq journées de la fin, les protégés du duo Hamacek-Edmonds avouaient dans leur majorité avoir le sentiment d’être sauvés. À l’image de sa formation, le troisième ligne de 27 ans (en contrat jusqu’en 2015) est en grande forme d e p u i s p l u s d ’u n m o i s. « Ressuscité », après une année entachée de blessures : « J’ai eu besoin de me remettre en question à l’intersaison, d’effectuer un gros travail de fond pour perdre du poids et retrouver des sensations. Nous avons aussi mis l’accent sur la circulation offensive depuis plusieurs semaines et le fait qu’on soit tous plus efficaces dans notre zone, me permet de mieux m’exprimer, d’étoffer mon jeu. » Cette équipe, louée pour sa solidarité et sa défense, a changé de dimension. Sa première mi-temps face à Mont-de-Marsan est révélatrice de son rugby décomplexé, enfin structuré. De l’axe aux largeurs, les Rouge et Bleu ont trouvé du liant et du pragmatisme, grâce à la botte de Fournil (20 points inscrits). Derrière un pack qui a excellé en conquête samedi (100 % en touche et cinq pénalités obtenues en mêlée). Béziers se rapproche donc de son niveau optimal au meilleur des moments. Mais le risque de finir cette saison en roue libre n’est-il pas grand ? : « Non, car la subtilité de notre équipe est de travailler dans une ambiance décontractée, tout en sachant faire la part des choses. De ce fait, je pense qu’on va continuer sur cette voie. Surtout qu’il nous reste deux derbys à disputer », conclut-il. Dont un déplacement à Carcassonne samedi, cher à « François le Biterrois ». ■ Le match le double visage montois Les Montois ont inscrit deux essais de plus que les Biterrois, ont remporté le second acte (12-7), et doivent pourtant se contenter du bonus défensif : « Pour gagner à l’extérieur, il faut être appliqués sur la conquête et la discipline, là où nous avons failli en première mitemps. On prend dix-huit points de pénalité et nous perdons de nombreux ballons en touche », résume Julien Tastet. Moins présents dans les rucks où ils contestaient initialement tous les ballons, les visiteurs retrouvés, inscrivaient deux essais tout en puissance en deuxième période, dont un de pénalité derrière mêlée. Un paradoxe. « Nous aurions du insister plus tôt dans l’axe avec du jeu d’avants et des ballons portés », poursuit-il. Mont-de-Marsan, qui n’a désormais plus grand-chose à espérer, souhaite tout de même finir la saison en beauté : « Nous avons l’envie de glaner le maximum de succès pour décrocher une place plus honorable. […] On va recevoir samedi Aurillac, où nous avions pris quarante points à l’aller. J’espère que tout le monde s’en souvient ! » J. L. ■ Béziers - Mont-de-Marsan À BÉZIERS - Samedi 18 h 30 5 109 spectateurs. Arbitre : M. Millotte (Ile-de-France). Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3, 15-3, 15-8, 18-8 (MT) ; 25-8, 25-13, 25-20. BÉZIERS : 1E Ramoneda (59e) ; 1T, 6P (5e, 17e, 21e, 25e, 32e, 39e) Fournil. Cartons jaunes : Peyras-Loustalet (27e), Maamry (33e), Manoa (61e). MONT-DE-MARSAN : 3E Cabannes (33e), Caudullo (63e), de pénalité (77e) ; 1T Claverie (77e) ; 1P Dut (9e). Cartons jaunes : Giudicelli (24e), Ormaechea (66e). BÉZIERS 15. Peyras-Loustalet (cap.) ; 14. Max (21. Malié 56e), 13. Vakacegu (20. Suchier 67e), 12. Puyo, 11. Gmir ; 10. Fournil, 9. Chaput ; 7. Ramoneda (22. Massot 64e), 8. Carmignani (19. Manoa 53e), 6. Zouhair ; 5. Maamry, 4. Toevalu (18. Caillet 53e) ; 3. Aho (23. Boughamni 67e ; Fernandes Moreira 78e), 2. Levi (16. Ardiaca 77e), 1. Fernandes Moreira (17. Sheklashvili 56e). 25 - 20 MONT-DE-MARSAN 15. Dubié ; 14. Cabannes (22. Vunisa 54e), 13. Leota, 12. Mirande (21. Price 66e), 11. Salawa ; 10. Dut (20. Claverie 67e), 9. Pic ; 7. Brethous (Fiorini 67e-77e), 8. Taulanga (23. Ormaechea 28e-34e), 6. Tastet (18. Bost 61e) ; 5. Lewaravu (19. Lemalu 66e), 4. Liebenberg ; 3. Giudicelli (23. S. Ormaechea 46e), 2. Blanchard (cap.) (16. Caudullo 46e), 1. Fiorini (17. Rameau 46e). LES ÉTOILES ★★★ Fournil ★★ Ramoneda, Gmir ; Taulanga ★ Aho, Fernandes Moreira, Zouhair, Vakacegu ; Cabannes, Caudullo, Tastet L’INFIRMERIE Béziers Remplacé onze minutes après son entrée, Mohamed Boughamni souffre d’une contusion à une épaule. Rien de grave. > Carcassonne - Béziers, samedi 18 h 30 Mont-de-Marsan Plusieurs hématomes à relever, mais aucun blessé grave à signaler dans les rangs montois. > Mont-de-Marsan - Aurillac, samedi 18 h 30 19 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Ovalie Fédérale 2 - 17e journée Poule 1 Auxerre Beaune Auxerre (d) - Beaune Compiègne (d) - Domont Drancy - Rouen (o) Paris UC - Gennevilliers Strasbourg (o) - Arras Classement 1. Strasbourg 2. Rouen 3. Beaune 4. Gennevilliers 5. Compiègne 6. Paris UC 7. Arras 8. Domont 9. Drancy 10. Auxerre Pts 64 63 57 42 38 34 33 30 26 22 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 14 13 13 9 8 7 6 6 5 4 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 3 4 4 8 9 10 11 11 12 13 Drancy Rouen 21 25 À AUXERRE (Patrick Martin) Dimanche 15 heures - Beaune bat Auxerre 25-21 (7-10). Arbitre : M. Mulot (IDF). À COMPIÈGNE (Bruno Piazza) Dimanche 15 heures - Domont bat Compiègne 31-29 (20-16). Arbitre : M. Valençon (LY). Bo 6 8 3 2 1 2 2 1 0 0 Beaune : 3E de Lucet (39e), Y. Takouachet (79e), Tetu (80e + 2) ; 2T (39e, 79e), 2P (47e, 62e) Artero. Auxerre : 2E Pires Cabral (29e), Tchelidze (43e) ; 1T, 3P (33e, 67e 74e) Champeau. Carton blanc : Zamengo (63e). Domont : 3E Mtcheolishvili (20e), Vaultier (24e, 73e) ; 2T (20e, 24e), 2P (14e, 25e), 2DG (49e, 80e+4) Roland. Compiègne : 3E Carlier (31e), Martin (35e), M. Tomas (70e) ; 1T (70e), 4P (2e, 10e, 47e, 80e+2) Drahonnet. Carton blanc : Domont, Goncalves (47e). LES MEILLEURS À Beaune, Imani, Lucet et Lachaud ; à Auxerre, Sordia, Dhuin et Lonsadze. LES MEILLEURS À Domont, Stady, Roland, Goncalves, Vaultier, Tobin ; à Compiègne, Jeffrey, Frion, Hubatz, Martin, Carrara. Paris UC Gennevillies Strasbourg Arras Bd 2 3 2 4 5 4 7 5 6 6 À DRANCY (Laurent Plot) Dimanche 15 heures - Rouen bat Drancy 36-6 (22-3) - Arbitre : M. Despoix (AL). Rouen : 5E Hordila (12e), Carne (15e), Kamato (28e), Mercer (60e), Cozens (79e) ; 4T (12e, 28e, 60e, 79e), 1P (6e) Cozens. Carton blanc : Meunier (60e). Cartons jaunes : Carne (34e), Labitte (44e). Drancy : 2P Hermann (35e, 48e). Carton Blanc : Lahouni. Carton jaune : Berrou (44e). 22 11 À PARIS (Patrick Eyer) - Dimanche 15 heures - Paris UC bat Gennevelliers 22-11 (9-3). Arbitre : M. Bouchet (FL). Paris UC : 1E Perfettini (46e) ; 1T, 5P (12e, 35e, 40e, 42e, 78e) Bouthier. Cartons jaunes : Audifrren (48e). Gennevilliers : 1E Akarmoudi (60e) ; 2P Carbonnier (30e, 55e). Cartons jaunes : Rippoll (60e), Attal (52e). LES MEILLEURS À Paris UC, Verrier, Doustalet, Bouthier, Trinh-Duc ; à Gennevilliers, Hourson. LES MEILLEURS À Rouen, Cozens, Ellyat, Sy, Mercer ; à Drancy, Dwoinikoff, Nicaise, Lahouni, Berrou. Poule 3 Classement 1. Rumilly 2. Saint-Savin 3. Villeurbanne 4. Beaurepaire 5. Villefranche/Saô. 6. Le Creusot 7. Seyssins 8. Montmélian 9. Pontarlier 10. Vichy Pts 59 52 51 50 42 41 37 31 29 6 G. 12 11 11 11 8 9 8 6 7 0 Rumilly Seyssins N. 1 0 0 0 0 0 0 1 0 2 P. 4 6 6 6 9 8 9 10 10 15 45 14 Vierzon - Tours (d) MLSGP - Orsay Nantes (o) - Poitiers Niort - Soyaux-Angoulême (o) Rennes (d) - Suresnes (o) Classement Pts 1. Soyaux-Angoulême 78 2. Niort 56 3. Nantes 47 4. Suresnes 47 5. Tours 41 6. MLSGP 39 7. Orsay 36 8. Vierzon 30 9. Rennes 26 10. Poitiers 7 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 20-18 15-26 23-6 13-45 16-23 G. 17 12 10 9 9 8 8 6 5 0 N. 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 P. 0 5 7 8 8 8 9 10 12 17 Nantes Poitiers Bo 10 6 3 3 1 1 1 0 0 0 Bd 0 2 4 8 4 4 3 4 6 7 23 6 À NANTES (Xavier Lolliot) Dimanche 15 heures - Nantes bat Poitiers 23-6 (13-3). Arbitre : M. Gayoux (BR) Strasbourg : 6E Traoré (4e), Legon (23e), Naisilisili (40e+1), Matt (60e), Bronquard (68e), Zambelli (76e) ; 6 T (4e, 23e, 40e+1, 60e, 68e, 76e), 1P (16e) Lombard. Carton jaune : Traoré (29e). Arras : 2E Mercier (45e), Lagnel (62e) ; 2T (45e, 62e) Mercier. Carton jaune : Comet (23e). Nantes : 4E T. Kerdrain (21e, 73e), Gougeon (40e), Réveillère (57e) ; 1P Réveillère (13e). Poitiers : 2P : Dumas (10e, 25e). Carton blanc : A. Boutet (16e). 39 12 Montmélian Beaurepaire 23 13 À LE CREUSOT (Alain Bollery) Dimanche 15 heures - Le Creusot bat Pontarlier 39-12 (21-9). Arbitre : M. Paupe (AP). À MONTMÉLIAN (Philippe Burstert) Dimanche 15 heures - Montmélian bat Beaurepaire 23-13 (17-10). Arbitre : M. Gritti (PR). Bo 6 5 4 2 4 3 1 2 1 0 Le Creusot : 4E Dichant (6e), Bordet (22e), Creuillenet (74e), Ormaechea (80e) ; 2T (22e, 78e), 5P (10e, 31e, 39e, 71e, 74e) Richards. Pontarlier : 4P Vehabovic (3e, 20e, 61e), Charpentier (27e). Montmélian : 2E Chabaud (23e), de pénalité (26e) ; 2T et 3P (5e, 50e, 73e) Finas. Carton blanc : Fustinoni (53e). Carton jaune : Gaspar (80e). Beaurepaire : 1E Milhet (11e) ; 1T, 2P (40e, 55e) Stienne. Carton blanc : Cros (49e). 36 15 Vierzon Tours À STRASBOURG (François Namur) Dimanche 15 heures -Strasbourg bat Arras 45-14 (24-0). Arbitre : M. Leblanc (IDF). 39-12 23-13 36-15 10-21 66-13 Bd 3 3 3 4 6 2 4 3 0 2 Poule 2 LES MEILLEURS À Nantes, T. Kerdrain, Blaque, D. Kerdrain ; à Poitiers, D. Boutet, Duams, Barré. LES MEILLEURS À Strasbourg, Legon, Bauer, Traoré, Lombard ; à Arras, Courtois. Le Creusot Pontarlier J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 29 31 21-25 29-31 6-36 22-11 45-14 6 36 Le Creusot (o) - Pontarlier Montmélian - Beaurepaire Rumilly (o) - Seyssins Villefranche/Saô. - Saint-Savin Villeurbanne (o) - Vichy Compiègne Domont LES MEILLEURS À Le Creusot, Lefèvre, Kotze, Bordet ; à Pontarlier, Humbert, Forestier. Villefranche-sur-Saône Saint-Savin 10 21 LES MEILLEURS À Montmélian, Forest, Fustinoni, Amirante, Rey, Lison ; à Beaurepaire, Milhet, Lucas. Villeurbanne Vichy 66 13 Poule 4 St-Raphaël-Fréjus (o) - St-Marcel-L'Is.-A. 40-7 Châteaurenard (o) - Bédarrides 33-7 Hyères-Carqueiranne (d) - Grasse 20-22 Monteux (d) - St-Jean-en-Royans 16-18 Pierrelatte-Tricas. (o) - Givors 33-20 Classement Pts J. G. 1. Hyères-Carqueiranne6417 14 2. Pierrelatte-Tricas. 63 17 14 3. Châteaurenard 61 17 13 4. Grasse 60 17 13 5. St-Jean-en-Royans 42 17 9 6. St-Raphaël-Fréjus 41 17 8 7. Bédarrides 32 17 6 8. Monteux 25 17 5 9. Givors 17 17 3 10. St-Marcel-L'Is.-A. 1 17 0 Hyères-Carqueiranne Grasse N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 3 3 4 4 8 9 11 12 14 17 Bo 5 6 7 5 2 4 3 0 0 0 Bd 3 1 2 3 4 5 5 5 5 1 20 22 20 18 À VIERZON (Jacky Bavouset) - Samedi 19 heures - Vierzon bat Tours 20-18 (100). Arbitre : M. Burillon (LY) Vierzon : 3E Poulain (7e), Astier (40e), Patane (55e) ; 1T (55e), 1P (69e) Franke Tours : 2E Munoz (43e), Ruquier (53e), 1T (53e), 2P (33e, 67e) Amirault. LES MEILLEURS À Vierzon, Poulain, Summerell, Van Wyk ; à Tours, Ruquier, Daguy, Dioton. MLSGP Orsay 15 26 À MAISONS-LAFFITTE (Clément Suman) - Dimanche 15 heures - Orsay bat le Maisons-Laffite-Saint-GermainPoissy 26-15 (3-10) - Arbitre : M. Lalaude (PDL). Orsay : 2E Girardeau (65e), Michelet (69e) ; 2T, 4P (21e, 60e, 66e, 70e, 75e, 78e) Legal. Carton blanc : Morosan (54e). MLSGP : 2E Pierre (10e), Simonnot (55e), 1T, 1P Camps (18e) Camps. Carton blanc : Cheminet (64e). LES MEILLEURS À Orsay, Girardeau, Michelet, Degennes ; au MLSGP, Hireche, Bernard. Niort Soyaux-Angoulême 13 45 Rennes Suresnes 16 23 À NIORT (Denis Jumeau) Dimanche 15 heures - Soyaux-Angoulême bat Niort 45 à 13 (6-18). Arbitre : M. Cochez (Nord). À RENNES (Didier Bertin) Dimanche 15 heures - Suresnes bat Rennes 1623 (9-13). Arbitre : M. Nouli (CE). Soyaux-Angoulême : 3E Veniat (45e), Laulhe (75e), Duca (79e) ; 3T Vletter, 7P Vletter (18e, 24e, 30e, 34e, 40e, 55e, 62e), 1DG Duca (1e). Cartons jaunes : Veniat (22e). Niort : 1E Wacrenier (50e) ; 1T Chauvet (50e) ; 2P Sapparrart (16e), Chauvet (26e). Carton jaune : Partaud (22e). Cartons blancs : Wacrenier (29e), Elissalde (44e). Suresne : 4E D. Lozet (5e), Péoc (25e), Cebron de lisle (55e), A. Lozet (72e) 1DG D. Lozet (25e). Rennes : 1E de pénalité (63e), 1T, 3P Hugonnier (9e, 13e, 33e). LES MEILLEURS À Suresnes, Lozet, Peoc h, Cebron de lisle, Marcellesi ; à Rennes, Guillaudeux, Lannelonque, Herbert. LES MEILLEURS À Soyaux-Angoulême, Vletter, Veniat, Howel ; à Niort, Wacrenier. Saint-Raphaël-Fréjus 40 Saint-Marcel-Isle-d’Abeau 7 Chateaurenard Bédarrides À SAINT-RAPHAËL (Claude Jeanson) Saint-Raphaël-Fréjus bat Saint-MarcelIsle-d’Abeau 40-7 (14-7). Arbitre : M. Pique (PCA). À CHÂTEAURENARD (Jean Louis Robin) - Dimanche 15 heures Châteaurenard bat Bédarrides 33-7 (23-7). Arbitre : M. Charleroy (IDF). Saint-Raphaël-Fréjus : 6E Prat (20e), Cothenet (49e), Fakailo (40e), Tedesco (62e), Pla (57e), Luccisano (74e) ; 5T (20e, 49e, 57e, 62e, 74e) Baruteu. Carton blanc : Muller (60e). Carton jaune : Massel (65e). Carton rouge : Prat (37e). Saint-Marcel-Isle-d’Abeau : 1E Sicart (5e) ; 1T Denisse. Châteaurenard : 4E Bagnol (13e), Akdime (23e), Xavier (65e), Bonnafoux (75e) ; 2T (13e, 23e), 1P (5e) Bonnafoux. Carton jaune : Jeanjean (31e). Bédarrides : 1E Dagorne (26e), 1T Roche (26e). Cartons blanc : Menar (29e), Bach Taï (64e). LES MEILLEURS À Saint-Raphaël-Fréjus, Cothenet, Kokurek, Galhaut ; à Monteux, Combe, Denisse. Monteux Saint-Jean-en-Royans 16 18 33 7 LES MEILLEURS À Châteaurenard, Akdime, Bonnafoux, Bouaouali, S. Fabre ; à Bédarrides, Menar, Bach Taï, Dagorne. Pierelatte-Tricastin Givors 33 20 À RUMILLY (Jean-Pierre Dunand) Dimanche 15 h 30 - Rumilly bat Seyssins 36-15 (17-8). Arbitre : M. Abel Coindoz (LY). À VILLEFRANCHE SUR SAÔNE (Denis Bringer) - Dimanche 15 h 15 - SaintSavin bat Villefranche-sur-Saône 21-10 (21-5). Arbitre : M. Zarne (IDF). À VILLEURBANNE (Thierry Talercio) Dimanche 15 heures - Villeurbanne bat Vichy 66-13 (33-13). Arbitre : M. Levy. À HYÈRES (Pierre Savidan) - Dimanche 15 heures - Grasse bat HyèresCarqueiranne-La Crau 22-20 (10-12). Arbitre : M. Chérèque (AP). ÀMONTEUX (Jean-Louis Delauzun) Dimanche 15 h 30 - Saint-Jean-enRoyans bat Monteux 18-16 (9-6). Arbitre : M. Ramos (LD). À TRICASTIN (Corentin Vaissière) Dimanche 15 heures - PierelatteTricastin bat Givors 33-20 (21-10) Arbitre : M. Soulier (Auvergne). Rumilly : 5E Carquillat (26e), Dejean (38e), Trabichet (43e), Oulouma (65e), Vial (70e) ; 4T Thomas (26e, 38e, 43e), Oulouma (65e) ; 1P Thomas (40e). Seyssins : 2E De Matteis (28e), F. Gaignon (50e) ; 1T (50e), 1P (37e) De Matteis. Saint Savin : 3E Teillon (13e), Neurdin (24e), pénalité (32e) ; 3T Grandjean. Cartons blancs : Labrit (46e). Carton jaune : Flacher (40e). Carton rouge : Labrit (60e). Villefranche : 2E F. Carmona (40e+4), Dubost (47e). Cartons jaunes : Guyot (32e), Micu (40e). Carton rouge : Micu (60e). Villeurbanne : 10E Rizzi (1e), Bourgeot (7e), Guerry (20e), Bernard (25e), Bernath-Yendt (28e), Casalli (30e) Boissière (37e), Jacquet (41e), Belliard (52e), Dernard (66e) ; 8T (1e, 7e, 20e, 25e, 28e, 41e, 52e, 66e). Vichy : 1E Morel (25e) ; 1T, 2PChimeletta (13e, 25e). Grasse : 1E Barberis (10e) ; 1T, 5P (20e, 57e, 59e, 63e, 78e) Fraser. Carton blanc : Besson (31e). Carton jaune : Besson (43e). Hyères-Carqueiranne-La Crau : 3E Dahbi (22e), De Pasquale (45e), Turpin (75e); 1T (22e), 1P (49e) Mercier. Cartons jaunes : Le Corvec (7e), Dahbi (78e). Saint-Jean-en-Royans : 5P Gerin (10e, 17e, 23e, 55e, 70e) ; 1DG Martin (66e). Carton jaune : Belle (58e). Monteux : 1E Mortelette Marc (45e) ; 1T, 3P Lambert (15e, 53e, 58e). Carton jaune : Mortelette (36e). LES MEILLEURS À Villeurbanne, Decourt, Borde, Guerry, Bernath Yendt ; à Vichy, Chimeletta, Morel, Claude. LES MEILLEURS À Grasse, Fraser, Quarrie, Tuilakepa, Le Guevel ; à HyèresCarqueiranne-La Crau, Seguin, Ramel, De Pasquale. Pierelatte-Tricastin : 5E Arnaud (23e), Mendes-Tavares (30e), Tormo (40e), Pourret (58e), Seville (61e) ; 4T Arnaud (23e, 30e, 40e, 61e). Carton blanc : Pourret (70e). Givors : 2E Nowak (35e), Mafidmi (76e) ; 2T (35e, 76e), 2P (40+2e, 45e) Boukhaloua. Carton blanc : Nefoussi (54e). LES MEILLEURS À Rumilly, Thomas, Rameaux, Dejean, Cheminal ; à Seyssins, Molmerey, F. Gaignon, De Matteis. Fédérale 2B POULE 1 Auxerre - Beaune (o) 12-35 Compiègne - Domont (d) 22-15 Drancy (d) - Rouen 8-13 Paris UC - Gennevilliers (d) 20-18 Strasbourg - Arras Forf. 2 Classement - 1. Paris UC, 70 pts, 17 m; 2. Rouen, 65 pts, 17 m; 3. Gennevilliers, 56 pts, 17 m; 4. Beaune, 50 pts, 17 m; 5. Strasbourg, 50 pts, 17 m; 6. Drancy, 45 pts, 17 m; 7. Compiègne, 24 pts, 17 m; 8. Auxerre, 16 pts, 17 m; 9. Arras, 16 pts, 17 m; 10. Domont, 16 pts, 17 m. POULE 2 Vierzon - Tours NC MLSGP - Orsay 20-10 Nantes - Poitiers (d) 22-17 Niort - Soyaux-Angoulême NC Rennes (o) - Suresnes 37-12 Classement - 1. Soyaux-Angoulême, 63 pts, 16 m; 2. Suresnes, 52 pts, 16 m; 3. Rennes, 49 pts, 17 m; 4. Orsay, 45 pts, 17 m; 5. Niort, 44 pts, 16 m; 6. MLSGP, 41 pts, 17 m; 7. Nantes, 36 pts, 17 m; 8. Tours, 32 pts, 15 m; 9. Vierzon, 14 pts, 16 m; 10. Poitiers, 6 pts, 17 m. LES MEILLEURS À Saint-Savin, Sitterlin, Neurdin, Bonnet-Gonnet ; à Villefranchesur-Saône, Husson, Kabi, Gusmini. POULE 3 Le Creusot - Pontarlier NC Montmélian (o) - Beaurepaire 92-15 Rumilly (o) - Seyssins 62-0 Villefranche/Saô. (o) - Saint-Savin 29-6 Villeurbanne - Vichy Forf. 2 Classement - 1. Villeurbanne, 62 pts, 17 m; 2. Rumilly, 61 pts, 17 m; 3. Saint-Savin, 56 pts, 17 m; 4. Montmélian, 56 pts, 17 m; 5. Villefranche/Saô., 55 pts, 17 m; 6. Seyssins, 35 pts, 17 m; 7. Le Creusot, 23 pts, 16 m; 8. Beaurepaire, 22 pts, 17 m; 9. Pontarlier, 13 pts, 16 m; 10. Vichy, 10 pts, 17 m. POULE 4 St-Raphaël-Fréjus (o) - St-Marcel-L'Is.-A. 31-7 Châteaurenard (o) - Bédarrides 29-0 Hyères-Carqueiranne (o) - Grasse 34-5 Monteux (d) - St-Jean-en-Royans 10-16 Pierrelatte-Tricas. - Givors 20-3 Classement - 1. St-Raphaël-Fréjus, 64 pts, 17 m; 2. Hyères-Carqueiranne, 58 pts, 17 m; 3. Pierrelatte-Tricas., 57 pts, 17 m; 4. St-Jean-enRoyans, 56 pts, 17 m; 5. Châteaurenard, 51 pts, 17 m; 6. Grasse, 50 pts, 17 m; 7. Bédarrides, 24 pts, 17 m; 8. Givors, 23 pts, 17 m; 9. Monteux, 18 pts, 17 m; 10. St-Marcel-L'Is.-A., 2 pts, 17 m. POULE 6 Bergerac (o) - Libourne 44-10 Castelsarrasin (o) - Belvès 20-3 Figeac - Montauban RC 29-29 Isle/Vienne - Decazeville 18-8 Sarlat (o) - Saint-Junien 62-5 Classement - 1. Sarlat, 59 pts, 17 m; 2. Isle/Vienne, 54 pts, 17 m; 3. Montauban RC, 53 pts, 17 m; 4. Bergerac, 48 pts, 17 m; 5. Castelsarrasin, 46 pts, 17 m; 6. Decazeville, 45 pts, 17 m; 7. Belvès, 42 pts, 17 m; 8. Figeac, 26 pts, 17 m; 9. Libourne, 22 pts, 17 m; 10. SaintJunien, 2 pts, 17 m. POULE 5 Villefranche-de-L. (o) - Céret 36-11 Agde - Argelès-sur-Mer Forf. 2 Leucate-Roq. - Mazamet 9-9 Millau (o) - Avignon-Le Pont. 66-17 Quillan (o) - Nîmes 44-12 Classement - 1. Agde, 65 pts, 17 m; 2. Villefranche-de-L., 54 pts, 17 m; 3. Mazamet, 53 pts, 17 m; 4. Leucate-Roq., 51 pts, 17 m; 5. Céret, 42 pts, 17 m; 6. Quillan, 35 pts, 17 m; 7. Argelèssur-Mer, 29 pts, 17 m; 8. Millau, 27 pts, 17 m; 9. Avignon-Le Pont., 22 pts, 17 m; 10. Nîmes, 19 pts, 17 m. POULE 8 Aire/l'Adour - Anglet (d) 8-6 Argelès-Gazost - St-Médard-en-J. (o) 13-36 Bassin d'Arcachon - Salles (d) 8-6 Orthez - Lombez-Samatan (o) 3-34 Tournefeuille - St-Sulpice/Lèze (o) 6-22 Classement - 1. Lombez-Samatan, 61 pts, 17 m; 2. St-Sulpice/Lèze, 60 pts, 17 m; 3. St-Médarden-J., 56 pts, 17 m; 4. Bassin d'Arcachon, 47 pts, 16 m; 5. Anglet, 44 pts, 17 m; 6. Aire/l'Adour, 41 pts, 17 m; 7. Salles, 38 pts, 17 m; 8. Tournefeuille, 25 pts, 17 m; 9. Orthez, 12 pts, 17 m; 10. Argelès-Gazost, 8 pts, 16 m. POULE 7 Aramits-Asasp - Marmande 10-30 Gaillac - Boucau-Tarnos (d) 12-5 L'Isle-Jourdain - Graulhet 25-0 Nafarroa - Fleurance 31-21 Saverdun - Morlaàs 21-7 Classement - 1. Marmande, 63 pts, 17 m; 2. Gaillac, 54 pts, 17 m; 3. Fleurance, 53 pts, 17 m; 4. Nafarroa, 50 pts, 17 m; 5. L'Isle-Jourdain, 47 pts, 17 m; 6. Saverdun, 33 pts, 17 m; 7. Morlaàs, 29 pts, 17 m; 8. Boucau-Tarnos, 27 pts, 17 m; 9. Graulhet, 26 pts, 17 m; 10. Aramits-Asasp, 12 pts, 17 m. LES MEILLEURS À Saint-Jean-en-Royans, Martin, Derbier, Begot ; à Monteux, Mortelette, Lambert, Chamoulaud. LES MEILLEURS À Pierelatte-Tricastin, Zanini, Dellong, Chabanne, Arnaud ; à Givors, Nowak, Boukhaloua, Guelpa. Moins de 18 ans POUR UN SOUFFLE ... L Par Frédéric SOURICE ’équipe de France des moins de 18 ans a bouclé, samedi, à Grande-Synthe, sa préparation aux championnats d’Europe d’avril. L’opposition face aux voisins anglais était idéale pour se jauger. Les Bleus se sont inclinés d’un souffle (17-18), mais plutôt logiquement face à une équipe britannique légèrement au-dessus. Courageux, les Français ont entrevu la victoire lorsque Dorian Laborde a marqué, en coin, à l’ult i m e m i n u t e. H é l a s, l e Montpelliérain Thimothée Guillimin, excentré, ne passait pas la transformation. Les spectateurs ont quitté le stade en retenant le nom d’Arthur Retière. Ce gamin de 17 ans (il les aura en août), le fils de Didier, le seul de l’équipe surclassé avec les 1996, a brillé de mille feux. Il offrait le premier essai à Karim Qadiri, avant d’être à l’initiative du deuxième, où le bon coup de pied d’Anthony Belleau trouvait Sacha Valleau. Pas suffisant. « C’est une grosse déception car les joueurs se sont beaucoup investis. On a fait quel- france Angleterre À GRANDE-SYNTHE - Samedi 19 heures - Angleterre bat France 18-17 (13-12) - Arbitre : M. Grove-White (Écosse). Angleterre : 2E Beckett (21e), Jennings (49e) ; 1T (21e), 2P (3e, 38e) Evans. France : 3E Qadiri (5e), Valleau (34e), Laborde (75e) ; 1T Belleau (5e) FRANCE Aulas (Lyon ; Dupont, Auch 59e) ; Laborde (Mont-de-Marsan), Septar (Brive ; Decrop, Toulouse 19e), Roudil (La Rochelle), Qadiri (Massy) ; (o) Belleau (Agen ; Guillimin, Montpellier 60e), (m) Retière (Nuits-Saint- ques grosses fautes en défense, perdu des ballons importants en touche. Mais les gars se sont battus jusqu’au bout, à l’image du dernier essai. C’est plutôt porteur d’espoir », indiquait Philippe Boher, qui va donner, cette semaine, la liste des sélectionnés pour l’Euro. ■ 17 18 Georges) ; Jelonch (Auch), Valleau (Toulouse ; Walcker, Perpignan 68e), Cancoriet (Massy) ; Hannoyer (Tournus), Grenod (Aixen-Provence, Tanguy, La Rochelle 29e) ; Simutoga (Clermont-Ferrand ; Pirlet, Toulouse 55e), Beheregaray (Pau ; Martin, Brive 49e), Walcker (Perpignan ; Castets, Montpellier 52e). ANGLETERRE Prell (Cowell 58e) ; Little, Clark, Thacker (Homer 49 e ), Wacokecoke (Marchant 49e) ; (o) Evans (Underhill 58e), (m) Jennings ; Beckett, Ludlam, Batley ; Peters, Maksymiw ; Adeniran-Olule (Ciaran 49e), Walker (Adams 59e), Edgson (Boyce (49e). 20 Ovalie Fédérale 2 - 17e journée Poule 5 Villefranche-de-L. - Céret Agde (o) - Argelès-sur-Mer Leucate-Roq. - Mazamet Millau - Avignon-Le Pont. (d) Quillan - Nîmes Classement 1. Agde 2. Villefranche-de-L. 3. Millau 4. Céret 5. Leucate-Roq. 6. Avignon-Le Pont. 7. Nîmes 8. Mazamet 9. Argelès-sur-Mer 10. Quillan Pts 55 50 48 43 41 41 39 37 22 20 18-0 36-18 25-13 29-27 0-10 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 12 10 10 9 9 8 8 8 3 4 N. 0 2 0 1 1 1 1 0 1 1 P. 5 5 7 7 7 8 8 9 13 12 Leucate-Roquefort Mazamet Bo 3 4 1 5 0 2 1 2 0 0 Bd 4 2 7 0 3 5 4 3 8 2 25 13 À LEUCATE (Rolland SORMANI) Leucate-Roquefort bat Mazamet 25-13 (10-3). Arbitre : M. Mounier (DA). Leucate-Roquefort : 3E Fellous (6e), Augustin (48e), Alvarez (81e) ; 2T (6e, 48e), 2P (2e, 58e) Castany. Cartons blancs : Pujolle (24e), Billaud (41e). Mazamet : 1E collectif (64e) ; 1T, 2P (41e, 43e) Garcia. Carton jaune : Garcia (78e). LES MEILLEURS À Leucate-Roquefort, Lamache, Castany, Attiel, Fellous, Billau, Beccuau, Augustin ; à Mazamet, Assemat, Icher, Garcia, Darvielle, Marcorelle. Poule 7 L’Isle-Jourdain Graulhet Pts 55 48 42 41 38 36 36 35 35 30 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 32-25 25-18 21-13 22-13 33-13 G. 12 10 9 9 8 7 8 6 8 6 N. 0 0 1 1 0 0 0 1 1 0 P. 5 7 7 7 9 10 9 10 8 11 Bo 5 3 2 2 2 2 2 3 0 1 Bd 2 5 2 1 4 6 2 6 1 5 21 13 18 0 À VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS (Denis Fauré) - Samedi 17 h 30 Villefranche-de-Lauragais bat Céret 18-0 (18-0). Arbitre : M. Carrère (AB). Villefranche-de-Lauragais : 6P Ricardo (9e, 11e, 22e, 28e, 31e, 40e+1). Céret. Carton blanc : Hamiche(40+1). Carton jaune : Nou (71e). LES MEILLEURS À Villefranche-deLauragais, Delbosc, G. Prax, Blache, Ricardo ; à Céret, Ferrer, Aniès, Sanz, Hour Sempé. Millau Avignon-Le Pontet 29 27 Agde Argelès-sur-Mer 36 18 À AGDE (Henri Geoffroy) - Dimanche 15 heures - Agde bat Argelès-sur-Mer 36-18 (10-10). Arbitre : M. Esclavard (PA). Agde : 5E Abela (10e), Haghedoren (41e), Amoros (47e), Lopez (61e), Ferret (75e) ; 4T (26e, 41e, 61e, 75e), 1P (5e) Amoros. Argelès-sur-Mer : 2E Crouille (7e), Poll (71e) ; 1T (7e), 2P (25e, 44e) Carasco. LES MEILLEURS À Agde, Abela, Solis, Haghedoren,Varela, Amoros ; à Argelèssur-Mer, Sanz, Gouge, Vanquelef, Massoteau, Schram. Quillan Nîmes 0 10 Poule 6 Bergerac (o) - Libourne Castelsarrasin (o) - Belvès Figeac (o) - Montauban RC Isle/Vienne - Decazeville Sarlat - Saint-Junien (d) Classement 1. Bergerac 2. Castelsarrasin 3. Libourne 4. Figeac 5. Sarlat 6. Montauban RC 7. Decazeville 8. Belvès 9. Saint-Junien 10. Isle/Vienne Pts 72 53 51 39 38 38 34 31 29 10 29-13 45-0 35-13 3-25 23-16 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 14 10 11 8 8 8 7 6 6 1 N. 2 4 0 1 1 1 1 1 1 0 P. 1 3 6 8 8 8 9 10 10 16 Figeac Montauban RC Bo 12 2 4 2 0 1 1 1 0 1 Bd 0 3 3 3 4 3 3 4 3 5 35 13 Bergerac Libourne 29 13 45 0 À BERGERAC (Jean-Paul Dubourg) Samedi 19 h 30 - Bergerac bat Libourne 29-13 (14-7). Arbitre : M. Maréchal (CBL). À CASTELSARRASIN (Armelle Contamin) - Dimanche 15 h 30 Castelsarrasin bat Belvès 45-0 (16-0). Arbitre : M. Sanchez (CE). Bergerac : 4E Xiffre (10e), Naude (30e), Bertin (46e), Bertin (72e) ; 3T, 1P Naude. Cartons blancs : Sallaberry (34e), Sissombath (36e). Carton rouge : Casagrande (24e). Libourne : 1E de pénalité (38e) ; 1T, 2P (7e, 54e) Guenin. Carton blanc : Ghaouti (60e). Carton jaune : Dubernet. Carton rouge : Anaya (24e). Castelsarrasin : 6E Clermont (32e), Laurent (42e), Loukili (54e), Limbert (60e, 74e, 81e) ; 3T Pays (33e, 55e), J. Gendre (62e) ; 3P Pays (22e, 36e, 40e). LES MEILLEURS À Bergerac, Naude, Bertin, Xiffre, Farmer, Pons, Borderie ; à Libourne : Guénin, Ouchéne. Isle-sur-Vienne Decazeville 3 25 LES MEILLEURS À Castelsarrasin, Clermont, Limbert, Gendre, De Raed, Gorcioaia ; à Belvès, Champelovier, Kenniche, Durand. Sarlat Saint-Junien 23 16 À QUILLAN (Brigitte Bourrel) Dimanche 15 h 30 - Nîmes bat Quillan 10-0 (5-0). Arbitre : M. Darche (MPY). À FIGEAC (Jean-Claude Boyer) Dimanche 15 heures - Figeac bat Montauban RC 35-23 (10-3). Arbitre : M. Lespes (IDF). À ISLE-SUR-VIENNE (Jean-François Darthoux) - Decazeville bat Isle-surVienne 25-3 (16-3). Arbitre : M. Leicht (CA). À SARLAT (Thierry Repetto) Dimanche 15 heures - Sarlat bat SaintJunien 23-16 (10-9). Arbitre : M. Martin (CE). Millau : 1E Parmentelo (21e), 7P Castan (2e, 25e, 46e, 51e, 63e, 68e, 76e), 1DG Escalais (38e). Avignon-Le Pontet : 2E Mabilon (6e), Raynaud (45e) ; 1T Barnes (46e) ; 5P Khedairia (5e) Barnes (16e, 61e, 66e, 71e). Cartons jaunes : Barnes (29e), Farani (75e). Nîmes : 2E Daniel (8e) Grimal (42e). Cartons blancs : Binard (34e), Aubery (70e). Quillan. Cartons jaunes : Bonafos (29e), Maugard (55e). Figeac : 5E Sibot (1re), Pégourié (13e, 80e), Thomas (56e), Pllotchi (74e) ; 5T Accorsi. Montauban RC : 2E Verdier (60e) Mazzer (70e) ; 1P Fauque (16e). Carton blanc : Reydi (22e). Carton jaune : Thomas (55e). Decazeville : 1E Legrand (2e) ; 1T, 6P (18e, 30e, 38e, 47e, 50e, 69e) Petitjean. Carton jaune : Rivas (22e). Cartons rouges : Ludier (1re), Rivas (43e). Isle-sur-Vienne : 1P Barrière (26e). Carton blanc : Perrier (43e). Cartons jaunes : Lacoux (7e, 69e), Perrier (75e). Cartons rouges : Floirat (14e), Lacoux (69e). Sarlat : 2E Fontenay (17e), Carrière (63e) ; 2T Sichi (17e), De Muylder (63e) ; 3P Sichi (39e, 43e, 48e). Saint-Junien : 1E Gilibert (72e) ; 1T, 3P (8e, 10e, 21e) Surget. LES MEILLEURS À Quillan, Maugard, Benassis, Marcos ; à Nîmes, Daniel, Grimal. LES MEILLEURS À Figeac, Sibot, Pégourié, Thomas, Pllotchi, Accorsi ; à Montauban RC, Verdier, Mazzer, Fauque. LES MEILLEURS À Millau, Brunet, Germa, Parmentelot, Castan, Chouchan ; à AvignonLe Pontet, Bastien, Farani, Raynaud, Mabilon. 32 25 Gaillac Boucau-Tarnos 25 18 Bassin d’Arcachon Salles Poule 8 A ARAMITS (Bernard Cabanius) Dimanche 15 h 30 - Aramits-Asasp bat Marmande 32-25 (22-8). Arbitre : M. Armengaud (MPY). À GAILLAC (Jean-André Lhopitault) Dimanche 15 h 30 - Gaillac bat Boucau-Tarnos 25-18 (10-10). Arbitre : M. Lacrampe Moine (AB). Bassin d'Arcachon - Salles (d) Aire/l'Adour (d) - Anglet Argelès-Gazost - St-Médard-en-J. Orthez - Lombez-Samatan (d) Tournefeuille (d) - St-Sulpice/Lèze Aramits-Asasp : 4E Chutahandy (13e), Elichabe (23e), Lahore (36e), de pénalité (72e) ; 3T Juhan (23e, 36e) Foix (72e) ; 2P Juhan (5e, 49e). Cartons jaunes : Gallego (30e), Juhan (62e). Marmande : 3E Fedrigo (33e), Le Goc (44e), Benazzi (63e) ; 2T (44e, 63e), 1P (75e) François ; 1DG (8e) Bertrand. Carton blanc : Brignol (28e) Gaillac : 4E Vaissière (37e), Garric (40e), Poplawski (43e), Grégoire (77e) ; 1T Delmas (43e) ; 1P Poplawski (60e). Classement 1. Orthez 2. St-Sulpice/Lèze 3. Lombez-Samatan 4. St-Médard-en-J. 5. Anglet 6. Bassin d'Arcachon 7. Salles 8. Argelès-Gazost 9. Aire/l'Adour 10. Tournefeuille LES MEILLEURS Pour Aramits-Asasp, Chutahandy, Juhan, Elichabe , Gallego ; pour Marmande, Bertrand, Fedrigo, François. Nafarroa Fleurance 22 13 Boucau-Tarnos : 2E Clareboat (17e), Tarfane (67e) ; 1T (17e), 2P (3e) Iputchoa. Carton blanc : Gaye (48e). LES MEILLEURS À Gaillac, Généré, Grégoire, N.Clergue, Garric, Vaissière ; à Boucau-Tarnos Gaye, Dylbaitys, Le Flem, Aadel Saaf, Betbeder, Mays et Sallaberry. Saverdun Morlaàs 33 13 Pts 56 53 51 50 49 33 30 28 27 16 J. 17 17 17 17 17 16 17 16 17 17 G. 12 10 11 11 11 7 5 5 5 2 Argelès-Gazost Saint-Médard-en-Jalles N. 1 1 2 0 0 1 3 1 0 1 P. 4 6 4 6 6 8 9 10 12 14 17 12 19 22 À LA TESTE (Jean-Fabien Silvain) Samedi 16 heures - Bassin d’Arcachon bat Salles 17-12 (8-6). Arbitre : M. Couyoupetrou (BE). À AIRE-SUR-L’ADOUR (Jérémy Marti) Anglet bat Aire-sur-l’Adour 22-19 (9-19). Arbitre : M. Nuchy (CA). Bo 4 5 1 3 1 1 0 1 1 0 Bassin d’Arcachon : 1E Bignon (10e) ; 4P B. Rieger (6e, 52e, 54e, 64e). Carton jaune : Captus (16e). Salles : 2P Prat (8e, 17e) ; 2DG Hardy (50e, 52e). Carton blanc : Laborde (30e). Anglet : 1E Aphesberro (79e) ; 1T, 5P (5e, 18e, 38e, 42e, 49) Fauqué. Cartons jaunes : Lafitte (33e). Aire-sur-l’Adour : 1E Angel (15e) ; 1T, 2P (17e, 36e), 1DG (1e) Labeyrie. Cartons blancs : Bazot (48e), Labeyrie (74e) Bd 2 6 2 3 4 2 4 5 6 6 13 30 LES MEILLEURS Au Bassin d’Arcachon, Pavlov, Bignon, Jaca, Duretvitch ; à Salles, Hardy, les frères Bourrut. Orthez Lombez-Samatan 22 17 À SAVERDUN (Max Bousquié) Dimanche 15 h 30 - Saverdun bat Morlaàs 33-13 (26-8). Arbitre : M. Mestre (LD). À ARGELÈS-GAZOST (Michel Galan) Dimanche 15 heures - Saint-Médarden-Jalles bat Argelès-Gazost 30-13 (10-10). Arbitre : M. Nayrou (MP). À ORTHEZ (Gérard Maysonnave) Dimanche 15 h 30 - Orthez bat LombezSamatan 22-17 (9-8). Arbitre : M. Vitrac (MPY). L’Isle-Jourdain : 2E Rio (37e), Sacilotto (65e) ; 1T Boy (65e) ; 3P Boy (6e, 49e), Bosc (12e). Graulhet : 1E Bueno (75e) ; 1T, 2P (37e, 55e) Bille. Nafarroa : 1E Cadot (39e) ; 1T, 5P (3e, 17e, 27e, 30e, 35e) Gueçaimburu. Fleurance : 2E Lafforgue (77e), Espinasse (80e+6) ; 1P Dupouy (24e). Saverdun : 3E G.Diverd (31e), Mazières (40e), Sieurac (71e) ; 3T, 3P (1e, 8e, 26e), 1DG (10e) Guichou. Cartons jaunes : Caunes (75e), J. Diverd (79e). Carton rouge : Mercadier (81e). Morlaàs : 2E Dany (29e), B.Lesbats (81e) ; 1P Froute (5e). Cartons blancs : Pibourret (48e), Dany (70e). Saint-Médard-en-Jalles : 3E Gineste (7e), Dion (55e), Bares (72e) ; 3T Bares ; 3P Bares (10e), Geneste (47e, 76e). Cartons blancs : Espitalier (30e), Poupeau (68e). Argelès-Gazost : 1E Cazenave (20e) ; 1T, 2P (40e, 57e) Vergez. Cartons blancs : Broueil-Nogué (10e), Cayre (33e), Soutric (38e). Cartons jaunes : Saint-Martin (47e), Cabanne (62e), Bach (70e). Carton rouge : Cayre (51e). Orthez : 1E Lescarboura (41e) ; 1T, 4P (11e, 29e, 48e, 56e) Manolé ; 1DG Bourassin (1re). Cartons jaunes : Lafon (38e), Lasserre (77e). Lombez-Samatan : 1E Chauche (22e) ; 4P Suderie (6e, 52e, 71e, 78e). Cartons jaunes : Labedan (34e), Moulis (73e). LES MEILLEURS À Saverdun Hannoff, Gagnidze, G. Diverd, Pons, Déjean, Guichou, à Morlaàs, Piai, J.-B. Lesbats, Dany. Aire-sur-l’Adour Anglet 17-12 19-22 13-30 22-17 18-20 À SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT (JeanJacques Ambielle) - Dimanche 15 h 30 Nafarroa bat Fleurance 22-13 (22-3). Arbitre : M. Propy (PA). LES MEILLEURS À Nafarroa, Carricart, Inarra, Gueçaimburu, Etcheverria ; à Fleurance, Camacho, Chiari. LES MEILLEURS À Sarlat, Fontenay, Marty, Carrière ; à Saint-Junien, Camisuli, Redon, Ronco. LES MEILLEURS À Decazeville, Petitjean, Legrand ; à Isle-sur-Vienne, Palisson. À L’ISLE-JOURDAIN (Eric Davezac) Dimanche 15 heures - L’Isle-Jourdain bat Graulhet 21-13 (11-3). Arbitre : M. Mastoumecq (BE). LES MEILLEURS Pour l’Isle-Jourdain, Sacilotto, Radelet, Bleys, pour Graulhet, Hedreville, Barthelemy, Pagès. Castelsarrasin Belvès À MILLAU (Dominique Bouteiller) Dimanche 15 heures - Millau bat Avignon 29-27 (14-18). Arbitre : M. Coudert (LIM). Aramits-Asasp Marmande Aramits-Asasp - Marmande (d) Gaillac - Boucau-Tarnos (d) L'Isle-Jourdain - Graulhet Nafarroa - Fleurance Saverdun - Morlaàs Classement 1. Graulhet 2. Gaillac 3. Fleurance 4. Nafarroa 5. Saverdun 6. L'Isle-Jourdain 7. Morlaàs 8. Marmande 9. Aramits-Asasp 10. Boucau-Tarnos Villefranche-de-Lauragais Céret LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE LES MEILLEURS À Saint-Médard, Salis, Espitalier, Jackson, Geneste, Bares ; à Argelès, Véronèse, Dupuy, Soutric, Vergez, Broueil. LES MEILLEURS À Orthez, Lafon, Lahlali, Bielsa, Bourassin, Dourthe ; à LombezSamatan, Chauche, Aygobere, Jaubert, Suderie, Oro. LES MEILLEURS À Aire-sur-l’Adour, Dubos, Labeyrie, Oulié ; à Anglet, Basulto, Aguirre, Fauqué. Tournefeuille Saint-Sulpice-sur-Lèze 18 20 À TOURNEFEUILLE (Jean-Marc Almecija) - Dimanche 15 h 30 - SaintSulpice-sur-Lèze bat Tournefeuille 20-18 (11-7). Arbitre : M. Labriet (BL). Saint-Sulpice-sur-Lèze : 3E Superviol (37e), Milhorat (70e), Rouillou (79e) ; 1T (37e), 1P (51e) Rouillou. Carton jaune : Dejean (32e). Tournefeuille : 2E Forge (13e), Bazet (43e) ; 1T (43e), 2P Baron (6e, 33e). Carton blanc : Clanet (69e). Carton jaune : Pinarello (32e). LES MEILLEURS À Saint-Sulpice-surLèze, Rouillou, Tourtoulou, Milhorat ; à Tournefeuille, Baron, Bazet, Khaoushi. Ovalie Fédérale 3 - 17e journée 21 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Poule 2 Poule 1 Auray - Puilboreau (d) Cholet - La Roche-sur-Y. (d) Les Sables-d'Olonne - Le Rheu (o) Surgères - St-Sébastien-B.-G. Trignac (o) - Plouzané Classement Pts J. 1. Le Rheu 67 17 2. Trignac 61 17 3. Puilboreau 56 17 4. La Roche-sur-Y. 56 17 5. Cholet 43 17 6. Plouzané 39 17 7. Auray 38 17 8. Surgères 24 17 9. St-Sébastien-B.-G. 11 17 10. Les Sables-d'Olonne 9 17 Fédérale 3B Auray - Puilboreau Cholet - La Roche-sur-Y. Les Sables-d'Olonne - Le Rheu Surgères - St-Sébastien-B.-G. Trignac - Plouzané G. 15 12 11 11 9 8 8 5 2 2 9-6 29-27 14-66 8-19 32-11 N. 0 0 0 2 0 0 0 1 1 0 P. 2 5 6 4 8 9 9 11 14 15 Bo 6 9 8 6 4 3 2 1 0 0 Bd 1 4 4 2 3 4 4 1 1 1 Classement 1. Orléans 2. Plaisir 3. Pontault-Combault 4. Chartres 5. Bords de Marne 6. Meaux 7. Saint-Maur 8. Boulogne-Billan. 9. Vincennes 10. Sucy-en-Brie 11. Nogent-le-Rot. Pts 83 68 58 56 40 36 34 28 27 26 20 J. 18 18 18 18 18 18 19 19 18 18 18 32-27 G. 18 15 12 12 8 8 7 6 5 5 4 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 0 3 6 6 10 10 12 13 13 13 14 Bo 11 6 7 6 2 1 3 0 1 2 1 Bd 0 2 3 2 6 3 3 4 6 4 3 Fédérale 3B 0-41 0-24 Forf. 1 8-24 40-7 Poule 5 Classement 1. Ussel 2. Moulins 3. Clermont-Cournon 4. Guéret 5. Bourges 6. Châteauroux 7. Issoudun 8. Pougues 9. Sancerre 10. Clermont-Aub. Pts 64 55 54 52 49 46 37 20 13 9 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 13 12 11 10 10 10 7 4 2 1 N. 1 2 1 3 1 0 2 0 0 0 P. 3 3 5 4 6 7 8 13 15 16 Bords de Marne - Meaux 14-14 Fédérale 3B Châteauroux - Clermont-Cournon Clermont-Aub. - Bourges Moulins - Issoudun Pougues - Guéret Ussel - Sancerre Malemort (o) - St-Yrieix Mussidan - Rochefort Royan-Saujon - Ribérac Saintes - Trélissac Ste-Foy-la-Grande - Nontron Bo 7 3 5 5 2 5 2 0 0 0 Classement 1. Trélissac 2. Rochefort 3. Malemort 4. Ste-Foy-la-Grande 5. St-Yrieix 6. Ribérac 7. Royan-Saujon 8. Mussidan 9. Nontron 10. Saintes Fédérale 3B 7-101 27-11 76-3 29-19 Forf. 2 Ampuis (o) - Vinay Izeaux (o) - St-Jean-de-Bournay Renage-Rives - Montélimar (o) Rhône XV (o) - Le Puy-en-Velay St-Etienne (o) - Véore XV Classement Pts 1. Izeaux 60 2. St-Etienne 58 3. Ampuis 49 4. Montélimar 47 5. Vinay 41 6. Véore XV 40 7. Rhône XV 40 8. Le Puy-en-Velay 27 9. Renage-Rives 25 10. St-Jean-de-Bournay13 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 13 11 9 9 9 8 8 6 5 3 N. 1 0 3 1 0 1 1 0 1 0 P. 3 6 5 7 8 8 8 11 11 14 Fédérale 3B Ampuis - Vinay Izeaux - St-Jean-de-Bournay Renage-Rives - Montélimar Rhône XV - Le Puy-en-Velay St-Etienne - Véore XV J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 12 12 12 11 10 10 5 4 4 2 N. 2 0 0 1 2 0 1 0 0 0 P. 3 5 5 5 5 7 11 13 13 15 Malemort - St-Yrieix Mussidan - Rochefort Royan-Saujon - Ribérac Saintes - Trélissac Ste-Foy-la-Grande - Nontron Bo 5 8 4 5 2 3 1 1 1 0 Classement 1. Aubagne 2. Nice 3. Berre-l'Etang 4. Martigues-Pt-de-B. 5. Six-Fours 6. Draguignan 7. Bastia 8. Aix UC 9. La Valette 10. Vallée du Gapeau 36-23 31-7 30-38 11-9 52-12 Pts 51 50 49 47 46 45 35 32 26 3 J. 17 17 16 17 17 17 16 17 17 17 G. 11 10 11 10 9 10 7 6 5 0 N. 0 1 2 0 2 0 2 2 1 0 P. 6 6 3 7 6 7 7 9 11 17 Pts 63 57 56 49 36 35 33 32 25 10 J. 16 17 17 17 17 17 17 17 16 17 G. 14 12 11 11 8 6 7 7 5 1 N. 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 P. 2 4 5 6 9 10 10 10 11 15 Fédérale 3B Draguignan - Berre-l'Etang Aix UC - La Valette Aubagne - Martigues-Pt-de-B. Six-Fours - Bastia Vallée du Gapeau - Nice Arpajon (o) - Carmaux Gourdon - Lévézou-Ségala Lalinde (d) - Mauriac St-Cernin - Cahors Tournon-d'Agen - Uzerche Bo 2 5 0 2 1 3 0 2 1 0 Classement 1. Cahors 2. Lévézou-Ségala 3. Arpajon 4. Tournon-d'Agen 5. Uzerche 6. St-Cernin 7. Mauriac 8. Gourdon 9. Lalinde 10. Carmaux Fédérale 3B Bizanos - Bon Encontre-Boé Mielan-Mirande-Rab. - St-Gaudens Négrepelisse - Gimont Nérac - Roquefort Pont-Long - Grenade/Garonne 15-3 89-7 14-25 39-10 NC P. 1 6 6 6 9 7 8 10 11 17 Bo 7 4 4 3 3 2 2 2 2 0 Classement 1. St-Denis 2. Houilles 3. Beauvais 4. Marcq-en-Baroeul 5. Epernay 6. Courbevoie 7. L'Aigle 8. Evreux 9. Amiens 10. Pont-Audemer Bd 1 6 4 3 6 1 3 7 6 1 Pts 68 49 48 48 44 38 31 29 24 10 Fédérale 3B Arpajon - Carmaux Gourdon - Lévézou-Ségala Lalinde - Mauriac St-Cernin - Cahors Tournon-d'Agen - Uzerche N. 1 0 2 1 0 1 0 1 0 0 P. 2 6 6 4 6 8 10 11 12 16 N. 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 P. 3 4 5 4 5 7 11 12 16 15 Fédérale 3B Beauvais - Amiens Courbevoie - Pont-Audemer Epernay - St-Denis Houilles - Marcq-en-Baroeul L'Aigle - Evreux J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 15 12 13 9 9 8 8 6 3 2 N. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 P. 2 5 4 8 8 9 9 11 14 15 Ambérieu - Bellegarde (o) Annonay (o) - Thonon-les-B. Meyzieu (o) - Tournon-Tain St-Priest (o) - Bièvre-St-Geoirs Voiron (o) - Rhône sportif Bo 3 7 2 4 2 5 2 2 0 1 Classement Pts 1. Meyzieu 60 2. St-Priest 60 3. Annonay 57 4. Bellegarde 56 5. Voiron 52 6. Tournon-Tain 42 7. Bièvre-St-Geoirs 34 8. Rhône sportif 21 9. Thonon-les-B. 13 10. Ambérieu 11 Fédérale 3B Ambérieu - Bellegarde Annonay - Thonon-les-B. Meyzieu - Tournon-Tain St-Priest - Bièvre-St-Geoirs Voiron - Rhône sportif Bd 1 4 1 5 4 3 6 4 0 2 25-7 12-8 17-82 76-6 Forf. 2 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 12 13 11 11 11 8 6 4 3 2 N. 0 0 3 2 1 1 1 0 0 0 P. 5 4 3 4 5 8 10 13 14 15 Château.-Sorgues (o) - Uzes Côte radieuse (o) - Eyragues Le Boulou - Jacou-Montpellier Les Angles (o) - Thuir Palavas - Lunel 64-23 48-17 37-24 25-6 15-15 Bo 5 3 6 2 2 3 1 0 2 0 Classement 1. Côte radieuse 2. Jacou-Montpellier 3. Le Boulou 4. Lunel 5. Château.-Sorgues 6. Les Angles 7. Palavas 8. Thuir 9. Uzes 10. Eyragues Bo 6 4 4 3 4 1 1 0 0 1 Classement 1. Prades 2. Balma 3. Vendres-Lespignan 4. FCTT 5. Castelnaudary 6. Côte Vermeille 7. Pamiers 8. Pézenas 9. Vallée du Girou 10. Muret Pts 70 53 49 47 47 37 34 24 16 13 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 16 11 11 8 10 7 6 4 2 3 N. 0 1 0 4 1 1 2 3 2 0 P. 1 5 6 5 5 9 9 10 13 13 Fédérale 3B Château.-Sorgues - Uzes Côte radieuse - Eyragues Le Boulou - Jacou-Montpellier Les Angles - Thuir Palavas - Lunel Bd 0 3 1 3 3 5 5 2 4 2 45-13 79-0 36-8 20-25 13-24 Bd 2 2 5 1 2 3 3 5 4 6 59-15 16-20 20-25 NC Remis Bd 4 2 1 1 1 4 5 3 1 3 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 G. 11 12 11 8 9 9 9 5 4 3 N. 0 0 1 3 1 0 1 1 0 1 P. 6 5 5 6 7 8 7 11 13 13 Fédérale 3B Côte Vermeille - Balma FCTT - Castelnaudary Muret - Pézenas Prades - Pamiers Vendres-Lespignan - Vallée du Girou 8-21 27-9 0-23 22-3 47-8 Bo 6 2 4 1 2 4 1 2 0 0 Bd 4 4 2 4 3 3 4 6 2 3 18-6 54-12 31-7 44-18 Forf. 2 Poule 16 Habas - Peyrehorade Mérignac (d) - Monflanquin Mugron - Casteljaloux (d) Rion-des-Landes (d) - Nogaro Riscle (d) - St-Paul-lès-Dax Pts 59 54 45 43 40 35 34 34 30 22 Classement 1. St-Paul-lès-Dax 2. Casteljaloux 3. Nogaro 4. Peyrehorade 5. Mérignac 6. Mugron 7. Rion-des-Landes 8. Monflanquin 9. Riscle 10. Habas Pts 54 54 52 43 43 43 43 30 18 17 Bo 8 6 6 7 5 4 3 2 0 0 0-66 Forf. 2 26-18 Forf. 2 48-3 19-13 36-23 38-10 29-24 6-16 Bo 8 3 3 1 2 1 0 2 0 0 Bd 2 4 4 2 4 3 5 5 5 1 15-49 98-14 33-19 46-16 39-19 Côte Vermeille - Balma FCTT (o) - Castelnaudary Muret - Pézenas Prades (o) - Pamiers Vendres-Lespignan (o) - Vallée du Girou Bd 2 4 4 3 2 6 4 4 3 4 Bo 5 6 5 3 6 5 2 1 1 0 31-5 Forf. 2 16-12 32-31 24-5 Poule 12 5-38 20-20 NC 25-0 6-26 G. 14 11 9 11 10 8 7 5 5 1 G. 13 12 12 13 11 9 5 5 1 1 Poule 11 44-6 21-35 13-17 6-15 Remis J. 17 17 17 16 16 17 17 17 17 17 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 59-15 61-5 16-16 29-6 15-13 Poule 8 Classement Pts 1. Villars-les-D. 64 2. Tavaux-Damparis 59 3. Besançon 55 4. Nuits-St-Georges 45 5. Couches 42 6. Belleville/S. 40 7. St-Claude 40 8. Montchanin 30 9. Colmar 12 10. Dole 11 Fédérale 3B Couches - Belleville/S. Besançon - St-Claude Montchanin - Villars-les-D. Nuits-St-Georges - Dole Tavaux-Damparis - Colmar Bd 3 3 1 2 3 5 7 5 5 4 Pts 61 60 57 57 56 46 29 26 10 7 21-10 20-3 10-27 41-3 42-8 Poule 15 25-15 29-19 17-22 39-13 15-9 Bd 5 3 1 5 5 2 3 2 3 3 N. 1 0 0 0 0 2 1 2 2 0 Beauvais (o) - Amiens Courbevoie (o) - Pont-Audemer Epernay - St-Denis Houilles (o) - Marcq-en-Baroeul L'Aigle - Evreux (d) 14-3 Forf. 2 35-8 Forf. 2 16-3 Bo 7 6 4 2 2 3 0 1 1 0 Poule 14 Bizanos - Bon Encontre-Boé Miélan-Mirande - St-Gaudens Négrepelisse (d) - Gimont Nérac (o) - Roquefort Pont-Long - Grenade/Garonne (d) G. 15 11 11 11 8 8 8 5 4 0 Antony-Métro - Clamart Blois - Vitry/Seine Chinon - Parthenay Ris-Orangis - Gif/Yvette Versailles - Chevreuse Couches - Belleville/S. Besançon - St-Claude Montchanin - Villars-les-D. Nuits-St-Georges (o) - Dole Tavaux-Damparis (o) - Colmar 62-14 NC 3-14 17-26 13-13 Draguignan - Berre-l'Etang (d) Aix UC - La Valette Aubagne (o) - Martigues-Pt-de-B. Six-Fours - Bastia (d) Vallée du Gapeau - Nice Poule 13 Classement 1. Miélan-Mirande 2. Négrepelisse 3. Gimont 4. Grenade/Garonne 5. Pont-Long 6. Nérac 7. Bon Encontre-Boé 8. Bizanos 9. St-Gaudens 10. Roquefort Pts 62 57 53 50 49 48 29 22 22 12 44-18 47-5 3-25 34-3 48-3 Bd 1 6 3 4 3 3 5 2 2 1 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 28-0 10-19 24-8 7-24 37-14 Poule 10 Poule 9 Pts 70 54 52 50 41 39 39 33 28 1 Classement 1. Clamart 2. Versailles 3. Vitry/Seine 4. Antony-Métro 5. Ris-Orangis 6. Parthenay 7. Blois 8. Chinon 9. Chevreuse 10. Gif/Yvette Autres résultats 19-14 18-14 12-10 81-12 39-22 Poule 7 17-21 18-24 43-17 22-27 47-10 Bd 3 0 3 1 5 1 3 4 5 5 Antony-Métro - Clamart (d) Blois - Vitry/Seine (d) Chinon - Parthenay (d) Ris-Orangis (o) - Gif/Yvette Versailles (o) - Chevreuse Fédérale 3B Poule 6 Châteauroux (d) - Clermont-Cournon Clermont-Aub. (d) - Bourges Moulins (o) - Issoudun Pougues (d) - Guéret Ussel (o) - Sancerre Poule 4 Poule 3 Bords de Marne - Meaux (d) J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 5-15 24-25 17-15 13-20 16-20 G. 13 11 10 9 7 7 6 8 6 3 N. 1 2 1 0 1 1 3 0 0 1 P. 3 4 6 8 9 9 8 9 11 13 Fédérale 3B Habas - Peyrehorade Mérignac - Monflanquin Mugron - Casteljaloux Rion-des-Landes - Nogaro Riscle - St-Paul-lès-Dax Bo 3 4 0 1 4 1 0 1 1 1 Bd 2 2 3 6 6 4 4 1 5 7 7-42 94-0 NC NC 5-49 Coarraze-Nay - Hasparren Larressore - Mouguerre Lembeye - St-Lary-Soulan Navarrenx (o) - Pouyastruc Nord Béarn (d) - St-Palais Classement 1. Hasparren 2. Navarrenx 3. Mouguerre 4. St-Palais 5. St-Lary-Soulan 6. Larressore 7. Lembeye 8. Pouyastruc 9. Coarraze-Nay 10. Nord Béarn Pts 53 52 48 45 43 41 33 31 31 21 20-10 27-27 15-5 43-0 16-23 J. 17 17 17 17 17 17 17 17 17 17 Fédérale 3B Coarraze-Nay - Hasparren Larressore - Mouguerre Lembeye - St-Lary-Soulan Navarrenx - Pouyastruc Nord Béarn - St-Palais G. 12 11 10 10 9 8 7 6 7 3 N. 0 0 2 0 0 1 0 0 0 1 P. 5 6 5 7 8 8 10 11 10 13 Bo 3 3 2 1 3 4 1 1 0 0 Bd 2 5 2 4 4 3 4 6 3 7 NC NC 36-10 NC NC Reichel Espoirs (- 23 ans) Clermont (o) - Agen Perpignan - Bayonne Toulon - Pau Brive (o) - Grenoble Toulouse (o) - Montpellier Classement 1. Perpignan 2. Toulouse 3. Clermont 4. Bayonne 5. Montpellier 6. Brive 7. Toulon 8. Agen 9. Grenoble 10. Pau Pts 49 47 46 46 42 37 36 34 19 18 37-18 23-10 31-22 59-13 54-8 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 G. 11 9 10 9 9 8 6 6 3 3 N. 1 3 0 1 0 0 2 3 1 1 P. 4 4 6 6 7 8 8 7 12 12 POULE 1 POULE 2 Albi - Tarbes (d) Bordeaux (o) - Castres La Rochelle (o) - Racing-Metro Lyon - Narbonne (d) Paris - Biarritz Classement 1. La Rochelle 2. Racing-Metro 3. Biarritz 4. Bordeaux 5. Narbonne 6. Tarbes 7. Lyon 8. Paris 9. Albi 10. Castres Pts 46 45 43 42 39 34 31 29 28 26 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 Bd 1 2 3 3 5 2 6 2 5 3 22-21 44-22 27-10 14-10 13-13 G. 10 10 8 9 9 7 6 5 7 5 N. 1 0 2 1 0 0 1 2 0 1 P. 5 6 6 6 7 9 9 9 8 10 Bo 3 3 5 1 1 3 0 1 1 0 Bd 1 2 2 2 2 3 5 4 1 4 Remis POULE 2 Rovaltain - Lyon (o) 15-38 POULE 3 Périgueux - Albi (o) 13-28 POULE 4 Mont-de-Marsan - Agen Tarbes (o) - Dax 30-3 37-7 POULE 5 Castres - Perpignan (o) Béziers - Montpellier 5-29 8-48 Bélascain POULE 1 Clermont-Cournon - St-Priest Nancy-Seichamps - Vienne (o) Nevers (o) - Suresnes Issoire - Villeurbanne Forf. 2 0-55 34-11 38-5 POULE 2 Chambéry - Aubenas-Vals 43-18 Jacou-Montpellier - L'Isle-sur-la-Sorg. Forf. 2 Lunel - Avignon-Le Pont. Forf. 1 Montmélian (o) - Pont-de-Claix 29-3 POULE 3 Hyères-Carqueiranne - Azur 06 La Valette - La Seyne Sigean-Port-la-Nlle - Servian Boujan Sud catalan - Palavas POULE 4 Blagnac-Auss. (o) - Sud Tarn Carmaux-Albi - Gaillac Castanet-St-O-Ram. - Lavaur Lévézou-Ségala - Graulhet POULE 5 Hte Bigorre (o) - L'Isle-Jourdain Sud Garonne - Morlaàs nc 10-26 Forf. 1 Forf. 2 48-7 Forf. 1 17-28 Forf. 2 44-18 10-19 POULE 6 POULE 3 Auch - Dax Béziers - Carcassonne Bourg-en-Bresse - Oyonnax (d) Bourgoin-Jallieu - Colomiers (o) Mont-de-Marsan - Aurillac Classement 1. Colomiers 2. Mont-de-Marsan 3. Auch 4. Oyonnax 5. Béziers 6. Aurillac 7. Dax 8. Bourgoin-Jallieu 9. Bourg-en-Bresse 10. Carcassonne Bo 2 3 3 5 1 3 2 2 0 1 POULE 1 Lille - Paris Pts 61 51 48 48 43 33 29 24 21 15 J. 16 16 16 16 16 16 16 16 16 16 G. 13 12 10 10 9 7 6 4 4 3 36-19 27-10 14-13 14-43 15-6 N. 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 P. 3 4 5 5 6 9 10 11 12 13 Bo 6 1 3 3 2 1 2 2 0 0 Bd 3 2 3 3 3 4 3 4 5 3 POULE 2 La Rochelle - Massy (d) Racing-Metro (o) - Touraine Plus POULE 7 Hagetmau - Bassin d'Arcachon Anglet - Langon St-Paul-lès-Dax - Aire/l'Adour 20-47 Forf. 2 Forf. 2 POULE 8 Bardos - AS Bayonne Hasparren (d) - Pont-Long Nafarroa - Billère Oloron - Mauléon 36-23 5-9 Forf. 2 38-6 POULE 9 R C Gradignan - ORC Medoc Bergerac (o) - Sarlat Bordeaux - Limoges Marmande - Soyaux-Angoulême (d) 16-26 25-0 Remis 17-11 POULE 1 Lille - Paris Remis 38-8 13-8 69-21 POULE 3 Rst Azur 06 (o) - Rovaltain XV 42-7 POULE 4 Auch - Brive (d) Toulouse (o) - Aurillac 11-5 25-9 POULE 5 Bordeaux-Bègles (o) - Colomiers Montauban - Bayonne 34-17 22-14 POULE 6 Blagnac - Nîmes Béziers (d) - Narbonne Carcassonne - Montpellier (o) 17-25 15-19 0-18 Gaudermen POULE 1 ABCD XV - Lille 20-13 21-15 39-12 Forf. 2 Crabos Alamercery POULE 1 ABCD XV (o) - Lille St-Gaudens-Boulogne - Lombez-S. (d) St-Sulpice - Jasmins agenais (d) Villefranche-de-L. (o) - Valence-d'Agen Lannemezan - Gimont 26-6 POULE 2 La Rochelle - Massy (o) Racing-Metro (o) - Touraine Plus 13-31 23-10 POULE 3 Rst Azur 06 - Rovaltain XV (d) 15-10 POULE 4 Auch - Brive (o) Toulouse (o) - Aurillac 25-43 133-5 POULE 5 Bordeaux-Bègles (o) - Colomiers Montauban - Bayonne (d) 46-0 17-12 POULE 6 Blagnac - Nîmes Béziers - Narbonne Carcassonne - Montpellier (o) 3-19 13-38 POULE 2 Rovaltain XV - Lyon (o) 6-39 POULE 3 Périgueux - Albi (o) 7-28 POULE 4 Mont-de-Marsan - Agen Tarbes (o) - Dax 12-30 41-12 POULE 5 Castres - Perpignan Béziers - Montpellier 6-15 21-31 En bref... Pays catalan VILLELONGUE FÉMININ > Saison terminée Finaliste de Fédérale 1 l’an dernier contre Lyon, le club vient de vivre une saison de restructuration en Fédérale 3 (à 12). Son dernier match disputé à Albi et soldé par une défaite (125) n’a en rien ébranlé le club, puisque le SOV annonce déjà quelques retours dans le groupe pour 2014-2015. Poitou-Charentes RUFFEC > Préparation des finales Crée en 1965, le Ruffec Athlétic Club Rugby prépare avec beaucoup d’enthousiasme les finales régionales du comité. Elles auront lieu plus tôt que d’habitude, le dimanche 27 avril. 8 finales seront au programme de cette belle fête du rugby territorial. La question de la semaine LE RCT EST-IL LA VITRINE DU TOP 14 ? TOULON PREND-IL TROP D’IMPORTANCE MÉDIATIQUE ? LES DÉBATTEURS NE SONT PAS D’ACCORD. Par Jérôme PRÉVÔT [email protected] D ébat passionné avant le week-end de Top 14. Les chroniqueurs se concentrent sur le cas Toulon. « Avec eux, ils se passe toujours quelque chose : Laporte suspendu, le président qui écrit à François Hollande pour se plaindre d’une sanction anti-démocratique. » L’antenne diffuse alors un son où Bernard Laporte se plaint d’être… mis sur écoute. Un vrai roman d’espionnage. La discussion se lance sur cette ébullition permanente qui règne sur la Rade : « C’est pagnolesque, mais c’est le rugby moderne. Il occupe l’espace médiatique. Il se régale, il est microphage… », explique Vincent Moscato, en parlant du patron du RCT. Maryse Ewanjé-Epée et Denis Charvet ne cachent pas qu’ils aiment ça, en tout cas qu’ils préfèrent ça à des discours aseptisés qui ne frois- « Le président de Toulon soigne sa communication, c’est exact. Soigne-t-il celle de son club ? Je n’en suis pas sûr. » Jacques VERDIER Directeur délégué de Midi Olympique sent personne. Jacques Verdier tempère un peu cet enthousiasme coupable : « C’est une vitrine, oui. Tous les mois, il y a une nouvelle polémique et je ne suis pas sûr que ce soit toujours intéressant ou toujours drôle. Le président de Toulon soigne sa communication, c’est exact. Soigne-t-il celle de son club ? Je n’en suis pas sûr. » Une mini-polémique éclate entre Jacques Verdier et Pierre Dorian sur l’intérêt des matchs du week-end. Selon Dorian, le buzz toulonnais fait de Toulon-Toulouse le sommet de la journée. « Désormais, tout le monde veut se payer Toulon, c’est très net quand on écoute les supporteurs. » Jacques Verdier n’est pas d’accord : « Je ne pense pas du tout ça. Les matchs ont un intérêt qui dépasse les déclarations médiatiques des uns et des autres quand même. Pour moi, le derby entre les deux clubs parisiens reste le match le plus intéressant de cette journée. C’est une sorte de huitième qui va se jouer dans un stade plein. » ■ 22 Ovalie Fédérale 3 - 17e journée Alpes PROMOTION HONNEUR Faucigny - Tullins-Fures (o) 8-25 Gresivaudan - Gresivaudan-B. (o) 12-20 L'Albenc - Annecy (o) 9-20 La Mure - Echirolles 23-6 La Ravoire - Fontaine 15-6 PREMIÈRE SÉRIE Chartreuse-N. - La Motte-Serv. 6-18 La Côte-St-André - Le Touvet-P. 19-19 Voreppe - Bonneville (o) 3-26 DEUXIÈME SÉRIE Faverges - Pont-en-Royans Forf. 2 Grenoble - Varacieux (d) 16-9 St-Laurent-du-P. - Thones (o) 15-47 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Catalans Grenoble - St-Jean-de-M. (o) 17-39 La Valdaine - Sillans (o) 8-27 Meythet - St Julien-en-G. 21-10 Moirans - Brezins (d) 14-7 Alsace-Lorraine HONNEUR Haguenau - Lauterbourg Metz-Moselle - Hagondange Nancy-Seichamps - Thann Pont-à-Mousson - Thionville-Yutz Verdun - Raon-Baccarat PROMOTION HONNEUR-PREMIÈRE SÉRIE Bar-le-Duc - Centre Meuse Illkirch-Gr. - Mulhouse St-Dié - Mutzig St-Louis (o) - Longwy Strasbourg - Dieulouard-L. DEUXIÈME SÉRIE Saverne - Hayange (d) Vittel - Lorquin TROISIÈME SÉRIE Chalampe - Sélestat Saint-Avold - Epinal 48-21 31-16 73-5 10-18 50-3 11-23 3-14 26-26 41-0 17-33 12-9 Forf. 2 Forf. 2 29-3 Bretagne HONNEUR-PROMOTION HONNEUR Concarneau - Ploemeur Lanester (o) - Plabennec Quimper (o) - Grandchamp St-Malo - Lannion (d) Treiz-Treger - St-Brieuc (d) PREMIÈRE SÉRIE Bain-de-Bretagne - Malestroit Fougères (d) - Bruz Landivisiau (o) - Matignon Redon (o) - Brest Vitre (d) - St-Père DEUXIÈME SÉRIE Muzillac - Morlaix (o) Perros-Guirrec - Pont-L'Abbé (o) Ploudalmezeau - Pontivy Pluvigner (o) - Pordic St-Renan (o) - Dinan TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1 Le Rheu (o) - Orange-Cesson Melesse (d) - Acigne Plouhinec (o) - Paimpont Rennes (o) - Paimpol TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2 Carhaix - Chateaulin Douarnenez - Lorient Kemperlé - Landerneau (o) Kernic-Léon - RC de l'Aber 14-0 39-16 25-0 15-13 14-7 19-35 21-25 39-5 58-34 14-21 0-25 0-30 17-8 29-14 20-12 31-7 12-17 17-0 25-0 25-17 Forf. 2 12-49 Forf. 2 Périgord-Agenais HONNEUR Payzac-Savignac (d) - Layrac (o) 16-22 St-Cyprien - Vill.-du-Queyran (d) 16-9 Ste-Bazeille - Villeneuve 16-36 Vergt - Fumel-Libos (o) 15-25 Villereal - Vezere (d) 22-17 PROMOTION HONNEUR Castelmoron - Lavardac-Barbaste (d) 32-25 Le Passage - Roqu.-Laroque-Timbaut 15-5 Miramont (o) - Montignac 23-12 Ste-Livrade - St-Astier (d) 16-10 PREMIÈRE SÉRIE Alliance Garonne Foret Rugby - Pont-du-Casse (o) 15-55 Caudecoste (o) - Excideuil 27-6 Penne-St-Sylv. - Port-Ste-Marie-St-L. (o) 13-34 Prigonrieux (o) - Duras (d) 27-22 DEUXIÈME SÉRIE Castillonnes (o) - Colayrac 51-20 Cénac - St-Aubin 25-14 Lanquais (d) - Périgueux 12-13 Monpazier - Neuvic (o) 15-47 TROISIÈME SÉRIE Cancon (o) - Négrondes 28-0 Eymet - Mézin (d) 20-15 Salignac (o) - Puy-l'Evêque 29-6 QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1 St-Romain (o) - Le Buisson 38-0 St-Vite - Le Bugue Forf. 1 QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2 Thiviers - Buzet 16-7 Villefr.Périg. - Montpon 29-16 BourgogneFranche-Comté HONNEUR Cluny (o) - Autun Digoin - Chagny (d) Montceau - Champagnole (d) St-Apollinaire - Chatenoy Verdun - Lons-le-Sau. PROMOTION HONNEUR Arbois - Migennes Chenove (d) - Sens Genlis (d) - Montbéliard Toucy - Cozanne-Maranges Vesoul - Tournus PREMIÈRE SÉRIE Avallon - Valdahon (d) Buxy (o) - Auxonne Chablis (d) - Seurre Is/Tille-Asnières (d) - St-Martin RC Charolais-Brionnais - Morez DEUXIÈME SÉRIE Cosne/Loire - St-Firmin-St-Sernin Givry - Chambertin Louhans - Bourbon-Lancy Montbard-Chatillon (d) - Chaumont St-Martin-d'Or - St-Léger-des-V. TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Censeau - Chatillon-en-B. (o) Morteau - Tonnerre Pays maichois (o) - St-Berain Saulieu - Baume Vauzelles (d) - Langres Flandres 33-22 16-13 10-6 32-0 3-3 20-7 3-7 13-15 55-7 5-15 12-6 45-8 10-12 21-25 72-10 69-6 25-8 3-41 10-12 23-14 30-0 34-17 10-46 0-13 7-8 Centre HONNEUR Arcay - Joué-lès-T. La Châtre - Orléans-la-S. Pithiviers (o) - St-Pierre-des-Corps Romorantin - Dreux Vendôme - Montargis PROMOTION-PREMIÈRE SÉRIE Dammarie (o) - Déols Lamotte - Fleury-lès-Aub. (d) Sancoins - L'Ovale de Loire (d) US Berrichonne - Esvres-Mont. DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES Châteauneuf/L. - Bracieux Gien-Briare - Sully Lunery - Foëcy (o) Salbris (o) - Luynes St-Florent/Ch. - Argenton (d) QUATRIÈME SÉRIE Buzancais - St-Amand Chateaudun - La Membrolle St-Laurent - Aubigny US Orléans (o) - Jeunes Abraciens Sol. 0-28 21-12 37-3 18-27 27-13 44-8 11-10 29-22 17-8 32-19 26-8 27-43 32-7 13-10 NC 25-6 NC 40-17 Lyonnais PROMOTION HONNEUR Lavancia-Dortan (d) - Haute Bresse Pays d'Ozon - Bron Pont-de-Chéruy - Vénissieux Succieu - Simandre/Saran (o) Viriat - Arcol (d) TROISIÈME SÉRIE Chassieu - Mions Pays Du Gier (o) - Corbelin Villeneuve-de-M. - St-Clair-du-Rhône QUATRIÈME SÉRIE Canton de Lhuis - Monistrol-Yssingeaux RC Pondinois - RC Du Pilat 15-20 7-16 43-34 15-31 21-19 10-21 31-18 26-26 HONNEUR Armentières (o) - Roubaix Cambrais (d) - Laon Dunkerque - Soissons (d) Le Touquet - Calais Lille-Villeneuve d'A. (d) - Bethune PROMOTION HONNEUR / 1ÈRE SÉRIE Charleville - Ovale Gy Douai - Grande Synthe (o) Marquette - St-Quentin (o) St-Omer - Maubeuge (d) Tourcoing (o) - Iris Lille DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES Chauny - Bailleul Fourmies - Leforest St-Amand - Wierre-Effroy (d) Valenciennes - Flesselles QUATRIÈME SÉRIE Anzin - Abbeville Givet - Flesselles Lens - Montdidier Thiérache - Leforest Poitou-Charentes 58-14 17-20 22-17 NC 18-22 NC 0-15 0-26 21-16 34-15 NC NC 13-6 NC 35-10 NC NC Forf. 2 Pays de la Loire HONNEUR / PROMOTION HONNEUR Asptt Nantes (d) - Fontenay-Luçon (o) Châteaubriant - Le Mans (o) Pornic - Clisson (d) St-Hilaire (d) - Bouguenais-Rezé PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES Pays d'Ancenis - Pontlieue Laval (o) - Seiches/Loir VS Nantes (d) - Château-Gontier TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Colombanais (o) - Le Celtic Grace-Guenrouet - Segre La Flèche - Bonnetable 12-17 12-62 15-11 12-19 5-27 29-13 12-18 27-5 9-20 30-8 Normandie HONNEUR Bernay (o) - Gravenchon Bocage virois (o) - Le Havre AC Hérouville-St-Clair (d) - Caen Levillain-G.-Quevilly (d) - Dieppe Yvetot - Flamanville PROMOTION HONNEUR Cherbourg-La Hague - Elbeuf Couronne - Le Havre RC Mont-St-Aignan (d) - St-Lois Rouen - Flers PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES Bresle (o) - Alençon Forges-les-Eaux - Coutance Gisors - Lisieux Honfleur - Port du Havre Le Thuit-Signol (o) - Bernières/Mer TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Andelys - Harfleur Argentan - Valognes Barentin - Pont-de-l'Arche Fécamp - Blangy-Bouttencourt (o) 49-23 48-17 12-19 32-36 NC NC 27-27 12-13 NC 45-0 NC NC Forf. 1 45-24 Forf. 2 29-19 15-32 0-20 23-11 8-27 Limousin Midi-Pyrenées HONNEUR - PLAY-OFF 1 St-Girons - Rieumes 30-16 Toulouse UC (o) - Revel 43-12 HONNEUR - PLAY-OFF 2 Beaumont-de-Lom. - Sor-Agout 20-6 Salvetat-Plaisance - Laroque-Bélesta 28-11 HONNEUR - PLAY-OFF 3 La Saudrune (d) - Saint-Affrique 20-23 Moissac (d) - Montesquieu-Vol. 12-16 HONNEUR - PLAY-DOWN 1 Canton d'Alban - Auterive (d) 20-13 Léguevin - St-Juéry/Arthès (d) 23-20 HONNEUR - PLAY-DOWN 2 Castres (d) - Saint-Orens 5-8 Espalion - Mazères-Cass. (d) 22-15 HONNEUR - PLAY-DOWN 3 Caussade (o) - Portet 31-13 Montréjeau/Gourdan-P. (d) - St-Sulpice/Tarn1519 TROISIÈME SÉRIE - POULE 1 Septfonds - Marssac 17-31 Reyniès - Valence-d'Albi (o) 14-41 TROISIÈME SÉRIE - POULE 2 Le Lherm-St-Clar - Lavernose-L. 3-19 QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1 St-Paul/Save - St-Jean-du-Falga 18-28 QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2 Brens - Hte Vallée-Aveyron (o) 11-31 Cambon-Cunac (o) - St-Antonin 38-3 Flagnac - Cagnac-Blaye (o) 6-49 Puygouzon - Camarès (o) 12-32 HONNEUR Argentat - Lacapelle-Marival (d) Bretenoux-Biars (d) - Saint-Céré Naves - Pompadour Objat (d) - Souillac St-Simon (o) - Causse-Vézère PROMOTION HONNEUR Meymac (d) - Egleton Chameyrac - St-Léonard Dampniat (d) - Chasteaux Juillac (o) - Maurs (d) Lagraulière - Gramat PREMIÈRE SÉRIE Beaulieu - Varetz Folles (o) - St-Paul-des-Landes (d) Mansac - Lubersac Palais/Vienne (o) - Panazol Treignac - Meyssac DEUXIÈME SÉRIE Limoges (o) - L'Aurence Limoges Seilhac - Neuvic (o) St-Aulaire (d) - Bellac St-Mamet - Bagnac (o) St-Privat - Salon-La-Tour (d) TROISIÈME SÉRIE Cherveix-Cubas - Lanzac (o) Haut Quercy (o) - Beynat Orgnac - Val-de-Vienne (d) St-Germain - Verneuil (d) QUATRIÈME SÉRIE La Souterraine - Merlines Cublac-Terrasson - Bussière-Galant Dun-le-Palestel - Aubusson (o) Merlines - Ambazac Nantiat - Capo Limoges (o) LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 31-26 3-6 44-29 26-30 26-0 13-20 8-0 15-17 17-12 32-19 11-3 30-28 24-15 67-0 15-28 41-0 0-106 29-36 13-35 16-12 3-36 63-14 20-17 13-10 Forf. 2 Forf. 2 3-32 Forf. 2 7-96 HONNEUR Bressuire (o) - Saujon Chauray - Barbezieux-J. La Tremblade (o) - Marans Thouars (o) - Couronne PROMOTION HONNEUR Aytre (o) - Fouras Jarnac - Chabanais La Flotte-en-Ré - La Rochelle (d) St-Georges-les-B. - Loudun (d) GROUPE C Confolens (o) - Melles Pleumartin (d) - Couhe Poitiers - Poitiers Pons - Tonnay 36-7 24-34 36-7 45-13 26-6 17-3 13-6 20-17 31-0 15-16 Forf. 2 47-7 Côte d’Azur PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES Pierrefeu - Lucciana Garde-Pradet (o) - St-Jean-du-Var Le Las - Le Brusc RC des Plages (d) - Webb Ellis TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Ventiseri - Toulon-Corse Grimaud (o) - Le Cannet Oillioules - Brignoles St-Raphaël-Fréjus - Porto Vecchio En bref... Armagnac-Bigorre 18-5 44-0 31-16 10-13 17-27 72-9 14-22 Forf. 1 HONNEUR - POULE 1 Masseube (d) - Vic-en-Bigorre Maubourguet (o) - Adé HONNEUR - POULE 2 Mauvezin - Vic-Fezensac Plaisance - Condom (d) PROMOTION HONNEUR - POULE 1 Ibos - Louey-Marquisat (o) Trie/Baïse (d) - Lectoure PROMOTION HONNEUR - POULE 2 Juillan Xv - Eauze Marciac - Entente Sportive Baronnies PREMIÈRE SÉRIE Bassoues-L.-M. (d) - Capvern Séméac (o) - Côteaux-de-L'A. (d) Tournay - Oursbelille DEUXIÈME SÉRIE Auzan-C-B. - RC De Lomagne (o) Azereix (o) - Panjas Magnoac - Montréal (d) TROISIÈME SÉRIE Bazet-Andrest - Aureilhan L Isle-de-Noe - Laloubère (d) Rabastens (o) - Gondrin QUATRIÈME SÉRIE Castelnau-en-M. - L'Ayguette Montestruc (o) - Lannepas Ossun (d) - Villecomtal Pacac Côte basque-Landes HONNEUR Arles - L'Isle/la-Sorgue 36-15 Cavaillon - Ajaccio 66-5 Fos-Istres - Sisteron 30-9 Gap - Stade phocéen (d) 10-6 St-Saturnin-lès-Av. - Bagnols-Marcoule 64-7 PROMOTION HONNEUR Antibes - Smuc (d) 20-19 Le Beausset - Monaco (d) 15-14 Salon-de-Pr. (o) - Pertuis-Manosque 41-3 St-Laurent-du-V. - Le Mourillon 8-28 Valréas - Sanary 40-0 TROISIÈME SÉRIE Pomarez (d) - Ascain Sarako Izarra - Pouillon (d) St-Julien-en-B. (d) - Narrosse Auvergne HONNEUR Forgeron - Bort-les-Org. Gerzat - Cusset (d) Pont-du-Château (d) - Issoire Riom - Brioude (o) St-Yorre - Clermont-La Plaine PROMOTION HONNEUR Beaumont - Gannat Gevaudan (d) - St-Bonnet Les Ancizes (o) - St. clermontois Montaigut - Riom-ès-Mon. St-Flour (o) - Les Martres-de-V. PREMIÈRE SÉRIE Blanzat - Combronde Brives-Charensac - Cisternes-la-F. (d) Romagnat (o) - Ste-Florine St-Genès-Champ. (o) - Puy-Guillaume Thiers - Ydes DEUXIÈME SÉRIE Chateaugay - Perignat Domes-Sioule - Langeac (o) Massiac - Ennezat (o) Pulvérières - Lapalisse Varennes - Chamalières 38-26 18-14 17-23 13-40 14-48 38-21 14-17 38-0 71-5 64-11 23-13 23-18 28-3 22-6 Forf. 2 Forf. 2 3-27 9-40 31-15 20-3 Provence PREMIÈRE SÉRIE Le Plan (d) - Gignac-Marignane 10-13 Pennes-M.-C. - Noves (d) 15-14 St-Gilles (o) - Pernes 88-0 Vaison - Alès (d) 11-5 Vauvert - Orange 20-20 DEUXIÈME SÉRIE Digne (o) - Apt 40-0 Manosque-Cadarrache - Gardanne (d) 16-12 Miramas - Val.-de-L'Huveaune 27-7 Salindres - Beaucaire Forf. 1 Tarascon (o) - St-Rémy 68-7 TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES Bollène - Oraison-Forc.-Mane NC Carpentras - Pont-St-Esprit Forf. 1 La Soule Gra. - Uchaud (o) 5-24 Mons - Montfaucon-Ro. NC Vitrolles - Verdon Forf. 2 46-20 12-16 7-23 19-41 32-20 29-0 33-10 Forf. 2 35-22 27-20 18-12 39-10 65-7 19-50 33-0 Côte d’Argent HONNEUR Bazas - Gujan-Mestras Biscarrosse - Floirac Mimizan - Bordeaux EC Pays Médoc - La Réole Vill.-de-Marsan - Leognan PROMOTION HONNEUR Captieux - Blaye Castillon-la-B. - Gabardan (d) Gradignan - Cazaux Labouheyre - Cadaujac Pessac - Parentis (d) PREMIÈRE SÉRIE Morcenx - Facture-Biganos St-Aubin-de-M. - Izon (d) Villenave-d'Or. (o) - Galgon Ychoux - Lège-Cap-Ferret (d) DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1 Ambarès-St-Loub. - Cadillac (o) Bordeaux EC - La Brède Eysines - Coutras (o) Sanguinet (o) - Velines DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2 Bruges-Blanquefort - Cestas Lacanau - Grignols Pessac - ASPTT Bordeaux (d) Sadirac - St-André-de-C. 16-24 18-17 16-54 7-11 25-10 23-7 11-16 22-15 22-14 20-35 26-3 13-9 21-29 12-10 55-8 25-10 28-9 8-9 8-10 16-12 16-17 19-19 30-9 37-23 30-15 43-17 11-32 27-25 83-6 19-6 14-13 33-10 19-15 50-0 15-8 7-38 9-27 7-113 47-6 5-53 28-3 13-11 0-50 Auvergne PLAUZAT > La fête du rugby et des enfants le 31 mai Le Plauzat olympique est un club affilié à la FFR dans la catégorie Loisirs. Le jour de la finale du Top 14, le club a pour tradition de faire une belle fête de façon à conclure la saison dans un esprit convivial. L’an dernier, des ateliers d’initiation à la balle ovale avaient été proposés pour les enfants. Cette animation est reconduite le 31 mai sur le créneau horaire de 14 à 17 heures. Les organisateurs invitent le maximum d’enfants à s’initier à cette manifestation très ludique qui l’an dernier avait accueilli plus de cinquante participants. Contact : 06 73 18 66 94. Centre CHÂTEAUROUX > Direction la Réunion Antoine Bruneau, le joueur de Châteauroux, va provisoirement abandonner ses camarades pour une expérience inhabituelle. Il va participer, avec la formation de Saint-Pierre, au championnat de l’Ile de La Réunion. Par relation, il a appris que ce club, 13 fois champion en 15 ans, faisait appel à quelques joueurs extérieurs. Une occasion unique à saisir. Limousin Languedoc TROISIÈME SÉRIE La Clape-Armissan - OR Béziers (o) Montredon-Moussan (d) - La Palme Sète (d) - St-Jean-de-Védas QUATRIÈME SÉRIE Rieux-Minervois - Thau-Frontignan Caunes-Minervois - Pays-de-Sault Salagou-Larzac (o) - Corneilhan 14-28 3-7 8-11 13-13 Forf. 2 20-6 Pays catalan HONNEUR Elne (o) - Rivesaltes Millas - Esc-Bac-Asp PROMOTION HONNEUR Haut Vernet - La Têt Pia - Union Sportif Pollestres Xv (d) PREMIÈRE SÉRIE Bompas (o) - Capcir DEUXIÈME SÉRIE Bages-Villeneuve - Prat Ponteilla-Pol. - Vinca TROISIÈME SÉRIE Corneilla - Tautavel-Vingrau (d) St Hippolyte 15 - Vallespir QUATRIÈME SÉRIE Baby Nyn's (d) - Alberes St Laurent-de-la-Sal. - Carre Xv 22-0 41-19 21-8 15-13 17-0 21-36 Forf. 2 21-15 Forf. 1 18-25 Forf. 1 LAGRAULIÈRE > 40 joueurs en Écosse À Lagraulière, on a le sens de l’animation. Lors du déplacement du XV de France en Écosse, les Corréziens et leur amicale étaient parmi les supporters privilégiés à Murrayfield pour supporter l’équipe de France. Un week-end mémorable pour les quarante personnes du groupe. Mais, ce n’est pas pour autant que l’équipe fanion en oublie ses obligations du championnat. À deux journées de la fin, elle peut encore prétendre à la montée en Honneur et à la participation à la finale du championnat territorial à Brive. Le CAL a besoin d’une victoire pour assurer cet objectif. Midi-Pyrénées S A I N T- S U L P I C E - L A - P O I N T E > Benoit Guillochon a rejoué Un effectif en déficit, voilà que le coentraîneur Benoît Guillochon figurait sur la feuille de match pour affronter Caussade dans le cadre d’une rencontre de Play-down de la compétition Honneur. À 38 ans, Benoît est rentré en cours de jeu et a participé à la victoire tarnaise (12-6). Succès qui ne sera peutêtre pas suffisant pour que Saint-Sulpice se maintienne au plus haut échelon régional ? # ! $ A> B0) @ .( ".>9 ,).)9 1@ > 1% '8' ,A > -2,0)9 8&)0. A(A9> 20A8 82280'-.> "-),), .)BA ,A ).)""8.> -0.9)A8 -2,0E . 89( >A8>)0. 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N° commission paritaire : 0712 K 81955 - N° ISSN 25 454 48 78 Dépôt légal à parution - N° de parution : 5227 - Imprimé en France/Printed in France LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE VOSGES : UN NOUVEAU PRÉSIDENT Pierre Laurent, ayant cessé son activité de président du département des Vosges, pour raison de santé, c’est Yannick Staltzmann, président de Raon-l’Etape, qui lui a succédé. 2 627 Ovalie Nord-Paris 23 POINTS C’est le total inscrit par Thomas Lebarillier au cours des 25 saisons que le joueur a passées sous les couleurs du RC Vannes. C’est son père Claude, qui pendant 8 jours, est allé consulter les archives départementales pour éplucher les journaux. Thomas Lebariller est le meilleur marqueur de l’histoire du RC Vannes. Derrière, Charles Monnier et Alain Berthe (les deux autour des 1 000 points) se tirent la bourre pour la deuxième place. LILLE LE CLUB NORDISTE A LANCÉ DEPUIS LONGTEMPS UN VASTE PROGRAMMÉ DE FORMATION. PLUSIEURS JOUEURS QUI LE SUIVENT ONT COMMENCÉ À INTÉGRER L’ÉQUIPE PREMIÈRE CETTE SAISON. LES PREMIERS FRUITS F Henry Hackett (23 ans) et George Sordia (19 ans) au soutien : le LMR a pu compter sur ses jeunes lors de la rencontre face à Cognac, le 15 mars, remportée 55 à 7. Photo Patrick Delecroix sième ligne. Ces trois-là préfigurent l’avenir du club et ont démontré sur le pré de grosses capacités. « Rémy et George ont effectué toute leur formation au LMR. Jean-Baptiste est arrivé d’Arras il y a peu, précise Yann Defives, ancien joueur, ancien entraîneur de la première, désormais responsable de formation, et accessoirement père du jeune Rugby féminin MONTIGNY-LIMAY LES FILLES DE MONTIGNY POURRAIENT RETROUVER LA FÉDÉRALE 2, QU’ELLES AVAIENT QUITTÉE EN SE SÉPARANT DE MLSGP. RETOUR VERS LE PASSÉ Par Guillaume DEPRECQ aire de Lille une métropole de rugby, et de son club phare, le LMR, une place forte sur l’échiquier national, est une ambition qui n’est pas nouvelle. Le club nordiste toque depuis deux saisons, et cette année encore, à la porte de la Pro D2 et du professionnalisme. Cette régularité, cette réussite, n’a pas été établie à coup de millions d’euros. Le club n’en a pas les moyens. C’est pourquoi, pour durer et s’installer progressivement dans le haut niveau, les dirigeants avaient pris le parti, depuis la montée en Fédérale 1 en 2008, d’asseoir leurs ambitions sur la relance d’une politique de formation forte, saine, et réfléchie. Et depuis cette année, les effets de cette politique ont commencé à devenir très visibles sur le terrain. Le début de saison de l’équipe première fut émaillé de nombreuses blessures, qui ont laissé leur chance à certains jeunes. Les entraîneurs Pierre Chadebech et Richard Crespy n’ont pas été déçus. D’anciens juniors, comme Hackett, Maso ou Noé, ont intégré le groupe, alors que d’autres, qui participent cette année encore au championnat Reichel, ont eu l’opportunité d’effectuer une pige. Ce fut le cas de Jean-Baptiste Caudroie, 20 ans, en première ligne, de Rémy Defives, 19 ans, à l’aile, ou encore tout récemment de George Sordia, 19 ans, en troi- UNSS : FINALES DES LYCEES AGRICOLES Les finales nationales de la compétition UNSS réservée aux lycées agricoles se dérouleront le 9 avril en Touraine. L’hébergement se fera à Fondette et à Luynes, et les rencontres se dérouleront à Chinon. Fabien Pelous et l’arbitre Jérôme Garcès seront présents. Rémy. Tout cela résulte d’un travail de fond avec l’école de rugby, enclenché depuis 2009, mais aussi de la création il y a trois ans du pôle Lille université européenne du rugby. » DES HOMMES AVANT TOUT Le rugby universitaire est devenu un vrai terreau pour le club de Lille. Il y a quelques semaines, sur le socle de cette université européenne, a été greffée l’université Lille 2, des sciences et du sport. Greffée, car d’autres conventions avaient déjà été signées précédemment, notamment avec certaines grandes écoles comme l’ESPEME, HEI, l’ISA ou l’ISEN… « Nous avons également obtenu la labellisation du centre d’entraînement. Dans ce cadre, les étudiants ont le statut de sportif de haut niveau B. Une douzaine de joueurs en profite aujourd’hui et bénéficie d’aménagements d’emploi du temps pour la pratique du rugby de haut niveau. En contrepartie, ils doivent intégrer les équipes de la faculté. De notre côté, nous leur offrons la possibilité d’effectuer des stages au sein du club dans le cadre de leurs études. Ça va du poste d’entraîneur à des postes marketing ou communication. Je pense que nous leur offrons une formation séduisante. Une carrière peut s’arrêter rapidement, et tous les joueurs n’intégreront pas le milieu professionnel. Nous cherchons toujours à construire des hommes avant les sportifs professionnels. Ce n’est pas l’école qui vient aux joueurs, mais l’inverse. On veut qu’ils restent dans la vie de tous les jours et touchent le monde réel, sans rester dans leur microcosme. Ils vivent les mêmes problématiques que le citoyen lambda. » Cet échange, c’est du gagnant-gagnant, pour le club et pour les joueurs. Et puisque la ville de Lille, toutes filières confondues, abrite 130 000 étudiants, cette politique, dont viennent d’éclore les premiers fruits, a de beaux jours devant elles. ■ U Par Guillaume CYPRIEN ne seule défaite enregistrée à Nevers durant toute la saison, et deux gros cartons passés à Sud-Alsace, lors des deux matchs de barrages de secteurs, qualificatifs pour les phases finales nationales (48-0 et 66-0) : les filles de Montigny-Limay, qui participeront ce week-end au quart de finale du championnat de France de Fédérale 3 à 12, font partie des favorites naturelles de la compétition. Et si elles devaient honorer ce statut par un titre, ou même seulement par une place en finale, elles monteront en Fédérale 2 la saison prochaine. Ce qui serait une pirouette dans leur histoire. Elles y jouaient en Fédérale 2, la saison dernière. Elles formaient u ne e nt e nt e avec MLSGP et parvinrent jusqu’en finale nationale. Ce qui les propulsa en Fédérale 1. Cette réussite mit un terme à leur association. Les dir i g e a nt s d e ML S G P o nt voulu intensifier les efforts pour aller encore plus loin. Ils demandaient l’ajout d’un entraînement hebdomadaire. Les filles de Montigny, dont beaucoup sont étudiantes ou occupent des postes professionnels énergivores, mirent le hola. C’est ce désaccord qui avait fait voler deux années de bonheur commun par un psychodrame de rupture. Du côté des joueuses, cette séparation créa une cassure. La capitaine de Montigny Sandrine Gay décidait de rester à MLSGP pour tenter l’aventure en Fédérale 1. Eugénie Fritch, la centre, qui fut présélectionnée en équipe de France, et qui a encore inscrit la moitié des essais de son équipe cette saison, préférera rester à Montigny. La saison devait reprendre quelques semaines plus tard, et l’effectif de Montigny ayant fondu des cinq joueuses parties à MLSGP, elles devaient s’y présenter fébriles, même en Fédérale 3 à 12. C’est pourquoi avait été élaborée une nouvelle entente, avec les filles de Limay, trop juste pour constituer une équipe à elles toutes seules. Cette nouvelle association a carburé comme la précédente, et voilà les filles de Montigny aux portes de la Fédérale 2. « Si elles remontent, on les suivra, quelles ques soient les difficultés », jure leur président Jacques Moreau. Affaire à suivre. ■ Tour d’Ovalie Alsace-Lorraine PARC > Ils doublent la mise Le All PARC de la Porte d’Alsace de Manspach - Dannemarie, surfe sur sa bonne dynamique du mois de mars. Après avoir accueilli pour la première fois le tournoi des Écoles de Rugby du Haut-Rhin, le 15 mars, en délocalisant la manifestation de son stade des Aulnes de Manspach à Dannemarie, le club du président Pascal Francelle a enchaîné sur une soirée festive. Les Sundgauviens ont organisé samedi dernier la troisième Nuit du PARC, à la salle des fêtes de Manspach. Et comme d’habitude, le repas dansant a été animé au son de la traditionnelle cornemuse. ALSACE > Adieu Bambi Le rugby alsacien est en deuil. Un de ses fils, le pilier « Bambi » Bouchama, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche dernier d’une longue maladie. Il était page de 68 ans. Le marocain était passé par le RC Mulhouse et Rugby Club Colmar dans les années 70, où il a goûté à la Fédérale 3. Fils spirituel de Pierre Bride, le papa du rugby alsacien et président fondateur de Colmar, qu’il appelait Pépé, le sieur Bouchama était un chic type attachant, aimait profiter de la vie et des bonnes tables. Il n’a laissé que des bons souvenirs en Alsace où il était toujours en contact avec l’ovalie alsacienne, et particulièrement les anciens. “Bambi” était retourné dans son pays natal, le Maroc, où il a travaillé dans le textile. Il a été inhumé à Rabat. À sa famille, à ses amis, aux clubs de Mulhouse et de Colmar, le Midi Olympique adresse ses sincères condoléances. THIONVILLE-YUTZ > Création d’une équipe feminine Après trois saisons de sommeil, l’équipe femi- nine de Thionville-Yutz a retrouvé une activité. Seize licenciées se sont regroupées sous la responsabilité de Jean-Luc Dumoulin. C’est à l’instigation de Gaetane Bur que cette formation a pu être constituée. Premier objectif : une inscription en championnat à 7. Puis la création d’une équipe cadette. NANCY-SEICHAMPS > Aurélie Peignier arrête Après douze saisons au club de Nancy-Seichamps, Aurélie Peignier, l’une des pièces maîtresses de cette équipe, a décidé de raccrocher ses crampons. «Je vis à Belfort depuis deux ans, a-t-elle expliqué. Il m’est donc devenu bien difficile de venir pour rendre service à mes copines». À l’issue de son dernier match de Fédérale 1, contre Arras, elle a reçu un bouquet de fleurs de la reconnaissance, en hommage à ses qualités humaines et sportives, remis par son président Olivier Heyd. MOINS DE 16 ANS > Le Centre, champion du groupe B ! La sélection des moins de 16 ans du Centre a réalisé une belle performance : elle a remporté la coupe Taddéi en groupe B. Et de jolie façon ! En dominant d’abord l’Armagnac/Bigorre (39 à 5), puis le Limousin (36 à 14). Une domination éclatante et sans restriction. « L’implication des garçons, leur sérieux, leur envie ont été récompensés, s’est montré très satisfait Romain Huet, le responsable technique de l’ensemble. Le groupe a très bien joué, appliquant parfaitement les consignes et produisant un gros volume de jeu. Nous avons progressé à chaque sortie. Cette équipe-là aurait mérité de se confronter aux formations du groupe A afin de pouvoir jauger sa valeur. » Pour Bruno Stolorz, le responsable technique du Centre, content mais exigeant, « il ne faut surtout pas nous contenter de cela. Nous devons viser le groupe A. Nous en avons les moyens. » L’encadrement administratif de cette équipe était assuré par Véronique Thomas, Guy Jacquet, et Robert Gagner. Les autres responsables techniques étaient Medhi Barbouche, Mayoul Duboisset, et Sébastien Coucheney. ■ Bretagne, Montfort/Meu, l’Hermitage. La Inscription et 06 74 19 08 92 rugby.fr). Bédée/Pleumeleuc, Breteil, et licence est offerte. renseignement au (site : www.lerheu- Centre Bretagne VANNES > Ange Rocchesani laissé libre Recruté à l’intersaison dernière, l’arrière Ange Rocchesani, qui n’a jamais été titularisé au sein de l’équipe première, a été laissé libre par le club vannetais avant même la fin de saison. Aux dernières nouvelles, il aurait trouvé un club à statut professionnel en Roumanie. LE RHEU > Le bus vous simplifie la vie Le club d’Ille-et-Vilaine envisage de mettre en place un circuit de ramassage par bus pour tous les jeunes de 9 à 15 ans désireux de s’initier à la pratique du rugby. Le ramassage s’effectuerait tous les mercredis après midi d’avril à mi juin, et se ferait sur les communes de SaintMeen-le-Grand, Montauban-de- CHALLENGE JEANNE D’ARC > Les poules Juste le coup d’envoi de la rencontre de fédérale 3 entre Orléans et Saint-Maur, le tirage au sort des poules du prochain challenge Jeanne d’ Arc a été effectué. Il lance une compétition très relevée. Le tirage au sort a donné les poules suivantes : Poule A : Orléans (1), BèglesBordeaux, Ris-Orangis, Fleury-lesAubrais. Poule B : Massy, Bourgoin, Vannes, Pithiviers. Poule C : Racing/Métro, Aurillac, Dundee, Bourges. Poule D : Clermont, Arcol, Limoges, Orléans (2). COUPE DU MONDE > Vers une «Game Rugby» ? 2015, année de Coupe du monde : à cette occasion, le comité du Centre aimerait proposer un événement unique en France par sa taille, son envergure, et sa couverture médiatique. Le « Game Rugby » (un clin d’œil aux Fair Games déjà organisés sur le site), une sorte de coupe du monde des jeunes avec participation étrangère, pourrait bien voir le jour. À organisation exceptionnelle, cadre exceptionnel. Dans cette perspective, le domaine de Chambord, avec son patrimoine naturel, et son château, a été retenu et sollicité. Des contacts devraient être pris. À suivre… CHALLENGE ORANGE > Les qualifiés Voici les 18 équipes qualifiées, départements par département, pour la finale régionale du Challenge Orange. Cher : Vierzon et Aubigny. Eure et Loir : Nogent-le-Rotrou (1) et (2). Indre : Déols, Châteauroux, La Châtre. Indre et Loire : Tours, Joué-les-Tours, Chinon, Luynes. Loir et Cher : Blois (1) et (2), Vendôme, Lamotte-Beuvron. Loiret : Montargis, CJF/USO/JAS, Orléans. JOUÉ-LES-TOURS > Un barrage pour les jeunes filles L’équipe féminine des moins de 18 ans de Joué-les-Tours, disputera à Caen, le 13 avril prochain, un match de barrage face à la formation locale. Le vainqueur sera qualifié pour la phase finale nationale qui aura lieu à La Ferté-Bernard. Flandres VILLENEUVE D’ASCQ > Deux Villeneuvoises à Guangzhou Deux joueuses du LMRCV (Lille métropole rugby club villeneuvois) font partie du groupe de douze filles sélectionnées avec l’équipe de France féminine à VII qui participe au tournoi de Guangzhou, en Chine, du 4 au 6 avril. Un tournoi qui compte pour la quatrième étape du circuit mondial féminin et dans lequel les Françaises seront dans la poule du Canada, des États-Unis, et de la Russie. Une semaine plus tard, les Villeneuvoises seront opposées, en club cette fois, à Bobigny, pour le compte de la demifinale aller du championnat élite top 10. Une fin de saison intense. ÉTAPLES-LE TOUQUET > L’honneur en souffrance Promu en Honneur cette saison, le TERC (Le Touquet-Etaples rugby-club) termine la saison sur les rotules. Incapables de décoller au classement (ils occupent la dernière place depuis la première journée), les Touquettois ont fait le rude apprentissage de l’Honneur face à des équipes assurément mieux armées et dotées d’un réservoir de joueurs plus important. Le TERC n’a pas d’autre objectif aujourd’hui que de remporter une première victoire avant la fin de saison. Pour l’honneur, et déjà préparer la saison prochaine. Ile-de-France RUGBY UNIVERSITAIRE > Le tour- noi de l’ENSTA L’Ecole Nationale Supérieure de Technique Avancée (ENSTA Paris Tech) organisera la 17e édition de son tournoi « 7 à Paris », ce week-end, les samedi 5 et dimanche 6 avril. Le plateau sera fréquenté par plus de 150 étudiants. Les Écossais d’Édimbourg et les Espagnols de l’université de Madrid, seront présents. Ce tournoi sera parrainé par le demi de mêlée du RacingMétro Laurent Magnaval, qui l’honorera de sa présence. Il se déroulera sur le site du campus (828, boulevard des Maréchaux - 91 120 Palaiseau). Normandie OVALIE CAENNAISE > Sandra Rabier décroche son grand chelem Sandra Rabier, la deuxième ligne du XV de France et capitaine de l’Ovalie Caennaise, vient de gagner, avec ses coéquipières de l’équipe nationale, le premier grand chelem de sa carrière. La joueuse caennaise a participé à l’ensemble des matches du tournoi. MOINS DE 18 ANS > Deux filles sélectionnées Annaëlle Deshaye (Ovalie Caennaise) et Léa Clamy Leroux (AS Rouen Université Club), dont le frère porte les couleurs du Stade Rouennais, ont été sélectionnées pour participer au stage national des moins de 18 ans. Il se déroulera sur le Comité du Lyonnais du 24 au 26 avril. Un stage de détection qui pourrait les emmener vers l’équipe de France de la catégorie. Page coordonnée par Guillaume CYPRIEN [email protected] 06.03.01.16.94 24 Ovalie Sud-Est MÂCON : TUBERT-BOYET DEUX ANS DE PLUS Le Pays d’Aix a rendu la monnaie de la pièce à l’AS Mâcon (leader de la poule 2 de Fédérale 1) en s’imposant 24-18 en Saône et Loire. L’ASM l’avait battu à l’aller en Provence 20-18. Cet échec pourrait coûter la pole position aux hommes de Jean-Henri Tubert, s’ils n’arrivent pas à s’imposer à Chambéry le 6 avril. Échec relatif qui ne ternit pas l’excellent travail réalisé par le duo Tubert-Boyet. Ces derniers viennent de prolonger leur contrat deux années supplémentaires. Une progression saluée par le président Alain Piguet. « L’objectif la saison prochaine est de faire un effort envers les équipes de jeunes. Mais à terme nous visons la montée en Pro D2. » 13 FÉDÉRALE 1 CHALON, LA VOULTE-VALENCE ET ROMANS SONT ASSURÉS DU MAINTIEN AVANT LA DERNIÈRE JOURNÉE. LE ROC A ATTEINT SON OBJECTIF, MAIS PAS LES DEUX AUTRES CLUBS, QUI VISAIENT LA QUALIFICATION. À L’HEURE DES BILANS R payé un lourd tribut aux blessures. Nous les avons accumulées. Des joueurs comme Nungent, Chabaud n’ont pratiquement pas joué. Nous retrouvons en fin de saison le niveau de jeu qui aurait dû être le nôtre, c’est bien pour nos supporters, nos partenaires. S’il y a eu un moment de flottement, notamment avec l’équipe réserve, tout est rapidement rentré dans l’ordre. Mon arrivée à la présidence en cours de saison s’est aussi bien passée. Le projet de club territorial conduit par Pascal Guinot, mon prédécesseur, est sur de bons rails, les statuts devraient être prêts vers la mi-mai. Sur le plan sportif nous poursuivrons avec Éric Catinot comme manager sportif et nous ferons évoluer l’effectif par un recrutement ciblé. Les fondations du RC Chalon sont solides, les finances aussi, nous œuvrons à préparer le club à une montée en D2. » Par Francis LARRIBE [email protected] omans, cinquième, qui peut encore se qualifier s’il croit aux miracles (s’imposer à Aix avec le bonus offensif lors de la dernière journée), le Roc, septième, et Chalon, huitième ; ces trois clubs de la poule 2 de Fédérale 1, ont réalisé un parcours en deçà des espérances de leurs présidents respectifs, sauf la Voulte-Valence. Ces derniers s’expliquent ici sur la saison qui s’achève et donnent les grands axes de la saison à venir. ROMANS Jean-Louis Darlay : « Nous ratons la saison en ratant notre début de championnat. En commençant par une défaite à Chambéry, chez un promu qui s’avérera très solide, nous nous sommes fragilisés d’entrée. Et dans cette poule très homogène, le moindre faux pas se paie cher. De plus, certaines de nos recrues n’ont pas répondu à nos attentes. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la mouise au début de l’hiver. Nous avons dû réorganiser notre staff technique. L’arrivée d’Arnaud Vercruysse au poste de manager a créé un déclic dans le groupe. Il est proche des joueurs, à leur écoute. Depuis son arrivée début janvier, l’amélioration de la qualité de jeu est flagrante. La saison prochaine nous allons continuer avec Vercruysse mais sans moi à la présidence. C’est ma onzième année à la tête de l’USRP, il faut savoir passer la main. Le nouveau président va poursuivre le projet qui à terme est la montée en Pro D2. Mais nous aurons une gestion raisonnable qui va faire baisser le budget. Nous devrions le réduire de deux cent mille euros. Il va passer à un million sept cent mille euros. Nous allons aussi nous mettre en confor- LA VOULTE-VALENCE Saison ratée pour les Romanais mais des ambitions pour l’avenir. Photo Jean-Daniel Desplanches mité avec les critères de la FFR qui à partir de 2015 seront exigés pour tous les clubs qui veulent monter en D2. » CHALON Pascal Chapelon : « Le maintien est acquis depuis notre succès à domicile contre Chambéry. Nous poussons un gros ouf de soulagement. Nous retrouvons une bonne qualité de jeu dans les derniers matchs, les trois derniers matchs nous avons gagné avec le bonus offensif. C’est la preuve que nous avions de la qualité. Mais nous avons Jean-Louis Reyes : « Dans la mesure où le maintien était l’objectif, je suis satisfait de notre parcours. Mais il aurait pu être meilleur avec un peu plus de réussite. Nous aurions pu nous imposer à Aix en Provence, à Romans. Nous ratons le premier match en nous inclinant à domicile contre La Seyne. Nous avons commis des erreurs de jeunesse. L’expérience de ce niveau nous a fait défaut. Mais l’essentiel est acquis, il s’agissait du maintien. Le ROC poursuit sa structuration. Il en est à sa quatrième saison d’existence. Depuis le mois de janvier je m’appuie sur un directeur général, Franck Chaptal, un ancien pilier. Les trois entraîneurs ont été reconduits pour la saison prochaine, Tissot-Mounier-Garin. Nous allons renforcer plusieurs postes, ceux de piliers, de deuxième ligne, un centre et un arrière. Nous chercherons aussi un deuxième buteur pour seconder Simon Villaret. J’ai annoncé à mon comité de direction que j’arrêterais à la fin de la saison 2014-2015. » ■ LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE POINTS DE BONUS Saint-Étienne (Lyonnais) est l’équipe de Fédérale 3 qui a pris le plus de bonus, treize en seize journées avant la réception de Véore dimanche. Les Stéphanois ont récolté sept bonus offensifs et six bonus défensifs, tous à l’extérieur. À Vinay (6-8), le 23 mars, Saint-Étienne a concédé sa sixième défaite en huit déplacements. Leur plus large revers est de cinq points, le 27 octobre, à Montélimar. Rugby féminin SASSENAGE ÉLIMINÉES EN DEMI-FINALE DE L’ARMELLEAUCLAIR PAR FONSORBES, LES AMAZONES BOUCLENT UNE SAISON COMPLIQUÉE. QUEL AVENIR ? E lles avaient rêvé d’un bouclier, celui du challenge Armelle-Auclair, compétition dans laquelle elles avaient été reversées suite à leur descente du Top 10. Le rêve des Amazones de Sassenage (Isère) s’est envolé, le dimanche 23 mars sur le terrain d’Orange, battues qu’elles furent par les filles de Fonsorbes sur le score de 15-12. Un exploit du talonneur haut-garonnais avec une course de cinquante mètres ruina leurs espérances en deuxième mi-temps. C’est Fonsorbes qui disputera la finale contre Bayonne. C’est Fonsorbes ou Bayonne qui auront l’opportunité de retrouver l’élite après un barrage. Le Rugby Féminin Sassenage Isère (RFSI), lui aura tout loisir de se retourner sur sa saison et d’analyser les raisons de ce qui est vécu dans la banlieue de Grenoble comme un échec. STAFF BOULEVERSÉ ET BLESSURES Le moins que l’on puisse dire c’est que la saison ne fut pas sereine. Outre les départs liés à la descente d’une quinzaine de filles, il apparut rapidement que le courant ne passait pas entre le quatuor technique-Pourcel- Moretto-Selva-Boudin-et les joueuses. Avant fin décembre un réaménagement du staff était effectué avec le départ de Jean-Charles Moretto et l’arrivée en provenance de Saint-Martin d’Hères d’Olivier Hoen. Un mois plus tard, Fred Pourcel, également responsable du rugby féminin au comité des Alpes, quittait le club. La direction sportive revenant à Olivier Hoen. Malgré ces aléas internes, malgré les blessures de longue durée des leaders que sont Anne Rambaud et Laureen Camoin, les Amazones terminèrent à la troisième place de la poule devant Romagnat mais derrière Bayonne qu’elles battirent deux fois et Fonsorbes qui s’imposa au complexe de l’Ovalie. « Nous avons payé un lourd tribut aux blessures, avoue Olivier Hoen. « En décembre nous comptions seize blessées sur trente joueuses capables d’évoluer en première. Cela a fortement perturbé l’équipe. » L’avenir du RFSI, club qui compte une centaine de licenciées ? Il est en train de se dessiner. Il est probable que Jean-Jacques Vartanian, le président en place depuis douze ans, pourrait décider de passer la main. Si tel devait être le cas, il faudrait lui chercher un successeur. On croit savoir que les candidats ne se bousculent pas au portillon. Autre axe de travail, la conservation des meilleures joueuses. Une hémorragie similaire à celle de la saison passée serait une catastrophe pour un club qui forme des internationales chez les moins de 20 ans comme Laura Ménétrier. F. L. ■ Tour d’ovalie Alpes ALBENC > Rive Gauche doit reconstruire La succession de l’emblématique président JeanPierre Locatelli est compliquée dans le club situé entre Tullins et Vinay. Le manque d’effectif s’est fait cruellement sentir pour aligner à chaque match deux équipes. Le bilan de la saison est terrible : 17 matchs en Promotion Honneur, aucune victoire. Malgré les défaites, le président Xavier Dupont et ses dirigeants ont essayé de maintenir le club à flot. La descente est acquise l’UARG évoluera la saison prochaine en Première Série. D’ores et déjà les dirigeants se sont attelés à reformer un groupe. Avec une école de rugby florissante et malgré un maigre budget de 33 000 €, le club croit en des jours meilleurs. FAVERGES > En finale Les HautSavoyards ont fini quatrième de la première phase du championnat territorial des Alpes en poule de Première-Deuxième Série. Ils ont donc joué pour les phases finales en Deuxième Série. Ils sont premiers et directement qualifiés pour la journée des boucliers. Les coachs Stéphane Mermier, Patrick Scalzo, Daniel Bibollet et Éric Interverra, avec un groupe de 55 joueurs, ont aussi qualifié l’équipe réserve. Celle-ci va jouer, dans cette Cinquième Série que le comité des Alpes crée pour la journée des finales, avec les équipes réserves de ses Séries territoriales. Bourgogne SAINT-APOLLINAIRE-TALANT > Le baroud… d’Honneur Dans un championnat Honneur relevé, à miparcours les observateurs avaient relégué Châtenoy et Saint ApoTalant, deux anciens pensionnaires de Fédérale 3. C’était sans compter sur une vive réaction des Côted’Ôriens qui viennent d’aligner trois succès significatifs. Saïd Outssakki l’entraîneur des trois-quarts en compagnie, pour les avants d’Yves Retière, y a toujours cru : « Nous savions avec Yves que nous devrions reconstruire. Il fallait intégrer de nombreux jeunes et les débuts ont été compliqués. Nous n’arrivions à jouer que des bouts de match. Nous tenions une mi-temps ; le manque de maîtrise nous était fatal. » En position de relégable en Promotion, mais avec un match en retard, les hommes du capitaine Ionel Jimenez, un rescapé du championnat fédéral, ne vont rien lâcher. Saïd sait que ce sera dur : « Il nous reste quatre matchs, dont trois à domicile, on sait ce qu’il nous reste à faire et je crois dur au maintien en Honneur. » Corse VENTISERI > La jeunesse à la fête L’aire de jeu de Travu devient le fief de la jeunesse insulaire. Ainsi, le week-end dernier les U13 et les U15 se sont retrouvés sur la Côte des Nacres dans le cadre d’un rassemblement régional. Plus de deux cents rugbymen ont pu en découdre tout au long de la journée de dimanche. PORTO-VECCHIO > En stand-by Déjà qualifiés pour les demi-finales PACAC de Troisième-Quatrième Série les Porto-Vecchiais sont au repos. La prochaine échéance est fixée au 13 avril dans le cadre des demi-finales qui se joueront au stade Claude-Papi. Côte d’Azur Drôme-Ardèche LA VALETTE > Une fin de saison à suspense Le Rugby club valettois revestois (RCVR) parviendra-t-il à sauver sa tête en Fédérale 3 ? Rien n’est encore acquis. Avec un match en retard à domicile, contre le leader Aubagne qui sera joué le 6 avril, le club des présidents Jean-François Davide et André Bonifay pointe en effet à une peu confortable avantdernière place. D’autant moins confortable que lors de ce dernier weekend d’élections, les joueurs de la pigne affrontaient l’Aix Université Rugby sur son terrain, un concurrent direct dans la course au maintien. La Valette va-t-il devoir attendre la dernière journée le 20 avril pour connaître son sort ? Ce n’est pas à exclure, l’équipe de Patrice Blachère et Sébastien Delmotte accueillera ce jour-là le RC Six-Fournais, au stade Félix-Rougier. AUBENAS > Marc Raynaud rempile Annoncé dans plusieurs clubs, l’ex-troisième ligne international restera au Rugby Club Aubenas-Vals. Il a pris cette décision après une réunion avec le président Christian Manent. Il a annoncé la nouvelle aux joueurs avant la rencontre contre Annecy. Le RCAV se félicite de sa décision. L’intéressé va ainsi poursuivre son travail commencé voici deux ans. Meneur d’hommes, Marc Raynaud fait l’unanimité. Par ailleurs il se plaît énormément en Ardèche ainsi que son épouse Coralie qui s’occupe du sponsoring avec beaucoup d’efficacité. HYÈRES-CARQUEIRANNE LA CRAU > L’infirmerie se vide De bonnes nouvelles à l’approche des phases finales. L’infirmerie du Rugby club Hyères Carqueiranne La Crau (RCHCC) se vide à vue d’œil. Seuls Salim Barhoumi et Stéphane Mariani sont encore convalescents. En effet, Gérald Le Strat absent depuis de longs mois (genou) et Andrew Sa depuis quelques semaines ont repris du service avec l’équipe B et postuleront bien évidemment pour les seizièmes. Pour Anthony Lubrano ce n’est plus qu’une question de jour, quant à Houcine Amaraoui, l’ex-pilier de Châteaurenard voit le bout du tunnel. Il n’a pas pu disputer qu’une seule rencontre cette saison et il poursuit son renforcement musculaire avec énergie. AUBENAS (bis) > Xavier Plataret tire sa révérence À 39 ans le deuxième ligne du club ardéchois a décidé d’arrêter sa carrière sportive à la fin de la présente saison. Formé à La Voulte et Aubenas, après avoir fait un passage remarqué au RC Narbonne où il a joué notamment avec Marc Raynaud, il est revenu ensuite voici une dizaine d’années au RC Aubenas-Vals. Excellent joueur, redouté par ses adversaires, Xavier restera à tout jamais dans le cœur des supporters du RCAV. Pour son dernier match à domicile face à Annecy, il a eu droit à une « standing ovation » à son entrée sur le terrain tout seul, devançant son équipe, ainsi qu’à la fin de la rencontre porté par ses camarades sur leurs épaules au coup. Il va participer à la fin de la présente saison et ensuite devrait intégrer soit le staff des éducateurs soit celui des entraîneurs du RCAV. Franche-Comté BESANÇON > Qualification assurée Saison déjà réussie des Bisontins de Daniel Iacob, qui ont assuré leur qualification pour les phases finales de Fédérale 3. Troisième de la poule 7 derrière Villars-les Dombes et Tavaux, les Bisontins ne peuvent être rejoints et préparent ainsi de la meilleure des façons la prochaine saison qui les verra quitter leur fief de Montrapon pour une structure toute neuve sur le site des Orchamps. La bonne forme des trois-quarts de l’OB, notamment les Romain Rischmann, Cédric Bourcet et autre Valentin Vaillant, les dignes fils de leurs pères qui ont porté le maillot bisontin est l’un des atouts de cette équipe tournée vers un avenir serein. Lyonnais RHÔNE SPORTIF > Maintenu On ne donnait pas cher de la peau du Rhône Sportif en début de saison. Pourtant, le champion Honneur du Lyonnais 2013 a assuré son maintien à deux journées de la fin grâce à une victoire bonifiée contre Ambérieu (42-3) il y a huit jours. Avec dix points d’avance sur l’équipe de l’Ain, mais l’avantage dans les confrontations directes et huit sur Thonon, relégué administrativement, suite aux trois forfaits de son équipe réserve, les Villeurbannais sont assurés de rester en Fédérale 3. À signaler la belle performance de l’arrière, Kader Touizrat, contre Ambérieu, il s’est distingué en inscrivant un triplé d’essais. VILLEFRANCHE-SURSAÔNE > Finales jeunes Les finales régionales, cadets et juniors auront lieu dimanche prochain, 6 avril, au stade de l’Escale à Arnas. Sept rencontres sont programmées à partir de 13 h 30. Le week-end prochain aura également lieu la finale territoriale de l’Orange Rugby Challenge. Dix-huit clubs seront en lice au stade Pierre-Mendès-France, à Saint-Priest. Quatre joueurs et deux dirigeants de chaque équipe sont par ailleurs invités à assister au derby entre Lyon et Bourg-en-Bresse, programmé samedi soir au Matmut Stadium. Provence SAINTE-TULLE > Les Bleus U16 étaient en stage Ils étaient une bonne centaine présents au stage à côté de Manosque durant une semaine sous les yeux des entraîneurs de la catégorie. Ils ne seront que 52 à participer au tournoi international de Wellington en Angleterre qui aura lieu au mois d’avril. Ce tournoi regroupe les meilleurs U 16 Français, Anglais, Italiens, Écossais et Gallois. CAVAILLON > Les U26 préparent le quart C’est à Cavaillon au stade Lombard que les U26 de Provence préparent le quart de finale du Challenge des comités. Les protégés de JeanLouis Adani et Eric Chabowski seront opposés à leurs homologues du Languedoc Pays Catalan le 6 avril à Vendres. ARLES > La qualification comme objectif Actuels troisièmes en Honneur, les Arlésiens sont bien placés pour poinçonner leur billet et jouer les phases finales de la division. Pour y parvenir avec l’objectif de retrouver la Fédérale 3 la saison prochaine, un succès face à Isle-sur-Sorgue, futur adversaire, sera suffisant. Page coordonnée par Francis LARRIBE [email protected] 06.11.19.50.81 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE COUPE ET CHALLENGE DU LANGUEDOC : LES FINALES À SAUCLIÈRES Le 20 avril prochain, le temple du rugby biterrois, Sauclières, va accueillir les finales de la Coupe et du challenge du Languedoc. A 15 heures, l’affiche du challenge va mettre aux prises Saint-Jean-de Védas (3e Série) à Maureilhan-Montady (2e Série). À 17 heures, place à la Coupe entre l’Avenir bleu et Blanc (Honneur) à Gruissan (Honneur), deux formations également candidates au titre régional. 560 Ovalie Centre Sud 25 JEUNES AU TOURNOI DE BRIVE Organisé par l’école de rugby du CA Brive-Corrèze, le challenge PaulRivière disputé par les catégories des moins de 15 et 13 ans a connu, en ce mois de mars, un joli succès populaire. Trente-deux équipes avaient répondu à l’invitation des dirigeants brivistes représentant un total de 560 jeunes. Pour cette édition 2014, Trélissac a été le lauréat chez les moins de 15 ans, le CA Brive-Corrèze chez les moins de 13 ans. MIDI-PYRÉNÉES LE COMITÉ PRÉSIDÉ PAR PATRICK BATTUT A ÉTÉ RETENU PAR LA FIRA-AER POUR ORGANISER LE CHAMPIONNAT D’EUROPE DES MOINS DE 18 ANS EN 2015. COMME EN 1991 ET EN 1998. LES JUNIORS FIRA À TOULOUSE O Par Didier NAVARRE ctavian Morariu, le président de la Fira-AER, sera prochainement en Pologne, plus précisément à Wielkolposka, du 10 au 20 avril, pour veiller à la bonne organisation du championnat continental Fira 2014 des moins de 18 ans. Très sollicité, ce globe-trotter de la balle ovale a, entre deux avions, deux rendez-vous, fait un crochet mardi dernier par Toulouse et la Maison du Rugby, le siège du comité régional. L’ancien troisième ligne de la sélection roumaine a ainsi confirmé et confié au président midi-pyrénéen et ami, Patrick Battut, l’organisation pour l’année 2015 de cette prestigieuse compétition internationale, l’épreuve phare des juniors. Du 26 mars au 4 avril 2015, Toulouse sera ainsi la capitale européenne du rugby et de la jeunesse. Pour Midi-Pyrénées et son comité directeur, l’organisation d’un tel événement est une bien belle reconnaissance sportive. « Nous sommes très flattés, confie Patrick Battut. Heureux que notre candidature ait été retenue par la Fira. Le comité avait déjà accueilli cette compétition en 1991 et 1998. Cependant, il y avait un petit moment que Midi-Pyrénées n’avait plus organisé de compétition internationale. La dernière, c’était en 2004, avec le championnat d’Europe féminin. Pour 2015, nous avons un très beau défi à relever. Dans cette manifestation, nous avons pour projet de bien impliquer les clubs du comité. Un club devrait ainsi parrainer une nation, cela fait partie de nos projets à venir. » 24 NATIONS, 36 MATCHS Le comité directeur régional a déjà du pain sur la planche. En neuf jours, il va ainsi devoir gérer l’accueil de vingt-quatre nations, la gestion de trente-six matchs et l’organisation de trois finales, celles du groupe élite, B et C. À ce sujet, le Stade Ernest-Wallon De gauche à droite, Alain Laffon (directeur du championnat Fira-AER 2015), Patrick Battut (président comité Midi-Pyrénées, vice-président de la FFR), Octavian Morariu (Président Fira-AER) et Michel Arpaillange (Cadre technique Fira-AER). Photo DDM accueillera la finale élite, Colomiers celle du groupe B. Blagnac s’est vu confier celle du groupe C. Pour la phase de classement et l’organisation des rencontres, c’est essentiellement Toulouse et sa ceinture qui seront sollicitées. « Les matchs vont se concentrer sur Toulouse et la Haute-Garonne, ajoute le président du comité. Albi et Montauban seront également impliqués, car ils répondent aux exigences du cahier des charges de la Fira. D’autre part, ce sont aussi deux clubs historiques de Midi-Pyrénées. » Outre la qualité sportive de cette compétition, cette manifestation va également stimuler l’économie de la ville pendant ces neuf jours. Sur le plan sportif, ceux qui ont vécu l’édition de 1998 se souviennent que cette annéelà, l’Irlande avait été sacrée devant l’équipe de France. Au sein de la sélection du Trèfle, un joueur avait illuminé et dominé cette compétition. C’était un certain Brian O’Driscoll, l’heureux capitaine de cette sélection irlandaise. Dix- sept ans après, Midi-Pyrénées va-t-il révéler un autre génie et géant de ce jeu ? En attendant, les organisateurs espèrent que 2015 sera aussi alléchant et plaisant que 1998, une édition encore présente dans les mémoires. ■ L’interview rugby féminin MAX BARANDE - PRÉSIDENT USAP AVEC L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX PARTENAIRES, LE CLUB REGORGE D’AMBITIONS POUR LA SAISON PROCHAINE. « Retrouver notre passé » Propos recueillis par Alain BONNERIEZ Votre ami Antoine Rodriguez vient d’intégrer le comité directeur et il promet d’aider le club à grandir très vite. Qu’en est-il exactement ? Nous ne pouvions pas continuer de reculer chaque année sportivement. Alors même si, financièrement, il n’y pas à se plaindre avec l’argent des institutions, nous manquions cruellement de partenaires privés. Au travers son réseau de connaissances, Antoine Rodriguez veut faire grossir les caisses du club. J’en suis le premier ravi, et nous lui faisons confiance. Qui dit augmentation du budget dit forcément nouvelles joueuses ? C’est indispensable pour progresser, pour retrouver notre passé prestigieux. Nous allons faire en sorte d’aider des filles motivées à trouver des stages, ou du travail. De fait, nous avons contacté des internationales pour tirer l’équipe vers le haut. C’est en cours de négociation. Plutôt des avants ou des troisquarts ? Tant que ce n’est pas finalisé, je préfère ne pas avancer de noms. Mais ce sera des filles du pack. Coté trois quarts nous n’avons absolument rien à envier à personne avec de très nombreuses tricolores. En revanche, depuis deux ans nous manquons de puissance, de densité physique devant. Nous n’avons pas d’autres choix que de renforcer ce secteur, pour exister dans le haut de tableau dés l’an pro- Max Barande. Photo DR chain. Il faut retrouver notre passé. Conserverez-vous tout votre effectif ? La capitaine de l’équipe de France MarieAlice Yahé ne sera plus là. À ce jour elle est la seule à nous l’avoir annoncé. Le moteur de notre pack, Claire Canal, souhaitait arrêter, mais le nouveau projet a tout remis en question. On pourra compter sur elle, au moins une année de plus. On compte donc conserver tout le monde. Sans oublier les filles de l’équipe réserve. Le 13 et le 20 avril, l’Usap affrontera La Valette en demi-finale de Play-Down. Quel sera le mot d’ordre ? Écarter cet adversaire. Pour rester dans le futur Top 8, il faut passer par là, même s’il reste encore un joker en suivant. Mais il faut se débarrasser de La Valette tout de suite, pour embrayer sur le recrutement. Car au club, 2014-2015 a commencé depuis pas mal de temps. ■ Tour d’ovalie Auvergne pionnat de France. SÉLECTION MOINS DE 16 ANS > Au pied du podium À Toulouse, le week-end dernier sur les installations du stade Georges-Aybram, à l’occasion du tournoi final Taddéï, la sélection auvergnate a terminé à la quatrième place. Lors de la demi-finale disputée le samedi après-midi, elle s’est inclinée 24 à 15 face à la Côte Basque-Landes. Pour la place sur le podium, elle a échoué face à la Côte d’Azur (10-8). D’après le responsable de la commission jeune, René Laraine « Le comportement de ce groupe est très positif. En demi-finale, elle a fourni une excellente prestation face au vainqueur de l’épreuve. En début de saison, nous ne pensions pas finir à la quatrième place et encore moins prétendre au titre. Nous avons de quoi être satisfaits de ce groupe. Je pense qu’il va se bonifier dans les années futures. » BÉZIERS (féminines) > Consolation À Blagnac, dans le cadre de la finale du Petit-Sud, les Biterroises se sont imposées devant Luzech sur le score de 26 à 12. Les Héraultaises conservent un trophée qu’elles avaient conquis l’an dernier. Mais, cette victoire n’était pas leur objectif principal. Le but avoué, c’était la conquête du titre Grand-Sud Fédérale 3 et la qualification en championnat de France. BONNEFONT > Invaincue La section féminine brille de mille feux. Depuis le début de la saison, elle est invaincue au sein de la compétition Sud-Est de Fédérale 3 à VII. Une performance qui les qualifie pour le tournoi final de la compétition lequel est programmé le 6 avril sur un terrain qui reste à officialiser. Languedoc BLEU ET BLANC > Qualifié pour le championnat de France Fort de son récent succès en finale du Trophée Pierre-Lacans face à Saint-Jean-deVedas (18-8), l’Avenir a conclu victorieusement sa phase de classement. À Bédarieux, les Héraultais se sont imposés 36 à 0. Victoire qui leur offre la première place et surtout la qualification directe pour les demi-finales territoriales Honneur et le premier tour du cham- CADETS À VII > Narbonne, champion du Languedoc À Capestang, dans le cadre du tournoi régional à VII Société-Générale, ce sont cadets narbonnais qui ont enlevé le titre. Les jeunes septimaniens devancent au classement : Béziers, Pic-Saint-Loup, Pézenas et Jacou-Montpellier. Outre ce titre, les Narbonnais auront le privilège de représenter le comité lors de la prochaine compétition nationale. Limousin TULLE > Leur dernier match Samedi dernier à Alexandre-Cueille lors de la réception de Lormont, c’était le dernier match à domicile pour le Sporting. À cette occasion, les Tullistes ont pris le meilleur sur les Girondins (24-3) et assuré leur maintien en au plus haut niveau amateurs devant plus de 2000 spectateurs. Cette « der » à la maison, c’était aussi l’ultime match pour trois grands serviteurs du club : Charles Van Rensburg, Jérôme Bonvoisin et Jamie Noon. Tous trois pourraient se reconvertir comme dirigeant ou éducateur. OBJAT > Sous le regard de Pierre Villepreux À l’initiative de Laurent Lenoir de l’Usep, un tournoi de l’initiation à la balle ovale a été organisé à Objat. Une manifestation qui a regrou- ARMELLE-AUCLAIR > FONSORBES EN FINALE Après une excellente phase de classement ponctué par une deuxième place, l’Avenir fonsorbais a donné un peu plus d’éclat à sa saison en validant son billet pour la finale. Dimanche dernier, à Orange, les Haut-Garonnaises se sont imposées 15 à 12 face aux Iséroises de Sassenage. Le 13 avril, elles seront opposées à Bayonne pour l’obtention du titre suprême. Ce jour-là, elles vont tenter de décrocher leur premier titre national (chez les seniors) de leur histoire. En cas de victoire, elles viendraient à disputer le barrage d’accession au sein de l’élite face à la formation classée huitième du précédent Top 10. Pour la saison prochaine, c’est sous les couleurs de l’association du Stade toulousain que l’Avenir fonsorbais va évoluer. ■ pé plus de trois cents participants âgés de 8 à 11 ans. Pierre Villepreux était parmi les personnalités présentes à ce grand rassemblement éducatif. TREIGNAC > Délocalisation à Bugeat Comme les grands, Treignac a fait le choix de délocaliser une rencontre. C’est le voisin Bugeat qui a accueilli le « RCT » sur son complexe des Mille Sources pour la réception de la Rivière - de-Mansac. Les dirigeants ont ainsi souhaité rendre hommage à de nombreux licenciés qui sont originaires de Bugeat. Ainsi, Silvain Jioux, Guillaume Verbain, Baptiste Ayma ; Pierre et Sébastien Rivière ont pour ainsi dire évolué à domicile. Le seul bémol, pour le « RCT », ce fut la défaite (10-21). Défaite qui compromet leur avenir dans ce championnat de 1re Série. ASSOCIATION CA BRIVE > Journée de solidarité pour Madagascar Le 12 avril à Brive, l’association du CAB Corrèze a mis en place en collaboration avec la société Inner club, une journée de la solidarité pour les enfants défavorisés de Madagascar. Dans l’aprèsmidi, sur les terrains annexes du stade Amédé-Domenech se produiront les jeunes de l’école de rugby, les fémini- nes et les espoirs lesquels procéderont ensuite à la vente de billets de tombola forte de nombreux lots. Cette journée se conclura à l’espace Derichebourg autour d’un buffet (payant) où tous les participants pourront assister sur écran géant à la retransmission de la rencontre Stadetoulousain-Brive. Tous les bénéfices de cette journée du 12 avril seront ensuite reversés à l’association humanitaire et solidaire de Tongasoa Zazakely. Midi-Pyrénées SAINT-NICOLAS-DE-LA-GRAVE > la montée en Honneur En ramenant la victoire de Saint-Jory (20-18), les Nicolaïtes terminent deuxièmes de leur poule de Promotion Honneur derrière Lisle-sur-Tarn. Une place qui leur permet d’accéder à la catégorie Honneur et de disputer le championnat de France. Félicitations aux joueurs du capitaine Cyril Malbreil et aux entraîneurs David Loustalot et Laurent Gilber. MONTECH > La montée en 1re Série Vainqueurs à Briatexte (15-9), les « Coquelicots » finissent premiers de leur poule et assurent la montée en Première Série. La satisfaction est grande pour les entraîneurs : Bertrand Molina et Norbert Messeman puisqu’ils travaillent avec ce groupe depuis trois saisons. Outre cette satisfaction, les dirigeants se flattent aussi du résultat de la Réserve, également première de sa poule et bravo les Cadets qualifiés pour la phase finale du Challenge Grand Sud. SAINT-JEAN-DU-FALGA > L’exploit Au sein du dernier échelon régional, les Ariégeois de la ceinture appaméenne ont créé une belle surprise. Lors de l’avant dernière journée de championnat, ils ont mis un terme à l’invincibilité des Toulousains du TRC (14 victoires consécutives). Victoire (sur le score de 10-3) qui autorise les Saint-Jeannais à prendre la deuxième place de la poule et accéder à l’échelon supérieur. Ce succès leur permet aussi d’avoir des ambitions dans la course au titre régional. LA SALVETAT-PLAISANCE > Carnet noir Il était l’oncle de Laurent Marticoréna (ex-Colomiers, Castres, Dax, Saint-Jean-de-Luz). Jean Salducci était surtout un de ses précieux anonymes et bénévoles qui a servi avec une certaine passion la cause rugbystique. À la Salvetat, il a contribué à la mise en place de l’école de rugby dans les années 70. Passionné, attachant, avec cette disparition, le club perd un peu de sa mémoire. À 74 ans, il s’est allé rejoindre de glorieux disparus. Le coup de sifflet final laisse tout une famille dans la peine à laquelle, la rédaction de Midi Olympique adresse ses plus sincères condoléances. Lors de la réception, dimanche dernier, de Laroque-Bélesta, une minute de silence a été respectée en sa mémoire à la demande du vice président, Jean-Luc Arcidet. Pays catalan MOINS DE 17 ET 18 ANS, DU PAYS CATALAN > Champions ! Et de France s’il vous plaît (Coupe Taddéï B) à l’issue du week-end organisé le 22 au 23 mars à Clermont-Ferrand ! Après avoir disposé en demi-finale de la sélection Alsace-Lorraine (28-0), les moins de 17 ans ont, par la suite, battu la Provence (12-10) en finale. De leur côté, les moins de 18 ans se sont défait des Flandres (37-12) et de DrômeArdèche (24-9) en finale. Chapeau bas ! BEACH RUGBY > Cap sur Argeles Le Beach Rugby Tour reprend la route cet été avec 10 étapes (14 juillet au 15 août). Comme l’année dernière, le Comité du Pays Catalan a choisi Argelès-sur-Mer pour accueillir l’imposante caravane du B.R.T. le 22 juillet avec sa grande variété d’animations, d’ateliers techniques et de tournois pour les familles. Point d’orgue de cette journée ludique, le championnat de France à toucher, puisque chaque étape sera qualificative pour les finales (hommes et femmes) programmées le 15 août à Mimizan. BOMPAS > Le XIII en fermeture En Salanque, l’esprit des rugby n’est plus à démontrer. Et particulièrement à Bompas, puisqu’à l’issue du match qui a opposé dimanche sur leur pelouse les quinzistes de l’ASB à Cerdagne Capcir, les treizistes des « Baroudeurs » de Pia XIII ont joué en fermeture face à Preixan à 17 heures. Page coordonnée par Didier NAVARRE [email protected] 06.13.72.34.08 26 Ovalie Grand Ouest LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE ARMAGNAC-BIGORRE : CONVENTION ÉTRENNÉE Il n’a pas fallu attendre longtemps, hélas, pour que soit activée la convention qui lie le parquet de Tarbes et le comité Armagnac-Bigorre. À Maubourguet, alors qu’il s’apprêtait à prendre un rafraîchissement à la buvette, l’arbitre du match des réserves, entre le club local et Masseube, a été victime d’un coup de tête lui occasionnant une fracture du nez. Le coupable, un de ses anciens coéquipiers sous le maillot de Rabastens, aujourd’hui licencié à Maubourguet mais qui ne jouait pas ce jour, a été mis en garde à vue après que le président du comité a alerté le parquet. Il devra répondre de ces faits devant le tribunal de grande instance, à la mi-mai. VILLENEUVE-DE-MARSAN : AVANTAGE CONFIRMÉ EN APPEL Dans le différend qui oppose les clubs de Mimizan et Villeneuve de Marsan, la commission territoriale des règlements avait validé les forfaits des équipes première et réserve mimizannaises qui ne s’étaient pas déplacées. En appel, la commission a confirmé la notification des forfaits. Et donc, les deux équipes de l’UAM se voient retirer deux points alors que celles de la JSR récupèrent cinq points. Ce jugement a pour conséquence de quasiment figer les positions des qualifiables de la poule Honneur de Côte d’Argent. Les demi-finales devraient donc opposer Bazas à Villeneuve de Marsan et Gujan-Mestras à Biscarrosse. Deux chocs majuscules. LANGON - FÉDÉRALE 1 ABONNÉS AUX QUALIFICATIONS SANS LENDEMAIN, LES SUD-GIRONDINS SE RÊVENT CETTE FOIS EN TROUBLE-FÊTE. ET ANALYSENT LEURS PERSPECTIVES D’AVENIR. CONTRAT I DU GERS R Par Gérard PIFFETEAU [email protected] Mathieu Badel pilier gauche, Nicolas Dospital talonneur, sous les ordres du demi de mêlée Nicolas Cabannes : ils sont parmi les trentenaires langonnais qui veulent finir en beauté. Photo Christophe Georgeval. alors nous nous mettons dans les bonnes dispositions. Cette saison, des joueurs comme Pampouille, Lacaze ou Lausseille sont venus enrichir le potentiel en qualité. Nous avons une équipe athlétique mais l’apport de Badel et Lestrade accroît la densité de notre pack, ce qui nous permet de rivaliser. Dans le groupe, nous sommes un bon nombre de trentenaires, beaucoup sont issus de l’UBB et ont pratiqué la Pro D2. Nous aimerions vivre ensemble une belle aventure avant d’arrêter. » Les compétiteurs ont de beaux restes, ce qui ne peut que rassurer les coachs Méret, Lacrotte et Darrambide. Profitant de l’embellie sportive, dans la coulisse du Stade langonnais les décideurs s’efforcent de préparer l’avenir. En juin dernier, le président Thierry Drouet avait FC AUCH-GERS LA CROISSANCE RAPIDE DES AUSCITAINES QUI JOUERONT LA SAISON PROCHAINE EN FÉDÉRALE 1 NE FAIT QUE STIMULER LEUR SOIF DE CONQUÊTE. L’ATTRACTION PROLONGÉ l n’y a pas si longtemps, alors que rien n’était encore figé mais que les performances du Stade langonnais traduisaient une réelle autorité, nous avions posé au coach Julien Méret cette question : peut-on imaginer le club placer la barre plus haut qu’une simple qualification ? Sa réponse vaut aujourd’hui d’être réentendue : « Franchement non. J’ai joué quatre ans dans ce club et sur les quatre années on s’est qualifiés deux fois et c’était de supers moments. Mais chaque fois cela s’est joué sur les toutes dernières journées et du coup, le barrage ou le huitième se présentait comme la cerise sur le gâteau, le cadeau de fin de saison. Ce que j’aimerais, c’est qu’on reste cohérent dans notre jeu, qu’on progresse et ensuite nous verrons. Mais si ce travail abouti à une qualification, j’espère que cette qualification ne sera pas une fin en soi. Que nous soyons qualifiés pour être performant et compétitif. » Nous y sommes… Une seconde vie commence après la qualification obtenue en position de dauphin de l’intouchable Montauban. La remarquable saison sportive des Sud-Girondins au cours de laquelle a été concrétisé l’objectif de produire un jeu de qualité a ouvert les appétits. Les Stadistes vont donc entrer dans l’excitante deuxième phase non pas pour célébrer la fin de saison comme ce fut le cas ces dernières années, mais avec leurs armes, leurs convictions et leur projet de jeu. Le temps est révolu où ils auraient pensé à l’aspect festif de cette échéance. Ils en sont aujourd’hui à plutôt s’interroger sur la manière de battre un redoutable adversaire de la pointure de Nevers ou Lille. Cette absence de complexes transparaît dans les propos du talonneur Nicolas Dospital : « Dès mercredi dernier nous sommes entrés dans la phase finale. Nous aimerions passer un tour Rugby féminin annoncé son intention de se retirer en fin de saison. Aujourd’hui, la question de son remplacement se pose avec moins d’acuité car le président est dans une phase de profonde réflexion. Il travaille sur une restructuration et il prolongera vraisemblablement son mandat d’un an afin d’accompagner la mise en place de ce plan dont les Langonnais finalisent la dernière étape. « Des compétences nous ont rejoints, se plaît à dire Thierry Drouet. Nous sommes de mieux en mieux structurés et mon rôle ces derniers mois a considérablement changé. Les responsabilités sont partagées. » Ce qui se traduit par la volonté d’installer un modèle de pouvoir moins auto centré. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution que les Langonnais jugent absolument nécessaire. ■ ien ne semble effrayer les filles du FC Auch. Elles sont passées sans trembler de la Fédérale 3 à 12 à la Fédérale 2 à 15. Et les voici invités à accéder à la Fédérale 1 pour cause de réforme des compétitions. Un défi redoutable qu’elles sont prêtes à relever. Il convient quand même de préciser que les Gersoises ne vont pas s’engager à ce niveau la fleur au fusil. Cette année, la section féminine a lancé un groupe de 20 cadettes destinées à assurer la pérennité de la structure par la formation. Le manager Jacques Sacarot s’étonne agréablement de l’engouement autour de ces jeunes. Il y aurait cependant, selon lui, une explication : « Dans le Gers, tous les lycées ont une section féminine en UNSS et nous en avons les retombées. Il y a une demande, et travailler sur la formation est pour nous une obligation si nous voulons nous stabiliser. » AU SOUTIEN Un deuxième axe de travail a été privilégié pour résister aux contraintes de la Fédérale 1. Le FCAG a réussi à passer sportivement le cap mais il a dû accroître les charges d’entraînements et de préparation physique. Un entraîneur, Thierry Labric, un ancien joueur du FCA, est venu s’ajouter à Bastien Boquel pour que le petit poucet du groupe puisse chausser des crampons plus grands. De fait, les filles ont accès à la salle de musculation des pros dans les créneaux impartis. La réussite de la section féminine Soutenue par Agnès Darmency et Lauriane Bedeau de L’écochère, la capitaine, Lisa Pointu, rivalise en touche avec les Périgourdines. auscitaine s’est également construite hors du terrain. Les filles participent beaucoup à la vie du club, n’hésitant pas à s’investir le week-end dans l’environnement des matchs des pros. Elles ont réalisé un document et elles vont visiter des partenaires pour aider financièrement le club. « Nous ne voulons pas être une charge », disent-elles. Parmi leurs initiatives intéressantes, elles ont également mis en bouteille une cuvée spéciale. Vous l’aurez compris, la capitaine Lisa Pointu et ses coéquipières sont très intégrées dans la vie du FCAG, c’est ainsi que les Gersoises qui partent pour les études à Toulouse préfèrent rester licenciées à Auch. Et le club a un certain pouvoir d’attraction. Deux Toulousaines sont venues, mais aussi Agnès Darmency qui a évolué durant dix ans dans le Top 10 au poste de pilier à Perpignan et qui travaille à… Toulouse. Pourquoi voudriez-vous que les Auscitaines craignent l’avenir ? G. P. ■ Tour d’Ovalie Armagnac-Bigorre CHALLENGE ORANGE > Direction Paris 180 jeunes ont disputé, à Laloubère, les épreuves du challenge et du parcours « Orange ». Le tournoi a été enlevé par le carré de Fleurance qui a devancé celui de l’Armagnac et celui de Lannemezan. Thibaut Dulucq (Stado-Tarbes PR) a signé le meilleur parcours devançant son coéquipier Nathan Fattoretti et Brice Abadie (Bagnères-Baronnies). On les reverra à Paris pour les épreuves nationales, après lesquelles ils seront invités à la finale du Top 14. COMITÉ > Champions les moins de 17 ans L’Armagnac-Bigorre a déjà enrichi sa vitrine d’un bouclier national avec le titre de champions de France mérité par ses jeunes U17. Ils ont remporté le tournoi à quatre en devançant l’Ile-de-France en demi-finale (3-0) et en dominant en finale (13-3) la sélection de Côte basque-Landes qui avait écarté le Périgord-Agenais. Baradat, Alldritt, Cester, Moreno, Graou, Lasbats, Monget (FC Auch-Gers) ; Claudey, Acosta, Dufréchou, Cros, Guiraud, Dulucq, Aubry, Guillou, De Amorin (Stado-Tarbes PR) ; Castéran (Lannemezan), Labatut (LombezSamatan), Capberbet (Riscle), Plaser (Mauvezin), Selvi (L’Isle-Jourdain), Bourgarit (Gimont) ont fait le bonheur de leur encadrement, le manager Michel Hondagné et les entraîneurs Bernard Sigogna et Rémi Doucet, qu’accompagnaient Michel Larrieu, Lulu Mantérola et E. Larroze. Béarn JURANCON > 5 500 euros d’amende La FFR a enfin livré son verdict dans le conflit opposant Jurançon et les neuf autres clubs du Groupe A. BORDEAUX > FABRE ET LOPEZ VONT TOURNER LA PAGE La nouvelle direction Bordeaux-Ouest de la Société Générale a reçu la visite de la commission des trophées du comité de Côte d’Argent conduite par son président Victor Lourties. A l’issue de la réunion de travail, les présentations ont été faites, rappel historique en prime, en présence des cadres de la banque, de l’arbitre international Romain Poite et de Jérôme Cazalbou. Représentants de la SG au sein de la commission territoriale des Trophées, Henri Fabre et Jacques Lopez passeront prochainement le relais. « Ils laissent un partenariat solide et de qualité » a-t-on entendu. L’hommage qui leur a été rendu est amplement mérité et Henri et Jacques sont bien décidés à ne pas trop s’éloigner de leurs amis du comité. ■ Elle avait à statuer sur les incidents ayant émaillé le match USEP Jurançon et ayant provoqué la mise à l’écart de Jurançon par tous ses autres adversaires. Verdict : 5 500 euros d’amendes à Jurançon (qui pourrait faire appel), et suspensions aux deux ex-présidents : 12 semaines à l’encontre de Dominique Lahet, 4 à l’encontre de Jean-François Camblong alors que le club est aujourd’hui présidé par Philippe Sabrou. Mais on attend surtout les décisions du comité du Béarn pour savoir comment seront organisées (ou pas) les phases finales en Honneur - Promotion. GROUPE B > Les barrages connus Afin de connaître les demi-finales du Groupe B, des barrages sont organisés ce week-end du 5 et 6 avril. En 1er-2e Série : Asasp - BAL et Monein Pontacq. En 3e-4e Série : Thèze - Artix et Bedous - Lasseube. JEUNES > Les premiers titres La longue fête des remises de trophées à débuter en Béarn. En finale Dantin, les juniors d’Oloron ont battu Bagnères 11 à 6. En finale du challenge HenriMarracq, les cadets de Mauléon ont battu ceux de l’USEP 13 à 11. Côte basque-Landes TADDÉI MOINS DE 16 ANS > Doublé et à nouveau champions La sélection des moins de 16 ans du comité Côte basque-Landes a récidivé et conserve son titre national. Elle est ressortie victorieuse de la double confrontation finale qui s’est jouée sur deux jours à Toulouse : l’Auvergne en demi-finale. Victoire 24 à 15. En finale, succès sur le Languedoc, 19 à 15. Les 26 méritants : (ainsi que Yon Martinez et Manu Ordas et Manu blessés et bien présents) Pello Ezpeleta, Hugo Barada, Bastien Belloc, Iban Etcheverry, Baptiste Héguy, Adrien Lapègue, Yan Lalanne, Yulen Laxague, Marc Mora, Hugo Querillacq (Aviron Bay.), Xan Etcheverry Salze, Luc Hazard, Lucas Palou, Vincent Mirailh, Antoine Viudes, Lucas Peyreblanques (Biarritz Ol.), Baptiste Caup, Quentin Douet (US Dax), Andoni Sanderson (Hasparren AC), Jules Even, Magloire Konangue, Aubin Lespiaucq-Brettes, Julien Lestremau, Lucas Tauzin (St. Montois), Jonas Cayuelas, Julien Le Coitre (US Tyrosse). Encadrement : Laurent Aletti, Eric Balhadère, Pierre Campistron, Alain Caunègre, Thierry Dulucq, Pascal Lorreyte, Dominique Pontneau, Louis Tollis. TADDÉI MOINS DE 18 ANS > Champions de France aussi. À Limoges au Stade Beaublanc, les moins de 18 ans ont d’abord défait en demi-finale le comité des Alpes, 13 à 6. En finale, ils disposaient de la Côte d’Argent, 22 à 19. Ce titre vient consacrer une belle saison car la sélection du comité Côte basque-Landes termine invaincue. La sélection : Clément Batbedat, Nathan Chaumont, Mathieu LahousseAzpiazu, Fabien Olascuaga, Hugo Orard, Vincent Pinon, Quentin Roudaud, Guillaume Tartas (Aviron Bayonnais), Pierre Izopet, Bixente Feuillade, Paul Larzabal, Clément Rousseau (Biarritz Ol.), Vincent Cagnimel, Simon Garrouteigt (US Dax), Yannick Darricau (Peyrehorade), Florian Desbordes, Thomas Barbe, Guillaume Tapie, Gabin Marquis, Yohan Lahan, Philippe Marquet, Paul Vanthournout, Gaetan Soffaes, Lucas Lacour-Bastiat (Stade Montois), Clément Dubo, Florian Devais, (US Tyrosse). Encadrement : Jean-Pierre Béraud (manager), Armand Haissaguerre, Jean Louis Luneau (entraîneurs) Roland Labarthe, Jean Marie Usandisaga, Michel Campistron (dirigeants). TADDÉI MOINS DE 17 > Battus en finale Déception pour la sélection des U17. Après avoir battu en demifinale le Périgord-Agenais, 22 à 10, elle s’est inclinée en finale face à l’Armagnac – Bigorre 13 à 3. La sélection : Patxi Marcq, David Héguy, Yann Lestrade, Mathieu Zueras, Mikel Bidegaray, Alexandre Loubens (Aviron Bay.), Manu Agest, Mickaël Hualde, Alexandre Uhalde, Tom Juniver, Cyprien Garrouteigt, Gauthier Placines (Biarritz OPB), Pierre Joubert, Jérôme Marmin (US Dax), Florian Daugareil, Théo Dachary, Théo Duhourquet, Ayoub Aouijil (Stade Montois), Pierre Guilly, Florian Lajournade, Peïo Loby, David Ducout (US Tyrosse), Ximun Michelena, Ximun Bessonart, Quentin Lasserre (Inthalatz Larressore), Gaetan Robert (Castets-Linxe). Encadrement : Daniel Dupouy, Grégoty Lay (entraîneurs), Jean-Louis Alvarez, Christian Sangla, Claude Soulet (dirigeants). Côte d’Argent TROPHEE > Blaye et Cadillac, bingo ! De longues délibérations n’ont pas été nécessaires pour élire les lauréats du Trophée de mars Côte d’Argent - Société Générale. La commission du jury a désigné Blaye pour l’Honneur et Promotion d’honneur (La Bouheyre a été nommé), et Cadillac dans la catégorie 1re -2e Série avec réserve (Villenave d’Ornon et le RAPID 33 ont été nommés). LORMONT > Le derby sera une fête Rarement un derby girondin ne se sera présenté dans un contexte aussi propice à faire la fête. Le promu lormontais au prix d’une belle performance a assuré son maintien en Fédérale 1. Langon qui lui rend visite dimanche 6 avril à 15 heures, est qualifié et viendra, lui, pour se projeter sur la phase finale. Le président Jean-Louis Couturier et les dirigeants lormontais ont saisi cette opportunité pour faire de cette journée une opération séduction. Ils proposent une entrée générale à 5 €, gratuite pour les dames. À midi, une paella sera servie pour 15 € entrée comprise. Et pour la séquence émotion, nous pouvons compter sur la saine rivalité entre les deux équipes de l’élite amateur. Pays-de-la-Loire NANTES > Avec deux Congolais Depuis quelques semaines le Stade Nantais accueille deux Congolais. Il s’agit de Serge NDala Makayi (2e ligne) et Arnold NDala (3e ligne). Ils ont joué leurs premiers matchs avec la réserve du club. S’ils ont quelques lacunes techniques et tactiques, ils ont montré de grosses qualités athlétiques. Ils sont pour l’instant en stage pour deux mois. Si l’essai est concluant il pourrait se transformer en vraies prolongations la saison prochaine. Périgord-Agenais PÉRIGUEUX > Décès de Jeannot Laparre Ancien talonneur du CA Périgueux des années 60, joueur quelques saisons sous les couleurs de Poitiers, Jean-Claude Laparre, dit Jeannot, est décédé à l’âge de 73 ans. Il a été inhumé à Gaillac dans le Tarn. Poitou-Charentes JONZAC-BARBEZIEUX > En colère Les dirigeants de Jonzac-Barbezieux sont en colère et entendent bien le faire savoir. Regroupé avec la Couronne pour les cadets et les juniors, le PSC (Pays Sud Charentais) avait brillamment survolé sa phase de poule. Mais un règlement de la Fédération interdit aux Ententes, c’est le cas en l’espèce, de participer au championnat de France. Les gamins, qui ont défendu les couleurs du Sud Charente, sont déçus et meurtris. Page coordonnée par Gérard PIFFETEAU [email protected] 06.03.01.17.21 27 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Treize Actualité Résultats & Classements Poule C - Dernière journée Super League Carcassonne - Albi Lyon-Villeurbanne - Avignon 7e journée (27-30 mars) Hull FC - Salford St Helens - Leeds Wigan - Dragons catalans Huddersfield - Warrington Hull KR - Wakefield Widnes - Bradford Classement 1. St Helens 2. Castelford 3. Leeds 4. Widnes 5. Wigan 6. Warrington 7. Hull FC 8. Huddersfield 9. Salford 10. Hull KR 11. Wakefield 12. Dragons catalans 13. London Broncos 14. Bradford 30-8 14-10 22-16 14-33 44-6 22-18 Pts 14 12 11 10 8 8 6 6 6 5 4 2 0 -2 J. 7 7 7 6 6 7 7 7 7 7 7 7 7 7 G. 7 6 5 5 4 4 3 2 3 2 2 1 0 2 N. 0 0 1 0 0 0 0 2 0 1 0 0 0 0 P. 0 1 1 1 2 3 4 3 4 4 5 6 7 5 G.A. 130 113 140 47 29 21 28 27 -53 -28 -15 -106 -245 -88 CE WEEK-END (7e journée) > Jeudi : Hull FC - Huddersfield (21 heures). Vendredi : Bradford - Salford, Castleford - St Helens, Leeds - Wakefield, Warrington - Hull KR, Wigan - Broncos de Londres (21 heures). Samedi : Dragons Catalans - Widnes (15 h 30). LA RELÈVE A DU BON I Par Didier NAVARRE l accuse, sur la balance, le quintal plus sept unités. Sous la toise, un mètre quatre-vingt-dix. Sur une pelouse, le sociétaire de la formation Saint-Estève-XIII catalan a des allures de Leon Price et les traits de Yannick Nyanga. Gadwin Springer est un très bel athlète de 20 ans. À l’écoute de son patronyme, on peut légitimement penser que c’est un enfant venu du nord de l’Angleterre, Oldham, Swinton ou Leigh. Mais il est en réalité natif de la Guyane où il a passé une grande partie de son enfance. Une mutation professionnelle familiale l’a ensuite mené à l’adolescence dans le Lot-et-Garonne et sa sous-préfecture, Villeneuve-sur-Lot. Basketteur prometteur, ce sont ses camarades du collège qui ont l’ont convaincu de tenter une expérience treiziste. « J’ai commencé à Trentels en minimes, dit-il. Ensuite, j’ai rejoint Villeneuve. Puis le Toulouse olympique m’a proposé de rejoindre le centre de formation. » LA COUPE DU MONDE 2017 La suite, elle se prolonge à Perpignan où le dynamisme et le punch de cet international junior ont séduit les recruteurs catalans. « J’avais pour projet d’être professionnel. Les proposi- tions des dirigeants m’ont plu. De plus, à Perpignan, il y a les Dragons catalans et la possibilité de jouer et d’évoluer en Super League. » Un niveau de compétition qu’il a découvert il y a moins de deux semaines à Saint-Helens. « J’ai été très content que Laurent Frayssinous me prenne dans le groupe. J’ai découvert ce qu’était le monde professionnel, l’intensité d’un match de Super League qui n’est vraiment pas comparable à une rencontre du championnat de l’élite française. Malgré la défaite (22-40, N.D.L.R.), je garde de ce match à Saint-Helens un excellent souvenir. » Une première titularisation chez les pros qui a également séduit son entraîneur à Saint-Estève-XIII catalan, Steve Deakin : « Gadwin fait partie des joueurs qui ont le potentiel pour jouer en Super League. Il a des atouts physiques. Défensivement, il est excellent même s’il doit améliorer sa technique. C’est aussi un charmant garçon. À mon avis, il fait partie de ces joueurs qui peuvent postuler à une titularisation à la Coupe du monde 2017. » Sur le court terme, il espère marcher sur les traces de ses potes William Barthau, Antoni Maria et Morgan Escaré qui ont désormais un temps de jeu non négligeable chez les pros. Et pour ce qui concerne la fin de saison, il espère décrocher le titre national avec Saint-Estève, de façon à donner un peu de relief à sa carte visite. ■ SUPER LEAGUE - WIGAN - DRAGONS CATALANS : 22-16 JUSQU’À LA 79e MINUTE, LES CATALANS POUVAIENT ESPÉRER LE MATCH NUL. UN EXPLOIT PERSONNEL DE L’ARRIÈRE BOWEN A RUINÉ TOUS LEURS ESPOIRS. LA MINUTE FATALE I l y a trois semaines, les Dragons n’étaient bons qu’à jeter aux orties. Lors de leur quatrième rencontre officielle à Wakefield, ils avaient essuyé une cinglante défaite (56-14). Le club était au bord de la crise. Il y a eu un sursaut d’orgueil à Saint-Helens malgré la défaite (40-22), l’espoir avec la première victoire de la saison aux dépens de Huddersfield (3014). Vendredi soir, les Catalans sont passés tout près de l’exploit à Wigan chez le dernier vainqueur de la Super League et de la Cup. Jusqu’à la 79e minute, le score était de parité (16-16). Les Catalans pouvaient même se flatter de ne pas avoir été menés au score de toute la rencontre. À la pause, ils ont viré en tête (10-4). « Si on nous avait dit après le match de Wakefield que nous mènerions à Wigan à la pause, nous aurions signé tout de suite... », dit, un brin amer, le directeur des Dragons, Christophe Jouffret. MATT BOWEN, 65 MÈTRES DE COURSE À la reprise, ils ont même accentué leur avance (16-4) à la faveur d’une prouesse de Morgan Escaré. Le sort de cette ren- Les hommes de Morgan Escaré, auteur de deux essais face à Wigan, méritaient mieux en déplacement. Photo Pascal Rodriguez contre a basculé à l’ultime minute. Et pourtant, la dernière possession de balle était catalane. Les hommes de Laurent Frayssinous avaient parfaitement négo- cié leurs chaînes de tenus. Dans les trente mètres de Wigan, Thomas Bosc a choisi l’option d’une transversale pour Morgan Escaré. Pour le plus grand malheur des Catalans, ce n’est pas l’arrière des Dragons qui l’a réceptionnée, mais son vis-à-vis, l’arrière wiganer, Matt Bowen. Dans une défense désorganisée et avec deux changements de pied, l’ancien sociétaire du North-Queensland a avalé soixante-cinq mètres de pelouse pour inscrire un essai salvateur et victorieux.« C’est à la fois la beauté et la cruauté de la Super League. Honnêtement, l’investissement des joueurs devait être récompensé par un point au classement. Cet essai montre également que le moindre écart ne pardonne pas dans une rencontre de ce niveau », explique Laurent Frayssinous. Pour la sixième fois de la saison, les Catalans sont bredouilles, mais néanmoins riches de certitudes. En avril, ils comptent faire une pêche fructueuse face à Londres, Widnes et Hull KR, des adve r s a i r e s l a r g e m e n t à l e u r p o r t é e. Vendredi, leur objectif sera de valider leur billet pour les 8e de finale de la Cup, face aux Broncos de Londres. D.N. ■ Pts 18 14 5 3 J. 6 6 6 6 G. 6 4 1 1 N. 0 0 0 0 P. 0 2 5 5 G.A. 234 104 -127 -211 Poule D - Dernière journée Carpentras - Saint-Gaudens Tonneins - Lescure-d'Albigeois Classement 1. Lescure-d'Albigeois 2. Tonneins 3. Carpentras 4. Saint-Gaudens Pts 13 12 9 7 J. 6 6 6 6 38-22 22-25 G. 4 3 2 2 N. 0 1 1 0 P. G.A. 2 44 2 18 3 -34 4 -28 Poule E - Dernière journée Montpellier - Villefranche-de-Rou. Toulouse Broncos - Cavaillon Classement Pts 1. Toulouse Broncos 18 2. Villefranche-de-Rou. 11 3. Montpellier 10 4. Cavaillon 2 J. 6 6 6 6 G. 5 3 3 1 22-20 Forf. 2 N. 0 0 0 0 P. G.A. 1 67 3 32 3 -30 4 -69 Coupe d’Angleterre Le jeune Gadwin Springer, ici sous les couleurs de Saint-Estève-XIII catalan face à Limoux, a connu une première titularisation chez les pros des Dragons catalans il y a deux semaines, à Saint-Helens. Photo Pascal Rodriguez GADWIN SPRINGER - PILIER DES DRAGONS CATALANS D’ORIGINE GUYANAISE, TITULAIRE À SAINT-ESTÈVE-XIII CATALAN, CE JEUNE PILIER INCARNE L’AVENIR DU CLUB. CERTAINS LUI PRÉDISENT UN FUTUR EN BLEU. Classement 1. Carcassonne 2. Avignon 3. Albi 4. Lyon-Villeurbanne 66-10 8-58 Wigan Dragons catalans 22 16 À WIGAN - Vendredi 21 heures - Wigan bat Dragons catalans 22-16 (4-10). Arbitre : M. Roby (Angleterre). 11 216 spectateurs. Wigan : 4E Bowen (31e, 79e), Charnley (53e), Farrell (68e) ; 3T Smith (53e, 68e, 79e). Dragons catalans : 3E Escaré (4e, 45e), Pomeroy (10e) ; 2T Bosc (10e, 45e). WIGAN-BOWEN Charnley, Goulding, Thomley, Burgess ; (o) Green, (m) Smith ; O’Loughlin (cap.) ; Bateman, Farrell; Flower, Tomkins, Taylors. Sont entrés en jeu : Crosby, Pettybourne, Clubb, Williams. DRAGONS CATALANS Escaré ; Oldfield, Pomeroy, Millard, Pala ; (o) Price, (m) Bosc ; Mounis; Anderson, Taia; Elima, Bousquet (cap.), Pelissier. Sont entrés en jeu : Maria, Paea, Baile, Garcia. ÉLite - 2e phase Poule A - Dernière journée Lézignan - Limoux Toulouse XIII - Saint-Estève Classement 1. Toulouse XIII 2. Lézignan 3. Saint-Estève 4. Limoux Pts 16 15 9 3 20-16 38-18 J. 6 6 6 6 G. 5 4 2 0 N. 0 1 1 0 P. G.A. 1 64 1 31 3 1 6 -96 Poule B - Dernière journée Baho - Palau Villeneuve/Lot - Réalmont Classement 1. Villeneuve/Lot 2. Palau 3. Baho 4. Réalmont 14-30 64-16 Pts 15 12 10 4 J. 6 6 6 6 G. 5 3 3 0 N. 0 1 0 1 P. 1 2 3 5 G.A. 140 76 -64 -152 CE WEEK-END (16e de finale) > Jeudi : Hull FC (SL) - Salford (SL) (21 heures). Vendredi : Dragons Catalans (SL) - Broncos de Londres (SL) (20 heures), Dewsbury (Ch) Wigan (SL). Samedi : Sheffield (Ch) Skolars de Londres (Ch 1) (15 heures). Dimanche : Batley (Ch) - Castleford (SL), Bradford (SL) - Oldham (Ch 1), Doncaster (Ch)-Hemel (Ch), Featherstone (Ch) - NorthWales Crusaders (Ch), Halifax (Ch) - Widnes (SL), Hull KR (SL) - Warrington (SL), Keighley (Ch) - Barrow (Ch), Rochdale (Ch) - Leigh (Ch), Swinton (Ch) - York (Ch 1), Wakefield (SL) - Leeds (SL) (15 heures), Huddersfield (SL) - St Helens (SL) (15 h 15). Légende SL : Super League ; Ch : Championship ; Ch 1 : Championship 1. NRL 4e journée (28-31 mars) St George-Illawara - Brisbane Sydney - Manly-Warringah Canterbury - Melbourne NZ Warriors - West Tigers Parramatta - Penrith Newcastle - Cronulla South Sydney - Canberra Gold Coast - North Queensland 20-36 0-8 40-12 42-18 32-16 30-0 18-30 Auj. Classement Pts J. G. N. P. G.A. 1. St George-Illawara 6 4 3 0 1 25 2. Brisbane 6 4 3 0 1 22 3. Manly-Warringah 6 4 3 0 1 13 4. Melbourne 6 4 3 0 1 -18 5. Canterbury 4 4 2 0 2 58 6. Sydney 4 4 2 0 2 28 7. Penrith 4 4 2 0 2 7 8. Canberra 4 4 2 0 2 0 9. West Tigers 4 4 2 0 2 -5 10. NZ Warriors 4 4 2 0 2 -11 11. Gold Coast 4 3 2 0 1 -12 12. Parramatta 4 4 2 0 2 -20 13. North Queensland 2 3 1 0 2 -2 14. South Sydney 2 4 1 0 3 -3 15. Newcastle 2 4 1 0 3 -6 16. Cronulla 0 4 0 0 4 -76 CE WEEK-END (5e journée) > Vendredi : Brisbane - Parramatta, Sydney - Canterbury. Samedi : Cronulla - NZ Warriors, Penrith Canberra, St George Illawara - South Sydney. Dimanche : Melbourne - Gold coast, Wests - Manly, North Queensland Newcastle. Phases finales : les tableaux Ces oppositions doivent être confirmées par la Fédération Elite 1 Barrages 5 et 6 avril CARCASSONNE Quarts 19 et 20 avril ST-ESTÈVE-XIII CATALAN Demies 26 avril LÉZIGNAN PALAU VAINQUEUR VAINQUEUR Finale 10 ou 11 mai VILLENEUVE-SUR-LOT AVIGNON LIMOUX VAINQUEUR TOULOUSE VAINQUEUR Quarts 26 et 27 avril Demies 3 et 4 mai Elite 2 Barrages 19 et 20 avril BAHO LYON-VILLEURBANNE LESCURE-D’ALBIGEOIS VILLEFRANCHE-DE-ROU. PERDANT VAINQUEUR VAINQUEUR VAINQUEUR Finale 17 mai TOULOUSE BRONCOS TONNEINS ALBI RÉALMONT VAINQUEUR PERDANT VAINQUEUR VAINQUEUR 28 @ Horizons Opinions LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Rugbynautes Écrivez-nous... [email protected] Le Midol à la lettre Le rugby mérite mieux La chronique RUFO - LALANNE - BEST - de la semaine Pierre VILLEPREUX Entraîneur et spécialistes L a reconnaissance du professionnalisme en 1995 a provoqué l’arrivée de nouveaux acteurs autour de la pratique, générant une régulation dans tous les domaines. Le rôle et la fonction de l’entraîneur n’ont plus été confinés au terrain. L’entraîneur d’hier, point central du système, entretenait une connexion très affective avec les joueurs. Il était plus à même d’exprimer sa passion du jeu et de fédérer son collectif vers le style de rugby ambitionné. Dans le cadre de ce contexte relationnel fort, il devenait plus facile de faire régner le climat adéquat et de répondre à l’attente tant individuelle que collective. Il est vrai aussi que dans la gestion entraîneur/entrainés, la manière d’être et de faire comptait tout autant que les résultats. Ce seul entraîneur-pilote, censé cumuler toutes les compétences pour gérer le jeu et les hommes se fit ensuite accompagner d’un adjoint assurant le jeu des avants ou des arrières. Avec le professionnalisme, l’univers du jeu dans lequel évoluait l’entraîneur s’est progressivement complexifié. L’entraîneur devenu manager a pris une tout autre dimension qui dépasse largement le cadre du terrain de jeu et de la compétition. Avec des joueurs constamment à disposition, il devenait logique de leur offrir des conditions d’entraînement optimales. La construction du jeu a progressivement été confiée à des spécialistes dans les domaines les plus spécifiques. La réactivité de ces spécialistes est immédiate. Elle permet de répondre aux besoins de chacun. Pris en mains par les uns et par les autres, sans doute que le relationnel se dilue un peu, mais les joueurs y deviennent logiquement plus performants dans les secteurs d’interventions considérés. De spécialité en spécialistes, on a choisi de découper le rugby en tranches. Il s’agit bien d’accorder du temps pour travailler ces petits bouts de jeu ; logique, si l’on veut que les compétences attendues s’installent et évoluent durablement. Reste à n espérer qu’elles seront réinvesties sans problème quand le joueur et le collectif seront confrontés au jeu dans sa réalité complexe, celle qui existe dans le dialogue collectif total attaque-défense. Il n’est pas certain que la somme des parties, aussi maîtrisées soient-elles, soit suffisante pour permettre d’y répondre avec justesse. J’avais écrit dans un de mes ar- ticles que nous manquions de joueurs capables de s’adapter mieux et plus vite que les autres, quelles que soient les situations. Justement les autres, moins adaptatifs, sont beaucoup plus pénalisés par le cloisonnement imposé par le système d’entraînement actuel qui ne les aide pas à s’orienter correctement dans la vie réelle du jeu. Autant de compétences que les joueurs de l’avant professionnalisme me semblaient mieux détenir. En tout cas, avec des temps d’entraînement bien moindres et un potentiel puissance inférieur, ils semblaient développer en compétition une meilleure lecture, traduite en termes de perception du jeu à faire et des habiletés techniques attenantes. Base essentielle du projet de jeu, le travail en collectif total et particulièrement celui qui a trait au jeu de mouvement est capital si l’on veut que le collectif et chaque joueur soient en mesure d’évaluer leurs capacités d’actions et d’aller vers une progression. Ce travail me semble aujourd’hui trop délaissé. Les séances de travail en opposition, équipe contre équipe, ne sont pas faciles à gérer pour celui qui les mène. Au-delà du choix des exercices et des contenus, cela nécessite des compétences dans l’animation de « ce qui se passe » dans l’action. Et l’observation doit se partager avec le collectif. Il ne s’agit pas effectivement de « faire jouer pour jouer » ou de refaire un match en opposition. Ce bon guidage dans l’action collective prend du temps. Ce travail ne peut être épisodique mais bien récursif si l’on veut répondre aux objectifs de perfectionnement souhaités. Autant d’exigences, quel que soit le niveau de pratique, pour que le vécu s’impose et fasse dans le temps son effet. Alors, il devient possible de développer le potentiel du joueur en activant ses compétences dans le cadre de cette logique collective de travail. Il n’est pas question de nier l’intérêt du travail proposé par des spécialistes. Leur utilisation va dans le sens de l’évolution. L’effet pervers serait de ne pas se doter aussi dans le staff d’un entraîneur compétent pour réguler les problèmes rencontrés dans le jeu total, travail derrière lequel le traitement des problèmes particuliers gérés par des spécialistes prendra tout son sens. Les « détails » qui font perdre prendront alors leur raison d’être et, à terme, ne questionneront plus. ■ Entièrement d’accord avec l’article de Jacques Verdier (bouteille à la mer). Oui l’hiver est long, humide, froid. Le rugby mérite mieux en 2014, il faut couper durant cette période, débuter le championnat, après le Tournoi des 6 Nations et finir à la Toussaint ! De fin mars à fin octobre. Le public y gagnerait, les recettes et, enfin, le jeu ! Réformer la manière d’obtention du titre de champion de Top 14 (comme en Pro D2, le 1er !) Oui, je partage la vision de Jacques Verdier ! Et que les statiques décideurs se creusent les méninges pour évoluer enfin ! Ah, espoir… Jean-Luc VALENTY e-mail Une violence inouïe Lecteur assidu de Midi Olympique, et spectateur aimant du rugby, j’aimerais attirer votre attention sur un événement qui s’est déroulé lors du match de Fédérale 3 entre Véore XV et Vinay. Le match à peine commencé (6 minutes), une bagarre générale d’une violence inouïe et jamais vu en 28 ans de rugby éclate sur le terrain, les locaux s’acharnant sur les visiteurs, même à terre. Résultat : 3 joueurs aux urgences dont 1 est probablement défiguré, 3 autres joueurs K.-O. avec 3 semaines d’arrêt. Match arrêté pendant 1 heure (il est incompréhensible qu’il ait pu reprendre d’ailleurs). Je suis scandalisé par ce que j’ai vu, j’ai emmené ma fille voir un match alors qu’elle n’avait que 4 ans, la mentalité et les valeurs du rugby m’ont toujours fait dire que les spectateurs étaient extrêmement sécurisés et qu’il ne pouvait rien arriver aux enfants. Au vu de la violence des coups, des mots et des menaces à l’encontre des visiteurs, j’ai décidé de ne plus emmener mes enfants. Ce qui s’est passé mérite vraiment qu’on en parle ! E. BERNARDIS e-mail Sentiments narbonnais C’et vrai, les jours de giboulées, qu’estce qu’on s’ennuie dans sa prison. Les Bleus et les étrangers Toutes les défaites du XV de France, à en croire nombre de lecteurs, viennent du nombre d’étrangers dans les clubs. Et les gens montrent du doigt le RCT (voir le courrier de M. Deslous paru le 17 mars). Ils sont très mal renseignés : Toulon compte onze joueurs sélectionnables, qui ont tous joué cette saison à plusieurs postes. Sauf qu’on ne va pas les chercher ou on ne les utilise pas à l’exemple de Bruni qui, présélectionné, ne joue pas. Regardez les six premiers du Top 14 : ils comptent autant d’étrangers que le RCT. J’ai vu récemment un Bordeaux-Clermont et l’on pouvait compter les français sur les doigts de la main. M. Deslou n’aime pas Bastareaud mais moi je crois que si «Basta» avait été suivi lors de ses charges, l’équipe de France aurait battu l’Irlande. Roger GABALDA - Villefranche L’homme en vert qui garde la touche, a parfois, en tête, des mouches ; cent mètres de ligne blanche à surveiller pendant quatre-vingts minutes. Qu’estce qu’il s’ennuie ! Comme le poète disjoncté, l’Albatros au bec acéré, ses ailes de géant l’empêchant de marcher, l’homme en vert est pareil au prince des nuées. Besoin irrépressible de se valoriser. Il se perd dans ses rêves […] Donc, l’arbitre de touche rêve, pourvoyeur de ses sentiments, son imagination s’envole, chevauchant son génie, il croise la folie et voit un coup de poing. Un « Huit » passait par là, gladiateur magnanime qui ne comprit pas la punition divine, lui qui était innocent […] La représentation, hélas, ne s’acheva pas là le week-end dernier à Maurice-Trélut. Place à Jeande-La-Fontaine : « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de Cour vous feront blanc ou noir. » Il suffit d’un oubli de celui qui décide et qui n’est qu’un homme ; parfois, il n’entend pas ; parfois, il ne voit pas et ne siffle pas […] Oui, je sais ; vous m’allèguerez qu’il est bien facile d’assassiner l’homme seul dans l’arène. Sans arbitre, le dimanche, pas de match. La tâche est parfois bien ingrate. Rassurez-vous, je les admire, je les respecte, et je les remercie d’avoir vécu ces joies que j’ai partagées sur un terrain et, aujourd’hui que je vieillis, dans les tribunes. Si je me suis permis une légère critique de l’arbitrage, c’est pour dire aux joueurs, au staff et aux supporters du RCNM que, chez les Socios ou dans d’autres clubs de supporters, les poètes, les écrivains, même bâillonnés, sont avec vous, présents pour vous défendre devant l’injustice, parce que, tout simplement, on s’emmerde le dimanche, quand on empêche le Racing de jouer… Je terminerai par un grand merci à Messieurs Harisson, Whitaker, Hill et les autres ; nous vous avons donné des joueurs, vous en avez fait des Artistes… Jean-Marie CATHALA e-mail Savoir lire les règlements Pour tous mécontents de la décision de la LNR de donner match gagné à Carcassonne, il est bon de rappeler le règlement… Règle n°5 : chaque période dure 40 minutes, le jeu ne s’arrête que lorsque le ballon est mort. L’ arbitre assure le chronométrage du match, mais peut le déléguer à l’officiel responsable du chronométrage (c’est le cas en Top 14 et Pro D2). Par conséquent lorsque la sirène retentit à la 80e minute, l’arrière carcassonnais ballon en mains dans l’enbut, quitte l’aire de jeu provoquant de fait la fin de la partie. L’arbitre, lui, a confirmé ne pas avoir entendu la sirène. Claude FALANDRY ancien président de Montréal Malepère ! " $ ! ! ! " # " ! ! #"! ! 30 Horizons Technique 1 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 2 Éloigné de la pression adverse, bien caché derrière le maul formé par ses avants, Dimitri Yachvili a tout son temps pour ajuster son coup de pied. À noter le parfait accompagnement du ballon, avec la main correspondante au pied de frappe, doigts écartés, regard figé sur la balle. Photos Bernard Garcia et Icon Sport Après avoir ramassé le ballon au sol, Heini Adams a reculé d’un bas pour s’extraire de la pression de Fa’aoso. Mais si son ballon tombe bien droit, la position de ses épaules (en arrière par rapport au bassin) devrait contraindre le ballon à monter vers la gauche plutôt que dans l’axe du ruck. Jeu au pied des demis de mêlée TROP UTILISÉS, LES COUPS DE PIED DANS LA BOÎTE DES NUMÉROS 9 SE TROUVENT DE PLUS EN PLUS SUJETS AUX CONTRES. COMMENT EXPLIQUER CETTE TENDANCE ET COMMENT LA CONTOURNER ? DÉCRYPTAGE. 3 Ballon orienté vers l’arrière, Maxime Machenaud frappe sur le point parfait, juste au-dessus de la pointe. Haut du corps - cette fois volontairement en arrière, celui-ci recherche manifestement davantage à trouver une touche directe sur sa gauche. Fiche pratique LA BOÎTE À QUESTIONS L Par Nicolas ZANARDI [email protected] ’avez-vous remarqué ? De plus en plus fréquemment, les demis de mêlée se font contrer au moment de botter des coups de pied dans la boîte. Maxime Machenaud, numéro 9 des Bleus, constitue à ce titre un témoin idéal, puisque contré en Écosse et à Grenoble ces dernières semaines. « C’est à moi de mieux organiser mes jeux au pied, de mieux placer les avants, plaidait le Racingman. Je prends souvent le jeu au pied à mon compte et, forcément, je suis analysé par les adversaires. Je dois faire en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs, peutêtre en alternant davantage. » Une amende honorable qui fait sens, et pas seulement dans son cas particulier. En effet, la tendance lourde (et relativement propre au Top 14) à aligner des demis de mêlée botteurs, liée à l’impossibilité (depuis 2008) à faire passer le ballon à un partenaire situé derrière la ligne des 22 mètres pour dégager directement en touche, ont conféré aux numéros 9 un rôle toujours plus important en matière de jeu au pied. Trop important ? Peut-être, parfois… L’ATOUT DE LA NOUVELLE RÈGLE En effet, alors que le jeu au pied de dégagement était jusqu’en 2008 l’apanage des demis d’ouverture, l’influence des Springboks champions du monde et l’organisation de leur pression à la retombée des « box-kicks » de Fourie du Preez a fait énormément d’émules. Le raisonnement ? Puisque rentrer le ballon dans les 22 mètres ne permet plus de le sortir directement, autant laisser le ballon dans le terrain et pousser les adversaires en touche. Une évolution logique… Sauf qu’en tout, l’exagération est mauvaise conseillère. Ainsi, alors que les troisième ligne ne visaient auparavant que l’ouvreur sans même regarder le demi de mêlée, c’est aujourd’hui l’inverse qui se passe. « Lorsque le ballon est disponible via un maul, il n’y a aucun danger pour le demi de mêlée, qui est bien protégé, explique Laurent Labit, l’entraîneur des trois-quarts du Racing-Metro. Même en cas de ruck, l’évolution du règlement facilite la tâche des demis de mêlée. Avant, les défenseurs pouvaient monter dès que celui-ci posait la main sur le ballon. Or, depuis quelques mois, il faut attendre que le 9 ait levé le ballon pour monter… C’est pourquoi de plus en plus d’équipes choisissent la facilité en laissant le demi de mêlée taper. Sauf que les défenses le savent et s’adaptent en conséquence, en demandant à leurs joueurs les plus grands de se positionner sur le bord des rucks. » RETROUVER DE L’ALTERNANCE Le paradoxe ? C’est que si cette pression sur le demi de mêlée pourrait profiter à leurs demis d’ouverture, moins surveillés, ces derniers ne se placent parfois même plus dans l’axe… Alors, l’avenir est-il à un retour des dégagements par le biais du demi d’ouverture, ou tout du moins à une meilleure alternance ? Labit en est convaincu. « Lorsque l’on se trouve devant les 22 mètres, les jeux au pied du neuf peuvent paraître plus logiques. Cela évite d’abord le risque d’une passe, si les conditions sont mauvaises, et de placer l’ouvreur sous pression si le jeu au pied n’est pas bien préparé. Et surtout, si l’on veut imposer une certaine pression à la retombée, passer par le 9 permet de gagner quinze mètres sur la montée défensive. Du coup, pour éviter le contre, c’est d’abord au demi de mêlée de bien organiser ses blocs de protection. » En revanche, lorsque le point de fixation est situé en-deçà de la ligne des 22 mètres, l’alternance est non seulement possible, mais souhaitable. « Contrer un coup de pied implique d’anticiper. Or, s’il ne sait pas si c’est le demi de mêlée ou l’ouvreur qui va taper, l’adversaire ne peut rien planifier. » Et les botteurs de disposer logiquement d’une marge de manœuvre suffisante pour ajuster leurs frappes… ■ « ACCOMPAGNER » VERS LE HAUT, REGARDER VERS LE BAS La principale difficulté du « box kick » réside dans le fait que le botteur ne peut jamais regarder fait que le point de chute visé. D’où une manière de frapper particulière, à 90 degrés par rapport à l’orientation des épaules. « Lorsque je frappe, je monte la jambe le plus haut possible, tout en gardant le regard dirigé vers le bas, au niveau du point de frappe du ballon, explique Sébastien Tillous-Borde. Car lorsque l’on essaie de suivre le ballon des yeux, on a tendance à se relever et à partir en arrière, et le ballon peut ne pas aller droit, ou monter trop haut. » Un écueil qu’il faut à tout prix éviter, afin de ne pas placer ses avants en position de horsjeu, au cas où le coup de pied ne soit pas assez long… « Cela peut aussi arriver lorsque le ballon est trop frappé par en dessous, glisse le demi de mêlée toulonnais. Le prendre trop en dessous ne permet pas de bien le traverser. Il faut vraiment rentrer dans le ballon, avec le pied bien ferme. Le bon impact, c’est quelque chose que l’on ressent instantanément. Rien qu’au bruit du ballon, on doit savoir si la frappe est bonne. Pour ma part, cette sensation évoque celle d’un élastique qui propulse un objet. » N. Z. ■ Lexique L’œil de... SÉBASTIEN TILLOUS-BORDE - DEMI DE MÊLÉE DE TOULON « Tout doit se jouer en moins d’une seconde » Comment un demi de mêlée doit-il procéder pour éviter les contres auxquels il s’expose au moment de taper un coup de pied dans la boîte ? Pour éviter de se faire contrer, la première solution consiste à botter ces coups de pied en priorité derrière des ballons portés. D’abord parce qu’il n’y a pas à ramasser le ballon au sol, mais surtout parce que la ligne de hors-jeu se situe, pour la défense, derrière les pieds du dernier participant de l’équipe adverse. Dans cette configuration, le 9 a plus de place pour taper tranquillement, sans précipiter son geste. Malheureusement, on ne peut pas toujours botter derrière un maul, ne serait-ce que parce que ces derniers peuvent être écroulés. Comment procéder avec le ballon au sol ? La première chose, c’est de demander une protection de la part de ses avants, en en plaçant deux sur le côté du ruck. Cela permet de bloquer les défenseurs, de façon à ce qu’ils ne puissent pas monter sur la bordure. Ensuite, pour ne pas être contré, tout réside dans la rapidité du geste. Lorsque l’on a le temps, on peut donner de l’amplitude à son premier appui, mais lorsque le ballon est au sol, il vaut mieux que les appuis soient resserrés, de façon à effectuer très vite le petit pas qui permet de taper. C’est la vitesse d’exécution qui fait la différence, tout doit se jouer en moins d’une seconde. Concernant l’angle de direction du premier appui également… Vaut-il mieux se décaler sur le côté, ou, carrément, se reculer ? Cela dépend étroitement des joueurs, de la manière dont chacun « sent » le mieux sa frappe. Si on regarde un cadran de montre, certains auront tendance à avoir une course en direction des trois heures, d’autres plutôt vers quatre heures. La bonne méthode dépend des individus. Mais il est certain qu’en allant en direction des trois heures, on a plus de chances de se faire contrer qu’en direction des quatre heures. Tout en étant rapide, le geste doit demeurer précis, notamment dans la manière de faire tomber le ballon sur le pied de frappe. Et là encore, deux écoles s’opposent, ballon droit ou incliné… À titre personnel, j’aime bien faire retomber le ballon penché, de façon à le prendre juste au-dessus de la pointe et de bien le « couper en deux » dans sa diagonale. Pour cela, je l’accompagne le plus longtemps possible de la main droite, puisque je suis droitier, afin de bien positionner le ballon. Propos recueillis par N. Z. ■ « DANS LA BOÎTE » Si le terme peut vaguement évoquer la photographie, il s’agit pour le coup d’une simple coïncidence linguistique. En effet, en rugby, la « boîte » désigne l’espace libre situé entre l’ailier (ou l’arrière) chargé de la couverture du champ profond, dans le dos des avants adverses. L’objectif du coup de pied « dans la boîte » vise donc à utiliser cet espace, généralement le plus près possible de la ligne de touche, vers laquelle il convient de pousser le réceptionneur de balle afin de récupérer le lancer, ou du moins de limiter les possibilités de jeu pour l’adversaire (seul le côté ouvert demeurant « attaquable » pour l’adversaire. En clair, dans l’acception moderne du terme, la « boîte » désigne l’espace situé entre la ligne des quinze mètres et la touche dans le dos du paquet d’avants adverse, généralement après une prise de balle en touche. N. Z. ■ Horizons Actualité 31 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE L’interview JIM HAMILTON - DEUXIÈME LIGNE DE L’ÉCOSSE ET DE MONTPELLIER ARRIVÉ DANS L’HÉRAULT L’ÉTÉ DERNIER, LE JOUEUR (31 ANS, 55 SÉLECTIONS) A ENVISAGÉ UN DÉPART DU MHR IL Y A QUELQUES SEMAINES. IL S’EXPLIQUE. ET REVIENT SUR LA FIN DE SAISON CANON DE SON CLUB APRÈS UN TOURNOI DES 6 NATIONS DIFFICILE POUR L’ÉCOSSE. « Je ne pars pas » Propos recueillis par Émilie DUDON, envoyée spéciale [email protected] Montpellier est leader du Top 14 à l’issue de la 23e journée. Le groupe envisage-t-il désormais une place dans les deux premiers du classement, synonyme de demi-finale directe ? Nous n’y pensons pas encore. Disons que nous l’espérons juste pour l’instant. Mais le Top 14 est tellement difficile… Ce championnat est extrêmement serré, c’est incroyable ! Plus que nulle part ailleurs, tu es obligé d’être concentré à chaque match parce que tu ne peux en lâcher aucun. Il nous reste deux déplacements en trois journées, à Grenoble et à Castres. Nous savons que si nous accrochons une victoire chez l’un de ces deux adversaires, les choses pourraient peut-être changer. Mais, lors de la dernière journée, c’est le Racing-Metro qui viendra à Du-Manoir et c’est une équipe qui revient en forme. Elle a été très forte au Stade français ce week-end… Vraiment, il ne reste que des gros matchs et tout va très vite alors on ne peut pas prétendre à quoi que ce soit. Le club semble monter en puissance depuis deux mois. Quel regard portez-vous sur les difficultés rencontrées par le club au cœur de l’hiver ? Beaucoup de nouveaux joueurs ont intégré le groupe cette année et certains d’entre eux, comme Rene Ranger, Sitaleki Timani ou Robert Ebersohn, sont arrivés assez tard dans la saison. Mais il y a une très bonne ambiance dans l’équipe. Alors, ils ont assez vite trouvé leur place. Et puis, les entraîneurs nous font travailler très dur… Je crois que c’est bon, maintenant, nous les comprenons et eux aussi nous comprennent. Quelques victoires à l’extérieur en attestent, à l’image de celle à Toulouse. C’était un tournant de notre saison. La présence de votre coéquipier en équipe d’Écosse Johnnie Beattie vous a facilité les choses également. Oui. Johnnie est bilingue, ce qui est bien pratique pour moi. En plus, il habite juste à côté de chez moi et ça aussi, ça m’aide pas mal. L’an prochain, il partira à Castres. Peut-être que c’est une bonne chose pour moi parce que cela me forcera à parler un peu plus français. Vous avez rencontré les dirigeants du MHR pour évoquer un départ avant la fin de votre contrat. Pourquoi avez-vous désiré partir ? Mon père, qui vit en Grande-Bretagne, est tombé malade. Il y a eu quelques discussions avec Gloucester, à propos d’un éventuel retour là-bas. J’en ai discuté avec mes dirigeants. Mais j’adore Montpellier. J’ai deux enfants et la vie ici est fantastique pour eux. Le temps aussi, la ville aussi, le club aussi… Donc je pense que je serai encore ici un moment. Vous porterez donc toujours le maillot du MHR l’an prochain ? (sourire) Oui. Je ne pars pas, je suis heureux ici. Cela vous a-t-il perturbé dans votre saison ? Oui. Et mes performances sur le terrain s’en sont ressenties à un certain moment. J’avais réalisé un très bon début de saison, j’étais content et puis mon père est tombé malade et ma famille m’a demandé de revenir. C’était une épreuve. En plus, il y a eu les matchs avec l’Écosse, les entraînements ici, la pression autour des victoires nécessaires à chaque match… Mais maintenant ça va. On gagne à nouveau avec Montpellier et j’espère que la fin de la saison sera belle. « Mon père, qui vit en Grande-Bretagne, est tombé malade. Il y a eu quelques discussions avec Gloucester, à propos d’un éventuel retour là-bas. Mais j’adore Montpellier. » tionaux. Quand je jouais à Gloucester, j’avais juste une heure de route entre mon club et Edimbourg. Aujourd’hui, je dois passer par Paris, changer d’avion et rentrer à Montpellier. Mais ce n’est pas très grave. Comment vous sentez-vous physiquement et mentalement ? C’est un peu fatiguant, bien sûr, mais j’ai eu droit à trois jours de vacances après le Tournoi, qui m’ont vraiment fait du bien. Et je pars en vacances, cette semaine, à Dubaï. C’est la première fois depuis trois ans que je vais bénéficier d’une semaine entière. Je suis ravi ! Je n’en avais pas pris beaucoup cet été après la tournée avec l’Écosse et mon match avec les Barbarians britanniques parce que je voulais rejoindre le MHR le plus tôt possible pour accélérer mon intégration. Quel bilan tirez-vous du Tournoi ? Le match contre la France nous laisse particulièrement des regrets parce que nous étions si proches d’une victoire… C’était une immense déception. Nous n’avions pas eu de chance, d’autant que nous avions perdu l’un de nos meilleurs joueurs, Stuart Hogg, après un quart d’heure de jeu seulement. L’Irlande et l’Angleterre sont deux très bonnes équipes, ce sont les meilleures, alors il n’y avait pas grand chose à faire. Tout ce que nous pouvons faire désormais est de bosser très dur en vue de la Coupe du monde. La victoire en Italie a fait du bien quand même ? Une victoire à la dernière minute ! Si nous avions perdu ce match, nous aurions terminé avec la cuillère de bois alors ce succès était capital. Mais ce que nous retenons surtout de cette campagne 2014, ce sont les regrets liés à la défaite face aux Bleus. C’est toujours la même chose avec l’Écosse : nous sommes très proches de gagner mais nous perdons à la fin. Y a-t-il beaucoup d’attentes concernant l’arrivée de Vern Cotter à la tête de la sélection ? Je crois… C’est un excellent entraîneur à Clermont et un homme très respecté. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs en Écosse qui ne demanderont qu’à éclore sous son égide. Les médias et les supporters attendent beaucoup de lui. L’équipe aussi ? L’équipe aussi. Nos précédents coachs étaient très bons mais Vern Cotter est probablement l’un des meilleurs alors nous avons hâte. Vous avez porté le maillot de l’Angleterre avec les moins de 21 ans. Pourquoi avoir choisi l’Écosse, dont vous êtes devenu le millième international en 2006 ? Je suis un peu Anglais mais suis avant tout Écossais. Alors, quand on m’a proposé d’être international avec l’Écosse, j’ai dit oui ! C’est mon père (qui est Écossais, N.D.L.R.) qui était content ! ■ Vous faites partie de ces nouveaux joueurs recrutés. A-t-il été difficile de vous adapter à votre arrivée ? Visiblement. En raison de la langue tout d’abord. Je ne parle pas français, je l’apprends et je fais des efforts mais c’est dur ! Ça va maintenant, je comprends beaucoup mieux ce que me demandent les coachs. Heureusement, Mario Ledesma parle très bien anglais et puis, la langue n’est pas trop Jim HAMILTON un problème en ce qui concerne Deuxième ligne du MHR les touches parce que les annonces se font par numéro. C’est assez simple. En fait, il s’agit juste de s’adapter. Concernant ceux qui ont rejoint le groupe en Vous sortez d’un cours de saison, ils avaient évidemment besoin de jouer Tournoi des 6 Nations pour intégrer le système de jeu et cela prend forcément difficile avec l’Écosse. un certain temps. Construire une équipe et faire évoluer Comment avez-vous ensemble des nouveaux joueurs n’est pas simple. Regardez vécu le fait de faire le temps que ça a pris à Toulon par exemple. Ils ont été ces allers-retours incessants entre champions d’Europe au final. la sélection et Le système de jeu de Montpellier, qui est particulier, le club ? C’est un peu la galère, en met-il plus de temps à être intégré par un nouveau ? Une fois que tu l’as compris, c’est assez simple en fait. Il effet. L’Écosse perd pas mal faut juste être capable de t’adapter rapidement. Et puis de ses matchs. Le samedi soir, tu es certains excellents joueurs comme François Trinh-Duc, un peu au fond du seau, tu rentres en France Jonathan Pélissié ou Benoît Paillaugue te guident et te le dimanche et tu reprends l’entraînement avec ton club et puis tu repars. Mais c’est le lot de tous les internarendent les choses plus simples. 32 Horizons Un jour une histoire LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Michel Fabre fut un magnifique ailier crocheteur, six fois champion de France avec l’AS Béziers. Peut-être n’a t-il pas laissé une empreinte à la hauteur de son talent car il n’a joué que six fois en équipe de France, dont une seule dans le Tournoi. Même son incroyable record n’a pas été assez célébré. C’est l’avis de son épouse Monique qui confie : « Je bade mon mari. » Photos DR 16 décembre 1979 - Béziers-Montchanin : 100-0 CE JOUR-LÀ, L’AILIER BITERROIS MICHEL FABRE A RÉUSSI L’INCROYABLE PROUESSE DE MARQUER ONZE ESSAIS DANS LE MÊME MATCH. SON ÉPOUSE NE LE TROUVE PAS ASSEZ RECONNU ET AIMERAIT QUE LE GUINNESS BOOK L’HOMOLOGUE. LE RECORD DE FABRE P Par Jérôme PRÉVÔT [email protected] renons-en le pari. Son record ne sera jamais battu : onze essais en 80 minutes, soit 44 points sans tenter ni pénalités, ni transformations, et même 55 points selon le comptage d’aujourd’hui). Michel Fabre est entré dans l’éternité en ce 16 décembre 1979, sous un ciel bleu, mais froid, par un festival offensif pour un score ahurissant, 100 à 0, aux dépens de Montchanin. À l’époque, Béziers régnait sur le rugby français comme on ne l’imagine plus : la méthode, la quantité, la qualité, l’âpreté et l’ascendant psychologique. « Montchanin était rude et dangereux chez lui mais chez nous, à Sauclières, les équipes lâchaient beaucoup de choses. » Les Bourguignons étaient en plus ce jour-là décimés par les absences : « Même au complet, l’addition aurait été corsée. Alors, vous pensez avec une équipe singulièrement diminuée… », expliqua sur le coup Roland Soula, le président-mécène. Henri Mioch, qui jouait ce match au centre, se souvient très bien : « On ne peut prévoir un record, mais disons que toutes les conditions étaient requises. Il faisait beau, Michel Fabre allait marquer 44 essais cette saisonlà, c’était normal que ça tombe sur lui. Il faut aussi comprendre ce que représentait un match à l’extérieur à l’époque. Ceux qui ne connaissent pas les vestiaires visiteurs de Sauclières auront du mal à comprendre… C’était si spartiate. Les joueurs n’étaient pas assistés comme maintenant. En plus, il y avait un long tunnel qui passait sous la pelouse, ils nous attendaient souvent dans l’obscurité, ce n’était pas la meilleure façon d’aborder un match… Il fallait aussi compter avec la fatigue du déplacement. Je me demande si les gars de Montchanin n’étaient pas venus en voitures ce jour-là… » Michel Fabre reconnaît volontiers que ce Béziers-Montchanin n’était pas un match au sommet, juste une péripétie d’un championnat à quarante mais ce mo- ment si fertile dit quelque chose de l’orgueil qui animait ce club qui faisait peur à tout l’Hexagone, avec quatre-vingts pour cent de joueurs formés dans un rayon de cent kilomètres. En décembre 1979, il était entraîné par Olivier Saisset (31 ans) mais il avait été façonné par Raoul Barrière. « Quelle exigence, on dit souvent : qui aime bien, châtie bien. Avec lui, je suis reparti de certaines séances en pleurant. Mais il m’avait permis d’être champion à 19 ans en 1977, alors que j’avais vécu un accident où mon meilleur ami avait trouvé la mort. […] En demie, je me blesse à l’os malaire. Je loupe la finale du Du-Manoir, mais Barrière a tenu à me faire jouer quinze jours plus tard contre l’Usap au Parc des Princes. » Michel Fabre n’a jamais rien reçu pour cet exploit, ni trophée, ni souvenir. Même le Midi Olympique de l’époque n’en parla pas en Une. Le titre n’apparaissait modestement qu’en page 2 : « Béziers et Fabre, double record ! » Avec un petit rappel historique sur le précédent recordman : le Briviste Michel Puidebois et ses huit essais en 1973. « À la mi-temps, j’avais déjà marqué quatre essais. Alors, Jack Cantoni a dit : « À partir de maintenant, on donne tous les ballons à Michel pour qu’il réussisse un truc… Du coup on a joué « à droite toute » (sic) pendant quarante minutes, Claude Casamitjana qui jouait à l’aile gauche n’a plus vu un ballon. Je le reconnais, nous avons fait une entorse à notre principe qui voulait que l’individu se mette au service du collectif. Là, tout le collectif a joué pour moi. Sur ces onze essais, j’en ai marqué pas mal en bout de ligne en suivant l’action, mais je m’en suis quand même pelé quelques-uns. » Le numéro 14 de Béziers en a donc ajouté sept en trente-cinq minutes (40e-75e), une moyenne d’un essai toutes les cinq minutes ! « J’AVAIS UN BON CROCHET » Monique, l’épouse de Michel, aimerait bien qu’un document, un diplôme, un procès-verbal officiel fixe cet exploit : « J’ai contacté le Livre Guiness des Records, par courrier, par mail... Je n’ai jamais eu de réponse. Michel mérite d’être davantage reconnu. Il n’a pas laissé la trace qu’il mérite. Il a tendance à garder les choses pour lui. Moi, je ne le cache pas, je bade mon mari. Et en tenant un bar, j’ai pris de l’assurance, alors que j’étais si réservée quand je l’ai connu en 1980. » Elle n’était donc pas là pour LE moment historique. La croisade est touchante et les preuves d’amour de Monique pour Michel valent sans doute bien des trophées, même si l’ailier biterrois n’en manque pas : six Boucliers de Brennus entre 1977 et 1984, plus un Challenge Du-Manoir. Monique et Michel tiennent désormais « La Frégate », une brasserie de Valras-Plage. On y trouve une grande photo du patron au sommet de son art, ballon en main, soutenu par ses avants avec, derrière lui, un vis-à-vis à la peine nommé… Guy Novès : relique de la finale 1980 que Michel Fabre débloqua d’entrée sur une accélération terrible petit côté malgré une jungle de défenseurs. Cet ailier de poche, au physique de play boy méditérranéen, affolait aussi les midinettes qui étaient dans les tribunes. Sur la pelouse, c’était un vrai puncheur, une préfiguration de Christophe Dominici. « Je n’étais pas un sprinter pur, mais j’avais un bon crochet. Ça correspondait à ce que nous avait enseigné Raoul Barrière, il voulait qu’on soit toujours sur nos appuis. Si je ne marquais pas directement, je devais toujours revenir à l’intérieur pour faire rebondir le jeu avec mes avants, nous parlions déjà de la conservation du ballon. » PAS RECONNU CHEZ LES BLEUS Mais à travers ses propos pointe une déception, sa carrière internationale : six sélections entre 1981 et 1982 et une seule dans le Tournoi. « Béziers n’était pas trop apprécié à ce moment-là », commente-il, pudique. Monique rappelle l’épisode tragicomique de la tournée 1980 en Afrique du Sud, quand les sélectionneurs avaient trouvé le moyen de se tromper, en confondant les deux ailiers de Béziers, Claude Martinez et Michel Fabre, sommet de l’amateurisme au mauvais sens du terme. « Mais il est quand même parti en tournée en Australie en 1981, j’avais trouvé ça très long sur le moment », poursuit Monique, nostalgique de la fougue amoureuse de ses 20 ans. Michel joua le premier test contre les Wallabies, puis, en novembre, les deux contre les All Blacks : « Mais nous avons perdu même si j’avais réussi une percée de soixante mètres. Jacques Fouroux a voulu tout changer pour le Tournoi et l’attaque basco-landaise qui avait brillé en Coupe des Provinces est arrivée… » Blanco prit alors le numéro 14 avec Sallefranque à l’arrière. Mais l’expérience tourna court, trois défaites en trois matchs, et le jeune Fabre (24 ans) retrouva le coq, en sauveur éphémère : « J’ai fait partie de ceux qui ont été rappelés pour le dernier match contre l’Irlande avec les vieux guerriers Paparemborde, Imbernon, Dospital. J’ai au moins fait ça, j’ai permis d’éviter la cuillère de bois. » On sent bien qu’entre Michel Fabre et Fouroux, ce ne fut jamais fusionnel : « Quand on a connu un entraîneur comme Raoul Barrière, il n’y en a pas beaucoup qui peuvent t’impressionner. » Michel Fabre n’est pas à plaindre avec ses six Boucliers, même si son aura a finalement du mal à dépasser les frontières de l’Hérault. « Je n’ai même jamais eu l’Oscar de Midi Olympique. » Une reconnaissance du Guiness Book ne serait que justice. Elle serait aussi une preuve du soutien inconditionnel de son épouse, la fierté d’une vie d’homme qu’Henri Mioch résume ainsi : « Michel était beau, talentueux et généreux, jamais tordu. Avec Pierre Chadebech de Brive et le regretté Pierre Lacans, il fait partie des rares joueurs dont je n’ai jamais entendu dire du mal. » ■ +-/" 5 0) !$)' f83-0)7 8 8(1 &8 41 *MREPI 834 5) % 6<) 6) 7 4 0& $(& *014 +0, 4 *$1 %4 4(0 44&&41 0 7& $$ 747 $1 (7111 !&0 (#4 $ % 4%*1 4 /*01%4 $%1 :$71 1 170 $1 &$ 141 "7: 4 0% 11 7: 01& "(7701 &40&4 (&7: 4 "(70&$ 141 :*041 *(04 *(4(1 &1 $;%* .7 ¾ ,8 *0 *01(&& 0 4 *(4( 7;(* 4 8 999-&%(70-(% 6 *0 *01(&& (&44 $9 $!!4" 2$" <) 2' ) << (&44(8$ (%-0 [[[SZEPMIGSQQYRMGEXMSRGSQ 34 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Cris & chuchotements Transferts LA FORMATION LYONNAISE VOUDRAIT CLORE AU PLUS VITE SON RECRUTEMENT HAUT DE GAMME ET PARVENIR À FAIRE REMPILER UNE ULTIME FOIS SES DEUX STARS. LE LOU INSISTE POUR CHABAL ET NALLET Par Pierre-Laurent GOU (avec G. L.) [email protected] L a formation lyonnaise aimerait avoir terminé son recrutement dès l’officialisation de son accession en Top 14 qui surviendrait deux ans après sa relégation. Et pour finaliser son effectif dans la perspective de la saison 2014-2015, le Lou n’a pas renoncé à convaincre ses grognards Sébastien Chabal (36 ans, 62 sélections) et Lionel Nallet (37 ans, 74 sélections) de s’engager pour un ultime tour de piste. Pourtant, il y a quelques jours, Sébastien Chabal affirmait dans les colonnes de nos confrères du Progrès : « Il y a 99 % de chances que j’arrête. C’est ma tête et mes jambes qui guideront ma décision. Force est de reconnaître qu’elles n’ont plus trop envie de continuer. » Même son de cloche chez Lionel Nallet : « Même si je ne souhaite pas repartir pour une autre saison ou un autre club, ce n’est pas le bon moment pour annoncer officiellement ma retraite. » Des propos qui n’ont pourtant pas complètement découragé les dirigeants lyonnais qui, ces derniers jours, poursuivaient les discussions avec les TOULOUSE FAIT DE LA PLACE AUX FILLES Le club le plus titré en championnat de France et en H Cup va bientôt (enfin) avoir une section féminine puisque le Stade toulousain Rugby féminin va voir le jour d’ici peu. Un projet mené en interne par l’ancien international David Gérard et planifié sur les six années à venir pour développer une section féminine de haut niveau. Les trois équipes féminines de l’Avenir fonsorbais, parrainées par le club et entraînées par l’ancien deuxième ligne, défendront les couleurs du Stade toulousain dès la fin de la saison en cours et conserveront leur haut niveau acquis sur le terrain au cours des dernières années. Le changement de nom officiel de ces HARINORDOQUY A DISCUTÉ Ont d’ores et déjà signé pour le futur promu, le Toulonnais Pierrick Gunther, l’Australien George Smith, le Néo-Zélandais Hoani Tui, le Racingman Karim Ghezal. Sont attendus, un deuxième ligne supplémentaire, un demi de mêlée des contacts ont été noués avec Sébastien Descons en fin de contrat à Perpignan alors que le Biarrot Dimitri Yachvili (sous contrat jusqu’en 2015 au BO) a rencontré Tim Lane à Paris ces derniers jours. Cette semaine, deux joueurs de l’Aviron bayonnais pourraient en prime donner leur accord définitif au Lou : le troisième ligne Julien Puricelli (32 ans, 4 sélections), originaire de Grenoble, et l’ouvreur néo-zélandais Stephen Brett. Les deux joueurs auraient donné leur accord verbal et pourraient parapher leur contrat sous peu. Puricelli est toutefois sous contrat jusqu’en 2015. Au sommet du club, on espère arriver à convaincre les deux internationaux de s’engager pour une ultime pige. Pour Chabal, le dossier a d’autant plus de sens que les contacts établis avec Imanol Harinordoquy n’ont pas encore fait l’objet d’une proposition de contrat au Lou. Le Biarrot en fin de contrat n’est pas prêt à faire des concessions salariales alors qu’il réussit une saison de haut niveau quand il n’est pas gêné par les blessures. Or Lyon veut à tout prix pouvoir compter sur un numéro 8 de haut niveau durant l’absence prévisible lors des Four-Nations de son Puma Juan Manuel Leguizamon. À Lyon, on considère que les retraites de Chabal et Nallet sont probables mais pas actées. ■ Infos Bizarre LE MARIAGE DE RAISON DU XIII ET DU XV À PERPIGNAN Tous deux en souffrance sportivement, l’Usap et les Dragons catalans vont s’associer pour tenter de ramener les spectateurs dans leur stade respectif. Les deux clubs ont annoncé, vendredi, le lancement de l’opération : « Samedi, c’est deux fois plus de rugby ! » Les voisins proposeront, le 12 avril, d’assister à « deux matchs pour le prix d’un seul » : Perpignan Oyonnax et Dragons - Widnes. Sur présentation d’un abonnement ou d’une place pour l’un des deux matchs, les supporters pourront retirer gratuitement une place pour le deuxième événement. Dans la difficulté, les deux clubs se sont au moins trouvé un allié… deux joueurs quant à leur avenir. Les entraîneurs Tim Lane et Olivier Azam souhaiteraient en effet que ces deux joueurs encadrent au moins dans un premier temps un groupe qui va être profondément renouvelé. équipes aura lieu après la finale Élite dans laquelle sera engagée l’équipe première de Fonsorbes, face à Bayonne le dimanche 13 avril. joueurs au talent confirmé sont peu enclins à prendre des risques à un an du Mondial. » on... Montpellier : Mchedlishvili en joker KAD MERAD TEL FRANCIS LALANNE ! L’acteur Kad Merad est en train de se transformer en une sorte de Francis Lalanne du rugby ! A la moindre occasion, le talentueux humoriste renoue avec son amour de jeunesse : le rugby. Ce samedi, il a donné le coup d’envoi fictif de Toulon-Toulouse après avoir soutenu le XV de France lors des trois tests de novembre et lors du Tournoi. Des indiscrétions de ses proches font état d’une possible venue de sa part en Australie au mois de juin prochain. Confronté aux absences de Maximiliano Bustos et Barry Fa’amausili, le MHR était en quête de son troisième joker de la saison au poste de pilier : il l’a trouvé en la personne de Giorgi Mchedlishvili. Ce droitier géorgien de 27 ans, qui était mis à l’essai la semaine dernière, joue en France depuis plusieurs années. Il évoluait cette saison à Bagnères-de-Bigorre (Fédérale 1) et a été engagé jusqu’à la fin de la saison. GRENOBLE UN CONTRAT ESPOIR POUR FARRELL Outre la venue du trois-quarts international springbok Gio Aplon (31 ans, 17 sélections), le FCG a officialisé l’arrivée du trois-quarts centre irlandais de l’Ulster Chris Farrell (21 ans, 1,95 m, 103 kg). L’international jeunes a signé un contrat espoirs et intégrera le centre de formation. « Pour moi, c’est l’un des jeunes irlandais avec le plus de potentiel, explique le technicien grenoblois, Bernard Jackman. Ça a été une surprise qu’on ait l’opportunité de le faire signer parce l’Ulster voulait le garder et le Connacht et le Munster étaient intéressés. » Best-of twitter Frédéric Michalak, chambreur vendredi Alors @TitiDusautoir tu prépares ta reconversion avec @LesSpeRugby ??? #RCTST Julien Caminati, Briviste de cœur vendredi Très très fier de mes anciens coéquipiers ! #coujouunjourcoujoutoujours Gonzalo Quesada, coach dubitatif samedi ... Antoine Battut, salue ses futurs anciens coéquipiers dimanche Vous allez me manquer... #22-32 #lastderby #SF-RM92 Sébastien Descons, devant Agen-Pau dimanche Et ça continue ! #narjissi #honteux #plaquagedangereux #slavagratchev2009 Simon Gillham, dirigeant amusé dimanche Un dirigeant du CABCL à Pat Barnard, coude cassé : « Comment ça va ? » Pat : « Mal. Je n’ai pas pu lever les bières à cause de mon plâtre. » PERPIGNAN C’EST ACTÉ POUR MJEKEVU L’Usap a enregistré, la semaine dernière, la prolongation de contrat de Wandile Mjekevu (23 ans, 1,90 m, 87 kg), comme avancé dans ces colonnes. L’ailier sud-africain, auteur de quatre essais cette année, a annoncé, sur le réseau social Twitter, avoir paraphé un réengagement de deux saisons. L’international juniors était arrivé l’été dernier en provenance des Natal Sharks. off... Un droitier recherché pour l’an prochain Victimes de hernies cervicales, Bustos et Fa’amausili inquiètent. Ils doivent patienter trois mois pour savoir s’ils doivent se faire opérer. Dans l’attente du diagnostic, le club héraultais, qui a déjà enrôlé le Parisien David Attoub, envisage déjà d’engager un droitier supplémentaire pour la saison prochaine. BORDEAUX-BÈGLES LUAFUTU, LA PERSPECTIVE D’UN DÉPART Arrivé cette saison à l’UBB, le troisième ligne polyvalent australien Poutasi Luafutu (26 ans, international A avec les Wallabies) ne s’est pas imposé, cumulant seulement dix apparitions en Top 14 dont quatre titularisations. Lui qui restait sur deux saisons abouties avec Brive dont un titre de champion du Pro D2 ne devrait donc pas aller au terme de son contrat avec l’UBB qui court jusqu’en 2015. La perspective d’un retour à Brive est désormais privilégiée. Le club girondin est en quête d’un troisième ligne et d’un arrière polyvalent de haut niveau. Le président Laurent Marti a confié : « Le recrutement est assez bizarre cette saison : les NARBONNE TROIS SAISONS DE PLUS POUR HARRISON ET WHITAKER Quatrième provisoire du classement de Pro D2 et plus que jamais lancé vers les phases finales, le RCNM a prolongé les contrats de ses deux entraîneurs wallabies, Justin Harrison et Chris Whitaker. Arrivé en 2011 en qualité d’entraîneur-joueur, Harrison a été rejoint par Whitaker cette saison. Ils se sont engagés pour les trois prochaines saisons. AUCH MAGNAN VERS DAX Le pilier gauche du FCAG Fabien Magnan (30 ans, 1,78 m, 107 kg), qui porte les couleurs du club gersois depuis quatre ans, devrait rejoindre Dax la saison prochaine. L’ancien joueur de Chambéry, Bourg-en-Bresse et Pau a disputé seize matchs cette saison avec le club auscitain, dont onze titularisations. PAU DROUARD VERS LA PROLONGATION Joueur de l’équipe fanion de la Section paloise depuis la saison 2006-2007, Mickaël Drouard devrait prolonger l’aventure au stade du Hameau, en dépit de l’arrivée prochaine de Damien Traille. Le centre de 27 ans (1,81 m, 90 kg) et ses dirigeants ont entamé des pourparlers en ce sens. LA ROCHELLE FIN DE CARRIÈRE POUR JACOB Le deuxième ligne de La Rochelle Franck Jacob prendra sa retraite à la fin de la saison. Le joueur de 32 ans (1,93 m, 118 kg) a effectué l’ensemble de sa carrière professionnelle sous le maillot des Maritimes. Il a disputé dixneuf matchs cette saison, dont cinq comme titulaire. BÉZIERS SÉBASTIEN MAX A PROLONGÉ À Béziers depuis 2011, l’ailier ou centre Sébastien Max (26 ans) a donné son accord pour une prolongation de contrat jusqu’en 2016. Le joueur formé à Montpellier a disputé quinze matchs de Pro D2 cette saison (2 essais). L’ailier Morad Touizni, stagiaire au centre de formation a lui signé un contrat espoirs qui se transformera automatiquement en contrat professionnel lors de la saison 20152016. BÉZIERS (2) CAILLET ENTRE ALBI ET BOURGOIN Le troisième ligne Pierre Caillet, en fin de contrat avec la formation héraultaise, pourrait rebondir soit dans le Tarn, soit dans le Nord-Isère. Il a déjà évolué au CSBJ de 20022004 mais les Berjalliens qui veulent le faire revenir doivent faire face à la concurrence du SC Albi à la recherche d’un numéro huit pour la saison prochaine. TARBES UN PILIER GAUCHE MIS À L’ESSAI Le pilier gauche de Saint-Jean-d’Angély Ousmane N’Diaye (1,82 m, 120 kg) a été mis à l’essai la semaine dernière par Tarbes. Âgé de 26 ans, N’Diaye est international sénégalais. DISCIPLINE FAUGERON COMPARAÎT MERCREDI Didier Faugeron et le BOPB comparaîtront ce mercredi devant la commission de discipline de la LNR. Le technicien devra répondre de ses propos déplacés tenus à l’occasion du match en retard face à Oyonnax, du 14 mars. AFRIQUE DU SUD PLUS DE PEUR QUE DE MAL POUR APLON Recrue star de Grenoble pour la saison prochaine, l’ailier ou arrière international sud-africain Gio Aplon s’est blessé à un coude, vendredi, lors du match de Super 15 entre sa formation des Stormers et les Reds. Les examens n’ont pas révélé de fracture, seulement une dislocation. Le Springbok de 31 ans devrait être écarté des terrains pour deux mois. RUGBY À VII LES BLEUES DÉFAITES EN FINALE DE LA CUP Si les Bleus ont été reversés en Bowl, dont ils ont perdu la finale face à l’Écosse (5-31), ce week-end, lors du tournoi de Hong Kong, l’équipe de France féminine a, elle, très bien figuré dans cette étape phare de l’IRB Sevens puisqu’elle est allée jusqu’en finale de la Cup dimanche. Elle s’est inclinée face au Canada (0-24). RUGBY À 10 DES FRANÇAIS VAINQUEURS À HONG KONG Il y avait une autre équipe française à Hong Kong ces derniers jours : les Pyrénées Rugby Sevens disputaient le Hong Kong Tens, un tournoi à 10 très réputé dans le Pacifique et en Asie auquel participaient notamment Rupeni Caucaunibuca ou George Smith. Les Français, qui possédaient dans leurs rangs des joueurs comme l’ailier de Grenoble Florian Ninard et d’anciens professionels tels Dave Vainqueur, Samiu Vahafolau ou Vincent Forgues, ont remporté la finale de Bowl face au Newedge Club (15-0). Cris & Chuchotements 35 LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE 66 POINTS POUR LE LEADER Après 23 journées, jamais un leader n’avait compté aussi peu de points au classement dans l’histoire du Top 14 que Montpellier actuellement. « Nous aussi entraîneurs avons des gens à faire vivre. Ce n’est marrant pour personne de pointer au pôle emploi » Didier FAUGERON, Entraîneur des trois-quarts de Biarritz. Sans aucune nouvelle de la part de ses dirigeants, il ne se fait aucune illusion quant à son avenir proche. UBB - Perpignan Etcheto envoie un missile à Delpoux Exclusif OYONNAX HANSELL-PUNE VA PROLONGER SON CONTRAT Suivi de près par le club de Brive qui souhaitait renforcer sa ligne d’attaque, le puissant trois-quarts centre néo-zélandais Roimata Hansell-Pune (26 ans ; 1,89 m, 102 kg) va finalement prolonger son contrat avec le club de l’Ain. Arrivé dans le HautBugey en 2010 après avoir évolué sous les couleurs du Waikato dans le championnat des provinces néozélandaises, il est devenu un élément de base du système mis en place par le manager Christophe Urios. Titulaire à soixante-seize reprises avec l’USO, il a inscrit dixsept essais. Dernière minute BO: LA PISTE ETRANGÈRE OYONNAX (2) MISSOUP DE RETOUR ? On se souvient que la collaboration entre Marc Delpoux et l’Union Bordeaux-Bègles s’était mal terminée. On en a eu la confirmation après le match Bordeaux-Perpignan (23-5) quand Vincent Etcheto nous déclara tout de go : « Il y a deux grands enseignements à tirer de cette rencontre. L’UBB est sixième du Top 14 pour la première fois de son histoire et il est temps d’en finir avec cette histoire de « patte Delpoux ». Vous avez vu les touches et les mêlées aujourd’hui ? Quand il y a une escroquerie, il faut la dénoncer. » Les deux hommes ont pourtant travaillé ensemble pendant deux saisons entre 2010 et 2012 et ils ont même permis à l’UBB de retrouver le Top 14 en 2011. Mais la décision de Marc Delpoux de signer pour l’Usap en décembre 2011, alors que l’UBB luttait pour son maintien, avait jeté un froid ; d’abord entre lui et le président Laurent Marti, mais aussi visiblement avec Vincent Etcheto. Les deux hommes avaient réussi à cohabiter pendant six mois en prenant acte qu’ils n’avaient plus aucun atome crochu. Ceux qui l’avaient oublié se le sont remémoré samedi soir… Castres Du renfort espéré en première ligne Les pépins s’accumulent pour le Castres olympique et sa mêlée fermée. Une semaine après avoir perdu son droitier numéro un, Karena Wihongi, au début de la rencontre face à Brive, le champion a cette fois vu Anton Peikrishvili rejoindre l’infirmerie, à Biarritz. « Anton s’est blessé sous le pied. Cela semble sérieux car il ressent une vive douleur et il s’agit d’une blessure qu’il a déjà eue », déplorait Matthias Rolland au coup de sifflet final. Son absence serait estimée à un mois. Le retour de Karena Wihongi, victime d’une déchirure aux ischios- jambiers, paraît même illusoire pour cette fin de saison : « Il lui faudra au moins deux mois pour revenir », lâchait le manager à Aguilera. Le club tarnais, dépourvu de tout spécialiste du poste, s’est, dès la fin du match, lancé en quête d’un renfort au poste de pilier droit. Mais le temps presse, comme le stipule le règlement administratif de la LNR : « Pour la saison 2013-2014, la période de signature et d’envoi à la LNR, du contrat de joueur recruté en qualité de joker médical débute le 1er juillet 2013 et s’achève le 11 avril 2014. » Transfert Héguy rejoint Grenoble Longtemps en balance avec le joueur de Toulon Jean-Charles Orioli, le talonneur de Biarritz Arnaud Héguy (29 ans) a finalement été choisi par le staff de Grenoble pour renforcer la première ligne du club isérois. Héguy, qui avait signé au BO en 2011 en provenance de son club formateur l’Aviron bayonnais, avait été sacré champion du monde 2006 des moins de 21 ans. Arnaud Héguy est le quatorzième départ dans le squad du BO relégué en Pro D2. Coupe d’Europe René Fontès vice-président de l’EPRC ? Le président de la FFR Pierre Camou ayant finalement eu accès à l’agrément liant les diffuseurs britanniques BT et Sky autour de la prochaine Coupe d’Europe, le contrat parachevant l’avènement de l’European Rugby Champion’s Cup devrait être signé mercredi soir, à Dublin. Selon nos informations, Sky aurait également envoyé sa lettre de désengagement à l’ERC, en début de semaine. À ce sujet, il est d’ailleurs important de signaler que le diffuseur britannique, lié à la société commerciale depuis dix-huit ans, n’engagera aucune procédure vis-à-vis de la firme basée en Irlande. L’aval de Pierre Camou étant quasiment acquis, il restait aux dépositaires du nouveau projet européen à convaincre les deux franchises italiennes (Trevise et les Zebre), toujours réticentes au projet mené, entre autres, par le boss de la LNR Paul Goze. On sait aujourd’hui que si les entités transalpines refusaient de s’engager dans la compétition européenne reformée avec une phase de poules (cinq poules de quatre équipes) et une phase finale, celle-ci se déroulerait alors sans elles ! La semaine dernière, le président de l’IRB Bernard Lapasset exhortait les dirigeants du rugby européen à trouver une issue au conflit tournant en dérision le rugby depuis des mois. Enfin, c’est l’ancien président de l’ASMCA René Fontès (en la qualité de vice-président) qui devrait représenter la Ligue à l’EPRC, l’association basée en Suisse et censée diriger la destinée du rugby européen. En fin de contrat avec le Stade français, le troisième ligne Olivier Missoup pourrait revenir à Oyonnax, dont il avait porté les couleurs de 2006 à 2008. Le joueur (33 ans, 1,94 m, 100 kg) est en pourparlers avancés avec le club de l’Ain au sujet d’un contrat portant sur les deux prochaines saisons. PERPIGNAN LEO ENTRE LES WASPS ET LES « IRISH » En fin de contrat à Perpignan et désireux de se lancer un dernier challenge en Grande-Bretagne, le troisième ligne centre Dan Leo (31 ans, 1,98 m, 112 kg, 37 sélections) portera soit les couleurs des London Irish soit des London Wasps, son ancienne équipe. Les contacts seraient plus avancés avec le premier club, un des plus ambitieux de Premiership en termes de recrutement. PAU DE L’INTÉRÊT POUR RUIZ, BOULOGNE CONVOITÉ ? Si son avenir semblait s’inscrire de manière durable à Narbonne, Christopher Ruiz (29 ans, 1,71 m, 75 kg), actuellement en pourparlers pour prolonger son contrat, n’en reste pas moins un des ouvreurs les plus cotés en Pro D2. L’international espagnol serait ainsi dans le viseur de la Section paloise pour remplacer le Sud-Africain André Hough, non conservé au terme de cette saison. Par ailleurs, le demi polyvalent béarnais Kevin Boulogne (28 ans, 1,75 m, 74 kg) se trouve dans le viseur de plusieurs équipes, dont Albi, son ancien club. Mais l’ancien Catalan se trouve encore sous contrat pour une saison. TOULON GRISOLI DE RETOUR DANS LE STAFF ? Robertson sous les couleurs de l’Usap de 2003 à 2006. Photo Icon Sport Par Jérôme FREDON [email protected] O fficiellement relégué en Pro D2 depuis le 22 mars dernier, le Biarritz olympique poursuit activement son casting en vue de la saison prochaine. La priorité du club basque : trouver un nouveau manager. Celui-ci chapeauterait un duo d’entraîneurs. Benoît August pour les avants et Martin Gaïtan pour les trois-quarts tiendraient la corde pour former cette doublette. Arrivé en décembre 2012, le technicien Didier Faugeron, auparavant passé par Brive, Agen, le Stade français et Bayonne ne devrait pas poursuivre sa mission au club malgré son travail jugé positif par les joueurs. Pour Laurent Rodriguez, passé de manager à entraîneur en même temps, le départ du club n’est pas d’actualité. Il a fait part à son ami Serge Blanco de son souhait de poursuivre l’aventure au BOPB la saison prochaine. Dans quel rôle ? En décembre 2011, Rodriguez ne souhaitait assurer qu’un intérim. Après avoir un temps songé à des pistes hexagonales, Serge Blanco - qui pourrait aussi compter sur des solutions internes avec Mathieu Rourre dont l’efficacité du travail au sein du centre de formation est incontestable se serait tourné vers l’étranger pour trouver un nouveau manager. L’HYPOTHÈSE NÉO-ZÉLANDAISE L’homme fort du BO étudierait de près les pistes menant à l’ancien troisième ligne néo-zélandais Scott Robertson et à l’ex-demi d’ouverture Frano Botica. Ils présentent tous les deux l’avantage de parler parfaitement le français. Botica — dont le fils Ben qui joue au Harlequins a croisé le BOPB en H Cup la saison dernière — est bien connu des supporters biarrots pour avoir porté les couleurs du Biarritz olympique entre 1999 et 2001 sous les ordres… de Patrice Lagisquet et Laurent Rodriguez. BOTICA OU ROBERTSON ? Après une expérience convaincante Ancien médecin de Toulon, où il avait pris ses fonctions en 2009, JeanBaptiste Grisoli avait quitté le RCT après la finale du Top 14 en 2012 pour intégrer le staff médical du XV de France. Il pourrait toutefois revenir dans le club varois dès la saison prochaine en cumulant les deux fonctions. Jean-Baptiste Grisoli a été approché dans ce sens par la direction du club champion d’Europe en titre. Frano Botica porta également les couleurs du Biarritz olympique entre 1999 et 2001. Photo Midi Olympique comme spécialiste du jeu au pied de l’équipe de NRL des New Zealand Warriors, il s’occupe depuis plusieurs saisons de l’équipe banlieusarde d’Auckland de North Shore. Robertson a porté les couleurs de l’Usap de 2003 à 2006. Il fait partie de la génération montante des techniciens en NouvelleZélande. Pour sa première saison en tant qu’entraîneur principal, il a conduit la province du Canterbury à son sixième titre de rang en ITM Cup. Cet exploit lui a valu d’être nommé en novembre dernier dans l’encadrement des Baby blacks pour la Coupe du monde des moins de 20 ans organisés en juin prochain sur le sol néo-zélandais. Un troisième nom a circulé dans les couloirs d’Aguiléra. Il s’agirait de l’ancien sélectionneur de l’Écosse et manager de Narbonne, Matt Williams. Mais celui-ci n’aurait pas retenu l’attention de Serge Blanco. Quoi qu’il en soit, l’homme fort du BOPB travaille pour tenir ses promesses : Biarritz, en Pro D2, sera ambitieux. ■ Bayonne : que fera Tialata ? En fin de contrat, le pilier droit néo-zélandais de Bayonne Neemia Tialata (31 ans, 43 sélections) quittera-t-il l’Aviron où il était arrivé en 2011 ? « Nous sommes actuellement en pourparlers avec lui et rien n’est encore définitif », annonçait la semaine dernière le nouveau président de Bayonne, Emmanuel Merin. Auteur de vingt-deux apparitions en Top 14 cette saison (16 titularisations), le All Black a toutefois pris contact avec d’autres clubs en France. Parmi eux, le Stade toulousain toujours en quête d’un pilier droit en raison du départ annoncé de Yohan Montès à Castres. Mais aussi Perpignan, intéressé par l’ancien joueur de Wellington et prêt à faire un effort financier pour renforcer l’axe droit de sa mêlée. 36 Horizons Reportage LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE Digest... Construit en : 1911 à Montferrand (France) Capacité : 18 030 spectateurs (dont 26 salons et 16 loges) Taux de remplissage : 98 % Superficie du site : 4,2 hectares Surnom : « Michelin », « Bib park » Propriétaire : SASP ASM Clermont Auvergne le terrain et que le public pousse, vous êtes bien dans votre tête et votre corps… Cela crée autour de vous un halo de confiance. Et cela peut vous aider à renverser des situations mal embarquées. » LHERMET : « UN PEUPLE QUI DÉFEND SON TERRITOIRE » Cette invincibilité en cours de 53 mois s’est aussi construite làdessus. Un supplément d’âme et de confiance, devenu aujourd’hui une attraction continentale. Préserver l’invincibilité est un jeu. « Un jeu pour nous ? Vous rigolez ? » Julien Bonnaire n’est visiblement pas de cet avis… « Je crois qu’avec le temps, c’est surtout devenu un jeu pour les autres. Plus personne n’a de pression en venant ici. Puisque tout le monde y perd, il n’y a aucun risque comptable à venir jouer ici. Par contre, la première équipe qui va nous faire tomber à Michelin va créer l’événement. Il n’y a que du positif pour eux. Ici, on est le chassé. Pas le chasseur. » Sauf que beaucoup s’y essaient. Pour rentrer systématiquement bredouille, faisant de Marcel-Michelin un mythe du rugby moderne. Dans ce contexte d’invincibilité record dans le sport professionnel français, le doute n’a pas pesé lourd lorsque le quart de H Cup à domicile a été assuré en janvier et que s’est posée la question de la délocalisation. Les Clermontois, pour commencer, avaient décidé de ne regarder que du côté de Saint-Étienne. « Géographiquement, c’est le plus proche pour une délocalisation. On ne serait pas allé plus loin », assure le manager Jean-Marc Lhermet. L’ASSE recevant ce week-end-là Nice, dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1 de football, l’aventure a tourné court. Pour le plus grand plaisir des joueurs, qui accordent à Marcel-Michelin une affection toute particulière. Lhermet poursuit : « Même si Geoffroy-Guichard avait été disponible, rien n’était encore décidé. Pourtant, c’est historiquement un stade qui nous réussit bien ! Mais il aurait fallu mener une étude économique prouvant que l’intérêt de la délocalisation était réel et important. On ne quitte pas Marcel-Michelin comme ça, pour quelques intérêts par-ci par-là. Notre attachement pour ce lieu est tellement fort. C’est plus qu’un stade : c’est notre maison. Et cela concerne tous les étages du club. Que ce soit les joueurs ou le public, on sent une notion d’appartenance à ce stade très particulière. Quand l’équipe rencontre des problèmes sur le terrain, le public réagit et défend nos couleurs et ce stade. Cela va peut-être au-delà du rugby. On l’a vu contre Toulon. C’est tout un peuple qui veut défendre son territoire. » Photo DR PEAU NEUVE POUR LE QUART DE H CUP CLERMONT-FERRAND À FORCE DE NE PLUS CONNAÎTRE LA DÉFAITE, LE STADE DES CLERMONTOIS EST DEVENU UN MYTHE DU TOP 14. L’OBJET DE TOUTES LES CONVOITISES POUR DES VISITEURS QUI RÊVENT D’ÊTRE LES PREMIERS À FAIRE TOMBER LA FORTERESSE RÉPUTÉE IMPRENABLE. LEICESTER, QUI SE PRÉSENTE SAMEDI EN QUART DE FINALE DE LA H CUP, EST UN ASSAILLANT AMBITIEUX ET ARMÉ. LA MAGIE A MICHELIN nous voir prendre cette pénalité. Mais je crois que l’entité Barbarians avait besoin d’une victoire dans ce match. Et puis, mince, on est quand même à Marcel-Michelin… Je n’avais vraiment pas envie de perdre ici ! » Et c’est tout sauf une anecdote. « Ici », c’est d’abord un lieu de vie incroyable qu’a su se construire le club (propriétaire des lieux) en bordure du centre-ville et qui, au fil des ans, s’est mué en étendard. « C’est un lieu identitaire pour les Clermontois », raconte Thierry Fraisse, le président de l’interclubs des supporters. « C’est un lieu de vie pour la ville et, depuis qu’il est fermé avec les quatre tribunes, c’est un chaudron incroyable les jours de match. Quand la clameur monte sur les actions chaudes, tout le monde prend une claque dans la g… » Michelin, comme on dit vulgairement, « pue le rugby ». Et transpire la confiance. « Quand on est joueur, évoluer dans cette ambiance est assez indescriptible », raconte l’ancien troiAlexandre AUDEBERT sième ligne Alexandre Audebert. « C’est comAncien troisième ligne pliqué à verbaliser parce que c’est à la fois imde l’ASMCA palpable et très puissant. Quand vous êtes sur Par Léo FAURE [email protected] urélien Rougerie s’assoit sur le banc des vestiaires clermontois, devant son casier, et ouvre une première canette de bière. Bien fraîche et tout autant méritée. Les Barbarians chers à JeanPierre Rives et Serge Kampf viennent de battre les Samoa à Marcel-Michelin (20-19) et débutent alors une interminable soirée dont ils ont le secret. Cette victoire, ils l’ont arrachée après que Rougerie, capitaine sous sa bannière d’un jour, a indiqué à deux minutes de la fin du match les poteaux à l’arbitre. Une pénalité pour le gain de match ? Pas très « esprit Baa-baas » tout ça, quand la sélection éphémère cultive ses attraits pour le jeu de mouvement, le jeu à tout va. Le jeu tout court, comme un aboutissement plus encore que le culte du résultat. « C’est vrai que ça a pu faire un peu bizarre de « Quand vous êtes sur le terrain et que le public pousse, vous êtes tellement bien dans votre corps et votre tête... » De tels éloges n’ont pas toujours été d’actualité. Si l’arrivée de Vern Cotter en Auvergne a engendré le retour du soleil sur MarcelMichelin, le début des années 2000 avait consacré le stade clermontois en terre accueillante pour le visiteur (12 défaites entre 2001 et 2005). Voire bienveillante, au grand désespoir d’un public alors virulent. « Je me souviens de périodes où la rupture entre les joueurs et le public était prononcée. Des années où nous étions systématiquement sifflés, où nous retrouvions nos voitures abîmées et les cartes d’abonnement des supporters déchirées dans nos boîtes aux lettres. Avec ce public, j’ai tout connu. De moments fabuleux, des matchs renversés mais aussi des périodes difficiles », se souvient Audebert. Portée par les résultats, l’ambiance de Marcel-Michelin s’est faite explosive. Au point que le stade est aujourd’hui une des craintes principales de Richard Cockerill et de ses Leicestermen, au moment de se déplacer en Auvergne. « À combien de victoires consécutives ils en sont ? Plus de 70 ? Quel plaisir ! (sic) Jouer Clermont n’est déjà pas un cadeau mais alors les jouer là-bas, dans un quart de finale pour lequel le stade va bouillir, cela tient de la mission impossible. Si on l’emporte, ce sera le plus grand exploit de l’ère moderne de Leicester. » Rien que ça. Surtout que les Tigres auront droit aux honneurs des grands : un stade entièrement redécoré aux couleurs du club pour l’événement. Puisque l’ERC impose de masquer les publicités domestiques, l’ASMCA a ressorti les visuels de la saison passée. Avec la fierté locale qui s’affiche en immense, derrière les poteaux de la tribune Phliponeau : « Yellow Army ». Jean-Marc LHERMET Plus encore qu’à l’habitude, il se Vice-président de l’ASMCA dégagera une forme d’aura mystique de l’enceinte auvergnate, régulièrement rénovée et agrandie depuis le début du millénaire, pour en faire aujourd’hui une référence économique et esthétique en Europe. Et un édifice qui, lorsqu’il raisonne des cris fanatiques de ladite Yellow Army, n’a aucune comparaison en France pour renverser les causes perdues. Jean-Marc Lhermet se souvient : « Mon plus beau souvenir est certainement mon dernier match dans ce stade, en quart de finale de championnat face à Castres (1999). Il y avait un bruit incroyable à notre entrée sur le terrain. Les tribunes étaient archi-pleines. Et quand le match a commencé à mal tourner pour nous, ce sont les supporters qui nous ont remis dedans pour repartir de l’avant ». Michelin et ses tours de magie… Tout Clermont promet qu’elle opérera encore. Si besoin, dès samedi. ■ « On ne quitte pas MarcelMichelin comme ça, pour quelques intérêts par-ci par-là. Notre attachement pour ce lieu est tellement fort » Dans le Guinness book ? Ce n’est pour l’instant qu’une idée, à laquelle réfléchit la direction clermontoise. Mais celle-ci pourrait bien, à terme, se concrétiser. Après un gros travail de recherche effectué en interne, par des membres du club, il semblerait effectivement qu’aucune équipe de rugby au monde n’ait jamais réalisé une série de victoires à domicile aussi colossale que celle en cours du côté de Clermont. Une épopée entamée le 28 novembre 2009 par une victoire sur Bourgoin-Jallieu (32-3) et qui conduit aujourd’hui les Auvergnats à envisager leur entrée au Guinness book des records. Mais le plus tard possible : avant d’entériner un record, il faut en effet que celui-ci soit acté. Hors, la série étant toujours en cours, il faut attendre qu’une équipe vienne gagner à Marcel-Michelin pour y mettre fin, avant de solliciter les instances pour faire valider le record. Le plus tard possible, donc. Lé. F. ■