en course - Club des Supporters

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en course - Club des Supporters
3€
DU 31 MARS AU 6 AVRIL 2014
Midi Olympique N° 5227 - Espagne 3,30€ - Polynésie - 1080 XPF - Suisse 5,10 CHF - Canada 4,99 CAD - Belgique 3,30€ - Italie : 3,20€
Avec ce N°
Bernard Laporte
Peut-il prendre la FFR ?
Spécial
Coupe d’Europe
2-3
Lundi
Le Racing
Bordeaux-Bègles
Plus que
jamais
candidat !
en course
9
EN REMPORTANT LE DERBY
FRANCILIEN, LE RACING-METRO
DE JUANDRÉ KRUGER FAIT
UN GRAND PAS VERS
LA QUALIFICATION EN TOP 14.
QUEL RETOUR CANON DES CIEL
ET BLANC DANS CE CHAMPIONNAT
DE PLUS EN PLUS FOU !
Jim Hamilton
« Je reste
à Montpellier »
7
31
Pro D2
L’exploit
de Bourgoin
18
3€
M 00709 - 5227 - F: 3,00 E
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Photo Icon Sport
2
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Dossier
Les faits
Éditorial
Jacques VERDIER
[email protected]
Chiche ?
B
ernard Laporte président de la
FFR ? Pourquoi pas, après tout. On
peut trouver détestable le Laporte
façon café du commerce, insultant
Pierre Villepreux et André Boniface,
vilipendant Jean Trillo, se gaussant
des arbitres, se complaisant dans la beaufitude,
le verbe haut, la lippe agressive, les certitudes chevillées à l’âme. On peut aussi trouver passionnant
l’ancien entraîneur du XV de France, le secrétaire d’État aux Sports, pour les idées qu’il véhicule sur l’avenir de ce jeu, le courage dont il
témoigne, la faconde qui peut être la sienne, son
naturel, l’irrespect qui est devenu sa marque,
sa passion du rugby qui peut le conduire à disserter des nuits entières sur un jeu qu’il porte en
lui depuis la naissance. Pas plus contrasté, multiple, singulier que « Bernie le dingue », Docteur
Jekyll et Mister Hyde du rugby français. A-t-il
une chance de parvenir à ses fins ? La question
est posée dans le dossier ci-contre, à laquelle,
à ce jour, il est tout de même difficile de répondre. Serge Kampf, à qui je parlais ce dernier samedi de cette éventualité, me répondait, goguenard : « Je lui souhaite bien du plaisir ». On ne
saurait mieux dire. Parce que tout est là, bien
sûr ! Bernard Laporte aura-t-il en effet la foi
qui anime les bêtes politiques, l’envie de conquérir à sa cause le rugby amateur, de passer
des heures et des heures d’un club à l’autre,
d’un endroit à l’autre, écumant la France, troussant, violant, les usages en vogue, pour reconstruire un édifice qu’il doit juger lézardé ? Saurat-il pareillement apaiser le feu – ce qui n’entre
pas précisément dans sa nature – entre pros et
amateurs, Ligue et Fédé ? Changer son image ?
Trouver des relais suffisamment puissants pour
l’aider dans sa quête ? Ouvrir une passerelle
entre formation et afflux massif de joueurs étrangers ? En d’autres termes, aura-t-il le poids, la
densité pour faire entendre sa voix dans la haute
jungle de ce qui reste quand même un combat
politique ? On le voudrait plus chattemiteux,
autrement paterne qu’il n’est réellement. C’est
qu’on l’imagine plutôt en proie à des violences
congestionnées, des emportements sans fin qui
font dangereusement monter dans le sang le
taux d’adrénaline. Mais je me trompe peut-être.
Cela fait déjà des années que le manager toulonnais laisse entendre, en catimini, son envie de
prendre la fédé et peut-être faut-il voir dans ce
désir autre chose qu’une simple velléité.
Chiche alors ? Dans le grand théâtre institutionnel du rugby français, il ne nous déplairait
pas d’assister à un grand combat d’idées entre
un Serge Blanco - à moins qu’il ne faille miser
sur un Patrick Battut ? un Jean-Louis Boujon ?
- et un Bernie relancé de son en-but par tous
les boutefeux du monde. Ça ne manquerait pas
de sel, bien sûr. Mais pour qui se souvient des
combats un peu vains menés en leur temps par
Jacques Fouroux et Robert Paparemborde, sinon par Jean Fabre en personne - et Dieu sait
qu’ils ne manquaient ni d’idées, ni de courage contre l’empire Ferrasse-Lapasset, l’affaire n’est
pas gagnée. Certes, comme le suggérait Vauban,
« il n’existe pas de forteresse imprenable, il n’y
a que des citadelles mal attaquées. » Mais quand
même… ■
Sommaire
● P. 2 - 4 Dossier Laporte prendra-t-il la FFR ? Pages 2, 3
et 4. ● P. 5 à 12 Top 14 23e journée, le point. Page 5.
Toulon - Toulouse. Page 6. Paris - Racing-Metro. Page 7.
Biarritz - Castres Page 8. Bordeaux-Bègles - Perpignan. Page
9. Oyonnax - Grenoble. Page 10. Montpellier - Bayonne.
Page 11. Brive - Clermont. Page 12. ● P. 13
International Actualité. Pages 13 ● P. 14 à 18 Pro D2
25e journée, le point. Page 14 à 18. ● P.19 à 28 Ovalie
Fédérale 2. Pages 19 et 20. Fédérale 3, jeunes. Page 21.
Séries régionales. Page 22. Régions. Pages 23 à 26. ● P.
27 Treize Actualité. Page 27. ● P. 28 à 36 Horizons
Opinions. Page 28. Technique. Page 30. Entretien. Page 31.
Un jour. Page 32. Portrait. Page 36. ● P. 34 et 35 Cris &
chuchotements Actualité. Pages 34 et 35.
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● ÉLECTIONS EN DÉCEMBRE 2016, LES QUELQUE DEUX MILLE CLUBS DE L’HEXAGONE ÉLIRONT UN NOUVEAU PRÉSIDENT
DE LA FFR : ET SI C’ÉTAIT LAPORTE ? ● SON NOUVEAU DÉFI C’EST OFFICIEL : EN JUIN 2015, LE KAISER QUITTERA TOULON
POUR REVENIR VIVRE À PARIS OÙ L’ATTEND SON ÉPOUSE MANON, AVOCATE FISCALISTE ENGAGÉE EN POLITIQUE, À MONTREUIL.
● EST-IL CRÉDIBLE ? POUR NOMBRE DE CLUBS AMATEURS, BERNARD LAPORTE EST UN ENFANT DU RUGBY PRO. COURT-IL VERS
UN ÉCHEC CUISANT ? ● RIVAUX À MARCOUSSIS, LA RÉSISTANCE S’ORGANISE : QUI AFFRONTERA BERNIE ?
LAPORTE
PEUT-IL PRENDRE LA FFR ?
Par Marc DUZAN
[email protected]
B
ernard Laporte n’ose encore le dire clairement. Parce que le
RCT dispute dans quelques jours un quart de finale de Coupe
d’Europe contre le Leinster. Parce qu’à un an du terme de
son contrat dans le Var, il ne veut pas non plus donner à ses
hommes l’impression de quitter le navire en pleine mer.
Enfin, parce qu’au moment où le CNOSF lui tend une main
pour le moins inattendue, le mauvais garçon du rugby français souhaite se
faire le plus discret possible. Pourtant, nul doute à ce sujet : le directeur sportif du RCT rêve de succéder à Pierre Camou, en décembre 2016, et de
prendre la présidence de la FFR.
UN RENOUVEAU DÉMOCRATIQUE
Laporte candidat à la FFR, ce serait un bon point pour la démocratie. Depuis
1996, jamais deux listes concurrentes n’ont en effet été présentées aux
électeurs, ubuesque no man’s land républicain ayant tour à tour laissé
Bernard Lapasset et Pierre Camou seuls en lice au moment du scrutin.
Serait-ce une bonne nouvelle pour notre sport ? Les quelque 3 000 votants du rugby français le décideront en décembre 2016, au moment où
Camou baissera le rideau sur deux mandats réussis et marqués du sceau
de la réforme. Car il ne fait guère de doute, à ce jour, que celui-ci ne se
représentera pas. Mais posons-nous la question : le dernier amendement du Basque, qui porte justement sur le mode de scrutin fédéral,
pourrait-il faire le jeu de Laporte ? C’est possible, en effet. Jusqu’à ce que
Pierre Camou ne soit adoubé en décembre 2008, le président de la
Fédération française de rugby était en effet élu par les présidents des
comités territoriaux (Cote basque-Landes, Provence…), ceux-ci ayant procuration sur les clubs qu’ils représentaient. Jusqu’aux réformes du
Garaztar, si un candidat avait le soutien des « gros porteurs de voix »
(Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Lyonnais, comités recensant le plus de
clubs et de licenciés), il était obligatoirement élu président.
Ce système, jugé antidémocratique par le ministère des Sports et montré du doigt par le Comité international olympique (CIO), Camou s’était
juré d’y porter un coup fatal. La « nouvelle gouvernance » — mode de
scrutin permettant à chaque président de club de voter via internet sera donc testée prochainement dans les comités territoriaux, avant
d’être appliquée à l’élection de 2016. Ce principe de nouvelle gouvernance, tordant le cou aux « gros porteurs de voix » est tout autant un bras
tendu à la démocratie qu’une chance offerte au directeur sportif du
RCT. Bien qu’estampillé « rugby pro », Bernie aurait incontestablement le charisme nécessaire pour rallier à lui des présidents de clubs.
À ce jour, l’ancien sélectionneur national aurait donc deux ans pour
battre campagne, serrer des paluches, faire le tour des clubs et acquérir à sa cause des gens qui, jusqu’ici, pensent ne partager avec lui qu’un
objet ovoïde…
UN MEMBRE DE LA FFR : « LES LOUPS VONT SORTIR DU BOIS »
Laporte président, ce serait une incontestable présence médiatique, ainsi qu’un pont dressé entre la FFR et sa petite fille (LNR), deux engeances
aux intérêts historiquement opposés. Laporte président, ce serait aussi
l’étrange absolution du milieu à un homme ayant si souvent franchi la ligne rouge, touché à l’intouchable, rudoyé les arbitres ou discrédité les instances. Peut-on tout pardonner ? L’avenir le dira… À Marcoussis, les caciques de la FFR se sont d’ores et déjà préparés à entrer en guerre électorale.
« On pressentait que Laporte allait se déclarer candidat, nous confiait l’un
d’entre eux, vendredi soir. L’attitude qu’il a adoptée ces derniers temps ressemblait trop à un suicide professionnel pour qu’il n’y ait pas quelque chose
derrière. Bernard veut scier la branche sur laquelle il est assis avant de conquérir d’autres sphères. Mais je sais aussi que sa prise de position fera sortir des loups du bois. » Parmi les plus sérieux rivaux de Bernard Laporte,
on citera donc Patrick Battut, l’énergique président de Midi-Pyrénées,
l’icône biarrote Serge Blanco ou encore Jean Dunyach, actuel vice-président de la FFR, en charge du haut niveau et très longtemps connu comme
un proche de Laporte. La campagne est-elle lancée, Messieurs ? ■
Concurrence
JAMAIS LA SUCCESSION D’UN PRÉSIDENT DE LA FFR N’AURA SUSCITÉ L’INTÉRÊT D’AUTANT DE POTENTIELS CANDIDATS.
SI BERNARD LAPORTE MENAIT SON PROJET À TERME, IL POURRAIT SE HEURTER À SERGE BLANCO, À UN DUO BOUJON-BATTUT,
OU ENCORE À JEAN DUNYACH. À MOINS QUE, D’ICI LÀ, D’AUTRES PERSONNALITÉS NE SORTENT DU BOIS.
ILS POURRAIENT
AUSSI POSTULER
C
Par Arnaud BEURDELEY
[email protected]
’était le 8 décembre 2012. Pierre
Camou avait été réélu sans surprise pour un nouveau mandat
de quatre ans à la tête de la
Fédération française de rugby.
Unique candidat déclaré à sa succession, le Basque, élu en 2008 après Bernard
Lapasset, avait recueilli 89,76 % des suffrages. Le peu d’opposition avait alors surpris.
Quelques mois plus tôt, Camou avait essuyé un
camouflet avec le rejet de sa réforme sur la
gouvernance. Il avait alors à l’époque déclaré : « Je regrette profondément ce vote, c’est
peut-être une occasion manquée. Le comité directeur n’a pas souhaité adopter la réforme que
j’avais présentée. C’est un échec, sans doute,
mais ce n’est pas pour autant que je ne reviendrai pas au débat. »
D’aucuns imaginaient alors ses opposants
constituer une liste concurrente pour les élections suivantes. In fine, il sera bien le seul à se
présenter à sa propre succession. Sans doute
les épisodes du passé ont-il montré combien
il était difficile de gagner une bataille électorale au sein de l’institution. Il en va ainsi à la
FFR : le président sortant désigne toujours
son successeur. Albert Ferrasse avait mis sur
les rails Bernard Lapasset qui, à son tour, avait
propulsé Pierre Camou.
BLANCO, LE DAUPHIN
Mais qu’en sera-t-il en décembre 2016, lors
des prochaines élections fédérales ? Depuis déjà deux ans et la promotion de Serge Blanco
Serge Blanco, vice-président de la FFR, et successeur désigné de Pierre Camou. Photo MO - DP
au titre de premier vice-président de la FFR
au cours de la dernière élection, les rumeurs
vont bon train. Beaucoup assurent que Camou
prépare le terrain à son dauphin. L’intéressé
a pourtant démenti cette mise sur orbite de
l’ancien arrière du XV du France. « Je laisse les
supputations aux uns et aux autres. Le pouvoir
ne se transmet pas, il s’acquiert », avait-il déclaré à l’époque. Blanco, lui, s’amuse à laisser planer le doute, ce qui agace profondément de nombreux élus du comité directeur
aujourd’hui. Au sein du principal organe fédéral, rares sont les soutiens du président du
Biarritz olympique. En revanche, à la Fédération
française de rugby, l’omnipotence de Blanco
sur les dossiers importants (XV de France,
grand stade...) agace profondément. Surtout,
il représente, aux yeux des élus, le monde professionnel.
Forcément, l’opposition devrait s’organiser.
En 2008, Jean-Louis Boujon et Patrick Battut,
désormais vice-présidents tous les deux,
avaient eu l’intention de se porter candidat à
la présidence avant d’accepter finalement de
travailler avec Pierre Camou. On dit aujourd’hui
dans l’entourage fédéral que ces deux-là pourraient se lancer dans l’aventure conjointement. Mais d’autres membres du comité directeur semblent avoir les mêmes ambitions.
Ce serait aussi le cas de Jean Dunyach, viceprésident en charge du haut niveau. Autant
dire que les élections à la présidence de la
FFR de décembre 2016 risquent de faire couler un peu plus d’encre que celles de 2012. Et
probablement encore plus si Bernard Laporte,
lui-même, se porte aussi candidat à la succession de Pierre Camou. ■
Dossier 3
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
MANON LAPORTE AU SECOND TOUR À MONTREUIL
Manon Laporte (48 ans), l’épouse du directeur sportif du RCT, représentait la liste UMP à Montreuil (93), un bastion de l’extrême-gauche.
« Quand je me suis présentée, déclarait-elle au Parisien, Bernard m’a
dit : n’y vas pas tu ne gagneras jamais ! »
LE CNOSF NOMME DEUX CONCILIATEURS ET SUSPEND LA SANCTION !
Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), saisi par le RCT, a nommé deux conciliateurs dans l’affaire opposant Laporte à la FFR. Ceci entraîne la suspension temporaire de la
sanction (16 semaines de suspension) infligée au directeur sportif varois après ses propos à
l’encontre de l’arbitre Laurent Cardona.
QUAND GUY NOVÈS PREND SA DÉFENSE...
Après Toulon-Toulouse, samedi soir, Guy Novès a une nouvelle fois tenu à
défendre son homologue varois, en conférence de presse : « C’est dur.
Notre métier, ce n’est pas qu’entraîner la semaine. C’est comme si on lui
avait enlevé le permis et qu’on l’oblige à conduire une voiture électrique. »
L’interview
BERNARD LAPORTE - MANAGER DE TOULON
« J’y pense
chaque matin
en me rasant »
Propos recueillis
par Pierre-Laurent GOU
[email protected]
Comment avez-vous pris la levée
temporaire de la sanction infligée par la commission d’appel ?
Autant je respecte la sanction, même
si j’ai l’impression qu’ils se sont faits
plaisir en mettant trois matchs de plus,
et je le conteste, autant je ne comprends pas pourquoi on cherche à m’empêcher de parler, de communiquer.
C’est aberrant. Je trouve cela très pervers. C’est incroyable quand même
mais bon c’est comme cela...
Allez-vous monter cette semaine
à Paris, plaider votre cause devant le CNOSF ?
Je crois que cela va être compliqué.
La réunion est prévue jeudi et il y a un
quart de finale de H Cup à préparer.
Est-ce pour cette raison qu’on vous
prête, à tort ou à raison, l’envie de
vous présenter à la présidence de
la FFR en 2016 ? Qu’en est-il ?
Il y a un temps pour chaque chose.
Aujourd’hui, je suis concentré sur le
quart de finale et la venue de Leinster
à Mayol dimanche prochain. Après j’ai
envie d’y aller, j’y réfléchis, mais ce
qui est sûr, c’est que ce n’est pas une
démocratie et que, dans l’état actuel,
je n’aurai aucune chance de gagner.
Toutefois, je vais vous faire une confidence, j’y pense chaque matin en
me rasant (sourire).
Selon vous, faut-il construire le
grand stade de la FFR ?
Je ne veux pas parler de ces dossiers.
Pour le moment je suis concentré sur
ma mission à Toulon. Mais il est sûr que
cela n’a ni queue ni tête de défendre
un tel dossier... ■
Crise de 1991
L’ANNÉE 1991 FUT CELLE DU DERNIER VÉRITABLE COMBAT.
DEPUIS, LA PRÉSIDENCE DE LA FFR SE TRANSMET
PRESQUE COMME UN HÉRITAGE. DEVOIR DE MÉMOIRE...
ET SURVINT
LAPASSET...
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
Pierre Camou, l’actuel président de la Fédération française de rugby, ne se représentera pas en décembre 2016, lors des prochaines élections.
Bernard Laporte, qui quittera Toulon en 2015, rêverait de prendre sa succession... Photo Midi Olympique
Analyse
PERSONNALITÉ DÉTONNANTE DU RUGBY FRANÇAIS ET RÉPUTÉE POUR SA « GRANDE GUEULE », BERNARD LAPORTE
NE LAISSE PERSONNE INDIFFÉRENT. UNE POSITION QUI LUI A OFFERT PLUS D’ENNEMIS QUE D’AMIS TOUT AU LONG
DE SON PARCOURS MAIS DONT IL A LE PLUS SOUVENT TIRÉ PROFIT. CE QUI EN FAIT UN CANDIDAT CRÉDIBLE.
SES CHANCES
D’Y ARRIVER
I
Par Léo FAURE
[email protected]
l faudrait être franchement suicidaire pour enterrer
Bernard Laporte, lorsqu’il se lance dans un projet dont
il se fait une lubie. S’il est un homme de rugby qui a
prouvé à maintes reprises qu’il est capable de rebondir,
c’est bien l’ancien cornac de Bègles-Bordeaux. Parenthèse
politique à la fin de son deuxième mandat de sélectionneur, départ pour Toulon après l’échec de la reprise du Stade
français et un été à ferrailler sur le cas Bastareaud avec le
RCT ! Laporte est partout et surtout là où on ne l’attend pas.
Il faut pourtant le reconnaître : Bernard Laporte n’a pas forcément marqué l’histoire de son sport par ses performances sur
le terrain. En dehors, cependant, son parcours est exceptionnel. Que ce soit en tant que capitaine, entraîneur ou sélectionneur, ses qualités de meneur d’hommes ont déjà fait des merveilles. Et c’est un argument qui plaide en sa faveur, dans
l’optique d’une éventuelle candidature à l’élection pour la présidence de la FFR.
Tout, pourtant, n’est pas joué d’avance. Loin de là, même. Réputé
pour son franc-parler voire son côté excessif, Bernard Laporte
ne compte pas que des amis parmi les décideurs du rugby français. Tant s’en faut ! Comme toute élection, un jeu de réseaux
et de lobbying va agiter les coulisses durant toute la campagne
précédant les élections, et qui semble presque s’ouvrir aujourd’hui.
À deux ans et demi de l’élection, il reste du temps aux candi-
dats potentiels pour actionner des leviers. Laporte a son réseau, ses amis mais il devra aussi convaincre et rassembler
plus largement s’il espère emporter la mise. Un jeu d’influence
pour lequel la « grande gueule » assumée de l’entraîneur toulonnais pourrait séduire, avec comme objectif de mettre un
grand coup de pied dans la fourmilière du rugby français. Elle
risque également d’effrayer les personnes installées depuis
longtemps dans les arcanes de la FFR ou les plus anciens des
présidents de clubs, appelés à voter en 2016 à la suite de la
mise en place de la « nouvelle gouvernance » laissée en héritage par Pierre Camou.
COULEUR POLITIQUE
Un autre facteur sera à surveiller dans l’hypothèse crédible
d’une candidature de Laporte à la présidence de la FFR. Après
un passage remarqué au gouvernement de François Fillon sous
la présidence de Nicolas Sarkozy (il était secrétaire d’État aux
Sports) et bien qu’il ne se soit jamais présenté à aucune élection, le parcours de Bernard Laporte est marqué du sceau de
l’UMP. Une couleur politique qui détonne pour un candidat à
des instances sportives, quand Pierre Camou et son prédécesseur Bernard Lapasset n’ont jamais affiché publiquement leurs
préférences politiques. Sur ce point, il faudra également surveiller la réaction des votants.
Autant d’incertitudes qui font de Laporte un candidat atypique, détonnant dans le paysage du rugby français. C’est une
posture habituelle pour « Bernie le dingue ». Et jusque-là, elle
lui a le plus souvent souri. ■
L
a vie politique fédérale alterne les moments de calme plat
avec des périodes de
tensions extrêmes.
Personne n’a oublié
la grande crise de 1990-1991, combat politique digne de la lutte des
Montagnards et des Girondins
pendant la Révolution. Albert
Ferrasse (71 ans) arrivait au bout
de son parcours, après vingt-cinq
ans de pouvoir incontesté. Il appuyait son magistère sur les fameux « barons », présidents des
comités régionaux et gros porteurs de voix.
Son dauphin Jacques Fouroux
aurait dû lui succéder mais il se
montre trop pressé, il fédère certains barons contre Ferrasse, et
c’est le clash. Parallèlement, les
grands clubs, sous la bannière du
Toulousain Jean Fabre, tentaient
aussi d’avoir voix au chapitre, en
même
temps
Robert
Paparemborde, l’ancien pilier international qui essayait lui aussi
de placer ses pions. Il en résultait une interminable série de polémiques, de fâcheries et de ralliements et d’alliance contre
nature. La crise a même une incidence directe sur le parcours
des Bleus en Coupe du monde
1991. Sans interlocuteur crédible
en face d’eux (pour négocier leurs
primes entre autres), les joueurs
ne se sentent pas placés dans les
meilleures conditions et sont éliminés dès les quarts de finale à
domicile.
JEAN FABRE… ET PATATRAS !
Vexé de l’outrecuidance de
Fouroux, Ferrasse jura la perte
de son ancien dauphin, jusqu’à
s’allier avec Jean Fabre, son antithèse en termes de vision du rugby. En avril 1991, la liste du « vieux
lion d’Agen » gagne les élections.
Fouroux est hors-jeu. Mais
Ferrasse annonce qu’il cédera
son fauteuil en fin d’année. Les
observateurs pensent que c’est
le triomphe de Jean Fabre, le président du Stade toulousain, si moderne et si visionnaire… Et patatras ! Le jour de l’élection du
président, une manœuvre de coulisses secoue le comité directeur.
Les Ferrassiens historiques s’allient avec le clan Paparemborde
(ils ont fait campagne les uns contre les autres). Jean Fabre est mis
en minorité. Bernard Lapasset
(bébé-Ferrasse, par excellence),
qui n’était même pas candidat,
sort du chapeau et démarre la
carrière que l’on sait. Mais ses
premières années ne furent pas
une sinécure, dans les années 9596, au moment où le rugby passe
professionnel, il est même vivement contesté. Quelques « affaires » censées mouiller son entourage sortent dans la presse.
Mais ça fait pschitt. Lapasset a
bien verrouillé son pouvoir en
instaurant le système de la « liste
bloquée ». Il est réélu en septembre 1995 (malgré un énorme combat juridique de Daniel Ferragu)
et en décembre 1996. Cette foislà, la menace avait été plus sérieuse, Marcel Martin et Jacques
Talmier, anciens alliés et hommes de poids, s’étaient levés contre lui. Lapasset provoqua de nouvelles élections, Martin-Talmier
retirèrent leur candidature la
veille du scrutin, tant tout semblait
joué d’avance. Le mode de scrutin fédéral avait repris son cours
implacable (à noter que le fameux système de la liste bloqué
existe encore). Bernard Lapasset
s’est donc sorti sans dommage
de cette décennie très chaude.
Les élections suivantes furent
particulièrement tranquilles, sans
listes d’opposition. En 2008,
Lapasset en partance vers l’IRB
transmit le témoin à Pierre
Camou, un ami de trente ans.
Avec le recul on peut penser
que même si le public en fut
heurté, la crise de 90-91 a incarné le seul moment de vrai
débat de l’histoire moderne de
la FFR. ■
4
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Top 14 23e journée
Le point
MONTPELLIER
XV
PREMIÈRE
Le
de la semaine
15
14
13
12
11
10
9
7
8
6
5
4
3
2
1
D. Armitage
Nagusa
Roberts
Gimenez
Radikedike
Michalak
Pélissié
Bornman
S. Armitage
Madaule
Mela
Kruger
Mas
Jenneker
Rapant
Résultats
Par Léo FAURE
[email protected]
La nouveauté est d’autant plus symbolique qu’elle intervient à trois journées
seulement de la fin. Longtemps en dessous des attentes générées par un
recrutement pharaonique, Montpellier
termine la saison en boulet de canon.
Et puisqu’aucun cador désigné
(Clermont, Toulouse, Toulon) ne parvient
à enchaîner les performances, le MHR
se retrouve propulsé en tête. Pas immérité, si l’on en juge les performances
collectives servies par les hommes de
Galthié, ce week-end encore face à
Bayonne (43-27, bonus offensif). Avec
deux déplacements à venir, il faudra
toutefois un dernier effort pour s’assurer une place de qualifié direct en
demi-finale. Derrière, la mauvaise opération est pour les Clermontois. Si
l’ASMCA garde la main avec deux
réceptions à venir en trois matchs, elle
avait toutefois l’occasion de mettre un
premier pied en demi-finale en cas de
victoire à Brive. Raté ! Trop brouillons
en première période, les Auvergnats
devront encore faire l’effort lors des
trois dernières rencontres pour se déta-
Toulon
Montpellier
Racing-Metro
Biarritz
Brive
Toulon
Montpellier
Castres
Toulon
Bordeaux
Brive
Racing-Metro
Montpellier
Oyonnax
Oyonnax
BRIVE- CLERMONT (D)
26 - 24
STADE FRANCAIS - RACING METRO
22 - 32
BIARRITZ - CASTRES
OYONNAX (O) - GRENOBLE
34 - 34
40 - 13
BORDEAUX-BEGLES - PERPIGNAN
23 - 5
MONTPELLIER (O) - BAYONNE
TOULON - TOULOUSE (D)
43 - 27
32 - 28
Ce week-end (match en retard)
cher de Toulon, revenu à leur hauteur
après son succès face à Toulouse. Au
terme d’un mano a mano haletant, le
RCT s’impose (32-28) et reste en course
pour les demies. Les Toulousains, malgré un bon match, restent sous pression pour la qualification et devront cravacher. Dans ce championnat extrêmement serré, où tout bascule d’un weekend à l’autre, les autres gagnants sont
le Racing-Metro et Bordeaux-Bègles.
Vainqueur du derby francilien (32-22), le
RM92 se fait une place parmi les six
qualifiés virtuels, au détriment de son
adversaire du jour, et confirme son
excellente dynamique. L’UBB continue,
elle, d’impressionner. Faciles vainqueurs de Perpignan (23-5), les
Girondins entrent pour la première fois
de leur histoire parmi les qualifiés virtuels. Avec un match en retard, tous les
rêves sont permis. Tout l’inverse de
Castres. Accrochés à Biarritz (34-34) et
avec un calendrier compliqué à négocier, les champions de France sont en
difficulté. En bas, c’est Oyonnax qui
réalise la grosse opération en bonifiant
sa victoire face à Grenoble (40-13). Pour
l’Usap et Bayonne, défaits sans bonus,
la galère continue. ■
Oyonnax - Bordeaux-Bègles
sam. 20 h 35 - Canal + Sport - M. Ruiz (PCA)
Prochaine journée (24e) - 11 et 12 avril
Clermont - Castres
vendredi 20 h 45 - Canal + Sport
Bordeaux-Bègles - Toulon
samedi 15 heures - Canal +
Bayonne - Stade français
Grenoble - Montpellier
samedi 18 h 30 - Canal + Sport
samedi 18 h 30 - Rugby +
Racing-Metro - Biarritz
samedi 18 h 30 - Rugby +
Perpignan - Oyonnax
Toulouse - Brive
samedi 18 h 30 - Rugby +
samedi 20 h 35 - Canal + Sport +
Les points > Victoire : + 4 ; nul : + 2 ; défaite : 0. Bonus offensif > Trois essais de différence : +1. Bonus défensif >
Défaite de moins de 8 points : +1. Phase finale > Le 1er et le 2e sont qualifiés directement pour les demi-finales. Les quatre suivants disputent des barrages sur le terrain des clubs classés 3e et 4e. La grille finale > 1er contre vainqueur du match
4e - 5e. 2e contre vainqueur du match 3e - 6e. H Cup > Les six premiers joueront la H Cup 2013-2014. Une septième sera donnée au vainqueur du Challenge européen ou au septième du championnat. Relégations > le 13e et le 14e descendent en
Pro D2.
Coupes d’Europe
H Cup
Munster - Toulouse
Clermont - Leicester
sam. 14 h 30. - Canal + - M. Owens (Gal.)
sam. 17 heures - France 2 - M. Rolland (Irl.)
Ulster - Saracens
sam. 19 h 30 - Canal + - M. Garcès (Fra.)
Toulon - Leinster
dim. 17 h 30 - France 2- M. Barnes (Ang.)
Challenge européen
Sale - Northampton
Oscar de la semaine
jeu. 20 heures - Eurosport - M. Poite (Fra.)
Stade français - Harlequins
Bath - Brive
ven. 21 heures - France 4 - M. Hodges (Gal.)
dim. 15 heures - Eurosport - M. Lacey (Irl.)
London Wasps - Gloucester
dim. 20 heures - Eurosport - M. Gaüzère (Fra.)
L’
FRÉDÉRIC MICHALAK DEMI D’OUVERTURE DE TOULON
Vingt-sept points marqués mais aussi une inspiration géniale sur l’essai
de Maxime Mermoz, Frédéric Michalak a été omniprésent samedi soir au
Vélodrome de Marseille. Précis dans son jeu au pied, le Toulonnais a été
aussi époustouflant par moments avec des prises d’intervalles marquantes. Il a su être le véritable maître à jouer des Toulonnais, impulsant les
mouvements mais aussi en démontrant qu’il n’avait rien perdu de sa
palette de demi d’ouverture de classe internationale. P.-L. G. ■
Suivez-nous
@midiolympique
Classement
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
▲
●
▼
●
▲
●
▲
▼
●
●
●
●
●
●
MONTPELLIER
TOULON
CLERMONT
CASTRES
RACING-METRO
TOULOUSE
BORDEAUX-BÈGLES
PARIS
BRIVE
GRENOBLE
PERPIGNAN
BAYONNE
OYONNAX
BIARRITZ
Pts
66
65
65
62
60
58
58
58
55
50
46
44
44
26
J.
23
23
23
23
23
23
22
23
23
23
23
23
22
23
G.
13
13
13
12
13
11
12
13
10
11
9
9
10
4
N.
1
1
1
2
2
1
0
1
2
1
1
0
0
1
P.
9
9
9
9
8
11
10
9
11
11
13
14
12
18
p.
575
575
605
521
390
475
520
458
432
406
411
356
385
328
c.
463
403
445
427
391
406
468
432
424
530
510
496
490
552
b.o.
6
5
6
6
0
6
4
2
4
1
2
1
1
0
b.d.
6
6
5
4
4
6
6
2
7
3
6
7
3
8
À DOMICILE
Pts J.
G.
49
12
10
50
12
11
50
11
11
52
12
11
41
11
10
47
11
10
45
11
10
44
12
10
47
12
10
35
11
8
38
11
8
36
11
8
38
11
9
16
12
2
N.
1
0
0
1
0
0
0
1
1
1
1
0
0
1
P.
1
1
0
0
1
1
1
1
1
2
2
3
2
9
p.
397
410
400
356
221
268
334
290
273
222
258
240
224
183
c.
208
189
156
155
135
102
190
166
125
192
189
175
147
232
b.o.
6
5
6
6
0
6
4
2
4
0
2
1
1
0
b.d.
1
1
0
0
1
1
1
0
1
1
2
3
1
6
À L'EXTÉRIEUR
Pts J.
G.
17
11
3
15
11
2
15
12
2
10
11
1
19
12
3
11
12
1
13
11
2
14
11
3
8
11
0
15
12
3
8
12
1
8
12
1
6
11
1
10
11
2
N.
0
1
1
1
2
1
0
0
1
0
0
0
0
0
P.
8
8
9
9
7
10
9
8
10
9
11
11
10
9
p.
178
165
205
165
169
207
186
168
159
184
153
116
161
145
c.
255
214
289
272
256
304
278
266
299
338
321
321
343
320
b.o.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
b.d.
5
5
5
4
3
5
5
2
6
2
4
4
2
2
Top 14 23e journée 5
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
COUP DUR LA BLESSURE DE CENSUS JOHNSTON Le pilier droit du Stade toulousain sera-t-il déclaré apte
pour le déplacement au Munster ? Mis K.-O. au Vélodrome par un coup de tête de son coéquipier Christopher
Tolofua, il a quitté le terrain sur civière. Revenu en spectateur dans les ultimes minutes avec une minerve, il a quitté Marseille sans avoir rassuré. « Il est debout mais il a mal. Pour le moment, il est out pour le Munster », disait
Novès. Le polyvalent Vasil Kakovin blessé, Yohan Montès serait alors le seul droitier professionnel de l’effectif.
BOUSQUET, LE COUP D’ACCÉLÉRATEUR Sa dernière titularisation avec Oyonnax remontait au 26 octobre et il n’avait plus commencé
une rencontre de Top 14 à Charles-Mathon depuis la victoire contre Toulon, le 28 septembre dernier. Ses six titularisations en Challenge
européen n’avaient pas étanché sa soif de temps de jeu. C’est dire l’envie qui animait l’ailier Jonathan Bousquet au coup d’envoi contre
Grenoble. Une rage qui se vérifia à la demi-heure de jeu et cette percée majuscule au cours de laquelle il effaça cinq défenseurs isérois.
Une accélération fulgurante en signe de revanche pour celui qui fut un acteur majeur de la montée de l’USO en Top 14 (neuf essais).
Coup de fouet
Coup de force
LE RACING
L’UBB tombe le masque
Et ça continue, encore et encore… Bordeaux-Bègles a gagné son cinquième
match d’affilée et se retrouve à égalité avec Toulouse et le Stade français à la
sixième place… mais avec un match en retard (fin de semaine à Oyonnax). Les
Girondins sont bien obligés de reconnaître qu’ils sont en piste pour la première
qualification en H Cup de leur histoire (le club n’a vu le jour qu’en 2006). Ils
n’avancent plus masqués. Samedi, ils ont battu Perpignan 23 à 5 sans être
inquiétés, sans être hyper brillants non plus malgré un premier essai de toute
beauté signé Félix Le Bourhis. « Nous entrons désormais en période de phase
finale, il nous faut désormais travailler sur le détail, la précision, nous conduire
comme des horlogers suisses », expliquait Vincent Etcheto qui tenait à rappeler
certaines vérités : « Nous restons l’avant-dernier budget du Top 14 et nous battons un adversaire qui a fait le H Cup avec plein de joueurs internationaux et
huit ou neuf millions de plus que nous. Mais c’est normal que les observateurs
soient de plus en plus difficiles avec nous. Ce soir, on a gagné malgré des imperfections et on ne s’est pas fait peur une minute. » J. P. ■
EN TROMBE
S
i le Racing-Metro avait cherché à avancer totalement
masqué, il ne s’y serait pas
mieux pris. Et pour cause.
La montée en puissance des
dernières semaines n’a probablement d’équivalent que les premières sorties souffreteuses affichées au
cours des deux premiers tiers de la
saison. À tel point que le club francilien a enfin réintégré les six premiers
du classement, synonyme de qualification pour la phase finale. Une position que les joueurs du duo TraversLabit n’avaient plus occupé depuis le
28 septembre dernier, au soir de la 8e
journée.
SÉRIEUX OUTSIDER
Depuis cette date-là, les Ciel et Blanc
naviguaient dans le ventre (très) mou
du championnat. Mais, comme s’amusait à souvent le répéter l’ancien président du Stade français Max Guazzini,
« c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ». Et à l’approche de faire les
comptes et de passer à la caisse, force
est de constater que Szarzewski et sa
Coup
bande, plutôt balourds jusqu’ici dans
l’orchestration de leur jeu, se sont
transformés en virtuoses du coup de
clairon, celui qui surprend et qui effraie à l’approche du grand concert final. Les deux derniers récitals, le club
de Jacky Lorenzetti vient de les offrir
loin de ses bases, en terres hostiles,
inhospitalières, réputées difficile à violer. Deux performances majuscules
aux antipodes des minuscules victoires parfois glanées péniblement dans
l’hiver triste de Colombes.
Gagner à Grenoble avant s’imposer à
Jean-Bouin ressemble à une véritable
montée en puissance. Cette deuxième
victoire de rang à l’extérieur place le
Racing-Metro dans une dynamique
ultra-positive. Et, à défaut d’un jeu emballant, la qualité de sa défense et la
classe de ses individualités pourrait
même en faire un outsider sérieux si
tant est qu’il valide son billet. « On
nous disait dans le dur en début de saison», a d’ailleurs glissé avec un œil
malicieux le demi de mêlée Maxime
Machenaud samedi soir, «mais petit à
petit on revient ». Et à la faveur d’un
calendrier ni favorable, ni défavorable, le Racing-Metro pourrait bien revenir vraiment très très fort. ■
Coup d’éclat
Jonathan Sexton, auteur de dix-sept points, est
félicité par son entraîneur et compatriote Ronan
O’Gara. Le Racing-Metro, qui reste sur trois victoires consécutives, s’affirme de plus en plus.
Photo Icon Sport
pour rien
Photo Icon Sport
Barnard exclu, Clermont punit
Le derby du Massif central, disputé vendredi soir à Amédée-Domenech, n’a
pas manqué de surprises et de paradoxes. Le plus marquant d’entre eux étant
certainement la conséquence de l’expulsion du pilier briviste Pat Barnard.
Auteurs d’une première mi-temps désastreuse et détachés au score (20-3),
les Clermontois revenaient sur la pelouse avec l’intention de montrer un tout
autre visage. L’une de leur principale planche de salut étant la mêlée fermée,
exercice dans lequel Thomas Domingo et Davit Zirakashvili avaient nettement
pris l’avantage sur leur vis-à-vis Asieshvili et Buys. Et le coaching briviste à la
pause, avec les entrées de Shvelidze et Barnard, n’y changeait rien : Brive
continuait de souffrir le martyre en mêlée. Récupérant une pénalité à 5
mètres de l’en-but corrézien, les Clermontois décidaient donc d’insister sur ce
Statistiques
individuelles
Réalisateurs
Joueur
Club
Pts
Journée
1. Germain
2. P. Bernard
Brive
Bordeaux-Bègles
271
259
+21
+13
3. Wilkinson
Toulon
241
4. James
5. Hook
Clermont
Perpignan
204
203
6. Kockott
Castres
193
+19
7. Urdapilleta
Oyonnax
8. Bustos Moyano Bayonne
193
172
+20
9. Paillaugue
Montpellier
164
-
Racing-Metro
Biarritz
164
164
Sexton
Yachvili
+17
+19
Réussite (minimum 12 tentatives)
Joueur
Club
Pourcentage
1. Paillaugue
2. Giteau
Montpellier
Toulon
83,3 %
81,5 %
3. Hart
Grenoble
79,7 %
4. Parra
5. Wilkinson
Clermont
Toulon
78,4 %
77,7 %
6. P. Bernard
Boprdeaux-Bègles
77,2 %
7. Sexton
8. Beauxis
Racing-Metro
Toulouse
77,1 %
76,7 %
secteur. Seulement voilà : après trois efforts récompensés de pénalités, l’arbitre M. Raynal n’allait toujours pas entre les poteaux et décidait plutôt
d’exclure temporairement le droitier Pat Barnard. Shvelidze ayant quelques
minutes plus tôt hérité lui aussi d’un carton jaune, Brive se retrouvait à treize.
Puis même à douze, après l’application de la règle de carence (dans l’incapacité de présenter deux piliers valides sur le terrain, Brive se voit dans l’obligation de faire sortir un joueur supplémentaire, en échange de quoi les mêlées
fermées sont simulées). Une sanction numérique pour les Brivistes mais aussi
sportive pour Clermont. Avec des mêlées désormais simulées, les Auvergnats
se retrouvaient privés de leur arme principale dans cette seconde période. Et
comme dans le jeu courant, rien ne tournait rond… Lé. F. ■
23
Marqueurs
Joueur
1. Talebula
Club
Bordeaux-Bègles
2. Tian
Oyonnax
9
-
Guitoune
Giteau
Perpignan
Toulon
9
9
Lionel Beauxis
se rappelle
au bon souvenir
-
Nagusa
Montpellier
9
+3
6. Rokocoko
7. Nalaga
Bayonne
Clermont
8
7
+1
+1
Mercredi, avant le déplacement à Marseille, Lionel
Beauxis avouait ne pas
avoir fait une croix sur le
numéro 10 du Stade toulousain pour le déplacement européen au Munster.
Au stade Vélodrome,
l’ouvreur international s’est
montré à la hauteur de ses
ambitions : vingt-trois
points dont un drop-goal à
100% de réussite dans
l’exercice du buteur. Une
efficacité diabolique qui a
permis à Toulouse de
s’offrir le bonus défensif.
Avec 98 points au compteur, Lionel Beauxis est
désormais le meilleur réalisateur du Stade toulousain,
devant Luke McAlister
(87 pts) Jusqu’au bout, il
faudra compter donc sur
lui. G. L. ■
8. Garvey
Castres
6
-
Andreu
Arias
Racing-Metro
Stade français
6
6
+1
-
Mermoz
Toulon
6
+1
70
63
+4
+3
Le triplé de Nagusa
« Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu à ce niveau. Il a bien mieux joué
sous les flocons que quand il fait 25 °C. Décidément, je ne comprendrais jamais
rien aux Fidjiens ! » Il y a dix jours déjà, quand son équipe s’était imposée à
Oyonnax, Fabien Galthié avait rendu hommage à son ailier fidjien, auteur du
seul essai de la rencontre (le premier à Charles-Mathon depuis le mois de septembre !). Samedi, face à Bayonne, Timoci Nagusa a récidivé et s’est offert le
premier triplé de sa carrière (5e, 40e, 67e). « On a retrouvé Jim ! », se réjouissait
son entraîneur à la sortie des vestiaires. Ce « Jim », c’est un casseur de plaquages hors-pair, le joueur qui tourne à une moyenne supérieure à un essai tous les
deux matchs, c’est le meilleur marqueur de son équipe depuis quatre saisons et
le meilleur marqueur du Top 14 2011-2012. Soumis à un régime draconien cet
hiver et délesté de quinze kilos, le puissant Fidjien a retrouvé toute sa forme et
sa capacité d’accélération. Et ça fait mal. Il a marqué six essais lors de ses quatre dernières sorties sous le maillot héraultais (neuf en tout en Top 14). Une très
bonne nouvelle pour le MHR alors que se profile la phase finale. É. D. ■
Essais Journée
13
+1
Par Arnaud BEURDELEY
[email protected]
Pénalités
Joueur
Club
Journée
1. Germain
2. P. Bernard
Brive
Bordeaux-Bègles
3. Wilkinson
Toulon
58
4. Hook
5. Urdapilleta
Perpignan
Oyonnax
53
193
6. Bustos Moyano Bayonne
+4
172
Drop-goals
Joueur
Club
Journée
1. Trinh-Duc
2. Wilkinson
Montpellier
Toulon
7
6
-
Plisson
Stade français
4
4. Hernandez
- Beauxis
Racing-Metro
Toulouse
3
3
+1
LES ÉTOILES
★★★ Hauman, Mela (Brive) ; Chouly (Clermont) ; Michalak, S. Armitage (Toulon) ; Figuerola, Jenneker (Oyonnax) ; Lakafia (Biarritz) ; Bornman (Castres) ; Fakate, Madaule (Bordeaux-Bègles) ; Pélissié, Nagusa.
(Montpellier) ; Kruger, Fall (Racing-Metro) ; Vuidravuwalu (Stade français).
★★ Ledevedec, Mignardi (Brive) ; Domingo, Zirakashvili (Clermont) ; Mermoz, J. Smith, D. Armitage (Toulon) ; Beauxis, David (Toulouse) ; Soqeta, Ma’afu, Urdapilleta (Oyonnax) ; Brew, Yachvili, Gimenez
(Biarritz) ; Lamerat, Gray (Castres) ; Toetu, Poirot, Le Bourhis (Bordeaux-Bègles) ; Mafi (Perpignan) ; Mas, Trinh-Duc (Montpellier) ; Ugalde, Rouet (Bayonne) ; Chavancy, Roberts, Szarzewski (Racing-Metro) ; H. Van
der Merwe, S. Nicolas.
★Hirèche, Péjoine, Radikedike, Mafi, Germain (Brive) ; Parra, Fofana, Rougerie, Kayser (Clermont) ; Mitchell, Bastareaud (Toulon) ; Gear, Picamoles, Tekori (Toulouse) ; Rapant, Clerc, Tian, Bousquet (Oyonnax) ;
Beukes, Alexandre, Best (Grenoble) ; Barcella, Thomas (Biarritz) ; Kockott, Tales, Kirkpatrick (Castres) ; Connor, Chalmers, Talebula (Bordeaux-Bègles) ; Charteris, Leo, Michel (Perpignan) ; Bias, Gorgodze, Olivier,
Bérard (Montpellier) ; Ollivon, Etrillard, Muller, Van Rensburg (Bayonne) ; F. Van der Merwe, Battut, Sexton (Racing-Metro) ; Papé, Flanquart, Macome (Stade français).
Le Trophée Gedimat récompensant l’essai le mieux construit du
mois de février dernier a été remis samedi à Toulon (victoire au
stade Vélodrome dans l’affiche l’opposant à Toulouse). Delon
Armitage, à la conclusion d’un magnifique essai collectif inscrit
face à Biarritz, et Craig Burden, ont reçu le trophée des mains de
Jean-Pierre Tonetti, de Gedimat La Ciotat. Un chèque de 1 000 €,
ainsi que du matériel de rugby, ont été remis au club de jeunes du
RCT en amont de la rencontre.
6 Top 14 23e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Toulon - Toulouse : 32 - 28
> Jaune revolver
➠
À la 65e, les deux équipes étaient encore à égalité. Et puis le troisième ligne fidjien
de Toulouse, Akapusi Qera a écopé d’un carton jaune pour une faute d’anti-jeu sur
Sébastien Tillous-Borde à cinq mètres de la ligne. Rien
d’anodin. « Ce carton jaune nous fait jouer à quatorze et encaisser dix points », soufflait Guy
Novès, manager de Toulouse. Treizième carton jaune concédé par Toulouse à l’extérieur sur les vingt reçus dans ce Top 14
2013-2014. Et comme à Castres, l’affaire
a coûté cher. Ce fut évident quand Qera
est revenu dans le money-time (75e) :
Toulouse est passé près de renverser
Toulon… G. L. ■
Micro...
TOULOUSE DÉFAIT FACE À TOULON MALGRÉ UNE
DOMINATION INITIALE, LE STADE REVIENT AVEC LE BONUS,
UNE PLACE DANS LE TOP 6 ET DES CERTITUDES.
POINT
D’IMPACT
Par Grégory LETORT, envoyé spécial
[email protected]
Frédéric Michalak enchaîne les prestations de haut niveau. Cette victoire contre son ancien club, « une formation redoutable », en inscrivant
un essai et tous les points au pied des Varois, est un bel exemple de sa bonne forme actuelle. Photo Icon Sport
FRÉDÉRIC MICHALAK - OUVREUR DE TOULON TITULARISÉ À L’OUVERTURE, L’ANCIEN TOULOUSAIN A ÉTÉ PLUS QUE
CONVAINCANT. EN QUATRE-VINGTS MINUTES, IL A DÉMONTRÉ QU’IL POUVAIT ÊTRE UN POSTULANT INTERNATIONAL,
MÊME AVEC UN TEMPS DE JEU FAIBLE.
UN FESTIN
AVEC DES MIETTES
P
Par Pierre-Laurent GOU, envoyé spécial
[email protected]
our Frédéric Michalak tout est bon à prendre. Le ballon du match, pour commencer. Au moment où ses
partenaires toulonnais entamaient un tour d’honneur
pour remercier le public marseillo-varois, dans un
Vélodrome, qui mois après mois, poursuit sa mutation en future cathédrale sportive pour le moins impressionnante, Michalak cherchait à récupérer, discrètement,
tel un enfant, le ballon du match. « Vous l’avez remarqué ? Ne
l’écrivez pas, on doit normalement rendre les ballons aux arbitres, mais c’était pour mon père et mon frère qui étaient en tribune. »
Une fois celui-ci sous le bras, il recevait l’accolade de Doussain,
puis Clerc, Beauxis, Nyanga et Picamoles. Les Toulousains se
succédaient pour le féliciter. Une rencontre comme un symbole. Michalak avec le 10 dans le dos, face à son club formateur
le Stade toulousain. Une semaine après une prestation déjà
aboutie au Marcel-Michelin, déjà à l’ouverture. Un poste où
Bernard Laporte semblait, il y a encore quelques semaines,
plus vouloir de lui, l’utilisant quasi exclusivement à la mêlée.
« DE L’EXPÉRIENCE ET DES CONVICTIONS »
Oui, mais voilà, si Frédéric Michalak a prolongé à Toulon, et il
a aussi tenu à clarifier les choses. Le joueur n’a pas fait une croix
sur l’équipe de France et encore moins sur la Coupe du monde
Toulon - Toulouse
TOULON > 15. D. Armitage ;
14. Mitchell, 13. Bastareaud,
12. Mermoz, 11. D. Smith ; 10. Michalak,
9. Tillous-Borde (22. Claassens 66e) ;
7. Fernandez Lobbe (cap.) (19. Bruni 67e) ;
8. S. Armitage, 6. J. Smith ; 4. Rossouw
(18. Mikautadze 64e), 5. Suta ; 3. Hayman
(23. Chilachava 73e), 2. Burden (16 Orioli 44e-49e,
52e), 1. Chiocci (17. Fresia 47e)
TOULOUSE > 15. Huget ; 14. Clerc, 13. Y. David
(21. Matanavou 70e), 12. Fritz, 11. Gear ;
10. Beauxis, 9. Doussain ; 7. Qera, 8. Picamoles
(22. Galan 53e), 6. Nyanga (cap.) (19. Y. Camara
51e) ; 5. Tekori, 4. Millo-Chluski (18. Albacete
51e) ; 3. Johnston (23. Montès 37e),
2. Tolofua, 1. Steenkamp (17. Ferreira
51e).
2015. Samedi soir, plus d’une heure après le coup de sifflet final, il remettait les choses dans leur contexte. « Nous sommes
deux ou trois dix, il y a deux supers joueurs à la mêlée. J’ai
31 ans, de l’expérience et des convictions. Au moment de ma
prolongation, il y a eu des discussions. Je lui ai dit que, lors de
cette fin de saison, même si je devais me contenter de miettes, je
les prendrais avec envie sans réfléchir. » Des miettes, mais une
utilisation à l’ouverture. Bernard Laporte se réjouissait du retour en grâce de Frédéric Michalak. « Mais que croyez-vous ! Que
je découvre ses qualités ce soir ! Frédéric a livré un très gros
match à l’ouverture mais je sais pertinemment qu’il en est capable », clamait-il presque agacé que l’on puisse remettre en
doute la confiance qu’il a en son joueur. Face à Toulouse, Frédéric
Michalak à l’ouverture a donc, l’espace de quatre-vingts minutes, relancé l’éternel débat autour de son utilisation.
Lui ne veut pas se projeter plus loin. « Nous sommes à une
époque de la saison où chaque joueur doit laisser son ego à l’entrée du stade et penser groupe », explicitait le Toulousain d’origine qui avouait en guise de conclusion, « À chaque fois, les
matchs face à Toulouse sont très particuliers. Je joue face à mes
potes. On échange beaucoup la semaine avant. Pour certains,
j’ai passé vingt ans de ma vie avec, comme Clément Poitrenaud.
C’est bon de gagner contre eux, car le Stade est toujours une
formation redoutable. » Voilà enfin la saison de Frédéric Michalak
définitivement lancée. Il est un peu à la recherche du temps
perdu, et sa fraîcheur pourrait être un atout pour Toulon, mais
aussi pour le XV de France… ■
TEMPS DE JEU :
32 MN ET 6 S
Pénalités concédées
Toulon
14 ( 8 + 6)
Toulouse 10 (6 + 4)
TOULON : 2E Mermoz (19e), Michalak (67e) ; 2T, 6P (7e,
23e, 28e, 49e, 59e, 65e) Michalak.
Non entrés en jeu : 20. Giteau, 21. Habana.
Plaquages
Toulon
119 (60 + 59)
Toulouse 104 (61 + 43)
TOULOUSE : 1E Doussain (5e) ; 1T, 6P (18e, 38e, 57e,
61e, 71e, 75e), 1DG (41e) Beauxis.
Carton jaune : Qera (65e, faute technique).
Non entrés en jeu : 16. Bregvadze, 20. S. Bezy.
Franchissements
Toulon
Toulouse 4 (3+1)
LES ÉTOILES
★★★ Michalak, S. Armitage.
★★ Mermoz, J. Smith, D. Armitage ; Beauxis, David.
★ Mitchell, Bastareaud ; Gear, Picamoles, Tekori.
Turnovers concédés
Toulon 13 (8+5)
Toulouse
19 (8 + 11)
LES BUTEURS
Michalak : 2T/2, 6P/7. Beauxis : 1T/1, 6P/6, 1DG/3.
« JAMAIS ASSEZ PRÊT »
Toulouse, jusqu’au bout a pu envisager de quitter le Vélodrome
en vainqueur. Et pourtant, les
hommes de Novès ont compté
jusqu’à dix points de retard. « À
quatorze, j’ai l’impression que le
match est plié et que nous allons repartir avec aucun point et des blessés », dit le manager. Bilan ? Un
b o n u s, d e s b l e s s é s c e r t e s
(Picamoles, Johnston voire
Nyanga) mais malgré tout des
certitudes : Toulouse monte en
puissance. Suffisant pour le
Munster ? « On n’est jamais assez
prêt », réplique Novès qui souligne : « Nous serons confrontés
à un adversaire particulier » qu’il
faudra « dérégler ». « Difficile de
dire que c’était un match de préparation. Ce ne serait pas respectueux », souffle Albacete.
Mais Toulouse se rapproche des
standards du très haut niveau :
« Du jeu, de la vitesse, la volonté d’être plus performant défensivement, des rucks plus rapides,
une des zones qui seront déterminantes à Thomond Park », souligne Novès. Mais surtout une capacité à assumer son identité
de jeu. « Sur les deux derniers
matchs nous sommes montés crescendo. Cela fait plus d’un mois
que le groupe s’est mis à produire de façon différente. » Il
reste encore des réglages à parfaire. « On travaille beaucoup
pour arriver à marquer et notre
adversaire marque plus facilement que nous. Un renvoi, c’est
trois points. Nous, il nous faut X
temps de jeu pour marquer », déplore Novès. « Il faut apprendre
à jouer les ballons qu’il faut, dit
Albacete. Mais nous sommes sur
la bonne voie. » Comme depuis
vingt ans au printemps. ■
Le match
32 - 28 Les stats
À MARSEILLE - Vendredi 20 h 45
38 808 spectateurs.
Arbitre : M. Poite (MPY). Note : ★★
Évolution du score : 0-7, 3-7, 3-10, 10-10, 13-10,
16-10, 16-13 (MT) ; 16-16, 19-16, 19-19, 22-19,
22-22, 25-22, 32-22, 32-25, 32-28 (score final).
C
ertes, Toulouse ne
compte toujours
qu’une victoire à
l’extérieur en Top 14
cette saison. Mais à
la sortie du mois de
mars s’achevant par deux déplacements au Stade français et à
Marseille contre Toulon, qui promettait l’enfer, le plus titré des
clubs français est toujours - à trois
journées de la fin - dans le top 6
du championnat avant le match en
retard de Bordeaux à Oyonnax.
Une position qui doit donc au bonu s d é f e ns i f r a m e né d u
Vélodrome. « Un point important », théorise Vincent Clerc.
« C’est bien d’être dans les six à
la sortie du mois de mars. On a finalement limité la casse. Et on a
notre destin en mains. » « Un point
contre Toulon après deux points
gagnés à Paris, ce n’est pas négligeable », embraye Guy Novès.
Mais cela peut être un peu décevant. Parce que Toulouse a commencé par infliger un 7-0 à son
hôte sans vraiment lui laisser voir
le jour. Et parce que dans les dernières minutes, le Stade a aussi
bénéficié d’une pénaltouche aux
allures de balle de match. « Nous
n’avons pas assez insisté sur notre début de match positif, regrettait Vincent Clerc. On a trop voulu gérer. Contre une équipe de ce
niveau, gérer c’est rendre les ballons et s’exposer. C’est une leçon
à retenir : quand on est bien, il faut
insister. » Yoann Huget complète :
« Contre le vent, nous ne savions pas
s’il fallait jouer : gérer ou appuyer ?
On n’a pas réussi à accentuer cet
écart et finalement Toulon revient
alors que nous n’étions pas en danger. » Quant à cette penaltouche,
Toulouse peut regretter « une
énième erreur », dixit Huget. « J’ai
l’impression que nous avons fait
jeu égal.. Le sort a choisi Toulon »,
souligne Novès. Toulouse l’a aussi aidé. Le carton jaune logique
pour Qera a pesé dans la balance,
entre autres fautes. « La semaine
prochaine, on ne pourra pas se
permettre de faire ces fautes »,
commente Huget. Mais ce n’est
pas qu’une question de discipline.
Novès pointe : « Du déchet, des
ballons perdus. Nous n’avons pas
été bons sous les chandelles. Des
ballons aussi rendus au pied en
première mi-temps. » Yoann Huget
se retrouvant finalement « interdit de taper et de rendre les ballons. Je lui ai demandé de provoquer,
dit Novès. Notre meilleur rugby
passera par la créativité. »
6 (4+2)
Passes
Toulon
144 (82 + 62)
Toulouse 111 (46 + 65)
Toulon sans s’affoler
Était-ce une forme de réponse après
la première mi-temps décevante la semaine dernière de Toulouse devant le
Stade français qui s’était retrouvé mené de 22 points ? Au Vélodrome,
Toulouse n’a pas cherché à temporiser : 7-0 après cinq minutes de jeu. Une
chandelle de Beauxis avec Huget à la réception puis deux relais de Tolofua et
Gear et enfin une percée de Fritz, passeur décisif pour Doussain. Plus fort
physiquement, Toulouse ambitieux a
toutefois presque semblé surpris d’être
aussi dominateur et n’a alors pas cherché à enfoncer davantage le RCT. Une
bénédiction pour Toulon, surtout quand
le chef d’orchestre est dans un grand
jour : Frédéric Michalak après une pre-
mière pénalité a ensuite ouvert les espaces, notamment pour Mitchell qui
offrira un essai à Mermoz sur un deux
contre un d’école. Ensuite, ce fut un
duel de buteurs : Beauxis contre
Michalak. (16-16 puis 22-22 à la 61e)
Le tournant du match ? Le carton jaune
reçu par Qera (65e). Michalak en profitera doublement : pénalité puis essai
consécutif à une chandelle mal réceptionnée par Galan sous la pression de
Mitchell. L’affaire semblait réglée. Mais
Beauxis de deux pénalités magistrales
ramenait Toulouse à quatre points. Au
retour de Qera, Toulouse aura même
une balle de match sous forme d’une pénaltouche. Munition gaspillée. Contre le
RCT, cela ne pardonne pas. G. L. ■
Top 14 23e journée 7
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Stade français - Racing-Metro : 22 - 32
> La relance de trop
➠
La dernière relance des joueurs de Quesada et Dubois, qui cherchaient le match
nul, les a finalement privés du point de bonus défensif. Une bonne défense
d’Estebanez et une bonne intervention de Ducalcon dans le ruck provoquèrent
une faute au sol et une pénalité pour le Racing-Metro. Touche trouvée dans les
quarante mètres du stade français. Prise de balle, maul, et rucks à gogo, permettaient ensuite aux Ciel et Blanc d’obtenir une nouvelle pénalité sur une faute de
Jules Plisson. La sirène de fin de match a retenti
juste après cette sanction. Et dans le silence,
Sexton, pourtant pas tout à fait à son aise
durant toute la partie, n’a pas tremblé à
22 mètres. Trois points de plus au
tableau d’affichage, qui font dix points
d’écarts, et un bonus défensif envolé.
G. C. ■
Micro...
L’interview
THOMAS SAVARE
PRÉSIDENT DU STADE FRANÇAIS
« Ça va être
compliqué »
Julien Arias, ici de dos, n’y pourra rien. Les Racingmen de Benjamin Fall, décisif, ont réalisé le gros coup de cette vingt-troisième journée en
s’imposant dans le derby francilien. Les protégés du président Lorenzetti sont plus que jamais en course pour la qualification. Photo Icon Sport
BENJAMIN FALL - TROIS-QUARTS AILE DU RACING-METRO BENJAMIN FALL A TUÉ LE MATCH EN 20 MINUTES
PAR TROIS INTERVENTIONS DÉFENSIVES QUI ONT RENVERSÉ LE COURS DES ÉVÉNEMENTS.
TOMBÉ DU CIEL
L
Par Guillaume CYPRIEN
e paradoxe amusant, s’agissant de Benjamin Fall,
suffisamment mal logé au Racing-Metro pour qu’il
ait décidé de rejoindre Montpellier, tient dans la
juxtaposition du fait de son départ et de ses statistiques personnelles. Il est partant, mais cette saison, il possède le meilleur ratio de succès du club.
Le Racing-Metro ne perd pas, ou pas souvent, avec Benjamin Fall.
L’ailier ou arrière a participé à neuf succès pour dix titularisations. Il faut rajouter sa présence de remplaçant la semaine
dernière à Grenoble, sa seule présence de remplaçant de la saison. Il fut aussi de la première victoire à l’extérieur à Bayonne,
son ancien club. Benjamin Fall, étoile filante, espoir éternel,
souvent blessé, coquet de la tête au pied, achevé physiquement
par cette coupe de cheveux d’ado façon Manga, et dont la faculté à changer la couleur des lacets de ses chaussures pouvait
jeter Pierre Berbizier dans des abîmes d’incompréhension, est
devenu une martingale juste au moment de tirer sa révérence.
Samedi, il a poussé la politesse jusqu’à offrir aux siens ce derby à Jean-Bouin. Benjamin Fall a tué ce match, en tuant Hugo
Bonneval.
La révélation parisienne de l’année s’est éteinte après s’être fait
prendre deux fois très sèchement sur deux de ses montées agressives, un fusil à deux coups, tirés presque simultanément, à la 20e minute et soixante secondes plus tard. Deux actions de classe du
Stade français, deux décalages en bout de ligne, et Fall qui deux
fois, quitte son couloir comme un bolide et dézingue l’arrière
de Jean-Bouin avant qu’il n’ait le temps de lire la situation, d’armer une passe sur un pas, ou de faire quoi que ce soit. Préparé
à l’entraînement ? Un plan anti Bonneval ? « Non, a dit Laurent
Labit. La seule consigne donnée à nos ailiers dans notre système,
est qu’ils prennent leurs responsabilités lorsque nous nous trou-
Stade français - Racing-Metro
STADE FRANÇAIS > 15. Bonneval
(21. Plisson 59e) ; 14. Vuidravuwalu,
13. P. Williams, 12. Bosman (22. Danty 59e),
11. Arias ; 10. M. Steyn, 9. Fillol (20. Kingi 68e) ;
7. S. Nicolas, 8. Macome (18. Mostert 50e),
6. Burban ; 5. Papé, 4. Flanquart (19. Missoup
61e) ; 3. Slimani (23. Kubriashvili 68e), 2. Sempéré
(16. Van Vuuren 68e), 1. H. Van der Merwe
(17. De Malmanche 65e).
vons en sous nombre défensif. À ce moment-là, ils doivent choisir
clairement de naviguer sur l’aile en attendant le soutien, ou de
couper l’action. Benjamin a fait deux choix personnels très payants. »
Ces deux choix personnels survenant quelques minutes seulement après sa première intervention divine : Benjamin « Huget »
Fall, comme l’ailier de l’équipe de France qui avait filé seul à
l’essai dans un Murrayflied déconfit, interceptant Morne Steyn,
et provoquant la stupeur de Jean-Bouin.
HÉROS DE LA PARTIE
Cet éclair de Fall sortant de sa ligne défensive réduite en lambeaux, un pile ou face à cinq mètres de l’en-but, a tout simplement renversé le cours des événements.
Le jeu était magnifique et ce derby s’offrait de la plus belle des
façons. Le Stade français régalait et un essai eut confirmé la
grandeur de cette équipe offensive et la pertinence de ses choix
de jeu. Son essai en contre de quatre-vingt-dix mètres a laissé
complètement pantois les hommes de Quesada. Et les deux tampons saignants sur Bonneval. Vingt minutes de jeu ont suffi à
Benjamin Fall pour se hisser au rang de héros de la partie. Ce qui
atteste, parmi d’autres signes, de la très bonne santé de cette
équipe. Le génial Imhoff ? Sur le banc. Les dix-huit feuilles de
match de Lapeyre se trouvaient dans les tribunes. Adrien Planté
aussi. Ouvreur très juste à Grenoble, Hernandez a joué les arrières inspirés à Paris, lui qui avait demandé à Laurent Labit de le
fixer ou il le souhaitait, mais de le fixer quelque part. Et bien il
se balade toujours dans la ligne, mais il ne s’y traîne plus. « En
ce moment, chacun joue à son niveau », dit Machenaud, poursuivi par Philipps. La rentrée du Gallois fut sobre. L’effectif est au
complet. Le Racing-Metro, ce club où l’international Dan Lydiate
fait la doublure de la doublure d’Antoine Battut, s’il ne fait toujours pas rêver, commence à réfléchir tous les phantasmes projetés sur lui. ■
6-18 (MT) ; 11-18, 14-18, 14-21, 17-21, 17-26, 22-26, 2229, 22-32 (score final).
RACING-METRO : 3E Fall (6e), Kruger (28e), Battut (66e) ;
1T (6e), 5P (32e, 40e, 51e, 74e, 80e) Sexton.
Non entré en jeu : 22. Imhoff, 23. Desmaison.
STADE FRANÇAIS : 2E Vuidravuwalu (41e, 71e) ; 3P (25e,
47e, 52e), 1DG (35e) M. Steyn.
RACING-METRO > 15. Hernandez ; 14. Fall,
13. Roberts (21. Estebanez 59e), 12. Chavancy,
11. Andreu ; 10. Sexton, 9. Machenaud
(20. Phillips 50e) ; 7. Le Roux (19. Lauret 61e),
8. Cronjé, 6. Battut ; 5. F. Van der Merwe
(18. Metz 72e), 4. Kruger ; 3. Ducalcon,
2. Szarzewski (16. Lacombe 64e),
1. Brugnault (17. Ben Arous 64e).
LES ÉTOILES
★★★ Kruger, Fall ; Vuidravuwalu.
★★ Chavancy, Roberts, Szarzewski ; H. Van der Merwe,
S. Nicolas.
★ F. Van der Merwe, Battut, Sexton ; Papé, Flanquart,
Macome.
LES BUTEURS
M. Steyn : 0T/2, 3P/3, 1DG/1. Sexton : 1T/3, 5P/6.
TEMPS DE JEU :
29 MN ET 01S
Pénalités concédées
Stade français
11 (4+7)
Racing-Metro
12 (7+8)
Plaquages
Stade français 99 (30+69)
Racing-Metro
106 (79+27)
Franchissements
Stade français
Racing-Metro
3 (2+1)
4 (4+0)
Turnovers concédés
Stade français
13 (9+4)
Racing-Metro
16 (5+11)
Passes
Stade français
Racing-Metro
Quel est votre sentiment après
cette nouvelle défaite dans le
derby parisien ?
C’est beaucoup de frustration. C’était
un match à ne surtout pas perdre. Cette
défaite nous place dans une situation
délicate par rapport à notre objectif de
qualification pour la phase finale.
Malheureusement, c’est comme ça…
C’est la dure loi du sport. Le Racing a
su prendre des points, pas nous.
Croyez-vous encore à une éventuelle qualification ?
Tant que mathématiquement c’est encore possible, il n’y a pas de raison de
ne pas y croire. Évidemment, ça va être
compliqué… (il souffle, N.D.L.R.) Très
compliqué. Mais j’y crois parce que je
sais que l’équipe a des ressources très
fortes, une capacité à développer non
seulement du beau jeu, mais aussi un
jeu efficace. Il reste trois matchs à gagner (à Bayonne et Toulon, et contre
l’UBB à Jean-Bouin). Nous pouvons le
faire.
Six points de pris lors des six
derniers matchs, comment expliquer cette chute libre ?
Nous savions que la période du Tournoi
des 6 Nations serait compliquée à gérer. Et cela s’est avéré exact. Les doublons, eux-mêmes, et les gros matchs
qui ont suivis, n’ont pas tourné en notre faveur. Je crois que l’équipe est un
peu usée avec beaucoup de joueurs
qui ont été contraint d’enchaîner plusieurs matchs. Certains joueurs ont
manqué de plages de récupération. Je
crois vraiment que nous n’avons pas
su gérer ce paramètre.
Votre effectif ne manque-t-il pas
de profondeur ?
Je n’ai pas franchement ce sentimentlà. Nous n’avons pas été épargné par
les blessures ces dernières semaines,
sans oublier nos internationaux qui ont
été absents de longues semaines. Je
crois que tous les clubs vivent ce genre
de situation.
Vous avez dernièrement déclaré
que le recrutement parisien serait de l’ordre de quatre à cinq
joueurs. Pensez-vous cela suffisant ?
Pour moi, il n’y a pas de problème de
quantité de joueurs au sein de notre
effectif. En revanche, nous devons nous
assurer que les joueurs recrutés ne
soient pas susceptibles de tous rejoindre l’équipe de France ou d’autres sélections, afin de ne pas de nouveau
souffrir durant les périodes de doublon.
On voit bien que le handicap est trop
grand parce que qu’on joue dans un
système absurde où le calendrier est
beaucoup trop chargé.
En cas de non-qualification, jugerez-vous cela comme un
échec ?
Quand on n’atteint pas ses objectif,
c’est forcément un échec. Mais le Stade
français a montré un très beau visage
cette saison, a montré qu’il progressait. Nous savons que nous construisons dans la durée. En tout état de
cause, cette saison ne sera pas une
saison pour rien. Au contraire. Dans
l’entreprise de reconstruction du club,
nous avons avancé. Et ce n’est pas terminé. ■
Le match
22 - 32 Les stats
À PARIS - Samedi 15 heures - 19 000 spectateurs.
Arbitre : M. Garcès (Béarn). Note : zéro étoile.
Évolution du score : 0-5, 0-7, 3-7, 3-12, 3-15, 6-15,
Propos recueillis
par Aranud BEURDELEY
[email protected]
116 (83+33)
96 (37+59)
Cruel pour le Stade français...
Le sport est parfois cruel. Le Stade français vient une nouvelle fois de l’apprendre à ses dépens. Les Parisiens ont
affiché samedi, malgré l’enjeu, la volonté d’offrir un vrai spectacle. Ils ont
d’ailleurs débuté la rencontre pied au
plancher. Et si Benjamin Fall n’avait
pas eu la présence d’esprit de vite couper l’extérieur à Morné Steyn après
une première action d’envergure, sans
doute le Stade français aurait-il inscrit
le premier essai de la rencontre dès la
6e minute. Las, c’est Fall, sur cette interception, qui ouvrait le score et donnait le ton. Le jeu au Stade français, les
points au Racing. À la demi heure, les
Racingmen accentuaient leur avance
par un essai de Kruger, conséquence
d’un jeu au pied de Fillol mal ajusté.
Douze points d’avance à la mi-temps
pour le club des Hauts-de-Seine, de
q u o i vo i r veni r. Et m ê m e s i l e
FidjienVuidravuwalu a longtemps entretenu l’espoir d’une retour parisien
grâce à deux essais en seconde période,
le premier très opportuniste en contrant Machenaud (41e), le second simplement exceptionnel (71e), le Racing,
sûr de ses forces, n’a pas vraiment tremblé, conservant ses distances grâce à
un essai de Battut (66e). Et s’est même
permis, par la grâce d’une pénalité gentiment offerte à la sirène, de priver les
Stadistes du bonus défensif. Cruel pour
le club de la capitale qui ne méritait
sans doute pas un tel sort...A. B. ■
8 Top 14 23e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Biarritz - Castres : 34 - 34
BIARRITZ LES BASQUES ONT ÉTÉ RÉCOMPENSÉS DE LEUR
PUGNACITÉ EN DÉCROCHANT UN PROBANT MATCH NUL
FACE À CASTRES DANS LES DERNIÈRES MINUTES.
TOUT
À LA FAIM
P
55e minute : spectaculaire sprint de 40 mètres pour le troisième ligne castrais Jannie Bornman qui, avant d’inscrire le troisième essai tarnais,
cloua sur place la défense biarrote, pourtant en forme. Photo Jean-Daniel Chopin
CASTRES EN CONCÉDANT LE MATCH NUL, LE CO A MANQUÉ L’OCCASION DE FAIRE UN GRAND PAS VERS UN BARRAGE
À DOMICILE, VOIRE LA QUALIFICATION. ET POUR NE RIEN ARRANGER, LE CO A PERDU SON DERNIER PILIER DROIT...
L’ÉTAT
D’URGENCE
L
Par Simon VALZER, envoyé spécial
[email protected]
’histoire dira la valeur exacte de ces deux points laissés en route à Aguilera. Les deux points d’une victoire
à l’extérieur qui aurait permis au Castres olympique de
prendre un peu plus de distance avec la meute enragée lancée à ses trousses : nommément, un Stade français blessé d’avoir failli lors de son derby, une Union
Bordeaux-Bègles qui marche sur l’eau, un Stade toulousain qui a
poussé le champion d’Europe dans ses derniers retranchements,
et un Racing-Metro surpuissant. Avec pareille compagnie, on aurait pu se dire que les Castrais étaient conscients de l’urgence de
la situation, et qu’ils feraient le nécessaire pour ne pas retomber
dans leurs travers, comme ces entames de match indignes de leur
statut de champion en titre.
Hé bien non ! Une fois de plus, le CO a subi pendant une heure avant
de se réveiller. À l’issue du match, le manager Matthias Rolland assurait pourtant avoir prévenu ses hommes : « Il y a clairement eu
un manque d’investissement en première période. C’est la conséquence de notre semaine de travail, qui n’a pas été bonne : tout au long
de celle-ci, on a senti une décompression après notre victoire contre
Brive (38-6, N.D.L.R.), et nous n’avons pas préparé ce match correctement. On prévient, on prévient, mais cela ne suffit pas. Et voilà
le résultat. »
PEIKRISHVILI, LA TUILE
Coupables dans l’investissement, les Castrais n’ont même pas pu
s’appuyer sur leur conquête habituellement excellente pour faire
la différence. En touche, leur première mi-temps fut pour le moins
perturbée avec deux ballons volés par le contre biarrot mené par
Imanol Harinordoquy contre Richie Gray : « C’était un problème
de zone, expliquait l’Écossais après la rencontre. Nous avons revu
nos plans, changé de cible et les choses sont ensuite rentrées dans
l’ordre. » Mais le pire vient sans doute du secteur de la mêlée. Déjà
pénalisés en première mi-temps, le pack castrais s’est effondré
après la blessure de sa pierre angulaire, le pilier géorgien Anton
Biarritz - Castres
BIARRITZ > 15. Couet-Lannes ;
14. Ngwenya 13. Brew, 12. Gimenez,
11. Thomas ; 10. Peyrelongue
(20. Lesgourgues 76e), 9. Yachvili ; 7. Lakafia
(18. Dos Santos 67e), 8. Harinordoquy (cap.)
(19. Furno 32e), 6. Guyot (21. Burotu 60e) ; 5. Dubarry,
4. E. Lund, 3. Broster (17. Gomez Kodela 54e),
2. Héguy, 1. Synaeghel (16. Barcella 49e).
CASTRES > 15. Dulin (22. Teulet 75e) ; 14. Palis
(21. Bonnefond 67e), 13. Lamerat,
12. Kirkpatrick, 11. Grosso 10. Tales (cap.),
9. Kockott ; 7. Diarra, 8. Claassen
(23. M. Coetzee 75e), 6. Bornman ; 5. Capo
Ortega (19. Faasalele 58e), 4. Gray,
3. Peikrishvili (17. Lazar 33e), 2. Mach
(16. Rallier 61e), 1. Taumoepeau.
Peikrishvili, allant jusqu’à concéder un essai de pénalité. Mais le
plus inquiétant réside dans la gravité de la blessure : « Anton s’est
blessé sous le pied, cela semble sérieux car il ressent une vive douleur et il s’agit d’une blessure qu’il a déjà eue », déplorait son manager. En clair, le CO a perdu son deuxième droitier, et n’a plus de spécialiste au poste puisque Karena Wihongi s’est donné une grave
déchirure aux ischio-jambiers : « Il lui faudra au moins deux mois
pour revenir », lâchait Rolland d’un ton qui n’invitait pas à l’optimisme. « On va faire passer nos ailiers à la pile, ils sont suffisamment
gaillards pour ça ! », lançait en plaisantant le talonneur Brice Mach
pour tenter de dédramatiser la situation. Avant d’en appeler à
l’union sacrée : « On va se resserrer. J’ai confiance en ceux qui restent ».
BORNMAN, SEUL DANS LA TEMPÊTE
Pour sortir de ce maëlstrom, les Castrais pourront néanmoins
compter sur un homme : leur troisième ligne Jannie Bornman, auteur d’une performance époustouflante à Aguilera. Hyperactif,
opiniâtre, décisif… les qualificatifs ne manquent pas pour décrire
la performance du Sud-Africain. Des exemples concrets ? Son
sprint de quarante mètres qui, avant de l’amener derrière la ligne
d’en-but, cloua une ligne d’attaque biarrote pourtant en grande
forme samedi soir. Une fulgurance qui récompensa une combinaison limpide, initiée derrière une mêlée avec une course rentrante
du centre Rémi Lamerat, lui aussi en grande forme. Un autre exemple ? Bornman fut l’homme sur qui l’alignement castrais s’appuya
pour déjouer le contre basque. Et c’est encore lui qui chipa le dernier ballon à l’alignement biarrot, alors que les Basques n’étaient
qu’à une dizaine de mètres de l’en-but castrais.
Bref, le coup n’est pas passé loin : « On peut presque se satisfaire de ces deux points, tant les Biarrots auraient pu l’emporter », relativisait Rémi Tales. Oui mais voilà, les autres avancent à grand pas. Et si le champion veut se montrer à la hauteur
de son standing, il devra décrocher une victoire à l’extérieur.
À Bayonne, qui lutte pour sa survie, ou… à Clermont, qui n’a
pas chuté à domicile depuis 74 matchs. Un défi à la mesure
d’un champion, en somme. ■
34 - 34 Les stats
À BIARRITZ - Samedi 18 h 30 - 8 356 spectateurs.
Arbitre : M. Attalah (Franche-Comté). Note : ★ ★
Évolution du score : 7-0, 10-0, 13-0, 13-3, 13-10,
16-10, 19-10, 19-15 (MT); 19-18, 22-18, 22-21, 22-24,
22-31, 27-31, 27-34, 34-34 (score final).
BIARRITZ : 3E Ngwenya (6e), Couet-Lannes (62e), de pénalité (76e), 1T (7e), 5P (11e, 14e, 33e, 37e, 48e) Yachvili.
Carton jaune : Peyrelongue (39e).
Non entrés en jeu : 22. Traille, 23. Van Staden.
Blessés : Brew (genou droit), Harinordoquy (épaule droite).
CASTRES : 3E Gray (28e), Grosso (40e), Bornman (55e) ; 2T
(29e, 57e), 5P (19e, 43e, 50e, 53e, 67e) Kockott.
Non entrés en jeu : 18. Desroche, 20. Garcia.
Carton jaune : Lazar (75e).
Blessé : Peikrishvili (pied gauche).
LES ÉTOILES
★★★ Lakafia ; Bornman.
★★ Brew, Yachvili, Gimenez ; Lamerat, Gray.
★ Barcella, Thomas ; Kockott, Tales, Kirkpatrick.
LES BUTEURS Yachvili : 2T/3, 5P/6 ; Kockott : 2T/3,
5P/7, 0DG/1.
TEMPS DE JEU :
27 MN ET 38S
Pénalités concédées
Biarritz
11 (5+6)
Castres
16 (7+9)
Plaquages
Biarritz 67 (49+18)
Castres
91 (43+58)
Franchissements
Biarritz 3 (1+2)
Castres 3 (1+2)
Turnovers concédés
Biarritz
12 (7+5)
Castres
7 (5+2)
Passes
Biarritz
Castres
114 (62+52)
100 (69+31)
Par Jérôme FREDON, envoyé spécial
[email protected]
our une fois, les Biarrots n’ont pas craqué dans le money time. Ce moment décisif d’un match où chaque
point vaut son pesant d’or et le moindre saut de concentration peut s’avérer fatal. Les joueurs de Laurent
Rodriguez et Didier Faugeron ont effectivement transigé avec leurs habitudes en obtenant le match nul
dans les toutes dernières minutes. Pourtant, après l’essai en solitaire et la spectaculaire accélération de Jamie Bornman à la 55e
minute, personne ne donnait cher des chances du BO - menés
alors de neuf points - de décrocher un résultat probant. Une fois
de plus, Biarritz devait rendre les armes sans avoir démérité.
C’était sans compter cependant sur l’esprit de révolte d’un groupe
décidé une fois pour toutes à en finir de ses déboires à répétition.
Le deuxième ligne Thibaud Dubarry raconte la genèse de cette rébellion : « Quand l’équipe s’est retrouvée sous les poteaux, personne n’a prononcé de phrase ni de mot particulier. On s’est simplement regardé chacun dans les yeux. Ce regard déterminé et
frondeur signifiant « non pas cette fois-ci ». Nous avions tellement
perdu des matchs dans le dernier quart d’heure que nous ne voulions pas revivre ces scénarios catastrophes. »
UN PLAISIR COMMUNICATIF
Animés par cette volonté farouche de changer le générique de
fin/cours de l’histoire, les Biarrots ont fait corps. Ils sont d’abord
revenus sur les talons des Castrais grâce à un superbe essai en
première main de Paul Couet-Lannes consécutif à une superbe
chistera décroisée de Teddy Thomas venu de son aile opposée. Puis
ils ont mis tout ce qui leur restait dans les tripes sur une série de
quatre mêlées consécutives à cinq mètres jouées entre la 74e et
76e minute. Un travail d’usure payant puisqu’à la quatrième reculade castraise dans cet exercice, M. Attalah a fini par accorder l’essai de pénalité aux Biarrots. « C’est fou le bien que nous fait
cet essai, glisse malicieusement l’un des grands artisans de ce
coup de force, Fabien Barcella. Non seulement, il vient récompenser notre abnégation, mais en plus il nous permettra d’arriver (ce
matin) à l’entraînement avec le sourire. Après les moments galères
qu’a vécus ce groupe, c’est important. »
Les Basques ont aussi particulièrement goûté le soutien inconditionnel apporté durant le match par le public d’Aguilera. À leur
sortie de l’arène, les gladiateurs du BO ont reçu une standing
ovation à la mesure de leur immense débauche d’énergie et leur
combativité exemplaire. « Le plaisir pris par les joueurs a été communicatif, se réjouit Didier Faugeron. Cela prouve qu’au complet,
cette équipe avait du potentiel. Le retour de Raphaël Lakafia nous
a fait un bien fou. L’équipe est capable de sortir des prestations de
grand standing. L’objectif désormais va être de les renouveler. » Le
BO entend tenir son rôle d’arbitre jusqu’au bout. ■
Top 14 23e journée 9
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Bordeaux-Bègles - Perpignan : 23 - 5
PERPIGNAN LES SANG ET OR ONT MANQUÉ
DE LUCIDITÉ, DE VITESSE ET DE RESSOURCES
HUMAINES. TROIS CHANTIERS MAJEURS.
ET À PART
LE CŒUR ?
Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial
[email protected]
G
iampiero de Carli quittant la zone mixte en catimini,
la première ligne Taumalolo-Jgenti-Guirado s’extirpant du vestiaire en boitillant, les grands frères Marty
et Guirado gardant les yeux rivés vers le sol : les Sang
et Or formaient une armée de « mornes vivants », samedi, au terme d’une bien mauvaise soirée. Comment
ne pas voir la vie en morose au vu du concours de circonstances ? Une
semaine après s’être montrée clémente, la roue de la fortune a basculé dans le mauvais sens : zéro point récolté en dépit d’un investissement irréprochable, huit points égarés au pied sources de regrets,
un succès bonifié pour Oyonnax, une infirmerie préoccupante et un
collectif confronté à la dure réalité de ses manques. À l’heure où leur
avenir paraît menacé - « si l’on ne gagne pas nos deux matchs à domicile, on ne s’en sortira pas » - les Sang et Or se doivent, en quinze
jours, de résoudre trois équations essentielles à leur survie.
Félix Le Bourhis a marqué d’entrée de jeu un essai magnifique (2e) après un une-deux avec Blair Connor. La phase de jeu avait été travaillée à
l’entraînement, elle consistait à mettre les chevau-légers bordelais en face des Perpignanais les plus massifs. Photo Midi Olympique - Bernard Garcia
BORDEAUX-BÈGLES SIXIÈMES DU TOP 14, VAINQUEURS POUR LA CINQUIÈME FOIS EN SUIVANT, LES JOUEURS
BORDELAIS SE MONTRAIENT PRESQUE PLUS EXIGEANTS ENVERS EUX-MÊMES QUE LEUR PROPRE STAFF TECHNIQUE.
PLUS ROYALISTES
QUE LES ROIS
L
Jérôme PRÉVÔT, envoyé spécial
[email protected]
es joueurs bordelais ont bien appris la leçon. Leurs
entraîneurs leur inculquent l’exigence du style avant
celui du résultat. Et manifestement, ce discours s’est imprimé dans leur cerveau, jusqu’au paradoxe. Le succès
somme toute aisé empoché contre l’Usap nous a montré des joueurs plus royalistes que le roi. Ils semblaient
amers de cette fin de match marquée par une vaine poursuite du
bonus. Pénalités tapées en touche, ou jouée rapidement, c’était le
leitmotiv des... cinquante dernières minutes de cette rencontre ! C’est
d’ailleurs comme ça que Metuisela Talebula a marqué son essai...
Mais l’UBB n’a nourri sa cinquième victoire de rang que par quatre points. Félix Le Bourhis le vivait comme une petite déception :
«Je ne sais pas si ça s’est vu, mais nous avions de l’amertume à la fin
du match. Plus on grandit, plus on en veut, même si nous aurions signé des deux mains pour une victoire. Mais, c’est ainsi, nous en voulons toujours plus. En tout cas, c’est vrai, sur les deux derniers matches, nous restons sur notre faim. À Bayonne, nous avons eu de la
réussite. Aujourd’hui, nous n’avons pas maîtrisé totalement notre
sujet. Mais si vous me dites que nous sommes désormais sixièmes, je
suis quand même heureux. Nous n’avançons plus masqués, alors les
autres sont prévenus. »
LA QUESTION DE LA TROISIÈME PASSE
Les Bordelais avaient les armes pour prendre cinq points, c’est
une certitude. On le comprit tout de suite avec des avancées impressionnantes en mêlée et cet essai si limpide, claqué dès la deuxième
minute. « Peut-être aussi que nous avons trop bien débuté...», poursuivait Le Bourhis. Le troisième ligne Hugh Chalmers aussi faisait lui aussi la fine bouche : «Ce n’est pas notre meilleur match,
loin de là. Il nous manque un truc, dans notre système de jeu, ça s’appelle la troisième passe... (il mime avec ses mains le rythme d’une
BORDEAUX-BÈGLES 15. Domvo ;
14. Talebula (21. Lacroix 58e),
13. Le Bourhis (22. Sanchez 64e), 12. Rey,
11. Connor ; 10. Bernard, 9. Adams
(20. Saubusse 70e) ; 7. Chalmers, 8. Clarkin (cap.),
6. Madaule ; 5. Fakaté (19. Graham 60e),
4. Treloar (18. Marais 44e) ; 3. Toetu
(23. Florea 55e), 2. Avei (16. Maynadier 64e),
1. Poirot (17. Poux 58e).
PERPIGNAN 15. Hook ; 14. Michel, 13. Mafi
(22. Benvenuti 65e), 12. Piukala (21. Marty 65e),
11. Haughton (40e-50e, non remplacé, règle
de carence) ; 10. Allan, 9. Duvenage (20. Durand
58e) ; 7. Guiry (16. Terrain 44e-50e ; 19. Purll 55e) ,
8. Leo, 6. Strockosh ; 5. Charteris, 4. Vahaamina
(18. R.Taofifenua 55e) ; 3. Jgenti (23. Ion
19e), 2. Guirado (cap.) (16. Terrain 61e)
1. Taumalolo (17. S.Taofifenua 40e).
Bordeaux-Bègles : 2E Le Bourhis (2e), Talebula (52e) ;
2T, 3P (19e, 29e, 40e) P. Bernard.
Carton jaune : Connor (75e).
Blessés : Talebula (mollet), Le Bourhis (coude).
Perpignan : 1E Taumalolo (29e).
Carton jaune : Ion (39e).
Blessés : Taumalolo (ligaments croisés), Guirado
(ménisque), Jgenti (déchirure), Benvenuti (cheville).
TEMPS DE JEU :
33 MN ET 42 S
Pénalités concédées
Bordeaux-Bègles
Perpignan
11 (2+9)
14 (7+7)
Plaquages
Bordeaux-Bègles
Perpignan
107 (46+0)
110 (48+0)
Franchissements
Bordeaux-Bègles
Perpignan
1 (1+0)
LES ÉTOILES
★★★ Fakaté, Madaule.
★★ Toetu, Poirot, Le Bourhis ; Mafi.
★ Connor, Chalmers, Talebula ; Charteris, Leo, Michel.
Turnovers concédés
Bordeaux-Bègles
Perpignan
LES BUTEURS
Bernard : 2T/2, 3P/5. Hook : 0T/1, 0P/2.
Passes
Bordeaux-Bègles
Perpignan
« Si l’on ne court pas plus, nous allons les regarder passer tout l’aprèsmidi. » Marc Delpoux avait relevé le défi de la mobilité. Raté. Les
titularisations de Charteris, Vahaamahina et Mafi ont résolu en partie l’équation. En partie... « Il nous manque Guitoune, Mjekevu, Votu,
Haughton joue sur une patte, Benvenuti s’est tordu une cheville. Nous
n’avons pas de vitesse. » L’Usap souffre de l’absence d’un finisseur et
d’un dynamiteur. Pire encore : « Ce qui n’est pas rassurant, c’est que
nous avons deux ou trois joueurs qui ne se déplacent pas du tout et qui
sont à la ramasse physiquement. Cela risque de nous pénaliser jusqu’à
la fin. C’est énervant. » Préoccupant. Face à cette double problématique, offensive comme défensive, Bertrand Guiry s’interroge : « Il
va falloir réfléchir stratégiquement : est-ce que l’on va au bout des convictions ou est-ce que l’on se recentre sur des choses plus simples ? »
UN REMPLACEMENT DE CADRES À ASSUMER
À cœur vaillant, rien d’impossible. Mais à corps meurtris ? L’Usap a
payé un lourd tribut à ses luttes et pourrait accueillir Oyonnax sans
toute sa première ligne titulaire : « La blessure de Sona Taumalolo,
blessé aux croisés intérieurs, est dramatique. On attend les résultats
de l’examen de Guilhem Guirado, touché à un ménisque. Et Jgenti souffre d’un mollet... » Ajoutez-y les absences de Lopez et de Guitoune,
derrière, et vous cernerez mieux l’inquiétude des Perpignanais, obligés de composer avec leurs doutes existentiels et avec une armée
du samu. L’heure est devenue grave. La situation, aussi... ■
En bref...
GUIRY, LA PREMIÈRE
DEPUIS AOÛT
UN ESSAI « TABLEAU NOIR »
Bertrand Guiry a connu sa première
titularisation en Top 14 depuis
le 31 août et un déplacement
à Bayonne. Le troisième ligne aile,
totalement remis de sa déchirure
à un mollet, était entré en jeu contre
Brive et à Toulouse et n’avait pas été
retenu par le staff pour affronter
Biarritz.
Vincent Etcheto se montrait satisfait de
l’essai de Le Bourhis : « C’est du
tableau noir, un lancement au cœur de
la défense, prolongé par les avants sur
un temps ou deux avec un renversement. Nous avions ciblé Jgenti et
Vahaamina, des joueurs lourds, pour les
mettre face à nos joueurs rapides. »
Visiblement, les séances de la semaine
n’ont pas été répétées pour rien.
Le match
23 - 5 Les stats
À BORDEAUX - Samedi 18 h 30 - 26 646 spectateurs.
Arbitre : M. Clouté (Béarn). Note : ★
Évolution du score : 7-0, 10-0, 10-5, 13-5, 16-5 (MT) ;
23-5 (score final).
« Les gars ne manquent ni de courage ni d’agressivité mais de jugeote. » Patrick Arlettaz et ses associés ont régulièrement levé les
yeux au ciel depuis le banc de touche. La raison de leur dépit : la
clairvoyance déficiente de leurs protégés. Et ce, dès le premier essai : « C’est un copié-collé de ce qui a été a vu trente-cinq fois dans la
semaine, déplore Marc Delpoux. En termes d’engagement, nous ne
ferons pas mieux. Pour s’en sortir, il faudra être plus intelligent. »
L’Usap a globalement rivalisé mais a payé cher errements et erreurs stratégiques. Bertrand Guiry : « Il faut lever la tête et réfléchir
davantage lors des moments clés. Nous devons être plus malins. » La
charnière doit à cet égard tenir un rôle prépondérant : mais aucun
numéro 9 ne s’impose et Tommaso Allan, du haut de ses 20 printemps, paraît friable...
LES « TRAÎNARDS » ET LES TROIS-QUARTS DOIVENT ACCÉLÉRER
action, comme celui d’un morceau de musique, N.D.L.R.) C’est celle
qui permet d’élargir et de transformer le jeu. On est un peu trop revenu intérieur. »
Le discours des joueurs était tellement exigeant que nous avons senti les entraîneurs et le président en position de pères de famille bienveillants, attachés à rassurer leurs rejetons. « Il n’y a pas de victoire ordinaire. Il n’y a pas non plus de matches parfaits. Mais nous
avons acquis une forme de statut. Tout d’un coup, la moindre de nos
erreurs prend des proportions inattendues. Il y a quatre ou cinq mois,
quand nous n’étions candidats à rien, on s’occupait moins de nous.
Il va falloir s’adapter au nouveau regard qui sera porté sur l’équipe.
La crise d’adolescence ne doit pas durer trop longtemps. » Raphaël
Ibanez ne niait pas pour autant que l’UBB avait gagné avec un jeu
clairement décousu. «Oui, on sent que les joueurs au fond d’eux sont
conscients que nous sommes loin du compte, alors que les autres armadas du Top 14 sont en train d’accélérer. »
On se dit que derrière certains éléments de langage: les entraîneurs doivent bien se féliciter de compter sur des joueurs aussi
exigeants envers eux-mêmes. On comprit au travers de quelques
confidences indirectes que les avants avaient été félicités pour
leur conquête et leur vitesse dans les « zones proches » mais qu’à
chaud, le staff s’était montré déçu par le mouvement général, la capacité à déstabiliser une défense par une séquence à dix ou douze
passes.
L’autre constat, ce fut une certaine nonchalance sur les attaques
en première main, un manque de tranchant sur ces ballons considérés comme particulièrement favorables et que les Bordelais
négociaient bien mieux par le passé. Comme si la force nouvelle
du pack s’était accompagnée d’un relâchement dans l’ambition
offensive. On se laissait donc presque aller à faire la fine bouche
avant le voyage à Oyonnax, sorte de prébarrage que les Girondins
n’aborderont pas quand même comme des outsiders qui cherchent à limiter les dégâts. Ce n’est jamais comme ça qu’ils se sont
hissés vers le haut. ■
Bordeaux-Bègles - Perpignan
UNE INTELLIGENCE DE JEU À REVOIR
4 (2+2)
14 (6+8)
17 (4+13)
134 (59+75)
135 (50+85)
Départ canon, final brouillon
L’Union Bordeaux-Bègles, euphorique, et l’Usap, dans le doute, ont livré
des entames conformes aux prévisions. Sur leur premier lancement, les
Girondins ont transpercé une défense
catalane aux abonnés absents, grâce
à une combinaison fatale : deux coups
dans le sens puis renversement sur
l’ailier, venu intercalé entre les deux
piliers (2e). Dès lors, les 26 646 spectateurs pouvaient s’attendre à un cavalier seul des hôtes du jour. Le scénario ne se révéla pas aussi limpide.
Si Pierre Bernard ajoutait une pénalité pour porter l’avance des siens à
dix unités (20e), la physionomie de la
rencontre s’équilibrait avec une Usap
combative, volontaire et plutôt inspirée. Sona Taumalolo, opportuniste sur
un renvoi manqué par les receveurs
bordelais, redonnait de l’espoir aux
visiteurs (30e) mais la défaillance, inhabituelle, de James Hook (zéro sur
trois au pied, huit points égarés) ne
permettait pas aux Perpignanais de
rester au contact à la mi-temps (16-5).
La deuxième période était avant tout
marquée par de l’approximation des
deux côtés. L’Usap, confrontée à une
vague de blessés, opposait tout son
courage et craquait seulement sur un
énième exploit de Met Talebula (52e).
L’UBB, contrée, n’aura même pas pu
espérer le bonus offensif... V. B. ■
10 Top 14 23e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Oyonnax - Grenoble : 40 - 13
Macro...
> Coups de jaune
➠
Sébastien Minéry a sorti à cinq reprises le carton jaune dans un derby par ailleurs disputé
dans un excellent esprit. Si les trois cartons
distribués en seconde période, à Romain
David et Jody Jenneker suite à un petit
accrochage, puis à Tichit pour répétition de
fautes en mêlée, n’ont pas pesé sur le
match, ceux dont ont écopé en première
période les Grenoblois Anthony Hegarty et
Nigel Hunt ont certainement marqué le tournant de la rencontre.
En empêchant le pilier Lukas Rapant de sortir un
ballon d’un ruck, le talonneur isérois offrit à
Benjamin Urdapilleta l’occasion de passer sa troisième
pénalité de la soirée et de redonner l’avantage à une équipe d’Oyonnax dominatrice depuis le coup d’envoi. Trois minutes plus tard, Grenoble, en infériorité numérique, se retrouva en défaut quand Urdapilleta, sur un coup de pied adressé sur
l’aile à Bousquet, chercha à exploiter le surnombre. Pour stopper l’imparable, Nigel
Hunt ne se soucia pas du ballon. M. Minéry n’hésita pas à accorder un essai de
pénalité et à sortir le carton jaune une deuxième fois. En trois minutes et deux
coups de jaune, le score venait de passer de 6-6 à 16-6. J.-P. D. ■
GRENOBLE FACE À OYONNAX, LES ISÉROIS ONT SUBI
LEUR QUATRIÈME DÉFAITE CONSÉCUTIVE. UN TEMPS
QUALIFIABLES, ILS VOIENT REVENIR SUR EUX LES ÉQUIPES
DU BAS DE TABLEAU.
LA CRISE
DE LA CINQUANTAINE
Dans le sillage de son deuxième ligne Nemia Soqeta, auteur d’une solide prestation et du second essai de la partie, Oyonnax peut continuer à
croire au maintien. Photo Jean-François Basset
OYONNAX UNE SEMAINE APRÈS LA GIFLE REÇUE FACE À MONTPELLIER, OYONNAX A SU RÉAGIR POUR DÉCROCHER
SON PREMIER BONUS OFFENSIF EN CHAMPIONNAT. UN PETIT POINT QUI FAIT DU BIEN.
COMME UNE
BULLE D’AIR
C
Par Jean-Pierre DUNAND
hristophe Urios a très vite posé des limites à la
douce euphorie suscitée dans l’enceinte de Mathon
par l’obtention du premier bonus offensif de la
saison en championnat : « Il y a une semaine, j’ai
dit que nous n’étions pas déjà en Pro D2. Ce soir
je confirme que nous ne sommes pas encore assurés d’être en Top 14 la saison prochaine. »
Les Oyonnaxiens ne se bercent pas de douces illusions, ils ont
conscience du chemin qui reste à parcourir et que leur manager a déjà balisé : « Avant de lancer à Biarritz une suite de rencontres décisives, j’avais dit qu’il nous faudrait totaliser cinq
victoires en sept matchs. Aujourd’hui, compte tenu des autres
résultats, il nous manque encore deux succès. Nous avons quatre matchs pour les obtenir. »
La victoire bonifiée décrochée face à Grenoble est arrivée
comme une bulle d’air pour offrir une nouvelle respiration à
l’USO qui, une semaine plus tôt, semblait avoir perdu son
souffle face aux Héraultais. « Après la victoire rapportée de
Biarritz, nous n’avons pas su prendre de la hauteur. J’ai personnellement fait une énorme erreur de management avant de recevoir Montpellier, confesse Urios. Pour préparer la venue de
Grenoble nous avions fait le choix d’une semaine légère. Nous allons repartir sur ces bases avant la réception de BordeauxBègles. Nous concentrerons notre travail mardi et mercredi pour
ensuite nous échapper mentalement. »
Le manager oyonnaxien n’est pas le seul déjà tourné vers un
autre match décisif, celui qui permettra à l’USO de mettre son
calendrier à jour face à Bordeaux-Bègles avec la volonté de pro-
Oyonnax - Grenoble
OYONNAX > 15. Lespinas ; 14. Tian,
13. Aguillon (22. Boussès 72e),
12. Hansell-Pune (cap.), 11. Bousquet ;
10. Urdapilleta (21. Wara 75e), 9. Figuerola
(20. Cibray 65e) ; 7. Ursache (16. Tebani 67e-74e),
8. Slade (19. Diaby 47e), 6. Ma’afu ; 5. Soqeta
(18. Browne 53e), 4. Lagrange (1. Rapant 78e) ;
3. Clerc (17. Baïocco 47e), 2. Jenneker
(16. Tebani 74e), 1. Rapant (23. Tichit 47e).
GRENOBLE > 15. Gengenbacher (cap.)
(21. Caminati 63e) ; 14. Ratini, 13. Jaouher,
12. Hunt, 11. Thiery ; 10. Michallet, 9. Hart
(22. Lorée 57e) ; 7. Vanderglas (20. Chaplain 47e),
8. Alexandre, 6. Best (1. Buckle 67e-74e) ; 5. Hand
(18. Farley 57e), 4. Beukes (19. Roodt 47e) ;
3. Edwards (16. R. David 50e), 2. Hegarty (17.
Bouchet 57e), 1. Buckle
(23. Goze 62e-78e).
« TOUT CELA M’ATTRISTE »
fiter de ce joker qu’elle a encore en mains. Agustin Figuerola,
plus qu’actif face à Grenoble, pense lui aussi au rendez-vous
de ce samedi : « On va savourer cette victoire, ce bonus, et très
vite se remettre au boulot. Il faut continuer comme ça, sans se soucier des autres, sans calculer, sans se mettre la pression.
Aujourd’hui, on peut penser que nous faisons basculer le match
dans les dix dernières minutes de la première mi-temps, en inscrivant deux essais. Ce n’est pas vrai. Le tournant du match se
situe au moment où nous entrons sur le terrain. Nous sommes prêts
et nous le montrons dès le coup d’envoi. C’est cette envie collective qui nous a fait gagner. Il y a peut être eu des performances
individuelles dans ce match mais quand les avants font un tel
boulot, tout devient plus facile ».
« PAS QUESTION DE GÂCHER »
Fabrice Landreau, le manager isérois, confirme l’analyse du demi de mêlée oyonnaxien : « Dans les rucks, nous avons été passifs. Les Oyonnaxiens sont venus arracher des ballons de turnovers et à partir de là, Figuerola s’est régalé. » Les Oyonnaxiens
savent que cette envie qui les a portés vers la victoire face à
Grenoble pourra encore être un atout lors du duel avec
Bordeaux-Bègles. L’ailier Jonathan Bousquet, privé de la réalisation d’un essai par une faute de Nigel Hunt, confirme :
« Ne pas avoir inscrit l’essai n’est pas grave dans la mesure où
la faute a été sanctionnée d’un essai de pénalité. Ce qui prime c’est
le groupe, c’est l’envie. Notre défaite face à Montpellier nous a
fait du bien. Elle nous a servi pour préparer le derby contre
Grenoble et nous n’allons pas l’oublier pour la venue de Bordeaux.
Nous venons de réaliser une belle opération. Il n’est pas question de la gâcher. » ■
OYONNAX : 4E de pénalité (33 e), Soqeta (40 e),
Diaby (43e), Figuerola (58e) ; 4T, 4P (3e, 12e, 30e, 50e)
Urdapilleta.
Cartons jaunes : Jenneker (64e), Urdapilleta (75e),
Tichit (78e).
TEMPS DE JEU :
28 MN ET 17S
Pénalités concédées
Oyonnax
16 (4+12)
Grenoble
10 (7+3)
Plaquages
Oyonnax
Grenoble
83 (34+49)
69 (38+31)
GRENOBLE : 1E de pénalité (78e) ; 1T Lorée ; 2P Hart
(20e, 27e)
Cartons jaunes : Hegarty (30e), Hunt (33e), David (64e).
Franchissements
Oyonnax
Grenoble 1 (0+1)
LES ÉTOILES
★★★ Figuerola, Jenneker.
★★ Soqeta, Ma’afu, Urdapilleta.
★ Rapant, Clerc, Tian, Bousquet ; Beukes, Alexandre,
Best.
Turnovers concédés
Oyonnax
12 (6+6)
Grenoble
13 (3+10)
LES BUTEURS
Urdapilleta : 4P/6, 4T/4. Hart : 2P/3 ; Lorée : 1T/1.
Passes
Oyonnax
Grenoble
Le calendrier ne sera pas tendre avec les Isérois qui, après avoir accueilli le nouveau leader du Top 14, évolueront à nouveau chez eux
face à Bayonne avant de boucler à Toulouse. D’ici là, il faudra trouver des solutions. « Si nous en avions, nous ne prendrions pas des valises, rage Jonathan Best. « La force de Grenoble a toujours reposé sur
son collectif et là, on constate que dans la difficulté le groupe pique du
nez. Quand on lâche dans les têtes tout devient beaucoup plus compliqué. Nous n’avons pas envie de jouer notre saison à quitte ou double face
à Bayonne. »
Son compère de la troisième ligne, Fabien Alexandre, est tout aussi
amer : « C’est une soirée cauchemar. Nous nous étions préparés à autre chose. On se demande ce qui se passe dans ce groupe. L’agressivité, l’engagement ont toujours fait partie de nos points forts et aujourd’hui
nous subissons. C’est notre quatrième défaite de suite. Est-ce que le
groupe a lâché prise ? Tout cela m’attriste. Le rugby nécessite un état
d’esprit qu’il va falloir retrouver. Nous avons encore en mains les cartes pour nous rattraper. » J.-P. D. ■
En bref...
RENDEZ-VOUS SPORTIF
Le derby entre Oyonnaxiens et Isérois a
fait le plein. Il avait attiré de nombreux
sportifs. L’ancien capitaine du XV de
France Abdelatif Benazzi était présent
dans les tribunes aux côtés du pilote
de rallye Bruno Saby, vainqueur de la
coupe du monde tout-terrain en 2005
ou du rallye de Monte Carlo en 1988.
Le monde du football était lui aussi
représenté par Christian Lopez, l’ancien
libéro de l’AS Saint-Etienne à l’époque
de l’épopée des Verts.
KEVIN GOZE BLESSÉ
A trois minutes de la sirène, Kevin
Goze, le pilier isérois entré en jeu un
quart d’heure plus tôt en remplacement d’Albertus Buckle, est resté au
sol après une mêlée. Quelques minutes après le match, les nouvelles du
joueur évacué sur une civière après la
pose d’une minerve se voulaient rassurantes. Fabrice Landreau, son manager, a fait état d’une suspicion
d’entorse cervicale que devront confirmer les examens médicaux.
Le match
40 - 13 Les stats
À OYONNAX - Samedi 18 h 30 - 10 000 spectateurs.
Arbitre : M. Minery (Périgord agenais). Note : ★★
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 6-6, 9-6, 16-6,
23-6 (MT) ; 26-6, 33-6, 40-6, 40-13 (score final).
C
’est comme si le temps s’était figé. Au soir du 14 février
et de leur victoire face à Clermont, les Grenoblois, avec
quarante-neuf points, faisaient partie des prétendants
à la qualification. Quatre matchs plus tard le doux rêve
s’est envolé. Pire, ils voient revenir sur eux les équipes
à la lutte pour le maintien, pour une simple et bonne
raison : leur compteur n’a pas tourné, ou si peu. En quatre matchs,
Grenoble a aligné quatre défaites, dont deux à domicile face à Biarritz
et le Racing, et n’a pu sauver qu’un point de bonus défensif, sur ses
terres, contre les Basques.
« La fin de saison est dure pour toute le monde », tente de minimiser
Fabrice Landreau, sans nier certaines évidences : « À l’entraînement,
il y a beaucoup de travail, beaucoup d’investissement de la part des
joueurs, mais en match il n’y a pas la récompense attendue. Face à
Oyonnax, j’ai été heureux durant trente minutes avant que sur des fautes puériles nous nous fassions hara-kiri. Nous sommes sortis du match
en trois minutes ». La cinquantaine de points du FCG ne le met pas
à l’abri, son manager ne le conteste pas : « Soit nous partons la peur
au ventre, soit nous restons concentrés sur nos objectifs. Le prochain,
c’est Montpellier à domicile ».
10 (7+3)
106 (60+46)
89 (34+55)
Sens unique
Hormis lors du baroud d’honneur mené dans les ultimes minutes et récompensé par un essai de pénalité, les
Grenoblois ont passé l’essentiel de
leur temps à défendre. Ils le firent
plutôt bien durant la première demiheure de jeu bouclée sur un score de
parité, sans jamais être entré dans les
22 mètres oyonnaxiens et en ayant
déjà subi les impacts d’une équipe de
l’Ain résolue à tout donner. Fragilisés
en l’espace de trois minutes par deux
cartons jaunes, ils lâchèrent prise. Dès
lors, à l’image d’une relance menée
de ses 22 mètres par l’USO après la
sirène marquant la pause et conclue
dans l’en-but par Soqeta, le duel vira
au cavalier seul. Avec un score de
23-6 et l’impression de démission laissée par le collectif isérois, avec également la détermination affichée par
Oyonnax, l’issue ne laissait aucun
doute. L’USO en voulait plus, Diaby, à
peine entré en jeu, le montra en signant l’essai du bonus offensif sur
une percée au cœur de la défense iséroise. Figuerola le confirma au bout
d’un numéro de duettiste conduit avec
Tian. Les Isérois se retrouvèrent autour de leur mêlée. Trop tard toutefois pour que cette rébellion prive
Oyonnax d’un bénéfice mérité, juste
assez tôt pour que la défaite ne vire pas
à la déroute. J.-P. D. ■
Top 14 23e journée 11
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Montpellier - Bayonne : 43 - 27
Macro...
➠
> Montpellier dynamise
autour des rucks
La défense bayonnaise a explosé.
Six essais encaissés, ce n’était plus arrivé
depuis le 30 novembre à Castres.
Montpellier a réussi à ébranler la solidité
basque grâce à une stratégie bien définie autour des rucks où Pelissié a parfaitement su dynamiser le jeu de son équipe
tout en assurant l’avancée et la conservation. Une prise de vitesse par l’axe qui a
usé les Bayonnais comme le reconnaissait le
demi de mêlée de l’Aviron, Guillaume Rouet :
« Nous avons subi physiquement devant et à force
de subir nous avons pris des points. » N. A. ■
BAYONNE APRÈS UNE PREMIÈRE PÉRIODE PROMETTEUSE,
L’AVIRON EST REPARTI BREDOUILLE. ET LES AUTRES
RÉSULTATS ONT DE QUOI INQUIÉTER.
L’EFFET
PAPILLON
Jusqu’à l’essai du troisième ligne Mamuka Gorgodze, ballon en main, en début de deuxième mi-temps, les Bayonnais étaient parvenus à faire
jeu égal. Mais au final, les Héraultais l’ont emporté largement. Photo Icon Sport
MONTPELLIER LEADER AU CLASSEMENT, LE CLUB À LA FLEUR DE CISTE PEUT LÉGITIMEMENT NOURRIR DE NOUVELLES
AMBITIONS ET VISER UNE DEMI-FINALE DIRECTE. SON PRÉSIDENT LE CONFIRME SANS FAUSSE MODESTIE.
CANDIDAT
(PRESQUE) DÉCLARÉ
C
du mal à me projeter. Mieux vaut être là qu’ailleurs, évidemment.
Mais que vaudra cette première place à l’issue des trois journées ?
C’est une question à laquelle je ne peux pas apporter de réponse. »
Par Émilie DUDON, envoyée spéciale
[email protected]
e n’est pas nous qui le disons mais les chiffres : leader à trois journées de la fin de la phase de poule, le
MHR peut tout à fait envisager de terminer dans les
deux premiers. C’est mathématique. S’il n’est comptablement pas encore assuré de terminer dans les
six premiers et s’il ne compte que deux points d’avance
sur le premier barragiste potentiel, Clermont, le club à la fleur de
Ciste est aujourd’hui un candidat crédible à une qualification directe en demie. Ce serait une grande première, les Montpelliérains
n’ayant, jusqu’à aujourd’hui, disputé que des barrages à l’extérieur. Seuls leaders pour la première fois de la saison (ils l’avaient
été ex æquo lors des 9e et 10e journées en octobre), ils endossent
un nouveau statut en cette fin de championnat. Le président Mohed
Altrad le reconnaît : « Cette première place est historique. Nous
avions déjà été premiers par le passé mais c’était toujours en début
de saison. » L’entraîneur basque Christian Lanta ne disait pas le contraire : « On a pris quarante points mais il faut rendre hommage à
cette équipe, qui terminera sûrement deuxième. »
Bien sûr, personne ne fanfaronne. Pour vivre heureux, vivons caché, paraît-il… Alors la prudence était de mise à la sortie des vestiaires : « On ne pense pas vraiment à cette place de leader, assurait
le demi de mêlée Jonathan Pélissié. Il faut garder beaucoup d’humilité. Il nous reste deux déplacements (à Grenoble et à Castres,
N.D.L.R.) et une réception (du Racing-Metro), ça va être très dur.
Nous rejouons dans quinze jours alors, nous allons bien nous reposer, avoir le temps de pouvoir réaliser et nous mettre dans la tête que
les trois matchs qui arrivent seront plus qu’importants pour essayer
d’accrocher la meilleure place possible. En étant leaders, nous sommes sur de bons rails. Mais le plus dur est d’y rester. » Un discours
policé, partagé par son entraîneur, Fabien Galthié : « Je ne sais pas
quoi vous dire quand vous me parlez des deux premières places. J’ai
ALTRAD : « LE MHR PEUT TERMINER PREMIER OU DEUXIÈME »
Les Montpelliérains savent que tout va très vite dans ce Top 14 complètement fou. Le Stade français, actuel huitième, n’était-il pas
un solide deuxième il y a un mois et demi à peine ? Quand le
MHR, dans le même temps, tremblait au moment de recevoir
l’UBB après un hiver particulièrement rigoureux. Cinq journées
(et un exploit à Toulouse plus tard), le club prend les devants.
« Nous connaissons la fragilité des choses et personne ne peut dire
quel sera le classement dans trois journées », reprend sagement
Mohed Altrad. Mais l’homme d’affaires est ambitieux et il ne s’en
cache pas : « Notre calendrier ne sera simple mais il ne sera pas
plus compliqué que les autres. Objectivement, Montpellier peut terminer premier ou deuxième et, si la qualification n’est pas acquise
mathématiquement, ce serait quand même extraordinaire de ne pas
terminer dans les six ! Nous avions deux objectifs cette saison : disputer un quart de H Cup et un barrage de championnat à domicile.
Le premier n’a pas été atteint mais terminer premier ou deuxième
serait une formidable compensation. »
Pour la première fois, la semaine dernière à Oyonnax, l’homme fort
du MHR a eu l’impression que son équipe prenait sa pleine mesure. Et qu’il obtenait un véritable retour sur investissement après
une période difficile au creux de l’hiver. Impression renouvelée
lors de cette victoire face à Bayonne : « Ça commence à venir et
c’est le fruit du travail mené depuis trois ans. Les fondamentaux
sont là : le staff et les joueurs bossent et il y a beaucoup de qualité
dans ce groupe. C’est peut-être le moment… » Mohed Altrad, Fabien
Galthié et tout le MHR auront bientôt les réponses à leurs questions. Une victoire à Grenoble lors de la prochaine journée en
apporterait une grande partie. Les Montpelliérains ont quinze
jours pour y penser. ■
43 - 27 Les stats
Montpellier - Bayonne
MONTPELLIER > 15. Bérard ;
14. Nagusa, 13. Tuitavake (21. Ebersohn
mt), 12. Olivier, 11. Audrin ; 10. Trinh-Duc
(cap.), 9. Pélissié (20. Paillaugue 69e) ;
7. Gorgodze (19. Grant 55e), 8. Tulou, 6. Bias ;
5. Privat (18. Hamilton 51e), 4. Timani (23. TchaleWatchou mt) ; 3. Mas (22. Lobo 68e), 2. Bianchin
(16. Géli 34e-mt, 51e), 1. Nariashvili
(17. Watremez 69e).
BAYONNE > 15. Spedding (22. Ahotaeiloa 61e) ;
14. Vaka, 13. Rokocoko, 12. Ugalde,
11. O’Connor ; 10. Fernandez, 9. Rouet (21. Belie
66e) ; 7. Marmouyet (cap.), 8. Fonua (19. Haare
48e), 6. Monribot ; 5. Fa’aoso, 4. Senekal
(18. Boutaty 48e; 20. Ollivon 69e) ; 3. Muller
(23. Tialata 48e), 2. Etrillard (16. Roumieu
48e), 1. Van Rensburg (17. Iguiniz 48e).
À MONTPELLIER - Samedi 18 h 30 - 12 127 spectateurs.
Arbitre : M. Berdos (Armagnac-Bigorre). Note : ★★
Évolution du score : 7-0, 7-7, 14-7, 14-10, 14-17,
19-17 (MT) ; 26-17, 26-20, 29-20, 36-20, 43-20, 43-27.
MONTPELLIER : 6E Nagusa (6e, 40e, 67e), Tulou (28e),
Gorgodze (44e), de pénalité (65e) ; 5T (6e, 28e, 44e, 65e, 67e),
1P (55e) Pélissié.
Carton jaune : Trinh-Duc (79e).
BAYONNE : 3E Rokocoko (18 ), Ugalde (36 ), Fa’aoso
(80e) ; 3T Ugalde (18e, 36e), Belie (80e) ; 2P Ugalde (34e,
51e).
Blessés : Spedding (côtes), Boutaty (adducteurs).
e
e
LES ÉTOILES
★★★ Pélissié, Nagusa.
★★ Mas, Trinh-Duc ; Ugalde, Rouet.
★ Bias, Gorgodze, Olivier, Bérard ; Ollivon, Etrillard, Muller,
Van Rensburg.
LES BUTEURS Pélissié : 5T/6, 1P/1. Ugalde : 2T/2,
2P/3 ; Belie : 1T/1.
TEMPS DE JEU :
34 MN ET 37S
Pénalités concédées
Montpellier
13 (5+8)
Bayonne 8 (2+6)
Plaquages
Montpellier
Bayonne
100 (41+59)
150 (110+40)
Franchissements
Montpellier
7 (5+2)
Bayonne
8 (5+3)
Turnovers concédés
Montpellier 13 (7+6)
Bayonne
21 (7+14)
Passes
Montpellier 115 (88+27)
Bayonne 108 (49+59)
I
Par Nicolas AUGOT, envoyé spécial
[email protected]
ls ont longtemps espéré récupérer un point. Un point si important dans cette lutte acharnée pour le maintien. Ils sont repartis sans rien. Seulement avec une angoisse accrue au regard
des résultats de cette journée. Pas une seule bonne nouvelle à
commenter avec la victoire bonifiée d’Oyonnax face à Grenoble,
la défaite de Paris contre le Racing-Metro et le surprenant
match de nul de Castres à Biarritz. Un cauchemar pour un Aviron
maintenant cerné de partout. Oyonnax a rattrapé tout son déficit
avant même de disputer son match en retard face à l’UBB. De leurs
côtés, Parisiens et Castrais, prochains adversaires de l’Aviron à domicile, se déplacent encore deux fois et doivent s’imposer au minimum une fois à l’extérieur pour espérer encore se qualifier. Bayonne,
qui reste sur deux revers consécutif sur ses terres, apparaît comme
une proie abordable puisque le Stade français se rendra aussi à
Toulon et Castres à Clermont. Cette 23e journée pourrait donc avoir
des conséquences dramatiques pour l’Aviron en raison de ce qui
s’est passé bien loin de l’Hérault. Et même Christian Lanta, habituellement avare de commentaires sur ses concurrents, a fini par
donner son sentiment sur la victoire d’Oyonnax : « Je ne voyais pas
Grenoble s’imposer dans ce derby mais je ne vais pas dire que je me réjouis du point de bonus offensif d’Oyonnax. En effet, le Stade français
vient de concéder un match nul et une défaite et on peut se dire que ça
va être terrible pour Bayonne lors de la prochaine journée. On peut
aussi interpréter ces résultats en se disant que les Parisiens sont dans
une mauvaise période et en perte de confiance. Je ne dis pas que c’est
le cas mais seulement qu’il existe plusieurs façons de raisonner. »
EN ÉTAT DE SIÈGE
Le manager veut maintenir l’espoir avant la réception du Stade français au stade Anoeta de Saint-Sébastien où il espère pouvoir s’appuyer
sur une armée de supporters ciel et blanc en tribune. Même constat
pour le capitaine Jean-Joseph Marmouyet pour qui ces résultats n’ont
pas changé la donne : « Quand une équipe prétend au top 6, elle ne
peut pas venir chez l’avant avant-dernier sans ambition. Je ne tiens
plus compte des résultats car personne ne triche dans ce Top 14. Aucun
match n’est lâché et les résultats passés n’ont pas un gros impact sur
les performances à venir. Nous sommes conscients depuis plusieurs
matchs d’avoir une forte pression sur nos épaules. Elle est maintenant
plus pressante car il ne reste que trois matchs. À nous d’utiliser tous les
leviers sportifs et psychologiques pour nous fédérer. »
Seuls contre tous, en état de siège, chasser par Oyonnax, proie désignée des Parisiens et Castrais, Christian Lanta et Christophe Deylaud
ont décidé d’utiliser le levier basque. Celui du terroir et de l’amour
du maillot. La promotion de Marmouyet au rang de capitaine n’est pas
étrangère. « Il est parfaitement bilingue et fait l’unanimité avec l’ensemble des joueurs autour de lui », commentait Lanta alors que Jean
Monribot évoquait lui aussi l’intérêt d’une identité locale forte au
moment où le club doit faire front : « Les jeunes joueurs originaires de
Bayonne ont réalisé de belles performances et c’est important de pouvoir s’appuyer sur eux. Ce sont des mecs qui sont fous amoureux de
l’Aviron et ils laisseraient leurs tripes sur le terrain pour sauver le club
de leur cœur. De son côté, Jean-Jo a repris le flambeau depuis quelques
semaines. C’est quelqu’un qui a des valeurs et qui peut expliquer à tout
le groupe l’importance du rugby à Bayonne. C’est la personne qu’il nous
fallait. » Une personne capable de haranguer le vestiaire pour résister aux assauts parisiens et castrais. ■
Le match
Neuf essais pour un récital
L’enjeu n’est finalement pas si néfaste.
Bien au contraire. Un volume de jeu à
faire oublier les longs mois d’hiver pour
neuf essais inscrits. La première période était très enlevée et dominée par
des Montpelliérains joueurs, préférant
miser sur la multiplication des temps de
jeu que sur d’éventuelles pénalités alors
que l’arbitre signalait à plusieurs reprises des situations d’avantage. Prime
à l’audace pour les Héraultais qui inscrivaient trois essais pendant le premier acte, dont deux par le méconnaissable Nagusa et un par Tulou. Seul
problème pour le MHR, les Bayonnais
se montraient efficaces sur leur possession. Spedding profitait d’un turno-
ver pour un essai magnifique de
Rokocko alors que Rouet s’infiltrait
après une touche pour envoyer Ugalde
derrière la ligne. Malheureusement
pour les Basques, la pause leur était
fatale. Gorgodze maquait en force dès
la reprise avant que ses coéquipiers ne
prennent l’ascendant en mêlée fermée
lors du changement de la première ligne bayonnaise. Des avants récompensés par un essai de pénalité avant un ultime contre, conclu par l’intenable
Nagusa. Après un essai en force de
Fa’aoso, les Bayonnais lancaient une
dernière offensive mais le MHR préservait son bonus offensif au terme
d’une rencontre spectaculaire. N. A. ■
12 Top 14 23e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Brive - CLermont : 26 - 24
> Pénaltouche : les Clermontois s’expliquent
➠
Le choix d’Aurélien Rougerie, en toute fin de première période, a beaucoup fait
parler. Largement dominés et à côté de leurs pompes en première période, les
Clermontois avaient l’occasion sur l’une de leurs rares incursions dans le camp
adverse de limiter la casse au score, via une pénalité idéalement placée pour un
Parra en réussite qui aurait permis de rentrer aux vestiaires à 13-6. Vu l’indigence de la première période clermontoise, l’addition n’aura pas été cher payée.
Rougerie se rapprochait pourtant de M. Raynal et lui indiquait son choix d’aller
en touche. « On savait que leur plan était de répéter leurs combines en vue du
match de Leicester, donc cette décision de choisir la touche, on ne l’a pas pris
comme un affront », analysa Guillaume Namy après coup. Sauf que : ballon
perdu, contre briviste et, 90 mètres plus loin, essai de Gaëtan Germain. 20-3 à la
pause. Et les espoirs clermontois quasiment enterrés.
S’il ne paraissait pas le plus indiqué, le choix de la touche par les Clermontois
peut pourtant s’entendre. Contextuellement parlant. Après coup, Vern Cotter justifiait : « Le problème n’est pas tant le choix que nos problèmes en touche. Le
lancer est pour nous mais on doit maîtriser cette possession de balle ! On ne le
fait pas. Et puis, prendre 3 points ? O.-K. mais c’est réducteur. Cela faisait
35 minutes qu’on ne touchait pas un ballon ! Cette pénaltouche était un moyen
de reprendre un peu d’emprise sur l’adversaire. Ce
qui est frustrant, c’est qu’on ne maîtrise pas
cette séquence, pas le choix ! On voulait
tenter des choses sur ce match pour
reprendre l’habitude d’être à l’initiative. » Une initiative dans le cas présent contre-productive. Pas si sûr que
si la même configuration se représente samedi face à Leicester, dans un
match « à la vie à la mort », le choix
de Rougerie soit le même. Lé. F. ■
Micro...
CLERMONT LES AUVERGNATS SE DÉPLAÇAIENT
À BRIVE AVEC LA DOUBLE AMITION DE SE RASSURER
COMPTABLEMENT ET COLLECTIVEMENT. DOUBLE ÉCHEC.
Koyamaibole le Briviste face à Vosloo le Clermontois, choc de titans pour rencontre épique. Photos Midi Olymique — Patrick Derewiany
RIEN
BRIVE MALGRÉ PLUSIEURS COUPS DU SORT, LES BRIVISTES ONT PUISÉ DANS LEURS DERNIÈRES RESSOURCES
PHYSIQUES ET MENTALES POUR VENIR À BOUT DU LEADER CLERMONTOIS ET ASSURER AINSI LEUR MAINTIEN.
DÉVOUÉS
QUI VAILLE
CORPS ET ÂMES
A
Par Nicolas WERQUIN
près coup, Nicolas Godignon en rigole : « On a joué
pendant un moment à onze, et c’est vrai que même si
on s’y colle parfois le lundi, on n’a pas l’habitude de
jouer au foot… » Rappel des faits. Début de seconde
période, après les deux cartons jaunes infligés aux
piliers Shvelidze et Barnard, et la sortie sur blessure d’Asieshvili à la pause, la règle de la carence doit être appliquée et Koyamaibole quitte donc le terrain. Brive évolue alors
à douze, mais perd un autre pilier, Buys, sur blessure lors d’une action interminable des Clermontois, qui arriveront finalement par
marquer via Nalaga. Un scénario rocambolesque à l’image de ce
derby, fou, passionné et passionnant. À ce moment-là, le CABCL
est largement en tête au tableau d’affichage après une première
période de haute volée ponctuée par deux essais d’envergure de
Radikedike, qui sortira lui aussi sur blessure et Germain. « Notre
début de match est totalement fou, glisse Guillaume Ribes. Ça transperce à plusieurs reprises, il y a le carton de Hines après trois minutes. Puis notre premier essai… » Résultat, après neuf minutes,
les Corréziens mènent 10-0. Une entame de feu dont la source
se trouve peut-être au cœur du vestiaire avant le coup d’envoi.
« On a fait un avant match centré sur Baro et la Caisse (Alexandre
Barozzi et Olivier Caisso, N.D.L.R.), explique Guillaume Namy.
On était vraiment dans l’émotion, et ils nous habitaient pendant la
rencontre. On était déterminés comme jamais. On le voit dans les
rucks, sur chaque contest, sur les plaquages. On se jette de partout
et on s’en donne à cœur joie. »
« ON ÉTAIT DÉTERMINÉ COMME JAMAIS »
Voila un des secrets de ce groupe, une solidarité à toute épreuve
et un état d’esprit où le don de soi pour l’autre est proémi-
nent. Sur le pré, les Noir et Blanc ont perdu des copains, sans
doute pour de longs mois, comme Riaan Swanepoel (fracture
du péroné), ou encore Pat Barnard (luxation du coude et sans
doute fracture du bras). Des coups du sort qui les ont poussés
à puiser au fond d’eux-mêmes. « Ce sont des événements comme
ça qui te poussent à faire un peu plus, abonde Petrus Hauman.
En plus, personnellement, ces deux joueurs sont également deux
bons copains, j’ai vraiment pensé à eux durant la rencontre.
Mais on savait qu’il y avait un match à gagner. » Le maintien dans
l’élite passait par là et les Brivistes n’ont pas failli. Ces Brivistes
à qui beaucoup promettaient l’enfer en début de saison sont
donc sauvés (sauf énorme concours de circonstances) à trois
journées de la fin du championnat. Une sacrée performance
pour le promu. « Acquérir notre maintien contre Clermont,
l’équipe qui avait scellé notre destin et envoyé en Pro D2 il y a
deux ans, c’est un joli pied de nez, savoure Nicolas Godignon.
On est très heureux, et je suis d’autant plus fier que c’est nous
qui avons gagné notre maintien, sans attendre que les autres
équipes échouent. »
Une récompense que les Brivistes ont su aller chercher avec
leurs tripes tout au long de l’année, et qui a nécessité une
grosse débauche d’énergie. Des forces laissées en route qui
ont manqué en fin de match contre les Auvergnats, où les
Corréziens n’ont jamais paru aussi proches du point de rupture. La faute, notamment, à un groupe moins étoffé que d’autres formations. Une certaine lassitude physique qui commence à se ressentir, comme le concède Guillaume Namy :
« L’accumulation de matchs pèse. Sur cette rencontre, on s’est
vraiment dépensé, notamment en infériorité numérique. La blessure de François Da Ros est symptomatique de cet épuisement
physique, il trottine pour se replacer et crac, le genou, tout seul…
Vraiment, il ne fallait pas cinq minutes de plus… » ■
BRIVE > 15. Germain ; 14. Namy,
13. Mignardi, 12. Ma’ilei (20. Sanchou
71e), 11. Radikedike (22. Mafi 27e) ;
10. Swanepoel (21. Laranjeira 4e), 9. Péjoine ;
7. Hirèche (19. Briatte 73e), 8. Koyamaibole
(3. Buys 46e-56e), 6. Hauman (53e-58e, non remplacé,
règle de carence ; 5. Mela (cap.), 4. Ledevedec
(18. Pinet 65e) ; 3. Buys (23. P. Barnard mt-75e, non
remplacé), 2. Ribes (16. Da Ros 15e-22e, 59e),
1. Asieshvili (17. Shvelidze mt).
CLERMONT. 15. Byrne (22. Stanley 57e) ;
14. Rougerie (cap.), 13. King, 12. Fofana,
11. Nalaga ; 10. James (21. Delany 62e), 9. Parra
(20. Lacrampe 62e) ; 7. Vosloo, 8. Lee
(19. Vermeulen 65e), 6. Chouly ; 5. Hines, 4. Pierre
(18. Jacquet 62e) ; 3. Zirakashvili (23. Ric
73e), 2. Paulo (16. Kayser 56e),
1. Domingo (17. Chaume 71e).
À BRIVE - Vendredi 20 h 45 - 13 979 spectateurs.
Arbitre : M. Raynal (Pays catalan). Note : ★★
Évolution du score : 3-0, 10-0, 10-3, 13-3, 20-3 (MT) ;
20-10, 23-10, 23-17, 26-17, 26-24.
BRIVE : 2E Radikedike (9e), Germain (39e) ; 2T, 4P (3e, 25e,
65e, 77e) Germain.
Cartons jaunes : Shvelidze (46e), P. Barnard (49e).
CLERMONT : 3E Nalaga (55e, 79e), Chouly (74e) ; 3T
Parra (56e), Delany (74e, 79e) ; 1P Parra (16e).
Carton jaune : Hines (3e).
LES ETOILES
★★★Hauman, Mela ; Chouly.
★★ Ledevedec, Mignardi ; Domingo, Zirakashvili.
★ Hirèche, Péjoine, Radikedike, Mafi, Germain ; Parra,
Fofana, Rougerie, Kayser.
LES BUTEURS
Germain : 2T/2, 4P/7.
Parra : 1T/1, 1P/1; Delany : 2T/2.
TEMPS DE JEU :
23 MN ET 49S
Pénalités concédées
Brive
21 (8+13)
Clermont
14 (7+7)
Plaquages
Brive
99 (26+0)
Clermont 48 (27+0)
Franchissements
Brive
5 (5+0)
Clermont
6 (1+0)
Turnovers concédés
Brive
8 (7+0)
Clermont
10 (4+0)
Passes
Brive 40 (32+8)
Clermont
I
l faut y mettre du sien. Accordé. Mais en se forçant bien, il est
possible de trouver des éléments positifs dans ce déplacement à Brive. Ce 21-6 infligé aux Corréziens en deuxième période, réaction d’orgueil indispensable après la première mitemps « indigne de notre équipe et de nos ambitions » (Lhermet).
Le bon comportement en mêlée fermée, avant même les multiples expulsions dans le paquet d’avants briviste. Thomas Domingo,
sujet aux interrogations depuis le dernier Tournoi des 6 Nations, a
rassuré tous ceux qui doutaient de lui, à quelques jours d’un quart
de finale de H Cup décisif. Dans l’optique de ce choc, les Clermontois
n’auront guère d’autres éléments porteurs à retirer de ce match,
pourtant estampillé « répétition générale. » Une touche aux abois.
Un niveau d’engagement insuffisant. Des erreurs grossières en défense individuelle. Même le style du match, haché, débordant de
n’importe quoi dans les rucks et dépassant péniblement les vingt
minutes de temps de jeu effectif, n’a rien de transposable avec ce
qui attend l’ASMCA la semaine prochaine.
CHOULY SUR SA LANCÉE DU TOURNOI
C’est donc avec un œil bandé que les Clermontois aborderont le
match le plus important de leur saison, samedi prochain. Avant la
demie ? Il était évident, aux yeux de tous, qu’il faudrait produire tout
autre chose pour espérer terrasser le Tigre. « On a une semaine de
travail pour rattraper un retard bien plus important. Au moins, on ne
va pas s’ennuyer dans les jours qui viennent », ironisait le capitaine
Rougerie au sortir des vestiaires. Si Vern Cotter ne niait pas les difficultés des siens, il trouvait aussi dans la réaction de ses hommes, après
le coup de sifflet final, des raisons de positiver. « Un match comme
ça ne peut que nous faire du bien. Ce qui me rassure particulièrement,
c’est que la remise en question n’est pas venue du staff mais des joueurs
eux-mêmes, qui ont pris la parole dans le vestiaire après le match. Ils
se posent les bonnes questions. » « On a échangé en partant d’un constat simple : on a été nuls », assumait le troisième ligne Damien Chouly.
Parmi les rares satisfactions, l’ancien Perpignanais a été parmi les
Clermontois les plus en vue. Au point que, alors que le banc de touche lui était promis pour le quart de finale face à Leicester, Chouly
voit aujourd’hui sa côte remonter en flèche. Que ce soit pour évoluer en 8 ou sur le côté de la troisième ligne. ■
Le match
26 - 24 Les stats
Brive - Clermont
Par Léo FAURE, envoyé spécial
[email protected]
125 (38+87)
Brive a tenu bon
Les Brivistes avaient présenté ce derby comme la finale de leur saison, avec
un maintien en Top 14 au bout du chemin. Ils ont mis un engagement digne
de ces grands rendez-vous.
Extrêmement impliqués sur les phases de combat, les Corréziens imposaient le rythme de la première période
et se voyaient récompensés : deux pénalités de Germain et un essai superbe
de Radikedike, en bout de ligne, leur
permettaient de mener confortablement (13-3). Mieux encore : alors qu’ils
subissaient l’un des premiers temps
forts clermontois près de leur ligne, en
fin de première période, les Brivistes
parvenaient à chiper le ballon dans un
maul et entamaient alors une chevauchée fantastique, qui les conduisit à
inscrire l’un des essais de l’année, via
l’arrière Germain.
Vexés, les Clermontois remettaient la
main sur le ballon au retour des vestiaires. En insistant lourdement devant, ils
obligeaient les Brivistes à se mettre régulièrement à la faute. Plusieurs cartons jaunes étaient logiquement distribués, créant un déséquilibre
numérique dont les Clermontois profitaient pour inscrire trois essais (Chouly
et Nalaga par deux fois). Insuffisant
toutefois, l’écart concédé en première
période étant fatal aux Auvergnats
(score final 26-24). Lé. F. ■
13
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
International Actualité
Résultats & classements
Super 15
7e journée (28-29 mars)
Crusaders (d) - Hurricanes (o)
Rebels - Brumbies
Blues - Highlanders
Bulls - Chiefs (o)
Reds - Stormers (d)
Sharks - Waratahs
Exempts : Cheetahs, Force, Lions
26-29
32-24
30-12
34-34
22-17
32-10
Pts J. G. N. P. Bo Bd
Classement
Premiers de conférence
1. Sharks (Afs)
2. Chiefs (NZ)
3. Waratahs (Aus)
Autres qualifiés
4. Lions (Afs)
5. Bulls (Afs)
6. Force (Aus)
20 6 4 0 2 0 0
20 6 3 1 2 1 1
18 5 3 0 2 2 0
7. Brumbies (Aus)
8. Blues (NZ)
9. Highlanders (NZ)
10. Reds (Aus)
11. Rebels (Aus)
12. Crusaders (NZ)
13. Hurricanes (NZ)
14. Cheetahs (Afs)
15. Stormers (Afs)
17
16
15
14
14
13
12
9
6
27 6 5 0 1 2 1
21 5 3 1 1 2 1
20 5 3 0 2 3 1
6
6
5
6
5
5
6
6
6
4
3
2
3
2
2
2
1
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
3
3
3
3
3
4
5
5
1
3
1
1
1
0
2
0
0
0
1
2
1
1
1
2
1
2
Angleterre
18 journée (28-30 mars)
e
L’ailier de Leicester Vereniki Goneva (à gauche), le deuxième ligne du Leinster Devin Toner (au centre) et le demi de mêlée du Munster Conor
Murray seront-ils les bourreaux des clubs français le week-end prochain ?
H CUP À MOINS D’UNE SEMAINE DES QUARTS EUROPÉENS, LES FUTURS ADVERSAIRES DES FRANÇAIS ONT SIGNÉ
DE TRÈS BELLES PERFORMANCES. LEICESTER, LE MUNSTER ET LE LEINSTER MONTENT EN PUISSANCE.
NOS ENNEMIS
À LA LOUPE
Munster
Prochain adversaire de Clermont
Prochain adversaire de Toulon
Prochain adversaire de Toulouse
L’ACTU : LES TIGRES
EN PLEINE FORME
Les futurs adversaires des
Clermontois se sont imposés avec autorité sur la pelouse d’un concurrent
direct, les Saints de Northampton (16-22). Même
sans Toby Flood (remplaçant, il est entré à la
68e minute alors que son équipe menait 22 à 11),
les Tigres se sont appuyés sur son jeune remplaçant gallois Owen Williams pour vaincre (dixsept points à lui seul).
L’ACTU :
LA FRAYEUR O’DRISCOLL
S’il fut l’auteur de l’essai de la
victoire des siens contre le Munster
(22-18), Brian O’Driscoll a dû quitter le terrain à la
66e minute, sonné. Plus de peur que de mal, toutefois, car l’entraîneur Matt O’Connor assura le lendemain que « BOD » prendrait bien part au quart européen contre Toulon, tout comme le pilier Cian Healy,
dispensé du choc face au Munster. Hormis Sean
O’Brien, dont la saison est terminée en raison d’une
infection à une épaule, le Leinster pourra donc
compter sur ses cadres.
L’ACTU : L’INCERTITUDE
O’MAHONY
Les Munstermen pourront-ils
compter sur leur talentueux flanker et capitaine
Peter O’Mahony pour affronter Toulouse ?
Mystère… Annoncé titulaire, il fut déclaré forfait de
dernière minute en raison d’une blessure aux
ischios-jambiers. Réelle blessure ou coup d’intox
visant à déstabiliser le Leinster ? On opterait pour la
deuxième solution car O’Mahony avait contracté
cette blessure pendant le Tournoi et a donc simplement été préservé en vue du quart contre Toulouse.
L’ATOUT TECHNIQUE : DES TIGRES VOLANTS
La touche, c’est un peu la spécialité maison des
Tigres. Et même s’ils ne peuvent compter sur
Geoff Parling et Tom Croft, convalescents, l’alignement de Leicester reste l’un des plus redoutables d’Europe. Les Montpelliérains peuvent en
témoigner : même sans leurs deux cerveaux, les
Anglais avaient régné dans les airs lors de leur
double confrontation. S. V. ■
L’ATOUT TECHNIQUE : LA PRISE DU CENTRE
Ce n’est un secret pour personne, le Leinster possède l’une des plus belle ligne d’attaque d’Europe,
capable de porter le danger partout. S’ils veulent
vaincre, les Varois devront redoubler de vigilance
au centre du terrain, où les combinaisons mêlant
leurres, passes redoublées et jeu au pied court
peuvent faire des ravages si les défenseurs ne
communiquent pas de façon optimale. S. V. ■
L’HOMME À SUIVRE :
CONOR MURRAY, DEMI DE MÊLÉE
Un homme… ou plutôt deux ! En l’occurence les
dignes héritiers de la légendaire charnière Peter
Stringer-Ronan O’Gara, à savoir Conor Murray et Ian
Keatley. Le premier s’est encore illustré pendant le
Tournoi, menant d’une main de maître le redoutable
pack du Trèfle. Quand au second, il fut le grand artisan de la précédente victoire du Munster sur le
Leinster, en octobre dernier (19-15).
L’ATOUT TECHNIQUE : L’ÉQUIPE CAMÉLÉON
Sous la conduite de cette charnière pétillante et
pétrie de talent, le jeu du Munster s’est diversifié.
Désormais, les Munstermen ne s’illustrent plus que
par d’interminable séquences de «pick and go» mais
aussi par un jeu de ligne séduisant, réhaussé par les
qualités de puncheurs des Zebo, Earls ou Laulala.
De fait, le Munster est aujourd’hui aussi à l’aise
dans le jeu au près que dans le registre « largelarge ». S. V. ■
QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE - ZONE AMÉRIQUE VAINQUEURS NON SANS DIFFICULTÉ DE L’URUGUAY
À ATLANTA, LES ÉTATS-UNIENS SE SONT QUALIFIÉS POUR LEUR SEPTIÈME MONDIAL.
LES EAGLES DÉCOLLENT
U
Par Jérôme FREDON
[email protected]
n succès laborieux mais extrêmement précieux. L es
Aigles américains se contentent sans le moindre problème
de leur victoire aux forceps
face à l’Uruguay à Atlanta
(32-17) leur ayant permis de valider leur
billet pour la Coupe du monde en Angleterre.
Les partenaires du flanker parisien Scott
LaValla et de l’ailier narbonnais Luke Hume
se sont donné des sueurs froides pour venir à bout de valeureux Teros. Face à l’armada états-unienne évoluant dans les cham-
pionnats français et anglais, les Uruguayens,
auteurs du nul à l’aller à Montevideo (27-27),
ne devaient pas peser bien lourd. La sélection sud-américaine entraînée par l’ancien
pilier parisien Pablo Lemoine ne comptait
en effet qu’un seul pro dans ses rangs en
la personne du demi de mêlée montois
Agustin Ormaechea. Pour le reste, elle s’est
appuyée sur des étudiants, des avocats ou des
médecins ne s’entraînant pas plus de trois
heures par semaine.
TROIS ESSAIS EN NEUF MINUTES
Pourtant, le papier est resté froissé pendant
près d’une heure et parfois dans des proportions troublantes. Il y a tout d’abord eu les
Pts J.
72 18
65 18
58 18
55 18
51 18
49 18
39 18
36 18
35 18
26 18
19 18
10 18
G.
16
14
12
12
11
11
7
7
7
5
3
1
N.
0
1
2
1
0
0
0
0
0
0
0
0
P. Bon.
2 8
3 7
4 6
5 5
7 7
7 5
11 11
11 8
11 7
13 6
15 7
17 6
18e journée (28-30 mars)
Leinster
L’HOMME À SUIVRE :
DEVIN TONER, DEUXIÈME LIGNE
Difficile pour ce géant (2,11 m) de passer inaperçu… Mais au-delà de son physique hors-norme,
c’est surtout son activité débordante, en touche et
dans le jeu courant, que l’on retient. Véritable tour
de contrôle de l’alignement de la franchise de
Dublin, il sera une vraie menace pour l’alignement
varois, dont les performances en touche sont souvent sujettes à caution.
Classement
1. Saracens
2. Northampton
3. Leicester
4. Bath
5. Sale
6. Harlequins
7. London Wasps
8. Gloucester
9. Exeter
10. London Irish
11. Newcastle
12. Worcester
11-12
13-14
23-9
20-32
16-22
12-17
Ligue celte
Leicester
L’HOMME À SUIVRE :
VERENIKI GONEVA, AILIER
Tous les regards sont braqués sur lui : irrésistible sur le terrain (19 matchs, 19 titularisations et
11 essais, dont deux en H Cup), l’international
fidjien fait aussi l’actualité des Tigres en coulisse. Comme le révélait Midi Olympique dans
son édition de vendredi dernier, le phénomène
Goneva rejoindra les rangs de Castres à l’issue
de la saison. Autre menace, son coéquipier de
l’aile opposée, Miles Benjamin, qui compte quatre essais en quatre rencontres de H Cup.
Bath (d) - Sale
Exeter (d) - Gloucester
Harlequins - London Irish
London Wasps - Saracens (o)
Northampton (d) - Leicester
Newcastle (d) - Worcester
Aigles de la première période, chahutés
dans le combat et dissipés. Cette fébrilité
générale leur a coûté deux cartons jaunes
et un retard de dix unités à la pause (13-3).
Les États-Uniens ont profité d’une pénalité vite jouée par leur demi de mêlée Mike
Petri à la 61e pour donner le tournis à la défense des Teros et marquer trois essais en
l’espace de neuf minutes. Ls Eagles, dirigés par Mike Tolkin et l’ancien pilier castrais Justin Fitzpatrick, auront forte à faire
pour se hisser au niveau de l’Afrique du
Sud, des Samoa et de l’Écosse ; leurs compagnons de la poule B. L’Uruguay jouera
un match de repêchage face à la deuxième
nation asiatique. ■
Glasgow - Ospreys (d)
Cardiff - Ulster (d)
Leinster - Munster (d)
Trévise - Edimbourg (d)
Zebre - Newport Dragons
Scarlets (o) - Connacht (o, d)
Classement
1. Leinster
2. Munster
3. Ulster
4. Glasgow
5. Ospreys
6. Scarlets
7. Edimbourg
8. Connacht
9. Newport Dragons
10. Cardiff
11. Trévise
12. Zebre
Pts J.
68 18
63 18
60 18
55 18
52 18
41 18
34 18
34 18
32 18
28 18
26 18
20 18
11-9
28-23
22-18
20-16
25-25
32-30
G.
14
14
13
12
10
8
6
6
6
5
4
3
N.
1
0
0
2
1
1
2
0
2
1
2
2
P.
3
4
5
4
7
9
10
12
10
12
12
13
Bon.
10
7
8
3
10
7
6
10
4
6
6
4
Vodacom Cup
4e journée (28-29 mars)
Border Bulldogs - (o) Western P.
Steval Pumas - Griquas
Natal Sharks - SWD Eagles
Valke (o) - Limpopo
Leopards (d) - Blue Bulls
EP Kings - (o) Free State
Golden Lions (o) - Griffons (d)
Simba (d) - Boland Cavaliers
16-29
25-16
27-10
65-14
26-32
3-31
40-37
19-24
Classements
POULE NORD_1. Steval Pumas, 17 pts ;
2. Lions, 14 pts; 3. Griquas, 13 pts;
4. Leopards, 12 pts; 5. Blue Bulls, 11 pts ;
7. Griffons, Valke, 7 pts ; 8. Limpopo, 0 pt.
POULE SUD_1. Sharks, 17 pts ; 2. Free
State, 16 pts ; 3. Western Province, 14 pts ;
4. SWD Eagles, 12 pts ; 5. EP Kings, 6 pts ;
6. Simba,6 pts ; 7. Boland Cavaliers, 5 pts,
8. Border Bulldogs, 4 pts.
Italie
17e journée (22-23 mars)
Lazio Rome - (o) Rovigo
Prato - (d) Mogliano
Padoue (o) - FO Rome
Reggio Emilia - Calvisano (o)
San Donà (o) - Capitolina Rome
Exempt : Viadana
26-62
16-10
34-15
0-38
71-10
Classement
1. Calvisano, 64 pts ; 2. Rovigo, 63 pts;
3. Padoue, 46 pts ; 4. Prato, 45 pts ;
5. Viadana, 44 pts ; 6. Mogliano, 43 pts;
7. FO Rome, 34 pts ; 8. San Donà, 27 pts ;
9. Lazio Rome, 18 pts ; 10. Reggio Emilia,
11 pts ; 11. Capitolina Rome, 5 pts.
Espagne
19e journée (29-30 mars)
Seville (d) - Cisneros
El Salvador - (d) Getxo
Gernika (d) - Valladolid
Atletico Madrid (o) - Hernani (d)
Santander (o) - Vigo
Ordizia (d) - Santboiana (o)
22-23
23-16
12-13
31-30
49-14
23-30
Classement
1. Valladolid, 75 pts ; 2. Santander, 64 pts;
3. Cisneros Madrid, 64 pts ; 4. El Salvador,
59 pts; 5. Atlético Madrid, 59 pts ; 6. Ordizia,
50 pts ; 7. Getxo, 47 pts ; 8. Santboiana, 43
pts; 9. Hernani, 40 pts; 10. Gernika, 40 pts;
11. Vigo, 26 pts; 12. Séville, 19 pts.
Qualifications Mondial
Zone Amériques - barrages retour
Etats-Unis - Uruguay
32-13
(match aller : 27-27)
● Les Etats-Unis sont qualifiés pour la Coupe
du monde 2015 (poule B). L’Uruguay devra en
passer par les repêchages (lire ci-dessous).
Coupe europ. des nations
Division 2B (29 mars)
Andorre - Serbie
23-13
Classement
1. Israël, 27 pts ; 2. Andorre, 19 pts ;
3. Lettonie, 17 pts ; 4. Danemark, 8 pts ;
5. Serbie, 6 pts.
Circuit mondial à VII
Tournoi de Hong Kong (7e étape)
Poule A Fidji, Galles, Sri Lanka, Kenya
Poule B Australie, Afrique du Sud, France,
Espagne
Poule C Angleterre, Canada, Portugal,
Argentine
Poule D Nouvelle-Zélande, Samoa, EtatsUnis, Ecosse
LES FRANÇAIS
Phase de poules
France - Afrique du Sud
France - Australie
France - Espagne
Phases finales
BOWL
Quart de finale
France - Portugal
Demi-finale
France - Samoa
Finale
France - Ecosse
LES AUTRES FINALES
Cup
Nouvelle-Zélande - Angleterre
Plate
Afrique du Sud - Galles
Shield
Kenya - Portugal
7-31
0-26
14-10
14-10
38-5
5-31
26-7
17-14
17-10
Classement
1. Nouvelle-Zélande, 136 pts ; 2. Afrique du
Sud, 129 pts ; 3. Fidji, 112 pts ; 4. Angleterre,
104 pts ; 5. Australie, 87 pts ; 6. Samoa,
64 pts ; 7. Canada, 63 pts ; 8. Argentine,
61 pts ; 9. Kenya, 60 pts ; 10. Galles, 57 pts ;
11. France, 50 pts ; 12. Ecosse, 45 pts ;
13. Etats-Unis, 37 pts ; 14. Portugal, 24 pts ;
15. Espagne, 10 pts ; 16. Japon, 5 pts ;
17. Tonga, 2 pts ; 18. Russie, Uruguay,
Zimbabwe, Sri Lanka 1 pt.
Circuit mondial à VII > étape de Hong Kong
Les Blacks intouchables
I
ntouchables face aux
Anglais en finale du tournoi de Hong Kong, les
hommes du gourou néozélandais Gordon Tietjens
ont mis à distance leurs
grands rivaux sud-africains dans
la course au titre mondial.
« L’étape de Hong Kong était vraiment cruciale pour nous, confessait Gordon Tietjens après la finale. Comme tout le monde le sait,
cette étape est le phare du circuit
mondial, celle attirant le plus de
spectateurs et de médias ; il nous
fallait donc frapper fort. Mission
accomplie ! » Avant la prochaine
étape du circuit mondial, prévue
début mai à Glasgow, les adversaires des Kiwis savent qu’il sera désormais difficile de barrer la
route aux Tout Noir cette saison.
En Asie, les Fidjiens ont quant à
eux pris la deuxième place de la
compétition… avant de menacer l’International Rugby Board
de boycotter les prochains jeux
du Commonwealth, moyen de
protester contre les sanctions
annoncées à leur encontre par
l’instance internationale. Les
Bleus ? Une nouvelle fois, ils ont
déçu. Battus sèchement par
l’Australie et l’Afrique du Sud,
ils n’ont dû leur qualification en
Bowl (le troisième niveau de compétition) qu’à une petite victoire
sur l’Espagne (14-10). Les coéquipiers de Terry Bouhraoua
ne font plus partie du top 10 mondial. Une réaction est attendue
en Écosse, dans un mois ! J. P. ■
14
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Pro D2 25e journée
Résultats
BOURGOIN - LYON (D)
34 - 33
COLOMIERS (D) - LA ROCHELLE
14 - 20
BEZIERS - MONT DE MARSAN (D)
AURILLAC - TARBES
25 - 20
27 - 18
DAX (D) - CARCASSONNE
20 - 26
NARBONNE (O) - ALBI
BOURG EN BRESSE - AUCH
40 - 19
36 - 25
AGEN - PAU
LA ROCHELLE
RÉSISTE
19 - 6
Par Nicolas AUGOT
[email protected]
Prochaine journée (26e) - 5 et 6 avril 2014
Mont-de-Marsan -Aurillac
sam. 18 h 30 - M. Datas
Carcassonne - Béziers
Auch - Bourgoin
sam. 18 h 30 - M. Rosich
sam. 18 h 30 - M. Zitouni
Tarbes - Dax
sam. 18 h 30 - M. Blondel
Pau - Albi
Lyon - Bourg-en-Bresse
La Rochelle - Narbonne
Colomiers - Agen
Fin de série pour Lyon qui connaît sa première défaite après sept succès de rang.
Longtemps devant au tableau d’affichage,
le patron du Pro D2 s’est fait reprendre par
Bourgoin au terme d’un final incroyable.
Rien de catastrophique pour le Lou qui conserve douze points d’avance sur La
Rochelle, son dauphin. Les Maritimes ont
réalisé une très belle opération en allant
s’imposer à Colomiers. Septième succès
loin de Marcel-Deflandre pour des
Rochelais qui mènent toujours le bal des
poursuivants et renforcent leur position
pour espérer recevoir en cas de demi-finale
d’accession. Ils ont parfaitement réussi à
maintenir à distance respectable Narbonne,
qui poursuit sa remontée au classement
après sa victoire bonifiée et attendue face à
Albi, mais surtout
Agen, toujours en
course pour recevoir
lors de la phase
finale, qui est sorti
vainqueur du choc
des prétendants à la
montée en Top 14 face
à Pau. Des prétendants
au Top 14 qui sont de
moins en moins nombreux. En effet, Tarbes n’a
pas réussi à créer la sensation à Aurillac et accuse un
sam. 18 h 30 - M. Delpy
sam. 18 h 30 - M. Hourquet
sam. 19 h Eurosport - M. Trainini
dim. 19 h 30 Sport +- M. Lamirand
Les points > Victoire: +4; nul: +2; défaite: 0.
Bonus offensif > Trois essais de différence : +1.
Bonus défensif > Défaite de moins de 8 points : +1.
Cas d’égalité > 1. Points terrain sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; 2. Goalaverage sur l’ensemble des matchs des équipes concernées; etc.
Les promotions > Le premier à l’issue de la phase qualificative est déclaré champion et
accède directement au Top 14. Les clubs classés de la 2e à la 5e place disputeront une phase
éliminatoire. Le 2e reçoit le 5e et le 3e reçoit le 4e. La finale a lie sur terrain neutre. Le vainqueur accède au Top 14.
Les relégations > Les 15e et 16e places seront reléguées directement en Fédérale 1.
Le
★
Joueur de la semaine
MAËL MOINOT ARRIÈRE DE BOURGOIN
De mémoire de Berjalliens, Maël Moinot, l’arrière du CSBJ, 27 ans, a réalisé contre le Lou son meilleur match depuis qu’il porte en équipe première le maillot Ciel
et Grenat. Impeccable sur les balles hautes (il récupéra notamment un ballon au
nez et à la barbe de Sébastien Chabal), il fut aussi excellent dans l’exercice de la
relance sur les ballons trop longs tapés par Lachie Munro. Avec ses compères
Bouet et Viallet, il forma un triangle de fond de terrain qui finit par faire plier le
Lou. À 27 ans, le numéro 15 de poche du CSBJ (1,73 m, 99 kg) est au sommet de
son art. Auteur également d’un essai venu d’ailleurs. F. L. ■
Classement
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
●
●
●
▲
▼
●
▲
▲
▼
●
▲
▼
●
●
●
●
LYON
LA ROCHELLE
AGEN
NARBONNE
PAU
TARBES
BOURGOIN-JALLIEU
AURILLAC
COLOMIERS
MONT-DE-MARSAN
BÉZIERS
DAX
ALBI
BOURG-EN-BRESSE
CARCASSONNE
AUCH
★
XV ★
★
Le point
Pts
94
82
79
77
73
66
59
57
56
53
52
49
45
36
36
29
J.
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
25
G.
20
18
17
16
15
14
11
12
11
9
10
10
9
6
7
5
N.
0
1
0
1
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498
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457
425
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379
c.
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396
436
488
409
458
484
584
443
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2
À DOMICILE
Pts J.
G.
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56
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5
24
12
5
28
12
5
Le
de la semaine
retard de sept points sur la Section paloise
qui occupe le dernier strapontin qualificatif.
Même si les Bigourdans doivent recevoir
une fois de plus que les Béarnais, cet écart
sera difficile à combler.
Dans la course au maintien, Auch semble
perdre pied après sa défaite sur la pelouse
de Bourg-en-Bresse, un concurrent direct.
Les Gersois accusent un retard de sept
points sur leurs bourreaux du jour mais aussi
sur Carcassonne. Les Audois, qui avaient
déjà récupéré trois points sur tapis vert en
début de semaine, en obtiennent quatre de
plus sur la pelouse de Dax. C’est la
deuxième victoire à l’extérieur de la saison
de l’USC qui sort pour la première fois de la
zone rouge depuis le 7 décembre. Un regain
de forme que les joueurs de Christian Gajan
devront confirmer la semaine prochaine face
à Béziers qui s’est imposé face à Mont-deMarsan. Devant
une équipe héraultaise qui n’a plus
rien à jouer, ils
auront les cartes
en main pour
prendre une véritable avance sur
Bourg-en-Bresse
qui se déplacera à
Lyon. Auch n’aura
pas le droit à l’erreur
à domicile face à
Bourgoin pour conserver le fol espoir d’un
maintien en Pro D2. ■
15
14
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2
1
Moinot
Bouet
Lynn
Boita
Gmir
Gondrand
Valentine
Ramoneda
Chabal
Maituku
Grobler
Valdès
Wright
Khribache
Drancourt
Bourgoin
Bourgoin
Lyon
La Rochelle
Béziers
Bourgoin
Narbonne
Béziers
Lyon
Aurillac
La Rochelle
Agen
Narbonne
Bourgoin
Bourg en Bresse
★
★
★
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c.
136
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187
205
162
160
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1
À L'EXTÉRIEUR
Pts J.
G.
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250
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c.
275
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6
4
1
Les étoiles
★★★ Maïtuku (Aurillac); Halangahu (Narbonne); Moinot, Gondrand (Bourgoin) ; Chabal, Lynn (Lyon) ; Fournil (Béziers) ; Botia, Veikuve, Grobler (La Rochelle) ; Saffy, Eadie (Bourg-en-Bresse) ; Fajardo (Auch).
★★ Maninoa, Tokula (Aurillac); Moeke, Delaï (Tarbes); Lima, Valentine, Strauss, Wright (Narbonne); J. Mondoulet, Ponnau (Albi) ; Khribache, Spachuk (Bourgoin) ; Kolelishvili, Munro (Lyon) ; Ramoneda, Gmir (Béziers) ; Taulanga (Mont-de-Marsan) ; Cedaro, Fortassin (La Rochelle) ; Maurino, Castellina
(Colomiers) ; Tuilagi, Bosch, Tatupu (Carcassonne) ; Adrillon (Dax) ; Buatier, Drancourt, Maiquez (Bourg-en-Bresse) ; Lagarde, Valdès, Balès (Agen) ; J. Domolaïlaï (Pau).
★ Taukeiaho, Yobo, Petitjean (Aurillac); Garcia, Bézian (Tarbes); Herjean, Aurignac, Vuli (Aurillac); Corréa, M. André (Albi); Bouet, Levast (Bourgoin) ; Nallet (Lyon) ; Aho, Fernandes Moreira, Zouhair, Vakacehu (Béziers) ; Cabannes, Caudullo, Tastet (Mont-de-Marsan) ; Bobo (La Rochelle) ; Kolo’ofaï, Batlle,
Saout (Colomiers) ; Koffi, Tisseau, Gros (Carcassonne) ; Chollon, Devade, Laousse-Azpiazu (Dax) ; Narjissi, Paris (Agen) ; Daubagna, Lescalmel (Pau).
Pro D2 25e journée 15
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Agen - Pau : 19 - 6
Bourg-en-Bresse - Auch : 36 - 25
BOURG-EN-BRESSE LES BURGIENS RENOUENT
AVEC LE SUCCÈS ET ÉLIMINENT UN CONCURRENT DIRECT.
ILS CONTINUENT À ESPÉRER EN LEUR MAINTIEN.
LES VIOLETS
RESTENT EN VIE
L
Les Agenais ont conforté leur troisième place au classement en s’imposant contre une équipe paloise qui vise les phases finales dans un
match rude à Armandie. Photo DDM
AGEN LE SUALG VA MIEUX ET IL L’A PROUVÉ EN SE DÉBARRASSANT SANS TROP TREMBLER DE L’OPPOSITION
PALOISE. ET DE FACTO LA CONFIANCE REVIENT.
DE BONS
SENTIMENTS
L
Par Gérard PIFFETEAU
e matin du match, à la lecture du classement provisoire, la rencontre du jour avait valeur de demi-finale.
Une sorte de répétition générale in situ. Qu’en sera-til le 17 ou 18 mai ? Nul ne le sait, mais si près du but,
les Agenais se devaient d’adresser un signal fort à leurs
rivaux. Il leur fallait effacer le sentiment négatif d’un
cinquième bloc inachevé. « Pour l’instant, déclara à chaud Mathieu
Blin, nous sommes satisfaits de voir un nouveau visage de notre
équipe. » La victoire est très importante dans le parcours du SUALG
et même si ses contours n’ont pas eu la netteté que certains attendaient, le manager en a tiré des enseignements plutôt rassurants :
« C’est extrêmement positif. C’est une très belle étape de franchie,
un palier de plus dans la capacité à pouvoir gérer les temps forts et
surtout, à ne pas plier sur les périodes faibles. Nous avons tenu trois
séquences à plus de quinze temps de jeu. C’est bon pour le groupe,
comme notre conquête qui a été assez solide. »
Les Agenais se font aussi une fierté d’avoir empêché les Béarnais
de quitter Armandie avec un bonus défensif dans leurs bagages. Ce genre de détail n’est pas anodin à l’approche de rendez-
vous qui seront dans le final à quitte ou double. « Notre défense
à cassé le danger que pouvaient installer les Palois, a surenchéri le manager, et nous sommes très contents de ce comportement
général face à une équipe qui a joué deux finales d’accession. »
DU COMBAT
Au travers de ce match, on a également entrevu les capacités offensives du Sporting avec cependant le regret de n’avoir traduit cette
recherche du mouvement que par un seul essai de Lagarde. Mais,
dans le camp agenais, personne n’était d’humeur à faire la fine
bouche. Alexi Balès, très actif dimanche après-midi, se présenta à
nous pour dire pourquoi la satisfaction était de mise : « Pau est
une grande équipe qui a très peu de défauts. C’était un match de haut
niveau et dans ce genre de confrontation, il faut gagner le bras de
fer. Nous l’avons fait. Nous avons pris du plaisir à tenir le ballon,
c’est notre marque de fabrique. Le match nous l’avons gagné dans l’envie et le combat que nous avons respecté durant quatre-vingts minutes. » Nul ne contredira le demi de mêlée et poisson pilote du
SUALG. La preuve, Agen n’a que rarement été mis en danger. En
attendant qu’ils atteignent le sommet du col, considérons que les
Agenais montent en puissance. ■
PAU LES BÉARNAIS DOIVENT PRENDRE CONFIANCE EN EUX POUR ESPÉRER BIEN FIGURER LORS DES PHASES FINALES.
ONT-ILS LE CARACTÈRE ?
L
a question nous taraude. Elle
se pose aussi, discrètement, en
interne dans le club. La Section
a-t-elle un caractère assez bien
trempé pour aller chercher, audelà des difficultés et de la souffrance, l’objectif qui la fuit depuis deux
ans ? La confrontation avec Agen pouvait
être observée comme un test psychologique.
Une réponse était attendue à laquelle les
Béarnais ont en partie répondue. Rien ne
peut leur être reproché en termes d’engagement, ils ont lutté pour contrarier les en-
treprises agenaises. Sans non plus faire
mal. En revanche, l’expression de leur rugby n’a pas été suffisamment rythmée et
créative pour exprimer le potentiel global.
REBONDIR MAINTENANT
Ce constat n’a pas échappé au coach David
Aucagne : « Nous n’avons pas réussi à déplacer Agen sur les premiers temps de jeu
pour ensuite trouver des intervalles sur des
ballons souvent retardés par les Agenais.
C’est devenu compliqué pour mettre de la vitesse et pour déstabiliser la défense. Les
Agen - Pau
À AGEN - Dimanche 15 heures
7 407 spectateurs.
Arbitre : M. Blasco-Baqué (Midi-Pyrénées).
Évolution du score : 3-0, 10-0, 10-3 (MT) ; 13-3, 13-6,
16-6, 19-6 (score final).
AGEN : 1E Lagarde (24e) ; 1T Lagarde ; 4P Lagarde
(8e, 45e), Francis (76e, 80e).
Cartons jaunes : Demotte (2e), Telefoni (16e), Giraud
(67e).
Non entrés en jeu : 17. Afatia, 20. Darbo.
PAU : 2P Hough (37e), Lescalmel (72e).
Carton jaune : Jacquot (16e).
Non entré en jeu : 20. Monzeglio.
AGEN 15. Lamoulie ; 14. Tagotago, 13. Ludik
(22. Roux 68e), 12. Mazars, 11. Paris ; 10. Lagarde
(21. Francis 63e), 9. Balès ; 7. Erbani, 8. Giraud,
6. Tau (23. Joly 16e-26e, 19. Jooste 32e) ; 5. Valdes
(18. Raunyarawa 55e), 4. Demotte ; 3. Telefoni
19 - 6
(23. Joly 48 ), 2. Narjissi (cap.) (16. Fogarty 9 -11 ,
63e), 1. Cabarry.
e
e
e
PAU 15. Manca ; 14. Niko, 13. Bonnet,
12. Valançon, 11. Taumoepeau ; 10. Hough
(22. Lescalmel 48e), 9. Daubagna (21. Boulogne 55e) ;
7. Bouilhou (cap.) (19. Bernad 57e), 8. J. Domolaïlaï,
6. Barrère (16. Fakalelu 16e-26e) ; 5. Dry (18. Fèvre
52e), 4. Ramsay ; 3. Decamps (23. Charlet 8e-12e, 46e),
2. Bougeois (17. Boundjema 6e-19e, 61e), 1. Jacquot
(16. Fakalelu 61e).
LES ÉTOILES
★★ Lagarde, Valdes, Bales ; J. Domolaïlaï.
★ Narjissi, Paris ; Daubagna, Lescalmel.
L’INFIRMERIE
Agen Néant.
> Colomiers - Agen, dimanche 19 h 30
Pau Néant.
> Pau - Albi, samedi 18 h 30
deux équipes se sont livrées au maximum
et je suis rassuré par rapport à la volonté
des garçons et à leur engagement. La semaine avait été compliquée à gérer et nous
allons voir les joueurs que nous pouvons
récupérer. »
Les Palois le confessent, ils regardent
maintenant dans le rétroviseur. Ils veulent se persuader de l’obligation de rebondir. Et pour cause, autant d’énergie dépensée en pure perte les condamnerait à
voir la finale se jouer sans eux. Un recul
qui serait mal vécu. G. P. ■
Le match
Trop peu d’incertitude
Leur échauffement achevé, les Agenais ont regagné leur vestiaire liés et serrés les uns contre les
autres. Il flottait à cet instant un parfum particulier d’événement. Et cela a fait boum sur la première
mêlée de la 2e minute perdue par le SUA. Trois
remplacements sur saignement dans les neuf premières minutes, il y avait bien combat, surtout au
sol, un peu au détriment du jeu. Paradoxalement,
moins pénétrants, ce sont les Palois qui se sont
créés les deux vraies premières occasions. Sauf
qu’Agen récitait un rugby plus incisif et ses interminables séquences ont fini par déchirer le rideau vert lorsque Lagarde pénétra entre deux défenseurs. La bonne entame béarnaise à la reprise
aurait pu compliquer un peu plus la tâche des
Agenais qui avaient légèrement fléchi, mais la
Section n’a jamais généré d’incertitude par son
jeu. Et c’est bien là que son bât blesse. G. P. ■
Par Philippe SÉVY
es choses étaient
simples au coup
d’envoi. Le perdant
faisait un pas important vers la relégation. Le gagnant
n’avait aucune certitude pour
l’avenir, mais conservait l’espoir du maintien. L’entraîneur
burgien Franck Maréchal pouvait donc souffler après la rencontre : « Nous sommes encore
en vie, même si c’est loin d’être
fini ! »
Ce sommet du bas de tableau a
d’abord été marqué par la crispation. Franck Maréchal constatait après coup : « Nous étions
tendus, nous avions peur de
jouer. » Pourtant, les deux équipes ont montré quelques beaux
brins de talent aussitôt qu’elles oubliaient l’enjeu. L’autre
e n t r a î n e u r l o c a l Yo a n n
Boulanger
remarque :
« Offensivement, nous avons fait
de bonnes choses. Défensivement
aussi, quand les gars ont dû s’accrocher contre des Auscitains
joueurs. »
UN ENTHOUSIASME MAÎTRISÉ
Les Bressans ont ainsi marqué
quatre essais. Ils auraient même
pu décrocher le bonus offensif
dans un final ébouriffant. Les
Gersois marquaient un essai de
p é n a l i t é à l a 7 0 e m i n u t e.
Immédiatement, les locaux s’en
allaient marquer un essai en force
après une pénaltouche. Les
Burgiens résistaient au dernier
rush auscitain et plaçaient un
contre par Maiquez et les trois-
quarts qui échouaient pour un
en-avant. C’en était fait des espoirs de bonus. Franck Maréchal
l’affirme : « Nous n’avons aucun
regret pour le bonus offensif. Nous
avons atteint nos objectifs qui
étaient la victoire et empêcher notre adversaire de prendre un
point. » L’autre entraîneur burgien
Yoann Boulanger explique l’ambiance après cette mission accomplie : « Ça faisait un moment
qu’on n’avait pas gagné. Là, les
gars sont heureux, mais pas euphoriques. »
Les Violets ont mis un terme à
une série de cinq défaites d’affilée. De quoi aborder la dernière ligne droite avec un moral retrouvé comme l’espère le
capitaine Anthony Frénet, auteur
du premier essai des siens :
« Nous étions sur une mauvaise
dynamique. On bossait, mais ça
ne payait pas. Cette victoire va
nous permettre de remobiliser
tout le groupe pour la semaine
d’entraînement. » L’enthousiasme
ne sera pas un allié de trop dans
la lutte finale pour le maintien.
Anthony Frénet confirme : « On
va se battre sur le terrain pour aller chercher les points nécessaires à notre maintien. On va déjà tout faire pour gagner nos
deux matchs à domicile contre
Béziers et Carcassonne. Ensuite,
on ne va pas prétendre qu’on va
aller gagner à Lyon, à Agen ou
à Colomiers alors qu’on est dernier. Mais on va tout donner lors
de ces déplacements pour ramener quelque chose en espérant
avoir un coup de pouce du destin, qui ne nous a pas beaucoup
aidés jusqu’à présent. » ■
Le match
De l’indiscipline
Le capitaine auscitain Luc Bissuel est accablé : « Nous avons encore
payé cher notre indiscipline et notre manque de lucidité ! Les deux cartons jaunes, nous les avons payés à chaque fois de sept points ! »
Pourtant, à la pause, rien n’était encore fait. L’essai de Prat sur un
coup de pied à suivre de Fajardo avait ramené les Gersois au contact (14-13). Dès la reprise, les visiteurs auraient même pu prendre les commandes. Anthony Lagardère constate : « À la reprise, le
drop de Fajardo aurait pu nous permettre de passer en tête. » Mais
la tentative manqua les perches. Luc Bissuel regrette : « Ensuite, nous
nous sommes laissés décrocher petit à petit. » Les locaux inscrivaient deux essais, d’abord par Seymour quand Abadie avait été exclu, puis par Eadie. À 31-13 à l’heure de jeu, la messe était dite.
Les Auscitains s’offrirent un baroud d’honneur sans conséquence.
Luc Bissuel conclut : « Cette défaite est une grosse déception. Nous
avons un pied en Fédérale 1. » Ph. S. ■
Bourg-en-Bresse - Auch
À BOURG-EN-BRESSE Dimanche 15 heures - 7 800 spectateurs.
Arbitre : M. Boyer (Midi-Pyrénées).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3,9-3, 9-6,
14-6, 14-13 (MT) ; 17-13, 24-13, 31-13,
31-20,36-20, 36-25 (score final).
BOURG-EN-BRESSE : 4E Frénet (26e),
Seymour (50e), Eadie (60e), Tokotuu (75e) ;
2T (51e, 61e), 4P (2e, 17e, 19e, 47e) Eadie.
Cartons jaunes : Coste (29e, brutalité),
Buatier (64e, fautes répétées).
AUCH : 3E Prat (37e), de pénalité (67e),
Puletua (80e) ; 2T Briscadieu (38e), Fajardo
(68e) ; 2P Briscadieu (9e, 22e).
Cartons jaunes : Riva (24e, plaquage dangereux), Abadie (48e, brutalité).
BOURG-EN-BRESSE 15. Seymour
(20. Lancelle 79e) ; 14. Mchedlidze,
13. Frénet (cap.), 12. Sharikadze,
11. Cassin (21. Nava 18e) ; 10. Eeadie,
9. Maiquez ; 7. Buatier (22. Grange 74e),
8. Saffy, 6. Witt ; 5. Coste (18. Giraud
57e), 4. Garnier (19. Kalou 66e) ;
3. Harmse (23. Tokotuu 47e), 2. Ulugia
36 - 25
(16. Hutchinson 76 ), 1. Drancourt
(17. Giacoletto 57e).
e
AUCH 15. Prat ; 14. Riva (22. Puletua 61e),
13. Thierry, 12. Lagardère (20. Brethous
50e), 11. Ascarat ; 10. Fajardo,
9. Briscadieu (21. Clarac 62e) ;
7. Elgoyhen, 8. Jenkins (17. Guyon 52e),
6. Medvès (19. Larrieu 61e) ; 5. Lacroix,
4. Boukerou (18. Dargier de Saint-Vaulry
31e) ; 3. Brison (23. Magnan 57e),
2. Bissuel (cap.) (16. Le Guen 46e),
1. Abadie.
LES ÉTOILES
★★★ Saffy, Eadie ; Fajardo.
★★ Buatier, Drancourt, Maiquez.
L’INFIRMERIE
Bourg-en-Bresse Cassin, suspicion de
fracture du nez ; Saffy (épaule droite).
> Lyon - Bourg-en-Bresse, samedi 18 h 30
Auch Boukerou, touché au genou droit.
> Auch - Bourgoin, samedi 18 h 30
16 Pro D2 25e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Colomiers - La Rochelle : 14 - 20
Dax - Carcassonne : 20 - 26
CARCASSONNE L’USC SIGNE UN SUCCÈS PRÉCIEUX APRÈS
UNE SAISON CHAOTIQUE JUSQUE-LÀ. LA FIN DES ENNUIS ?
IL RESTE UNE DERNIÈRE LIGNE DROITE MAIS LES AUDOIS
ONT ACQUIS UNE CERTAINE MAÎTRISE.
UN SUCCÈS
FONDATEUR
S
Par Edmond LATAILLADE
Sireli Bobo échappe à la défense columérine. Auteur du premier essai rochelais, l’ancien Biarrot a sonné la révolte des Maritimes. Photo DDM
LA ROCHELLE SI LA CORRÉLATION ENTRE CONTENU ET RÉSULTAT N’EST PAS PARFAITE, LES MARITIMES N’EN
CONFORTENT PAS MOINS LEUR PLACE DE DAUPHIN DU LEADER LYONNAIS.
VENTS
ET FRISSONS
P
Par Philippe ALARY
ar l’un de ces clins d’œil dont le destin est si friand, une
publication voisine pourtant on ne peut plus sérieuse,
recensait, samedi matin, quatre-vingt-une perles au
boulier des Maritimes. Comme si le fort peu glorieux
épisode carcassonnais, avec la perte de quatre points
sur taps vert, était appelé, par une sorte de justice immanente, a être effacé aussi sec. D’ailleurs, au sein de la délégation
visiteuse, il n’était guère question de la volte-face des autorités
compétentes (?) comme support de préparation. Tout juste Fabien
Fortassin, de loin le plus populaire des membres de l’équipage arborant le pavillon jaune et noir, évoquait « une motivation supplémentaire » à travers le rattrapage des points perdus. « Nous serions venus quand même pour gagner », expliquait posément l’ancien
Montréjeaulais, satisfait du déroulement d’ensemble « d’un match
bien maîtrisé ».
Un objectif atteint à la grande satisfaction, on s’en doute, de
Fabrice Ribeyrolles : « En dépit d’un certain manque d’efficacité qui nous empêche de nous mettre à l’abri, je retiens aussi bien
notre volonté d’entreprendre sur le plan offensif que notre capacité à nous investir sur le registre défensif. Colomiers est une
belle équipe, nous savions que notre tâche ne serait pas facile,
donc faire front comme nous l’avons fait atteste d’une réelle progression. »
Et l’ancien vice-champion de France montferrandais (1994) de
conclure le debriefing en s’estimant « heureux de voir l’équipe
conserver la deuxième place ». Alors, sans surprise, Kévin Gourdon,
un autre brillant transfuge du Massif central, mettait en exergue « l’absence de trou d’air » : « Il faut savoir retenir un résultat quand il est positif. »
« ÉLEVER NOTRE NIVEAU DE JEU »
Et si certaines approximations défensives n’ont échappé à personne, un optimisme de bon aloi n’en régnait pas moins d’un micro à l’autre : « C’est vrai, le menu qui nous attend d’ici la fin du
championnat est copieux, ce sera à nous d’élever notre niveau de
jeu en conséquence, comme chaque week-end », faisait remarquer Patrice Collazo. Reste à savoir ce qu’il adviendra de la susdite affaire carcassonnaise car Vincent Merling, peu avant le
coup d’envoi, avait confié à l’inénarrable Erick Mouget son intention « de ne pas en rester là ». Comme s’il fallait bien plus
qu’un succès à moins de cent kilomètres des remparts audois
pour laver l’affront et faire retomber le vent de la révolte. ■
COLOMIERS LA « GENTILLE COLOMBE » A AUSSI UN BEC ET DES GRIFFES.
ENTRE AMERTUME ET FIERTÉ
S
ans aller jusqu’à parler de malaise ambiant, le silence pesant devant l’entrée du vestiaire en disait sans doute plus long que tout
le reste sur l’état d’esprit de l’encadrement. Fort peu enclins
comme chacun sait - tradition de fair-play
et d’humanisme oblige - à critiquer le corps
arbitral, certains dirigeants réputés placides se refusaient, catégoriquement cette
fois, à accepter « l’inacceptable » pour reprendre l’expression de Pierre Niquet.
Bernard Goutta, lui, avec le recul propre au
Colomiers - La Rochelle
technicien plus ou moins soumis au devoir
de réserve, soulignait « un contenu intéressant doublé d’un état d’esprit exemplaire ».
« NOUS VOULIONS FAIRE LEVER LE PUBLIC »
De même, Philippe Filiatre, avec son sens inné de la métaphore, déplorait « l’issue fatale » : « Nous voulions se faire lever le public
au coup de sifflet final, mais il ne s’est levé
qu’à moitié ! Tant pis, même si le résultat nous
choque comme certains coups de poignards
font mal, nous pouvons être satisfaits de l’engagement, de l’enthousiasme. Si frustration
14 - 20
À COLOMIERS - Samedi 18 h 30 - 4 200 spectateurs.
Arbitre : M. Charabas (Côte basque-Landes).
Évolution du score : 5-0, 5-3, 8-3, 8-8, 8-10 (MT) ;
8-17, 11-17, 11-20, 14-20 (score final).
18. Jacob 64e), 6. Sazy (cap.) ; 5. Cedaro, 4. Grobler ;
3. Clement (23. Atonio mt), 2. Van Vuuren (16. Forbes
mt), 1. Lafoy (17. Corbel 51e).
LA ROCHELLE : 2E Bobo (34e), Fortassin (45e) ; 2T, 2P
(19e, 60e) Fortassin.
LES ÉTOILES
★★★ Botia, Grobler.
★★ Cedaro, Fortassin ; Maurino, Castellina.
★ Bobo ; Kolo’ofaï, Batlle, Saout.
COLOMIERS : 1E Batlle (12e) ; 3P Skrela (23e), Lafforgue
(56e, 63e).
COLOMIERS 15. Saout ; 14. Batlle, 13. Maurino,
12. Bolakoro, 11. Belzunce (20. Perkins 55e) ;
10. Skrela (21. Lafforgue 24e), 9. Culinat
(22. Inigo 73e) ; 7. Puech, 8. Amosa (19. Foucras 68e),
6. Berneau (cap.) ; 5. Kolo’ofaï (18. Mémain 66e),
4. Vivalda (5. Kolo’ofaï 70e-76e) ; 3. Castellina
(23. Delmas 66e), 2. Van der Westhuizen
(16. Rioux 55e), 1. Falatea (17. Dubois 55e).
LA ROCHELLE 15. Cestaro ; 14. Bobo
(21. Berger 77e), 13. Lagarde, 12. Botia (22. Gard 65e),
11. Cler ; 10. Fortassin, 9. Audy ; 7. Wessels
(20. Gourdon 29e), 8. Soucaze (19. Goujon 51e ;
L’INFIRMERIE
Colomiers Sévèrement touché à la pommette (il était
question d’une triple fracture du plancher orbitaire),
David Skrela a été conduit à l’hôpital. Sa saison est terminée. De même, on redoutait une grosse entorse
d’une cheville pour Pierre Belzunce.
> Colomiers - Agen, dimanche 19 h 30
La Rochelle Du fait d’une luxation d’une épaule déjà
fragilisée, Loann Goujon pourrait être écarté des terrains pour de longues semaines. Pour ce qui est de
Johannes Wessels, Patrice Collazo évoquait un simple
K.-O. sans gravité.
> La Rochelle - Narbonne, samedi 19 heures
il y a, elle est liée au seul résultat puisque,
quand on donne du spectacle, il faut aller jusqu’au bout. »
D’une certaine manière, les Columérins ont
infligé un avertissement sans frais à un hôte
passé en mode phase finale. Reste qu’un
autre genre d’avertissement - de couleur
jaune et de forme rectangulaire, si vous saisissez l’allusion - aurait sans doute trouvé
davantage grâce aux yeux d’un staff forcément en attente d’une validation concrète des
temps forts de sa très méritante équipe.
Ph. A. ■
Le match
Le souffle court...
Certes, en termes de conséquences, nul ne comparera l’action d’Armand Batlle à celle d’Abdel
Benazzi il y a dix-neuf ans de cela dans la rizière de Durban. En revanche, tout le monde retiendra que Colomiers, un moment sous la menace d’un décrochage prématuré (neuf points
de retard), a au contraire trouvé les ressources
physiques et mentales pour pousser son hôte
dans ses derniers retranchements. L’appui du
vent, sans doute, même si d’aucuns faisaient remarquer que les vaincus ont marqué plus de
points lors du premier acte disputé face au souff l e d ’ É o l e. C o m m e e n d é b u t d ’ e x e r c i c e
2012-2013, le mur de l’Atlantique n’a donc pas été
franchi mais il est clair que Colomiers poursuit
sa progression. Ph. A. ■
ept points engrangés
dans la même semaine, l’opération
maintien est bien engagée
pour
Carcassonne. Mais
les trois unités récupérées sur
tapis vert face à La Rochelle ne
veulent surtout pas être prises
en compte, tant que l’appel des
Maritimes n’a pas été jugé. « On
se montre prudent, explique
Philippe Guicherd. On fera
comme si on ne les avait pas. » En
tout cas, ce succès obtenu dans
les Landes a été bien amené.
Carcassonne a fait preuve de
sang-froid, de maîtrise, illustré
par le premier essai de François
Tisseau après de longues séquences des avants sur la ligne.
Mais a également développé un
jeu séduisant. Témoin le
deuxième essai, amené par une
échappée de Julien Seron et relayée par le puissant Sanale
Tuilagi. « Il ne faut pas surtout
jouer petit bras, précise Christian
Gajan. Il est important de rester
dans le schéma de jeu qu’on a décidé. On s’appuie sur notre pack
expérimenté. Nos lignes arrières
sont jeunes. On a donné deux essais aux Dacquois mais ensuite,
on s’est bien repris avec notamment, la précision de Gilles
Bosch. »
La victoire dans les Landes s’apprécie à plus d’un titre. Outre
l’opération comptable, elle se
consigne à un moment charnière de la saison. « Ça nous
donne du baume au cœur, continue Christian Gajan. Ce succès vient après la défaite face à
Agen où l’on sort du match sur
un fait de jeu (ballon sorti en
touche et essai accordé au SUA,
N.D.L.R.). Il s’inscrit dans une
dynamique qui nous permettra
de préparer la suite. »
« SAISON GALÈRE »
Le programme justement.
Contrasté avec trois réceptions :
Béziers, Pau et Albi, pour deux
déplacements : Bourgoin et
Bourg-en-Bresse. Ce déplacement dans l’Ain sera-t-il décisif ? Ou, sur le vu de sa prestation sur les bords de l’Adour,
les Audois auront-ils pris de
l’avance ? « Nous ne regardons
pas si loin, assure Philippe
Guicherd. On ne voit pas à long
terme. Mais aujourd’hui, on a
bien maîtrisé le sujet. Et les
joueurs ont fait preuve d’enthousiasme. »
Sur ces bases, Carcassonne va
s’appliquer à bien finir sa saison. « Saison galère », précise
encore Christian Gajan, qui s’est
soldée par sept défaites à domicile. Et seulement deux victoires à l’extérieur. La première
était à Béziers. « Oui mais suivie par un revers chez nous face
à Bourgoin, revient Philippe
Guicherd. On garde cet épisode
en mémoire. »
À l’heure de recevoir des Biterrois
revanchards justement. Ce prochain rendez-vous pourrait alors
marquer un tournant dans le
parcours de Carcassonne. ■
Le match
Dax, mal dans sa tête
En tête à la demi-heure de jeu avec quatorze points d’avance, Dax
a laissé filer une victoire qu’il n’a pu, néanmoins, contester à des
Carcassonnais joueurs et plus complets. Certes, les Landais avaient
inscrit un superbe essai de quatre-vingts mètres sur une relance et
un second plus chanceux sur un coup de pied contré par Rémi
Hugues. Mais leur conquête, amoindrie déjà par les blessés, puis
par la sortie de Mickaël Bert d’entrée de jeu, s’est montrée bien
moins efficace qu’à l’accoutumée. Sept ballons perdus en touche, ceux
conservés peu utilisables, une mêlée moins souveraine, et Carcassonne
en a profité. Un jeu bien léché, une bonne conservation du ballon,
un banc efficace, ont propulsé les Audois vers un succès logique.
Sévères revers à l’extérieur, deuxième défaite à Maurice Boyau
alors que les meilleurs y sont tombés, les dacquois traversent une
période délicate. « C’est un problème psychologique, déclarait Richard
Dourthe. La saison est longue. Et on n’est pas encore maintenus… »
Dax a tout de même de la marge… E.L. ■
Dax - Carcassonne
À DAX - Samedi 18 h 30 - 3 250 spectateurs.
Arbitre : M. Assmus (Canada).
Évolution du score : 3-0, 6-0, 6-3, 13-3,
13-6, 20-6, 20-13, 20-16 (MT) ; 20-19,
20-26 (score final)
CARCASSONNE : 2E Tisseau (33e), Tuilagi
(63e) ; 2T, 4P (9e, 23e, 40e, 49e) G. Bosch.
Carton jaune : Tuilagi (80e, antijeu).
Non entré en jeu : 22. Hikila.
DAX : 2E Laousse-Azpiazu (14e), Hugues
(24e) ; 2T, 2P (3e, 5e) Bourret.
Carton jaune : Boyoud (35e, brutalité).
DAX 15. Laousse-Azpiazu ; 14. Bourret
(22. Ragamate 58e), 13. S. Ternisien,
12. Devade, 11. Ben Letaïef ;
10. Lacoste (21. Justes 65e),
9. Salle-Canne (cap.) (20. Lesparre 65e) ;
7. Adrillon, 8. Ch. Ternisien, 6. Chollon
(23. Arias 38e-44e) ; 5. Van Jaarsveld
(19. Coletta 65e), 4. Bert (18.Vervoort 11e) ;
3. Boyoud (23.Arias 44e-65e),
2. Maignien (16. Béthery 65e), 1. Hugues
(17. Lafon 73e).
20 - 26
CARCASSONNE 15. Gros ; 14. Lazzarotto
(21. Pretorius 58e), 13. Tatupu,
12. Bancroft, 11. Lévèque ; 10. G. Bosch,
9. Raynaud (20. Seron 45e) ; 7. Koffi,
8. Teyssier (19. Tuilagi 45e), 6. Etien (cap) ;
5. Tisseau (18. Guironnet 65e), 4. Roidot ;
3. Kouider (23. Ben Bouhout 54e), 2. Saby
(16. Acquier 50e), 1. Etcheverry (17.
Usarche 50e).
LES ÉTOILES
★★ Tuilagi, G. Bosch, Tatupu ; Adrillon.
★ Koffi, Tisseau, Gros ; Chollon, Devade,
Laousse-Azpiazu
L’INFIRMERIE
Dax Mickaël Bert, qui s’est luxé une
épaule, ne sera pas apte à jouer à Tarbes.
Anthony Salle-Canne (entorse coude),
pourra, en revanche, tenir sa place.
> Tarbes - Dax, samedi 18 h 30
Visiteur Benoit Lazzarotto, qui s’est ressenti d’un léger coup à la cuisse, pourra
être du groupe le week-end prochain.
> Carcassonne - Béziers, samedi 18 h 30
Pro D2 25e journée 17
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Aurillac - Tarbes : 27 - 18
Narbonne - Albi : 40 - 19
NARBONNE AVEC CETTE VICTOIRE BONIFIÉE FACE À DES
ALBIGEOIS QUI ONT TENTÉ DE RÉSISTER UNE MI-TEMPS, LES
AUDOIS ONT FAIT UN GRAND PAS VERS LA QUALIFICATION.
PROCHE
DES DEMIS
L
10e minute : le troisième ligne aurillacois, Utu Maninoa raffûte Lucas Pointud, transperce la défense tarbaise et aplatit le premier essai
du match. Une victoire méritée pour les Cantaliens qui entendent bien prendre et donner du plaisir jusqu’à la fin. Photo Jean-Michel Peyral
AURILLAC APRÈS S’ÊTRE FROTTÉS AUX PANZERS DE LA DIVISION, LES CANTALIENS VIENNENT DE RENOUER AVEC
LA VICTOIRE FACE À L’UN DES CANDIDATS AU TOP 5. UN SUCCÈS PLEIN DE PROMESSES !
Y’A LE PRINTEMPS
QUI CHANTE…
L
Par Thierry JOUVENTE
e staff et les joueurs Aurillacois avaient bien préparé leur affaire. En effet, en choisissant de laisser, lors de leur déplacement à Lyon, plus de la moitié de leurs forces vives se régénérer au pied du
« cantou », les coachs auvergnats n’avaient pas caché que leurs priorités du moment tendaient plutôt vers les rencontres à domicile en général et vers la réception de Tarbes en particulier. Un peu comme un rendez-vous
chez l’ophtalmologue pris huit mois à l’avance qu’on aurait
tendance à oublier mais que les locaux avaient, eux, marqué d’une
pierre blanche. Bref, un vent d’honneur soufflait sur Jean-Alric
au coup d’envoi. Et, il faut dire que les trois mille supporters,
qui avaient bravé les caprices d’Eole, allaient être rapidement
rassurés. Possession aurillacoise, remontées du fond de court
cantaliennes et réalisations auvergnates, en une demi-heure les
hommes de Jérémy Davidson avaient fait le boulot.
PRESSION ARTÉRIELLE REMONTÉE
Oh bien sûr, les pieds de l’ouvreur tarbais ont bien tenté de
maintenir un semblant de suspense, mais la mainmise des Rouge
et Bleu dessinait déjà les contours d’un deuxième acte que les
recevants allaient disputer le vent dans les fesses. « À part nos
petits problèmes en fin de première période rencontrés en mêlée
fermée, on peut dire que nous n’avons pas connu de réels soucis pour
l’emporter, lâchait juste avant la douche Thierry Peuchlestrade,
l’alter ego du géant vert aurillacois. On l’a emporté avec la manière. Les gars ont su s’adapter au vent et ont joué intelligemment.
À la pause, le score de parité ne reflétait pas notre domination
mais nous n’étions pas inquiets même si tout restait possible pour
Tarbes. Finalement, on peut regretter ce point de bonus offensif
qui nous a tendu les bras dans les cinq dernières minutes mais
que nous n’avons pas su aller chercher. Mais bon, cette victoire
prouve que depuis un mois nous sommes sur une bonne dynamique. » En effet, avec le retour de meilleures conditions de jeu
les Aurillacois semblent avoir retrouvé quelques automatismes
et les lancements de jeu qui vont avec. Le souffle de jeunisme incorporé dans le groupe semble aussi avoir fait remonter la pression artérielle d’un collectif essoufflé au cœur de l’hiver. Libéré
de toute pression, si ce n’est celle de préparer la saison prochaine, l’ensemble du club centenaire entend bien prendre et donner du plaisir jusqu’au mois de mai prochain. Et des matchs de
ce tonneau, on en redemande ! ■
TARBES VENUS AVEC DES AMBITIONS, LES TARBAIS NE SONT JAMAIS RENTRÉS DANS LA PARTIE.
DES BIGOURDANS SANS RESSORT
L
es Tarbais traînaient-ils encore
dans leurs chaussettes les efforts déployés le week-end précédent pour battre Narbonne
ou alors les Aurillacois avaientils monté trop haut le curseur
de l’agressivité ? Toujours est-il qu’on n’a pas
reconnu, à quelques jours d’intervalles, une
phalange pyrénéenne ayant tout désossé
sur son passage face aux Audois. En se re-
Aurillac - Tarbes
À AURILLAC - Samedi 18 h 30
3 000 spectateurs.
Arbitre : M. Descottes (Drôme-Ardèche).
Évolution du score : 7-0, 7-3, 12-3, 12-6, 12-9,
12-12 (MT) ; 15-12, 18-12, 18-15, 21-15, 24-15,
24-18, 27-18 (score final).
AURILLAC : 2E Maninoa (10e), Tokula (27e) ; 1T (10e),
5P (45e, 51e, 55e, 66e, 74e) Petitjean.
Carton jaune : Fournier (39e).
Non entré en jeu : 20. Adriaanse.
TARBES : 6P Moeke (14e, 30e, 36e, 40e, 53e, 70e).
Cartons jaunes : Delaï (15e), B. Chevtchenko (25e).
AURILLAC 15. McPhee ; 14. Valentin
(22. Simpson 61e), 13. Yobo, 12. Kemp (cap.)
(21. Cassan 75e), 11. Tokula ; 10. Petitjean ;
9. Boisset ; 7. Roussel, 8. Maninoa, 6. Maïtuku
(17. Escur 47e-50e, 19. Lescure 61e) ;
5. Datunashvili, 4. Hayes (18. Maréchal 61e) ;
3. Taukeiaho (23. Seuteni 76e), 2. Catanzano
(16. Pélissié 71e), 1. Fournier (17. Escur 61e).
trouvant par deux fois dans son en-but en
trente minutes de jeu, la pourtant très hermétique défense bigourdane avait déjà compromis les chances d’un hypothétique succès. « Ce soir, nous avons fait une très mauvaise
première mi-temps, analyse Pierre-Henry
Broncan. Tout y est passé. Plaquages manqués, indiscipline, fautes de mains, seule notre mêlée nous a permis d’exister et de scorer sur pénalités. Pour autant, tout n’est pas
27 - 18
TARBES 15. Laharrague (22. Domec 64e) ;
14. Delai, 13. Siale (20. Iribaren 64e), 12. Veau,
11. Lilo ; 10. Moeke, 9. B. Chevtchenko
(18. Bernard 75e) ; 7. Fono, 8. Bézian,
6. Chkhaidze (19. Collet 30e) ; 5. I. Domolaïlaï
(cap.) (21. Nemsadze 46e) ; 4. Basauri ; 3. Garcia
(23. Maumus 64e), 2. Grobler (17. Casals 56e),
1. Pointud (16. Muzzio 56e).
LES ÉTOILES
★★★ Maïtuku.
★★ Maninoa, Tokula ; Moeke, Delai.
★ Taukeiaho, Yobo, Petitjean ; Garcia, Bézian.
L’INFIRMERIE
Aurillac Rien à signaler
> Mont-de-Marsan - Aurillac, samedi 18 h 30
Tarbes On craignait une fracture du nez pour le
flanker Giorgi Chkhaidze.
> Tarbes - Dax, samedi 18 h 30
à jeter car on ne perd pas de points quand
on perd à l’extérieur. Désormais, on va se
tourner rapidement vers la réception de Dax
qui vient de s’incliner chez lui contre
Carcassonne et qui voudra se racheter. On
va donc se préparer du mieux possible, même
si on sait qu’avec cette défaite à Aurillac, le top 5
s’éloigne un peu plus. » Un peu comme si le
ressort venait de se distendre voire de se
casser. Th. J. ■
Le match
Sans l’ombre d’un doute
En mettant rapidement leurs mitaines sur le
cuir, les Aurillacois n’auront jamais véritablement
tremblé pour vendre la peau de l’ours tarbais.
En effet, indisciplinés puis ballotés par l’alternance, large-large et retours dans le fermé, les
Pyrénéens ont sans cesse cherché l’air. Un oxygène d’ailleurs raréfié par les deux essais cantaliens inscrits avant la demi-heure. Ensuite,
malgré une volonté évidente des partenaires
de Jakobus Kemp dans leur quête du point de
bonus offensif, c’est bien le duel des buteurs
Petitjean-Moeke qui aura finalement affolé un
planchot aux ampoules devenues aussi fatiguées que les guiboles visiteuses. Ainsi, malgré le sans-faute de l’ouvreur bigourdan, c’est
en toute logique que les Cantaliens ont raflé la
mise. Pour des Tarbais qui repartent bredouilles,
les affaires se compliquent. Th. J. ■
Par Robert FAGES
es Narbonnais restent toujours invaincus sur leur terrain. Cette fois-ci,
c’est Albi qui en a
fait les frais et qui
est reparti avec 40 points dans
la musette. Encore un gros score
réalisé par les Audois qui empochent une nouvelle fois le
point du bonus offensif arraché in extremis à la dernière
seconde de la rencontre. Cinq
points de plus au compteur des
hommes de Justin Harrison et
Chris Withaker qui confortent
leur place dans le Top 5 et préservent ainsi toutes leurs chances de participer à une demifinale. Bien que le coach orange
et noir refuse toujours d’évoquer l’avenir, peut-être par superstition, préférant répondre,
à chaque fois qu’on lui pose la
question, « on prend les matchs
les uns après les autres », les
Septimaniens s’affirment de
plus en plus comme des prétendants sérieux à la qualification. Samedi, face à des
Albigeois qui étaient venus à
Narbonne en quête d’un exploit, les Audois, après leur coup
d’arrêt subi il y a une semaine
à Tarbes, ont très bien réagi en
se montrant efficaces, même si
la victoire fut longue à se dessiner au terme d’un match très
engagé de part et d’autre. C’est
le troisième succès consécutif
bonifié des Narbonnais sur leur
terrain le septième enregistré
depuis le début de la saison.
Reste que ce match contre Albi
a quand même été l’un des plus
compliqué à négocier sur leur
terrain par des Narbonnais qui
ont rencontré quelques difficultés au cours de la première
période.
CONTRÉS EN TOUCHE
Dans le couloir des vestiaires,
le pilier Benoît Zanon reconnaissait que ça ne fut pas facile : « Les Albigeois ont été pénibles sur les rucks en nous
ralentissant pas mal de ballons.
En touche, on a été contrés. C’est
notre point noir sur ce match,
comme la semaine dernière à
Tarbes. Ce sont de petits détails
à gommer pour que notre jeu
marche encore mieux. On s’est
vidé pour attraper ce point de
bonus offensif à la fin. On a su
être patient et on n’est pas tombé dans leur jeu, leurs chamailleries. On ne prend pas de carton
jaune. C’est très positif. On a fait
preuve de sang-froid et on n’a
pas craqué. Il faut continuer. »
Des propos partagés par le jeune
arrière Vincent Rattez : « Ça a été
un match difficile. On est tombé
sur une équipe d’Albi qui n’a pas
trop déployé de jeu en première
période. Ça a joué petit bras. On
a été perturbé en touche. À la mitemps on avait sept points
d’avance. En seconde période,
on ne s’est pas affolé. On a essayé
de développer un peu plus notre
jeu. La conquête était beaucoup
mieux. Ça nous a aidés. On n’a
rien lâché. Le groupe a été solidaire. » Samedi, Narbonne se
déplace chez le deuxième du
classement, La Rochelle. Un
gros match en perspective. ■
Le match
L’honneur albigeois
Les Albigeois qui tout au long du match se sont montrés courageux,
accrocheurs, tenaces, ont bien failli priver les Narbonnais du point de
bonus offensif avec cet essai marqué à trois minutes de la fin du
match par Jérôme Mondoulet. Mais c’était mal connaître les Audois
qui n’ont rien lâché jusqu’à la fin. Juste après la sirène, ils envoyaient
Josh Valentine marquer l’essai de la différence pour empocher in
extremis les cinq points d’une victoire bonifiée. De quoi mettre en colère l’entraîneur du SC Albi, Henry Broncan : « Je n’ai rien à dire sur
l’implication des joueurs, que ce soit au niveau de l’engagement ou au
niveau de la défense. Ils ont donné le maximum d’eux-mêmes. Je regrette ce dernier essai concédé à Narbonne. C’est la cinquième ou
sixième fois depuis le début de la saison, qu’on choisit de lancer une
attaque suicide dans nos 22 mètres. Ça ne sert à rien. En jouant comme
ça, je ne sais plus le nombre d’essais qu’on a pris depuis le début de la
compétition et on continue à le faire. Je ne l’accepte pas. C’est une question d’honneur. 33 à 19, ça aurait été mieux que 40 à 19. » R. F. ■
Narbonne - Albi
À NARBONNE - Samedi 18 h 30
6 000 spectateurs.
Arbitre : M. Mallet (Bourgogne).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 3-6, 6-6, 6-9,
9-9, 16-9 (MT) ; 16-12, 23-12, 26-12, 33-12,
33-19, 40-12 (score final).
NARBONNE : 4E Wright (35e), Lima (53e) Uva
(70e), Valentine (80e) ; 4T, 3P (6e, 21e, 30e, 64e)
Halangahu.
ALBI : 1E J. Mondoulet (77e) ; 1T Marques ;
4P Peluchon (9e, 14e, 26e, 50e).
Carton jaune : Visensang (29e).
NARBONNE 15. Rattez (21. Jasmin 77e) ;
14. Navakadrieta, 13. Grammatico
(22. T. Smith 32e), 12. Lima, 11. Fekitoa
(21. Jasmin 57e-61e) ; 10. Halangahu
(20. Rouet 72e), 9. Valentine ; 7. J. Jenkins,
8. Herjean (19. Malet 53e), 6. Beaux ;
5. Aurignac (18. Uva 60e), 4. Strauss ;
3. Wright (23. Zanon 57e), 2. Vuli (16. Algisi
69e), 1. Petit (cap.) (17. Fichten 48e).
ALBI 15. Peluchon (21. Marques 65e);
40 - 12
14. Rokoduru, 13. Vialelle,
12. Barthélémy, 11. Todua ; 10. Bouillon
(22. Hecker 63e), 9. Chateauraynaud ;
7. Calas, 8. Raynaud (cap.) (20. Lane 57e),
6. Visensang (10. L. Mondoulet 68e) ;
5. M. André, 4. Corréa (18. J. Mondoulet
53e) ; 3. Gau (23. Hamadache mt),
2. Ponnau (16. Merancienne 71e),
1. Dedieu (17. Frize 71e).
LES ÉTOILES
★★★ Halangahu.
★★ Lima, Valentine, Strauss, Wright ;
J. Mondoulet, Ponnau.
★ Herjean, Aurignac, Vuli ; Corréa, M. André.
L’INFIRMERIE
Narbonne Fabien Grammatico (lésion au
mollet gauche) et Etienne Herjean (disjonction chondro costale)
> La Rochelle - Narbonne, samedi 19 heures
Albi Mathieu Peluchon et Sylvain Bouillon
(claquages), Julien Raynaud souffre d’une
douleur à un tendon de l’épaule gauche
> Pau - Albi, samedi 18 h 30
18 Pro D2 25e journée
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Bourgoin - Lyon : 34 - 33
Béziers - Mont-de-Marsan :
25 - 20
FRANÇOIS RAMONEDA - TROISIÈME LIGNE DE
BÉZIERS À L’IMAGE DE SON FLANKER, L’ASBH, QUASI
MAINTENUE, POURSUIT SA MONTÉE EN PUISSANCE.
« RAMO »
EST LÀ
H
«
Camille Levast, auteur d’un bel essai, a signé sa dernière apparition sur la pelouse de Pierre-Rajon. Dès ce lundi, le joueur changera de casquette et passera de capitaine exemplaire à directeur sportif de l’équipe professionnelle. Photo Hervé Coste
BOURGOIN AYANT CONCÉDÉ JUSQU’À SEIZE POINTS DE RETARD SUR LE LEADER, BOURGOIN A SU RENVERSER LA
SITUATION PAR SON ESPRIT D’ENTREPRISE. QUEL MATCH !
LEVAST, MIGNOT :
ADIEUX RÉUSSIS
L
Par Francis LARRIBE
aurent Mignot, l’entraîneur en chef, et Camille Levast,
le capitaine, avaient décidé que ce Bourgoin-Lyon, le
derby du Lyonnais, serait leur adieu aux armes deux mois
avant la fin de la saison. Parce que les deux sont appelés à d’autres tâches. Les deux vont prendre de la hauteur et donc du recul par rapport au terrain. Le premier
en devenant directeur du secteur sportif du CSBJ, association et SAS
incluses, et directeur du centre de formation. Le second pour occuper le poste de directeur sportif de l’équipe professionnelle. À
partir de ce lundi 31 mars, Laurent Mignot, ne sera plus au quotidien à superviser les entraînements en bord de touche. À partir
de ce lundi, Camille Levast ne sera plus à s’entraîner avec ses partenaires, même s’il a dit se « mettre à la disposition des entraîneurs
si besoin était. » Les deux hommes ne pouvaient imaginer adieux
mieux réussis. En battant le Lou à la dernière minute au terme
d’un match de très haut niveau technique et à multiples rebondissements, le CSBJ leur a offert une sortie triomphale.
« Pour ce derby on a eu droit à un superbe scénario, dit Camille
Levast, celui qu’il faut désormais appeler l’ex-capitaine. Un scénario qui se termine bien pour nous. Les gars ont envie de se déchirer
pour ce maillot ciel et grenat. Ils respectent ce qu’on leur dit, ils respectent le partenaire. Je leur tire mon chapeau. Le Lou a eu une réus-
site insolente au début du match. Nous, nous avons été fébriles en
défense. On prend un jaune, ça nous complique la vie. Mais nous
avons su réagir. À la mi-temps, il y a eu des mots forts, des mots
durs. Mais ils ont été bien interprétés par le groupe, le message est
bien passé. »
LA BERJALLIE TOUJOURS VIVANTE
Et comment ! Laurent Mignot, dont c’était la dernière conférence
de presse en tant qu’entraîneur en chef, l’homme qui a élevé via
le centre de formation les jeunes de l’équipe aux valeurs de la
Berjallie - (ils étaient neuf au coup d’envoi du match contre le Lou
dont toute la ligne de trois-quarts)- pouvait se retirer satisfait du
comportement du groupe berjallien. « L’équipe n’a pas gagné pour
Mignot ou Levast. Elle a gagné pour elle-même, elle a fait un beau cadeau au public. Elle s’est fait un beau cadeau. J’espère que ce match
sera non pas l’aboutissement d’une aventure, mais le point de départ d’une autre. »
En effet, on ne peut pas dissocier ce succès de prestige sur le Lou,
le voisin qui sera dans le Top 14 d’ici trois semaines, de la mise en
place par Martial Manier, de la SAS CSBJ Rugby. Après une telle
victoire les trois cents membre de « So CSBJ », la structure qui fédére les « socios » berjalliens et qui a déjà récolté 75 000 euros,
devraient être rejoints par de nombreux autres. Avec ce succès,
on a la preuve que la Berjallie est toujours bien vivante. ■
LYON LA MARCHE VERS LE TOP 14 A ÉTÉ STOPPÉE À BOURGOIN. RALENTISSEMENT OU ARRÊT PROLONGÉ ?
FIN DE SÉRIE
L
e Lou ne connaissait plus le
goût amer de la défaite depuis
son déplacement à Narbonne
le 19 janvier (6-22). Depuis, il
alignait les victoires et rien ni
personne ne pouvaient l’arrêter. Sept matchs, sept victoires. Le Lou
avait traversé Albi, Pau, Béziers, Mont-deMarsan, Colomiers, Auch, Aurillac, sans
marquer le stop. Le trajet semblait pouvoir se poursuivre à Bourgoin. Il n’en fut
rien. Le Lou a perdu et a retrouvé deux
mois et demi plus tard à Rajon, chez son
voisin et meilleur ennemi, Bourgoin, ce
Bourgoin - Lyon
À BOURGOIN - Samedi 17 h 30 - 8 500 spectateurs.
Arbitre : M. Chalon (Limousin).
Évolution du score : 0-7, 0-14, 3-14, 3-19, 10-19,
10-26 (MT) ; 17-26, 17-33, 24-33, 31-33, 34-33.
BOURGOIN : 4E Levast (30e), Moinot (48e), Bouet (61e),
Guillot (73e) ; 4T, 1P (79e), 1DG (25e) Gondrand.
Carton jaune : Mignot (34e).
Non entrés en jeu : 20. Recordier, 21. Faure, 22. Denêtre.
LYON : 5E Ratuvou (6e, 26e), Lynn (11e, 40e), Sukanaveita
(52e) ; 4T Munro (6e, 11e, 40e, 52e).
Cartons jaunes : Tu’ineau (30e).
Non entré en jeu : 20. Vergallo, 21. Regard.
BOURGOIN 15. Moinot ; 14. Bouet, 13. Mignot,
12. Perrin, 11. Viallet ; 10. Gondrand, 9. Da
Silva ; 7. Barrière (19. T. Cotte 58e), 8. Levast
(cap.), 6. Guillot ; 5. Adamou, 4. L. Cotte
(18. Louchard 10e) ; 3. Spachuk (23. Pelo 53e),
2. Khribache (17. Janaudy 61e), 1. Resseguier
(16. Gicollet 49e).
goût de la défaite. Un goût plus âcre que jamais puisque le Lou a pu penser jusqu’à
l’heure de jeu que le promu était une proie
bien tendre pour lui en menant de seize
points, puisqu’il le croqua d’une seule bouchée avalée en vingt-six minutes, le temps
de lui marquer trois essais et de croire à un
festin qui aurait pris la forme d’une victoire
bonifiée.
Hélas, pour le Lou, il tomba sur un os, l’os
berjallien sublimé par le public de Rajon
que connaissent pourtant bien et Sébastien
Chabal et Lionel Nallet, le capitaine, qui lui
faisaient leurs adieux à l’occasion de ce
34 - 33
LYON 15. Bosviel (22. Ambaka 69e) ; 14. Romanet,
13. Lynn, 12. Sukanaveita, 11. Ratuvou ;
10. Munro, 9. Januarie ; 7. Kolelishvili (19. N’Zi
54e), 8. Chabal, 6. Leguizamon ; 5. Nallet (cap.),
4. Tu’ineau (18. Sousa 68e) ; 3. Roux (23. Mavinga
53e), 2. Bonrepeaux (16. Colliat 54e), 1. Fiard
(17. Du Preez 53e).
LES ÉTOILES
★★★ Moinot, Gondrand ; Chabal, Lynn.
★★ Khribache, Spachuk ; Kolelishvili, Munro.
★ Bouet, Levast ; Nallet.
L’INFIRMERIE
Bourgoin Léandre Cotte est touché à une épaule
drotie.
> Auch - Bourgoin, samedi 18 h 30
Lyon Franck Romanet s’est donné un coup
à un poignet.
> Lyon - Bourg-en-Bresse, samedi 18 h 30.
match. « Comment peux-t-on perdre un match
comme ça ? s’interrogeait le capitaine. Il suffit de regarder notre deuxième mi-temps. On
arrête de jouer, on devient une équipe basique. »
L’unanimité des analyses de cette défaite
se faisait autour de la qualité de Bourgoin.
Tim Lane, le manager, était le premier à relever ce point. « Non, nous n’avons pas manqué de carburant dans les vingt dernières minutes, Bourgoin a fait le match de sa vie contre
nous. Un match énorme. À mon avis c’est le
meilleur match de D2 de la saison ! La défaite est une déception. Mais ce n’est pas la fin
du monde. Le Lou est toujours premier. » F. L. ■
Le match
Final renversant
On se souviendra longtemps des adieux de Nallet
et Chabal, les Lyonnais ; et de Levast, le Berjallien
au stade Pierre-Rajon. On s’en souviendra car ils
ont donné lieu à un match de très haut niveau,
du niveau Top 14 sûrement ! Quel match ! Quelle
entame des Lyonnais qui tenaient le bonus offensif après 26 minutes de jeu (essais de Ratuvou
aux 6e et 26e et de Lynn à la 11e), qui le tenaient encore à l’heure de jeu (essais de Lynn à la 40e et
de Sukanaveita à la 52e) et possédaient encore
seize points d’avance (17-33). Mais quel final des
Berjalliens qui dans les vingt dernières minutes
surent revenir au score par deux essais de Bouet
(61e) et Guillot (74e) avant que Gondrand ne porte
le coup de grâce au leader d’une pénalité sur la ligne des 22 mètres dans la dernière minute d’un
match joué dans un stade Rajon débordant de
public et de passion. Quel match ! F. L. ■
Par Julien LOUIS
eureusement
qu’il n’y a pas
dix mètres de
plus à parcourir, sinon, l’issue n’aurait
probablement pas été la même. » Et
avec dix minutes de plus à jouer,
Béziers n’aurait peut-être pas
non plus pu résister à la révolte
montoise… Dans un sourire,
François Ramoneda raconte sa
course folle qui le mena vers sa
première réalisation de la saison
(59e). À la récupération d’un ballon de turnover aux quarante mètres adverses, le numéro 7 plaçait une redoutable accélération.
À quelques mètres de l’en-but, il
ralentissait, cherchait un soutien
extérieur, avant de résister au retour de l’arrière d’un raffût. Un
raid en solitaire, un symbole sur
bien des plans. Lui, le plus ancien des Biterrois présents au
coup d’envoi samedi, au club depuis onze ans, offrait l’essai « du
maintien » à son équipe : « Et même
si c’est vrai que notre succès se
joue à cinq points à la fin et donc,
que mon essai a son importance, je
préfère retenir cette nouvelle prestation collective aboutie. Béziers
n’est pas encore mathématiquement maintenu, mais nous avons un
pied et demi en Pro D2 », poursuit-il.
OFFENSIVEMENT VÔTRE
Avec seize points d’avance sur le
premier relégable à cinq journées de la fin, les protégés du duo
Hamacek-Edmonds avouaient
dans leur majorité avoir le sentiment d’être sauvés. À l’image
de sa formation, le troisième ligne de 27 ans (en contrat jusqu’en 2015) est en grande forme
d e p u i s p l u s d ’u n m o i s.
« Ressuscité », après une année
entachée de blessures : « J’ai eu besoin de me remettre en question à
l’intersaison, d’effectuer un gros
travail de fond pour perdre du poids
et retrouver des sensations. Nous
avons aussi mis l’accent sur la circulation offensive depuis plusieurs
semaines et le fait qu’on soit tous
plus efficaces dans notre zone, me
permet de mieux m’exprimer, d’étoffer mon jeu. »
Cette équipe, louée pour sa solidarité et sa défense, a changé de
dimension. Sa première mi-temps
face à Mont-de-Marsan est révélatrice de son rugby décomplexé,
enfin structuré. De l’axe aux largeurs, les Rouge et Bleu ont trouvé du liant et du pragmatisme,
grâce à la botte de Fournil (20
points inscrits). Derrière un pack
qui a excellé en conquête samedi (100 % en touche et cinq pénalités obtenues en mêlée). Béziers
se rapproche donc de son niveau
optimal au meilleur des moments.
Mais le risque de finir cette saison
en roue libre n’est-il pas grand ? :
« Non, car la subtilité de notre
équipe est de travailler dans une
ambiance décontractée, tout en sachant faire la part des choses. De
ce fait, je pense qu’on va continuer
sur cette voie. Surtout qu’il nous
reste deux derbys à disputer », conclut-il. Dont un déplacement à
Carcassonne samedi, cher à
« François le Biterrois ». ■
Le match
le double visage montois
Les Montois ont inscrit deux essais de plus que les Biterrois, ont
remporté le second acte (12-7), et doivent pourtant se contenter du
bonus défensif : « Pour gagner à l’extérieur, il faut être appliqués sur
la conquête et la discipline, là où nous avons failli en première mitemps. On prend dix-huit points de pénalité et nous perdons de nombreux ballons en touche », résume Julien Tastet. Moins présents dans
les rucks où ils contestaient initialement tous les ballons, les visiteurs retrouvés, inscrivaient deux essais tout en puissance en deuxième
période, dont un de pénalité derrière mêlée. Un paradoxe. « Nous
aurions du insister plus tôt dans l’axe avec du jeu d’avants et des ballons portés », poursuit-il. Mont-de-Marsan, qui n’a désormais plus
grand-chose à espérer, souhaite tout de même finir la saison en beauté : « Nous avons l’envie de glaner le maximum de succès pour décrocher une place plus honorable. […] On va recevoir samedi Aurillac, où
nous avions pris quarante points à l’aller. J’espère que tout le monde s’en
souvient ! » J. L. ■
Béziers - Mont-de-Marsan
À BÉZIERS - Samedi 18 h 30
5 109 spectateurs.
Arbitre : M. Millotte (Ile-de-France).
Évolution du score : 3-0, 3-3, 6-3, 9-3, 12-3,
15-3, 15-8, 18-8 (MT) ; 25-8, 25-13, 25-20.
BÉZIERS : 1E Ramoneda (59e) ; 1T, 6P (5e, 17e,
21e, 25e, 32e, 39e) Fournil.
Cartons jaunes : Peyras-Loustalet (27e),
Maamry (33e), Manoa (61e).
MONT-DE-MARSAN : 3E Cabannes (33e),
Caudullo (63e), de pénalité (77e) ; 1T Claverie
(77e) ; 1P Dut (9e).
Cartons jaunes : Giudicelli (24e), Ormaechea
(66e).
BÉZIERS 15. Peyras-Loustalet (cap.) ;
14. Max (21. Malié 56e), 13. Vakacegu
(20. Suchier 67e), 12. Puyo, 11. Gmir ;
10. Fournil, 9. Chaput ; 7. Ramoneda
(22. Massot 64e), 8. Carmignani
(19. Manoa 53e), 6. Zouhair ; 5. Maamry,
4. Toevalu (18. Caillet 53e) ; 3. Aho
(23. Boughamni 67e ; Fernandes Moreira
78e), 2. Levi (16. Ardiaca 77e),
1. Fernandes Moreira (17. Sheklashvili
56e).
25 - 20
MONT-DE-MARSAN 15. Dubié ;
14. Cabannes (22. Vunisa 54e), 13. Leota,
12. Mirande (21. Price 66e), 11. Salawa ;
10. Dut (20. Claverie 67e), 9. Pic ;
7. Brethous (Fiorini 67e-77e), 8. Taulanga
(23. Ormaechea 28e-34e), 6. Tastet (18. Bost
61e) ; 5. Lewaravu (19. Lemalu 66e),
4. Liebenberg ; 3. Giudicelli
(23. S. Ormaechea 46e), 2. Blanchard (cap.)
(16. Caudullo 46e), 1. Fiorini (17. Rameau
46e).
LES ÉTOILES
★★★ Fournil
★★ Ramoneda, Gmir ; Taulanga
★ Aho, Fernandes Moreira, Zouhair,
Vakacegu ; Cabannes, Caudullo, Tastet
L’INFIRMERIE
Béziers Remplacé onze minutes après son
entrée, Mohamed Boughamni souffre d’une
contusion à une épaule. Rien de grave.
> Carcassonne - Béziers, samedi 18 h 30
Mont-de-Marsan Plusieurs hématomes à
relever, mais aucun blessé grave à signaler
dans les rangs montois.
> Mont-de-Marsan - Aurillac, samedi 18 h 30
19
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Ovalie Fédérale 2 - 17e journée
Poule 1
Auxerre
Beaune
Auxerre (d) - Beaune
Compiègne (d) - Domont
Drancy - Rouen (o)
Paris UC - Gennevilliers
Strasbourg (o) - Arras
Classement
1. Strasbourg
2. Rouen
3. Beaune
4. Gennevilliers
5. Compiègne
6. Paris UC
7. Arras
8. Domont
9. Drancy
10. Auxerre
Pts
64
63
57
42
38
34
33
30
26
22
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
14
13
13
9
8
7
6
6
5
4
N.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
P.
3
4
4
8
9
10
11
11
12
13
Drancy
Rouen
21
25
À AUXERRE (Patrick Martin)
Dimanche 15 heures - Beaune bat
Auxerre 25-21 (7-10).
Arbitre : M. Mulot (IDF).
À COMPIÈGNE (Bruno Piazza)
Dimanche 15 heures - Domont bat
Compiègne 31-29 (20-16). Arbitre :
M. Valençon (LY).
Bo
6
8
3
2
1
2
2
1
0
0
Beaune : 3E de Lucet (39e),
Y. Takouachet (79e), Tetu (80e + 2) ;
2T (39e, 79e), 2P (47e, 62e) Artero.
Auxerre : 2E Pires Cabral (29e),
Tchelidze (43e) ; 1T, 3P (33e, 67e 74e)
Champeau. Carton blanc : Zamengo
(63e).
Domont : 3E Mtcheolishvili (20e),
Vaultier (24e, 73e) ; 2T (20e, 24e), 2P
(14e, 25e), 2DG (49e, 80e+4) Roland.
Compiègne : 3E Carlier (31e), Martin
(35e), M. Tomas (70e) ; 1T (70e), 4P (2e,
10e, 47e, 80e+2) Drahonnet. Carton
blanc : Domont, Goncalves (47e).
LES MEILLEURS À Beaune, Imani, Lucet
et Lachaud ; à Auxerre, Sordia, Dhuin et
Lonsadze.
LES MEILLEURS À Domont, Stady, Roland,
Goncalves, Vaultier, Tobin ; à
Compiègne, Jeffrey, Frion, Hubatz, Martin,
Carrara.
Paris UC
Gennevillies
Strasbourg
Arras
Bd
2
3
2
4
5
4
7
5
6
6
À DRANCY (Laurent Plot)
Dimanche 15 heures - Rouen bat
Drancy 36-6 (22-3) - Arbitre :
M. Despoix (AL).
Rouen : 5E Hordila (12e), Carne (15e),
Kamato (28e), Mercer (60e), Cozens
(79e) ; 4T (12e, 28e, 60e, 79e), 1P (6e)
Cozens. Carton blanc : Meunier (60e).
Cartons jaunes : Carne (34e), Labitte
(44e). Drancy : 2P Hermann (35e, 48e).
Carton Blanc : Lahouni. Carton jaune :
Berrou (44e).
22
11
À PARIS (Patrick Eyer) - Dimanche 15
heures - Paris UC bat Gennevelliers
22-11 (9-3). Arbitre : M. Bouchet (FL).
Paris UC : 1E Perfettini (46e) ; 1T, 5P
(12e, 35e, 40e, 42e, 78e) Bouthier. Cartons
jaunes : Audifrren (48e).
Gennevilliers : 1E Akarmoudi (60e) ; 2P
Carbonnier (30e, 55e). Cartons jaunes :
Rippoll (60e), Attal (52e).
LES MEILLEURS À Paris UC, Verrier,
Doustalet, Bouthier, Trinh-Duc ; à
Gennevilliers, Hourson.
LES MEILLEURS À Rouen, Cozens, Ellyat,
Sy, Mercer ; à Drancy, Dwoinikoff, Nicaise,
Lahouni, Berrou.
Poule 3
Classement
1. Rumilly
2. Saint-Savin
3. Villeurbanne
4. Beaurepaire
5. Villefranche/Saô.
6. Le Creusot
7. Seyssins
8. Montmélian
9. Pontarlier
10. Vichy
Pts
59
52
51
50
42
41
37
31
29
6
G.
12
11
11
11
8
9
8
6
7
0
Rumilly
Seyssins
N.
1
0
0
0
0
0
0
1
0
2
P.
4
6
6
6
9
8
9
10
10
15
45
14
Vierzon - Tours (d)
MLSGP - Orsay
Nantes (o) - Poitiers
Niort - Soyaux-Angoulême (o)
Rennes (d) - Suresnes (o)
Classement
Pts
1. Soyaux-Angoulême 78
2. Niort
56
3. Nantes
47
4. Suresnes
47
5. Tours
41
6. MLSGP
39
7. Orsay
36
8. Vierzon
30
9. Rennes
26
10. Poitiers
7
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
20-18
15-26
23-6
13-45
16-23
G.
17
12
10
9
9
8
8
6
5
0
N.
0
0
0
0
0
1
0
1
0
0
P.
0
5
7
8
8
8
9
10
12
17
Nantes
Poitiers
Bo
10
6
3
3
1
1
1
0
0
0
Bd
0
2
4
8
4
4
3
4
6
7
23
6
À NANTES (Xavier Lolliot)
Dimanche 15 heures - Nantes bat
Poitiers 23-6 (13-3).
Arbitre : M. Gayoux (BR)
Strasbourg : 6E Traoré (4e), Legon (23e),
Naisilisili (40e+1), Matt (60e),
Bronquard (68e), Zambelli (76e) ; 6 T (4e,
23e, 40e+1, 60e, 68e, 76e), 1P (16e)
Lombard. Carton jaune : Traoré (29e).
Arras : 2E Mercier (45e), Lagnel (62e) ;
2T (45e, 62e) Mercier. Carton jaune :
Comet (23e).
Nantes : 4E T. Kerdrain (21e, 73e),
Gougeon (40e), Réveillère (57e) ;
1P Réveillère (13e).
Poitiers : 2P : Dumas (10e, 25e). Carton
blanc : A. Boutet (16e).
39
12
Montmélian
Beaurepaire
23
13
À LE CREUSOT (Alain Bollery)
Dimanche 15 heures - Le Creusot bat
Pontarlier 39-12 (21-9).
Arbitre : M. Paupe (AP).
À MONTMÉLIAN (Philippe Burstert)
Dimanche 15 heures - Montmélian bat
Beaurepaire 23-13 (17-10). Arbitre :
M. Gritti (PR).
Bo
6
5
4
2
4
3
1
2
1
0
Le Creusot : 4E Dichant (6e), Bordet
(22e), Creuillenet (74e), Ormaechea
(80e) ; 2T (22e, 78e), 5P (10e, 31e, 39e, 71e,
74e) Richards.
Pontarlier : 4P Vehabovic (3e, 20e, 61e),
Charpentier (27e).
Montmélian : 2E Chabaud (23e), de pénalité (26e) ; 2T et 3P (5e, 50e, 73e)
Finas. Carton blanc : Fustinoni (53e).
Carton jaune : Gaspar (80e).
Beaurepaire : 1E Milhet (11e) ; 1T, 2P
(40e, 55e) Stienne. Carton blanc : Cros
(49e).
36
15
Vierzon
Tours
À STRASBOURG (François Namur)
Dimanche 15 heures -Strasbourg bat
Arras 45-14 (24-0). Arbitre : M. Leblanc
(IDF).
39-12
23-13
36-15
10-21
66-13
Bd
3
3
3
4
6
2
4
3
0
2
Poule 2
LES MEILLEURS À Nantes, T. Kerdrain,
Blaque, D. Kerdrain ; à Poitiers, D. Boutet,
Duams, Barré.
LES MEILLEURS À Strasbourg, Legon,
Bauer, Traoré, Lombard ; à Arras, Courtois.
Le Creusot
Pontarlier
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
29
31
21-25
29-31
6-36
22-11
45-14
6
36
Le Creusot (o) - Pontarlier
Montmélian - Beaurepaire
Rumilly (o) - Seyssins
Villefranche/Saô. - Saint-Savin
Villeurbanne (o) - Vichy
Compiègne
Domont
LES MEILLEURS À Le Creusot, Lefèvre,
Kotze, Bordet ; à Pontarlier, Humbert,
Forestier.
Villefranche-sur-Saône
Saint-Savin
10
21
LES MEILLEURS À Montmélian, Forest,
Fustinoni, Amirante, Rey, Lison ; à
Beaurepaire, Milhet, Lucas.
Villeurbanne
Vichy
66
13
Poule 4
St-Raphaël-Fréjus (o) - St-Marcel-L'Is.-A. 40-7
Châteaurenard (o) - Bédarrides
33-7
Hyères-Carqueiranne (d) - Grasse
20-22
Monteux (d) - St-Jean-en-Royans
16-18
Pierrelatte-Tricas. (o) - Givors
33-20
Classement
Pts J. G.
1. Hyères-Carqueiranne6417 14
2. Pierrelatte-Tricas. 63 17 14
3. Châteaurenard
61 17 13
4. Grasse
60 17 13
5. St-Jean-en-Royans 42 17 9
6. St-Raphaël-Fréjus 41 17 8
7. Bédarrides
32 17 6
8. Monteux
25 17 5
9. Givors
17 17 3
10. St-Marcel-L'Is.-A. 1 17 0
Hyères-Carqueiranne
Grasse
N.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
P.
3
3
4
4
8
9
11
12
14
17
Bo
5
6
7
5
2
4
3
0
0
0
Bd
3
1
2
3
4
5
5
5
5
1
20
22
20
18
À VIERZON (Jacky Bavouset) - Samedi
19 heures - Vierzon bat Tours 20-18 (100).
Arbitre : M. Burillon (LY)
Vierzon : 3E Poulain (7e), Astier (40e),
Patane (55e) ; 1T (55e), 1P (69e) Franke
Tours : 2E Munoz (43e), Ruquier (53e),
1T (53e), 2P (33e, 67e) Amirault.
LES MEILLEURS À Vierzon, Poulain,
Summerell, Van Wyk ; à Tours, Ruquier, Daguy,
Dioton.
MLSGP
Orsay
15
26
À MAISONS-LAFFITTE (Clément
Suman) - Dimanche 15 heures - Orsay
bat le Maisons-Laffite-Saint-GermainPoissy 26-15 (3-10) - Arbitre :
M. Lalaude (PDL).
Orsay : 2E Girardeau (65e), Michelet
(69e) ; 2T, 4P (21e, 60e, 66e, 70e, 75e,
78e) Legal. Carton blanc : Morosan
(54e).
MLSGP : 2E Pierre (10e), Simonnot
(55e), 1T, 1P Camps (18e) Camps. Carton
blanc : Cheminet (64e).
LES MEILLEURS À Orsay, Girardeau,
Michelet, Degennes ; au MLSGP, Hireche,
Bernard.
Niort
Soyaux-Angoulême
13
45
Rennes
Suresnes
16
23
À NIORT (Denis Jumeau) Dimanche 15
heures - Soyaux-Angoulême bat Niort 45
à 13 (6-18). Arbitre : M. Cochez (Nord).
À RENNES (Didier Bertin) Dimanche
15 heures - Suresnes bat Rennes 1623 (9-13). Arbitre : M. Nouli (CE).
Soyaux-Angoulême : 3E Veniat (45e),
Laulhe (75e), Duca (79e) ; 3T Vletter, 7P
Vletter (18e, 24e, 30e, 34e, 40e, 55e, 62e),
1DG Duca (1e). Cartons jaunes : Veniat
(22e).
Niort : 1E Wacrenier (50e) ; 1T Chauvet
(50e) ; 2P Sapparrart (16e), Chauvet (26e).
Carton jaune : Partaud (22e). Cartons
blancs : Wacrenier (29e), Elissalde (44e).
Suresne : 4E D. Lozet (5e), Péoc (25e),
Cebron de lisle (55e), A. Lozet (72e)
1DG D. Lozet (25e).
Rennes : 1E de pénalité (63e), 1T, 3P
Hugonnier (9e, 13e, 33e).
LES MEILLEURS À Suresnes, Lozet, Peoc
h, Cebron de lisle, Marcellesi ; à Rennes,
Guillaudeux, Lannelonque, Herbert.
LES MEILLEURS À Soyaux-Angoulême,
Vletter, Veniat, Howel ; à Niort, Wacrenier.
Saint-Raphaël-Fréjus
40
Saint-Marcel-Isle-d’Abeau 7
Chateaurenard
Bédarrides
À SAINT-RAPHAËL (Claude Jeanson)
Saint-Raphaël-Fréjus bat Saint-MarcelIsle-d’Abeau 40-7 (14-7). Arbitre : M.
Pique (PCA).
À CHÂTEAURENARD (Jean Louis
Robin) - Dimanche 15 heures
Châteaurenard bat Bédarrides 33-7
(23-7). Arbitre : M. Charleroy (IDF).
Saint-Raphaël-Fréjus : 6E Prat (20e),
Cothenet (49e), Fakailo (40e), Tedesco
(62e), Pla (57e), Luccisano (74e) ; 5T
(20e, 49e, 57e, 62e, 74e) Baruteu. Carton
blanc : Muller (60e). Carton jaune :
Massel (65e). Carton rouge : Prat (37e).
Saint-Marcel-Isle-d’Abeau : 1E Sicart
(5e) ; 1T Denisse.
Châteaurenard : 4E Bagnol (13e),
Akdime (23e), Xavier (65e), Bonnafoux
(75e) ; 2T (13e, 23e), 1P (5e) Bonnafoux.
Carton jaune : Jeanjean (31e).
Bédarrides : 1E Dagorne (26e), 1T
Roche (26e). Cartons blanc : Menar
(29e), Bach Taï (64e).
LES MEILLEURS À Saint-Raphaël-Fréjus,
Cothenet, Kokurek, Galhaut ; à Monteux,
Combe, Denisse.
Monteux
Saint-Jean-en-Royans
16
18
33
7
LES MEILLEURS À Châteaurenard,
Akdime, Bonnafoux, Bouaouali, S. Fabre ;
à Bédarrides, Menar, Bach Taï, Dagorne.
Pierelatte-Tricastin
Givors
33
20
À RUMILLY (Jean-Pierre Dunand)
Dimanche 15 h 30 - Rumilly bat
Seyssins 36-15 (17-8).
Arbitre : M. Abel Coindoz (LY).
À VILLEFRANCHE SUR SAÔNE (Denis
Bringer) - Dimanche 15 h 15 - SaintSavin bat Villefranche-sur-Saône
21-10 (21-5). Arbitre : M. Zarne (IDF).
À VILLEURBANNE (Thierry Talercio)
Dimanche 15 heures - Villeurbanne
bat Vichy 66-13 (33-13). Arbitre : M.
Levy.
À HYÈRES (Pierre Savidan) - Dimanche
15 heures - Grasse bat HyèresCarqueiranne-La Crau 22-20 (10-12).
Arbitre : M. Chérèque (AP).
ÀMONTEUX (Jean-Louis Delauzun) Dimanche 15 h 30 - Saint-Jean-enRoyans bat Monteux 18-16 (9-6).
Arbitre : M. Ramos (LD).
À TRICASTIN (Corentin Vaissière)
Dimanche 15 heures - PierelatteTricastin bat Givors 33-20 (21-10)
Arbitre : M. Soulier (Auvergne).
Rumilly : 5E Carquillat (26e), Dejean
(38e), Trabichet (43e), Oulouma (65e),
Vial (70e) ; 4T Thomas (26e, 38e, 43e),
Oulouma (65e) ; 1P Thomas (40e).
Seyssins : 2E De Matteis (28e),
F. Gaignon (50e) ; 1T (50e), 1P (37e) De
Matteis.
Saint Savin : 3E Teillon (13e), Neurdin
(24e), pénalité (32e) ; 3T Grandjean.
Cartons blancs : Labrit (46e). Carton
jaune : Flacher (40e). Carton rouge :
Labrit (60e).
Villefranche : 2E F. Carmona (40e+4),
Dubost (47e). Cartons jaunes : Guyot
(32e), Micu (40e). Carton rouge : Micu
(60e).
Villeurbanne : 10E Rizzi (1e), Bourgeot
(7e), Guerry (20e), Bernard (25e),
Bernath-Yendt (28e), Casalli (30e)
Boissière (37e), Jacquet (41e), Belliard
(52e), Dernard (66e) ; 8T (1e, 7e, 20e,
25e, 28e, 41e, 52e, 66e).
Vichy : 1E Morel (25e) ; 1T, 2PChimeletta
(13e, 25e).
Grasse : 1E Barberis (10e) ; 1T, 5P (20e,
57e, 59e, 63e, 78e) Fraser. Carton blanc :
Besson (31e). Carton jaune : Besson
(43e).
Hyères-Carqueiranne-La Crau : 3E Dahbi
(22e), De Pasquale (45e), Turpin (75e);
1T (22e), 1P (49e) Mercier. Cartons jaunes : Le Corvec (7e), Dahbi (78e).
Saint-Jean-en-Royans : 5P Gerin (10e,
17e, 23e, 55e, 70e) ; 1DG Martin (66e).
Carton jaune : Belle (58e).
Monteux : 1E Mortelette Marc (45e) ;
1T, 3P Lambert (15e, 53e, 58e). Carton
jaune : Mortelette (36e).
LES MEILLEURS À Villeurbanne, Decourt,
Borde, Guerry, Bernath Yendt ; à Vichy,
Chimeletta, Morel, Claude.
LES MEILLEURS À Grasse, Fraser, Quarrie,
Tuilakepa, Le Guevel ; à HyèresCarqueiranne-La Crau, Seguin, Ramel, De
Pasquale.
Pierelatte-Tricastin : 5E Arnaud (23e),
Mendes-Tavares (30e), Tormo (40e),
Pourret (58e), Seville (61e) ; 4T Arnaud
(23e, 30e, 40e, 61e). Carton blanc :
Pourret (70e).
Givors : 2E Nowak (35e), Mafidmi (76e) ;
2T (35e, 76e), 2P (40+2e, 45e)
Boukhaloua. Carton blanc : Nefoussi
(54e).
LES MEILLEURS À Rumilly, Thomas,
Rameaux, Dejean, Cheminal ; à Seyssins,
Molmerey, F. Gaignon, De Matteis.
Fédérale
2B
POULE 1
Auxerre - Beaune (o)
12-35
Compiègne - Domont (d)
22-15
Drancy (d) - Rouen
8-13
Paris UC - Gennevilliers (d)
20-18
Strasbourg - Arras
Forf. 2
Classement - 1. Paris UC, 70 pts, 17 m; 2.
Rouen, 65 pts, 17 m; 3. Gennevilliers, 56 pts, 17
m; 4. Beaune, 50 pts, 17 m; 5. Strasbourg, 50 pts,
17 m; 6. Drancy, 45 pts, 17 m; 7. Compiègne, 24
pts, 17 m; 8. Auxerre, 16 pts, 17 m; 9. Arras, 16
pts, 17 m; 10. Domont, 16 pts, 17 m.
POULE 2
Vierzon - Tours
NC
MLSGP - Orsay
20-10
Nantes - Poitiers (d)
22-17
Niort - Soyaux-Angoulême
NC
Rennes (o) - Suresnes
37-12
Classement - 1. Soyaux-Angoulême, 63 pts, 16
m; 2. Suresnes, 52 pts, 16 m; 3. Rennes, 49 pts,
17 m; 4. Orsay, 45 pts, 17 m; 5. Niort, 44 pts, 16
m; 6. MLSGP, 41 pts, 17 m; 7. Nantes, 36 pts, 17
m; 8. Tours, 32 pts, 15 m; 9. Vierzon, 14 pts, 16
m; 10. Poitiers, 6 pts, 17 m.
LES MEILLEURS À Saint-Savin, Sitterlin,
Neurdin, Bonnet-Gonnet ; à Villefranchesur-Saône, Husson, Kabi, Gusmini.
POULE 3
Le Creusot - Pontarlier
NC
Montmélian (o) - Beaurepaire
92-15
Rumilly (o) - Seyssins
62-0
Villefranche/Saô. (o) - Saint-Savin
29-6
Villeurbanne - Vichy
Forf. 2
Classement - 1. Villeurbanne, 62 pts, 17 m; 2.
Rumilly, 61 pts, 17 m; 3. Saint-Savin, 56 pts, 17
m; 4. Montmélian, 56 pts, 17 m; 5.
Villefranche/Saô., 55 pts, 17 m; 6. Seyssins, 35
pts, 17 m; 7. Le Creusot, 23 pts, 16 m; 8.
Beaurepaire, 22 pts, 17 m; 9. Pontarlier, 13 pts,
16 m; 10. Vichy, 10 pts, 17 m.
POULE 4
St-Raphaël-Fréjus (o) - St-Marcel-L'Is.-A. 31-7
Châteaurenard (o) - Bédarrides
29-0
Hyères-Carqueiranne (o) - Grasse
34-5
Monteux (d) - St-Jean-en-Royans
10-16
Pierrelatte-Tricas. - Givors
20-3
Classement - 1. St-Raphaël-Fréjus, 64 pts, 17 m;
2. Hyères-Carqueiranne, 58 pts, 17 m; 3.
Pierrelatte-Tricas., 57 pts, 17 m; 4. St-Jean-enRoyans, 56 pts, 17 m; 5. Châteaurenard, 51 pts,
17 m; 6. Grasse, 50 pts, 17 m; 7. Bédarrides, 24
pts, 17 m; 8. Givors, 23 pts, 17 m; 9. Monteux, 18
pts, 17 m; 10. St-Marcel-L'Is.-A., 2 pts, 17 m.
POULE 6
Bergerac (o) - Libourne
44-10
Castelsarrasin (o) - Belvès
20-3
Figeac - Montauban RC
29-29
Isle/Vienne - Decazeville
18-8
Sarlat (o) - Saint-Junien
62-5
Classement - 1. Sarlat, 59 pts, 17 m; 2.
Isle/Vienne, 54 pts, 17 m; 3. Montauban RC, 53
pts, 17 m; 4. Bergerac, 48 pts, 17 m; 5.
Castelsarrasin, 46 pts, 17 m; 6. Decazeville, 45
pts, 17 m; 7. Belvès, 42 pts, 17 m; 8. Figeac, 26
pts, 17 m; 9. Libourne, 22 pts, 17 m; 10. SaintJunien, 2 pts, 17 m.
POULE 5
Villefranche-de-L. (o) - Céret
36-11
Agde - Argelès-sur-Mer
Forf. 2
Leucate-Roq. - Mazamet
9-9
Millau (o) - Avignon-Le Pont.
66-17
Quillan (o) - Nîmes
44-12
Classement - 1. Agde, 65 pts, 17 m; 2.
Villefranche-de-L., 54 pts, 17 m; 3. Mazamet, 53
pts, 17 m; 4. Leucate-Roq., 51 pts, 17 m; 5. Céret,
42 pts, 17 m; 6. Quillan, 35 pts, 17 m; 7. Argelèssur-Mer, 29 pts, 17 m; 8. Millau, 27 pts, 17 m; 9.
Avignon-Le Pont., 22 pts, 17 m; 10. Nîmes, 19
pts, 17 m.
POULE 8
Aire/l'Adour - Anglet (d)
8-6
Argelès-Gazost - St-Médard-en-J. (o) 13-36
Bassin d'Arcachon - Salles (d)
8-6
Orthez - Lombez-Samatan (o)
3-34
Tournefeuille - St-Sulpice/Lèze (o)
6-22
Classement - 1. Lombez-Samatan, 61 pts, 17 m;
2. St-Sulpice/Lèze, 60 pts, 17 m; 3. St-Médarden-J., 56 pts, 17 m; 4. Bassin d'Arcachon, 47 pts,
16 m; 5. Anglet, 44 pts, 17 m; 6. Aire/l'Adour, 41
pts, 17 m; 7. Salles, 38 pts, 17 m; 8.
Tournefeuille, 25 pts, 17 m; 9. Orthez, 12 pts, 17
m; 10. Argelès-Gazost, 8 pts, 16 m.
POULE 7
Aramits-Asasp - Marmande
10-30
Gaillac - Boucau-Tarnos (d)
12-5
L'Isle-Jourdain - Graulhet
25-0
Nafarroa - Fleurance
31-21
Saverdun - Morlaàs
21-7
Classement - 1. Marmande, 63 pts, 17 m; 2.
Gaillac, 54 pts, 17 m; 3. Fleurance, 53 pts, 17 m;
4. Nafarroa, 50 pts, 17 m; 5. L'Isle-Jourdain, 47
pts, 17 m; 6. Saverdun, 33 pts, 17 m; 7. Morlaàs,
29 pts, 17 m; 8. Boucau-Tarnos, 27 pts, 17 m; 9.
Graulhet, 26 pts, 17 m; 10. Aramits-Asasp, 12
pts, 17 m.
LES MEILLEURS À Saint-Jean-en-Royans,
Martin, Derbier, Begot ; à Monteux,
Mortelette, Lambert, Chamoulaud.
LES MEILLEURS À Pierelatte-Tricastin,
Zanini, Dellong, Chabanne, Arnaud ; à Givors,
Nowak, Boukhaloua, Guelpa.
Moins de 18 ans
POUR UN SOUFFLE ...
L
Par Frédéric SOURICE
’équipe de France des
moins de 18 ans a
bouclé, samedi, à
Grande-Synthe, sa
préparation aux
championnats
d’Europe d’avril. L’opposition face
aux voisins anglais était idéale
pour se jauger.
Les Bleus se sont inclinés d’un
souffle (17-18), mais plutôt logiquement face à une équipe britannique légèrement au-dessus.
Courageux, les Français ont entrevu la victoire lorsque Dorian
Laborde a marqué, en coin, à l’ult i m e m i n u t e. H é l a s, l e
Montpelliérain Thimothée
Guillimin, excentré, ne passait
pas la transformation.
Les spectateurs ont quitté le
stade en retenant le nom
d’Arthur Retière. Ce gamin de
17 ans (il les aura en août), le
fils de Didier, le seul de l’équipe
surclassé avec les 1996, a brillé
de mille feux. Il offrait le premier essai à Karim Qadiri, avant
d’être à l’initiative du deuxième,
où le bon coup de pied d’Anthony
Belleau trouvait Sacha Valleau.
Pas suffisant. « C’est une grosse
déception car les joueurs se sont
beaucoup investis. On a fait quel-
france
Angleterre
À GRANDE-SYNTHE - Samedi 19 heures - Angleterre bat France 18-17
(13-12) - Arbitre : M. Grove-White
(Écosse).
Angleterre : 2E Beckett (21e), Jennings
(49e) ; 1T (21e), 2P (3e, 38e) Evans.
France : 3E Qadiri (5e), Valleau (34e),
Laborde (75e) ; 1T Belleau (5e)
FRANCE Aulas (Lyon ; Dupont, Auch 59e) ;
Laborde (Mont-de-Marsan), Septar (Brive ;
Decrop, Toulouse 19e), Roudil (La Rochelle),
Qadiri (Massy) ; (o) Belleau (Agen ; Guillimin,
Montpellier 60e), (m) Retière (Nuits-Saint-
ques grosses fautes en défense,
perdu des ballons importants en
touche. Mais les gars se sont battus jusqu’au bout, à l’image du
dernier essai. C’est plutôt porteur d’espoir », indiquait Philippe
Boher, qui va donner, cette semaine, la liste des sélectionnés
pour l’Euro. ■
17
18
Georges) ; Jelonch (Auch), Valleau
(Toulouse ; Walcker, Perpignan 68e), Cancoriet
(Massy) ; Hannoyer (Tournus), Grenod (Aixen-Provence, Tanguy, La Rochelle 29e) ;
Simutoga (Clermont-Ferrand ; Pirlet, Toulouse
55e), Beheregaray (Pau ; Martin, Brive 49e),
Walcker (Perpignan ; Castets, Montpellier
52e).
ANGLETERRE Prell (Cowell 58e) ; Little,
Clark, Thacker (Homer 49 e ),
Wacokecoke (Marchant 49e) ; (o) Evans
(Underhill 58e), (m) Jennings ; Beckett,
Ludlam, Batley ; Peters, Maksymiw ;
Adeniran-Olule (Ciaran 49e), Walker
(Adams 59e), Edgson (Boyce (49e).
20 Ovalie Fédérale 2 - 17e journée
Poule 5
Villefranche-de-L. - Céret
Agde (o) - Argelès-sur-Mer
Leucate-Roq. - Mazamet
Millau - Avignon-Le Pont. (d)
Quillan - Nîmes
Classement
1. Agde
2. Villefranche-de-L.
3. Millau
4. Céret
5. Leucate-Roq.
6. Avignon-Le Pont.
7. Nîmes
8. Mazamet
9. Argelès-sur-Mer
10. Quillan
Pts
55
50
48
43
41
41
39
37
22
20
18-0
36-18
25-13
29-27
0-10
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
10
10
9
9
8
8
8
3
4
N.
0
2
0
1
1
1
1
0
1
1
P.
5
5
7
7
7
8
8
9
13
12
Leucate-Roquefort
Mazamet
Bo
3
4
1
5
0
2
1
2
0
0
Bd
4
2
7
0
3
5
4
3
8
2
25
13
À LEUCATE (Rolland SORMANI)
Leucate-Roquefort bat Mazamet 25-13
(10-3). Arbitre : M. Mounier (DA).
Leucate-Roquefort : 3E Fellous (6e),
Augustin (48e), Alvarez (81e) ; 2T (6e,
48e), 2P (2e, 58e) Castany. Cartons
blancs : Pujolle (24e), Billaud (41e).
Mazamet : 1E collectif (64e) ; 1T, 2P
(41e, 43e) Garcia. Carton jaune : Garcia
(78e).
LES MEILLEURS À Leucate-Roquefort,
Lamache, Castany, Attiel, Fellous, Billau,
Beccuau, Augustin ; à Mazamet, Assemat,
Icher, Garcia, Darvielle, Marcorelle.
Poule 7
L’Isle-Jourdain
Graulhet
Pts
55
48
42
41
38
36
36
35
35
30
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
32-25
25-18
21-13
22-13
33-13
G.
12
10
9
9
8
7
8
6
8
6
N.
0
0
1
1
0
0
0
1
1
0
P.
5
7
7
7
9
10
9
10
8
11
Bo
5
3
2
2
2
2
2
3
0
1
Bd
2
5
2
1
4
6
2
6
1
5
21
13
18
0
À VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS
(Denis Fauré) - Samedi 17 h 30 Villefranche-de-Lauragais bat Céret
18-0 (18-0).
Arbitre : M. Carrère (AB).
Villefranche-de-Lauragais : 6P Ricardo
(9e, 11e, 22e, 28e, 31e, 40e+1).
Céret. Carton blanc : Hamiche(40+1).
Carton jaune : Nou (71e).
LES MEILLEURS À Villefranche-deLauragais, Delbosc, G. Prax, Blache,
Ricardo ; à Céret, Ferrer, Aniès, Sanz, Hour
Sempé.
Millau
Avignon-Le Pontet
29
27
Agde
Argelès-sur-Mer
36
18
À AGDE (Henri Geoffroy) - Dimanche
15 heures - Agde bat Argelès-sur-Mer
36-18 (10-10).
Arbitre : M. Esclavard (PA).
Agde : 5E Abela (10e), Haghedoren
(41e), Amoros (47e), Lopez (61e), Ferret
(75e) ; 4T (26e, 41e, 61e, 75e), 1P (5e)
Amoros.
Argelès-sur-Mer : 2E Crouille (7e),
Poll (71e) ; 1T (7e), 2P (25e, 44e)
Carasco.
LES MEILLEURS À Agde, Abela, Solis,
Haghedoren,Varela, Amoros ; à Argelèssur-Mer, Sanz, Gouge, Vanquelef,
Massoteau, Schram.
Quillan
Nîmes
0
10
Poule 6
Bergerac (o) - Libourne
Castelsarrasin (o) - Belvès
Figeac (o) - Montauban RC
Isle/Vienne - Decazeville
Sarlat - Saint-Junien (d)
Classement
1. Bergerac
2. Castelsarrasin
3. Libourne
4. Figeac
5. Sarlat
6. Montauban RC
7. Decazeville
8. Belvès
9. Saint-Junien
10. Isle/Vienne
Pts
72
53
51
39
38
38
34
31
29
10
29-13
45-0
35-13
3-25
23-16
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
14
10
11
8
8
8
7
6
6
1
N.
2
4
0
1
1
1
1
1
1
0
P.
1
3
6
8
8
8
9
10
10
16
Figeac
Montauban RC
Bo
12
2
4
2
0
1
1
1
0
1
Bd
0
3
3
3
4
3
3
4
3
5
35
13
Bergerac
Libourne
29
13
45
0
À BERGERAC (Jean-Paul Dubourg) Samedi 19 h 30 - Bergerac bat Libourne
29-13 (14-7).
Arbitre : M. Maréchal (CBL).
À CASTELSARRASIN (Armelle
Contamin) - Dimanche 15 h 30 Castelsarrasin bat Belvès 45-0 (16-0).
Arbitre : M. Sanchez (CE).
Bergerac : 4E Xiffre (10e), Naude (30e),
Bertin (46e), Bertin (72e) ; 3T, 1P Naude.
Cartons blancs : Sallaberry (34e),
Sissombath (36e). Carton rouge :
Casagrande (24e).
Libourne : 1E de pénalité (38e) ; 1T, 2P
(7e, 54e) Guenin. Carton blanc : Ghaouti
(60e). Carton jaune : Dubernet. Carton
rouge : Anaya (24e).
Castelsarrasin : 6E Clermont (32e),
Laurent (42e), Loukili (54e), Limbert
(60e, 74e, 81e) ; 3T Pays (33e, 55e),
J. Gendre (62e) ; 3P Pays (22e, 36e,
40e).
LES MEILLEURS À Bergerac, Naude, Bertin,
Xiffre, Farmer, Pons, Borderie ; à Libourne :
Guénin, Ouchéne.
Isle-sur-Vienne
Decazeville
3
25
LES MEILLEURS À Castelsarrasin,
Clermont, Limbert, Gendre, De Raed,
Gorcioaia ; à Belvès, Champelovier,
Kenniche, Durand.
Sarlat
Saint-Junien
23
16
À QUILLAN (Brigitte Bourrel) Dimanche 15 h 30 - Nîmes bat Quillan
10-0 (5-0).
Arbitre : M. Darche (MPY).
À FIGEAC (Jean-Claude Boyer)
Dimanche 15 heures - Figeac bat
Montauban RC 35-23 (10-3).
Arbitre : M. Lespes (IDF).
À ISLE-SUR-VIENNE (Jean-François
Darthoux) - Decazeville bat Isle-surVienne 25-3 (16-3).
Arbitre : M. Leicht (CA).
À SARLAT (Thierry Repetto) Dimanche 15 heures - Sarlat bat SaintJunien 23-16 (10-9).
Arbitre : M. Martin (CE).
Millau : 1E Parmentelo (21e), 7P Castan
(2e, 25e, 46e, 51e, 63e, 68e, 76e), 1DG
Escalais (38e).
Avignon-Le Pontet : 2E Mabilon (6e),
Raynaud (45e) ; 1T Barnes (46e) ; 5P
Khedairia (5e) Barnes (16e, 61e, 66e,
71e). Cartons jaunes : Barnes (29e),
Farani (75e).
Nîmes : 2E Daniel (8e) Grimal (42e).
Cartons blancs : Binard (34e), Aubery
(70e).
Quillan. Cartons jaunes : Bonafos (29e),
Maugard (55e).
Figeac : 5E Sibot (1re), Pégourié (13e,
80e), Thomas (56e), Pllotchi (74e) ; 5T
Accorsi.
Montauban RC : 2E Verdier (60e)
Mazzer (70e) ; 1P Fauque (16e). Carton
blanc : Reydi (22e). Carton jaune :
Thomas (55e).
Decazeville : 1E Legrand (2e) ; 1T, 6P
(18e, 30e, 38e, 47e, 50e, 69e) Petitjean.
Carton jaune : Rivas (22e). Cartons rouges : Ludier (1re), Rivas (43e).
Isle-sur-Vienne : 1P Barrière (26e).
Carton blanc : Perrier (43e). Cartons
jaunes : Lacoux (7e, 69e), Perrier (75e).
Cartons rouges : Floirat (14e), Lacoux
(69e).
Sarlat : 2E Fontenay (17e), Carrière
(63e) ; 2T Sichi (17e), De Muylder (63e) ;
3P Sichi (39e, 43e, 48e).
Saint-Junien : 1E Gilibert (72e) ; 1T,
3P (8e, 10e, 21e) Surget.
LES MEILLEURS À Quillan, Maugard,
Benassis, Marcos ; à Nîmes, Daniel, Grimal.
LES MEILLEURS À Figeac, Sibot,
Pégourié, Thomas, Pllotchi, Accorsi ; à
Montauban RC, Verdier, Mazzer, Fauque.
LES MEILLEURS À Millau, Brunet, Germa,
Parmentelot, Castan, Chouchan ; à AvignonLe Pontet, Bastien, Farani, Raynaud, Mabilon.
32
25
Gaillac
Boucau-Tarnos
25
18
Bassin d’Arcachon
Salles
Poule 8
A ARAMITS (Bernard Cabanius)
Dimanche 15 h 30 - Aramits-Asasp bat
Marmande 32-25 (22-8).
Arbitre : M. Armengaud (MPY).
À GAILLAC (Jean-André Lhopitault)
Dimanche 15 h 30 - Gaillac bat
Boucau-Tarnos 25-18 (10-10).
Arbitre : M. Lacrampe Moine (AB).
Bassin d'Arcachon - Salles (d)
Aire/l'Adour (d) - Anglet
Argelès-Gazost - St-Médard-en-J.
Orthez - Lombez-Samatan (d)
Tournefeuille (d) - St-Sulpice/Lèze
Aramits-Asasp : 4E Chutahandy (13e),
Elichabe (23e), Lahore (36e), de pénalité (72e) ; 3T Juhan (23e, 36e) Foix
(72e) ; 2P Juhan (5e, 49e). Cartons jaunes : Gallego (30e), Juhan (62e).
Marmande : 3E Fedrigo (33e), Le Goc
(44e), Benazzi (63e) ; 2T (44e, 63e), 1P
(75e) François ; 1DG (8e) Bertrand.
Carton blanc : Brignol (28e)
Gaillac : 4E Vaissière (37e), Garric
(40e), Poplawski (43e), Grégoire (77e) ;
1T Delmas (43e) ; 1P Poplawski (60e).
Classement
1. Orthez
2. St-Sulpice/Lèze
3. Lombez-Samatan
4. St-Médard-en-J.
5. Anglet
6. Bassin d'Arcachon
7. Salles
8. Argelès-Gazost
9. Aire/l'Adour
10. Tournefeuille
LES MEILLEURS Pour Aramits-Asasp,
Chutahandy, Juhan, Elichabe , Gallego ;
pour Marmande, Bertrand, Fedrigo, François.
Nafarroa
Fleurance
22
13
Boucau-Tarnos : 2E Clareboat (17e),
Tarfane (67e) ; 1T (17e), 2P (3e)
Iputchoa. Carton blanc : Gaye (48e).
LES MEILLEURS À Gaillac, Généré,
Grégoire, N.Clergue, Garric, Vaissière ; à
Boucau-Tarnos Gaye, Dylbaitys, Le Flem,
Aadel Saaf, Betbeder, Mays et Sallaberry.
Saverdun
Morlaàs
33
13
Pts
56
53
51
50
49
33
30
28
27
16
J.
17
17
17
17
17
16
17
16
17
17
G.
12
10
11
11
11
7
5
5
5
2
Argelès-Gazost
Saint-Médard-en-Jalles
N.
1
1
2
0
0
1
3
1
0
1
P.
4
6
4
6
6
8
9
10
12
14
17
12
19
22
À LA TESTE (Jean-Fabien Silvain)
Samedi 16 heures - Bassin d’Arcachon
bat Salles 17-12 (8-6).
Arbitre : M. Couyoupetrou (BE).
À AIRE-SUR-L’ADOUR (Jérémy Marti)
Anglet bat Aire-sur-l’Adour 22-19
(9-19).
Arbitre : M. Nuchy (CA).
Bo
4
5
1
3
1
1
0
1
1
0
Bassin d’Arcachon : 1E Bignon (10e) ;
4P B. Rieger (6e, 52e, 54e, 64e). Carton
jaune : Captus (16e).
Salles : 2P Prat (8e, 17e) ; 2DG Hardy
(50e, 52e). Carton blanc : Laborde (30e).
Anglet : 1E Aphesberro (79e) ; 1T, 5P
(5e, 18e, 38e, 42e, 49) Fauqué. Cartons
jaunes : Lafitte (33e).
Aire-sur-l’Adour : 1E Angel (15e) ; 1T,
2P (17e, 36e), 1DG (1e) Labeyrie.
Cartons blancs : Bazot (48e), Labeyrie
(74e)
Bd
2
6
2
3
4
2
4
5
6
6
13
30
LES MEILLEURS Au Bassin d’Arcachon,
Pavlov, Bignon, Jaca, Duretvitch ; à Salles,
Hardy, les frères Bourrut.
Orthez
Lombez-Samatan
22
17
À SAVERDUN (Max Bousquié)
Dimanche 15 h 30 - Saverdun bat
Morlaàs 33-13 (26-8).
Arbitre : M. Mestre (LD).
À ARGELÈS-GAZOST (Michel Galan)
Dimanche 15 heures - Saint-Médarden-Jalles bat Argelès-Gazost 30-13
(10-10). Arbitre : M. Nayrou (MP).
À ORTHEZ (Gérard Maysonnave)
Dimanche 15 h 30 - Orthez bat LombezSamatan 22-17 (9-8).
Arbitre : M. Vitrac (MPY).
L’Isle-Jourdain : 2E Rio (37e), Sacilotto
(65e) ; 1T Boy (65e) ; 3P Boy (6e, 49e),
Bosc (12e).
Graulhet : 1E Bueno (75e) ; 1T, 2P (37e,
55e) Bille.
Nafarroa : 1E Cadot (39e) ; 1T, 5P (3e,
17e, 27e, 30e, 35e) Gueçaimburu.
Fleurance : 2E Lafforgue (77e),
Espinasse (80e+6) ; 1P Dupouy (24e).
Saverdun : 3E G.Diverd (31e), Mazières
(40e), Sieurac (71e) ; 3T, 3P (1e, 8e,
26e), 1DG (10e) Guichou. Cartons jaunes : Caunes (75e), J. Diverd (79e).
Carton rouge : Mercadier (81e).
Morlaàs : 2E Dany (29e), B.Lesbats
(81e) ; 1P Froute (5e). Cartons blancs :
Pibourret (48e), Dany (70e).
Saint-Médard-en-Jalles : 3E Gineste
(7e), Dion (55e), Bares (72e) ; 3T Bares ;
3P Bares (10e), Geneste (47e, 76e). Cartons
blancs : Espitalier (30e), Poupeau (68e).
Argelès-Gazost : 1E Cazenave (20e) ; 1T,
2P (40e, 57e) Vergez. Cartons blancs :
Broueil-Nogué (10e), Cayre (33e), Soutric
(38e). Cartons jaunes : Saint-Martin
(47e), Cabanne (62e), Bach (70e). Carton
rouge : Cayre (51e).
Orthez : 1E Lescarboura (41e) ; 1T, 4P
(11e, 29e, 48e, 56e) Manolé ; 1DG
Bourassin (1re). Cartons jaunes :
Lafon (38e), Lasserre (77e).
Lombez-Samatan : 1E Chauche (22e) ;
4P Suderie (6e, 52e, 71e, 78e). Cartons
jaunes : Labedan (34e), Moulis (73e).
LES MEILLEURS À Saverdun Hannoff,
Gagnidze, G. Diverd, Pons, Déjean, Guichou,
à Morlaàs, Piai, J.-B. Lesbats, Dany.
Aire-sur-l’Adour
Anglet
17-12
19-22
13-30
22-17
18-20
À SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT (JeanJacques Ambielle) - Dimanche 15 h 30
Nafarroa bat Fleurance 22-13 (22-3).
Arbitre : M. Propy (PA).
LES MEILLEURS À Nafarroa, Carricart,
Inarra, Gueçaimburu, Etcheverria ; à
Fleurance, Camacho, Chiari.
LES MEILLEURS À Sarlat, Fontenay,
Marty, Carrière ; à Saint-Junien, Camisuli,
Redon, Ronco.
LES MEILLEURS À Decazeville, Petitjean,
Legrand ; à Isle-sur-Vienne, Palisson.
À L’ISLE-JOURDAIN (Eric Davezac) Dimanche 15 heures - L’Isle-Jourdain
bat Graulhet 21-13 (11-3).
Arbitre : M. Mastoumecq (BE).
LES MEILLEURS Pour l’Isle-Jourdain,
Sacilotto, Radelet, Bleys, pour Graulhet,
Hedreville, Barthelemy, Pagès.
Castelsarrasin
Belvès
À MILLAU (Dominique Bouteiller) Dimanche 15 heures - Millau bat
Avignon 29-27 (14-18).
Arbitre : M. Coudert (LIM).
Aramits-Asasp
Marmande
Aramits-Asasp - Marmande (d)
Gaillac - Boucau-Tarnos (d)
L'Isle-Jourdain - Graulhet
Nafarroa - Fleurance
Saverdun - Morlaàs
Classement
1. Graulhet
2. Gaillac
3. Fleurance
4. Nafarroa
5. Saverdun
6. L'Isle-Jourdain
7. Morlaàs
8. Marmande
9. Aramits-Asasp
10. Boucau-Tarnos
Villefranche-de-Lauragais
Céret
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
LES MEILLEURS À Saint-Médard, Salis,
Espitalier, Jackson, Geneste, Bares ; à Argelès,
Véronèse, Dupuy, Soutric, Vergez, Broueil.
LES MEILLEURS À Orthez, Lafon, Lahlali,
Bielsa, Bourassin, Dourthe ; à LombezSamatan, Chauche, Aygobere, Jaubert,
Suderie, Oro.
LES MEILLEURS À Aire-sur-l’Adour,
Dubos, Labeyrie, Oulié ; à Anglet, Basulto,
Aguirre, Fauqué.
Tournefeuille
Saint-Sulpice-sur-Lèze
18
20
À TOURNEFEUILLE (Jean-Marc
Almecija) - Dimanche 15 h 30 - SaintSulpice-sur-Lèze bat Tournefeuille
20-18 (11-7).
Arbitre : M. Labriet (BL).
Saint-Sulpice-sur-Lèze : 3E Superviol
(37e), Milhorat (70e), Rouillou (79e) ;
1T (37e), 1P (51e) Rouillou. Carton
jaune : Dejean (32e).
Tournefeuille : 2E Forge (13e), Bazet
(43e) ; 1T (43e), 2P Baron (6e, 33e).
Carton blanc : Clanet (69e). Carton
jaune : Pinarello (32e).
LES MEILLEURS À Saint-Sulpice-surLèze, Rouillou, Tourtoulou, Milhorat ; à
Tournefeuille, Baron, Bazet, Khaoushi.
Ovalie Fédérale 3 - 17e journée 21
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Poule 2
Poule 1
Auray - Puilboreau (d)
Cholet - La Roche-sur-Y. (d)
Les Sables-d'Olonne - Le Rheu (o)
Surgères - St-Sébastien-B.-G.
Trignac (o) - Plouzané
Classement
Pts J.
1. Le Rheu
67 17
2. Trignac
61 17
3. Puilboreau
56 17
4. La Roche-sur-Y.
56 17
5. Cholet
43 17
6. Plouzané
39 17
7. Auray
38 17
8. Surgères
24 17
9. St-Sébastien-B.-G. 11 17
10. Les Sables-d'Olonne 9 17
Fédérale 3B
Auray - Puilboreau
Cholet - La Roche-sur-Y.
Les Sables-d'Olonne - Le Rheu
Surgères - St-Sébastien-B.-G.
Trignac - Plouzané
G.
15
12
11
11
9
8
8
5
2
2
9-6
29-27
14-66
8-19
32-11
N.
0
0
0
2
0
0
0
1
1
0
P.
2
5
6
4
8
9
9
11
14
15
Bo
6
9
8
6
4
3
2
1
0
0
Bd
1
4
4
2
3
4
4
1
1
1
Classement
1. Orléans
2. Plaisir
3. Pontault-Combault
4. Chartres
5. Bords de Marne
6. Meaux
7. Saint-Maur
8. Boulogne-Billan.
9. Vincennes
10. Sucy-en-Brie
11. Nogent-le-Rot.
Pts
83
68
58
56
40
36
34
28
27
26
20
J.
18
18
18
18
18
18
19
19
18
18
18
32-27
G.
18
15
12
12
8
8
7
6
5
5
4
N.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
P.
0
3
6
6
10
10
12
13
13
13
14
Bo
11
6
7
6
2
1
3
0
1
2
1
Bd
0
2
3
2
6
3
3
4
6
4
3
Fédérale 3B
0-41
0-24
Forf. 1
8-24
40-7
Poule 5
Classement
1. Ussel
2. Moulins
3. Clermont-Cournon
4. Guéret
5. Bourges
6. Châteauroux
7. Issoudun
8. Pougues
9. Sancerre
10. Clermont-Aub.
Pts
64
55
54
52
49
46
37
20
13
9
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
13
12
11
10
10
10
7
4
2
1
N.
1
2
1
3
1
0
2
0
0
0
P.
3
3
5
4
6
7
8
13
15
16
Bords de Marne - Meaux
14-14
Fédérale 3B
Châteauroux - Clermont-Cournon
Clermont-Aub. - Bourges
Moulins - Issoudun
Pougues - Guéret
Ussel - Sancerre
Malemort (o) - St-Yrieix
Mussidan - Rochefort
Royan-Saujon - Ribérac
Saintes - Trélissac
Ste-Foy-la-Grande - Nontron
Bo
7
3
5
5
2
5
2
0
0
0
Classement
1. Trélissac
2. Rochefort
3. Malemort
4. Ste-Foy-la-Grande
5. St-Yrieix
6. Ribérac
7. Royan-Saujon
8. Mussidan
9. Nontron
10. Saintes
Fédérale 3B
7-101
27-11
76-3
29-19
Forf. 2
Ampuis (o) - Vinay
Izeaux (o) - St-Jean-de-Bournay
Renage-Rives - Montélimar (o)
Rhône XV (o) - Le Puy-en-Velay
St-Etienne (o) - Véore XV
Classement
Pts
1. Izeaux
60
2. St-Etienne
58
3. Ampuis
49
4. Montélimar
47
5. Vinay
41
6. Véore XV
40
7. Rhône XV
40
8. Le Puy-en-Velay
27
9. Renage-Rives
25
10. St-Jean-de-Bournay13
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
13
11
9
9
9
8
8
6
5
3
N.
1
0
3
1
0
1
1
0
1
0
P.
3
6
5
7
8
8
8
11
11
14
Fédérale 3B
Ampuis - Vinay
Izeaux - St-Jean-de-Bournay
Renage-Rives - Montélimar
Rhône XV - Le Puy-en-Velay
St-Etienne - Véore XV
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
12
12
11
10
10
5
4
4
2
N.
2
0
0
1
2
0
1
0
0
0
P.
3
5
5
5
5
7
11
13
13
15
Malemort - St-Yrieix
Mussidan - Rochefort
Royan-Saujon - Ribérac
Saintes - Trélissac
Ste-Foy-la-Grande - Nontron
Bo
5
8
4
5
2
3
1
1
1
0
Classement
1. Aubagne
2. Nice
3. Berre-l'Etang
4. Martigues-Pt-de-B.
5. Six-Fours
6. Draguignan
7. Bastia
8. Aix UC
9. La Valette
10. Vallée du Gapeau
36-23
31-7
30-38
11-9
52-12
Pts
51
50
49
47
46
45
35
32
26
3
J.
17
17
16
17
17
17
16
17
17
17
G.
11
10
11
10
9
10
7
6
5
0
N.
0
1
2
0
2
0
2
2
1
0
P.
6
6
3
7
6
7
7
9
11
17
Pts
63
57
56
49
36
35
33
32
25
10
J.
16
17
17
17
17
17
17
17
16
17
G.
14
12
11
11
8
6
7
7
5
1
N.
0
1
1
0
0
1
0
0
0
1
P.
2
4
5
6
9
10
10
10
11
15
Fédérale 3B
Draguignan - Berre-l'Etang
Aix UC - La Valette
Aubagne - Martigues-Pt-de-B.
Six-Fours - Bastia
Vallée du Gapeau - Nice
Arpajon (o) - Carmaux
Gourdon - Lévézou-Ségala
Lalinde (d) - Mauriac
St-Cernin - Cahors
Tournon-d'Agen - Uzerche
Bo
2
5
0
2
1
3
0
2
1
0
Classement
1. Cahors
2. Lévézou-Ségala
3. Arpajon
4. Tournon-d'Agen
5. Uzerche
6. St-Cernin
7. Mauriac
8. Gourdon
9. Lalinde
10. Carmaux
Fédérale 3B
Bizanos - Bon Encontre-Boé
Mielan-Mirande-Rab. - St-Gaudens
Négrepelisse - Gimont
Nérac - Roquefort
Pont-Long - Grenade/Garonne
15-3
89-7
14-25
39-10
NC
P.
1
6
6
6
9
7
8
10
11
17
Bo
7
4
4
3
3
2
2
2
2
0
Classement
1. St-Denis
2. Houilles
3. Beauvais
4. Marcq-en-Baroeul
5. Epernay
6. Courbevoie
7. L'Aigle
8. Evreux
9. Amiens
10. Pont-Audemer
Bd
1
6
4
3
6
1
3
7
6
1
Pts
68
49
48
48
44
38
31
29
24
10
Fédérale 3B
Arpajon - Carmaux
Gourdon - Lévézou-Ségala
Lalinde - Mauriac
St-Cernin - Cahors
Tournon-d'Agen - Uzerche
N.
1
0
2
1
0
1
0
1
0
0
P.
2
6
6
4
6
8
10
11
12
16
N.
1
1
0
0
1
1
1
0
0
1
P.
3
4
5
4
5
7
11
12
16
15
Fédérale 3B
Beauvais - Amiens
Courbevoie - Pont-Audemer
Epernay - St-Denis
Houilles - Marcq-en-Baroeul
L'Aigle - Evreux
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
15
12
13
9
9
8
8
6
3
2
N.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
P.
2
5
4
8
8
9
9
11
14
15
Ambérieu - Bellegarde (o)
Annonay (o) - Thonon-les-B.
Meyzieu (o) - Tournon-Tain
St-Priest (o) - Bièvre-St-Geoirs
Voiron (o) - Rhône sportif
Bo
3
7
2
4
2
5
2
2
0
1
Classement
Pts
1. Meyzieu
60
2. St-Priest
60
3. Annonay
57
4. Bellegarde
56
5. Voiron
52
6. Tournon-Tain
42
7. Bièvre-St-Geoirs 34
8. Rhône sportif
21
9. Thonon-les-B.
13
10. Ambérieu
11
Fédérale 3B
Ambérieu - Bellegarde
Annonay - Thonon-les-B.
Meyzieu - Tournon-Tain
St-Priest - Bièvre-St-Geoirs
Voiron - Rhône sportif
Bd
1
4
1
5
4
3
6
4
0
2
25-7
12-8
17-82
76-6
Forf. 2
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
12
13
11
11
11
8
6
4
3
2
N.
0
0
3
2
1
1
1
0
0
0
P.
5
4
3
4
5
8
10
13
14
15
Château.-Sorgues (o) - Uzes
Côte radieuse (o) - Eyragues
Le Boulou - Jacou-Montpellier
Les Angles (o) - Thuir
Palavas - Lunel
64-23
48-17
37-24
25-6
15-15
Bo
5
3
6
2
2
3
1
0
2
0
Classement
1. Côte radieuse
2. Jacou-Montpellier
3. Le Boulou
4. Lunel
5. Château.-Sorgues
6. Les Angles
7. Palavas
8. Thuir
9. Uzes
10. Eyragues
Bo
6
4
4
3
4
1
1
0
0
1
Classement
1. Prades
2. Balma
3. Vendres-Lespignan
4. FCTT
5. Castelnaudary
6. Côte Vermeille
7. Pamiers
8. Pézenas
9. Vallée du Girou
10. Muret
Pts
70
53
49
47
47
37
34
24
16
13
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
16
11
11
8
10
7
6
4
2
3
N.
0
1
0
4
1
1
2
3
2
0
P.
1
5
6
5
5
9
9
10
13
13
Fédérale 3B
Château.-Sorgues - Uzes
Côte radieuse - Eyragues
Le Boulou - Jacou-Montpellier
Les Angles - Thuir
Palavas - Lunel
Bd
0
3
1
3
3
5
5
2
4
2
45-13
79-0
36-8
20-25
13-24
Bd
2
2
5
1
2
3
3
5
4
6
59-15
16-20
20-25
NC
Remis
Bd
4
2
1
1
1
4
5
3
1
3
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
G.
11
12
11
8
9
9
9
5
4
3
N.
0
0
1
3
1
0
1
1
0
1
P.
6
5
5
6
7
8
7
11
13
13
Fédérale 3B
Côte Vermeille - Balma
FCTT - Castelnaudary
Muret - Pézenas
Prades - Pamiers
Vendres-Lespignan - Vallée du Girou
8-21
27-9
0-23
22-3
47-8
Bo
6
2
4
1
2
4
1
2
0
0
Bd
4
4
2
4
3
3
4
6
2
3
18-6
54-12
31-7
44-18
Forf. 2
Poule 16
Habas - Peyrehorade
Mérignac (d) - Monflanquin
Mugron - Casteljaloux (d)
Rion-des-Landes (d) - Nogaro
Riscle (d) - St-Paul-lès-Dax
Pts
59
54
45
43
40
35
34
34
30
22
Classement
1. St-Paul-lès-Dax
2. Casteljaloux
3. Nogaro
4. Peyrehorade
5. Mérignac
6. Mugron
7. Rion-des-Landes
8. Monflanquin
9. Riscle
10. Habas
Pts
54
54
52
43
43
43
43
30
18
17
Bo
8
6
6
7
5
4
3
2
0
0
0-66
Forf. 2
26-18
Forf. 2
48-3
19-13
36-23
38-10
29-24
6-16
Bo
8
3
3
1
2
1
0
2
0
0
Bd
2
4
4
2
4
3
5
5
5
1
15-49
98-14
33-19
46-16
39-19
Côte Vermeille - Balma
FCTT (o) - Castelnaudary
Muret - Pézenas
Prades (o) - Pamiers
Vendres-Lespignan (o) - Vallée du Girou
Bd
2
4
4
3
2
6
4
4
3
4
Bo
5
6
5
3
6
5
2
1
1
0
31-5
Forf. 2
16-12
32-31
24-5
Poule 12
5-38
20-20
NC
25-0
6-26
G.
14
11
9
11
10
8
7
5
5
1
G.
13
12
12
13
11
9
5
5
1
1
Poule 11
44-6
21-35
13-17
6-15
Remis
J.
17
17
17
16
16
17
17
17
17
17
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
59-15
61-5
16-16
29-6
15-13
Poule 8
Classement
Pts
1. Villars-les-D.
64
2. Tavaux-Damparis 59
3. Besançon
55
4. Nuits-St-Georges 45
5. Couches
42
6. Belleville/S.
40
7. St-Claude
40
8. Montchanin
30
9. Colmar
12
10. Dole
11
Fédérale 3B
Couches - Belleville/S.
Besançon - St-Claude
Montchanin - Villars-les-D.
Nuits-St-Georges - Dole
Tavaux-Damparis - Colmar
Bd
3
3
1
2
3
5
7
5
5
4
Pts
61
60
57
57
56
46
29
26
10
7
21-10
20-3
10-27
41-3
42-8
Poule 15
25-15
29-19
17-22
39-13
15-9
Bd
5
3
1
5
5
2
3
2
3
3
N.
1
0
0
0
0
2
1
2
2
0
Beauvais (o) - Amiens
Courbevoie (o) - Pont-Audemer
Epernay - St-Denis
Houilles (o) - Marcq-en-Baroeul
L'Aigle - Evreux (d)
14-3
Forf. 2
35-8
Forf. 2
16-3
Bo
7
6
4
2
2
3
0
1
1
0
Poule 14
Bizanos - Bon Encontre-Boé
Miélan-Mirande - St-Gaudens
Négrepelisse (d) - Gimont
Nérac (o) - Roquefort
Pont-Long - Grenade/Garonne (d)
G.
15
11
11
11
8
8
8
5
4
0
Antony-Métro - Clamart
Blois - Vitry/Seine
Chinon - Parthenay
Ris-Orangis - Gif/Yvette
Versailles - Chevreuse
Couches - Belleville/S.
Besançon - St-Claude
Montchanin - Villars-les-D.
Nuits-St-Georges (o) - Dole
Tavaux-Damparis (o) - Colmar
62-14
NC
3-14
17-26
13-13
Draguignan - Berre-l'Etang (d)
Aix UC - La Valette
Aubagne (o) - Martigues-Pt-de-B.
Six-Fours - Bastia (d)
Vallée du Gapeau - Nice
Poule 13
Classement
1. Miélan-Mirande
2. Négrepelisse
3. Gimont
4. Grenade/Garonne
5. Pont-Long
6. Nérac
7. Bon Encontre-Boé
8. Bizanos
9. St-Gaudens
10. Roquefort
Pts
62
57
53
50
49
48
29
22
22
12
44-18
47-5
3-25
34-3
48-3
Bd
1
6
3
4
3
3
5
2
2
1
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
28-0
10-19
24-8
7-24
37-14
Poule 10
Poule 9
Pts
70
54
52
50
41
39
39
33
28
1
Classement
1. Clamart
2. Versailles
3. Vitry/Seine
4. Antony-Métro
5. Ris-Orangis
6. Parthenay
7. Blois
8. Chinon
9. Chevreuse
10. Gif/Yvette
Autres résultats
19-14
18-14
12-10
81-12
39-22
Poule 7
17-21
18-24
43-17
22-27
47-10
Bd
3
0
3
1
5
1
3
4
5
5
Antony-Métro - Clamart (d)
Blois - Vitry/Seine (d)
Chinon - Parthenay (d)
Ris-Orangis (o) - Gif/Yvette
Versailles (o) - Chevreuse
Fédérale 3B
Poule 6
Châteauroux (d) - Clermont-Cournon
Clermont-Aub. (d) - Bourges
Moulins (o) - Issoudun
Pougues (d) - Guéret
Ussel (o) - Sancerre
Poule 4
Poule 3
Bords de Marne - Meaux (d)
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
5-15
24-25
17-15
13-20
16-20
G.
13
11
10
9
7
7
6
8
6
3
N.
1
2
1
0
1
1
3
0
0
1
P.
3
4
6
8
9
9
8
9
11
13
Fédérale 3B
Habas - Peyrehorade
Mérignac - Monflanquin
Mugron - Casteljaloux
Rion-des-Landes - Nogaro
Riscle - St-Paul-lès-Dax
Bo
3
4
0
1
4
1
0
1
1
1
Bd
2
2
3
6
6
4
4
1
5
7
7-42
94-0
NC
NC
5-49
Coarraze-Nay - Hasparren
Larressore - Mouguerre
Lembeye - St-Lary-Soulan
Navarrenx (o) - Pouyastruc
Nord Béarn (d) - St-Palais
Classement
1. Hasparren
2. Navarrenx
3. Mouguerre
4. St-Palais
5. St-Lary-Soulan
6. Larressore
7. Lembeye
8. Pouyastruc
9. Coarraze-Nay
10. Nord Béarn
Pts
53
52
48
45
43
41
33
31
31
21
20-10
27-27
15-5
43-0
16-23
J.
17
17
17
17
17
17
17
17
17
17
Fédérale 3B
Coarraze-Nay - Hasparren
Larressore - Mouguerre
Lembeye - St-Lary-Soulan
Navarrenx - Pouyastruc
Nord Béarn - St-Palais
G.
12
11
10
10
9
8
7
6
7
3
N.
0
0
2
0
0
1
0
0
0
1
P.
5
6
5
7
8
8
10
11
10
13
Bo
3
3
2
1
3
4
1
1
0
0
Bd
2
5
2
4
4
3
4
6
3
7
NC
NC
36-10
NC
NC
Reichel
Espoirs (- 23 ans)
Clermont (o) - Agen
Perpignan - Bayonne
Toulon - Pau
Brive (o) - Grenoble
Toulouse (o) - Montpellier
Classement
1. Perpignan
2. Toulouse
3. Clermont
4. Bayonne
5. Montpellier
6. Brive
7. Toulon
8. Agen
9. Grenoble
10. Pau
Pts
49
47
46
46
42
37
36
34
19
18
37-18
23-10
31-22
59-13
54-8
J.
16
16
16
16
16
16
16
16
16
16
G.
11
9
10
9
9
8
6
6
3
3
N.
1
3
0
1
0
0
2
3
1
1
P.
4
4
6
6
7
8
8
7
12
12
POULE 1
POULE 2
Albi - Tarbes (d)
Bordeaux (o) - Castres
La Rochelle (o) - Racing-Metro
Lyon - Narbonne (d)
Paris - Biarritz
Classement
1. La Rochelle
2. Racing-Metro
3. Biarritz
4. Bordeaux
5. Narbonne
6. Tarbes
7. Lyon
8. Paris
9. Albi
10. Castres
Pts
46
45
43
42
39
34
31
29
28
26
J.
16
16
16
16
16
16
16
16
16
16
Bd
1
2
3
3
5
2
6
2
5
3
22-21
44-22
27-10
14-10
13-13
G.
10
10
8
9
9
7
6
5
7
5
N.
1
0
2
1
0
0
1
2
0
1
P.
5
6
6
6
7
9
9
9
8
10
Bo
3
3
5
1
1
3
0
1
1
0
Bd
1
2
2
2
2
3
5
4
1
4
Remis
POULE 2
Rovaltain - Lyon (o)
15-38
POULE 3
Périgueux - Albi (o)
13-28
POULE 4
Mont-de-Marsan - Agen
Tarbes (o) - Dax
30-3
37-7
POULE 5
Castres - Perpignan (o)
Béziers - Montpellier
5-29
8-48
Bélascain
POULE 1
Clermont-Cournon - St-Priest
Nancy-Seichamps - Vienne (o)
Nevers (o) - Suresnes
Issoire - Villeurbanne
Forf. 2
0-55
34-11
38-5
POULE 2
Chambéry - Aubenas-Vals
43-18
Jacou-Montpellier - L'Isle-sur-la-Sorg. Forf. 2
Lunel - Avignon-Le Pont.
Forf. 1
Montmélian (o) - Pont-de-Claix
29-3
POULE 3
Hyères-Carqueiranne - Azur 06
La Valette - La Seyne
Sigean-Port-la-Nlle - Servian Boujan
Sud catalan - Palavas
POULE 4
Blagnac-Auss. (o) - Sud Tarn
Carmaux-Albi - Gaillac
Castanet-St-O-Ram. - Lavaur
Lévézou-Ségala - Graulhet
POULE 5
Hte Bigorre (o) - L'Isle-Jourdain
Sud Garonne - Morlaàs
nc
10-26
Forf. 1
Forf. 2
48-7
Forf. 1
17-28
Forf. 2
44-18
10-19
POULE 6
POULE 3
Auch - Dax
Béziers - Carcassonne
Bourg-en-Bresse - Oyonnax (d)
Bourgoin-Jallieu - Colomiers (o)
Mont-de-Marsan - Aurillac
Classement
1. Colomiers
2. Mont-de-Marsan
3. Auch
4. Oyonnax
5. Béziers
6. Aurillac
7. Dax
8. Bourgoin-Jallieu
9. Bourg-en-Bresse
10. Carcassonne
Bo
2
3
3
5
1
3
2
2
0
1
POULE 1
Lille - Paris
Pts
61
51
48
48
43
33
29
24
21
15
J.
16
16
16
16
16
16
16
16
16
16
G.
13
12
10
10
9
7
6
4
4
3
36-19
27-10
14-13
14-43
15-6
N.
0
0
1
1
1
0
0
1
0
0
P.
3
4
5
5
6
9
10
11
12
13
Bo
6
1
3
3
2
1
2
2
0
0
Bd
3
2
3
3
3
4
3
4
5
3
POULE 2
La Rochelle - Massy (d)
Racing-Metro (o) - Touraine Plus
POULE 7
Hagetmau - Bassin d'Arcachon
Anglet - Langon
St-Paul-lès-Dax - Aire/l'Adour
20-47
Forf. 2
Forf. 2
POULE 8
Bardos - AS Bayonne
Hasparren (d) - Pont-Long
Nafarroa - Billère
Oloron - Mauléon
36-23
5-9
Forf. 2
38-6
POULE 9
R C Gradignan - ORC Medoc
Bergerac (o) - Sarlat
Bordeaux - Limoges
Marmande - Soyaux-Angoulême (d)
16-26
25-0
Remis
17-11
POULE 1
Lille - Paris
Remis
38-8
13-8
69-21
POULE 3
Rst Azur 06 (o) - Rovaltain XV
42-7
POULE 4
Auch - Brive (d)
Toulouse (o) - Aurillac
11-5
25-9
POULE 5
Bordeaux-Bègles (o) - Colomiers
Montauban - Bayonne
34-17
22-14
POULE 6
Blagnac - Nîmes
Béziers (d) - Narbonne
Carcassonne - Montpellier (o)
17-25
15-19
0-18
Gaudermen
POULE 1
ABCD XV - Lille
20-13
21-15
39-12
Forf. 2
Crabos
Alamercery
POULE 1
ABCD XV (o) - Lille
St-Gaudens-Boulogne - Lombez-S. (d)
St-Sulpice - Jasmins agenais (d)
Villefranche-de-L. (o) - Valence-d'Agen
Lannemezan - Gimont
26-6
POULE 2
La Rochelle - Massy (o)
Racing-Metro (o) - Touraine Plus
13-31
23-10
POULE 3
Rst Azur 06 - Rovaltain XV (d)
15-10
POULE 4
Auch - Brive (o)
Toulouse (o) - Aurillac
25-43
133-5
POULE 5
Bordeaux-Bègles (o) - Colomiers
Montauban - Bayonne (d)
46-0
17-12
POULE 6
Blagnac - Nîmes
Béziers - Narbonne
Carcassonne - Montpellier (o)
3-19
13-38
POULE 2
Rovaltain XV - Lyon (o)
6-39
POULE 3
Périgueux - Albi (o)
7-28
POULE 4
Mont-de-Marsan - Agen
Tarbes (o) - Dax
12-30
41-12
POULE 5
Castres - Perpignan
Béziers - Montpellier
6-15
21-31
En bref...
Pays catalan
VILLELONGUE FÉMININ > Saison
terminée Finaliste de Fédérale 1 l’an
dernier contre Lyon, le club vient de vivre
une saison de restructuration en
Fédérale 3 (à 12). Son dernier match disputé à Albi et soldé par une défaite (125) n’a en rien ébranlé le club, puisque le
SOV annonce déjà quelques retours
dans le groupe pour 2014-2015.
Poitou-Charentes
RUFFEC > Préparation des finales
Crée en 1965, le Ruffec Athlétic Club
Rugby prépare avec beaucoup d’enthousiasme les finales régionales du comité.
Elles auront lieu plus tôt que d’habitude,
le dimanche 27 avril. 8 finales seront au
programme de cette belle fête du rugby
territorial.
La question de la semaine
LE RCT EST-IL LA VITRINE DU TOP 14 ? TOULON PREND-IL TROP D’IMPORTANCE MÉDIATIQUE ? LES DÉBATTEURS NE SONT PAS D’ACCORD.
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
D
ébat passionné avant le
week-end de Top 14. Les
chroniqueurs se concentrent sur le cas
Toulon. « Avec eux, ils
se passe toujours quelque chose : Laporte suspendu, le président qui écrit à François Hollande
pour se plaindre d’une sanction anti-démocratique. » L’antenne diffuse alors
un son où Bernard Laporte se plaint
d’être… mis sur écoute. Un vrai roman d’espionnage. La discussion se
lance sur cette ébullition permanente
qui règne sur la Rade : « C’est pagnolesque, mais c’est le rugby moderne. Il
occupe l’espace médiatique. Il se régale, il est microphage… », explique
Vincent Moscato, en parlant du patron du RCT. Maryse Ewanjé-Epée et
Denis Charvet ne cachent pas qu’ils aiment ça, en tout cas qu’ils préfèrent ça
à des discours aseptisés qui ne frois-
« Le président de
Toulon soigne
sa communication,
c’est exact. Soigne-t-il
celle de son club ? Je
n’en suis pas sûr. »
Jacques VERDIER
Directeur délégué de Midi Olympique
sent personne. Jacques Verdier tempère un peu cet enthousiasme coupable : « C’est une vitrine, oui. Tous
les mois, il y a une nouvelle polémique et je ne suis pas sûr que ce soit
toujours intéressant ou toujours drôle.
Le président de Toulon soigne sa communication, c’est exact. Soigne-t-il
celle de son club ? Je n’en suis pas
sûr. » Une mini-polémique éclate
entre Jacques Verdier et Pierre
Dorian sur l’intérêt des matchs du
week-end. Selon Dorian, le buzz
toulonnais fait de Toulon-Toulouse le
sommet de la journée. « Désormais,
tout le monde veut se payer Toulon, c’est
très net quand on écoute les supporteurs. » Jacques Verdier n’est pas d’accord : « Je ne pense pas du tout ça. Les
matchs ont un intérêt qui dépasse les
déclarations médiatiques des uns et des
autres quand même. Pour moi, le derby
entre les deux clubs parisiens reste le
match le plus intéressant de cette journée. C’est une sorte de huitième qui va
se jouer dans un stade plein. » ■
22 Ovalie Fédérale 3 - 17e journée
Alpes
PROMOTION HONNEUR
Faucigny - Tullins-Fures (o)
8-25
Gresivaudan - Gresivaudan-B. (o)
12-20
L'Albenc - Annecy (o)
9-20
La Mure - Echirolles
23-6
La Ravoire - Fontaine
15-6
PREMIÈRE SÉRIE
Chartreuse-N. - La Motte-Serv.
6-18
La Côte-St-André - Le Touvet-P.
19-19
Voreppe - Bonneville (o)
3-26
DEUXIÈME SÉRIE
Faverges - Pont-en-Royans
Forf. 2
Grenoble - Varacieux (d)
16-9
St-Laurent-du-P. - Thones (o)
15-47
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Catalans Grenoble - St-Jean-de-M. (o) 17-39
La Valdaine - Sillans (o)
8-27
Meythet - St Julien-en-G.
21-10
Moirans - Brezins (d)
14-7
Alsace-Lorraine
HONNEUR
Haguenau - Lauterbourg
Metz-Moselle - Hagondange
Nancy-Seichamps - Thann
Pont-à-Mousson - Thionville-Yutz
Verdun - Raon-Baccarat
PROMOTION HONNEUR-PREMIÈRE SÉRIE
Bar-le-Duc - Centre Meuse
Illkirch-Gr. - Mulhouse
St-Dié - Mutzig
St-Louis (o) - Longwy
Strasbourg - Dieulouard-L.
DEUXIÈME SÉRIE
Saverne - Hayange (d)
Vittel - Lorquin
TROISIÈME SÉRIE
Chalampe - Sélestat
Saint-Avold - Epinal
48-21
31-16
73-5
10-18
50-3
11-23
3-14
26-26
41-0
17-33
12-9
Forf. 2
Forf. 2
29-3
Bretagne
HONNEUR-PROMOTION HONNEUR
Concarneau - Ploemeur
Lanester (o) - Plabennec
Quimper (o) - Grandchamp
St-Malo - Lannion (d)
Treiz-Treger - St-Brieuc (d)
PREMIÈRE SÉRIE
Bain-de-Bretagne - Malestroit
Fougères (d) - Bruz
Landivisiau (o) - Matignon
Redon (o) - Brest
Vitre (d) - St-Père
DEUXIÈME SÉRIE
Muzillac - Morlaix (o)
Perros-Guirrec - Pont-L'Abbé (o)
Ploudalmezeau - Pontivy
Pluvigner (o) - Pordic
St-Renan (o) - Dinan
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1
Le Rheu (o) - Orange-Cesson
Melesse (d) - Acigne
Plouhinec (o) - Paimpont
Rennes (o) - Paimpol
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2
Carhaix - Chateaulin
Douarnenez - Lorient
Kemperlé - Landerneau (o)
Kernic-Léon - RC de l'Aber
14-0
39-16
25-0
15-13
14-7
19-35
21-25
39-5
58-34
14-21
0-25
0-30
17-8
29-14
20-12
31-7
12-17
17-0
25-0
25-17
Forf. 2
12-49
Forf. 2
Périgord-Agenais
HONNEUR
Payzac-Savignac (d) - Layrac (o)
16-22
St-Cyprien - Vill.-du-Queyran (d)
16-9
Ste-Bazeille - Villeneuve
16-36
Vergt - Fumel-Libos (o)
15-25
Villereal - Vezere (d)
22-17
PROMOTION HONNEUR
Castelmoron - Lavardac-Barbaste (d)
32-25
Le Passage - Roqu.-Laroque-Timbaut
15-5
Miramont (o) - Montignac
23-12
Ste-Livrade - St-Astier (d)
16-10
PREMIÈRE SÉRIE
Alliance Garonne Foret Rugby - Pont-du-Casse
(o)
15-55
Caudecoste (o) - Excideuil
27-6
Penne-St-Sylv. - Port-Ste-Marie-St-L. (o) 13-34
Prigonrieux (o) - Duras (d)
27-22
DEUXIÈME SÉRIE
Castillonnes (o) - Colayrac
51-20
Cénac - St-Aubin
25-14
Lanquais (d) - Périgueux
12-13
Monpazier - Neuvic (o)
15-47
TROISIÈME SÉRIE
Cancon (o) - Négrondes
28-0
Eymet - Mézin (d)
20-15
Salignac (o) - Puy-l'Evêque
29-6
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1
St-Romain (o) - Le Buisson
38-0
St-Vite - Le Bugue
Forf. 1
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2
Thiviers - Buzet
16-7
Villefr.Périg. - Montpon
29-16
BourgogneFranche-Comté
HONNEUR
Cluny (o) - Autun
Digoin - Chagny (d)
Montceau - Champagnole (d)
St-Apollinaire - Chatenoy
Verdun - Lons-le-Sau.
PROMOTION HONNEUR
Arbois - Migennes
Chenove (d) - Sens
Genlis (d) - Montbéliard
Toucy - Cozanne-Maranges
Vesoul - Tournus
PREMIÈRE SÉRIE
Avallon - Valdahon (d)
Buxy (o) - Auxonne
Chablis (d) - Seurre
Is/Tille-Asnières (d) - St-Martin
RC Charolais-Brionnais - Morez
DEUXIÈME SÉRIE
Cosne/Loire - St-Firmin-St-Sernin
Givry - Chambertin
Louhans - Bourbon-Lancy
Montbard-Chatillon (d) - Chaumont
St-Martin-d'Or - St-Léger-des-V.
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Censeau - Chatillon-en-B. (o)
Morteau - Tonnerre
Pays maichois (o) - St-Berain
Saulieu - Baume
Vauzelles (d) - Langres
Flandres
33-22
16-13
10-6
32-0
3-3
20-7
3-7
13-15
55-7
5-15
12-6
45-8
10-12
21-25
72-10
69-6
25-8
3-41
10-12
23-14
30-0
34-17
10-46
0-13
7-8
Centre
HONNEUR
Arcay - Joué-lès-T.
La Châtre - Orléans-la-S.
Pithiviers (o) - St-Pierre-des-Corps
Romorantin - Dreux
Vendôme - Montargis
PROMOTION-PREMIÈRE SÉRIE
Dammarie (o) - Déols
Lamotte - Fleury-lès-Aub. (d)
Sancoins - L'Ovale de Loire (d)
US Berrichonne - Esvres-Mont.
DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES
Châteauneuf/L. - Bracieux
Gien-Briare - Sully
Lunery - Foëcy (o)
Salbris (o) - Luynes
St-Florent/Ch. - Argenton (d)
QUATRIÈME SÉRIE
Buzancais - St-Amand
Chateaudun - La Membrolle
St-Laurent - Aubigny
US Orléans (o) - Jeunes Abraciens Sol.
0-28
21-12
37-3
18-27
27-13
44-8
11-10
29-22
17-8
32-19
26-8
27-43
32-7
13-10
NC
25-6
NC
40-17
Lyonnais
PROMOTION HONNEUR
Lavancia-Dortan (d) - Haute Bresse
Pays d'Ozon - Bron
Pont-de-Chéruy - Vénissieux
Succieu - Simandre/Saran (o)
Viriat - Arcol (d)
TROISIÈME SÉRIE
Chassieu - Mions
Pays Du Gier (o) - Corbelin
Villeneuve-de-M. - St-Clair-du-Rhône
QUATRIÈME SÉRIE
Canton de Lhuis - Monistrol-Yssingeaux
RC Pondinois - RC Du Pilat
15-20
7-16
43-34
15-31
21-19
10-21
31-18
26-26
HONNEUR
Armentières (o) - Roubaix
Cambrais (d) - Laon
Dunkerque - Soissons (d)
Le Touquet - Calais
Lille-Villeneuve d'A. (d) - Bethune
PROMOTION HONNEUR / 1ÈRE SÉRIE
Charleville - Ovale Gy
Douai - Grande Synthe (o)
Marquette - St-Quentin (o)
St-Omer - Maubeuge (d)
Tourcoing (o) - Iris Lille
DEUXIÈME-TROISIÈME SÉRIES
Chauny - Bailleul
Fourmies - Leforest
St-Amand - Wierre-Effroy (d)
Valenciennes - Flesselles
QUATRIÈME SÉRIE
Anzin - Abbeville
Givet - Flesselles
Lens - Montdidier
Thiérache - Leforest
Poitou-Charentes
58-14
17-20
22-17
NC
18-22
NC
0-15
0-26
21-16
34-15
NC
NC
13-6
NC
35-10
NC
NC
Forf. 2
Pays de la Loire
HONNEUR / PROMOTION HONNEUR
Asptt Nantes (d) - Fontenay-Luçon (o)
Châteaubriant - Le Mans (o)
Pornic - Clisson (d)
St-Hilaire (d) - Bouguenais-Rezé
PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES
Pays d'Ancenis - Pontlieue
Laval (o) - Seiches/Loir
VS Nantes (d) - Château-Gontier
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Colombanais (o) - Le Celtic
Grace-Guenrouet - Segre
La Flèche - Bonnetable
12-17
12-62
15-11
12-19
5-27
29-13
12-18
27-5
9-20
30-8
Normandie
HONNEUR
Bernay (o) - Gravenchon
Bocage virois (o) - Le Havre AC
Hérouville-St-Clair (d) - Caen
Levillain-G.-Quevilly (d) - Dieppe
Yvetot - Flamanville
PROMOTION HONNEUR
Cherbourg-La Hague - Elbeuf
Couronne - Le Havre RC
Mont-St-Aignan (d) - St-Lois
Rouen - Flers
PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES
Bresle (o) - Alençon
Forges-les-Eaux - Coutance
Gisors - Lisieux
Honfleur - Port du Havre
Le Thuit-Signol (o) - Bernières/Mer
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Andelys - Harfleur
Argentan - Valognes
Barentin - Pont-de-l'Arche
Fécamp - Blangy-Bouttencourt (o)
49-23
48-17
12-19
32-36
NC
NC
27-27
12-13
NC
45-0
NC
NC
Forf. 1
45-24
Forf. 2
29-19
15-32
0-20
23-11
8-27
Limousin
Midi-Pyrenées
HONNEUR - PLAY-OFF 1
St-Girons - Rieumes
30-16
Toulouse UC (o) - Revel
43-12
HONNEUR - PLAY-OFF 2
Beaumont-de-Lom. - Sor-Agout
20-6
Salvetat-Plaisance - Laroque-Bélesta 28-11
HONNEUR - PLAY-OFF 3
La Saudrune (d) - Saint-Affrique
20-23
Moissac (d) - Montesquieu-Vol.
12-16
HONNEUR - PLAY-DOWN 1
Canton d'Alban - Auterive (d)
20-13
Léguevin - St-Juéry/Arthès (d)
23-20
HONNEUR - PLAY-DOWN 2
Castres (d) - Saint-Orens
5-8
Espalion - Mazères-Cass. (d)
22-15
HONNEUR - PLAY-DOWN 3
Caussade (o) - Portet
31-13
Montréjeau/Gourdan-P. (d) - St-Sulpice/Tarn1519
TROISIÈME SÉRIE - POULE 1
Septfonds - Marssac
17-31
Reyniès - Valence-d'Albi (o)
14-41
TROISIÈME SÉRIE - POULE 2
Le Lherm-St-Clar - Lavernose-L.
3-19
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 1
St-Paul/Save - St-Jean-du-Falga
18-28
QUATRIÈME SÉRIE - POULE 2
Brens - Hte Vallée-Aveyron (o)
11-31
Cambon-Cunac (o) - St-Antonin
38-3
Flagnac - Cagnac-Blaye (o)
6-49
Puygouzon - Camarès (o)
12-32
HONNEUR
Argentat - Lacapelle-Marival (d)
Bretenoux-Biars (d) - Saint-Céré
Naves - Pompadour
Objat (d) - Souillac
St-Simon (o) - Causse-Vézère
PROMOTION HONNEUR
Meymac (d) - Egleton
Chameyrac - St-Léonard
Dampniat (d) - Chasteaux
Juillac (o) - Maurs (d)
Lagraulière - Gramat
PREMIÈRE SÉRIE
Beaulieu - Varetz
Folles (o) - St-Paul-des-Landes (d)
Mansac - Lubersac
Palais/Vienne (o) - Panazol
Treignac - Meyssac
DEUXIÈME SÉRIE
Limoges (o) - L'Aurence Limoges
Seilhac - Neuvic (o)
St-Aulaire (d) - Bellac
St-Mamet - Bagnac (o)
St-Privat - Salon-La-Tour (d)
TROISIÈME SÉRIE
Cherveix-Cubas - Lanzac (o)
Haut Quercy (o) - Beynat
Orgnac - Val-de-Vienne (d)
St-Germain - Verneuil (d)
QUATRIÈME SÉRIE
La Souterraine - Merlines
Cublac-Terrasson - Bussière-Galant
Dun-le-Palestel - Aubusson (o)
Merlines - Ambazac
Nantiat - Capo Limoges (o)
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
31-26
3-6
44-29
26-30
26-0
13-20
8-0
15-17
17-12
32-19
11-3
30-28
24-15
67-0
15-28
41-0
0-106
29-36
13-35
16-12
3-36
63-14
20-17
13-10
Forf. 2
Forf. 2
3-32
Forf. 2
7-96
HONNEUR
Bressuire (o) - Saujon
Chauray - Barbezieux-J.
La Tremblade (o) - Marans
Thouars (o) - Couronne
PROMOTION HONNEUR
Aytre (o) - Fouras
Jarnac - Chabanais
La Flotte-en-Ré - La Rochelle (d)
St-Georges-les-B. - Loudun (d)
GROUPE C
Confolens (o) - Melles
Pleumartin (d) - Couhe
Poitiers - Poitiers
Pons - Tonnay
36-7
24-34
36-7
45-13
26-6
17-3
13-6
20-17
31-0
15-16
Forf. 2
47-7
Côte d’Azur
PREMIÈRE-DEUXIÈME SÉRIES
Pierrefeu - Lucciana
Garde-Pradet (o) - St-Jean-du-Var
Le Las - Le Brusc
RC des Plages (d) - Webb Ellis
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Ventiseri - Toulon-Corse
Grimaud (o) - Le Cannet
Oillioules - Brignoles
St-Raphaël-Fréjus - Porto Vecchio
En bref...
Armagnac-Bigorre
18-5
44-0
31-16
10-13
17-27
72-9
14-22
Forf. 1
HONNEUR - POULE 1
Masseube (d) - Vic-en-Bigorre
Maubourguet (o) - Adé
HONNEUR - POULE 2
Mauvezin - Vic-Fezensac
Plaisance - Condom (d)
PROMOTION HONNEUR - POULE 1
Ibos - Louey-Marquisat (o)
Trie/Baïse (d) - Lectoure
PROMOTION HONNEUR - POULE 2
Juillan Xv - Eauze
Marciac - Entente Sportive Baronnies
PREMIÈRE SÉRIE
Bassoues-L.-M. (d) - Capvern
Séméac (o) - Côteaux-de-L'A. (d)
Tournay - Oursbelille
DEUXIÈME SÉRIE
Auzan-C-B. - RC De Lomagne (o)
Azereix (o) - Panjas
Magnoac - Montréal (d)
TROISIÈME SÉRIE
Bazet-Andrest - Aureilhan
L Isle-de-Noe - Laloubère (d)
Rabastens (o) - Gondrin
QUATRIÈME SÉRIE
Castelnau-en-M. - L'Ayguette
Montestruc (o) - Lannepas
Ossun (d) - Villecomtal
Pacac
Côte basque-Landes
HONNEUR
Arles - L'Isle/la-Sorgue
36-15
Cavaillon - Ajaccio
66-5
Fos-Istres - Sisteron
30-9
Gap - Stade phocéen (d)
10-6
St-Saturnin-lès-Av. - Bagnols-Marcoule 64-7
PROMOTION HONNEUR
Antibes - Smuc (d)
20-19
Le Beausset - Monaco (d)
15-14
Salon-de-Pr. (o) - Pertuis-Manosque
41-3
St-Laurent-du-V. - Le Mourillon
8-28
Valréas - Sanary
40-0
TROISIÈME SÉRIE
Pomarez (d) - Ascain
Sarako Izarra - Pouillon (d)
St-Julien-en-B. (d) - Narrosse
Auvergne
HONNEUR
Forgeron - Bort-les-Org.
Gerzat - Cusset (d)
Pont-du-Château (d) - Issoire
Riom - Brioude (o)
St-Yorre - Clermont-La Plaine
PROMOTION HONNEUR
Beaumont - Gannat
Gevaudan (d) - St-Bonnet
Les Ancizes (o) - St. clermontois
Montaigut - Riom-ès-Mon.
St-Flour (o) - Les Martres-de-V.
PREMIÈRE SÉRIE
Blanzat - Combronde
Brives-Charensac - Cisternes-la-F. (d)
Romagnat (o) - Ste-Florine
St-Genès-Champ. (o) - Puy-Guillaume
Thiers - Ydes
DEUXIÈME SÉRIE
Chateaugay - Perignat
Domes-Sioule - Langeac (o)
Massiac - Ennezat (o)
Pulvérières - Lapalisse
Varennes - Chamalières
38-26
18-14
17-23
13-40
14-48
38-21
14-17
38-0
71-5
64-11
23-13
23-18
28-3
22-6
Forf. 2
Forf. 2
3-27
9-40
31-15
20-3
Provence
PREMIÈRE SÉRIE
Le Plan (d) - Gignac-Marignane
10-13
Pennes-M.-C. - Noves (d)
15-14
St-Gilles (o) - Pernes
88-0
Vaison - Alès (d)
11-5
Vauvert - Orange
20-20
DEUXIÈME SÉRIE
Digne (o) - Apt
40-0
Manosque-Cadarrache - Gardanne (d) 16-12
Miramas - Val.-de-L'Huveaune
27-7
Salindres - Beaucaire
Forf. 1
Tarascon (o) - St-Rémy
68-7
TROISIÈME-QUATRIÈME SÉRIES
Bollène - Oraison-Forc.-Mane
NC
Carpentras - Pont-St-Esprit
Forf. 1
La Soule Gra. - Uchaud (o)
5-24
Mons - Montfaucon-Ro.
NC
Vitrolles - Verdon
Forf. 2
46-20
12-16
7-23
19-41
32-20
29-0
33-10
Forf. 2
35-22
27-20
18-12
39-10
65-7
19-50
33-0
Côte d’Argent
HONNEUR
Bazas - Gujan-Mestras
Biscarrosse - Floirac
Mimizan - Bordeaux EC
Pays Médoc - La Réole
Vill.-de-Marsan - Leognan
PROMOTION HONNEUR
Captieux - Blaye
Castillon-la-B. - Gabardan (d)
Gradignan - Cazaux
Labouheyre - Cadaujac
Pessac - Parentis (d)
PREMIÈRE SÉRIE
Morcenx - Facture-Biganos
St-Aubin-de-M. - Izon (d)
Villenave-d'Or. (o) - Galgon
Ychoux - Lège-Cap-Ferret (d)
DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 1
Ambarès-St-Loub. - Cadillac (o)
Bordeaux EC - La Brède
Eysines - Coutras (o)
Sanguinet (o) - Velines
DEUX.-TROIS.-QUATRIÈME SÉRIES - POULE 2
Bruges-Blanquefort - Cestas
Lacanau - Grignols
Pessac - ASPTT Bordeaux (d)
Sadirac - St-André-de-C.
16-24
18-17
16-54
7-11
25-10
23-7
11-16
22-15
22-14
20-35
26-3
13-9
21-29
12-10
55-8
25-10
28-9
8-9
8-10
16-12
16-17
19-19
30-9
37-23
30-15
43-17
11-32
27-25
83-6
19-6
14-13
33-10
19-15
50-0
15-8
7-38
9-27
7-113
47-6
5-53
28-3
13-11
0-50
Auvergne
PLAUZAT > La fête du rugby et des
enfants le 31 mai Le Plauzat olympique
est un club affilié à la FFR dans la catégorie Loisirs. Le jour de la finale du Top
14, le club a pour tradition de faire une
belle fête de façon à conclure la saison
dans un esprit convivial. L’an dernier, des
ateliers d’initiation à la balle ovale
avaient été proposés pour les enfants.
Cette animation est reconduite le 31 mai
sur le créneau horaire de 14 à 17 heures.
Les organisateurs invitent le maximum
d’enfants à s’initier à cette manifestation très ludique qui l’an dernier avait
accueilli plus de cinquante participants.
Contact : 06 73 18 66 94.
Centre
CHÂTEAUROUX > Direction la
Réunion Antoine Bruneau, le joueur de
Châteauroux, va provisoirement abandonner ses camarades pour une expérience inhabituelle. Il va participer, avec
la formation de Saint-Pierre, au championnat de l’Ile de La Réunion. Par relation, il a appris que ce club, 13 fois
champion en 15 ans, faisait appel à
quelques joueurs extérieurs. Une occasion unique à saisir.
Limousin
Languedoc
TROISIÈME SÉRIE
La Clape-Armissan - OR Béziers (o)
Montredon-Moussan (d) - La Palme
Sète (d) - St-Jean-de-Védas
QUATRIÈME SÉRIE
Rieux-Minervois - Thau-Frontignan
Caunes-Minervois - Pays-de-Sault
Salagou-Larzac (o) - Corneilhan
14-28
3-7
8-11
13-13
Forf. 2
20-6
Pays catalan
HONNEUR
Elne (o) - Rivesaltes
Millas - Esc-Bac-Asp
PROMOTION HONNEUR
Haut Vernet - La Têt
Pia - Union Sportif Pollestres Xv (d)
PREMIÈRE SÉRIE
Bompas (o) - Capcir
DEUXIÈME SÉRIE
Bages-Villeneuve - Prat
Ponteilla-Pol. - Vinca
TROISIÈME SÉRIE
Corneilla - Tautavel-Vingrau (d)
St Hippolyte 15 - Vallespir
QUATRIÈME SÉRIE
Baby Nyn's (d) - Alberes
St Laurent-de-la-Sal. - Carre Xv
22-0
41-19
21-8
15-13
17-0
21-36
Forf. 2
21-15
Forf. 1
18-25
Forf. 1
LAGRAULIÈRE > 40 joueurs en
Écosse À Lagraulière, on a le sens de
l’animation. Lors du déplacement du XV
de France en Écosse, les Corréziens et
leur amicale étaient parmi les supporters privilégiés à Murrayfield pour supporter l’équipe de France. Un week-end
mémorable pour les quarante personnes
du groupe. Mais, ce n’est pas pour
autant que l’équipe fanion en oublie ses
obligations du championnat. À deux
journées de la fin, elle peut encore prétendre à la montée en Honneur et à la
participation à la finale du championnat
territorial à Brive. Le CAL a besoin d’une
victoire pour assurer cet objectif.
Midi-Pyrénées
S A I N T- S U L P I C E - L A - P O I N T E
> Benoit Guillochon a rejoué Un
effectif en déficit, voilà que le coentraîneur Benoît Guillochon figurait sur la
feuille de match pour affronter
Caussade dans le cadre d’une rencontre
de Play-down de la compétition
Honneur. À 38 ans, Benoît est rentré en
cours de jeu et a participé à la victoire
tarnaise (12-6). Succès qui ne sera peutêtre pas suffisant pour que Saint-Sulpice
se maintienne au plus haut échelon
régional ?
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Rhône-Alpes
HONNEUR - POULE 1
Aix-Les-Bains (o) - Montrevel
Chateauneuf-St-M. (d) - Annemasse
Jarrie - Guilherand
La Verpillière - Vallons-de-la-Tour (o)
Privas - Ugine-Albertville
HONNEUR - POULE 2
Nantua (o) - Eymeux
Plaine-de-L'Ain (o) - Grane
Roanne - St Martin-d'Hères
Romans - Pont-de-Veyle
Vaulnavey - Pont-de-Claix (d)
HONNEUR - POULE 3
La Voulte - Le Teil (d)
St-Genis-Laval (o) - Chatillon
Tarare (o) - St-Marcellin
Vif-Monestier - Bourg-en-Bresse (o)
Vizille (o) - Rillieux
13-16
47-8
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RÉDACTION
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DIFFUSION
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LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
VOSGES : UN NOUVEAU PRÉSIDENT Pierre
Laurent, ayant cessé son activité de président
du département des Vosges, pour
raison de santé, c’est Yannick Staltzmann, président de Raon-l’Etape, qui lui a succédé.
2 627
Ovalie Nord-Paris 23
POINTS C’est le total inscrit par Thomas Lebarillier au cours des 25 saisons que le joueur
a passées sous les couleurs du RC Vannes. C’est son père Claude, qui pendant 8 jours, est allé
consulter les archives départementales pour éplucher les journaux. Thomas Lebariller
est le meilleur marqueur de l’histoire du RC Vannes. Derrière, Charles Monnier
et Alain Berthe (les deux autour des 1 000 points) se tirent la bourre pour la deuxième place.
LILLE LE CLUB NORDISTE A LANCÉ DEPUIS LONGTEMPS UN VASTE PROGRAMMÉ DE FORMATION.
PLUSIEURS JOUEURS QUI LE SUIVENT ONT COMMENCÉ À INTÉGRER L’ÉQUIPE PREMIÈRE CETTE SAISON.
LES PREMIERS
FRUITS
F
Henry Hackett (23 ans) et George Sordia (19 ans) au soutien : le LMR a
pu compter sur ses jeunes lors de la rencontre face à Cognac, le 15
mars, remportée 55 à 7. Photo Patrick Delecroix
sième ligne. Ces trois-là préfigurent l’avenir du club et ont
démontré sur le pré de grosses capacités. « Rémy et George
ont effectué toute leur formation au LMR. Jean-Baptiste est
arrivé d’Arras il y a peu, précise Yann Defives, ancien
joueur, ancien entraîneur de
la première, désormais responsable de formation, et accessoirement père du jeune
Rugby féminin
MONTIGNY-LIMAY LES FILLES DE MONTIGNY POURRAIENT
RETROUVER LA FÉDÉRALE 2, QU’ELLES AVAIENT QUITTÉE
EN SE SÉPARANT DE MLSGP.
RETOUR
VERS LE PASSÉ
Par Guillaume DEPRECQ
aire de Lille une métropole de rugby, et
de son club phare, le
LMR, une place forte
sur l’échiquier national, est une ambition qui n’est pas nouvelle. Le
club nordiste toque depuis deux
saisons, et cette année encore, à
la porte de la Pro D2 et du professionnalisme. Cette régularité, cette réussite, n’a pas été établie à coup de millions d’euros.
Le club n’en a pas les moyens.
C’est pourquoi, pour durer et
s’installer progressivement dans
le haut niveau, les dirigeants
avaient pris le parti, depuis la
montée en Fédérale 1 en 2008,
d’asseoir leurs ambitions sur la
relance d’une politique de formation forte, saine, et réfléchie.
Et depuis cette année, les effets
de cette politique ont commencé à devenir très visibles sur le
terrain. Le début de saison de
l’équipe première fut émaillé
de nombreuses blessures, qui
ont laissé leur chance à certains
jeunes. Les entraîneurs Pierre
Chadebech et Richard Crespy
n’ont pas été déçus.
D’anciens juniors, comme
Hackett, Maso ou Noé, ont intégré le groupe, alors que d’autres, qui participent cette année encore au championnat
Reichel, ont eu l’opportunité
d’effectuer une pige. Ce fut le
cas de Jean-Baptiste Caudroie,
20 ans, en première ligne, de
Rémy Defives, 19 ans, à l’aile,
ou encore tout récemment de
George Sordia, 19 ans, en troi-
UNSS : FINALES DES LYCEES AGRICOLES Les finales nationales
de la compétition UNSS réservée aux lycées agricoles se dérouleront le 9 avril en Touraine. L’hébergement se fera à Fondette et à
Luynes, et les rencontres se dérouleront à Chinon. Fabien Pelous et
l’arbitre Jérôme Garcès seront présents.
Rémy. Tout cela résulte d’un
travail de fond avec l’école de
rugby, enclenché depuis 2009,
mais aussi de la création il y a
trois ans du pôle Lille université européenne du rugby. »
DES HOMMES AVANT TOUT
Le rugby universitaire est devenu un vrai terreau pour le club
de Lille. Il y a quelques semaines,
sur le socle de cette université
européenne, a été greffée l’université Lille 2, des sciences et
du sport. Greffée, car d’autres
conventions avaient déjà été signées précédemment, notamment avec certaines grandes
écoles comme l’ESPEME, HEI,
l’ISA ou l’ISEN… « Nous avons
également obtenu la labellisation
du centre d’entraînement. Dans
ce cadre, les étudiants ont le statut de sportif de haut niveau B.
Une douzaine de joueurs en profite aujourd’hui et bénéficie d’aménagements d’emploi du temps
pour la pratique du rugby de haut
niveau. En contrepartie, ils doivent intégrer les équipes de la faculté. De notre côté, nous leur offrons la possibilité d’effectuer des
stages au sein du club dans le cadre de leurs études. Ça va du poste
d’entraîneur à des postes marketing ou communication. Je pense
que nous leur offrons une formation séduisante. Une carrière peut
s’arrêter rapidement, et tous les
joueurs n’intégreront pas le milieu
professionnel. Nous cherchons
toujours à construire des hommes avant les sportifs professionnels. Ce n’est pas l’école qui vient
aux joueurs, mais l’inverse. On
veut qu’ils restent dans la vie de
tous les jours et touchent le monde
réel, sans rester dans leur microcosme. Ils vivent les mêmes problématiques que le citoyen lambda. » Cet échange, c’est du
gagnant-gagnant, pour le club
et pour les joueurs. Et puisque la
ville de Lille, toutes filières confondues, abrite 130 000 étudiants,
cette politique, dont viennent
d’éclore les premiers fruits, a de
beaux jours devant elles. ■
U
Par Guillaume CYPRIEN
ne seule défaite enregistrée à Nevers durant toute la
saison, et deux gros cartons passés à Sud-Alsace, lors
des deux matchs de barrages de secteurs, qualificatifs
pour les phases finales nationales (48-0 et 66-0) : les filles
de Montigny-Limay, qui participeront ce week-end au
quart de finale du championnat de France de Fédérale
3 à 12, font partie des favorites naturelles de la compétition. Et si elles devaient honorer ce statut par un titre, ou même seulement par
une place en finale, elles monteront en Fédérale 2 la saison prochaine. Ce qui serait une pirouette dans leur histoire. Elles y jouaient
en Fédérale 2, la
saison dernière.
Elles formaient
u ne e nt e nt e
avec MLSGP et
parvinrent jusqu’en finale nationale. Ce qui
les propulsa en
Fédérale 1. Cette
réussite mit un
terme à leur association. Les dir i g e a nt s d e
ML S G P o nt
voulu intensifier
les efforts pour
aller encore plus loin. Ils demandaient l’ajout d’un entraînement
hebdomadaire. Les filles de Montigny, dont beaucoup sont étudiantes ou occupent des postes professionnels énergivores, mirent le hola. C’est ce désaccord qui avait fait voler deux années de bonheur
commun par un psychodrame de rupture. Du côté des joueuses, cette
séparation créa une cassure. La capitaine de Montigny Sandrine Gay
décidait de rester à MLSGP pour tenter l’aventure en Fédérale 1.
Eugénie Fritch, la centre, qui fut présélectionnée en équipe de France,
et qui a encore inscrit la moitié des essais de son équipe cette saison,
préférera rester à Montigny. La saison devait reprendre quelques
semaines plus tard, et l’effectif de Montigny ayant fondu des cinq
joueuses parties à MLSGP, elles devaient s’y présenter fébriles, même
en Fédérale 3 à 12. C’est pourquoi avait été élaborée une nouvelle entente, avec les filles de Limay, trop juste pour constituer une équipe
à elles toutes seules. Cette nouvelle association a carburé comme la
précédente, et voilà les filles de Montigny aux portes de la Fédérale
2. « Si elles remontent, on les suivra, quelles ques soient les difficultés », jure leur président Jacques Moreau. Affaire à suivre. ■
Tour d’Ovalie
Alsace-Lorraine
PARC > Ils doublent la mise Le All
PARC de la Porte d’Alsace de
Manspach - Dannemarie, surfe sur sa
bonne dynamique du mois de mars.
Après avoir accueilli pour la première
fois le tournoi des Écoles de Rugby du
Haut-Rhin, le 15 mars, en délocalisant la manifestation de son stade
des Aulnes de Manspach à
Dannemarie, le club du président
Pascal Francelle a enchaîné sur une
soirée festive. Les Sundgauviens ont
organisé samedi dernier la troisième
Nuit du PARC, à la salle des fêtes de
Manspach. Et comme d’habitude, le
repas dansant a été animé au son de
la traditionnelle cornemuse.
ALSACE > Adieu Bambi Le rugby
alsacien est en deuil. Un de ses fils,
le pilier « Bambi » Bouchama, est
décédé dans la nuit de samedi à
dimanche dernier d’une longue maladie. Il était page de 68 ans. Le marocain était passé par le RC Mulhouse
et Rugby Club Colmar dans les
années 70, où il a goûté à la Fédérale
3. Fils spirituel de Pierre Bride, le
papa du rugby alsacien et président
fondateur de Colmar, qu’il appelait
Pépé, le sieur Bouchama était un chic
type attachant, aimait profiter de la
vie et des bonnes tables. Il n’a laissé
que des bons souvenirs en Alsace où
il était toujours en contact avec l’ovalie alsacienne, et particulièrement les
anciens. “Bambi” était retourné dans
son pays natal, le Maroc, où il a travaillé dans le textile. Il a été inhumé
à Rabat. À sa famille, à ses amis, aux
clubs de Mulhouse et de Colmar, le
Midi Olympique adresse ses sincères
condoléances.
THIONVILLE-YUTZ > Création
d’une équipe feminine Après trois
saisons de sommeil, l’équipe femi-
nine de Thionville-Yutz a retrouvé une
activité. Seize licenciées se sont
regroupées sous la responsabilité de
Jean-Luc Dumoulin. C’est à l’instigation de Gaetane Bur que cette formation a pu être constituée. Premier
objectif : une inscription en championnat à 7. Puis la création d’une
équipe cadette.
NANCY-SEICHAMPS > Aurélie
Peignier arrête Après douze saisons au club de Nancy-Seichamps,
Aurélie Peignier, l’une des pièces
maîtresses de cette équipe, a décidé
de raccrocher ses crampons. «Je vis à
Belfort depuis deux ans, a-t-elle
expliqué. Il m’est donc devenu bien
difficile de venir pour rendre service à
mes copines». À l’issue de son dernier match de Fédérale 1, contre
Arras, elle a reçu un bouquet de
fleurs de la reconnaissance, en hommage à ses qualités humaines et
sportives, remis par son président
Olivier Heyd.
MOINS DE 16 ANS > Le Centre, champion du groupe B ! La sélection
des moins de 16 ans du Centre a réalisé une belle performance : elle a remporté la coupe Taddéi en groupe B. Et de jolie façon ! En dominant d’abord
l’Armagnac/Bigorre (39 à 5), puis le Limousin (36 à 14). Une domination éclatante et sans restriction. « L’implication des garçons, leur sérieux, leur envie
ont été récompensés, s’est montré très satisfait Romain Huet, le responsable
technique de l’ensemble. Le groupe a très bien joué, appliquant parfaitement
les consignes et produisant un gros volume de jeu. Nous avons progressé à
chaque sortie. Cette équipe-là aurait mérité de se confronter aux formations
du groupe A afin de pouvoir jauger sa valeur. » Pour Bruno Stolorz, le responsable technique du Centre, content mais exigeant, « il ne faut surtout pas
nous contenter de cela. Nous devons viser le groupe A. Nous en avons les
moyens. » L’encadrement administratif de cette équipe était assuré par
Véronique Thomas, Guy Jacquet, et Robert Gagner. Les autres responsables
techniques étaient Medhi Barbouche, Mayoul Duboisset, et Sébastien
Coucheney. ■
Bretagne,
Montfort/Meu,
l’Hermitage. La
Inscription et
06 74 19 08 92
rugby.fr).
Bédée/Pleumeleuc,
Breteil,
et
licence est offerte.
renseignement au
(site : www.lerheu-
Centre
Bretagne
VANNES > Ange Rocchesani laissé libre Recruté à l’intersaison dernière, l’arrière Ange Rocchesani, qui
n’a jamais été titularisé au sein de
l’équipe première, a été laissé libre
par le club vannetais avant même la
fin de saison. Aux dernières nouvelles, il aurait trouvé un club à statut
professionnel en Roumanie.
LE RHEU > Le bus vous simplifie
la vie Le club d’Ille-et-Vilaine envisage de mettre en place un circuit de
ramassage par bus pour tous les jeunes de 9 à 15 ans désireux de s’initier
à la pratique du rugby. Le ramassage
s’effectuerait tous les mercredis
après midi d’avril à mi juin, et se
ferait sur les communes de SaintMeen-le-Grand,
Montauban-de-
CHALLENGE JEANNE D’ARC
> Les poules Juste le coup d’envoi
de la rencontre de fédérale 3 entre
Orléans et Saint-Maur, le tirage au
sort des poules du prochain challenge
Jeanne d’ Arc a été effectué. Il lance
une compétition très relevée. Le
tirage au sort a donné les poules suivantes : Poule A : Orléans (1), BèglesBordeaux, Ris-Orangis, Fleury-lesAubrais. Poule B : Massy, Bourgoin,
Vannes, Pithiviers. Poule C :
Racing/Métro, Aurillac, Dundee,
Bourges. Poule D : Clermont, Arcol,
Limoges, Orléans (2).
COUPE DU MONDE > Vers une
«Game Rugby» ? 2015, année de
Coupe du monde : à cette occasion, le
comité du Centre aimerait proposer
un événement unique en France par
sa taille, son envergure, et sa couverture médiatique. Le « Game Rugby »
(un clin d’œil aux Fair Games déjà
organisés sur le site), une sorte de
coupe du monde des jeunes avec participation étrangère, pourrait bien
voir le jour. À organisation exceptionnelle, cadre exceptionnel. Dans cette
perspective, le domaine de
Chambord, avec son patrimoine naturel, et son château, a été retenu et
sollicité. Des contacts devraient être
pris. À suivre…
CHALLENGE ORANGE > Les qualifiés Voici les 18 équipes qualifiées,
départements par département, pour
la finale régionale du Challenge
Orange. Cher : Vierzon et Aubigny. Eure
et Loir : Nogent-le-Rotrou (1) et (2).
Indre : Déols, Châteauroux, La Châtre.
Indre et Loire : Tours, Joué-les-Tours,
Chinon, Luynes. Loir et Cher : Blois (1)
et (2), Vendôme, Lamotte-Beuvron.
Loiret : Montargis, CJF/USO/JAS,
Orléans.
JOUÉ-LES-TOURS > Un barrage
pour les jeunes filles L’équipe
féminine des moins de 18 ans de
Joué-les-Tours, disputera à Caen, le
13 avril prochain, un match de barrage face à la formation locale. Le
vainqueur sera qualifié pour la phase
finale nationale qui aura lieu à La
Ferté-Bernard.
Flandres
VILLENEUVE D’ASCQ > Deux
Villeneuvoises à Guangzhou Deux
joueuses du LMRCV (Lille métropole
rugby club villeneuvois) font partie du
groupe de douze filles sélectionnées
avec l’équipe de France féminine à
VII qui participe au tournoi de
Guangzhou, en Chine, du 4 au 6 avril.
Un tournoi qui compte pour la quatrième étape du circuit mondial féminin et dans lequel les Françaises
seront dans la poule du Canada, des
États-Unis, et de la Russie. Une
semaine plus tard, les Villeneuvoises
seront opposées, en club cette fois, à
Bobigny, pour le compte de la demifinale aller du championnat élite top
10. Une fin de saison intense.
ÉTAPLES-LE TOUQUET > L’honneur en souffrance Promu en
Honneur cette saison, le TERC (Le
Touquet-Etaples rugby-club) termine
la saison sur les rotules. Incapables
de décoller au classement (ils occupent la dernière place depuis la première journée), les Touquettois ont
fait le rude apprentissage de
l’Honneur face à des équipes assurément mieux armées et dotées d’un
réservoir de joueurs plus important.
Le TERC n’a pas d’autre objectif
aujourd’hui que de remporter une
première victoire avant la fin de saison. Pour l’honneur, et déjà préparer
la saison prochaine.
Ile-de-France
RUGBY UNIVERSITAIRE > Le tour-
noi de l’ENSTA L’Ecole Nationale
Supérieure de Technique Avancée
(ENSTA Paris Tech) organisera la
17e édition de son tournoi « 7 à
Paris », ce week-end, les samedi 5 et
dimanche 6 avril. Le plateau sera fréquenté par plus de 150 étudiants. Les
Écossais
d’Édimbourg et
les
Espagnols de l’université de Madrid,
seront présents. Ce tournoi sera parrainé par le demi de mêlée du RacingMétro Laurent Magnaval, qui l’honorera de sa présence. Il se déroulera
sur le site du campus (828, boulevard
des Maréchaux - 91 120 Palaiseau).
Normandie
OVALIE CAENNAISE > Sandra
Rabier décroche son grand chelem Sandra Rabier, la deuxième ligne
du XV de France et capitaine de
l’Ovalie Caennaise, vient de gagner,
avec ses coéquipières de l’équipe
nationale, le premier grand chelem
de sa carrière. La joueuse caennaise
a participé à l’ensemble des matches
du tournoi.
MOINS DE 18 ANS > Deux filles
sélectionnées Annaëlle Deshaye
(Ovalie Caennaise) et Léa Clamy
Leroux (AS Rouen Université Club),
dont le frère porte les couleurs du
Stade Rouennais, ont été sélectionnées pour participer au stage national des moins de 18 ans. Il se déroulera sur le Comité du Lyonnais du 24
au 26 avril. Un stage de détection qui
pourrait les emmener vers l’équipe de
France de la catégorie.
Page coordonnée
par Guillaume CYPRIEN
[email protected]
06.03.01.16.94
24 Ovalie Sud-Est
MÂCON : TUBERT-BOYET DEUX ANS DE PLUS Le Pays d’Aix a rendu la monnaie de la pièce à l’AS Mâcon (leader de la poule 2 de Fédérale
1) en s’imposant 24-18 en Saône et Loire. L’ASM l’avait battu à l’aller en Provence 20-18. Cet échec pourrait coûter la pole position aux hommes
de Jean-Henri Tubert, s’ils n’arrivent pas à s’imposer à Chambéry le 6 avril. Échec relatif qui ne ternit pas l’excellent travail réalisé par le duo
Tubert-Boyet. Ces derniers viennent de prolonger leur contrat deux années supplémentaires. Une progression saluée par le président Alain Piguet.
« L’objectif la saison prochaine est de faire un effort envers les équipes de jeunes. Mais à terme nous visons la montée en Pro D2. »
13
FÉDÉRALE 1 CHALON, LA VOULTE-VALENCE ET ROMANS SONT ASSURÉS DU MAINTIEN AVANT LA DERNIÈRE
JOURNÉE. LE ROC A ATTEINT SON OBJECTIF, MAIS PAS LES DEUX AUTRES CLUBS, QUI VISAIENT LA QUALIFICATION.
À L’HEURE
DES BILANS
R
payé un lourd tribut aux blessures. Nous
les avons accumulées. Des joueurs comme
Nungent, Chabaud n’ont pratiquement pas
joué. Nous retrouvons en fin de saison le
niveau de jeu qui aurait dû être le nôtre,
c’est bien pour nos supporters, nos partenaires. S’il y a eu un moment de flottement,
notamment avec l’équipe réserve, tout est
rapidement rentré dans l’ordre. Mon arrivée à la présidence en cours de saison s’est
aussi bien passée. Le projet de club territorial conduit par Pascal Guinot, mon prédécesseur, est sur de bons rails, les statuts
devraient être prêts vers la mi-mai.
Sur le plan sportif nous poursuivrons avec
Éric Catinot comme manager sportif et nous
ferons évoluer l’effectif par un recrutement
ciblé. Les fondations du RC Chalon sont solides, les finances aussi, nous œuvrons à
préparer le club à une montée en D2. »
Par Francis LARRIBE
[email protected]
omans, cinquième, qui peut
encore se qualifier s’il croit
aux miracles (s’imposer à Aix
avec le bonus offensif lors de
la dernière journée), le Roc,
septième, et Chalon, huitième ; ces trois clubs de la poule 2 de
Fédérale 1, ont réalisé un parcours en deçà des espérances de leurs présidents respectifs, sauf la Voulte-Valence. Ces derniers s’expliquent ici sur la saison qui
s’achève et donnent les grands axes de la
saison à venir.
ROMANS
Jean-Louis Darlay : « Nous ratons la saison
en ratant notre début de championnat. En
commençant par une défaite à Chambéry,
chez un promu qui s’avérera très solide,
nous nous sommes fragilisés d’entrée. Et
dans cette poule très homogène, le moindre
faux pas se paie cher. De plus, certaines de
nos recrues n’ont pas répondu à nos attentes. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la mouise au début de l’hiver. Nous
avons dû réorganiser notre staff technique.
L’arrivée d’Arnaud Vercruysse au poste de
manager a créé un déclic dans le groupe. Il
est proche des joueurs, à leur écoute. Depuis
son arrivée début janvier, l’amélioration de
la qualité de jeu est flagrante. La saison
prochaine nous allons continuer avec
Vercruysse mais sans moi à la présidence.
C’est ma onzième année à la tête de l’USRP,
il faut savoir passer la main.
Le nouveau président va poursuivre le projet qui à terme est la montée en Pro D2.
Mais nous aurons une gestion raisonnable
qui va faire baisser le budget. Nous devrions
le réduire de deux cent mille euros. Il va
passer à un million sept cent mille euros.
Nous allons aussi nous mettre en confor-
LA VOULTE-VALENCE
Saison ratée pour les Romanais mais des
ambitions pour l’avenir. Photo Jean-Daniel
Desplanches
mité avec les critères de la FFR qui à partir de 2015 seront exigés pour tous les clubs
qui veulent monter en D2. »
CHALON
Pascal Chapelon : « Le maintien est acquis
depuis notre succès à domicile contre
Chambéry. Nous poussons un gros ouf de
soulagement. Nous retrouvons une bonne
qualité de jeu dans les derniers matchs, les
trois derniers matchs nous avons gagné
avec le bonus offensif. C’est la preuve que
nous avions de la qualité. Mais nous avons
Jean-Louis Reyes : « Dans la mesure où le
maintien était l’objectif, je suis satisfait de
notre parcours. Mais il aurait pu être meilleur
avec un peu plus de réussite. Nous aurions
pu nous imposer à Aix en Provence, à
Romans. Nous ratons le premier match en
nous inclinant à domicile contre La Seyne.
Nous avons commis des erreurs de jeunesse.
L’expérience de ce niveau nous a fait défaut. Mais l’essentiel est acquis, il s’agissait du maintien. Le ROC poursuit sa structuration. Il en est à sa quatrième saison
d’existence. Depuis le mois de janvier je
m’appuie sur un directeur général, Franck
Chaptal, un ancien pilier. Les trois entraîneurs ont été reconduits pour la saison prochaine, Tissot-Mounier-Garin. Nous allons
renforcer plusieurs postes, ceux de piliers,
de deuxième ligne, un centre et un arrière.
Nous chercherons aussi un deuxième buteur pour seconder Simon Villaret. J’ai annoncé à mon comité de direction que j’arrêterais à la fin de la saison 2014-2015. » ■
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
POINTS DE BONUS Saint-Étienne (Lyonnais) est l’équipe de Fédérale 3 qui a pris
le plus de bonus, treize en seize journées avant la réception de Véore dimanche. Les
Stéphanois ont récolté sept bonus offensifs et six bonus défensifs, tous à l’extérieur.
À Vinay (6-8), le 23 mars, Saint-Étienne a concédé sa sixième défaite en huit déplacements. Leur plus large revers est de cinq points, le 27 octobre, à Montélimar.
Rugby féminin
SASSENAGE ÉLIMINÉES EN DEMI-FINALE DE L’ARMELLEAUCLAIR PAR FONSORBES, LES AMAZONES BOUCLENT
UNE SAISON COMPLIQUÉE.
QUEL
AVENIR ?
E
lles avaient rêvé d’un bouclier, celui du challenge
Armelle-Auclair, compétition dans laquelle elles
avaient été reversées suite à leur descente du Top
10. Le rêve des Amazones de Sassenage (Isère) s’est
envolé, le dimanche 23 mars sur le terrain d’Orange,
battues qu’elles furent par les filles de Fonsorbes sur
le score de 15-12. Un exploit du talonneur haut-garonnais avec
une course de cinquante mètres ruina leurs espérances en
deuxième mi-temps.
C’est Fonsorbes qui disputera la finale contre Bayonne. C’est
Fonsorbes ou Bayonne qui auront l’opportunité de retrouver
l’élite après un barrage. Le Rugby Féminin Sassenage Isère
(RFSI), lui aura tout loisir de se retourner sur sa saison et d’analyser les raisons de ce qui est vécu dans la banlieue de Grenoble
comme un échec.
STAFF BOULEVERSÉ ET BLESSURES
Le moins que l’on puisse dire c’est que la saison ne fut pas sereine. Outre les départs liés à la descente d’une quinzaine de
filles, il apparut rapidement que le courant ne passait pas entre
le quatuor technique-Pourcel- Moretto-Selva-Boudin-et les
joueuses. Avant fin décembre un réaménagement du staff était
effectué avec le départ de Jean-Charles Moretto et l’arrivée en
provenance de Saint-Martin d’Hères d’Olivier Hoen. Un mois
plus tard, Fred Pourcel, également responsable du rugby féminin au comité des Alpes, quittait le club. La direction sportive
revenant à Olivier Hoen. Malgré ces aléas internes, malgré les blessures de longue durée des leaders que sont Anne Rambaud et
Laureen Camoin, les Amazones terminèrent à la troisième place
de la poule devant Romagnat mais derrière Bayonne qu’elles
battirent deux fois et Fonsorbes qui s’imposa au complexe de
l’Ovalie. « Nous avons payé un lourd tribut aux blessures, avoue
Olivier Hoen. « En décembre nous comptions seize blessées sur
trente joueuses capables d’évoluer en première. Cela a fortement
perturbé l’équipe. »
L’avenir du RFSI, club qui compte une centaine de licenciées ?
Il est en train de se dessiner. Il est probable que Jean-Jacques
Vartanian, le président en place depuis douze ans, pourrait décider de passer la main. Si tel devait être le cas, il faudrait lui
chercher un successeur. On croit savoir que les candidats ne se
bousculent pas au portillon. Autre axe de travail, la conservation des meilleures joueuses. Une hémorragie similaire à celle de
la saison passée serait une catastrophe pour un club qui forme
des internationales chez les moins de 20 ans comme Laura
Ménétrier. F. L. ■
Tour d’ovalie
Alpes
ALBENC > Rive Gauche doit
reconstruire La succession de
l’emblématique président JeanPierre Locatelli est compliquée dans
le club situé entre Tullins et Vinay.
Le manque d’effectif s’est fait cruellement sentir pour aligner à chaque
match deux équipes. Le bilan de la
saison est terrible : 17 matchs en
Promotion Honneur, aucune victoire.
Malgré les défaites, le président
Xavier Dupont et ses dirigeants ont
essayé de maintenir le club à flot. La
descente est acquise l’UARG évoluera la saison prochaine en Première
Série. D’ores et déjà les dirigeants
se sont attelés à reformer un groupe.
Avec une école de rugby florissante
et malgré un maigre budget de
33 000 €, le club croit en des jours
meilleurs.
FAVERGES > En finale Les HautSavoyards ont fini quatrième de la
première phase du championnat territorial des Alpes en poule de
Première-Deuxième Série. Ils ont
donc joué pour les phases finales en
Deuxième Série. Ils sont premiers et
directement qualifiés pour la journée
des boucliers. Les coachs Stéphane
Mermier, Patrick Scalzo, Daniel
Bibollet et Éric Interverra, avec un
groupe de 55 joueurs, ont aussi qualifié l’équipe réserve. Celle-ci va
jouer, dans cette Cinquième Série
que le comité des Alpes crée pour la
journée des finales, avec les équipes
réserves de ses Séries territoriales.
Bourgogne
SAINT-APOLLINAIRE-TALANT >
Le baroud… d’Honneur Dans un
championnat Honneur relevé, à miparcours les observateurs avaient
relégué Châtenoy et Saint ApoTalant, deux anciens pensionnaires
de Fédérale 3. C’était sans compter
sur une vive réaction des Côted’Ôriens qui viennent d’aligner trois
succès significatifs. Saïd Outssakki
l’entraîneur des trois-quarts en compagnie, pour les avants d’Yves
Retière, y a toujours cru : « Nous
savions avec Yves que nous devrions
reconstruire. Il fallait intégrer de
nombreux jeunes et les débuts ont
été compliqués. Nous n’arrivions à
jouer que des bouts de match. Nous
tenions une mi-temps ; le manque de
maîtrise nous était fatal. » En position de relégable en Promotion, mais
avec un match en retard, les hommes du capitaine Ionel Jimenez, un
rescapé du championnat fédéral, ne
vont rien lâcher. Saïd sait que ce
sera dur : « Il nous reste quatre
matchs, dont trois à domicile, on sait
ce qu’il nous reste à faire et je crois
dur au maintien en Honneur. »
Corse
VENTISERI > La jeunesse à la
fête L’aire de jeu de Travu devient le
fief de la jeunesse insulaire. Ainsi,
le week-end dernier les U13 et les
U15 se sont retrouvés sur la Côte
des Nacres dans le cadre d’un rassemblement régional. Plus de deux
cents rugbymen ont pu en découdre
tout au long de la journée de dimanche.
PORTO-VECCHIO > En stand-by
Déjà qualifiés pour les demi-finales
PACAC de Troisième-Quatrième
Série les Porto-Vecchiais sont au
repos. La prochaine échéance est
fixée au 13 avril dans le cadre des
demi-finales qui se joueront au
stade Claude-Papi.
Côte d’Azur
Drôme-Ardèche
LA VALETTE > Une fin de saison
à suspense Le Rugby club valettois
revestois (RCVR) parviendra-t-il à
sauver sa tête en Fédérale 3 ? Rien
n’est encore acquis. Avec un match
en retard à domicile, contre le leader
Aubagne qui sera joué le 6 avril, le
club des présidents Jean-François
Davide et André Bonifay pointe en
effet à une peu confortable avantdernière place. D’autant moins confortable que lors de ce dernier weekend d’élections, les joueurs de la
pigne affrontaient l’Aix Université
Rugby sur son terrain, un concurrent
direct dans la course au maintien. La
Valette va-t-il devoir attendre la dernière journée le 20 avril pour connaître son sort ? Ce n’est pas à exclure,
l’équipe de Patrice Blachère et
Sébastien Delmotte accueillera ce
jour-là le RC Six-Fournais, au stade
Félix-Rougier.
AUBENAS > Marc Raynaud rempile Annoncé dans plusieurs clubs,
l’ex-troisième ligne international restera au Rugby Club Aubenas-Vals. Il a
pris cette décision après une réunion
avec le président Christian Manent. Il
a annoncé la nouvelle aux joueurs
avant la rencontre contre Annecy. Le
RCAV se félicite de sa décision. L’intéressé va ainsi poursuivre son travail
commencé voici deux ans. Meneur
d’hommes, Marc Raynaud fait l’unanimité. Par ailleurs il se plaît énormément en Ardèche ainsi que son
épouse Coralie qui s’occupe du sponsoring avec beaucoup d’efficacité.
HYÈRES-CARQUEIRANNE
LA
CRAU > L’infirmerie se vide De
bonnes nouvelles à l’approche des
phases finales. L’infirmerie du Rugby
club Hyères Carqueiranne La Crau
(RCHCC) se vide à vue d’œil. Seuls
Salim Barhoumi et Stéphane
Mariani sont encore convalescents.
En effet, Gérald Le Strat absent
depuis de longs mois (genou) et
Andrew Sa depuis quelques semaines ont repris du service avec
l’équipe B et postuleront bien évidemment pour les seizièmes. Pour
Anthony Lubrano ce n’est plus
qu’une question de jour, quant à
Houcine Amaraoui, l’ex-pilier de
Châteaurenard voit le bout du tunnel. Il n’a pas pu disputer qu’une
seule rencontre cette saison et il
poursuit son renforcement musculaire avec énergie.
AUBENAS (bis) > Xavier Plataret
tire sa révérence À 39 ans le
deuxième ligne du club ardéchois a
décidé d’arrêter sa carrière sportive à
la fin de la présente saison. Formé à
La Voulte et Aubenas, après avoir fait
un
passage
remarqué
au
RC Narbonne où il a joué notamment
avec Marc Raynaud, il est revenu
ensuite voici une dizaine d’années au
RC Aubenas-Vals. Excellent joueur,
redouté par ses adversaires, Xavier
restera à tout jamais dans le cœur des
supporters du RCAV. Pour son dernier
match à domicile face à Annecy, il a
eu droit à une « standing ovation » à
son entrée sur le terrain tout seul,
devançant son équipe, ainsi qu’à la
fin de la rencontre porté par ses
camarades sur leurs épaules au coup.
Il va participer à la fin de la présente
saison et ensuite devrait intégrer soit
le staff des éducateurs soit celui des
entraîneurs du RCAV.
Franche-Comté
BESANÇON > Qualification
assurée Saison déjà réussie des
Bisontins de Daniel Iacob, qui ont
assuré leur qualification pour les
phases finales de Fédérale 3.
Troisième de la poule 7 derrière
Villars-les Dombes et Tavaux, les
Bisontins ne peuvent être rejoints et
préparent ainsi de la meilleure des
façons la prochaine saison qui les
verra quitter leur fief de Montrapon
pour une structure toute neuve sur le
site des Orchamps. La bonne forme
des trois-quarts de l’OB, notamment
les Romain Rischmann, Cédric
Bourcet et autre Valentin Vaillant,
les dignes fils de leurs pères qui ont
porté le maillot bisontin est l’un des
atouts de cette équipe tournée vers
un avenir serein.
Lyonnais
RHÔNE SPORTIF > Maintenu On ne
donnait pas cher de la peau du Rhône
Sportif en début de saison. Pourtant, le
champion Honneur du Lyonnais 2013 a
assuré son maintien à deux journées de
la fin grâce à une victoire bonifiée contre Ambérieu (42-3) il y a huit jours.
Avec dix points d’avance sur l’équipe
de l’Ain, mais l’avantage dans les confrontations directes et huit sur Thonon,
relégué administrativement, suite aux
trois forfaits de son équipe réserve, les
Villeurbannais sont assurés de rester
en Fédérale 3. À signaler la belle performance de l’arrière, Kader Touizrat,
contre Ambérieu, il s’est distingué en
inscrivant un triplé d’essais.
VILLEFRANCHE-SURSAÔNE > Finales jeunes Les finales
régionales, cadets et juniors auront lieu
dimanche prochain, 6 avril, au stade de
l’Escale à Arnas. Sept rencontres sont
programmées à partir de 13 h 30. Le
week-end prochain aura également
lieu la finale territoriale de l’Orange
Rugby Challenge. Dix-huit clubs seront
en lice au stade Pierre-Mendès-France,
à Saint-Priest. Quatre joueurs et deux
dirigeants de chaque équipe sont par
ailleurs invités à assister au derby
entre Lyon et Bourg-en-Bresse, programmé samedi soir au Matmut
Stadium.
Provence
SAINTE-TULLE > Les Bleus U16
étaient en stage Ils étaient une bonne
centaine présents au stage à côté de
Manosque durant une semaine sous
les yeux des entraîneurs de la catégorie. Ils ne seront que 52 à participer au
tournoi international de Wellington en
Angleterre qui aura lieu au mois d’avril.
Ce tournoi regroupe les meilleurs U 16
Français, Anglais, Italiens, Écossais et
Gallois.
CAVAILLON > Les U26 préparent le
quart C’est à Cavaillon au stade
Lombard que les U26 de Provence préparent le quart de finale du Challenge
des comités. Les protégés de JeanLouis Adani et Eric Chabowski seront
opposés à leurs homologues du
Languedoc Pays Catalan le 6 avril à
Vendres.
ARLES > La qualification comme
objectif Actuels troisièmes en
Honneur, les Arlésiens sont bien placés
pour poinçonner leur billet et jouer les
phases finales de la division. Pour y
parvenir avec l’objectif de retrouver la
Fédérale 3 la saison prochaine, un succès face à Isle-sur-Sorgue, futur
adversaire, sera suffisant.
Page coordonnée
par Francis LARRIBE
[email protected]
06.11.19.50.81
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
COUPE ET CHALLENGE DU LANGUEDOC : LES FINALES À SAUCLIÈRES Le 20 avril prochain, le
temple du rugby biterrois, Sauclières, va accueillir les finales de la Coupe et du challenge du
Languedoc. A 15 heures, l’affiche du challenge va mettre aux prises Saint-Jean-de Védas (3e Série) à
Maureilhan-Montady (2e Série). À 17 heures, place à la Coupe entre l’Avenir bleu et Blanc (Honneur) à
Gruissan (Honneur), deux formations également candidates au titre régional.
560
Ovalie Centre Sud 25
JEUNES AU TOURNOI DE BRIVE Organisé par l’école de rugby du CA Brive-Corrèze, le challenge PaulRivière disputé par les catégories des moins de 15 et 13 ans a connu, en ce mois de mars, un joli succès populaire. Trente-deux équipes avaient répondu à l’invitation des dirigeants brivistes représentant un total de 560
jeunes. Pour cette édition 2014, Trélissac a été le lauréat chez les moins de 15 ans, le CA Brive-Corrèze chez les
moins de 13 ans.
MIDI-PYRÉNÉES LE COMITÉ PRÉSIDÉ PAR PATRICK BATTUT A ÉTÉ RETENU PAR LA FIRA-AER POUR ORGANISER
LE CHAMPIONNAT D’EUROPE DES MOINS DE 18 ANS EN 2015. COMME EN 1991 ET EN 1998.
LES JUNIORS FIRA
À TOULOUSE
O
Par Didier NAVARRE
ctavian Morariu, le président
de la Fira-AER, sera prochainement en Pologne, plus précisément à Wielkolposka, du
10 au 20 avril, pour veiller à la
bonne organisation du championnat continental Fira 2014 des moins de
18 ans. Très sollicité, ce globe-trotter de la
balle ovale a, entre deux avions, deux rendez-vous, fait un crochet mardi dernier par
Toulouse et la Maison du Rugby, le siège du
comité régional. L’ancien troisième ligne de
la sélection roumaine a ainsi confirmé et
confié au président midi-pyrénéen et ami,
Patrick Battut, l’organisation pour l’année
2015 de cette prestigieuse compétition internationale, l’épreuve phare des juniors.
Du 26 mars au 4 avril 2015, Toulouse sera ainsi la capitale européenne du rugby et de la
jeunesse.
Pour Midi-Pyrénées et son comité directeur, l’organisation d’un tel événement est
une bien belle reconnaissance sportive.
« Nous sommes très flattés, confie Patrick
Battut. Heureux que notre candidature ait
été retenue par la Fira. Le comité avait déjà
accueilli cette compétition en 1991 et 1998.
Cependant, il y avait un petit moment que
Midi-Pyrénées n’avait plus organisé de compétition internationale. La dernière, c’était en
2004, avec le championnat d’Europe féminin.
Pour 2015, nous avons un très beau défi à
relever. Dans cette manifestation, nous avons
pour projet de bien impliquer les clubs du
comité. Un club devrait ainsi parrainer une nation, cela fait partie de nos projets à venir. »
24 NATIONS, 36 MATCHS
Le comité directeur régional a déjà du pain
sur la planche. En neuf jours, il va ainsi devoir gérer l’accueil de vingt-quatre nations,
la gestion de trente-six matchs et l’organisation de trois finales, celles du groupe élite,
B et C. À ce sujet, le Stade Ernest-Wallon
De gauche à droite, Alain Laffon (directeur du championnat Fira-AER 2015), Patrick Battut (président comité Midi-Pyrénées, vice-président de la FFR), Octavian Morariu (Président Fira-AER) et
Michel Arpaillange (Cadre technique Fira-AER). Photo DDM
accueillera la finale élite, Colomiers celle
du groupe B. Blagnac s’est vu confier celle
du groupe C.
Pour la phase de classement et l’organisation des rencontres, c’est essentiellement
Toulouse et sa ceinture qui seront sollicitées. « Les matchs vont se concentrer sur
Toulouse et la Haute-Garonne, ajoute le
président du comité. Albi et Montauban
seront également impliqués, car ils répondent aux exigences du cahier des charges
de la Fira. D’autre part, ce sont aussi deux
clubs historiques de Midi-Pyrénées. »
Outre la qualité sportive de cette compétition, cette manifestation va également
stimuler l’économie de la ville pendant
ces neuf jours.
Sur le plan sportif, ceux qui ont vécu l’édition de 1998 se souviennent que cette annéelà, l’Irlande avait été sacrée devant l’équipe
de France. Au sein de la sélection du Trèfle,
un joueur avait illuminé et dominé cette
compétition. C’était un certain Brian
O’Driscoll, l’heureux capitaine de cette sélection irlandaise.
Dix- sept ans après, Midi-Pyrénées va-t-il
révéler un autre génie et géant de ce jeu ?
En attendant, les organisateurs espèrent
que 2015 sera aussi alléchant et plaisant
que 1998, une édition encore présente dans
les mémoires. ■
L’interview rugby féminin
MAX BARANDE - PRÉSIDENT USAP AVEC L’ARRIVÉE
DE NOUVEAUX PARTENAIRES, LE CLUB REGORGE
D’AMBITIONS POUR LA SAISON PROCHAINE.
« Retrouver
notre passé »
Propos recueillis
par Alain BONNERIEZ
Votre ami Antoine Rodriguez
vient d’intégrer le comité directeur et il promet d’aider le club à
grandir très vite. Qu’en est-il
exactement ?
Nous ne pouvions pas continuer de reculer chaque année sportivement. Alors
même si, financièrement, il n’y pas à
se plaindre avec l’argent des institutions, nous manquions cruellement de
partenaires privés. Au travers son réseau de connaissances, Antoine
Rodriguez veut faire grossir les caisses
du club. J’en suis le premier ravi, et
nous lui faisons confiance.
Qui dit augmentation du budget
dit forcément nouvelles joueuses ?
C’est indispensable pour progresser,
pour retrouver notre passé prestigieux. Nous allons faire en sorte d’aider des filles motivées à trouver des
stages, ou du travail. De fait, nous
avons contacté des internationales
pour tirer l’équipe vers le haut. C’est
en cours de négociation.
Plutôt des avants ou des troisquarts ?
Tant que ce n’est pas finalisé, je préfère ne pas avancer de noms. Mais
ce sera des filles du pack. Coté trois
quarts nous n’avons absolument rien
à envier à personne avec de très nombreuses tricolores. En revanche, depuis deux ans nous manquons de puissance, de densité physique devant.
Nous n’avons pas d’autres choix que
de renforcer ce secteur, pour exister
dans le haut de tableau dés l’an pro-
Max Barande. Photo DR
chain. Il faut retrouver notre passé.
Conserverez-vous tout votre
effectif ?
La capitaine de l’équipe de France MarieAlice Yahé ne sera plus là. À ce jour
elle est la seule à nous l’avoir annoncé.
Le moteur de notre pack, Claire Canal,
souhaitait arrêter, mais le nouveau projet a tout remis en question. On pourra
compter sur elle, au moins une année de
plus. On compte donc conserver tout le
monde. Sans oublier les filles de l’équipe
réserve.
Le 13 et le 20 avril, l’Usap affrontera La Valette en demi-finale de
Play-Down. Quel sera le mot
d’ordre ?
Écarter cet adversaire. Pour rester dans
le futur Top 8, il faut passer par là, même
s’il reste encore un joker en suivant.
Mais il faut se débarrasser de La Valette
tout de suite, pour embrayer sur le recrutement. Car au club, 2014-2015 a
commencé depuis pas mal de temps.
■
Tour d’ovalie
Auvergne
pionnat de France.
SÉLECTION MOINS DE 16 ANS
> Au pied du podium À Toulouse, le
week-end dernier sur les installations
du stade Georges-Aybram, à l’occasion
du tournoi final Taddéï, la sélection
auvergnate a terminé à la quatrième
place. Lors de la demi-finale disputée
le samedi après-midi, elle s’est inclinée
24 à 15 face à la Côte Basque-Landes.
Pour la place sur le podium, elle a
échoué face à la Côte d’Azur (10-8).
D’après le responsable de la commission jeune, René Laraine « Le comportement de ce groupe est très positif. En
demi-finale, elle a fourni une excellente prestation face au vainqueur de
l’épreuve. En début de saison, nous ne
pensions pas finir à la quatrième place
et encore moins prétendre au titre.
Nous avons de quoi être satisfaits de
ce groupe. Je pense qu’il va se bonifier
dans les années futures. »
BÉZIERS (féminines) > Consolation
À Blagnac, dans le cadre de la finale du
Petit-Sud, les Biterroises se sont imposées devant Luzech sur le score de 26 à
12. Les Héraultaises conservent un trophée qu’elles avaient conquis l’an dernier. Mais, cette victoire n’était pas leur
objectif principal. Le but avoué, c’était
la conquête du titre Grand-Sud
Fédérale 3 et la qualification en championnat de France.
BONNEFONT > Invaincue La section
féminine brille de mille feux. Depuis le
début de la saison, elle est invaincue
au sein de la compétition Sud-Est de
Fédérale 3 à VII. Une performance qui
les qualifie pour le tournoi final de la
compétition lequel est programmé le
6 avril sur un terrain qui reste à officialiser.
Languedoc
BLEU ET BLANC > Qualifié pour le
championnat de France Fort de son
récent succès en finale du Trophée
Pierre-Lacans face à Saint-Jean-deVedas (18-8), l’Avenir a conclu victorieusement sa phase de classement. À
Bédarieux, les Héraultais se sont imposés 36 à 0. Victoire qui leur offre la première place et surtout la qualification
directe pour les demi-finales territoriales Honneur et le premier tour du cham-
CADETS À VII > Narbonne, champion du Languedoc À Capestang,
dans le cadre du tournoi régional à VII
Société-Générale, ce sont cadets narbonnais qui ont enlevé le titre. Les jeunes septimaniens devancent au classement : Béziers, Pic-Saint-Loup, Pézenas
et Jacou-Montpellier. Outre ce titre, les
Narbonnais auront le privilège de
représenter le comité lors de la prochaine compétition nationale.
Limousin
TULLE > Leur dernier match Samedi
dernier à Alexandre-Cueille lors de la
réception de Lormont, c’était le dernier
match à domicile pour le Sporting. À
cette occasion, les Tullistes ont pris le
meilleur sur les Girondins (24-3) et
assuré leur maintien en au plus haut
niveau amateurs devant plus de 2000
spectateurs. Cette « der » à la maison,
c’était aussi l’ultime match pour trois
grands serviteurs du club : Charles Van
Rensburg, Jérôme Bonvoisin et Jamie
Noon. Tous trois pourraient se reconvertir comme dirigeant ou éducateur.
OBJAT > Sous le regard de Pierre
Villepreux À l’initiative de Laurent
Lenoir de l’Usep, un tournoi de l’initiation à la balle ovale a été organisé à
Objat. Une manifestation qui a regrou-
ARMELLE-AUCLAIR > FONSORBES EN FINALE
Après une excellente phase de classement ponctué par une deuxième place,
l’Avenir fonsorbais a donné un peu plus d’éclat à sa saison en validant son
billet pour la finale. Dimanche dernier, à Orange, les Haut-Garonnaises se
sont imposées 15 à 12 face aux Iséroises de Sassenage. Le 13 avril, elles
seront opposées à Bayonne pour l’obtention du titre suprême. Ce jour-là,
elles vont tenter de décrocher leur premier titre national (chez les seniors) de
leur histoire. En cas de victoire, elles viendraient à disputer le barrage
d’accession au sein de l’élite face à la formation classée huitième du précédent Top 10. Pour la saison prochaine, c’est sous les couleurs de l’association
du Stade toulousain que l’Avenir fonsorbais va évoluer. ■
pé plus de trois cents participants âgés
de 8 à 11 ans. Pierre Villepreux était
parmi les personnalités présentes à ce
grand rassemblement éducatif.
TREIGNAC > Délocalisation à
Bugeat Comme les grands, Treignac a
fait le choix de délocaliser une rencontre. C’est le voisin Bugeat qui a
accueilli le « RCT » sur son complexe
des Mille Sources pour la réception de
la Rivière - de-Mansac. Les dirigeants
ont ainsi souhaité rendre hommage à
de nombreux licenciés qui sont originaires de Bugeat. Ainsi, Silvain Jioux,
Guillaume Verbain, Baptiste Ayma ;
Pierre et Sébastien Rivière ont pour
ainsi dire évolué à domicile. Le seul
bémol, pour le « RCT », ce fut la défaite
(10-21). Défaite qui compromet leur
avenir dans ce championnat de 1re
Série.
ASSOCIATION CA BRIVE > Journée
de solidarité pour Madagascar Le
12 avril à Brive, l’association du CAB
Corrèze a mis en place en collaboration
avec la société Inner club, une journée
de la solidarité pour les enfants défavorisés de Madagascar. Dans l’aprèsmidi, sur les terrains annexes du stade
Amédé-Domenech se produiront les
jeunes de l’école de rugby, les fémini-
nes et les espoirs lesquels procéderont
ensuite à la vente de billets de tombola forte de nombreux lots.
Cette journée se conclura à l’espace
Derichebourg autour d’un buffet
(payant) où tous les participants pourront assister sur écran géant à la
retransmission de la rencontre Stadetoulousain-Brive. Tous les bénéfices de
cette journée du 12 avril seront ensuite
reversés à l’association humanitaire et
solidaire de Tongasoa Zazakely.
Midi-Pyrénées
SAINT-NICOLAS-DE-LA-GRAVE
> la montée en Honneur En ramenant la victoire de Saint-Jory (20-18),
les Nicolaïtes terminent deuxièmes de
leur poule de Promotion Honneur derrière Lisle-sur-Tarn. Une place qui leur
permet d’accéder à la catégorie
Honneur et de disputer le championnat
de France. Félicitations aux joueurs du
capitaine Cyril Malbreil et aux entraîneurs David Loustalot et Laurent Gilber.
MONTECH > La montée en 1re Série
Vainqueurs à Briatexte (15-9), les
« Coquelicots » finissent premiers de
leur poule et assurent la montée en
Première Série. La satisfaction est
grande pour les entraîneurs : Bertrand
Molina et Norbert Messeman puisqu’ils travaillent avec ce groupe depuis
trois saisons. Outre cette satisfaction,
les dirigeants se flattent aussi du résultat de la Réserve, également première
de sa poule et bravo les Cadets qualifiés pour la phase finale du Challenge
Grand Sud.
SAINT-JEAN-DU-FALGA > L’exploit
Au sein du dernier échelon régional, les
Ariégeois de la ceinture appaméenne
ont créé une belle surprise. Lors de
l’avant dernière journée de championnat, ils ont mis un terme à l’invincibilité
des Toulousains du TRC (14 victoires
consécutives). Victoire (sur le score de
10-3) qui autorise les Saint-Jeannais à
prendre la deuxième place de la poule
et accéder à l’échelon supérieur. Ce
succès leur permet aussi d’avoir des
ambitions dans la course au titre régional.
LA SALVETAT-PLAISANCE > Carnet
noir Il était l’oncle de Laurent
Marticoréna (ex-Colomiers, Castres,
Dax, Saint-Jean-de-Luz). Jean Salducci
était surtout un de ses précieux anonymes et bénévoles qui a servi avec une
certaine passion la cause rugbystique.
À la Salvetat, il a contribué à la mise en
place de l’école de rugby dans les
années 70. Passionné, attachant, avec
cette disparition, le club perd un peu de
sa mémoire. À 74 ans, il s’est allé
rejoindre de glorieux disparus. Le coup
de sifflet final laisse tout une famille
dans la peine à laquelle, la rédaction de
Midi Olympique adresse ses plus sincères condoléances. Lors de la réception,
dimanche dernier, de Laroque-Bélesta,
une minute de silence a été respectée
en sa mémoire à la demande du vice
président, Jean-Luc Arcidet.
Pays catalan
MOINS DE 17 ET 18 ANS, DU PAYS
CATALAN > Champions ! Et de
France s’il vous plaît (Coupe Taddéï B) à
l’issue du week-end organisé le 22 au
23 mars à Clermont-Ferrand ! Après
avoir disposé en demi-finale de la
sélection Alsace-Lorraine (28-0), les
moins de 17 ans ont, par la suite, battu
la Provence (12-10) en finale. De leur
côté, les moins de 18 ans se sont défait
des Flandres (37-12) et de DrômeArdèche (24-9) en finale. Chapeau bas !
BEACH RUGBY > Cap sur Argeles
Le Beach Rugby Tour reprend la route
cet été avec 10 étapes (14 juillet au
15 août). Comme l’année dernière, le
Comité du Pays Catalan a choisi
Argelès-sur-Mer pour accueillir l’imposante caravane du B.R.T. le 22 juillet
avec sa grande variété d’animations,
d’ateliers techniques et de tournois
pour les familles. Point d’orgue de cette
journée ludique, le championnat de
France à toucher, puisque chaque étape
sera qualificative pour les finales (hommes et femmes) programmées le
15 août à Mimizan.
BOMPAS > Le XIII en fermeture En
Salanque, l’esprit des rugby n’est plus
à démontrer. Et particulièrement à
Bompas, puisqu’à l’issue du match qui
a opposé dimanche sur leur pelouse les
quinzistes de l’ASB à Cerdagne Capcir,
les treizistes des « Baroudeurs » de Pia
XIII ont joué en fermeture face à
Preixan à 17 heures.
Page coordonnée
par Didier NAVARRE
[email protected]
06.13.72.34.08
26 Ovalie Grand Ouest
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
ARMAGNAC-BIGORRE : CONVENTION ÉTRENNÉE Il n’a pas fallu attendre longtemps, hélas, pour que soit activée la
convention qui lie le parquet de Tarbes et le comité Armagnac-Bigorre. À Maubourguet, alors qu’il s’apprêtait à prendre un
rafraîchissement à la buvette, l’arbitre du match des réserves, entre le club local et Masseube, a été victime d’un coup de
tête lui occasionnant une fracture du nez. Le coupable, un de ses anciens coéquipiers sous le maillot de Rabastens,
aujourd’hui licencié à Maubourguet mais qui ne jouait pas ce jour, a été mis en garde à vue après que le président du comité a alerté le parquet. Il devra répondre de ces faits devant le tribunal de grande instance, à la mi-mai.
VILLENEUVE-DE-MARSAN : AVANTAGE CONFIRMÉ EN APPEL Dans le différend qui oppose les clubs de Mimizan et
Villeneuve de Marsan, la commission territoriale des règlements avait validé les forfaits des équipes première et réserve mimizannaises qui ne s’étaient pas déplacées. En appel, la commission a confirmé la notification des forfaits. Et donc, les deux équipes de
l’UAM se voient retirer deux points alors que celles de la JSR récupèrent cinq points. Ce jugement a pour conséquence de quasiment figer les positions des qualifiables de la poule Honneur de Côte d’Argent. Les demi-finales devraient donc opposer Bazas à
Villeneuve de Marsan et Gujan-Mestras à Biscarrosse. Deux chocs majuscules.
LANGON - FÉDÉRALE 1 ABONNÉS AUX QUALIFICATIONS SANS LENDEMAIN, LES SUD-GIRONDINS SE RÊVENT
CETTE FOIS EN TROUBLE-FÊTE. ET ANALYSENT LEURS PERSPECTIVES D’AVENIR.
CONTRAT
I
DU GERS
R
Par Gérard PIFFETEAU
[email protected]
Mathieu Badel pilier gauche, Nicolas Dospital talonneur, sous les ordres du demi de mêlée
Nicolas Cabannes : ils sont parmi les trentenaires langonnais qui veulent finir en beauté. Photo
Christophe Georgeval.
alors nous nous mettons dans les bonnes dispositions. Cette saison, des joueurs comme
Pampouille, Lacaze ou Lausseille sont venus
enrichir le potentiel en qualité. Nous avons
une équipe athlétique mais l’apport de Badel
et Lestrade accroît la densité de notre pack,
ce qui nous permet de rivaliser. Dans le groupe,
nous sommes un bon nombre de trentenaires, beaucoup sont issus de l’UBB et ont pratiqué la Pro D2. Nous aimerions vivre ensemble une belle aventure avant d’arrêter. »
Les compétiteurs ont de beaux restes, ce
qui ne peut que rassurer les coachs Méret,
Lacrotte et Darrambide.
Profitant de l’embellie sportive, dans la coulisse du Stade langonnais les décideurs s’efforcent de préparer l’avenir. En juin dernier, le président Thierry Drouet avait
FC AUCH-GERS LA CROISSANCE RAPIDE DES AUSCITAINES
QUI JOUERONT LA SAISON PROCHAINE EN FÉDÉRALE 1 NE
FAIT QUE STIMULER LEUR SOIF DE CONQUÊTE.
L’ATTRACTION
PROLONGÉ
l n’y a pas si longtemps, alors que
rien n’était encore figé mais que les
performances du Stade langonnais
traduisaient une réelle autorité, nous
avions posé au coach Julien Méret
cette question : peut-on imaginer le
club placer la barre plus haut qu’une simple qualification ? Sa réponse vaut aujourd’hui d’être réentendue : « Franchement
non. J’ai joué quatre ans dans ce club et sur
les quatre années on s’est qualifiés deux fois
et c’était de supers moments. Mais chaque
fois cela s’est joué sur les toutes dernières
journées et du coup, le barrage ou le huitième
se présentait comme la cerise sur le gâteau,
le cadeau de fin de saison. Ce que j’aimerais,
c’est qu’on reste cohérent dans notre jeu,
qu’on progresse et ensuite nous verrons. Mais
si ce travail abouti à une qualification, j’espère
que cette qualification ne sera pas une fin en
soi. Que nous soyons qualifiés pour être performant et compétitif. » Nous y sommes…
Une seconde vie commence après la qualification obtenue en position de dauphin
de l’intouchable Montauban. La remarquable saison sportive des Sud-Girondins au
cours de laquelle a été concrétisé l’objectif
de produire un jeu de qualité a ouvert les appétits. Les Stadistes vont donc entrer dans
l’excitante deuxième phase non pas pour
célébrer la fin de saison comme ce fut le
cas ces dernières années, mais avec leurs
armes, leurs convictions et leur projet de
jeu. Le temps est révolu où ils auraient pensé à l’aspect festif de cette échéance. Ils en
sont aujourd’hui à plutôt s’interroger sur
la manière de battre un redoutable adversaire de la pointure de Nevers ou Lille. Cette
absence de complexes transparaît dans les
propos du talonneur Nicolas Dospital : « Dès
mercredi dernier nous sommes entrés dans la
phase finale. Nous aimerions passer un tour
Rugby féminin
annoncé son intention de se retirer en fin de
saison. Aujourd’hui, la question de son remplacement se pose avec moins d’acuité car
le président est dans une phase de profonde réflexion. Il travaille sur une restructuration et il prolongera vraisemblablement
son mandat d’un an afin d’accompagner la
mise en place de ce plan dont les Langonnais
finalisent la dernière étape. « Des compétences nous ont rejoints, se plaît à dire Thierry
Drouet. Nous sommes de mieux en mieux
structurés et mon rôle ces derniers mois a
considérablement changé. Les responsabilités sont partagées. » Ce qui se traduit par
la volonté d’installer un modèle de pouvoir
moins auto centré. Ce n’est pas une révolution, mais une évolution que les Langonnais
jugent absolument nécessaire. ■
ien ne semble effrayer les filles du
FC Auch. Elles sont
passées sans trembler de la Fédérale 3
à 12 à la Fédérale 2
à 15. Et les voici invités à accéder à la Fédérale 1 pour cause de
réforme des compétitions. Un défi redoutable qu’elles sont prêtes à relever. Il convient quand
même de préciser que les
Gersoises ne vont pas s’engager
à ce niveau la fleur au fusil. Cette
année, la section féminine a lancé un groupe de 20 cadettes destinées à assurer la pérennité de la
structure par la formation. Le manager Jacques Sacarot s’étonne
agréablement de l’engouement
autour de ces jeunes. Il y aurait
cependant, selon lui, une explication : « Dans le Gers, tous les lycées ont une section féminine en
UNSS et nous en avons les retombées. Il y a une demande, et travailler sur la formation est pour
nous une obligation si nous voulons nous stabiliser. »
AU SOUTIEN
Un deuxième axe de travail a été
privilégié pour résister aux contraintes de la Fédérale 1. Le FCAG
a réussi à passer sportivement le
cap mais il a dû accroître les charges d’entraînements et de préparation physique. Un entraîneur,
Thierry Labric, un ancien joueur
du FCA, est venu s’ajouter à
Bastien Boquel pour que le petit poucet du groupe puisse chausser des crampons plus grands.
De fait, les filles ont accès à la
salle de musculation des pros
dans les créneaux impartis. La
réussite de la section féminine
Soutenue par Agnès Darmency
et Lauriane Bedeau de L’écochère,
la capitaine, Lisa Pointu, rivalise
en touche avec les Périgourdines.
auscitaine s’est également construite hors du terrain. Les filles
participent beaucoup à la vie du
club, n’hésitant pas à s’investir le
week-end dans l’environnement
des matchs des pros. Elles ont
réalisé un document et elles vont
visiter des partenaires pour aider financièrement le club. « Nous
ne voulons pas être une charge »,
disent-elles. Parmi leurs initiatives intéressantes, elles ont également mis en bouteille une cuvée
spéciale. Vous l’aurez compris, la
capitaine Lisa Pointu et ses coéquipières sont très intégrées
dans la vie du FCAG, c’est ainsi
que les Gersoises qui partent pour
les études à Toulouse préfèrent
rester licenciées à Auch. Et le club
a un certain pouvoir d’attraction.
Deux Toulousaines sont venues,
mais aussi Agnès Darmency qui
a évolué durant dix ans dans le
Top 10 au poste de pilier à
Perpignan et qui travaille à…
Toulouse. Pourquoi voudriez-vous
que les Auscitaines craignent
l’avenir ? G. P. ■
Tour d’Ovalie
Armagnac-Bigorre
CHALLENGE ORANGE > Direction
Paris 180 jeunes ont disputé, à
Laloubère, les épreuves du challenge
et du parcours « Orange ». Le tournoi a
été enlevé par le carré de Fleurance qui
a devancé celui de l’Armagnac et celui
de Lannemezan. Thibaut Dulucq
(Stado-Tarbes PR) a signé le meilleur
parcours devançant son coéquipier
Nathan Fattoretti et Brice Abadie
(Bagnères-Baronnies). On les reverra à
Paris pour les épreuves nationales,
après lesquelles ils seront invités à la
finale du Top 14.
COMITÉ > Champions les moins de
17 ans L’Armagnac-Bigorre a déjà enrichi sa vitrine d’un bouclier national
avec le titre de champions de France
mérité par ses jeunes U17. Ils ont remporté le tournoi à quatre en devançant
l’Ile-de-France en demi-finale (3-0) et
en dominant en finale (13-3) la sélection de Côte basque-Landes qui avait
écarté le Périgord-Agenais. Baradat,
Alldritt, Cester, Moreno, Graou,
Lasbats, Monget (FC Auch-Gers) ;
Claudey, Acosta, Dufréchou, Cros,
Guiraud, Dulucq, Aubry, Guillou, De
Amorin (Stado-Tarbes PR) ; Castéran
(Lannemezan), Labatut (LombezSamatan), Capberbet (Riscle), Plaser
(Mauvezin), Selvi (L’Isle-Jourdain),
Bourgarit (Gimont) ont fait le bonheur
de leur encadrement, le manager
Michel Hondagné et les entraîneurs
Bernard Sigogna et Rémi Doucet,
qu’accompagnaient Michel Larrieu,
Lulu Mantérola et E. Larroze.
Béarn
JURANCON > 5 500 euros
d’amende La FFR a enfin livré son verdict dans le conflit opposant Jurançon
et les neuf autres clubs du Groupe A.
BORDEAUX > FABRE ET LOPEZ VONT TOURNER LA PAGE
La nouvelle direction Bordeaux-Ouest de la Société Générale a reçu la visite
de la commission des trophées du comité de Côte d’Argent conduite par son
président Victor Lourties. A l’issue de la réunion de travail, les présentations
ont été faites, rappel historique en prime, en présence des cadres de la banque, de l’arbitre international Romain Poite et de Jérôme Cazalbou.
Représentants de la SG au sein de la commission territoriale des Trophées,
Henri Fabre et Jacques Lopez passeront prochainement le relais. « Ils laissent
un partenariat solide et de qualité » a-t-on entendu. L’hommage qui leur a été
rendu est amplement mérité et Henri et Jacques sont bien décidés à ne pas
trop s’éloigner de leurs amis du comité. ■
Elle avait à statuer sur les incidents
ayant émaillé le match USEP Jurançon et ayant provoqué la mise à
l’écart de Jurançon par tous ses autres
adversaires. Verdict : 5 500 euros
d’amendes à Jurançon (qui pourrait
faire appel), et suspensions aux deux
ex-présidents : 12 semaines à l’encontre de Dominique Lahet, 4 à l’encontre
de Jean-François Camblong alors que
le club est aujourd’hui présidé par
Philippe Sabrou. Mais on attend surtout les décisions du comité du Béarn
pour savoir comment seront organisées (ou pas) les phases finales en
Honneur - Promotion.
GROUPE B > Les barrages connus
Afin de connaître les demi-finales du
Groupe B, des barrages sont organisés
ce week-end du 5 et 6 avril. En 1er-2e
Série : Asasp - BAL et Monein Pontacq. En 3e-4e Série : Thèze - Artix et
Bedous - Lasseube.
JEUNES > Les premiers titres La
longue fête des remises de trophées à
débuter en Béarn. En finale Dantin, les
juniors d’Oloron ont battu Bagnères 11
à 6. En finale du challenge HenriMarracq, les cadets de Mauléon ont
battu ceux de l’USEP 13 à 11.
Côte basque-Landes
TADDÉI MOINS DE 16 ANS
> Doublé et à nouveau champions
La sélection des moins de 16 ans du
comité Côte basque-Landes a récidivé
et conserve son titre national. Elle est
ressortie victorieuse de la double confrontation finale qui s’est jouée sur
deux jours à Toulouse : l’Auvergne en
demi-finale. Victoire 24 à 15. En finale,
succès sur le Languedoc, 19 à 15.
Les 26 méritants : (ainsi que Yon
Martinez et Manu Ordas et Manu blessés et bien présents) Pello Ezpeleta,
Hugo Barada, Bastien Belloc, Iban
Etcheverry, Baptiste Héguy, Adrien
Lapègue, Yan Lalanne, Yulen Laxague,
Marc Mora, Hugo Querillacq (Aviron
Bay.), Xan Etcheverry Salze, Luc
Hazard, Lucas Palou, Vincent Mirailh,
Antoine Viudes, Lucas Peyreblanques
(Biarritz Ol.), Baptiste Caup, Quentin
Douet (US Dax), Andoni Sanderson
(Hasparren AC), Jules Even, Magloire
Konangue, Aubin Lespiaucq-Brettes,
Julien Lestremau, Lucas Tauzin (St.
Montois), Jonas Cayuelas, Julien Le
Coitre (US Tyrosse).
Encadrement : Laurent Aletti, Eric
Balhadère, Pierre Campistron, Alain
Caunègre, Thierry Dulucq, Pascal
Lorreyte, Dominique Pontneau, Louis
Tollis.
TADDÉI MOINS DE 18 ANS
> Champions de France aussi. À
Limoges au Stade Beaublanc, les
moins de 18 ans ont d’abord défait en
demi-finale le comité des Alpes, 13 à 6.
En finale, ils disposaient de la Côte
d’Argent, 22 à 19.
Ce titre vient consacrer une belle saison car la sélection du comité Côte
basque-Landes termine invaincue.
La sélection : Clément Batbedat,
Nathan Chaumont, Mathieu LahousseAzpiazu, Fabien Olascuaga, Hugo
Orard, Vincent Pinon, Quentin
Roudaud, Guillaume Tartas (Aviron
Bayonnais), Pierre Izopet, Bixente
Feuillade, Paul Larzabal, Clément
Rousseau (Biarritz Ol.), Vincent
Cagnimel, Simon Garrouteigt (US Dax),
Yannick Darricau (Peyrehorade), Florian
Desbordes, Thomas Barbe, Guillaume
Tapie, Gabin Marquis, Yohan Lahan,
Philippe Marquet, Paul Vanthournout,
Gaetan Soffaes, Lucas Lacour-Bastiat
(Stade Montois), Clément Dubo,
Florian Devais, (US Tyrosse).
Encadrement : Jean-Pierre Béraud
(manager), Armand Haissaguerre, Jean
Louis Luneau (entraîneurs) Roland
Labarthe, Jean Marie Usandisaga,
Michel Campistron (dirigeants).
TADDÉI MOINS DE 17 > Battus en
finale Déception pour la sélection
des U17. Après avoir battu en demifinale le Périgord-Agenais, 22 à 10,
elle s’est inclinée en finale face à
l’Armagnac – Bigorre 13 à 3.
La sélection : Patxi Marcq, David
Héguy, Yann Lestrade, Mathieu
Zueras, Mikel Bidegaray, Alexandre
Loubens (Aviron Bay.), Manu Agest,
Mickaël Hualde, Alexandre Uhalde,
Tom Juniver, Cyprien Garrouteigt,
Gauthier Placines (Biarritz OPB), Pierre
Joubert, Jérôme Marmin (US Dax),
Florian Daugareil, Théo Dachary, Théo
Duhourquet, Ayoub Aouijil (Stade
Montois), Pierre Guilly, Florian
Lajournade, Peïo Loby, David Ducout
(US Tyrosse), Ximun Michelena,
Ximun Bessonart, Quentin Lasserre
(Inthalatz Larressore), Gaetan Robert
(Castets-Linxe). Encadrement : Daniel
Dupouy, Grégoty Lay (entraîneurs),
Jean-Louis Alvarez, Christian Sangla,
Claude Soulet (dirigeants).
Côte d’Argent
TROPHEE > Blaye et Cadillac,
bingo ! De longues délibérations
n’ont pas été nécessaires pour élire
les lauréats du Trophée de mars Côte
d’Argent - Société Générale. La commission du jury a désigné Blaye pour
l’Honneur et Promotion d’honneur
(La Bouheyre a été nommé), et
Cadillac dans la catégorie 1re -2e
Série avec réserve (Villenave
d’Ornon et le RAPID 33 ont été nommés).
LORMONT > Le derby sera une
fête Rarement un derby girondin ne
se sera présenté dans un contexte
aussi propice à faire la fête. Le
promu lormontais au prix d’une belle
performance a assuré son maintien
en Fédérale 1. Langon qui lui rend
visite dimanche 6 avril à 15 heures,
est qualifié et viendra, lui, pour se
projeter sur la phase finale. Le président Jean-Louis Couturier et les dirigeants lormontais ont saisi cette
opportunité pour faire de cette journée une opération séduction. Ils proposent une entrée générale à 5 €,
gratuite pour les dames. À midi, une
paella sera servie pour 15 € entrée
comprise. Et pour la séquence émotion, nous pouvons compter sur la
saine rivalité entre les deux équipes
de l’élite amateur.
Pays-de-la-Loire
NANTES > Avec deux Congolais
Depuis quelques semaines le Stade
Nantais accueille deux Congolais. Il
s’agit de Serge NDala Makayi (2e ligne)
et Arnold NDala (3e ligne). Ils ont joué
leurs premiers matchs avec la réserve
du club. S’ils ont quelques lacunes
techniques et tactiques, ils ont montré
de grosses qualités athlétiques. Ils
sont pour l’instant en stage pour deux
mois. Si l’essai est concluant il pourrait
se transformer en vraies prolongations
la saison prochaine.
Périgord-Agenais
PÉRIGUEUX > Décès de Jeannot
Laparre Ancien talonneur du
CA Périgueux des années 60, joueur
quelques saisons sous les couleurs de
Poitiers, Jean-Claude Laparre, dit
Jeannot, est décédé à l’âge de 73 ans.
Il a été inhumé à Gaillac dans le Tarn.
Poitou-Charentes
JONZAC-BARBEZIEUX > En colère
Les dirigeants de Jonzac-Barbezieux
sont en colère et entendent bien le
faire savoir. Regroupé avec la
Couronne pour les cadets et les juniors,
le PSC (Pays Sud Charentais) avait
brillamment survolé sa phase de poule.
Mais un règlement de la Fédération
interdit aux Ententes, c’est le cas en
l’espèce, de participer au championnat
de France. Les gamins, qui ont défendu
les couleurs du Sud Charente, sont
déçus et meurtris.
Page coordonnée
par Gérard PIFFETEAU
[email protected]
06.03.01.17.21
27
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Treize Actualité
Résultats & Classements
Poule C - Dernière journée
Super League
Carcassonne - Albi
Lyon-Villeurbanne - Avignon
7e journée (27-30 mars)
Hull FC - Salford
St Helens - Leeds
Wigan - Dragons catalans
Huddersfield - Warrington
Hull KR - Wakefield
Widnes - Bradford
Classement
1. St Helens
2. Castelford
3. Leeds
4. Widnes
5. Wigan
6. Warrington
7. Hull FC
8. Huddersfield
9. Salford
10. Hull KR
11. Wakefield
12. Dragons catalans
13. London Broncos
14. Bradford
30-8
14-10
22-16
14-33
44-6
22-18
Pts
14
12
11
10
8
8
6
6
6
5
4
2
0
-2
J.
7
7
7
6
6
7
7
7
7
7
7
7
7
7
G.
7
6
5
5
4
4
3
2
3
2
2
1
0
2
N.
0
0
1
0
0
0
0
2
0
1
0
0
0
0
P.
0
1
1
1
2
3
4
3
4
4
5
6
7
5
G.A.
130
113
140
47
29
21
28
27
-53
-28
-15
-106
-245
-88
CE WEEK-END (7e journée) > Jeudi : Hull
FC - Huddersfield (21 heures). Vendredi :
Bradford - Salford, Castleford - St Helens,
Leeds - Wakefield, Warrington - Hull KR,
Wigan - Broncos de Londres (21 heures).
Samedi : Dragons Catalans - Widnes
(15 h 30).
LA RELÈVE
A DU BON
I
Par Didier NAVARRE
l accuse, sur la balance, le quintal plus sept unités. Sous
la toise, un mètre quatre-vingt-dix. Sur une pelouse, le
sociétaire de la formation Saint-Estève-XIII catalan a
des allures de Leon Price et les traits de Yannick Nyanga.
Gadwin Springer est un très bel athlète de 20 ans. À
l’écoute de son patronyme, on peut légitimement penser
que c’est un enfant venu du nord de l’Angleterre, Oldham,
Swinton ou Leigh. Mais il est en réalité natif de la Guyane où
il a passé une grande partie de son enfance.
Une mutation professionnelle familiale l’a ensuite mené à
l’adolescence dans le Lot-et-Garonne et sa sous-préfecture,
Villeneuve-sur-Lot. Basketteur prometteur, ce sont ses camarades du collège qui ont l’ont convaincu de tenter une expérience
treiziste. « J’ai commencé à Trentels en minimes, dit-il. Ensuite,
j’ai rejoint Villeneuve. Puis le Toulouse olympique m’a proposé de
rejoindre le centre de formation. »
LA COUPE DU MONDE 2017
La suite, elle se prolonge à Perpignan où le dynamisme et le
punch de cet international junior ont séduit les recruteurs catalans. « J’avais pour projet d’être professionnel. Les proposi-
tions des dirigeants m’ont plu. De plus, à Perpignan, il y a les
Dragons catalans et la possibilité de jouer et d’évoluer en Super
League. »
Un niveau de compétition qu’il a découvert il y a moins de
deux semaines à Saint-Helens. « J’ai été très content que Laurent
Frayssinous me prenne dans le groupe. J’ai découvert ce qu’était
le monde professionnel, l’intensité d’un match de Super League
qui n’est vraiment pas comparable à une rencontre du championnat de l’élite française. Malgré la défaite (22-40, N.D.L.R.),
je garde de ce match à Saint-Helens un excellent souvenir. »
Une première titularisation chez les pros qui a également séduit son entraîneur à Saint-Estève-XIII catalan, Steve Deakin :
« Gadwin fait partie des joueurs qui ont le potentiel pour jouer
en Super League. Il a des atouts physiques. Défensivement, il est
excellent même s’il doit améliorer sa technique. C’est aussi un
charmant garçon. À mon avis, il fait partie de ces joueurs qui peuvent postuler à une titularisation à la Coupe du monde 2017. »
Sur le court terme, il espère marcher sur les traces de ses potes William Barthau, Antoni Maria et Morgan Escaré qui ont
désormais un temps de jeu non négligeable chez les pros. Et
pour ce qui concerne la fin de saison, il espère décrocher le titre national avec Saint-Estève, de façon à donner un peu de relief à sa carte visite. ■
SUPER LEAGUE - WIGAN - DRAGONS CATALANS : 22-16 JUSQU’À LA 79e MINUTE, LES CATALANS POUVAIENT
ESPÉRER LE MATCH NUL. UN EXPLOIT PERSONNEL DE L’ARRIÈRE BOWEN A RUINÉ TOUS LEURS ESPOIRS.
LA MINUTE FATALE
I
l y a trois semaines, les Dragons
n’étaient bons qu’à jeter aux orties. Lors de leur quatrième rencontre officielle à Wakefield, ils
avaient essuyé une cinglante défaite
(56-14). Le club était au bord de
la crise. Il y a eu un sursaut d’orgueil à
Saint-Helens malgré la défaite (40-22),
l’espoir avec la première victoire de la
saison aux dépens de Huddersfield (3014). Vendredi soir, les Catalans sont passés tout près de l’exploit à Wigan chez
le dernier vainqueur de la Super League
et de la Cup.
Jusqu’à la 79e minute, le score était de
parité (16-16). Les Catalans pouvaient
même se flatter de ne pas avoir été menés au score de toute la rencontre. À la
pause, ils ont viré en tête (10-4). « Si on
nous avait dit après le match de Wakefield
que nous mènerions à Wigan à la pause,
nous aurions signé tout de suite... », dit,
un brin amer, le directeur des Dragons,
Christophe Jouffret.
MATT BOWEN, 65 MÈTRES DE COURSE
À la reprise, ils ont même accentué leur
avance (16-4) à la faveur d’une prouesse
de Morgan Escaré. Le sort de cette ren-
Les hommes de Morgan Escaré, auteur de
deux essais face à Wigan, méritaient mieux
en déplacement. Photo Pascal Rodriguez
contre a basculé à l’ultime minute. Et
pourtant, la dernière possession de balle
était catalane. Les hommes de Laurent
Frayssinous avaient parfaitement négo-
cié leurs chaînes de tenus. Dans les trente
mètres de Wigan, Thomas Bosc a choisi
l’option d’une transversale pour Morgan
Escaré. Pour le plus grand malheur des
Catalans, ce n’est pas l’arrière des Dragons
qui l’a réceptionnée, mais son vis-à-vis,
l’arrière wiganer, Matt Bowen.
Dans une défense désorganisée et avec
deux changements de pied, l’ancien sociétaire du North-Queensland a avalé
soixante-cinq mètres de pelouse pour
inscrire un essai salvateur et victorieux.« C’est à la fois la beauté et la cruauté de la Super League. Honnêtement, l’investissement des joueurs devait être
récompensé par un point au classement. Cet
essai montre également que le moindre
écart ne pardonne pas dans une rencontre
de ce niveau », explique Laurent
Frayssinous.
Pour la sixième fois de la saison, les
Catalans sont bredouilles, mais néanmoins riches de certitudes. En avril, ils
comptent faire une pêche fructueuse face
à Londres, Widnes et Hull KR, des adve r s a i r e s l a r g e m e n t à l e u r p o r t é e.
Vendredi, leur objectif sera de valider
leur billet pour les 8e de finale de la Cup,
face aux Broncos de Londres. D.N. ■
Pts
18
14
5
3
J.
6
6
6
6
G.
6
4
1
1
N.
0
0
0
0
P.
0
2
5
5
G.A.
234
104
-127
-211
Poule D - Dernière journée
Carpentras - Saint-Gaudens
Tonneins - Lescure-d'Albigeois
Classement
1. Lescure-d'Albigeois
2. Tonneins
3. Carpentras
4. Saint-Gaudens
Pts
13
12
9
7
J.
6
6
6
6
38-22
22-25
G.
4
3
2
2
N.
0
1
1
0
P. G.A.
2 44
2 18
3 -34
4 -28
Poule E - Dernière journée
Montpellier - Villefranche-de-Rou.
Toulouse Broncos - Cavaillon
Classement
Pts
1. Toulouse Broncos 18
2. Villefranche-de-Rou. 11
3. Montpellier
10
4. Cavaillon
2
J.
6
6
6
6
G.
5
3
3
1
22-20
Forf. 2
N.
0
0
0
0
P. G.A.
1 67
3 32
3 -30
4 -69
Coupe d’Angleterre
Le jeune Gadwin Springer, ici sous les couleurs de Saint-Estève-XIII catalan face à Limoux, a connu une première titularisation chez
les pros des Dragons catalans il y a deux semaines, à Saint-Helens. Photo Pascal Rodriguez
GADWIN SPRINGER - PILIER DES DRAGONS CATALANS D’ORIGINE GUYANAISE, TITULAIRE À SAINT-ESTÈVE-XIII
CATALAN, CE JEUNE PILIER INCARNE L’AVENIR DU CLUB. CERTAINS LUI PRÉDISENT UN FUTUR EN BLEU.
Classement
1. Carcassonne
2. Avignon
3. Albi
4. Lyon-Villeurbanne
66-10
8-58
Wigan
Dragons catalans
22
16
À WIGAN - Vendredi 21 heures - Wigan
bat Dragons catalans 22-16 (4-10).
Arbitre : M. Roby (Angleterre).
11 216 spectateurs.
Wigan : 4E Bowen (31e, 79e), Charnley
(53e), Farrell (68e) ; 3T Smith (53e, 68e,
79e).
Dragons catalans : 3E Escaré (4e, 45e),
Pomeroy (10e) ; 2T Bosc (10e, 45e).
WIGAN-BOWEN Charnley, Goulding,
Thomley, Burgess ; (o) Green, (m) Smith ;
O’Loughlin (cap.) ; Bateman, Farrell; Flower,
Tomkins, Taylors. Sont entrés en jeu :
Crosby, Pettybourne, Clubb, Williams.
DRAGONS CATALANS Escaré ; Oldfield,
Pomeroy, Millard, Pala ; (o) Price, (m) Bosc ;
Mounis; Anderson, Taia; Elima, Bousquet
(cap.), Pelissier. Sont entrés en jeu :
Maria, Paea, Baile, Garcia.
ÉLite - 2e phase
Poule A - Dernière journée
Lézignan - Limoux
Toulouse XIII - Saint-Estève
Classement
1. Toulouse XIII
2. Lézignan
3. Saint-Estève
4. Limoux
Pts
16
15
9
3
20-16
38-18
J.
6
6
6
6
G.
5
4
2
0
N.
0
1
1
0
P. G.A.
1 64
1 31
3
1
6 -96
Poule B - Dernière journée
Baho - Palau
Villeneuve/Lot - Réalmont
Classement
1. Villeneuve/Lot
2. Palau
3. Baho
4. Réalmont
14-30
64-16
Pts
15
12
10
4
J.
6
6
6
6
G.
5
3
3
0
N.
0
1
0
1
P.
1
2
3
5
G.A.
140
76
-64
-152
CE WEEK-END (16e de finale) > Jeudi :
Hull FC (SL) - Salford (SL) (21 heures).
Vendredi : Dragons Catalans (SL) - Broncos
de Londres (SL) (20 heures), Dewsbury (Ch) Wigan (SL). Samedi : Sheffield (Ch) Skolars de Londres (Ch 1) (15 heures).
Dimanche : Batley (Ch) - Castleford (SL),
Bradford (SL) - Oldham (Ch 1), Doncaster
(Ch)-Hemel (Ch), Featherstone (Ch) - NorthWales Crusaders (Ch), Halifax (Ch) - Widnes
(SL), Hull KR (SL) - Warrington (SL), Keighley
(Ch) - Barrow (Ch), Rochdale (Ch) - Leigh
(Ch), Swinton (Ch) - York (Ch 1), Wakefield
(SL) - Leeds (SL) (15 heures), Huddersfield
(SL) - St Helens (SL) (15 h 15).
Légende SL : Super League ;
Ch : Championship ; Ch 1 : Championship 1.
NRL
4e journée (28-31 mars)
St George-Illawara - Brisbane
Sydney - Manly-Warringah
Canterbury - Melbourne
NZ Warriors - West Tigers
Parramatta - Penrith
Newcastle - Cronulla
South Sydney - Canberra
Gold Coast - North Queensland
20-36
0-8
40-12
42-18
32-16
30-0
18-30
Auj.
Classement
Pts J. G. N. P. G.A.
1. St George-Illawara 6 4 3 0 1 25
2. Brisbane
6 4 3 0 1 22
3. Manly-Warringah
6 4 3 0 1 13
4. Melbourne
6 4 3 0 1 -18
5. Canterbury
4 4 2 0 2 58
6. Sydney
4 4 2 0 2 28
7. Penrith
4 4 2 0 2
7
8. Canberra
4 4 2 0 2
0
9. West Tigers
4 4 2 0 2 -5
10. NZ Warriors
4 4 2 0 2 -11
11. Gold Coast
4 3 2 0 1 -12
12. Parramatta
4 4 2 0 2 -20
13. North Queensland
2 3 1 0 2 -2
14. South Sydney
2 4 1 0 3 -3
15. Newcastle
2 4 1 0 3 -6
16. Cronulla
0 4 0 0 4 -76
CE WEEK-END (5e journée) > Vendredi :
Brisbane - Parramatta, Sydney - Canterbury.
Samedi : Cronulla - NZ Warriors, Penrith Canberra, St George Illawara - South
Sydney. Dimanche : Melbourne - Gold
coast, Wests - Manly, North Queensland Newcastle.
Phases finales : les tableaux
Ces oppositions doivent être confirmées par la Fédération
Elite 1
Barrages 5 et 6 avril
CARCASSONNE
Quarts 19 et 20 avril
ST-ESTÈVE-XIII CATALAN
Demies 26 avril
LÉZIGNAN
PALAU
VAINQUEUR
VAINQUEUR
Finale 10 ou 11 mai
VILLENEUVE-SUR-LOT
AVIGNON
LIMOUX
VAINQUEUR
TOULOUSE
VAINQUEUR
Quarts 26 et 27 avril
Demies 3 et 4 mai
Elite 2
Barrages 19 et 20 avril
BAHO
LYON-VILLEURBANNE
LESCURE-D’ALBIGEOIS
VILLEFRANCHE-DE-ROU.
PERDANT
VAINQUEUR
VAINQUEUR
VAINQUEUR
Finale 17 mai
TOULOUSE BRONCOS
TONNEINS
ALBI
RÉALMONT
VAINQUEUR
PERDANT
VAINQUEUR
VAINQUEUR
28
@
Horizons Opinions
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Rugbynautes
Écrivez-nous...
[email protected]
Le Midol à la lettre
Le rugby mérite mieux
La chronique
RUFO - LALANNE - BEST -
de la semaine
Pierre VILLEPREUX
Entraîneur et spécialistes
L
a reconnaissance du professionnalisme en 1995 a
provoqué l’arrivée de nouveaux acteurs autour de la
pratique, générant une régulation dans tous les domaines. Le rôle et la fonction de l’entraîneur n’ont plus été
confinés au terrain. L’entraîneur d’hier, point central
du système, entretenait une connexion très affective
avec les joueurs. Il était plus à même d’exprimer sa passion du
jeu et de fédérer son collectif vers le style de rugby ambitionné. Dans le cadre de ce contexte relationnel fort, il devenait plus
facile de faire régner le climat adéquat et de répondre à l’attente tant individuelle que collective. Il est vrai aussi que dans
la gestion entraîneur/entrainés, la manière d’être et de faire comptait tout autant que les résultats. Ce seul entraîneur-pilote,
censé cumuler toutes les compétences pour gérer le jeu et les
hommes se fit ensuite accompagner d’un adjoint assurant le jeu
des avants ou des arrières. Avec le professionnalisme, l’univers
du jeu dans lequel évoluait l’entraîneur s’est progressivement
complexifié. L’entraîneur devenu manager a pris une tout autre dimension qui dépasse largement le cadre du terrain de
jeu et de la compétition. Avec des joueurs constamment à disposition, il devenait logique de leur offrir des conditions d’entraînement optimales. La construction du jeu a progressivement été confiée à des spécialistes dans les domaines les plus
spécifiques. La réactivité de ces spécialistes est immédiate.
Elle permet de répondre aux besoins de chacun. Pris en mains
par les uns et par les autres, sans doute que le relationnel se
dilue un peu, mais les joueurs y deviennent logiquement plus
performants dans les secteurs d’interventions considérés.
De spécialité en spécialistes, on a choisi de découper le rugby en tranches. Il s’agit bien d’accorder du temps pour travailler ces petits bouts de jeu ; logique, si l’on veut que les
compétences attendues s’installent et évoluent durablement.
Reste à n espérer qu’elles seront réinvesties sans problème
quand le joueur et le collectif seront confrontés au jeu dans
sa réalité complexe, celle qui existe dans le dialogue collectif
total attaque-défense. Il n’est pas certain que la somme des parties, aussi maîtrisées soient-elles, soit suffisante pour permettre d’y répondre avec justesse. J’avais écrit dans un de mes ar-
ticles que nous manquions de joueurs capables de s’adapter mieux
et plus vite que les autres, quelles que soient les situations.
Justement les autres, moins adaptatifs, sont beaucoup plus
pénalisés par le cloisonnement imposé par le système d’entraînement actuel qui ne les aide pas à s’orienter correctement
dans la vie réelle du jeu. Autant de compétences que les joueurs
de l’avant professionnalisme me semblaient mieux détenir. En
tout cas, avec des temps d’entraînement bien moindres et un
potentiel puissance inférieur, ils semblaient développer en
compétition une meilleure lecture, traduite en termes de perception du jeu à faire et des habiletés techniques attenantes.
Base essentielle du projet de jeu, le travail en collectif total
et particulièrement celui qui a trait au jeu de mouvement est
capital si l’on veut que le collectif et chaque joueur soient en
mesure d’évaluer leurs capacités d’actions et d’aller vers une
progression. Ce travail me semble aujourd’hui trop délaissé.
Les séances de travail en opposition, équipe contre équipe,
ne sont pas faciles à gérer pour celui qui les mène. Au-delà
du choix des exercices et des contenus, cela nécessite des
compétences dans l’animation de « ce qui se passe » dans
l’action. Et l’observation doit se partager avec le collectif. Il
ne s’agit pas effectivement de « faire jouer pour jouer » ou de
refaire un match en opposition.
Ce bon guidage dans l’action collective prend du temps. Ce
travail ne peut être épisodique mais bien récursif si l’on veut
répondre aux objectifs de perfectionnement souhaités. Autant
d’exigences, quel que soit le niveau de pratique, pour que le vécu s’impose et fasse dans le temps son effet. Alors, il devient
possible de développer le potentiel du joueur en activant ses
compétences dans le cadre de cette logique collective de travail. Il n’est pas question de nier l’intérêt du travail proposé
par des spécialistes. Leur utilisation va dans le sens de l’évolution. L’effet pervers serait de ne pas se doter aussi dans le staff
d’un entraîneur compétent pour réguler les problèmes rencontrés dans le jeu total, travail derrière lequel le traitement des
problèmes particuliers gérés par des spécialistes prendra tout
son sens. Les « détails » qui font perdre prendront alors leur raison d’être et, à terme, ne questionneront plus. ■
Entièrement d’accord avec l’article de
Jacques Verdier (bouteille à la mer). Oui
l’hiver est long, humide, froid. Le rugby
mérite mieux en 2014, il faut couper
durant cette période, débuter le championnat, après le Tournoi des 6 Nations
et finir à la Toussaint ! De fin mars à fin
octobre. Le public y gagnerait, les
recettes et, enfin, le jeu ! Réformer la
manière d’obtention du titre de champion de Top 14 (comme en Pro D2, le
1er !) Oui, je partage la vision de
Jacques Verdier ! Et que les statiques
décideurs se creusent les méninges
pour évoluer enfin ! Ah, espoir…
Jean-Luc VALENTY
e-mail
Une violence inouïe
Lecteur assidu de Midi Olympique, et
spectateur aimant du rugby, j’aimerais
attirer votre attention sur un événement
qui s’est déroulé lors du match de
Fédérale 3 entre Véore XV et Vinay. Le
match à peine commencé (6 minutes),
une bagarre générale d’une violence
inouïe et jamais vu en 28 ans de rugby
éclate sur le terrain, les locaux s’acharnant sur les visiteurs, même à terre.
Résultat : 3 joueurs aux urgences dont
1 est probablement défiguré, 3 autres
joueurs K.-O. avec 3 semaines d’arrêt.
Match arrêté pendant 1 heure (il est
incompréhensible qu’il ait pu reprendre
d’ailleurs). Je suis scandalisé par ce
que j’ai vu, j’ai emmené ma fille voir un
match alors qu’elle n’avait que 4 ans, la
mentalité et les valeurs du rugby m’ont
toujours fait dire que les spectateurs
étaient extrêmement sécurisés et qu’il
ne pouvait rien arriver aux enfants. Au
vu de la violence des coups, des mots
et des menaces à l’encontre des visiteurs, j’ai décidé de ne plus emmener
mes enfants. Ce qui s’est passé mérite
vraiment qu’on en parle !
E. BERNARDIS
e-mail
Sentiments narbonnais
C’et vrai, les jours de giboulées, qu’estce qu’on s’ennuie dans sa prison.
Les Bleus et les étrangers
Toutes les défaites du XV de France, à en croire nombre de lecteurs, viennent
du nombre d’étrangers dans les clubs. Et les gens montrent du doigt le RCT
(voir le courrier de M. Deslous paru le 17 mars). Ils sont très mal renseignés :
Toulon compte onze joueurs sélectionnables, qui ont tous joué cette saison à
plusieurs postes. Sauf qu’on ne va pas les chercher ou on ne les utilise pas à
l’exemple de Bruni qui, présélectionné, ne joue pas. Regardez les six premiers
du Top 14 : ils comptent autant d’étrangers que le RCT. J’ai vu récemment un
Bordeaux-Clermont et l’on pouvait compter les français sur les doigts de la
main. M. Deslou n’aime pas Bastareaud mais moi je crois que si «Basta» avait
été suivi lors de ses charges, l’équipe de France aurait battu l’Irlande.
Roger GABALDA - Villefranche
L’homme en vert qui garde la touche, a
parfois, en tête, des mouches ; cent
mètres de ligne blanche à surveiller
pendant quatre-vingts minutes. Qu’estce qu’il s’ennuie ! Comme le poète disjoncté, l’Albatros au bec acéré, ses
ailes de géant l’empêchant de marcher,
l’homme en vert est pareil au prince
des nuées. Besoin irrépressible de se
valoriser. Il se perd dans ses rêves […]
Donc, l’arbitre de touche rêve, pourvoyeur de ses sentiments, son imagination s’envole, chevauchant son
génie, il croise la folie et voit un coup
de poing. Un « Huit » passait par là,
gladiateur magnanime qui ne comprit
pas la punition divine, lui qui était
innocent […] La représentation, hélas,
ne s’acheva pas là le week-end dernier à Maurice-Trélut. Place à Jeande-La-Fontaine : « Selon que vous
serez puissants ou misérables, les
jugements de Cour vous feront blanc
ou noir. » Il suffit d’un oubli de celui
qui décide et qui n’est qu’un homme ;
parfois, il n’entend pas ; parfois, il ne
voit pas et ne siffle pas […]
Oui, je sais ; vous m’allèguerez qu’il est
bien facile d’assassiner l’homme seul
dans l’arène. Sans arbitre, le dimanche, pas de match. La tâche est parfois
bien ingrate. Rassurez-vous, je les
admire, je les respecte, et je les remercie d’avoir vécu ces joies que j’ai partagées sur un terrain et, aujourd’hui que
je vieillis, dans les tribunes. Si je me
suis permis une légère critique de
l’arbitrage, c’est pour dire aux joueurs,
au staff et aux supporters du RCNM
que, chez les Socios ou dans d’autres
clubs de supporters, les poètes, les
écrivains, même bâillonnés, sont avec
vous, présents pour vous défendre
devant l’injustice, parce que, tout simplement, on s’emmerde le dimanche,
quand on empêche le Racing de
jouer… Je terminerai par un grand
merci à Messieurs Harisson, Whitaker,
Hill et les autres ; nous vous avons
donné des joueurs, vous en avez fait
des Artistes…
Jean-Marie CATHALA
e-mail
Savoir lire les règlements
Pour tous mécontents de la décision
de la LNR de donner match gagné à
Carcassonne, il est bon de rappeler le
règlement… Règle n°5 : chaque
période dure 40 minutes, le jeu ne
s’arrête que lorsque le ballon est mort.
L’ arbitre assure le chronométrage du
match, mais peut le déléguer à l’officiel responsable du chronométrage
(c’est le cas en Top 14 et Pro D2).
Par conséquent lorsque la sirène
retentit à la 80e minute, l’arrière carcassonnais ballon en mains dans l’enbut, quitte l’aire de jeu provoquant de
fait la fin de la partie. L’arbitre, lui, a
confirmé ne pas avoir entendu la
sirène.
Claude FALANDRY
ancien président de Montréal Malepère
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30 Horizons Technique
1
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
2
Éloigné de la pression adverse, bien caché
derrière le maul formé par ses avants, Dimitri
Yachvili a tout son temps pour ajuster son coup
de pied. À noter le parfait accompagnement
du ballon, avec la main correspondante au pied
de frappe, doigts écartés, regard figé
sur la balle. Photos Bernard Garcia et Icon Sport
Après avoir ramassé le ballon au sol, Heini
Adams a reculé d’un bas pour s’extraire
de la pression de Fa’aoso. Mais si son ballon
tombe bien droit, la position de ses épaules
(en arrière par rapport au bassin) devrait
contraindre le ballon à monter vers la gauche
plutôt que dans l’axe du ruck.
Jeu au pied des demis de mêlée
TROP UTILISÉS, LES COUPS DE PIED DANS LA BOÎTE DES NUMÉROS 9 SE TROUVENT DE PLUS EN PLUS SUJETS
AUX CONTRES. COMMENT EXPLIQUER CETTE TENDANCE ET COMMENT LA CONTOURNER ? DÉCRYPTAGE.
3
Ballon orienté vers l’arrière, Maxime
Machenaud frappe sur le point parfait,
juste au-dessus de la pointe. Haut
du corps - cette fois volontairement en arrière, celui-ci recherche
manifestement davantage à trouver
une touche directe sur sa gauche.
Fiche pratique
LA BOÎTE
À QUESTIONS
L
Par Nicolas ZANARDI
[email protected]
’avez-vous remarqué ? De plus en plus fréquemment, les demis de mêlée se font contrer au moment de botter des coups de pied dans la boîte.
Maxime Machenaud, numéro 9 des Bleus, constitue à ce titre un témoin idéal, puisque contré en
Écosse et à Grenoble ces dernières semaines. « C’est
à moi de mieux organiser mes jeux au pied, de mieux placer les
avants, plaidait le Racingman. Je prends souvent le jeu au pied
à mon compte et, forcément, je suis analysé par les adversaires.
Je dois faire en sorte de ne pas répéter les mêmes erreurs, peutêtre en alternant davantage. » Une amende honorable qui fait
sens, et pas seulement dans son cas particulier. En effet, la
tendance lourde (et relativement propre au Top 14) à aligner
des demis de mêlée botteurs, liée à l’impossibilité (depuis 2008)
à faire passer le ballon à un partenaire situé derrière la ligne
des 22 mètres pour dégager directement en touche, ont conféré aux numéros 9 un rôle toujours plus important en matière
de jeu au pied. Trop important ? Peut-être, parfois…
L’ATOUT DE LA NOUVELLE RÈGLE
En effet, alors que le jeu au pied de dégagement était jusqu’en
2008 l’apanage des demis d’ouverture, l’influence des Springboks
champions du monde et l’organisation de leur pression à la
retombée des « box-kicks » de Fourie du Preez a fait énormément d’émules. Le raisonnement ? Puisque rentrer le ballon
dans les 22 mètres ne permet plus de le sortir directement,
autant laisser le ballon dans le terrain et pousser les adversaires en touche. Une évolution logique… Sauf qu’en tout, l’exagération est mauvaise conseillère. Ainsi, alors que les troisième ligne ne visaient auparavant que l’ouvreur sans même
regarder le demi de mêlée, c’est aujourd’hui l’inverse qui se passe.
« Lorsque le ballon est disponible via un maul, il n’y a aucun
danger pour le demi de mêlée, qui est bien protégé, explique
Laurent Labit, l’entraîneur des trois-quarts du Racing-Metro.
Même en cas de ruck, l’évolution du règlement facilite la tâche
des demis de mêlée. Avant, les défenseurs pouvaient monter dès
que celui-ci posait la main sur le ballon. Or, depuis quelques
mois, il faut attendre que le 9 ait levé le ballon pour monter… C’est
pourquoi de plus en plus d’équipes choisissent la facilité en laissant le demi de mêlée taper. Sauf que les défenses le savent et
s’adaptent en conséquence, en demandant à leurs joueurs les
plus grands de se positionner sur le bord des rucks. »
RETROUVER DE L’ALTERNANCE
Le paradoxe ? C’est que si cette pression sur le demi de mêlée pourrait profiter à leurs demis d’ouverture, moins surveillés, ces derniers ne se placent parfois même plus dans
l’axe… Alors, l’avenir est-il à un retour des dégagements par
le biais du demi d’ouverture, ou tout du moins à une meilleure
alternance ? Labit en est convaincu. « Lorsque l’on se trouve devant les 22 mètres, les jeux au pied du neuf peuvent paraître
plus logiques. Cela évite d’abord le risque d’une passe, si les
conditions sont mauvaises, et de placer l’ouvreur sous pression
si le jeu au pied n’est pas bien préparé. Et surtout, si l’on veut
imposer une certaine pression à la retombée, passer par le 9
permet de gagner quinze mètres sur la montée défensive. Du
coup, pour éviter le contre, c’est d’abord au demi de mêlée de
bien organiser ses blocs de protection. » En revanche, lorsque
le point de fixation est situé en-deçà de la ligne des 22 mètres, l’alternance est non seulement possible, mais souhaitable. « Contrer un coup de pied implique d’anticiper. Or, s’il ne sait
pas si c’est le demi de mêlée ou l’ouvreur qui va taper, l’adversaire ne peut rien planifier. » Et les botteurs de disposer logiquement d’une marge de manœuvre suffisante pour ajuster leurs
frappes… ■
« ACCOMPAGNER » VERS LE HAUT, REGARDER VERS LE BAS
La principale difficulté du « box kick » réside dans le fait que le botteur
ne peut jamais regarder fait que le point de chute visé. D’où une manière
de frapper particulière, à 90 degrés par rapport à l’orientation des épaules. « Lorsque je frappe, je monte la jambe le plus haut possible, tout en
gardant le regard dirigé vers le bas, au niveau du point de frappe du ballon, explique Sébastien Tillous-Borde. Car lorsque l’on essaie de suivre le
ballon des yeux, on a tendance à se relever et à partir en arrière, et le
ballon peut ne pas aller droit, ou monter trop haut. » Un écueil qu’il faut
à tout prix éviter, afin de ne pas placer ses avants en position de horsjeu, au cas où le coup de pied ne soit pas assez long… « Cela peut aussi
arriver lorsque le ballon est trop frappé par en dessous, glisse le demi de
mêlée toulonnais. Le prendre trop en dessous ne permet pas de bien le
traverser. Il faut vraiment rentrer dans le ballon, avec le pied bien ferme.
Le bon impact, c’est quelque chose que l’on ressent instantanément. Rien
qu’au bruit du ballon, on doit savoir si la frappe est bonne. Pour ma part,
cette sensation évoque celle d’un élastique qui propulse un objet. »
N. Z. ■
Lexique
L’œil de...
SÉBASTIEN TILLOUS-BORDE - DEMI DE MÊLÉE DE TOULON
« Tout doit se jouer en moins d’une seconde »
Comment un demi de mêlée doit-il procéder pour éviter les
contres auxquels il s’expose au moment de taper un coup
de pied dans la boîte ?
Pour éviter de se faire contrer, la première solution consiste à botter
ces coups de pied en priorité derrière des ballons portés. D’abord
parce qu’il n’y a pas à ramasser le ballon au sol, mais surtout parce
que la ligne de hors-jeu se situe, pour la défense, derrière les pieds
du dernier participant de l’équipe adverse. Dans cette configuration,
le 9 a plus de place pour taper tranquillement, sans précipiter son
geste. Malheureusement, on ne peut pas toujours botter derrière un
maul, ne serait-ce que parce que ces derniers peuvent être écroulés.
Comment procéder avec le ballon au sol ?
La première chose, c’est de demander une protection de la part de
ses avants, en en plaçant deux sur le côté du ruck. Cela permet de
bloquer les défenseurs, de façon à ce qu’ils ne puissent pas monter
sur la bordure. Ensuite, pour ne pas être contré, tout réside dans la rapidité du geste. Lorsque l’on a le temps, on peut donner de l’amplitude
à son premier appui, mais lorsque le ballon est au sol, il vaut mieux
que les appuis soient resserrés, de façon à effectuer très vite le petit pas qui permet de taper. C’est la vitesse d’exécution qui fait la différence, tout doit se jouer en moins d’une seconde.
Concernant l’angle de direction du premier appui également… Vaut-il mieux se décaler sur le côté, ou, carrément,
se reculer ?
Cela dépend étroitement des joueurs, de la manière dont chacun
« sent » le mieux sa frappe. Si on regarde un cadran de montre, certains auront tendance à avoir une course en direction des trois heures, d’autres plutôt vers quatre heures. La bonne méthode dépend
des individus. Mais il est certain qu’en allant en direction des trois
heures, on a plus de chances de se faire contrer qu’en direction des
quatre heures.
Tout en étant rapide, le geste doit demeurer précis, notamment dans la manière de faire tomber le ballon sur le pied
de frappe. Et là encore, deux écoles s’opposent, ballon droit
ou incliné…
À titre personnel, j’aime bien faire retomber le ballon penché, de façon à le prendre juste au-dessus de la pointe et de bien le « couper en
deux » dans sa diagonale. Pour cela, je l’accompagne le plus longtemps possible de la main droite, puisque je suis droitier, afin de bien
positionner le ballon. Propos recueillis par N. Z. ■
« DANS LA BOÎTE »
Si le terme peut vaguement évoquer la
photographie, il s’agit pour le coup
d’une simple coïncidence linguistique.
En effet, en rugby, la « boîte » désigne
l’espace libre situé entre l’ailier (ou
l’arrière) chargé de la couverture du
champ profond, dans le dos des avants
adverses. L’objectif du coup de pied
« dans la boîte » vise donc à utiliser cet
espace, généralement le plus près possible de la ligne de touche, vers
laquelle il convient de pousser le réceptionneur de balle afin de récupérer le
lancer, ou du moins de limiter les possibilités de jeu pour l’adversaire (seul le
côté ouvert demeurant « attaquable »
pour l’adversaire. En clair, dans l’acception moderne du terme, la « boîte »
désigne l’espace situé entre la ligne
des quinze mètres et la touche dans le
dos du paquet d’avants adverse, généralement après une prise de balle en
touche. N. Z. ■
Horizons Actualité 31
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
L’interview
JIM HAMILTON - DEUXIÈME LIGNE DE L’ÉCOSSE ET DE MONTPELLIER
ARRIVÉ DANS L’HÉRAULT L’ÉTÉ DERNIER, LE JOUEUR (31 ANS, 55 SÉLECTIONS) A ENVISAGÉ UN DÉPART DU MHR IL Y A QUELQUES SEMAINES.
IL S’EXPLIQUE. ET REVIENT SUR LA FIN DE SAISON CANON DE SON CLUB APRÈS UN TOURNOI DES 6 NATIONS DIFFICILE POUR L’ÉCOSSE.
« Je ne pars pas »
Propos recueillis par Émilie DUDON, envoyée spéciale
[email protected]
Montpellier est leader du Top 14 à l’issue de la 23e
journée. Le groupe envisage-t-il désormais une
place dans les deux premiers du classement,
synonyme de demi-finale directe ?
Nous n’y pensons pas encore. Disons que nous l’espérons
juste pour l’instant. Mais le Top 14 est tellement difficile…
Ce championnat est extrêmement serré, c’est incroyable !
Plus que nulle part ailleurs, tu es obligé d’être concentré
à chaque match parce que tu ne peux en lâcher aucun. Il nous
reste deux déplacements en trois journées, à Grenoble et
à Castres. Nous savons que si nous accrochons une victoire chez l’un de ces deux adversaires, les choses pourraient
peut-être changer. Mais, lors de la dernière journée, c’est
le Racing-Metro qui viendra à Du-Manoir et c’est une équipe
qui revient en forme. Elle a été très forte au Stade français ce week-end… Vraiment, il ne reste que des gros
matchs et tout va très vite alors on ne peut pas prétendre
à quoi que ce soit.
Le club semble monter en puissance depuis deux
mois. Quel regard portez-vous sur les difficultés
rencontrées par le club au cœur de l’hiver ?
Beaucoup de nouveaux joueurs ont intégré le groupe cette
année et certains d’entre eux, comme Rene Ranger, Sitaleki
Timani ou Robert Ebersohn, sont
arrivés assez tard dans la saison.
Mais il y a une très bonne ambiance
dans l’équipe. Alors, ils ont assez
vite trouvé leur place. Et puis, les
entraîneurs nous font travailler très
dur… Je crois que c’est bon, maintenant, nous les comprenons et
eux aussi nous comprennent.
Quelques victoires à l’extérieur en
attestent, à l’image de celle à
Toulouse. C’était un tournant de
notre saison.
La présence de votre coéquipier en équipe
d’Écosse Johnnie Beattie vous a facilité les choses
également.
Oui. Johnnie est bilingue, ce qui est bien pratique pour moi.
En plus, il habite juste à côté de chez moi et ça aussi, ça
m’aide pas mal. L’an prochain, il partira à Castres. Peut-être
que c’est une bonne chose pour moi parce que cela me forcera à parler un peu plus français.
Vous avez rencontré les dirigeants du MHR pour
évoquer un départ avant la fin de votre contrat.
Pourquoi avez-vous désiré partir ?
Mon père, qui vit en Grande-Bretagne, est tombé malade. Il
y a eu quelques discussions avec Gloucester, à propos d’un
éventuel retour là-bas. J’en ai discuté avec mes dirigeants.
Mais j’adore Montpellier. J’ai deux enfants et la vie ici est fantastique pour eux. Le temps aussi, la ville aussi, le club aussi… Donc je pense que je serai encore ici un moment.
Vous porterez donc toujours le maillot du MHR l’an
prochain ?
(sourire) Oui. Je ne pars pas, je suis heureux ici.
Cela vous a-t-il perturbé dans votre saison ?
Oui. Et mes performances sur le terrain s’en sont ressenties
à un certain moment. J’avais réalisé un très bon début de
saison, j’étais content et puis mon père est tombé malade et
ma famille m’a demandé de revenir.
C’était une épreuve. En plus, il y a
eu les matchs avec l’Écosse, les entraînements ici, la pression autour
des victoires nécessaires à chaque
match… Mais maintenant ça va. On
gagne à nouveau avec Montpellier
et j’espère que la fin de la saison sera belle.
« Mon père,
qui vit en
Grande-Bretagne,
est tombé
malade.
Il y a eu quelques
discussions avec
Gloucester,
à propos d’un
éventuel retour
là-bas.
Mais j’adore
Montpellier. »
tionaux. Quand je jouais à Gloucester, j’avais juste une heure
de route entre mon club et Edimbourg. Aujourd’hui, je dois passer par Paris, changer d’avion et rentrer à Montpellier. Mais
ce n’est pas très grave.
Comment vous sentez-vous physiquement et
mentalement ?
C’est un peu fatiguant, bien sûr, mais j’ai eu droit à trois jours
de vacances après le Tournoi, qui m’ont vraiment fait du bien.
Et je pars en vacances, cette semaine, à Dubaï. C’est la première fois depuis trois ans que je vais bénéficier d’une semaine
entière. Je suis ravi ! Je n’en avais pas pris beaucoup cet
été après la tournée avec l’Écosse et mon match avec les
Barbarians britanniques parce que je voulais rejoindre le
MHR le plus tôt possible pour accélérer mon intégration.
Quel bilan tirez-vous du Tournoi ?
Le match contre la France nous laisse particulièrement des
regrets parce que nous étions si proches d’une victoire…
C’était une immense déception. Nous n’avions pas eu
de chance, d’autant
que nous avions
perdu l’un de
nos meilleurs
joueurs, Stuart
Hogg, après un quart d’heure de jeu seulement. L’Irlande et
l’Angleterre sont deux très bonnes équipes, ce sont les
meilleures, alors il n’y avait pas grand chose à faire. Tout ce
que nous pouvons faire désormais est de bosser très dur en
vue de la Coupe du monde.
La victoire en Italie a fait du bien quand même ?
Une victoire à la dernière minute ! Si nous avions perdu ce
match, nous aurions terminé avec la cuillère de bois alors
ce succès était capital. Mais ce que nous retenons surtout de
cette campagne 2014, ce sont les regrets liés à la défaite
face aux Bleus. C’est toujours la même chose avec l’Écosse :
nous sommes très proches de gagner mais nous perdons à la
fin.
Y a-t-il beaucoup d’attentes concernant l’arrivée de
Vern Cotter à la tête de la sélection ?
Je crois… C’est un excellent entraîneur à Clermont et un
homme très respecté. Nous avons beaucoup de jeunes joueurs
en Écosse qui ne demanderont qu’à éclore sous son égide. Les
médias et les supporters attendent beaucoup de lui.
L’équipe aussi ?
L’équipe aussi. Nos précédents coachs étaient très bons mais
Vern Cotter est probablement l’un des meilleurs alors nous
avons hâte.
Vous avez porté le maillot de l’Angleterre avec les
moins de 21 ans. Pourquoi avoir choisi l’Écosse,
dont vous êtes devenu le millième international
en 2006 ?
Je suis un peu Anglais mais suis avant tout Écossais. Alors,
quand on m’a proposé d’être international avec
l’Écosse, j’ai dit oui ! C’est mon père
(qui est Écossais, N.D.L.R.) qui
était content ! ■
Vous faites partie de ces nouveaux joueurs recrutés. A-t-il
été difficile de vous adapter à
votre arrivée ?
Visiblement. En raison de la langue tout d’abord. Je ne parle pas
français, je l’apprends et je fais
des efforts mais c’est dur ! Ça va
maintenant, je comprends beaucoup mieux ce que me demandent
les coachs. Heureusement, Mario
Ledesma parle très bien anglais
et puis, la langue n’est pas trop
Jim HAMILTON
un problème en ce qui concerne
Deuxième ligne du MHR
les touches parce que les annonces se font par numéro. C’est assez simple. En fait, il s’agit juste de
s’adapter. Concernant ceux qui ont rejoint le groupe en Vous sortez d’un
cours de saison, ils avaient évidemment besoin de jouer Tournoi des 6 Nations
pour intégrer le système de jeu et cela prend forcément difficile avec l’Écosse.
un certain temps. Construire une équipe et faire évoluer Comment avez-vous
ensemble des nouveaux joueurs n’est pas simple. Regardez vécu le fait de faire
le temps que ça a pris à Toulon par exemple. Ils ont été ces allers-retours
incessants entre
champions d’Europe au final.
la sélection et
Le système de jeu de Montpellier, qui est particulier, le club ?
C’est un peu la galère, en
met-il plus de temps à être intégré par un nouveau ?
Une fois que tu l’as compris, c’est assez simple en fait. Il effet. L’Écosse perd pas mal
faut juste être capable de t’adapter rapidement. Et puis de ses matchs. Le samedi soir, tu es
certains excellents joueurs comme François Trinh-Duc, un peu au fond du seau, tu rentres en France
Jonathan Pélissié ou Benoît Paillaugue te guident et te le dimanche et tu reprends l’entraînement avec ton
club et puis tu repars. Mais c’est le lot de tous les internarendent les choses plus simples.
32 Horizons Un jour une histoire
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Michel Fabre fut un magnifique ailier crocheteur, six fois champion de France avec l’AS Béziers. Peut-être n’a t-il pas laissé une empreinte à la hauteur de son talent car il n’a joué que six fois en équipe de France,
dont une seule dans le Tournoi. Même son incroyable record n’a pas été assez célébré. C’est l’avis de son épouse Monique qui confie : « Je bade mon mari. » Photos DR
16 décembre 1979 - Béziers-Montchanin : 100-0
CE JOUR-LÀ, L’AILIER BITERROIS MICHEL FABRE A RÉUSSI L’INCROYABLE PROUESSE DE MARQUER ONZE ESSAIS DANS LE
MÊME MATCH. SON ÉPOUSE NE LE TROUVE PAS ASSEZ RECONNU ET AIMERAIT QUE LE GUINNESS BOOK L’HOMOLOGUE.
LE RECORD
DE FABRE
P
Par Jérôme PRÉVÔT
[email protected]
renons-en le pari. Son record ne sera jamais battu : onze
essais en 80 minutes, soit 44 points sans tenter ni pénalités, ni transformations, et même 55 points selon le comptage d’aujourd’hui). Michel Fabre est entré dans l’éternité en ce 16 décembre 1979, sous un ciel bleu, mais froid,
par un festival offensif pour un score ahurissant, 100 à 0,
aux dépens de Montchanin. À l’époque, Béziers régnait sur le rugby
français comme on ne l’imagine plus : la méthode, la quantité, la qualité, l’âpreté et l’ascendant psychologique. « Montchanin était rude et
dangereux chez lui mais chez nous, à Sauclières, les équipes lâchaient
beaucoup de choses. » Les Bourguignons étaient en plus ce jour-là
décimés par les absences : « Même au complet, l’addition aurait été
corsée. Alors, vous pensez avec une équipe singulièrement diminuée… »,
expliqua sur le coup Roland Soula, le président-mécène. Henri Mioch,
qui jouait ce match au centre, se souvient très bien : « On ne peut
prévoir un record, mais disons que toutes les conditions étaient requises. Il faisait beau, Michel Fabre allait marquer 44 essais cette saisonlà, c’était normal que ça tombe sur lui. Il faut aussi comprendre ce que
représentait un match à l’extérieur à l’époque. Ceux qui ne connaissent pas les vestiaires visiteurs de Sauclières auront du mal à comprendre… C’était si spartiate. Les joueurs n’étaient pas assistés comme
maintenant. En plus, il y avait un long tunnel qui passait sous la pelouse, ils nous attendaient souvent dans l’obscurité, ce n’était pas la
meilleure façon d’aborder un match… Il fallait aussi compter avec la
fatigue du déplacement. Je me demande si les gars de Montchanin
n’étaient pas venus en voitures ce jour-là… » Michel Fabre reconnaît
volontiers que ce Béziers-Montchanin n’était pas un match au sommet, juste une péripétie d’un championnat à quarante mais ce mo-
ment si fertile dit quelque chose de l’orgueil qui animait ce club qui
faisait peur à tout l’Hexagone, avec quatre-vingts pour cent de joueurs
formés dans un rayon de cent kilomètres. En décembre 1979, il était
entraîné par Olivier Saisset (31 ans) mais il avait été façonné par
Raoul Barrière. « Quelle exigence, on dit souvent : qui aime bien, châtie bien. Avec lui, je suis reparti de certaines séances en pleurant. Mais
il m’avait permis d’être champion à 19 ans en 1977, alors que j’avais vécu un accident où mon meilleur ami avait trouvé la mort. […] En demie,
je me blesse à l’os malaire. Je loupe la finale du Du-Manoir, mais Barrière
a tenu à me faire jouer quinze jours plus tard contre l’Usap au Parc
des Princes. » Michel Fabre n’a jamais rien reçu pour cet exploit, ni
trophée, ni souvenir. Même le Midi Olympique de l’époque n’en parla pas en Une. Le titre n’apparaissait modestement qu’en page 2 :
« Béziers et Fabre, double record ! » Avec un petit rappel historique sur
le précédent recordman : le Briviste Michel Puidebois et ses huit essais en 1973. « À la mi-temps, j’avais déjà marqué quatre essais. Alors,
Jack Cantoni a dit : « À partir de maintenant, on donne tous les ballons à Michel pour qu’il réussisse un truc… Du coup on a joué « à
droite toute » (sic) pendant quarante minutes, Claude Casamitjana qui
jouait à l’aile gauche n’a plus vu un ballon. Je le reconnais, nous avons
fait une entorse à notre principe qui voulait que l’individu se mette au
service du collectif. Là, tout le collectif a joué pour moi. Sur ces onze
essais, j’en ai marqué pas mal en bout de ligne en suivant l’action, mais
je m’en suis quand même pelé quelques-uns. » Le numéro 14 de Béziers
en a donc ajouté sept en trente-cinq minutes (40e-75e), une moyenne
d’un essai toutes les cinq minutes !
« J’AVAIS UN BON CROCHET »
Monique, l’épouse de Michel, aimerait bien qu’un document, un
diplôme, un procès-verbal officiel fixe cet exploit : « J’ai contacté le Livre Guiness des Records, par courrier, par mail... Je n’ai
jamais eu de réponse. Michel mérite d’être davantage reconnu. Il
n’a pas laissé la trace qu’il mérite. Il a tendance à garder les choses pour lui. Moi, je ne le cache pas, je bade mon mari. Et en tenant un bar, j’ai pris de l’assurance, alors que j’étais si réservée
quand je l’ai connu en 1980. » Elle n’était donc pas là pour LE moment historique. La croisade est touchante et les preuves d’amour
de Monique pour Michel valent sans doute bien des trophées,
même si l’ailier biterrois n’en manque pas : six Boucliers de
Brennus entre 1977 et 1984, plus un Challenge Du-Manoir.
Monique et Michel tiennent désormais « La Frégate », une brasserie de Valras-Plage. On y trouve une grande photo du patron
au sommet de son art, ballon en main, soutenu par ses avants
avec, derrière lui, un vis-à-vis à la peine nommé… Guy Novès :
relique de la finale 1980 que Michel Fabre débloqua d’entrée sur
une accélération terrible petit côté malgré une jungle de défenseurs. Cet ailier de poche, au physique de play boy méditérranéen, affolait aussi les midinettes qui étaient dans les tribunes. Sur la pelouse, c’était un vrai puncheur, une préfiguration
de Christophe Dominici. « Je n’étais pas un sprinter pur, mais
j’avais un bon crochet. Ça correspondait à ce que nous avait enseigné Raoul Barrière, il voulait qu’on soit toujours sur nos appuis. Si je ne marquais pas directement, je devais toujours revenir à l’intérieur pour faire rebondir le jeu avec mes avants, nous
parlions déjà de la conservation du ballon. »
PAS RECONNU CHEZ LES BLEUS
Mais à travers ses propos pointe une déception, sa carrière internationale : six sélections entre 1981 et 1982 et une seule dans
le Tournoi. « Béziers n’était pas trop apprécié à ce moment-là »,
commente-il, pudique. Monique rappelle l’épisode tragicomique de la tournée 1980 en Afrique du Sud, quand les sélectionneurs avaient trouvé le moyen de se tromper, en confondant les
deux ailiers de Béziers, Claude Martinez et Michel Fabre, sommet de l’amateurisme au mauvais sens du terme. « Mais il est
quand même parti en tournée en Australie en 1981, j’avais trouvé
ça très long sur le moment », poursuit Monique, nostalgique de la
fougue amoureuse de ses 20 ans. Michel joua le premier test
contre les Wallabies, puis, en novembre, les deux contre les All
Blacks : « Mais nous avons perdu même si j’avais réussi une percée de soixante mètres. Jacques Fouroux a voulu tout changer pour
le Tournoi et l’attaque basco-landaise qui avait brillé en Coupe
des Provinces est arrivée… » Blanco prit alors le numéro 14 avec
Sallefranque à l’arrière. Mais l’expérience tourna court, trois
défaites en trois matchs, et le jeune Fabre (24 ans) retrouva le coq,
en sauveur éphémère : « J’ai fait partie de ceux qui ont été rappelés pour le dernier match contre l’Irlande avec les vieux guerriers
Paparemborde, Imbernon, Dospital. J’ai au moins fait ça, j’ai permis d’éviter la cuillère de bois. » On sent bien qu’entre Michel
Fabre et Fouroux, ce ne fut jamais fusionnel : « Quand on a connu un entraîneur comme Raoul Barrière, il n’y en a pas beaucoup
qui peuvent t’impressionner. » Michel Fabre n’est pas à plaindre
avec ses six Boucliers, même si son aura a finalement du mal à
dépasser les frontières de l’Hérault. « Je n’ai même jamais eu
l’Oscar de Midi Olympique. » Une reconnaissance du Guiness
Book ne serait que justice. Elle serait aussi une preuve du soutien inconditionnel de son épouse, la fierté d’une vie d’homme
qu’Henri Mioch résume ainsi : « Michel était beau, talentueux et
généreux, jamais tordu. Avec Pierre Chadebech de Brive et le regretté Pierre Lacans, il fait partie des rares joueurs dont je n’ai
jamais entendu dire du mal. » ■
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34
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Cris & chuchotements
Transferts
LA FORMATION LYONNAISE VOUDRAIT CLORE AU PLUS VITE SON RECRUTEMENT HAUT DE GAMME ET PARVENIR À FAIRE REMPILER
UNE ULTIME FOIS SES DEUX STARS.
LE LOU INSISTE
POUR CHABAL ET NALLET
Par Pierre-Laurent GOU (avec G. L.)
[email protected]
L
a formation lyonnaise aimerait
avoir terminé son recrutement
dès l’officialisation de son accession en Top 14 qui surviendrait deux ans après sa relégation. Et pour finaliser son
effectif dans la perspective de la saison
2014-2015, le Lou n’a pas renoncé à convaincre ses grognards Sébastien Chabal (36
ans, 62 sélections) et Lionel Nallet (37 ans, 74
sélections) de s’engager pour un ultime tour de
piste. Pourtant, il y a quelques jours, Sébastien
Chabal affirmait dans les colonnes de nos confrères du Progrès : « Il y a 99 % de chances que j’arrête.
C’est ma tête et mes jambes qui guideront ma décision.
Force est de reconnaître qu’elles n’ont plus trop envie de
continuer. »
Même son de cloche chez Lionel Nallet : « Même si je ne souhaite pas repartir pour une autre saison ou un autre club, ce
n’est pas le bon moment pour annoncer officiellement ma retraite. »
Des propos qui n’ont pourtant pas complètement découragé les dirigeants
lyonnais qui, ces derniers jours, poursuivaient les discussions avec les
TOULOUSE FAIT DE LA PLACE
AUX FILLES
Le club le plus titré en championnat
de France et en H Cup va bientôt
(enfin) avoir une section féminine
puisque le Stade toulousain Rugby
féminin va voir le jour d’ici peu. Un
projet mené en interne par l’ancien
international David Gérard et planifié
sur les six années à venir pour développer une section féminine de haut
niveau. Les trois équipes féminines de
l’Avenir fonsorbais, parrainées par le
club et entraînées par l’ancien
deuxième ligne, défendront les couleurs du Stade toulousain dès la fin de
la saison en cours et conserveront
leur haut niveau acquis sur le terrain
au cours des dernières années. Le
changement de nom officiel de ces
HARINORDOQUY A DISCUTÉ
Ont d’ores et déjà signé pour le futur promu, le Toulonnais Pierrick Gunther,
l’Australien George Smith, le Néo-Zélandais Hoani Tui, le Racingman Karim
Ghezal. Sont attendus, un deuxième ligne supplémentaire, un demi de mêlée des contacts ont été noués avec Sébastien Descons en fin de contrat à Perpignan
alors que le Biarrot Dimitri Yachvili (sous contrat jusqu’en 2015 au BO) a rencontré Tim Lane à Paris ces derniers jours. Cette semaine, deux joueurs de
l’Aviron bayonnais pourraient en prime donner leur accord définitif au Lou :
le troisième ligne Julien Puricelli (32 ans, 4 sélections), originaire de Grenoble,
et l’ouvreur néo-zélandais Stephen Brett. Les deux joueurs auraient donné leur
accord verbal et pourraient parapher leur contrat sous peu. Puricelli est toutefois sous contrat jusqu’en 2015.
Au sommet du club, on espère arriver à convaincre les deux internationaux de
s’engager pour une ultime pige. Pour Chabal, le dossier a d’autant plus de sens
que les contacts établis avec Imanol Harinordoquy n’ont pas encore fait l’objet
d’une proposition de contrat au Lou. Le Biarrot en fin de contrat n’est pas prêt
à faire des concessions salariales alors qu’il réussit une saison de haut niveau quand
il n’est pas gêné par les blessures. Or Lyon veut à tout prix pouvoir compter sur
un numéro 8 de haut niveau durant l’absence prévisible lors des Four-Nations
de son Puma Juan Manuel Leguizamon. À Lyon, on considère que les retraites
de Chabal et Nallet sont probables mais pas actées. ■
Infos
Bizarre
LE MARIAGE DE RAISON
DU XIII ET DU XV À PERPIGNAN
Tous deux en souffrance sportivement,
l’Usap et les Dragons catalans vont
s’associer pour tenter de ramener les
spectateurs dans leur stade respectif.
Les deux clubs ont annoncé, vendredi,
le lancement de l’opération :
« Samedi, c’est deux fois plus de
rugby ! » Les voisins proposeront, le
12 avril, d’assister à « deux matchs
pour le prix d’un seul » : Perpignan Oyonnax et Dragons - Widnes. Sur
présentation d’un abonnement ou
d’une place pour l’un des deux
matchs, les supporters pourront retirer
gratuitement une place pour le
deuxième événement. Dans la difficulté, les deux clubs se sont au moins
trouvé un allié…
deux joueurs quant à leur avenir. Les entraîneurs Tim Lane et Olivier Azam
souhaiteraient en effet que ces deux joueurs encadrent au moins dans un
premier temps un groupe qui va être profondément renouvelé.
équipes aura lieu après la finale Élite
dans laquelle sera engagée l’équipe
première de Fonsorbes, face à
Bayonne le dimanche 13 avril.
joueurs au talent confirmé sont peu
enclins à prendre des risques à un an
du Mondial. »
on...
Montpellier :
Mchedlishvili en joker
KAD MERAD
TEL FRANCIS LALANNE !
L’acteur Kad Merad est en train de se
transformer en une sorte de Francis
Lalanne du rugby ! A la moindre occasion, le talentueux humoriste renoue
avec son amour de jeunesse : le
rugby. Ce samedi, il a donné le coup
d’envoi fictif de Toulon-Toulouse après
avoir soutenu le XV de France lors des
trois tests de novembre et lors du
Tournoi. Des indiscrétions de ses proches font état d’une possible venue
de sa part en Australie au mois de
juin prochain.
Confronté aux absences de
Maximiliano Bustos et Barry
Fa’amausili, le MHR était en
quête de son troisième joker
de la saison au poste de
pilier : il l’a trouvé en la personne de Giorgi Mchedlishvili.
Ce droitier géorgien de 27 ans,
qui était mis à l’essai la
semaine dernière, joue en
France depuis plusieurs
années. Il évoluait cette saison à Bagnères-de-Bigorre
(Fédérale 1) et a été engagé
jusqu’à la fin de la saison.
GRENOBLE UN CONTRAT ESPOIR
POUR FARRELL
Outre la venue du trois-quarts international springbok Gio Aplon (31 ans,
17 sélections), le FCG a officialisé l’arrivée du trois-quarts centre irlandais de
l’Ulster Chris Farrell (21 ans, 1,95 m,
103 kg). L’international jeunes a signé
un contrat espoirs et intégrera le centre
de formation. « Pour moi, c’est l’un des
jeunes irlandais avec le plus de potentiel, explique le technicien grenoblois,
Bernard Jackman. Ça a été une surprise
qu’on ait l’opportunité de le faire signer
parce l’Ulster voulait le garder et le
Connacht et le Munster étaient intéressés. »
Best-of twitter
Frédéric Michalak, chambreur vendredi
Alors @TitiDusautoir tu prépares ta reconversion avec
@LesSpeRugby ??? #RCTST
Julien Caminati, Briviste de cœur vendredi
Très très fier de mes anciens coéquipiers ! #coujouunjourcoujoutoujours
Gonzalo Quesada, coach dubitatif samedi
...
Antoine Battut, salue ses futurs anciens coéquipiers dimanche
Vous allez me manquer... #22-32 #lastderby #SF-RM92
Sébastien Descons, devant Agen-Pau dimanche
Et ça continue ! #narjissi #honteux #plaquagedangereux #slavagratchev2009
Simon Gillham, dirigeant amusé dimanche
Un dirigeant du CABCL à Pat Barnard, coude cassé : « Comment ça va
? » Pat : « Mal. Je n’ai pas pu lever les bières à cause de mon plâtre. »
PERPIGNAN C’EST ACTÉ
POUR MJEKEVU
L’Usap a enregistré, la semaine dernière, la prolongation de contrat de
Wandile Mjekevu (23 ans, 1,90 m,
87 kg), comme avancé dans ces colonnes. L’ailier sud-africain, auteur de quatre essais cette année, a annoncé, sur
le réseau social Twitter, avoir paraphé
un réengagement de deux saisons.
L’international juniors était arrivé l’été
dernier en provenance des Natal
Sharks.
off...
Un droitier recherché
pour l’an prochain
Victimes de hernies cervicales, Bustos et Fa’amausili
inquiètent. Ils doivent patienter trois mois pour savoir s’ils
doivent se faire opérer. Dans
l’attente du diagnostic, le club
héraultais, qui a déjà enrôlé le
Parisien David Attoub, envisage déjà d’engager un droitier supplémentaire pour la
saison prochaine.
BORDEAUX-BÈGLES LUAFUTU,
LA PERSPECTIVE D’UN DÉPART
Arrivé cette saison à l’UBB, le troisième
ligne polyvalent australien Poutasi
Luafutu (26 ans, international A avec
les Wallabies) ne s’est pas imposé,
cumulant seulement dix apparitions en
Top 14 dont quatre titularisations. Lui
qui restait sur deux saisons abouties
avec Brive dont un titre de champion du
Pro D2 ne devrait donc pas aller au
terme de son contrat avec l’UBB qui
court jusqu’en 2015. La perspective
d’un retour à Brive est désormais privilégiée. Le club girondin est en quête
d’un troisième ligne et d’un arrière
polyvalent de haut niveau. Le président
Laurent Marti a confié : « Le recrutement est assez bizarre cette saison : les
NARBONNE TROIS SAISONS
DE PLUS POUR HARRISON
ET WHITAKER
Quatrième provisoire du classement de
Pro D2 et plus que jamais lancé vers
les phases finales, le RCNM a prolongé les contrats de ses deux entraîneurs wallabies, Justin Harrison et
Chris Whitaker. Arrivé en 2011 en qualité d’entraîneur-joueur, Harrison a été
rejoint par Whitaker cette saison. Ils
se sont engagés pour les trois prochaines saisons.
AUCH MAGNAN VERS DAX
Le pilier gauche du FCAG Fabien
Magnan (30 ans, 1,78 m, 107 kg), qui
porte les couleurs du club gersois
depuis quatre ans, devrait rejoindre Dax
la saison prochaine. L’ancien joueur de
Chambéry, Bourg-en-Bresse et Pau a
disputé seize matchs cette saison avec
le club auscitain, dont onze titularisations.
PAU DROUARD
VERS LA PROLONGATION
Joueur de l’équipe fanion de la Section
paloise depuis la saison 2006-2007,
Mickaël Drouard devrait prolonger
l’aventure au stade du Hameau, en
dépit de l’arrivée prochaine de Damien
Traille. Le centre de 27 ans (1,81 m,
90 kg) et ses dirigeants ont entamé des
pourparlers en ce sens.
LA ROCHELLE FIN DE CARRIÈRE
POUR JACOB
Le deuxième ligne de La Rochelle
Franck Jacob prendra sa retraite à la fin
de la saison. Le joueur de 32 ans
(1,93 m, 118 kg) a effectué l’ensemble
de sa carrière professionnelle sous le
maillot des Maritimes. Il a disputé dixneuf matchs cette saison, dont cinq
comme titulaire.
BÉZIERS SÉBASTIEN MAX
A PROLONGÉ
À Béziers depuis 2011, l’ailier ou
centre Sébastien Max (26 ans) a
donné son accord pour une prolongation de contrat jusqu’en 2016. Le
joueur formé à Montpellier a disputé
quinze matchs de Pro D2 cette saison (2 essais). L’ailier Morad Touizni,
stagiaire au centre de formation a lui
signé un contrat espoirs qui se transformera automatiquement en contrat
professionnel lors de la saison 20152016.
BÉZIERS (2) CAILLET
ENTRE ALBI ET BOURGOIN
Le troisième ligne Pierre Caillet, en
fin de contrat avec la formation
héraultaise, pourrait rebondir soit
dans le Tarn, soit dans le Nord-Isère.
Il a déjà évolué au CSBJ de 20022004 mais les Berjalliens qui veulent
le faire revenir doivent faire face à la
concurrence du SC Albi à la recherche d’un numéro huit pour la saison
prochaine.
TARBES UN PILIER GAUCHE
MIS À L’ESSAI
Le pilier gauche de Saint-Jean-d’Angély
Ousmane N’Diaye (1,82 m, 120 kg) a
été mis à l’essai la semaine dernière
par Tarbes. Âgé de 26 ans, N’Diaye est
international sénégalais.
DISCIPLINE FAUGERON
COMPARAÎT MERCREDI
Didier Faugeron et le BOPB comparaîtront ce mercredi devant la commission
de discipline de la LNR. Le technicien
devra répondre de ses propos déplacés
tenus à l’occasion du match en retard
face à Oyonnax, du 14 mars.
AFRIQUE DU SUD PLUS DE PEUR
QUE DE MAL POUR APLON
Recrue star de Grenoble pour la saison
prochaine, l’ailier ou arrière international sud-africain Gio Aplon s’est blessé
à un coude, vendredi, lors du match de
Super 15 entre sa formation des
Stormers et les Reds. Les examens
n’ont pas révélé de fracture, seulement
une dislocation. Le Springbok de 31 ans
devrait être écarté des terrains pour
deux mois.
RUGBY À VII LES BLEUES
DÉFAITES EN FINALE DE LA CUP
Si les Bleus ont été reversés en Bowl,
dont ils ont perdu la finale face à
l’Écosse (5-31), ce week-end, lors du
tournoi de Hong Kong, l’équipe de
France féminine a, elle, très bien figuré
dans cette étape phare de l’IRB Sevens
puisqu’elle est allée jusqu’en finale de
la Cup dimanche. Elle s’est inclinée
face au Canada (0-24).
RUGBY À 10 DES FRANÇAIS
VAINQUEURS À HONG KONG
Il y avait une autre équipe française à
Hong Kong ces derniers jours : les
Pyrénées Rugby Sevens disputaient le
Hong Kong Tens, un tournoi à 10 très
réputé dans le Pacifique et en Asie
auquel participaient notamment Rupeni
Caucaunibuca ou George Smith. Les
Français, qui possédaient dans leurs
rangs des joueurs comme l’ailier de
Grenoble Florian Ninard et d’anciens
professionels tels Dave Vainqueur,
Samiu Vahafolau ou Vincent Forgues,
ont remporté la finale de Bowl face au
Newedge Club (15-0).
Cris & Chuchotements 35
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
66
POINTS POUR LE LEADER
Après 23 journées, jamais un leader
n’avait compté aussi peu de points au
classement dans l’histoire du Top 14 que
Montpellier actuellement.
« Nous aussi entraîneurs avons des gens à faire vivre. Ce n’est
marrant pour personne de pointer au pôle emploi » Didier FAUGERON,
Entraîneur des trois-quarts de Biarritz. Sans aucune nouvelle de la part de ses dirigeants, il ne se fait aucune illusion quant
à son avenir proche.
UBB - Perpignan
Etcheto envoie un missile à Delpoux
Exclusif
OYONNAX HANSELL-PUNE
VA PROLONGER SON CONTRAT
Suivi de près par le club de Brive qui
souhaitait renforcer sa ligne d’attaque, le puissant trois-quarts centre
néo-zélandais Roimata Hansell-Pune
(26 ans ; 1,89 m, 102 kg) va finalement prolonger son contrat avec le
club de l’Ain. Arrivé dans le HautBugey en 2010 après avoir évolué
sous les couleurs du Waikato dans le
championnat des provinces néozélandaises, il est devenu un élément de base du système mis en
place par le manager Christophe
Urios. Titulaire à soixante-seize
reprises avec l’USO, il a inscrit dixsept essais.
Dernière minute
BO: LA PISTE
ETRANGÈRE
OYONNAX (2) MISSOUP
DE RETOUR ?
On se souvient que la collaboration entre Marc
Delpoux et l’Union Bordeaux-Bègles s’était mal
terminée. On en a eu la confirmation après le
match Bordeaux-Perpignan (23-5) quand Vincent
Etcheto nous déclara tout de go : « Il y a deux
grands enseignements à tirer de cette rencontre.
L’UBB est sixième du Top 14 pour la première
fois de son histoire et il est temps d’en finir avec
cette histoire de « patte Delpoux ». Vous avez vu
les touches et les mêlées aujourd’hui ? Quand il
y a une escroquerie, il faut la dénoncer. »
Les deux hommes ont pourtant travaillé
ensemble pendant deux saisons entre 2010
et 2012 et ils ont même permis à l’UBB de
retrouver le Top 14 en 2011. Mais la décision
de Marc Delpoux de signer pour l’Usap en
décembre 2011, alors que l’UBB luttait pour
son maintien, avait jeté un froid ; d’abord entre
lui et le président Laurent Marti, mais aussi
visiblement avec Vincent Etcheto. Les deux
hommes avaient réussi à cohabiter pendant six
mois en prenant acte qu’ils n’avaient plus
aucun atome crochu. Ceux qui l’avaient oublié
se le sont remémoré samedi soir…
Castres
Du renfort espéré en première ligne
Les pépins s’accumulent pour le Castres olympique et sa mêlée fermée. Une semaine après
avoir perdu son droitier numéro un, Karena
Wihongi, au début de la rencontre face à Brive,
le champion a cette fois vu Anton Peikrishvili
rejoindre l’infirmerie, à Biarritz. « Anton s’est
blessé sous le pied. Cela semble sérieux car il
ressent une vive douleur et il s’agit d’une blessure qu’il a déjà eue », déplorait Matthias
Rolland au coup de sifflet final. Son absence
serait estimée à un mois. Le retour de Karena
Wihongi, victime d’une déchirure aux ischios-
jambiers, paraît même illusoire pour cette fin
de saison : « Il lui faudra au moins deux mois
pour revenir », lâchait le manager à Aguilera.
Le club tarnais, dépourvu de tout spécialiste du
poste, s’est, dès la fin du match, lancé en
quête d’un renfort au poste de pilier droit.
Mais le temps presse, comme le stipule le
règlement administratif de la LNR : « Pour la
saison 2013-2014, la période de signature et
d’envoi à la LNR, du contrat de joueur recruté
en qualité de joker médical débute le 1er juillet
2013 et s’achève le 11 avril 2014. »
Transfert
Héguy rejoint Grenoble
Longtemps en balance avec le joueur de Toulon
Jean-Charles Orioli, le talonneur de Biarritz
Arnaud Héguy (29 ans) a finalement été choisi
par le staff de Grenoble pour renforcer la première ligne du club isérois. Héguy, qui avait
signé au BO en 2011 en provenance de son
club formateur l’Aviron bayonnais, avait été
sacré champion du monde 2006 des moins de
21 ans. Arnaud Héguy est le quatorzième
départ dans le squad du BO relégué en Pro D2.
Coupe d’Europe
René Fontès vice-président de l’EPRC ?
Le président de la FFR Pierre Camou ayant finalement eu accès à l’agrément liant les diffuseurs
britanniques BT et Sky autour de la prochaine Coupe d’Europe, le contrat parachevant l’avènement de l’European Rugby Champion’s Cup devrait être signé mercredi soir, à Dublin. Selon nos
informations, Sky aurait également envoyé sa lettre de désengagement à l’ERC, en début de
semaine. À ce sujet, il est d’ailleurs important de signaler que le diffuseur britannique, lié à la
société commerciale depuis dix-huit ans, n’engagera aucune procédure vis-à-vis de la firme basée
en Irlande. L’aval de Pierre Camou étant quasiment acquis, il restait aux dépositaires du nouveau
projet européen à convaincre les deux franchises italiennes (Trevise et les Zebre), toujours réticentes au projet mené, entre
autres, par le boss de la LNR Paul
Goze. On sait aujourd’hui que si les
entités transalpines refusaient de
s’engager dans la compétition
européenne reformée avec une
phase de poules (cinq poules de
quatre équipes) et une phase
finale, celle-ci se déroulerait alors
sans elles ! La semaine dernière,
le président de l’IRB Bernard
Lapasset exhortait les dirigeants
du rugby européen à trouver une
issue au conflit tournant en dérision le rugby depuis des mois.
Enfin, c’est l’ancien président de
l’ASMCA René Fontès (en la qualité de vice-président) qui devrait
représenter la Ligue à l’EPRC,
l’association basée en Suisse et
censée diriger la destinée du rugby
européen.
En fin de contrat avec le Stade français, le troisième ligne Olivier
Missoup pourrait revenir à Oyonnax,
dont il avait porté les couleurs de
2006 à 2008. Le joueur (33 ans,
1,94 m, 100 kg) est en pourparlers
avancés avec le club de l’Ain au
sujet d’un contrat portant sur les
deux prochaines saisons.
PERPIGNAN LEO ENTRE
LES WASPS ET LES « IRISH »
En fin de contrat à Perpignan et désireux de se lancer un dernier challenge en Grande-Bretagne, le troisième ligne centre Dan Leo (31 ans,
1,98 m, 112 kg, 37 sélections) portera soit les couleurs des London Irish
soit des London Wasps, son
ancienne équipe. Les contacts
seraient plus avancés avec le premier club, un des plus ambitieux de
Premiership en termes de recrutement.
PAU DE L’INTÉRÊT POUR RUIZ,
BOULOGNE CONVOITÉ ?
Si son avenir semblait s’inscrire de
manière durable à Narbonne,
Christopher Ruiz (29 ans, 1,71 m,
75 kg), actuellement en pourparlers
pour prolonger son contrat, n’en
reste pas moins un des ouvreurs les
plus cotés en Pro D2. L’international
espagnol serait ainsi dans le viseur
de la Section paloise pour remplacer
le Sud-Africain André Hough, non
conservé au terme de cette saison.
Par ailleurs, le demi polyvalent béarnais Kevin Boulogne (28 ans, 1,75 m,
74 kg) se trouve dans le viseur de
plusieurs équipes, dont Albi, son
ancien club. Mais l’ancien Catalan se
trouve encore sous contrat pour une
saison.
TOULON GRISOLI DE RETOUR
DANS LE STAFF ?
Robertson sous les couleurs de l’Usap de 2003 à 2006. Photo Icon Sport
Par Jérôme FREDON
[email protected]
O
fficiellement relégué en
Pro D2 depuis le 22 mars
dernier, le Biarritz olympique poursuit activement son casting en vue
de la saison prochaine.
La priorité du club basque : trouver
un nouveau manager. Celui-ci chapeauterait un duo d’entraîneurs. Benoît
August pour les avants et Martin Gaïtan
pour les trois-quarts tiendraient la
corde pour former cette doublette.
Arrivé en décembre 2012, le technicien Didier Faugeron, auparavant passé par Brive, Agen, le Stade français
et Bayonne ne devrait pas poursuivre
sa mission au club malgré son travail
jugé positif par les joueurs. Pour
Laurent Rodriguez, passé de manager à entraîneur en même temps, le
départ du club n’est pas d’actualité.
Il a fait part à son ami Serge Blanco
de son souhait de poursuivre l’aventure au BOPB la saison prochaine.
Dans quel rôle ? En décembre 2011,
Rodriguez ne souhaitait assurer qu’un
intérim.
Après avoir un temps songé à des pistes hexagonales, Serge Blanco - qui
pourrait aussi compter sur des solutions
internes avec Mathieu Rourre dont
l’efficacité du travail au sein du centre de formation est incontestable se serait tourné vers l’étranger pour
trouver un nouveau manager.
L’HYPOTHÈSE NÉO-ZÉLANDAISE
L’homme fort du BO étudierait de près
les pistes menant à l’ancien troisième
ligne néo-zélandais Scott Robertson
et à l’ex-demi d’ouverture Frano Botica.
Ils présentent tous les deux l’avantage de parler parfaitement le français. Botica — dont le fils Ben qui joue
au Harlequins a croisé le BOPB en H
Cup la saison dernière — est bien connu des supporters biarrots pour avoir
porté les couleurs du Biarritz olympique entre 1999 et 2001 sous les ordres… de Patrice Lagisquet et Laurent
Rodriguez.
BOTICA OU ROBERTSON ?
Après une expérience convaincante
Ancien médecin de Toulon, où il avait
pris ses fonctions en 2009, JeanBaptiste Grisoli avait quitté le RCT
après la finale du Top 14 en 2012 pour
intégrer le staff médical du XV de
France. Il pourrait toutefois revenir
dans le club varois dès la saison prochaine en cumulant les deux fonctions. Jean-Baptiste Grisoli a été
approché dans ce sens par la direction
du club champion d’Europe en titre.
Frano Botica porta également les couleurs
du Biarritz olympique entre 1999 et 2001.
Photo Midi Olympique
comme spécialiste du jeu au pied de
l’équipe de NRL des New Zealand
Warriors, il s’occupe depuis plusieurs
saisons de l’équipe banlieusarde
d’Auckland de North Shore. Robertson
a porté les couleurs de l’Usap de 2003
à 2006. Il fait partie de la génération
montante des techniciens en NouvelleZélande. Pour sa première saison en
tant qu’entraîneur principal, il a conduit la province du Canterbury à son
sixième titre de rang en ITM Cup. Cet
exploit lui a valu d’être nommé en novembre dernier dans l’encadrement
des Baby blacks pour la Coupe du
monde des moins de 20 ans organisés
en juin prochain sur le sol néo-zélandais.
Un troisième nom a circulé dans les
couloirs d’Aguiléra. Il s’agirait de l’ancien sélectionneur de l’Écosse et manager de Narbonne, Matt Williams.
Mais celui-ci n’aurait pas retenu l’attention de Serge Blanco. Quoi qu’il en
soit, l’homme fort du BOPB travaille
pour tenir ses promesses : Biarritz, en
Pro D2, sera ambitieux. ■
Bayonne : que fera Tialata ?
En fin de contrat, le pilier droit néo-zélandais
de Bayonne Neemia Tialata (31 ans, 43 sélections) quittera-t-il l’Aviron où il était arrivé en
2011 ? « Nous sommes actuellement en pourparlers avec lui et rien n’est encore définitif »,
annonçait la semaine dernière le nouveau président de Bayonne, Emmanuel Merin. Auteur de
vingt-deux apparitions en Top 14 cette saison
(16 titularisations), le All Black a toutefois pris
contact avec d’autres clubs en France. Parmi
eux, le Stade toulousain toujours en quête d’un
pilier droit en raison du départ annoncé de
Yohan Montès à Castres. Mais aussi Perpignan,
intéressé par l’ancien joueur de Wellington et
prêt à faire un effort financier pour renforcer
l’axe droit de sa mêlée.
36 Horizons Reportage
LUNDI 31 MARS 2014 - MIDI OLYMPIQUE
Digest...
Construit en : 1911 à Montferrand (France)
Capacité : 18 030 spectateurs (dont 26 salons et 16 loges)
Taux de remplissage : 98 %
Superficie du site : 4,2 hectares
Surnom : « Michelin », « Bib park »
Propriétaire : SASP ASM Clermont Auvergne
le terrain et que le public pousse, vous êtes bien dans votre tête et
votre corps… Cela crée autour de vous un halo de confiance. Et cela peut vous aider à renverser des situations mal embarquées. »
LHERMET : « UN PEUPLE QUI DÉFEND SON TERRITOIRE »
Cette invincibilité en cours de 53 mois s’est aussi construite làdessus. Un supplément d’âme et de confiance, devenu aujourd’hui
une attraction continentale. Préserver l’invincibilité est un jeu.
« Un jeu pour nous ? Vous rigolez ? » Julien Bonnaire n’est visiblement pas de cet avis… « Je crois qu’avec le temps, c’est surtout devenu un jeu pour les autres. Plus personne n’a de pression en venant ici. Puisque tout le monde y perd, il n’y a aucun risque comptable
à venir jouer ici. Par contre, la première équipe qui va nous faire
tomber à Michelin va créer l’événement. Il n’y a que du positif pour
eux. Ici, on est le chassé. Pas le chasseur. » Sauf que beaucoup s’y
essaient. Pour rentrer systématiquement bredouille, faisant de
Marcel-Michelin un mythe du rugby moderne.
Dans ce contexte d’invincibilité record dans le sport professionnel
français, le doute n’a pas pesé lourd lorsque le quart de H Cup à
domicile a été assuré en janvier et que s’est posée la question de
la délocalisation. Les Clermontois, pour commencer, avaient décidé de ne regarder que du côté de Saint-Étienne. « Géographiquement,
c’est le plus proche pour une délocalisation. On ne serait pas allé
plus loin », assure le manager Jean-Marc Lhermet. L’ASSE recevant
ce week-end-là Nice, dans le cadre de la 32e journée de Ligue 1
de football, l’aventure a tourné court. Pour le plus grand plaisir
des joueurs, qui accordent à Marcel-Michelin une affection toute
particulière. Lhermet poursuit : « Même si Geoffroy-Guichard avait
été disponible, rien n’était encore décidé. Pourtant, c’est historiquement un stade qui nous réussit bien ! Mais il aurait fallu mener une
étude économique prouvant que l’intérêt de la délocalisation était
réel et important. On ne quitte pas Marcel-Michelin comme ça, pour
quelques intérêts par-ci par-là. Notre attachement pour ce lieu est tellement fort. C’est plus qu’un stade : c’est notre maison. Et cela concerne tous les étages du club. Que ce soit les joueurs ou le public, on
sent une notion d’appartenance à ce stade très particulière. Quand
l’équipe rencontre des problèmes sur le terrain, le public réagit et
défend nos couleurs et ce stade. Cela va peut-être au-delà du rugby.
On l’a vu contre Toulon. C’est tout un peuple qui veut défendre son territoire. »
Photo DR
PEAU NEUVE POUR LE QUART DE H CUP
CLERMONT-FERRAND À FORCE DE NE PLUS CONNAÎTRE LA DÉFAITE, LE STADE DES CLERMONTOIS
EST DEVENU UN MYTHE DU TOP 14. L’OBJET DE TOUTES LES CONVOITISES POUR DES VISITEURS
QUI RÊVENT D’ÊTRE LES PREMIERS À FAIRE TOMBER LA FORTERESSE RÉPUTÉE IMPRENABLE. LEICESTER, QUI SE
PRÉSENTE SAMEDI EN QUART DE FINALE DE LA H CUP, EST UN ASSAILLANT AMBITIEUX ET ARMÉ.
LA MAGIE
A
MICHELIN
nous voir prendre cette pénalité. Mais je crois que l’entité Barbarians
avait besoin d’une victoire dans ce match. Et puis, mince, on est
quand même à Marcel-Michelin… Je n’avais vraiment pas envie de
perdre ici ! » Et c’est tout sauf une anecdote.
« Ici », c’est d’abord un lieu de vie incroyable
qu’a su se construire le club (propriétaire des
lieux) en bordure du centre-ville et qui, au fil
des ans, s’est mué en étendard. « C’est un lieu
identitaire pour les Clermontois », raconte
Thierry Fraisse, le président de l’interclubs
des supporters. « C’est un lieu de vie pour la
ville et, depuis qu’il est fermé avec les quatre
tribunes, c’est un chaudron incroyable les jours
de match. Quand la clameur monte sur les actions
chaudes, tout le monde prend une claque dans la
g… »
Michelin, comme on dit vulgairement, « pue
le rugby ». Et transpire la confiance. « Quand
on est joueur, évoluer dans cette ambiance est
assez indescriptible », raconte l’ancien troiAlexandre AUDEBERT
sième ligne Alexandre Audebert. « C’est comAncien troisième ligne
pliqué à verbaliser parce que c’est à la fois imde l’ASMCA
palpable et très puissant. Quand vous êtes sur
Par Léo FAURE
[email protected]
urélien Rougerie s’assoit sur le
banc des vestiaires clermontois,
devant son casier, et ouvre une
première canette de bière. Bien
fraîche et tout autant méritée.
Les Barbarians chers à JeanPierre Rives et Serge Kampf viennent de battre les Samoa à Marcel-Michelin (20-19) et débutent alors une interminable soirée dont ils ont
le secret.
Cette victoire, ils l’ont arrachée après que
Rougerie, capitaine sous sa bannière d’un jour,
a indiqué à deux minutes de la fin du match
les poteaux à l’arbitre. Une pénalité pour le
gain de match ? Pas très « esprit Baa-baas »
tout ça, quand la sélection éphémère cultive
ses attraits pour le jeu de mouvement, le jeu à
tout va. Le jeu tout court, comme un aboutissement plus encore que le culte du résultat.
« C’est vrai que ça a pu faire un peu bizarre de
« Quand vous
êtes sur le terrain et que le
public pousse,
vous êtes tellement bien dans
votre corps et
votre tête... »
De tels éloges n’ont pas toujours été d’actualité. Si l’arrivée de
Vern Cotter en Auvergne a engendré le retour du soleil sur MarcelMichelin, le début des années 2000 avait consacré le stade clermontois en terre accueillante pour le visiteur (12 défaites entre 2001 et 2005). Voire bienveillante, au grand désespoir d’un
public alors virulent. « Je me souviens de périodes où la rupture entre les joueurs et le public était prononcée. Des années où nous étions
systématiquement sifflés, où nous retrouvions nos voitures abîmées
et les cartes d’abonnement des supporters déchirées dans nos boîtes
aux lettres. Avec ce public, j’ai tout connu. De moments fabuleux, des
matchs renversés mais aussi des périodes difficiles », se souvient
Audebert.
Portée par les résultats, l’ambiance de Marcel-Michelin s’est faite
explosive. Au point que le stade est aujourd’hui une des craintes
principales de Richard Cockerill et de ses Leicestermen, au moment
de se déplacer en Auvergne. « À combien de victoires consécutives
ils en sont ? Plus de 70 ? Quel plaisir ! (sic) Jouer Clermont n’est déjà pas un cadeau mais alors les
jouer là-bas, dans un quart de finale pour lequel le stade va bouillir,
cela tient de la mission impossible. Si on l’emporte, ce sera le plus
grand exploit de l’ère moderne de
Leicester. » Rien que ça.
Surtout que les Tigres auront droit
aux honneurs des grands : un
stade entièrement redécoré aux
couleurs du club pour l’événement. Puisque l’ERC impose de
masquer les publicités domestiques, l’ASMCA a ressorti les visuels de la saison passée. Avec la
fierté locale qui s’affiche en immense, derrière les poteaux de la
tribune Phliponeau : « Yellow
Army ».
Jean-Marc LHERMET
Plus encore qu’à l’habitude, il se
Vice-président de l’ASMCA
dégagera une forme d’aura mystique de l’enceinte auvergnate,
régulièrement rénovée et agrandie depuis le début du millénaire, pour en faire aujourd’hui une référence économique et esthétique en Europe. Et un édifice qui,
lorsqu’il raisonne des cris fanatiques de ladite Yellow Army, n’a
aucune comparaison en France pour renverser les causes perdues. Jean-Marc Lhermet se souvient : « Mon plus beau souvenir est
certainement mon dernier match dans ce stade, en quart de finale de
championnat face à Castres (1999). Il y avait un bruit incroyable à notre entrée sur le terrain. Les tribunes étaient archi-pleines. Et quand
le match a commencé à mal tourner pour nous, ce sont les supporters qui nous ont remis dedans pour repartir de l’avant ». Michelin
et ses tours de magie… Tout Clermont promet qu’elle opérera encore. Si besoin, dès samedi. ■
« On ne quitte
pas MarcelMichelin
comme ça,
pour quelques
intérêts par-ci
par-là. Notre
attachement
pour ce lieu est
tellement fort »
Dans le Guinness book ?
Ce n’est pour l’instant qu’une idée, à
laquelle réfléchit la direction clermontoise. Mais celle-ci pourrait bien, à
terme, se concrétiser. Après un gros
travail de recherche effectué en interne,
par des membres du club, il semblerait
effectivement qu’aucune équipe de
rugby au monde n’ait jamais réalisé une
série de victoires à domicile aussi
colossale que celle en cours du côté de
Clermont. Une épopée entamée le
28 novembre 2009 par une victoire sur
Bourgoin-Jallieu (32-3) et qui conduit
aujourd’hui les Auvergnats à envisager
leur entrée au Guinness book des
records. Mais le plus tard possible :
avant d’entériner un record, il faut en
effet que celui-ci soit acté. Hors, la
série étant toujours en cours, il faut
attendre qu’une équipe vienne gagner à
Marcel-Michelin pour y mettre fin,
avant de solliciter les instances pour
faire valider le record. Le plus tard possible, donc. Lé. F. ■