Dossier Madame NOV 2014

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Dossier Madame NOV 2014
Création lumière Jean Louis Berger
Conception Décors Gilles Garlet
Costume Marie Thérèse Giraud
Affiche Gilles Garlet
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Tel : 06 79 54 47 56
www.compagnie-annabe.com
Madame de Rémi de Vos
La compagnie Annabé en quelques phrases
La Compagnie Annabé voit le jour en juin 2009. Aujourd’hui elle a son grenier à idées et son hangar à
costumes sur la commune de Pollionnay où elle est en résidence sur trois ans.
Elle aime voyager pour créer et a déjà posé ses malles le temps de résidences d’artistes à Vaugneray
(théâtre du Griffon), à Vaulx en Velin, à Lyon (théâtre Le Fou) et à Trouville sur Mer.
Son théâtre : contemporain - Thriller politique, comédie romantique, partition clownesque, poésie
d’aujourd’hui, monologue de voyou, pamphlet libertin, voyages littéraires….
Sa passion : Partager des auteurs d’ici ou d’ailleurs qui s’indignent ou qui rient de ce monde impossible.
Le théâtre c’est une rencontre avec l’intime
Son état d’esprit : Convaincue que le théâtre ouvre le champ des possibles et que la culture est un droit
indéniable à chacun.
Ses objectifs : relever le défi d’un théâtre contemporain engagé et exigeant allant à la rencontre de TOUS
les publics. Privilégier des rencontres de proximité en amont d’un spectacle ou sur la continuité d’une
saison, en lien avec les relais locaux.
Sa fantaisie : Chaque lieu de vie devient un terrain de jeu insolite !
Sa devise : Être raconteurs d’histoires,
Et offrir à la création l’exigence et le grain de folie dont elle a besoin.
La citation qu’elle aime « L’homme n’existe que dans le refus de ce qui l’enferme… » de Boualem Sansal
Ses soutiens et partenaires
SPIP Villefranche
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Tel : 06 79 54 47 56
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Madame de Rémi de Vos
Madame de Rémi De Vos
Une femme vient vous raconter sa vie de 1917 à 1962 !
Mais pas côté héros de guerre, martyre et tout le toutim !
Elle, c’est plutôt côté faubourg, débrouille et embrouille, p’tits arrangements avec la morale.
En bonus, l’humour, question de survie !
Elle a commencé comme ouvrière d’usine d’armement pour se retrouver tenancière de maison close, 15
piges après.
C’est vous dire qu’elle a fait du chemin !… Et ça se fait pas sur une jambe !
Elle en aurait des anecdotes à raconter, de quoi estomaquer tout un auditoire !
Un récit qui s’encanaille au hasard des rencontres !
Elle raconte…
Avec l’effronterie des faubourgs,
La malice de ceux qui ne sont pas du côté de l’ordre établi !
Ou de celles plutôt ...
Tout un pan du 20ème siècle mâtiné voyou qui défile...
Un véritable pamphlet contre la guerre
mais aussi une revendication féministe tout à fait singulière ...
Une écriture imagée et gorgée d' humour,
humour, pour désarçonner le
sordide !
Une fois rentrée dans une maison, c’est comme dans les ordres, impossible de se faire la valise ! La mère maquerelle, c’est comme une mère supérieure, en
plus maquillée !
Le jardin du Luxembourg, ça me rappelait la campagne … Je regardais les canards s’engueuler, ça me rappelait la maison !
Le Père Bogo , c’était pas la crème … Bosseur mais patron jusqu’à l’os !
Mon Poilu, y s’réveillait en gueulant, et y m’appelait mon adjudant : ça m’rendait pas sentimentale !
15 piges, ça s’fait pas sur une jambe… J’étais plus du tout gourde … Les canards, j’les fréquantais plus qu’à l’orange !
Ca l’éloignait plutôt mon air de m’en fiche du tiers comme du quart, d’être réfractaire aux arguments, de me tenir toujours à distance – Comment lui
expliquer que j’avais mes raisons ?
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Madame de Rémi de Vos
Pourquoi cette pièce ?
Je découvre « la camoufle »de Rémi de Vos, un peu par hasard. Immédiatement, c’est le coup de foudre et un
véritable désir de donner corps à cette femme à la furieuse envie de vivre, loin de l’héroïne, loin de la soumise
mais si proche de la vie !
Et puis il y a la langue, la langue des faubourgs et des voyous, la pertinence de la gouaille, l’argot pour dire
l'indicible ! Pour moi, ce fut un bond en arrière, au pays de l’enfance ! En lisant ce texte, je retrouvais mon
père, gamin dans le Paris populaire des années 30 ! De cette époque, il avait gardé cette façon de parler si
imagée et cet état d’esprit qui l’accompagne que l’on nomme : effronterie populaire.
Me revenaient alors en mémoire ces tablées du dimanche, où les copains de mon père racontaient des
histoires dont je ne comprenais pas tout à l’époque mais qui m’emportaient totalement. Car l’argot permet
cela : jouer avec les mots, inventer des images pour décrire l’injuste et le douloureux, en rire, provoquer le rire,
pratiquer l’autodérision, jamais mélo, toujours lucide ! Estomaquer son auditoire en parlant de ce qui est
interdit ! Je ne le savais pas encore mais j’assistais là à mes premiers spectacles et de ces joutes verbales me
reste un incroyable souvenir de drôlerie et de désobéissance affichée !
Il me fallait jouer ce texte, pour raconter l’Histoire à travers cette gouaille, cette générosité et cette lucidité,
rendre hommage à un père à l’insoumission insouciante, rendre hommage à toutes ces femmes qui n’étaient
ni raisonneuses, ni cultivées, mais volontaires par instinct de vie, libres par évidence.
L’histoire
« Madame » c’est l’histoire d’une femme qui, sans même le décider va dépasser les limites imposées de ce
siècle aux mœurs corsetées. Une femme à l’envie de vivre indestructible et à la sensualité débordante! Sans
honte ni fierté. Qui avance coûte que coûte, la gouaille en bandoulière et les yeux qui pétillent! Impertinente et
touchante, elle raconte l’inénarrable avec truculence, passant outre les appels à rentrer dans l’ordre, au
risque de tout perdre!
C’est un voyage qui commence à la grande guerre, la der des der, les embrassades aux baïonnettes, pour se
finir à la guerre d’Algérie dont on se demande déjà que deviendront les fantômes et les monstres qui en
sortiront. Entre temps, une escale dans la nuit noire de « l’occup » !
Les guerres, mais aussi les après-guerres, les entre-deux, elle en parle en tant que femme, fiancée sans avenir,
mère orpheline, veuve soulagée, éternelle amoureuse. En tant qu’ouvrière également, fraichement débarquée
de sa campagne, portant à bout de bras des obus de 75, pour finir tenancière de bobinard de première classe.
Elle en côtoie du beau monde ! Landru, le docteur Petiot, des suffragettes, Léon Blum, la maréchaussée, le père
Bogo, mais aussi un poilu de Verdun, des résistants de la dernière heure et quelques tocards à la petite semaine,
avec des « rires à faire faner les roses ».
Elle nous fait partager ses amours, ratées, sublimes ou obligatoires.
« La vie , ça s’articule en rencontres finalement, bonnes ou mauvaises, on peut pas savoir à l’avance … »
Pour une femme plus encore qu’un homme, Il fallait constamment trouver un chemin entre deux rôles, celui que
la société vous impose et celui que l’on sent tressaillir au fond de soi. La condition féminine au vingtième siècle,
c’est une porte qui s’ouvre enfin mais avec fracas. Et quelle détermination et imagination il fallait avoir pour
pouvoir l’ouvrir, cette fameuse porte.
Tout y passe, emmené par une langue impertinente à souhaits, à la répartie drôle, touchante, moqueuse,
«
manière d’annoncer qu’on n’est pas dupe … ! et n’épargner personne, même pas soi, surtout pas soi !
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Madame de Rémi de Vos
La construction du projet
« La Camoufle » change de nom et devient « Madame » en octobre 2011, suite aux volontés de l’éditeur . Nous
sommes les premiers à la jouer sous ce nom.
Cela nous semblait une évidence avec ce spectacle d’aller à la rencontre de tous les publics, de proposer ce
voyage dans le temps en tout lieu où on aimerait le partager. La mise en scène s’adapte alors à des espaces
plus ou moins grands, des proximités avec le public plus ou moins évidentes. Mais le ton reste celui de la
confidence et de la complicité, dans une mise en scène rythmée, colorée, vivante pour être au plus près de
ce texte qui veut faire rire pour accuser, qui peint le drame avec humour.
La mise en scène
scène
Peu de décor ! « Madame » ne s’encombre pas de l’inutile. Elle préfère le superflu ! Cela lui permet de
transformer sa table de cuisine en restaurant chic ou en barre de tribunal. Les rideaux seront ceux d’une
maison coquette et accueillante avant de se transformer en linceul. Les couleurs des tissus permettront de
passer du noir sombre des campagnes miséreuses au rouge chatoyant de Paris en liesse . Une valise deviendra
le symbole du départ ou le stock fabuleux de l’atelier de couture et sa lingerie fine , le paravent l’entrée de
l’usine ou celle de l’hôtel où Madame a perdu sa virginité grâce à Landru…Tout est transformation dans la vie ,
« tout se mélange au quotidien, … On se rend juste compte qu’on a fait semblant d’oublier, mais faut bien vivre
et vivre c’est mentir … »
La lumière deviendra poisseuse dans les tranchées dont on ne revient pas, clinquante et pourtant
chaleureuse à l’époque des maisons closes et des arrangements avec l’occupant, floue pendant l’épuration où
il faut se cacher pour ne pas subir les résistants de la dernière heure - La lumière parlera de ces tours que nous
jouent les ombres du passé, des souvenirs que l’on aimerait estompés et des reflets de soi-même qu’il faut enfin
mettre en évidence.
Peu d’accessoires : elle vient ici pour se dépouiller du peu qu’il lui reste ! Car quand elle raconte, elle a tout
vécu et elle a tout perdu. Il reste alors autour d’elle des traces chatoyantes ou terrifiantes de ces époques et
rôles successifs … comme si elle avait ramené un objet de chacune de ses traversées non pas comme des
reliques sur lesquelles elle s’apitoierait mais dans un rapport direct, évident, animal.
La musique, c’est sa façon à elle de magnifier les souvenirs et de se permettre la nostalgie. Mais aussi de
revivre, avec sensualité ses amours successifs Quoi de plus évident alors que le tango, qui parle au cœur tout
autant qu’au corps, qui mélange engagement et résistance, confrontation et symbiose. Un dialogue s’instaure
entre argot et tango, comme si les notes, passeuses d’émotion offraient un miroir aux mots, porteurs de
jubilation. Ou l’inverse !
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Madame de Rémi de Vos
L’auteur : Rémi de Vos
En 1994, il se met à écrire.
Bourse Beaumarchais pour « Débrayage ».
Monte « Débrayage ». S’endette.
Écrit avec les acteurs « André le magnifique», spectacle qui reçoit le Molière du meilleur auteur. Se renfloue.
Plusieurs mois au Paraguay. Écrit « Projection Privée » et « Conviction Intime ». Obtient une bourse du CNL.Voyage au
Vietnam. Achète un nouvel ordinateur.
Écrit « Jusqu’à ce que la mort nous sépare ». Écrit « Laisse-moi te dire une chose ».
Dirige un atelier d’écriture au Pérou. Ecrit « Occident».Séjour en Thaïlande. Écrit « Alpenstock ».Résidence d’écriture à
Beyrouth. Écrit, écrit, écrit ...
Rémi De Vos est célèbre depuis 2002. La pièce « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » surprend en effet critiques et
public par le travail sur la langue, les audaces formelles et le rire corrosif.
Ces premiers textes n’ont pas quinze ans et sont pourtant déjà joué à Montréal, en Ukraine, à Madrid, à Milan et à
Athènes. Son travail singulier est régulièrement accueilli par de talentueux metteurs en scène tels qu’Hervé
Guilloteau, Niels Arestrup, Catherine Gandois...
L’interprète : Irène Rivière
Formation :
Conservatoire d’Art Dramatique de Besançon / Ecole Multidisciplinaire des Arts du Spectacle à Paris puis
le Mime avec le Footsbarn Théâtre, le clown et l’improvisation avec le Voyageur Debout, le Masque avec
les Mascadors enseignement inspiré de l’école Lecoq.
Dans l’urgence de dire, de partager mais aussi d’oser de nouveaux défis, la création d’une compagnie arrive comme
une évidence. Dans la compagnie Annabé, elle joue des spectacles aussi différentds que « La Jeune Fille Et La Mort »,
thriller politique, « Deux sur la balançoire », comédie romantique, « z ‘avez pas vu un copain », partition clownesque,
« Gaston Couté » que la compagnie joue en prison, « Pertes et Fracas » spectacle en complicité avec le public et
« Madame » .
Parallèlement, elle poursuit son travail de comédienne avec différentes compagnies. Le théâtre Pèle Mêle, La
compagnie Volodia, la compagnie Essentiel Ephémère et le théâtre de l’industrie où elle tourne actuellement un
spectacle sur les ateliers Lejaby : « Adieu Cousettes »
Avec différentes compagnies d’amateurs, elle a monté des spectacles avec 15 à 30 comédiens sur scène :
« Galiléo Galiléi » de Brecht, « L’Assemblée des femmes » d’Aristophane, « Vie et Mort de Jean Racine». Elle
a pris un plaisir énorme à défendre Marius et Jeannette de Guédiguian dont elle a écrit l’adaptation
théatrale et permettre à « l’atelier» de Grumberg d’être joué en itinérance dans un territoire fortement
marqué par les fermetures d’ateliers de textile . Avec Z’avez pas vu un copain, Vie et mort de Jean Racine, Abracadalune , Pertes et racas et plus si affinités, l’écriture
revient régulièrement comme une nécessité, passion qu’elle développe de plus en plus.
Autre passion : intervenir dans le monde de l’entreprise ou associatif afin de d’emprunter avec ceux qui le souhaitent
un chemin de confiance et valorisation de soi grâce à l’outil théâtral.
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Tel : 06 79 54 47 56
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Madame de Rémi de Vos
CONTACTS
Compagnie Annabé
296 Chemin des Béchères – 69290 Pollionnay
Mony Fournier - Chargée de diffusion
06 79 54 47 56
[email protected] - http://www.compagnie-annabe.com
Durée du spectacle : 1H05
Licence entrepreneur : 2 -1067449 - 3- 1067450 Siret : 51456175200023 - APE 9002Z
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Madame de Rémi de Vos