Lundi 5 septembre 2016

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Lundi 5 septembre 2016
Lundi 5 septembre 2016
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Importation de véhicules : « Le quota de 2017 sera fixé après évaluations » déclare
M. Bouchouareb (El Moudjahid) ................................................................................ 4
Mohamed Alioui, secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens
(UNPA), à Algérie-Eco : «Le cheptel ovin a atteint cette année 4,5 millions de têtes
de moutons» (Algérie Eco) ......................................................................................... 5
Les modifications prévues par la LF 2017 pour améliorer l'économie nationale
n'affecteront pas le pouvoir d'achat ............................................................................. 6
Sellal : «S’il y en aura, elles seront minimes» (La nouvelle république) ................... 7
Vers un durcissement de la pression fiscale : Sale temps pour les ménages et les
entreprises (El Watan)................................................................................................. 9
IMPORTATION DE LAIT : La facture d'importation en nette baisse (L’Expression)
................................................................................................................................... 10
Formation hôtelière à Oran : Accompagner la dynamique du tourisme (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 11
18 complexes avicoles modernes et la consommation en recul (L’Eco News) ........ 12
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13
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Ooredoo et la BADR lancent un «nouveau service de e-paiement» (Le quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 13
Près de 33.000 commerçants et 440 unités de productions mobilisés les jours de
l'Aïd ........................................................................................................................... 14
Coopération ......................................................................................................................................................... 15
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Gestion des déchets ménagers : Un partenariat ambitieux (El Moudjahid) .............. 15
Veille ..................................................................................................................................................................... 16
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Parlement : Neufs projets de loi sur la table (L’Eco News)...................................... 16
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Synthèse
La majorité des quotidiens ont repris dans leurs éditions d’aujourd’hui les
déclarations du Premier Ministre et du ministre de l’Industrie et des Mines
en marge de l’ouverture de la session parlementaire hier.
A ce propos, Mr Abdelmalek SELLAL est revenu sur le projet de Loi de
finances (LF) 2017 qui sera examiné cette semaine. Ce texte prévoit de
nouvelles taxes dont le but, selon lui, à consolider l’économie nationale
«sans affecter le pouvoir d'achat des citoyens».
Pour sa part, le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdeslam
Bouchouareb, a indiqué que « le groupe de travail regroupant les secteurs
du Commerce, de l'Industrie et des Finances, va se réunir pour faire des
évaluations et des» à propos des quotas d’importation des véhicules.
Les journaux ont, par ailleurs, repris le communiqué du Presse du Ministère
du Commerce qui annonce la mobilisation pour les jours de l'Aïd El-Adha,
« près de 33.000 commerçants et 440 unités de production et une
permanence dont la mise en œuvre sera supervisée par 2.059 agents de
contrôle à travers tout le pays».
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A la une
Importation de véhicules : « Le quota de 2017 sera fixé après
évaluations » déclare M. Bouchouareb (El Moudjahid)
Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdeslam Bouchouareb, a indiqué
que « le groupe de travail regroupant les secteurs du Commerce, de
l'Industrie et des Finances, va se réunir pour faire des évaluations et des
propositions aux départements concernés, à savoir les ministères du
Commerce et de l'Industrie ».
Dans une déclaration à la presse en marge de l'ouverture de la session
parlementaire ordinaire de l'APN, M. Bouchouareb qui répondait à une
question pour savoir si le quota 2017 était en hausse ou en baisse par
rapport à celui de 2016, s'est contenté de dire : « Je ne peux vous le dire
car il faut d'abord faire l'évaluation de 2016 avant de définir le quota de
2017 ». Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent
quantitatif d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000
unités.
Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix
personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres
véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des
personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)
et
les
véhicules
dédiés
au
transport
de
marchandises.
Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels
importent pour le fonctionnement de leurs entreprises ne sont pas
concernés par le dispositif des licences. Selon les prévisions du ministère
du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un
milliard USD en 2016, contre 3,14 milliards USD (265.523 véhicules) en
2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités).
Parallèlement à l'octroi des licences d'importation, attribuées en mai dernier
à 40 concessionnaires sur 80 postulants, le gouvernement a exigé des
concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des
véhicules
et
les
filières
industrielles
annexes.
Le
projet
Peugeot
suit
son
cours
A une autre question sur l'état d'avancement du projet Peugeot en Algérie,
4
il a assuré que ce projet « est en train de suivre son cours » sans donner
plus
de
détails.
Le ministre avait déjà déclaré, à la mi-juillet, que le rôle du gouvernement
algérien était de « rapprocher les avis des trois partenaires » concernés et
que la phase "la plus compliquée" a été, dans ce sens, dépassée. De même
que pour l'usine Renault, le projet Peugeot, dont l'accord n'a pas encore été
signé, sera implanté dans la localité d'El Hamoul relevant de la daïra d'Oued
Tlélat dans la wilaya d'Oran. En novembre 2015, M. Bouchouareb avait
annoncé que Peugeot comptait s'installer en Algérie avec sa filiale Faurecia
pour satisfaire ses besoins de sous-traitance. Il avait alors avancé que les
deux parties, algérienne et française, s'étaient mises d'accord pour que la
nouvelle usine fabrique quatre modèles dont un véhicule utilitaire de type
pick-up dans une première phase.
Mohamed Alioui, secrétaire général de l’Union nationale des
paysans algériens (UNPA), à Algérie-Eco : «Le cheptel ovin a
atteint cette année 4,5 millions de têtes de moutons» (Algérie
Eco)
Algérie-Eco : L’Aid El Adhra approche, et les prix du mouton
dominent l’actualité. Certains parlent d’une baisse sensible des prix
par rapport à l’année passée, d’autres font remarquer le contraire,
c'est-à-dire une flambée des prix mais dans certaines régions
comme Alger. Quel commentaire faites-vous dans ce sens ?
MAlioui : Je peux confirmer que les prix des moutons cette année sont très
abordables et varient entre 25.000 da à 55.000 da, chacun trouve ce qui lui
va je pense, celui qui a les moyens il peut s’offrir un mouton de plus de
50.000. Nous savons bien que l’Aid cette année coïncide avec la rentrée
scolaire, donc malgré cela, les familles algériennes, surtout pour les bourses
moyennes, trouveront normalement leur bonheur. Ceux qui n'ont pas les
moyens d'acheter un mouton pour respecter la Sunna, soit les petites
bourses, méritent bien quand même que les éleveurs et marchands de
moutons fassent un geste, un beau geste. Il faudrait donner un peu de joie
aux enfants, surtout qu'il s'agit de la fête de l’Aïd El Kebir. Une fête où
s'exprime la solidarité.
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Quelles sont les raisons qui ont fait que cette année les prix soient
aussi abordables que vous le précisez ?
D’abord, au sein de l’UNPA nous remercions et félicitons les services de
sécurité au niveau des frontières qui ont fait un travail draconien, pour
stopper la contrebande. Les frontière ont été fermées et une surveillance
remarquable a été appliquée ce qui a empêché les moutons algériens de
traverser les frontières comme c’était le cas auparavant. Ensuite,
l’opération de vente des moutons pour l’Aid, nous l’avons préparé depuis
six mois. Donc les préparatifs ont donné leurs fruits, car auparavant les
éleveurs affrontaient plusieurs obstacles comme le transport et le manque
de fourrage pour le cheptel ovin. Cette année, les éleveurs n’ont pas connu
ces problèmes, et sont entrés directement dans les marchés, au lieu de faire
la vente, première main, deuxième main etc… Ce qui a empêché également
la spéculation.
Les deux dernières années, on se plaignait également de la baisse
du nombre de têtes de moutons ne dépassant pas les 4 millions. Une
baisse que certains observateurs ont attribuée au coût de l’aliment
et du foin. Qu’en est-il pour cette année ?
Cette année, le cheptel ovin est évalué à 4,5 millions de têtes de moutons.
Ce qui pourrait satisfaire largement la demande. J’atteste également que le
mouton mis sur le marché est en très bonne santé et qu’il n’est nullement
atteint par quelconque épidémie.
Il y a aussi la vente des moutons par facilité. Pouvez-vous nous en
dire plus ?
Nous avons constaté que pour les deux années précédentes, cette
opération, c'est-à-dire la vente de mouton par facilité, a été une belle
réussite. Nous avons décidé de reproduire cette année encore ce genre
d’initiative pour les employés. La société Latraco spécialisée dans l’élevage
de bétail met en vente depuis quelques jours des moutons pour l’Aïd el Adha
par facilité de paiement, et a signé des conventions avec les Œuvres
sociales de plusieurs entreprises pour permettre aux salariés d’acheter un
mouton par facilité. Je précise que les hangars sont situés à l’ouest d’Alger
précisément à Birtouta.
Les modifications prévues par la LF 2017 pour améliorer
l'économie nationale n'affecteront pas le pouvoir d'achat
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué dimanche à Alger que le
projet de Loi de finances (LF) 2017 qui sera examiné cette semaine
introduira quelques modifications pour améliorer la situation économique
sans affecter le pouvoir d'achat des citoyens.
Le projet de Loi de finances 2017 qui sera examiné cette semaine introduira
quelques modifications pour améliorer la situation économique et renforcer
le front social, a déclaré M. Sellal à la presse en marge de l'ouverture de la
session parlementaire.
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La LF 2017 est "la mise en oeuvre de la première année du nouveau modèle
politique et économique" qui vise à "consolider l'économie nationale et
l'investissement, notamment national, et à renforcer la production
industrielle et agricole", a souligné le Premier ministre.
La loi introduira quelques modifications pour améliorer la situation
économique et renforcer le front social, a dit M. Sellal, précisant qu'aucune
décision n'avait été prise pour la hausse des impôts.
Il a toutefois assuré que s'il devait y avoir une hausse des impôts, celle-ci
serait minime et n'affecterait pas le pouvoir d'achat des citoyens.
Il a tenu à affirmer que "l'Etat continuera à construire des logements, des
écoles et des hôpitaux".
Le Premier ministre a, par ailleurs, indiqué que dans le cadre de la LF 2017,
"les grands équilibres seront maintenus" en dépit du choc pétrolier et le PIB
sera même amélioré.
"En 2017, nous n'importerons plus de ciment. Nous tendrons plutôt vers
son exportation", a-t-il indiqué.
Après avoir affirmé que le secteur industriel avait beaucoup progressé par
rapport aux précédentes années et rappelé que le secteur agricole avait
progressé de 7%, le Premier ministre a précisé que "l'Etat prendra de
nouvelles mesures pour développer l'industrie du savoir et renforcer les
industries technologiques".
Il a, à cet égard, appelé à "changer les mentalités pour relancer l'économie
nationale".
Concernant le dossier des retraites, le ministre a indiqué que les listes des
métiers pénibles concernés par la retraite proportionnelle "seront établies
en concertation avec toutes les parties concernées une fois que le texte
aura été soumis aux membres du parlement.
Sellal : «S’il y en aura, elles seront minimes» (La nouvelle
république)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal s’est exprimé, hier à Alger, en marge
de l’ouverture de la session ordinaire du Conseil de la nation, par rapport à
l’avant-projet de la loi de finances 2017 qui sera examiné cette semaine.
Malgré la crise, le gouvernement semble tenir le coup, le Premier ministre
dans ses sorties médiatiques, garde toujours son optimisme. En effet, hier
à l’occasion de l’ouverture de la session du Parlement, il a tenu un discours
optimiste par rapport aux nouvelles réformes qui seront inclues dans la loi
de finances 2017. A ce sujet, Abdelmalek Sellal a déclaré que l’avant-projet
de loi de finances qui sera examiné cette semaine, va compter de grandes
réformes qui ne toucheront pas pour autant le chapitre social de la politique
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du gouvernement. «Nous allons continuer à construire des écoles et des
logements.
Nous soutiendrons davantage le secteur de la santé», a indiqué le Premier
ministre. Cependant, interrogé sur l’éventualité d’augmentations des
salaires dans le projet de loi des finances 2017, Abdelmalek Sellal a déclaré
«nous n’avons pas encore pris de décisions définitives». Néanmoins,
s’exprimant à ce sujet, le Premier ministre a souligné qu’ «au cas où il y
aura des augmentations, elles seront minimes», ajoutant que «le
gouvernement
est
là
pour
défendre
le
citoyen».
Loi
de
finances
2017
:
les
grandes
lignes
L’avant-projet de loi de finances pour 2017, qui devrait être soumis au
gouvernement cette semaine, contient une série de mesures fiscales visant
à renforcer le budget et/ou encourager certains secteurs d’activités, selon
les détails du texte, cité par TSA. En premier lieu, le gouvernement compte
instaurer une nouvelle hausse des taxes en 2017. C’est le cas de la taxe sur
la valeur ajoutée (TVA) dont les taux seront relevés de 2 points de
pourcentage : ils passeront de 17 à 19% pour le taux plein et de 7 à 9%
pour le taux réduit. Ces nouvelles recettes devraient être affectées aux
collectivités locales afin d’améliorer leur situation financière. Par ailleurs, la
taxe intérieure sur la consommation sera étendue et relevée pour certains
produits
dits
«
de
luxe
».
Déjà augmentée en 2016, la TIC concerne notamment les véhicules de
grosses cylindrées, les fruits exotiques, le saumon et le caviar. En plus d’une
hausse des taux, d’autres produits devraient donc être soumis à cette TIC.
Dans le même ordre d’idées, la TIC sur les tabacs sera également revue à
la hausse. Elle concernera la partie fixe de la taxe, avec une augmentation
de près de 100% pour les tabacs blancs et de 60% pour les tabacs bruns.
Le gouvernement envisage de mettre en place une taxation des marges sur
les opérations de vente et livraison de biens meubles d’occasion.
Cela concernera notamment le marché des véhicules d’occasion. Le but est
d’organiser ce segment, en réduisant le marché particulier, tout en assurant
de nouvelles recettes pour l’État. Par ailleurs, la location des habitations
individuelles sera soumise à un nouveau taux de 10% d’imposition sur le
revenu global (IRG). Dans le même temps, les plus-values sur les cessions
d’immeubles bâtis se verront imposées à hauteur de 5% (IRG) libératoire
d’impôt. Ce prélèvement pourra néanmoins faire l’objet d’abattements
(jusqu’à
100%)
selon
la
durée
de
conservation
du
bien.
Par ailleurs, le gouvernement mise sur une réduction de la consommation
d’énergie, avec l’instauration d’une taxe spécifique intitulée «taxe
d’efficacité énergétique». Son taux variera entre 30 et 60% selon la
classification. Elle sera applicable aux produits importés ou fabriqués
localement, fonctionnant à l’électricité, au gaz et aux produits pétroliers.
Cette taxe bénéficiera à hauteur de 90% au budget de l’État. Les 10%
restants seront reversés au profit du Fonds national de maîtrise de l’énergie
et pour les énergies renouvelables et de la cogénération, a-t-on appris.
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Vers un durcissement de la pression fiscale : Sale temps pour les
ménages et les entreprises (El Watan)
L’avant-projet de loi de finances 2017 contiendrait de nouvelles dispositions
fiscales visant à renflouer le Trésor public, mais qui auront des effets
douloureux sur les contribuables.
L’heure des solutions de rupture semble avoir sonné pour le gouvernement
Sellal, qui a tenu à faire sa rentrée politique hier, au sein du Parlement.
Confiné depuis le début de l’année dernière à des mesurettes sans
conséquence, le plan anticrise passe à une nouvelle étape, laissant
entrevoir, à l’horizon du prochain exercice, une pression fiscale qui monte
d’un cran.
La décision la plus spectaculaire serait de porter le taux de la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA) à 19% contre 17% actuellement et de 7% à 9% dans
la version du taux réduit. La hausse de la TVA est sensible. A la fois les
producteurs et les consommateurs sont à nouveau mis à rude épreuve,
alors que les trésoreries tant des ménages que des entreprises faiblissent
peu à peu.
Outre la hausse de la TVA, le projet de loi de finances 2017 prévoit le
relèvement de plusieurs autres impôts, dont la taxe intérieure de
consommation à la faveur de laquelle plusieurs produits verront leurs prix
croître de manière spectaculaire. C’était l’une de ses promesses à son
arrivée au département des Finances : Hadji Baba Ammi assurait qu’il était
temps que le niveau des dépenses s’adapte aux ressources financières du
pays. Le ministre des Finances avertissait, en juillet déjà, que le projet de
loi de finances du prochain exercice allait introduire de «nouvelles
dispositions pour améliorer le niveau de recouvrement fiscal».
Le journal électronique TSA, qui détenait une copie dudit avant-projet,
écrivait hier que les transactions immobilières et autres qui s’opèrent dans
les marchés de véhicules d’occasion n’échapperont désormais plus au fisc.
A ce propos, plusieurs impositions ont été instituées, mettant désormais
sous les feux de la rampe plusieurs niches fiscales auxquelles
l’administration des impôts s’est peu ou prou intéressée.
Selon la même source, il est également prévu que d’autres consommables
fonctionnant au gaz et/ou à l’électricité, jugés énergivores, seront
fortement taxés. Pour ne citer que ces niches, il est ainsi clair comme de
l’eau de roche que le gouvernement réaffirmera aujourd’hui, à travers la loi
de finances 2017, son objectif d’optimiser les ressources de la fiscalité
ordinaire, quitte à mettre sa main dans la poche des «bons contribuables»
parmi les ménages et les entreprises.
9
Il va sans dire que cette promesse d’une nouvelle pression fiscale remet le
sujet de la justice devant l’impôt sur le devant de la scène, à l’heure où des
fortunes continuent à prospérer en toute quiétude dans les circuits invisibles
de l’économie. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui assistait hier à
l’ouverture de la session parlementaire, tentait de dissiper les craintes d’une
pression fiscale qui menace de grever davantage le pouvoir d’achat des
ménages, malmené par l’inflation et la dépréciation de la monnaie
nationale.
Le Premier ministre a indiqué que le projet de loi de finances 2017, qui sera
examiné cette semaine, introduira quelques modifications pour améliorer la
situation économique sans affecter le pouvoir d’achat des Algériens.
Précisant que la hausse des impôts était encore au stade de discussion,
Abdelmalek Sellal a toutefois assuré que s’il devait y avoir une hausse des
impôts, celle-ci serait minime et n’affecterait pas le pouvoir d’achat des
citoyens. Il a tenu à affirmer que «l’Etat continuera à construire des
logements, des écoles et des hôpitaux».
Ainsi, le gouvernement se donne pour mission de tenter un rééquilibrage
budgétaire tel qu’annoncé en juillet sans que son action sociale ne soit
remise en cause. Un pari difficile. Surtout lorsque l’on sait que les transferts
sociaux et les subventions captent l’essentiel de l’engagement social de
l’Etat.
Hier, les quelques bribes d’information sur le contenu de la prochaine loi
budgétaire laissaient entrevoir une année plutôt difficile pour les
contribuables. Un besoin de justice et d’équité devant l’impôt se fait sentir,
tant il est vrai que, face aux mauvais contribuables, l’Etat y va encore avec
le dos de la cuillère.
IMPORTATION DE LAIT : La facture d'importation en nette baisse
(L’Expression)
La facture d'importation du lait a reculé à près de 477 millions de dollars
(usd) durant les sept premiers mois de 2016, contre 707,5 millions usd à la
même période de 2015, soit une baisse de 32,58%, a-t-on appris auprès
des Douanes. Les quantités importées de ce produit (lait en poudre, crèmes
de lait et matières grasses laitières utilisées comme intrants) ont également
reculé pour s'établir à 201 134 tonnes contre 236 399 tonnes, soit une
réduction de près de 15% entre les deux périodes de comparaison,
indiquent les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques
des douanes (Cnis). Outre la baisse des quantités importées, la facture a
reculé également en raison de la chute des prix à l'importation par l'Algérie
de
cette
denrée
alimentaire.
Ainsi, durant les cinq premiers mois 2016, le prix moyen à l'importation par
l'Algérie des poudres de lait s'est établi à 2425 usd/t contre 2962 usd/t
durant la même période en 2015 (-18,1%). Pour rappel, la facture des
importations du lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières,
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avait reculé à 1,04 milliard de dollars (md usd) en 2015 contre 1,91 md usd
en 2014, pour des quantités de 372.252,4 tonnes contre 395 898,2 tonnes.
Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de
promouvoir la filière lait, des mesures avaient été décidées par le
gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en
augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l'investissement,
avec l'objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à
l'horizon
2019.
Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru
de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre
36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de
l'Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.
Formation hôtelière à Oran : Accompagner la dynamique du
tourisme (El Moudjahid)
D.R
Avec la réception des projets en cours, la capitale de l’Ouest est appelée à
être un futur pôle de formation dans le domaine du tourisme et de
l’hôtellerie. Cette perspective s’inscrit en droite ligne avec la volonté du
gouvernement de faire d’Oran une destination du tourisme par excellence,
en lui donnant les moyens permettant sa redynamisation.
Cela intervient alors qu’Oran s’apprête à accueillir, en octobre prochain, la
conférence annuelle de l’Organisation mondiale du tourisme. En tête de ces
projets, une école supérieure d’hôtellerie et de tourisme, lancée par la
Société d’investissement hôtelier, dont la première pierre a été posée en
juin dernier. Cette école est la deuxième appartenant à cette société
publique, après celle d’Aïn Benian, et disposera de 160 places pédagogiques
et autres structures. Cet établissement devra assurer une formation
d’excellence pour les futurs managers et cadres dirigeants du secteur. Elle
est située à proximité du Centre des conventions d’Oran.
L’autre projet s’inscrivant dans cette perspective est un institut supérieur
régional des métiers de l’hôtellerie et de tourisme, lancé à Cap Falcon et qui
devra être réceptionné dans deux ans. La future institution est placée sous
la tutelle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels
et est dédiée à la formation des techniciens supérieurs et à la prise en
charge de toutes les manifestations pédagogiques concernant la filière
d’hôtellerie. Toujours dans le chapitre des actions visant à développer la
qualification dans les métiers du tourisme et de l’hôtellerie, une convention
de partenariat, première du genre en Algérie, a été signée entre le groupe
privé Eden, le lycée de Gascogne et le réseau GRETA Nord-Aquitaine. Le 25
novembre 2013, le président de l’APC d’Oran avait émis le souhait de voir
sa ville dotée d’une école de formation autour des métiers de l’hôtellerierestauration, en mettant en avant toutes les richesses naturelles de la
région.
C’est ainsi qu’outre les hôtels internationaux existant à Oran, un groupe
hôtelier a retenu l’attention de la mission d’exploration qui s’est déroulée
11
en novembre 2014, puis en mars 2015, à savoir le groupe EDEN très
présent sur Oran et dans toute la région de l’Ouest. Des rencontres avec les
responsables de ce groupe ont permis de définir plusieurs axes de
coopération possibles. Une palette d’activités diverses a pu être définie dans
la convention-cadre signée lors de la dernière visite effectuée à Oran par
l’ancien Premier ministre français et l’actuel maire de Bordeaux, M. Alain
Juppé, en janvier dernier. Il faut savoir que plusieurs actions sont menées
à l’échelle locale pour fournir de la main d’œuvre au secteur, en perspective,
notamment, de la tenue des futurs Jeux méditerranéens. «Suite à une
convention-cadre intersectorielle signée en 2014, de nombreuses actions
ont été réalisées, entre autres, la formation de jeunes au niveau des hôtels
classés de haut standing et qui ont fini par être recrutés dans les
établissements où ils ont été formés», a fait savoir M. Touil Abdelkader,
directeur
de
la
formation
de
la
wilaya
d’Oran.
Il convient de rappeler, par ailleurs, qu’Oran va accueillir, en octobre
prochain, un meeting international sur les statistiques du tourisme
international. Cet évènement devra regrouper des experts internationaux,
des représentants d’organismes et d’institutions touristiques internationales
et de grandes enseignes de l’industrie hôtelière. Les participants à ce
meeting vont étudier et analyser les données et statistiques reflétant la
dynamique touristique internationale et débattre des nouveaux systèmes
développés en matière de recensement touristique.
18 complexes avicoles modernes et la consommation en recul
(L’Eco News)
Au moment où les viandes blanches replongent dans une spirale de flambée
à travers plusieurs régions du pays, la filière avicole laisse transparaitre des
signes de relance notables, particulièrement en matière d’infrastructures de
production et d’amélioration des techniques d’élevage.
Une analyse effectuée par le docteur Sana Benmaghsoula, experte auprès
du programme onusien pour le développement industriel, Onudi, l’Algérie
dispose de 18 complexes avicoles de taille moderne, dont une grande partie
est issue des anciennes unités appartenant à l’ex-Oravie (office public des
productions avicoles). Situés au Centre et à l’Est comme l’Avicola de Htatba,
l’Avicoc de Dar el Beida à Alger, l’Avial de Ain Bessam à Bouira, ou les
complexes avicoles de Bordj Bou Arreridj et de Sétif, ces complexes
concentrent plus de 70 % de part de marché de l’œuf à couver ponte, 44
% du poussin ponte, 41 % des poulettes démarrées, 28 % du poussin chair,
16 % des œufs à couver chair, 9 % des œufs de consommation et 2 % du
poulet de chair, selon le diagnostic de la filière présenté par l’experte.
Cependant, « la consommation de viande blanche et d’œufs en Algérie a
fait un bond singulier de 15% entre 2003 et 2007, une dynamique qui vient
de se confirmer en 2016 », affirme-t-elle.
Par type d’élevage, Mme benmaghsoula, souligne que l’élevage de la dinde
gagne aussi du terrain et la production de la poule pondeuse suit la même
12
progression alors que le poulet de chair, en revanche, est le plus instable
de ces secteurs avicoles, constate l’experte, en précisant que « l’ensemble
de la profession a souffert de la crise de la grippe aviaire. La hausse du prix
des aliments s’ajoute à la cherté générale des intrants importés, grevant
les coûts de production. Mais les points faibles ne se situent pas seulement
au niveau de la grande dépendance à l’importation des intrants ».
Le marché informel, en effet, compromet les efforts de consolidation de la
filière avicole. Selon l’auteur de l’analyse, « pour le poulet de chair, dont
l’organisation est la plus fragile, 70 à 80% des activités sont informelles et
non déclarées ! La structure de ces élevages est caractérisée par l’activité
saisonnière ou occasionnelle. Ces éleveurs pratiquent l’élevage en petites
bandes de 2 000 à 3 000 sujets en moyenne. »
En conséquence, cette structure, fortement atomisée génère de multiples
problèmes : « Performances médiocres, allongement du cycle d’élevage,
gaspillage d’intrants et d’aliments, taux de mortalité excessif et prix de
revient élevé », précise l’experte.
Par ailleurs, l’analyse en question fait ressortir que le taux moyen de
consommation de viandes blanches a connu un recul inédit durant ces
dernières décennies, passant de 11,5kg/hab/an à 8 kg/hab/an seulement.
Banque/bourse/Assurance
Ooredoo et la BADR lancent un «nouveau service de e-paiement»
(Le quotidien d’Oran)
Un communiqué conjoint de l'opérateur mobile, Ooredoo, et la Banque de
l'Agriculture pour le Développement rural (BADR), annonce «la mise en
place prochaine d'un nouveau service de e-payement permettant aux
clients de payer leurs factures téléphoniques en ligne, via leur carte CIB».
Le communiqué indique que la cérémonie de signature de ce partenariat
«s'est tenue le lundi 29 août 2016», en présence du président-directeur
général de la BADR, M. Boualem Djebbar et du directeur général d’Ooredoo,
M.
Joseph
Ged.
Ce nouveau service, destiné aux abonnés Ooredoo et aux clients de la
BADR, «s'inscrit dans le sillage du contrat-cadre de partenariat signé
conjointement par Ooredoo et la BADR en juin 2015 portant la mise en place
du Mobile Banking (m-Banking) et le paiement en ligne (e-paiement) des
produits
et
services».
Pour le directeur général de la BADR, Boualem Djebbar, cité dans le
communiqué, cet accord vient «enrichir la gamme de services de la BADR
et d'offrir à nos clients ce nouveau mode de paiement moderne, pratique et
sécurisé. Notre partenariat avec Ooredoo nous permet de développer
l'innovation et la connectivité de nos outils et faciliter ainsi la vie de nos
clients
au
quotidien.»
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De son côté, le directeur général de Ooredoo, Joseph Ged, qui quittera ses
fonctions au cours de ce mois, a déclaré : «Ce nouveau service s'inscrit
dans le cadre de notre stratégie visant à offrir à notre clientèle des modes
de paiement modernes tel que le e-payement. Nous sommes fiers de notre
partenariat avec la BADR qui confirme notre volonté et participation active
à la modernisation des moyens de paiement et du développement de
l'économie
numérique
nationale.»
Le communiqué rappelle également que le partenariat Ooredoo/BADR
«permet notamment, en plus du paiement et du rechargement
téléphoniques, une panoplie de services directement accessibles via leur
ligne tels que accéder aux soldes des comptes, effectuer des transactions
bancaires ou acheter du crédit de communication» sur le site de
l'opérateur.
Commerce
Près de 33.000 commerçants et 440 unités de productions
mobilisés les jours de l'Aïd
Le ministère du Commerce a mobilisé pour les jours de l'Aïd El-Adha, qui
sera célébré le 12 septembre, près de 33.000 commerçants et 440 unités
de production, une permanence dont la mise en œuvre sera supervisée par
2.059 agents de contrôle à travers tout le pays.
Ainsi, sur 32.955 commerçants à l'échelle nationale réquisitionnés pour
cette période, 4.885 activent dans la boulangerie, 20.289 dans
l'alimentation générale, fruits et légumes et 7.343 dans des activités
diverses, indique un communiqué du ministère.
Par wilaya, 6.558 commerçants assureront la permanence de l'Aïd à Alger
dont 721 boulangeries et 3.561 magasins d'alimentation générale, 5.791 à
Sétif (804 boulangeries et 4.094 alimentations générales), 4.552 à Blida (
dont 705 boulangeries et 2.806 alimentations générales), 4.059 à Batna
(654 et 2.337), 3.531 à Oran (612 et 2.486), 2.827 à Saïda (514 et 1.502),
2.354 à Annaba (399 et 1.474), 2.233 à Ouargla (321 et 1.361) et 1.050 à
Bechar (155 et 668), précise la même source.
Pour ce qui est des 440 unités de production concernées par la permanence,
il s'agit de 128 laiteries, de 272 minoteries et de 40 unités de production
d'eau minérale et de source.
A l'effet d'assurer la mise en ouvre de ce programme, le ministère fera
appel durant l'Aïd à 2.059 agents de contrôle.
Le ministère a rappelé la disponibilité des commerçants à approvisionner la
population durant les fêtes nationales et religieuses, en les appelant à
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"demeurer mobilisés en vue de contribuer massivement à la réussite de
cette opération".
Des sanctions seront prises à l'encontre des commerçants n'ayant pas
respecté leur obligation conformément à la législation en vigueur, avertit le
ministère.
Le programme des permanences des commerçants, qui vise à garantir un
approvisionnement régulier des populations en biens et services de large
consommation, est élaboré par les services du ministère du Commerce en
application des dispositions de l'article 22 de la loi 04-08 du 14 août 2004
relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, modifiées et
complétées, rappelle la même source.
Coopération
Gestion des déchets ménagers : Un partenariat ambitieux (El
Moudjahid)
D.R
La gestion des déchets ménagers constitue une des priorités de la politique
environnementale du gouvernement algérien qui a consenti d’énormes
moyens pour éradiquer le phénomène des déchets domestiques qui portent
préjudice au cadre de vie, dans la mesure où des décharges anarchiques
s’accumulent par des citoyens dont le seul souci est de s’en débarrasser,
n’importe comment. Une chose est sûre, l’incivisme de certains
compatriotes
est
souvent
pointé
du
doigt.
Face au phénomène, les pouvoirs publics ont décidé de prendre le problème
à bras-le-corps. En effet, dans le cadre de l’amélioration de la gestion des
déchets, l’Algérie s’associe au Royaume de Belgique à travers un projet de
coopération ambitieux. En effet, une convention spécifique a été signée
entre le ministère des Ressources en eau et de l’Environnement et la partie
belge qui porte sur la concrétisation du projet «Appui à la gestion intégrée
des déchets» (AGID), selon le ministère des Ressources en eau et de
l’Environnement. Et d’ajouter que ce projet sera mis en œuvre dans trois
wilayas de l’Ouest, à savoir Mascara, Mostaganem et Sidi Bel-Abbès. Il
s’étalera sur une période de trois années, jusqu’au 30 juin 2019.
Pour ce faire, un budget a été alloué à ce programme bilatéral. Il sera
financé par les deux pays. L'apport de l'Algérie pour sa concrétisation, eu
égard aux termes de la convention, est d’un milliard de DA, alors que celui
de la partie belge est de 11 millions d’euros. Du côté algérien, c'est l'Agence
nationale des déchets (AND) qui sera chargée de la mise en œuvre de ce
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projet. Pour la Belgique, elle est du ressort de la Coopération technique
belge
(CTB).
L'appui aux collectivités locales est l’une des priorités de l'AGID. Il couvre
tous les aspects de la gestion des déchets telles l'organisation de la collecte,
l'exploitation d'infrastructures, la maîtrise technique des équipements et les
campagnes
de
sensibilisation.
Une vaste gamme d'instruments sera ainsi mise à la disposition des
collectivités
de
la
zone
d'intervention.
Ce programme comprend, entres autres, la formation du personnel aux
tâches managériales, techniques et relationnelles, le jumelage d'acteurs
algériens avec leurs homologues belges, la mise au point de méthodes de
gestion et de suivi ainsi que l'acquisition d'outils de gestion, l'élaboration
des schémas directeurs et la planification intégrée des déchets, l'assistance
par des spécialistes (notamment pour les centres d'enfouissement
technique.)
Dans un cadre plus large, la coopération entre le département d’Abdelkader
Ouali et le Royaume de Belgique dans le cadre d’AGID a également pour
objet de développer des filières pour valoriser les déchets et, ainsi,
promouvoir l'économie circulaire. Cela concerne, en premier lieu, la
valorisation des déchets domestiques et assimilés. Des collectes sélectives
seront organisées et des centres de tri construits. Sur la base de quoi, des
segments de valorisation développés selon les besoins et les opportunités
propres à chaque wilaya. Des actions sont également prévues pour les
déchets inertes et les déchets spéciaux ménagers. Le projet se trouve dans
sa première phase, à savoir installation de l’équipe AGID (AND, CTB) dans
la zone du projet et recueil des besoins réels des autorités locales au niveau
de la zone du projet.
Veille
Parlement : Neufs projets de loi sur la table (L’Eco News)
Le parlement vient d’ouvrir sa session ordinaire, qui dure pour la première
fois toute l’année, conformément aux nouveaux dispositifs de la
constitution. Il aura du pain sur la table, puisque pas moins de neufs projets
de loi sont déjà prêts à être débattus.
La reprise pour les parlementaires aura le même rythme que celui a
précédé le départ en congé. Après avoir débattus et approuvé six projets
de lois avant de partir en vacances, les deux élus des deux chambres
s’apparentent à étudier débatte et approuver pas moins de neuf projet de
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loi a indiqué le président de l’Assemblée Nationale Populaire (APN), Larbi
Ould Khelifaaujourd’hui, lors de son allocution d’ouverture de la session de
la chambre haute.
Cette intense activité est due aux nouvelles « règles issues des réformes
constitutionnelles qui impliquent des adaptations juridiques», a indiqué
encore Ould Khelifa. Entre autres, le président de l’ APN a cité le projet de
loi modifiant et complétant la loi 05-06 de 2005, relative à la lutte contre la
contrebande, le projet de loi fixant les modalités de la désignation des
membres de conseil de la national des droits de l’hommes, ajoutant un autre
projet qui fixe les hautes responsabilités de l’Etat ainsi que les fonctions
politiques dont l’accès requiert la nationalité algérienne.
Les parlementaires seront aussi appelé à débattre les projets de loi relatives
à la retraite, au développement des petites et moyennes entreprises, aux
regels générales des préventions des risques d’incendies et de panique,
ainsi que celui relatif à l’Etat civil et le projet relatif à l’organisation de la
sécurité et de la police de la circulation routière.
Par ailleurs, le projet le plus important demeure celui relatif à la loi de fiance
2017, auxquels les députés s’attendent à des mesures catastrophiques qui
peuvent porter atteinte aux pouvoir d’achat des citoyens. Youcef Khababa,
député de parti d’EL Adala, a estimé à cette occasion que « le gouvernement
comptera sur la poche du citoyens afin de remédier une partie des pertes
liées à la baisse de ses revenus». Dans ce sens, il a indiqué qu’il « s’attend
à des augmentations des prix de plusieurs produits énergétique». Pour
RamdaneTaazibt de Parti des Travailleurs, « l’Etat ne doit pas alourdir les
dépenses des citoyens » car il estime que l’argent existe encore
suffisamment pour faire face à la crise actuelle, « ils n’ont qu’à recouvrir la
fiscalité qui est hors champs économique et qui est de prêt de neuf milles
milliers de dinars » a-t-il lancé.
Par ailleurs, la session d’ouverture de l’APN, a vu le boycott des députés de
FFS, n’ont pas pris part à cet évènement. En attendant, la programmation
de tous ces projets de loi, l’œil de la majorité des députés se dirige vers les
élections législatives qui sont programmé a parti de premier trimestre
2017.
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