ACTU ÉCO - portenawak

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ACTU ÉCO - portenawak
N° 52 - Du 16 au 22 janvier 2006
0,50 euro
LE PREMIER QUOTIDIEN ÉCO DU LUNDI
LA FRANCE
AU RÉGIME
Pour réduire
la dette, le Premier
ministre Dominique
de Villepin resserre
la vis budgétaire.
ACTU ÉCO p.4
VENTES
EN LIGNE
ET FISC
CROISSANCE - EMPLOI - RÉFORMES
Embellie
sur l’Europe
p. 8/9
Les enchères
sur Internet
soumises à
la fiscalité ?
ACTU ÉCO p.4
LES COULISSES ÉCO
DU PARIS DAKAR
Financement
d’une voiture,
parrains,
droits TV…
VOTRE ÉCONOMIE
p.10
PRÉPARER LA
SAINT-VALENTIN
Idées d’escapades
en amoureux
pour le 14 février.
CONSO p.18
Une.indd 1
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ÉCLAIRAGES
La nouvelle
économie brouille
les repères de prix !
• 1985 : les appels locaux, facturés alors par
France Télécom une unité (environ 60
centimes de franc) quelle que soit la durée,
sont désormais décomptés à raison d’une
unité toutes les 20 minutes en
journée, période « rouge ». En 1986, toutes
les 6 minutes. En janvier 1994, la « rouge »
est tarifée toutes les... 3 minutes ! Dans le
même temps, 1 minute vers Nantes,
Bordeaux ou Toulon coûte… 1 franc.
Au temps passé, l’unité coûte moins cher
vers New York ou Pékin ! (À partir de 1997,
FT instaure le tarif à la seconde).
•1999 : Télé 2 casse le prix de l’appel national
à 44 centimes (de franc) la minute. Personne
ne comprend comment l’opérateur, qui
emploie 30 personnes seulement en France,
va tenir le coup (il va tenir, mais d’autres
opérateurs alternatifs sombrent, avec pertes
et fracas pour les clients).
• 2004-2005 : tous les abonnements à
Internet par l’ADSL (haut débit) offrent les
appels illimités et gratuits, d’abord vers les
abonnés du même fournisseur d’accès, puis
vers tous les numéros fixes en France.
• 2006 : Appeler New York, Amsterdam,
Pékin ou… Nice, depuis Paris, est totalement
forfaitisé chez Free ou Neuf Télécom pour
29,90 € à 29,99 € par mois. Pour 200 F,
en 1993, combien de petites minutes d’appel
vers Pékin pouviez-vous espérer ?
Morale de cette histoire : la nouvelle
économie et la mondialisation brouillent nos
repères de prix. Les premiers lecteurs de
DVD, en 1997, coûtaient 30 000 F. On en
trouve aujourd’hui de très performants à
moins de 30 euros. Il en va de même pour
les appareils photos numériques,
les ordinateurs portables, les écrans plats et
les téléphones mobiles… sauf pour les
nouveaux services : visiophonie, télévision
sur mobile, jeux, mails, messages
multimédias, mobile MSN ou Yahoo
Messenger grèvent la facture. Pour combien
de temps ? Une majorité d’abonnés passe
90 % de ses appels dans un rayon
de 10 kilomètres : pourquoi ne pas concevoir
un abonnement mobile illimité à 20 euros par
mois ? Ces services existent déjà en
Amérique et en Europe du Nord.
Le départ récent de Jean-Louis Constanza
de la direction de Télé 2 France, pour se lancer
dans une nouvelle aventure de création
d’entreprise (www.projetconstanza.com), me
laisse penser que nous devrions avoir bientôt
des surprises de ce côté… La donne
économique des opérateurs mobiles français
(et étrangers) va encore changer.
Au fait, il se dit que l’un d’eux,
au moins, est sur le point
de se vendre fort cher....
Vite Martin (Bouygues),
vite !
JEAN-BAPTISTE GIRAUD
directeur de la rédaction
d’Économie Matin
La semaine éco vue par Éric Revel
Des soldes, une médaille
et une campagne : 2006,
très fort !
THIERRY BRETON
EN CULOTTES COURTES !
Les hasards sont toujours bizarres... La « sortie »
du ministre des Finances sur la multiplication
des périodes de soldes en France a rendu fou de
rage le très volubile Charles Melcer, le président
de la Fédération nationale de l’habillement (il a
rédigé l’édito manager du n° 51). On peut même
dire que les mots de Charles « étaient quasi
insultants » à l’endroit de Thierry, comme le lui
a fait remarquer le ministre par téléphone. Mais
voilà, si nos deux protagonistes méritent qu’on
les nomme par leurs prénoms, c’est qu’ils se
connaissent très bien et depuis de très longues
années ! C’était l’époque, à Montrouge, dans
les Hauts de Seine, où le Père Breton fréquentait
la boutique d’un certain... Charles Melcer !
« Thierry, je l’ai connu en culottes courtes
dans mon magasin de vêtements », assure le
président actuel de la Fédération... Thierry et
son papa venaient-ils faire leurs emplettes au
moment des soldes d’été ou d’hiver ?
2 MILLIONS D’ENFANTS
PAUVRES EN FRANCE
La pauvreté est forte en France. Une étude
de l’Union des familles en Europe estime
qu’après l’Angleterre ou encore l’Italie, la
France compterait beaucoup trop d’enfants
pauvres, dont les parents ne disposent que
de minimums sociaux. Il y aurait 2 millions
d’enfants en situation précaire dans notre pays.
Mais comment expliquer que le nombre de
bénéficiaires du RMI ne cesse de croître année
après année ? Comment expliquer que notre
système de protection sociale fonctionne à plein
pour aussi peu de résultats ? Il faut le dire, ce
système est caduc. Plus grave, il est totalement
exsangue, financièrement. Il faut le réformer
avant qu’il n’implose. Jamais l’organisation
privée des Restos du cœur n’a délivré autant de
repas chauds gratuits.
FRANCE TÉLÉCOM CHANGE
D’ÉPOQUE
Les Anglo-Saxons appellent ça un « profit
warning ». France Télécom ne tiendra pas ses
engagements financiers en 2006… La faute à
la longue décroissance du téléphone fixe. Mais
aussi aux difficultés de sa filiale polonaise ?
Un peu de tout. Dès cette annonce mercredi 12
Retrouvez Éric Revel tous les soirs
sur LCI pour le Journal
et l’Invité de l’économie
janvier, le titre France Télécom qui est coté à Wall
Street a baissé de 7 % en une séance. Il a touché
un plus bas à 24 dollars, c’est-à-dire son plus
bas niveau historique. La mutation de France
Télécom portera ses fruits. Mais le titre risque
encore de subir les assauts des spéculateurs
mais aussi de ceux qui ne sont pas certain que la
« mue » de l’opérateur téléphonique historique
sera une réussite.
RAFFIC HARIRI
LA MÉDAILLE DE RAFFIC
HARIRI
L’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri,
va avoir les honneurs de la Monnaie de Paris.
La Banque du Liban a demandé la frappe de
médailles et monnaies commémoratives à
l’effigie de l’homme fort de son pays, disparu
dans un attentat. Le contrat s’élève à 1,5 million
d’euros. Le 4 février, la veuve de Rafic Hariri,
sera à l’Institut de France, à Paris, en présence
de Jacques Chirac.
VILLEPIN ET
LA PRÉSIDENTIELLE
Le coup d’envoi de la campagne présidentielle
de Dominique de Villepin pourrait bien avoir lieu
en mars prochain. Avec un grand colloque dans
l’hémicycle du Conseil économique et social...
Parmi les intervenants attendus, Thierry Breton.
Le ministre des Finances ne sait jamais comment
faire suffisamment plaisir à Jacques Chirac. Il a
offert au président le dernier téléphone portable
japonais. Élève attentionné, le jeune Thierry !
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ACTU ÉCO
éco plus
AIRBUS ET BOEING AILE
DANS AILE EADS a gagné de l’argent
en 2005, de l’ordre de 2,75 milliards
d’euros. C’est le chiffre donné par Noël
Forgeard lors de sa première cérémonie
de vœux en tant que co-président de la
société européenne. Le chiffre d’affaires
est supérieur à 33 milliards d’euros
et le carnet de commandes s’élève
à 210 milliards d’euros, soit 6 années
d’activité. Le mystère demeure
sur les prises de commandes d’Airbus
l’an passé. Boeing a annoncé le chiffre
surprise de plus de 1 000 avions vendus.
« Airbus a réalisé une performance
équivalente », s’est contenté
de déclarer Forgeard, avec ce « scoop » :
l’un des avionneurs sera « légèrement
en avance sur l’autre ! ». Résultat
des courses mardi 17 janvier avec
la conférence de presse d’Airbus.
SÉCHERESSE EN 2006 À l’occasion
de la réunion du Comité national de
l’eau, la ministre de l’Écologie et du
Développement durable Nelly Olin
a annoncé qu’une nouvelle sécheresse
était à craindre cette année en France.
Elle a en outre signalé avoir demandé
aux préfets de réunir d’ici à la fin janvier
leurs comités sécheresse, « afin de
faire un point précis sur la situation ».
Elle réunira aussi, début février,
le Comité national sécheresse, avec
le ministre de l’Agriculture, Dominique
Bussereau.
3G : SFR STRESSE ORANGE
La 3G – vidéo sur téléphone portable
– semble véritablement séduire les
consommateurs français. SFR annonce
ainsi avoir franchi le cap du million
d’abonnés au mois de janvier, alors
qu’il tablait sur seulement 500 000
clients à fin 2005. La société peut
aussi se targuer d’enfoncer son grand
concurrent Orange qui a annoncé un
million d’abonnés pour son « haut débit
mobile », un service qui englobe la
3G, mais également Edge, une norme
intermédiaire bien moins rapide (mais
d’une couverture plus importante pour
le moment).
ACCOR CHANGE DE CHEF
L’assemblée générale du groupe Accor,
géant mondial de l’hôtellerie, a entériné
l’arrivée de Gilles Pélisson au poste
de directeur général, en lieu et place
de Jean-Marc Espalioux. Le groupe
s’est doté parallèlement d’un nouveau
système de gouvernance, à « l’anglosaxonne », avec conseil d’administration,
président du conseil et directeur général.
LES FRANÇAIS IMPORTENT
TROP… Le déficit commercial cumulé
de la France s’affiche à près de
23 milliards d’euros fin novembre.
Soit quatre fois plus que l’année dernière
à la même époque. En cause, la facture
pétrolière, mais aussi l’appétit des
Français pour les produits fabriqués
à l’étranger.
p. 4 - Économie Matin N°52
budget
Villepin met la France au régime
P
our 2006, Dominique de Villepin a
pris de bonnes résolutions : ramener
la dette de 66 à 60 % du produit intérieur brut à l’horizon de 2010, comme
l’exige au minimum la Commission
européenne. Ces vingt-cinq dernières années,
le poids de la dette publique française a triplé, passant de 20 % du PIB en 1980 à 66 %
(1 117 milliards d’euros) fin 2005… Lassé par sa
sempiternelle place de mauvais élève, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par
les cornes. Son plan : un gel strict des dépenses publiques et la fin des baisses d’impôts
après 2007, doublé d’un effort de relance de
la croissance. « Toutes les marges dégagées par
le retour à la croissance, notamment les surplus
de recettes qui apparaîtraient en cours d’année,
iront au désendettement » a affirmé Dominique
de Villepin. En outre, l’administration devra économiser 50 milliards d’euros sur cinq ans, soit
10 milliards par an, quand elle en dépense près
de 300 milliards chaque année. Mais pour Marc
Touati, responsable des études économiques
chez Natexis Banques Populaires, c’est un peu
court : « le gouvernement table sur une croissance de 2,25 % par an jusqu’en 2010 alors qu’il
faudrait plus de 3 % de hausse du PIB pour atteindre l’équilibre budgétaire, tout en s’engageant
dans une véritable baisse des dépenses. Difficile,
sachant qu’en 2010, il n’y aura plus assez d’actifs pour payer les retraites… C’est donc l’État qui
passera à la caisse. » Autre épine dans le pied du
4 milliards d’€
montant des intérêts annuels de la dette
publique, soit l’équivalent des recettes
de l’impôt sur le revenu. C’est aussi
le 2e budget de l’État, derrière l’éducation.
gouvernement, son manque d’emprise sur les
finances des collectivités locales, redevenues
déficitaires en 2004, et les déficits des comptes sociaux : 12 milliards d’euros en 2005 pour
le régime général de la Sécurité sociale. Enfin,
la proximité de l’élection présidentielle et des
législatives de 2007 apparaît aussi comme une
contrainte : les années électorales son peu propices à la rigueur budgétaire.
Sandrine Allonier
commerce électronique
Ventes en ligne : attention, le fisc veille !
E
Bay, PriceMinister ou encore 2xmoinscher… Tout ou presque s’achète et se
vend sur ces sites de mise en relation.
Véritables vide-grenier du XXIe siècle,
ces plates-formes ont le gros avantage d’offrir aux vendeurs l’accès à un marché
mondial. De quoi attirer les particuliers autant
que les professionnels ! D’après la Fédération
des entreprises de vente à distance (Fevad), près
de 40 % des internautes utilisent ces sites, soit
plus de 5 millions de Français. Un véritable phénomène de société… qui n’a pas échappé au
fisc. Ou plutôt, si ! Rares sont les vendeurs qui
déclarent leurs recettes, à tort parfois. « Lorsqu’il s’agit de produits d’occasion, vous ne faites
pas réellement de bénéfices. Donc, comme dans
le cas d’un vide-grenier, rien à déclarer. Mais dès
lors que vous vendez un produit neuf, il faut le
mentionner sur votre déclaration comme bénéfice
industriel et commercial » explique un conseiller
de l’administration fiscale. Le montant de vos
ventes sera alors imposé à 28 %… en deçà d’un
certain seuil. Car si votre chiffre d’affaires dépasse 76 000 euros, vous devez vous déclarer
comme professionnel et payer les impôts d’une
société. Prudence, car l’administration fiscale a
de nombreux moyens de contrôler le commerce
en ligne… « C’est même plus simple que pour les
brocantes car nous avons accès à toutes les informations de ces sites et aux comptes bancaires
des vendeurs » précise notre source. Bilan : si
vous faites des bénéfices sur la vente en ligne
de produits neufs, vous devez les déclarer, au
risque de rendre le « business » un peu moins
intéressant. Du coup, les sites se gardent bien
de mettre en avant ces consignes, par crainte
de voir fuir leurs vendeurs. Sachant que certains vivent littéralement de leur business, sans
bureau ni salaire !
SA
55 %
de hausse de la fréquentation des
« plates-formes de mise en relation » en un an.
Source : Fevad
ACTU ÉCO
éco plus
marché du travail
LE BOOM DES SOLDES
SUR INTERNET Exceptionnel :
le nombre de ventes en ligne le premier
jour des soldes a bondi de près de
175 %, comparé au premier jour des
jours d’hiver de 2005, selon le réseau
TradeDoubler. En valeur, les achats
ont progressé de plus de 86 %. Selon
la même étude, il y a eu plus de ventes
en ligne à l’ouverture des soldes qu’au
plus fort des achats de Noël sur Internet.
RECORD DE FAILLITES
Duralex et Charles Jourdan : deux
exemples parmi les 50 242 faillites
d’entreprises en France enregistrées en
2005. Un triste record, jamais vu depuis
1998, publié par l’assureur-crédit Euler
Hermes SFAC. « Le ralentissement
économique en France et en Europe
et le renforcement de la concurence
étrangère ont pesé sur l’activité
des entreprises et sur la situation
financière de nombreuses sociétés ».
Autre raison invoquée, l’accélération des
créations d’entreprise en 2003 et 2004,
qui gonflent les chiffres des défaillances
un ou deux ans après.
ÊTRE SON PROPRE PATRON
48 % des salariés français, et 41 % des
salariées, aspirent à l’indépendance
professionnelle, selon une étude réalisée
par le réseau de travail temporaire Kelly.
Ces indépendants rêvent de création
d’entreprise, mais aussi de consulting en
freelance.
Les Contrats nouvelle embauche
justifient leur nom
L
e CNE ? Les « tout petits employeurs »
le plébiscitent. Lancé en plein été
2005 telle une bouée dans la mare au
chômage, le faux-vrai CDD réservé aux
très petites entreprises (moins de 20
salariés) a créé des emplois. Certes moins « solides » que les contrats à durée indéterminée
(CDI) – l’employeur comme le salarié y mettent
fin au prix d’un tout petit préavis –, ils jouent les
« variables d’ajustement » pour les artisans et
autres commerçants en quête de souplesse d’effectifs. Et ça marche. Ce que démontre l’enquête
Flash TPE du numéro 1 mondial de l’expertise
comptable, le Français Fiducial. L’Ifop, son partenaire, a sondé 300 dirigeants de TPE signataires
de 354 CNE*. Bilan : « 29 % des embauches en
CNE n’auraient jamais vu le jour sans le nouveau
dispositif » chiffre l’enquête. Encore faut-il comprendre combien d’emplois nets représentent
ces 29 %. Pour Jean-Marc Jaumouillé, directeur
des techniques professionnelles chez Fiducial, la
vérité se situe entre 40 000 à 50 000 emplois
réellement nouveaux sur les 150 000 recrutements en CNE des quelque 5 derniers mois estimés par l’expert (à comparer aux 220 000, voire
280 000 emplois dont se parfume, optimiste, le
ministre des Finances). Pour Isabelle, 47 ans,
coiffeuse qualifiée à Cherbourg, recrutée en CNE
3 jours par semaine, le quotidien n’a rien de rassurant « Ça me fait peur. Même si je fais confiance
à mon employeuse, ce n’est pas comme un CDI.
On a une épée de Damoclès au-dessus de la tête
pendant 2 ans. » Mélanie Mesnage, patronne
du salon, ne s’en cache pas : « On dépend du
client. Si jamais mon activité vient à baisser, le CNE
me permet d’ajuster. Beaucoup plus facilement. »
OM
* Par téléphone, du 23 au 29 décembre 2005 sur un échantillon tiré aléatoirement à partir d’un fichier de 1 325 TPE
clientes de Fiducial qui ont embauché au moins un CNE.
2 400 000 TPE
en France, soit 96 % des entreprises,
pour 4 millions de salariés.
à suivre du 16 au 22 janvier 2006
LUNDI 16
UNION EUROPÉENNE
Session plénière du Parlement
à Strasbourg. Jusqu’au jeudi
19 janvier.
UNIVERS D’ENFANTS
Salon professionnel du jeux,
jouets et des produits
de l’enfant. Parc d’exposition
de Paris Nord-Villepinte.
SALON DU PAIN
Salon national de
la boulangerie, pâtisserie,
glacerie et traiteur, réservé aux
professionnels. À Paris Expo,
porte de Versailles.
Jusqu’au 18 janvier.
MARDI 17
IDÉO BAIN Salon grand public
de la salle de bain, à Paris Expo.
p. 6 - Économie Matin N°52
AIRBUS Publication des
chiffres annuels du constructeur
aéronautique.
MERCREDI 18
EXPOLANGUES
Salon grand public
et professionnel
de l’enseignement des langues,
méthodes, multimédias,
échanges culturels, etc.
Jusqu’au 21 janvier.
JEUDI 19
FORUM SOCIAL
MONDIAL
Le Mali accueille le premier volet
de cette nouvelle édition du
Forum social mondial, avant une
réunion au Venezuela, puis en
mars au Pakistan.
VENDREDI 20
UNION EUROPÉENNE
Conseil informel des ministres
en charge de l’Emploi et des
Affaires sociales des 25 de
l’Union européenne. À Villach,
en Autriche.
SAMEDI 21
RELIGIO Du matériel, des
produits et services pour
les gestionnaires des églises
et associations chrétiennes
du monde entier… Salon
professionnel et grand public
au service des communautés
chrétiennes. Jusqu’au 23 janvier,
au parc floral de Paris.
éco histo
18 JANVIER 1800 :
CRÉATION DE LA
BANQUE DE FRANCE
Il n’a pas encore supervisé
« son » fameux code civil qui
sera institué en 1804.
En attendant, le premier consul
Napoléon Bonaparte crée rien
de moins que la Banque de
France. C’est qu’il a besoin de
redynamiser l’économie d’un
pays quelque peu épuisé par
la période révolutionnaire
La banque de France, au
premier capital de 30 millions
de francs (Napoléon en a tiré
une partie de sa cassette), joue
d’emblée son rôle de banque
des banques : elle prête aux
banques commerciales qui
prêtent aux particuliers et aux
sociétés. Elle émet des billets.
1993 : la BdF conquiert son
statut d’indépendance. Toujours
émettrice de monnaie, elle ne
détient plus de comptes de
particuliers.
ÉVÉNEMENT
édito manager
Au milieu
du gué
Dans certains domaines,
l’Union européenne agit
et est considérée par les acteurs
et pays étrangers comme
une grande puissance.
Des entreprises de taille
mondiale et d’identité
européenne, comme EADS,
apparaissent. Dans les
négociations commerciales
internationales, à l’Organisation mondiale
du commerce (OMC), l’Europe parle
d’une seule voix pour défendre les intérêts
communs de tous les États membres,
et cette voix est claire et forte. La monnaie
unique protège la zone euro des crises
financières et accroît la « visibilité »
internationale de l’Union. La Commission
européenne mène une politique de
coopération économique et d’aide avec
les pays en développement qui lui donne
de l’influence auprès des bénéficiaires.
C’est encore la Commission qui est capable,
pour empêcher que ne se constituent des
monopoles privés ou des cartels en Europe,
de bloquer des projets de fusions entre
des grandes entreprises, même lorsqu’elles
sont étrangères. Elle est parvenue à imposer
ses conditions à l’une des plus puissantes
de toutes, Microsoft, pour qu’elle ne puisse
pas faire un usage abusif de sa force
technologique, au détriment des Européens.
L’Union est ainsi un acteur majeur de
la « police » économique mondiale des
multinationales. Cependant, c’est toujours
en ordre dispersé que les États membres
se présentent devant le Fonds monétaire
international (FMI) et la Banque mondiale.
S’ils se mettaient d’accord pour une
représentation unique, les États-Unis
perdraient pourtant leur droit de veto sur les
décisions essentielles de ces puissantes
institutions financières.
Il n’est pas encore possible de créer une
entreprise de droit européen. L’effort en
matière d’innovation et de développement
n’est pas suffisant. Et si l’industrie militaire
s’est rapidement concentrée et européanisée,
au forceps, elle est encore fragile. Enfin,
l’Union européenne n’est pas parvenue
à transformer en puissance politique sa
puissance économique. Sur la scène
diplomatique, la France, le Royaume-Uni
et l’Allemagne comptent, mais pas l’Union
européenne. Quelles qu’en soient les causes,
c’est une faiblesse économique considérable.
Comment va l’Europe
Les bons et les moins bons
de la classe
B
onne nouvelle ! La croissance européenne devrait atteindre 2 % en 2006.
Du jamais vu depuis 2001. En 2005 le
Produit intérieur brut (PIB) de la zone
n’a progressé que de 1,5 %… À titre
de comparaison, la Chine affiche des prévisions
de croissance de près de 10 % et les États-Unis
pas loin de 4 %. « La croissance européenne est
portée par la croissance mondiale, explique JeanPaul Betbèze, chef économiste du Crédit Agricole
SA. Nous sommes plus receveurs de croissance
que producteurs ». Selon lui, il est temps de relancer la construction européenne pour retrouver
la dynamique commerciale mondiale. Tous les
pays de la zone ne sont pas « dans le même
bateau ». L’Europe de « périphérie » se porte
mieux que l’Europe « du centre ». L’Irlande affiche 5 % de croissance en 2005 ! Le secret de
son décollage ? Une politique fiscale attractive
pour les entreprises de nouvelles technologies…
Parmi les bons élèves toujours, l’Espagne, avec
3,4 % de croissance prévu en 2006. « L’évolution de ce pays est spectaculaire, note Michel Didier, directeur général du centre de recherches
Taux d’inflation annuel 2005 de la zone euro.
Estimation Eurostat.
Chine
10
8
6
Zone euro
États-Unis
4
2
0
Japon
-2
-4
mars 95
96
97
98
99
00
01
02
03
04
sep. 05
Source : Économie Matin
La journée européenne de Jean Lardin, président de la Cap
1
2
4 heures : réveil pour Jean Lardin dans
sa maison d’Aveyron. À 6 h 40, il va
sauter dans le train de Paris. Dans un peu
plus d’une heure, il mènera un premier
débriefing avec son secrétaire général,
Jean-Claude Condou. Puis rencontres avec
ses collègues élus et chefs d’entreprises,
déjeuner et dîner de travail.
La journée « parisienne » du président de
la Capeb prépare ses efforts de lobbyisme
à Bruxelles.
1
Source : Eurostat 6 janvier 2006
p. 8 Économie Matin N°52
+ 2,2 %
12
Professeur associé à l’Université-Paris XIII
(A dirigé l’ouvrage collectif Le nouvel État
4,5 % Irlande
4,8 % Royaume-Uni
8,3 % Zone euro
8,5 % Espagne
9,2 % France
9,3 % Allemagne
Muriel Roy
> Croissance du PIB (en % variation sur 1 an)
Mario Dehove
TAUX DE CHÔMAGE
Rexecode. En 20 ans, le chômage est passé de
20 % à moins de 9 % ! ». Pays « neuf », en rattrapage sur ses voisins, l’Espagne bénéficie notamment d’une demande intérieure très forte. À la
traîne, l’Allemagne, la France et l’Italie, avec des
taux de croissance inférieurs ou égaux à 1,5 % en
2005 et attendus légèrement à la hausse en 2006.
« Les pays fondateurs de l’Union doivent poursuivre leurs réformes structurelles » analyse Michel
Didier. Un bon sujet de conversation à l’occasion
de l’Écofin du 23 janvier, rendez-vous mensuel
des ministres de l’Économie et des Finances des
25 pays de l’Union (lire les diagnostics des deux
mêmes experts pour la France, page 9)
3
8 heures, le lendemain, gare du Midi,
Bruxelles. Jean Lardin est tout entier centré sur un but : que soit enfin pérennisée
la TVA des travaux de rénovation du bâtiment à 5,5 %. La dernière valse-hésitation
des ministres de l’Union européenne qui
n’ont pas encore entériné ce taux lui fait
craindre une catastrophe à terme pour
l’emploi dans son métier. En quittant le
Thalys, il passe en revue mentalement ses
démarches de la journée.
2
e en 2006
La France à l’heure des réformes
J
ean-Paul Betbèze, chef économiste au
Crédit Agricole SA, ne mâche pas ses
mots : « 2005 aura été une année d’incompréhension et de peur de la France vis-àvis de l’Europe ». Si la France ne plonge
pas dans le grand bain européen, elle n’apprendra jamais à nager dans l’économie mondiale
en croissance de 4 à 5 % par an, dit-il. Mais
pas de miracle à attendre. Pour ne pas couler,
la France doit entreprendre de grands chantiers
intérieurs. « Se reconstruire pour retrouver une
vision d’elle-même en Europe ». Premièrement,
réduire sa dette colossale pour envisager l’avenir plus sereinement. Deuxièmement, favoriser
l’emploi, pour soutenir la demande. Le pays
espère ainsi décrocher une TVA réduite pour les
métiers à forte main d’œuvre, comme le bâtiment ou la restauration. Mais il faudrait aller
plus loin. « Pourquoi ne pas étendre les contrats nouvelle embauche ? » propose Jean-Paul
INTERVIEW
Betbèze. Comme mieux organiser nos exportations : « Les très grandes entreprises françaises
exportatrices, qui installent des filiales à l’étranger, devraient aider leurs sous-traitants à faire le
même voyage ». Troisième défi pour la France
dans l’Europe de 2006 : soutenir le développement de pôles de compétitivité. « Il n’est
pas normal que l’essentiel du budget européen
soit dépensé pour soutenir la politique agricole
commune » dénonce Michel Didier, de l’institut
Rexecode. « Le budget doit se tourner vers des
dépenses d’avenir, de recherche et développement ». Un discours également entendu dans la
bouche de Tony Blair, lors du vote du budget de
l’Union en décembre 2005... Limite : 2006 précède 2007, année électorale en France. Difficile
de réformer avec ambition avant la sanction des
urnes.
2 % à 2,5 %
de croissance pour la France en 2006.
Prévision du ministre de l’Économie
et des Finances.
1,5 % à 2 %
de croissance pour la France en 2006.
Prévision moyenne des économistes.
MR
VÉRONIQUE RICHES-FLORES, ÉCONOMISTE À LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
Surfer sur 2006
pour préparer 2007
La tendance se poursuivra-t-elle en 2007 ?
Cela dépendra beaucoup de l’évolution du taux
de change. Une baisse du dollar pourrait, comme au début 2005, gripper cette dynamique de
reprise. Et elle est malheureusement prévisible :
l’économie américaine montre des signes d’essoufflement, notamment sur son marché immobi-
lier. Avec des conséquences pour l’ensemble de
l’économie mondiale. L’embellie des exportations
européennes ne durera a priori pas assez longtemps pour produire ses effets sur la demande
domestique. Pour 2007, nous ne prévoyons que
1,7 % de croissance sur la zone euro…
Quels chantiers économiques restent à entreprendre pour inverser la tendance ?
Les pays européens doivent se pencher sur trois
problèmes : l’emploi, la démographie et la fiscalité. Pour l’instant, il n’existe pas d’orientation économique commune sur ces questions.
Et pourtant, tous font face au même défi, le
vieillissement de leur population. Ce n’est plus
une donnée abstraite : son impact est chiffrable
sur l’économie. Actuellement, les pays de l’Union
avancent en ordre dispersé sur la question : réflexion sur la création d’une TVA sociale ou d’une
taxe sur la valeur ajoutée en France, hausse de
3 points de la TVA acquise en Allemagne pour
2007… Il est temps d’engager une réflexion,
peb Confédération des artisans et des petites entreprises du bâtiment.
4
5
6
5
Propos recueillis par Muriel Roy
7
Jusqu’au soir, Jean Lardin va jouer son rôle
de lobbyiste. Mais il représente tous les adhérents de l’EBC, pas la seule Capeb. Il lui
faut persuader ses interlocuteurs qu’il ne
défend pas des intérêts catégoriels, mais
l’économie et l’emploi, sans omettre l’image même de l’Union européenne. Grand
enjeu : la réunion du ballet diplomatique du
24 janvier. Taxe à 5,5 % ? Tous les efforts de
Jean Lardin seront récompensés – ou non
– ce jour-là…
8 heures 30 : débriefing avec Agnès Thibault, responsable à Bruxelles de l’EBC,
European Building Confederation – structure européenne de la Capeb – pour préparer les rendez-vous avec responsables
de la Commission, parlementaires ou directions générales du Parlement. Précaution politique : Jean Lardin prend langue
avec la représentation française sur place
pour vérifier la cohérence des positions
entre gouvernement et EBC.
4
d’échanger les solutions. L’Allemagne aurait par
exemple tout intérêt à compléter son dispositif
par une politique familiale pour prévenir le choc
démographique annoncé. La France doit choisir
sa voie dans un monde en profond changement.
Récit Olivier Magnan
Vous prévoyez 2,1 % de croissance pour la zone
euro en 2006. N’est-ce pas trop ambitieux après
les déceptions des dernières années ?
Les perspectives s’améliorent dans la zone grâce
au repli de l’euro depuis le printemps 2005 et la
robustesse de la demande mondiale. La faiblesse de l’euro face au dollar permet de doper les
exportations, notamment celles de l’Allemagne
et de l’Italie, pays fortement tournés vers l’extérieur. Partout dans la zone euro, les indicateurs
de confiance des industriels se sont fortement
améliorés au cours des derniers mois, annonçant
une dynamique de croissance forte en ce début
d’année.
6
p. 9
VOTRE ÉCONOMIE
chiffre
parlant
(location GPS, systèmes de
sécurité, carburant moto, retour
en bateau)
Moto
Parmi les hausses « traditionnelles »
de tous les 1er janvier, figure celle des
charges sociales.
• Alourdissement des cotisations
assurance vieillesse, accidents du travail
et maladies professionnelles, assurance
chômage.
• Aujourd’hui, pour un salaire brut de
100, les cotisations patronales s’élèvent
à environ 50 et les cotisations salariales
à environ 20. Ainsi, toute création
de richesse de 100 donne lieu à des
prélèvements sociaux de 70*.
Ce chiffre de « 70 » montre
l’importance de la « socialisation »
de notre économie. Il soulève aussi
la question de l’utilisation de ces
ressources. Leur gestion rationnelle
– ou, pour employer une expression qui
fâche, « une vigilance accrue »
du risque de gaspillage – semble
s’imposer (...sans mauvais jeu de
mots !).
* Auxquels s’ajoutent bien évidemment les impôts,
taxes et prélèvements divers et variés.
Gérard Huguenin
Auteur de Argent, ce qu’il faut faire,
(Devenir riche, c’est possible) Eyrolles
>
Prêt immobilier
TAUX
FIXE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
3,30%
>
TAUX
VARIABLE
Taux
effectif
moyen
à 15 ans
2,70%
Prêt à la consommation
CRÉDIT AUTO
5,60%
CRÉDIT PERSONNEL
6,00%
Taux effectif moyen
ART PRESSE
>
Prix de l’essence
SANS PLOMB 95
1,21 €
DIESEL
1,05 €
Contrairement aus taux d’intérêt court terme, les taux
d’intérêt à long terme des marchés financiers sont
en forte baisse, après une phase de hausse. Les taux
des crédits immobiliers devraient rester à des niveaux
exceptionnellement favorables jusqu’au milieu de
l’année 2006. Toute l’info sur www.meilleurtaux.com
p. 10 - Économie Matin N°52
> Frais d'inscription au Dakar 2006
Forfait véhicule
Prélèvements
sociaux,
qu’ils disaient
.
Dakar : le coût de l’aventure
Frais d'engagement
par personne
(droits sportifs, transport EuropeAfrique, restauration, assurance)
3 500 €
9 500 €
à 11 700 €
2 800 €
10 000 €
à 11 700 €
Camion
4 100 €
à 5 100 €
10 000 €
à 11 700 €
Véhicule
d'assistance
1 700 €
à 4 000 €
8 200 €
à 9 300 €
Auto
Économie Matin - Source : A.S.O.
combien ça coûte ? combien ça rapporte ?
P
articiper au Dakar ne s’improvise
pas. La 28e édition du fameux
rallye-raid, achevée le 15 janvier,
a exigé de ses 1 465 participants,
certes une bonne préparation
physique, mais surtout un solide apport
financier : de 40 000 à 100 000 euros pour
un simple amateur moto ! « Traçons » le
budget d’un motard : les frais de participation payés à Amaury Sport Organisation
(ASO), l’entreprise propriétaire de l’épreuve,
s’élèvent à 13 000 euros par personne minimum (véhicule et coureur, voir infographie).
Auxquels s’ajoute l’assistance mécanique
(facultative mais fortement conseillée) :
10 000 euros environ (même si les véhicules
d’assistance sont souvent mutualisés entre
plusieurs motards). Le gros du financement
concerne la moto elle-même (prix d’achat,
jeux de pneus de rechange, pièces détachées
et consommables divers) et son pilote (casques, bottes, vestes, gants, etc.). Or, si les
concurrents professionnels se font facilement
parrainer, ce n’est pas forcément le cas des
amateurs (80 % des participants) ! Du côté
de l’organisation du rallye, les charges sont
lourdes. ASO fournit notamment l’ensemble
des images du Dakar pour un coût de 4 ou
5 millions d’euros : 4 hélicoptères, 6 voitures, 80 techniciens… Les prix distribués aux
meilleurs concurrents ne sont pas
les postes les plus budgétivores :
une dotation de près de 200 000
euros. Mais ASO doit surtout
assurer l’ensemble de la logistique (nourriture, transport, sécurité…) pour un bivouac de 2 300
personnes ! Enfin, l’organisateur
paie des droits de passage aux
pays africains traversés et participe à des actions humanitaires, pour un montant global de
2,7 millions d’euros en 2005.
L
e Dakar pèse pour 20 à 25 % de l’activité d’Amaury Sport Organisation
(ASO). Or l’entreprise, également
propriétaire du Tour de France, affiche un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros ! Plus de la moitié des recettes
du rallye provient des frais de participation
des candidats : 13 millions d’euros en 2005,
en constante augmentation grâce à la hausse
de la fréquentation (690 véhicules en 2006).
Deuxième ressource, les droits de retransmission télévisée. En 2005, France Télévisions a ainsi diffusé 21 heures et 30 minutes
d’émissions consacrées au Dakar ! La couverture médiatique s’est montrée rentable
à l’international, avec plus de 560 heures de
programmes diffusées dans 178 pays. Même
les opérateurs de téléphonie mobile proposent aujourd’hui à leurs abonnés de suivre
le rallye en direct… Le sponsoring constitue
à son tour une source de revenus non négligeable, bien que les montants restent confidentiels : le partenaire titre du Dakar 2006
est Euromilhões, opérateur portugais du jeu
Euromillions. Total, autre partenaire officiel,
distribue des primes aux concurrents (Trophée Total du fair-play, Trophée Elf Moto)
et fournit le carburant. Beaucoup d’entreprises comme Henkel, Renault Trucks, Cidou
ou Euromaster, dénommées « fournisseurs
officiels », distribuent leurs
produits au bivouac. Enfin,
ultime recette, certaines villes
européennes traversées par
le rallye apportent des aides
financières en contrepartie des belles retombées
commerciales que leur assure
le Dakar...
Laure Japiot
revue de presse France
Vers un Smic européen ?
Mercedes ne veut plus de Smart
DaimlerChrysler aurait fait appel à la banque d’affaires Goldman Sachs pour préparer la
cession de Smart. Cette filiale,
qui n’a jamais fait de bénéfices
depuis sa création, pèse lourdement sur les résultats du géant
de l’automobile depuis quelques
mois. DaimlerChrysler pourrait
également revoir à la baisse sa
participation dans EADS, la maison mère d’Airbus.
La Direction des relations du travail de
l’Union européenne se penche actuellement sur l’idée de créer un salaire minimum
européen. Avec un niveau de vie propre à
chaque État-membre, fixer un montant unique semble très difficile : trop bas, il pourrait
rester sans effet, trop haut, augmenter les
tensions inflationnistes. La voie la plus adaptée semblerait donc un Smic proportionnel
au pouvoir d’achat de chaque État-membre,
ce qui pourrait limiter les phénomènes de
« dumping social » constatés actuellement.
Dutreil : critique
téléphonée envers
Breton
Le ministre des PME et du Commerce,
Renaud Dutreil, accuse carrément le ministère de l’Économie, dirigé par Thierry
Breton, de bloquer le décret d’application
de la « portabilité » : il s’agit de donner
aux Français la facilité de conserver leur
numéro de téléphone portable en cas de
changement d’opérateur. Selon Dutreil, son
collègue Breton, à qui revient la responsabilité de l’opération, n’a pas tenu les délais
prévus par le Premier ministre, et juge ce
retard inadmissible.
avec
Motorola se clic-clac
et se googlise
Motorola va intégrer la technologie du moteur de recherche Google au logiciel équipant ses téléphones portables. Il va également travailler en collaboration avec Kodak
pour améliorer la qualité des appareils photos de ses combinés. Google, Motorola et
Kodak veulent rendre ces services plus faciles à utiliser et espèrent que cette alliance
leur permettra de s’imposer comme des
acteurs majeurs du secteur.
Buzz l’éclair à la rescousse de Disneyland Paris
Les hôpitaux cherchent à
payer moins cher
Réussir des économies de l’ordre de 200 à
300 millions d’euros en 2006 au sein des hôpitaux. Objectif du comité de pilotage mis en
place par la Direction de l’hospitalisation
(Dhos) dépendant du ministère de la Santé.
Une structure de rationalisation des achats
viserait à réduire la facture annuelle – 15 milliards d’euros – des établissements. Les
CHU viennent ainsi de créer un groupement
où chaque catégorie de biens ou de services
est achetée par un établissement pour tous
les autres. Les acheteurs se spécialisent et
mettent à profit leur meilleure connaissance
du marché.
Au nom de sa stratégie « une grande innovation par an », le groupe Disneyland Resort Paris
lancera en avril une nouvelle attraction inspirée de l’univers de Toy Story, l’un des premiers
films d’animation en 3D. Le groupe s’est engagé dans un programme ambitieux de renouvellement de son offre jusqu’en 2008. Il souhaite augmenter le nombre de rendez-vous festifs
comme la Saint-Patrick ou Pâques.
L’Institut National des Techniques Economiques et Comptables
et la Chaire d’Economie et gestion des services de santé
du Conservatoire national des arts et métiers
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p. 11
ACTU ÉCO
éco in
homme de la semaine
Fixot, l’art d’éditer
É
ÇA ROULE POUR THALYS !
Joli cadeau d’anniversaire de 10 ans :
Thalys (70 % SNCF, 30 % SNCB,
Société nationale des chemins de fer
belges) affiche 335 millions d’euros de
chiffre d’affaires (en croissance de 5,5 %)
et plus de 6 millions de voyageurs en 2005.
Sur l’ensemble du réseau ferroviaire Thalys
(Paris-Bruxelles-Cologne-Amsterdam),
la satisfaction globale des clients atteint
88,6 %, le meilleur taux depuis la création
de la société ! « Ces performances sont le
résultat d’un travail sur les fondamentaux
– rénovation des rames – et d’un souci
du détail – restauration, bar, magazine
reformulé, explique Jean-Michel
Dancoisne, directeur général de Thalys.
Notre plan d’actions commerciales a
également porté ses fruits, campagnes de
communication, promotions ciblées en fin
d’année et offres de dernière minute. »
Les perspectives 2006 ? Améliorer les
temps de parcours, rénover les gammes
tarifaires et développer le portail Internet,
qui assure déjà 15 % des ventes… L J
éco out
LE PRIX DE LA GUERRE...
La richesse produite par la France en 2005
(son PIB, 1 700 milliards d’euros) . Voilà ce que
pourrait coûter aux États-Unis l’envoi de troupes
en Irak. Frais militaires, pensions d’invalidité,
recrutement de nouveaux militaires, dépenses
médicales, l’effet boomerang de la hausse du
pétrole pour l’économie américaine...
En prenant tout en compte, Joseph Stiglitz,
prix Nobel de l’économie en 2001, et Linda
Bilmes, professeur à Harvard ont évalué entre
1 000 et 2 000 milliards de dollars (entre 824
millions et 1,648 milliard d’euros) la facture
irakienne pour les États-Unis. Soit beaucoup
plus que l’estimation officielle de l’Institut de
recherches du Congrès, à 251 milliards de
dollars. À titre de comparaison, l’Organisation
des nations unies (Onu) estime à 1,5 milliard
de dollars (1,2 milliard d’euros) « seulement »
l’aide d’urgence à apporter aux pays
et organisations internationales pour combattre
la grippe aviaire...
MR
p. 12 - Économie Matin N°52
tonnant Bernard Fixot ! Énervant éditeur ! Loin de l’intelligentsia de l’édition des beaux quartiers parisiens, cet
ancien magasinier d’Hachette dans sa
prime jeunesse n’en finit pas de transformer en or tout ce qu’il touche, tout ce qu’il entreprend, et… de vendre pour recommencer autre
chose. Il a créé et réussi XO Éditions et Oh ! Éditions (en 2000 et 2002). Il vient de céder le tout
à Éditis, le deuxième éditeur français en taille
après Hachette (adossé à l’un des plus grands
réseaux de distribution de livres, Interforum). De
quoi déranger dans les salons feutrés des jurys
de Goncourt : Bernard Fixot, avec XO et Oh !, a
construit des best-seller sur mesure, à l’anglosaxonne, ce qui « ne se fait pas » : Inca, 500 000
exemplaires vendus en France, 25 traductions,
3 tomes d’aventures à la Dumas au pied des pyramides d’Amérique du Sud. Le lit d’Aliénor, Le bal
des Louves de Mireille Calmel, respectivement
1 million et 700 000 exemplaires. Les « Christian
Jacq ». Les « José Frèches ». Les « Max Gallo ».
Autant d’auteurs qui ne décrochent pas de sitôt
des meilleurs scores de L’Express (57 livres publiés, 51 best-seller, 43 traduits à l’étranger…).
Mais Fixot ne se fixe jamais. À 62 ans, il veut don-
30 millions d’€
valorisation supposée du rachat
du groupe par Éditis.
Source : Le Figaro
ner vie à une autre idée. Laquelle ? Secret. « Toutes les spéculations sont possibles, estime Hervé
Hugueny, chef des informations de Livres Hebdo,
l’expert du secteur. La vente à Éditis ne rime à
rien pour l’acheteur qui possédait déjà 25 % de
XO, et qui assurait, via Interforum, la distribution
des best-seller. Il faut supposer que Bernard Fixot
avait besoin de fonds pour se lancer sur une autre
idée à laquelle Éditis sera associé… » « Je ne veux
surtout pas mettre en péril l’existant, nous a confirmé Bernard Fixot. Ma relation de confiance avec
Alain Kouck [président d’Éditis, ndlr] a suffi pour
qu’il me dise ‘‘Fais-le avec nous’’» OM
entreprise de la semaine
60 ans de Connaissance
du Monde
« Ça existe encore ? » Telle est la première question
que l’on pose en général à Jacques Chalvin (photo), directeur général de Connaissance du Monde.
« Le concept est familier à beaucoup grâce aux
séances scolaires de leur enfance », explique-t-il.
« À l’écran, un film – sur scène, l’auteur » annonce
le slogan. Depuis 60 ans, Connaissance du Monde propose des documentaires (déserts, volcans,
Antarctique…) commentés en direct : 70 explorateurs-conférenciers se produisent régulièrement
dans les salles de spectacle (théâtre, centres
de congrès, cinéma…) de 600 villes françaises.
« Nous nous situons au carrefour de deux besoins,
analyse Jacques Chalvin. L’envie d’évasion et
d’aventure d’une part, et le besoin de rencontre
et de lien social d’autre part. » La formule semble convaincre : chaque saison, Connaissance du
Monde cumule plus de 2 millions de spectateurs
et un chiffre d’affaires de 8,5 millions d’euros !
Mais l’entreprise créée en 1945 est consciente de
son image vieillotte. Pour redynamiser la marque
et rajeunir son public, elle a décidé d’investir un
million d’euros dans un bain de jouvence : faire
appel à des conférenciers plus médiatiques, comme le chanteur Antoine (féru de Tahiti et de bateau). Ou Jamel Balhi (qui court autour du monde depuis 20 ans, une sorte de Forrest Gump…).
Puis développer le site Internet et adapter l’offre
commerciale (abonnements, chéquier valable
partout en France…). Enfin, création de produits
dérivés : un magazine bimensuel vendu en kiosque, une collection de DVD et bientôt des voyages organisés avec les conférenciers. La sexagénaire a encore de beaux voyages à accomplir.
Laure Japiot
100 000
abonnés espérés en 2008,
contre 30 000 aujourd’hui.
UNE QUESTION, UN AVIS, UNE OPINION
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5 CONTINENTS
CHÔMAGE AMÉRICAIN
AU PLUS BAS Les premières
statistiques officielles américaines font
état d’un taux de chômage de 4,9 %
en 2005, et de 2 millions d’emplois
créés. Le gouvernement y voit la preuve
de l’efficacité de sa politique
de baisse des impôts. Cette stratégie
crée toutefois un déficit budgétaire
considérable : entre 340 et 400 milliards
de dollars en 2006.
ADECCO RACHÈTE DIS Le géant
suisse du travail intérim Adecco veut
acquérir DIS, société allemande
de recrutement. Après avoir récupéré
29 % des parts de la société détenues
par la famille Paulmann, Adecco
s’apprête à lancer une OPA sur le reste
des actions, au même prix que celui
payé à la famille Paulmann, soit 54,50 €
par action. L’opération rend le nouveau
groupe leader sur le marché allemand.
BMW BAT DES RECORDS
Le constructeur allemand BMW a profité
du salon de l’automobile de Detroit pour
annoncer des ventes en hausse de près
de 9,9 % pour l’an passé avec plus de
1,33 million de véhicules vendus ! Il est
le leader dans le segment de la voiture
de luxe. Il fait ainsi mieux que son
compatriote Mercedes, dont les ventes
n’ont augmenté que de 1,7 % en 2005.
L’ALLEMAGNE INVESTIT
POUR SA CROISSANCE
Le gouvernement allemand va investir
25,2 milliards d’euros sur 4 ans pour
soutenir sa croissance, au risque
d’accroître un peu plus ses déficits. Les
« Länder » – régions – et les communes
y ajouteront 12 milliards. Deux secteurs
jugés prioritaires recevront les forts
investissements : les transports avec
4,3 milliards et la recherchedéveloppement avec 6 milliards.
TOURNANT DANS L’IMMOBILIER
BRITANNIQUE ? En 2005, les prix
de l’immobilier outre-Manche ont
progressé de 5,1 %. Soit la plus faible
hausse depuis dix ans selon les chiffres
de la banque Halifax, référence sur
le secteur. Le ralentissement s’est
ressenti partout, sauf à Londres,
où la progression s’affiche à + 6,7 %,
contre 3,9 % en 2004.
BRUXELLES ÉPINGLE BRUXELLES
La Commission européenne a adressé
une recommandation à Londres lui
demandant de mettre fin « dès que
possible à la situation de déficit
excessif » de ses finances publiques
et au plus tard pour l’exercice fiscal
2006-2007. Selon Bruxelles, à politique
inchangée, le déficit atteindrait
les 3,5 %.
101,9 MILLIARDS DE DOLLARS Soit
84 milliards d’euros. C’est le montant
de l’excédent commercial de la Chine
en 2005. Soit trois fois plus qu’en 2004 !
p. 14 - Économie Matin N°52
Israël
Le politique après le militaire…
V
oilà donc Ariel Sharon arraché à la vie
politique au moment où il poussait
Israël au réalisme : abandon de territoires occupés pour garantir l’avenir du
pays. Pour son ministre des Finances,
Ehud Olmert, installé à son intérim, c’est un défi.
Du jour au lendemain, à 60 ans, il se voit propulsé
à la tête du gouvernement et à la succession politique de Sharon. Mais Olmert, sans passé militaire
rassurant pour la droite israélienne, contrairement
à Sharon, s’appuie sur plus de 30 ans de vie politique dont 10 comme maire de Jérusalem. Il tente
de conduire le nouveau parti Kadima, à peine
créé et déjà décapité, à la victoire, lors des élections prévues le 28 mars. Gageure ? La situation
économique de ce petit pays (22 000 km2, soit
1/3 de moins que la Belgique), aussi long et étiré
(470 km) qu’il est étroit (135 km au maximum),
n’est pas très bonne. La vie économique des
6,6 millions d’Israéliens, dont plus de 91 % sont
citadins, se concentre sur une petite bande côtière,
au bord de la Méditerranée, avec un fort taux de
chômage (10 %). Auquel s’ajoute un déficit chronique de la balance des paiements, en décroissance
après un pic à 7,8 milliards de dollars en 1995.
Politiquement enlisé au Moyen-Orient, Israël est
économiquement tourné vers l’Europe (55 % des
importations, 37 % des exportations) et les ÉtatsUnis (35 % des exportations, 20 % des exportations). Ses dépenses militaires, soutenues par les
Nord-Américains, représentent près de 10 % du
Pourquoi pas chez nous ?
éco plus
A
produit intérieur brut. Heureusement, l’inflation
est limitée (2,7 % fin 2005). Mais seule la paix
laisserait espérer une stabilité politique et une
expansion économique durable.
Gilles Klein
EHUD OLMERT
154 000
touristes arrivaient par avion en Israël,
chaque mois, fin 2005. Une amélioration
notable après la baisse provoquée par les
nombreux attentats survenus en 2004.
À Stockholm,
les « caisses »
passent à la caisse
près Londres, Singapour et Oslo,
c’est au tour de Stockholm de se
lancer dans le péage urbain pour
réduire la circulation, les bouchons
et donc la pollution. Depuis début
janvier et pendant une période d’essai de
7 mois, les automobilistes s’acquitteront d’un
péage pour entrer et sortir de la capitale suédoise : 10 couronnes suédoises (1,1 euro) en
heures creuses et le double durant les heures
de pointe. Au total, chaque jour, 530 000 véhicules concernés… De quoi remplir les caisses de la municipalité ! Mais l’objectif premier
n’est pas financier : le péage devrait réduire le
trafic de 10 à 15 %, soit de 50 000 à 70 000
véhicules chaque jour. Seul moyen d’échapper
à la taxe : rouler dans une voiture « propre »,
exemptée de péage… Du coup, les ventes des
« vertes » ont explosé : fin 2005, 90 % des
voitures commercialisées dans la région de
Stockholm étaient « écologiques » ! La mesure
est loin de réjouir les commerçants de la capitale suédoise : selon un récent sondage, deux
tiers d’entre eux seraient contre cette taxe qui
risquerait, disent-ils, d’entraver la croissance
économique de la ville… D’autant plus que la
mise en place du péage et son fonctionnement
coûtent plus de 400 millions d’euros ! Pour
les contestations, rendez-vous à l’automne où
un référendum sera organisé pour décider de
l’avenir du système. À Paris, la municipalité
tente également de réduire la pollution. Mais
pour Rémy Prud’homme, auteur de l’étude
Évaluation de la politique parisienne des
transports et professeur émérite à l’université
Paris-XII, « le péage est un système plus efficace
que les voies de bus ! Il permet de réduire la
circulation automobile et de rouler plus vite, ce
qui diminue la pollution jusqu’à 50 %. Soit une
économie pour la société estimée à 80 millions
d’euros ». Alors, pourquoi pas chez nous ?
Sandrine Allonier
50
ou
60 %
des véhicules circulant dans
Paris ne sont pas immatriculés « 75 ».
revue de presse internationale
Aux 10 millions
d’Indiennes qui ne
sont jamais nées...
avec
Iberia veut
décoller en ligne
La revue médicale britannique The Lancet
chiffre les préjugés en Inde contre les femmes et la préférence pour les enfants de sexe
masculin : deux traits « culturels » à l’origine
supposée de 0,5 million d`avortements sélectifs. Bilan : un déficit de 10 millions de
femmes dans la société indienne. Bien qu’illégal, le recours à la détermination prénatale
du sexe favoriserait ce type d’avortements.
La compagnie aérienne espagnole Iberia prévoit de supprimer
500 emplois de commerciaux
sur les trois prochaines années
et d’automatiser son processus
de commercialisation. Objectif :
doper le volume de ses ventes de
billets sur Internet de 6 % à 20 %
d’ici à 2008.
Source : Finanzas.com (Espagne).
Source : Globe and Mail (Inde).
Joschka Fischer
veut devenir prof
L’Espagne écrase
ses clopes
L’ancien ministre des Affaires étrangères allemand a mis fin à sa carrière politique et cherche
à s’investir dans le monde de l’enseignement. Il
serait en train de mener des discussions discrètes avec les prestigieuses universités américaines Harvard et Princeton où il a déjà donné un
certain nombre de conférences dans le cadre
de ses anciennes fonctions. Mais pour l’heure,
Fischer travaille à un ouvrage racontant son expérience
de ministre.
230*140
11/01/06
10:23 Source
Page: Stern
1 (Allemagne).
La loi anti-tabac en vigueur depuis le 1e janvier 2006 en Espagne semble porter ses
fruits : nombreux sont les fumadores à
essayer d’arrêter. Les ventes de produits
destinés à pallier la dépendance à la nicotine ont augmenté depuis le début de
l’année. Les pharmaciens voient de plus
en plus de consommateurs leur demander conseil sur ces types de produits.
Source : Web Salud (Espagne).
Quand l’eau a monté mon mari a eu très peur pour
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La Croix dit merci à Jean-Paul II !
T
rès bonne année… 2005 pour La Croix !
Avec 25 % de diffusion en plus, quand
les autres quotidiens affichent une
baisse des ventes de 4 %, le journal
catholique a de quoi faire des envieux !
Arnault de La Porte, directeur adjoint du quotidien, se réjouit que La Croix monte en flèche.
pour la presse payante ! Nous tentons de faire
toujours mieux pour nos lecteurs.
Propos recueillis par Sandrine Allonier
ARNAULT DE LA PORTE
Comment expliquer ces bons résultats ?
L’augmentation de notre diffusion est liée à l’actualité vaticane, très forte en 2005. La mort du
Pape Jean-Paul II et l’élection de Benoît XVI ont
fait grimper considérablement les ventes, jusqu’à
35 000 exemplaires par jour, au lieu de 5 000
habituellement ! Mais l’actualité religieuse n’explique pas tout. Depuis 6 ans, notre diffusion
progresse.
M
arie-Laure Sauty de Chalon,
la présidente de Carat France
depuis 2004, prend la tête
d’Aegis Media France. Elle succède
à Laurent George qui demeurera senior
adviser jusqu’à fin juin 2006. MLSC reste
présidente de Carat et prend, en plus, la
responsabilité de Vizeum, Isobar, Connect
Factory et Vocation Publics, les quatre
filiales d’Aegis.
presse
L
e Petit Futé – le guide de voyage
grand concurrent du Routard – retiré
de la vente sur décision du tribunal
de commerce de Liège, en Belgique.
10 %
Pourquoi ? Parce qu’une notice rappelle
que tel hôtel récemment rénové fut
dans un passé proche hôtel de passe
et qu’aujourd’hui... D’où plainte du
propriétaire. « Censure ! » se récrient
les uns. « Diffamation gratuite » pour
les autres. N’empêche : le doute sur le
caractère sulfureux de l’hôtel n’aurait-il pas
offert à l’enseigne un attrait commercial
supplémentaire…
des abonnés de La Croix sont des institutions
religieuses (couvents, paroisses…).
BAROMÈTRE ÉCONOMIE MATIN/DATOPS
Peugeot et France Télécom déçoivent
Méthodologie : plus de 10 000 sites Internet de médias écrits à travers le monde sont scrutés depuis septembre 2004 par la société de veille et d’analyse
stratégique Datops pour Économie Matin. Pour toute information supplémentaire, contactez [email protected]
p. 16 - Économie Matin N°52
avec
Pas si Futé que ça ?
En quoi La Croix est-il un quotidien catholique ?
Nous sommes un journal d’actualité à part entière, mais nous offrons un éclairage différent sur le
monde, proche des convictions de nos lecteurs.
Nous préférons traiter moins de sujets, mais avec
plus de sens. Notre objectif : privilégier les sujets
de fond. Grâce à quoi, La Croix séduit un public
de plus en plus large. Ce qui accroît sa diffusion.
Avez-vous des projets pour l’avenir ?
Nous travaillons actuellement sur le lancement
d’une nouvelle formule pour fin 2006, début
2007, même si les derniers changements ne datent que de 2003. Il ne faut jamais s’endormir
sur ses lauriers, surtout dans un contexte difficile
Marie-Laure Sauty
de Chalon, 36 « carats »
Abonnement à Presse News ?
01 41 10 98 30
L
’entreprise la plus
visible dans les médias cette semaine est
Peugeot. Le constructeur
n’a pas tenu ses objectifs
de bénéfices en 2005 : la
marge opérationnelle de
PSA, attendue initialement entre 4 et 4,5 %, ne
se monte finalement qu’à
3,4 %. En deuxième position de notre baromètre,
France Télécom chute en
Bourse après la révision
à la baisse de ses prévisions. L’opérateur ne table
plus que sur une croissance de 2 % de son chiffre d’affaires 2006, contre
3 à 5 % initialement annoncés sur 2006-2008…
À la troisième place, Alstom attend à l’inverse des
commandes en hausse et
un objectif de chiffre d’affaires annuel de + 7 %.
Côté patrons, le leader
du baromètre est Gilles
Pélisson : lors de sa prise
de fonctions, le nouveau
directeur général d’Accor
a annoncé vouloir développer le groupe hôtelier
sans remettre en cause le
modèle actuel.
VOTRE ARGENT
patrimoine
placements
Vous empruntez ?
Qui assure ?
Le moment est venu
de parier sur l’Allemagne !
M
algré les chocs énergétiques
et climatiques, en dépit du
resserrement monétaire, la
croissance mondiale a fait
preuve en 2005 d’un dynamisme surprenant ! Une série de publications
P
our accorder un crédit immobilier,
les banques françaises exigent
toujours la couverture des risques
décès-invalidité-incapacité, alors
que l’assurance chômage ou perte
d’emploi n’est qu’optionnelle. Le coût de l’assurance oscille entre 10 et 15 % du coût total
du crédit. En ayant recours à la délégation
d’assurance, vous pouvez économiser jusqu’à
70 % du coût de l’assurance. En pratique, il est
difficile de conclure votre prêt avec une banque
et votre contrat d’assurance avec un autre établissement : la banque vous proposera toujours
de bénéficier du contrat de groupe qu’elle a
elle-même négocié avec une compagnie d’assurance pour ses clients emprunteurs. Mais la
concurrence est si vive dans le domaine des
prêts immobiliers que certaines banques se
montrent maintenant plus ouvertes à des assurances « externes ». Vous allez les déléguer en
leur faveur. Mais elles ne donneront leur accord
qu’après un examen approfondi du contrat proposé. Votre taux peut ainsi passer de 0,36 %
à 0,15 % ! Tout dépend de votre profil : âge,
fumeur ou non, revenus, situation professionnelle, type de métier ou pratique de sports à risque… La délégation d’assurance est plutôt pertinente pour les profils « bon risque » (jeune,
non fumeur, CSP +) car ils ouvrent à des primes
moins élevées. La durée du prêt et le montant
emprunté sont également des éléments d’appréciation : pour un emprunteur non-fumeur de
moins de 40 ans concernant un emprunt sur
25 ans de 200 000 €, la délégation lui permet
d’économiser près de 7 000 € !
Christophe Cremer
PDG de meilleurtaux.com
avec
très positives sur la croissance des pays du G7
a entraîné ainsi sa révision à la hausse au troisième trimestre : 4,3 % aux États-Unis, 2,6 % en
zone euro et 1 % au Japon, dont l’économie est
enfin sortie de dix ans de léthargie profonde.
Même la croissance molle de l’Europe retrouve
une certaine vigueur, depuis l’été dernier. La
reprise industrielle se poursuit, sur fond de baisse de l’euro et d’accalmie des prix énergétiques.
Même les « derniers » de la classe européenne,
l’Allemagne et la France, ont obtenu de bonnes
notes. Le chômage s’inscrit désormais sur une
tendance baissière : en Allemagne, il régresse
de 11,7 % en septembre à 11,2 % en décembre.
En France, il retombe à 9,6 %. De plus, les enquêtes sur les créations d’emplois autorisent
à penser que cette tendance se poursuivra en
2006, et, par suite, suscitera une reprise de la
demande intérieure, jusqu’alors atone. En Allemagne encore, l’indicateur avancé ZEW a enregistré son plus haut niveau depuis 2 ans. Autre
signe positif : la Banque centrale européenne,
vigilante à l’égard du cycle économique qu’elle
veille à ne pas casser, a enfin relevé son taux
directeur d’un quart de point il y a un mois,
après plus de deux ans de maintien à 2 %. Il est
donc grand temps de retirer à l’Allemagne son
bonnet d’âne. Son redressement est exemplaire
et plus rapide que celui de la France. Du point
de vue des marchés, si l’indice allemand, le Dax,
a bondi en 2005 de 27 % contre 23,4 % pour le
Cac40, les actions germaniques demeurent plus
attrayantes que les valeurs françaises, en termes
de valorisation. Leur potentiel de hausse pourrait en outre être suscité, comme en 2005, par
une hausse des dividendes. Afin de bénéficier du
potentiel exceptionnel des grandes valeurs allemandes, misez sur une valeur sure de la célèbre
société de gestion Fidelity : le Fidelity FundsGermany. Avec une performance de 31,5 % en
2005, 13,3 % en 2004 et 36,1 % en 2003, le
fonds tire son exploit de son style de gestion
tourné vers une sélection rigoureuse de valeurs
de rendement de grandes capitalisations. Selon
sa gérante, Alexandra Hartmann, le secret de
sa sélection tient à sa capacité à sélectionner les
valeurs en fonction de leur potentiel de croissance à long terme. Concrètement, elle s’opère
sur l’attrait que suscite la sous-évaluation relative des actions plutôt que sur leur appartenance
à un secteur précis ou à un effet de mode.
Florence Chatelet
Retrouvez cet article sur
www.sicavonline.fr/economiematin
avec
investissement
Louer un logement :
les aides financières du « 1 % logement »
P
our faciliter l’accès à l’habitat, les
aides Loca-Pass sont accessibles
quels que soient vos revenus.
En 2005, Aliance 1 % Logement a
accordé 40 000 de ces aides.
Trouver une location… Voilà une aventure aussi
coûteuse en temps et en énergie qu’en espèces
sonnantes et trébuchantes. Avant même d’avoir
investi les lieux. Dès la signature du bail, le
locataire doit verser, en plus du premier mois
de loyer, le dépôt de garantie (2 mois de loyer).
Si vous passez par un professionnel de l’immobilier, sachez que les frais d’agence s’élèvent en
moyenne à 1 mois de loyer. Le bailleur va également demander une garantie couvrant le règlement des loyers et charges, nommée « caution
solidaire ». À quoi s’ajoutent (on les oublie souvent !) les frais de déménagement (location d’un
camion, prestation d’une société spécialisée) et
d’emménagement (travaux de confort, décoration intérieure…). Pour faciliter votre projet de
location, pensez à solliciter Aliance 1 % Logement pour le dispositif Loca-Pass. Il vous aide
à financer gratuitement votre dépôt de garantie
et se porte caution auprès de votre bailleur s’il
vous demande de lui présenter un garant. LocaPass s’adresse aux salariés des entreprises du
secteur privé non agricole, aux jeunes de moins
de 30 ans en recherche d’emploi et à la plupart
des étudiants salariés ou boursiers de l’État. Ces
aides concernent la location de votre résidence
principale voire temporaire dans le cas des travailleurs saisonniers.
* hors ouvriers agricoles
Lucie Artis
Pour plus d’informations sur ces aides,
rendez-vous sur le site :
www.aidologement.com/aliance
code privilège 1015544
avec
p. 17
interview éco
FRÉDÉRIC SAINT-GEOURS,
directeur général d’Automobiles Peugeot
« Objectif : vendre
500 000 nouvelles
207 par an »
Peugeot a ouvert le bal des nouveautés automobiles de l’année en présentant la 207. Remplace-t-elle la 206 ?
Non, puisque nous n’arrêtons pas la fabrication de 206 qui doit continuer à trouver un public. La 207 est différente, plus grande. Elle est
dans un créneau supérieur mais complète notre gamme de petites
voitures. Elle sera disponible en Europe occidentale en avril en 3 et 5
portes. Nous proposons des moteurs diesel et de nouveaux moteurs
à essence particulièrement économes en carburant et en émission de
CO2. Comme 206, 207 est une marguerite à laquelle nous donnerons
plusieurs pétales ! [On peut s’attendre à un break et, pourquoi pas, à un
coupé-cabriolet, ndlr].
Quel est l’investissement pour ce nouveau modèle ?
Un milliard d’euros, sachant que nous bénéficions de 60 % de pièces
communes issues de la banque d’organes de PSA-Peugeot-Citroën. La
voiture sera fabriquée en France, à Poissy, en Espagne à Madrid et en
Slovénie, à Trnava. Nous pensons vendre 500 000 voitures en année
pleine, c’est-à-dire autant que la 206.
Vous n’avez pas pu tenir votre objectif de vendre
2 millions de voitures en 2005. Déçu ?
Oui, bien sûr. Mais avec 207, nous repartons à
l’offensive. La croissance, nous allons la chercher hors d’Europe, en Chine, par exemple,
où nous sommes en train de lancer la 206.
Nous en vendrons près de 50 000. Nous lançons aussi la 206 avec une malle arrière en
Iran. L’Amérique du Sud est aussi une de nos
priorités.
FRÉDÉRIC
SAINT-GEOURS
56 ans, énarque, il fut
directeur de cabinet d’Henri
Emmanuelli alors au
Budget. Il rejoint le Groupe
PSA en 1986.
À quand une voiture à bas prix, comme Renault
le fait avec succès avec la Logan ?
Ce type de voiture n’entre pas du tout dans notre stratégie. Nos voitures à des prix abordables, ce sont les occasions récentes. Elles ont
l’avantage d’être parfaitement sûres. Avec 207, nous visons les 5 étoiles aux π européens indépendants, une performance que n’atteignent
pas les voitures dont vous parlez.
Propos recueillis par Gérard Jouany
CONSO
bonne assiette
déjeuner d’affaires
Ne pas désespérer Place Vendôme
le diabétique…
sinon rien !
Nathalie Hutter-Lardeau
directrice d’Atlantic Santé
www.agence.atlantic-sante.info
U
n pari ? Déjeuner place Vendôme.
Pour épater la galerie oui, pour
profiter d’une adresse prestigieuse dans ses beaux habits de
fête sans y laisser notre salaire
surtout. C’est là que ça se gâte… Sauf là, à l’Hôtel Vendôme. Deux menus, un café, l’additions’il-vous-plaît : à peine plus de 80 €. On attend
alors des assiettes joliment franco-françaises
qu’affectionnent les touristes mais surprise,
la cuisine fait preuve d’imagination. Croustillant
de crabe au curry et sauce mangue, espadon
en feuille de bananier… Pas mal, et l’on n’économise surtout pas les 5 € qui nous mènent
tout droit au paradis : les desserts. C’est ici le
vrai talent du chef et il y met tout son cœur !
On vous laisse découvrir le coulant Caraïbes en
croûte de Streusel cacao et Earl Grey et les glaces maison. Allez, encore un petit supplément
d’âme au restaurant et promis, on reviendra
le soir avec notre chèr(e) et tendre. Car l’autre
surprise du chef justement, c’est que les menus
style
Cuisine : française…
mais voyageuse
Tarifs : 35 € le menu
deux plats, 40€
le menu complet.
12 € le Tea Time.
Cuisine : 7,5/10 - Service : 8/10
À quelques semaines de la Saint-Valentin, quelques bonnes adresses pour le ou la surprendre !
APHRODISIAQUE
Séjour dans l’île d’Aphrodite à la
découverte des monastères, des
églises byzantines et des villages de montagne
du Mont Troodos. 4 jours/3 nuits, 1 122 €.
STI Voyages au 01 55 37 23 45 ou www.stivoyages.fr
VERTES AMOURS
Un hôtel de charme en Irlande,
une chambre tendue de velours et de soie, un verre de whisky devant le
feu de cheminée et un dîner fin aux chandelles. 4 jours/3 nuits, 419 €. Gaeland Ashling au
01 42 71 44 44. www.gaeland-ashling.com
objet
Portable,
Intel, mais Mac
p. 20 - Économie Matin N°52
Hôtel Vendôme,
1 place Vendôme
75001 Paris.
Réservations
au 01 55 04 55 00.
Ouvert tous les jours
de 7 h à 22 h.
Pianiste de jazz
les mercredi, jeudi et
vendredi après dîner.
Escapades amoureuses !
des diabétiques sont en surcharge pondérale
vous américain
d’Apple, vient
de se dérouler
sous le signe
de l’innovation.
Clou du show,
le nouvel ordinateur portable MacBook Pro
à processeur Intel Core Duo (littéralement
« double cœur »). Des performances jusqu’à
quatre fois supérieures à celles du PowerBook
G4 à processeur Motorola. Le nouveau MacBook
Pro « Intel inside » refait le coup du design :
un étonnant boîtier aluminum épais de 2,5 cm
pour 2,5 kg seulement. Le nouveau MacBook
Pro 15 pouces sera disponible courant février
pour 2 149 €.
Alex Germane
voyage
78 %
MacWorld
Expo, le rendez-
à 35 € et 40 € fonctionnent le soir. En attendant, on a fait du bar anglais notre QG pour les
briefs qui s’éternisent.
adresse
« Vous souffrez d’un diabète de type 2 ».
2,5 millions de Français en surpoids ont
entendu tomber la « sentence ». Un diagnostic
qui modifie en profondeur et sans retour la vie
du patient. À partir de l’instant où il apprend
la nature de sa maladie, le diabétique va devoir
modifier radicalement son hygiène de vie
et son alimentation. Or le patient est aussi
un consommateur. Aucun régime ne tient
longtemps quand il est fondé sur la frustration
et l’absence de plaisir gustatif. La gourmandise
l’emporte sur la raison, même quand
l’abandon du régime produit des
conséquences irréversibles sur la santé.
Jusqu’à la cécité, comme c’est le cas avec
le diabète de type 2. Pour résister
à la tentation des écarts, l’idéal est de disposer
de ses produits habituels, dans une version
adaptée. C’est l’ambition de la gamme
Glucorégul de Gerblé. Confitures, biscuits
croustillants, barres céréalières… Six produits,
spécialement formulés pour limiter les pics
d’hyperglycémie. Peu de sucre, un bon
équilibre lipidique, une richesse en fibres pour
contrôler le poids et la glycémie, un minimum
de sodium, un goût agréable. De bons
produits partageables en famille. Un petit plus
efficace et durable contre le diabète.
Marcel Lévy
L’ATLAS POUR COMPAGNON
Non loin de Marrakech, la Kasbah
le Mirage réserve aux amoureux
une vue exceptionnelle sur l’Atlas et la célèbre Palmeraie. 4 jours/3 nuits, 255 €
avec petits-déjeuners. Vol A/R sur Marrakech à
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www.kasbahlemirage.com
SE MARIER EN BLANC
La Laponie en février, dans un
chalet particulier avec sauna
privé et cheminée. Une cabane pour amoureux
d’où partir, en traîneau à chiens, jusqu’au cercle polaire. 8 jours/7 nuits, 1 425 € base double. Vol compris. 01 49 24 05 97 et sur le site
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Prix : 43 €
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16
Lexus 4 x 4 hybride :
un « quatre roues motrices » citoyen
O
n connaît Toyota pour sa Prius, la
première voiture de série hybride
qui marie pour la première fois essence et électricité. La berline, qui
est déjà vendue à plus de 400 000
exemplaires dans le monde, ne rejette que
104 grammes de CO2 au kilomètre, ce qui lui
donne sans conteste le label de voiture ultraverte. Toyota récidive au travers de sa marque
de luxe, Lexus, en présentant le RX 400h, un
véhicule tout chemin qui ne possède pas moins
de trois moteurs : un V6 essence classique et
deux moteurs électriques. Un pour les
roues avant, l’autre pour les roues arrière. Les résultats mesurés de cet élégant véhicule devraient calmer la grogne
des opposants au 4 x 4 en ville : le Lexus
consomme un peu plus de 8 litres aux
cent. Il n’émet que 192 grammes de CO2
au kilomètre, ce qui veut dire qu’il échappera à la « vignette CO2 » qui entre en vigueur le 1er janvier. Le paradoxe, c’est que
la voiture, bien que peu polluante, affiche
les performances d’une grande : le zéro
à cent à l’heure est atteint en 7,6 secondes, malgré un poids de 2,5 tonnes. C’est
que trois moteurs pèsent plus lourd qu’un
seul ! Le mode d’emploi de ce Lexus
déroute au début. Certes, on tourne bien
une clé de contact, mais on n’entend
aucun bruit. On sait que l’on peut rouler quand apparaît au tableau de bord
le mot ready (prêt) ! L’écran qui vous
indique quand la batterie recharge
cinéma
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NB : les prix indiqués ne tiennent pas compte des frais de livraison
Date de collecte des prix : 12 janvier 2006, 14 h 30 heures.
Source : www.pricerunner.fr
PriceRunner.fr
(en récupérant notamment l’énergie de freinage), et quand vous roulez tout-électrique ou
en mode mixte, n’est pas de nature à rassurer le conducteur, tant le système ressemble à
une usine à gaz. Pourtant, on ne signale aucune
panne. Lexus est une belle et très confortable
voiture facturée 61 800 euros en version Pack
Président. Une voiture relativement discrète que
Toyota devrait badger comme « hybride », car
certains piétons, vous croyant en 4 x 4 traditionnel, vous lancent des regards bien noirs !
Gérard Jouany
Un ticket pour l’espace
E
n partenariat avec le Centre
spatial français, le gouvernement organise un grand jeu
à gratter, Le ticket pour l’espace, qui permet à deux civils de séjourner dans la station orbitale
européenne. Tout se passe bien jusqu’à
ce que l’un des deux gagnants prenne
la station en otage... 2006 : l’odyssée
de la farce ! Avec Un ticket pour l’espace, Kad et Olivier retrouvent les joies
du septième art, deux ans après Mais qui a tué Pamela Rose ? Pour
cette aventure spatiale délirante qui leur offre l’occasion de retrouver
le réalisateur Éric Lartigau, Kad & O partagent le cockpit avec des
collègues comiques, les Robins des Bois Marina Foïs et Pierre-François Martin-Laval, et des valeurs sûres du cinéma hexagonal comme
Guillaume Canet et André Dussollier (photo). Même Enrico Macias
et… un dindon géant sont de la partie ! Préparez les zygomatiques,
accrochez vos ceintures, décollage imminent !
Comédie française de
Éric Lartigau – 1 heure 30
Avec Kad Merad, Olivier
Barroux, Marina Foïs,
Guillaume Canet, André
Dussollier...
Sortie : 18 janvier 2006
Site officiel : www.unticketpourlespace.com
avec
ÉCONOMIE MATIN – 60 rue de Ponthieu – 75008 Paris – Tél. : 01 56 43 24 44 – Fax : 01 56 43 24 25, www.economiematin.com – Directeur de la publication : Jean-Baptiste Giraud – Président du comité éditorial : Alain Fourment –
Directeur des opérations : Frédérick Fabry – Rédacteur en chef : Olivier Magnan – Rédactrice en chef adjointe : Muriel Roy. Rédaction : Sandrine Allonier, Judikael Hirel, Laure Japiot, Gérard Jouany, Gilles Klein, Laure Tosin – Directrice du marketing : Clotilde Wallerand – Responsable des partenariats : Constance de Corbière. Conception graphique : Nathalie Sautière. Contacts publicité : GS Régie – 01 40 95 57 48 – Sylvain Attal,
[email protected], Virginie Laplace, 01 40 95 57 40 [email protected], Carole Blanchet, [email protected], 01 40 95 57 48 – MRE (emploi-formation), Claudie Duboisset, 01 47 38 50 49, claudie.duboisset@mremediasfr. – Mediamarketing (petits formats), Marie Zweguintzow, 01 41 38 86 17, [email protected] – Multifinances Conseils Europa (publicité financière) 01 57 28 39 46. Numéro de commission paritaire en
cours. Imprimé par Québécor, Torcy. Distribué par GD International. Abonnements : 35 euros par an – Tirage : 300 000 exemplaires. Édité par la SAS de presse LE POOL PRESSE, au capital de 61 600 euros. Principaux
associés Bleucom, datops, Jean-Baptiste Giraud, Société Bretonne de Développement. Tout droit de reproduction réservé. Édition Grand Ouest, 5 rue Boileau, BP 81408, 44014 Nantes Cedex 01. Tél: 02 40 73 31 31. Fax :
02 40 73 88 40. mail : [email protected]. Éditeur : Nouvel Ouest SA. Photos : Photos. Une : iStockphoto.com – page 3 : Communauté européenne, 2005 – page 4 : iStockphoto.com, Communauté européenne, 2005
– page 5 : PSA Peugeot Citroën/Direction de la Communication – page 8 : Communauté européenne, 2005 – page 9 : SNCF-CAV/Denis Moinil, Communauté européenne, 2005 – page 10 : Mitsubishi Motors Corporation – page 11
: 1998-2005 DaimlerChrysler, MAE/DCI – page 12 : SNCF-CAV/Jean-Jacques d’Angelo, EC/ECHO/Simon Horner, Communauté européenne, 2005 – page 14 : Communauté européenne, 2005, Richard Ryan/Stockholm Visitors Board
– page 15 : Communauté européenne, 2005 – page 17 : iStockphoto.com – page 20 : Cyprus Tourist Office, Moroccan National Tourist Office – pages 21 et 22 : iStockphoto.com.
p. 18 - Économie Matin N°52
ENTREPRENDRE
ouvre-boîte
Tous les quinze jours Économie Matin vous propose de rencontrer un créateur d’entreprise
et son « parrain ». Des duos mis en place pour les lauréats d’Entreprendre, un réseau de soutien
à la création d’entreprise.
Le restau MonMarché
DOMINIQUE MINE (À G.)
ET PATRICK MONMARCHÉ
À
40 ans, en 2002, Patrick Monmarché
se retrouve cloué trois mois au lit
après un accident de ski. Le déclic
pour cet ingénieur, directeur général d’une société informatique, père
de trois enfants. « L’envie de changer de vie ».
Passionné de cuisine, l’homme d’affaires suit
une formation de « gestion et organisation en
restauration » via la Chambre de commerce de
Paris. Il monte un business plan de 400 pages
et parvient à convaincre une banque. Bingo.
Le 17 novembre 2004, il ouvre MonMarché,
dans le 17e arrondissement de Paris. Un restaurant traditionnel de 45 couverts, doté d’une
cave « à visiter », et d’une épicerie fine où les
clients peuvent trouver les rillettes de saumon
? LA
QUESTION
L
du déjeuner. Il embauche un chef, un responsable de salle et un aide cuisinier plongeur.
Lui-même ne se verse aucun salaire. « J’ai démarché toutes les structures d’aide à la création
d’entreprise. En contactant Paris Entreprendre,
je cherchais avant tout un accompagnateur ». Le
sien s’appelle Dominique Mine. Il est directeur
associé de l’agence de relations presse Cap &
Cime. « J’ai pas mal de contacts dans l’agroalimentaire, j’ai pensé que mes conseils pouvaient
l’aider ». Les deux hommes ne sont pas toujours
d’accord, mais leurs discussions font avancer
« le schmilblick ». « Je pense qu’il devrait fermer
la partie épicerie, située à l’entrée du restaurant.
Ce qui permettrait de mieux utiliser son bar pour
les repas ». « Pas d’accord » réagit Patrick Monmarché. « L’épicerie ne représente que 5 à 10 %
de mon chiffre d’affaires, mais c’est l’aspect
différenciant de mon concept ». « J’admire son
courage et sa patience » reconnaît Dominique
Mine, habitué des gros chiffres d’affaires. De
son côté, le « jeune » créateur de 44 ans admet
« privilégier son plaisir à la marche forcée ». Et ça
marche : après 15 mois d’exercice, le restaurant
affiche 205 000 euros de chiffre d’affaires, et
un résultat à l’équilibre. Quand le concept sera
rodé, Patrick Monmarché prévoit l’ouverture de
deux nouveaux restaurants dans la capitale, et
un autre… à Londres !
Muriel Roy
avec
‘‘La loi sur les faillites
a changé. En quoi ?’’
a loi n° 2005-845 du 26 juillet 2005
de sauvegarde des entreprises,
entrée en vigueur le 1er janvier 2006,
propose de revoir en profondeur
les procédures collectives. Parce
que le législateur a estimé insuffisantes les
précédentes réformes de 1985 puis de 1994,
il a souhaité aider les acteurs du marché
économique en responsabilisant les chefs
d’entreprise, en accélérant le mouvement
de refonte et en modifiant les attitudes
comportementales des principaux intéressés.
• Le règlement amiable a ainsi cédé la
place à une procédure de conciliation :
le chef d’entreprise, même après la cessation
des paiements, peut y recourir. Il sollicite
l’intervention d’un professionnel de la gestion
(nommé par le juge) chargé de faciliter la
négociation de l’apurement des dettes. Cette
procédure est également susceptible de
conduire à une restructuration de l’entreprise
dans son fonctionnement interne.
• Le législateur crée aussi une procédure dite
de « sauvegarde », véritable redressement
judiciaire mais avant cessation des paiements :
il s’agit de remonter le temps et prévenir au
mieux les difficultés des entreprises.
• Enfin, il installe une procédure spéciale de
liquidation judiciaire simplifiée afin de gommer
l’effet néfaste d’une radiation d’entreprise qui
pourrait s’embourber dans les dédales de
procédure.
Pour doper le tissu économique et social, les
institutionnels sont sollicités. Ils aideront à
dynamiser l’économie en octroyant des prêts
de trésorerie en contrepartie d’avantages
qu’on leur accorde et d’allègement de
sanctions (en matière de soutien abusif).
Cette loi met l’accent sur l’entreprise comme
élément vital de l’économie française et sur
sa préservation. Elle vise à responsabiliser
les chefs d’entreprise en leur donnant des
moyens. Mots clés : aide et soutien.
SVP
conseil en management
www.svp.fr
UNE QUESTION, UN AVIS, UNE OPINION
[email protected]
marketing
Positionnement
et alignement
ne négligeras…
« Certains cabinets produisent une
offre illisible ». Telle était la mise en
garde de Jean-Luc Placet, président
du Syntec Conseil, dans La Tribune
du 16 décembre. Cette constatation
s’applique tout aussi bien
aux entreprises. Il existe aujourd’hui
pléthore de concurrents, d’offres,
de produits à telle enseigne
que les clients ne savent plus très
bien pourquoi ils devraient choisir
l’un plutôt que l’autre. Deux questions
se posent alors aux entreprises :
comment se positionner ? Comment
se différencier de ses concurrents ?
Pour une entreprise ou une
organisation, le positionnement
se définit par la conception d’une
offre et de son image dans le but
de lui donner une place déterminée
dans l’esprit de la cible (prescripteur
ou client final). Comment y parvenir ?
Par…
1. La définition de son métier et de
ses propres compétences et valeurs,
2. La compréhension du marché
(clients et concurrents),
3. La définition de ses objectifs
stratégiques,
4. L’alignement des actions
de développement avec
le positionnement.
Si les trois premiers points sont
souvent réalisés par les entreprises,
la problématique de « l’alignement »
fait souvent défaut. Cette mise
en cohérence des actions
de développement avec la stratégie
et le positionnement de l’entreprise
n’est que très rareπment suivie,
mesurée et évaluée. Et pourtant, cette
faiblesse entraîne non seulement
un manque d’efficacité, mais surtout
une perte nette tant en ressources
humaines (temps et compétences)
qu’en ressources financières.
Pour y parvenir, des tableaux de bord
de progrès s’assureront de cet
alignement et de sa performance.
Il faudra alors partir des objectifs
stratégiques, être capable de leur
attribuer chacun des objectifs de
développement auxquels il faudra
attribuer des actions cibles avec des
budgets comparés et pour lesquels
il faudra définir des indicateurs de suivi
et de performances. En réalisant cet
exercice, bien souvent il reste des
orphelins (objectif sans action, action
sans objectif…). Autant de sources
d’amélioration que de réduction des
coûts qu’il suffira alors de traiter en
urgence.
Olivier Chaduteau
associé fondateur du cabinet Day One
[email protected]
p. 21
ENTREPRENDRE
Le téléphone
pleure…
Vendredi 16 heures dans une grande
entreprise. Le téléphone sonne à un
bureau mais personne ne répond.
La personne appelée n’est
apparemment pas à son poste, aucun
de ses collègues ne décroche.
La vue de ce tableau me donne
une impression d’indifférence totale
dans un open-space qui prétend au
travail collaboratif. Excédé par tant
d’indifférence, je décroche
le téléphone et prends la conversation
d’un client qui avait besoin d’un
duplicata de facture et qui cherchait
à joindre quelqu’un depuis 30 minutes
avec des retours au standard qui
lui disait « Il n’y a personne, je vais
essayer un autre service ». Pour tenter
de répondre au mieux à la requête
de ce client, je demande, après avoir
raccroché, aux autres personnes
présentes qui auraient pu prendre
l’appel pourquoi elles ne l’avaient pas
fait. Les réponses obtenues sont aussi
déconcertantes qu’absurdes.
– Et puis quoi encore, je ne vais pas
prendre les appels de tous
les absents !
– Ce n’est pas une heure pour appeler,
le vendredi à 16 heures.
– Je suis payé pour faire mon travail,
pas celui des autres.
– Le vendredi, c’est toujours des
appels merdiques car il n’y a plus
personne et le standard nous
les renvoie car il sait que nous
sommes là.
Est-ce cela la modernité ? Créer
des outils et des lieux collaboratifs
pour que chacun se renferme sur son
petit territoire qu’il croit lui appartenir
mais qui n’est en fait qu’une
concession du collectif.
On fait semblant de ne pas entendre
les clients et ses collègues pour
ne pas avoir à faire. Mais pourquoi ?
Avons-nous perdu quelque chose qui
fonde notre appartenance au collectif,
quelque chose qui consiste à faire
pour l’autre et non pour soi ?
David Autissier
maître de conférences à l’université
Paris XII. Auteur de plusieurs ouvrages
en management, il anime un blog
sur les situations de travail sur le site
www.portenawak.fr
UNE LIVRAISON
URGENTE ?
WIN-GO
COURSES
01 47 46 16 16
p. 22 - Économie Matin N°52
formation
Apprendre l’anglais :
les méthodes à succès
M
oins de 25 % des Français se déclarent spontanément bons ou
très bons en anglais… Un terrain privilégié pour les méthodes d’apprentissage de la langue de Tony Blair et de George Bush ! Le Wall
Street Institute, créé en 1972 et lancé en 1983
en France, est aujourd’hui numéro un français
des formations à l’anglais. Dans les 80 centres
du groupe, le stagiaire commence par des tests
pour déterminer son niveau. Puis il fixe son
calendrier de formation : le rythme et les jours
peuvent varier chaque semaine pour s’adapter à
un public d’adultes actifs. À chaque rendez-vous,
le stagiaire bénéficie d’une session multimédia
suivie d’un cours en très petit groupe animé par
des formateurs de langue maternelle anglaise.
Particularité, le Wall Street Institute garantit le
remboursement des stagiaires s’ils n’atteignent
pas le niveau visé en début de formation…
En plein développement, le groupe vient de lancer
un département Wall Street Corporate en Île-deFrance avec un ensemble de cours adaptés aux
situations professionnelles. Le créneau entreprises est d’ailleurs la cible privilégiée d’une autre
méthode d’apprentissage de l’anglais, GymGlish.
Conçue par une jeune PME, GymGlish fonctionne
grâce à un moteur d’intelligence artificielle capa-
ble de délivrer des mails personnalisés aux salariés inscrits. Cette « gymnastique » quotidienne
d’une dizaine de minutes consiste à recevoir un
courriel avec des histoires à lire et écouter et des
exercices à compléter – avec correction immédiate.
Plus de 150 entreprises francophones ont déjà
validé la méthode : GymGlish s’est donc lancé en
septembre 2004… en version grand public !
Laure Japiot
avec Sudoku Pocket
de Sport Cérébral
La grille Sudoku !
Règle du jeu
Remplissez chaque grille avec des chiffres de
1 à 9, afin que chaque ligne, chaque colonne et
chaque bloc de 3 cases par 3 contiennent tous
les chiffres de 1 à 9.
Pour démarrer
Dans la 3e ligne (figure 1), 8 chiffres différents
sont déjà placés. Le chiffre manquant est donc
le ‘4’. Ensuite, le bloc haut-gauche contient
forcément un ‘4’. Comme chaque ligne,
chaque colonne et chaque bloc contiennent
tous les chiffres de 1 à 9, il n’y a qu’un seul
‘4’ par ligne, par colonne et par bloc. Dans
cet exemple, le ‘4’ de la colonne 2 et celui de
la ligne 2 ne laissent qu’un seul placement
possible pour le ‘4’ du bloc haut-gauche
(figure 2). Cette méthode permet d’identifier
facilement tous les ‘4’ de la grille. Faites de
même avec les ‘3’ et… terminez la grille !
1
3 5
7 8
4
5 6 9 7 3 8
2 1
9 7
9
1
4
6
4 3 5
1 4
7 4 2
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2 1
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Solution sur www.economiematin.com
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© Sport Cérébral, Sudoku Pocket
n’importe quoi !