Josef Kessel arrive en Afghanistan en 1956 à l`aéroport de Kaboul
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Josef Kessel arrive en Afghanistan en 1956 à l`aéroport de Kaboul
LES CAVALIERS (Par J.B. M.) Introduction : Josef Kessel arrive en Afghanistan en 1956 à l’aéroport de Kaboul. Joseph en sait long sur la planète mais sur l’Afghanistan, non. Il tombe sous son charme, « l’emprise, le charme, l’envoûtement dont là-bas j’ai subi le pouvoir, tout de suite, entièrement et pour toujours, à quoi les attribuer ? Joseph Kessel nous décrit la culture et les paysages majestueux comme les steppes : une étendue d’herbe a l’infinie qui est le parfait endroit pour pratiquer le fameux BOUZKACHI. Le bouzkachi ? Le « bouzkachi » est un jeu de guerrier où s’affronte les meilleurs guerriers du pays inventé par « Tchinguiz khan » un très ancien Tchopendoz. Le but du jeu consiste à choisir dans un troupeau, un bouc, on l’égorge. Les deux équipes s’arrachent le cadavre. Les nombreux cavaliers et leurs montures doivent amener la dépouille dans le « Cercle de Justice » tracé à la chaux. En n’oubliant pas que tous les coups sont permis… ! On se cravache, on se frappe, on lance les chevaux les uns contre les autres. Et puis, après le cri de la victoire ! Le livre paru en 1957 chez Gallimard, eut un tel succès qu’un film a été réalise par John Frankenheimer. Avec Omar Sharif qui joue Ouroz, Jack Palance qui incarne le grand Toursène et Leigh Taylor Young qui interprète Zére, la Putain. Page N° 1 / 5 Fiche technique des personnages : Cet ouvrage recueille une demi-douzaine de personnages essentiels, mais Seulement trois m’on particulièrement plu. Toursène, est peut être l’un des personnages les plus intéressant. Car c’est le seul qui, au cours du livre changera d’avis. Toursène est le fils de Tongout et père de Ouroz . Toursène est le meilleur joueur de BOUZKACHI d’où son nom « le Grand Toursène ». Il est l’homme le plus respecté de la steppe grâce à ses nombreuses victoires. Au début du roman Toursène ne dévoile aucun « amour de père » envers son fils, Ouroz, excepté à la fin de l’ouvrage où il se rend compte qu’il l’aime. Après le père, le fils ! Ouroz a gagné son premier Bouzkachi à Mazar depuis, toute sa vie est centrée sur ce jeu. Lors d’un Bouzkachi, Ouroz est blessé à la jambe, ne se soignant pas il se fait amputer aux abords des Cinq Lacs (Zulficar, Poudina, Panir, Haïbat, et Ghulaman) Ouroz fait preuve, tout au long de son voyage d’un grand courage. S’il a peur, il ne le montrera pas c’est pour ça que, Mokki son fidèle saïs le respecte autant. Etant le fils du Grand Toursène, toute personne le rencontrant le respecte. Et aucune de ses idées, faits et gestes, n’est contestée. Comme par exemple lorsqu’il est au fameux combat de bélier. Il mise son cheval lors d’un pari et grâce à sa chance et à son instinct, il pourra garder Jehol et empocher les 100.000 Afghanis (monnaie afghane). Enfin le valeureux serviteur « qui se lève en même temps que le soleil », Mokki. Mokki accompagnera Ouroz tout au long de son voyage. Il prendra soin de lui et de Jehol. Mais le jour où Ouroz remporte le butin, Mokki fait la connaissance de Zéré « la putain ». Mokki en tombe amoureux et je dirais qu’il est tombé sous son « mauvais charme » ! Page N° 2 / 5 Résumé de l’œuvre: les Cavaliers Ouroz, fils du grand Toursène, est le centre le l’histoire… Ouroz se tient à l’écart des autres cavaliers Afghans, après s’être emparé de la dépouille de l’animal. Ouroz et Jehol « le cheval Fou » se dirigent vers le « Cercle de Justice. Mais avant d’y parvenir Ouroz tombe et se fracture la jambe gauche, il n’est plus en état de continuer le jeu. C’est à ce moment là que l’histoire commence. Ouroz a perdu le Bouzkachi, honteux, il quitte la province de Maïmana avec son fidèle saïs, Mokki, en route vers les grandes Steppes, le pays natal d’ouroz. A partir de ce moment là le récit change, et la description prend la place de la narration. Ouroz connaîtra la cruauté des montagnes sauvages, devra affronter de multiples obstacles tel que les Nomades avec leurs chiens aux oreilles coupées. Au cours de son voyage on apprendra plus sur les personnages et on fera la connaissance de Zéré, une nomade, dont Mokki tombera amoureux. Mais Zéré donnera des idées de meurtre au saïs pour voler la fortune d’Ouroz et de s’emparer du « Cheval Fou », mais la ruse de ce dernier l’en empêchera. Tout au long de son voyage la blessure d’Ouroz n’est pas soignée et devient pourriture. Il trouvera sur son chemin Merzor qui l’amputera. Il retourne en province de Maïmana et par fierté veut encore montrer ses talents de Tchopendoz, retrouve son père et décide de repartir pour vivre sa vie…il y aura de temps a autre des apparitions de Guardi Guedj « Aïeul de tout le monde »qui répondra aux questions d’Ouroz, comme a son habitude, par des questions. Page N° 3 / 5 La biographie de Joseph Kessel Joseph Kessel, fils de Samuel Kessel émigré russe d’origine juive, est né le 10 février 1898 à Clara en Argentine. Il entreprend ses études secondaires au lycée Masséna, à Nice, puis à Paris au lycée Louis le Grand. Joseph est déjà tenté par le journalisme et, la même année devient rédacteur au « Journal des Débats » en 1915. Apres le journalisme, le théâtre le tente aussi et est reçu au Conservatoire d’art dramatique où il en devient élève puis acteur à l’Odéon. A la fin de cette même année il s’engage dans l’aviation et progresse aux cotés de Mermoz et de Saint-Exupéry. Il voyage aux Etats-Unis, fait des reportages sur la Chine, l’Indochine, l’Inde et Ceylan, de ses expériences ; il tire la matière de ses premiers livres : Mémoire d’un commissaire du peuple (1925) ; Les Rois aveugles (1925). Kessel participe à la guerre d’Espagne en 1936. L’ensemble de son oeuvre lui vaudra le grand prix du roman de l’Académie française. Joseph Kessel, avant de mourir, avait reçu la Légion d’Honneur, la médaille Militaire, la croix de la guerre de 1914-1918 et la même croix pour la seconde Guerre Mondiale. Il est engagé volontaire au sein de l’aviation et de cette expérience il écrit, l’Equipage (1924), un de ses plus grands succès, dont : Mary de Cork, (1925), qui résume les révoltes irlandaises Vents de sable (1929), écrit à la suite du voyage que fit Joseph Kessel avec Emile Ecrivain sur la ligne Toulouse – Casablanca - Dakar . Fortune sacrée, (1955), récit d’aventure qui se déroule dans différents pays de la mer Rouge dont le Yémen. Le Lion (1958), sorte de reportage romancé situé dans une réserve d'animaux sauvages où une jeune fillette porte un très grand amour pour un superbe lion du Kilimandjaro, qui est son plus grand succès. Même le général de Gaulle lui écrit pour lui dire son admiration ! Joseph Kessel est mort le 23 juillet 1979, à l’age de 81 ans à Paris, en laissant derrière lui 75 ouvrages. Page N° 4 / 5 Conclusion : Il faut savoir que le jeu, le Bouzkachi, existe vraiment ce que je ne savais pas ! J’ai cru quand j’ai vu le livre qu’il me faudrait au moins 2 mois pour le terminer, mais non. L’épaisseur du livre m’a d’abord fait peur, mais il est aussi passionnant qu’il est énorme. Les premières page m’ont suffit à entrer dans l’univers afghan, avec les noms comme « saïs » ou « Tchopendoz ». En lisant Les Cavaliers je me suis mis à la place d’Ouroz, et j’ai perçu ce qu’Ouroz ressentait dans les montagnes afghane, le froid, la souffrance avec la pourriture. Et maintenant grâce à Kessel et aux nombreux conseils de Toursène je sais jouer au Bouzkachi. En conclusion, je ne connaissais l’Afghanistan qu’à travers les informations dramatiques de ces dernières années. J’ai connu le pays et ses habitants grâce à Joseph Kessel et à son immense talent. Il nous emmène dans ce pays avec sa nombreuse description de paysage et nous dévoile la pauvreté de cette contrée. Page N° 5 / 5
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