Autrefois signe distinctif d`une Appartenance, le tatouage

N 84/2014
Mensuel
Surface approx. (cm²) : 1439
N° de page : 34-36
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Autrefois signe distinctif d'une
Appartenance, le tatouage est
aujourd'hui un phénomène
social qui touche toutes les
générations ou presque. Guide
des bonnes pratiques,
comment éviter les tatouages
que l'on arrivera inévitablement
à regretter et le cas échéant, ;
quelles sont les techniques pour
retirer le tatouaae devenu
CYNOSURE
6708349300501/GCP/ABA/2
Eléments de recherche : CYNOSURE : fabricant de lasers médico-esthétiques, toutes citations
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stars de cinéma sportifs... Désormais, aucune ceieonte ne n—,
, , . . , , ^un taïïsToùge ou sur papier glacé. À tel point que la « tatoo mania » s'est tres vite généralisée a mc
"eur et rnSetout le monde. Aujourd'hui, en France, une personne sur 10 est tatouée et un jeune su
' asTsl Son compte plus de2 DOO studios spécialisés contre une p*»» trentre dans les annees 90. f
leur du phénomène !
.
J
ndre à la légère
Mais quelles que soient les raisons, le dessin ou la partie de
votre corps que vous voulez singulariser se faire tatouer
': jamais un acte anodin. Déjà parce que le tatouage est
essin indélébile qui évolue dans le temps. Vous paraî-il toujours aussi beau et aussi bien placé dans 20,
30 ans ? Et puis si il est socialement plutôt bien rentré dans
ueurs, il ne l'est pas forcément encore professionnelit ! Par exemple, les tatouages dans le cou et les avantbras sont interdits dans la police nationale. Il est donc
crucial de bien penser votre projet. À commencer par le
choix du tatoueur. Comme il n'existe pas de diplôme pour
exercer ce métier autant y aller prudemment...
J
t
Bien choisir son tatoueur
Pour ce faire, n'hésitez pas à visiter plusieurs studios pour
vous assurer de l'hygiène des locaux et du matériel mais
aussi des talents du tatoueur. Un professionnel digne de ce
nom doit porter des gants, travailler dans un endroit propre
et désinfecté avec des outils stérilisés, utiliser des aiguilles
à usage unique, mais c'est aussi une personne dont vous
appréciez le travail et avec qui vous vous sentez en
confiance. Assurez-vous toujours qu'il connaît bien son
tarifs. Le premier rendez-vous consiste justement à échanger autour du projet, de la réalisation du dessin, à l'emplacement sur le corps.
Un tatouage qui vous
ressemble !
Petits dessins, proverbes, citations, messages particuliers... Rappelez-vous, vous ris- J,
quez de porter ce dessin indélébile toute ;
votre vie, il doit donc vous correspondre i':.t
intimement. Choisir un dessin imperson- p.,/
ne! dans un catalogue n'a en soi guère de r •'•• •'
charme, mais en plus vous risquez de le V ,
retrouver sur d'autres épidermes et sur- v ,
tout de vous en lasser très vite. Évitez aussi
les motifs tendance du moment qui ont toutes les chances d'être démodés dans 10 ans...
Bref, documentez-vous et peaufinez au mieux
votre projet en visualisant des photos, des
modèles d'écriture et en vous faisant
conseiller par votre tatoueur. Un
tatouage réussi étant déjà un motif personnalisé.
Ce qu'il faut savoir
La vieille du tatouage, pas de drogues, ni aspirine, ni alcool,
qui peuvent fluidifier le sang. Le jour même, le tatoueur
inspecte la peau, la rase et la désinfecte avant de commencer. Il est déconseillé de tatouer sur les grains de beauté,
cicatrices, vergetures ou sur une peau présentant une anomalie, type eczéma. Le tatoueur commence par l'encrage,
c'est-à-dire qu'il décalque sur la peau le motif et travaille les
conteurs puis termine par le remplissage. Selon la taille du
motif et la sensibilité de la personne, une ou plusieurs séances sont nécessaires. Une fois terminé, le tatoueur nettoie la
peau et réalise un pansement avec du film transparent. Du
jour du tatouage à la cicatrisation complète (environ I
mois), il est important de nettoyer avec un savon au pH
neutre et d'appliquer 2 à 4 fois par jour une crème cicatrisante. Puis laisser le tatouage à l'air libre.
MM
, • ';.>.- V'/.'.
Ca fait mal ?
Concrètement, un tatouage consiste à
dessiner un motif sur la peau en perforant
l'épiderme pour introduire des encres ou des
pigments permanents à l'aide d'un dermographe (C'est un appareil composé de fines aiguilles
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fixées sur un support coulissant). Un bon tatouage est fixé
dans le derme. Pas dans l'épiderme car ce dernier se renouvelle et du coup le dessin disparaît, pas non plus dans l'hypoderme, car à moins d'avoir recours à la chirurgie, le motif
devient totalement indélébile. Mais qui dit piqûre dans le
derme, dit fatalement blessure et douleur. Cela peut aller
d'une simple gêne à une douleur plus aiguë selon la sensibilité de chacun et l'endroit tatoué. Les endroits classiques
(épaule, bras, dos, cuisse...) sont moins douloureux que les
côtes, la colonne vertébrale ou encore les pieds.
qui sublime fe corps
GUS rêvez de vous offrir un tatouage mais que le courage
manque encore pour sauter le pas, vous pourriez être bluffé :::
tatouage temporaire. D'un bleu noir proche de la couleur ;
ùage définitif. Jagwa est une encre éthique, 100% dorigine j
e et certifiée non allergène, qui permet de réaliser sans
i
eur, des tatouages plus vrais que nature, il suffit de dessini ;
un motif, à main levée - si vous êtes très douée - ou de vous aider des pochoirs qui
-\ sont proposés dans le kit, pour déposr ':
\ gel à même la peau. Au bout de dr"
j heures, vous obtenez une oxydaiior,
.' naturelle d'un bleu nuit intense qui
entre une à trois semaines en fond
du pH de la peau et qui disparaît
;'' naturellement sans laisser de trace, i
if
Le kit Katam /lêvolution à 35 € contient u
notice, un tube applicateur, un embout :
applicatBur en métal ile 0,5mm. un tube à
gel de 5 ml et un autre de 10 ml ainsi que
, 6 pochoirs et vous permet de réaliser environ
'
'es cle taille moyenne. Les tubes
I se vendent aussi à l'unité à pe
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Précautions à prendre
Cela étant, la première nuit, protégez votre tatouage avec du film
plastique et par la même occasion vos draps car il risque de dégorger un peu. Pas de panique à la vision d'un tatoo baveux, une fois
le surplus d'encre évacué, votre tatouage sera parfait. De même,
ne grattez surtout pas les petites croûtes qui se forment car cela
risque de faire partir la couleur. Evitez absolument les expositions
au soleil, les bains d'eau salée ou chlorée. Il est aussi déconseillé
de mettre le tatoo en contact avec du nylon ou de la laine, préférez le coton et les vêtements amples. Il faudra environ trois mois
pour que la peau retrouve son épaisseur. Justement si au bout
d'une semaine, vous constatez l'aggravation de symptômes tels
que rougeurs, gonflements, fièvre, douleur..., consultez sans hésitation, votre médecin. Au bout d'un mois, une visite de contrôle,
comprise dans le prix initial permet de vérifier la bonne cicatrisation ou faire d'éventuelles retouches.
d'impulsion, extrêmement brève, qui provoque la fragmentation,
à échelle microscopique, des pigments ou encres du tatouage, tout
en préservant la peau. Une fois fragmentées, ces microparticules
sont éliminées tout progressivement et naturellement par le système lymphatique et ganglionnaire. « Historiquement, précise le
docteur Pégoud, les lasers que l'on utilise pour le détatouage depuis
15/20 ans, sont des lasers dits Q-Switch, aussi appelés lasers déclenchés. Ils ont des durées d'impulsion qui sont de l'ordre de la nanoseconde et sont déjà extrêmement performants. » Mais depuis
décembre 2013, est apparu le Picosure de Cynosure, un laser en
picoseconde, c'est-à-dire entre 100 et I 000 fois plus court en durée
d'impulsion. « Sur le plan technique, précise le médecin, l'intérêt
c'est que l'on a plus d'effet dit photo acoustique ou mécanique et
encore moins d'effet thermique. »
Je l'ai dans la peau...
plus pour longtemps
Tatouage mal fait ou estompé avec le temps, lassitude du motif,
désir de remplacement par un autre tatouage, changement de
style de vie, impératifs professionnels... Il existe autant de raisons
de se faire détatouer qu'il en existe de se faire tatouer ! « // n'est
pas rare, souligne le docteur Pégoud, médecin spécialisé en laser,
qu'une personne vienne juste enlever un petit bout de son tatouage
car il y a une faute d'orthographe ! » Ces 20 dernières années, les
techniques de détatouage se sont considérablement améliorées.
Mais après la chirurgie qui permet de retirer la peau tatouée en
une seule fois, la dermabrasion qui ponce l'épiderme, le laser
s'impose désormais comme la méthode la plus utilisée car la plus
efficace.
L'intérêt du laser
Comme l'explique le docteur Pégoud « toutes les techniques d'abrasion cutanées, que ce soit au laser COf ou les techniques d'abrasion chirurgicales sont à proscrire aujourd'hui. Elles n 'ont plus lieu
d'être puisque la cicatrice est à 100 %, c'est-à-dire que le tatouage
devient une cicatrice. Quand à la chirurgie, elle ne peut être indiquée
que dans de très rares cas bien spécifiques : lorsqu'un patient a besoin
de se faire enlever instantanément tout son tatouage par exemple.
Car les suites de l'intervention ne sont jamais très faciles... L'intérêt
du laser par rapport à ces
techniques historiques,
c'est justement que l'on
va chercher à enlever le
- La loi exige un consentement
tatouage sans faire de
écrit (consentement parental]
cicatrices ou en tous les
d'une personne de l'autorité
cas le moins possible...,
parentale ou du tuteur pour
on cherche toujours à
une personne mineure.
protéger au mieux la
~ Contrairement au détatouage,
peau. »
tes crèmes anesthésiantes sont
Bon à savoir
déconseillées par les tatoueurs dans
ta mesure ou elles ont tendance à
changer la texture de la peau et à la
durcir, rendant compliqué et moins
précis le travail du tatoueur. Sans
compter que le tatouage risque
d'être déformé lorsque la peau
retrouvera son apparence habituelle.
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Comment ça
marche ?
Le principe du laser,
c'est de projeter dans la
peau, une lumière particulière, dite monochromalique, avec une durée
Une avancée technologique majeure
En d'autres termes, les pigments sont fragmentés plus finement,
donc plus vite éliminés par l'organisme (dans les 15 premiers jours
au lieu des 45/60 jours avec les autres lasers). Du coup, cela agresse
bien moins la peau, le délai entre les séances est raccourci (habituellement, il faut 2 mois), le patient perçoit plus vite les résultats
et adhère ainsi mieux au traitement. La durée totale du traitement
est raccourcie (moins d'un an contre un an et demi/deux ans).
« Sur les tatouages professionnels, précise le docteur Pégoud, il faut
en moyenne entre 5 et 10 séances, parfois plus, cela peut aller jusqu'à
15 voire 20 séances. Avec le Picosure, on va descendre à 4 à 7/8 séances. » Mais surtout, ce type de laser parvient à détruire deux couleurs qui classiquement ont tendance à résister aux lasers
traditionnels : le vert et le bleu turquoise.
Aïe, Aïe, Aïe...
Mais quel que soit le laser employé, le résultat dépend aussi
beaucoup du tatouage initial. « Ce n 'est pas une question de taille,
explique le docteur Pégoud. Mais plus Hy a de pigment, plus c'est
profond, plus c'est compliqué à enlever. Un tatouage artisanal ou
tribal, comme on a dans les pays du Maghreb, qui sont faits à l'encre de chine, qui sont très fins, partent très facilement alors que
les tatouages avec de gros aplats de couleurs, très profonds et très
denses, sont beaucoup plus difficiles et plus longs à faire partir. »
Reste la douleur. Certes, on peut recourir à des crèmes anesthésiantes pour l'atténuer. Néanmoins, beaucoup trouvent que c'est
au moins aussi douloureux voire plus douloureux que le tatouage
La deuxième édition dit festival International du tatouage aura liea
du 4 au 6 juillet 2014 à Chaudes-Aiguës dans le cantal en Auvergne.
www.festival-tatouage.com
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