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Les plastiques en débat
Classes de 3ème B et M du Collège Sainte FOY, Coulommiers
Depuis les années 1920, les plastiques occupent une place de plus en plus importante
dans l'industrie et dans notre vie quotidienne.
Le plastique aide à améliorer le quotidien mais ce qui vient spontanément à l'esprit quand
on pense aux matières plastiques ce sont : les bouteilles, les gobelet, les assiettes en plastique, les
couverts, la pollution, l'insalubrité des milieux naturels comme les forêts.
En fait, le plastique est une matière très importante dans notre quotidienne. On s'en sert beaucoup
plus, qu'on ne le pense.
Cependant, la question se pose sur l'avenir des plastiques.
– Doit-on limiter leur production?
– Doit-on accentuer le recyclage? Existe-il d'autre façon de les produire?
– Peut-on totalement les remplacer par de nouveaux produits?
– La société doit-elle les consommer autrement?
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Les matières plastiques couvrent une gamme très étendue de matériaux polymères
synthétiques ou artificiels. On peut observer aujourd'hui sur un même matériau des propriétés qui
n'avaient jamais auparavant été réunies, par exemple la transparence et la résistance aux chocs.
Le plastique est très important aujourd'hui car presque tous les objets en contiennent (portable,
voiture, ordinateur, clavier …)
En 1865 aux États-Unis, un grand concours a été lancé pour trouver une matière capable de
remplacer l'ivoire, devenu trop cher dans les boules de billard. Ce sont deux américains, les frères
Hyatt, imprimeurs dans l'état de New-York qui, en mélangeant du camphre et de la cellulose, ont
fait naître, en 1869, la première matière plastique appelée nitrate de cellulose ou celluloïd.
À peine cette nouvelle matière était-elle née qu'on l'a utilisée pour fabriquer des touches de piano,
des dentiers, des faux-cols pour les chemises des hommes et plein d’autres choses.
La grande aventure de l'industrie chimique et de la plasturgie avait commencé.
Pendant la première moitié du 20ème siècle, les chimistes ont commencé à comprendre les
réactions qu'ils provoquaient, les découvertes de nouvelles sortes de matières plastiques se sont
accélérées. Dans les années 30, on a commencé à fabriquer des matières plastiques à partir de
dérivés du pétrole.
En 1936, les premiers jouets et articles ménagers en plastique sont arrivés sur le marché. C'est après
la seconde guerre mondiale que la production des matières plastiques s'est fortement développée.
Aujourd'hui, le plastique fait tellement partie de notre quotidien qu'on oublie de s'étonner de
pouvoir porter 10 kilos de courses dans un sac qui pèse 6 grammes ou de pouvoir téléphoner
en marchant.
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Grâce aux plastiques, la société se voit offrir un vaste éventail d’opportunités de progrès
et d’amélioration des conditions de vie. Ils ont envahi la vie quotidienne, se substituant souvent
avantageusement à des matières comme le verre, le papiers ou le bois. Pour certains emplois, ils
concurrencent les métaux.
Les matières plastiques sont devenues indissociables de notre vie quotidienne. Chaque jour, nous
utilisons des matières plastiques, sous leurs aspects les plus divers (formes, dimensions, volumes)
et dans les coloris les plus variées.
Grâce à elles, un nouvel art de vivre s'est progressivement créé, au rythme de la conception de
produits originaux et du développement d'applications spécifiques. Ainsi, par leur capacité à
apporter des réponses aux problèmes que pose le développement des techniques de pointes, les
matières plastiques se sont fait une place à part dans notre économie moderne.
Si l’allongement de l’espérance de vie tient pour beaucoup aux progrès médicaux du 20ème siècle,
les innovations de l’industrie des plastiques ont également participé à la préservation de la vie
humaine et aux progrès chirurgicaux grâce aux prothèses telles que les valves cardiaques ou les
articulations.
Les plastiques jouent également un rôle essentiel dans les soins médicaux de base : poches à sang,
instruments médicaux jetables et hygiéniques, lunettes de sécurité, verres de contact, capsules ou
patchs permettant l’administration progressive du médicament… Tous ces produits participent
considérablement à l’allongement de l’espérance de vie de la population mondiale.
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Il est inimaginable de concevoir un monde sans plastique. Cette matière fabriquée à
partir des dérivés du pétrole a littéralement envahi notre quotidien. Parmi les critères de qualité, il
faut citer :
– Son poids, plus léger que le verre,
– Sa solidité et sa robustesse à toute épreuve permettant de l'utiliser pour les articles
ménagers, comme les célèbres boîtes passant du congélateur au micro-ondes, puis au lavevaisselle sans problème,
– Son coût, plus abordable que le bois ou le métal,
– Sa durée de vie est longue, car on l'utilise et on le réutilise,
– Sa polyvalence, du banal sac en plastique supportant une dizaine de kilos jusqu'au biberon
de bébé incassable n'est plus à prouver,
– Sa modernité, dont l'exemple le plus flagrant est le téléphone portable,
– Son côté pratique (exemple du film alimentaire).
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Sa durée de vie est un avantage mais aussi un inconvénient pour les générations
futures qui subiront l'impact des emballages en plastique sur l'environnement.
Dans les années 1980, on n'a constaté que des milliards de petits fragments de plastiques étaient
présents jusque dans l'océan austral.
On en a depuis trouvé dans toute les mers du globe. On ignore quels impacts environnementaux
ils peuvent avoir à long terme, en particuliers quand ils se dégradent en petites particules.
Les plastiques flottants deviennent des déchets marins, qui même dans des zones éloignées, tuent
des espèces protégées et menacées. Les sacs plastiques mangés par des tortues qui les confondent
avec des méduses en sont un exemple. De nombreux albatros meurent, le gésiers et l'estomac plein
de dizaines de jouets et objets en plastique, qu'ils ont ingurgité en mer ou que leurs parents leur ont
apportés au nid.
Selon une étude publiée en 2011 par l'institut océanographique de San Diego, on trouvait en 2009
des morceaux de plastique ingérés dans un poisson sur 10 dans le pacifique nord, et les poissons
vivant en profondeurs moyenne en ingurgiteraient 24000 tonnes par an environ.
Sur la rive nord de la méditerranée, au large des grandes agglomérations, les déchets solides,
constitués à 75% de plastiques, infectent les fonds marins.
Ses composants chimiques sont décriés en ce moment.
Le bis-phénol A est au centre de toutes les discussions scientifiques au sujet de sa toxicité.
L'augmentation de certains cancers seraient dus aux particules de plastique se dégradant avec le
temps. C'est pourquoi il faut éviter de réutiliser des bouteilles plastiques.
Les sacs d'emballage aux caisses des super marchés sont proscrits et remplacés par des emballages
papier pour préserver la nature.
Un problème se posera bientôt : sans pétrole, pas de plastique. Or, cette énergie fossile est
appelée à disparaître.
Les plastiques, à la différence des polymères naturel, sont peu dégradables et mal
biodégradables.
Parmi les produits finaux de dégradation, certain de leurs additifs sont des perturbateurs
endocriniens, et d'autre ( métaux lourds, colorants ou stabilisateurs ) sont toxiques et non
biodégradables.
La combustion de la plupart des matières plastiques libère de nombreux polluants et toxiques, en
particulier lorsqu'il s'agit de PVC (organochlorés dont dioxines et furanes, mais aussi des métaux
lourds, comme additifs anti-UV et colorants).
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Les plastiques sont des matériaux formidablement pratiques. S'ils présentaient une image
"bas de gamme" il y a quelques décennies, aujourd'hui on en arrive parfois à les considérer
comme des matériaux nobles. Il existe différentes pistes pour une moindre dépendance au
pétrole et une protection de l'environnement :
• la suppression des usages inutiles : diminuer les emballages, réduire l'usage des sacs
plastiques, autant de solutions qui sont également des réponses aux problèmes de gestion
des déchets ;
• le recyclage systématique du plastique : en recyclant les plastiques endommagées par le
temps pour éviter d'en produire de nouveau et d'utiliser la notion d'éco-conception qui
consiste à analyser tous les impacts d'un matériau ou d'un procédé industriel afin de prendre
en compte la préservation de l’environnement dès la conception du produit.
Différentes mesures déjà en vigueur vont dans ce sens, il faut cependant les généraliser et
supprimer les plastiques difficilement recyclables (on privilégiera par exemple l'utilisation
de plastiques entièrement recyclables, permettant d'être réutilisés plusieurs fois, au
détriment de ceux qui n'ont de recyclable que le nom, tels les PVC). Des études sont en
cours pour fabriquer du combustible diesel à partir de plastique dit non recyclable ;
• Le remplacement du pétrole par des substituts végétaux : on parle alors de "chimie
verte".
Il y a effectivement des recherches pour remplacer le plastique issu du pétrole par du plastique issu
des végétaux. C’est un secteur en plein développement. La production des bio-matériaux augmente
de 60% par an.
Les bioplastiques sont soit issus de ressource renouvelable, telles que le maïs, la patate douce, le
blé, canne à sucre ou l’huile de ricin soit biodégradable soit les deux.
L'utilisation de bioplastique, en lieu et place des plastiques issus des hydrocarbures, permet une
réduction des rejets de gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone CO2) lors de la
production. En effet, les plantes ayant servi à la fabrication du bioplastique ont absorbé du CO2
pendant leur croissance. Après leur utilisation, les bioplastiques vont restituer le carbone qu'ils
contiennent sous forme de CO2, qui sera à nouveau capté par d'autres plantes. Le bilan carbone est
neutre en théorie mais il faut prendre en compte les facteurs émetteurs de CO2 tel que les engrais ou
l'énergie nécessaire à la transformation du matériau.
Un exemple de plastiques 100% végétale est le Biomiscanthus, un composé cellulosiques.
Contenue dans les membranes des cellules végétales, la cellulose est utilisée pour la fabrication de
papiers et de textiles, bio-dégradable et compostable, issue de matières renouvelables, sans
adjonction de cultures vivrières, ni additifs toxiques, et sans émission de méthane lors de sa
décomposition.
Un autre exemple de plastique 100% végétale est l'Algopack, le premier matériau rigide réalisé à
base d'algues. Il est rigide et imperméable, il se forme comme le plastique et s'imprime de 1 à 4
couleurs, il est colorable dans la masse par pigments naturels.
Ce matériau, rigide et imprimable, offre une palette infinie d’applications : signalétique permanente
ou événementielle, décoration, objet publicitaire, ameublement, packaging... Son processus de
fabrication exclut toute utilisation de produit dérivé de pétrole.
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En conclusion, dans le passé, des matériaux durables comme la pierre, le bronze et le fer, mais
également des matières plus éphémères telles que le bois, le cuir, le lin ou la laine, ont joué un rôle
important dans la société. Afin de répondre à la demande croissante de certaines de ces
matières et d’améliorer par la même occasion leurs précieuses propriétés, la science et
l’industrie des 19ème et 20ème siècles ont développé de nouveaux produits : les matières
plastiques. Ces derniers ne proviennent plus de l’agriculture ou de l’élevage mais bien du charbon
et pétrole, et résultent des progrès spectaculaires de la chimie.
Les matières plastiques présentent de nombreuses propriétés parfois inégalables. L’industrie de la
construction et de l’automobile, l’industrie alimentaire et le monde médical sont parmi les plus
grands consommateurs des nouveaux matériaux. Les matières plastiques ont remplacé
avantageusement quantité de produits naturels dans diverses applications, ce qui représente
souvent un avantage pour l’environnement.
La société doit changer son mode d'utilisation des plastiques et réfléchir si ils sont
indispensables dans telle ou telle circonstance et les remplacer. Les industriels ont déjà commencé
cette démarche puisque les questions d'environnement sont posés des la conception du produit.
Cependant grâce à la science et aux chercheurs des technologies nouvelles peuvent apporter des
solutions et de nouvelles matières plastiques sont alors créées et semblent plus respectueuses de
l'environnement.
Bannir les matières plastiques, signifierait que l'environnement serait totalement dilapidé à
court terme ou que l'humanité devrait retourner au niveau de vie du début du 19ème siècle.
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Descriptif de la sortie pédagogique:
Ce projet peut permettre de financer une partie du voyage de fin d'année des deux classes de
3ème (transport, hébergement, activités) qui aura lieu en Juin 2012, c'est à dire un séjour de deux
jours au « FUTUROSCOPE » de Poitier.
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