2012/2013 se lâche ! se lâche
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2012/2013 se lâche ! se lâche
2€ Du 22 au 28 juillet 2013 Midi Olympique N° 5191 - Espagne 2,20€ - Polynésie - 650 XPF - Suisse 3,40 CHF - Canada 4,50 CAD - Belgique 2,20€ Rugbyrama.fr Saga Albi, Bourg-en-Bresse, Brive et Montpellier de 4 à 7 et 14 à 17 Fédérale 2 Le tableau des mutations 20-21 Lundi Revue de l’élite Bonnaire et Picamoles, premiers des troisième ligne Papé se lâche ! de 8 à 11 Match amical Bayonne en avance sur Perpignan 12 Castres ● « IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION QUE JE METTE FIN À MA CARRIÈRE » ● « LES INTERNATIONAUX JOUENT TROP : IL FAUT UN TOP 12 OU LA LICENCE À POINTS » Le CO pleure Pierre Fabre 22 Ils sont champions ● « LE DOPAGE N’EST PAS DANS MA CULTURE. J’AI ESSAYÉ LES PROTÉINES MAIS JE SUIS PLUTÔT DE LA GÉNÉRATION CÔTE DE BŒUF » Fédérale B : Bourgoin, L’Isle Jourdain et SaintPaul-lès-Dax 19 2€ M 00709 - 5191 - F: 2,00 E TOP 14 - PRO D2 - COUPES D’EUROPE - XV DE FRANCE Toute la saison HORS SERIE E 5,90 seulement 2012/2013 Actuellement en vente chez votre marchand de journaux 669872 3’:HIKKRA=^UWUUY:?p@l@j@b@a"; 2 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr L’entretien de l’été L’interview Éditorial ● PASCAL PAPÉ - DEUXIÈME LIGNE DE PARIS ET DU XV DE FRANCE DEPUIS SA BLESSURE AU DOS EN FÉVRIER, IL NE S’EXPRIMAIT PLUS. LE VOILÀ DE RETOUR, TOUJOURS PLEIN DE VERVE. ATTENTION, AVEC LE « ROUQUIN », ÇA DÉMÉNAGE… Jacques VERDIER [email protected] Les salauds ! A insi, il existerait des nouveaux salauds, comme on le dit des nouveaux philosophes. Pascal Papé les identifie clairement dans les colonnes voisines et il doit être possible de mettre des noms dessus : les spécialistes de Canal, ceux d’Eurosport, de RMC, de France Télévisions, etc. Lesquels grossissent de la sorte l’aréopage des salauds patentés que sont les journalistes professionnels. Un mot, alors. Non pour prendre le contre-pied de Pascal, auquel va toute mon estime, mais pour tenter de mieux comprendre une situation qui revient, à intervalles réguliers, sur le devant de la scène. 1 - Nous sommes en démocratie et jusqu’à plus ample informé les gens ont le droit de dire ce qu’ils pensent. Ce droit me semble d’autant plus souverain que selon une tradition solidement établie dans le rugby français (ce n’est pas le cas dans la presse anglo-saxonne), les critiques, pour aussi dures qu’elles soient, ne touchent jamais l’homme et sa vie privée, mais seulement sa fonction. Quand, par ailleurs, être international, entraîneur d’une équipe nationale, c’est accepter de s’exposer ! Il est toujours permis de se soustraire à cette pression médiatique en jouant en Fédérale 3. 2 - Pas une télé, pas une radio, pas un journal, n’accepterait qu’un consultant manie la langue de bois trop longtemps (certains s’y essaient, je vous l’accorde…). Et que sous couvert de ne pas déplaire à ses anciens amis, d’assurer ses arrières, il se réfugie dans les non-dits et l’eau tiède. Un consultant est payé pour éclairer, apporter la plus value de son expérience, décrypter un événement et pour dire les choses telles qu’elles sont, sans excès mais sans grandes précautions oratoires. C’est d’autant plus vrai que les critiques rugbystiques sont étrangement policées au regard de celles qui sévissent dans le milieu du théâtre, du cinéma, de la littérature et de la politique, où l’on tue en deux phrases par subjectivité. De sorte que la marge est importante si vous voyez ce que je veux dire… 3 - Pas un téléspectateur, pas un auditeur, pas un lecteur, passionné par le jeu qui nous occupe et portant sur les choses un regard éminemment affectif ne supporterait que l’on galvaude ses émotions par un langage aseptisé. Il suffit de voir la véhémence des forums sur le net, la férocité de certaines lettres adressées à notre courrier des lecteurs, la dureté de certains commentaires à l’endroit de journalistes ou de consultants jugés trop bonnasses, pour comprendre qu’il s’agit pour les radios au moins (les télés, souvent partenaires, lèvent plus facilement le pied) et les journaux d’une nécessité absolue. Dire les choses et les dire clairement, en assumant ses choix, en les expliquant - et il est permis et même souhaitable que ceux-ci ne soient pas partagés par tous et suscitent un fond de polémique - fait partie intégrante de nos fonctions. Le rugby est parfaitement dérisoire. Nos débats feraient hurler de rire toute personne un tant soit peu sérieuse qui ne saurait rien de nos passions. Mais il ferait beau voir, qu’en plus, on y mette par trop les formes… ■ Sommaire ● P. 2 - 3 L’entretien de l’été Pascal Papé. ● P. 4 à 12 Top 14 Saga Brive Pages 4 et 5. Saga Montpellier Pages 6 et 7. Revue de l’élite, les numéros 8 Pages 8 et 9. Revue de l’élite, les flankers Pages 10 et 11. Le reprise Page 12. ● P. 13 à 17 Pro D2 La reprise Page 13. Saga Albi Pages 14 et 15. Saga Bourg-en-Bresse Pages 16 et 17. ● P. 18 International Super 15, les phases finales. XIII Saga Toulouse olympique. Portrait de Théo Fages, demi de mêlée de Salford Page 18. ● P. 19 Ovalie Ils sont champions : Bourgoin, L’IsleJourdain et Saint-Paul-lès-Dax Page 19. ● P. 22 à 24 Horizons Actualité. Décès de Pierre Fabre Page 22. Les figures du rugby français, Jo Maso Page 24. ● P. 23 Cris et chuchotements Actualité Page 23. e-journal Midi Olympique Abonnés ou lecteurs de Midi Olympique en version numérique (sur ordinateurs, tablettes et smartphones), repérez dans votre journal les icônes suivantes. Puis cliquez dessus afin de profiter des diaporamas et des vidéos mis à votre disposition. Clic Cliquer sur l’icône pour voir la vidéo Cliquer sur l’icône pour voir le diaporama « Les consultants ? Des anciens joueurs qui s’emmerdent… » Propos recueillis par Arnaud BEURDELEY [email protected] Depuis votre blessure au dos contre l’Italie, en février dernier, vous ne vous êtes pas beaucoup exprimé. Pourquoi ? J’ai vécu des moments difficiles. J’ai eu le sentiment d’abandonner mon club et l’équipe de France dans une période délicate. Et abandonner le navire quand il tangue, c’est un peu frustrant. J’ai préféré rester dans mon coin et travailler pour revenir au plus vite. Avez-vous douté de pouvoir rejouer au plus haut niveau ? À l’exception des quinze premiers jours où il y avait une zone d’ombre autour de ma blessure, je n’ai jamais douté. Dès l’instant où la nature exacte de ma blessure a été identifiée, je savais que je pourrais rejouer et retrouver mon niveau. Je savais aussi que ce serait long. Certains ont dit durant cette période que votre carrière était peut-être terminée… (Il coupe) Ce n’est qu’une rumeur que certains se sont amusés à balancer sans fondement. Ma blessure au dos n’a rien à voir avec l’opération que j’ai subie il y a sept ans à la suite d’un problème congénital (élargissement du canal rachidien trop étroit, N.D.L.R.). À aucun moment, il n’a été question que je mette fin à ma carrière. Le choc subi contre l’Italie a provoqué un fragment de cartilage qui se baladait et qui me faisait souffrir. Il a simplement fallu être patient pour qu’il disparaisse tout seul. Certains ont fait courir cette rumeur. Mais je n’en ai rien à faire. « Sinon pour faire parler de lui, je ne vois pas pourquoi Bénézech a fait ces déclarations. » Où en êtes-vous aujourd’hui ? Je ne suis pas parti en vacances pour effectuer une préparation physique spécifique. Pendant un mois, j’ai travaillé avec un préparateur physique, seul, afin d’être prêt pour la reprise. C’est la première fois que j’ai le temps de faire ça. Je suis presque en mode préparation Coupe du monde. D’ailleurs, c’est ce que chaque joueur devrait pouvoir faire si le calendrier le permettait. Aujourd’hui, j’ai même repris les séances de rugby. Et mon objectif est d’être prêt pour le premier match du Top 14. Que pensez-vous des changements intervenus au sein du staff technique du Stade français et des différents problèmes survenus en amont ? La saison dernière était encore une saison de transition. Encore une, j’ai envie de dire… Mais, on pouvait s’y attendre. Richard Pool-Jones a rendu service au club mais n’était pas forcément dans son rôle. Manager, ça ne s’improvise pas. Quant à Christophe Laussucq et David Auradou, ce sont de bons entraîneurs. Mais… (il souffle) Le club a-t-il fait avec les moyens du bord à ce moment-là ? Non, parce que ce serait manquer de respect à Christophe et David qui sont, je le répète, deux bons entraîneurs. Je n’ai aucun doute là-dessus. Mais ce fut une année particulière. Les joueurs savaient au fond d’eux-mêmes que les dirigeants se positionneraient sur un gros staff technique. Mais il faut arrêter de taper sur les entraîneurs. Les premiers responsables, ce sont les joueurs. Si nous avions été meilleurs, peut-être que « Kiki » (Laussucq) et « Bibi » (Auradou) auraient été conservés. S’ils ne sont plus là, c’est de notre faute. Auriez-vous aimé poursuivre avec eux ? (Il souffle) On ne peut pas tout contrôler… Le Stade français souffre-t-il d’instabilité ? C’est frustrant parce qu’à chaque début de saison, nous avons l’impression de débuter une nouvelle histoire. La stabilité, c’est ce qu’il y a de mieux. Regardez comment cela fonctionne à Toulouse ou Clermont. J’espère donc que le staff est en place pour longtemps. Et sans lancer de fleurs à qui que ce soit, parce que je n’en ai pas besoin, je crois que les choix ont été bons. Gonzalo (Quesada) est un gros travailleur. Pour l’avoir côtoyé en équipe de France, je sais qu’il accorde de l’importance à la relation humaine, ce qui plaît aux joueurs. Pour nous, l’affect est très important. Et puis, il a su s’entourer de personnes compétentes. Que ce soit Patricio Noriega, Jeff Dubois ou Alex Marco, c’est du haut niveau. Quelque part, j’ai l’impression que le Stade français est en passe de se professionnaliser. Jamais, depuis que je suis au club (il est arrivé en 2007), le staff technique n’a été aussi étoffé. Que va changer le fait de jouer dans le nouveau stade Jean-Bouin ? Cela ne nous fera pas gagner les matchs, mais cela va nous apporter une forme de stabilité, une unité de lieu important dans l’équilibre du club. Charléty, c’était bien, mais ce n’était pas chez nous. Jean-Bouin, c’est l’âme du club, notre maison, notre lieu de vie. Avant, on faisait avec les moyens du bord. Maintenant, on va ressembler à un vrai club professionnel. Pour moi, la saison à venir n’est plus une saison de transition, c’est un véritable lancement. Ces deux dernières années, depuis la reprise du club par Thomas Savare, nous étions en reconstruction. La « presque faillite » du club avait laissé un traumatisme au sein du groupe. Cette fois, le club a fait un gros effort. Thomas Savare est-il un bon président ? Ce n’est pas à moi de juger mais il a tout de même sauvé le club il y a deux ans. Tous les salariés, joueurs y compris, sont reconnaissants envers la famille Savare. Je crois qu’il est ambitieux et il l’a montré dans le recrutement de cette saison. Il est passionné et discret à la fois. Mais on sent qu’il est derrière nous. Et c’est appréciable. Pensez-vous terminer votre carrière au Stade français ? Pour l’instant, oui. J’ai encore de belles choses à faire dans ce club. Le pain noir, je l’ai assez mangé. Je suis arrivé en 2007, le club venait d’être sacré encore une fois champion de France. Depuis, nous n’avons rien gagné. Ce n’est pas la carrière que je rêvais faire au Stade français. Alors, peut-être que je me trompe, mais j’ai le sentiment que le meilleur est à venir. Je veux aller au bout de l’histoire. Quel objectif vous êtes-vous fixé pour la prochaine saison ? Je ne vais pas être original : je veux aller le plus loin possible. Le Racing-Metro va-t-il encore faire de l’ombre au Stade français ? Oui car, pour le coup, c’est un club qui recrute de nombreuses stars internationales. Ils ont également recruté deux grands entraîneurs (Laurent Labit et Laurent Travers). Justement, avez-vous été surpris par le titre de champion de France de Castres, votre ancien club ? Si on m’avait demandé en début de saison de miser sur un club, je n’aurais pas parié sur Castres. Ce n’est d’ailleurs pas la meilleure équipe que nous avons affrontée la saison passée. Mais, sur les phases finales, les Castrais méritent largement leur titre. Même si c’est tout de même une surprise pour beaucoup de monde. Le Stade français peut-il être la surprise de la saison à venir ? Bien sûr. Pour le coup, ce serait une vraie surprise car personne ne croit en nous ! À juste titre d’ailleurs. Depuis quatre ans, nous sommes absent des phases finales. Alors, pourquoi pas ? Quel regard portez-vous sur l’accession de Bourgoin au Pro D2 ? C’est rafraîchissant de voir mon club formateur revenir dans le milieu professionnel parce qu’il a toujours misé sur la formation. Comme quoi, on peut réussir en misant sur les jeunes. Au Stade français, les dirigeants y attachent aussi de l’importance et ça marche. Flanquart, Plisson, Bonneval ou encore Slimani en sont des bons exemples. Ces jeunes ont le niveau pour jouer en Top 14. Et Flanquart a montré lors de la dernière tournée qu’il était un prétendant sérieux à l’équipe de France. Pourquoi certains prétendent-ils alors que la formation française n’est pas performante ? La meilleure façon de se former, c’est de se frotter au plus haut niveau. J’ai eu la chance, très jeune, de jouer en équipe première à Bourgoin. Je n’ai pas connu le pôle France à Marcoussis, il n’existait pas. Mais j’ai grandi dans mon club et j’ai saisi les opportunités quand elles se présentaient. Je ne vais pas me faire que des amis mais cette compétition « Espoirs », elle ne sert à rien. On a créé ce championnat pour faire jouer des jeunes car on ne savait pas où les mettre. Mais elle ne les fait pas progresser. À Paris, Flanquart a progressé car on lui a donné du temps de jeu avec les pros. Aujourd’hui, il est en équipe de France. Cependant, les clubs font peu confiance aux jeunes joueurs… (Il coupe) Le problème est qu’aujourd’hui, certains présidents préfèrent payer des joueurs étrangers qui sont compétitifs immédiatement plutôt que de permettre à des jeunes de progresser. Je comprends l’intérêt des présidents de club qui veulent des résultats – c’est légitime car ils investissent beaucoup d’argent — mais cela n’est pas sans répercussion sur l’équipe de France. Comment expliquer autrement qu’il n’y ait quasiment plus de joueurs français à certains postes ? La France, c’est le pays de la mêlée et il y a de moins en moins de piliers. Pourtant, il y a du potentiel. Franchement, ça me navre… Philippe Saint-André a sélectionné plusieurs joueurs issus de la formation française, mais étrangers, lors de la tournée d’été en NouvelleZélande. Un commentaire ? Ce n’est pas trop dans la culture française mais Laporte l’a fait avant lui. Et je me souviens d’Éric Melville. Philippe Saint-André ne fait qu’appliquer le règlement. Est-ce que vous croyez que les Néo-Zélandais ou les Anglais se posent ce genre de questions ? Non. Alors pourquoi pas ? Si demain Noa Nakaitaci est une star mondiale, tout le monde dira que Saint-André a eu du flair. Des deuxième ligne apparaissent chez les Bleus, comme Flanquart, Samson et Vahaamahina. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle concurrence ? Je suis ravi car lorsque je suis arrivé en équipe de France, on disait qu’il n’y avait plus de deuxième ligne. Finalement, on se rend compte qu’il y a des jeunes de qualité. Je suis content pour Alex Flanquart. C’est un jeune que j’ai vu arriver au Stade français. Un mec qui est devenu un gros travailleur, qui s’est construit un corps d’athlète. Avant, il avait du mal à coordonner tous ses membres (rires). Je n’ai pas été surpris par la qualité de sa tournée. Comment analysez-vous la tournée du XV de France chez les All Blacks ? D’abord, j’aimerais pousser un coup de gueule contre « Pendant que McCaw faisait de l’hélicoptère, j’étais en centre de rééducation. » ? LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr HORS-JEU DEPUIS LE 3 FÉVRIER Pascal Papé n’a plus disputé le moindre match depuis le 3 février 2013. Le deuxième ligne du Stade français s’est blessé ce jour-là lors du premier match du Tournoi des 6 Nations en Italie. Sur un choc, un morceau de cartilage s’est disloqué et logé entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Cette blessure aurait pu le conduire à l’opération. Mais Papé a fait le choix de la patience et de la rééducation. Celui qui compte 42 sélections avait été nommé capitaine des Bleus à l’automne dernier, après une tournée d’été en Argentine où il avait suppléé Thierry Dusautoir. tous ces anciens joueurs devenus consultants qui ne cessent de cracher sur l’équipe de France. Certains ont oublié qu’il y a dix ans, ils étaient sur le terrain et ne supportaient pas ce genre de comportement. Ces spécialistes du rugby comme Jean-Baptiste Lafond et tous les autres qui passent leur temps à baver sur les joueurs et les entraîneurs… Ces mecs-là ont un besoin de reconnaissance car ils ne sont plus dans la lumière et ils s’emmerdent. J’espère que je ne finirai pas comme eux. Moi, je rêve d’un soutien sans faille de la part des anciens joueurs. Que tout le monde soit derrière l’équipe de France. Mais n’y avait-il pas matière à critiquer le XV de France ? Peut-être. Chacun a le droit d’avoir son avis. Maintenant, ils sont bien placés pour savoir combien une tournée comme celle-ci est difficile. Qui a déjà gagné trois tests en Nouvelle-Zélande durant une tournée ? Personne. Surtout, j’ai trouvé que cette tournée n’était pas si mauvaise que cela. On a perdu les trois tests mais j’ai vu une bonne équipe de France, notamment lors du premier match. J’ai aussi vu des jeunes joueurs très intéressants pour l’avenir. Les tournées servent aussi à préparer le futur, notamment la prochaine Coupe du monde. Maintenant, le sélectionneur sait qu’il peut compter sur Flanquart, sur Tales ou sur Lopez. Il sait qu’il y a des Jiff intéressants comme Le Roux. Tout n’est pas négatif. Au contraire. Le bilan de la saison n’est quand même pas très bon… N’oublions pas la tournée du mois de novembre conclue par trois victoires. Maintenant, si on veut que l’équipe de France obtienne des résultats sur la durée, il faudra un jour ou l’autre qu’on change de modèle… C’est-à-dire ? Peut-être faut-il s’inspirer du modèle anglais, avec des plages de préparation plus importantes pour l’équipe nationale en échange d’un dédommagement financier pour les clubs. Et puis, je suis favorable à un Top 12. Je vais peut-être me mettre tous les présidents à dos mais, aujourd’hui, les internationaux jouent trop de matchs. Avec deux équipes de moins, ce serait déjà mieux. Ou alors, il faut contrôler le nombre de matchs des internationaux avec une licence à points. Votre blessure est-elle due à un temps de jeu trop élevé ? Je ne crois pas. Même totalement frais, la blessure à la suite du choc aurait été inévitable. Sauf que, au regard du rythme imposé par le calendrier, il y aura de plus en plus de blessures et les carrières des joueurs seront de plus en plus courtes. Les joueurs peuvent-ils peser dans les négociations entre la FFR et le LNR quant au renouvellement de la convention ? Heureusement, nous avons un représentant en la personne de Serge Simon qui n’hésite pas à aller au feu dans les discussions. Il faut que les dirigeants prennent conscience que les joueurs jouent trop. Avant, c’était un sujet tabou. Même chez les joueurs. Si on veut que l’équipe de France soit un jour championne du monde, il est impératif de trouver un terrain d’entente pour placer les joueurs dans les meilleures conditions. Mettre les internationaux sous contrat fédéral, est-ce réalisable ? Ce serait bien mais cela me semble très compliqué… N’êtes-vous pas envieux de McCaw qui prend une année sabbatique pour mieux se préparer dans la perspective de la Coupe du monde 2015 ? L’entretien de l’été 3 PARISIEN JUSQU’EN JUIN 2016, AU MOINS... Pascal Papé, arrivé au Stade français en 2007, a signé en octobre un avenant à son contrat pour s’engager avec le club de la capitale jusqu’au 30 juin 2016. Il est donc probable que le deuxième ligne de l’équipe de France terminera sa carrière sous les couleurs parisiennes, d’autant qu’une éventuelle reconversion au sein de l’organigramme du club a été actée entre les deux parties. Mais moi aussi, j’ai pris six mois sabbatiques. Pendant que McCaw faisait de l’hélicoptère, j’étais en centre de rééducation (rires). Plus sérieusement, c’est incomparable. On ne peut pas se permettre ça aujourd’hui en France. Si, demain, Dusautoir, Szarzewski, Michalak ou d’autres encore ne disputent pas le Top 14, le championnat sera dévalorisé. Ce n’est pas dans notre culture. Combien de matchs un international devrait-il jouer chaque saison ? Une saison internationale, c’est déjà onze matchs. Si on limitait à trente matchs maximum par saison, toutes compétitions confondues, ce serait une belle avancée. Evidemment, on serait encore au-dessus des joueurs de l’hémisphère Sud. Je sais que c’est compliqué, qu’il y a de l’argent en jeu. C’est aussi pour ces raisons que cela ne bouge pas. Mais si je prends mon cas personnel, l’an passé, je n’ai pu effectuer que dix jours de préparation physique avant le premier match du Stade français. Ce n’est pas du sport de haut niveau, c’est du bricolage. Le système favorise-t-il les dérives vers le dopage ? C’est un vaste débat… Ce qui est sûr, c’est que la blessure chez le rugbyman est un signal fort d’une surcharge de travail. Mais elle est aussi le seul moment où le rugbyman professionnel peut bénéficier d’une plage de repos et de récupération. Laurent Bénézech ment-il quand il parle de dopage dans le rugby ? Je connais Laurent Bénézech, c’est quelqu’un que j’aime bien. Mais je n’ai pas compris. Sinon pour faire parler de lui, je ne vois pas pourquoi il a fait ces déclarations. Quels sont les joueurs, en France, qui ont été contrôlés positifs ? À l’exception de Camara et Huget, qui ont été suspendus pour avoir manqué trois contrôles inopinés dans le cadre du suivi de l’AFLD, je n’en connais pas. Et eux ont été sanctionnés pour être tête en l’air, c’est tout. J’attends des cas concrets, des preuves. Sinon, il faut fermer sa gueule. Avec cette polémique inutile, l’image du rugby a été abîmée. Êtes-vous favorable à la multiplication des contrôles ? C’est une évidence. Plus il y a de contrôles, moins il y a de risques. Avec tous les contrôles qu’il y a eu ces derniers temps, si des joueurs avaient été contrôlés positifs, on l’aurait su. Et puis, je peux vous dire que le docteur Savigny (médecin du Stade français), ce n’est pas Fuentes (médecin espagnol condamné dans l’affaire Puerto, N.D.L.R.). Le docteur Grisoli (médecin du XV de France) non plus. Je suis donc favorable à un plus grand nombre de contrôles inopinés en match ou l’entraînement, même si le fait d’être désigné joueur cible par l’AFLD est très contraignant. N’avez-vous jamais été tenté par le dopage ? Non, ce n’est pas dans ma culture, ni dans mes valeurs. Il y a quelques années, j’ai essayé les protéines mais elles m’ont plutôt fait grossir que prendre du muscle. J’ai donc vite arrêté. Je crois que je suis davantage de la génération côte de bœuf. Vous êtes-vous fixé l’objectif de durer jusqu’en 2015 pour disputer la Coupe du monde ? Mon premier objectif, c’est de redevenir compétitif avec mon club. Par ailleurs, j’ai des ambitions que je préfère garder pour moi. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Peut-être que l’an prochain, je n’aurais plus envie. Depuis l’âge de 20 ans, je suis sur les terrains. Il m’arrive d’être parfois fatigué, même si je relativise, car j’ai le sentiment d’exercer l’un des plus beaux métiers du monde. J’ai la chance de ne pas travailler sur une chaîne dans une usine, je ne me lève pas à cinq heures du matin pour aller pointer. Parfois, les jeunes l’oublient un peu vite… ■ Toutes les informations sur www.stadetoulousain.fr 4 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Top 14 Saga La fiche Brive Club Athétique Brive Corrèze Limousin Président de la SASP JeanJacques Bertrand Directeur Général et Financier Jean-Pierre Bourliataud Directeur Administratif Dominique Antoni Directeur Marketing et Commercial François Grafouillere Responsable du Centre de Formation Pierre-Etienne Coudert Président de l’association José Lopez Budget de la SASP nc Principaux partenaires Saur, Derichebourg, Andros, Mazda, Pitch Promotion, Love2Recycle, KPMG, SFR, B2S, Carrefour, Loxam, Leclerc Équipementier Otago Contrats professionnels 36 Contrats espoirs 16 Vice-Président en charge du sportif Max Mamers Entraîneur en chef Nicolas Godignon Entraîneur avants Didier Casadéi Intervenants techniques : - trois-quarts Philippe Carbonneau - jeu au pied Patrick Brachet Préparateurs Physiques Stéphane Polly et Romain Dubois Analyste Vidéo Thierry Bosredon Entraîneurs des Espoirs Laurent Bonventre et Sébastien Bonnet Médecins Christian Frechinos et David Noguera Kinés Rémy Monteil et Simon Ledun Ostéopathe Pascal Ceyrat Le calendrier Championnat 1re JOURNÉE > 14e 16 ou 17 août 2013 > 21 ou 20 décembre 2013 RACING-METRO - BRIVE > 2e JOURNÉE > 15e 23 ou 24 août > 29 décembre 2013 BRIVE - BORDEAUX-BÈGLES > 3e JOURNÉE > 16e 30 ou 31 août > 3 ou 4 janvier 2014 MONTPELLIER - BRIVE > Lors de la présentation de l’effectif de cette saison au public, les supporters corréziens étaient ravis de voir Saïd Hirèche, Pat Barnard, Malakai Radikeke (de droite à gauche) et leurs coéquipiers retrouver le plus haut niveau après une année de purgatoire en Pro D2. Photo DR RELÉGUÉ EN PRO D2 LA SAISON PASSÉE, LE CABCL A PROFITÉ DE CETTE TRANSITION POUR ASSAINIR SES CAISSES ET VIVRE EN CONFORMITÉ AVEC SA RÉALITÉ ÉCONOMIQUE. UNE DYNAMIQUE ET UN PRAGMATISME NOUVEAUX SUR LESQUELS BRIVE ENTEND SURFER POUR SE RÉINSTALLER DANS L’ÉLITE. LE SAIN DESSEIN Par Jérémy FADAT [email protected] 4 JOURNÉE > 17 e e 4 septembre > 24 ou 25 janvier TOULON - BRIVE > 5e JOURNÉE > 18e 8 septembre > 7 ou 8 février BRIVE - BAYONNE > 6e JOURNÉE > 19e 13 ou 14 septembre > 14 ou 15 février STADE FRANÇAIS - BRIVE > 7e JOURNÉE > 20e 20 ou 21 septembre > 21 ou 22 février BRIVE - PERPIGNAN > 8e JOURNÉE > 21e 27 ou 28 septembre > 28 février ou 1er mars GRENOBLE - BRIVE > 9e JOURNÉE > 22e 4 ou 5 octobre > 21 ou 22 mars BRIVE - CASTRES > 10e JOURNÉE > 23e 25 ou 26 octobre > 28 ou 29 mars CLERMONT - BRIVE > 11e JOURNÉE > 24e 1er ou 2 novembre > 11 ou 12 avril BRIVE - TOULOUSE > 12 JOURNÉE > 25 e e 22 ou 23 novembre > 18 ou 19 avril BRIVE - BIARRITZ > 13e JOURNÉE > 26e 29 ou 30 novembre > 3 mai OYONNAX - BRIVE > Challenge européen POULE 3 1. Brive. 2. Bucarest. 3. Calvisano. 4. Newcastle. 1re JOURNÉE > 5e 10 - 13 octobre 2013 > 9 - 12 janvier 2014 2e JOURNÉE > 6e 17 - 20 octobre 2013 > 16 - 19 janvier 2014 3e JOURNÉE > 4e 5 - 8 décembre 2013 > 12 - 15 décembre 2014 U n petit tour et puis revient. À peine descendu, déjà de retour le CABCL. « Après notre relégation en mai 2012, tout le monde a dit : « C’est la mort, la fin », sourit le vice-président Simon Gillham. On voit qu’il y a une vie après la supposée mort. » Des certitudes aussi. Relance à tous les niveaux. Peutêtre plus encore en coulisses que sur le terrain, le passage par la case Pro D2 s’étant révélé positif. Du moins nécessaire. « Il a permis de régler des situations comptables, d’alléger une masse salariale trop forte, de découvrir un groupe d’entraîneurs et de créer une cohésion », affirme le président Jean-Jacques Bertrand. Pour la première fois depuis longtemps, le club a été « oublié » par la DNACG à la fin du dernier exercice. Désormais, Brive ne (sur) vit plus au-dessus de ses moyens. « Le club est enfin à l’équilibre financier, souffle le vice-président chargé du sportif, Max Mamers. Le Pro D2 a obligé à reconstruire une économie plus en conformité avec les moyens dont dispose Brive. Maintenant, le budget est maîtrisé. » Celui-ci devrait être d’environ 12 millions d’euros cette saison. « BRIVE N’EST PLUS DANS LA SINISTROSE » Mais le CABCL assume son statut de « petit ». Et entend le cultiver. « Maintenant que nous sommes remontés, on peut dire que cette année de transition a fait du bien, renchérit Gillham. C’était devenu dur et épuisant de se battre. Aujourd’hui, les bases sont saines et Brive possède un vrai réalisme. » Cela n’empêche pas de refuser le rôle de sparring-partner. Le tout avec un groupe demeuré stable - malgré les départs de Luafutu et Caminati, éléments les plus performants du dernier exercice - et un staff « siglé CAB », composé de Godignon, Casadéi et Carbonneau, trois anciens joueurs de la maison. Max Mamers résume, avec un brin d’ironie poétique : « Nous sommes un peu plus pragmatiques, résolu- ment cabistes, tout en restant optimistes. » Effectivement, les dirigeants corréziens se montrent optimistes quand ils annoncent viser « le top 10 ». Même s’ils sauront se contenter d’un simple maintien… « L’objectif est plutôt amusant mais c’est un bel objectif, note Gillham. Mieux vaut évoluer avec des espoirs qu’avec des craintes. » L’entraîneur en chef Nicolas Godignon se veut plus mesuré. Un rien coquin : « L’ambition est de se qualifier pour le prochain Top 14. » Surtout d’y réinstaller le club durablement. « On veut le pérenniser au haut niveau, assure Bertrand. On connaît la difficulté de la tâche puisque depuis nous sommes à la tête de Brive, on a passé quatre des cinq saisons en Top 14. » Une expérience de l’élite, également dans l’effectif, qui sera l’une des principales forces de ce groupe dans les mois à venir. « Mais la différence par rapport aux dernières années de Top 14 est que la montée a créé une dynamique, explique Nicolas Godignon. Brive n’est plus dans la sinistrose. Cette équipe a refleuri. » Suffisant pour ouvrir une porte de salut ? Pas sûr… Alors, en jonglant avec la modestie de son enveloppe, le CABCL a fait des paris sur le marché des transferts pour assurer sa présence aux côtés des ténors hexagonaux. Attirant par exemple les sulfureux Alfie Mafi et Sisa Koyamaibole, respectivement virés de la Western Force et de BordeauxBègles. « Il y a trois sortes de clubs, plaide Bertrand. Ceux dont les dirigeants cherchent à investir de plus en plus d’argent sur des stars pour éviter d’être victimes du hasard. Ceux intermédiaires dont le talent des entraîneurs et de quelques joueurs assure une belle performance. Et ceux, comme nous, qui doivent prendre des risques en recrutant des mecs en mal de temps de jeu ou en réhabilitation souhaitant prouver qu’ils peuvent retrouver leurs rangs. Le pari, c’est que ces risques soient payants. » Sorte de « real-politique » à la briviste. ■ L’interview ARNAUD MIGNARDI - TROIS-QUARTS CENTRE IL Y A UN PEU PLUS D’UN AN, COMME NOMBREUX DE SES COÉQUIPIERS, IL AVAIT FAIT LE PARI DE RESTER EN PRO D2 POUR RETROUVER AUSSITÔT L’ÉLITE. DÉFI RÉUSSI. MÊME SI, MAINTENANT, IL EST CONSCIENT DE REGOÛTER À L’ENFER. « On retrouve la bonne galère » Que change une préparation de Top 14 ? Au lieu de la faire la tête dans le seau, comme l’an passé, on l’effectue dans la joie et la bonne humeur. Chacun avait à cœur de se surpasser. Quand on voit les exigences physiques du Top 14, il faudra être prêt d’entrée. Les préparateurs ont adapté le travail en fonction et on a de suite taper dans le dur. Pour se maintenir, il faut huit ou neuf victoires et des bonus. Mieux vaut prendre des points d’entrée même si l’entame est délicate (déplacements au Racing-Metro, à Montpellier et Toulon sur les quatre premières journées, N.D.L.R.). Ce n’est pas plus mal et on va vite capter l’ambiance (sourires). Surtout, on n’aura pas droit à l’erreur lors des réceptions de Bordeaux-Bègles, Biarritz, Bayonne ou Oyonnax. Rester en Pro D2, c’était un pari osé ? Quand j’y repense, je me le dis. J’avais des propo- sitions quand on a été relégué. Je ne sais pas pourquoi, j’avais une sorte de pressentiment, l’impression qu’en partant, je raterais un truc. Je m’entendais bien avec Nicolas Godignon, le projet de jeu me plaisait, le recrutement semblait bon, plus de 80 % de l’effectif restait. Et ce groupe s’entendait si bien. Je me suis dit : pourquoi pas ? J’avais fait descendre le club et je devais le remettre à sa place. Le risque était aussi de s’enterrer… C’est ce que m’a dit mon agent : « Si tu restes, il faut remonter de suite. Au bout de deux ans en Pro D2, ton nom sera oublié et il sera dur de rebondir. » Avant Noël dernier, j’ai douté. On n’arrivait pas à enchaîner les temps de jeu derrière, je ne prenais pas de plaisir. La venue de Philippe Carbonneau en janvier nous a redonné espoir. Cela s’est ressenti. À partir de là, Brive a été dans une phase de progression, une dynamique positive. Y êtes-vous encore ? Oui, il y a forme d’euphorie. Après deux ans à six ou sept victoires dans la saison, t’en passes une à vingt succès… Forcément, ça crée une dynamique. On retrouve la galère, on le sait, mais la bonne galère. On l’aborde différemment car on a vécu un truc incroyable, ce que n’avaient pas vécu les équipes brivistes se battant pour le maintien. Votre force est-elle de connaître le Top 14 ? Absolument. Après notre succès en finale d’accession, on s’est dit : « Les emmerdes commencent. » Notre force l’an passé était que 70 % du groupe connaissait le Pro D2. C’est pareil, on sait à quoi s’attendre mais on a une carte à jouer. En restant sur la dynamique, on ne sera pas loin du maintien. À nous de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’il y a deux ans, notamment contre des concurrents directs. Moi, j’y crois. La place de Brive est en Top 14. À 26 ans, vous avez déjà une grosse expérience et êtes un cadre du groupe… C’est naturel. J’ai toujours été considéré comme leader de vestiaires. Je vais entamer ma dixième saison chez les pros et ce rôle, je ne l’aurais pas tenu de la même façon à 20 ans. Je suis plus assagi et quand je parle, les jeunes écoutent. J’aime l’ambiance ici. J’ai goûté au monde ultra-pro à Clermont. Ce n’était pas pour moi… Je suis adepte de la vraie vie, de la chasse, la pêche, la nature et le rugby village. J’aime manger ce que je veux le soir ou pouvoir boire une bière quand j’en ai envie. J’ai retrouvé à Brive ce que j’ai connu à Auch. Ce doit être la dernière ville de Top 14 avec cet esprit. Je m’y épanouis et j’en avais marre de valdinguer (Auch, Agen, Clermont et Biarritz avant Brive). C’est la première fois que je reste trois ans dans un club et je veux demeurer un cadre ici. Propos re- cueillis par J. Fa. ■ Top 14 Saga 5 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Les atouts LE STADE STADE AMÉDÉE-DOMENECH Adresse 116, Avenue du 11 novembre, 19 100 Brive. Capacité 10 195 places assises. Accès Depuis Toulouse : A20, prendre la sortie n° 52 ; depuis Paris : A20, prendre la sortie en direction de la D1089. Se rendre sur le pont Cardinal ; prendre direction « Tulle » ; au rond-point du jet d’eau devant le grand cinéma CGR, tourner à droite dans le boulevard Michelet et suivre « Stadium municipal Amédée-Domenech ». LES SUPPORTERS Les Gaillards du CABCL » et « 100 % Coujous » LE CLASSEMENT 2011-2012 2e du Pro D2, vainqueur de la finale d’accession > En 2011-2012 13e Top 14, relégué > En 2010-2011 12e du Top 14 > En 2009-2010 9e du Top 14 LA MASCOTTE « Zouzou » Le XV probable Le leader La star L’espoir L’impact player Arnaud MELA Alfie MAFI Damien LAVERGNE Sisa KOYMAIBOLE Poste : 2e ligne Né le : 19 janvier 1980 Taille : 1,96 m Poids : 112 kg Poste : arrière-ailier Né le : 6 août 1988 Taille : 1,86 m Poids : 97 kg Poste : pilier gauche Né le : 15 décembre 1991 Taille : 1,87 m Poids : 115 kg Poste : 3e ligne centre Né le : 6 mars 1980 Taille : 1,92 m Poids : 120 kg Il est l’âme du CABCL. Combattant irréprochable de la première à la dernière minute, Arnaud Mela a trouvé en Corrèze de la stabilité et un club famille qui lui convient. En Top 14, il sera à nouveau le capitaine des siens dans la délicate mission qui les attend : résister face aux vents violents de la course à l’armement. L’Australien est le pari le plus osé du recrutement briviste. Pressenti pour intégrer le groupe des Wallabies cet été, ses qualités rugbystiques n’ont pas suffi face à un comportement extra-sportif souvent déviant. Si le CABCL parvient à le cadrer, il pourrait être une des belles attractions du prochain Top 14. Mais il y a un « si »… En interne, on dit que Damien Lavergne est une véritable force de la nature. Un diamant physique qui doit encore être poli. À gauche de la mêlée, le jeune pilier (21 ans) pourrait avoir une carte à jouer, le poste semblant plus enclin à laisser du temps de jeu aux jeunes du club qu’à droite de la mêlée, plus fourni. À l’image d’Alfie Mafi, Koyamaibole est un pari. Derrière la mêlée fermée, l’ancien Lyonnais rappelle Opeti Fonua : il est capable de gagner ses duels face à tous les adversaires ou presque. Reste à surveiller son adaptation. Licencié de l’UBB il y a huit mois pour des problèmes comportementaux, il tentera de se relancer. GERMAIN MAFI MIGNARDI SWANEPOEL NAMY SOLA PÉJOINE WAQANIBUROTU KOYAMAIBOLE HAUMAN MELA LEDEVEDEC BUYS RIBES OU DA ROS SHVELIDZE L’effectif Ligne par ligne en surligné, les arrivées TAILLÉ POUR LE COMBAT Par Léo FAURE [email protected] ARRIÈRES > Transfuge du RacingMetro, qui l’a prêté en Corrèze pour une saison, Gaëtan Germain part avec les faveurs des pronostics. La longueur de son jeu au pied et son efficacité dans les tirs au but pourraient l’installer au poste, que lui disputera tout de même Laurent Ferrères, pour sa deuxième saison sous les couleurs du CABCL, au profil plus offensif mais qui avait pâti, la saison dernière, de la grande forme de Julien Caminati. Formé au poste mais polyvalent, Alfie Mafi pourra également couvrir le poste, si besoin. AILIERS > Le physique démesuré de Sevanaïa Galala (1,88 m pour 104 kg) va-t-il enfin exploser au plus haut niveau ? Il sera en tout cas un des joueurs à suivre. La concurrence sera toutefois rude pour le Fidjien. Auteur d’une très bonne saison l’an dernier, Guillaume Namy semble enfin rendre sur le terrain toutes les promesses affichées dans les catégories de jeunes et devrait débuter la saison dans la peau d’un titulaire en puissance. Deux autres Îliens, Malakaï Radikedike et Venione Voretamaya, devraient logiquement se disputer l’autre aile où Alfie Mafi, et son talent, postulera forcément. CENTRES > La qualité d’Arnaud Mignardi, notamment dans le secteur défensif, est un atout de poids pour le CABCL qui peut sécuriser autour de son Auscitain son centre du terrain. Son expérience du haut niveau sera aussi précieuse. À ses côtés, le Sud-Africain Riaan Swanepoel devrait assumer le rôle de créateur. Un profil de cinq-huitième pour épauler son ouvreur et autour duquel les Brivistes chercheront à multiplier les incertitudes pour les défenses adverses. Au petit jeu de la concurrence, deux recrues chercheront à mettre leur grain de sel : l’ancien Girondin Andrew Ma’ilei, tout d’abord. Joueur complet, le Tonguien pourrait être plus qu’une solution de secours. À lui d’imposer sa science du jeu. Idem pour Thomas Sanchou. Le petit gabarit, arrivant de Castres, n’en reste pas moins un joueur fiable du Top 14 et un attaquant de choix. Baptiste Delage tentera de profiter des quelques opportunités pour emmagasiner un peu de temps de jeu. Thomas Larranjeira peut dépanner. OUVREURS > Le poste semble promis à Romain Sola, d’autant que ce dernier sera sûrement déchargé des tirs au but avec l’arrivée de Germain. Cela avait déjà été le cas l’an dernier lors du retour de Caminati. On avait alors retrouvé un Sola à son avantage, notamment décisif en demi-finale d’accession pour creuser l’écart sur des Aurillacois accrocheurs. Il poursuivit sur sa lancée en finale. Swanepoel pourra occuper le poste si besoin alors que le jeune et prometteur Thomas Larranjeira doit franchir un cap pour avoir régulièrement sa chance. DEMI DE MÊLÉE > Où s’arrêtera Jean-Baptiste Péjoine ? Chaque saison, il est promis à un rôle d’intérimaire. Et il finit toujours par reprendre les devants, même concurrencé par Mike Blair, 85 sélections pour l’Écosse. Cette saison, c’est à nouveau lui qui pourrait s’installer à la poupe du pack briviste. Pour lui disputer la place, un revenant : Damien Neveu, passé par les catégories de jeunes du club, revient en Corrèze désormais fort d’une expérience de cinq saisons en pro, à La Rochelle. Il a une carte à jouer. Thomas Sanchou sera le numéro trois au poste. NUMÉROS 8 > Deux profils pour deux stratégies ; d’un côté, Petrus Hauman, joueur intelligent et stratège dans le jeu, et excellent dans les airs. Seul hic : un déficit de puissance qui peut lui coûter cher à l’étage Top 14. De l’autre côté, son antithèse : l’énigme Sisa Koyamaibole, monstre de puissance particulièrement précieux à l’approche de la ligne d’en-but et derrière sa mêlée pour des départs destructeurs. Impressionnant il y a deux ans avec Lyon, le Fidjien reste cependant sur un épisode plutôt douteux du côté de Bordeaux, où l’UBB l’avait rapidement licencié pour des problèmes de comportement. C’est l’un des grands paris du recrutement briviste. À quitte ou double. dernière et qui devraient le rester, Olivier Caïsso a fait mieux qu’assurer lors de ses apparitions et s’affirme comme une alternative sûre. Parti de Fédérale 1 il y a un an, Simon Pinet a été l’une des sensations du Pro D2 l’an dernier avec Aurillac et va découvrir pour la première fois le Top 14. Grosse promotion pour ce combattant qui ne faillira pas à ses tâches. Le Namibien Tjuee Uanivi sera en renfort, en cas de problèmes au poste. TROISIÈME LIGNE AILE > La puissance de Dominiko Waqaniburotu semble indispensable au pack briviste. Il devrait se faire régulièrement une place sur le côté de la troisième ligne. De l’autre côté, Petrus Hauman pourrait glisser si l’essai de Koyamaibole se révélait concluant et mettre ses qualités dans le secteur de la touche au service des siens. Grosse cote, l’Irlandais Kieran Murphy tentera d’imposer son jeu de puissance. Le gratteur Saïd Hirèche s’inscrira aussi dans le jeu de la concurrence. Pour Fabien Laurent et Hugues Briatte, tout reste à faire. PILIERS > Vieux briscard du Top 14 et réputé dans le secteur de la mêlée fermée, Goderdzi Shvelidze sera l’une des pierres angulaires du pack briviste à gauche de la première ligne. De l’autre côté, le Sud-Africain Kevin Buys, de retour en Corrèze après un crochet par son pays natal, devra débuter la saison avec le numéro 3 dans le dos même s’il peut dépanner à gauche. Force de la nature, Johannes Coetzee doit désormais s’affirmer au plus haut niveau, ce qu’il tarde à faire. Sa polyvalence droitegauche en fait toutefois un remplaçant de choix. À gauche, l’ancien Aurillacois Karlen Asieshvili doit avoir le potentiel pour assumer sa promotion vers le Top 14. Les jeunes Damien Lavergne et Victor Laval tenteront d’emmagasiner du temps de jeu. À droite, Pat Barnard et Tamato Leupolu s’inscriront dans le jeu de rotation qu’impose le poste. Le jeune Yusuf Tuncer profitera de cette année pour apprendre. DEUXIÈME LIGNE > Capitaine de son équipe et leader de combat, Arnaud Mela sera, à n’en pas douter, de toutes les grandes batailles du CABCL la saison prochaine. À ses côtés, dans un registre plus technique et aérien, Julien Ledevedec devrait compléter la paire. Derrière les deux titulaires de la saison TALONNEURS > L’expérience et l’importance de Guillaume Ribes dans le combat lui assureront du temps de jeu dans la cage. François Da Ros, belle surprise de la fin de saison dernière, lui disputera toutefois la place. Le jeune Louis Acosta, bluffant de dynamisme, sera mieux qu’un faire-valoir. ■ Portrait GAËTAN GERMAIN - ARRIÈRE APRÈS L’AVOIR PROLONGÉ DEUX ANS, LE NOUVEAU STAFF DU RACING-METRO LUI A FAIT PART DE SON DÉSIR DE LE PRÊTER CETTE SAISON. IL ATTERRIT À BRIVE, OÙ IL AURA TEMPS DE JEU ET RESPONSABILITÉS. PRÊT POUR INVESTIR Par Jérémy FADAT [email protected] O 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 n appelle ça un « prêt avec attente de retour sur investissement ». Sous contrat au Racing-Metro - où il est utilisé avec grande parcimonie -, Gaëtan Germain rencontre Laurent Labit fin 2012 quand celui-ci s’engage en faveur du club francilien. « Il m’a fait re-signer pour deux ans », note le joueur. Puis en janvier, l’ex-technicien du CO expose ses vues pour lui : « Il m’a dit qu’il souhaitait me prêter et qu’il avait regardé des pistes. À partir du moment où Hernandez était replacé en 15, où Dambielle restait et où Lapeyre arrivait, il n’y avait pas beaucoup de place. Je voulais du temps de jeu. J’étais entièrement d’accord avec l’idée. » À cette période, le staff briviste comprend qu’il va perdre Julien Caminati, son puissant arrière-buteur en partance pour Grenoble. Nicolas Godignon saute sur l’occasion. « Les premiers échanges avec lui, par téléphone, ont été bons, se souvient l’intéressé. J’ai senti que ma venue était une grosse volonté de Brive et ça m’a fait du bien car je conservais une grande part de frustration du fait de n’avoir plus joué à partir de début 2013. » Il s’engage quand le CABCL est encore en course pour une qualification en phase finale de Pro D2. Son avenir proche se dessine alors plutôt dans l’antichambre de l’élite. « J’ai glissé à Nicolas que je préférais continuer en Top 14. Il m’a assuré que le club ferait tout pour remonter. J’étais un peu supporter et j’ai été agréablement surpris. » BUTEUR NUMÉRO UN À 23 ans, celui qui a explosé sous le maillot de Bourgoin en 2011 reste un grand espoir à son poste. Soumis à une rude concurrence au Racing-Metro, il a disputé vingtdeux matchs de Top 14 et six de H Cup en deux saisons. En migrant provisoirement en Corrèze, il doit franchir un cap. En changeant de statut. Car à Brive, le numéro 15 lui est promis. « Je peux jouer ailier mais arrière est le poste auquel je suis le plus à l’aise et où je devrais le plus officier. » La charge de buteur numéro un, rôle dans lequel certains de ses prédécesseurs ont failli, lui sera aussi confiée. L’heure des responsabilités pour l’ancien footballeur arrivé au rugby à 16 ans. « Je sais que le club a connu des soucis de buteur depuis deux ou trois ans. C’est l’une de mes principales qualités. Durant ma formation à Bourgoin, j’ai toujours plus ou moins assumé ce devoir. Je peux aussi taper de loin. Je suis conscient que je suis attendu là-dessus. Mais c’est positif. » Chacun compte tirer des bénéfices de l’expérience. Le CABCL, pour assurer son maintien dans l’élite, et le joueur pour relancer sa carrière. « J’essaye de ne pas trop me projeter. Cela va durer un an pour l’instant. Et l’idée est de retrouver les terrains et la confiance. » Mais à coup sûr, Laurent Labit gardera un œil averti sur certaines perormances de Brive cette saison. ■ NOM, prénom Poste Né le Taille - Poids Club préc. Int. FERRERES Laurent GERMAIN Gaëtan MAFI Alfie GALALA Sevenaïa NAMY Guillaume RADIKEDIKÉ Malakaï VORETAMAYA Venione DELAGE Baptiste MA’ILEI Andrew MIGNARDI Arnaud SANCHOU Thomas SWANEPOEL Riaan LARANJEIRA Thomas SOLA Romain NEVEU Damien PEJOINE Jean-Baptiste HAUMAN Petrus KOYAMAIBOLE Sisaro BRIATTE Hugues HIRÈCHE Saïd LAURENT Fabien MURPHY Kieran WAQANIBUROTU Dominiko CAISSO Olivier LEDEVEDEC Julien MELA Arnaud PINET Simon UANIVI Tjuee ACOSTA Louis DA ROS François RIBES Guillaume ASIESHVILI Karlen BARNARD Pat BUYS Kevin COETZEE Johannes LAVAL Victor LAVERGNE Damien LEUPOLU Tamato SHVELIDZE Goderdzi TUNCER Yusuf Arrière Arrière Arrière Ailier Ailier Ailier Ailier Centre Centre Centre Centre Centre Ouvreur Ouvreur 1/2 mêlée 1/2 mêlée Numéro 8 Numéro 8 Flanker Flanker Flanker Flanker Flanker 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne Talonneur Talonneur Talonneur Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier 30/08/1980 02/07/1990 08/06/1988 29/01/1993 03/04/1989 06/05/1985 22/10/1990 27/08/1991 24/05/1980 01/11/1986 23/11/1981 14/01/1986 05/05/1992 29/10/1987 29/06/1986 17/07/1980 07/05/1987 06/03/1980 11/03/1990 27/05/1985 20/07/1984 19/01/1988 20/04/1986 17/12/1985 04/06/1986 19/01/1980 09/08/1986 31/12/1990 25/05/1991 29/09/1983 18/11/1984 21/04/1987 03/07/1981 26/04/1986 14/03/1988 27/11/1991 15/12/1991 07/12/1980 17/04/1978 10/11/1993 1,75 m - 86 kg 1,90 m - 99 kg 1,86 m - 97 kg 1,88 m - 104 kg 1,82 m - 83 kg 1,82 m - 93 kg 1,90 m - 94 kg 1,80 m - 90 kg 1,79 m - 96 kg 1,80 m - 90 kg 1,68 m - 82 kg 1,82 m - 96 kg 1,86 m - 90 kg 1,82 m - 87 kg 1,74 m - 84 kg 1,74 m - 76 kg 1,93 m - 103 kg 1,92 m - 120kg 1,93 m - 102 kg 1,83 m - 102 kg 1,88 m - 103 kg 1,91 m - 106 kg 1,93 m - 111 kg 1,98 m - 120 kg 1,99 m - 103 kg 1,96 m - 112 kg 1,95 m - 114 kg 2,00 m - 99 kg 1,82m - 101 kg 1,79 m - 104 kg 1,70 m - 100 kg 1,84 m - 121 kg 1,83 m - 119 kg 1,91 m - 120 kg 1,87 m - 122 kg 1,86 m - 125 kg 1,87 m - 115 kg 1,85 m - 125 kg 1,77 m - 110 kg 1,79 m - 107 kg Brive Racing-Metro Western Force Brive Brive Brive Albi Brive UBB Brive Castres Brive Brive Brive La Rochelle Brive Brive Bordeaux-B. Brive Brive Oyonnax Scarlets Brive Brive Brive Brive Aurillac Brive Brive Brive Brive Aurillac Brive Southern Kings Brive Brive Brive Bordeaux-B. Brive Brive FID TON FRA FID FID FRA GEO TON GEO Le dada du coach Secret défense Nicolas GODIGNON, entraîneur en chef Palmarès : Vainqueur de la finale d’accession de Pro D2 (2013) Si, pour sa première année dans le staff de Brive (2011-2012), Nicolas Godignon était en charge de la défense, ceci ne doit rien au hasard. Même nommé entraîneur en chef, il reste spécialiste et responsable du domaine. « Je suis à cheval dessus, reconnaît-il. Le système, mis en place depuis deux ans, fonctionne et les joueurs se le sont approprié. Bien sûr, depuis, on a modifié des petits défauts mais l’amélioration est constante et le système reste le même à 90 %. » Et il a porté ses fruits. En termes d’essais encaissés, le CABCL a fini l’exercice 2011-2012 quatrième meilleure défense malgré la relégation en Pro D2 - « on était premier à une journée de la fin », souligne Godignon - puis première défense la saison passée. Gage de confiance. Alors que les Corréziens savent les souffrances qui les attendent, ce n’est pas un luxe. Autour des cinq « shérifs » chargés de « faire la police », dont Mignardi, « garant du système défensif », et Péjoine, « qui le maîtrise parfaitement », les « Bobbys », comme se plaît à les nommer Godignon, devront appliquer les ordres avec efficacité. Question de survie. J. Fa. ■ L’atout technique Une touche bénéficiaire « Même malmenée en Top 14 il y a deux ans, un des gros points forts de cette équipe était la touche. C’est resté notre point fort l’an dernier, en Pro D2. » Nicolas Godignon, entraîneur en chef du groupe professionnel du CABCL, sait qu’il devrait pouvoir s’appuyer sur son alignement pour disposer de lancements de jeu propres la saison prochaine. D’autant que, dans ce secteur, les Corréziens ont su conserver leurs deux leaders de touche de la saison dernière, Julien Ledevedec et Petrus Hauman, auquel viendra désormais s’ajouter Simon Pinet, lui-même leader de l’alignement de son équipe l’an dernier à Aurillac. Réputé comme la remise en jeu offrant les lancements les plus favorables, notamment parce qu’elle laisse toute la largeur du terrain aux attaquants pour s’exprimer dans un second temps, la touche pourrait être une planche de salut pour les Brivistes. À l’inverse, ils ne désespèrent pas de perturber les lancements de jeu des adversaires, pour éviter de s’exposer aux très fortes individualités qui peuplent le Top 14. La saison passée, le CABCL contrait ainsi plus de cinq ballons par match, en moyenne. La meilleure défense, c’est peut-être l’attaque. Éviter de laisser des ballons propres aux adversaires semble aussi une formule de premier choix. Lé. F. ■ 6 Top 14 Saga LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr La fiche Montpellier Montpellier Hérault Rugby Club Président du directoire Mohed Altrad Directeur exécutif Denis Navizet Directrice générale adjointe Sophie Coste Directeur du centre de formation Jean-Philippe Lacoste Président de l’association JeanMichel Arazo Budget de la SASP 18 millions d’euros Budget de l’Association 2 millions d’euros Principaux partenaires Agglomération de Montpellier, Conseil général de l’Hérault, Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Mairie de Montpellier, Altrad Équipementier Puma Contrats professionnels 36 Contrats espoirs 16 Stagiaires centre de formation 14 Directeur rugby Fabien Galthié Entraîneur des avants Mario Ledesma Entraîneur des trois-quarts Stéphane Glas Analyste vidéo Matthieu Austruy Préparateurs physique Dominique Schenk et Renaud Chevalier Entraîneurs des espoirs Bruno Frangne et Stéphane Welsch Médecins Daniel Hirt, Cyril Faugoin, Pascal Giudicelli, Jean Tortorici et Marc Julia Kinés Bruno Boussagol et Nicolas Vezinhet Ostéopathe Ronan Hubert Sous le regard avisé de Fabien Galthié, les Montpelliérains, en stage à Tignes la semaine dernière, ont peaufiné la mise en place de leur jeu. Photos Midi Olympique - Patrick Derewiany Le calendrier Championnat 1re JOURNÉE > 14e ÉLIMINÉ EN BARRAGE POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE L’AN PASSÉ, LE MHR S’EST DOTÉ DES MOYENS NÉCESSAIRES POUR FRANCHIR UN PALIER SUPPLÉMENTAIRE ET SOUHAITE S’INVITER DANS LA COUR DES TRÈS GRANDS. 16 ou 17 août 2013 > 21 ou 20 décembre 2013 MONTPELLIER - TOULON > 2e JOURNÉE > 15e 23 ou 24 août > 29 décembre 2013 BIARRITZ - MONTPELLIER > 3e JOURNÉE > 16e 30 ou 31 août > 3 ou 4 janvier 2014 MONTPELLIER - BRIVE > 4e JOURNÉE > 17e 4 septembre > 24 ou 25 janvier BORDEAUX-BÈGLES - MONTPELLIER > 5e JOURNÉE > 18e 8 septembre > 7 ou 8 février MONTPELLIER - TOULOUSE > 6e JOURNÉE > 19e 13 ou 14 septembre > 14 ou 15 février PERPIGNAN - MONTPELLIER > 7e JOURNÉE > 20e 20 ou 21 septembre > 21 ou 22 février MONTPELLIER - CLERMONT > 8e JOURNÉE > 21e 27 ou 28 septembre > 28 février ou 1er mars STADE FRANÇAIS - MONTPELLIER > ATTENDU qui entame sa deuxième année de travail en commun, a tiré les leçons du passé et souhaitait augmenter significativement la qualité du groupe, explique Mohed Altrad. Ces dernières années, le club a progressé à tous les niveaux, sportif, logistique, concernant le back office. Il doit maintenant franchir un palier sportivement. » quand même disputé cinq quarts de finale, vécu une demie et une finale, et disputera sa troisième H Cup consécutive. Alors je me dis que, tout ça cumulé, elle abordera peut-être les échéances plus sereinement à l’avenir, individuellement et collectivement. » Pour y parvenir, il fallait aussi (et surtout) muscler l’effectif. C’est ce que le club a décidé de faire, le président Mohed Altrad injectant presque deux millions d’euros supplémentaires et portant la masse salariale à près de neuf millions d’euros. Au total, une quinzaine de recrues ont intégré l’effectif. Des joueurs d’expérience, comme le pilier international Nicolas Mas ou le deuxième ligne écossais Jim Hamilton, aux stars sudistes, telles le All Black Rene Ranger ou le champion du monde sud-africain Wynand Olivier, en passant par les jeunes prometteurs que sont le talonneur Mickaël Ivaldi ou le demi polyvalent Jonathan Pélissié, le club héraultais a brassé large pour mettre toutes les chances de son côté cette année. « Le staff, L’objectif affiché à l’heure actuelle consiste à « faire mieux que la saison passée », répondent de concert le président et son manager. En termes de résultats, cela signifie « au moins disputer un barrage de Top 14 chez nous, précise Altrad sans fausse pudeur. Ce serait vécu comme un échec si nous n’y parvenions pas. Je n’investis pas pour ne pas avoir d’ambitions et, si les objectifs sont difficiles à quantifier tant les facteurs de réussite d’une saison sont divers, il faut reconnaître qu’on s’est donné les moyens de réussir cette saison ». Sur la scène européenne aussi, le club veut exister. Pas véritablement de but précis, mais cette année, le club aura l’effectif nécessaire pour pouvoir aligner deux équipes performantes dans les deux compétitions. Et les joueurs, qui ont goûté aux délices des phases finales de H Cup cette année, auront à coup sûr de l’appétit… Alors que le staff et plusieurs cadres, dont les internationaux François Trinh-Duc et Fulgence Ouedraogo, arriveront au terme de leur contrat en juin 2014, Montpellier se prépare à une saison charnière. De sa réussite dépendra une partie de son avenir. Après s’être doté des mêmes moyens que les plus grands, le club héraultais doit maintenant prouver qu’il en a l’étoffe. ■ AU TOURNANT Par Émilie DUDON [email protected] Ç a tient à quoi, une saison ? À un barrage raté à Castres pour la deuxième année consécutive, qui vous met en l’air le moral et le travail de toute une année ? Résumer l’exercice 2012-2013 du MHR à cette défaite sur le terrain des futurs champions de France serait réducteur, alors même que le club avait disputé le premier quart de finale de H Cup de son histoire quelques semaines plus tôt. Mais cette élimination prouve qu’il n’a pas encore comblé le fossé qui le sépare des tout meilleurs. « Même si nous avons évolué dans notre niveau de jeu et emmagasiné de l’expérience ces trois dernières années, nos joueurs sont encore jeunes par rapport aux autres équipes qui tournent, analyse le manager Fabien Galthié, avant de tempérer : L’équipe a « AU MOINS » UN QUART À DOMICILE 9e JOURNÉE > 22e 4 ou 5 octobre > 21 ou 22 mars MONTPELLIER - OYONNAX > 10e JOURNÉE > 23e 25 ou 26 octobre > 28 ou 29 mars BAYONNE - MONTPELLIER > 11e JOURNÉE > 24e 1er ou 2 novembre > 11 ou 12 avril MONTPELLIER - GRENOBLE > 12e JOURNÉE > 25e 22 ou 23 novembre > 18 ou 19 avril MONTPELLIER - CASTRES > 13e JOURNÉE > 26e 29 ou 30 novembre > 3 mai RACING-METRO - MONTPELLIER > Coupe d’Europe POULE 5 1. Trévise. 2. Leicester. 3. Montpellier. 4. Ulster. 1re JOURNÉE > 5e 10 - 13 octobre 2013 > 9 - 12 janvier 2014 2e JOURNÉE > 6e L’interview BENOÎT PAILLAUGUE - DEMI DE MÊLÉE L’AN DERNIER, IL S’EST IMPOSÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS COMME LE NUMÉRO UN AU POSTE. CETTE SAISON, IL DEVRA FAIRE FACE À UNE NOUVELLE CONCURRENCE, CELLE IMPOSÉE PAR L’ANCIEN GRENOBLOIS JONATHAN PÉLISSIÉ. « Prendre plus d’importance dans l’équipe » Propos recueillis par Julien LOUIS Après avoir livré votre saison la plus accomplie (28 matchs et 20 titularisations toutes compétitions confondues), abordezvous le prochain exercice dans la peau d’un titulaire ? Je ne pense pas avoir une étiquette de titulaire collée dans le dos. Il y a un nouveau joueur qui a rejoint l’équipe à mon poste (Jonathan Pélissié, N.D.L.R.) et le jeune Éric Escande derrière qui montre de belles choses. J’ai pour ambition de m’inscrire dans la lignée du précédent exercice, mais je ne vais pas commencer à me prendre pour un autre. Je ne suis pas encore un grand demi de mêlée du Top 14 ! J’aspire simplement à prendre plus d’importance dans l’équipe. 17 - 20 octobre 2013 > 16 - 19 janvier 2014 3e JOURNÉE > 4e 5 - 8 décembre 2013 > 12 - 15 décembre 2014 Quel regard portez-vous sur Jonathan Pélissié qui semble afficher un profil proche du vôtre ? C’est vrai qu’on se ressemble pas mal. Nous avons le même âge, sommes buteurs tous les deux et affichons des caractéristiques assez similaires. C’est un bon joueur, qui peut s’appuyer sur une belle passe et beaucoup de dynamisme. On va donc se tirer la bourre tous les deux, sans pour autant se tirer dans les pattes ! Je n’ai jamais été comme ça et ce n’est vraiment pas l’impression que m’a donnée Jonathan… Avez-vous tout de même conscience que vous serez cette année plus attendu ? Je sais qu’on sera plus exigeant avec moi et au fond, c’est ce que je voulais. Cette donnée sera un facteur motivant qui doit me pousser à être plus fort que l’an dernier et confirmer ainsi ma progression. Je ne vois pas cette nouvelle exigence comme une pression supplémentaire. Cette saison doit me permettre de continuer à grandir individuellement et surtout collectivement. L’équipe se doit au moins de passer les quarts de finale. Par quoi passera votre progression ? Je dois être plus performant dans mon entame de championnat. Notamment aux tirs au but, où j’étais passé à côté sur les quatre premières rencontres l’an passé. Après, je dois bosser sur les détails techniques du jeu d’un numéro 9, m’améliorer sur la gestion de mon pack. Physiquement, j’ai aussi « profité » de ma blessure lors de ce début de préparation (entorse d’une cheville survenue durant ses vacances) pour prendre du poids et étoffer musculairement le haut de mon corps. Désormais, je vais tout faire afin d’être fin prêt pour la reprise. Redoutez-vous les pépins physiques lors de ces premiers mois, comme cela a pu être le cas par le passé ? Le fait que je sorte d’une saison pleine, sans aucune blessure, n’est pas dû au hasard. J’ai goûté à l’enchaînement des feuilles de matchs, je me sentais bien mentalement, en confiance et cela a eu un impact bénéfique sur mon physique. J’ai aussi beaucoup travaillé athlétiquement, pris soin de moi au quotidien. Je connais mieux mon corps aujourd’hui et je sais donc quand il faut que je lève le pied ou que je fournisse plus d’efforts. Après il y a toujours une part de chance ou de malchance qui entre en compte… Montpellier s’apprête à vivre une saison charnière. Comment l’équipe peut-elle réussir à aller plus haut ? C’est très simple, en parvenant à répondre mentalement présent le jour J, tout en trouvant de la constance dans nos résultats sur la durée. Ces deux points sont la marque de fabrique des grandes équipes. Et, selon moi, notre recrutement fait d’internationaux et de joueurs d’expérience, doublé d’une prise de conscience collective du groupe, doivent nous permettre de franchir ces deux paliers. ■ Top 14 Saga 7 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Les atouts LE STADE LE YVES-DU-MANOIR Adresse 500 avenue de la Vanières, quartier ovalie, 34 000 Montpellier Capacité 14 719 Accès En voiture, prendre la sortie 31, Montpellier-Ouest sur l’A9 la Languedocienne. Continuer tout droit jusqu’au rond-point du Grand M LES SUPPORTERS Le club historique des supporters LE CLASSEMENT 2012-2013 6e du Top 14 > En 2011-2012 5e du Top 14 > En 2010-2011 Finaliste du Top 14 > En 2009-2010 10e Top 14 LA MASCOTTE Bikounet Le XV probable Le leader La star L’espoir L’impact player Fulgence OUEDRAOGO Nicolas MAS Benoît SICART Rene RANGER Poste : troisième ligne aile Né le : 21 juillet 1986 Taille : 1,91 m Poids : 99 kg Poste : pilier Né le : 23 mai 1980 Taille : 1,79 m Poids : 108 kg Poste : arrière Né le : 23 avril 1990 Taille : 1,80 m Poids : 75 kg Poste : centre Né le : 30 septembre 1986 Taille : 1,85 m Poids : 97 kg L’homme est l’un des derniers représentants de l’ADN même du MHR. Étendard de la formation du club, leader emblématique de l’équipe brillant par son exemplarité, le capitaine « Fufu » sera le relais entre les anciens et les nombreux arrivants, en cette année de transition capitale pour Montpellier. Le droitier aux 63 sélections avec le XV tricolore était la priorité du recrutement héraultais. Monstre du rugby français, l’ancien capitaine de Perpignan est l’un des meilleurs droitiers du monde. Il sera chargé d’apporter sa grande expérience ainsi que sa science de la mêlée au pack des Cistes. À trois journées de la fin du Top 14, il était condamné à l’exil. Quatre prestations pleines d’audace plus tard, il signait son premier contrat pro. Rapide, doté d’un bon timing sous les ballons hauts, il aura une carte à jouer et se doit donc de vite marquer son territoire, pour éviter le retour d’un « vieux roublard » (Floch). Il a été l’attraction des tests estivaux entre les All Blacks (9 sélections) et la France. Ce joueur polyvalent (centre-ailier) et détonnant est un mélange de puissance brute et d’explosivité ! Son aisance technique lui permet également de faire jouer derrière lui. Le profil qui manquait au centre à Montpellier. SICART NAGUSA RANGER OLIVIER TUITAVAKE TRINH-DUC PAILLAUGUE GORGODZE OU BIAS TULOU OUEDRAOGO HAMILTON TIMANI MAS BIANCHIN FIGALLO L’effectif Ligne par ligne LES NOUVEAUX RICHES Par Julien LOUIS ARRIÈRES > Jeunesse et expérience. Élément aguerri aux joutes du Top 14, titulaire à Clermont durant sept ans (2004-2011) avant de « disparaître », Anthony Floch vient relancer sa carrière dans l’Hérault. Pierre Bérard tentera lui de se débarrasser de son étiquette d’éternel espoir. À l’aise dans les airs et bon au pied, il doit travailler physiquement pour gagner en vitesse. Découvert l’année dernière, Benoît Sicart aura pour visée de confirmer cette saison. AILIERS > « Calamity Jim » reste fidèle à son image. Timoci Nagusa, meilleur marqueur du MHR depuis trois ans, est un joueur fantasque, capable d’exploits offensifs incroyables comme de bévues défensives largement évitables. Un secteur dans lequel Yoan Audrin brille par sa maîtrise du système de jeu. Il sera revanchard après plusieurs rendez-vous manqués (blessé) dans un proche passé. Yohann Artru, un espoir très utilisé l’an dernier, est un ailier de poche supersonique. Accrocheur, il doit franchir un palier mental cette année. Rapide, tonique, Anthony Tuitavake (polyvalent centre) a été recruté pour faire des différences. Là où le « suractif » et infatigable Lucas Dupont misera sur sa technicité pour s’imposer. CENTRES > Montpellier a décidé de muscler son milieu de terrain. Le profil du très attendu Rene Ranger (probablement retenu pour les Four-Nations avec les All Blacks), illustre parfaitement cette volonté. À l’instar des caractéristiques des trois Springboks recrutés, dont l’adaptation au Top 14 reste encore une inconnue. Étoile montante du rugby sudafricain, le précoce et talentueux Jacobus Philibus Du Plessis offre une solution alternative au poste de second centre. Il pourrait être la surprise du chef ! En numéro 12, le champion du monde 2007 Wynand Olivier excelle dans le défi physique. L’« hésitant » Robert Ebersohn ne devrait, lui, arriver qu’en octobre. Auteur d’une superbe saison en Super 15, ce casseur de plaquage devra créer des décalages. Le polyvalent Thomas Combezou, toujours disponible sur le pré, semble à chaque fois partir de loin dans la hiérarchie des centres, mais arrive souvent premier à l’arrivée. Le gestionnaire Hamish Gard (polyvalent 10) devra, lui, s’armer de patience. OUVREURS > Aucun spécialiste du poste n’a été recruté. Surprenant ! Du coup, François Trinh-Duc est à nouveau installé dans un « fauteuil » en club alors qu’il est soumis à de fortes turbulences en équipe de France. Leader de jeu offensif affiché, fin stratège et gros plaqueur, il s’épanouit au sein du système héraultais. Derrière lui, les jeunes Ilian Perraux et Enzo Selponi vivent dans l’ombre. Doués au pied, l’un excelle en défense alors que le second est plus créatif Tous deux devront se battre pour exister. DEMIS DE MÊLÉE > Benoît Paillaugue s’est imposé comme le titulaire du MHR l’an dernier. Buteur le plus régulier, à l’aise techniquement, il est capable de se faufiler dans le moindre espace, grâce à sa vitesse d’exécution et son sens de l’opportunisme. Il sera en confrontation directe avec Jonathan Pelissié (polyvalent 10 et buteur). L’ancien Grenoblois, plus costaud, aime jouer autour des rucks et peut s’appuyer sur une belle qualité de passe. Puissant et culotté, Éric Escande (lui aussi buteur) doit s’améliorer dans sa gestion du jeu. NUMÉROS 8 > Deux candidats déclarés pour deux profils opposés. Alex Tulou représente la puissance à l’état pur. Rapide, explosif et endurant, le Néo-Zélandais a surfé sur la vague de son irrésistible saison 2011-2012 en début d’exercice, avant de connaître des difficultés à se remettre de blessures à répétition. À l’aise dans l’évitement, propre techniquement et solide défensivement, Johnnie Beattie (polyvalent flanker) a relancé sa carrière l’an passé. L’international écossais offre une option stratégique intéressante au staff. TROISIÈME LIGNE AILE > Au premier coup d’œil, la donne n’a pas changé. L’emblématique capitaine Fulgence Ouedraogo paraît incontournable, par son aura. De l’autre côté, la meilleure recrue des Cistes lors du dernier exercice, Alexandre Bias, s’est imposée grâce à sa régularité. Cet inusable combattant sera désormais en concurrence directe avec un cadre montpelliérain, redescendu d’un « étage ». Mamuka Gorgodze ne s’en cachait pas l’an passé, sa « place n’est plus en deuxième ligne », là où il s’est fait rattraper par son indiscipline. Le Géorgien, aux caractéristiques physiques uniques, devrait voir son vœu exaucé cette année. Dans la lutte des « jeunes », Kélian Galletier semble, lui, partir avec un temps d’avance sur Kévin Gimeno et Lasha Lomidze. DEUXIÈME LIGNE > Jim Hamilton, tour de contrôle du XV du Chardon (47 sélections), dont la réputation de poison dans le jeu au sol a déjà traversé les frontières, arrive pour apporter son expérience. Un autre géant, plus jeune puissant et véloce, le Wallaby (10 sélections) Sitaleki Timani (polyvalent flanker) débarquera lui en octobre après les Four-Nations. La troisième recrue était la poutre du pack catalan. Le colosse Robins Tchale-Watchou est déterminé à faire valoir sa centaine de matchs en Top 14, un chiffre qui n’effrayera pas le recordman en la matière Thibaut Privat, sur lequel il faudra encore compter. Sans oublier Mickaël De Marco, dont la capacité de déplacement et la présence dans le combat restent les meilleures armes, ainsi que le précoce Johan Aliouat. La concurrence s’annonce acharnée ! PILIERS > Le MHR sort d’une année cauchemardesque en première ligne (multitude de blessés) ! Et s’il ne sait pas encore dans quel état de forme il récupérera son titulaire Juan Figallo (remis d’une hernie cervicale), après les Four-Nations, le MHR pourra déjà compter sur une assise solide en août. Nicolas Mas sera intronisé en patron à droite, là où Maximiliano Bustos s’est révélé essentiel l’année dernière. Le jeune Argentin aura tout à gagner dans cette collaboration. Barry Fa’amausili sera le troisième larron. Mikheil Nariashvili devrait être titularisé d’entrée à gauche. Étonnant par sa précocité et sa force, sa marge de progression est importante. Derrière lui, Yvan Watremez, auteur d’un dernier exercice décevant (pépins physiques) et Na’ama Leleimalefaga, revenu de l’enfer (deux blessures graves), seront au coude à coude. Gagi Bazadze et Tom Botha, sont cette année intégrés au groupe pro. TALONNEURS > A Charles Géli qui, après une saison de reconstruction athlétique, commence à retrouver son meilleur niveau, sont venus s’ajouter deux recrues au fort potentiel : l’ancien Racingman Thomas Bianchin, réputé pour son lancer, et l’ex-espoir toulonnais Mickaël Ivaldi, connu pour son activité. ■ Portrait ANTHONY TUITAVAKE - AILIER ON A BEAUCOUP PARLÉ DE LA VENUE DE RANGER MAIS LUI AUSSI POURRAIT FAIRE PARTIE DES BONNES SURPRISES, LA SAISON PROCHAINE. L’AUTRE ALL BLACK Par Émilie DUDON emilie.dudon @midi-olympique.fr C 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 e n’est pas le nom le plus ronflant du recrutement effectué par le MHR à l’intersaison, ni son joueur le plus impressionnant. Mais il ne faut pas se fier aux apparences : Anthony Tuitavake pourrait en surprendre plus d’un ces prochains mois. « Il a quand même joué pour les All Blacks (à six reprises en 2008, N.D.L.R.), rappelle l’entraîneur des trois-quarts, Stéphane Glas. Ce n’est pas un gros gabarit, il n’est pas très grand, mais il est extrêmement tonique.Il fait partie des joueurs que nous sommes allés chercher pour qu’ils fassent la différence, que ce soit à l’aile ou au centre, où il peut aussi être utilisé. Nous avons besoin de ça. » Après trois saisons au Japon, où il a défendu les couleurs des NEC Green Rockets, Tuitavake est venu en France découvrir « ce championnat qui fait rêver tous les joueurs. C’est d’abord un challenge sportif : le Top 14 est réputé comme l’une des compétitions les plus dures et les plus exigeantes ». L’aura de Fabien Galthié a fait le reste : « C’est une légende… Et quand on joue ailier, le style de jeu développé par le MHR, qui est très entreprenant, est forcément attrayant. » Alors il n’a pas mis longtemps à se décider. D’autant que sa venue en France n’a pas que des avantages rugbystiques. Son épouse étant allemande, il a aussi décidé de rejoindre l’Europe pour se rapprocher de sa belle-famille. De son frère également : « L’une des principales raisons de ma signature tenait dans le fait que Nafi jouait à Agen. Je rêve de jouer avec ou contre lui d’ici la fin de ma carrière. Malheureusement, il est rentré en Nouvelle-Zélande après la relégation de son club. Mais je ne perds pas espoir : il souhaite revenir dès que possible en Top 14 et cherche un poste de joker médical. » REMPORTER LE TOP 14 En attendant, Tuitavake retrouvera au moins quelquesuns de ses amis : « Luke McAlister, Jonah Lomu et Tana Umaga m’ont dit que je ne regretterai pas mon choix. » Il y a aussi « Joe Rokocoko, qui m’a assuré que la région est magnifique même s’il a voulu me faire croire que Bayonne était mieux ! » Le joueur semble avoir toujours un sourire pour éclairer son visage. Alors il a rapidement pris ses marques au sein du groupe, où sa bonne humeur a immédiatement été remarquée. Arrivé avec les autres recrues le 1er juillet, il s’est aussi illustré sur le plan physique. « C’est parce que la saison au Japon s’est terminée au mois de mars. J’ai pu me reposer correctement et me préparer individuellement afin d’être prêt dès la reprise. » À 31 ans, il n’a rien perdu de ses qualités de vitesse et de puncheur. Il est venu à Montpellier donner un nouvel élan à sa carrière et ne cache pas ses ambitions. « Je veux gagner le Top 14. Le club en a les moyens. » ■ en surligné, les arrivées NOM, prénom Poste Né le Taille - Poids Club préc. Int. BÉRARD Pierre FLOCH Anthony SICART Benoît ARTRU Yohann AUDRIN Yoan DUPONT Lucas NAGUSA Timoci TUITAVAKE Anthony COMBEZOU Thomas DU PLESSIS Jacobus Philibus EBERSOHN Robert GARD Hamish OLIVIER Wynand RANGER René PERRAUX Ilian SELPONI Enzo TRINH-DUC François ESCANDE Eric PAILLAUGUE Benoît PÉLISSIÉ Jonathan BEATTIE John TULOU Alex BIAS Alexandre GALLETIER Kélian GORGODZE Mamuka OUEDRAOGO Fulgence DE MARCO Mickaël HAMILTON Jim PRIVAT Thibaut TCHALE-WATCHOU Robins TIMANI Sitaleki BUSTOS Maximiliano FAAMAUSILI Barry FIGALLO Juan LELEIMALEFAGA Na’ama MAS Nicolas NARIASHVILI Mikheil WATREMEZ Yvan BIANCHIN Thomas GÉLI Charles IVALDI Mickaël Arrière Arrière Arrière Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Centre Centre Centre Centre Centre Centre Ouvreur Ouvreur Ouvreur 1/2 mêlée 1/2 mêlée 1/2 mêlée Numéro 8 Numéro 8 Flanker Flanker Flanker Flanker 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Talonneur Talonneur Talonneur 23/05/1991 12/02/1983 23/04/1990 31/05/1992 14/08/1981 19/03/1990 14/07/1987 12/02/1982 26/01/1987 29/04/1991 23/02/1989 21/06/1985 11/06/1983 30/09/1986 04/04/1992 16/06/1993 11/11/1986 18/11/1992 17/11/1987 06/06/1988 21/11/1985 27/03/1987 21/04/1981 18/03/1992 14/07/1984 21/07/1986 22/04/1989 17/11/1982 06/02/1979 10/05/1983 19/09/1986 02/04/1986 15/05/1988 25/03/1988 20/11/1987 23/05/1980 25/05/1990 21/04/1989 11/08/1987 26/03/1987 20/02/1990 1,86 m - 100 kg 1,82 m - 81 kg 1,80 m - 79 kg NC 1,79 m - 80 kg 1,78 m - 82 kg 1,82m - 100 kg 1,80 m - 89 kg 1,81 m - 91 kg 1,84 m - 89 kg 1,81 m - 88 kg 1,84 m - 93 kg 1,86 m - 93 kg 1,84 m - 97 kg NC NC 1,86 m - 90 kg NC 1,72 m - 74 kg 1,79 m - 80 kg 1,93 m - 105 kg 1,92 m - 114 kg 1,95 m - 104 kg NC 1,95 m - 120 kg 1,91 m - 99 kg 1,97 m - 116 kg 2,03 m - 126 kg 2 m - 115 kg 1,98 m - 128 kg 2,03 m - 120 kg 1,83 m - 126 kg 1,82 m - 125 kg 1,87 m - 112 kg 1,78 m - 135 kg 1,80 m - 109 kg 1,86 m - 118 kg 1,87 m - 110 kg 1,83 m - 104 kg 1,83 m - 100 kg 1,81 m - 97 kg Montpellier Clermont Montpellier Montpellier Montpellier Grenoble Montpellier NEC Green R. Montpellier Stormers Cheetahs Montpellier Blue Bulls Auckland Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Grenoble Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Gloucester Montpellier Perpignan Waratahs Montpellier Montpellier Montpellier Montpellier Perpignan Montpellier Montpellier Racing-Metro Montpellier Toulon FRA FID NZL AFS NZL FRA ÉCO GEO FRA ÉCO FRA CAM AUS ARG ARG SAM FRA GÉO FRA Le dada du coach Savoir faire ses lacets Fabien GALTHIÉ Comme joueur : Coupe latine (1997), grands chelems (1997, 1999, 2002), meilleur joueur du monde IRB (2002), champion de France (2002). Comme entraîneur : champion de France (2007). Fabien Galthié n’est pas un coach comme les autres. Alors, quand on lui demande sur quel point technique il souhaite particulièrement insister en vue de la saison à venir, le manager montpelliérain sort des sentiers battus comme il sait si bien le faire : « Le plus important, c’est de bien savoir faire ses lacets pour ne pas avoir à les refaire, que ce soit à l’échauffement, à l’entraînement ou pendant les matchs, explique-t-il dans un sourire. Si jamais tu ne fais pas bien tes lacets, tu es obligé de les refaire à un moment donné, et donc obligé de t’arrêter. Si tu t’arrêtes, tu n’es plus en mouvement et tu regardes ta chaussure. Et si tu regardes ta chaussure, tu n’as plus la tête haute… » Par ce précepte transmis par José Osès, qui fut son entraîneur quand il était à Colomiers, le technicien illustre son niveau d’exigence extrême. Rien n’est laissé au hasard au MHR, où il faut répondre présent de la tête aux pieds. É. D. ■ L’atout technique Puissance et compétences Au premier coup d’œil, le côté « prestigieux » du recrutement saute aux yeux. Ambitieux, le trio Galthié-Ledesma-Glas s’est évertué à apporter une densité physique exacerbée et une plus-value technique à son équipe, pour multiplier ses options stratégiques trop limitées par le passé. En mêlée, Mas doit incarner ce droitier fort, capable de caler l’édifice pour favoriser les départs de Tulou. Aidé dans sa tâche par la solidité de Bianchin ou Ivaldi, qui auront pour mission d’apporter leur précision au lancer en touche. L’alignement des Cistes a trouvé en Hamilton la « tour » qui lui manquait et un nouveau « patron » de mauls. Les colosses Timani (bon sauteur) et Tchale-Watchou seront précieux au près. Derrière, le MHR perd un 12-10 de talent (Fernandez) et récupère un neuf polyvalent (10), en la personne de Pelissié. Orphelin de réels « franchisseurs » au centre, les Cistes peuvent désormais compter sur des paires, Ranger-Olivier ou Ebersohn-Du Plessis, explosives, capables d’assurer la continuité du jeu en sollicitant les puncheurs Tuitavake, Nagusa ou Dupont, chargés de scorer. La puissance donc, mise au service d’une palette de compétences plus élevées. L’objectif ? Augmenter la force de pénétration, sécuriser les zones de contest et les rampes de lancement, afin d’accentuer la conservation du ballon et de jouer encore plus ! Sa marque de fabrique. J. L. ■ 8 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Revue de l’élite Numéros 8 L’ANCIEN MONTPELLIÉRAIN A PRIS UNE NOUVELLE DIMENSION DEPUIS SON ARRIVÉE À TOULOUSE EN 2010. IL DONNE AUJOURD’HUI LA PLÉNITUDE DE SES MOYENS EN CLUB ET EN SÉLECTION. L’ÈRE DE PICAMOLES Par Pierre-Laurent GOU [email protected] I l ne lui a manqué qu’une sortie en apothéose. Louis Picamoles a réalisé une grande saison. Une très grande saison. Que ce soit avec les Bleus ou le Stade toulousain, il a été resplendissant tout au long de l’année. À 27 ans, depuis vingt-quatre mois véritablement, il donne la plénitude de ses moyens. Il s’est débarrassé définitivement de l’étiquette de très grand espoir du rugby français pour s’imposer comme un sacré client. Il ne lui aura manqué qu’un titre pour sa quatrième saison à Toulouse. Champion d’Europe 2010, puis champion de France 2011 et 2012, il avait pris l’habitude de garnir chaque saison son palmarès. Pas cette fois-ci. Pas de titre avec Toulouse et une vilaine dernière copie avec les Bleus, ponctuée par un 30 à 0 face aux Blacks à Christchurch et une sortie prématurée en raison d’une blessure à une hanche. Mais avant cela, il aura beaucoup joué en bleu et en rouge et noir et réalisé, donc, une saison vraiment pleine. Il n’aura jamais totalisé autant de présence sur un terrain sans que cela soit, semble-t-il, pénalisant pour lui. Délesté, depuis trois ans, d’une dizaine de kilos superflus, Louis Picamoles n’est plus le même joueur. Certes, sa métamorphose physique - obtenue grâce à un énorme travail effectué avec les préparateurs physique du Stade toulousain - ne lui a pas fait perdre ses qualités naturelles de franchisseurs mais, dorénavant, il couvre énormément de terrain. Un match illustre parfaite- ment sa mutation. Irlande - France, lors du dernier Tournoi à l’Aviva Stadium de Dublin. Grosse prestation de Picamoles qui, en toute fin de match, marque un essai tout en puissance après avoir pris la décision seul, de jouer une pénalité rapidement à la main. Puis quelques instants après, il sauve la patrie d’une longue course, en devançant l’attaquant irlandais dans l’en-but français. TRAVAIL ET ÉMULATION De plus, avec l’âge, l’expérience, son rôle a évolué. Ainsi, il est devenu une option en touche aussi bien à Toulouse qu’avec le XV de France. Un secteur qu’il délaissait lors de ses jeunes années montpelliéraines. Bref, il est devenu un joueur robuste - il l’a toujours été - et complet. Travailleur aussi. Il le reconnaît, c’est à Toulouse qu’il y a pris goût. « Au Stade toulousain, j’ai vraiment appris ce qu’étaient les exigences du rugby professionnel. J’ai mis quelques mois à en prendre conscience mais aujourd’hui j’ai mis en place une routine de travail dont je ne peux pas me passer », explique ce père de deux enfants. Le travail, mais aussi la concurrence. Il y a encore quelques saisons, celle-ci avait tendance à lui faire perdre un peu ses moyens. Picamoles voulait en faire trop. Au MHR, il était certain de jouer. Qu’il soit bon ou non, il était de la feuille de match suivante. Pas chez les Bleus où Harinordoquy lui était préféré du temps de l’ère Lièvremont, et pas au Stade toulousain où, avec Sowerby par le passé ou encore cette année le jeune Maka, l’espoir et gaillard Galan, les options ne manquent pas. Seulement, il a compris qu’une émulation était nécessaire à sa progression. Ainsi quand, durant le dernier Tournoi, Philippe SaintAndré fait appel au Castrais Antonie Claassen et envisage de sélectionner le Montpelliérain Alex Tu l o u , Picamoles lui répond sur le terrain en sortant de très gros matchs. Une fois encore, il le dit et le répète : « Je le dois à Toulouse. Au Stade, la plupart, pour ne pas dire tous les joueurs, ont connu l’honneur de la sélection. Autour de toi, tu n’as que des grands joueurs. Cela te booste. » Aujourd’hui, Louis Picamoles est devenu un très grand joueur et l’un de ses objectifs pourrait bien être de décrocher un Le classement de la revue titre avec les Bleus. Lui, le grand de l’élite est le résultat du absent du grand chelem 2010 et cumul des votes des jourqui avait vécu la finale du Mondial nalistes de la rédaction. 2011 depuis les tribunes. Son temps est venu. ■ L’interview PIERRE RASCHI - ANCIEN NUMÉRO 8 DE BOURGOIN-JALLIEU L’ISÉROIS, ANCIEN ENTRAÎNEUR DU CSBJ, SE RÉGALE À REGARDER LOUIS PICAMOLES ET CHRIS MASOE. ET PLAIDE LA CAUSE DU CLERMONTOIS. « Chouly doit être revu en bleu » ces. C’est un joueur formidable, encore jeune, et qui a une belle marge de progression. Que pensez-vous de la présence de Louis Picamoles au sommet de notre classement ? C’est le numéro un incontestable. Il est vraiment au-dessus du lot. Il avance constamment, il franchit beaucoup et il sécurise énormément son équipe par sa faculté à conserver les ballons et à créer des points de fixation. Même au niveau international, c’est ce qui se fait de mieux. Car franchement, aucun autre troisième ligne centre ne m’a transcendé par rapport à ce que l’on voyait avant. Il y en a de bons, comme Pierre Spies, mais pas de fantastiques. Vous devez donc, de la même façon, regretter son relatif manque de temps de jeu en équipe de France… Je pense qu’il aurait mérité d’être utilisé plus souvent. C’est évident quand on voit son rendement avec Clermont. C’est une valeur sûre. Le staff a voulu essayer beaucoup de monde cette saison en troisième ligne centre et ne lui a pas donné de vraie chance, comme lors du Tournoi. Il a dû jouer vingt minutes avant d’être écarté. À mon sens, il doit être revu dès la tournée d’automne. Quel regard portez-vous sur la suite du classement ? Chris Masoe est incontournable derrière Picamoles. Comment ne pas le mettre dans les meilleurs ? C’est impossible. Je me régale à le voir jouer : il avance tout le temps, est bon techniquement et aime combattre. C’est un profil qui me plaît bien. Encore aujourd’hui, il pourrait tout à fait jouer chez les All Blacks. Avec ou sans lui, la troisième ligne du RCT n’est pas la même. C’est lui qui fait briller les autres. Après, je trouve que Damien Chouly mériterait d’être plus haut. Il ne bénéficie pas d’une visibilité à la hauteur de ses performan- Quelle est votre position par rapport à la volonté du staff des Bleus de sélectionner des joueurs étrangers en troisième ligne centre (Antonie Claassen et Alex Tulou, finalement non éligible) ? Autant je trouve qu’Antonie Claassen est un beau numéro 8 avec un profil intéressant, autant je doute que le rugby français ne possède pas déjà ce type de joueur. Je ne critiquerais pas Antonie car je trouve que c’est un super joueur. Mais quand on prend un Sud-Africain, cela veut dans le même temps dire qu’un joueur français passe à la trappe… Y a-t-il un espoir ou un inconnu qui vous a particulièrement marqué ? Non, je n’ai pas vu de révélations ou de joueurs qui pourraient prochainement crever l’écran. La hiérarchie est fixée dans la plupart des clubs. En revanche, j’attendais davantage de Raphaël Lakafia. Il faut dire que Biarritz a vécu une saison délicate. C’est un joueur qui a un beau potentiel et qui peut faire bien mieux. Comment percevez-vous l’évolution du poste au cours des dernières années ? Depuis deux ou trois ans, le poste s’oriente sur des profils de plus en plus puissants et physiques. Les joueurs entrent davantage dans la ligne pour amener leur capacité de percussion et de conservation. Tous les numéros 8 se ressemblent plus ou moins désormais. Les exceptions se font de plus en plus rares. Il y a Sergio Parisse dans une certaine mesure et, surtout, Julien Bonnaire. Il a un profil atypique. C’est un des plus grands troisième ligne de notre époque. Il possède des qualités dans tous les secteurs. À Clermont, Vern Cotter sait d’ailleurs très bien jouer sur la complémentarité de ses troisième ligne. Le but n’est pas d’aligner ses trois meilleurs mais de trouver le meilleur équilibre au niveau de l’association des profils, entre un gratteur, un aérien, un puissant… ■ Photo M. O. - D. P. Propos recueillis par Vincent BISSONNET [email protected] Historique 2012 > 1. Masoe ; 2. Picamoles ; 3. Tulou ; 4. Harinordoquy ; 5. Chouly ; 6. Parisse ; 7. Clarkin ; 8. Cronjé ; 9. Vermeulen ; 10. Galan. 2011 > 1. Masoe; 2. Picamoles; 3. Lakafia; 4. Matadigo; 5. Cronjé; 6. Chouly; 7 . Ve r m e u l e n ; 8 . P a r i s s e ; 9 . B a g e t ; 10. Claassen, Chabal, Fonua. 2010 > 1 . F e r n a n d e z L o b b e ; 2 . M a s o e; 3. Harinordoquy ; 4. Chabal ; 5. Tuilagi ; 6. Picamoles, Sowerby ; 8. Leguizamon ; 9. Haare ; 10. Vermeulen ; 11. Matadigo ; Claassen. 2009 > 1. Van Niekerk ; 2. Chouly ; 3. Parisse ; 4. Picamoles ; 5. Leguizamon ; 6. Sowerby ; 7. Claassen ; 8. Puricelli ; 9. Cronjé ; 10. Vermeulen. 2 0 0 8 > 1 . S o w e r b y ; 2 . P a r i s s e; 3. Picamoles ; 4. Vermeulen ; 5. Tuilagi ; 6. Raynaud ;7. Vahafolau ; 8. Taylor ; 9. Faure ; 10. Clément, Th. Lièvremont. 2 0 0 7 > 1 . Ve r m e u l e n ; 2 . R a b a d a n ; 3.Labrousse ; 4. Th. Lièvremont ; 5. I. Maka ; 3. Chouly ; 4. Clément ; 5. Th. Lièvremont ; 6. Lassissi ; 7. F. Ntamack ; 8. Azoulai ; 6. F. Maka ; 7. Soldan ; 8. Picamoles ; 9. Haa 9.Soldan ; 10. Boome. 2001 > 1. Lassissi ; re ; 10. Soucaze. 2006 > 1. Th. Lièvremont ; 2. Juillet ; 3. Murphy ; 4. Boome ; 2. Longo ; 3. Parisse ; 4. Chouly ; 5. Bonnaire ; 5. Vermeulen ; 6. Harinordoquy ; 7. Th. 6. Tonita ; 7. Fonua ; 8. Sowerby ; 9. F. Lièvremont ; 8. F. Ntamack ; 9. Sonnes ; M a k a ; 1 0 . M a c u r d y , S o u c a z e . 10. Reid, Raschi. 2000 > 1. Juillet ; 2. Th. 2005 > 1. Th. Lièvremont ; 2. Sowerby ; L i è v r e m o n t ; 3 . B e r t r a n d ; 4 . R o l l e s ; 3. Manta ; 4. Raschi ; 5. Longo ; 6. Petrilli ; 5. Lalanne ; 6. Dispagne ; 7. F. Ntamack ; 7. Labit, I. Maka ; 9. Bisaro ; 10. Azoulai, 8. Gouloumet ; 9. Barragué ; 10. Benetton, Lamour, Browne. 2004 > 1. Harinordoquy ; Gabin, Raschi, Patat. 1999 > 1. Juillet ; 2. Lièvremont ; 3.Rabadan ; 4. Labit ; 2. Dispagne ; 3. Raschi ; 4. Hallinger ; 5. Th. 5.Labrousse ; 6. Bonnaire ; 7. Browne ; Lièvremont ; 6. Aqua ; 7. Peysson ; 8.Sonnes ; 8 . Ve r m e u l e n ; 9 . S o l d a n ; 1 0 . M a k a . 9. Gouloumet ; 10. Barragué, Rolles. 2 0 0 3 > 1 . H a r i n o r d o q u y ; 2 . L a b i t ; 1998 > 1. Th. Lièvremont ; 2. Dispagne ; 3. Tabacco ; 4. Browne ; 5. Lièvremont ; 3 . J u i l l e t ; 4 . P e y s s o n ; 5 . B e n a z z i ; 6. Labrousse ; 7. Murphy ; 8. Raynaud 6. Barragué ; 7. Gouloumet ; 8. Hallinger ; 9 . R a s c h i ; 1 0 . S o l d a n . 9. Aqua ; 10. Raschi. 1997 > 1. Benazzi ; 2002 > 1. Harinordoquy ; 2. Murphy ; 2. Pelous ; 3. Th. Lièvremont ; 4. Raschi ; 5. Dispagne ; 6. Rolles ; 7. Hallinger ; 8. Hill ; 9. Duboisset ; 10. Juillet. 1996 > 1. Benazzi ; 2. Pelous ; 3. Labrousse ; 4. Dispagne ; 5. Th. Lièvremont ; 6. Juillet ; 7. Cécillon ; 8. Alarcon ; 9. Rollès ; 10. Thorne. 1995 > 1. Benazzi ; 2. Cécillon ; 3. Alarcon ; 4. Cigagna ; 5. Carminati ; 6. Delpoux ; 7. Swiadek ; 8. Alibert ; 9. Dispagne ; 10. Bérek, Rodriguez. 1994 > 1. Benazzi ; 2.Cécillon ; 3. Cigagna ; 4. Dispagne ; 5. Delpoux ; 6.Rodriguez ; 7. Juillet ; 8. Brouzet ; 9. Champ ; 10. Escoffier, Alibert, Léonard. 1993 > 1. Benazzi ; 2. Cécillon ; 3. Dispagne ; 4. Carminati ; 5.Rodriguez ; 6. Hallinger ; 7.Champ ; 8. Alibert; 9. Deslandes ; 10. Mandic, Delpoux et Géraci. 1992 > 1. Cécillon ; 2. Melville ; 3. Van Haerden ; 4. Benazzi ; 5. Rodriguez ; 6. Mandic ; 7.Deslandes ; 8. Dispagne ; 9. Cigagna ; 10.Dumitras, Gouloumet, Léonard, Ravier et Kacala. 1991 > 1. Benazzi et Cécillon ; 3. J.-J. Alibert ; 4. Van Haerden ; 5 . A l a r ç o n ; 6 . C h a m p ; 7 . C i g a g n a; 8. Mandic ; 9. Dispagne ; 10. Deslandes et Rodriguez. 1990 > 1. Melville ; 2. Devergie ; 3. Rodriguez ; 4. Benazzi ; 5. Cécillon ; 6. Deslandes ; 7. Cigagna ; 8. Juillet ; 9. Géraci ; 10. Dispagne, Swiadek et Sablayrolles. 1989 > 1. Rodriguez ; 2. Cigagna ; 3. Melville ; 4. Cécillon ; 5. Carminati ; 6. Erbani ; 7. Sablayrolles ; 8. Géraci ; 9. F. Médard ; 10. Raavier, Constantin, Guinle et Blond. 1 9 8 8 > 1 . R o d r i g u e z ; 2 . C é c i l l o n; 3. Arthapignet ; 4. Cigagna ; 5. Deslandes ; 6. Roumat ; 7. Blond ; 8. Melville ; 9. Peytrin ; 10. Capot, Guinle et Sablayrolles. 1 9 8 7 > 1 . R o d r i g u e z ; 2 . M e l v i l l e; 3. Carminati ; 4. Cécillon ; 5. Joinel ; 6. Roumat ; 7. Cigagna ; 8. Chaffardon ; 9 . B é r a u d ; 1 0 . A t c h e r, B o u r b o n , D u c o u r n e a u ; Guinle. 1986 > 1.Erbani ; 2. Carminati ; 3. Joinel ; 4. Cécillon ; 5. E. Pepelnjak ; 6. Melville ; 7. Guinle ; 8. Cigagna ; 9. Roux ; 10. Ducournau, Sablayrolles, Clémente. 1985 > 1 . Erbani ; 2. Orso et Joinel; 4. Cécillon ; 5. Cigagna ; 6. F. Pepelnjak ; 7. Guinle ; 8. Clémente ; 9. Coulais ; 10. Bagnaud, Béraud, Lassalle. 1984 > 1. Erbani ; 2. Joinel ; 3. Orso ; 4. Janik ; 5. Bagnaud ; 6. J. Pepelnjak ; 7 . C h a m p ; 8 . A t c h e r; 9. Carpentier ; 10. Clémente, Picard, Labat, G u i n l e . 1 9 8 3 > 1 . J o i n e l; 2. Erbani ; 3. Atcher ; 4. Carpentier ; 5. Bagnaud ; 6. Malquier ; 7. Champ ; LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr 1 Louis PICAMOLES TOULOUSE Né le 5 février 1986 1,92 m ; 105 kg International français 38 sélections 2 Revue de l’élite Numéros 8 9 Chris MASOE TOULON Né le 1er mai 1979 1,83 m ; 106 kg International néo-zélandais 20 sélections 3 Antonie CLAASSEN CASTRES Né le 20 octobre 1984 1,91 m ; 106 kg International français 4 sélections 4 5 6 7 8 9 10 Alex TULOU Montepllier Damien CHOULY Clermont Sergio PARISSE Stade français Mathew CLARKIN Bordeaux-Bègles Sakiusa MATADIGO Racing-Metro Luke NARRAWAY Perpignan LAKAFIA (Biarritz),RICAUD (Mont-de-Marsan) Premier l’an passé de ce classement, le Toulonnais Chris Masoe laisse son fauteuil à son dauphin de l’an passé. Suivent le champion de France et néo-international français Antonie Claassen, le surpuissant Alex Tulou et le Clermontois Damien Chouly. Photos Midi Olympique et Icon Sport Du 2 au 10 VOILÀ UN POSTE OÙ LES GROSSES ÉCURIES N’HÉSITENT PAS À DÉBAUCHER DES STARS. ON RETROUVE DONC DANS NOTRE CLASSEMENT QUELQUES GRANDS NOMS DE NOTRE CHAMPIONNAT COMME PARISSE, MASOE OU ENCORE LES FRANÇAIS HARINORDOQUY ET CHOULY. 2 > CHRIS MASOE ▼ (-1) Si Mayol a mis quelques semaines avant de percevoir ses prestations de classe, Bernard Laporte avait, lui, perçu dès le premier entraînement qu’il avait tiré le gros lot en attirant Masoe. Pourtant, les candidats ne manquaient pas : Van Niekerk, Fernandez Lobbe, puis Rossouw, tous habitués au plus haut niveau international. Pourtant, il s’est imposé. À chacune de ses sorties, toujours aussi puissant, il a abattu un travail considérable, sans que l’âge ne semble avoir de prise sur lui. 3 > ANTONIE CLAASSEN ✖ Le Castrais a tout connu cette saison. La consécration internationale et un titre de champion de France. Au bout : une place sur le podium de notre revue de l’élite. Joueur complet, précis et intelligent, il n’obtient « que » la troisième place parce qu’il est finalement moins spectaculaire dans le jeu que les deux premiers. Il paye aussi sa polyvalence. Il n’est pas perforant comme le Toulousain Picamoles et n’a pas l’abattage au ras des regroupements de Masoe. Reste que dans une équipe, le Sud-Africain est très précieux. Surtout, il arrive à maintenir un niveau de performance égal, et élevé, tout au long de la saison. 4 > ALEX TULOU ▼ (-1) Quelle force de la nature. Torse nu, il est le plus joueur le plus imposant de ce classement. Certes, il a manqué son match en barrage, face au Castres olympique, mais pour le reste, Alex Tulou est devenu l’une des pièces maîtresses du MHR au même titre qu’un Ouedraogo ou un Trinh-Duc. Détonnant lorsqu’il porte le ballon autour des rucks, il possède aussi une grande capacité de déplacement. Un joueur décisif. 8. Derghali ; 9. Béraud ; 10. Labat, Mandin, Clémente, W. Pepeljnak, Rous, Cazaute. 1982 > 1. Joinel ; 2. Erbani ; 3. Champ ; 4 . C a r p e n t i e r ; 5 . P a u l ; 6 . To n o n; 7. Vinsonneau ; 8. Rongiéras ; 9. Buissières ; 10. Clémente, Malquier, Pepelnjak, Renaud, Rous et Ruiz. 1981 > 1. Joinel ; 2. Erbani ; 3. Rongiéras ; 4. Carpentier ; 5. Buonomo ; 6. Derghali et F. Pepelnjak ; 8. Paul ; 9. Clémente ; 10. Tonon, Viel, Péron, Vinsonneau, Geneste, Duffranc. 1980 > 1. Clémente ; 2. Buonomo ; 3. Cristinaa ; 4. Carpentier ; 5. Bagnaud ; 6. Geneste ; 7. Dufranc ; 8. Viel ; 9. Rongiéras ; 10. Cazenave, Douat, Juan, Paul, Phalippot et Tardit. 1979 > 1. Malquier ; 2. Clémente ; 3. Bagnaud et Terrain ; 5. Cristina ; 6. Nieucel ; 7. Cazenave, Douat et Etchevery ; 10. Bard, Bonarme, Paul 5 > DAMIEN CHOULY ● Le Clermontois est une force tranquille. Il ne fait pas beaucoup de bruit, sans doute sousestimé, mais il est imposant. Polyvalent, Damien Chouly se bonifie avec les années. Il progresse de saison en saison. Quand on sait que la base - formé à Limoges - était excellente, son futur s’annonce radieux. Il n’a pas raté son retour en Bleu, quand il a remplacé Ouedraogo, blessé. Excellent en touche, très adroit balle en main, il a su se faire violence pour défier davantage ses adversaires. Pas forcément imposant physiquement, il est diablement efficace, sentant très bien le jeu pour posséder tous les attributs du très grand numéro 8. 6 > SERGIO PARISSE ● Quelle élégance ressentie à chacune de ses sorties. Potentiellement, c’est peut-être le meilleur numéro 8 du Top 14, voire d’Europe. Et seul le All Black Kieran Read semble pouvoir lui disputer la place de meilleur troisième ligne centre au monde. L’Italo-Argentin sait tout faire sur un terrain. C’est aussi un leader, un homme charismatique. Mais balloté entre son club, le Stade français et la sélection italienne, il paie parfois les cadences infernales. Surtout, sur certains matchs, comme en finale du Challenge européen face au Leinster à Dublin, il a tendance à trop vouloir en faire sur un terrain. C’est la rançon du succès… ou de sa classe naturelle. 7 > MATTHEW CLARKIN ● Le Girondin, néo-zélandais de nationalité, est une sorte d’Albert Cigagna, le grand n° 8 du Stade toulousain des années 80-90, des temps modernes. Il ne possède pas des mensurations, ni des capacités physiques hors normes, mais et Tivenier. 1978 > 1. Bastiat ; 2. MacDonald ; 3. Clémente et Terrain ; 5. Estève ; 6. Joinel ; 7. Cristina ; 8. Bard et Braem ; 10. Cazenave, Galan, Genevois, Nieucel. 1977 > 1. Bastiat ; 2. Estève ; 3. Terrain ; 4. Clémente et Cristina ; 6. Decrae ; 7. Hache ; 8. Nieucel ; 9. Meunier ; 10. Bacca, Genevois, Roussel et Viel. 1976 > 1. Bastiat ; 2. C. Spanghero ; 3. Estève ; 4. C. Carrère ; 5. Cristina ; 6. Terrain ; 7. Hache ; 8. B. Nieucel ; 9. Couédou ; 10. Bacca, Dusang, Genevois, Magnac, Roques et Viel. 1975 > 1. Estève et W. Spanghero ; 3. Hache ; 4. Joinel ; 5. Dusang ; 6. C. Carrère ; 7. Paul ; 8. Bacca ; 9. Meunier ; 10. De Cleene, Cristina. 1974 > 1. Hache et W. Spanghero ; 3. Paul ; 4. Billière, Carrère, Dauga et Fite ; 8. Rousset ; 9. Bacca ; 10. Y. Buonomo, Dusang, Massac, Meunier et Terrain. c’est d’abord et avant tout un superbe joueur de rugby. Il est celui qui trie les ballons au service du collectif et de l’UBB. D’ailleurs, il s’est rapidement imposé comme le capitaine, le guide et le patron des Girondins. Que ce soit avec ou sans ballon, il prend très souvent la bonne décision. S’il ne fait pas lever les foules, il sait trouver le chemin qui fait gagner sa formation. Un rôle décisif, qu’il déjà à Montauban et qu’il a conservé à Bordeaux-Bègles. 8 > SAKIUSA MATADIGO ✖ Le Fidjien est une sorte d’homme à tout faire. Il perfore les défenses, plaque à tour de bras et se montre également très habile ballon en main. En parfait Polynésien, il est capable de vous démarquer un partenaire par une passe sautée de vingt mètres. Pour sa deuxième année au Racing-Metro, il a poussé la concurrence sur les extérieurs, ou sur le banc. Débarqué en Top 14 il y a quatre saisons avec petit contrat à Montpellier pour faire oublier Louis Picamoles, il est devenu l’un des meilleurs spécialistes du poste de notre championnat. À tel point que dorénavant il est pisté par toutes les grosses écuries du Top 14 mais le nouveau duo de techniciens des Ciel et Blanc, Travers-Labit, a rapidement sécurisé son avenir en le prolongeant. Les entraîneurs comptent bien en faire l’un des hommes de base de leur paquet d’avant. 9 > LUKE NARRAWAY ✖ Encore une preuve, s’il en était besoin, du talent de recruteur de Marc Delpoux. L’Anglais Luke Narraway a débarqué à Perpignan en provenance de Gloucester dans un relatif anonymat. Une saison plus tard, le voici titulaire indiscutable au sein du paquet d’avants de 1973 > 1.W.Spanghero ; 2. Carrère ; 3. Bilière, Dauga et Fite ; 6. Faillon ; 7. Hache ; 8. Paul ; 9. Massac ; 10. Buonomo, Cristina, Dusang et Genevois. 1972 > 1. W. Spanghero ; 2. Dauga et Carrère ; 4. Fite, Billière, Y. Buonomo ; 8. Faillon et Pons ; 9. Tisseyre ; 10. Bourgade, Greffe et Rinaldi. 1971 > 1. Dauga ; 2. W. Spanghero ; 3. Faillon ; 4. Fite, Hache, Pons, Zani ; 8. Billière et Rinaldi. 1970 > 1. Dauga ; 2. Billière ; 3. W. Spanghero ; 4. Faillon et Combeuil ; 6. Verdier ; 7. Rinaldi ; 8. Nieucel ; 9. Bourgade ; 10. Herrero, Crauste, Crancée, Demian, Fite, J. Fort. 1969 > 1. W. Spanghero ; 2. Billière ; 3. Zani ; 4. Crauste ; 5. Greffe ; 6. A. Herrero ; 7. Fite, Pons et Bourgade ; 10. Coïc et Crancée. 1968 > 1. W. Spanghero ; 2. Zani ; 3. Crauste et Greffe ; 5. A. Herrero ; 6. Dutin ; 7. Billière ; l’Usap, et déjà reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes du poste. 10 > RAPHAËL LAKAFIA, ALEXANDRE RICAUD ✖ Voilà l’une des déceptions de ce classement annuel. Compte tenu de son potentiel, voir Raphaël Lakafia figurer aussi bas dans notre Revue de l’élite est une vraie déconvenue. D’ailleurs, pour le moment, il n’apparaît plus au niveau international : les sélectionneurs lui ont préféré deux « étrangers » Le Roux et Claassen. Toutefois, il ne faut pas l’enterrer trop vite. Car il est encore jeune (24 ans) et il possède les atouts pour s’imposer comme un grand. À ses côtés dans ce classement, figure Alexandre Ricaud. Le Montois aurait mérité mieux. Dans une équipe qui est restée installée à la 14e place, et qui, chaque week-end ou presque, ressortait du terrain battue, le troisième ligne centre avait le droit à chaque fois aux citations. Preuve de ses qualités. HORS COMPÉTITION > IMANOL HARINORDOQUY ▼ Gêné toute l’année par les blessures, Imanol Harinordoquy n’apparait pas dans notre Revue, c’est une première fois depuis des lustres. Mais le Basque n’a ni envie de renoncer, ni perdu son ambition, que ce soit pour le Biarritz olympique ou, personnellement, car il n’a pas tiré un trait définitif sur le maillot bleu. Attention à lui : le Mondial 2015 se rapproche, et il en a fait l’un de ses objectifs. En forme, il demeure un formidable compétiteur. P.-L. G. ■ Lexique > ● Stable. ▼ En baisse. ▲ En hausse. ✖ Nouvelle entrée. 8. Bourgade ; 9. Pons ; 10. Combreuil, Crancée, Laplace. 1967 > 1. W. Spanghero ; 2. A. Herrero, Viard, Crauste ; 5. Zani ; 6. Crancée ; 7. Salas ; 8. Greffe ; 9. Bourgade ; 10. Fite, J. Combreuil, Laplace. 1966 > 1. Dauga et A. Herrero ; 3. Zani et Crauste ; 5. Roméro ; 6. Fabre, Crancée et Salas ; 9. Viard ; 10. Laplace et Ramada. 1965 > 1.A. Herrero et Zani ; 3. Fabre et Roméro ; 5. Crancée ; 6. Cassagne ; 7. Fite ; 8. Salas ; 9. Greffe ; 10. Olivier, Michou, G. Gachassin. 1964 > 1. A. Herrero ; 2. Fabre ; 3. Crancée ; 4. Zani ; 5. Roméro ; 6. Salas ; 7. Fite ; 8. Cassagne ; 9. G. Gachassin ; 10. Contis. 1963 > 1. Zani ; 2. Fabre ; 3. Roméro ; 4. A. Herrero ; 5. Crancée ; 6. Contis ; 7. Adole ; 8. Greffe ; 9. Martinez ; 10. Lefèvre. 1962 > 1. Roméro ; 2. Crancée ; 3. Contis ; 4. Zani ; 5. Navarre ; 6. A. Herrero ; 7. Arnal ; 8. Adole ; 9. Cantet ; 10. Echavé. 1961 > 1. Celaya ; 2. Lefèvre ; 3. Arnal ; 4. Crancée ; 5. Echavé ; 6. Contis ; 7. Cantet ; 8. Pujol ; 9. Ayphassoro ; 10. Cassagne. 1960 > 1. Celaya ; 2. Crancée ; 3. Herrero ; 4. Cantet ; 5. Contis ; 6. Pujol ; 7. Palot ; 8. Echavé ; 9. Baulon ; 10. Conquet. 1959 > 1. Barthe ; 2. Frémeaux ; 3. Echavé ; 4. Meyer ; 5. Laziès ; 6. De Gregorio ; 7. Cantet ; 8. Mur ; 9. Palot ; 10. Echavé. 1958 > 1. Barthe ; 2. Frémeaux ; 3. Echavé ; 4. Boulon ; 5. Combeau ; 6. Mayer ; 7. De Gregorio ; 8. Sauvoirin ; 9. Laziès ; 10. Chavarria. 1957 > 1. Barthe ; 2. Celaya ; 3. Baulon ; 4. Crauste ; 5. Meyer ; 6. Ithurritz ; 7. Combeau ; 8. Echavé ; 9. Crauste ; 10. Mogore. 1956 > 1. Célaya ; 2. Barthe ; 3. Baulon ; 4. Mur ; 5. Laziès ; 6. Ithurritz ; 7. Combeau ; 8. Echavé ; 9. Crauste ; 10. Mogore. 1955 > 1. Celaya ; 2. Baulon ; 3. Ithurritz ; 4. Laziès ; 5. Mantérola ; Les sélectionnés de l’année France Picamoles (Aus, Arg, Sam, Ita, PdG, Ang, Irl, Éco, NZ, NZ 2) ; Chouly (Aus, Arg, Sam, Ita) ; Nyanga (NZ 2) ; Classen (NZ 3) ; Le Roux (NZ 3). Moins de 20 ans Tauleigne (Ita, PdG, Ang, ÉU, Afs, Arg) ; Lespinasse (Ita) ; Cerequeira (PdG) ; Babillot (Irl, Éco, Ang 2, Irl 2) ; Onambele (Éco) ; Placine (Irl 2). Moins de 19 ans Molcard (Irl, Ang) ; Corbex (Ang). Moins de 18 ans Devergie (PdG, Ita, Irl, Ang) ; Cassang (Irl). Moins de 18 ans B Hoarau (Irl). Moins de 17 ans Tanguy (Ita), Grabcling (Ita) ; Cancoriet (Ang). Moins de 16 ans Tolofua (Éco) ; Garret (PB). Universitaires Pleindoux (Por, Ang). Amateurs : Capdellayre (Ang) ; Souquet (Éco). Féminines N’Diaye (Ang, ÉU, Ita, PdG, Ang 2, Irl, Éco, ÉU 4, ÉU 5) ; André (ÉU 2, Ita, Ang 2) ; Grand (PdG) ; Pin (ÉU 3). Moins de 20 ans féminines Garnier (Ang). 6. Cassagne ; 7. Comu ; 8. Bernatas ; 9. Mogore ; 10. Lacrampe. 1954 > 1. Celaya ; 2. Baulon ; 3. Mantérola ; 4. Laziès ; 5. Mogore ; 6. Lacrampe ; 7. Cassagne ; 8. Régis ; 9. Ithurritz ; 10. Goutenègre. 1953 > 1. Mantérola ; 2. Lacrampe ; 3. Celaya ; 4. Cassagne ; 5. Noé ; 6. Arrizabalaga ; 7. Thomas ; 8. Larrezet ; 9. J. Régis ; 10. Treyture. 1952 > 1. Lacrampe ; 2. Mantérola ; 3. Basquet ; 4. Bordes ; 5. Celaya ; 6. Régis ; 7. Berrocq ; 8. Bachoué ; 9. Dupont ; 10. Vabre. 1951 > 1. Régis ; 2. Mantérola ; 3. Basquet ; 4. Tarascon ; 5. Boirie ; 6. Dupont ; 7. Larrezet ; 8. Pardas ; 9. Barrau ; 10. Vabre, Treyture. 1950 > 1. Basquet ; 2. Régis ; 3. Mantérola ; 4. Lavergne ; 5. Boirie ; 6. Dupont ; 7. Larrezet ; 8. Arrizabalaga ; 9. Pardas ; 10. Treyture. 10 Revue de l’élite Les flankers LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr SI LES CLERMONTOIS ONT RATÉ LEUR SAISON, BATTUS EN FINALE DE H CUP ET DEMIE DE TOP 14, LE JEUNE INTERNATIONAL RETRAITÉ A ACCOMPLI, LUI, UNE SAISON IRRÉPROCHABLE. LE « V » DE BONNAIRE Par Bruno FABIOUX [email protected] N ’allez pas croire, bonnes gens, que Julien Bonnaire en a fini du rugby de France. Officiellement retiré des affaires internationales le dimanche 17 mars 2012, à l’issue d’une défaite à Cardiff face aux Gallois (9-16), le flanker de ClermontAuvergne s’il a, a priori, raccroché les crampons internationaux ce soir-là aux patères du Millennium Stadium, s’est bien abstenu d’y associer sa rate. Du coup, c’est un jeune homme de bientôt 35 ans qui continue de batifoler sur les pelouses du Top 14 et d’aligner les performances, match après match, précis et irréprochable comme un coucou suisse. Mais à l’inverse du « Froum-Froum » qui vient d’avaler les kilomètres du dernier Tour de France avec un chrono digne d’une séance d’essais de Sebastian Vettel en jurant n’avoir toujours consommé que de la limonade sans sucres ajoutés, Julien Bonnaire carbure à l’air pur des volcans du Puy-de-Dôme. « Mench chana in corpore chano », comme on dit en Pays arverne. Parce que s’il est une constante chez le natif de BourgoinJallieu, chef-lieu de canton de l’Isère, c’est de n’être bien qu’au pied de la montagne, haute ou moyenne. Pour l’immuabilité rassurante, comme une bonne fée qui veille. 75 SÉLECTIONS Julien Bonnaire a fait les beaux jours du CSBJ de 2001 à 2007 et continue à faire ceux de Clermont-Auvergne depuis lors. Et s’il en est un que l’inconstance des « Jaunards » en matière de résultats chagrine, c’est sûrement lui, dont le perfectionnisme et la régularité frisent souvent l’agacement. Les 75 sélections qu’il a enchaînées sans interruption entre le 21 mars 2004 et le 17 mars 2012, ses neuf participations consécutives et (presque) pleines au Tournoi des 6 Nations, en disent plus que de trop longs discours. Ses statistiques domestiques sont à l’avenant. Hormis la saison 2011-2012, tronquée pour cause de Coupe du monde néo-zélandaise, puis de Tournoi des 6 Nations, et un total de seulement six titularisations en Top 14, Julien Bonnaire oscille entre dix-sept et vingt-trois matchs par an. Auxquels il convient d’ajouter les matchs de H Cup. Soit un carton plein de neuf titularisations cette saison. STATS DE PLAQUAGES Cette longévité a été récompensée par un Bouclier de Brennus (2010), deux grands chelems (2004 et 2010), une finale de Coupe du monde (2011) et une de H Cup (2013). La saison qui vient de s’éteindre eut pu être celle de tous les bonheurs, elle a été, finale de H Cup perdue et échec en demi-finale de Top 14, celle de tous les chagrins. Julien Bonnaire, on vous le jure, bonnes gens, n’y a été pour rien. Ce longiligne, paradoxalement aussi à l’aise dans le jeu aérien qu’à cisailler au ras du gazon, a des stats de plaquages que n’aurait pas reniées Serge Betsen. Son abattage n’a pourtant pas suffi au soir des 18 et 25 mai derniers, ces samedis de triste mémoire pour toute l’Auvergne, quand Toulonnais et Castrais ont renvoyé Clermont à ses chères études. La première place de Julien Le classement de la revue Bonnaire dans notre Revue de l’élite ne de l’élite est le résultat du surprendra pourtant personne. ■ cumul des votes des jour- nalistes de la rédaction. L’interview RICHARD CASTEL - ANCIEN FLANKER DE TOULOUSE, DE BÉZIERS ET DE L’ÉQUIPE DE FRANCE DIX ANS APRÈS L’ARRÊT DE SA CARRIÈRE, IL NE CACHE PAS SA STUPÉFACTION FACE À L’ÉVOLUTION PHYSIQUE DES TROISIÈME LIGNE. ET NE SAIT PAS S’IL AURAIT ÉTÉ CAPABLE D’ENCAISSER LES CHARGES DE TRAVAIL DU RUGBY PRO ACTUEL. « Une assurance tous risques » Propos recueillis par Bruno FABIOUX [email protected] Que pensez-vous de notre classement ? Je le trouve un peu dur avec Yannick Nyanga et Fulgence Ouedraogo. Qui sont l’un et l’autre deux joueurs qui apportent beaucoup au collectif, dans le jeu, à la touche, en club comme en équipe de France. Julien Bonnaire, c’est un peu l’assurance tous risques, un très bon joueur, adroit balle en main et qui n’hésite pas à aller au contact. Thierry Dusautoir paie une saison compliquée pour lui, il a beaucoup donné. Comment jugez-vous l’évolution du poste ? Le plus flagrant, c’est la dimension physique. À l’époque où j’ai eu la chance d’être international (14 sélections entre 1996 et 1999, N.D.L.R.), je jouais beaucoup sur mon physique. Je n’étais pas un joueur technique. Aujourd’hui, mon gabarit et ma façon de jouer font partie du minimum syndical. À l’époque de mes premières sélections, je faisais de la préparation physique individuelle, ce qui est quelque chose d’obligatoire et normal aujourd’hui. Et par rapport au jeu au poste ? Je suis marqué par la résistance, la capacité des joueurs à rester debout, notamment au niveau de la zone plaqueur-plaqué, pour gratter ou conserver le ballon. Il faut une grande force pour résister aux impacts. Le grand changement, plus global, concerne les stratégies. Auparavant, même si la vidéo existait, tu pouvais mettre une stratégie en place, elle était rarement contrée avant la saison suivante. Aujourd’hui, il faut s’adpater en permanence, mois après mois, match après match. Comme lors de la demi-finale Toulon - Toulouse cette année, quand Fred Michalak a tapé cette passe au pied victorieuse dès le coup d’envoi. Cela avait déjà eu lieu par le passé, non ? Effectivement, en 1989, lors de la finale remportée par Toulouse sur Toulon, Pierre Villepreux avait remarqué que les Toulonnais ne se replaçaient pas sur les pénalités adverses. Ce qui avait amené le fameux essai de Denis Charvet. Mais cette stratégie du moment est devenue une constante. Les stratèges des différents clubs agissent comme de vrais chefs d’équipe. Aimeriez-vous jouer le rugby d’aujourd’hui ? La question que je me pose, c’est : « Est-ce que j’en serais capable ? » Oui par rapport au défi physique. En revanche, est-ce que j’aurais pu supporter les charges de travail pour atteindre la dimension physique nécessaire ? Quand j’ai arrêté, en 2003, la répétition des entraînements causait déjà de la lassitude. Être joueur de haut niveau, c’est être dans l’envie d’aller plus loin en permanence. Il faut donc hiérarchiser les tâches pour mettre régulièrement en place des choses nouvelles afin que le joueur puisse être en permanence dans la découverte, tenu en éveil. C’était plus facile de varier de mon temps avec trois entraînements par semaine. Le jour où tu viens au vestiaire parce que tu dois y venir, tu commences à y laisser ton âme. La connaissance de la règle est-elle plus importante ? Oui, car la moindre faute coûte cher. Les stratégies sont mises en place par rapport à la règle, pas pour la contourner, mais pour jouer avec sans être pénalisé. Après tout reste une question d’interprétation. Que faire pour que mon geste soit bien interprété par l’arbitre ? Quel est selon vous le meilleur troisième ligne aile au monde actuellement ? Je n’ai pas assez de recul. Mais je place Louis Picamoles devant tout le monde en « 8 ». Il a franchi un palier technique et physique et reste humble. Il résiste aux plaquages, monopolise les défenseurs et fait jouer ; il maîtrise beaucoup de choses, il est monstrueux au bon sens du terme. ■ Photo M. O. - B. G. Historique 2012 > 1. Armitage ; 2. Dusautoir ; 3. Bonnaire ; 4. Gorgodze ; 5. Vosloo ; 6. Lapandry ; 7. Bias ; 8. Nyanga ; 9. Ouedraogo ; 10. Diarra. 2011> 1. Smith; 2. Dusautoir; 3. Ouedraogo; 4. Gorgodze; 5. Harinordoquy; 6. Bonnaire; 7. Vosloo; 8. Leo’o; 9. Lund; 10. Monribot, Diarra, Guiry, Van Niekerk. 2010 > 1. Dusautoir ; 2. Bonnaire ; 3. Van Niekerk ; 4. Ouegraogo ; 5. Lapandry ; 6. Bouilhou ; 7. Leo’o ; 8. Perez ; 9. Diarra ; 10. Nicolas, M. Lund, Lauret, El Abd. 2009 > 1. Dusautoir; 2. Ouedraogo; 3. Harinordoquy; 4. Perez; 5. Bonnaire; 6. Martin; 7. Masoe; 8. Bouilhou; 9.Vosloo; 10.Rabadan, Audebert, Diarra, Lièvremont, Frier. 2008 > 1.Vosloo; 2. Dusautoir; 3. Bonnaire; 4. Ouedraogo; 5. Bouilhou; 6. Mat. Lièvremont; 7. Audebert; 8. Martin; 9. Harinordoquy; 10. Forgues, Vaki, Caballero, Diarra, Maréchal. 2007 > 1. Betsen; 2. Vosloo; 3. Broomhall; 4.Dusautoir; 5. Martin; 6. Bonnaire; 7. Harinordoquy; 8. Mat. Lièvremont; 9. Bouilhou, Audebert; 10. Ouedraogo, Nyanga. 2006> 1. Nyanga; 2. Harinordoquy; 3. Dusautoir; 4. Martin; 5. Bouilhou; 6. Frier; 7. Goutta; 8. Betsen; 9. Broomhall; 10. Bisaro, Dridi, Mathieu, Rabadan, Tabacco. 2005 > 1. Bonnaire; 2. Betsen; 3. Nyanga; 4. Bouilhou; 5. Martin; 6. F. Maka; 7. Rabadan; 8. Harinordoquy; 9. Capo Ortega; 10. M.Durand, Vallée, Goutta, Le Corvec, Raynaud, Baluc-Rittener. 2004 > 1. Betsen; 2. F. Maka; 3. Tonita; 4. Goutta; 5. Magne; 6. Tabacco; 7. Nyanga; 8. Bouilhou; 9. Froment; 10. Dusautoir, Chabal, Bias, Moni, Vallée. 2003 > 1. Goutta; 2. Brennan; 3. Frier; 4. Chabal; 5. Rabadan; 6. Betsen; 7. Bouilhou; 8. Marc Lièvremont; 9. Tonita; 10. Magne, Le Corvec, Dusautoir. 2002 > 1. Betsen; 2. Marc Lièvremont; 3. Goutta; 4. Froment; 5. Magne; 6. Labit; 7. Gratchev; 8. Gardiner; 9. De Giusti; 10. Milhères, Chabal, Audebert, Bouilhou. 2001> 1. Magne; 2. Moni; 3. Betsen; 4. Milhères; 5. Bouilhou; 6. Audebert; 7. Chabal; 8. Costes; 9. Pool-Jones; 10. Labit, Goutta, Boukanoucha, Raynaud, Mallier, Castel. 2000 > 1. Magne; 2. Labit; 3. Milhères; 4. Lassissi; 5. Mallier; 6. Betsen; 7. Tabacco; 8. Pool-Jones; 9. De Giusti; 10. Chazalet, Agueb, Joulin, Audebert. 1999 > 1. Magne; 2. Costes; 3. Labit; 4. PoolJones; 5. De Giusti; 6. Taofifenua; 7. Castel; 8. Chazalet; 9. Benetton; 10. Lhermet, Mallier, Tabacco, Betsen. 1998> 1. Marc Lièvremont; 2.Magne; 3. Benetton; 4. Labit; 5. De Giusti; 6. Van der Linden; 7. PoolJones; 8. Tabacco; 9. Derœux; 10. Majoral, Giovanelli, Raynaud. 1997> 1.Magne; 2. Castel; 3. Kacala; 4. Lacroix; 5. Chazalet; 6. Malafosse; 7. Van der Linden; 8. Marc Lièvremont; 9. Betsen; 10. Bacqué. 1996 > 1. Lacroix; 2. Castel; 3. Marc Lièvremont; 4. Van der Linden; 5. Manent; 6. Moni; 7. Keith; 8. Ebel; 9. Bérek; 10. Labit, Malafosse, Carminati. 1995 > 1. Benetton; 2. Cabannes; 3. Diaz; 4. Malafosse; 5. Sonnes; 6. Moni; 7. Lacroix; 8. Costes; 9. Pages; 10. Aqua et Loppy. 1994> 1. Benetton; 2. Lhermet; 3. Loppy; 4. Cabannes; 5. Blond; 6. Lièvremont; 7. Magne et Moni; 9. Cester; 10. Labit, Kacala, Diaz, Hallinger, Costes, Louvet. 1993> 1. Benetton; 2. Loppy; 3. Kacala; 4. Cabannes; 5. Diaz; 6. Labat; 7.Labit; 8. Van der Linden; 9. Cabarrot; 10. Lhermet, Chaffardon, Pagès, Filali, Lacroix, Magne. 1992 > 1. Tordo; 2. Cabannes; 3. Benetton; 4. Loppy; 5. Blond; 6. Conchy; 7. Van der Linden; 8. Champ; 9. Cabarrot; 10. Chamayou, Courtiols, Diaz, Janeczek, Sonnes. 1991 > 1. Courtiols; 2. Blond; 3. Conchy; 4. Cabannes; 5. Benetton; 6. Chamayou; 7. Agueb; 8. Van der Linden; 9. Kacala; 10. Delpoux et Janeczek. 1990> 1. Benetton; 2. Brunat; 3. Janeczek; 4. Blond; 5. Champ; 6. Courtiols; 7. Maset; 8. Janik; 9. Verdy; 10. Bertrand, Agueb, Gabarrot et Conchy. 1989> 1. Janeczek, Lhermet; 3. Benetton; 4. Tordo; 5. Champ; 6. Janik; 7. Roumat; 8. Brunat; 9. Maset; 10. Bertrand, Gratton, Lecomte, Van Heerden. 1988> 1. Cabannes et Janeczek; 3. Champ et Carminati; 5. Erbani; 6. Chamayou et Visensang; 8. Janik; 9. Verdy; 10. Lhermet, Gratton, Bertrand. 1987> 1. Champ; 2. Erbani; 3. Janik; 4. Cabannes; 5. Lansaman; 6. Blond; 7. Leconte; 8. Dalla-Riva; 9. Chamayou; 10. Brunat, Gratton, Janeczek, Siguier, Verdy. 1986 > 1. Champ; 2. Janik; 3. Maset; 4. Rodriguez; 5. Lansaman; 6. Delpoux; 7. Gratton; 8. Cabannes; 9. Capelle; 10. Delbreil, Verdy, Siguié, Leconte, Sicre. 1985> 1. Champ; 2. Maset; 3. Gratton; 4. Rodriguez; 5. Janik; 6. Lansaman; 7. Verdy; 8. Tonon; 9. Lacans; 10. E. Buchet, DallaRiva, Delbreil, Doucet, Leconte, Traille, Visensang. 1984 > 1. Rives; 2. Lacans, Rodriguez; 4. Buchet; 5. Gratton, Delbreil; 7. Cordier; 8. Tonon; 9. Delpoux; 10. Leconte, Fauvet, Traille, Janeczek, Dalla-Riva, Porcel, Visensang, Cabannes. 1983> 1. E. Buchet; LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr 1 Julien BONNAIRE CLERMONT Né le 20 septembre 1978 1,92 m ; 100 kg International français 75 sélections 2 Revue de l’élite Les flankers 11 Juan Martin FERNANDEZ LOBBE TOULON Né le 26 avril 1981 1,93 m ; 102 kg International argentin 52 sélections 3 4 5 6 7 8 9 10 Thierry DUSAUTOIR TOULOUSE Né le 18 novembre 1981 1,87 m ; 101 kg International français 62 sélections Yannick NYANGA Toulouse Alexandre BIAS Montpellier Steffon ARMITAGE Toulon Fulgence OUEDRAOGO Montpellier Yannick CABALLERO Castres Antoine BATTUT Racing-Metro LAURET (Biarritz), LYONS (Paris), GUIRY (Perpignan) L’Argentin de Toulon, Juan Martin Fernandez Lobbe, le capitaine de l’équipe de France, Thierry Dusautoir, et son partenaire du Stade toulousain, également international, Yannick Nyanga, se sont finalement inclinés face aux performances répétées de l’irréprochable Julien Bonnaire. Alors que le Montpelliérain Alexandre Bias confirme les progrès déjà enregistrés la saison dernière. Photos Midi Olympique et Icon Sport Du 2 au 10 BEAUCOUP DE BEAU MONDE À SE BOUSCULER AU PORTILLON DERRIÈRE NOTRE LAURÉAT JULIEN BONNAIRE, AVEC LE PUMA JUAN MARTIN FERNANDEZ LOBBE, UN DES HÉROS TOULONNAIS DE LA SAISON, AVEC ENCORE LE CAPITAINE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE THIERRY DUSAUTOIR ET SON PARTENAIRE DE CLUB YANNICK NYANGA... 2 > JUAN MARTIN FERNANDEZ LOBBE ✖ L’international argentin, au sein d’une troisième ligne toulonnaise pléthorique, où une star en cache toujours une autre, n’a disputé « que » quatorze matchs cette saison en Top 14, dont douze en tant que titulaire. En H Cup, il a été titularisé cinq fois, quart, demie et finale comprises, sur sept matchs auxquels il a participé. Chacune des prestations de Juan Martin Fernandez Lobbe a été spectaculaire. Capable d’évoluer également au couloir comme sur le flanc, c’est un plaqueur infatigable en même temps qu’un participant actif au jeu de ligne. Il a notamment été un des grands artisans du retour des Toulonnais en finale de H Cup quand beaucoup voyaient les Clermontois s’imposer. C’est notamment lui qui avait été à l’origine de la récupération de balle amenant l’essai de Delon Armitage qui avait fait basculer la rencontre. 3 > THIERRY DUSAUTOIR ▼ (-1) Le capitaine de l’équipe de France paie certainement son recul d’une place dans notre classement à la saison inachevée du Stade toulousain, non qualifié pour les quarts de finale de H Cup et battu en demi-finale de Top 14 par Toulon. Ainsi qu’à la campagne en demi-teinte de l’équipe de France. Blessé avant les trois tests-matchs victorieux de l’automne face à l’Australie, l’Argentine et les Samoa, Thierry Dusautoir avait été rappelé par Philippe Saint-André pour le coup d’envoi du Tournoi, en Italie. Et avait repris, à l’issue de ce match, les galons de capitaine à Pascal Papé, en proie à des problèmes de dos. 4 > YANNICK NYANGA ▲ (+1) La concurrence évoquée à Toulon vaut également à Toulouse. Yannick Nyanga, lauréat de notre Revue en 2006, après qu’il eut naguère connu des blessures assez sérieuses pour compromettre ses saisons, vient d’effectuer trois saisons remarquées. En club comme en équipe de France après qu’il fut rappelé à l’automne, puis lors du Tournoi et de la tournée de juin, après cinq années sans. Ses qualités de puncheur sont toujours parmi ses meilleurs atouts. 2. Rodriguez; 3. Skrela; 4. Janeczek; 5. Delbreil; 6. Cordier; 7. Janik; 8. Fauvet; 9. Allègre; 10. Dalla-Riva, Porcel, Delpoux, Ph. Buchet. 1982> 1. Lacans; 2. Pétrissans; 3. E. Buchet; 4. Rodriguez; 5. Rives; 6. Janeczek; 7. Lansaman; 8. De Lavaissière; 9. G. Spanghero; 10. Allègre, Boffelli, Cazaute, Destandau, Geneste, Genis, Gratton, Skrela, Traille. 1981> 1. Rives; 2. Lacans; 3. Rodriguez, 4. E. Buchet; 5. Pétrissans; 6. Bouisset, Frutos, Leblanc, Rizon, Traille. 1980> 1. Joinel; 2. Rives; 3. Lacans, Skrela; 5. Fauvel, Pétrissans; 7. Allègre; 8. Traille; 9. E. Buchet; 10. Ayral, Cordier, Coulais, Genis, Gratton, Loustaudine, Nègre, G. Spanghero. 1979> 1. Rives, Joinel; 3. Skrela; 4. Ponçot; 5. Pétrissans; 6. Lacans; 7. Béguerie; 8. Costes; 9. Cordier; 10. Landais, Montlaur, 5 > ALEXANDRE BIAS ▲ (+2) Il n’aura échappé à personne que, depuis deux saisons, Alexandre Bias est un joueur épatant. Flanker infatigable, c’est avant tout un défenseur hors pair, très actif sur les rucks. Ses stats parlent d’elles-mêmes, avec seize titularisations sur vingtdeux matchs disputés cette saison en Top 14 et cinq sur sept en H Cup. Une utilisation qui prouve le rôle essentiel qu’il joue au sein du pack montpelliérain. 6 > STEFFON ARMITAGE ▼ (- 5) Tenant du titre la saison dernière, l’international anglais paie le prix de la concurrence et de l’excellente saison de son partenaire argentin de la deuxième place. Même si l’explosif flanker qu’est Steffon Armitage, « surutilisé » la saison dernière, n’a pas à rougir de ses performances, avec, comme l’an passé, un total de sept essais à son actif. 7 > FULGENCE OUEDRAOGO ▲ (+ 2) « Fufu » méritait largement de grimper de deux places au classement étant donné les « services rendus » à son équipe cette saison encore par le capitaine de Montpellier, dont il reste un des fers de lance. Même si Fulgence Ouedraogo n’a pas eu l’occasion de se montrer davantage sous le bleu de l’équipe de France après les trois tests automnaux, avec seulement deux titularisations dans le Tournoi et une autre lors du premier test néozélandais. 8 > YANNICK CABALLERO ✖ Le longiligne flanker castrais, dépositaire d’une sélection internationale, face à l’Australie en 2008, n’avait jusqu’alors été classé que dixième ex-aequo en 2008. Yannick Caballero méritait évidemment mieux. Pour mémoire, celui-ci a disputé la bagatelle de vingt-six matchs, dont vingt-trois comme titulaire, lors des trois dernières saisons. Mais le Bouclier de Brennus conquis cette saison par les Castrais, conquête à laquelle il a largement contribué, est certainement pour lui la plus belle des récompenses. E. Buchet, Genis. 1978> 1. Rives; 2. Skrela; 3. Saisset; 4. Coulais; 5. Genis, Pétrissans; 7. Pesteil; 8. Gasc, Ponçot; 10. Ayral, Béguerie, Lanta, Montlaur, Péron. 1977> 1. Rives, Skrela; 3. Saisset; 4. Ponçot, Genis; 6. Joinel; 7. Luciani, Kaczorowski, Ayral; 10. Péron, Pesteil, Pétrissans, Verdoulet, Loustaudine, Gasc, Béguerie. 1976> 1. Skrela, Rives; 2. Kaczorowski, Yachvili; 3. Gasc, Ayral; 4. Boffeli, Saisset; 5. Béguerie, Rousset, 6. Péron, Porcel; 7. Genis, Massac; 8. Joinel, Lassoujade; 9. Ponçot, A. Martinez; 10. Verdoulet, Pétrissans, Biémouret, G. Spanghero, Hauser, Bard. 1975> 1.Skrela; 2. Rives; 3. Boffelli, Saisset; 5. Péron, Yachvili; 7. Rousset; 8. Genis, Massac; 10. Ayral, Dupey, Hauser, Lassoujade, Verdoulet. 1974> 1. Boffelli; 2. Skrela; 3. Saisset; 4. Yachvili; 5. Loustaudine; 6. Kaczorowski, Lanvin; 8. Lassoujade; 9. Verdoulet; 10. Genis, Hauser, D.Herrero, Rives, Roques, Tisseyre. 1973> 1.Biémouret; 2. Saisset; 3. Skrela; 4. Yachvili; 5. Boffelli; 6. Rives; 7. Genis; 8. Dupey; 9. Péron; 10. Lassoujade, Loustaudine, Raymond, Tisseyre, Viard. 1972> 1. Saisset; 2. Skrela; 3. Biémouret; 4. Viard; 5. Boffelli, Dupey; 7. Raymond, Hauser, Péron; 10. Chenevay, Alberto, Dunet. 1971> 1. Biémouret; 2. Carrère, Skrela; 4. Ciobanel, Viard; 6. Quilis, Yachvili; 8. Boffelli, Dubois; 10. Herrero, Olivier, Violle. 1970> 1. Carrère; 2. Biémouret, Viard; 4. Skrela; 5. Darbos, Quillis; 7. Sitjar; 8. G. Alberto; 9. D. Herrero; 10. Digonne, Lewin. 1969 > 1. Sitjar; 2. Biémouret, Yachvili; 4. Viard; 5. Salut; 6. Carrère, C. Spanghero; 8. Hauser; 9. Darbos; 10. Duvignac, Dutin, 9 > ANTOINE BATTUT ✖ Si le Racing-Metro a réalisé une saison en demi-teinte avec une défaite en quart de finale du Top 14 face au Stade toulousain, Antoine Battut a beaucou progressé depuis trois saisons qu’il a rejoint le club de la capitale. Joueur de champ, adroit dans les airs, il est justement récompensé par cette première apparition dans notre classement. 10 > WENCESLAS LAURET, DAVID LYONS, BERTRAND GUIRY ✖ S’il comptabilise trois sélections en équipe de France, Wenceslas Lauret compte toujours, à 24 ans, parmi les espoirs du poste. Joueur très actif, ses performances demandent encore un peu plus de régularité pour qu’il puisse (re) goûter au haut niveau. Son passage de Biarritz au Racing-Metro, la saison prochaine, pourrait être l’occasion pour lui de se relancer. L’international australien David Lyons, qui a autant joué au couloir que sur le flanc de la mêlée, a été un atout précieux pour les Parisiens, notamment lors des périodes de doute qu ont jalonné la saison du Stade français. Si Perpignan a connu des périodes creuses cette saison, Bertrand Guiry figure parmi les joueurs les plus en vue du club catalan, qui a néanmoins réussi à décrocher un billet pour la H Cup la saison prochaine. HORS-CONCOURS > MAMUKA GORGODZE ET DANIE ROSSOUW Le colosse géorgien de Montpelllier, Mamuka Gorgodze, s’il a encore beaucoup donné cette saison, a également fait les frais de sa polyvalence et également souvent évolué en deuxième ligne. Quant au Springbok Danie Rossouw, arrivé en mars à Toulon et qui a été un des héros de la fin de saison du RCT, en H Cup comme en Top 14, il n’a joué en tout que six matchs. Ces deux joueurs sont donc hors-concours. Lexique > ● Stable. ▼ En baisse. ▲ En hausse. ✖ Nouvelle entrée. Joffre, Olivier. 1968 > 1. Carrère; 2. Salut; 3. Sitjar; 4. Quilis, Viard; 6. Bontemps; 7. Rupert; 8. Darbos; 9. Olivier; 10. Chenevay, Cressens, Dupuy, Espieussas, Hauser, Thoreau. 1967> 1.Carrère; 2. Sitjar, Salut, Quilis; 5. Rupert, Lira; 7. Dupuy; 8. Lewin, Hauser; 10. Dunet, Tisseyre, Thoreau, Verdier, Porchier, Yachvili, Violle. 1966> 1. Rupert; 2. Lira; 3. Salut, Sitjar; 5. Carrère; 6. Dunet, Quilis; 8. Viotto; 9. Cussac, Dupuy, Violle, Burguet. 1965> 1. Crauste; 2. Rupert, Sitjar; 4. Lira; 5. Gensane, Moncla; 7. Thoreau; 8. Verdier, Porchier; 10. Quilis, Viotto, G. Alberto, Roux, Burguet. 1964> 1. Crauste; 2. Lira; 3. Rupert; 4. Moncla; 5. Gensane; 6. Sitjar; 7. Navarre; 8. Porchier; 9. P. Darbos; 10. Verdier. 1963> 1. Crauste; 2. Moncla; 3. Lira; 4. Rupert; 5. Verdier; 6. Gensane; 7. Dunet; Les sélectionnés de l’année France Ouedraogo (Aus, Arg, Sam, Ita, PdG, NZ) ; Nyanga (Aus, Arg, Sam, Ang, Irl, Éco, NZ) ; Vahaamahina (Aus) ; Dusautoir (Ita, PdG, Ang, Irl, Éco, NZ, NZ 2, NZ 3) ; Chouly (PdG, NZ 3) ; Claasen (Ang, Irl, Éco) ; Le Roux (NZ 2). Moins de 20 ans Babillot (Ita, PdG, Ang, ÉU, Afs) ; Camara (Ita, PdG, Ang, Irl, Éco, Ang 2, Afs, Irl 2, Arg) ; Cross (Irl, Éco, Ang 2, ÉU, Irl 2, Arg) ; Lespinasse (Irl) ; Placine (Ang 2, ÉU, Afs). Moins de 19 ans Méron (Irl) ; Thomas (Irl) ; Cros (Ang), Lespinasse (Ang) ; Camara (Ang). Moins de 18 ans Ugena (PdG) ; Armary (PdG, Ita, Irl, Ang) ; Bachelier (Ita, Irl, Ang) ; Marie (Ita). Moins de 18 ans B Lehuger (Irl) ; Macalou (Irl). Moins de 17 ans Palu (Ita, Ang) ; Cancorier (Ita) ; Barjaud (Ita) ; Crabcling (Ang). Moins de 16 ans Ruaud (Éco) ; Roumat (Éco) ; Garet (PB) ; Baudouy (PB). Universitaires Chateau (Por) ; Quercy (Por, Ang) ; Malet (Por) ; Roulin (Ang) ; Nouailhaguet (Ang). Amateurs Geledan (Ang, Éco) ; Souquet (Ang) ; Bezert (Éco) ; Donnars (Éco). Féminines Diallo (Ang, EU, Ita, PdG, Ang 2, Irl, Éco, ÉU 3, ÉU 4, ÉU 5) ; André (Ang, ÉU, ÉU 2, PdG, Irl, Éco, ÉU 3, ÉU 4) ; Grand (Ang, ÉU, ÉU 2, Ita, Ang 2, Irl, Éco, ÉU 3, ÉU 4, ÉU 5) ; Canal (ÉU) ; Pin (É 5). Moins de 20 ans féminines Kerembellec (Ang) ; Guillée (Ang) ; Bilon (Ang). 8. Porchier; 9. Sitjar; 10. Salut. 1962> 1. Crauste; 2. Gensane; 3. Marracq; 4. Moncla; 5. Carrère; 6. Domec; 7. Rondi; 8. Darbos; 9. Marty; 10. Verdier. 1961> 1. Crauste; 2. Moncla; 3. Meyer; 4. Gensane; 5. Domec; 6. Carrère; 7. Marracq; 8. Rondi; 9. P. Darbos; 10. Navarre. 1960> 1. Moncla et Crauste; 3. Carrère; 4. Meyer; 5. Domec; 6. Marty; 7. Gensane; 8. Marracq; 9. Guibert; 10. Navarre. 1959> 1. Moncla; 2. Crauste; 3. Carrère; 4. Celaya; 5. Domec; 6. Navarre; 7. Guibert; 8. Gensane; 9. Brun; 10. Marracq. 1958> 1. Crauste; 2. Domec, Carrère; 4. Moncla; 5. J. Prat; 6. Burgas; 7. Fort; 8. Brouqueyre; 9. Guibert; 10. Marty. 1957> 1. J. Prat; 2. Moncla; 3. Carrère; 4. Domec; 5. Marracq; 6. Larréguy; 7. Marty; 8. Burgas; 9. Brun; 10. Krotoff. 1956 > 1. J. Prat; 2. Domec; 3. Carrère; 4. Larréguy; 5. Marty; 6. Marracq; 7. Bourdeu; 8. Krotoff; 9. Burgas; 10. Gensane. 1955 > 1. J. Prat; 2. Domec; 3. Barthe; 4. Larréguy; 5. Cubilié; 6. Krotoff; 7. Moncla; 8. Carrère; 9. Gensane; 10. Biénès. 1954> 1. J. Prat; 2. Domec; 3. Duffour; 4. Barthe; 5. Larréguy; 6. Biénès; 7. Rouzières, 8. Lanfranchi; 9. Gensane; 10. Carrère. 1953> 1. J. Prat, Domec; 3. Cubilié; 4. Larréguy; 5. Biénès; 6. Masbou; 7. Mathieu; 8. Burgas; 9. Rouzières; 10. Grau. 1952 > 1. J. Prat; 2. R. Bourdeu; 3. Biénès; 4. J. Bourdeu; 5. Matheu; 6. Grau; 7. Baulon; 8. Dubarbier; 9. Savin; 10. Burgas. 1951> 1. J. Prat; 2. Matheu; 3. Biénès; 4. Aué; 5. R. Bourdeu; 6. Save; 7. Savin; 8. Lacrampe; 9. Tarascon; 10. Pailhous, Jochem. 12 Top 14 Reprise LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr L’agenda de l’été Bayonne Stage : du lundi 22 au dimanche 28 juillet, à Hagetmau (Landes). Matchs amicaux : vendredi 19 juillet contre Perpignan, à Saint-Girons (Ariège) (19 heures) ; vendredi 2 août contre le Stade français, à Bayonne (20 heures) ; jeudi 8 août contre Toulouse, à Bayonne (20 h 30). Biarritz Stage : du lundi 1er au vendredi 5 juillet, à Soustons (Landes). Matchs amicaux : vendredi 26 juillet contre Grenoble, à Biarritz (19 heures) ; vendredi 2 août contre Oyonnax, à Biarritz (19 heures) ; vendredi 9 août contre l’UBB, à Biarritz (19 heures). Bordeaux-Bègles Stage : du vendredi 28 au dimanche 30 juin, à Seignosse (Landes), avec les familles ; du lundi 8 au vendredi 12 juillet (Cote landaise) ; du lundi 22 au vendredi 26 juillet, à Arcachon (Gironde). Matchs amicaux : jeudi 25 ou vendredi 26 juillet contre Toulon, à Toulon ; vendredi 9 août contre Biarritz, à Biarritz (19 heures). Brive Les deux capitaines, Bertrand Guiry et Julien Puricelli, encadrés par les « Papas Cools » et Isabelle Béchu, tiennent entre leurs mains le trophée nouvellement créé pour honorer la mémoire de l’ancien entraîneur Éric Béchu. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany BAYONNE DERRIÈRE LE NUMÉRO 9 MIKE PHILLIPS ET L’OUVREUR STEPHEN BRETT, ANNONCÉS COMME TITULAIRES CETTE SAISON, DES JEUNES DEMIS FORMÉS AU CLUB POUSSENT FORT ET CROIENT EN LEURS CHANCES. VENT NOUVEAU A vec les arrivées du réputé Stephen Brett et du prometteur Mathieu Belie, l’Aviron bayonnais a souhaité renforcer sa charnière en vue de la saison à venir. Vendredi soir, ces deux recrues n’étaient pas présentes sur la pelouse de Saint-Girons, tout comme Mike Phillips, en congés. Un vent nouveau a pourtant soufflé sur la charnière de l’équipe basque, porté par la nouvelle génération de joueurs formés au club. L’Aviron s’est récemment spécialisé dans la formation de jeunes demis. Du haut de ses 25 ans, le demi de mêlée Guillaume Rouet est le doyen de cette nouvelle vague. Il est suivi par Christophe Loustalot, lui aussi numéro 9, et par les demis d’ouverture Matthieu Ugalde et Clément Otazo, tous trois âgés de 21 ans seulement. Leurs points communs ? Ils sont tous issus de l’école bayonnaise, dotés d’un bon jeu au pied et ont déjà au moins une feuille de match de Top 14 à leur actif. Fait rare lorsque l’on connaît l’importance de ces postes clés au plus au niveau. Vendredi soir, propulsés aux commandes de l’équipe, ils ont encore tenu leurs promesses, menant leur équipe à la victoire avec une maturité épatante. Le résultat d’une politique d’intégration volontaire. UGALDE : « LE SENTIMENT D’EXISTER DANS LE GROUPE » À la fin du match, l’entraîneur des Ciel et Blanc, Christian Lanta, rappelait sa volonté de miser sur cet élan de jeunesse : « C’est un choix du staff de s’appuyer sur ces jeunes éléments qui montent. L’équipe a bien sûr deux joueurs de classe internationale qui feront office de titulaires en la personne de Mike Phillips et Stephen Brett, sans oublier Mathieu Belie qui aura une bonne carte à jouer. Mais der- Castres Stage : du lundi 22 au vendredi 26 juillet, à Falgos (Pyrénées-Orientales). Matchs amicaux : vendredi 26 juillet contre Perpignan, à Perpignan ; vendredi 2 août contre Albi, à Lavaur ; samedi 10 août contre le Connacht, à Camarès (Aveyron). Clermont Stage : du dimanche 28 juillet au vendredi 2 août, à Falgos (Pyrénées-Orientales). Matchs amicaux : samedi 27 juillet contre Oyonnax, à Millau ; vendredi 2 août contre Perpignan, à Perpignan ; vendredi 9 août contre les London Wasps, à Issoire (Puy-deDôme). SUR LA CHARNIÈRE Par Geoffray LASSALLE, envoyé spécial Stage : du dimanche 4 au vendredi 9 août, à Bugeat (Corrèze). Matchs amicaux : vendredi 26 juillet contre Montpellier, à Saint-Affrique ; le vendredi 2 août contre Aurillac, à Aurillac ; vendredi 9 août contre La Rochelle, à Brive. rière, c’est assez ouvert et nous sommes contents de pouvoir nous appuyer sur eux. » Signe fort de la confiance accordée à ces espoirs : le staff a décidé de ne pas recruter de joker médical pour pallier la blessure de Clément Otazo. Mathieu Ugalde apprécie le geste : « Nous sommes plusieurs jeunes à avoir intégré la concurrence et nous avons désormais le sentiment d’exister dans le groupe. Chacun espère trouver un peu plus de temps de jeu en Challenge européen. » Christophe Loustalot profite, pour l’heure, de l’occasion donnée : « C’est bon de pouvoir s’exprimer avec l’équipe première lors de ces matchs amicaux. On prend ce que l’on nous donne. » Et le jeune demi de mêlée de conclure, avec optimisme : « Au moins, nous savons maintenant que le staff a un œil sur nous. » ■ Le premier trophée Éric-Béchu La première édition du trophée Éric-Béchu fut un temps incertaine, après la défection de Montpellier. Finalement, la saison des matchs amicaux a bien débuté, vendredi soir à Saint-Girons, lors du match Perpignan-Bayonne qui a réuni plus de 2 500 spectateurs pour honorer la mémoire d’Éric et marquer les vingt ans des « Papas Cools ». Une soirée particulière qui s’écoula, pleine de simplicité, d’applaudissements et de souvenirs, autour de Jean-Marc Doussain, Henri Nayrou, Francis Dejean, Toto Galey, Philippe Laurent, Marc Delpoux, Christian Gajan ou Nicolas Martin qui entourèrent Isabelle et LiliMarie Béchu. L’an prochain, les Bayonnais seront là pour défendre leur titre et les Catalans pourraient eux aussi revenir dans ce pays ariégeois qui sait si bien accueillir ses hôtes. Vendredi soir, la Mêlée ariégeoise, association imaginée par Éric pour œuvrer au retour du rugby de haut niveau en Ariège, a certainement trouvé sa raison d’être. E. M. ■ Grenoble Stage : du vendredi 19 au vendredi 26 juillet, à Soustons (Landes). Matchs amicaux : vendredi 26 juillet contre Biarritz, à Biarritz (19 heures) ; MENZEL : « GÉNIAL DE JOUER AVEC HOOK » À ce tableau d’honneur, le manager a réservé une place au sommet à Tim Menzel, improvisé taulier en 9 du fait de l’indisponibilité de Cazenave, de l’absence de Duvenage et de la sortie prématurée d’Ecochard (points de suture). « Il faut lui remettre l’Oscar du jour. C’est un superbe joueur. Il devait disputer trente minutes, il a presque joué tout le match. » Tim Menzel ne s’en est aucunement plaint : « J’étais un peu nerveux car il y a forcément l’envie de bien faire, de se montrer. Finalement, je suis plutôt content. Maintenant, je ne vais pas dire que j’espère jouer tous les matchs de Top 14. Peut-être un, je ne sais pas… C’est génial, incroyable de jouer avec des gars comme Hook. Je prends ce qui vient, j’essaye de rester avec eux le plus longtemps possible. Je profite. » Marc Delpoux en profite aussi. L’abus de biens ne peut nuire : « Ça prouve qu’il y a de la profondeur à tous les postes. Certains risquent de bousculer rapidement la hiérar- chie. » Et l’identité du club ? « C’est nouveau pour l’Usap et tout le monde doit faire l’effort, commente le néocapitaine Bertrand Guiry. Ils doivent comprendre la mentalité du club et parler français ; de notre côté, il faut s’adapter. Si tout le monde s’investit à fond, ce sera payant. » ■ Bayonne Perpignan ème 28 12 À SAINT-GIRONS - Vendredi 19 heures - Bayonne bat Perpignan 28-12 (14-7). 2 500 spectateurs. Bayonne : 4E Spedding (15e), Rouet (19e), Fonua (50e), Loustalot (80e) ; 4T Ugalde (16e, 20e), Bustos Moyano (51e, 81e). Perpignan : 2E Hook (8e), Guitoune (48e) ; 1T Hook (9e). BAYONNE Spedding ; Fuster, Ahotaeiloa, Lovobalavu, Vaka ; (o) Ugalde, (m) Rouet ; Bernad, Puricelli, Monribot ; Fa’aoso, Senekal ; Muller, Roumieu, Iguiniz. Entrés en cours de jeu : Bustos Moyano, Gerber, O’Connor, Boutaty, Fonua, Gayraud, Lafond, Manukula, Marmouyet, Ancely, Elissalde, Etrillart, Larrart, Loustalot. PERPIGNAN Michel ; Guitoune, Marty, Torfs, Mjekevu ; (o) Hook, (m) Ecochard ; Perez, Château, Guiry ; R. Taofifenua, Vilaceca ; Jgentil, Carbou, S. Taofifenua. Entrés en cours de jeu : Pilet, Haughton, Fernandez, Allan, Menzel, Narraway, Sinclair, Purll, Cotet, Pulu, Custoja, David, Taumalolo, Delonca, Rabat, Dumoulin, Fabre, Bertrand, Sigismeau. Oyonnax Matchs amicaux : samedi 27 juillet contre Clermont, à Millau (Aveyron) ; vendredi 2 août contre Biarritz, à Biarritz (19 heures) ; jeudi 8 août contre Grenoble, à Nyon (Suisse). Perpignan Stage : du dimanche 14 au vendredi 19 juillet, à Font-Romeu (PyrénéesOrientales). Matchs amicaux : vendredi 19 juillet contre Bayonne, à Saint-Girons (19 heures) ; vendredi 26 juillet contre Castres, à Perpignan ; vendredi 2 août contre Clermont, à Perpignan ; match à confirmer contre Glasgow ou Cardiff. Racing-Metro Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Toulon, à Toulon ; vendredi 9 août contre Montpellier, à Genève ; deux autres matchs à définir contre les Harlequins et Leicester. Stade français Stage : du mercredi 31 juillet au vendredi 2 août, à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques); du samedi 3 au jeudi 8 août, à La Teste-de-Buch (Gironde). Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Bayonne, à Bayonne (20 heures) ; jeudi 8 août contre Agen, à Royan (CharenteMaritime). Toulon Stage : du jeudi 18 au lundi 22 juillet, à Tignes (Savoie). Matchs amicaux : vendredi 2 août contre le Racing-Metro, à Toulon ; jeudi 25 ou vendredi 26 juillet contre l’UBB, à Toulon. Toulouse Matchs amicaux : jeudi 1er août, entraînement dirigé, à La Rochelle ; jeudi 8 août contre Bayonne, à Bayonne. 26 juillet à St-Affrique 27 juillet à Millau 3 août à Camarès 9 août à Lacaune – © Jean-Pierre Blanchard – Tous droits réservés. – 07/2013 S ur le papier, on aurait cru à une blague potache. Un farfadet allemand (Tim Menzel, 21 ans), un Belge gaillard (Jens Torfs, 21 ans) ou un apprenti patron italo-écossais (Tommaso Allan, 20 ans) chez les Catalans : du jamais vu. Mais le comique de la situation n’aura pas amusé la galerie, vendredi. Après avoir suscité l’étonnement et la curiosité, la jeune légion étrangère de l’Usap s’est révélée être la belle surprise du jour. « La meilleure période a été la troisième, celle des espoirs, félicitait Marc Delpoux. L’intention était de leur faire plaisir, ils nous l’ont rendu. » Au-delà de la revue d’effectif, des retours prometteurs de Guitoune et Perez, des premiers pas de Jgentil ou Paulica ou encore de l’émergence progressive des Delonca ou Fernandez, la prestation des jeunes étrangers, intégrés au centre de formation, représente de vraies promesses d’avenir. Une nouvelle vague va progressivement déferler chez les troisquarts. Marc Delpoux : « Wandile Mjekevu sera une de nos attractions. Une fois passé le stress, il a brillé à l’aile et surtout au centre. À l’ouverture, Tommaso Allan a été très intéressant. Il entrera en concurrence avec Stage : du vendredi 12 au mercredi 17 juillet, à Tignes (Savoie). Matchs amicaux : vendredi 26 juillet contre Brive, à Sainte-Affrique (Aveyron, 20 heures) ; samedi 3 août contre Grenoble, à Camarès (Aveyron, 18 heures) ; vendredi 9 août contre Leicester, à Genève (Suisse, 20 h 30). BORDEAUX-BÈGLES : EXPÉRIENCE RÉUSSIE En organisant à Léognan son premier match entre deux équipes du club, devant un très nombreux public, l’Union partait dans l’inconnu. L’expérience s’est révélée très concluante. Pour l’anecdote, nous retiendrons que grâce à quatre essais de Talebula (2), Carballo et Reihana et trois transformations de Bernard, l’UBB 2, coachée par Ibañez et Sonnes, a battu (26-14) l’UBB 1, dirigée par Etcheto et Worsley, qui n’a inscrit que deux essais par Le Bourhis et Lacroix et deux transformations par Lonca, l’une des bonnes surprises de la soirée. L’essentiel étant résumé par le manager Raphaël Ibañez : « Je suis satisfait de l’engagement total des joueurs. Ce qui m’a plu, c’est la densité et la force des impacts. On va prendre le temps d’étudier cette revue d’effectif qui a été celle qu’on imaginait et que nous allons considérer comme une première base de travail. » Ce lundi, et jusqu’à jeudi, l’UBB va s’installer en stage à La Teste (rugby le matin, physique et jeu de ligne l’après-midi). Vendredi matin, vingt-neuf joueurs prendront la direction de Toulon. G. P. ■ UNITED COLORS OF USAP Lopez et Hook qui peuvent être appelés en sélection. Enfin, au centre, Jens Torfs est un joueur très perforateur qui ne perd pas un ballon et un gros défenseur. Nous le suivons depuis un moment. Il était au Racing-Metro l’an passé où il s’est blessé. Nous en aurons besoin, on sait que la saison est longue. » Montpellier En bref... PERPIGNAN MISSION ACCOMPLIE POUR LES SANG ET OR AVEC UNE LARGE REVUE D’EFFECTIF QUI A NOTAMMENT PERMIS DE VOIR LES JEUNES ÉTRANGERS À L’ŒUVRE. Par Vincent BISSONNET, envoyé spécial [email protected] samedi 3 août contre Montpellier, à Camarès (Aveyron, 18 heures) ; jeudi 8 août contre Oyonnax, à Nyon (Suisse). 13 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Pro D2 Reprise L’interview L’agenda PIERRE-ALEXANDRE DUT - OUVREUR DU STADE MONTOIS IL REMERCIE AUCH QUI LUI A PERMIS DE CHASSER SES DÉMONS ET DE SE RÉVÉLER PARMI LES MEILLEURS BUTEURS DU PRO D2. Agen « Je voyais un psy : Albi on m’a pris pour un fou » Propos recueillis par Jérôme FREDON [email protected] Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre Montde-Marsan alors que des clubs comme Agen et Brive, notamment, vous courtisaient ? C’est lié essentiellement à Christophe Laussucq. Il a su trouver les mots justes pour me séduire. Même s’il n’a encore jamais entraîné en Pro D2, je l’ai trouvé lucide dans son analyse et, surtout, extrêmement déterminé. Ensuite, Mont-deMarsan était le compromis parfait entre la famille et les ambitions sportives. Que vous reste-t-il des trois saisons passées à Auch ? Je n’ai rien à jeter. Même si, l’an dernier j’ai connu un coup de mou, le club a su sauver l’essentiel. J’ai vécu à Auch une aventure humaine absolument extraordinaire. Je suis redevable à vie au FCAG de m’avoir remis en état de marche. Quand je suis arrivé en 2010, j’étais au fond du trou. J’avais perdu ma confiance et le plaisir à jouer au rugby. J’étais parti de Grenoble très en colère car j’avais le sentiment que le club n’avait pas été très réglo avec moi. J’avais fait partie des mômes ayant fait remonter le club en Pro D2. Mais je manquais de recul pour faire la part des choses. À Auch, je n’étais pas venu pour prendre le chèque à la fin du mois mais pour retrouver ce qui fait l’essence de ce sport : s’amuser avec les copains. Avec tous les pluriactifs qu’il y a à Auch, tu ne vis pas le rugby de la même manière. Tu y joues avant tout par passion. À Auch, vous vous êtes affirmé comme l’un des buteurs les plus efficaces du Pro D2 (en trois saisons, Dut a inscrit 849 points, avec une pointe à 322 points en 2011-2012, N.D.L.R.). Je savais que j’avais les qualités pour pouvoir bien buter. Simplement, j’avais le moral dans les chaussettes quand j’ai débarqué à Auch. Je ne savais plus comment faire pour remonter la pente. J’ai demandé au club de me trouver un préparateur mental car je savais que je n’étais pas assez fort dans ma tête. J’avais beau répéter mes gammes, je n’y arrivais plus. J’ai fait la connaissance d’Yves Nogues avec qui j’ai collaboré pendant trois ans. J’avais également besoin de mettre de l’ordre dans ma vie privée. Il vous a fallu un sacré courage car le recours à un psy est plutôt mal vu dans le rugby… C’est vrai que c’est encore un sujet tabou. Quand j’ai dit ouvertement que je voyais un psychologue, tout le monde m’a pris pour un fou. En plus de m’aider dans ma vie personnelle, Yves m’a surtout permis d’optimiser ma routine de buteur. Au Stade montois, trouvez-vous un groupe marqué par sa saison de galère en Top 14 ? Les gars ont envie d’effacer les misères qui leur sont arrivées, ce qui est légitime. Pour cela, je ne connais pas meilleure thérapie que de regoûter à la victoire au plus vite. Mais attention, réenclencher une dynamique de victoires demeure extrêmement difficile, surtout pour une équipe reléguée. Souvent, elle a du mal à se réadapter au Pro D2. Dans ce championnat, tous les matchs sont durs, y compris face aux promus. Si tu l’oublies, tu as vite fait de dérailler. Ce qu’il y a de bien en recevant La Rochelle lors de la première journée, puis en se déplaçant à Agen, c’est que nous serons fixés d’entrée de jeu. En succédant à deux anciens du club, Antoine Vignau-Tuquet et Thibaut Duvallet, vous serez aussi très attendu… Sans vouloir rouler des mécaniques, je l’étais également à Auch quand je suis arrivé en 2010. Lors de notre première réunion d’équipe, un de mes partenaires qui se reconnaîtra m’a dit : « Petit, tu as intérêt à enquiller. » De toute manière, quand tu joues numéro 10, c’est pour prendre des responsabilités, pas pour être un mouton. Je n’ai absolument pas peur car j’ai déjà vécu cette situation. En dehors du rugby, vous avez aussi la tête bien faite… Je vous dirai ça au mois de septembre (rires). J’aurai alors les résultats des oraux passés la semaine dernière à l’Institut du sport et du management de Grenoble, pour obtenir mon master 2. Parfois, ça a été un peu tendu l’an dernier au niveau de l’organisation car j’ai dû jongler entre les entraînements, mon stage chez Gers équipement à Mirande, mes cours via internet et mes deux petites filles ! Si tout se goupille bien, je serai diplômé en janvier prochain car j’ai encore un rapport de stage et un mémoire à rendre. Au niveau du mémoire, je fais équipe avec Marion Rialet qui est en équipe de France d’aviron, et Vincent Gérard, le gardien de but de Dunkerque qui vient d’intégrer l’équipe de France de handball. Le 2 août prochain, vous ne serez pas trop dépaysé en retrouvant Auch en amical… Il ne faudra pas que je me trompe de vestiaires (rires). Je connaîtrais sûrement mieux mes adversaires que mes coéquipiers. Cela me permettra au moins de crever l’abcès d’entrée. ■ BAPTISTE HÉZARD - DEUXIÈME LIGNE D’AURILLAC APRÈS DEUX ANNÉES À RONGER SON FREIN DANS L’EFFECTIF PLÉTHORIQUE DE CLERMONT, IL VIENT TENTER SA CHANCE CHEZ LE VOISIN AURILLACOIS. NOUVEAU DÉPART Par Léo FAURE [email protected] S on début de carrière n’est pas sans rappeler celui d’un autre deuxième ligne, devenu depuis international français. Comme Christophe Samson, Baptiste Hézard est passé par les filiales de jeunes de Clermont, y a remporté plusieurs titres nationaux avant de signer un premier contrat professionnel dans le Puy-de-Dôme. Comme son aîné castrais, il n’y a que très peu connu les joies des joutes de Top 14, barré à son poste par Cudmore, Hines, Jacquet et Pierre. Baptiste Hézard a donc choisi l’exil vers le Pro D2, où il espère « trouver du temps de jeu pour progresser ». « C’est vrai qu’on peut faire la comparaison avec Christophe. Je le connais d’ailleurs un peu. En 2007, quand je suis arrivé à Clermont, on avait joué une saison ensem- ble, en Espoirs. Lui revenait de son prêt à La Rochelle mais n’était que très peu utilisé avec l’équipe professionnelle. Alors il jouait avec nous. » Une dernière année en jaune et bleu à la suite de laquelle Samson était parti du côté de Toulon. Pour finalement rejoindre Castres et découvrir l’équipe de France. Alors, un destin similaire pour Baptiste Hézard ? Chaque chose en son temps. « Pour l’instant, j’ai surtout besoin de jouer pour progresser. Et puis, désormais, le Pro D2 n’est plus un championnat où on s’enterre. C’est une compétition de bon niveau. » À Clermont, l’an dernier, le deuxième ligne originaire d’Auxerre n’est apparu sur un terrain de Top 14 qu’à une seule occasion, à Marseille, face à Toulon. DAVIDSON EN MENTOR Son exil chez le voisin aurillacois, Baptiste Hézard l’a décidé en fin de saison dernière, après avoir longtemps prospecté pour sa nouvelle destination. « Dès le début de saison dernière, Vern Cotter m’avait fait comprendre que je ne jouerai pas beaucoup. Que si une opportunité se présentait à moi, je pourrais partir. Il y a eu des contacts avec Grenoble pour signer en tant que joker médical mais cela ne s’est pas fait. » C’est finalement Jérémy Davidson, en quête de deuxième ligne pour remplacer Simon Pinet, qui fit sonner le téléphone de l’ancien pensionnaire du pôle France de Marcoussis. « Il m’a simplement dit qu’il pourrait non seulement m’offrir du temps de jeu mais aussi m’aider à progresser. C’est un ancien grand deuxième ligne ! Son discours m’a convaincu. » Joueur mobile et habile ballon en main, Hézard pourrait non seulement être une vraie bonne pioche pour Aurillac mais aussi s’épanouir au cœur du collectif cantalou. « J’ai un peu suivi leur fin de saison. C’est un rugby fait de mouvement. Cela devrait me plaire. » ■ de l’été Match amical : vendredi 2 août contre Tarbes, à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées). Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Castres, à Lavaur (Tarn) ; vendredi 16 août contre Aurillac, à Aurillac (19h30); vendredi 23 août contre Colomiers, à Albi. Auch Stage : du lundi 12 au vendredi 16 août (lieu à déterminer). Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Mont-de-Marsan à Hagetmau ; vendredi 9 août contre Pau à Navarrenx ; vendredi 16 août contre Carcassonne à LombezSamatan ; vendredi 23 août contre Montauban à Castelsarrasin. Aurillac Matchs amicaux : samedi 27 juillet contre le club italien des Zebre, à Millau (Aveyron) (18 heures) ; vendredi 2 août contre Brive, à Aurillac ; vendredi 9 août contre Albi, à Lacaune (Tarn) (16 heures); vendredi 16 août contre Albi, à Aurillac (19 h 30). Béziers Stages : lundi 8 et mardi 9 juillet, stage-commando entre Banyuls et Argelès (Pyrénées-Orientales) ; du jeudi 15 au lundi 19 août, à Saint-Affrique (Aveyron). Matchs amicaux : samedi 3 août contre les Zebre, à Camarès (Aveyron) (Challenge Vaquerin) ; mardi 13 août contre Narbonne, à Béziers ; mercredi 21 août contre Narbonne, à Narbonne. Bourg-en-Bresse Matchs amicaux : vendredi 2 août contre une équipe de Fédérale 1, à Nantua (Ain) (à confirmer) ; vendredi 9 août contre Lyon, à Bourg-en-Bresse ; jeudi 22 août contre Mont-de-Marsan, à Soustons. Bourgoin-Jallieu Stage : pas de stage programmé, mais une grande journée au stade Pierre-Rajon, le dimanche 4 août, avec deux matchs : Reichel contre Crabos; Possibles et probables de l’équipe 1 contre espoirs. Matchs amicaux : vendredi 16 août contre Lyon, à Vienne. Carcassonne Matchs amicaux : samedi 3 août contre Colomiers, à Saint-Cyprien (PyrénéesOrientales). Colomiers Stage : du dimanche 28 juillet au samedi 3 août, à Saint-Cyprien. Matchs amicaux : samedi 3 août contre Carcassonne, à Saint-Cyprien (PyrénéesOrientales) ; samedi 17 août contre Tarbes, à Tarbes ; 23 août contre Albi, à Albi. Dax Matchs amicaux : vendredi 2 ou samedi 3 août (adversaire à déterminer) ; vendredi 9 août contre Mont-de-Marsan, à Aire-surl’Adour (Gers) ; samedi17 août contre Pau, à Dax. Lyon Matchs amicaux : vendredi 9 août contre Bourg-en-Bresse, à Bourg; vendredi 16 août contre Bourgoin, à Vienne; jeudi 22 août contre Pau, à Gruissan. La Rochelle Matchs amicaux : jeudi 1er août contre Toulouse, à La Rochelle (19 h 30) (précédé des jubilés de Robert Mohr et de Benjamin Ferrou) ; vendredi 9 août contre Brive, à Brive; vendredi 23 août contre Agen, à La Rochelle (19 h 30). Mont-de-Marsan Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Auch à Hagetmau; vendredi 9 août contre Dax, à Aire-sur-l’Adour (Gers) ; jeudi 22 août contre Bourg-en-Bresse, à Soustons. Narbonne Matchs amicaux : mardi 13 août contre Béziers, à Béziers ; mercredi 21 août contre Béziers, à Narbonne. Pau Matchs amicaux : vendredi 9 août contre Auch ; samedi 17 août contre Dax, à Dax ; jeudi 22 août contre Lyon, à Gruissan. Tarbes Matchs amicaux : vendredi 2 août contre Agen, à Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) ; vendredi 9 août contre les Zebre à Issoire (Challenge Vaquerin) ; samedi 17 août contre Colomiers, à Maubourguet (HautesPyrénées). Carnet noir L’ARBITRAGE EN DEUIL : SERGE MARZULLO N’EST PLUS C’était un passionné qui avait été correspondant de notre journal avant d’embrasser une belle carrière dans l’arbitrage. Nîmois d’origine, ce cheminot de profession ne comptait que des amis et était le fidèle lieutenant de Didier Mené à la CCA. Responsable des désignations fédérales à la FFR, Serge Marzullo a été brutalement fauché par la maladie. Nos pensées vont à son épouse, Noëlle, et à ses enfants. En bref... MONT-DE-MARSAN : LE STAFF COURT PLUS VITE QUE LES JOUEURS ! À l’occasion des fêtes de la Madeleine, la formation montoise a participé, sous forme de relais, à une course de 10 kilomètres à travers les rues de la préfecture des Landes. À la surprise générale, l’encadrement est allé plus vite que les joueurs, remportant ainsi le premier trophée de la Madeleine qui sera remis en jeu chaque année. Il faut dire que l’équipe du staff formé par Mathieu Bon (préparateur physique du centre de formation), Raphaël Steyer (analyste vidéo), Patrick Milhet (préparateur de l’équipe première) et Yannick Agrech (entraîneur en charge de la mêlée) avait l’avantage d’être beaucoup plus homogène que celles des joueurs. Chacune des équipes en lice affichait une moyenne de 16,25 de VMA (vitesse maximale aérobie) sur la ligne de départ. Cette règle avait été édictée par Patrick Milhet afin de donner le même nombre de chances de succès à tous. Pas rancuniers, les joueurs, vendredi, ont invité le staff au restaurant le Divan, tenu par le demi de mêlée Beñat Arrayet. 14 Pro D2 Saga LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr La fiche Albi Sporting Club albigeois Président de la SASP Jean-Jacques Castanet Directeur général Hugues Henry Président de l’association Gérard Mariou Budget de la SASP 4,7 millions Principaux partenaires Leclerc, Chausson, Reva, Chamayou électricité, Lagreze et Lacroux, TP Bénézech, Contact consulting, transports JL Coulom, Eiffage TP, MMA, Escaffre production charpente, Crea, CTA Events, SN Diffusion Équipementier Errea Contrats professionnels 27 Contrats espoirs 17 Stagiaires centre de formation 7 joueurs sous convention Manager général Henry Broncan Entraîneurs Jean-Christophe Bacca, Rémy Ladauge Conseiller technique en charge du jeu au pied Julien Gauthier Préparateur physique Philippe Couture Analyste vidéo Paul Lepert Intendants Gérard Devezy, Michel Machu, René Alric, Gilbert Courbières Entraîneur des espoirs Julien Guiard, Julien Gauthier, Patrick Alibert Médecin Philippe Deymié Kinés Joël Bartevas Capitaine Baptiste Hecker Le calendrier Championnat 1re JOURNÉE > 16e 31.08.13 - 01.09.13 > 11-12.01.2014 ALBI - AGEN > 2e JOURNÉE > 17e 7-8 septembre 2013 > 18-19 janvier 2014 LA ROCHELLE - ALBI > 3e JOURNÉE > 18e 14-15 septembre 2013 > 25-26 janvier 2014 ALBI - LYON > 4e JOURNÉE > 19e 21-22 septembre 2013 > 8-9 février 2014 TARBES - ALBI > 5e JOURNÉE > 20e 28-29 septembre 2013 > 15-16 février 2014 ALBI - COLOMIERS > 6e JOURNÉE > 21e 12-13 octobre 2013 > 22-23 février 2014 AURILLAC - ALBI > 7e JOURNÉE > 22e 19-20 octobre 2013 > 1er-2 mars 2014 BOURG-EN-BRESSE - ALBI > 8e JOURNÉE > 23e 26-27 octobre 2013 > 15-16 mars 2014 ALBI - BÉZIERS > 9e JOURNÉE > 24e 2-3 novembre 2013 > 22-23 mars 2014 DAX - ALBI > 10e JOURNÉE > 25e 9-10 novembre 2013 > 29-30 mars 2014 ALBI - NARBONNE > 11e JOURNÉE > 26e 23-24 novembre 2013 > 5-6 avril 2014 ALBI - PAU > 12e JOURNÉE > 27e 30.11.13 - 1er.12.13 > 12.04.14 - 13.04.14 AUCH - ALBI > 13e JOURNÉE > 28e 7-8 décembre 2013 > 26-27 avril 2014 ALBI - MONT-DE-MARSAN > 14e JOURNÉE > 29e 14-15 décembre 2013 > 3-4 mai 2014 BOURGOIN - ALBI > 15e JOURNÉE > 30e 21-22 décembre 2013 > 10-11 mai 2014 ALBI - CARCASSONNE > Après une saison mitigée, les Albigeois veulent retrouver le haut de tableau et jouer les trouble-fête. Pour ce faire, le club compte énormément sur les qualités de l’arrière Mathieu Peluchon, ici ballon en main, qui arrive d’Auch. Photo La Dépêche du Midi SANS STARS MAIS AVEC DES JEUNES, DES REVANCHARDS ET QUELQUES RECRUES EN FORME DE COUPS DE POKER, LES TARNAIS ENTENDENT BIEN JOUER LES TROUBLE-FÊTE DANS UN CHAMPIONNAT TOUJOURS PLUS DIFFICILE ET HOMOGÈNE. HENRY BRONCAN CROIT AU POTENTIEL DE SON GROUPE. UNE QUESTION DE CONFIANCE Par David BOURNIQUEL J eudi 11 juillet, 11 heures. Jean-Christophe Bacca, l’entraîneur des avants, dirige une séance de touches sur un terrain annexe du Stadium municipal d’Albi. À quelques encablures de là, dans les locaux destinés à l’encadrement de l’effectif professionnel, tout un monde est déjà au travail. Rémy Ladauge, le spécialiste des trois-quarts et de la défense, martyrise le clavier de son ordinateur en préparant la séance du soir, bien aidé en cela par Paul Lepert, l’analyste vidéo du club. Philippe Couture, le préparateur physique, passe en coup de vent pour saluer ses collègues. Chacun s’active dans son coin. Ce soir, le club présentera au public et aux médias ses dernières recrues et l’effectif qu’il a bâti pour affronter le championnat 2013-2014. Le manager général du club, Henry Broncan, en bon découvreur de talents, espère avoir eu du nez. Il faut dire qu’il a dû, durant l’intersaison, compenser trois départs majeurs. On ne remplace pas facilement Clément Maynadier, talonneur « qui supplantera Avei à Bordeaux- Bègles », dixit Henry Broncan, Laurent Baluc-Rittener, capitaine et numéro 8 d’influence, et Geoffrey Palis, arrière et joueur le plus utilisé lors de la saison 20122013. Alors, le manager a fait jouer ses réseaux et son infinie connaissance du terroir rugbystique pour tenter de dénicher les perles de demain. Les heureux élus s’appellent Mathieu Peluchon, Thibault Visensang, Florent Fourcade, Malik Hamadache, Timikai Rokoduru, Nasoni Kunavore, Mathieu Vialelle, Maxime Payen et Khvicha Bujiashvili. PAS DE GRANDS NOMS Pas de noms ronflants, de stars étoilées, mais des joueurs qui arrivent à Albi avec une faim de loup. Des garçons qui ont tout à prouver mais qui ont le temps de le faire puisque la grande majorité d’entre eux n’a même pas 23 ans. Le plus âgé, Florent Fourcade (28 ans), signe un retour au club après une saison blanche à Grenoble. Le revanchard est en route. Même avec Fourcade, Misse (34 ans) et Corréa (39 ans), le SCA briguera le titre d’équipe la plus jeune des championnats professionnels. Agen, La Rochelle, Lyon. Le calendrier est tombé et annonce les trois premiers adversaires. Favorable au spectacle mais peut-être pas au compteur points. « Pouvait-on rêver meilleure entame de championnat ? » Henry Broncan est ravi de replonger dans le grand bain de la compétition sur un match de gala contre Agen : « C’est dantesque. Huit titres de champion de France, c’est colossal. » D’un point de vue purement rugbystique, il a raison, l’affiche est alléchante, attirante. Mais les adversaires s’annoncent très coriaces. Et ce n’est pas propre à cette première journée, c’est tout le championnat qui est toujours plus homogène. Quelle stratégie adopter ? Quelles seront les lignes directrices du projet de jeu albigeois ? « Nous voulons recentrer notre jeu sur le pack, explique Henry Broncan. Notre mêlée doit redevenir notre force. La saison passée, nous avons souvent été bousculés dans ce secteur. Il faut que ça change, que le pack devienne une vraie rampe de lancement. » (lire l’atout technique ci-contre) Pour cela, les coachs ont entamé un gros travail sur l’état d’esprit. « Nous avons la taille, la masse, la vitesse. Nous manquons seulement de confiance. J’attends vraiment des performances supérieures dans ce secteur de jeu. » Le recrutement du Bayonnais Thibault Visensang, « excellente courroie entre avants et trois-quarts », devrait contribuer à fluidifier le jeu. Outre ce renforcement de l’influence du pack, Henry Broncan, Rémy Ladauge et Jean-Christophe Bacca espèrent que l’équipe affichera les mêmes qualités défensives que celles entrevues l’an passé : « Nous avons conservé notre ligne Maginot infranchissable avec Baptiste Bonnet, Baptiste Hecker et Nicolas Kaiser. Trois garçons qu’il vaut mieux ne pas provoquer en duel. » L’objectif premier sera d’obtenir le maintien. Le plus rapidement possible. Si tout se passe bien, peut-être le club s’accordera-t-il de rêver à un printemps radieux. La route s’annonce longue et passionnante. ■ L’interview MATHIEU PELUCHON - ARRIÈRE ET BUTEUR FORMÉ À BORDEAUX-BÈGLES, L’ANCIEN AUSCITAIN DE 26 ANS ARRIVE À ALBI AVEC UNE LOURDE TÂCHE : REMPLACER GEOFFREY PALIS ET ENDOSSER LE RÔLE DE BUTEUR NUMÉRO UN. « Je n’ai pas peur » Pouvez-vous rappeler votre parcours ? J’ai commencé le rugby à Bordeaux-Bègles. J’y ai fait mes classes et j’ai intégré le centre de formation du club. Rapidement, j’ai pu arriver à signer un contrat espoir d’un an. Au terme de cette saisonlà, j’ai été contacté par Auch qui m’a proposé de devenir professionnel. Je n’ai pas hésité une seule seconde et j’ai intégré le FCAG, où je suis resté quatre saisons. Quels arguments ont motivé votre choix de poursuivre votre carrière à Albi ? J’ai été séduit par le projet du club. J’espère l’aider à franchir un palier. À titre personnel, le SCA présentait un challenge très intéressant. Si tout se passe bien, j’aurais du temps de jeu et des responsabilités. Tout ce que je recherche. Henry Broncan ne s’en cache pas, il fera de vous son buteur numéro 1. Comment appréhendez-vous cette nouvelle responsabilité ? Il ne faut pas oublier que Samuel Marques pourra buter aussi. Être numéro un, il est évident que cela représente une certaine responsabilité. Mais je connais bien le Pro D2, j’ai déjà un peu d’expérience du haut de mes 26 ans. Je n’ai aucune crainte. Le SCA m’offre une chance, à moi de la saisir. mer qu’à de trop rares occasions, la faute à la pression due à la menace de la relégation. Réussir notre entame avec Albi, aussi dure soit elle, doit être notre premier objectif. C’est ce départ qui conditionnera tout le reste de notre exercice. Outre le jeu au pied, quelles sont vos principales qualités ? Je pense être un joueur assez complet. J’adore les ballons hauts, qu’ils soient offensifs ou défensifs. J’aime aussi beaucoup défendre. J’ai un jeu au pied assez long et précis. À Albi, j’espère progresser sur les phases offensives. Il y aura du talent dans la ligne de trois-quarts, ce serait dommage que le ballon ne vive pas. Connaissiez-vous vos partenaires avant de signer à Albi ? Très peu en fait. Je connaissais Nicolas Kwarazfélia avec qui j’ai joué à Auch. J’ai eu l’occasion de croiser quelque fois Yoann Châteauraynaud car nous avons un très bon ami en commun. Le début de la préparation m’a permis de mieux cerner mes nouveaux coéquipiers. Je sens que nous allons bien nous amuser ! Comment avez-vous trouvé la ville et ses habitants ? Albi est une ville magnifique et ses environs aussi. J’ai déjà eu l’occasion d’aller visiter les gorges du Tarn et la jolie presqu’île d’Ambialet. Yoann Châteauraynaud m’a fait découvrir de très beaux coins de nature. Mais Albi est aussi une ville dynamique. J’ai été au festival Pause Guitare notamment. En gros, cela me fait penser à Auch pour ce qui est de l’état d’esprit mais en plus grand et en plus dynamique. Le club compte ainsi plus de bénévoles et de supporters. C’est les avantages de jouer dans une plus grande ville. Pour cela, il faudra de la confiance, et les premiers matchs seront importants… Tout à fait. J’ai l’exemple de la saison passée avec Auch. La ligne de trois-quarts était pétrie de qualités mais nous n’avons pu nous expri- Qu’est ce qui vous fait dire ça ? Le bizutage, pour les nouveaux, a été plutôt original… Baptiste Hecker, notre capitaine, nous a fait traverser Albi avec un bras attaché à la tête. Bien sûr, une ribambelle de défis et de gages est venue Quels seront les objectifs du club ? Le début de saison sera déterminant. Assurer le maintien le plus vite possible. On verra après si nous pouvons rêver à mieux. Propos recueillis par D. B. ■ perturber la balade. C’était très sympa et ça change des traditionnels crânes rasés. Pro D2 Saga 15 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Les atouts LE STADE STADIUM MUNICIPAL Adresse 283 Avenue du Colonel Teyssier 81000 Albi Capacité 13 000 places, 8 000 assises Accès Par la rocade, prendre la direction Stadium-Cosec LES SUPPORTERS Les SCA potes, l’amicale des supporters LE CLASSEMENT 2012-2013 11e du Pro D2 > En 2011-2012 7e du Pro D2 > En 2010-2011 Finaliste du Pro D2 > En 2009-2010 Dernier du Top 14 LA MASCOTTE Blachu Le XV probable Le leader La star L’espoir L’impact player Baptiste HECKER Florent FOURCADE Giorgi TETRASHVILI Thibault VISENSANG Poste : centre Né le : 6 septembre 1987 Taille : 1,83 m Poids : 95 kg Poste : numéro 8 Né le : 15 février 1986 Taille : 1,86 m Poids : 100 kg Poste : pilier Né le : 1er août 1993 Taille : 1,77 m Poids : 94 kg Poste : troisième ligne Né le : 31 décembre 1986 Taille : 1,90 m Poids : 93 kg Pour la saison à venir, il portera le brassard de capitaine. Dur au mal, généreux dans l’effort, il déteste particulièrement la défaite et tant que la partie n’est pas achevée, il puise au plus profond de ses ressources. Fédérateur, c’est un joueur de défi au centre de l’attaque albigeoise et un pion important du dispositif. Henry Broncan le connaît depuis l’âge de 16 ans. Il était alors un leader de la sélection cadets d’Armagnac-Bigorre. Perforateur, franchisseur, bon défenseur, ce numéro 8 s’est bonifié l’an dernier après son passage à Grenoble. Une expérience du plus haut niveau qu’il va apporter au pack et au collectif albigeois. Selon l’encadrement albigeois, c’est une bonne pioche. Il a à peine 20 ans et pour de nombreux techniciens géorgiens, c’est un espoir du poste. Ce gaucher possède une excellente tenue de mêlée. Techniquement, il est au point. Physiquement, il est une force de la nature. Peut-être une révélation ? Cet espoir bayonnais est originaire de Tyrosse où son père s’est particulièrement illustré au poste de pilier. Cette origine landaise a plu à Henry Broncan. Ce jeune joueur a également des qualités et brille aussi par sa polyvalence. Outre sa position de flanker, il peut également dépanner au centre de l’attaque. 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 PELUCHON LACROIX HECKER BONNET ROKODURU BARTHÉLÉMY MARQUES VISENSANG FOURCADE RAYNAUD DAMIANI MAISURADZE GAU PONNAU TETRASHVILI L’effectif Ligne par ligne en surligné, les arrivées JEUNESSE ET EXOTISME Par Didier NAVARRE ARRIÈRES > Geoffrey Palis parti sous les cieux castrais, c’est Mathieu Peluchon qui aura la responsabilité d’être le dernier rempart albigeois. International espagnol, il sera également le buteur officiel. Bonifié par quatre saisons passées à Auch, il a la totale confiance d’Henry Broncan. Ce dernier lancera également dans l’arène, deux jeunes loups : Yanis Guitoune (le frère de Sofiane) et Nicolas Metge. AILIERS > L’international géorgien Alexander Todua occupera le flanc gauche en compagnie de l’excellent défenseur Nicolas Kraska et du jeune Lou Bouhraoua qui, au cours de cette saison, pourrait être coché sur la feuille de match. À droite, l’ancien espoir toulousain Maxime Payen a l’intention de mettre en avant ses qualités d’attaquant. Mis en confiance par son statut d’international moins de 20 ans, Gabriel Lacroix devrait se bonifier cette saison. Toujours dans ce couloir de droite, le staff attend des prouesses du Fidjien Timilai Rokoduru, repéré par Henry Broncan lors de la dernière Coupe du monde des moins de 20 ans en Bretagne et Pays-de-la-Loire en juin dernier. CENTRES > Les deux Baptiste, Bonnet et Hecker, seront les deux fers de lance de l’attaque. Excellents défenseurs, ils seront également épaulés dans cette entreprise par Nicolas Kaiser, l’international des moins de 20 ans, Florian Vialelle, Mohamed Belguidoum, Lilian Albert et un certain Nasoni Kunavore, le frère du regretté Maleli, ancien centre du Stade toulousain. Cet international fidjien des moins de 20 ans est particulièrement athlétique (1, 86, 95 kg) et pourrait devenir l’attraction du Stadium municipal. OUVREURS > Romain Barthélémy et Sylvain Bouillon vont se partager le poste. Le premier nommé est un fin animateur et a la faculté à dynamiser le jeu. Son coéquipier possède une certaine facilité dans le jeu au pied. Il est également un buteur régulier et peut aider dans ce domaine Mathieu Peluchon. fin distillateur de ballons, il sera un parfait animateur du pack tarnais. Julien Raynaud, positionné l’an dernier au poste de flanker, va également évoluer au poste de numéro 8 et sera aussi le vice-capitaine de l’équipe. 21 ans, venu tout droit de Géorgie, Khvicha Bujashivili a un objectif, celui de se bonifier, et cela passe par du temps de jeu. Valentin Caillau et le jeune Corse Bastien Cervelli ont tous deux un caractère explosif. Une qualité qui devrait leur permettre de figurer quelquefois sur la feuille de match. DEMI DE MÊLÉE > Yoann Châteauraynaud a réalisé une excellente saison en 2012-2013. Bon défenseur, excellent passeur, il a la capacité à bien analyser le jeu. Samuel Marques brille par sa polyvalence. Il peut également évoluer à l’ouverture. C’est aussi un buteur régulier. Le jeune Thomas Entraygues a été aligné sur la feuille de match lors du déplacement à Auch la saison écoulée. Son bagage technique associé à son sérieux font en sorte qu’il devrait avoir du temps de jeu cette année. TROISIÈME LIGNE AILE > Yohann Misse, dont c’est la huitième saison consécutive au club, et Nathan Lane, seront en toute logique les deux flankers titulaires. Malgré ses 34 ans, le premier est très performant dans l’alignement tandis que le second est plus attiré par l’espace. À ce poste, l’encadrement peut compter sur le rayonnement et le punch de Loïc Mondoulet et Vincent Calas. Henry Broncan fonde beaucoup d’espoirs sur le Tyrossais d’origine Thibault Visensang. Un joueur pétri de qualités, à l’aise dans le grand champ et aussi dans les tâches obscures. Kevin Lebreton (18 ans) fait partie des espoirs que Broncan pourrait lancer dans le grand bain. NUMÉROS 8 > C’est bien connu, la nature a horreur du vide. Pour palier le départ de Laurent Baluc-Rittener vers Colomiers, l’encadrement a fait appel au Grenoblois d’origine bigourdane, Florent Fourcade. Combattant, généreux, perforateur, DEUXIÈME LIGNE > Yogane Corréa a 39 ans. Il conserve la confiance de son encadrement et de ses coéquipiers. Il demeure une poutre essentielle du pack. Sur le flanc gauche, Mathieu André a donné entières satisfactions la saison écoulée. À droite de l’attelage, l’expérience de l’international géorgien Vakhtang Maisuradze va se compléter avec le double mètre de César Damiani. Dans ce groupe, le jeune Arnaud Swiadek (19 ans) espère se bonifier au contact de coéquipiers particulièrement chevronnés. PILIERS > À gauche, Nicolas Frize et Bastien Dedieu ont été performants la saison passée. L’encadrement espère qu’ils vont confirmer. Eddy Buret (20 ans) souhaite se faire une place sur le flanc gauche. International espoir géorgien, véritable force de la nature, d’une excellente tenue de mêlée, Giorgi Tetrashvili a les arguments pour gagner une place de titulaire. Sur le flanc droit, Maxime Gau et Nicolas Kwarazfélia restent sur une saison particulièrement satisfaisante. Pour les épauler, l’encadrement compte sur le nouveau venu de Saint-Jeand’Angély, Malik Hamadache et ses 140 kg. Deux autres droitiers : le Géorgien Akhobadze Vakhtangi (20 ans) et le Français Mickaël Hygonnet (19 ans) auront également leur mot à dire. TALONNEURS > Le poste sera occupé par Cyriac Ponnau, joueur exemplaire, et Malik Djebalah qui s’est amélioré comme lanceur. Tous deux devraient se partager les feuilles de matchs avec Youness El Jai, ancien droitier qui tente une reconversion au talonnage. Raphaël Merancienne, international moins de 19 ans, a un statut amateur, ce qui ne l’empêche pas de postuler à l’équipe fanion. ■ Portrait BAPTISTE HECKER - CENTRE ET CAPITAINE IL A DÉCOUVERT LE RUGBY TOUT JEUNE À STRASBOURG. ARRIVÉ AU TERME DE LA SAISON 2008 DANS LE TARN, CET ALSACIEN A GAGNÉ L’ESTIME DE TOUT LE CLUB. AU NOM DU GROUPE C ’est un enfant de la balle puisque, très jeune dans son Alsace natale, il pratiquait à la fois le rugby, le basket et le football. Une dernière discipline qu’il aurait pu épouser s’il avait suivi les traces de son père, un excellent joueur amateur. Finalement, à la surprise générale, il a choisi le ballon ovale dans une terre où les rebonds ne sont pas particulièrement favorables. Il s’est orienté vers le club de Strasbourg où, très tôt, ses qualités techniques et physiques ont séduit l’encadrement de l’équipe fanion. À peine junior première année, il a gagné sa place au centre de l’attaque en équipe une et a ainsi ferraillé dans les rudes batailles de Fédérale 2, sur les pelouses de Pontarlier, Saint-Claude, Gennevilliers, Suresnes ou encore BoulogneBillancourt. « Ces déplacements en région parisienne, ils étaient interminables, dit-il. Mais l’ambiance était extraordinaire. Nous faisions de longues parties de cartes dans le bus. J’étais encore juniors mais cela m’a forgé le caractère. Ce sont des souvenirs immenses. » BRONCAN : « IL EST LE CHEVALIER BAYARD » Une fois le bac et le premier diplôme universitaire (Deug) en poche, il était motivé par une expérience sportive dans le Sud-Ouest. « Je venais d’être international universitaire. Je souhaitais connaître la Fédérale 1 voire le Pro D2. J’ai eu la chance de trouver à Albi un club qui convenait à mon projet sportif et une ville universitaire où j’ai pu passer ma licence en environnement. » Arrivé en 2008 dans la préfecture tarnaise, il n’a plus quitté la cité de Sainte-Cécile et la tunique du SCA dont il est devenu le capitaine respecté et écouté. « Baptiste Hecker, c’est le chevalier Bayard, précise le manager Henry Broncan. Il est dur au mal. Lors du dernier match de la saison face à La Rochelle, il a terminé la rencontre avec une main brisée. » Ce jour-là, Hecker et ses potes s’étaient fait un point d’honneur à offrir à Laurent Baluc-Rittener et à Clément Maynadier une victoire pour leur ultime rencontre au Stadium municipal. « Nous avons gagné (34-21) et dans l’euphorie de la rencontre, j’en ai même oublié ma blessure », se souvient-il. Une vilaine blessure qu’il est en train de soigner et qui, à son plus grand désespoir, lui empêche de reprendre l’entraînement. Pour l’heure, il attend avec impatience le feu vert du staff médical. Car il a besoin de ses coéquipiers pour donner un sens à son existence. Une fois les entraînements et les matchs achevés, une grande partie du groupe se retrouve en effet pour une partie de cartes, de tennis ou de franches rigolades ! Les plaisirs simples de la vie pour ce joueur particulièrement attachant. D. N. ■ NOM, prénom Poste Né le Taille - Poids Club préc. Int. PELUCHON Mathieu KRASKA Nicolas BOURAHOUA Lou TODUA Alexander LACROIX Gabriel ROKODURU Timilai PAYEN Maxime BONNET Baptiste VIALELLE Florian BELGUIDOUM Mohamed HECKER Baptiste KUNAVORE Nasoni KAISER Nicolas BARTHÉLÉMY Romain BOUILLON Sylvain CHÂTEAURAYNAUD Yoan MARQUES Samuel RAYNAUD Julien CAILLAU Valentin FOURCADE Florent MISSE Yohann RAYNAUD Julien LANE Nathan MONDOULET Loïc VISENSANG Thibault CALAS Vincent ANDRÉ Matthieu CORRÉA Yogane DAMIANI César MAISURADZE Vakhtang MONDOULET Jérôme GAU Maxime KWARAZFELIA Nicolas HAMADACHE Malik AKHOBADZE Vakhtangi HYGONNET Mickaël FRIZE Nicolas DEDIEU Bastien TETRASHVILI Giorgi PONNAU Cyriac DJEBABLAH Malik EL JAI Youness Arrière Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Centre Centre Centre Centre Centre Centre Ouvreur Ouvreur ½ mêlée ½ mêlée Numéro 8 Numéro 8 Numéro 8 Flanker Flanker Flanker Flanker Flanker Flanker 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Talonneur Talonneur Talonneur 23/06/1987 17/06/1989 03/11/1991 02/11/1987 19/10/1993 21/01/1993 26/02/1992 09/11/1988 05/11/1993 24/01/1994 06/09/1987 30/07/1991 17/03/1990 25/01/1989 05/04/1989 13/11/1989 04/04/1990 28/05/1987 25/11/1991 15/02/1986 17/12/1979 28/05/1987 29/09/1988, 02/05/1991, 31/12/1986, 08/01/1991, 22/11/1986 26/10/1974 09/10/1986 11/03/1987 02/07/1989 05/12/1990 03/12/1983 17/10/1988 07/05/1993 20/06/1994 08/08/1984 18/01/1989 01/08/1993 08/09/1987 06/10/1989 20/11/1990 1,84 m - 86 kg 1, 77 m - 84 kg 1,72 m - 74 kg 1,83 m -82 kg 1,71 m -78 kg 1,90 m -97 kg 1,94 m -92 kg 1,87 m - 100 kg 1,85 m - 88 kg 1,78 m - 80 kg 1,83 m - 95 kg 1,86 m - 95 kg 1,78 m -97 kg 1,83 m -97 kg 1,82 m -94 kg 1,75 m -79 kg 1,72 m -76 kg 1,89 m -105 kg 1,87 m -105 kg 1,86 m -100 kg 1,96 m -104 kg 1,89 m -105 kg 1,93 m -95 kg 1,90 m -95kg 1,90 m -93 kg 1,98 m -91 kg 1,98 m -119 kg 1,92 m -120 kg 2,02 m -125 kg 1,95 m -103 kg 2 m -105 kg 1,74 m -130 kg 1,82 m -111 kg 1,93 m - 140 kg 1,80 m -100 kg 1,78 m -111 kg 1,85 m -117 kg 1,75 m -105 kg 1,77 m -94 kg 1,80 m -100 kg 1,73 m -115 kg 1,75 m -110 kg Auch Albi Albi Albi Albi Rebels Suva Toulouse Albi Castres Albi Albi Suva Albi Albi Albi Albi Albi Albi Albi Grenoble Albi Albi Albi Albi Bayonne Albi Albi Albi Albi Albi Albi Albi Albi St-Jean-d’Angély Tbilissi Albi Albi Albi Tbilissi Albi Albi Albi ESP GEO Fra U GEO Le dada du coach Discipline, discipline… Henry BRONCAN Parcours ou palmarès : champion de France de Pro D2 avec Auch (2004, 2007) et de Fédérale 3 avec L’Isle-Jourdain (1981) « Seule la victoire est belle », lance Henry Broncan. Reste que le succès tient souvent à un fil, à un détail, une pénalité inversée, une touche pas trouvée et aussi à l’indiscipline. Cette dernière a été le talon d’Achille d’Albi lors du précédent exercice. La plus jeune formation du Pro D2 se laisse souvent entraîner par sa fougue généreuse. En trente rencontres, les arbitres ont sorti à vingt-six reprises le carton jaune. « C’est beaucoup trop », fait remarquer le manager tarnais. Dans ce domaine, les Albigeois occupent pourtant une flatteuse troisième place au fair-play, derrière Oyonnax et Carcassonne. « Nous devons résoudre ce problème. À chaque rencontre, nous sommes trop sanctionnés, les joueurs sont conscients que les résultats sont également soumis à une rigueur dans la discipline », renchérit Broncan. Pour ce faire, l’encadrement a prévu en ce début de saison des séances de tableau noir avec le directeur de jeu midi-pyrénéen Vincent Blasco. Cette initiative va-t-elle porter ses fruits ? Réponse le 31 août lors de la réception d’Agen pour l’ouverture du championnat. D. N. ■ L’atout technique Recentrage sur le pack Outre l’avantage et l’inconvénient de la jeunesse de ses troupes, le Sporting a étonné la saison écoulée par la qualité de son jeu de lignes. Dans ce domaine, les Tarnais ont mis du volume, de l’organisation, de la cohésion, de la vitesse, du coffre, de la pertinence. Cette année, ce jeu des lignes arrière devrait encore plus se bonifier avec l’arrivée de l’espoir du Stade toulousain Maxime Payen, et les internationaux fidjiens espoirs Timilai Rokoduru et Nasoni Kunavore. Mais pour donner un peu plus d’envergure, de relief, à ce jeu d’attaque, l’encadrement technique ne perd pas de vue les fondamentaux. Pour la saison à venir, il souhaite plus de cohésion entre avants et troisquarts afin d’aboutir à un jeu plus cohérent. À l’entame de cette saison, les efforts sont donc essentiellement portés vers la conquête. Touche et mêlée sont disséquées, analysées et corrigées, sous l’œil attentif de JeanChristophe Bacca. Une mêlée qui s’est particulièrement renforcée avec l’arrivée de l’espoir géorgien Giorgi Tetrashvili (20 ans au début du mois) et de l’Angérien Malik Hamadache, 140 kg sur la balance. Responsabiliser le pack, pour mieux s’exprimer dans les grands espaces. Tel est le leitmotiv du SCA pour l’exercice 2013-2014. D. N. ■ 16 Pro D2 Saga LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr La fiche Bourg-en-Bresse Union sportive bressane-Pays de l’Ain Présidents de la SASP Maurice Guy et Christophe Niogret Responsable commercial Vincent Frédière Responsable financier Daniel Besson Présidents de l’association Bernard Borron et Jean-Noël Ducrizet Responsable communication Elie Chartre Budget de la SASP 4,7 millions d’euros Principaux partenaires Bigard, Eiffage, Tereva, Piquand TP, Carpostal, Renault, Innovtec Industries, Mutuelles de France Plus Carrefour, Chanel Déménagements, Bresse Bleu, TGC Transports, Sobeca, Ville de Bourg-en-Bresse, Conseil général. Équipementier Adidas Contrats professionnels 37 Contrat espoir 0 Centre de formation Non conventionné Responsable centre de formation Frédéric Cocqu Entraîneurs de l’équipe première Yoann Boulanger et Franck Maréchal Entraîneurs équipe espoirs Éric Ducolomb et Laurent Pakihivatau Préparateurs physique Brice Cornu et Laurent Delahaye Médecin Éric Zaragori Kinés Thomas Chevalier, Samuel Basbaste, Clément Durif Le calendrier Championnat Pour leur retour en Pro D2, les Bressans devront très vite monter en régime pour ne pas se laisser distancer dès le début de cette longue compétition. Pour cela, les joueurs sont très investis dans leur préparation estivale et s’impliquent fortement dans la mise en place du projet de jeu. Photos Jean-François Basset LE CLUB BURGIEN A SAGEMENT COMPLÉTÉ L’EFFECTIF DE LA MONTÉE, AVEC UNE DIZAINE DE JOUEURS À LA BONNE MENTALITÉ. EN TOUTE SÉRÉNITÉ 1re JOURNÉE > 16e Par Philippe SÉVY 31.08.13 - 01.09.13 > 11-12.01.2014 BOURGOIN - BOURG-EN-BRESSE > 2e JOURNÉE > 17e 7-8 septembre 2013 > 18-19 janvier 2014 BOURG-EN-BRESSE - PAU > 3e JOURNÉE > 18e 14-15 septembre 2013 > 25-26 janvier 2014 BOURG-EN-BRESSE - TARBES > 4e JOURNÉE > 19e 21-22 septembre 2013 > 8-9 février 2014 AURILLAC - BOURG-EN-BRESSE > 5e JOURNÉE > 20e 28-29 septembre 2013 > 15-16 février 2014 BOURG-EN-BRESSE - DAX > 6e JOURNÉE > 21e 12-13 octobre 2013 > 22-23 février 2014 NARBONNE - BOURG-EN-BRESSE > 7e JOURNÉE > 22e 19-20 octobre 2013 > 1er-2 mars 2014 BOURG-EN-BRESSE - ALBI > 8e JOURNÉE > 23e 26-27 octobre 2013 > 15-16 mars 2014 LA ROCHELLE - BOURG-EN-BRESSE > 9e JOURNÉE > 24e 2-3 novembre 2013 > 22-23 mars 2014 BOURG-EN-BRESSE - MONT-DE-MARSAN > 10e JOURNÉE > 25e 9-10 novembre 2013 > 29-30 mars 2014 AUCH - BOURG-EN-BRESSE > 11e JOURNÉE > 26e 23-24 novembre 2013 > 5-6 avril 2014 BOURG-EN-BRESSE - LYON > 12e JOURNÉE > 27e 30.11.13 - 1er.12.13 > 12.04.14 - 13.04.14 BÉZIERS - BOURG-EN-BRESSE > 13e JOURNÉE > 28e 7-8 décembre 2013 > 26-27 avril 2014 BOURG-EN-BRESSE - COLOMIERS > 14e JOURNÉE > 29e 14-15 décembre 2013 > 3-4 mai 2014 CARCASSONNE - BOURG-EN-BRESSE > 15 JOURNÉE > 30 e e 21-22 décembre 2013 > 10-11 mai 2014 BOURG-EN-BRESSE - AGEN > M ardi 9 juillet. Vincent Girard n’a pas embauché à 5 heures du matin. Il n’est pas sur le quai de chargement de la société de transports urgents qui l’employait depuis plus d’un an. Ce m ê m e j o u r, à 7 h e u r e s, Fr a n c k Maréchal ne s’est pas rendu à l’atelier de l’Équipement. À 9 heures, Grégory Garnier n’a pas pointé dans l’entreprise de travaux publics où il prépare sa reconversion. Ceux-là, et tous leurs partenaires, ont changé de statut. Ils étaient pluriactifs la saison passée. Les voilà rugbymen professionnels. Avec un contrat exclusif à temps plein. Grégory Garnier l’assure : « Je ne voulais pas rater ça ! » Ça, c’est la saison en Pro D2 qui s’annonce pour l’US bressane et qui a donc repris le 9 juillet. Franck Maréchal a déjà eu un avant-goût du monde professionnel la veille. Après une trop courte semaine de vacances, lui et son compère Yoann Boulanger étaient présents à la réunion entre les entraîneurs et les arbitres pour étudier les nouvelles règles : « L’an der- nier, à Marcoussis, pour ce genre de réunions, on était une demi-douzaine maxi. Là, on voit que c’est du Pro D2 ! Tout le monde était là ! » gner, pour les sentir. Ce sont de bons mecs autant que des bons joueurs ! » Depuis le 9 juillet donc, toute la troupe s’entraîne avec un enthousiasme renouvelé. Pimpante dans les tenues fournies par le nouvel équipementier du club, Adidas. Les coachs ont même parfois besoin de refréner les ardeurs de leurs ouailles. Une bonne douzaine d’éléments ont droit à une ration supplémentaire d’exercices physiques, dès 7 heures du matin. Ceux-là sont les membres du « gruppetto », club sélectif des garçons revenus avec une surcharge pondérale. Manifestement, les réjouissances ayant suivi le titre ont été néfastes au poids de forme de certains. Grégory Maïquez a une autre raison, presque valable. Le demi de mêlée a profité de l’intersaison pour se marier et achever une saison inoubliable, comprenant aussi une première sélection en équipe d’Espagne. CINQ PREMIERS MATCHS CRUCIAUX UN ÉTAT D’ESPRIT Ce même coach rigolait au premier entraînement, au moment de la causerie inaugurale de la saison, en voyant son effectif entrer dans un vestiaire devenu soudain exigu : « J’espère que tout va tenir ! » Car, pour retrouver le Pro D2, l’US bressane s’est offert un effectif conséquent avec quarante joueurs sous contrat, grâce à un budget passé à l’intersaison de 2,5 millions à 4,7 millions d’euros. Pas de quoi faire de folies par rapport aux cadors de la division, ayant pour nom Lyon, Pau ou La Rochelle. Mais de quoi faire venir de solides bestiaux au pays du poulet. Avec ces moyens supplémentaires, le staff technique est pourtant resté fidèle à sa ligne de conduite. Il a recruté des joueurs qui pourront adhérer à l’esprit de groupe qui règne au sein de l’équipe depuis la prise de fonctions de Franck Maréchal et Yoann Boulanger, il y a cinq ans : « Mis à part quelques étrangers, nous avons pu rencontrer tous les gars avant de les faire si- La détermination est de rigueur dans les rangs des Bressans. Pourtant, tous s’attendent à ne pas faire la course en tête. En consultant la liste des engagés et leur recrutement, Yoann Boulanger fait la moue : « Ça ne va pas être de la tarte pour en laisser deux derrière nous. Partout, c’est du lourd ! » Côté dirigeants, l’état d’esprit est plus optimiste. Les deux présidents Christophe Niogret et Maurice Guy s’appuient sur le recrutement effectué pour nourrir une confiance mesurée : « Même si ce ne sera pas facile, ça devrait aller. » Ils s’attendent à être rapidement fixés : « Après le premier bloc de cinq matchs, nous aurons déjà pas mal d’enseignements à tirer. » Après Bourgoin en ouverture, pour une revanche de la finale de Fédérale 1, l’US bressane enchaînera avec trois rencontres face à des pointures. Pau et Tarbes viendront successivement à Verchère avant que les Violets n’aillent à Aurillac puis ne reçoivent Dax… ■ L’interview JEAN-EMMANUEL CASSIN - CENTRE FAUTE DE DISPOSER D’UNE LICENCE JIFF, L’ANCIEN TREIZISTE N’A PU ÊTRE CONSERVÉ DANS L’EFFECTIF OYONNAXIEN. IL A REBONDI CHEZ LE VOISIN. « Une belle opportunité » Propos recueillis par Jean-Pierre DUNAND Comment avez-vous vécu votre départ d’Oyonnax ? Après deux saisons compliquées, j’ai eu la chance de partager la belle épopée de l’US oyonnaxienne. Tout nous a réussi et nous avons décroché le titre de champion de France. Dans une carrière de joueur, c’est un moment exceptionnel. En janvier, le club voulait me conserver mais l’affaire s’est compliquée en raison du nombre de licences Jiff. Mon seul tort est en fait d’avoir commencé ma carrière dans le rugby à XIII. J’ai fait les frais de ce point de règlement mais je n’en garde aucune amertume. Comment abordez-vous votre arrivée à Bourg-en-Bresse ? C’est avant tout un nouveau challenge qui s’offre à moi. À 33 ans, j’aurais pu me contenter de poursuivre tranquillement en Fédérale 1. Mais je me sens bien physiquement. En choisissant de rejoindre Bourg-en-Bresse, j’ai saisi une belle opportunité de poursuivre ma carrière professionnelle tout en restant dans une région que j’apprécie. J’ai envie de profiter de ces deux ou trois saisons qui se présentent pour partager une nouvelle aventure avec le club bressan mais aussi pour commencer à réfléchir sur ce que sera ma reconversion. La proximité géographique avec votre ancien club a-t-elle pesé sur votre choix ? Je l’ai dit, c’est une vraie opportunité. Mon épouse a un emploi dans la région, mes deux enfants vont pouvoir rester proches de leurs amis. Ce sont des choses qui comptent. Un bon équilibre familial permet de mieux se consacrer à sa fonction de rugbyman professionnel. Je sais que nous n’aurons aucun problème d’acclimatation. La saison passée, votre objectif était la montée. Cette fois, il sera avant tout le maintien. La transition est-elle aisée ? Les ambitions seront forcément différentes. Bourg- en-Bresse est un club promu. Pour le reste, nous chercherons à nous appuyer sur les mêmes valeurs, à commencer par la cohésion du groupe. Ce sera l’une des forces de Bourg-en-Bresse. Une bonne partie des joueurs ayant participé à la montée a été conservée. Des joueurs plus expérimentés sont venus les renforcer. Bourg-en-Bresse a aussi l’avantage d’avoir déjà vécu une expérience en Pro D2. Le club connaît la longueur et les difficultés de ce championnat. Il sait ce qui l’attend. Quel sera votre rôle dans ce groupe ? Tout le monde a une pierre à apporter pour aider à construire l’édifice, pour le rendre solide. Avant tout, je dois m’intégrer dans le groupe, m’imprégner de son fonctionnement. Par mon expérience à ce niveau, je peux aussi servir de guide. J’ai la chance de connaître ce championnat mais aussi nos futurs adversaires. Cette donnée reste toutefois très relative car les équipes se sont beaucoup renforcées et leur jeu peut évoluer d’une saison à l’autre. Quelles seront les forces de Bourg-enBresse ? Elles seront dans son jeu, dans son groupe. Mais il y a aussi un public formidable constitué par de vrais supporters plus que de simples spectateurs. Il peut aider à entretenir la pression sur nos adversaires. Verchère devra être un stade hostile. J’ai vraiment hâte d’en respirer l’ambiance. J’en ai déjà eu une idée, comme spectateur de la demi-finale face à Lille, et j’ai été impressionné. Comment envisagez-vous cette saison avec l’USB ? Le calendrier ne nous a pas gâtés. Notre début de championnat sera compliqué mais il ne faut pas perdre de vue que cette compétition est très longue. Dans les moments difficiles, l’état d’esprit du groupe sera déterminant. La phase de préparation doit nous permettre de parfaire la cohésion du groupe. Elle va aussi nous être précieuse pour mettre en place notre jeu. ■ Pro D2 Saga 17 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Les atouts LE STADE STADE MARCEL-VERCHÈRE Adresse 11, avenue des Sports, 01000 Bourg-en-Bresse. Capacité 4 868 places assises et 6 500 places debout Accès depuis la sortie Bourg-en-Bresse Sud sur l’autoroute A40, prendre la D 1075 en direction de Bourg-en-Bresse, continuer sur l’avenue du Maréchal-Juin et le boulevard de Brou, prendre à droite boulevard Saint-Nicolas et continuer sur l’avenue des Sports. LE CLASSEMENT 2012-2013 Champion de France face à Bourgoin de Fédérale 1 > En 2011-2012 Éliminé en huitième de finale de Fédérale 1 par Valence-d’Agen > En 2010-2011 Éliminé en quart de finale de Fédérale 1 par Béziers > En 2009-2010 Éliminé en demi-finale de Fédérale 1 par Saint-Étienne LES SUPPORTERS Club des supporters de l’US bressane, Ultra Violets (www.tribune-violette.fr) LA MASCOTTE « Super Poulet », le poulet de Bresse Le XV probable Le leader La star L’espoir L’impact player Anthony FRENET Jone TAWAKE Kevin BOUDOT Jonathan GIRAUD Poste : centre Né le : 18 juillet 1983 Taille : 1,83 m Poids : 96 kg Poste : numéro 8 Né le : 7 avril 1982 Taille : 1,86 m Poids : 117 kg Poste : demi de mêlée Né le : 17 novembre 1992 Taille : 1,73 m Poids : 77 kg Poste : deuxième ligne Né le : 9 janvier 1989 Taille : 1,92 m Poids : 110 kg Il était arrivé de Grenoble en 2008, pour la précédente saison de l’USB en Pro D2. Cinq ans plus tard, le capitaine des Violets entend cette fois conduire son équipe au maintien. Il payera d’exemple en défense et sera le chef de meute, tout en étant le diplomate auprès de l’arbitre. Arrivé l’an passé, Tawake s’est fondu dans le collectif sans tirer la couverture à lui. Sur le terrain, l’ancien de Toulon et des Brumbies a apporté son expérience, sa science du placement et des lancements de jeu. Le discret Australien sera précieux pour guider le promu en Pro D2. À Montferrand, le garçon était barré par Parra et Radosavljevic. À Bourg-enBresse, il vient dans un premier temps pour diriger la manœuvre chez les espoirs. Mais il pourrait aussi trouver rapidement du temps de jeu en équipe première, malgré son jeune âge, tant son talent est grand. Giraud a explosé la saison dernière. Il a apporté toute sa fougue et sa puissance, ainsi que son adresse. Véritable booster à chacune de ses entrées en cours de match (neuf l’an passé), il a aussi été un titulaire efficace (dix fois) comme à Tyrosse avec son essai décisif en quart de finale. 15 14 13 12 11 10 9 7 8 6 5 4 3 2 1 AIUTA STOTT FRENET NAVA CASSIN EADIE MAIQUEZ BUATIER TAWAKE WITT GARNIER COSTE JOURDAIN ou HARMES ULUGIA DRANCOURT L’effectif Ligne par ligne en surligné, les arrivées CONTINUITÉ ET RENFORTS DE CHOIX Par Philippe SÉVY ARRIÈRES > Pour sa première saison en France l’an passé, Lotu Aiuta a démontré les qualités nécessaires pour évoluer en Pro D2. Intraitable dans les situations dangereuses, sa facilité a valu parfois quelques moments de frayeur aux supporters. S’il ne gomme pas ces absences, le rapide Simon Pagès (de retour après une saison blanche pour cause de rupture des ligaments d’un genou) viendra le concurrencer. Le polyvalent Orlando Stott peut également s’installer avec bonheur au poste d’ultime défenseur, prompt à mener la contre-attaque. AILIERS > Émile Cailleaud, meilleur marqueur de l’USB avec sept essais, a fait des débuts remarqués l’an passé. Mais il se remet actuellement d’une opération à une épaule et son retour à la compétition est prévu en octobre. Du coup, le nouveau venu Jason Hona (international néo-zélandais à VII) sera en position de force en début de saison et prendra le siège vacant. Sur l’autre aile, la concurrence battra son plein. Orlando Stott sera en balance avec plusieurs rivaux. Ludovic Porret (le seul titulaire restant valide de l’an dernier) avait réalisé un parcours très convaincant la saison passée. Mais Luc Cheminal piaffe également d’impatience. Il sera pleinement rétabli pour les débuts du championnat après son opération des ligaments d’un genou. Le jeune Antoine Gauthier a fait des débuts prometteurs, en participant notamment à la finale de Gerland face à Bourgoin. Ayant ainsi goûté à l’équipe première, il est animé par l’envie d’y revenir. Mais Tamaz Michlelidze, dernier arrivé, pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Le jeune Géorgien (il est tou- jours junior Reichel), doté d’un gabarit impressionnant, est déjà titulaire dans son équipe nationale. CENTRES > À ce poste, le choix s’annonce cornélien pour les entraîneurs. La triplette de l’année passée est toujours présente. Difficile d’établir une hiérarchie entre le capitaine Anthony Frénet, le percutant Jaime Nava de Olano et et le fidèle Arnaud Perret, défenseur intransigeant pouvant se transformer en attaquant efficace comme il le démontra en quart de finale contre Tyrosse en inscrivant deux essais. Et voilà que, pour compliquer les choses, l’USB a recruté Jean-Emmanuel Cassin, fort d’une longue expérience en Pro D2, notamment chez le voisin oyonnaxien. OUVREURS > Clint Eadie est l’inamovible titulaire du poste, tant pour sa puissance offensive que pour son activité défensive et sa qualité de buteur. Mais l’Australien ne pourra pas s’économiser et gérer ses efforts cette saison. Car sa doublure, de luxe, est l’arrivant Bruno Lancelle, rompu aux combats du Pro D2. Abondance de biens ne nuisant pas, Hugo Rapp viendra encore mordre les mollets du duo devant lui et ne manquera pas profiter de la moindre défaillance de ses concurrents pour revêtir le maillot du numéro 10. DEMIS DE MÊLÉE > Depuis son départ de Toulouse en 2005, Grégory Maïquez cherchait à retrouver le monde professionnel. Objectif atteint avec le club bressan qui compte sur le nouvel international espagnol pour animer son jeu offensif, mais également contrôler la situation quand les Violets connaîtront des difficultés. Le garçon est titulaire devant le Burgien Alexandre Ducrozet, qui possède de nombreux atouts en attaque comme en défense. Sur leurs talons, vient d’arriver l’espoir montferrandais Kevin Boudot qui voudra très vite bousculer la hiérarchie établie. NUMÉROS 8 > Jone Tawake est le titulaire indiscutable du poste. Son expérience et sa puissance ont été déterminantes en Fédérale 1. Les qualités de l’Australien seront encore bien précieuses en Pro D2. Mais Fabien Vailloud, le régional de l’étape, est bien mieux qu’une doublure et se tient prêt à assumer l’intérim aussitôt que l’occasion se présentera. Ces deux vrais numéros 8 peuvent être relayés par les jeunes Josselin Grange et Quentin Witt. TROISIÈME LIGNE AILE > Sur le poste de flanker, l’USB fait résolument confiance à la jeunesse. Simon Bornuat et Adrien Buatier, les deux indestructibles et féroces combattants, ont démontré l’an passé une telle constance et une telle régularité dans la production qu’ils ne dépareilleront pas en Pro D2. Pour créer une vraie concurrence, un appel a tout de même été fait à deux autres jeunes. Quentin Witt et Josselin Grange - vus en Pro D2, respectivement à Oyonnax et au Lou - qui ont hâte de renouer avec ce niveau. Comme si cela ne suffisait pas, le Reichel Nicolas Tachat patiente mais pourrait bien faire ses grands débuts chez les seniors. DEUXIÈME LIGNE > L’attelage formé par Alin Coste, international roumain physique, et Grégory Garnier, patron de la touche, a donné toutes les garanties la saison passée. Jonathan Giraud aussi, qui amène de plus en plus fréquemment sa capacité à casser la ligne défensive adverse. Pour faire bonne mesure, l’US bressane s’est offert les services de l’aérien Fidjien Seko Kalou. Mais la meilleure recrue pourrait encore bien encore être Régis Brochier. « Tractosor » est pleinement rétabli après une saison gâchée par des blessures et une opération d’une épaule. PILIERS > Quentin Drancourt sera le titulaire à gauche. Cette force de la nature ratera cependant le début de saison puisqu’il vient d’être opéré aux cervicales. Son retour prévu en octobre, il tournera avec le polyvalent Joe Hutchinson, qui se repositionne sur son côté de prédilection, et Vincent Giacoletto, qui apportera sa fougue et son explosivité. Les droitiers Tokotuu et Poulain peuvent éventuellement dépanner. Les deux détenteurs du poste à droite sont Damien Jourdain, inamovible et impressionnant la saison passée, et Willem Harmes, tout aussi inamovible à Narbonne. Christopher Poulain, qui a connu le Pro D2 avec Dax (de 2009 à 2012), entend bien y regoûter au plus vite, après sa mutation ratée à Bourgoin et son passage à Saint-Médard-en-Jalles la saison dernière. La force brute de Papilonio Tokotuu demande à être encore maîtrisée. Mais le gaillard pourrait bien confirmer tout son potentiel. TALONNEURS > Le duo de locaux formé d’Arnaud Deliège et Vincent Girard va devoir se pousser un petit peu et partager le temps de jeu dans la cage avec un troisième larron qui propose une alternative très intéressante. Le nouveau venu John Ulugia pourrait même s’accaparer immédiatement la place, tant le curriculum vitae et la puissance (117 kg annoncés) du talonneur des Waratahs plaide en sa faveur. ■ Portrait JONE TAWAKE - NUMÉRO 8 L’ANCIEN JOUEUR DES BRUMBIES ET DE TOULON S’EST IMPOSÉ COMME L’UN DES LEADERS DU GROUPE BRESSAN. IL CONFIE SON IMPATIENCE À RETROUVER UN CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL. QUE DU BONHEUR ! Par Jean-Pierre DUNAND À 31 ans, Jone Tawake a gardé l’enthousiasme d’un junior. Lui qui a porté les maillots des Waratahs, des Brumbies ou de Toulonse délecte à l’avance de plonger à nouveau dans une compétition professionnelle sous le paletot violet de l’US bressane, rejointe l’an passé : « C’est un vrai bonheur. Nous venons de vivre une grande saison, de partager un grand bonheur. Ce que nous avons connu est magnifique pour le groupe, pour le club, pour la ville. Aujourd’hui, une nouvelle aventure nous attend et j’ai hâte de me lancer dans la compétition. Je suis venu à Bourg-en-Bresse pour aider ce club à atteindre ses objectifs et à retrouver le championnat de Pro D2 qui est une compétition relevée. » Le puissant troisième ligne sait pourquoi il est venu, il sait aussi où il va. Lui aussi a déjà connu le championnat de 2009 à 2011 avec Narbonne : « Ce sera encore un cran au-dessus de ce que nous avons dû proposer pour décrocher le titre de champion de France en Fédérale 1. Tout va plus vite, il y a encore plus de combat, plus d’intensité et en prime la compétition est particulièrement longue. » Ces perspectives ne suffisent pas à gommer le sourire qui illumine le visage de celui qui est venu dans l’Ain avec le désir de partager son expérience : « C’est mon rôle. Je suis dans le partage, avec les coachs pour m’imprégner de ce qu’ils attendent de moi, avec les jeunes joueurs aussi. Ils viennent naturellement vers moi. C’est normal, je pense que je peux leur apporter quelque chose. Ce groupe est jeune, il faut l’aider à progresser parce qu’il en a la possibilité. Il est vraiment facile de partager parce qu’il y a une vraie attente de la part des joueurs. Ils sont à l’écoute. » « LA VILLE VIT AUTOUR DU RUGBY » L’ancien Toulonnais assume parfaitement ce rôle qui lui a été naturellement dévolu. Pourtant bien loin de l’hémisphère Sud où il est né, où il a effectué une grande partie de sa carrière en jouant durant onze ans dans le championnat australien, il se sent comme chez lui en Bresse : « C’est un très bon club. Comme à Toulon, on sent que la ville vit autour du rugby. Quand je suis arrivé ici, j’ai eu une véritable surprise en découvrant un public enthousiaste. Pour moi, c’est du bonheur, mais c’est également vrai pour ma famille qui se sent bien ici. » Son bonheur, Jone Tawake le trouve aussi dans le jeu, même s’il confie, qu’en avançant dans sa carrière, il a quelque peu fait évoluer son rugby : « Avant je cherchais beaucoup à jouer mais j’aime le contact, le combat, les rucks. La philosophie du rugby c’est d’avancer, d’aller défier les défenses, de casser les lignes. Je me reconnais pleinement dans ce style de jeu que j’apprécie et je sais qu’à Bourg-en-Bresse c’est ce que l’on attend de moi. » Jone Tawake, en une année passée en Bresse, a su se faire adopter par ses équipiers mais aussi par l’ensemble du public du stade Verchère. Aujourd’hui, il n’a qu’une attente, continuer à lui donner du bonheur. ■ NOM, prénom Poste Né le Taille - Poids Club préc. Int. AIUTA Lotu PAGÈS Simon CAILLEAUD Émile MICHLELIDZE Tamaz CHEMINAL Luc STOTT Orlando PORRET Ludovic HONA Jason GAUTHIER Antoine PERRET Arnaud NAVA DE OLANO Jaime FRENET Anthony CASSIN Jean-Emmanuel EADIE Clint LANCELLE Bruno RAPP Hugo MAÏQUEZ Grégory DUCROZET Alexandre BOUDOT Kevin TAWAKE Jone VAILLOUD Fabien BUATIER Adrien WITT Quentin BORNUAT Simon GRANGE Josselin TACHAT Nicolas COSTE Alin BROCHIER Régis GARNIER Grégory GIRAUD Jonathan KALOU Sokolaïa DRANCOURT Quentin HUTCHINSON Joe GIACOLETTO Vincent JOURDAIN Damien HARMSE Willem POULAIN Christopher TOKOTUU Papilonio DELIEGE Arnaud GIRARD Vincent ULUGIA John Arrière Arrière Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Ailier Centre Centre Centre Centre Ouvreur Ouvreur Ouvreur ½ mêlée ½ mêlée ½ mêlée Numéro 8 Numéro 8 Flanker Flanker Flanker Flanker Flanker 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne 2e ligne Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Pilier Talonneur Talonneur Talonneur 02/29/1986 02/10/1987 03/12/1988 13/03/1993 02/12/1987 12/10/1986 19/04/1989 10/06/1986 21/10/1991 29/06/1986 01/05/1983 18/07/1983 29/02/1980 02/09/1983 30/05/1986 03/08/1991 07/09/1985 21/04/1988 17/11/1992 17/04/1982 06/09/1988 26/06/1990 16/03/1990 22/11/1986 20/06/1990 06/08/1993 28/02/1987 27/05/1988 13/06/1981 09/01/1989 26/04/1984 17/02/1989 28/12/1985 06/06/1985 07/10/1986 19/11/1984 25/06/1987 27/06/1989 16/10/1987 01/12/1980 17/01/1986 1,74 m - 90 kg 1,82 m - 84 kg 1,83 m - 93 kg 1,95 m - 108 kg 1,78 m - 83 kg 1,86 m - 90 kg 1,83 m - 93 kg 1,88 m - 100 kg 1,79 m - 87 kg 1,81 m - 93 kg 1,90 m - 110 kg 1,83 m - 96 kg 1,76 m - 82 kg 1,85 m - 100 kg 1,73 m - 84 kg 1,78 m - 84 kg 1,73 m - 78 kilos 1,70 m - 76 kg 1,73 m - 77 kg 1,86 m - 117 kg 1,87 m - 107 kg 1,96 m - 112 kg 1,92 m - 98 kg 1,85 m - 96 kg 1,94 m - 105 kg 1,85 m - 96 kg 2,00 m - 120 kg 1,96 m - 128 kg 1,92 m - 103 kg 1,92 m - 110 kg 1,99 m - 111 kg 1,79 m - 109 kg 1,80 m - 120 kg 1,77 m - 107kg 1,83 m - 125 kg 1,78 m - 120 kg 1,82 m - 112 kg 1,88 m - 130 kg 1,75 m - 95 kg 1,73 m - 97 kg 1,80 m - 117 kg Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Mont-de-M. Bourg-en-B. Valence-d’A. Bourg-en-B. Bay of Plenty Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Oyonnax Bourg-en-B. La Seyne Racing-M. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Clermont Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Oyonnax Bourg-en-B. Lyon Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Otago Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Narbonne Saint-Médard Bourg-en-B. Bourg-en-B. Bourg-en-B. Warataths GÉO ESP ESP ROU ESP Le dada du coach « Pas des robots » Yoann BOULANGER Parcours ou palmarès : formé au club, entraîneur de l’USB depuis 2009 (à 28 ans). Dans notre philosophie de management, nous essayons au maximum d’impliquer les joueurs dans le fonctionnement du groupe et dans le jeu. Nous ne voulons pas des robots. Nous voulons que les joueurs soient autonomes, qu’ils prennent des initiatives. Maintenant, les échanges avec les joueurs sont toujours cadrés. Il n’y a notamment pas de place pour la discussion pendant les entraînements. Il y a un groupe de leaders (Frénet, Garnier, Maïquez, Eadie, Jourdain et deux nouveaux) avec lesquels nous échangeons un peu plus. Nous souhaitons que les gars se responsabilisent, qu’ils se prennent en charge individuellement et techniquement. Par exemple, ils mettent en place des ateliers comme le travail de passe du 9 ou la réception des ballons par les ailiers, à partir d’un panel d’exercices dans lequel ils choisissent. Ils s’impliquent également dans le travail de la vidéo. Ph. S. ■ L’atout technique La « rush defense » L’US bressane a terminé meilleure défense de Fédérale 1 la saison passée. Les Violets n’ont encaissé que 196 points en saison régulière. En phases finales, ils n’ont concédé que cinq essais en sept matchs. Cette défense sera à nouveau l’atout majeur de l’USB à l’étage supérieur. Le manager général Philippe Véré explique : « C’est plus facile d’améliorer la défense que l’attaque. Mais ce n’est pas un choix par défaut. C’est le fruit de notre état d’esprit. De notre type de défense et de la façon dont nous la pratiquons, découlent de la volonté permanente du groupe de ne rien lâcher. » Le système adopté par la troupe de Yoann Boulanger et Franck Maréchal est un peu exotique : « Cela se rapproche plus de la rush défense à la mode anglo-saxonne que de sa version française, où on attend l’adversaire. Nous, nous cherchons toujours à aller chercher l’attaquant. » Cette méthode nécessite de solides bases, à tous les niveaux : « Nous avons des repères collectifs précis quand nous allons agresser les mecs. Nous avons aussi une bonne technique individuelle. En un contre un, les joueurs ont excellé. » En Pro D2, cette saison, Philippe Véré espère bien que l’USB sera tout aussi intransigeante : « Face à des attaquants plus performants, avec plus de gaz, nous allons faire en sorte que cela reste notre point fort. » Ph. S. ■ 18 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr International - XIII Actualité Résultats L’interview Super 15 Barrages Crusaders - Reds Brumbies - Cheetahs Crusaders Reds 38-9 nc 38 9 À CHRISTCHURCH - Samedi 19h30 locales - Crusaders battent Reds 38-9 (21-6). Arbitre : M. Peyper (Afrique du Sud). Crusaders : 4E Crotty (11e, 67e), Carter (31e), Marshall (52e) ; 3T (12e, 53e, 68e) ; 4P Carter (4e, 26e, 40e), Taylor (73e). Reds : 3P Cooper (15e, 29e, 47e). CRUSADERS 15. Dagg (22. A. Whitelock 70e) ; 14.T. Marshall, 13. Crotty, 12. T. Taylor, 11. Guildford ; 10. Carter 21. Bleyendaal (69e), 9. A. Ellis (20. Heinz 57e) ; 7. Todd (19. McCaw 66 e), 8. Read (cap.), 6. G. Whitelock ; 5. S. Whitelock, 4. Romano (18. L. Whitelock 64e) ; 3. O. Franks, 2. Flynn (16. Funnell 54e), 1. Crockett (17. Moody 66e). REDS 15. Lucas ; 14. Shipperley (21. Frisby 73e), 13. Tapuai, 12. Lance (22. Morahan 57e), 11. Feauai-Sautia ; 10. Cooper, 9. Genia ; 7. Gill (20. Robinson 69e), 8. Schatz, 6. Quirk (19. Samo 53 e ) ; 5. Horwill (cap.) (18. O’Donoghue 61e), 4. Simmons ; 3. Slipper, 2. S. Faingaa (16. Anae 61e), 1. Holmes (17. Owen 65e). LES MEILLEURS Pour les Crusaders, Crotty, Carter, G. Whitelock, Flynn, Crockett ; pour les Reds, Samo, Genia. A NOS LECTEURS En raison de nos impératifs de bouclage, nous ne sommes pas en mesure de donner le résultat du deuxième barrage du Super 15, disputé dimanche entre les Brumbies et les Cheetahs. Veuillez nous en excuser. RICHIE MCCAW - FLANKER DES CRUSADERS LE CAPITAINE DES ALL BLACKS A PLEINEMENT SAVOURÉ SON RETOUR EN SUPER 15. IMPRESSIONNANTS DE PUISSANCE, LES CRUSADERS ONT SURCLASSÉ LES REDS EN MATCH DE BARRAGE. « Je me suis éclaté » Propos recueillis à Christchurch par Gregor PAUL Après un match en club et une entrée de quinze minutes face aux Reds, êtes-vous prêt à attaquer en demi-finale ? Je suis très reconnaissant envers l’encadrement des Crusaders de m’avoir fait jouer malgré mon manque de compétition. Je me sens néanmoins en pleine forme. Je me suis éclaté car j’ai couru comme un dératé. Cela m’a fait un bien fou de sentir mes poumons qui brûlent. J’ai encore besoin d’emmagasiner du temps de jeu. Vous sentez-vous capable de jouer un match de Super 15 en entier après sept mois d’arrêt ? Et comment ! Mon congé sabbatique m’a permis de refaire le plein d’énergie. Je suis excité comme une puce. À longtemps ronger mon frein dans les tribunes, je me suis rendu compte que le haut niveau me manquait. J’étais cependant très nerveux avant d’arriver au stade mais aussi impatient d’en découdre. Votre formation des Crusaders a été extraordinaire ne laissant aucune chance aux Reds (38-9). Pourrez-vous rééditer cette performance et vous hisser en finale ? C’est vrai que nous avons placé la barre très haut. L’an dernier, certains joueurs étaient un peu passés à travers en demi-finale face aux Chiefs. Ce qui compte, c’est d’avoir su sortir un match référence au bon moment. Cela prouve que l’équipe a su bien se préparer et qu’elle a mûri collectivement. Quand tu as autant trimé durant la saison pour atteindre le cap des phases finales, le moins que tu puisses faire, c’est de tout donner. Voilà pourquoi je suis plutôt confiant pour la suite des opérations. Les Crusaders ont les hommes et l’expérience pour aller loin dans cette compétition. Mais si d’aventure les Crusaders étaient éliminés samedi soir, ce serait alors votre dernière occasion de jouer à ce niveau avant de retrouver, le 17 août, l’Australie à Sydney. Dans ce cas-là, vous sentirez-vous apte à jouer pour les All Blacks ? (Agacé) Écoutez, le scénario idéal serait de pouvoir jouer encore deux rencontres de Super 15. Mais nous verrons bien ce qu’il adviendra. Je suis déjà bien content d’avoir pu prendre part à ce barrage contre les Reds afin de parfaire ma condition. Bien évidemment que j’aimerais jouer encore davantage. Physiquement, je me sens frais et dispos. Je ne ressens aucune douleur, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Mentalement, je suis un homme un neuf. J’ai déjà hâte de croiser le fer samedi soir. Où pensez-vous que votre équipe a surtout fait la différence face aux Reds ? Je crois que c’est surtout physiquement que nous les avons dominés. George (Whitelock, N.D.L.R.), et Wyatt (Crockett) ont notamment été très forts pour récupérer de précieuses munitions dans la zone des regroupements. Grâce à notre domination au niveau des impacts, notre équipe a pu systématiquement jouer dans l’avancée. À force de perdre du terrain, les Reds ont fini par totalement lâcher prise en défense. Nos trois-quarts se sont régalés car ils ont pu jouer de la manière dont ils souhaitaient. Si nous parvenons à renouveler cette performance en demi-finale, cela deviendra très difficile de nous barrer le chemin vers un nouveau titre. ■ Photo Icon Sport XIII Super League SAGA DE L’ÉLITE (3) - TOULOUSE OLYMPIQUE DEMI-FINALISTE DE LA COUPE ET DU CHAMPIONNAT L’AN PASSÉ, BATTU À DEUX REPRISES DANS LA PROLONGATION, LE CLUB ESPÈRE QU’UN SACRE SURVIENNE EN 2014. ANNÉE CRUCIALE Par Didier NAVARRE D ans l’histoire du Toulouse olympique, l’exercice 20122013 restera à jamais celui de l’incroyable malchance. Les Toulousains étaient ainsi engagés sur trois compétitions : la Cup anglaise, le championnat et la Coupe de France Lord-Derby. Dans la très relevée Cup anglaise, ils ont atteint les seizièmes de finale après avoir brillamment surclassé Swinton (formation du Championship) 56-18 lors des 32e de finale. Opposés à York, ils se sont inclinés d’un souffle (30-28) après un final échevelé. À l’ultime seconde, ils ont manqué la transformation de la parité qui aurait pu leur offrir la prolongation. Justement, la prolongation, ce temps additionnel après un score nul, a joué deux mauvais tours aux hommes de Gilles Dumas. Tout d’abord, en mars dernier à Albi, en demi-finale de la Coupe de France, les Toulousains et Avignonais sont contraints de se départager au point en or ou la mort subite après une marque de 26 à 26 au temps réglementaire. C’est Avignon qui gère le mieux ce temps supplémentaire en inscrivant un essai après quatre minutes de jeu (32-26 score final). Le 28 avril dernier, rebelote. Toulousains et Pianencqs se retrouvent en demi-finale du championnat de France sur la pelouse des Minimes. Après quatre-vingts minutes, les deux formations se neutralisent sur un score de 22 à 22. Il faut de nouveau à avoir recours à la mort subite pour désigner le vainqueur. C’est Pia, à la faveur d’un essai de son deuxième ligne Cooper, qui valide son billet pour la finale (26-22). « Ces défaites sont d’autant plus frustrantes qu’Avignon et Pia ont respectivement remporté la Coupe et le championnat. Je pense que nous sommes peutêtre passé s à cô t é d’ une saiso n extraordinaire », fait remarquer le secrétaire du club Cédric Garcia. L’analyse du président Bernard Sarrazin est plus sévère. « Deux demi-finales perdues, nous ne disputons pas de finale. La saison est sportivement ratée. Honnêtement, je pense que nous pouvions mieux faire. » RECRUTEMENT CIBLÉ Pour la saison à venir, les Toulousains ne cachent pas leurs ambitions. Le comité directeur et l’encadrement ont annoncé qu’ils souhaitaient empocher l’un des deux trophées nationaux, soit la Coupe ou le championnat, de façon à redorer le blason d’un club qui attend une consécration depuis la saison 2000 (victoire en fi- nale du championnat. De plus, un titre national serait un argument supplémentaire pour séduire la fédération anglaise puisqu’au cours de l’année 2014, le club va une nouvelle fois poser sa candidature pour intégrer la Super League en 2015. Pour ce faire, Gilles Dumas, l’entraîneur, Sylvain Houlés, son assistant, et Adam Innes, le préparateur physique, ont souhaité conserver l’ossature de leur effectif. Il est toutefois délesté par les départs des Australiens Luke Fahy et Guy Williams et de Nicolas Delgal. En revanche, le recrutement est parfaitement ciblé et brille par sa qualité. Les Pianencs et internationaux français Andrew et Kane Bentley ont été séduits par le projet sportif du club. Tous deux vont ainsi amener leur expérience à un pack jeune qui souffrait de l’absence d’un véritable leader. Baroudeur des stades, passé par Limoux et Avignon, très puissant, défenseur intraitable, Aaron Wood est l’autre pioche de ce recrutement de l’intersaison. 2014 s’annonce ainsi comme une année cruciale pour le Toulouse olympique. Ce dernier ne compte pas mettre la charrue avant les bœufs. Le premier objectif, c’est de terminer dans les quatre premiers de la première phase avant de voir plus grand. ■ Mondial féminin Salford Dragons 16 12 À SALFORD - Vendredi 20 heures Salford bat Dragons catalans 16-12 (6-0). Arbitre : M. Alibert (Angleterre). Salford : 3E Dixon (8 ), Williams (46 ), Wild (64e) ; 2T Sneyed (8e, 64e). e e Dragons catalans : 2E Whitehead (54e), Casty (66e) ; 2T Bosc. SALFORD Gaskell ; Broughton, Goldrick, Gleeson, Williams ; (o) Sneyed (cap.), (m) Fages ; Wild ; Dixon, Ashurst ; Jewitt, Godwin, Griffin. Sont entrés en jeu : Gibson, Emmitt, Jammes, Walne. DRAGONS CATALANS Escare ; Vaccari, Menzies, Duport, Millard ; (o) Bosc, (m) Dureau ; Mounis ; Whitehead, Taia ; Casty (cap.), Henderson, Maria. Sont entrés en jeu : Barthau, Paea, Larroyer, Margalet. Carnet noir MARCEL BESCOS N’EST PLUS Sa calvitie et sa puissance en avaient fait un pilier hors-norme. International à vingt-et-une reprises, de 1959 à 1966, Marcel Bescos n’avait connu qu’un seul club, Albi, où il fut capitaine lors du sacre de 1962 face à Villeneuve. Une finale qu’il avait achevée avec la clavicule cassée. Natif d’Oloron, il a été emporté par une embolie pulmonaire à l’âge de 76 ans. Ce lundi, à SaintJoseph d’Albi (14 h 15), auront lieu ses obsèques. FINALE Australie - Nouvelle-Zélande : 22-12 PETITE FINALE Angleterre - France : 54-0 Angleterre France 34 28 À LEEDS - Angleterre bat France 54-0 (30-0). Arbitre : M. Addy (Angleterre).. Angleterre : 9E Bound (8e), Mc Ginnis (13e, 36e, 51e), Cunningham (22e, 60e), Gilmour (40e, 63e), Moroney (74e) ; 9T Gilmour. France : Carton jaune : B. Choung (62e). ANGLETERRE Anfield ; Stallwood, Hardcastle, Gilmour (cap.), Jodie, Cunningham ; (o) Walsh, (m) Moroney ; Rudge ; Twibli, Sutcliffe ; Slowe, Bound, Dobson. Sont entrées en jeu : Mc Ginnis, Forsell, Freestone, Cooper-Birkenhead. FRANCE Miorin (Pujols) ; Boina (Marseille), Guigue (XIII provençal), Ben-Choug (Toulouse ovalie), Jean (Facture) ; (o) Ciria (Facture), (m) Zagdhoudi (Toulouse ovalie) ; Mikalef (Facture), Lacoste (Pujols), Fauvelle (Marseille) ; Signoret (Marseille), Delas (Facture), Decarnin (Pujols). Sont entrées en jeu : Lenet (Lescure), Maurouard (Lescure), Cousseau (Facture), M’Raidi (XIII provençal). ● L’équipe de France a été copieusement dominée par sa rivale anglaise (54-0), avec neuf essais encaissés, pour le gain de la troisième place. En finale, L’Australie a déjoué tous les pronostics en s’imposant devant la Nouvelle-Zélande, triple tenante du trophée. LA FORMATION POUR AMBITION !!! THÉO FAGES - DEMI DE MÊLÉE DE SALFORD ORIGINAIRE DE PIA, IL EST TITULAIRE INDISCUTABLE DANS SON CLUB, À 18 ANS À PEINE. LE FABULEUX DESTIN V endredi soir, dans l’enceinte du Pavilion Stadium de Salford, les Dragons catalans sont rentrés tête basse aux vestiaires après le coup de sifflet final de Thierry Alibert. En revanche, un Salanquais a levé les bras au ciel et a esquissé un sourire bien légitime. C’est le jeune demi de mêlée des Reds de Salford, Théo Fages. Ce dernier va bientôt souffler ses dix-neuf bougies et, depuis le début de la saison, Brian Noble, son coach, lui voue une confiance aveugle. Vendredi soir, Fages effectuait son vingt et unième match en tant que titulaire et, à son actif, il a déjà inscrit six essais. Son parcours a commencé à Pia, où Pascal, son père (international à quinze reprises), a aussi été un fin animateur de l’attaque salanquaise dans les années 90 avec, à la clé, un titre de champion de France en 1995. Issu de l’école pianencque, Théo Fages, attiré par la culture anglaise, a manifesté le désir, à l’âge de 16 ans, de tenter l’aventure de l’autre côté de la Manche. Son géniteur active ses réseaux et c’est à Salford que son héritier pose ses bagages au sein de l’Academy (l’équivalent du centre de formation). Élève assidu, il vient à surclasser ses coéquipiers au point qu’à l’âge de 17 ans, il fait quelques piges chez les réservistes. Repéré par l’encadrement de l’équipe fanion, il est automatiquement intégré au sein de l’effectif professionnel. Pour sa première titularisation chez les « grands », le 1er février dernier, face à Wigan, il a été élu « homme du match » malgré une cuisante défaite (42-0). « Je suis en train de réaliser mes rêves », dit-il. Mais le jeune Salanquais, exilé dans la banlieue de Manchester, garde les pieds sur terre. Pour la prochaine Coupe du monde, le sélectionneur français Richard Agar pourrait l’appeler dans la liste des vingt-trois. Mais ce n’est pas pour autant que Théo Fages en oublie son latin. Il est convaincu qu’une carrière au plus haut niveau est soumise à la rigueur et au travail. D. N. ■ L’AS Mérignac Rugby, Fédérale 3, cherche ses futurs joueurs de qualité… Joueurs de rugby aguerris ou bien en devenir, l’AS Mérignac Rugby en partenariat avec le Centre d’Enseignement Supérieur Privé MMPP de Bordeaux, vous offrent votre année de préparation aux concours médicaux, paramédicaux et sociaux* (Médecine, dentaire, pharmacie, kiné, ergothérapeute, orthophoniste, infirmier, aide soignant, concours sociaux, mise à niveau scientifique…) CONTACTEZ NOUS POUR ETUDE DE VOTRE CANDIDATURE : Michel Couturas : 06 80 66 20 56 François Cantet : 06 08 00 88 08 Ou par mail : [email protected] * Prise en charge des frais de scolarité pour une année de prépa 19 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Ovalie Ils sont champions FÉDÉRALE 1B - BOURGOIN SI SON AÎNÉE A LAISSÉ PASSÉ SA CHANCE EN FINALE CONTRE BOURG-EN-BRESSE, LA RÉSERVE ISÉROISE S’EST, ELLE, ADJUGÉE LE TITRE. ILS AVAIENT MONTRÉ LA VOIE C ette saison, le CSBJ a refait parler de lui, enfin, en bien. Pour des performances sportives et non plus pour des difficultés financières. Certes, le niveau est celui de la Fédérale 1 mais les performances de ses deux équipes seniors prouvent si besoin est que la Berjallie est bien en vie. Pour un grand malade en 2012 dont on ne savait pas s’il allait passer l’été, amener deux équipes en finale moins d’un an plus tard, est une prouesse peu banale. Bourgoin l’a fait ! Et, cerise sur le gâteau, la réserve a remporté le titre de champion de France. L’équipe fanion, elle, s’inclinant quinze jours plus tard à Gerland contre Bourg-en-Bresse (15-13). Au soir de cette défaite, le président Manier s’est consolé en rappelant que le CSBJ était titré via sa réserve. EFFACER LES CICATRICES Une réserve qui débuta la saison dans la douleur et l’acheva en apothéose. De l’affaire « Cuny » en septembre 2012 qui coûta cinq points à l’équipe au titre de champion de France, il y a le parcours d’un groupe qui se fédéra autour de ses entraîneurs, Roland Rouchier et Bill Colussi. « Les débuts n’ont pas été simples, dit Roland Rouchier. En septembre, pour composer l’équipe, il fallait racler les fonds de tiroirs. On a même fait appel à un joueur de 39 ans, Régis Zagula, pour faire le nombre ! Au bout d’un moment, nous avons décidé tous ensemble de nous prendre en charge, de vivre notre vie de façon indépendante sans nous plaindre. Dans le groupe, il y avait, à l’instar de Julien Gros ou Marco Tauleigne, des joueurs qui auraient pu revendiquer de jouer en équipe fanion. Le plus dur cette saison fut de se qualifier. Ensuite, pour la phase finale, nous avons eu la chance de tomber dans le bon tableau. La plupart des gros bras était dans l’autre tableau. Nous sommes arrivés ainsi en finale sans trop de soucis. La finale contre Castanet, elle, a été dure mais on l’a bien négociée. Le titre a effacé certaines cicatrices. Le club a su nous honorer en nous faisant défiler devant le public de Pierre-Rajon avant le match de la montée contre Montauban. » F. L. ■ La réserve a terminé la saison dans le bonheur, loin des affres du début de saison. Photo Bernard Pothet - CSBJ Le groupe Le parcours Bosc, Bourin, Carlavan, Chatenay, Th. Cotte, Cuny, Dothal, Dumont, Eymond, Fusier, Gardette, Garnaud, Garnier, Gaune, Giles, Gouin, Grascia, Grenier, Gros, Guallar, Insardi, Lafsihene, Leblanc, Louchard, Mandon, Mathieu, Mazuy, Michalik, Mignot, Milanole, Moly, Montagnat, Pain, Paviet, Rabatel, Recordier, Rivoire, Saieb, Sorro, Tauleigne, Valfort, Vézant, Viallet, Zagula, Zulin. Encadrement : Roland Rouchier, Bill Colussi. EN PHASE RÉGULIÈRE 3e de la poule 2 avec 42 points, derrière Agde (49 pts) et Valenced’Agen (45 pts) et devant Lavaur (40 points). EN PHASE FINALE 8es de finale : victoire contre Vannes (27-17) 1/4 de finale : victoire contre Lille (27-5) 1/2 finale : victoire contre Langon (50-0) LA FINALE Victoire contre Castanet (34-29) FÉDÉRALE 2B - L’ISLE-JOURDAIN MALGRÉ LES DÉBOIRES DE L’ÉQUIPE UNE, LA RÉSERVE A SU SE TRANSCENDER POUR DÉCROCHER UN DEUXIÈME BOUCLIER EN DEUX ANS. UNE SAISON PARFAITE A u terme d’une saison menée de main de maître, les réservistes de L’IsleJourdain réalisent le doublé en devenant champion de France de Fédérale 2B, un an après leur titre de 2012. Et si, à l’analyse des chiffres et des statistiques, la saison a paru facile, presque survolée par les Gersois, force est de constater que les hommes du président Henri Roy, coachés par Jacques Garcia et Yannick Idrac, ont dû batailler contre de nombreux vents contraires pour atteindre leur Graal. UNE BANDE DE COPAINS Le club s’attendait en effet à une saison galère. Autour de Noël, l’équipe fanion peinant à trouver la bonne carburation (12 points lors des dix premiers matchs) était promise à la relégation. Les difficultés rencontrées par l’équipe une, qui a vu ses entraîneurs quitter le navire en milieu de saison, auraient pu impacter lourdement le moral des réservistes. Mais c’est l’effet inverse qui semble s’être produit. Soudée autour du maillot, la B a tout renversé sur son passage : 1er de poule avec quinze victoires pour trois défaites en dix-huit rencontres, elle a parfaitement géré la phase finale, éliminant aux passages les très grosses armadas du Bassin d’Arcachon en demi-finale (23-22) et de Suresnes en finale (22-7). Pour ne rien gâcher, jamais rassasiée, l’équipe a aussi gagné le challenge de l’Essor. Loin d’être anecdotique, ce titre vient couronner cette saison de tous les succès. Henri Roy tient à féliciter son équipe : « Être champions de France deux saisons d’affilée, c’est exceptionnel. Notre réserve à fait preuve de beaucoup de qualités : de la discipline d’abord et un état d’esprit irréprochable. En demi-finale, elle était menée 17 à 0. À force de patience et de pragmatisme, l’équipe a su revenir du diable Vauvert et l’emporter. Cette formation est une bande de copains qui aime son maillot, cela se voit sur le terrain… » Le maintien in extremis de l’équipe première en Fédérale 2 finit de combler de joie le président. Grâce à l’équipe B, la saison reste positive sur les rives du Gers. D. B. ■ Le groupe Boy, Castaing, Brazzalotto, Dubreuil, Melac, Mir, Radelet, Cot, Maillot, Christ, Sottil, L. Destarac, Guemes, V. Destarac, Lam, Vidotto, Dardenne, Marty, Tarroque, Fourcade, Boubee, Miègeville. Le parcours EN PHASE RÉGULIÈRE Premier de la poule 1 (48 points, 18 matchs, 15 victoires, 3 défaites). EN PHASE FINALE 16es de finale : victoire contre Ribérac (58-3) 8es de finale : victoire contre Fleurance (16-7) 1/4 de finale : victoire contre Lormont (18-16) 1/2 finale : victoire contre le Bassin d’Arcachon (23-22) Déjà tenants du titre, les Gersois ont su éliminer les grosses armadas d’Arcachon et de Suresnes pour conserver leur bien. Photo Stéphane Loarec. LA FINALE Victoire contre Suresnes (22-7) FÉDÉRALE 3B - SAINT-PAUL-LÈS-DAX APRÈS CINQ DÉFAITES DE RANG EN FINALE, LE SPS EST ENFIN PARVENU À DÉCROCHER LE TROISIÈME TITRE NATIONAL DE SON HISTOIRE. LA FAMILLE RECOMPOSÉE D u côté de Saint-Paul-lès-Dax, on commençait à se demander ce que l’on avait bien pu faire aux dieux du rugby. Depuis les titres de Troisième Série en 1972 et de Première Série en 1978, les cinq finales nationales disputées par le club s’étaient soldées par autant de défaites : Troisième Division en 1981 et Groupe B2 en 1994 pour la première ; Fédérale 1B en 2002 et 2005 et Fédérale 3B en 2011 pour la réserve. Cette dernière fut certainement la plus douloureuse, pour ne pas dire la plus injuste : « La Fédération, malgré nos demandes de report, nous avait obligés à jouer trois matchs en une semaine, se souvient le président Pierre Cazeaux, la demi-finale, la finale du challenge de l’Espoir le jeudi de l’Ascension puis la finale du championnat de France le dimanche suivant. » Finalement, le titre échappa de peu au SPS après un match héroïque face aux cadors de l’entente La Teste-Arcachon (24-16). AU BOUT DU SUSPENSE Inutile de dire qu’à l’heure de pénétrer, deux ans plus tard, sur le terrain de Miramont-de-Guyenne (47) pour une nouvelle finale de Fédérale 3B face à Isle-sur-Vienne, les Saint-Paulois avaient la bave aux lèvres. Pourtant, le titre faillit échapper une nouvelle fois aux hommes du capitaine Grégory Vuillet et Nicolas Normand, blessé, mais dont la présence fut précieuse : menés 20 à 13 à quelques minutes de la fin, il fallut un ultime essai et tout le sang-froid de Mickaël Minvielle pour passer la transformation et deux autres pénalités lors de la prolongation pour finalement l’emporter (26-20). Ce titre vient récompenser les efforts du président Pierre Cazeaux depuis son arrivée en 2009 pour redresser un club en lent déclin après ses années fastes en première division dans la décennie 90. « Il a d’abord fallu stopper cette spirale de descentes et sauver notre tête en Fédérale 3. Puis reconstruire en s’appuyant sur nos jeunes et d’anciens joueurs du cru qui s’étaient dispersés. Il fallait recréer un état d’esprit, retrouver de l’envie et la joie de jouer tous ensemble. La réserve illustre cela, avec un groupe ouvert sur la première et les jeunes, puisque quatre Reichel B ont participé à l’aventure. » Un titre annonciateur d’autres succès pour la famille recomposée du Saint-Paul Sports. S. L. ■ Menés de sept points à quelques minutes de la fin, les Landais ont su trouver les ressources pour l’emporter au bout de la prolongation. Photo Cathy Nassiet Le groupe Le parcours Benjamin Lacoste, Sylvain Moulay, Mathieu Holvoet, Aurélien Lachape, Grégory Vuillet, Luc Milhet, Olivier Huguet, Mickaël Minvielle, Pierre Dobbels, Benjamin Pecastaing, Kévin Lavigne, Mathieu Gourgues, Paul Mouyen, Ernest Zanbo En Guele, Arnaud Rossi, Nicolas Lejeune, Thibault Gueran, Grégory Boyer, Raphaël Prat, Sébastien Pochelu, Gaëtan Iceaga, Arnaud Garderes, Florian Dieu, Jean-Baptiste Aguilar, Julien Cantounet, Nicolas Pontacq, Jérémy Lavigne, Guillaume Darmaillacq, Nicolas Normand, Arnaud Verdier, Louis Duthil, Martin Duthil, Loïc Cadillon, Thomas Bonhomme, Alexandre Darclanne, Etienne Laussucq, Clément Congues. Entraîneurs : Guy Postis et Pascal Freicha. EN PHASE FINALE 32es de finale : victoire contre Larressore-Arcangues (10-9) 16es de finale : victoire contre Nafarroa (10-9) 8es de finale : victoire contre Argelès-Gazost (14-9) 1/4 de finale : victoire contre Libourne (24-8) 1/2 finale : victoire contre Berre-L’Etang (12-3) EN PHASE RÉGULIÈRE 1er de la poule 15 (50 points, 16 victoires, 2 défaites) LA FINALE Victoire contre Isle-sur-Vienne (26-20 après prolongations) 20 Ovalie Mutations Fédérale 2 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Poule 1 Poule 2 Poule 3 Poule 4 ● Beaune ● Paris UC ● Auxerre ● Compiègne ● Drancy ● Strasbourg ● Arras ● Rouen ● Domont ● Gennevilliers ● Orsay ● Vierzon ● Maisons-Laffitte-Saint-Germain-Poissy ● Nantes ● Rennes ● Niort ● Soyaux-Angoulême ● Suresnes ● Poitiers ● Tours ● Beaurepaire ● Le Creusot ● Montmélian ● Villeurbanne ● Villefranche-sur-Saône ● Rumilly ● Seyssins ● Saint-Savin ● Vichy ● Pontarlier ● Saint-Jean-en-Royans ● Saint-Raphaël-Fréjus ● Monteux ● Pierrelatte-Saint-Paul-Trois-Châteaux ● Châteaurenard ● Hyères-Carqueiranne-La Crau ● Grasse ● Bédarrides ● Givors ● Saint-Marcel-l’Isle-d’Abeau Arras Maisons-Laffitte-Saint-Germain-Poissy Beaurepaire Bédarrides ARRIVÉES> Gomis (Marcq-en-Baroeul); Roche; Massimi, Havel (Saint-Etienne). DEPARTS > N’Tsama (Rennes); Dheilly, Caudroit (Lille); Brouwers (esp. Racing-Metro); Claisse (Monteux); Boisleux (arrêt); Céretto (Auxerre). ARRIVÉES > Bugat, Pierre (Bobigny); Camps (Suresnes). DEPARTS > Raine (Amsterdam); Da Cunha (Suresnes). ARRIVÉES > Cannet (Grasse) ; Ogier (Ampuis) ; Thivolle, Chabert, Ruet (Vienne) ; Berruyer, Chatenay (BourgoinJallieu) ; Giovanelli, Nemoz (Bièvre-Saint-Geoirs) ; Mazel (Romans-sur-Isère) ; Cavalli (La Voulte-Valence) ; Buisson (Saint-Sorlin-en-Valloire) ; Bouet (La Côte-Saint-André) ; Frier (Montargis) ; Barrioz (Saint-Jean-de-Bournay) ; Schlick (Mâcon) ; Milhet (prép. physique, Marmande). DÉPARTS > Belnand, B. Sefrin, C. Sefrin (Izeaux) ; N. Dumitru, Tourral (Annonay) ; Point, D. Dumitru (BièvreSaint-Geoirs) ; Fonseca (La Tour-du-Pin) ; Perez (Belascain, Vienne) ; Bonnet-Gonnet (Saint-Savin) ; François-Brazier (Saint-Jean-de-Bournay) ; Poipy, Micoud (arrêts) ; Mazel (Romans-sur-Isère). ARRIVÉES > Thaï (Avignon-Pontet) ; Leenhardt (ClermontFerrand) ; Fumey, Pourtalet (Martigues-Port-de-Bouc) ; Jobbez (Aix-en-Provence) ; Lepage (Caromb) ; Baumgartner (entr., Cavaillon) ; Daumas (entr., Aix en Provence). DÉPARTS > Storck (Monteux) ; Dinoia (arrêt) ; Clapot, Marquis (Avignon-Le Pontet) ; Pourret (Pierrelatte-SaintPaul-Trois-Chateaux); Neran (Monteux) ; Robin (Aix-enProvence) ; Jadiri (La Voulte-Valence). Beaune ARRIVÉES > Takouachet (Chalon sur Saône) ; Vaioleti (Mâcon) ; Sigley (Dijon) ; Samoan (Nouvelle-Zélande) ; Dubois (Le Creusot) ; Lucet ; Durand (Nuits-SaintGeorges) ; Beuret (Dijon) ; Perrier (Montmélian). DÉPARTS > Lapostolle, Schattler (arrêt) ; Vaioleti (Macon) ; Thielland (Chagny). Compiègne ARRIVÉES > Maury (Plaisir); Grelet, Thery (Crépy-enValois); Carpentier, Tornier (entr.) ; Lemoine (prépa. physique) DÉPARTS > Taputu (Lavaur); Nowacki (Paris UC). Domont ARRIVÉES > Moreau (Morlaàs); Aïchi (Racing-Metro); Fondu (Oyonnax); Gauthier (Stade français); Obertelli (Montmorency); Seyah (Sarcelles); Kobauri (Massy); Eymard (Trélissac). DÉPARTS > Jabr. Drancy ARRIVÉES > Laouni, Barrière, Aouamri, Philippe (Bobigny); Genestal (Castillon-la-Bataille). DÉPARTS > Bidanessy (Gennevilliers); Bordonage, Berger (libres); Verdoort (Pontault-Combault). Niort ARRIVÉES > Piaud (Bordeaux-Bègles) ; Morel, Esposito (Carcassonne) ; Joinel (La Rochelle) ; Blondet (Bayonne) ; Strappazon (Bobigny); Nafla, Dekkiche, Kherfani (SaintJean-d’Angély); Uthurry, Lescalmel (entr.) DÉPARTS > Mohr (La Rochelle); Rousseau (Suresnes); Vidal (Nantes); Pairaudeau (Anglet); Brunet (SaintNazaire); Hours (La Roche-sur-Yon); Robert (Vierzon); Pairaudeau (Anglet); Belloir, Hébrard, Larrieu (Surgères). Orsay ARRIVÉES > Boulet (Vitry-sur-Seine) ; Pouplot, Champagne, Joannoteguy (Massy) ; Lazartigue, Soulu (Antony-Métro) ; Weiss (Racing-Metro) ; Lilo (PierrelatteSaint-Paul-Trois-Châteaux) ; Tran Trong (Saint-Paul-lèsDax) ; Grégoire, Guignard (Chilly-Mazarin) ; Valoris (Etampes) ; A. Guyot, Barrière (Brétigny-sur-Orge) ; Gueye (Bastia) ; Guyot. DÉPARTS > néant. Poitiers ARRIVÉES > Amechtane (Soyaux-Angoulême) DÉPARTS > Cesbron, Perrinet, Serret, Pharamin (arrêts); Nourry (Australie); Allal. Rennes ARRIVÉES > A. Haguy (Vincennes) ; Akarmoudi (Marmande) ; Bidanessy (Drancy) ; Lamonzie (Racing CF) ; Ribeiro (Nevers). DÉPARTS > Litzer (arrêt) ; Gervais; Lahoussine (Genevilliers). ARRIVÉES > Fortineau (Racing-Metro) ; Mangeon (espoirs Motnferrand) ; N’Tsama (Arras) ; Magnan (SaintBrieuc) ; Lecalvez (Clamart) ; Takasi (Le Rheu) ; Febraud, Pautal (retours). DÉPARTS > Imbert (Chartres) ; Omnès (Le Rheu) ; Laval (Ile-de-France) ; Perrot (arrêt). Paris UC Soyaux-Angoulême ARRIVÉES > Sabarthes (Bobigny); Audiffren (espoirs Colommiers); Kaiser (Vannes); Setan (Massy); Trinh-Duc (espoirs Racing); Muledi (espoirs Stade français); Teissedre (entr.); Nowacki (Compiègne); Labarde (Bassin d’Arcachon) DÉPARTS > Gonzalez (Clermont-Cournon); Springay (Nouvelle-Zélande); Chargui (Nantes); Corbella (Versailles); Hampton (Bath); Bernet (Courbevoie); Portier (Bourges). Neveu (Sancerre). ARRIVÉES > Stazny (Valence-d’Agen) ; Labadie, Sagot (prep. physique), Ayestaran, Laulhé (Périgueux) ; Veau (Saint-Jean-d’Angély) ;Gourdon (entr., Rouen) DÉPARTS > Séré (Cognac) ; Amechtane (Poitiers); Guyonnet, Barateau (Ribérac); Ungureanu (Rhône XV); Grassien, El Hamzaoui (Parthenay) ; Gross (Surgères). Gennevilliers Rouen ARRIVÉES > Carne (Nevers) ; Hill (entr., Worcester) ; Vigouroux (Limoges) ; Clamy-Edroux (Massy) ; Kruzycki (Rodez) ; Vincent (La Rochelle) ; Clark (Parthenay) ; Leclerc (Saint-Nazaire) ; Cremadeils (Argelès-sur-Mer) ; Chopart (Gourdon) ; Ellyat (Rotherham). DÉPARTS > Gourdon (entr., Angoulême) ; Lecoq (Dieppe) ; Borisov (Bulgarie); Ivanov (Rouen UC) ; Podea, Dimofte (Cluj, Rou.). Strasbourg ARRIVÉES > Zinck (Dijon) ; Lombard (Vannes) ; Duvernois, Sylvestre (Vienne) DÉPARTS > Montoya (Cognac) ; Vulakoro (Lormont) ; Jursik (Figeac). « Taper 1 » Suresnes ARRIVÉES > Rousseau (Niort) ; Chauveau (Racing CF) ; Doray (Massy) ; Guitard (Boulogne-Billancourt) ; Da Cunha (Maisons-Lafitte-Saint-Germain-Poissy) ; Monteil (Garches). DÉPARTS > Camps (Maisons-Lafitte-Saint-GermainPoissy) ; Tournecuillert, Wattier, Bories, Provost, Meunier (arrêts). Tours ARRIVÉES > Dioton (Lavaur) ; Morice (Saint-Pierre-desCorps). DÉPARTS > Chabannes (Mauléon) ; Malié, Mary (arrêts) ; Baisson, Pradeaux, Ravilly, Ribbes, Lehoux, Vignier (Chinon); Metivier (Bourges). Vierzon ARRIVÉES > Robert (Niort) ; Franck (Saint-Junien); Farid, Ntouguy (Issoudun). DÉPARTS > V. Richard (Bourges) ; M. Couté (Toulouse) ; V. Couté (Australie) ; Desmurs, Noir (Orléans) ; Gory (LeucateRochefort) ; Boucheron (Villefranche-sur-Saône) ; Simier (Châteauroux); Mliss (Issoudun); Bidault (Sancerre). Rugby Club Flandre littoral Dunkerque, club honneur ambition F3 cherche joueurs séniors ligne arrière de préférence et offre de poste emploi agent de développement. Tél. du président 06.31.91.93.82. EMPLOI 66839403 DEMANDES Ancien joueur de pro D2, puis de F2, 34 ans, recherche club, sud de la France, contre poste de sapeur pompier professionnel par voie de mutation. 67199603 Tél. 06.07.96.95.77. OFFRES Club série Midi Pyrénées ambitieux recherche joueurs fédéral 2 ou 3 minimum dans un bassin d’emploi où les profils mécaniques (CAP, bac Pro, BTS), sont recherchés. Contact tél. 06.64.70.50.95. 67376803 Club honneur sud des Landes, offre emploi chauffeur super lourd avec caces dans TP, à joueur 3, 5, 8, 10 butteur en priorité, niveau fédéral 2. Tél. 06.81.65.50.83. 66625603 Club banlieue Nord Est Toulouse, cherche éducateurs sur les moins de 17 et moins de 19, débutants acceptés, formation prise en charge par le club. 67226203 Contact : 06.98.31.14.04. Club des Yvelines RCC78 Le Chesnay, La Celle St Cloud, cherche éducateurs école de rugby et entrai66739303 neurs cadets/juniors. Tél. 06.58.23.79.94 Club situé près de Bayonne propose divers emplois : 2 maçons, 1 mécanicien auto confirmé, 1 emploi comptabilité jeune titulaire BTS comptabilité, contrat d’apprentissage menuisier alu., et autres. Tél. 67260703 06.83.40.05.09. Club ambitieux F3 Roussillon cherche 2eme ligne sauteur niveau F2 confirmé possibilité emploi si profil et suite entretien, contact : uscotevermeille@orange. fr ou tél : 06.07.29.79.70 66734303 Club ambitieux série régionale, comité du centre recrute 1 joueur 4, 5, 8 ou 9, 10, 15, niveau honneur ou Reichel, détenteur d’un DUT mesure physique, salaire d’embauche environ 2 000 € net. Tél. 06.77.79.90.76 ou [email protected] 67212803 Club fédéral 3 ambitieux sud ouest du département 32 propose à joueur niveau minimum fédéral 2 (tous postes), poste d’éducateur territorial. Tél. 06.74.30.71.47 67239703 Club promotion donneur région Centre, ambitieux, recherche ouvreur niveau fédéral 2/3, possibilité em67379703 ploi. Tél 06.63.36.19.09 USO Athis Mons (IDF 91), recrute joueurs motivés, pour remonter en division d’honneur, cherche en priorité 1ère, 2ème et 3ème ligne, poss. d’emploi sur CV, le Club cherche aussi des éducateurs pour renforcer l’école de rugby, cadet et junior, poss. formation. Tél. 06.61.09.31.34 ou 06.63.16.04.03 67140203 RCC Club Fédéral 2 Ambitieux Comité IDF recherche joueurs pour poste 1, 3, 8, 12, 13, propose emploi: commerciaux, opérateur entreprise, apprenti ébéniste, cariste avec ou sans CACES, maître d’internat, chercheur, ingénieur..., contact: s.carpentier: 06.14.72.23.41, e.seltzer: 06.07.70.21.66, pour CV pro et sportif: [email protected] 67085803 Le Creusot ARRIVÉES > Erbin (Lourdes) ; Kirikashvili (Tbilissi, Géo.) ; Matthew (Newport) ; Tulinski (Brive) ; Chelminiak (Montchanin) ; Chabbaz (Verdun) ; Dubost, Robin, Debros (Chalon-sur-Saône). DÉPARTS > Dubois (Beaune) ; Jean-Simon (Figeac) ; Pourprix, Ledda, Pépin (Montchanin) ; Boissard (Nuit-SaintGeorges) ; Repy, Zantman, Casterot (Autun). Châteaurenard ARRIVÉES > Raschkov (Hyères Carqueiranne); Bagenov (Krasnoyarsk-Sibérie); Galles (Saint-Saturnin-lèsAvignon); F. Conti (Eyragues); Aubenas (espoirs Montpellier); M. Paea (espoirs Oyonnax); Salvert (espoirs Aix-en-Provence); D. Saubier (manager); Ph. Gensana (entr., Les Angles); S. Durand (entr., Marseille Smuc); L. Pauleau (entr., Eyragues). DÉPARTS > Zanini, Guyou (Pierrelatte-Saint-Paul-TroisChâteaux); Amraoui (Hyères-Carqueirane-La Crau); Pietrovic (Châteaneuf-su-Pape-Sorgues); Boyer (Les Angles); P. Galtier, Nègre-Gauthier, Veyron (Uzès). Hyères-Carqueiranne-La Crau Montmélian ARRIVÉES > Amirante, Duchatel, Lassiaz (Chambéry) ; Berlioz; Bidau (Saint Nazaire) ; Bornand (Ugine-Albertville) ; Chichignoud (Vaulnaveys) ; Duchatel (Chambéry) ; Gaspar (Saint-Etienne) ; Grand (La Tour-du-Pin) ; Ravoire (BellegardeCoupy) ; Veyrier (Montélimar); Perrin (Voiron); Radoï (entr., Rumilly) ; Molinié (entr., Grenoble). DÉPARTS > Davin (Seyssins) ; Gardien (La Motte-Servolex) ; Moulet (entr., Pont-de-Claix); Perrier (Beaune); Radoï (entr., Rumilly); Davin (Le Creusot) ARRIVÉES > Seguin, Mercier (Saint-Etienne) ; Vial (SixFours) ; Amraoui (Châteaurenard) ; Beziaud, Bazani, J. Fickou (La Seyne-sur-Mer) ; Lestrat, Quintane (Carcassonne) ; Magnani (Vallée du Gapeau) ; Staub (Lyon) ; Fernet-Mangione (Grenoble) ; Rosenplatt. DÉPARTS > Pardigon (arrêt) ; Dridi (Aubagne) ; Ramel (La Seyne-sur-Mer) ; Bergé (La Valette) ; Martinez, Fargier (Nice) ; Dallo, Fargier (Châteaurenard) ; Sua (Avignon-LePontet) ; Rachkov (Aix-en-Provence UC). Givors Pontarlier ARRIVÉES > Michel (Riscle) ; Moreau (Bourg-en-Bresse) ; Vanod ; Néant (Montpellier) ; Emery (Narbonne). DÉPARTS > Joly (Tavaux-Damparis). Rumilly ARRIVÉES > Marth, Vallet (Annecy) ; Sauvage (Limoges); Genand (reprise) ; Roche (prép. physique, Bourgoin) ; Bouchet (entr., Annecy) ; L. Charvier (entr.). DÉPARTS > B. Deplante (Annemasse); Jeanin (arrêt); Radoï (entr., Montmélian); Radoï (Montmélian). Saint-Savin ARRIVÉES > Labrit (Limoges) ; Bonnet-Gonnet (Beaurepaire) ; Cuny (Bourgoin), Do Santos, Perreira (Lyon) ; Fournier, Jourdan (Villeurbanne) ; Gonnet (Bièvre-Saint-Geoirs) ; Sugy (US Bourg-en-Bresse) ; Gueneau (Ambérieu-en-Bugey) ; Schwartz (Saint-Jean-de-Bournay). DÉPARTS > Martin (Saint-Marcel-l’Isle-d’Abeau) ; Jourson (Paris) ; Rose (Ampuis). Seyssins ARRIVÉES > Davin (Montmélian); Bernard-Brunet, Barre (La Mure); Goze (Romans-sur-Isère); Rabilloud (La CôteSaint-André); Rivoire (Grenoble); DÉPARTS > Laurent (arrêt). Villefranche-sur-Saône ARRIVÉES > Carmona (Nevers) ; Bernardot (Chalon-surSaône) ; Meyer, Melikidze (Mâcon) ; Boucheron (Vierzon); Husson, Ciofu (Villeurbanne) ; Boyet (entr., Bayonne). DÉPARTS > Schneider (entr., Saint-Genies-Laval) ; frères Schneider (Saint-Genies-Laval) ; Sève, Kaninka (arrêts). Villeurbanne ARRIVÉES > Boutes, Dernard (Vienne) ; Berrath (Lyon) ; Loche (Mâcon) ; Guerry (Grenoble) ; Diabou, Torrent (Villarsles-Dombes) ; Lucon (Oyonnax) ; Pommet (Pont-de-Claix). DÉPARTS > Faure, Bartschi (Romans-sur-Isère) ; Fournier, Jourdan (Saint-Savin) ; André, Barbato (Ampuis) ; Chiampo, Guillot, Thivent (Villars-les-Dombes) ; Liebed (Meyzieu) ; Husson, Ciofu (Villefranche-sur-Saône) ; Harter (Lyon-SaintPriest) ; Parente (Rillieux-la-Pape). Vichy ARRIVÉES > Kratsev (Caen) ; Delfour (Bordeaux-Bègles) ; Leygues (Le Buisson) ; Archambeau, Picq (Le Bugue) ; Riberon (Saint-Astier) ; Albié (Sainte-Bazeille) ; Dubord (Lormont) ; Résendé (Dax) ; Lalande, Lamipeti (Sarlat) ; Rosier (La Réole XIII) ; Erard (Daglan) ; Baille DIRECTION (entr., SaintPrésident, directeur de la publication : Jean-Michel Baylet Vice-président : Bernard Maffre Cyprien) Directeur délégué : Jacques Verdier DÉPARTS > Chantal, Borie RÉDACTION (Périgueux) ; Leiner Rédacteur en chef : Emmanuel Massicard Rédacteur en chef adjoint : Philippe Kallenbrunn (Negrondes). Secrétaires généraux de rédaction : Jean-Luc Gonzalez, Jean-Marc Piquemal. ARRIVÉES > Bouvier, Soares, Lawski (Vienne) ; Chavanon, Wullschleger (Lyon-Saint-Priest) ; Meynier (Ozon) ; O. Nauroy (entr.). DÉPARTS > Bailly, Jimenez (Ampuis) ; Galluchot, Nefoussi (Lyon-Saint-Priest) ; Moussy (Les Côtes-d’Arey). Grasse ARRIVÉES > Soares (Vienne); Montanella (London Welsh); Chéron, Ngueyen (Aix-en-Provence); Quarrie (Espagne); Desterne (Narbonne); Wilkinson (Gloucester); Leguevel (Toulon); Fraser (Béziers); Souquet (La Seyne-sur-Mer). DÉPARTS > Ormea (La Seyne-sur-Mer); Cannet (Beaurepaire); Devic, Brown, Veronese (Saint-RaphaëlFréjus); Ponthier (Gruissan); Decroq (Draguignan). Monteux ARRIVÉES > Planes, Portier, Vialatte (Montélimar) ; Claisse (Arras) ; Grilli, Piccini (Cavaillon) ; Armiento, Chouchane (Sorgues-Châteauneuf-du-Pape) ; Cazal, D’Allara (Carpentras XIII) ; Lambert, Chamoulaud, Arfi (PierrelatteSaint-Paul-Trois-Châteaux) ; Durand (espoirs Aix-enProvence) ; Neran (Bédarrides) ; Guillard (Les Angles) ; C. Lambert (entr., Le Pontet-Avignon) ; Storck, Rousset (entr.). DÉPARTS > Bonin, Chabanne, Flouret (Pierrelatte-SaintPaul-Trois-Châteaux) ; Vaquin (Le Teil) ; Flouret, Chabanne, Bonin (Pierrelatte-Saint-Paul-Trois-Chateaux) ; Varin (Le Pontet-Avignon) ; Argillier ; A. Storck (entr., Bédarrides) ; Lakiche, N. Rousset (entr., Montélimar) ; Ho, Omairat, Larran (arrêts). Pierrelatte-Saint-Paul-Trois-Châteaux ARRIVÉES > Bethe (Avignon-Le Pontet); Zanini, Guyou (Châteaurenard); Guischet (Les Angles); Da Silva (Saint-Jeand’Angely); Flouret, Chabanne, Bonin (Monteux); Pourret (Bédarrides); Guischet (Les Angles); Duchaud (Chalon-surSaône); Soulerin (Privas); Dellong (Aubenas-Vals); Renard (Chambéry); Labatut (Sorgues-Châteauneuf-du-Pape); Caregnato (Bollène); Arnaud (reprise); Tormo; B.Homs, P. Morel (entr.). DÉPARTS > Lambert, Chamoulaud, Arfi (Monteux); Hamadache (Avignon-Le Pontet); Bougette, Lassia (SorguesChâteauneuf-du-Pape); Lilo (Orsay); Winaud, Mouyon (Montélimar); Bertolo (Bagnols-sur-Cèze); Dubois, Bakour (Valréas); C.Varrot, A.Varrot, B.Cervantes, Roland (BourgSaint-Andéol); Domergue, Tauleigne (arrêts); Tournayre (entr., Romans-sur-Isère); Bayens (coentr., Montélimar). ; Vermeulen (Uzès). Saint-Jean-en-Royans ARRIVÉES > Begot , Bitoune, Bret, Canals (Romans-surIsère) ; Cattin (Aurillac); Coelho (Eymeux) ; Gerin (AubenasVals) ; Grange (la Voulte-Valence); Armand (entr., SaintMarcellin). DÉPARTS > Baillon (Romans-sur-Isère) ; Woelfin (Argentine). Saint-Marcel-L’ISle-d’Abeau ARRIVÉES > Sorro, Grenier, Bornica (Bourgoin-Jallieu) ; Martin (Saint Savin). DEPARTS > Bailly (La Tour-du-Pin) ; Belony (La Verpillère). Rédaction - Avenue Jean-Baylet - 31 095 Toulouse Cedex 9 Tél : 05 62 11 36 70 - 05 61 44 32 41 - Emails : [email protected] DIFFUSION Thierry Pujol (chef des ventes). Renseignements abonnements pour Midi Olympique : 05 62 44 05 15. Fax : 05.62.44.05.29 E-mail : [email protected] - France. Tarifs 1 an lundi : 89, 50€; 1 an lundi + vendredi : 139,50 €; autres durées et tarifs étrangers, nous consulter. RÉGIE PUBLICITAIRE OVALIE COMMUNICATION : 18 rue de la pépinière, 75008 Paris. Directeur délégué Patrice Pons : 01 44 69 81 02. Publicité Paris Dominique Launay - Sébastien Herreros : 01 44 69 81 03 - 01 44 69 81 00. Coordination technique : 05 62 11 96 56. Edité par Midi Olympique SAS - Capital social de 61 000 €. Principal actionnaire : SA Groupe La Dépêche du Midi. Journal imprimé sur les presses du Groupe La Dépêche du Midi. N° commission paritaire : 0712 K 81955 - N° ISSN 25 454 48 78 Dépôt légal à parution - N° de parution : 5191 - Imprimé en France/Printed in France Fédérale 3 Rugby Club du Pays de Meaux (77) Recrute joueurs pour son projet de club Ambition F2-F1 Envoyez CV et références + lettre de motivation à : [email protected] ou contactez le club au : 06.12.24.62.51 Embauche et formation assurées + aide au logement. RECRUTEMENT ARRIVÉES > Céretto (Arras) ; Bignat (entr., Feurs). DÉPARTS > Jacquet, Doulut (Sens) ; Dupré (Migennes) ; Prignot (entr.) ARRIVÉES > Ranga, Courtinard, Tallon ; Dévrig Kerdrain (Vannes) ; Tanguy, Kerdrain, Krancz, Haentjens (SaintNazaire) ; Gunther (Saint-Sébastien Basse-Goulaine) ; Quéguiner (espoirs, Castres) ; Leluron (Trignac) ; Roudil (Albi) ; Vidal (Niort) ; Chargui (Paris UC) ; DÉPARTS > Mavrodin (entr.) ; Lebastard ; Guilon, Foucault (espoirs, La Rochelle) ; Brazier (Saint-Nazaire) ; Worthington ; Courcoul (espoirs Montferrand) ; Kartvelishvili (Chambéry) ; Moison (Trignac, manager) ; Aouisset, Mabit (Saint-Sébastien Basse-Goulaine) ; Boisbluche (préparateur physique), Pibourret (Morlaàs); Plaçais (Ribérac). 668463 Auxerre Nantes Ovalie Mutations Fédérale 2 21 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Poule 5 Poule 6 Poule 7 Poule 8 ● Céret ● Villefranche-de-Lauragais ● Millau ● Quillan ● Agde ● Leucate-Roquefort ● Mazamet ● Argelès-sur-Mer ● Nîmes ● Avignon-Le Pontet ● Saint-Junien ● Figeac ● Sarlat ● Bergerac ● Castelsarrasin ● Isle-sur-Vienne ● Decazeville ● Belvès ● Libourne ● Montauban RC ● Fleurance ● Gaillac ● Nafarroa ● Saverdun ● Aramits-Asasp ● L’Isle-Jourdain ● Graulhet ● Marmande ● Morlaàs ● Boucau-Tarnos ● Anglet ● Tournefeuille ● Aire-sur-L’Adour ● Bassin d’Arcachon ● Argelès-Gazost ● Orthez ● Lombez-Samatan ● Saint-Médard-en-Jalles ● Salles ● Saint-Sulpice-sur-Lèze Agde Belvès Aramits-Asasp Aire-sur-L’Adour ARRIVÉES > Amoros (Béziers) ; Caussé (Saint-Affrique) ; Abela (Biarritz) ; Delhoume (Pézenas) ; Cadieu (Tulle). DEPARTS > Cambérabéro (arrêt) ; Dussaut (Palavas-lesGenêts); Depagne, Ecochard, Mathias Vidal (Millau) ; Cadieu (Tulle) ; Barba (Valras) ; Baclet, Ferrandez (Leucate-Roquefort) ; Thomas (Nîmes) ; Lacombe (Valence-d’Agen) ; D. Vidal (Capestang); Delesalle (Aubagne) ; Plévert (Parthenay). ARRIVEES > Kratsev (Caen) ; Delfour (Union-BordeauxBègles) ; Leygues (Le Buisson) ; Archambeau, Picq (Le Bugue) ; Riberon (Saint-Astier) ; Albié (SainteBazeille) ; Dubord (Lormont) ; Résendé (Dax) ; Lamipeti, Lalande (Sarlat) ; Rosier (La Réole XIII) ; Erard (Daglan) DEPARTS > Chantal, Borie (Périgueux) ; Leiner (Negrondes). ARRIVÉES > Bersans (Arudy); Elichabe (Menditte); Cazade (Salies-de-Béarn); Dinguy (Bedous); Ducoms (Oloron); Chutahandy (Mauléon); Karpinski (Billère-ASPPT Lescar), Richet, Prade, Bernues; F. Grangé (entr., Morlaàs), Gouaillard (entr.). DEPARTS > Lapeyre (Bedous); Nabica (Escou); Gouaillard, Chieux, Lembeye (arrêts); Ducombs (Oloron); ARRIVÉES > Lagarde (Saint-Sulpice-sur-Lèze) ; Matras (Eauze) ; Cazalot (Lourdes) ; Hoffman, Noguès (Miramont) ; Antoinet (Stade Montois) ; Cassert (Hagetmau) ; Arlas (Auch) ; Dales (Panjas) ; Chailloux (Marciac) ; Beziat (Josbaig) DÉPARTS > Labri (Toac-Toec) ; Pomente (Versailles) ; Laborde (Salles) ; Layan, Brèthes (Miramont) ; Cornut (Panjas) ; Ponsola (Plaisance) ; Musset (Vic-Fezensac) ; Dabadie, Lescoupé (Riscle) ; Sempere (Nogaro); Bentegeat (Coarraze-Nay). Argelès-sur-Mer Bergerac ARRIVÉES > Hameur (reprise) ; Carrasco (espoirs Perpignan) ; Moretta (Palau XIII) ; Ducassy (Vallée du Girou) ; Gouna, Sunner (Elne) ; Ferrer, Roig (Le Boulou). DÉPARTS > Cremadeils (Rouen) ; Barnes (Avignon-LePontet) ; Barande (Céret); Lamour (Uzès). Castelsarrasin Avignon-Le Pontet ARRIVÉES > Hamadache (Pierrelatte-Saint-Paul-TroisChâteaux) ; Marquis (Bédarrides) ; Spêrandio (Vannes) ; Gibson (Strasbourg) ; Dijon (Les Angles) ; Sua (HyèresCarqueiranne-La-Crau) ; Barnes (Argelès-sur-Mer) ; Clapot (Bédarrides) ; Nicolas (La Voulte-Valence) ; Barrère (Carcassonne) ; Varin (Monteux) DÉPARTS > Vaton (Graulhet) ; Bèthe (Pierrelatte-SaintPaul-Trois-Châteaux) ; Grimal (Nîmes) ; Roura (Isle-sur-laSorgue) ; Bach-Thaï (Bédarrides); Wyatt (Aix-enProvence UC). Céret ARRIVÉES > Ferrer, Navrea (Côte Vermeille) ; Alcouffe, Luyckfassel, El Madaoui (Le Boulou) ; Barande (Argelèssur-Mer) ; Pech, Domenech, Dunyach (Thuir); Pous (entr., Le Boulou) ; DÉPARTS > Conilh, Tourek (Millas) ; Roque (Côte vermeille) ; Selva G (Arret) ; Lapasset (Prades) ; Dufour (Colomiers) ; H. Selva, Allouges (entr., arrêts). Leucate-Roquefort ARRIVÉES >. Mathieu Siro (entr.) ; Gory (Vierzon) ; Baclet, Ferrandez (Agde); Pineda (Vendres-Lespignan) DEPARTS > Haschke, Chobet, Ripert (Sigean-Port-La Nouvelle) ; Gaubert (Portel-des-Corbières) ; Berthomieu (Gruissan) ; Albert (Vendres-Lespignan) ; Benavente, Roig (Peyriac-Bages). Mazamet ARRIVÉES > Carayon (Figeac) ; Castan, Catuffe, (Graulhet) ; Garcia (Carcassonne) ; Hahn, Siccardi (Albi) ; Marcorelle (Olonzac), Benjamin, Nicolas Marvielle, Puech, Ruiz (Castres) ; Montagné, Naikadawa (Auch) ; Palobart (Saint-Girons) ; Roques (Gaillac) ; Tinas (Lavaur). DÉPARTS > Poret (Revel), Badiu (Rodez), Stewart ; Ruiz ; Albert (Decazeville). Millau ARRIVÉES > Lauria,Brunet, Monneret (esp.Narbonne) ; Depagne, Ecochart,Vidal (Agde) ; Ferrero(reichel Narbonne) ; Escalais(Aubenas-Vals) ; Parmentalo (Balma); Cazorla (Palavas-les-Genêts). DÉPARTS > Barthelemy, Montetit (Saint-Affrique) ; Brun(arrêt) ; Francis (Castanet). ARRIVÉES > nc DÉPARTS > nc ARRIVÉES > Penne, Laurent (Gimont) ; Clermont (Mauvezin) ; Santouil (Tournefeuille) ; Canourgues, Loukili (Moissac) ; Crubilé (Montauban) ; Latourte (Brulhois) ; Lafitte (Auch) ; Gaillard (Agen), Barbarel (militaire) ; Delavallée (Montech) ; Grégoire ; Andron ; Bastide (entr., Eauze). DÉPARTS > Feau (Beaumont-de-Lomagne) ; De Remond (Lauzerte) ; Krzyzoniak (Nègrepelisse); Macari, Paillas, Cailhez, Falouk, Hoeppe, Cruzel (Moissac) ; Allaux (entr., arrêt). Decazeville ARRIVÉES > Bonnard (Saint Junien) ; Duffard, Benhida (Figeac) ; Albert (Mazamet) ; Legrand (Aurillac) ; Ernest (Mauriac) ; Pothelune (Saint-Cernin) ; Nadiradze (Cahors) ; Albinet (Lévézou-Ségala) ; Destruels (Lacapelle-Marival) ; Cazes (Espalion). DEPARTS > Farge (Ussel) ; C. Landès (Bagnac) ; J. Landès, Colle, Alet, Malirat (Viviez) ; Domergue (Figeac) ; Alaux, Veyrac, Soulié, Delpuech, Rocca, Foulquier (arrêts) ; Doignon (Figeac). Figeac ARRIVÉES > Sahli (Rodez); Maille (Pouyastruc); El Kaisouni (Saint-Jean-de-Luz) ; Tora (Fidji) ; Besombes (Saint-Junien) ; Berland (Brive), Pllotschi, Accorsi (Rodez) ; Jean-Simon (Le Creusot) ; Jursik (Strasbourg) ; Karele (Mauriac) ; Doignon (Decazeville) ; Accorsi, Sahli, Pllotschi (Rodez) ; André ; Carayon (Mazamet) ; Domergue (Decazeville). DÉPARTS > D’Alfonso (Vienne) ; Duffart, Ben Hida (Decazeville) ; C. Garate-Costes, S. Garate-Costes (Cahors) ; Agoune (Lacapelle-Marival) ; Pérez (Marmande); Carmouze (Balma). Isle-sur-Vienne ARRIVÉES > Amza, Astorg, Grandval, Villelégier (Verneuil) ; Aufrère (Malemort-Brive olympique) ; BonnetViala (Castres) ; Bonsignore (Saint-Léonard) ; Floirat (Saint-Yrieix-la-Perche) ; Guérineau (Saint-Junien) ; Palisson, Reboux, Salle-Tourne (Limoges) ; Sourdioux (Ambazac) ; Tematafaarere, Timo (Pirae); Gauthier (Gourdon). DÉPARTS > J. Août, R. Août (arrêts) ; Boyer (entraîneur). Libourne ARRIVÉES > Binard, Litzer (Lunel) ; Clemente, Jeanneau, Quinio (Auch) ; P.-E. Detrez, F. Detrez (SorguesChâteauneuf-du-Pape); Fontlup (Vienne) ; Grimal (Le Pontet-Avignon) ; Matteo (Italie) ; Mere (Saint-Affrique) ; Nadalet (Montpellier) ; Rose (Saint-Etienne) ; Sancho (Aubenas-Vals) ; A. Tomas (Agde) ; Vernier (Grenoble). DÉPARTS > Assaf, Lacroix, Sanche (arrêts) ; Lascombes (Les Angles); Pesenti (Uzès) Quillan Montauban RC ARRIVEES > Kouda (Saverdun); Danjou (Carcassonne); Eloundon (Ramonville-Saint-Agne); Guffroy (Blagnac). DEPARTS > Bourrel (Pamiers); Coste (Muret); Bareille (Saverdun); Tourtoulou (Saint-Sulpice-sur-Lèze); Marcos, Rini (Couiza-Espéraza); Pasquier, Olive, Bravo (Pays de Sault); Laluque Frédéric (entr.), Bareilles (L’Isle-Jourdain) Villefranche-de-Lauragais ARRIVÉES > Ricardo, Sottero, (Castanet) ; Berdja, Falco, Trouillé (L’Isle Jourdain) ; Pradalié (Périgueux) ; Hoarrau (Carcassonne) ; Courthieu, Barrau, Mignonat (Stade Toulousain) ; Krych, Ortiz, Jatlaoui (Castelnaudary); Fontez, Lécussan (Hers Lauragais); Lacourte (Rieumes); Jean-Charles (Tournefeuille); Villal (Villenouvelle); Miran (Bram); Perrin (Trèbes); Martin (Saint-Jory-Brugières) ; Jonquières (reprise) ; Melliès (entr. Toulouse OAC-Toec); Sidobre (entr.); Gramsh (Carmaux) DÉPARTS > Brault (entr. arrêt) ; Campo, Comet, Andrieu, Allières, East (arrêt) ; Laur (Cahors) ; Mansan (Valence d’Agen) ; Bellemère (Balma) ; Fenet (Castelnaudary) ; Marty (Saint-Orens), Vergely (Verfeil), Rey ; Blanc (entr., Revel) ; Caceres (Montauban) ; Gers (L’isle Jourdain); Vieille (Tournefeuille); Gers (Saverdun). Fédérale 3 Dès lundi prochain, retrouvez toutes les mutations des clubs de Fédérale 3. ARRIVÉES > Carmona (espoirs Dax); Lassalle (Bidart); Capoulun (Hagetmau); Larruat ; Lander (Angleterre); Y. Sistiaga, M. Ménieu (entr.) DÉPARTS > Martinez, Alvarez, Lafue, Broux (Orthez); Courade-Bontemps (Hendaye); Flament (Anglet); Capoulun (Hagetmau); Gelade (Morlaàs); Belascain, Flament (Anglet); Duvigneau (Hasparren). ARRIVÉES > Andrieu, Barot, Barthomeuf, Bru, Gibrac (US Montauban) ; Beaudonnet (espoirs Agen) ; Laharrague (Lourdes) ; Bourdiol (Blagnac) ; Caceres (Villefranche-deLauragais) ; Caverzan (Bressols) ; Dauzats (Saint-Juéry) ; Delalain (Moissac) ; Malbrel (Muret) ; Mavel (espoirs, Colomiers) ; Mehu (Finhan) ; Palacio (Bazet) ; Salle (Lannemezan) ; Vidal (Fronton). DÉPARTS > Landry, Chaubell (Beaumont-de-Lomagne) ; Menesplier, Berenguer (Nègrepelisse) ; Marchand (Moissac), Vedeille, Gasc (Bressols) ; Fasan (Montech) ; Ermacora (Escou) ; Bertrac, Forano, Bruzard, Gazeaud (arrêts). Argelès-Gazost ARRIVÉES > Brosse (Bagnères-de-Bigorre) ; Hiva, Montoro, Dartiguelongue (Lourdes) ; Panett (Methven, N.-Z.) ; Turon, Triviero (Morlaàs) ; Brau, Dupuy, Etchevarria, Laharrague (Tarbes) ; Ouajdi (Miélan-Mirande) ; S. Ducos, D. Jauréguy (entr.); Gaulhiac (Langon); Saint-Martin (Lannemezan). DÉPARTS > Daléas (Pau) ; Barbaut, Bunes, Escaich, Séguret (Lourdes) ; Fanlo (Adé) ; Cazajous ; Samaran (Vic-Bigorre) ; Coste (Montréjeau-Gourdan-Polignan); Varis (Coarraze-Nay). Gaillac ARRIVÉES > Clergue, Guiraldo Gomez (Lavaur) ; Michalak (Blagnac) ; Vello, Maistre (Albi) ; Gausserand ; Garric (Castres) ; Itan, Durand (Carmaux) ; Delrieu (Balma) ; Denat, Carayon, Delmas (Saint-Sulpice-la-Pointe) ; Wagner Arthur (Agen). DÉPARTS > Roques (Mazamet); Leinheiser (Carmaux; Graulhet ARRIVÉES > Batigne (Marssac); De Chasteigner (Castanet); Fadier (Albi); Jau (Montans-Peyrole-Cadalens), Maréchal, Pagès (Rodez); Hédreville, Rachman (SaintSulpice-la-Pointe); Vaton (Avignon-Le Pontet); Molinier (Réalmont XIII) DÉPARTS > Béaur (L’Isle-Jourdain); Pontoni, Bouzbiba (Lisle-sur-Tarn); Castan, Catuffe (Mazamet); Fabre (Brassac); Férrié (Carmaux); Khattou, Malet (Briatexte); Vidal (Lombez Samatan); Beaur (Saverdun). ARRIVÉES > Bareilles (Quillan) ; Beaur (Graulhet) ; Bonzom (Reichel Toulouse) ; Borios (espoirs Colomiers) ; Debeaux (Toulouse UC) ; Grégory Diverd, Jérémy Diverd (Lavaur) ; Frogier (Toulouse OAC-TOEC) ; Gers (Villefranche du Lauragais) ; Guichou, Noyes (Hers Lauragais) ; Morellato, Lebon, Soulié (Auterive) ; Pédoussaut, Teriou (Villeneuve-duParéage) ; Rouch (La Tour-Verniolle) ; Soler (Albi) ; Cottave ; Claudet ; Lévy ; Lozada; Le Berre, Chaldu, Raynaud (L’IsleJourdain); Jalabert (Tournefeuille). DEPARTS > Audabram, F. Sentenac (Auterive) ; Coisnard, Huguet (Lavelanet) ; Géraud (Saint-Girons) ; Germa (La Tour-Verniolle) ; Marini (Reichel Colomiers) ; Berdja, Falco, Trouillé (Villefranche-de-Lauragais) ; Sottil, Vidoni (Saint-Sulpice-sur-Lèze); Bazzo (Les Angles). Marmande ARRIVÉES > Moreau (Agen) ; Ben Hmida (Parthenay) ; Ounzari (Casteljaloux) ; Chartier, Borderie (Sainte-Foy-laGrande); Becat (Tyrosse) ; Pérez (Figeac) ; Ayala (Châteauroux) ; Brignol (La Réole) ; Trellut (Miramont-deGuyenne). DÉPARTS > Dumont (Dax) ; Lestrade, Pampouille (Langon), Magaldadze ; Delom (Lormont) ; Gelade (Libourne) ; Gaillardet (Hendaye) ; Milhet (Beaurepaire); Prévitali (Casteljaloux) ; Malgaldadzé (Périgueux); Akarmoudi (Genevilliers). Morlaàs ARRIVÉES > Arroyo, Lebréquier (Section Paloise); Barrière (Carcassonne); Bienvenut, Quillon (Tarbes); Bortelle (PontLong); Cazaux (Sévignacq); Darracq (Ger-Séron-Bédeille); Tisné, Genèbes (Gan); Dongieux; Miremont (Boucau-Tarnos); Pibourret (Nantes); Séradin (Lourdes); Versini (Séméac); Vermote (Amiens). DÉPARTS > Requenna (Hagetmau); Penigaud (Oloron); Turon, Triviero (Argelès-Gazost); Malaganne; Escartin, Nassau (Pont-Long); Moreau (Domont). Nafarroa ARRIVÉES > Demoulin (Tulle) ; Franke, Rifleu, Viozelange (Limoges); Surget (Ribérac). DÉPARTS > Gaetan (Montluçon); Vivier, Swanapoel (Saint-Nazaire; Guibert (Langon), Surget (Limoges); Hanou Périgueux); Franck (Vierzon); Bonnard (Decazeville); Besombes (Figeac); Guérineau (Isle-sur-Vienne). Saverdun ARRIVÉES > Fontenay (Montluçon) ; Wallois (Aurillac) ; Genesson (Gourdon) ; Handouf (Miélan-Mirande) ; Branchat (Cenac) ; Grégory, Larenie (Saint-Cyprien) ; Guinault (Evre-Montbazon) ; Mzouri, Q. Gaussinel, Th. Gaussinel, Grancho-Travenka (Montignac). DÉPARTS > Tchaghtchouga, Ramalho (Daglan) ; Lalande, Lamipeti (Belvès) ; Lalande, Roubio (Montignac) ; Deviers (Saint-Cyprien) ; Rey (Objat) ; Filipiak (Cenac) ; Lalande, Lamipeti (Vichy); Mercier (Gourdon). ARRIVÉES > Aline (Biarritz) ; Rigaud (Vallée Girou) ; Raclot (Bordeaux-Bègles) ; Pairaudeau (Niort) ; Argagnon (Biarritz) ; Belascain, Flament (Boucau-Tarnos) ; Fernandez (Ustaritz) ; Fauqué (La Rochelle) ; Linde (Bayonne) ; Roussarie, Meyranx (entr.) ; Flament (Boucau-Tarnos) DÉPARTS > Yribarren, Poilvé (Mouguerre) ; Vivensang (SaintJean-de-Luz) ; Redon (Capbreton-Hossegor) ; Pairaudeau (Niort). ARRIVÉES > Arbones, Fossaert, Lannes (Auch) ; Lazaro (Monflanquin) ; Morou, Pitton (Agen) ; Petit (Mauvezin) ; Philip (Condom) ; Roblique (Montestruc) ; Soucasse (Lombez Samatan) ; Teamo (Bon Encontre-Boé) ; Vogel (Montauban) ; Delmas (Blagnac) ; Houy (Aubagne) ; Dupuy, Hueber (reprises). DÉPARTS > Bézuidenhout (Afrique du Sud) ; Bolzonella, Geneste, Margoet (arrêt) ; Mendez, Briscadieu (Gimont) ; Delaere, Lapeyrere (Cœur de Lomagne) ; Martini (Bon Encontre-Boé) ; Miniaylo (Tournefeuille) ; Cesca, Cestac (Miélan-Mirande-Rabastens). Saint-Junien Sarlat Anglet Fleurance L’Isle-Jourdain ARRIVÉES > Verling (Blagnac) ; Guenin (Albi) ; Ryder (Mont-de-Marsan) ; Traverse, Gahouti (Ribérac) ; Gelade, Ouchene (Montauban) ; Amoussou (Mérignac) ; Chanay (Le Bouscat) ; R. Pascot, Soulat, Husson (Blaye) ; Bouchon (Bordeaux EC) ; Bonner (Galgon) ; Teyssoneau (SaintAndré-de-Cubzac) ; N. Pascot (Rapid 33); Gelade (Marmande) DÉPARTS > Chadwick (Nouvelle-Zélande) ; Paquelet (Rapid 33) ; Dourthe (arret) ; Arcaraz, Lomenie (Galgon) ; Delalée (Pamiers). Nîmes Boucau-Tarnos ARRIVÉES > Gastambide (Hasparren); Gastigar (Camboles-Bains); Dumerc (Peyrehorade); Scheller (Tyrosse), Ortiz Sivelli (Espagne). DÉPARTS > Sargousse (Bordeaux EC). ARRIVEES > Bareilles (Quillan) ; Beaur (Graulhet) ; Bonzom (Reichel Stade Toulousain) ; Borios (espoirs, Colomiers) ; Debeaux (Toulouse UC) ; Grégory Diverd, ; Jérémy Diverd (Lavaur) ; Frogier (Toulouse OAC-TOEC) ; Gers (Villefranche du Lauragais) ; Guichou, Noyes (Hers Lauragais) ; Morellato, Lebon, Soulié (Auterive) ; Pagoaga (Albi) ; Pédoussaut, Teriou (Villeneuve du Paréage) ; Rouch (La Tour-Verniolle) ; Soler ( Albi); Cottave Claudet, Lévy Lozada. DEPARTS > Audabram, F.Sentenac (Auterive); Coisnard, Huguet (Lavelanet) ; Géraud (Saint Girons); Germa (La Tour Verniolle); Marini (Reichel Colomiers); Kouda (Quillan). Bassin d’Arachon ARRIVÉES > Eksteen (Béziers) ; Gaulhiac (Langon) ; Pascari (Suceava, Rou.) ; Hamdi, Sékula (Montauban) ; Hirigoyenberry (Saint-Jean-de-Luz) ; Ireland (Dax) ; Ginest (Gujan-Mestras) ; Mesnage (Mérignac). DÉPARTS > Dacunha, Dars, Constant (Gujan-Mestras) ; Beynet (Biscarosse) ; Labarde (Paris UC) ; Garbay ; Cussac ; Bado, Bernachot (arrêts). Lombez-Samatan ARRIVÉES > Sottom, Rouméguère (Gimont); Corbel, Labatut (Boulogne-sur-Gesse); Garcia, Loupsens (Muret); Oro (Lavaur); Vidal (Graulhet); Raimondi (Castanet); Damiot (Beaumont-deLomagne); Andro (Auch); Pons (Le Fousseret); Cadéac (Castelnau-Magnoac). DÉPARTS > Dilhan (Lille); Fortin (Castelnau-Magnoac); Lafforgue (Pamiers); Soucasse (Fleurance); Savès (Tournefeuille); Lacotte (Masseube); Aggéry (Saint-Girons); Marangon, Truillet (L’Isle-en-Dodon); Ch. Lafforgue (entr.); H. Betuing (entr., arrêt). Orthez ARRIVÉES > Beuste (Hagetmau); Lahoussine (Genevilliers); Lagrène, Dourthe (Lourdes); Martinez, Lafue, Broux, Alvarez (Boucau-Tarnos); Podie (Rodez); Laveauzelle; Nanini (Bizanos); Tabardel (Biarritz); Lasserre (Dax); Abid (Bagnères-de-Bigorre); Bourassin (Bobigny); Lavauzelle (Navarrenx). DÉPARTS > Losaberidze, Vasiliu, Toradze (Saint-Jean-d’Angély); Courade (Pont-Long); Bouchet (Roquefort-des-Landes); Daban (Idron-Lée); Sensébé (Sault); Ducote (Mâcon); Laborde (Orthez). Salles ARRIVÉES > Laborde M. (Aire-sur-l’Adour) ; Labric (Mimizan) ; Latteyron (Bordeaux EC) ; Aguedo Constant ; Rouanne (Mérignac) ; Hardy (Villenave-d’Ornon) ; Salgues (Gujan-Mestras) ; Colomer (entr.). DEPARTS > Detrieux (Gradignan) ; Nouvellon, Sagette (Gujan-Mestras), Cacheux, Forcet, Robin (Sanguinet) ; T. Plagnot (arrêt) ; N. Plagnot N. (Lormont) ; Brazeilles (SainteFoy-la-Grande) ; Geneste (Mérignac) ; Dufeu (Tournefeuille). Saint-Médard-en-Jallles ARRIVÉES > Jackson (Perigueux) ; Menabdishvili (Lyon) ; Fritz (Perpignan) ; Mouhoubi (La Rochelle) ; Tao (Valenced’Agen) ; Btsatze (Géorgie) ; Covella (Santander, Esp.). Andreu (Lormont); Patrick Verge (entr.) DÉPARTS > Yvon, Dabrin (Tyrosse) ; Elgoyen (Saint-Jean-deLuz) ; Poulain (Bourg-en-Bresse) ; Piazza (Lourdes) ; Adriaanse (Thouars) ; Baud, De Amorin, Montavon (Mérignac); Lafourcade (Saint-Médard-en-Jalles). Saint-Sulpice-sur-Lèze ARRIVÉES > Denechaud (Castanet) ; Tourtoulou (Quillan) ; Destarac (Auch) ; Barrière (St Jean de Luz) ; Labat (SaintJean-d’Angély) ; Polite (Langon) ; Sottil, Vidoni (L’IsleJourdain) ; Bruni, Fabre (Toac-Toec) ; Jaworski, Walczac (Tournefeuille) ; Sourthies, Fortis (Colomiers) ; Chaffre (Angleterre) ; Treboulo (Blagnac); Lecornu, De Biasi, Naudy, Vignaux (Muret) ; Mounes (Cazères) ; Riot, Stival, Cachard (Rieumes) ; Susignan (Sainte-Foy-de-Peyrolières) ; Thar (Carbonne) ; Tissandié (reprise); Delage (Montélimar). DEPARTS > Picco (Auterive) ; Lacrampe (entr., Saudrune) ; Pradal (Montauban) ; Desor (Eaunes) ; Coffe, Richard (Lézatsur-Lèze) ; Bouniol (Hagetmau) ; Lagarde (Aire-sur-l’Adour) ; Roques (Grenade-sur-Garonne) ; Pujol (Pamiers) ; E. Massat, V. Massat, Webley, Demoustier, Scapin, Foures, Filloux, Bardy, Baissas, Schaeffer, Rinsant, Ghanmi, Campourcy, Pujibet, Frances, Jaget (arrêts). Tournefeuille ARRIVÉES > Dupuy, Fabre (entr.) ; Raymond (entr., Muret) ; Vieille (Villefranche-de-Lauragais) ; Remenant, Rouxel, El Moudad (Muret) ; Miniaylo (Fleurance) ; Mencel (SaintNazaire) ; Tomczak (Toac-Toec) ; Dufeu (Salles) ; Kalouchi (Castanet) ; Marietta (Blagnac) ; Eridia (Dax) ; Khalfi (Valenced’Agen) ; Savès (Lombez-Samatan) ; Mandagout (Gourdon). DÉPARTS > Santouil (Castelsarrasin) ; Dallet, Pradel, Lolli, Saint-Raynaud (Blagnac) ; Almecija (arrêt) ; Jaworski, Walczak (Saint-Sulpice-sur-Lèze) ; Jean-Charles (Villefranchede-Lauragais) ; Guaze, Plantié (La Salvetat-Plaisance) ; Drilhon, Raffy (Toulouse RC), Le Berre, Chaldu, Raynaud (L’Isle-Jourdain) ; Jaget (Lavaur) ; Castola (entr., Blagnac) ; Jalabert (entr., L’Isle-Jourdain). 22 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Horizons Actualité Réactions Jean-Michel BAYLET Président-directeur général du groupe La Dépêche du Midi La France perd un homme d’entreprise visionnaire qui, parti de sa petite pharmacie castraise, a su développer en cinquante ans son laboratoire sur tous les continents, tout en gardant son indépendance. Mais Pierre Fabre était aussi un humaniste profond, un homme généreux qui, à travers sa Fondation, se souciait toujours du malheur des hommes à travers le monde. Malgré tous les honneurs mérités que le pays rendait à cet industriel hors pair. Pierre Fabre possédait la simplicité de l’homme du terroir qui est toujours resté proche de ses racines tarnaises. Sa passion pour le rugby, et plus particulièrement pour le Castres olympique, champion de France, témoignait de son attachement à des valeurs que nous partagions. Car Pierre Fabre était avant tout notre ami dont la fidélité ne s’est jamais démentie. Administrateur et actionnaire de La Dépêche du Midi, je l’ai trouvé immédiatement à mes côtés lorsqu’un grand quotidien parisien avait manifesté des visées contre l’indépendance de notre journal. Aujourd’hui, nous sommes tristes, un ami est parti. ■ HOMMAGE L’INDUSTRIEL, PATRON ET FONDATEUR DES LABORATOIRES PIERRE FABRE, S’EST ÉTEINT SAMEDI À L’ÂGE DE 87 ANS. SES OBSÈQUES AURONT LIEU MERCREDI, À 10H30, À CASTRES. Alain GAILLARD Ancien entraîneur de Castres La première fois que j’ai rencontré Pierre Fabre, c’était dans les vestiaires de Narbonne, après une défaite, en 1990. Mais il venait ainsi rarement et je l’ai peu côtoyé. Ou à l’occasion de réunions petits-déjeuners. C’était un homme très occupé. Mais si on le voyait peu et qu’il parlait peu, quand il parlait, ça pesait fort. En 1998, quand on a voulu unifier les centres d’entraînements du CO, dispersés un peu partout, et qu’on a demandé à nous entraîner au stade municipal du Rey, c’est Pierre Fabre qui, avec un temps d’avance, a donné le feu vert financier et sportif à Pierre-Yves Revol pour les installations du Lévezou où sont réunis depuis terrains d’entraînement, salle de muscu, de récupération, centre médical… Il avait anticipé notre demande et surpris tout le monde. B. F. ■ Ugo MOLA Ancien joueur et entraîneur de Castres J’ai été marqué par sa simplicité et son engagement. Il est l’une des personnes qui a le plus donné pour le rugby sans être avide de reconnaissance personnelle. Chacun gardera en mémoire sa discrétion, qui a toujours laissé supposer rumeurs ou idées reçues. Pierre Fabre était avant tout une personne extrêmement attachée à sa ville. Il voulait valoriser Castres, son club et sa région. Et c’est tout un bassin qui en profitait. Quand j’ai eu la chance d’être capitaine du CO, j’ai déjeuné avec lui. Il aimait être proche des hommes, bienveillant. Il n’était pas dans le jugement tranché. Personnellement, j’ai eu une relation particulière avec lui. Il a bataillé pour désenclaver Castres en aménageant des accès. Je me suis rapproché de lui par mon histoire personnelle car ma famille a fait les frais de la dangerosité de la route. La dernière fois que je l’ai rencontré, je l’avais trouvé fatigué. C’est une vraie perte pour la région mais il a eu l’intelligence d’assurer sa succession. Le récent titre de champion de France du CO récompense son investissement. Celui de 1993 avait marqué le début de son histoire avec ce club. Celui de 2013 le clôture. C’est une belle histoire. J. Fa. ■ LE CO PLEURE PIERRE FABRE « Q u’est-ce que c’est beau ! » Parce qu’il était affaibli, Pierre Fabre ne put suivre la folle épopée du Castres olympique en mai dernier. C’est devant son écran de télévision qu’il assista à la victoire finale, face au grand Toulon. Et c’est encore chez lui, à Lavaur, qu’il reçut quelques jours plus tard ce Bouclier de Brennus qu’il prit plaisir à regarder et à caresser, entouré par Pierre-Yves Revol et les entraîneurs, Laurent Labit et Laurent Travers, en partance vers le Racing-Metro. Un « bout de bois » qui venait consacrer leur réussite, celle d’une équipe, d’un club, d’une ville et de tout un groupe industriel. Un « bout de bois » pour l’éternité, et la force des symboles : l’homme d’affaires, né à Castres en 1926, a fondé un empire pharmaceutique (2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 ; 10 000 employés dans le monde dont 6 500 en France ; plus de 42 filiales) sans jamais renier ses racines, sans jamais s’éloigner de ses principes. Sa vie était professionnelle, le sport et le rugby ses plaisirs autour du Castres olympique mais également du club de Lavaur (Fédérale 1) qu’il suivait avec autant d’intérêt. Le tout devait servir sa ville, son Tarn, sa région et son pays. Il ne défaillira jamais. « Les laboratoires ont toujours aidé le CO, les autres disciplines de Castres et des environs, la ville aussi. Parce qu’il aimait véritablement le sport, parce qu’il savait que l’on y récolte le respect et une belle notoriété », témoigne l’emblématique Gérard Cholley, ému, qui a fait sa carrière chez Fabre. « Au fond de son regard brillait en permanence une lumière incroyable… Il agissait en pensant aux autres. C’était un grand homme, admirable. Je le considérais un peu comme mon père spirituel. » L’ancien pilier du CO n’est pas un cas isolé. Fabre, rare et discret, a marqué ceux qui l’ont approché. Christophe Urios, champion de France 1993, décrypte : « À l’époque, il suivait de près notre parcours. Il aimait venir à nos côtés, dans la semaine ou même avant les matchs. On ressentait son plaisir, mais jamais de pression. Tous les joueurs travaillaient alors aux labos, selon un modèle de promotion sociale qui faisait référence ; nous le croisions alors au quotidien. Une grande puissance se dégageait de tout cela, du club et des labos, et c’était certainement une fierté pour cet homme qui aimait les choses bien faites. Sans minimiser le titre remporté cette saison, c’était la grande période du rugby à Castres, territoire enclavé qui prenait une sorte de revanche et qui s’imposait aux yeux de tous. » Urios, encore : « Il ne profitait pas des victoires pour sa gloire personnelle. D’ailleurs, les résultats avaient une importance relative. Il donnait et attendait des comportements en retour, l’engagement de chacun pour faire son maximum. » Paul GOZE Président de la Ligue nationale de rugby J’ai rencontré Pierre Fabre deux fois seulement, à l’occasion de matchs. Je ne le connaissais pas personnellement. En revanche, je sais qu’il a fait repartir le rugby à Castres, qui était en groupe B lors de son arrivée au club en 1988. Il était un grand défenseur de sa région et à permis au rugby du Tarn de retrouver son lustre. Grâce à son investissement, Castres a retrouvé le rugby de haut niveau et a remporté deux titres de champion de France, en 1993, peu de temps après son arrivée, et vingt ans après, en 2013. C’est donc aussi grâce à lui indirectement que Pierre-Yves Revol a pu accéder à la présidence de la Ligue. C’est presque un clin qu’il disparaisse en ce mois de juillet, quelques semaines après le deuxième titre du CO. Comme si la boucle était bouclée. Il aura ainsi vu de son vivant la concrétisation de son travail pour le club. Ph. K. ■ LAURENT TRAVERS : « NOUS LUI DEVONS BEAUCOUP » Laurent Travers confirme, la voix teintée d’émotion : « Les résultats à proprement parler n’étaient pas une priorité. L’essentiel était de véhiculer une image positive, cohérente et forte du club, du Tarn et de l’entreprise. Tout était lié dans un engagement très citoyen. C’était un grand professionnel, avec une très forte humilité, modeste et bienveillant. Nous lui devons beaucoup. Au fond, il n’y a pas de hasard… » Pierre Fabre est décédé samedi matin à l’âge de 87 ans, des suites d’une longue maladie, vingt-cinq ans après avoir pris la direction du Castres olympique, vingt ans après avoir remporté un premier titre de champion de France, un mois et demi après son doublé. Le CO devra désormais apprendre à vivre sans l’homme qui, pour assurer l’indépendance et l’avenir de son groupe, a transféré en 2008 les deux-tiers du capital au sein d’une fondation éponyme. PierreYves Revol, qui est demeuré jusqu’au bout aux côtés de Pierre Fabre, est pressenti pour en assurer la direction. ■ Romain TEULET Arrière de Castres Je suis abasourdi et très attristé. J’ai la chance de faire partie des rares joueurs qui avaient pu discuter et manger en tête à tête avec lui. L’espace d’une heure, j’avais eu l’impression d’être avec mon grand-père, tant il m’avait mis à l’aise. Il m’avait dit : « Oublie que je suis un grand monsieur, je ne suis pas plus grand que toi. » Ces mots m’avaient beaucoup marqué. Faire preuve d’une telle humilité et d’une telle simplicité en connaissant une réussite comme la sienne était extraordinaire. Aujourd’hui, le titre acquis en juin revêt une importance toute particulière. Ce Bouclier a plus de sens désormais, c’était le juste retour de tout ce qu’il a apporté au club. Il y a quelques semaines, la région, la ville étaient en liesse. Je crois qu’elles seront plongées dans un véritable marasme durant un moment tant il était apprécié et respecté… É. D. ■ 672276667392 662665 Par Emmanuel MASSICARD [email protected] Matthias ROLLAND Manager de Castres, ancien deuxième ligne et capitaine Je ressens une grande tristesse. J’ai été un des rares privilégiés du groupe à le rencontrer après l’annonce du départ des deux Laurent et au moment où un rôle m’était proposé au sein du club. Même s’il était affaibli, il se dégageait un charisme unique de lui. C’était un grand homme. Je me suis vraiment senti investi de quelque chose quand il m’a accordé sa confiance et cette rencontre m’a définitivement convaincu de franchir le cap. Ces trente minutes passées avec lui vont certainement me marquer à vie. V. B. ■ FONDATION ALBERT-FERRASSE, FÉDÉRATION FRANÇAISE DE RUGBY JUILLET 2013 MAINTENANT C’EST L’HEURE Fidèle compagnon de route de Jean-Claude Baqué au sein de l’organisme FIRA-AER, Henri Gatineau a pris acte de la décision de J.C. Baqué de ne pas solliciter un nouveau mandat de président de la Fédération internationale de rugby amateur. Dans le numéro 145 du Flashinfo de la FIRA-AER, sous le titre : Now is the hour (maintenant c’est l’heure), Henri Gatineau livre un billet que nous vous communiquons in extenso. « Ce fut l’une des plus grandes émotions de ma carrière journalistique ! En clôture de la première tournée que j’avais mission de relater dans les pas du XV de France. Le sifflet de fin du test-match de clôture venait tout juste de retentir. All Blacks et Tricolores, fraternellement unis, invitaient les spectateurs à les rejoindre sur la pelouse pour entonner, en cœur, l’hymne de la séparation : « Now is the hour ». Ce bouleversant moment symbolique m’a tellement marqué que je l’ai fait mien lors de ma prise de retraite professionnelle. Et « Maintenant l’heure est venue », pour moi, de l’utiliser dans le cadre de la FIRA-AER. Jean-Claude Baqué passe le relais présidentiel pour : « raisons personnelles » comme il l’a signifié aux membres et présidents de l’Association. Ma conduite est calquée sur la sienne. Je suis un homme de tradition et de fidélité. Venu à la FIRA dans le sillage du personnage hors-normes qu’était Albert Ferrasse, j’y suis resté dans celui de son fils spirituel. Sous ces deux présidences j’ai merveilleusement vécu l’aventure humaine et j’en proclame reconnaissance à tous les amis que j’ai côtoyés pendant plus de vingt années. Merci, aussi, à tous ceux qui m’ont permis d’accomplir ma mission informative et communicative HOMMAGES À ALBERT FERRASSE LE SOUTIEN DES KINÉS DU RUGBY Dans un quartier neuf de la ville de Boé, en banlieue agenaise, une rue Albert Ferrasse a été inaugurée. Un deuxième hommage sera prochainement rendu au regretté président de la Fondation. Et cette fois ce sera à Agen où, en association avec le comité du PérigordAgenais, la mairie d’Agen va procéder à la pose d’une œuvre en bronze qui sera située en un lieu stratégique de la ville. Ainsi, cette place sera dédiée à la mémoire du grand personnage disparu. Jean Eneman a représenté la Fondation lors de l’AG de l’association des kinés du rugby qui s’est tenue à la Faculté de médecine de Paris. Au cours de cette assemblée, les kinés du rugby ont une nouvelle fois montré leur attachement à la cause des grands blessés du rugby en remettant à Jean Eneman un chèque de 1000 €. dans les meilleures conditions. Merci, encore, à tous ceux qui ont eu l’indulgence de m’accorder intérêt ou crédit. Outre mes devoirs familiaux je vais continuer d’apporter tribut à ma seconde famille : les Grands blessés du rugby, par le biais de la Fondation Albert Ferrasse-FFR dont je suis vice-président. Une page se tourne. Le Grand livre de la vie rugbystique ne se referme pas. » Pour être tout à fait complet, ajoutons que le Docteur Jacques Mombet, lui aussi en retrait de la FIRA, demeure membre de la Fondation. 65 873 € D’AIDES EN JUILLET BULLETIN DE SOLIDARITE A remplir et à retourner à Fondation A.-Ferrasse-FFR 3-5, rue Jean-de-Montaigu - 91463 Marcoussis Cedex 00263d’un montant de Chèque en euros, à l’ordre de la Fondation de France, compte 00623 o 20€ o 30€ o 60€ autre o ..... € (131,19F) (196,79F) (393,57F) Votre nom et prénom (ou société) ......................................................................................................................................... Adresse ............................................................................................................................................................................... Vous recevrez un reçu de déductibilité fiscale de la Fondation de France Réunie à Agen le 6 juillet dernier, la commission de solidarité de la Fondation Albert Ferrasse à examiné plusieurs dossier de grands blessés pour lesquels a été attribué la somme totale de 65 873 euros. Les aides accordées se déclinent ainsi : emménagement maison 45,04 % ; fauteuil roulant 20,23%; aide exceptionnelle 15,18 % ; emménagement voiture 8,04 % ; secours relais 7,59 % ; matériel informatique 2,64 % ; matériel spécifique 1,1 %; coussins antiescarres 0,19 %. Ce soutien à nos grands blessés du rugby n’est possible que grâce à la générosité des donateurs. Qu’ils en soient remerciés : Jean-Paul Rousseau, Antony ; Jean-Michel Sabaté, Perpignan ; Patrick Santinelli, Toulon ; Gérard Simoniti, Saint-Romain-Le-Noble ; Marcel Suky, Bois Colombes ; Sylvie Vialatte, Clermont Ferrand ; Mme F. Vocale, Salon de Provence ; Patrick Amichaud, Santeny ; Amicale des supporters STA Poitiers Rugby, Poitiers ; Association La Soule Gravesonnaise, Graveson; US Colomiers Rugby, Colomiers ; J. Blasquez, Poissy ; Patrick Despagnet, Arros de Nay ; Jacques Dubois, Versailles ; Franck Jamin, Croissy-sur-Seine; Jean-Luc Lauzen, Monteux ; Roger Lorieau, Bellegarde-Poussieu ; Jean-Paul Moreau, Saint-Rémy ; Floriane Terrot, Creil ; Levezou Ségala Aveyron XV, La Primaube ; Jean-Pierre Bonnassiolle, Nay ; Denis Brunet, Cholet ; Jean-Jacques Ceruti, Leyritz Moncassin ; Claude Churlet, Echirolles ; Jean-Michel Daubige, Sarlat-la-Caneda ; Michel Daubige, Sarlat-la-Caneda. 23 LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Cris & chuchotements Réglement PERPIGNAN, BAYONNE ET BORDEAUX-BÈGLES ONT EXPÉRIMENTÉ LA MÊLÉE FERMÉE NOUVELLE FORMULE, VENDREDI SOIR. SUR LE SUJET, LES AVIS DIVERGENT ET DES POINTS FONDAMENTAUX DOIVENT ENCORE ÊTRE ÉCLAIRCIS D’ICI LA REPRISE. MÊLÉES : DES QUESTIONS EN SUSPENS V Par Vincent BISSONNET (avec Gérard PIFFETEAU) [email protected] endredi soir, Perpignan, Bayonne et Bordeaux-Bègles ont pu expérimenter, lors de l’ouverture de la campagne de matchs de préparation, la nouvelle réglementation en mêlées fermées. Dorénavant, l’édifice doit être stabilisé avant de procéder à l’introduction du ballon. Une véritable révolution dans un secteur de jeu en proie à de perpétuels remaniements. À Bordeaux, les joueurs de première ligne sont sortis dubitatifs de ce galop d’essai. Le jeune et excellent arbitre Julien Castaignède a lui-même constaté les difficultés à stabiliser l’édifice : trop souvent, les mêlées se sont redressées sous l’effet de la poussée. « Entre les première ligne qui veulent encore imposer un impact, notait Julien Castaignède, et celles qui jugent que c’est devenu inutile, il va falloir un certain temps d’adaptation. » Pour tenter de trouver la parade, le talonneur Clément Maynadier a notamment dû se résoudre à changer ses appuis au détriment du talonnage. Le manager de l’UBB, Raphaël Ibanez, attendait de ce rendez-vous les premiers éclairages. En vain : « L’arbitrage a été très cohérent mais il y a une interrogation qui plane encore sur la mêlée. Les affrontements après le dernier commandement sont d’une telle force que nous avons du mal à lancer le jeu. Or, il me semble que cette règle a été imposée pour clarifier la mêlée. » Les Girondins attendent maintenant de leur match contre les Toulonnais des réponses à ces questions. Du côté de Saint-Girons, où l’Aviron bayonnais et l’Usap ferraillaient, Marc Delpoux a aussi constaté quelques irrégularités au moment fatidique du choc des grands huit : « Les arbitres ont eu du mal à donner l’introduction. J’ai trouvé que les Bayonnais impactaient avant et ils les ont laissés faire. » Points positifs : rares ont été les mêlées écroulées et seules quatre ont été pénalisées. En suivant, le jeu a généralement pu être lancé dans des conditions satisfaisantes. UNE ANNONCE DE LA VOIX OU DU GESTE ? Le pilier gauche de l’Usap Sébastien Taofifenua dressait un bilan globalement positif de cette phase d’expérimentation : « Pour une première fois, je trouve que ça s’est bien passé. Il faut s’y habituer, c’est sûr, mais je pense qu’à terme, ça ira à tout le monde. Les mêlées vont être beaucoup plus stables, les première ligne vont moins tomber, il y a moins de risques de blessures. Cela se profile bien. Il faut réapprendre à pousser ensemble. Et miser sur la force d’impact ne servira plus à grand-chose… » Son homologue bayonnais Aretz Iguiniz se trouvait davantage dans l’expectative : « Ça change l’exercice de la mêlée car, maintenant, il faut attendre d’être stables et tous placés pour pousser. Mais il est encore trop tôt pour vraiment tirer les conclusions. » Le galop d’essai des Basques et des Catalans a de plus été perturbé par le système d’annonce des introductions. Tout au long de la semaine, les Sang et Or avaient travaillé avec une annonce vocale, « Go 9 », en accord avec les arbitres. Mais avant le coup d’envoi, les officiels ont finalement opté pour une annonce du geste, en touchant le bras des joueurs. La raison : ils craignaient de voir l’équipe défensive anticiper la poussée. « On pensait avoir un signal sonore pour pousser, explique Sébastien Taofifenua. C’était un peu délicat de devoir changer car nous n’avions pas travaillé comme ça. Je pense que ce serait tout de même plus simple pour tout le monde avec une annonce sonore. » Quel type d’annonce choisir, une bonne fois pour toutes ? Se dirige-t-on vers un impact limité ou une suppression pure et simple de cette phase ? Ces questions restent en suspens. Les instances arbitrales devront y répondre d’ici la reprise du championnat. Le stage des arbitres à Font-Romeu étant prévu entre le 26 et le 29 août, des réunions téléphoniques sont prévues avant pour définir un cap. En attendant, lors de la campagne de matchs amicaux, les entraîneurs devront échanger un maximum avec les arbitres pour tenter de parvenir à un terrain d’entente. Vu l’ampleur de la réforme, le sujet ne manquera sûrement pas d’alimenter les discussions et controverses de début de saison… ■ Infos Top 14 Halfpenny vaut 1,2 million d’euros Déjà en vue lors du dernier Tournoi des 6 Nations et étincelant avec les Lions britanniques en Australie le mois dernier, Leigh Halfpenny attise les convoitises. Comme révélé dans nos colonnes, Clermont, Toulon et le Racing-Metro sont intéressés par l’arrière gallois (24 ans, 44 sélections). Selon Rugby Paper, des délé- gations des trois clubs auraient rencontré l’agent du joueur à Londres la semaine dernière. Lequel aurait fixé les négociations pour la venue du joueur de Cardiff, en fin de contrat avec sa province en juin 2014, à 1,2 million d’euros. Une somme que la Fédération galloise s’est dite incapable de débourser. 666947 OFFRE D’ABONNEMENT TOUT MIDOL EN NUMÉRIQUE LUNDI + VENDREDI + MAGAZINE 1 € Le 1er mois Puis 9,90€ par mois* RETROUVEZ NOS RUBRIQUES « SP ÉCIAL ÉTÉ » Abonnements numérique ou papier, rendez-vous sur : http://abonnement.midi-olympique.fr CASTRES QUEL AVENIR APRÈS FABRE ? Décédé samedi matin, le mécène historique du CO Pierre Fabre avait anticipé la suite pour le club. Ainsi, depuis un certain temps, il avait assuré la pérennité financière du champion de France. À plus long terme, l’apport de l’entreprise dans le budget du Castres olympique dépendra du rôle futur de Pierre-Yves Revol, pressenti comme un candidat légitime à la tête du groupe pharmaceutique. Ces dernières années, Pierre Fabre avait consenti un gros effort personnel pour financer le club tarnais. ERC REPRISE DES NÉGOCIATIONS EN SEPTEMBRE Présent en fin de semaine dernière à Cardiff pour officialiser la tenue en mai 2014 des finales européennes dans la capitale galloise, le directeur exécutif de l’ERC, Derek McGrath, en a aussi profité pour annoncer que les négociations en vue de la réforme de la H Cup reprendraient au mois de septembre. ERC (BIS) LES QUATRE PREMIÈRES JOURNÉES CONNUES CE LUNDI Les calendriers, dates, lieux, coups d’envoi et diffuseurs officiels des quatre premières journées de la prochaine H Cup seront annoncés ce lundi à 13 heures par l’ERC. En revanche, le programme du début de saison du Challenge européen sera communiqué ultérieurement. MONTPELLIER EBERSOHN, VENUE ACTÉE Le trois-quarts centre sud-africain Robert Ebersohn (24 ans, 1,80 m, 89 kg) sera bien montpelliérain la saison prochaine. Le joueur des Cheetahs s’était engagé jusqu’en 2015 mais il avait ensuite fait planer le doute quant à sa venue, en raison de sa sélection dans le groupe springbok pour les tests-matchs de juin. Non utilisé par Heyneke Meyer et barré au poste par Jan Serfontein, JJ Engelbrecht et Juan de Jongh, le joueur a décidé de venir en France et honorera bien son contrat avec le MHR. Il arrivera en octobre, après la Currie Cup. TOULON MICHALAK ESPÉRÉ DÉBUT OCTOBRE Le Toulonnais Frédéric Michalak ne devrait pas fouler les pelouses avant le début du mois d’octobre. Victime d’une nouvelle luxation de l’épaule gauche lors du deuxième test-match en Nouvelle-Zélande, le demi de mêlée de l’équipe de France avait été opéré au retour de son séjour en hémisphère Sud, début juillet. STADE FRANÇAIS BOSMAN RETARDÉ Le trois-quarts centre Meyer Bosman international sud-africain (3 sélections), qui s’est engagé pour deux ans avec le Stade français, n’a pas encore rejoint ses nouveaux partenaires. Et pour cause. L’ancien joueur des Sharks attend toujours son visa pour gagner la capitale. Un détail administratif qui devrait se régler cette semaine. En revanche, le pilier international samoan Sakaria Taulafo, en provenance des Wasps, et l’Australien Richard Kingi, devraient prendre part à leur premier entraînement en ce début de semaine. STADE FRANÇAIS (2) L’ESPOIR RUBIO À BOBIGNY Non conservé par le Stade français, le demi de mêlée Lucas Rubio (22 ans, 26 EN MILLIONS D’EUROS, LE DÉFICIT ACCUSÉ PAR LA FÉDÉ IRLANDAISE Le comité directeur de l’Irfu avait tablé que les ventes des obligations servant à rembourser la rénovation de l’Aviva stadium (les détenteurs de ces obligations sont prioritaires pendant cinq ou dix ans pour pouvoir acheter des places aux matchs se jouant à l’Aviva) leur rapporteraient près de 40 millions d’euros. En fait moins de la moitié des 3 700 obligations mise en vente ont trouvé preneurs. Ce qui a rapporté 14 millions à la Fédération irlandaise. L’Irfu va donc être contrainte de se serrer la ceinture et souscrire un emprunt pour financer ses provinces. 1,75 m, 76 kg) jouera en Fédérale 1, à Bobigny, l’an prochain. Il avait disputé trois matchs de Top 14 avec le club de la capitale la saison passée. CAMARÈS HOMMAGE À ÉRIC BÉCHU ET « KIKI » PRAX Fidèles du challenge Armand-Vaquerin, organisé par le Rugby Club du Rougier, Éric Béchu, le Montpelliérain passé par Albi, et « Kiki » Prax le Biterrois, décédés au début de cette année, seront honorés le samedi 3 août à partir de 10 h 30 au stade municipal de Camarès, en Aveyron, où aura lieu un match hommage entre anciens joueurs de Montpellier, de Béziers et d’Albi. L’occasion de croiser des garçons comme Didier Bès, Philippe Escalle, Brice Miguel, Philippe Gallart, Lilian Andrieu, Sébastien Pagès… Une restauration sera proposée sur place, avant que soient disputées les deux rencontres amicales entre Béziers et Parme (16 heures), puis entre Montpellier et Grenoble (18 heures). TÉLÉS TOULON CHAMPION DE LA MÉDIATISATION Selon une étude de la société KantarSport, spécialiste des études médias dans le domaine sport, c’est le RCT qui a le plus été diffusé à la télévision la saison dernière. Les Toulonnais détrônent ainsi le Stade toulousain, qui occupait la première place du classement depuis plusieurs années. AUSTRALIE O’CONNOR SUR LE MARCHÉ L’avenir de James O’Connor en Australie s’inscrit en pointillé à l’heure qu’il est. Après avoir vu son contrat non renouvelé par les Melbourne Rebels, O’Connor (23 ans, 40 sélections) se retrouve sur le marché. Seule la Western Force en déficit de stars, serait sur les rangs. O’Connor traîne la réputation d’un joueur qui divise le vestiaire. O’Connor pourrait rebondir en France ou au Japon. À mois qu’il ne trouve refuge chez les treizistes. AUSTRALIE (BIS) MCKENZIE POURRA CHOISIR SES ADJOINTS La Fédération australienne vient de faire un très beau cadeau à Ewen McKenzie. Le nouveau patron des Wallabies aura les mains libres pour choisir ses adjoints. Un privilège dont n’avait jamais bénéficié Robbie Deans, causant ainsi de sérieux problèmes avec David Nucifora du temps où ce dernier en charge du haut niveau, nommait les bras droits du Néo-Zélandais. Avec la fin du parcours des Reds en Super 15, McKenzie peut désormais totalement se concentrer sur les Wallabies et nommer ses adjoints. RUGBY À VII DÉVELOPPEMENT LE GROUPE FRANCE CONNU POUR LES JEUX MONDIAUX À l’occasion des prochains jeux Mondiaux s’ouvrant lundi en Colombie, à Cali, l’équipe de France VII développement essaiera de faire aussi bien que les universitaires, médaillés d’argent lors des Universiades de Kazan en Russie. Jean-Claude Skrela et Thierry Janeczeck ont dévoilé un groupe de douze joueurs parmi lesquels figurent deux joueurs sous contrat avec la Fédération : Terry Bouhraoua et Stephen Parez. C’est le premier qui devrait assumer la charge de capitaine. Les jeux Mondiaux se dérouleront du 29 juillet au 3 août. Le groupe > Jérémy Aicardi (Saint-Nazaire), Terry Bouhraoua (FFR), Robinson Caire (Grenoble), Germain Garcia (Dax), Kylan Hamdaoui (Clermont), Johan Hamecher (Auch), Julien Heriteau (Agen), Oleg Ischenko (Montpellier), Jean-Blaise Lespinasse (Bordeaux-Bègles), Sekou Macalou (Massy), Stephen Parez (FFR), Morad Touizini (Béziers). PÔLE FRANCE LE GROUPE POUR LA TOURNÉE La FFR a communiqué le groupe des moins de 19 ans retenus pour la tournée en Afrique du Sud. Programmée du 1er au 20 août, elle consitue le véritable lancement de la saison sportive du pôle France. Le groupe > Armary, Ducat (Tarbes), Aulas (Lyon), Bachelier, Faconnier, Rousset (Perpignan), Blanc, Méret (Bordeaux-Bègles), Cassang, Fouyssac, Ghirard (Agen), Chat, Ebongue (Racing-Metro), Courcoul, Fontaine, Simutoga (Clermont), Destruels, Vaslin (La Rochelle), Devergie, Labouteley (Montpellier), Fortunel (Montauban), Jolmes, Mouraud (Grenoble), Lespiaucq (Dax), Marchand, Méric (Toulouse), Sanconnie (Brive). 24 Horizons Les figures du rugby français ● ILS SONT ENTRÉS DANS LA LÉGENDE - CHAQUE LUNDI, DURANT L’ÉTÉ, MIDI OLYMPIQUE RACONTE LES PERSONNALITÉS LES PLUS EXTRAORDINAIRES DU RUGBY FRANÇAIS. Jo Maso, dans son style caractéristique, sur le front de Twickenham. On reconnaît derrière lui, Jean Sillères, l’ailier tarbais. Cette photo est extraite du livre «Le rugby d’autrefois», écrit par Jacques Verdier aux éditions Flammarion. LUNDI 22 JUILLET 2013 - MIDI OLYMPIQUE - RUGBYRAMA.fr Badin pour les deux dernières rencontres du Tournoi, Jo Maso illumine les deux matchs face à Galles et Irlande du sceau de sa présence. Il est presque déjà en fin de carrière et s’ingénie à faire jouer plus qu’à se mettre lui-même en valeur. « Le merveilleux avec lui, me disait un jour Bertrand Fourcade, l’arrière lourdais de l’équipe championne de France en 1968 devenu plus tard entraîneur de l’équipe d’Italie, c’est que sur sa passe tu savais ce que tu avais à faire. Était-elle haute, un peu poussive, il t’incitait à entrer dans l’intervalle. Un peu haute mais sèche, c’était pour donner sur un pas. Longue et comme sautée, c’était pour que tu te décales sur la passe. Il pensait le jeu pour les autres. Il avait cette faculté des très grands joueurs à anticiper les choses, à les pressentir et à proposer des réponses en conséquence, afin de mettre les autres en situation. ». Les cheveux longs, légèrement ondulés sur un visage d’ange, lui confèrent au début des années 70, un succès étourdissant auprès des filles. « Il était d’une beauté à tomber à la renverse », me rappelait récemment Nicole Garcia, actrice et réalisatrice, devenue amoureuse du rugby après être justement tombée en pâmoison devant ce physique singulier comme on le serait devant les tableaux des forêts tropicales de Max Ernst, les Jean TRILLO jardins odoriférants de Paul Ancien centre du XV de France Klee, ou les ciels bleus nuit d e M a g r i t t e. L a s, s i l e charme opère sur les plus belles filles de son époque, il ne sied guère à quelques « gros pardessus » du moment, dont on subodore la jalousie inconsciente sous la critique amère. Que lui reproche-t-on ? Ses cheveux longs et ses manières de dandy baudelairien. Du dernier ridicule. De ne pas plaquer assez, de ne pas s’engager suffisamment. « Sans fondement, plaide encore Jean Trillo. Ces critiques ne reposent sur rien. Je n’ai jamais vu Jo craintif et je puis certifier que c’était un bon défenseur. Il était probablement moins courageux et casse-cou que Claude Dourthe, mais on ne lui demandait pas de tenir ce rôle. » « Je n’ai jamais vu Jo craintif et je puis certifier que c’était un bon défenseur. Il était probablement moins courageux et casse-cou que Claude Dourthe, mais on ne lui demandait pas de tenir ce rôle. » SEIGNEUR DU JEU JO MASO AVANT D’ÊTRE LE MANAGER DE L’ÉQUIPE DE FRANCE, IL FUT UN JOUEUR SUBLIME. HÉLAS REJETÉ PAR LES SÉLECTIONNEURS DE L’ÉPOQUE… PRINCE DES ÉLÉGANCES Par Jacques VERDIER [email protected] « L a première fois que j’ai vu jouer Jo, personne ne le connaissait, il était encore très jeune, mais j’ai tout de suite été aimanté, fasciné par son jeu, son style, l’élégance qui émanait de chacun de ses gestes. Je devais avoir 16 ans et je me souviens en avoir pris plein la figure. C’est le seul gars que j’ai vu foudroyer André Boniface par un cadrage débordement d’école. Personne n’osait s’attaquer à André. Vous vous rendez compte ? C’était proprement incroyable. Mais Jo avait ce talent, ce culot, cette liberté qui lui permettaient de tout faire. Leur faceà-face était un spectacle à lui tout seul. André et lui m’ont vraiment fait aimer ce jeu. Les voir jouer était un bonheur qui dégageait une émotion incroyable. » Patrick Nadal, qui parle si bien de ses aînés, poussera le mimétisme jusqu’à leur ressembler et par dégager lui aussi, quelques années plus tard, au centre de l’attaque montoise, une impression semblable sur ses contemporains. Grâce du port et de la tête, technique parfaite, gestuelle adéquate, vision panoramique, jambes de feu… Plus qu’une école, une passion ! Préserver le culte du beau en somme, au service d’une efficacité offensive irréprochable. Tu parles d’une gageure ! On prétend que le père de la méthode était Jean Dauger, que les Lourdais de Maurice Prat et de Roger Martine auraient prolongé l’aventure, comme d’ailleurs, et avec le talent que l’on sait, André et Guy Boniface… « Jo était pourtant un maître en la matière, confie à son tour Jean Trillo, qui fut son partenaire privilégié en équipe de France. Il était beau et efficace. Il savait tout faire, mais c’est son naturel qui me confondait. Il opposait à mon anxiété une confiance impressionnante. Il était habité, à la lettre, par une sorte de sentiment d’invincibilité. Cette assurance, à la réflexion, est la marque même des grands champions. Il faut dire qu’il avait tout pour lui : des qualités athlétiques exceptionnelles et une capacité à développer la créativité impressionnante. Et puis il était porté, habité par une forme d’idéal de jeu, dont il ne parlait pas beaucoup mais qu’il mettait en forme continuellement. » « IL PENSAIT LE JEU POUR LES AUTRES » Retour sur mémoire. Tournée des Bleus en Nouvelle-Zélande, juin 1969. Jo Maso éclabousse de sa classe l’ensemble des testsmatchs, dont les images pixelisées d’alors nous donnent encore un aperçu assez juste de son talent, de sa présence, de la grâce qu’il porte autour de lui comme une aura. « Je n’ai vu personne, à travers les âges, percer la défense des All Blacks aussi souvent et la mettre à ce point en danger, persiste Jean Trillo. Jo, à ce moment-là, était au summum de sa forme. » 1974 : associé à Christian Reste que, comme André Boniface avant lui, on le prend en équipe de France, puis on l’enlève, on le reprend avant de le remercier de nouveau et tout cela au nom de fariboles, d’arguments techniques fallacieux, de bougonnements rustauds, de maximes de sachem. Certes la concurrence est vive au centre des trois-quarts avec la présence des Trillo, Lux, Dourthe (père), Marot, JP Mir, Delaigue (père), bientôt Bertranne, Etchenique, Badin, Sangalli, Pécune et compagnie. Mais quand même. En a-t-il souffert ? « J’ai mal vécu l’ingratitude. J’aurais aimé être jugé comme les autres. Mais on m’a tout de suite comparé à « Dédé Boni » et j’ai souffert d’être reconnu comme son fils spirituel. C’était, paradoxalement, un grand honneur. Mon admiration pour André était totale - je persiste d’ailleurs à penser que Guy et lui ont été vidés de l’équipe de France pour une babiole alors qu’ils étaient encore les meilleurs et de très loin à leur poste – mais les sélectionneurs de l’époque n’aimaient pas André. D’où le transfert. De façon générale, ils nous reprochaient notre facilité apparente alors que l’on s’entraînait sans relâche. Personnellement, j’allais courir tous les jours entre midi et deux. On nous reprochait de ne pas défendre, ce qui, honnêtement, était ridicule. J’avais personnellement été formé au XIII dont la spécificité première est le plaquage, la défense. J’avais été élevé dans ce culte-là. Je ne suis d’ailleurs venu à celui du jeu de ligne qu’assez tardivement, après avoir croisé Jean Gachassin, au Bataillon de Joinville, où nous faisions notre service militaire. Il était déjà imprégné de l’école lourdaise et c’est lui qui m’a fait passer le virus que j’ai partagé, plus tard, en équipe de France, avec Jean Trillo, mon vrai complice. » « On se comprenait sans se parler, confirme Jean. Au premier geste de l’autre, au premier regard, on savait. C’est une émotion très forte intellectuellement. » Un livre de Christian Montaignac, consacré à Jo, dans les années 70 et qui fut, pardonnez-moi, l’un des livres de chevet de mon adolescence, évoque tout cela et résume par l’image, bien mieux qu’on ne saurait le faire, l’exceptionnelle classe, balle en mains, de l’un des seigneurs de ce jeu à travers les âges. Les années 2000 en auraient d’ailleurs fait une star. C’est qu’on n’imagine pas personnage plus romanesque que ce Maso de 25 ans, qui promenaient par-devers lui, comme une traîne, une prestance de torero sur un visage sans ombre, aux replis enfantins. Ses services, manches retroussées jusqu’à la saignée des coudes, le corps déhanché, en bascule sur le côté et ses courses folles, regard droit, buste haut, cheveux au vent, regard de braise, faisaient des émules dans toutes les écoles de rugby. Tous les enfants voulaient être Maso. C’était aux temps, éminemment nostalgiques, où l’esthétique avait partie liée avec le jeu lui-même. Aux temps où, quand on disait d’un joueur « il est beau à voir jouer », le compliment avait valeur de symbole. Aux temps où le fameux mot de Musset : « Il est si charmant que j’ai peur du visage », semblait avoir été écrit pour lui. ■ REFERENDUM OSCARS ANNUELS MIDI OLYMPIQUE Election des 3 meilleurs joueurs français de l’année A GAGNER OSCARS RUGBY N°1 N°2 N°3 1 INVITATION VIP Oscars Midi Olympique + 9 ABONNEMENTS au Midi Olympique Prénom.................................................. Nom .................................................................... PARTENAIRES PREMIUM Pour voter, découpez et retournez votre bulletin à : Adresse .................................................................................................................................. ...................................................................................................................................................... Mail............................................................................................................................................ J’accepte de recevoir les informations du Groupe Midi Olympique 18, rue de la Pépinière - 75008 PARIS Date limite de jeu : Lundi 5 août 2013 (minuit, cachet de la Poste faisant foi) 664405 6 ans