G. et C. Massines. Les bijoutiers à l`heure du 2.0 - JOA-Shop

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COMMERCE ET DISTRIBUTION
l LES
ILS CONSTRUISENT
JANVIER 2015
REPRENEURS
G. et C. Massines.
Les bijoutiers à l’heure du 2.0
BIJOUTERIE Evoluant jusqu’alors dans la finance, Christelle et Grégory Massines ont
repris un réseau de six boutiques. Pour se développer, ils misent sur le multicanal.
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Casino de Larmor-Plage.
Les travaux sont lancés
Les travaux du casino ont démarré à Larmor-Plage.
17 M¤ ont été investis par la Sbec (Société bretonne
d’exploitation de casinos) dans la construction et
l’aménagement d’un bâtiment de 2.000 m² et un
parking de 200 places, en lieu et place du camping des
Algues. Le casino de Larmor-Plage doit ouvrir dans
ses locaux définitifs d’ici le dernier trimestre 2015. En
attendant, l’établissement continue de fonctionner
dans le bâtiment provisoire qu’il occupe près du
bowling depuis mi-septembre 2013. Avec un premier
bilan « satisfaisant », selon Hugo Corbillé, président de
la Sbec. Le premier chiffre d’affaires s’élève à 6,9 M¤,
« c’est conforme à nos prévisions », note Hugo
Corbillé, indiquant, sans le préciser, un « résultat net
positif ». La Sbec, détenue à 51 % par la Financière
Ficaudière, est par ailleurs dans l’attente d’une
autorisation de la Commission supérieure des jeux
pour le casino de Vannes, dont elle a remporté le
marché en janvier 2013. « Il y a des délais
administratifs incompressibles. Le dossier suit son
cours. Pour Larmor-Plage aussi, nous avions attendu
près d’une année », se contente de commenter Hugo
Corbillé. Le permis de construire du casino de Vannes,
Parc du Golfe, est délivré depuis fin décembre 2013.
C
hangement radical de
trajectoire pour Christelle et Grégory Massines.
Via leur société Marinor, ils ont repris un réseau de
six magasins d’horlogerie - bijouterie, deux à Pontivy où est basée
leur entreprise, deux à Lorient,
un à Quimperlé et un autre à
Brest.
Les repreneurs
Originaires du Finistère et du
Nord, Christelle et Grégory Massines sont passés par l’ESC et l’ISEG à Toulouse avant de travailler en audit au commissariat
aux comptes chez Mazars. « Nous
avions comme projet de créer ou
de reprendre une entreprise
ensemble. Et de le faire en Bretagne », commentent-ils. Auparavant Grégory Massines souhaite
« retrouver l’entreprise côté "terrain". » Durant quatre ans, il aura
été DAF du Donjon, un réseau de
boutiques de montres et de bijouteries ».
La reprise
La connaissance du secteur d’activités conduit le couple à s’intéresser à la reprise de ce réseau de
Christelle et Grégory Massines misent sur les différents canaux de de vente pour dynamiser leur réseau de magasins.
« Nous voulons développer nos
magasins. Cela passe par des travaux mais aussi de la formation.
Nous devons réussir la transition
vers le multicanal aussi bien pour
les montres que pour les bijoux. »
Pour ce faire, le couple a lancé sa
marque Joa et son site e-commerce dédié. S’appuyant sur les six
magasins et leur atelier de réparation, ils entendent miser sur la
proximité et les canaux de vente.
« Nous croyions à la bijouterie
2.0 ». Ils espèrent réaliser 25 à
30.000 ¤ de CA en ligne pour la
première année et atteindre
100.000 ¤ d’ici trois à cinq ans. Au
total, les boutiques réalisent
3 M¤ de CA. L’idée est de le stabiliser pour l’exercice 2014 avant
une
progression
annuelle
oscillant autour des 5 %.
Ségolène Mahias
six magasins. « Une affaire saine
avec un bon potentiel de développement. » De quoi franchir le pas.
Pour ce projet, ces jeunes chefs
d’entreprise ont misé sur leur
épargne personnelle. Le tour de
table a été complété par le
concours de deux banques ainsi
que l’appui de réseaux dont le
réseau Entreprendre dont ils sont
lauréats.
Les développements
Adhérents à la coopérative Synalia (250 associés et 450 magasins), ils misent sur l’effet enseigne. Cinq de leurs six magasins
sont estampillés Julien d’Orcel.
MARINOR
(Pontivy)
Dirigeants : Christelle et
Grégory Massines
30 salariés (25 ETP)
3 M¤ de CA
02 97 25 62 07
www.joa-shop.com
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