dossier de presse - Théâtre de l`Ancre
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dossier de presse - Théâtre de l`Ancre
les bonnes intentions de et par cathy min jung mise en scène rosario marmol perez dossier de presse Création Asbl So O.U.A.T. l Production L’ANCRE (Charleroi) l Coproduction Théâtre de Poche, et Théâtre de la Place l Aide Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service du Théâtre. Entre un enfant et ses parents adoptifs, l’amour est une construction pleine de contradictions. Née en Asie, abandonnée, elle a trois ans et demi. Eux, sont de jeunes Européens, mariés, ne pouvant avoir d’enfants. Ils décident de l’adopter. Mais à la seconde où leurs regards se croisent, les rêves de bonheur s’effondrent. Le destin en a décidé autrement : leur histoire d’amour sera sombre. Auteure et interprète, Cathy Min Jung part de son récit de vie et vous emmène à la rencontre de ces trois êtres abîmés histoire de vous souffler avec une poésie, sombre et pure à la fois, que l’enfer peut être pavé de bonnes intentions… Il est toujours difficile d’imaginer une histoire d’adoption virant à la tragédie. Pourtant les cas sont nombreux mais la plupart sont laissés sous silence. Porter à la scène une de ces histoires et la pousser au paroxysme par le biais de la fiction, c’est ouvrir le débat de l’adoption, c’est poser les questions taboues et mettre en lumière les zones d’ombres d’une telle aventure. L’identité, le déracinement, l’abandon, la filiation, le deuil de la maternité, la parentalité, etc. C’est aussi oser remettre en question le bien-fondé d’une pratique perçue dans la conscience collective comme un acte d’une grande bravoure et d’une extrême générosité. Cathy Min Jung © Bruno Mullenaerts Conception, écriture et interprétation Cathy Min Jung l Mise en scène Rosario Marmol Perez l Assistante à la mise en scène Naïma Triboulet l Animation vidéo Allan Beurms l Scénographie et costume Ronald Beurms l Vidéo Caroline Cereghetti l Musique Garrett List l Lumières Thomas Vanneste. 2 Cathy min jung - conception, écriture et interprétation Cathy Min Jung est comédienne, metteure en scène et auteur. Avec Les Bonnes intentions, elle signe son premier texte de théâtre. En 2008, elle réalise le film documentaire Un aller simple ?, un film autobiographique qui raconte ses allers-retours en Corée, qu’elle a quittée après son adoption par une famille belge. Cathy Min Jung a suivi les cours au Conservatoire Royal de Bruxelles et à la Webber Douglas Academy of London. C’est surtout sur les planches qu’elle a commencé, au Théâtre National dans Dommage qu’elle soit une putain, dans Wanoulélé que s’est-il passé au Théâtre de Poche. Elle a joué au Varia dans All Souls, au Théâtre des Martyrs dans Antigone et Le sourire de Sagamore, ou encore au Méridien dans Le jour où je me suis rencontré. On peut la voir régulièrement à la télévision ou au cinéma. Parallèlement, elle met rapidement en place des projets plus personnels, comme Une Cendrillon des villes de Laurence Vielle, ou Couple ouvert à deux battants de Dario Fo et Franca Rame. Elle signe la mise en scène de Dernières volontés de Dominique Bréda et réalise Un aller simple, documentaire qui traite de l’adoption, de l’héritage culturel, d’identité, de transmission. Dernièrement, elle a mis en scène Jean et Béatrice de Carole Fréchette. RosaRio marmol perez- mise en scene Rosario Marmol Perez depuis sa sortie du Conservatoire de Liège a travaillé en tant que comédienne ou assistante à la mise en scène pour des metteurs en scène comme Nathalie Mauger, Patrick Bebi, Laurent Wanson, Christine Delmotte etc. C’est d’ailleurs en 2001 sur le spectacle Antigone (Cie Biloxi 48) qu’elle fait la connaissance de Cathy. C’est sur ce projet que Cathy lui confie sa volonté de créer un spectacle à partir de son vécu. Rosario a travaillé pendant quelques années en tant que conférencière au Conservatoire Royal de Liège. Par ailleurs, elle a travaillé comme metteure en scène pour la troupe Le Grandgousier dans Esthétique de ruines et anime des ateliers de théâtre avec des populations fragilisées tels Nous sommes tous japonais. GArrett list - creation musicale Originaire de Phoenix (Arizona), Garrett List a marqué de son empreinte la vie musicale new-yorkaise de 1965 à 1980, à une époque où Big Apple dictait véritablement le rythme artistique et culturel du monde entier. Aujourd’hui basé à Liège, il continue avec détermination ses expériences sonores. Pendant 40 ans, Garrett List a composé un nombre impressionnant d’œuvres, qu’il s’agisse de musiques de chambre, de cantates, de musiques pour orchestre de jazz, de musiques symphoniques ou encore de musiques pour instrument solo. A l’heure actuelle, l’Américain virtuose est reconnu comme le chef de file d’un nouveau mouvement : la musique éclectique. Au théâtre on se souvient de sa collaboration avec J. Delcuvellerie dans Rwanda 94. 3 NOTE D’INTENTION, PAR CATHY MIN JUNG La plupart des enfances, croit-on, sont douces, heureuses et leur souvenir donne le sourire. D’autres sont chaotiques, sombres, dures, elles laissent de nombreuses cicatrices, tant physiques que mentales. Elles ont gravé dans les yeux de leurs enfants devenus adultes, l’empreinte de la souffrance. Or quelquefois, il arrive que ces enfances-là construisent des adultes sereins, épanouis, solides. Quand je regarde autour de moi, quand j’entends, quand j’écoute les êtres qui m’entourent, les gens que je rencontre, je constate que les drames humains sont bien plus nombreux qu’il n’y paraît. Derrière bon nombre de visages souriants se cache une histoire difficile, parfois tragique. Tous les jours, les médias me rappellent la dureté de la vie, son injustice, le cynisme des hommes souvent, leur folie parfois. Ce qu’il y a de sidérant, c’est qu’au départ, il y a en général, de très bonnes intentions et les chemins qui mènent de là à la cruauté semblent très courts et tout aussi accessibles. C’est de l’un de ces chemins dont j’ai voulu parler dans cette pièce, et plus particulièrement un de ces chemins dans un contexte d’adoption interethnique. C’est un sujet qui a toujours et qui suscitera toujours de nombreux débats, souvent houleux, enflammés. Et sans doute aux nombreuses questions posées, n’y aura-t-il jamais vraiment de réponses évidentes, parce que les questions sont complexes, existentielles, fondamentales. Poser la question de l’adoption interethnique, c’est poser la question de l’humain, la question des origines, de la fertilité, de la filiation, de l’héritage, de l’enfantement, de l’appartenance, de la culture, de l’identité. C’est aussi et on l’oublie trop souvent, poser la question de l’abandon, du déracinement, du rejet, du bien faire, du mal faire et de l’amour. Les débats sur l’adoption sont légions, ils sont intéressants certes, mais ils ont néanmoins ce point commun réducteur, le point de vue qui est presque toujours celui des adoptants. Même les adoptés, lorsqu’ils prennent la parole, partiront très souvent de ce point de vue. Un peu comme si les premiers repères, les premières références de leur vie s’étaient effacés au contact de leur nouvel environnement. Ce point de vue, force est de constater qu’il est un point de vue « d’homme blanc ». « Logique » ai-je envie de dire ; puisque si l’on y regarde de plus près il n’y a que « l’homme blanc » qui adopte les enfants de « couleur ». Il convient d’insister, toutefois, que mon intention n’est nullement de dénoncer ni de juger quoi que ce soit, il ne s’agit ici que d’une constatation. Et cette constatation ramène mon débat aux « fameuses » bonnes intentions dont j’ai parlé plus haut. Je veux parler ici des bonnes intentions du monde « blanc » à l’égard du monde « multicolore » des pays en voie de développement, celles du candidat © Bruno Mullenaerts 4 adoptant à l’égard du potentiel adopté. L’adoption n’a jamais été autant médiatisée. Les stars semblent pouvoir s’offrir des enfants au gré de leur fantaisie. Les homosexuels quant à eux se battent pour avoir également ce droit, sans compter, le nombre croissant de couples occidentaux et de célibataires qui mènent un véritable parcours du combattant afin d’obtenir le droit d’adopter. Chaque catastrophe naturelle, chaque guerre, chaque crise, augmente le nombre d’orphelins et inévitablement relance le débat. Dans ce contexte, il m’a paru essentiel de faire entendre une autre voix. Je suis une artiste et mon métier est de raconter des histoires. C’est donc à travers des histoires que je raconte le monde que je perçois. C’est avec des histoires que je tente de poser les questions qui me paraissent fondamentales. C’est avec elles que je tente de mettre en lumière l’une ou l’autre réalité qui me semble un peu trop dans l’ombre. C’est avec ces histoires que j’essaie de raconter un peu l’humain. Au-delà de l’envie, ce projet répond à une nécessité, celle de poser un acte théâtral qui soit le plus juste possible. La nécessité aussi de transformer une réalité sombre en un objet qui soit porteur de sens. La nécessité que même de l’horreur et de l’impensable puisse naître la création. © Bruno Mullenaerts 5 PRESSE 6 Critique parue le 15 février 2012 sur le blog de L’Ancre Lumière sur la bétaillère, puis sur l’actrice. Invitation à pénétrer l’intimité d’une enfant adoptée, au cœur d’un décor dépouillé. Habité par sa seule colère. En ouverture, ce conseil, qui glisse peu à peu, tel une mise en garde, celui de ne jamais habituer les chiens au goût du sang, pour ne pas qu’ils finissent par manger les hommes. Ce même sang, devenu doucereux, apaisant la brûlure du mercure. La brûlure qui ronge de l’intérieur l’enfance arrachée, portée par l’interprétation saisissante de Cathy Min Jung. Ce même sang auquel une fois goûté, elle renouera avec une certaine animalité. Sans langage, sans repère, derrière les sourires désabusés grandit une jeunesse sauvage. En toile de fond, le récit d’une opposition farouche : la résistance, perçue comme défiance, face à l’identité soudainement ôtée, kidnappée. La lutte d’une enfance qu’on tenterait de reformater. Le texte de Cathy Min Jung, lapidaire et sans appel, réussit à éviter le piège facile de la violence gratuite. Suggérant plus qu’elle n’étale, elle passe à la moulinette les accusations maternelles d’ingratitude, montrant ainsi la douleur de ne devoir plus être que redevable. Emerge alors, petit à petit, la véritable oppression des « bonnes intentions » dont se gaussent les parents, cachant des réalités bien moins glorieuses… Victime puis bourreau, froide puis sanguine, l’interprète, seule en scène, réussit le pari de rendre son personnage convaincant, malgré la dureté du propos pour la bouche d’une enfant. L’intégration de la vidéo, bien loin du gadget, permet de créer une distance au plateau tout en appuyant le propos de la pièce, comme une imagerie mentale retransmise en direct live. Un habile jeu de lumières, sobre et efficace, réussit à saisir le personnage pour accentuer les émotions qui le traversent. Vertigineux. Prenant à contrepied la question de l’adoption, l’auteure-interprète, en s’inspirant en partie de son vécu, envoie valser la mièvrerie et la complaisance de la société occidentale, pour nous poser habilement la question de la construction identitaire chez l’enfant adopté. Avec Les bonnes intentions, le festival Kicks ! démarre fort, très fort. Une seule envie, celle de tendre l’autre joue. V. D. 7 Le Soir, 9 février 2012 8 9 10 La Libre, 12 février 2012 11 L’adoption tragique MAKEREEL,CATHERINE Scènes « Les bonnes intentions » au Théâtre de Poche +critique Votre amour a fait de moi un soldat. » Cette citation extraite des Bonnes intentions de et par Cathy Min Jung résume à elle seule la tragédie de cette histoire autobiographique, celle d’une enfant adoptée à l’âge de trois ans et demi, incapable de s’ouvrir à l’amour de ses parents adoptifs, un amour qui se transforme vite en déclaration de guerre. On sort forcément touché de ce seule-en-scène, inspiré de son expérience et de celle d’autres enfants adoptés, car la fable est incommensurablement cruelle, les mots terriblement durs, les aveux insoutenables. Si Cathy Min Jung n’y va pas de main morte sur le parcours très noir de cette petite fille, d’origine coréenne, adoptée par un couple d’agriculteurs wallons, c’est pour mieux ouvrir le débat sur le thème de l’adoption, mieux s’éloigner des discours souvent angéliques sur le geste des parents adoptants, forcément perçu comme courageux et généreux, pour lever un coin du voile sur le traumatisme que cette aventure représente pour un enfant. Certes, l’auteure et comédienne force le trait sur sa descente aux enfers, poussant sa propre histoire au paroxysme de la fiction, mais sans aucun pathos, de sorte que l’on sort de cette pièce d’une heure avec une foule d’interrogations. Mis en scène par Rosario Marmol Perez, le seule-en-scène propulse la comédienne dans une bétaillère, comme si elle revenait sur les lieux de son enfance. Là, épaulée d’un formidable emballage vidéo (Allan Beurms) et musical (Garrett List), elle déverse ses souvenirs : l’arrivée déboussolée à l’aéroport, la recherche désespérée d’odeurs et de goûts familiers, la rencontre manquée avec des parents incapables de comprendre les blessures de cet enfant, les petites mesquineries ordinaires entre ces trois êtres abîmés, et les gestes plus graves, irréparables. Vous exigez mon affection… Le jeu de Cathy Min Jung met un peu de temps à trouver son relief mais se pare ensuite de vibrations bouleversantes. Sa voix est douce, mais son récit implacable. « Vous exigez mon affection, mon amour. Vous avez payé pour ça, de la monnaie sonnante et trébuchante, alors vous voulez au moins de la reconnaissance. » Sans détour, son texte aborde les infinies contradictions de l’adoption. Dans cette famille, tous rêvent de bonheur mais leur histoire sera sombre et douloureuse. Au commencement pourtant, il y avait juste un immense besoin d’amour. Critique parue le 17 mars 2012 dans Le Soir (p.39) 12 Au nom des bonnes intentions LAURENCE BERTELS Un texte court, ciselé et troublant qui en dit long sur certaines adoptions. Cathy Min Jung livre un récit partiellement autobiographique. Glaçant. Il est des petites phrases d’apparence anodine qui soudain prennent sens. Cathy Min Jung connaît leur force et sait à quel point les propos de sa mère n’étaient pas vains. «Il faut toujours cuire la viande avant de la donner aux chiens. Même les déchets. Pour ne pas leur donner le goût de la viande crue.» L’enfant devenu grand répète la leçon, avec autant de froideur que de détermination, en prémices aux «Bonnes intentions», celles qui ne pardonnent pas tout. Et sûrement pas «ça». Fort et ciselé, haché au rythme de la dureté, le texte de Cathy Min Jung s’insinue en nos (in)consciences et y laisse toutes ses questions. Parée d’un somptueux manteau de peau, souple, ceintré à la taille et carré comme il faut aux épaules, chaussée de bottes au bruit troublant et coiffée d’une longue et soyeuse chevelure noir geai, la jeune femme impose d’emblée sa beauté. Petite, elle devait être à tomber Une baraque de planches l’attend sur scène. Elle l’ouvre peu à peu, comme un coffre à secrets, tout en laissant choir bruyamment les pans de bois au sol. Elle avance d’un pas cadencé et s’apprête à poser ses cartes sur table, l’une après l’autre. L’odeur de paille prégnante dérange et évoque celle des fauves. Point de cris, ni de sang, ni de rage pour autant. La vérité sera dévoilée, tout en sobriété, de manière implacable. Cette distance rend plus percutante encore l’intelligente mise en scène de Rosario Marmol Perez. Même si, au commencement, il n’y avait qu’un immense besoin d’amour, celui de deux jeunes agriculteurs incapables d’avoir un enfant. Ils décident alors d’adopter une petite Coréenne de trois ans et demi mais, dès qu’ils l’emmènent, la fillette se sent déracinée, en quête de saveurs oubliées, celles sans doute de l’amour maternel. La jolie petite poupée sortie d’Asie ne répond pas aux attentes de ses parents et moins ils la comprennent, plus elle se referme. En réalité, dès le premier regard, tous les rêves de bonheur se sont effondrés. A la déception succéderont rapidement les gifles, les coups de poing, les humiliations ponctuées de nombreuses tâches à accomplir. Mais l’enfant, que ses parents perçoivent comme une effrontée, s’enfonce de plus en plus dans le fossé de l’incompréhension. Tout en gardant, en pleine geurre des nerfs, son essentielle fierté. Jusqu’au jour où l’inacceptable sera franchi, où le père adoptif ne se sera plus contenté d’entrer par hasard dans la chambre de «sa» fille au moment inopportun Ce jour-là, la fillette a peu résisté, elle a baissé la tête, puis les épaules. Ensuite, elle s’est mise à compter. Pour ne plus penser. Non, l’adoption ne se passe pas toujours bien. Cathy Min Jung tenait à le rappeler dans ce texte partiellement autobiographique, vibrant et révoltant. Et le fait avec une grande justesse. Pas une fausse note dans ces sujets tabous, dans cet enfer pavé de bonnes intentions... Créé au festival «Kicks !» à Charleroi, en mars dernier, ce spectacle coproduit par l’Ancre, le Poche et le Théâtre de la Place avait été annoncé comme un des temps forts de l’événement. On ne nous avait pas menti. Critique parue le 30 mars 2012 dans La Libre Belgique.be 13 THÉÂTRE: LES BONNES INTENTIONS La question de l’adoption par une comédienne renversante de courage et de colère. On dit: allez-y. L’histoire d’une petite fille venue de Corée, adoptée à l’âge de 3 ans par des agriculteurs dans la campagne wallonne. Entre l’enfant rebelle et ses parents adoptifs butés, tout tourne mal... Ecrit et interprété par Cathy Min Jung, comédienne d’origine coréenne, adoptée par un couple belge, ce texte brut lève les tabous de l’adoption. Perçue comme un acte de générosité incontestable, l’adoption est ici abordée sous le regard de l’enfant. Une parole souvent oubliée dans nos sociétés occidentales, bien plus enclines à s’émouvoir du parcours du combattant des parents adoptifs que du droit des enfants adoptés. Près de 300.000 petits Coréens ont été adoptés à travers le monde dans les années 1970. Un abandon massif d’enfants dans une dictature, dont Cathy Min Jung a fait partie. En 2008, elle a d’ailleurs réalisé un beau documentaire sur son retour au pays à la recherche de ses parents biologiques. Inspirée par différentes histoires qui croisent la sienne, elle livre ici un monologue habité et cru, d’une violence salvatrice, pour dire la quête insatiable de l’enfant adopté, éternellement à la recherche de saveurs oubliées et rêvées. Courageux, ce texte de résilience et de colère est interprété avec les tripes par une comédienne magnifique, à la recherche de son identité morcelée par de «bonnes intentions»... On se lève et on dit bravo. Critique parue le 27 mars 2012 dans moustique.be source: http://www.moustique.be/mosquito/90382/theatre-les-bonnes-intentions 14 informations utiles l’ancre rue de montigny 122 6000 charleroi 071 314 079 [email protected] www.ancre.be production - gaël Bonci diffusion - Vincent Desoutter
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