4. LES SOURCES - Mareil
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4. LES SOURCES - Mareil
ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 169 4. LES SOURCES Les auteurs du présent rapport de diagnostic (rapport de présentation) du Plan Local d’Urbanisme, Jean-Yves MARTIN, Consultant en Urbanisme, et Régis GULLON, Architecte, ont repris des données issues de plusieurs autres rapports : ß Le livre « Mareil-Marly, Village d’Yveline », édité en 1996 ; ß L’étude d’urbanisme « Réouverture de la Grande Ceinture Ouest » de la Direction Départementale des Yvelines, réalisée en décembre 1999 ; ß Le Plan d’Occupation des Sols de la Commune de MAREIL-MARLY, révisé le 13 décembre 1993 ; ß Le Plan d’Occupation des Sols de la Commune de MAREIL-MARLY, révisé le 23 octobre 2000 ; ß Le « porté à connaissance » de la Préfecture des Yvelines, daté du 13 août 2004 ; ß Le « projet urbain et urbanisation des zones NA-UH », conçu par l’A.F.T.R.P. en novembre 2003. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 168 3.3. VERS LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Comme le propose l’étude urbaine de l’A.F.T.R.P., les axes du développement urbain de MAREIL-MARLY s’appuient sur les points forts : ß Le maintien et le renforcement de l’axe historique de Mareil vers la gare et les futurs quartiers des Champs-Droux et des Violettes ; ß La « densification maîtrisée » des espaces urbains ou urbanisables avec une modulation du centre vers la périphérie ; ß Le regroupement au cœur du village et autour de la gare des équipements collectifs, des commerces, et des services indispensables à une population nouvelle ; ß La protection du caractère pittoresque du village avec ses maisons mitoyennes, ses ruelles et ses sentes, et ses placettes ; ß La mise en œuvre du schéma de voirie. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 167 3.1. UNE FORCE ET DES OPPORTUNITÉS La commune de MAREIL-MARLY comporte de nombreux atouts : ß Un territoire communal délimité et irrigué par deux importantes voies de liaison, et ainsi bien relié aux principaux pôles du département des Yvelines ; ß Une structure urbaine bien insérée dans les différentes entités paysagères du territoire communal ; ß Un réseau viaire local dense, pittoresque, et adapté à un développement des « circulations douces » ; ß Un village gardant une forme urbaine homogène et exhalant un charme certain ; ß Un potentiel de développement urbain par densification des espaces construits, les « lisières ». En outre, la commune est située dans un contexte géographique et temporel favorable : ß Sa situation au cœur d’un département connaissant un développement démographique mesuré et un dynamisme économique certain ; ß La récente réouverture de la ligne de « grande ceinture » ; ß Les préconisations du S.D.R.I.F.. 3.2. UNE FAIBLESSE ET DES MENACES La commune de MAREIL-MARLY souffre cependant de quelques faiblesses : ß Une identité urbaine atténuée par des limites manquant de lisibilité ; ß Un réseau viaire local étroit et peu adapté à une urbanisation raisonnée des « lisières » ; ß Un centre ancien délaissée par l’activité commerciale et marquée par l’éloignement relatif de plusieurs équipements publics et commerciaux ( la M.J.C. et le centre commercial, par exemple ). 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 3. LA SYNTHÈSE 26 JUIN 2006 166 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 165 La surface de l’emplacement réservé pour le collège sera répartie entre 15.000 mètres carrés au bénéfice du Département des Yvelines, et 23.350 mètres carrés au bénéfice de la Commune de Mareil-Marly. 2.10.3. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE Le P.L.U. respectera les servitudes d’utilité publique, telles que le « porté à connaissance » du 13 août 2004 les a imposées. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY DÉSIGNATION DU PROJET BÉNÉFICIAIRE 164 SURFACE 1 Allée piétonnière entre la place de l’Eglise et l’emprise de l’école Commune 160 m2 3 Passage piétonnier sous la voie ferrée entre la rues du Louvre et la rue des Groux de la Selle Commune 130 m2 4 Voie publique entre le secteur AU e et la rue des Graviers Commune 330 m2 6 Élargissement du chemin du Roi au débouché du secteur AU g Commune 340 m2 7 Élargissement du « chemin latéral du Cheval » Commune 3.360 m2 8 Aménagement de l’aire de retournement et du carrefour entre la rue des Violettes et le chemin de la Pointe des Sablons Commune 1.090 m2 9 Voie publique entre la résidence de la Roseraie et le pont des Marivaux et aménagement du carrefour au nord du pont des Marivaux Commune 4.160 m2 10 Élargissement et redressement chemin de la Pointe des Sablons du Commune 3.420 m2 11 Aménagement du carrefour au sud du pont des Marivaux et élargissement du « chemin latéral du Cheval » Commune 4.280 m2 12 Collège Conseil Général et Commune 38.350 m2 13 Chemin piétonnier entre la zone AU et la rue des Sablons Commune 270 m2 14 Chemin piétonnier entre la zone AU et la rue des Sablons. Commune 330 m2 15 Voie publique entre la zone AU et la rue de Marly Commune 600 m2 16 Voie publique entre la zone AU et la rue de Marly Commune 340 m2 17 Prolongement du chemin piétonnier des Bigaudes vers la route de L’Étang-la-Ville Commune 280 m2 18 Aménagement du carrefour entre la rue de la Fontaine des Saules, le chemin des Saules, la rue du Lavoir, la rue de la Sente, et le chemin piétonnier du Lavoir Commune 200 m2 19 Voie publique entre la zone AU et la rue des Sablons Commune 940 m2 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 163 2.10.2. LES ACQUIS ET LES OUBLIS DE L’ACTUEL P.O.S. Les acquis et les oublis de l’actuel P.O.S. Les différentes zones NA du P.O.S. sont actuellement réservées pour une future urbanisation, prévue dans le cadre de la présente révision, ou reportée aux années 2015, comme le prescrit le S.D.R.I.F.. Ces zones sont néanmoins enclavées dans les îlots, et desservies par des chemins ruraux, qui sont manifestement insuffisants pour assurer une desserte correcte des futurs espaces urbains. Certes, leur futur aménagement comprendra les voiries nécessaires, mais le P.O.S. ne prévoit pas les « débouchés » des futures voies publiques sur les rues adjacentes, au travers des franges déjà urbanisées de ces ilots. Le P.L.U. répondra au besoin de créer, par des emplacements réservés, des débouchés aux futures voiries des zones « AU ». La Loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" La Loi n° 2000-1208 du 13 Décembre 2000 ( la Loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" ) vise un double objectif de développement durable et de renouvellement urbain. À ce titre, elle préconise, dans les opérations urbaines, une consommation limitée de l'espace naturel, un équilibre entre les habitations et les activités, ainsi que la mixité de l’habitat. Le P.L.U., en privilégiant l’ouverture à une urbanisation mixte et modérément dense des zones NA du P.O.S., en prônant une urbanisation peu dense des zones NA éloignées du village et de la gare, et en protégeant l’espace boisé des Bois-Noirs, intégrera les grands objectifs de la Loi « S.R.U. ». Les emplacements réservés Depuis la publication de l’actuel P.O.S., plusieurs opérations programmées ont été réalisées, et ont rendu caducs les emplacements réservés à leur effet ; les autres projets correspondent principalement à des rectifications de voirie ou des agrandissements de parcelles publiques et doivent être maintenus dans le futur P.L.U.. En outre, plusieurs projets apparaissent désormais comme nécessaires et souhaitables et imposent la création de nouveaux emplacements réservés : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LE DÉTAIL DU S.D.R.I.F. ( © D.R.E., 1994 ) 26 JUIN 2006 162 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 161 2.10. LE CONTEXTE ADMINISTRATIF Ce chapitre expose les contraintes auxquelles le Plan Local d’Urbanisme est soumis. Il reprend notamment les informations contenues dans le « porté à connaissance » prévu par l’article R.121-1 du Code de l’Urbanisme ( et par le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001 ) : « Lorsqu’il reçoit la décision d’une commune, d’un établissement public de coopération intercommunale, ou d’un syndicat mixte, d’élaborer ou de réviser un schéma de cohérence territoriale ou un plan local d’urbanisme, le préfet porte à la connaissance du maire ou du président de l’établissement public les dispositions particulières applicables au territoire concerné ». Le « porté à connaissance » dresse ainsi une liste raisonnée des éléments ayant une portée juridique certaine : Les directives territoriales d’aménagement, les dispositions relatives aux zones de montagne et au littoral, les servitudes d’utilité publique, les projets d’intérêt général de l’Etat et des autres personnes publiques, les protections existantes en matière d’environnement et de patrimoine. Il comprend également les diverses informations nécessaires au développement du document concerné, parmi lesquelles les études en matière de prévention des risques ou de protection de l’environnement, les études et les données en matière d’habitat, de déplacements, de démographie, d’emplois, et de gestion de l’eau, les diagnostics territoriaux établis par les services de l’Etat, les études réalisées dans le cadre des Directives Territoriale d’Aménagement ( D.T.A.), les études de voiries d’agglomération, etc…. Le « porté à connaissance » peut évoluer au cours du développement du document concerné : « Au cours de l’élaboration du document d’urbanisme, le préfet communique au maire ou au président de l’établissement public tout élément nouveau ». 2.10.1. LES PRÉCONISATIONS DU SCHÉMA DIRECTEUR D’ILE-DEFRANCE Les deux contraintes précises que le S.D.R.I.F., par son document graphique, impose au futur P.L.U. de MAREIL-MARLY sont deux obligations d’aménagement : ß La protection du massif forestier des Bois-Noirs et de ses abords ; ß L’urbanisation des zones NA du P.O.S.. Ces contraintes sont décrites et transcrites dans les chapitres 2.3. ( la protection du massif forestier des Bois-Noirs ) et 2.4. ( l’urbanisation des zones NA du P.O.S.) de la présente liste des besoins répertoriés. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 160 Le schéma directeur de voirie prévoit l’ouverture d’un tel parking, dans le cadre de l’aménagement de la zone NA. Le P.L.U. devra donc prévoir la localisation de ce futur parking, dont la contenance est évaluée à 150 places à son achèvement, dans le cadre des orientations spécifiques au quartier des Abords de la Gare. Le P.L.U. répondra au besoin de définir des orientations spécifiques pour l’aménagement d’un parking de longue durée aux abords de la gare. 2.9.3. LES TRANSPORTS PUBLICS Le réseau ferroviaire L’ouverture de la ligne de « grande ceinture » est un élément important de la politique de développement urbain à MAREIL. Une étude effectuée par le Conseil Général des Yvelines estime à 1.000 voyageurs quotidiens la future fréquentation de la ligne. L’ouverture de cette ligne permettra donc d’améliorer le taux d’utilisation des transports publics. Elle permettra aussi d’accueillir de nouveaux habitants dans des espaces urbains bien équipés et reliés aux autres villes de la région. Cependant, l’exploitation commerciale de cette nouvelle ligne est une source de nuisances visuelles et sonores pour ses abords urbanisés ou urbanisables. Le P.L.U. répondra au besoin de créer des « espaces-tampons » au bord et au long de la voie ferrée. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 159 Le réseau local Les rues de desserte, dans les espaces pavillonnaires, sont tracées sur les axes des anciens chemins ruraux, qui convergent vers le village. La voie ferrée est en outre un obstacle, que seuls trois passages routiers, le pont des Closeaux, le pont des Marivaux, et le nouveau pont de la Gare, permettent de franchir. La conséquence est une concentration excessive du trafic de transit dans les rues du cœur historique. Afin de permettre un contournement du village, le schéma directeur de voirie prévoit ainsi l’élargissement du « chemin latéral du Cheval », entre le pont de la Gare et le pont des Marivaux, et son prolongement par une voie nouvelle entre ce dernier et la route de L’Etang-La-Ville, au droit du futur collège. Le P.L.U. devra donc prévoir les réserves foncières pour ces aménagements de voirie. Le P.L.U. répondra au besoin de créer des emplacements réservés pour une voie de contournement entre le pont de la Gare, le pont des Marivaux, et la route de L’Etang-La-Ville. La « circulation douce » Les chemins ruraux sont une conséquence à la fois de l'ancienneté du tissu urbain et du relief prononcé. Sur l'ensemble du territoire communal, ils représentent un linéaire de 9,7 kilomètres, et doublent - ou complètent - le réseau des rues. Mais ils sont actuellement dégradés, et si les uns sont encore très utilisés, les autres sont désormais inaccessibles. Le schéma directeur de voirie prévoit le renforcement du réseau des chemins ruraux - et des sentes dans le village - et leur affectation aux circulations « douces ». Le P.L.U. devra donc prévoir les réserves foncières pour l’aménagement du réseau. Le P.L.U. répondra au besoin de créer des emplacements réservés pour l’aménagement et le traitement qualitatif des chemins ruraux. Le stationnement L’ouverture de la ligne de « grande ceinture » est une occasion de transférer, de la voiture particulière au transport collectif, une partie des déplacements quotidiens des Mareillois. Ce transfert, cependant, nécessite d’ouvrir des espaces de stationnement – de longue durée – aux abords immédiats de la gare. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 158 2.9. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE CIRCULATION ET DE DESSERTE Ce chapitre expose les besoins répertoriés en matière de transports et de réseaux divers, au regard « des prévisions économiques et démographiques ». 2.9.1. LA MOBILITÉ L’ouverture à l’urbanisation de certains secteurs de la zone NA entraînera une hausse sensible de la mobilité. En effet, la faiblesse du taux d’emploi, malgré l’arrivée de nouvelles entreprises, notamment dans la « Zone des Violettes », imposera aux nouveaux Mareillois des déplacements quotidiens vers les pôles économiques de la région. Certes, une part importante de ces déplacements quotidiens sera assurée par la nouvelle ligne de la « grande ceinture », mais une autre part sera conservée par un réseau routier en voie de saturation. Le P.L.U. mettra donc en œuvre le schéma directeur de voirie de 2003. 2.9.2. LE RÉSEAU ROUTIER Le réseau national Le schéma directeur de voirie prévoit le réaménagement du carrefour du Bas-Roi, au croisement de la route de L’Étang-La-Ville et de la rue de Marly. Cet aménagement est destiné à fluidifier et à sécuriser le trafic. Mais il pourra être l’occasion de marquer et de traiter, du côté de MAREIL, l’entrée dans l’espace communal. Le P.L.U. prévoira donc l’espace nécessaire au réaménagement routier et au traitement paysager du carrefour. Le P.L.U. répondra au besoin de créer un espace d’« entrée de ville » sur la route départementale 161, du côté de L’Étang-la-Ville, au droit du futur collège. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 157 2.8.2. LE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DES SERVICES PUBLICS La Mairie Située au cœur du village, la mairie est déjà sous-dimensionnée par rapport aux besoins de la population et aux contraintes de la gestion communale. Ce sousdimensionnement ne peut que croître avec l’augmentation de la population mareilloise, quelle que soit l’hypothèse retenue. Néanmoins, une extension est incompatible avec l’emprise actuelle du terrain, qui est trop exiguë pour un tel projet. Le P.L.U. prévoira donc les emprises nécessaires pour une future extension de la mairie, soit dans la zone NA ( du P.O.S.) située en face de la gare ( 1,7 hectare ), soit dans la zone NA ( du P.O.S.) située au sud de la voie ferrée ( 2,6 hectares ). Le P.L.U. répondra au besoin de créer les conditions de l’extension ou du transfert de la Mairie. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 156 2.8. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE L'activité économique est centrée sur les exploitations agricoles, les P.M.E. industrielles et artisanales, et les commerces urbains. Ce chapitre expose « les besoins répertoriés en matière de développement économique et d’aménagement de l’espace […] ». Il est particulièrement centré sur le maintien du commerce de proximité et l'accueil de nouvelles P.M.E. artisanales ou tertiaires. 2.8.1. LE DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES L’activité économique générale Le village de MAREIL-MARLY déploie une faible activité économique : Le tissu économique est formé de quelques entreprises tertiaires et artisanales et de rares entreprises commerciales dans le village ou aux « Quatre-Chemins » ; le taux d’emploi est de 0,25 ( soit un rapport de 25 emplois pour 100 habitants actifs ). Cette faible activité économique découle aussi bien de l’histoire que de l’absence d’espace urbain dévolu aux secteurs secondaire et tertiaire. Le projet d’aménagement de la « Zone des Violettes » sera l’opportunité de créer les espaces nécessaires au développement économique, et, grâce à la proximité de la gare et à l’attraction du « barycentre », de susciter les conditions de l’accueil de nouvelles entreprises. Le P.L.U. répondra au besoin d’ouvrir à l’urbanisation la zone NA [ du P.O.S. ] – le secteur AU-d [ du P.L.U. ] - des Violettes, et de créer des espaces urbains affectables à des activités économiques, commerciales, tertiaires, ou artisanales. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 155 Le P.L.U. répondra au besoin de déterminer un zonage et de prévoir les conditions pour l’extension de la Maison des Jeunes et de la Culture, dans le respect du caractère boisé du site. 2.7.3. LES ÉQUIPEMENTS SANITAIRES Les équipements sanitaires ne suscitent pas de besoin particulier, traitable dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme. 2.7.4. LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS Le complexe sportif des Bois-Noirs Situé dans la zone naturelle des Bois-Noirs, le complexe sportif des Bois-Noirs répond aux attentes de la population actuelle. Mais il est insuffisant pour répondre aux attentes prévisibles de la future population mareilloise. Par ailleurs, le futur collège comportera des équipements sportifs, accessibles aux Mareillois dans des conditions à fixer avec le Conseil Général. Le P.L.U. répondra au besoin de permettre l’extension du domaine sportif des Bois-Noirs, dans le respect du caractère boisé du site. 2.7.5. LES AUTRES ÉQUIPEMENTS Les autres équipements publics de MAREIL-MARLY ne suscitent pas de besoin particulier. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 154 2.7.2. LES ÉQUIPEMENTS CULTURELS La Bibliothèque Municipale Située en face de la Mairie, la Bibliothèque Municipale correspond aux besoins de la population actuelle. Mais elle est inadaptée aux perspectives décrites dans le chapitre 2.5.1.. Cependant, elle peut être transférée dans des locaux municipaux libérés par d’autres opérations immobilières, comme la mairie actuelle. La Maison des Associations Située dans une ancienne maison bourgeoise, la Maison des Associations, avec ses 250 mètres carrés, ne répond déjà plus aux attentes de la population mareilloise. Elle est a fortiori inadaptée aux perspectives décrites dans le chapitre 2.5.1.. Cependant, comme la Bibliothèque Municipale, elle peut être transférée dans des locaux municipaux libérés par d’autres opérations immobilières, comme l’actuelle mairie. La Salle Polyvalente La commune de MAREIL-MARLY utilise, de manière occasionnelle, la salle mise à disposition par la commune voisine de Fourqueux. Or le développement des activités culturelles, à l’occasion de l’arrivée d’une nouvelle population, rend nécessaire la construction d’un lieu commun, ouvert et adapté à diverses manifestations. Le P.L.U. répondra au besoin de prévoir et de localiser la construction d’une Salle Polyvalente. La Maison des Jeunes et de la Culture Située au bas des Bois-Noirs, la Maison des Jeunes et de la Culture répond aux attentes de la population actuelle. Mais elle est inadaptée aux perspectives décrites dans le chapitre 2.5.1.. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 153 2.7. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENTS Ce chapitre expose les besoins répertoriés en matière d’équipements publics ou collectifs, au regard « des prévisions économiques et démographiques », 2.7.1. LES ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES L’école élémentaire L’école élémentaire de MAREIL est suffisante pour les besoins actuels de la population mareilloise. Mais elle est inadaptée aux perspectives décrites dans le chapitre 2.5.1.. En effet, si, comme le prévoit l’hypothèse « B », la ville de MAREIL doit accueillir, en vingt ans, une population nouvelle de 2.360 habitants, elle devra prévoir d’accueillir, dans l’école maternelle, une population scolaire nouvelle de 100 enfants environ, et, dans l’école primaire, une population scolaire supplémentaire de 150 enfants environ. Le besoin est donc de 5 classes dans l’école maternelle, et de 7 classes pour l’école primaire. Cependant, l’école élémentaire dispose autour de son actuel bâtiment, d’une emprise publique suffisante pour assurer son extension sur le site, sous la réservé du transfert de la crèche sur un terrain communal au Pinchets. Le collège Face à la saturation inéluctable des collèges de Saint-Germain et de Marly, le Conseil Général a étudié la construction d’un nouveau collège de 500 élèves. Ce projet peut être implanté sur le territoire de MAREIL, dans la zone NA 4-UH b du P.O.S. actuel, à proximité de la route de L’Étang-La-Ville. Il requiert un terrain libre et – aisément accessible – de 35.000 à 40.000 m2, répartis entre 15.000 m2 pour le collège et le solde pour les dépendances et les équipements sportifs. Le P.L.U. répondra au besoin de créer un emplacement réservé pour la construction d’un nouveau collège aux Tournelles. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 152 besoin correspondant, et la perspective de 1.820 logements à l’horizon 2015 comme la cible correspondante. L’hypothèse « B » Si la commune de MAREIL, enfin, entend accueillir, en vingt ans, ces 2.360 nouveaux habitants, le nombre de 920 logements peut être considéré comme le besoin correspondant, et l’objectif de 2.150 logements à l’horizon 2025 comme la perspective correspondante. 2.6.2. LES BESOINS EN MATIÈRE DE MIXITÉ SOCIALE Le parc des logements sociaux est actuellement de 10 logements existants et 16 programmés pour l’an 2005, alors que le besoin issu de la « Loi S.R.U. » est, à la date du lancement du P.L.U., de 275 logements. L’aménagement des zones NA du P.O.S., doit être l’occasion de compenser le « retard » et d’améliorer la « mixité sociale » à MAREIL : BESOINS EN LOGEMENTS HORIZON PRÉVISION «NATURELLE» HYPOTHÈSE «A» PRÉVISION «NATURELLE» HYPOTHÈSE «B» 2015 2015 2025 2025 LOGEMENTS ACTUELS * 1.230 1.230 1.230 1.230 POPULATION ACTUELLE 3.180 3.180 3.180 3.180 210 210 350 350 0 1.260 0 2.010 VARIATION PRÉVISIBLE + 210 + 1.470 + 350 + 2.360 POPULATION PRÉVISIBLE 3.390 4.650 3.530 5.540 + 80 + 590 + 130 + 920 1.310 1.820 1.360 2.150 SOLDE NATUREL SOLDE MIGRATOIRE LOGEMENTS NOUVEAUX LOGEMENTS TOTAUX * * . Résidences principales et autres logements 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 151 2.6. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE LOGEMENT ET D’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT C e chapitre expose les besoins répertoriés en matière de logement et « d’équilibre social de l’habitat », au regard « des prévisions économiques et démographiques ». 2.6.1. LES BESOINS EN MATIÈRE DE LOGEMENTS SI elle est destinée à demeurer modérée, comme le montrent les chapitres 1.5.1. et 2.5.1., la croissance de la population mareilloise requiert la construction de logements nouveaux, destinés à accueillir, dans un contexte urbain renouvelé, la population nouvelle issue du solde naturel, et à accueillir, certains des personnes actives attendues à court ou moyen terme dans les pôles d’activités économiques de l’ouest parisien. Entre les recensements de 1982 et de 1990, le parc de logements a crû de 13 logements par an, tandis que le nombre absolu des habitants a progressé de 126 habitants, donc de moins de 8 habitants par an. Cependant, comme le montrent les chapitres 1.5.1. et 2.5.1., ce dernier chiffre résulte essentiellement de la sévère rupture subie par solde migratoire entre 1982 et 1990. Entre 1990 et 1999, la croissance retrouve un rythme « normal », de 10 à 14 nouveaux Mareillois par an, certes plus modéré que celui des « Trente Glorieuses » : La faiblesse du solde migratoire résulte ainsi de l’insuffisance de l’offre de logements, et, notamment, de logements de petite taille, dans le parc. La prévision « naturelle » Si la commune de MAREIL entend accueillir, en vingt ans, les 200 à 350 nouveaux habitants issus du solde naturel, le nombre de 130 logements peut être considéré comme le besoin « naturel », et le chiffre de 1.360 logements à l’horizon 2025, comme la prévision « minimale ». L’hypothèse « A » Or les perspectives démographiques et économiques, décrites dans les chapitres 2.5.1. et 2.5.2., amènent à estimer la variation absolue de la population sur dix et vingt ans, à 1.470 nouveaux habitants selon l’hypothèses « A », et à 2.360 nouveaux habitants selon l’hypothèse « B ». Si la commune de MAREIL, donc, entend accueillir, en dix ans, ces 1.470 nouveaux habitants, le nombre de 590 logements peut être considéré comme le 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 150 Le chiffre de 2.010 nouveaux mareillois en vingt ans ne doit donc pas être considéré comme une perspective « impossible ». Ce chiffre de 2.010 nouveaux habitants s’ajoute aussi à celui de la perspective « naturelle », cumulé sur les deux périodes. Et la prévision de 5.540 habitants à l’horizon 2.025 doit être considéré comme une perspective « assumable » pour la commune de MAREILMARLY. Les perspectives POPULATION DE MAREIL - MARLY HORIZON POPULATION ACTUELLE * PRÉVISION «NATURELLE» HYPOTHÈSE «A» PRÉVISION «NATURELLE» HYPOTHÈSE «B» 2015 2015 2025 2025 3.180 3.180 3.180 3.180 210 210 350 350 0 1.260 0 2.010 VARIATION PRÉVISIBLE + 210 + 1.470 + 350 + 2.360 POPULATION PRÉVISIBLE * 3.390 4.650 3.530 5.540 SOLDE NATUREL SOLDE MIGRATOIRE * . Population « sans double compte » 2.5.2. L’ÉVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE Le tissu économique de MAREIL-MARLY est principalement constitué des petites entreprises artisanales et commerciales, et des services publics. Parmi les quatre projets urbains, décrits au paragraphe 1.4.3., deux sont destinés à accueillir des activités économiques ou des équipements publics : Le projet d’aménagement de la « Zone des Violettes » et le projet d’aménagement des « Abords de la Gare », à l’occasion de la réouverture de la ligne de « grande ceinture ». Ces futures activités, comme ces futurs équipements, entraîneront la création de nouveaux emplois. En projetant l’actuel taux d’activité ( 40 % environ ), les chiffres de 585 à 1.056 nouveaux « actifs » en dix ou vingt ans, selon les hypothèses « A » et « B », ne doivent donc pas être considérés comme une perspective « impossible » pour la commune de MAREIL-MARLY. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 149 La prévision « naturelle » Le solde naturel devrait rester stable ; le chiffre de 200 à 350 habitants nouveaux par la projection du solde naturel récent ( 14 nouveaux Mareillois par an entre 1982 et 1990, 10 nouveaux habitants par an entre 1990 et 1999 ), peut être considéré comme un plafond, du fait du vieillissement sensible de la population. Les chiffres de 210 habitants nouveaux en dix ans et de 350 habitants nouveaux en vingt ans peuvent donc être considérés comme une perspective « brute ». Et les prévisions de 3.390 habitants à l’horizon 2.015 et de 3.530 habitants à l’horizon 2.025 peuvent être considérées comme une augmentation « naturelle », une prévision « a minima », pour la commune de MAREIL. L’hypothèse « A » Cependant, le P.L.U. doit intégrer la survenance d’évènements exceptionnels prévisibles ou non, impactant sérieusement le solde migratoire ( l’hypothèse « A » correspond à l’urbanisation dans le cadre du P.L.U.) : ß La réouverture de la ligne de « grande ceinture » ; ß Le développement économique et la saturation immobilière des communes riveraines ; ß L’ouverture à l’urbanisation des sept secteurs de la zone NA du P.O.S.. Si, selon cette hypothèse médiane, le quartier de la gare est urbanisé et les sept secteurs de la zone NA sont aménagés, sous la forme de maisons individuelles, et de « maisons urbaines à plusieurs logements », avec les marges courantes ( 15 % de voiries et d’espaces communs ), avec les surfaces moyennes par logement collectif et par maison individuelle, le chiffre de 505 nouveaux logements peut être retenu. Selon le ratio commun d’occupation ( 2,3 personnes par logement collectif et 2,7 personnes par maison individuelle dans un parc équilibré ), le chiffre de 1.254 nouveaux habitants en dix ans ( chiffre arrondi à 1.260 ) peut donc être considéré comme une perspective « vraisemblable ». Ce chiffre de 1.260 nouveaux habitants s’ajoute à celui de la perspective « naturelle ». Et la prévision de 4.650 habitants à l’horizon 2.015 peut être considéré comme une perspective « probable » pour la commune de MAREIL. L’hypothèse « B » S i, selon une hypothèse optimale, et dans l’hypothèse du maintien des prescriptions du S.D.R.I.F. de 1994, toutes les zones NA du P.O.S. sont aménagées, avec un mélange d’habitat individuel et collectif ( selon les mêmes contraintes, marges, et ratios ), le chiffre de 805 nouveaux logements peut être envisagé. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 148 2.5. LES PERSPECTIVES DÉMOGRAPHIQUES Les perspectives démographiques forment le socle du projet urbain. Elles permettent de définir les besoins en matière de logements ( le chapitre 6 ), d’équipements publics ( le chapitre 7 ), d’espaces professionnels ( le chapitre 8 ), de transports ( le chapitre 9 )… 2.5.1. L’ÉVOLUTION DE LA DÉMOGRAPHIE GLOBALE En ce qui concerne les acquis démographiques, la population de MAREIL-MARLY a crû de 1.757 à 2.542 habitants entre les recensements de 1968 et de 1975 ; entre ceux de 1982 et de 1990, elle est passée de 3.054 à 3.074 habitants, ce qui représente une nette rupture de tendance ; entre les deux derniers recensements, enfin, elle a progressé de 106 nouveaux habitants, et culmine à 3.180 habitants ( la population « sans double compte » ). Comme le montre le second tableau du chapitre 1.5.1. (« les soldes naturel et migratoire »), le solde naturel, entre les recensements de 1982 et de 1990, est de 112 nouveaux habitants ( 14 par an en moyenne ), et, entre les recensements de 1990 et de 1999, de 97 nouveaux Mareillois ( 10 par an en moyenne ). En ce qui concerne les perspectives démographiques, trois hypothèses peuvent être envisagées : ß Une prévision « naturelle », qui correspond à la simple poursuite des tendances constatées ; ß Une hypothèse « A », qui correspond à l’effet de l’aménagement des zones NA ouvertes à l’urbanisation dans le cadre de la présente révision ( les secteurs AU-a [ les Mardelles ], AU-b [ les Ruelles ], AU-c [ les Abords de la Gare ], AU-d [ les Violettes ], AU-e [ les Champs-Droux ], AU-f [ les Tournelles ], et AU-g [ les Trémelles ] ) ; ß Une hypothèse « B », qui correspond à l’effet de l’aménagement de toutes les zones NA à l’horizon 2025, dans l’hypothèse du maintien des prescriptions du S.D.R.I.F. de 1994. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 147 Le traitement des « entrées dans la ville » L a situation du territoire de MAREIL-MARLY, dans un environnement déjà fortement urbanisé, rend quasi-imperceptibles les entrées sur le territoire communal, comme l’illustre le chapitre 1.4.2.2.. Le traitement architectural de ces espaces permettra de marquer le passage entre les territoires des communes riveraines et celui de MAREIL. Cependant, cette démarche se heurte à des problèmes administratifs ou techniques : ß Sur la route départementale 98, l’espace central, utilisable pour la création d’un carrefour aménagé ou d’une place urbaine, est commun aux communes de MAREIL et de Saint-Germain-En-Laye, tandis que la gestion de la route départementale ressortit de la compétence du département des Yvelines. ß Sur l’ancien chemin de Fourqueux à Marly ( la rue du Quatre-Septembre ), sur la rue du Professeur-Roux, au droit de la rue des Graviers, sur la route départementale 161, au niveau de la rue du Pontel, à la limite de SaintGermain-En-Laye et du Pecq, des maisons ou des immeubles construits au bord de l’espace public empêchent l’extension de l’espace public et, ainsi, la réalisation de places urbaines au droit des limites communales. ß Sur la route départementale 161, en revanche, deux espaces libres permettent la réalisation d’aménagements urbains, destinés à fluidifier la circulation et à marquer l’entrée dans l’espace urbain de MAREIL : ß Au carrefour de la route départementale 161 avec la rue de Marly, le schéma de voirie préconise le réaménagement du carrefour. ß Au niveau du chemin des Tournelles, près de la limite de L’Étang-la-Ville, le schéma de voirie prescrit aussi l’aménagement du carrefour avec la future voie de contournement ; ce nouvel aménagement pourra à la fois « mettre en scène » le nouveau collège, assurer la fluidité du trafic et la sécurité des collégiens, et marquer l’entrée dans l’espace urbain de MAREIL. Le P.L.U. répondra au besoin de créer un espace d’« entrée de ville » sur la route départementale 161, du côté de L’Étang-la-Ville, au droit du futur collège. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 146 Le P.L.U. favorisera donc l’intégration des « lisières urbaines » entre le village et le tissu pavillonnaire éloigné, par une modulation mesurée des gabarits dans ces « lisières ». Le P.L.U. répondra au besoin de moduler les gabarits des constructions en fonction de leur éloignement du « barycentre ». Le P.L.U. répondra au besoin de créer des réserves pour des voies nouvelles, routières ou « douces », entre les quartiers et le bourg, et entre les lotissements entre eux. L’intégration spatiale des résidences collectives Les résidences collectives construites au cours des « Trente Glorieuses » sont inscrites, dans le contexte du P.O.S., dans des secteurs bien caractérisés : les secteurs UE a ( C.O.S. de 0,55 ), UE b ( C.O.S. de 0,40 ), et UE c ( C.O.S. de 1,10 ). Or ces trois secteurs sont précisément délimités en fonction des emprises parcellaires de ces mêmes résidences. Et leurs environs immédiats sont régis par les règles applicables aux secteurs pavillonnaires ( C.O.S. de 0,25 ). La conséquence est l’isolement spatial – et social - de ces résidences dans leur environnement urbain. Le P.L.U. favorisera donc l’intégration des résidences collectives dans leur environnement urbain, par une densification mesurée de leurs abords. Seule la résidence de la Roseraie, par sa contiguïté avec le village, échappe à cette impression d’isolement. L’aménagement des abords de la gare sera l’occasion idéale de conforter cette résidence, qui abrite 25 % de la population mareilloise, dans l’espace urbain commun. Le P.L.U. répondra au besoin d’intégrer les résidences collectives dans leur environnement urbain par une densification mesurée de leurs abords et de leurs espaces « interstitiels ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 145 2.4.2. LE TISSAGE DES « LIENS URBAINS » ET LE TRAITEMENT DES « ENTRÉES DANS LA VILLE » Les espaces voués à l’urbanisation nouvelle Le territoire de MAREIL-MARLY dispose de quatre espaces urbanisables repérés par le document graphique du S.D.R.I.F. : ß Le secteur du sud-ouest, qui correspond aux zones NA 5 et NA 6 du P.O.S. actuel ; ß Le secteur du sud-est, qui correspond aux zones NA 4 et NA 4-UG ; ß Le secteur du nord, qui correspond à la zone NA 2 ; ß Et le secteur de l’est, qui correspond à la zone NA 3 du P.O.S. actuel. Le S.D.R.I.F. impose l’ouverture à l’urbanisation de ces zones avant 2015, et de 50 % de ces zones dans un premier temps : ß La zone AU-a [ les Mardelles ] ; ß La zone AU-b [ les Ruelles ] ; ß La zone AU-c [ les Abords de la Gare ] ; ß La zone AU-d [ les Violettes ] ; ß La zone AU-e [ les Champs-Droux ] ; ß La zone AU-f [ les Tournelles ] ; ß Et la zone AU-g [ les Trémelles ] . Le P.L.U. répondra au besoin d’ouvrir successivement à l’urbanisation les zones NA [ du P.O.S. ] – les secteurs AU [ du P.L.U. ] - situées aux franges du village, aux abords de la gare, aux Champs-Droux, aux Tournelles, puis aux Trémelles. La densification modérée des espaces pavillonnaires D ans le cadre du P.O.S., les espaces pavillonnaires sont, autour du village, répartis sur trois secteurs de la zone UH, les secteurs UH a ( C.O.S. de 0,25 ), UH b ( C.O.S. de 0,25 ), et UH c ( C.O.S. de 0,20 ). Or ces secteurs ne sont pas délimités en fonction de leur situation dans l’espace urbain, ni en fonction de leur éloignement du village. La conséquence est l’apparition, sur le territoire communal, d’une césure sensible entre le village ( C.O.S. de 1,00 ) et les résidences collectives ( C.O.S. de 0,40 à 1,10 ), d’une part, et les espaces pavillonnaires ( C.O.S. de 0,20 à 0,25 ), d’autre part. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 144 Ces équipements publics pourront être implantés sur l’ensemble du territoire communal, mais, dans la mesure où ils concourront à l’animation de leurs abords, les principaux devront plutôt être situés dans le village ou près de la station. L’école élémentaire dispose, sur son propre terrain, de la capacité de créer de nouvelles classes, mais sa future extension entraînera le transfert de la crèche actuellement située dans son emprise. La Maison des Associations, actuellement situé dans la rue de la Montjoie, la bibliothèque municipale, actuellement implantée en face de la Mairie, seront aussi transférées dans les limites actuelles du village. En revanche, la mairie ne dispose pas de terrains suffisants pour recevoir une future extension. Elle doit néanmoins demeurer dans le cœur historique ou dans les abords immédiats du village. Le P.L.U. prévoira donc les emprises nécessaires pour la construction de ces équipements, soit dans la zone NA située en face de la gare ( 1,7 hectare ), soit dans la zone NA située au sud de la voie ferrée ( 2,6 hectares ). Le P.L.U. répondra au besoin de créer de nouveaux équipements publics dans les zones « U » ou « AU » proches du « barycentre ». La protection des espaces verts dans le cœur villageois Quoique dense, le tissu urbain du village est encore aéré par des espaces verts internes aux îlots. Plusieurs de ces espaces verts méritent par leur situation, leur ampleur, leur intérêt historique ou floristique, une protection particulière au titre de l’article L.123-1-7° : ß Le jardin de la villa du « Clos », dans le secteur des Mardelles ; ß Le jardin de la parcelle n° 965, dans le secteur des Mardelles ; ß Le jardin de la villa du Grand-Falourdeau, dans la zone UC. Le P.L.U. répondra au besoin de préserver les espaces verts internes aux îlots dans le bourg ancien. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 143 L’étirement du « barycentre » Le chemin vicinal n° 1 ( les rues de la Montjoie et des Telliers-Frères ) est l’axe au long duquel se succèdent les quelques commerces mareillois et les principaux équipements publics ( la mairie, l’église, la Maison de la Montjoie ). Il est donc l’espace privilégié où les futurs commerces et équipements, induits par l’aménagement des abords de la gare et l’étirement du « barycentre » de la commune, pourront prospérer. La rue des Tellier-Frères et la place de la Gare deviendront ainsi les espaces investis de la fonction de centralité. Ce projet est favorisé par la présence, près de la gare, d’un vaste terrain libre de 17.000 m2, actuellement inscrit au P.O.S. dans la zone NA, et susceptible d’accueillir, avec des nouvelles habitations, ces quelques commerces et équipements. Le P.L.U. devra donc orienter l’urbanisation de la zone NA située aux abords de la gare, permettre l’implantation de nouveaux équipements, et assurer la protection de la frange du tissu urbain traditionnel ( l’église et le prieuré ). Le P.L.U. répondra au besoin d’ouvrir à l’urbanisation la zone NA [ du P.O.S. ] – le secteur AU-c [ du P.L.U. ] - située aux abords de la gare. Le renforcement du commerce de proximité À l’exception du supermarché « ATAC », le tissu commercial de MAREIL-MARLY se limite à 6 commerces, situés dans le village, autour de la mairie, et au droit du carrefour des Quatre-Chemins. Ce tissu commercial est peu valorisé, du fait à la fois de sa faible concentration et de sa piètre visibilité dans l’espace urbain. Le P.L.U., s’il ne peut susciter la création de nouveaux commerces, peut cependant favoriser la création d’espaces utilisables par ces nouveaux commerces dans le village, en général, et, en particulier, aux abords de la gare. Le P.L.U. répondra au besoin de maintenir ou autoriser les commerces ou activités en rez-de-chaussée dans les zones « U » ou « AU » riveraines du « barycentre ». L'implantation de nouveaux équipements Conséquence de l’aménagement des abords de la gare et de l’urbanisation des zones NA du P.O.S., l’apport d’une nouvelle population aura pour effet de susciter de nouveaux besoins d’équipements publics. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 142 2.4. LES BESOINS EN MATIÈRE D’AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE Les besoins répertoriés en matière d’aménagement de l’espace [ urbain ] portent sur la protection du centre ancien, sur la densification mesurée des espaces pavillonnaires, ainsi que sur le traitement des entrées dans le territoire communal et le développement des « liens urbains ». 2.4.1. LA PROTECTION ET LA MISE EN VALEUR DU CŒUR HISTORIQUE La réouverture de la ligne de « grande ceinture » et l’aménagement urbain des abords de la gare auront pour effet d’étirer le « barycentre » de MAREIL vers la place de la Gare. Du fait de ce futur aménagement et de ce déplacement annoncé, les besoins répertoriés concernent surtout la protection de l’espace urbain traditionnel et du caractère pittoresque du village. La mise en valeur des qualités spatiales du cœur villageois Le tissu urbain du village est un tissu traditionnel façonné par une longue histoire. Dans le centre, les façades sont mitoyennes et forment, avec les murs des cours et des jardins, un front continu ; les maisons sont des maisons unifamiliales hautes d'un étage sous les combles ; les fonds des parcelles sont occupés par des jardins ou des « délaissés ». Dans les abords immédiats du centre, le tissu est moins continu, mais reste « tenu » : Les constructions sont souvent édifiées en retrait de la voie publique, et parfois orientées en fonction de la pente ou de l'ensoleillement plutôt qu'en fonction du découpage parcellaire ; les parcelles sont larges, les maisons sont détachées des limites mitoyennes, et les pavillons, élevés d’un ou deux étages sous des combles, sont séparés de la rue par un espace planté. Dans le « village », le P.L.U. suscitera donc, en général, une fusion progressive de ces deux tissus, et une homogénéisation des volumes, des matières, et des couleurs ; en particulier, il devra permettre la résorption des « délaissés » au profit d’espaces libres traités en jardins ou en cours. Le P.L.U. répondra au besoin de préserver les hauteurs, les volumétries, les matières, et les couleurs traditionnelles dans le bourg ancien. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 26 JUIN 2006 141 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 140 En outre, le P.L.U. répondra au besoin de protéger particulièrement l’urbanisation traditionnelle et l’intérêt paysager des lieudits des Sablons et de la Châtaigneraie, par la fixation d’une superficie minimale des terrains constructibles. Le vallon Enfin, le caractère « vert » de la vallée doit aussi être protégé par des règles strictes d’emprise au sol et de hauteur des constructions, qui permettent à la fois une harmonisation morphologique du front urbain sur la route départementale 161, et de maintenir, entre ces constructions, des espaces verts, communs ou privés, denses. Le P.L.U. déclinera donc les règles de gabarit des constructions, et d’occupation des sols, de façon différentielle entre le coteau et la vallée. Le P.L.U. répondra au besoin de limiter souplement les gabarits des constructions dans la vallée, aux abords de la route départementale 161. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 139 Enfin, un nouvel espace boisé classé sera désigné, au pied de la voie ferrée, au lieudit des Closeaux. Le P.L.U. répondra au besoin de maintenir et renforcer les différents espaces boisés classés du territoire communal. 2.3.3. LA MISE EN VALEUR DES PAYSAGES NATURELS Le territoire de MAREIL développe trois grandes unités paysagères, le “haut du village” et son manteau boisé, le coteau et son habitat pavillonnaire, ainsi que la vallée et son tissu plus dense. Le coteau Si le paysage du “haut du village” est protégé par sa qualification d’espace boisé classé, le caractère « vert » du coteau doit être protégé par des règles strictes d’emprise au sol et de hauteur des constructions, qui permettent de maintenir, entre ces constructions, des espaces verts, publics ou privés, denses. En outre, ce caractère « vert » du coteau est plus ou moins fortement marqué, dans ses portions déjà urbanisées, en fonction de l’éloignement du village : ß Proches du village, les lieudits des Champs-Droux, des Mares, et du Cheval, présentent un tissu urbain relativement dense, formé de pavillons de taille moyenne, construits sur des parcelles de surface moyenne ; ß Situés dans les confins du territoire communal, les lieudits des Sablons et de la Châtaigneraie, en revanche, montrent un tissu plus aéré, et donc plus « vert », caractérisé par des demeures de plus grande taille, construites sur des terrains de plusieurs milliers de mètres carrés de superficie. Ces derniers lieudits, du fait de leur « urbanisation traditionnelle [ et de leur ] intérêt paysager », appellent une protection particulière, plus forte que celle des autres lieudits du coteau. Cette exigence justifie que le règlement fixe « une superficie minimale des terrains constructibles ». Le P.L.U. déclinera donc les règles de gabarit des constructions, et d’occupation des sols, de façon différentielle entre les différents plans du coteau. Le P.L.U. répondra au besoin de limiter strictement les gabarits des constructions sur le coteau, et de moduler ces règles en fonction des différents « plans » - ou secteurs - du coteau. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 138 Les territoires forestiers Le “haut du village” est encore occupé par une forêt en cours d’exploitation. Cette forêt n’est ni destinée à un retour à l’exploitation agricole, ni vouée à une future urbanisation. Elle est en outre inscrite dans le P.O.S. comme un espace boisé classé au titre de l’article L.130-1 du Code de l’Urbanisme. Le P.L.U. maintiendra donc le massif forestier des Bois-Noirs dans une zone naturelle, et complètera s a protection par la désignation, dans la résidence de la Mare-Griseau, d’arbres remarquables à protéger au titre de l’article L.123-1-7 du Code de l’Urbanisme. Le P.L.U. répondra au double besoin de maintenir le massif forestier des Bois-Noirs dans une zone naturelle et de protéger ses abords immédiats. 2.3.2. LA PROTECTION DE LA FLORE ET DE LA FAUNE Les espaces boisés classés Le massif forestier des Bois-Noirs, sur le “haut du village”, est inscrit comme espace boisé classé au titre de l’article L.130-1 du Code de l’Urbanisme. Le P.L.U. conservera donc l’espace boisé classé des Bois-Noirs dans son emprise actuelle. Le P.L.U. doit aussi appliquer la « règle des cinquante mètres ». Cette règle, imposée par le S.D.R.I.F., proscrit l’urbanisation des espaces encore nonurbanisés situés à moins de 50 mètres des lisières des bois et forêts de plus de 100 hectares. Elle concerne donc la forêt de Marly, et touche donc les abords nonurbanisés de l’espace boisé des Bois-Noirs. Mais elle ne concerne pas ces abords de la forêt sur le territoire de MAREIL, dans la mesure où ces espaces sont déjà urbanisés. Les deux autres espaces boisés classés du territoire communal, repérés sur le plan de zonage du P.O.S. actuel, seront aussi restitués ou maintenus dans leurs emprises, voire légèrement étendus : ß Le jardin de la maison de la Chanterelle, dans le village ; ß Le parc privé, entre la rue de l’abreuvoir et la voie ferrée ; ß Le jardin central de la résidence de la Roseraie ( e.b.c. supprimé dans le P.O.S. de 2000 ) ; ß Une bande boisée au bord de la voie ferrée, au lieudit des Egarés (e.b.c. supprimé dans le P.O.S. de 2000 ). 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 137 2.3. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT Les besoins répertoriés en matière d’environnement naturel portent sur la protection des activités forestières, sur la protection des espèces faunistiques et floristiques, et sur la conservation et la valorisation des paysages naturels. 2.3.1. LA PROTECTION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET FORESTIÈRES Les territoires agricoles Les territoires agricoles ne sont plus représentés, à MAREIL-MARLY, que par des friches où de rares arbres fruitiers témoignent du riche passé agricole de la commune. Cependant, si elles ne sont plus exploitées, plusieurs de ces friches peuvent être réhabilitées et réinsérées dans l’espace urbain, notamment à l’occasion des futures opérations urbaines, sous la forme de jardins thématiques, collectifs ou communs, ouverts au public. Certaines de ces friches apparaissent comme particulièrement adaptées à ce changement d’usage. Dans le secteur des Mardelles, les parcelles riveraines du « Clos » sont situées au cœur du quadrant nord-ouest du bourg, et leur ouverture au public assurera une « respiration » du tissu villageois, à deux pas de la place de la Mairie. Dans le secteur des Champs-Droux, les parcelles jouxtant la Maison de Retraite des Personnes Handicapées Vieillissantes sont particulièrement bien disposées dans leur futur contexte urbain, et leur affectation à un jardin public donnera un centre au futur quartier des Champs-Droux. Le P.L.U. réservera ces terrains pour un futur jardin public, en les soumettant au régime de l’emplacement réservé, ou en les intégrant dans des orientations particulières d’aménagement. Le P.L.U. répondra au besoin de conserver et de cultiver des témoins des vergers mareillois sous la forme de jardins public ou communs créés à l’occasion des opérations d’aménagement. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 136 2.2. LA PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS Ce chapitre 2nd expose « les conditions permettant d’assurer […] la prévention des risques naturels prévisibles […] », conformément à l’article L.121-1 du Code de l’Urbanisme, puis liste « les besoins répertoriés en matière […] d’aménagement de l’espace, d’environnement […] », conformément à l’article L.123-1 du Code de l’Urbanisme, modifié par l’article 4 de la Loi n° 2000-1228 du 13 décembre 2000. 2.2.1. LA TOPOGRAPHIE La topographie ne supporte pas de risque inhérent, ni ne suscite de besoin particulier. 2.2.2. LES RISQUES GÉOLOGIQUES La géologie mareilloise ne recèle pas de risque inhérent, ni ne suscite de besoin particulier. 2.2.3. LES ZONES INONDABLES Du fait de sa situation géographique, la commune de MAREIL-MARLY ne subit pas le risque d’inondation, ni ne soulève de besoin particulier. 2.2.4. LES RISQUES DE POLLUTIONS AÉRIENNES Du fait de son environnement résidentiel, le village de MAREIL-MARLY ne produit ni ne subit de risque de pollutions aériennes. Une action du Conseil Général vise à lutter contre les nuisances aériennes au niveau du Département des Yvelines. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 135 ß Le regroupement au cœur du village et autour de la gare des équipements collectifs, des commerces, et des services indispensables à une population nouvelle ; ß La protection du caractère pittoresque du village avec ses maisons mitoyennes, ses ruelles et ses sentes, et ses placettes ; ß La mise en œuvre du schéma de voirie. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 134 C e titre 2nd expose « les besoins répertoriés en matière de développement économique et d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements, et de services », conformément à l’article L.123-1 du Code de l’Urbanisme, modifié par l’article 4 de la Loi n° 2000-1228 du 13 décembre 2000. La rédaction de ces « enjeux du développement urbain » est la seconde étape du Plan Local d’Urbanisme ( P.L.U.). Dans la mesure où elle donne les orientations stratégiques du Projet d'Aménagement et de Développement Durable ( P.A.D.D.), elle requiert une grande précision dans le programme, et une exhaustivité certaine dans le contenu. 2.1. LES PERSPECTIVES STRATÉGIQUES Le diagnostic met en évidence les points forts et les points faibles de l’organisation spatiale et de l’activité de MAREIL-MARLY : ß Un territoire communal délimité et irrigué par deux importantes voies de liaison, mais aux limites manquant de lisibilité ; ß Un développement urbain bien structuré sur le quadrant occidental à partir du village ancien, mais distendu sur le reste du territoire communal ; ß Un réseau viaire local dense et pittoresque, mais étroit et rendant difficile une évolution urbaine ; ß Une centralité articulée sur le village ancien, mais délaissée par l’activité commerciale et marquée par l’éloignement de plusieurs équipements publics et commerciaux ( la M.J.C. et le centre commercial, par exemple ) ; Comme le propose l’étude urbaine de l’A.F.T.R.P., et comme le préconise le S.D.R.I.F., les axes du développement urbain de MAREIL-MARLY confortent les points forts : ß Le maintien et le renforcement de l’axe historique de Mareil vers la gare et les futurs quartiers des Champs-Droux et des Violettes ; ß La « densification maîtrisée » des espaces urbains ou urbanisables avec une modulation du centre vers la périphérie ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 2. LES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT [ LES BESOINS RÉPERTORIÉS ] 26 JUIN 2006 133 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LE DIAGNOSTIC [!RÉSUMÉ!]!: Après sa forte croissance au cours des « Trente Glorieuses », la population mareilloise est pratiquement stabilisée depuis 20 ans. Elle compte, au terme du dernier recensement, 3.180 habitants. La croissance mesurée est la conjonction d’un fort solde naturel et d’un modeste solde migratoire. La pyramide des âges reste équilibrée, mais montre une tendance au vieillissement de la population. La taille des ménages reste plus importante dans le village que dans la région et dans le département, mais montre aussi une tendance à la baisse. La population active représente environ 40 % de la population totale. Ce taux est faible et soumis à une baisse régulière. Dans la population active, les salariés sont majoritaires, tandis que les catégories socio-professionnelles supérieures sont dominantes. Le taux de chômage est ainsi plus faible que dans la région et dans le département. Le parc mareillois compte 1.230 logements. Ces logements sont principalement des maisons individuelles occupées par leurs propriétaires. Ils sont aussi des logements récents et grands. Avec 26 logements sociaux, le parc est insuffisant au regard des prescriptions de la « Loi S.R.U. ». Le village accueille des équipements publics, dont la densité est satisfaisante, mais dont la surface unitaire est insuffisante pour les besoins futurs, comme l’école, la crèche, la M.J.C., et la Maison des Associations. Le Conseil Général envisage en outre la construction d’un collège à MAREIL-MARLY. L’activité mareilloise est le fait de rares commerces, et de quelques entreprises artisanales et tertiaires ( libérales ). Le taux d’emploi, de 0,25, est ainsi particulièrement bas. Le territoire mareillois est pourtant desservi par deux routes départementales, un dense – mais étroit - réseau routier local, un réseau de chemins ruraux, la ligne de la « grande ceinture », et deux lignes d’autobus. Enfin, le développement urbain de MAREIL-MARLY est soumis aux prescriptions du S.D.R.I.F., qui imposent l’ouverture à l’urbanisation des zones repérées sur la carte, en deux temps, dans le cadre de la présente révision, puis à l’horizon 2015. 26 JUIN 2006 132 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 131 L’assainissement Conformément au décret du 3 juin 1994, la commune de MAREIL a engagé l’élaboration de son Schéma Directeur d’Assainissement ( S.D.A.). Ce S.D.A., en cours d’étude, comprendra un plan de zonage d’assainissement collectif et individuel, ainsi qu’un plan du réseau collectif. Le P.L.U. devra être compatible avec ce document. 1.10.5. LES FINANCES PUBLIQUES Les taux des taxes locales sont stables dans le budget 2005 : ß Le taux de la taxe d’habitation est de 9,90 % ; ß Le taux de la taxe foncière est de 9,60 % ; ß Le taux de la taxe foncière pour les fonds non bâtis est de 8,55 % ; ß Le taux de la taxe professionnelle est de 12,86 %. En 2005, le budget communal se monte à 2.500.000 euros. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 130 infrastructures peuvent être consultés. En ce qui concerne ce dernier point, ces documents peuvent être consultés à la Préfecture des Yvelines ( 1 rue JeanHoudon – 78 010 VERSAILLES CEDEX ). Les prescriptions archéologiques O utre les monuments ou sites historiques, classés au titre de la Loi du 31 Décembre 1913 et visés par la servitude « AC 1 » du « porté à connaissance », l’espace urbain de MAREIL comprend plusieurs sites archéologiques : ß Le site P 01 sous la résidence de la Roseraie ( industrie lithique de la période néolithique ) ; ß Le cimetière H 01 sous la résidence de la Roseraie ( cimetière de la période antique et haut-médiévale ) ; ß Les vestiges H 02 au lieudit des Doigts ( vestiges de la période hautmédiévale ) ; ß L’établissement H 03 au Champ des Violettes ( établissement de la période antique ) ; ß Le site H 04 autour de l’église paroissiale Saint-Etienne ( période médiévale et moderne ) ; ß Le cimetière H 05 au lieudit des Pinchets ( cimetière de la période antique tardive et haut-médiévale ). Ces sites sont soumis à la Loi n° 2003-707 du 1er Août 2003, relative à l’archéologie préventive, et codifiée à l’article L.421-2-4 du Code de l’Urbanisme.. La prévention du risque d’exposition au plomb L’ensemble du département des Yvelines est concerné par le risque d’exposition au plomb, par l’arrêté préfectoral du 2 mai 2000. Cet arrêté est joint au dossier du P.L.U., dans les annexes prévues par l’article R.123-13 ( l’alinéa 14 ), et une mention est portée sur le document graphique du P.L.U... La prévention du risque d’exposition à l’amiante L’ensemble du territoire de MAREIL est concerné par le risque d’exposition à l’amiante. Le décret n° 2002-839 précise que « les immeubles bâtis, dont le permis de construire a été délivré avant le 1 juillet 1997, doivent faire l’objet d’un constat de présence ou d’absence d’amiante, et [que] ce constat doit être annexé à toute promesse unilatérale de vente ou d’achat et doit être également annexé à l’acte authentique ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 129 Ces servitudes constituent la servitude « AC 1 » du « porté à connaissance ». Le gestionnaire de cette servitude est le Service Départemental de l‘Architecture et du Patrimoine des Yvelines ( S.D.A.P. - 7 rue des Réservoirs – VERSAILLES 78 000 ). Les servitudes électriques Le territoire de MAREIL-MARLY n’est pas soumis à une servitude électrique particulière. Les servitudes gazières Le territoire de MAREIL est traversé par une conduite de gaz, qui suit la voie ferrée et la rue de Marly. La servitude relative à l’établissement et à l’entretien de cette conduite est régie par la Loi du 15 Juin 1906. Le gestionnaire de cette servitude est G.d.F. ( Direction de la Production et du Transport - 2 rue Pierre-Timbaud – GENNEVILLIERS CEDEX 95 238 ). Les servitudes téléphoniques Le territoire de MAREIL est concerné par le passage de quatre câbles de télécommunications, le câble RU 92691, le câble RU 78937, le câble F 95 U 01, et le câble F 75 U 16. La servitude est instituée par les articles L.45-1 à L.48, et D.408 à D.411 du Code des Postes et Télécommunications. Le gestionnaire de cette servitude est France TELECOM ( 11 Rue du Bas de la Plaine – AUBERGENVILLE 78 500 ). Les cimetières Le cimetière de MAREIL n’est pas soumis à une servitude particulière. 1.10.4.2. LES PRESCRIPTIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL Les servitudes routières S ur le territoire de MAREIL-MARLY, la route départementale 98, la route départementale 161, ainsi que la voie ferrée, sont actuellement concernées par un classement, par l’arrêté préfectoral du 10 octobre 2000, dans une catégorie prévue par l’arrêté ministériel du 30 mai 1996 ; le détail de ce classement est exposé dans le chapitre 1.9.4.. Les périmètres des secteurs affectés par le bruit sont reportés sur le document graphique du P.L.U.. En outre, le présent rapport comprend la liste des voies concernées, les dates des arrêtés préfectoraux, et les adresses des services administratifs où les documents relatifs au recensement et au classement des 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 128 1.10.4.1. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE Les servitudes aériennes L’espace aérien de MAREIL-MARLY n’est pas soumis à une servitude aérienne particulière. La police des eaux Les rivières de MAREIL ne sont pas soumises à une servitude particulière en matière de police des eaux. Les servitudes sanitaires Le territoire de MAREIL-MARLY n’est pas soumis à une servitude sanitaire particulière. Les servitudes routières Le territoire de MAREIL n’est pas soumis à une servitude routière particulière, autre que celle évoquée dans le chapitre 1.9.4.. Les servitudes ferroviaires Comme les autres voies ferrées, la voie ferrée de la « grande ceinture » est soumise, par la Loi du 15 juillet 1845, à une servitude qui régit les travaux de voirie, de construction, de débroussaillement, et de terrassement, au bord des voies ferrées. Le gestionnaire de cette servitude ferroviaire est la S.N.C.F. ( Délégation Immobilière de la Région Parisienne – 7 Rue du Delta – PARIS 75 009 ). Les servitudes archéologiques Le village de MAREIL-MARLY possède deux monuments ou sites historiques classés dans le cadre de la Loi du 31 Décembre 1913 sur les monuments historiques : ß L’église paroissiale Saint-Etienne, classée par un arrêté du 11 août 1853 ; ß Les terrains communaux entourant l’église paroissiale ( les parcelles n° 1612, n° 1614, et n° 1615 ), classés par un arrêté du 3 juin 1935. En outre, le territoire de MAREIL est concerné par la servitude de protection de l’église Sainte-Anne de L’Étang-La-Ville. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß Le jardin central de la résidence de la Roseraie ; ß Une bande boisée au bord de la voie ferrée, au lieudit des Egarés ; ß Et le parc de la villa du Grand-Falourdeau, dans le vallon. 127 Les lotissements L’article L.315-2-1du Code de l’Urbanisme, modifié par la loi n° 86-13 du 6 janvier 1986, prévoit que « lorsqu’un plan local d’urbanisme […] a été approuvé, les règles d’urbanisme contenues dans les documents approuvés d’un lotissement cessent de s’appliquer au terme de dix années à compter de la délivrance de l’autorisation de lotir […] ». Toutefois, la loi prévoit aussi que les « colotis » puissent maintenir ces règles particulières d’urbanisme, au terme d’un vote organisé par l’article L.315-2-1du Code de l’Urbanisme. Plusieurs lotissements composent le tissu urbain de MAREIL-MARLY. Mais aucun ne met en œuvre de règle particulière d’urbanisme, autre que celles précisant ou détaillant les règles du Plan d’Occupation des Sols. 1.10.4. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE L’article R.121-1 du Code de l’Urbanisme prévoit que « lorsqu’il reçoit la décision d’une commune, d’un établissement public de coopération intercommunale, ou d’un syndicat mixte, d’élaborer ou de réviser un schéma de cohérence territoriale ou un plan local d’urbanisme, le préfet porte à la connaissance du maire ou du président de l’établissement public les dispositions particulières applicables au territoire concerné ». Le « porté à connaissance » comprend ainsi les directives territoriales d’aménagement, les dispositions relatives au zones de montagne et au littoral, les servitudes d’utilité publique, les projets d’intérêt général et les opérations d’intérêt national. Il comprend aussi les diverses informations ou études utiles à l’aboutissement du document d’urbanisme. Le « porté à connaissance » peut être complété ou modifié. L’article R.121-1 ajoute en effet : « Au cours de l’élaboration du document, le préfet communique au maire ou au président de l’établissement public tout élément nouveau ». Ce chapitre expose donc les différentes servitudes, présentées dans le « rapport » et arrêtées par la « liste des servitudes d’utilité publique », ainsi que les « autres prescriptions », du « porté à connaissance » du 13 août 2004. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 126 Rue Nouvelle Entre la rue des Bigaudes et la Route Départementale 161 De fait Alignement conservé Rue de Port-Marly Entre la Rue des Graviers et la ligne S.N.C.F. 8,0 à 10,0 Alignement conservé 11/12/1934 Rue de SaintGermain Entre la Place de la Mairie et la ligne S.N.C.F. De fait Alignement conservé 23/12/1926 Rue du QuatreSeptembre Entre la Rue Pasteur et la Rue des Closeaux De fait Alignement conservé 29/11/1926 Rue des TellierFrères Entre le Carrefour de SaintGermain et la Rue des Violettes 7,5 à 8,0 De fait Rue de la Tournelle Entre la Route Départementale 161 et le Chemin des BassesEgarées 5,5 De fait Chemin de la Brêche Entre la rue de la Forêt et le chemin rural n° 3 3,5 De fait Chemin des Guenes Entre l’Avenue du ProfesseurRoux et la rue des Bigaudes 4,2 Alignement conservé Chemin de la MareGriseau Entre la Rue des la Fontaine des Saules et le chemin des BoisNoirs De fait 4,0 à 8,0 Chemin de Montval Entre la Rue de Marly et la Route Départementale 161 6,0 Alignement conservé Chemin des Ruelles Entre la Rue du Belvédère et le Chemin du Mur du Pinchet De fait Alignement conservé Impasse du Prieuré Ancienne rue des Violettes 6,0 Alignement conservé Impasse de la Treille Rue du Belvédère 3,0 à 6,0 Alignement conservé Route Départementale 98 Alignement de fait conservé Route Départementale 161 Alignement de fait conservé Les espaces boisés classés dans le P.O.S. actuel Le P.O.S. détermine enfin des espaces boisés protégés ( e.b.c. ), soumis à l’article L.130 du Code de l’Urbanisme. Si leur défrichement est interdit, leur exploitation est autorisée, sous la réserve d’une autorisation préalable. Le P.O.S. ( le P.O.S. du 13 décembre 1993 ) comporte ainsi plusieurs espaces boisés classés : ß Le massif des Bois-Noirs, sur le “haut du village” ; ß Le jardin de la maison de la Chanterelle, dans le village ; ß Le parc privé entre la rue du Louvre et l’espace boisé précédent ( e.b.c. supprimé en 1997 ) ; ß Le parc privé, entre la rue de l’abreuvoir et la voie ferrée ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY DÉSIGNATION DU PROJET 125 BÉNÉFICIAIRE SURFACE 13 Réouverture de la ligne de « grande ceinture » aux Violettes S.N.C.F. 2.100 m2 14 Réouverture de la ligne de « grande ceinture » aux Closeaux S.N.C.F. 70 m2 L’emplacement réservé pour l’extension du cimetière a été réduit par la modification du 12 mai 2003 : DÉSIGNATION DU PROJET 2 BÉNÉFICIAIRE Extension du cimetière Commune SURFACE 6.500 m2 Les autres emplacements réservés seront refondus et adaptés aux dispositions du P.L.U.. Les alignements dans le P.O.S. actuel L’actuel Plan d’Occupation des Sols a arrêté la liste des voies dont la largeur et l’alignement sont définis. Ces voies sont détaillées dans le tableau suivant : : VOIE SITUATION LARGEUR ACTUELLE LARGEUR FUTURE Avenue Pasteur Carrefour de la Rue du QuatreSeptembre et de la Rue de Fourqueux 12,0 Alignement conservé Rue de l’Abreuvoir Entre la Rue de Saint-Germain et la Rue des Tellier-Frères 6,3 Alignement conservé Rue du Belvédère Entre la Rue de la Forêt et la Place de la Mairie De fait Alignement conservé Rue des Closeaux Entre la Rue du Quatre-Septembre et le carrefour des QuatreChemins 8,0 Alignement conservé Rue de Fourqueux Entre l’Avenue Pasteur et carrefour des Quatre-Chemins De fait Alignement conservé Rue du Lavoir Entre la rue de la Fontaine des Saules et la Rue du QuatreSeptembre 8,0 Alignement conservé 31/10/1985 Rue de Marly Entre la Rue de Port-Marly et la Route Départementale 161 8,0 Alignement conservé 26/01/1924 Rue de la Montjoie Entre le Carrefour de la Rue de Louvre et la Rue de Saint-Germain De fait Alignement conservé 26 JUIN 2006 le PLAN APPROUVÉ 23/01/1933 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 124 liés à la gestion des espaces naturels, et aux extensions mesurées des bâtiments existants, ainsi que, dans les secteurs ND a, aux équipements sportifs, culturels, socio-éducatifs, et scolaires. Le règlement ne fixe ni coefficient d’emprise au sol (C.E.S.), ni coefficient d’occupation des sols (C.O.S.) pour la zone ND. Il limite enfin le coefficient d’occupation des sols à 0,15 dans les secteurs ND a. Les emplacements réservés par le P.O.S. actuel L’actuel Plan d’Occupation des Sols a réservé des emplacements destinés à des projets spécifiques. Ces projets spécifiques concernent principalement des opérations de voirie et des équipements publics. DÉSIGNATION DU PROJET BÉNÉFICIAIRE SURFACE 1 Équipements sportifs, socio-culturels, et scolaires aux Ruelles Commune 6.581 m2 2 Extension du cimetière Commune 6.500 m2 3 Création d’un espace public au village Commune 1.500 m2 4 Voie piétonne au Lièvreton Commune 1.100 m2 5 Voie piétonnière aux Egarés Commune 3.000 m2 6 Voie aux Egarés Commune 30.000 m2 7 Espace public et voirie au Bas Roi Commune 1.097 m2 8 Équipement public au village Commune 1.025 m2 9 Parkings publics et voies aux Doigts Commune 525 m2 10 Accès et desserte de la zone des Bigaudes Commune 1.000 m2 11 Accès et desserte de la zone du Bois des Chênes Commune 650 m2 12 Équipements publics, socio-culturels, et éducatifs au village Commune 1.500 m2 13 Réouverture de la ligne de « grande ceinture » aux Violettes S.N.C.F. 2.100 m2 14 Réouverture de la ligne de « grande ceinture » aux Closeaux S.N.C.F. 70 m2 15 Voie à la Mare des Saules Commune 340 m2 Parmi ces divers projets, les opérations liées à la réouverture de la ligne de « grande ceinture » ont été effectuées dans le cadre du P.O.S. de 1993 : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 123 Les zones naturelles dans le P.O.S. actuel Le P.O.S. définit deux zones naturelles, ou destinées à une future urbanisation, les zones ND et NA. Ces zones couvrent une superficie totale de 73,8 hectares : ß ß La zone NA est affectée à une future urbanisation, rendue possible après une modification du Plan d'Occupation des Sols ( P.O.S.) ou selon la procédure de la Zone d’Aménagement Concerté ( Z.A.C.). La zone NA couvre 49,5 hectares et comprend 8 secteurs : ß Le secteur NA 1 concerne le lieudit des Mardelles ( 2,2 hectares ) ; ß Le secteur NA 2 englobe le lieudit des Champs-Droux ( 6,2 hectares ) ; ß Le secteur NA 3 concerne le lieudit des Bigaudes ( 5,7 hectares ) ; ß Le premier secteur NA 4 couvre les abords de la gare ( 1,7 hectares ) ; ß Le deuxième secteur NA 4 concerne la « zone des Violettes » ( 3,4 hectares ) ; ß Le secteur NA 4-UG comprend les lieudits des Trémelles et des Tournelles ( 13,3 hectares ) ; ß Le secteur NA 5 concerne les lieudits de la Châtaigneraie ( 7,1 hectares ) et du Pinché ( 0,9 hectare ) ; ß Et le secteur NA 6 concerne le lieudit des Sablons ( 8,3 hectares ). ß Le règlement impose aux terrains constructibles du seul secteur HA 4-UG, une superficie moyenne de 700 m2 et une superficie minimale de 600 m 2 ( avec l’inscription d’un cercle de 16 mètres de diamètre ), et limite le C.O.S. à 0,30 pour les parcelles de 600 à 1.000 m2, et à 0,25 pour les parcelles de plus de 1.000 m2. La zone naturelle ND est protégée au titre de l’environnement, ou neutralisée à cause des risques naturels. La zone ND comprend plusieurs entités : ß La zone ND des Bois-Noirs, renforcée par la présence d’un espace boisé classé ; ß Le secteur ND a des Bois-Noirs, destiné aux équipements socio-culturels ou sportifs ; ß Une petite zone ND, située au bord de la route de L’Etang-la-Ville, et renforcée par un espace boisé classé ; ß Une zone ND, située autour de la maison de la Chanterelle, et complétée par un espace boisé classé ; ß Un secteur ND a, situé dans le prolongement de la zone précédente ; ß Et un secteur ND a, concernant le lieudit des Ruelles ( 0,7 hectare ). ß Le règlement limite les droits aux maisons forestières, aux équipements 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 122 Enfin, le règlement n’impose aucune superficie minimale dans le secteur UH e. ß La zone UJ concerne les espaces destinés à accueillir principalement des immeubles de commerces, de bureaux, et de locaux destinés à l’artisanat, ainsi que des équipements hôteliers et des établissements industriels, dès lors qu’ils n’entraînent pas de nuisances pour leur environnement, aussi bien que les habitations nécessaires au fonctionnement ou au gardiennage de ces installations. La zone UJ couvre 1,5 hectares. Le règlement impose à ces constructions un recul de 5 mètres au moins par rapport à l’alignement. Il impose aux terrains constructibles une superficie minimale de 1.000 m2. Il limite enfin le C.O.S. à 0,50 dans le secteur UJ a, et à 1,00 dans le secteur UJ b. ß La zone UM concerne les seules emprises ferroviaires, et englobe 3,0 hectares. Le tableau suivant répartit les principales règles applicables aux trois entités paysagères du territoire mareillois : SECTEUR VOCATION EMPRISE HAUTEUR C.O.S. Polygones 10 mètres 1,00 * SECTEURS DU VILLAGE UA Cœur traditionnel UE a Résidence 20 % 12 mètres 0,55 UH a Zone pavillonnaire 25 % 10 mètres 0,25 ou 0,30 UH d Zone pavillonnaire 60 % 10 mètres 0,40 UH b Zone pavillonnaire 25 % 10 mètres 0,25 SECTEURS DU COTEAU UE b Résidence 20 % 12 mètres 0,55 UH a Zone pavillonnaire 25 % 10 mètres 0,25 UH b Zone pavillonnaire 25 % 10 mètres 0,25 UH c Zone pavillonnaire 20 % 10 mètres 0,20 UH d Zone pavillonnaire 60 % 10 mètres 0,40 UH e Équipement public 45 % 1,10 SECTEURS DU VALLON UE a Résidence 20 % 12 mètres 0,55 UE b Résidence 20 % 12 mètres 0,55 UH a Zone pavillonnaire 25 % 10 mètres 0,25 . * . Le C.O.S. de la zone UA ne s’applique pas au long des rues du Belvédère, de la Fontaine des Saules, des Mardelles, des Ruelles, ni des Clos 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß Le développement des équipements publics ; ß La mise en valeur des chemins ruraux. 121 Les zones urbaines dans le P.O.S. actuel Le P.O.S. délimite cinq zones urbaines, les zones UA, UE, UH, UJ, et UM, sur une surface globale de 111 hectares ( 60 % du territoire communal ) : ß La zone UA correspond au centre ancien de MAREIL-MARLY, et couvre 7,0 hectares. Le règlement autorise la construction de maisons individuelles, isolées ou groupées, ou d’immeubles collectifs, d’équipements collectifs, ainsi que de commerces, de bureaux, et de locaux destinés à l’artisanat, mais limités à 400 mètres carrés de S.H.O.N. ; Il interdit en revanche les installations industrielles et les entrepôts. En matière de forme urbaine, il préconise le maintien des fronts urbains et des mitoyennetés au long des rues. Le règlement règle le coefficient d’emprise au sol (C.E.S.) par des polygones, et fixe le coefficient d’occupation des sols (C.O.S.) à 1,00, sauf au long de la rue du Belvédère, de la ruelle de la Fontaine des Saules, de la sente des Mardelles, du chemin des Ruelles, et de la ruelle des Clos. ß La zone UE concerne les principales résidences collectives inscrites dans des espaces verts, et concerne 11,2 hectares. Le règlement de la zone UE autorise l’extension des immeubles collectifs, mais interdit les installations industrielles et commerciales. Il limite le C.E.S. à 20 %, et le C.O.S. à 0,55 dans le secteur UE a. ß La zone UH correspond aux espaces pavillonnaires de MAREIL-MARLY, et couvre 89,0 hectares. Elle comprend un secteur UH e, destiné à la construction d’une maison de retraite. Le règlement autorise cependant la construction d’immeubles de commerces, de bureaux, et de locaux destinés à l’artisanat, mais limités à 400 mètres carrés de S.H.O.N., et interdit les installations industrielles et les entrepôts. Par ses articles 6, 7, et 8, il préconise le maintien du caractère pavillonnaire du site. Le règlement fixe le C.E.S. à 25 % dans le secteur UH a, à 25 % dans le secteur UH b, à 20 % dans le secteur UH c, à 60 % dans le secteur UH d, et à 45 % dans le secteur UH e. Il limite enfin le C.O.S. à 0,25 dans le secteur UH a, à 0,25 dans le secteur UH b, à 0,20 dans le secteur UH c, à 0,40 dans le secteur UH d, et à 1,10 dans le secteur UH e : ß Le règlement impose aux terrains constructibles du secteur UH a, une superficie minimale de 600 m2 ( ou de 500 m2 dans certains cas ) pour les opérations individuelles, et de 700 m2 pour les terrains issus de divisions ; ß Le règlement impose aux terrains constructibles du secteur UH b, une superficie minimale de 1.000 m2 ( ou de 800 m2 dans certains cas ) ; ß Le règlement impose aux terrains constructibles du secteur UH c, une superficie minimale de 1.600 m2 pour les opérations individuelles, et de 2.000 m2 pour les terrains issus de divisions ; ß Le règlement impose aux terrains constructibles du secteur UH d, une superficie minimale de 250 m2 ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 120 Le P.O.S. annulé visait cinq objectifs urbains : ß Maintenir le village de MAREIL-MARLY ; ß Maîtriser la croissance urbaine ; ß Réglementer la circulation ; ß Prévoir les équipements publics ; ß Ouvrir les zones NA à l’urbanisation. Le P.O.S. annulé, depuis sa révision du 23 octobre 2000, avait subi plusieurs modifications : ß Une modification du 12 mai 2003, destinée à préciser l’emprise foncière du cimetière et à modifier les bandes d’isolement acoustique ; ß Une mise à jour du 13 mai 2003, destinée à supprimer la servitude d’utilité publique relative au faisceau hertzien ; ß Une mise à jour du 5 novembre 2003, rendue nécessaire pour supprimer une erreur matérielle dans l’article UH.5 du règlement ; ß Une modification du 29 mars 2004, enfin, destinée à annexer aux articles 14 des zones UA, UE, UH, et UJ, dans le règlement, les nouvelles dispositions de l’article 18 de la Loi n° 2003-590 du 2 Juillet 2003 : « Dans les zones où ont été fixés un ou des coefficients d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme peut prévoir que, si une partie a été détachée depuis moins de dix ans d'un terrain dont les droits à construire résultant de l'application du coefficient d'occupation des sols ont été utilisés partiellement ou en totalité, il ne peut plus être construit que dans la limite des droits qui n'ont pas déjà été utilisés ». L’actuel P.O.S. Du fait de l’annulation, par le Tribunal Administratif, du P.O.S. révisé le 23 octobre 2000, l'aménagement du territoire de MAREIL-MARLY est régi par le précédent Plan d'Occupation des Sols ( P.O.S.), révisé le 13 décembre 1993. Les objectifs du P.O.S. actuel Le P.O.S. révisé le 13 décembre 1993 affiche plusieurs objectifs urbains : ß La maîtrise de la croissance urbaine ; ß La protection et la restauration du village ; ß La maîtrise de l’urbanisation des zones NA ; ß La création d’une zone d’activités économiques ; ß La conservation des différents quartiers pavillonnaires ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 119 ß Le Syndicat intercommunal « Seine & Forêts » ( S.I.E.P.S.F.), chargé de l’étude et de la programmation d’aménagements autour de la forêt de Saint-Germain ; ß Le Syndicat Intercommunal des Coteaux de la Seine ( S.I.C.S.), chargé de l’organisation d’actions culturelles, comme la mise en valeur du « Chemin des Impressionnistes » ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.M.A.D.), chargé de l’organisation et de la prestation des soins à domicile pour les personnes âgées. Par ailleurs, la commune de MAREIL-MARLY participe au « bassin de vie des transports urbains routiers » de Saint-Germain-En-Laye. 1.10.3. L’ACTUEL PLAN D’OCCUPATION DES SOLS Au moment de la mise en révision, par la délibération du Conseil Municipal du 29 mars 2004, l'aménagement du territoire de MAREIL-MARLY était régi par un Plan d'Occupation des Sols ( P.O.S.), prescrit le 4 décembre 1995 et approuvé le 23 octobre 2000. Entretemps, ce P.O.S. du 23 octobre 2000 a été annulé par un jugement du Tribunal Administratif de VERSAILLES du 1er février 2005, pour des motifs de forme : ß L’absence d’avis de la Chambre d’Agriculture ; ß L’absence du « porté à connaissance » dans le dossier soumis à l’enquête publique ; ß La durée insuffisante de l’enquête publique ; ß L’intérêt d’un conseiller municipal ayant participé à son élaboration. L'aménagement du territoire de MAREIL-MARLY est donc régi par le précédent Plan d'Occupation des Sols ( P.O.S.), révisé le 13 décembre 1993. Les plans antérieurs Le premier P.O.S. de MAREIL-MARLY a été publié le 17 mars 1982, puis approuvé le 28 décembre 1983. Il a été modifié les 9 novembre 1987, 18 décembre 1989, et 28 mai 1990, révisé le 13 décembre 1993, puis modifié les 7 décembre 1994 et 1er décembre 1997. Le P.O.S. du 23 octobre 2000 Le P.O.S. annulé avait été prescrit par une délibération du conseil municipal, le 4 décembre 1995, et révisé par une délibération du conseil municipal, le 23 octobre 2000. Il couvrait la totalité du territoire communal ( l’article 1 des dispositions générales ). 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 118 Les enjeux régionaux Les orientations du P.D.U.I.F. concernent quatre enjeux majeurs, les espaces publics, le stationnement, les lieux de centralité, et les nouveaux aménagements : • Les espaces publics doivent être recomposés au profit des modes alternatifs à l’automobile ; • Le stationnement doit être adapté en fonction de la desserte par les transports collectifs ( normes imposées dans le cadre des constructions neuves ), et destiné à libérer les voies publiques ( parkings de dissuasion ou de proximité ) ; • Les lieux de centralité doivent être renforcés et équipés en fonction de la desserte par les transports collectifs ( densification des constructions, mixité des espaces bâtis, concentration des équipements ) ; • Les nouveaux aménagements doivent être liés à l’offre de transports collectifs. 1.10.2. L’INTERCOMMUNALITÉ La commune de MAREIL-MARLY participe à la gestion collective de plusieurs équipements et services, au travers de plusieurs syndicats intercommunaux : ß Le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ( S.I.V.O.M.), chargé de la gestion de la fourrière, du centre hospitalier, et du collège des Hauts-Grillets ; ß Le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ( S.I.V.O.M.), des « Boucles de la Seine » ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.C.G.P.), chargé de la construction et de la gestion d’une piscine publique ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.A.), chargé de l’assainissement de la région de Saint-Germain-En-Laye ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.DE.COM.), chargé du développement de la communication ; ß Le Syndicat Mixte d’Étude pour la réouverture de la « Grande Ceinture » ( S.M.E.R.G.C.), chargé des études techniques et commerciales pour la remise en service de la voie ferrée ; ß Le Syndicat Intercommunal d’Électricité des Yvelines-Nord ( S.I.D.E.Y.N.E.), chargé de la gestion et du développement du réseau d’électricité ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.D.O.M.P.E.), chargé de la collecte et de la destruction des ordures ménagères, ainsi que de la production d’énergie à partir de ces ordures ménagères ; ß Le Syndicat intercommunal ( S.I.I.A.), chargé de la gestion du Centre d’Initiation à l’Aviron de Port-Marly ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 117 Favoriser un développement économique équilibré et accueillir de nouveaux emplois, en vue de rapprocher le taux d’emploi du S.I.E.P. ( 0,64 ) de celui du Département ( 0,75 ). 1.10.1.3. LE PLAN DES DEPLACEMENTS URBAINS DE LA REGION D’ILE-DEFRANCE L’article 1 de la Loi n° 96-1236 du 30 Décembre 1996 ( la « Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie ») introduit la nécessité de prévenir les pollutions et les nuisances aériennes et de préserver la qualité de l’air : « Cette action d’intérêt général consiste à prévenir, à surveiller, à réduire, ou à supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l’air, et, à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l’énergie ». Les dispositions de cette loi s’imposent aux collectivités territoriales et trouvent leur application dans des documents divers, tels que les schémas de services collectifs, les plans sur la qualité de l’air et l’élimination des déchets, et, surtout, les Plans de Déplacements Urbains ( P.D.U.). La loi rend ainsi obligatoire la rédaction d’un P.D.U. dans la région d’Ile-de-France et dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants. Le P.D.U. – unique - de la Région d’Ile-de-France est approuvé par un arrêté interpréfectoral du 15 décembre 2000. Les objectifs régionaux Le Plan de Déplacements Urbains de la Région d’Ile-de-France ( P.D.U.I.F.) suggère, parmi les différentes orientations proposées, « d’imaginer une nouvelle urbanité, c’est-à-dire sans que le recours à la voiture soit perçu comme une nécessité ». L’objectif général est ainsi de réduire la circulation automobile, d’augmenter l’usage des modes collectifs de déplacement, et de créer des espaces dédiés aux « circulations douces ». Décliné, cet objectif vise ainsi, en cinq années, à : • Une diminution de 3 % de la circulation automobile ( dont une diminution de 5 % pour les déplacements dans Paris et entre Paris et les départements riverains, et de 2 % pour les déplacements entre la « petite couronne » et la « grande couronne » et dans la « grande couronne » ) ; • Une augmentation de 2 % de l’usage des transports collectifs ; • Une augmentation de 10 % de la marche pour les déplacements inférieurs à 1 kilomètre ; • Une augmentation de 100 % ( id est un doublement ) de l’usage de la bicyclette ; • Une augmentation de 3 % de l’usage des voies ferrées et des canaux dans l’acheminement des marchandises. Le P.D.U.I.F. précise que ces objectifs sont des minima. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 116 1.10.1.2. LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA « BOUCLE DE LA SEINE » La commune de MAREIL-MARLY entre dans le champ du Schéma Directeur de la « Boucle de la Seine ». Cependant, ce schéma directeur, élaboré dans le cadre du Syndicat Intercommunal d’Etude et de Programmation « Seine & Forêts », a été retiré. Le seul schéma directeur applicable au développement de MAREIL est donc le S.D.R.I.F.. Dans ce contexte, néanmoins, même si elles n’ont pas d’impact sur le contenu du P.L.U. de MAREIL, les orientations de ce schéma directeur retiré restent pertinentes : ß ß Assurer l’intégrité de la forêt [ de Saint-Germain ], élargir et maîtriser les modalités de fréquentation par le public : ß Préserver la forêt de toute urbanisation et protéger les lisières ; ß Limiter l’impact des infrastructures sur l’environnement naturel ; ß Insérer les nouveaux aménagements et infrastructures dans le paysage ; ß Maintenir les « continuités vertes » entre les massifs forestiers ; Reconquérir les berges de la Seine : ß Ouvrir la forêt [ de Saint-Germain ] vers le nord ; ß Réguler la circulation et le stationnement dans la forêt [ de Saint-Germain ] ; ß Aménager la Plaine d’Achères en maîtrisant les nuisances et les enjeux environnementaux et en améliorant les paysages ; ß Améliorer le réseau de collecte et de transfert des eaux usées vers la station d’Achères ; ß Rationaliser et harmoniser les modes de collecte et de traitement des déchets ménagers ; ß Restructurer et améliorer le réseau routier à l’occasion du « bouclage » de la « Francilienne » dans les Yvelines ; ß Renforcer le réseau ferroviaire et assurer la complémentarité du réseau routier : ß À court terme, remettre en service la ligne de « grande ceinture », et, à long terme, prolonger cette ligne jusqu’à Cergy au nord et Massy au sud ; ß Restructurer les lignes d’autobus dans une logique intercommunale ; ß Maîtriser la croissance urbaine au bénéfice de la qualité de vie, en préservant les formes urbaines des villes, et en limitant les extensions aux communes bénéficiant d’espaces libres [ comme MAREIL-MARLY ] ; ß Satisfaire les futurs besoins d’équipements publics ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA CARTE DU S.D.R.I.F. ( © D.R.E., 1994 ) 26 JUIN 2006 115 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 114 ß Le renforcement des solidarités, par la recherche d’un meilleur équilibre entre l’habitat et l’emploi ; ß L’adaptation de l’offre de transports à l’évolution de la région. Les objectifs départementaux Dans ce cadre, le Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France ( S.D.R.I.F.) a conféré au département des Yvelines des objectifs précis d’aménagement : ß L’accueil de 175.000 nouveaux habitants ; ß La création de 90.000 emplois supplémentaires ; ß La protection du patrimoine urbain et architectural ; ß La requalification des sites urbains en déshérence ; ß L’implantation de nouvelles activités économiques, surtout dans les environs de Mantes. Les objectifs locaux Le S.D.R.I.F. détaille les orientations territoriales applicables à la « boucle de Saint-Germain » : ß La protection des espaces boisés ; ß L’accueil d’équipements touristiques ; ß Le renforcement de l’urbanisation autour des infrastructures de transport. Enfin, le S.D.R.I.F., par son document graphique, impose au futur P.L.U. de MAREIL-MARLY des contraintes d’aménagement : ß La protection du massif forestier des Bois-Noirs et de ses abords ; ß L’ouverture à l’urbanisation, de la moitié des zones NA du P.O.S. dans un premier temps ( id est dans le cadre de la présente révision ), puis de l’ensemble de ces zones avant l’année 2015. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 113 1.10. LE CONTEXTE ADMINISTRATIF Le contexte administratif est formé des différentes règles applicables au territoire communal. Le Plan Local d’Urbanisme s’insère dans une déjà dense trame réglementaire. En premier lieu, le Plan Local d’Urbanisme est soumis au Schéma de Cohérence Territoriale ( S.CO.T.), avec lequel il doit être compatible, comme l’impose l’article L.122-1 du Code de l’Urbanisme ( cf. chapitre P 2 ) ; le P.L.U. doit aussi être compatible avec, quand ils existent, le Programme Local de l’Habitat ( P.L.H.), le Plan de Déplacements Urbains ( P.D.U.), et le Schéma de Développement de l’Espace Commercial ( S.D.E.C.), comme le prévoit l’article L.123-1 ( cf. chapitre P 2 ). 1.10.1. LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX La commune de MAREIL-MARLY ne ressortit pas d'un schéma directeur, ni d'un Schéma de Cohérence Territoriale ( S.C.O.T.) en cours de validité. En revanche, elle ressortit du champ d’application du Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France ( S.D.R.I.F.). 1.10.1.1. LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION D’ILE-DE-FRANCE Le Schéma Directeur de la Région d’Ile-de-France, approuvé par le décret du 26 avril 1994, est un document d’orientation générale qui a pour principal objectif, dans le cadre d’une croissance maîtrisée de l’Ile-de-France, de rééquilibrer l’espace régional. La stratégie de mise en œuvre de cet objectif fondamental repose sur une organisation polycentrique structurant l’évolution de la région, appuyée sur des pôles urbains et des équipements majeurs. Un réseau de transports adaptés aux priorités de l’aménagement régional, dans le respect de la préservation des espaces naturels, contribue à cet objectif. Les objectifs régionaux Le projet d’aménagement de la région d’Ile-de-France, défini par ce Schéma Directeur, poursuit trois objectifs principaux d’aménagement : ß La sauvegarde de l’environnement, et, notamment, la préservation et la mise en valeur des espaces boisés et paysagers ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 112 Enfin, des conteneurs spécialisés - destinés au papier et au verre - existent sur la place de la gare et sur le parking des Bois-Noirs. Une déchetterie intercommunale reçoit les gravois, les métaux, les huiles, les « déchets verts », les cartons, et les « encombrants » à Saint-Germain. Les sites pollués La circulaire du 3 décembre 1993 fonde les grandes lignes de la politique nationale en ce qui concerne les sites et sols pollués. La base de données « BASOL » regroupe les informations relatives aux sites et sols pollués, et connus. Elle n’est pas exhaustive, mais est un outil utile aux actions préventives ou curatives menées par les pouvoirs publics. La base ne recense aucun site pollué sur le territoire de MAREIL-MARLY. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 111 de Saint-Germain-En-Laye, et de la compétence du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ( S.I.V.O.M.). 1.9.6. LES DÉCHETS Le contexte législatif et réglementaire La Loi du 13 Juillet 1992, relative aux déchets et aux installations classées pour la protection de l’environnement, complète et renforce la réglementation applicable, depuis les lois des 15 juillet 1975 et 19 juillet 1976, à la gestion des déchets industriels ou ménagers. Elle impose aux collectivités territoriales trois priorités : ß La réduction des déchets à la source ; ß Le tri sélectif des déchets produits ; ß La valorisation et la réutilisation des déchets triés. En conséquence : ß Chaque région doit être couverte par un plan régional d’élimination des déchets industriels ou industriels spéciaux ; ß Chaque département doit être couvert par un plan départemental ou interdépartemental d’élimination des déchets ménagers ou assimilés ; ß Les installations d’élimination des déchets par stockage ne sont plus autorisés à accueillir que des déchets ultimes ( id est les déchets dont la valorisation est achevée ou dont le potentiel recyclable est nul ) et inertes depuis le 1 janvier 2002. La gestion des déchets L’enlèvement des déchets ménagers et industriels est assuré, sur le territoire de MAREIL-MARLY, par la Société ONYX. Le ramassage est effectué deux fois par semaine ( le lundi et le vendredi ) en été, trois fois par semaine ( le lundi, le mercredi, et le vendredi ) en hiver sur la majeure partie du territoire communal. La destruction de ces ordures ménagères et industrielles, ainsi que la production d’énergie à partir des déchets, sont effectués par le Syndicat Intercommunal pour la Destruction des Ordures Ménagères et la Production d’Énergie ( S.I.D.O.M.P.E.). Les ordures sont ainsi transférées et traitées par ce Syndicat dans l’usine de Thiverval-Grignon. Les « déchets verts » et les « encombrants » sont ramassés et traités selon un régime particulier. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 110 Et la zone des Bigaudes ( 41 habitations ). Les équipements individuels montrent de nombreux dysfonctionnements dans les filières épuratoires, du fait de leur manque d’entretien, de leur sous-dimensionnement, ou de leur incompatibilité avec la nature du sol. Le plan de zonage d’assainissement est en cours d’étude sur la commune de MAREIL-MARLY, et le P.L.U. sera mis à jour dès l’achèvement de ce plan, après l’enquête publique, dont la date est prévue en septembre 2006. L'électricité Depuis l’an 1913, la commune de MAREIL-MARLY est alimentée en électricité sur la totalité de son territoire, par un réseau encore partiellement aérien et inesthétique. L’exploitation et l’entretien du réseau sont assurés à partir des postes situés sur les rues des Tellier-Frères, de la Mare-Griseau, du Lavoir, des Bas-Rois, des Violettes, et du Professeur-Roux. La gestion du réseau est assurée par le Syndicat Intercommunal d’Électricité des Yvelines-Nord ( S.I.D.E.Y.N.E.), dont la commune fait partie au sein du S.E.Y.. L’éclairage public couvre les parties urbanisées de la commune. La commune de MAREIL-MARLY ne met pas en œuvre de « plan-lumière ». Seule l’église paroissiale est l’objet d’un éclairage « esthétique ». Le gaz La commune de MAREIL-MARLY possède un réseau de distribution du gaz, alimenté à partir du poste de BEYNE. La canalisation à haute pression passe par la rue de Marly, et par les chemins de Montval, des Mares, des Groux de la Selle, et du Buisson-Guérin. Le téléphone Le territoire de MAREIL-MARLY est traversé par les câbles de France-Télécom, le tracé des plus importants figurant sur le plan des servitudes d’utilité publique. En outre, la commune de MAREIL concourt au Syndicat Intercommunal pour le Développement de la Communication ( S.I.DE.COM.). Ce syndicat est chargé du développement des réseaux câblés et de la télédistribution. La protection contre l’incendie La ville de MAREIL-MARLY possède un réseau de 41 hydrants d’incendie. Ces hydrants déterminent une zone définie par un « cordon », au-delà de laquelle les constructions sont interdites. La gestion du réseau de protection contre l’incendie relève du centre de secours 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 109 1.9.5. LES V.R.D. Le contexte législatif et réglementaire La Loi du 3 janvier 1992, dite « Loi sur l’Eau », impose aux collectivités territoriales quatre contraintes : ß La délimitation des zones d’assainissement collectif, où la collectivité doit assurer la collecte, le stockage, l’épuration, le rejet ou la réutilisation des eaux usées domestiques ; ß La délimitation des zones d’assainissement autonome, où la collectivité doit assurer le contrôle, voire l’entretien, des dispositifs individuels, ainsi que la salubrité des rejets ; ß La délimitation des zones où la collectivité doit assurer la limitation des surfaces imperméables ainsi que la maîtrise du ruissellement et du débit des eaux pluviales ; ß La délimitation des zones où la collectivité doit imposer des installations de collecte, de stockage éventuel, et de traitement des eaux pluviales susceptibles de polluer les milieux aquatiques. L'eau Le territoire de MAREIL-MARLY est totalement alimenté en eau courante. Le principal puits de captage est situé sur le territoire du Pecq. Ce puits, protégé naturellement, est bien protégé par un périmètre de protection immédiate, mais pas par des périmètres de protection rapprochée et éloignée. Un réservoir existe aux Bois-Noirs. Le réseau est affermé à la SOCIÉTÉ LYONNAISE DES EAUX, et exploité par le Centre d’Exploitation du fermier au Pecq. L'assainissement L a commune de MAREIL-MARLY participe au Syndicat Intercommunal d’Assainissement ( S.I.A.), chargé de l’assainissement de la région de SaintGermain-En-Laye. Ce syndicat est chargé de la construction, de l’entretien, et de l’exploitation des collecteurs et des ouvrages annexes. Le Schéma Directeur d’Assainissement de MAREIL identifie quatre zones d’assainissement encore autonome : ß La zone des Sablons ( 26 habitations ) ; ß La zone du Tour d’Echelle ( 16 habitations ) ; ß La zone du Chemin-Latéral ( 7 habitations ) ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 108 L’arrêté ministériel du 30 mai 1996, relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit. Le classement des infrastructures de transports terrestres entraîne, dans le P.L.U., des dispositions particulières applicables aux constructions riveraines de ces infrastructures. Sur le territoire de MAREIL-MARLY, la route départementale 98, la route départementale 161, ainsi que la voie ferrée, sont actuellement concernées par un classement, par l’arrêté préfectoral du 10 octobre 2000, dans une catégorie prévue par l’arrêté ministériel du 30 mai 1996 : En ce qui concerne la route départementale 98 : TRONCON CATÉGORIE LARGEUR AFFECTÉE TISSU URBAIN Ensemble 4 30 mètres Tissu ouvert Source : Chapitre du « porté à connaissance » du 13 août 2004 En ce qui concerne la route départementale 161 : TRONCON CATÉGORIE LARGEUR AFFECTÉE TISSU URBAIN Ensemble 4 30 mètres Tissu ouvert Source : Chapitre du « porté à connaissance » du 13 août 2004 Et en ce qui concerne la voie ferrée ( la « ligne n° 990 ») : TRONCON CATÉGORIE LARGEUR AFFECTÉE TISSU URBAIN Ensemble 4 30 mètres Tissu ouvert Source : Chapitre du « porté à connaissance » du 13 août 2004 Les périmètres des secteurs affectés par le bruit sont reportés sur le document graphique du P.L.U.. En outre, le présent rapport comprend la liste des voies concernées, les dates des arrêtés préfectoraux, et les adresses des services administratifs où les documents relatifs au recensement et au classement des infrastructures peuvent être consultés. En ce qui concerne ce dernier point, ces documents peuvent être consultés à la Préfecture des Yvelines ( Préfecture des Yvelines - 1 rue Jean-Houdon – 78 010 VERSAILLES CEDEX ). 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 107 Le réseau routier La commune de MAREIL-MARLY est également desservie par plusieurs lignes d’autobus du réseau local, exploitées par la C.G.E.A CONNEX et la C.S.O. : ß La ligne 15 relie L’Étang-La-Ville à Saint-Germain-En-Laye ( la gare du R.E.R.), et suit la route départementale 161 ; ß La ligne 23 relie MAREIL-MARLY à Saint-Germain-En-Laye ( la gare du R.E.R.), emprunte la route départementale 98 et forme une boucle dans le village. Le village de MAREIL-MARLY est ainsi relié à la gare de R.E.R. de Saint-Germainen-Laye, et, par la ligne « A » du R.E.R., à Paris. 1.9.4. LA SÉCURITÉ ET LE CONFORT Le cas des personnes à mobilité réduite L a commune de MAREIL-MARLY ne possède pas de plan spécifique de circulation pour les personnes à mobilité réduite. La circulation de ces personnes, rendue difficile du fait du relief, est facilitée au fur et à mesure des opérations de voirie. Le cas de la livraison des marchandises La livraison des marchandises ne pose pas, dans le bourg, de problèmes particuliers, autres que celui du stationnement des véhicules. L’exposition au bruit La prise en compte du bruit émis par les infrastructures – existantes ou nouvelles – de transports terrestres, résulte de : ß La loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992, relative à la lutte contre le bruit ; ß Le décret n° 95-20 du 9 janvier 1995, pris pour l’application de l’article L.11111-1 du Code de la Construction et de l’Habitation, relatif aux caractéristiques acoustiques de certains bâtiments et de leurs équipements ; ß Le décret n° 95-21 du 9 janvier 1995, relatif au classement des infrastructures de transports terrestres, modifiant le Code de l’Urbanisme et le Code de la Construction et de l’Habitation ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LE RÉSEAU DES VOIES FERRÉES ( © D.R.E., 1994 ) 26 JUIN 2006 106 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 105 Germain-En-Laye à la gare de Noisy-le-Roi, par la station de Saint-Nom-LaBretèche. Elle est un chaînon de la future « ligne tangentielle ouest-sud », qui reliera les pôles d’Achères et de Melun et permet une correspondance avec le train au niveau de la gare de Saint-Nom-La-Bretèche. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 104 parc du complexe sportif des Bois-Noirs. Un projet d’extension du parc de la gare, ( 50 places nouvelles dans un premier temps ) est étudié avec le concours du S.T.I.F.. Dans les zones pavillonnaires, le stationnement des voitures se fait principalement au long des rues. Le schéma directeur de voirie Au cours de l’année 2003, la commune de MAREIL a élaboré un schéma directeur de voirie. Ce document, approuvé par la délibération du 15 décembre 2003, définit un cadre général qui est susceptible d’évoluer en fonction des contraintes légales ( la modification de la loi ), ou réglementaires ( la révision du P.O.S. ou du P.L.U.), ou encore techniques, et diffère en cela d’un plan d’exécution de voirie. Le schéma préconise plusieurs dispositions dont le P.L.U. doit tenir compte : ß L’ouverture d’une voie nouvelle de niveau 2, entre la gare et la route départementale 161, au travers du lieudit des Egarés ; ß L’élargissement du « chemin latéral du cheval » ( id est le chemin de la Butte ), au pied de la voie ferrée ; ß L’aménagement ou le traitement qualitatif des carrefours sur la route départementale 161 et aux abords de la gare ; ß La création d’aires de retournement dans les nouvelles zones urbanisées ; ß L’intégration des sentes dans un ensemble cohérent et continu. 1.9.3. LES TRANSPORTS PUBLICS Dans la commune de MAREIL-MARLY, le réseau – limité - des transports publics met en œuvre le réseau ferroviaire et le réseau routier. Le réseau ferroviaire La commune de MAREIL-MARLY est traversée par la voie ferrée de la ligne de la « grande ceinture ». Sur le territoire de la commune, la voie ferrée suit la courbe de niveau entre les villes de Saint-Germain et de L’Étang-la-Ville, et contourne ainsi, dans un vaste mouvement circulaire, le village. Elle a ainsi un impact important sur le paysage, malgré les nombreux bosquets qui la flanquent. Fermée au trafic des voyageurs en 1936, et à celui des marchandises en 1970, la ligne a été rénovée et rouverte au trafic des voyageurs le 12 décembre 2004. Cette ligne, exploitée par la S.N.C.F., relie la gare de « grande ceinture » à Saint- 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 103 Dans les espaces encore libres, mais destinés à une future urbanisation, plusieurs chemins ruraux méritent une protection particulière : ß Au lieudit des Mardelles, le chemin rural n° 23 ( le chemin rural des Mardelles ), et la ruelle de la Fontaine des Saules ; ß Au lieudit des des Violettes, le chemin rural n° 44 ( le chemin rural du Clair ) et le chemin rural n° 45 ( le chemin rural de l’Eglise ) ; ß Au lieudit des Champs Droux, le chemin rural n° 20 ( le chemin rural des Champs Droux ) et le chemin rural n° 21 ( le chemin rural du Groux de la Selle ) ; ß Dans le quartier de la Tournelles, le chemin rural n° 36 ( le chemin rural des Hauts-Egarés ), le chemin rural n° 37 ( le chemin rural des Egarés ), le chemin rural n° 38 ( le chemin rural des Morelles ), et le chemin rural n° 39 ( le chemin rural de la Tournelle ) ; ß Et au lieudit des Trémelles, le chemin rural n° 41 ( le chemin rural des Trémelles ), le chemin rural N° 42 ( le chemin rural des Tas-de-Pierre ), et le chemin rural n° 43 ( le chemin rural du Roi ). Le stationnement Dans le village, le stationnement des véhicules se fait au long des rues, et dans cinq espaces dédiés : Le parking de la Mairie ( 28 places ), celui de la rue de Saint-Germain ( 8 places ), celui du cimetière ( 6 places ), celui des QuatreChemins ( 24 places ), et celui devant la Maison de Retraite ( 28 places ). À ces cinq espaces, s’ajoutent le parc de la place de la gare ( 60 places ) et le 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 26 JUIN 2006 102 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 101 Dans les espaces pavillonnaires, le réseau viaire présente un tableau contrasté, réparti entre quelques rues ajustées à leur destination urbaine et des chemins ruraux inadaptés à une future urbanisation. Dans les lotissements récents, le réseau routier, enfin, forme des figures autonomes, certes détachées de leur contexte urbain mais adaptées au fonctionnement des logements riverains. Le passage sous la voie ferrée est assuré par trois ponts, le « pont-rail », au droit de la gare, le pont des Closeaux, et le pont des Marivaux. Le pont des Marivaux La « circulation douce » Le territoire de MAREIL-MARLY possède plusieurs chemins ruraux qui musardent dans les espaces libres des îlots, et complètent le réseau des rues. Ces pittoresques chemins ruraux - ces « sentes » - sont toujours utilisés par les piétons qui évitent ainsi le désagrément de la faible largeur de certains trottoirs voire celui du stationnement anarchique des véhicules, dans les rues ouvertes à la circulation automobile. Sur l’ensemble du territoire communal, ces chemins ruraux représentent un linéaire de 9,7 kilomètres. Enfin, les espaces pavillonnaires possèdent encore de nombreux chemins vicinaux, issus de l’histoire agricole, et destinés à accueillir des « circulations douces ». Ces anciens chemins vicinaux ne constituent pas encore un véritable réseau, signalé et aménagé comme tel. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 100 Le réseau local Le réseau local est constitué des rues du bourg et des lotissements, ainsi que des chemins vicinaux et ruraux. Le principal axe local est l’ancien chemin de Fourqueux à Marly, qui forme, dans le bourg, la rue du Quatre-Septembre, la rue de la Montjoie, la rue des Tellier-Frères et après un coude, la rue de Marly. Croisant cette voie dans le village, le second axe local emprunte la rue des Sablons, la rue du Belvédère, la rue de SaintGermain, et la rue des Closeaux, puis rejoint la route départementale 98 à Fourqueux. Dans le village, le réseau viaire est suffisamment dimensionné pour accueillir le trafic de desserte, et garder cependant son caractère pittoresque. Cependant, l’accroissement régulier de la mobilité provoque des « points noirs ». Ces « points noirs » sont heureusement limités aux heures de pointe et aux extrémités de la route départementale 161, vers le quartier de l’Ermitage. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LE RÉSEAU DES ROCADES ROUTIÈRES ( © D.R.E., 1994 ) 26 JUIN 2006 99 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 98 Sur les 1.135 résidences principales recensées lors du dernier recensement, 1.024 possèdent un garage, un box, ou un espace de parcage ( Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ P LOG B ] ). 1.9.2. LE RÉSEAU ROUTIER Le réseau international et national Le territoire de MAREIL-MARLY n’accueille pas de grande infrastructure routière de niveau international ou national. Elle est cependant reliée, par deux routes départementales, aux autoroutes A 13 et A 14 ( Paris-Normandie ), et à l’autoroute A 86. Le réseau départemental La commune de MAREIL-MARLY dispose, sur son territoire, de deux routes départementales, la route départementale 98 et la route départementale 161. La route départementale 98 relie la ville de Saint-Germain-En-Laye à celle de Clayes-sous-Bois et aux autres communes du sud du département. Entre les hauts de Saint-Germain et la forêt de Marly, la route départementale est doublée d’une déviation récente, ouverte en 1984, qui a pour effet de séparer un quartier de MAREIL du reste de la commune et d’accroître les nuisances de la circulation automobile. La route départementale 98 est en effet classée dans la catégorie des voies à grande circulation. Elle subit un passage quotidien de 12.681 véhicules ( en 1999 ). Sa traversée par les piétons est difficile, voire dangereuse, et seuls les carrefours des Quatre-Chemins et du Quatre-Septembre sont équipés de feux tricolores. Inscrite dans le fond du vallon, la route départementale 161 relie, avec un tracé plus sinueux et un parcours plus long, la ville de Saint-Germain-En-Laye à celle de Noisy-Le-Roi et aux autres communes du sud du département. À MAREIL, elle forme la limite du territoire communal avec ceux de L’Étang-la-Ville et du Pecq. Elle assure le passage quotidien de 4.693 véhicules ( en 1999 ). La route départementale est équipée de deux groupes de feux tricolores. Les routes départementales 98 et 161, par leur croisement avec la route départementale 307, relient ainsi le territoire de MAREIL à l’autoroute A 13, au niveau de l’échangeur de Rocquencourt. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 97 La mobilité des ménages est en effet très élevée, ce qui découle à la fois de la faiblesse du taux d’emploi et de l’insuffisante densité des transports publics à MAREIL : NOMBRE … … ET PART … … DES PERSONNES ACTIVES AYANT UN EMPLOI ET TRAVAILLANT … … DANS LA COMMUNE DE RÉSIDENCE … … DANS UNE AUTRE COMMUNE … … MAIS DANS LE MÊME DÉPARTEMENT … … MAIS DANS LA MÊME RÉGION … … OU DANS UNE AUTRE RÉGION ENSEMBLE 119 10,08 % 1.061 89,91 % 443 37,54 % 1.038 87,97 % 23 1,95 % 1.180 100,00 % Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P ACTA ] + [ NAV 1 ] Seuls 10,08 % des personnes actives ont ainsi un emploi dans la commune de MAREIL-MARLY, tandis que 37,54 % de ces personnes actives ont un emploi dans le département des Yvelines et 50,42 % dans un autre département de l’Ilede-France. Le tableau suivant détaille les moyens utilisés par les personnes actives ayant un emploi, en 1999, pour leurs déplacements quotidiens : MODES DES TRANSPORTS QUOTIDIENS … EN 1999 …% TRAVAIL À DOMICILE 46 4% MARCHE SEULE 35 3% DEUX-ROUES SEUL 17 1% VOITURE PARTICULIÈRE SEULE 746 63 % TRANSPORTS PUBLICS SEULS 158 13 % MODES MULTIPLES 178 15 % 1.180 100 % ENSEMBLE Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P ACTA ] La part de la voiture particulière, dans les trajets quotidiens entre le domicile et le lieu de travail, est prépondérante : 63 % des personnes actives ayant un emploi utilisent ce mode de transport ; 13 % seulement les transports publics. Cette part excessive est la source de nombreux dysfonctionnements sur les différentes voies de la commune. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 96 1.9. LA DESSERTE DU VILLAGE DE MAREIL-MARLY Le village de MAREIL-MARLY ne dispose ni ne met en œuvre de Plan de Déplacements Urbains ( P.D.U.) propre au territoire communal. En revanche, elle ressortit du champ d’application du P.D.U. de la région d’Ile-de-France, et de celui du P.D.U. des « Coteaux de Seine » ; ce dernier P.D.U., étudié par le S.I.VO.M., a débouché sur un diagnostic et des préconisations, mais demeure inabouti. 1.9.1. LA MOBILITÉ À MAREIL-MARLY, le taux de motorisation est relativement élevé : 95,2 % des ménages possèdent au moins une voiture particulière, et seuls 4,8 % des ménages ne disposent pas d’une automobile : NOMBRE DE VOITURES PARTICULIÈRES POSSÉDÉES … EN 1999 AUCUNE VOITURE 4,8 % UNE VOITURE 41,2 % DEUX VOITURES ET PLUS 54,0 % ENSEMBLE 100,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Logement ] + [ PRINC 3 ] Ces taux diffèrent sensiblement de ceux constatés dans le reste de la région d’Ilede-France et du département des Yvelines : NOMBRE DE VOITURES PARTICULIÈRES POSSÉDÉES EN 1999 RÉGION D’ILEDE-FRANCE DÉPARTEMENT DES YVELINES AUCUNE VOITURE 30,83 % 14,55 % UNE VOITURE 48,60 % 51,32 % DEUX VOITURES ET PLUS 20,57 % 34,13 % 100,00 % 100,00 % ENSEMBLE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Logement ] 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 95 1.8.3.2. LE TAUX D’EMPLOI Le taux d’emploi exprime le rapport entre le nombre des emplois proposés dans le village et la population active de la commune : COMMUNE DE MAREIL-MARLY 1999 Population globale (rappel) 3.180 Personnes actives 1.274 Nombre d’emplois 324 Taux d’emploi 0,25 DÉPARTEMENT DES YVELINES Population globale (rappel) 1.354.304 Personnes actives 657.474 Nombre d’emplois 504.469 Taux d’emploi 0,77 Sur la base de cette dernière évaluation du nombre des emplois à MAREIL, et de la population active de la commune en 1999, on peut estimer le taux d’emploi, exprimant le rapport entre le nombre d’emplois et la population active de la commune, à environ 0,25 (soit un rapport de 25 emplois pour 100 habitants actifs). Ce taux est nettement inférieur à celui calculé pour l’ensemble du département des Yvelines, qui se monte à environ 0,77. La faiblesse du taux d’emploi a un impact sur la mobilité. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 94 Commune de MAREIL-MARLY C.S.P. Nombre % Exploitants agricoles 8 2,5 % Artisans & commerçants 28 8,6 % Cadres & professionnels intellectuels supérieurs 89 27,5 % Professionnels intermédiaires & techniciens 50 15,4 % Employés 82 25,3 % Ouvriers 67 20,7 % 324 100,0 % Total Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P EMP ] La comparaison des C.S.P. La comparaison entre la répartition par catégorie socio-professionnelle (c.s.p.) de la population active ayant un emploi et la répartition par c.s.p. des emplois proposés à MAREIL, montre une réelle distorsion : 50,8 % des personnes actives résidant à MAREIL sont des cadres, ou des « professionnels intellectuels supérieurs », mais ces derniers ne représentant qu 27,5 % des emplois proposés à MAREIL ; 46,0 % de ces emplois proposés à MAREIL sont destinés à des employés ou des ouvriers, mais ces derniers ne représentent que 18,2 % des actifs mareillois. Cette distorsion alourdit la situation de l’emploi à MAREILMARLY : Emplois proposés à MAREIL C.S.P. Personnes actives à MAREIL Nombre % Nombre % Exploitants agricoles 8 2,5 % 8 0,6 % Artisans & commerçants 28 8,6 % 100 8,0 % Cadres & professionnels intellectuels supérieurs 89 27,5 % 636 50,8 % Professionnels intermédiaires & techniciens 50 15,4 % 280 22,4 % Employés 82 25,3 % 156 12,4 % Ouvriers 67 20,7 % 72 5,8 % 324 100,0 % 1.252 100,0 % Total Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P EMP ] + [ R MRP ] Cette discordance a aussi un impact sur la mobilité. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 93 1.8.3. LES EMPLOIS À MAREIL 1.8.3.1.L’EMPLOI PROPOSÉ À MAREIL La commune de MAREIL-MARLY accueille nettement moins d’emplois que de personnes actives : ß 213 employés inscrits sur les listes des élections prud’homales ( en 2002 ) ; ß 45 salariés de la mairie de MAREIL ; ß 12 instituteurs ; ß 2 postiers. L’emploi à MAREIL représente ainsi 324 personnes, selon les chiffres du Recensement Général de la Population en 1999. La répartition par secteur économique de l’emploi L e tableau suivant montre la répartition par secteur d’activité des emplois proposés à MAREIL-MARLY : SECTEUR D’ACTIVITÉ Commune de MAREIL-MARLY Nombre % Agriculture 8 2,5 % Industrie 45 13,9 % Construction 57 17,6 % Secteur tertiaire 197 60,8 % Commerce 17 5,2 % 324 100,0 % Total Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ EMP 3 ] La répartition par secteur économique des emplois mareillois montre une nette domination du secteur tertiaire. La répartition par C.S.P. des emplois Le tableau suivant montre la répartition par catégorie socio-professionnelle (c.s.p.) des emplois proposés à MAREIL: 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 92 les grandes surfaces de vente et les commerces de proximité. Ils concernent un territoire administratif ou intercommunal, mais peuvent aussi couvrir un territoire adapté à leur objet. Sur le territoire de MAREIL, aucun S.D.E.C. n’est en vigueur. 1.8.2.5. LES ENTREPRISES TERTIAIRES ET LIBÉRALES Outre les services médicaux et para-médicaux, la commune de MAREIL-MARLY accueille sur son territoire plusieurs entreprises tertiaires ou libérales de services : un cabinet d’expertise comptable, deux agences d’architecture, et deux agences immobilières. À ces entreprises, s’ajoute une agence de la Société Générale, située au carrefour des Quatre-Chemins. 1.8.2.6. LES SERVICES PUBLICS Le principal employeur public est la commune même de MAREIL-MARLY ( 45 emplois, dont 30 à temps plein ). Les autres employeurs publics sont l’école élémentaire ( 12 enseignantes ), et la Poste ( 2 postiers ). Pour les principaux services publics, la commune de MAREIL dépend des antennes des communes environnantes : ß Le centre de secours est celui de Saint-Germain-En-Laye ; ß La gendarmerie est celle de Saint-Germain-En-Laye ; ß Le commissariat de la Police Nationale est celui de Saint-Germain-En-Laye ; ß Le centre d’exploitation d’E.d.F. est celui de Saint-Germain-En-Laye ; ß Le centre d’exploitation de la Lyonnaise des Eaux est celui du Pecq ; ß Le centre de traitement des déchets est celui de Thiberval-Grignon. 1.8.2.7. LES ASSOCIATIONS Le tissu associatif et social de MAREIL-MARLY est dense et actif. Néanmoins, ces associations n’utilisent pas, pour leurs activités, les espaces publics. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 91 1.8.2.3. LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES ET ARTISANALES Les entreprises industrielles Le site de MAREIL-MARLY ne possède pas, sur son territoire, d’implantation industrielle majeure. Les entreprises artisanales La commune de MAREIL-MARLY accueille sur son territoire 17 entreprises artisanales. Cependant, sur ces 17 entreprises artisanales, 9 sont liées au bâtiment, une à l’artisanat d’art ( la lutherie ), et 4 à la réparation automobile. Les installations classées L es Installations Classées pour la Protection de l’environnement ( I.C.P.E.) désignent les établissements ( terrains ou bâtiments ) accueillant des activités agricoles, industrielles, artisanales, ou commerciales, dont le fonctionnement occasionne des nuisances pour l’environnement naturel ( pollutions ou déchets ) ou pour le voisinage humain ( bruits ou odeurs ), voire des dangers envers la sécurité, la santé, ou la salubrité. Depuis la Loi n° 76-663 du 19 Juillet 1976, les établissements occasionnant des nuisances ou présentant un risque sont soumis à une simple déclaration lorsque l’impact est mineur, ou à une autorisation préalable lorsque le risque est conséquent. Les entreprises industrielles ou artisanales de MAREIL-MARLY ne comprennent pas d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ( I.C.P.E.) au titre de la Loi du 19 Juillet 1976. 1.8.2.4. LES ENTREPRISES COMMERCIALES La commune de MAREIL-MARLY accueille sur son territoire 6 commerces. Trois sont situés dans le village, autour de la mairie, et deux au carrefour des QuatreChemins. Un de ces commerces est un supermarché « ATAC », situé en retrait de la rue du Quatre-Septembre ; ce supermarché déploie environ 1.000 mètres carrés de surface de vente. Des marchés réguliers se tiennent dans les communes voisines de SaintGermain-En-Laye ( Marché-Neuf et Grande-Ceinture ), de Marly-Le-Roi ( RueFontenelle ), et de L’Étang-La-Ville. Créés par la loi du 5 juillet 1996, les Schémas de Développement de l’Espace Commercial ( S.D.E.C.) permettent de définir des objectifs précis en matière d’évolution des équipements commerciaux, et visent à assurer un équilibre entre 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 90 1.8. L’ÉCONOMIE 1.8.1. L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE Le village de MAREIL-MARLY déploie une faible activité économique. Quelques sièges d’entreprises tertiaires et artisanales existent, avec plusieurs commerces de proximité. Le projet d’aménagement de la « Zone des Violettes » doit permettre le renforcement de l’activité économique et de l’emploi sur le territoire de MAREILMARLY. 1.8.2. LES ENTREPRISES MAREILLOISES 1.8.2.1. LES ENTREPRISES PRIMAIRES, AGRICOLES, ET FORESTIÈRES Les carrières La commune de MAREIL-MARLY ne possède, sur son territoire, aucune ancienne carrière souterraine. Les exploitations agricoles et viticoles Le village de MAREIL ne possède plus, sur son territoire, d’exploitation agricole ou viticole, au sens strict : Des vergers sont encore entretenus et cultivés, mais ne sont pas exploités dans un cadre entrepreneurial. Les exploitations forestières À MAREIL-MARLY, la portion mareilloise de la forêt domaniale de Marly est gérée par l’Office National des Forêts (O.N.F.). En revanche, les parcelles forestières privées des Bois-Noirs ( les Châtaigneraies et les Grands-Fonds ) ne sont pas exploitées. Les nuisances Les – rares – activités primaires encore présentes à MAREIL n’entraînent pas de nuisances particulières. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 89 L’accueil de ces gens doit être assuré sur des terrains spécialement aménagés. Il implique donc la réalisation d’une aire d’accueil sur un terrain public, la détermination d’un emplacement réservé dans la partie graphique du P.L.U., ou encore l’autorisation du stationnement des caravanes dans le cadre du règlement de ce P.L.U.. La commune de MAREIL-MARLY, dont la population ne dépasse pas le nombre de 5.000 habitants, n’est pas tenue de prévoir un lieu spécifiquement aménagé pour l’accueil des « gens du voyage ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß Un ensemble de 5 courts de tennis, construits et utilisés par le T.C.M.M.; ß Un terrain d’archerie ; 88 Ces deux équipements sportifs sont situés aux Bois-Noirs. La commune de MAREIL participe aussi à la gestion et à l’utilisation d’une piscine publique, à Saint-Germain-en-Laye, au travers d’un Syndicat intercommunal, le S.I.C.G.P.. La ville de MAREIL participe enfin à la gestion et à l’utilisation du Centre d’Initiation à l’Aviron, à Port-Marly, au travers d’un autre Syndicat intercommunal, le S.I.I.A.. 1.7.5. LES AUTRES ÉQUIPEMENTS Le centre de secours La commune de MAREIL-MARLY relève du centre départemental de secours de Saint-Germain-En-Laye. Le cimetière Après son extension, effectuée dans le cadre du P.O.S. actuel, le cimetière est suffisant pour répondre aux besoins prévisibles. L’accueil des nomades La loi n° 90-449 du 31 mai 1990 oblige les communes de plus de 5.000 habitants à prévoir les conditions du passage et du séjour des nomades sur leur territoire. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 87 L e village de MAREIL ne dispose pas d’une salle polyvalente. Pour les manifestations importantes, elle utilise parfois les locaux de « L’Espace » que la commune de Fourqueux met à la disposition de sa voisine. 1.7.3. LES ÉQUIPEMENTS SANITAIRES L a ville de MAREIL-MARLY ne comporte pas, sur son territoire propre, d'équipement sanitaire majeur. Les hôpitaux La commune de MAREIL-MARLY dépend de l’hôpital – public – de Poissy-SaintGermain, situé à Poissy, 10 Rue des Champs-Gaillards, et à Saint-Germain-EnLaye. Cet hôpital intercommunal offre une large palette de spécialités médicales. La commune de MAREIL participe, pour les actions de lutte contre la toxicomanie, à la gestion de ce centre hospitalier au travers du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple ( S.I.V.O.M.). Dans les environs de MAREIL, se trouvent aussi plusieurs cliniques, les cliniques Louis-XIV et Marie-Thérèse à Saint-Germain, et le centre médico-chirurgical de l’Europe à Port-Marly. Les dispensaires publics et cabinets privés Le village de MAREIL ne possède pas de dispensaire public, mais plusieurs cabinets médicaux privés : Deux médecins généralistes, deux dentistes, quatre kinésithérapeutes, et des infirmières. Le village abrite aussi une pharmacie. Les établissements destinés aux personnes âgées La commune de MAREIL n’accueille pas de maison de retraite, ni de foyer pour les personnes âgées, sur son territoire. Elle assure cependant des prestations et des services à domicile pour ces personnes, au travers du Syndicat Intercommunal pour le Maintien À Domicile. En outre, une maison de retraite, de 48 lits, destinée aux handicapés mentaux vieillissants et recrutant sur l’ensemble des Yvelines, est ouverte depuis le 5 septembre 2005. 1.7.4. LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS La commune de MAREIL-MARLY possède sur son territoire plusieurs équipements sportifs : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 86 Les lycées Lors du recensement de 1999, la population des enfants de 16 à 18 ans s e monte à 155 personnes. Ces 155 élèves potentiels sont scolarisés, mais ils sont reçus par les lycées des communes voisines : Les lycées Jeanne-d-Albret, Poquelin, Léonard-de-Vinci, Notre-Dame, Saint-Thomas-de-Villeneuve, et du Prieuré, à Saint-Germain. À ces établissements, s’ajoute le Lycée International et le lycée agricole et horticole, à Saint-Germain-en-Laye. Les universités L a commune de MAREIL-MARLY ne possède pas d’établissement d’enseignement supérieur. Elle est donc desservie par les universités et écoles supérieures de la Région. 1.7.2. LES ÉQUIPEMENTS CULTURELS La commune de MAREIL-MARLY possède plusieurs équipements culturels : ß Une bibliothèque destinée aux adultes ; ß Une bibliothèque réservée aux enfants ; ß Une Maison des Jeunes et de la Culture ( M.J.C.), située aux Bois-Noirs, aux confins du territoire communal ; ß Une Maison des Associations ( la « Maison de la Montjoie »), située dans une maison bourgeoise, au centre du village. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 85 Les écoles élémentaires La commune de MAREIL possède une école élémentaire, située entre l’église et la gare. À la rentrée 2004, l’école élémentaire reçoit 186 élèves dans 5 classes. Les collèges Lors du recensement de 1999, la population mareilloise des enfants de 12 à 15 ans se monte à 192 individus. Ces 192 élèves sont scolarisés, mais ils sont accueillis dans les collèges publics ou privés des communes avoisinantes : Les collèges des Hauts-Grillets, Marcel-Roby, Claude-Debussy, Jeanne-d-Albret, Poquelin, Léonard-de-Vinci, Notre-Dame, Saint-Augustin, Saint-Erembert, SaintThomas-de-Villeneuve, et du Prieuré, à Saint-Germain-En-Laye, et les collèges Louis-Lumière et Louis-de-Broglie, à Marly-Le-Roi. Ces collèges sont cependant saturés et ne répondent plus à la demande. Le Conseil Général a donc envisagé la construction d’un nouveau collège de 600 élèves. Ce projet peut être implanté sur le territoire de MAREIL, dans la zone NA4UG du P.O.S. actuel ( le secteur AU-f du P.L.U.), sur la rue de L’Étang-La-Ville. Ce projet requiert un terrain libre - et aisément accessible – de 30.000 m2 environ, répartis entre 15.000 m2 pour le collège et 15.000 m2 pour les dépendances scolaires et les équipements sportifs. La commune de MAREIL participe à la gestion du collège public des HautsGrillets, à Saint-Germain, par le biais du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 84 1.7. LES ÉQUIPEMENTS Le village de MAREIL-MARLY possède un dense tissu d’équipements publics, dont les principaux sont établis dans un rayon de 300 mètres autour de la mairie. 1.7.1. LES ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES Au terme du dernier recensement, la population mareilloise d’âge scolaire s e monte à 901 enfants et adolescents : RÉPARTITION DE LA POPULATION 1999 % 0 > 4 ANS 135 15,0 % 5 > 9 ANS 250 27,8 % 10 > 14 ANS 254 28,2 % 15 > 19 ANS 262 29,0 % POPULATION TOTALE 901 100,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP ] En ce qui concerne les équipements scolaires ou péri-scolaires, la commune de MAREIL-MARLY possède plusieurs équipements destinés à la petite enfance, situés entre l’église et la gare. Les crèches La crèche de MAREIL – la crèche des « Petits-Bouchons » - est une crèche municipale, située dans l’emprise du groupe scolaire. Elle compte 16 berceaux. Les écoles maternelles La commune de MAREIL-MARLY possède une école maternelle, regroupée avec l’école élémentaire, au bout de l’impasse du Prieuré. À la rentrée de 2004, l’école maternelle accueille 123 enfants dans 3 sections. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 83 1.6.4. LE PLAN LOCAL DE L’HABITAT La commune de MAREIL-MARLY ne dispose pas de Plan Local de l’Habitat, ni de document en tenant lieu. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 82 L.O.V. ») en ce qui concerne les logements sociaux. Ces derniers sont définis par l’article L.302-5 du Code de la Construction et de l'Habitation : ß Les logements locatifs sociaux qui appartiennent aux organismes d'habitation à loyer modéré, à l'exception, en métropole, de ceux construits, ou acquis et améliorés à compter du 5 janvier 1977, et ne relevant d'une convention définie par l'article L.351-2 du même Code ; ß Les autres logements qui sont conventionnés dans les conditions définies à l'article L.351-2 du même Code et dont la location est soumise à des conditions de ressources ; ß Les logements qui appartiennent aux sociétés d'économie mixte des départements d'outre-mer, à l'Entreprise Minière et Chimique et aux sociétés à participation majoritaire de l'Entreprise Minière et Chimique, aux houillères de bassin et aux sociétés à participation majoritaire des houillères de bassin, aux sociétés à participation majoritaire des Charbonnages de France, et, enfin, à l'Etablissement Public de Gestion Immobilière du Nord – Pas-de-Calais ; ß Les logements ou les lits qui existent dans les foyers de personnes âgées, de personnes handicapées, de jeunes travailleurs, de travailleurs migrants, et des logements-foyers dénommés résidences sociales, conventionnés dans les conditions définies à l'alinéa 5 de l'article L.351-2 du Code de la Construction et de l'Habitation, ainsi que les places des centres d'hébergement et de réinsertion sociale visées à l'article 185 du Code de la Famille et de l'Aide Sociale. L'article 55 de la « Loi S.R.U. » met à la charge des communes qui ne dépassent pas le taux de 20 % de logements sociaux, d'une part, un prélèvement annuel, égal à 152,45 Euros par logement manquant, sur leurs ressources fiscales, d'autre part, la mise en œuvre d’un plan de rattrapage sur 20 ans, dans lequel les objectifs de réalisation des logements sociaux sont fixés par périodes de 3 ans. Cette disposition concerne les communes, comptant plus de 3.500 habitants plus de 1.500 habitants en Ile-de-France - situées dans des agglomérations accueillant plus de 50.000 habitants. Dans la mesure où elle compte 3.180 habitants, et où elle appartient à la Région d’Ile-de-France et à l’agglomération parisienne, la commune de MAREIL-MARLY est bien concernée par ces dispositions. Le parc des logements sociaux est actuellement de 10 logements existants et 16 programmés pour l’an 2005, alors que le besoin issu de la « Loi S.R.U. » est, à la date du lancement du P.L.U., de 275 logements, ce qui entraîne le versement d’une compensation de 36.000 euros par an. Depuis la fin de l’année 2005, s’ajoutent les logements de la Maison de Retraite des Personnes Handicapées Vieillissantes. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 81 Dans le parc de MAREIL-MARLY, les résidences principales sont majoritairement des grands logements, ce qui est cohérent avec la forte proportion des maisons individuelles dans le parc global : Dans le parc de MAREIL, les logements de 5 pièces et plus représentent une proportion de 56 %, dans l’arrondissement de Saint-Germain-En-Laye, de 30 % seulement. Ce déséquilibre rend difficile l’accueil de jeunes ménages ( les « primoaccédants » ou les locataires ), aussi bien que le maintien des jeunes mareillois ( les « décohabitants ») dans leur ville d’origine. Ce phénomène de la « décohabitation », comme celui du vieillissement de la population mareilloise, apparaissent dans la baisse régulière du nombre moyen des occupants des résidences principales : Nombre moyen des occupants par logement 1982 1990 1999 Commune de MAREIL-MARLY 3,0 2,9 2,8 Département des YVELINES 2,9 2,8 2,6 Région d’ILE-DE-FRANCE 2,5 2,5 2,4 Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1982, 1990, et 1999 [ P POP A ] 1.6.2. LE LOGEMENT LIBRE C omme le montre le chapitre 1.6.1., le parc immobilier de MAREIL-MARLY comprend, en ce qui concerne les résidences principales, une nette proportion majoritaire (79,1 %) de logements occupés par leur propriétaire : ... ET STATUT DES RÉSIDENCES PRINCIPALES … … EN 1999 PROPRIÉTÉ 79,1 % LOCATION OU SOUS-LOCATION 16,8 % OCCUPATION GRATUITE ENSEMBLE 4,1 % 100,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ P LOG A ] 1.6.3. LE LOGEMENT SOCIAL La loi n° 1208-2000 du 13 décembre 2000 ( la Loi « Solidarité et Renouvellement Urbains ») a modifié les dispositions de la Loi d'Orientation pour la Ville ( la « Loi 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ... TYPOLOGIE … 80 … EN 1999 … …%… MAISONS INDIVIDUELLES ET FERMES 788 logements 69,4 % LOGEMENTS EN IMMEUBLE COLLECTIF 334 logements 29,4 % LOGEMENTS EN MAISON DE RETRAITE 0 logement 0,0 % LOGEMENTS EN RÉSIDENCE HOTELIERE 0 logement 0,0 % HABITATIONS DE FORTUNE 1 logement 0,1 % PIECES INDEPENDANTES 5 logements 0,5 % AUTRES LOGEMENTS 7 logements 0,6 % ENSEMBLE 1.135 unités 100,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ PRINC 1 ] L'habitation en maisons individuelles, caractéristique d’un bourg encore rural, est donc largement prépondérante : Elle représente 69,4 % des résidences principales, tandis que les appartements en représentent 29,4 % ; 79,1 % des habitants sont propriétaires de leur logement. La taille des logements ... TYPOLOGIE … … EN 1999 … …%… LOGEMENTS DE 1 PIÈCE 23 logements 2,0 % LOGEMENTS DE 2 PIÈCES 62 logements 5,5 % LOGEMENTS DE 3 PIÈCES 179 logements 15,8 % LOGEMENTS DE 4 PIÈCES 240 logements 21,1 % LOGEMENTS DE 5 PIÈCES 232 logements 20,5 % LOGEMENTS DE 6 PIÈCES & PLUS 399 logements 35,1 % ENSEMBLE 1.135 unités 100,0 % ... ET SURFACE … … EN 1999 …% LOGEMENTS DE MOINS DE 40 M2 26 logements 4,3 % LOGEMENTS DE 40 A 70 M2 145 logements 12,8 % LOGEMENTS DE 70 A 100 M2 365 logements 32,1 % LOGEMENTS DE 100 A 150 M2 361 logements 31,8 % LOGEMENTS DE 150 M2 & PLUS 238 logements 21,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ PRINC 2 ] ENSEMBLE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ PRINC 3 ] 26 JUIN 2006 1.135 unités 100,0 % ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 79 Le parc comprend donc une proportion majoritaire de résidences principales occupées par leur propriétaire, ce qui est cohérent avec la forte proportion des maisons individuelles dans le parc global. Dans l’arrondissement de SaintGermain-En-Laye, cette proportion est de 56 % seulement. L’ancienneté des logements L es 1.135 résidences principales datent principalement d’une période bien circonscrite, celle des « Trente Glorieuses » : CHRONOLOGIE ... … EN 1999 … …%… < 1914 106 logements 9,3 % 1915 < 1948 109 logements 9,6 % 1949 < 1967 213 logements 18,8 % 1968 < 1974 301 logements 26,5 % 1975 < 1981 213 logements 18,8 % 1982 < 1990 85 logements 7,5 % 108 logements 9,5 % > 1990 ENSEMBLE 1.135 unités 100,0 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ PRINC 1 ] La forte proportion de logements construits entre 1949 et 1975 résulte des circonstances historiques : elle correspond à la vive croissance de la population mareilloise durant les « Trente Glorieuses », et, notamment, à la construction des principales résidences collectives. Le rythme des constructions est mesuré : entre 1982 et 1999, il est de 13 logements nouveaux par an. La comparaison entre les statistiques relatives à la démographie et celles relatives au logement montrent un « effet de desserrement » : Entre les deux derniers recensements, la population mareilloise a crû de 3,45 %, tandis que le parc des résidences principales a augmenté de 8,6 %. Lors du dernier recensement, 56,4 % des logements étaient occupés par les mêmes habitants depuis plus de 9 ans. La typologie des logements Ces logements - les résidences principales - se répartissent en 788 maisons individuelles et fermes, 334 logements collectifs, auxquels s'ajoutent 13 logements divers : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 78 1.6. LE LOGEMENT C e sixième chapitre analyse les composantes du parc des logements à MAREIL-MARLY, et met en perspectives les chiffres des recensements successifs. 1.6.1. LE PARC GLOBAL La composition du parc Le territoire communal abrite un total de 1.230 logements selon les données du recensement de 1999. Ce chiffre se décompose en 1.135 résidences principales, auxquels s'ajoutent 35 logements occasionnels ou résidences secondaires, et 60 logements vacants, répartis en 849 logements individuels ( 69,0 % ) et 381 logements situés dans des immeubles collectifs ( 31,0 % ) : RÉPARTITION ... … EN 1999 … RÉSIDENCES PRINCIPALES 1.135 logements RÉSIDENCES SECONDAIRES OU LOGEMENTS OCCASIONNELS 35 logements LOGEMENTS VACANTS 60 logements ENSEMBLE 1.230 logements Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Logement ] + [ P LOG B ] Le parc comprend donc une proportion négligeable de résidences secondaires comme de logements vacants. Le nombre de ces derniers demeure cependant stable. ... ET STATUT DES RÉSIDENCES PRINCIPALES … … EN 1999 PROPRIÉTÉ 79,1 % LOCATION OU SOUS-LOCATION 16,8 % OCCUPATION GRATUITE ENSEMBLE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Logement ] + [ P LOG A ] 26 JUIN 2006 4,1 % 100,0 % ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 77 La répartition géographique de la population active La répartition géographique de la population active est peu signifiante, dans la mesure où seuls 10 % des actifs travaillent dans leur commune de résidence : NOMBRE DE PERSONNES ACTIVES TRAVAILLANT… PROPORTION DES PERSONNES ACTIVES TRAVAILLANT… … DANS LA COMMUNE DE RÉSIDENCE … … OU DANS UNE AUTRE COMMUNE 119 personnes 1.061 personnes 10 % 90 % Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P ACTA ] + [ NAV 1 ] Sur les 1.061 personnes actives, travaillant dans une autre commune, 443 travaillent dans une commune du même département, et 1.038 dans une commune de la même région, donc 595 dans un autre département de l’Ile-deFrance. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 76 Employés 156 12,4 % Ouvriers 72 5,8 % 1.252 100,0 % Total * . L’évolution entre 1990 et 1999 concerne le total des indépendants et employeurs, qui étaient regroupés dans la même catégorie lors du recensement de 1990. Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ R MRP Référence : Population ] La population mareilloise comprend en outre 572 retraités et 1.416 « autres inactifs ». La répartition de la population active par niveau de formation Le tableau suivant montre la répartition par niveau de diplôme de la population non-scolarisée de MAREIL, sur un total de 2.174 personnes ( ce nombre comprenant les retraités ) : Commune de MAREIL-MARLY Département des YVELINES Sans diplôme 5,5 % 13,6 % C.E.P. 8,1 % 11,8 % B.E.P.C. 6,9 % 8,3 % C.A.P. ou B.E.P. 12,4 % 22,1 % Baccalauréat ou brevet prof. 16,6 % 14,5 % Bac + 2 15,1 % 12,0 % Diplôme de niveau supérieur 35,3 % 17,7 % Total 100,0 % 100,0 % NIVEAU D’ÉTUDES EN 1999 Source : I.N.S.E.E., R.G.P., 1999 [ P FORA ] Le chômage Le taux de chômage, à MAREIL, est particulièrement faible ( 7,2 % en 1999 ), ce qui témoigne du bon niveau de formation dont bénéficient les Mareillois, aussi bien que du dynamisme économique qui profite à cette frange du département des Yvelines. Sur les 92 chômeurs recensés en 1999, 35 cherchent un emploi depuis moins d’un an, tandis que 55 cherchent un emploi depuis plus d’un an. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 75 Le taux de chômage mesure la proportion des chômeurs parmi les actifs de la commune. Si, à MAREIL-MARLY, le taux d'activité est inférieur à celui de l'ensemble du département, le taux de chômage est particulièrement faible, et témoigne du dynamisme de cette frange du département des Yvelines. La composition de la population active Le tableau suivant montre la répartition par statut de la population active de MAREIL ayant un emploi : COMPOSITION DE LA POPULATION ACTIVE EN 1999 1999 ÉVOLUTION 1990 > 1999 SALARIÉS 993 - 9,1 % NON-SALARIÉS … 187 + 15,4 % … DONT INDÉPENDANTS * 76 … DONT EMPLOYEURS * 99 … DONT AIDES FAMILIAUX 12 TOTAL + 40,0 % - 67,6 % 1.180 * . L’évolution entre 1990 et 1999 concerne le total des indépendants et employeurs, qui étaient regroupés dans la même catégorie lors du recensement de 1990. Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ P ACTA ] L’évolution des statuts montre une nette croissance des professionnels nonsalariés dans la population active mareiloise, ce qui est cohérent avec la forte proportion de cadres et de professionnels intellectuels supérieurs dans la population active mareilloise. La répartition de la population active par statut Le tableau suivant montre la répartition par catégorie socio-professionnelle (c.s.p.) de la population active de MAREIL : C.S.P. Commune de MAREIL-MARLY Nombre % 8 0,6 % Artisans & commerçants 100 8,0 % Professions libérales & Cadres 636 50,8 % Professionnels intermédiaires, techniciens et agents de maîtrise 280 22,4 % Exploitants agricoles 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 74 1.5.3. LA POPULATION ACTIVE La population active dans la population globale La population active représente un effectif de 1.274 personnes, soit un taux d'activité de 40,1 % : RÉPARTITION DE LA POPULATION ACTIVE EN 1999 COMMUNE DE MAREIL-MARLY POPULATION ACTIVE TOTALE TAUX D'ACTIVITÉ PERSONNES AYANT UN EMPLOI TAUX CHOMEURS TAUX DE CHOMAGE DÉPARTEMENT DES YVELINES 1.274 657.474 40,1 % 61,0 % 1.180 598.757 92,6 % 91,1 % 92 56.986 7,2 % 8,7 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ ACT 1 ] Le taux d’activité représente la proportion de la population active dans la population totale de la commune. L’évolution de ce taux est à la fois une fonction croissante de l’augmentation de la population active et une fonction décroissante de l’augmentation de la population globale. À MAREIL, le taux d’activité a légèrement baissé, ce qui découle de la baisse de la population active ( 54 actifs « disparus » entre les recensements de 1990 et de 1999 ) que de la hausse de la population globale ( 106 nouveaux habitants entre les recensements de 1990 et de 1999 ). LA POPULATION ACTIVE DE 1982 A 1999 1600 1400 1375 1326 1274 1200 1000 800 1982 26 JUIN 2006 1990 1999 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 73 TAILE MOYENNE DES MÉNAGES 1982 1990 1999 Commune de MAREIL-MARLY 3,03 2,92 2,80 Département des YVELINES 2,89 2,79 2,64 Région d’ILE-DE-FRANCE 2,51 2,46 2,38 Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Ménages ] Ces données relatives à la taille moyenne des ménages lors des trois derniers recensements montrent que le phénomène de « desserrement » des ménages est, de façon générale, resté mesuré. Ce terme de « desserrement » exprime la diminution de leur taille moyenne par la progression du nombre de personnes célibataires, du fait des mariages de plus en plus tardifs comme des divorces et des séparations de plus en plus nombreux ou bien encore par la décohabitation des jeunes ( le départ des enfants du foyer familial ). Avec 2,80 personnes en 1999, la taille moyenne des ménages demeure sensiblement supérieure à celle du département des Yvelines ( 2,64 personnes ), et à celle de la région d’Ile-de-France ( 2,38 personnes ). La répartition géographique de la population L a population mareilloise est plus dense dans le village et les résidences collectives que dans les zones pavillonnaires. Autour du « barycentre » situé près de la mairie, la population diminue en fonction de l’éloignement : Premier cercle Rayon de 300 m. 900 habitants 27,5 % Premier anneau Rayon de 600 m. 1.200 habitants 37,0 % Deuxième anneau Rayon de 900 m. 700 habitants 21,5 % Troisième anneau Rayon de 1.200 m. 450 habitants 14,0 % Source : A.F.T.R.P., Projet urbain et Urbanisation de Zones NA-UH, 2003 Le village regroupe près de 30 % de la population. Dans les trois anneaux autour du village, les zones proches de Saint-Germain et de Marly sont plus densément peuplées que celles riveraines de L’Étang-La-Ville. La seule résidence de la Roseraie accueille à elle seule 25 % de la population mareilloise. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 72 L’évolution de la population sur près de 20 ans montre une lente diminution de la proportion des moins de 20 ans, de 30,7 à 28,2 %. Les chiffres de 1982 témoignent de l’arrivée récente, dans les résidences collectives, de familles nombreuses. Mais l’évolution de la population sur les neuf dernières années montre une tendance sensible au vieillissement : EVOLUTION DE LA STRUCTURE DE LA POPULATION 1982 1990 1999 0 > 19 ANS 30,68 % 28,41 % 28,2 % 20 > 39 ANS 26,82 % 22,77 % 19,2 % 40 > 59 ANS 29,93 % 31,31 % 31,1 % 60 > 74 ANS 9,03 % 12,39 % 15,5 % > 75 ANS 3,53 % 4,13 % 6,0 % 100,00 % 100,00 % 100,0 % POPULATION TOTALE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1982, 1990, 1999 [ R MRP Référence : Population ] La taille des ménages La répartition de la population de la commune de MAREIL-MARLY est quasiment homogène, la proportion des ménages de deux personnes est cohérente avec la proportion élevée des personnes âgées ( 21,5 % ) : RÉPARTITION DE LA POPULATION 1999 % MÉNAGES D’UNE PERSONNE 190 16,7 % MÉNAGES DE DEUX PERSONNES 401 35,3 % MÉNAGES DE TROIS PERSONNES 187 16,5 % MÉNAGES DE QUATRE PERSONNES 218 19,2 % MÉNAGES DE CINQ PERSONNES 98 8,6 % MÉNAGES DE SIX PERSONNES ET PLUS 41 3,6 % Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ R MRP Référence : Ménages ] Le tableau suivant évalue la taille moyenne des « ménages » de MAREIL au travers des trois derniers recensements. La différence entre la taille moyenne des « ménages » dans la commune et celles constatées dans le département des Yvelines et dans la région d’Ile-de-France tend à s’estomper : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 71 conjonction, d’un solde naturel fort ( + 97 habitants ), et d’un solde migratoire modeste ( + 9 habitants ) : SOLDE 1975-1982 1982-1990 1990-1999 NAISSANCES 204 232 254 DÉCÈS 100 124 157 VARIATION NATURELLE + 104 + 112 + 97 VARIATION ABSOLUE + 512 + 20 + 106 Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1975, 1982, 1990, 1999 [ E DEMO ] + [ P POP A ] La pyramide des âges La structure par âge de la population – brute - de la commune de MAREIL-MARLY est homogène, et montre un réel équilibre entre les personnes moins de 20 ans ( 28,2 % ) et les personnes de plus de 60 ans ( 21,5 % ) : RÉPARTITION DE LA POPULATION 1999 % 0 > 19 ANS 901 28,2 % 20 > 39 ANS 615 19,2 % 40 > 59 ANS 993 31,1 % 60 > 74 ANS 496 15,5 % > 75 ANS 190 6,0 % 3.195 100,0 % POPULATION TOTALE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ POP 1 ] + [ R MRP Référence : Population ] Cette structure par âge est aussi cohérente avec celle du Département des Yvelines, quoique la proportion des personnes âgées soit plus élevée à MAREIL que dans les Yvelines : RÉPARTITION HOMMES (MAREIL) FEMMES (MAREIL) MAREIL EN 1999 HOMMES (YVELINES) FEMMES (YVELINES) < 19 ANS 29,8 % 26,6 % 28,2 % 28,9 % 26,5 % 27,7 % 20 > 39 ANS 19,3 % 19,2 % 19,2 % 29,2 % 28,6 % 28,9 % 40 > 59 ANS 30,0 % 32,1 % 31,1 % 28,0 % 27,5 % 27,7 % 60 > 74 ANS 15,0 % 16,1 % 15,5 % 10,4 % 11,0 % 10,7 % > 75 ANS 5,9 % 6,0 % 6,6 % 3,5 % 6,4 % 5,0 % NOMBRE 1.595 1.600 3.195 664.680 689.277 1.353.957 Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1999 [ POP 1 ] + [ R MRP Référence : Population ] 26 JUIN 2006 YVELINES EN 1999 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 70 LA POPULATION DE 1962 A 1999 3600 3300 3000 2700 2400 2100 1800 1500 1200 3054 3074 3180 1982 1990 1999 2543 1758 1409 1962 1968 1975 La population "sans double compte" ressort donc à 3.180 personnes en 1999. Sur un territoire communal de 175 hectares, la densité brute est de 18,17 habitants par hectare. Elle est plus élevée à MAREIL que dans les environs : La densité brute de l’Arrondissement de Saint-Germain-En-Laye est de 15,51 habitants par hectare ; celle du Département des Yvelines est de 5,93 : ENSEMBLE GÉOGRAPHIQUE 1982 1990 1999 COMMUNE DE MAREIL-MARLY 3.054 3.074 3.180 488.255 516.593 528.320 1.196.111 1.307.150 1.354.304 10.073.059 10.660.554 10.952.011 ARRONDISSEMENT DÉPARTEMENT DES YVELINES RÉGION D’ILE-DE-FRANCE Source : R.G.P., I.N.S.E.E., 1982, 1990, & 1999 [ E DEMO ] Les soldes naturel et migratoire Le solde naturel représente la différence entre les naissances et les décès. Le solde migratoire calcule la différence entre les arrivées et les départs. Entre 1975 et 1982, la hausse de la population mareilloise est principalement due à l’arrivée des nouveaux résidents : le solde naturel est de 104 habitants, tandis que la variation absolue est de 512 personnes, ce qui montre l’arrivée de 408 nouveaux habitants. Entre 1982 et 1990, la population stagne, et cette stagnation est essentiellement due au départ de nombreux habitants (- 88 habitants), ce que compense faiblement le solde naturel. Entre 1990 et 1999, la croissance de la population mareilloise reste la 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 69 Les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, logés hors internats et collectivités, recensés dans une autre commune, et ayant déclaré une autre résidence personnelle dans la commune. Les doubles comptes constituent une partie de la population comptée à part. Ils sont établis en comptabilisant : ß Les personnes sans domicile fixe rattachées administrativement à la commune, mais recensées dans une autre commune ; ß Les personnes vivant dans une collectivité de catégorie 1 à 8 d'une autre commune et ayant déclaré leur résidence personnelle dans la commune ; ß Les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, logés hors internats et collectivités, recensés dans une autre commune et ayant déclaré une autre résidence personnelle dans la commune ; ß Les militaires et élèves internes vivant dans un établissement de la commune et ayant leur résidence personnelle dans une autre commune. Ces personnes faisant l’objet d’un double compte sont également comptées dans la population municipale d'une autre commune. La population sans double compte, enfin, est celle qui est calculée en ne comptabilisant qu'une seule fois les personnes qui ont, lors du recensement, des attaches dans deux ou plusieurs communes (étudiants ayant déclaré une double résidence, personnes vivant provisoirement dans des établissements collectifs, etc...). Elle est donc cumulable sur toutes les circonscriptions administratives. 1.5.2. LA POPULATION GLOBALE L’évolution de la démographie Entre les recensements de 1968 et de 1975, la population "sans double compte" de MAREIL-MARLY est passée de 1.757 à 2.542 habitants, ce qui représente une hausse globale de 44,68 %, et une hausse annuelle de 6,38 %. Entre les recensements de 1982 et de 1990, la population "sans double compte" est passée de 3.054 à 3.074 habitants, ce qui représente une nette inversion de tendance, avec une hausse globale de 0,65 %. Au terme du dernier recensement, la commune compte 3.180 habitants ( 1.588 hommes et 1.592 femmes ) après les corrections, ce qui représente 0,23 % de la population du Département des Yvelines. La hausse entre les deux derniers recensements est de 106 habitants, ce qui représente une variation globale de 3,45 %, et une variation annuelle de 0,38 % seulement : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß La « population comptée à part » et les « doubles comptes » ; ß La « population sans double compte ». 68 La population totale est celle qui est calculée en ajoutant la population comptée à part à la population municipale. Elle sert de référence pour l’application des textes législatifs et réglementaires (la dotation globale de fonctionnement, par exemple). La population municipale est celle qui est calculée en comptabilisant : ß Les personnes vivant dans les logements de la commune, y compris les militaires et les élèves internes recensés dans un établissement de la commune ou d'une autre commune et qui ont leur résidence personnelle dans la commune ; ß Les personnes vivant dans les collectivités de la commune, comme les travailleurs logés dans un foyer, les étudiants logés dans une cité universitaire ou un foyer, les personnes âgées vivant dans une maison de retraite ou un hospice, les personnes hospitalisées ou en traitement pour une durée supérieure à trois mois, les membres d'une communauté religieuse,les personnes recueillies dans un centre d'hébergement ou un centre d'accueil pour une très courte période, les personnes recueillies dans un centre d'hébergement ou un centre d'accueil pour une plus longue période, ou les personnes vivant dans d'autres collectivités ; ß Les personnes sans abri ou vivant dans des habitations mobiles recensées le premier jour de la collecte dans la commune ; ß Et les mariniers rattachés à la commune, quel que soit leur lieu de recensement. La population comptée à part est celle qui est calculée en comptabilisant : ß Les militaires des forces françaises de l'Armée de Terre, de la Marine, et de l'Armée de l'Air, logés dans des casernes, des camps, ou des installations assimilées de la commune, et sans résidence personnelle dans la commune ; ß Les élèves internes des lycées, des collèges, des grandes écoles, des établissements d'enseignement spécial, des séminaires, et des établissements d'éducation surveillée de la commune, sans résidence personnelle dans la commune ; ß Les détenus vivant dans les établissements pénitentiaires de la commune ; ß Les personnes sans domicile fixe rattachées administrativement à la commune, mais recensées dans une autre commune ; ß Les personnes vivant dans une collectivité de catégorie 1 à 8 d'une autre commune et ayant déclaré leur résidence personnelle dans la commune ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 67 LE DIAGNOSTIC 1.5. LA DÉMOGRAPHIE Ce cinquième chapitre du diagnostic expose les chiffres relatifs aux « populations légales », analyse les composantes de la population de la commune, et met en perspectives les données des recensements successifs. 1.5.1. LES DONNÉES STATISTIQUES Les populations légales Selon les données du dernier recensement ( Recensement Général de la Population [ R.G.P. ], I.N.S.E.E., 1999 ), la commune de MAREIL-MARLY accueille : ß Une « population totale » de 3.243 habitants ; ß Une « population municipale » de 3.180 habitants ; ß Une « population sans double compte » de 3.180 habitants ; ß Une « population comptée à part » de 63 habitants. Ces données constituent les « populations légales » de MAREIL-MARLY. Les définitions statistiques P our chaque commune, en effet, plusieurs cumuls de la population, les différentes "populations légales", sont issus des données brutes du recensement. Ces différents cumuls sont décrits par le décret n° 99-1154 du 29 décembre 1999, modifié par le décret n° 2000-1021 du 17 octobre 2000 : ß La « population totale » ; ß La « population municipale » ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT [!RÉSUMÉ!]!: Village d’Ile-de-France, « village d’Yveline », la commune de MAREILMARLY occupe un site remarquable par son ouverture sur le Val de Seine, au territoire fortement marqué par son relief. Elle est particulièrement bien reliée au reste du département des Yvelines par deux routes départementales et par la ligne ferroviaire de la « grande ceinture ». Façonné par une longe histoire agricole, le territoire est composé, autour du village, de trois entités paysagères : ß ß ß Le « haut du village » et son dense manteau boisé ; Le « coteau » et son tissu pavillonnaire, resté aéré et vert ; Le « vallon » et son paysage fortement obéré par l’urbanisation. Le coteau est aussi décomposé en trois entités distinctes : ß ß ß Le cœur villageois, dont la morphologie traditionnelle et dense forme une tache claire, accentuée par le clocher de l’église, sur l’épaule du coteau ; Les abords du village, où les résidences collectives et les pavillons ponctuent nettement le fond vert ; Les confins du coteau, où les grandes propriétés édifiées sur de vastes parcelles, disparaissent dans le manteau boisé et conservent au site son caractère vert. Issues d’une lente sédimentation urbaine, les parties urbanisées sont formées de trois entités paysagères : ß ß ß Le village, avec son tissu traditionnel et pittoresque, articulé autour d’une place centrale et de rues étroites et sinueuses ; Le tissu pavillonnaire du coteau et du vallon, avec leurs densités variables ; Les résidences des « Trente Glorieuses », avec leurs immeubles hauts et massifs et leurs emprises foncières remembrées. Ces tissus urbains comprennent, surtout dans le village, plusieurs monuments et édifices patrimoniaux ainsi que maints espaces verts internes aux îlots. Cependant, du fait de sa situation dans un environnement urbain dense, les limites du territoire communal demeurent peu lisibles. 26 JUIN 2006 66 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 65 ß L’établissement H 03 au Champ des Violettes ( établissement de la période antique ) ; ß Le site H 04 autour de l’église paroissiale Saint-Etienne ( période médiévale et moderne ) ; ß Le cimetière H 05 au lieudit des Pinchets ( cimetière de la période antique tardive et haut-médiévale ). Ces sites sont soumis à la Loi du 27 septembre 1941 et à la Loi n° 2003-707 du 1er Août 2003 sur l’archéologie préventive. La Loi du 27 septembre 1941 permet à l’autorité administrative de prendre des mesures conservatoires en cas de découverte fortuite, et de soumettre les fouilles archéologiques à une autorisation préalable et au contrôle des services déconcentrés du Ministère de la Culture. La Loi du 1er Août 2003 confère au Préfet de Région le pouvoir des prescrire et de contrôler les opérations d’archéologie préventive sur des sites préalablement repérés. Le gestionnaire est le Service Régional de l’Archéologie Préventive, ( 6 Rue de Strasbourg - Saint Denis 93 200 ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 64 Ministère de la Culture, les tombes de Bourgeois-David, de la famille Hardouin, de la famille Bégé-Yvert, et de la famille Gilbert. Une dernière tombe, que la « Base Mérimée » ne répertorie pas, est un élément du patrimoine mareillois, celle du Docteur Salmanof, ancien médecin de Lénine. Le lavoir des Marivaux, enfin, est actuellement ruiné et ne présente plus aucun intérêt. Il peut cependant être protégé comme le lavoir des Saules, comme un élément du patrimoine, en vue de son éventuelle reconstruction : L’espace urbain de MAREIL comprend aussi plusieurs sites archéologiques : ß Le site P 01 sous la résidence de la Roseraie ( industrie lithique de la période néolithique ) ; ß Le cimetière H 01 sous la résidence de la Roseraie ( cimetière de la période antique et haut-médiévale ) ; ß Les vestiges H 02 au lieudit des Doigts ( vestiges de la période hautmédiévale ) ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 63 ß Le « Prieuré » ( notice IA 000 52846 de la « Base Mérimée » ), rue des TellierFrères et rue des Violettes ; ß La « Maison de la Montjoie », rue de la Montjoie ; ß Le parc de la « Chanterelle » ( notice IA 78 000 866 de la « Base Mérimée » ),, rue de Saint-Germain ; ß Une maison de vigneron ( notice IA 000 52847 de la « Base Mérimée » ), rue du Belvédère ; ß Le lavoir, ( notice IA 000 52845 ), alimenté par la fontaine des Saules, et restauré en 1993 ; ß Le « Clos », ruelle de la Fontaine-des-Saules ; ß Et la « Villa du Grand-Falourdeau », 58 route de L’Étang-la-Ville. Outre le Monument aux Morts ( notice IA 000 52848 de la « Base Mérimée » ), plusieurs tombes du cimetière sont répertoriées dans cette même base du 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 62 Les terrains communaux entourant l’église paroissiale ( notice PA 000 87521 de la « Base Mérimée »), classés par un arrêté du 3 juin 1935. En outre, le territoire de MAREIL est empiété par la servitude de protection de l’église Sainte-Anne de L’Étang-La-Ville. L’espace urbain de MAREIL comprend aussi plusieurs monuments, immeubles, ou ensembles bâtis, qui, s’ils ne bénéficient pas d’une protection particulière au titre de la Loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, méritent une protection générale dans le cadre de l’article L.123-1-7 du Code de l’Urbanisme : « Ils [les Plans Locaux d’Urbanisme] peuvent […] identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur, ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique, ou écologique, et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ». Ces monuments, immeubles, ou ensembles bâtis remarquables sont : ß La mairie et l’ancienne école communale, conçues par Charles Hornet, architecte ( notice IA 000 52843 de la « Base Mérimée » ), place de la Mairie ; ß La gare de MAREIL-MARLY ( notice IA 000 52844 de la « Base Mérimée » ) : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 61 Le côté de L’Etang-La-Ville 1.4.3.3. LES HAMEAUX DE MAREIL-MARLY À MAREIL-MARLY, l’urbanisation est presque uniformément répartie sur le territoire communal, avec des « pointes de densité », comme dans le village où dans les résidences collectives, avec aussi des « creux de densité », comme aux abords de L’Étang-la-Ville. Ainsi, la Commune de MAREIL-MARLY ne possède pas de hameau au sens propre du terme. 1.4.3.4. LES ÉDIFICES PATRIMONIAUX Le village de MAREIL-MARLY possède deux monuments ou sites historiques classés au titre de la Loi du 31 Décembre 1913 sur les monuments historiques : ß L’église paroissiale Saint-Etienne ( notice IA 000 52840 de la « Base Mérimée » du Ministère de la Culture ), classée par un arrêté du 11 août 1853 : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 60 Sur la route départementale 98, au niveau de la résidence de la Mare-Griseau et du complexe sportif des Bois-Noirs : La résidence de la Mare-Griseau ß Sur la rue du Professeur-Roux, au droit de la rue des Graviers ; seuls des panneaux signalent la limite entre les territoires de MAREIL et de SaintGermain-en-Laye : Le côté de Saint-Germain ß Sur la route départementale 161, au niveau de la rue du Pontel, sur la limite de Saint-Germain-En-Laye et du Pecq ; ß Sur la route départementale 161, au carrefour avec la rue de Marly, sur la limite de Marly et du Pecq ; ß Sur la route départementale 161, au niveau du chemin de la Tournelle, sur la limite de L’Étang-la-Ville : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 59 d'intérêt public, ainsi que la réfection, l'adaptation, ou l'extension des constructions existantes. Cependant, la loi prévoit aussi que la servitude peut être levée lorsque le P.L.U., ou le document d'urbanisme en tenant lieu, a réglementé l'utilisation de ces zones « au regard notamment des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages ». Ainsi, l'inconstructibilité des espaces non urbanisés longeant les grandes infrastructures routières ne s'applique pas là où les règles d'urbanisme, justifiées et motivées dans le P.L.U., garantissent une urbanisation de qualité. En ce qui concerne la ville de MAREILMARLY, dans la mesure où l’ensemble du territoire communal est déjà – plus ou moins densément – urbanisé, l’article L.114-1-4 du Code de l’Urbanisme est sans effet. En tout état de cause, la situation du village, dans un environnement déjà urbanisé, rend quasi-imperceptibles les entrées sur le territoire communal. Les principales entrées dans l’espace urbain mareillois se situent : ß Sur la route départementale 98, au droit du carrefour des Quatre-Chemins ; l’absence de « mise en scène » du croisement – de la « patte d’oie » - ne permet ni un repérage des différents territoires communaux, ni même un fonctionnement harmonieux des flux : Le carrefour des Quatre-Chemins Le carrefour des Quatre-Chemins 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 58 Le tissu urbain du village est un tissu traditionnel de bourg. Les parcelles donnent sur les rues par des façades étroites et s'enfoncent dans les profondeurs des îlots ; les limites séparatives sont irrégulières et déformées par les mutations successives des bâtiments. Dans les abords immédiats du centre, les parcelles sont plus larges, les limites séparatives plus régulières. Sur le reste du territoire communal, la trame parcellaire est restée celle, à l’exception des opérations postérieures aux années 1950, des vergers et des vignes, découpées et recoupées au cours des partages successifs. Elle s e compose donc de « lanières », étroites ( 3 à 5 mètres ) mais longues ( 10 à 50 mètres ), orientées selon la plus forte pente, et adaptées au ruissellement des pluies. Le tissu urbain est un tissu principalement pavillonnaire, où les maisons individuelles sont implantées avec un retrait par rapport à l’alignement et par rapport aux limites séparatives. Dans les lotissements récents, la trame parcellaire, enfin, forme des figures autonomes, rayonnantes ou parallèles, autour des formes spécifiques de leur espace commun. 1.4.3.2. LES ENTRÉES Les entrées sur le territoire communal, et en particulier, dans le centre ancien, sont un enjeu important du développement, car elles donnent au visiteur les premières impressions du « cachet » urbain local et orientent sa perception du caractère propre du village. Dans la mesure, néanmoins, où il possède des limites plus historiques et administratives que géographiques, et où il est entouré de tissus urbains denses, l’espace urbain de MAREIL-MARLY a globalement échappé au mitage des zones péri-urbaines par le fouillis de bâtiments commerciaux ou industriels, d’enseignes commerciales vulgaires, et d’espaces naturels résiduels et mal entretenus, qui caractérise les abords des principales villes franciliennes. En outre, l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme, modifié par « l’Amendement Dupont » à la loi n° 95-101 du 2 février 1995, instaure une règle d’inconstructibilité de part et d’autre de l’axe des routes classées à grande circulation. Cette règle incite les communes à promouvoir un urbanisme de qualité le long des plus importantes voies routières, à prévenir tout développement anarchique des constructions le long des voies principales, et à améliorer la forme des entrées de ville. L’article L.111-1-4 dispose que : « En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 100 mètres de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de 75 mètres de part et d'autre de l'axe des autres routes classées à grande circulation ». Cette interdiction s'applique sur l'ensemble du territoire en dehors des espaces déjà urbanisés. La loi admet quelques exceptions pour les installations et les constructions nécessaires aux infrastructures routières, aux services publics liés avec ces infrastructures routières, aux exploitations agricoles, aux réseaux 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 57 Entre ces trois grandes unités du paysage urbain, et en leur sein, subsistent de nombreuses friches naturelles, formées par l’abandon progressif des vergers, et demeurées malgré la densification des espaces bâtis : Elles représentent, dans le P.O.S. actuel, une superficie de près de 50 hectares ( 49,75 hectares ). La trame viaire L a trame viaire est une trame fortement dépendante du relief et de la sédimentation historique. Le village de MAREIL est né du croisement de deux chemins agricoles, le chemin descendant du « haut du village » dans le vallon selon la plus faible pente ( les actuelles rues du Quatre-Septembre, de la Montjoie, et des Tellier-Frères ), et le chemin suivant au milieu du coteau la courbe de niveau ( la rue du Belvédère ). Autour de ces deux chemins originels, les autres chemins se sont greffés selon une double orientation, celle des lignes de niveau, et celles des plus fortes pentes. À l’exception des deux chemins originels, la trame viaire du village est irrégulière : Certaines rues reprennent les tracés des anciens « raccourcis » ( le chemin de l’Abreuvoir ) ou contournent les accidents du relief ( la rue du Belvédère ) ; des sentes et des chemins piétonniers louvoient dans les espaces libres des îlots, et doublent - ou densifient - le réseau des rues ; en outre, plusieurs impasses, étroites et ouvertes sur des cours communes, complètent la trame viaire du village. La trame viaire des abords du centre ancien est plus régulière, du fait de son antériorité sur le bâti. Les rues suivent les tracés des anciens chemins d’exploitation agricole et forment un réseau globalement orthogonal, suivant les courbes de niveau ou les lignes de plus fortes pentes. Elle est cependant perturbée par la déviation de la rue de Marly et la nouvelle emprise de la route départementale 98. La première forme un coude entre la rue de L’Etang-la-Ville et la partie maintenue de la rue de Marly ; elle permet ainsi de réduire la pente sévère de cette rue importante, mais détermine aussi, dans la trame agricole ancienne, des parcelles triangulaires ou trapézoïdales ; la seconde perturbe moins les trames viaires et parcellaires, dans la mesure où elle forme avec la route initiale, sur le territoire de MAREIL, un angle très aigü. La voie ferrée a peu d’impact sur la trame viaire, à l’exception des deux passages dénivelés dont les rampes rognent les abords de la voie. Dans les lotissements récents, la trame viaire, enfin, forme des figures autonomes, détachées de leur contexte urbain et fondées sur la seule rentabilité économique, comme des impasses, des « raquettes », ou des « lassos ». La grille parcellaire La trame parcellaire est une trame contrainte par le relief et issue de l’activité agricole. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY ß 56 Les ensembles résidentiels des années 1960 et 1970 sont disséminés dans le tissu pavillonnaire, la résidence de la Mare-Griseau, sur le “haut du village”, celle du Beau-Site au fond du vallon, et celle de la Roseraie, dans la frange du village, près de la gare. Les parcelles agricoles sont fondues dans des grandes unités foncières, qui ne sont guère respectueuses de leur contexte historique ni de leur environnement urbain. Les immeubles, éloignés des rues, isolés les uns des autres, hauts de trois ou quatre étages, sont orientés selon la seule course du soleil, et donc peu intégrés dans leur environnement urbain. Ils déploient des façades lisses et rectilignes, parfois animées par des balcons ouverts vers le paysage, mais toujours dénuées de modénature. Autour des immeubles, les espaces libres sont souvent traités comme des jardins, mais toujours diminués par les voiries et par les espaces de parcage à ciel ouvert. La Roseraie La Mare-Griseau 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 26 JUIN 2006 55 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 54 pente ( les actuelles rues du Quatre-Septembre, de la Montjoie, et des TellierFrères ), et le chemin suivant sensiblement la courbe de niveau au milieu du coteau ( la rue du Belvédère ). Le croisement de ces deux voies forme une petite place, devant la mairie. Dans ce tissu ancien, les rues restent étroites, de 5 à 8 mètres, et sinueuses. Les maisons sont majoritairement mitoyennes, et élevées d’un étage sous les combles. Des bâtiments sont parfois perpendiculaires à l’axe de la rue, et offrent ainsi, sous des porches ou derrière des murs hauts, des ouvertures sur des cours communes ou privées, ou sur des jardins. Ces dernières, quoiqu’elles aient subi des restaurations ou des substitutions, restent caractéristiques de leur origine agricole. Les façades sont modestes, simplement enduites, les toitures sont couvertes de tuiles plates ou « mécaniques », les baies sont étroites et peu nombreuses. Quelques – rares - maisons bourgeoises anciennes rompent le rythme du tissu, par leur hauteur, par leur composition, ou par leur ornementation. ß Dans le prolongement du centre ancien, comme au bord des anciens chemins agricoles, le tissu est un tissu discontinu, formé sur le modèle pavillonnaire. Il occupe les flancs du coteau, des bords du “haut du village” aux thalwegs des vallons. Les bâtiments se succèdent au long des rues, ou se regroupent dans des lotissements plus récents, autour des voies nouvelles. Leur densité diminue avec la distance du centre ancien. Les constructions sont édifiées en retrait de la voie publique, et parfois orientées en fonction de la pente ou de l'ensoleillement plutôt qu'en fonction du découpage parcellaire. Seules les clôtures, implantées à l’alignement, marquent les limites de l’espace public. Ces maisons unifamiliales présentent une très - trop - grande diversité d’époques, de « styles », de matières et de couleurs, mais peuvent cependant être regroupées en deux types majeurs, la « maison bourgeoise en meulière », rare à MAREIL-MARLY, et le « pavillon classique », nettement plus commun. La « maison en meulière » est caractéristique du développement urbain dans la banlieue parisienne au début du XX° siècle, et liée au développement du chemin de fer. La « maison en meulière » est souvent plus haute que large, et présente sur sa façade ou par son toit, de nombreux « décrochés », qui captent la lumière et animent le front urbain de la rue. Elle possède souvent un soubassement nettement marqué et un toit débordant sur le nu de la façade ; elle déploie toujours une façade ornée de nombreuses modénatures en briques naturelles ou vernies, en pierre, ou encore en pièces de céramique polychrome. Le « pavillon classique » est généralement plus large que haut, et présente une volumétrie moins travaillée. Il montre souvent, sur sa façade, un « style », exprimant une personnalité voyante ou discrète, ou une référence régionale ou historiciste. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 53 1.4.3. LES PAYSAGES URBAINS 1.4.3.1. LES ENTITÉS MORPHOLOGIQUES La « silhouette urbaine » Les limites du territoire communal de MAREIL-MARLY sont plus historiques et administratives que géographiques : À l’exception du site des Bois-Noirs, les rues limitrophes, comme la rue des Graviers, la rue du Professeur-Roux, la route de L’Étang-La-Ville ( l’actuelle route départementale 161 ), la rue des Sablons, et la route de Saint-Nom-La-Bretèche ( l’actuelle route départementale 98 ), sont bâties de part et d’autre, et ne distinguent pas l’espace urbain mareillois des espaces urbains riverains. Le coteau de MAREIL-MARLY Néanmoins, quoique le village de MAREIL soit entouré de tissus urbains denses, il conserve globalement son caractère de bourg agricole et son charme certain. Son tissu urbain présente trois types morphologiques principaux : ß Le noyau villageois conserve sa disposition traditionnelle autour de deux voies, le chemin descendant du “haut du village” vers le vallon selon la plus faible 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 52 1.4.2. LES PROJETS URBAINS EN COURS 1.4.2.1. LES OPÉRATIONS URBAINES Q uatre projets urbains sont en cours de développement sur le territoire de MAREIL-MARLY : ß Le projet d’aménagement d’un secteur de la zone NA du P.O.S. ( le secteur AUe du P.L.U.), dans le cadre de la future Zone d’Aménagement Concerté ( Z.A.C.) des Champs-Droux. Le Conseil Municipal de MAREIL-MARLY a ainsi décidé, par sa délibération du 29 juin 2004, de lancer les études préliminaires à la création de la Z.A.C. des Champs-Droux. Le projet prévoit la construction de 57 maisons individuelles, et de 91 logements collectifs, disposés en 5 à 6 « maisons urbaines à plusieurs logements ». ß Le projet d’aménagement des abords de la gare, à l’occasion de la réouverture de la ligne de « grande ceinture ». Sur une emprise totale de 33.000 m2 environ, dont un tiers est inconstructible, et qui est située dans la zone NA du P.O.S. ( le secteur AU-c du P.L.U.), le projet prévoit la réalisation de logements collectifs, réunis en « maisons urbaines à plusieurs logements », d’équipements publics, et de parkings, destinés aux usagers de la gare. ß À cette occasion, la rue des Tellier-Frères doit être réaménagée, entre le bureau de poste et la nouvelle rue, par l’ouverture de deux voies autour d’un terre-plein central, tandis que le profil de la rue des Violettes doit être recalibré. ß Le projet d’aménagement de la « Zone des Violettes ». Ce projet comprend notamment la construction de bâtiments destinés à des activités économiques au bord de la voie ferrée. 1.4.2.2. LES PROJETS IMMOBILIERS Le principal projet immobilier, situé sur le territoire de MAREIL, est celui du collège de 500 élèves, envisagé par le Conseil Général, et prévu dans le lieudit des Egarés. Ce projet s’inscrit dans le projet urbain d’aménagement de la zone NA4UG du P.O.S. actuel ( le secteur AU-f du P.L.U.),. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 51 d’initiative privée, ont permis d’accroître l’offre immobilière à MAREIL. Ainsi, au cours des dix dernières années, quatre lotissements ont été réalisés : Les lotissements du Liévreton, du Clos-de-la-Pommeraie, de la Croix-Blanche, et du Portillon ( dans le secteur des Champs-Droux ). Depuis ces quatre lotissements, seules des maisons individuelles – isolées – ont été construites. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 50 1.4.1.3. LES TEMPS MODERNES La révolution industrielle Le cours du XIX° siècle marque la fin de l’exploitation viticole, du fait des ravages du phylloxera et du développement des transports fluviaux et ferrés, qui assurent aux vins de Bourgogne et d’ailleurs un débouché rapide vers l’agglomération parisienne. La culture de la vigne est progressivement remplacée par la culture des fruits et par le maraîchage. À la fin du XIX° siècle, l’ouverture de la voie ferrée de la « grande ceinture » donne aux productions locales de nouveaux débouchés, et attire des citadins avides de lieux de villégiature. La commune de MAREIL connaît une forte expansion : En 1906, la population mareilloise est de 411 habitants ; en 1936, elle est de 868 habitants. Avec la Loi du 13 Juillet 1928, la « Loi Loucheur », qui favorise les lotissements, et grâce à la ligne de la « grande ceinture », qui relie le village aux pôles urbains du département, le territoire de MAREIL accueille plusieurs ensembles pavillonnaires et de nombreux nouveaux habitants. En 1968, la population mareilloise est de 1.758 habitants. Les « Trente Glorieuses » Au cours des « Trente Glorieuses », le village de MAREIL-MARLY bénéficie du – ou subit le – développement de ses deux principales voisines, Saint-Germain-enLaye et Marly-le Roi. Les premières résidences collectives, celle du Beau-Site ( vers 1964 ), celle de la Roseraie ( 1970 ), et celle de la Mare-Griseau ( 1973 ), sont édifiées au cours des années 1960 et 1970. Ces constructions sont accompagnées de lotissements, d’opérations groupées, ou de constructions individuelles, qui poursuivent l’urbanisation des espaces agricoles, au long des voies de circulation, au cours des années 1970. Une telle urbanisation se traduit dans les statistiques démographiques : En 1968, la population mareilloise est de 1.758 habitants ; en 1975, elle est de 2.543 habitants ; en 1982, à la fin des « Trente Glorieuses », elle est enfin de 3.054 habitants. Les opérations récentes L a fin des « Trente Glorieuses » s’atteste à MAREIL-MARLY, par un net infléchissement de la croissance urbaine : En 1990, la population mareilloise stagne à 3.082 habitants. Ainsi, entre 1982 et 2004, aucune opération urbaine, d’ampleur notable et d’initiative publique, n’a été lancée ; seuls les lotissements, 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LE VILLAGE DE MAREIL SUR LA CARTE DE CASSINI ( DÉTAIL ) ( © I.G.N. 1999 26 JUIN 2006 49 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 48 1.4.1.2. L’AGE CLASSIQUE Au cours du XVII° siècle, la paroisse de MAREIL connaît un relatif développement, dû à sa proximité avec les grands domaines royaux de Versailles et de Marly. Édifié de 1678 à 1686, ce dernier est un lieu de villégiature pour le roi et les familiers de la Cour. L’ensemble castral comprend un Pavillon Royal, réglé sur un plan carré, une chapelle, et douze petits pavillons, déployés au bord d’un vaste parterre central. Le Roi donne au domaine une telle ampleur et les « Invités de Marly » suivent un tel train de vie, lors de leurs séjours, qu'augmente en quelques années la population des serviteurs, fournisseurs, et "clients" de la Cour, ce qui entraîne une vive croissance et un réel embellissement des villages voisins. Bien qu’il soit éloigné du domaine royal, le village de « MAREIL-SOUS-MARLY » profite de cette embellie. Cependant, à la fin du XVII° siècle, la forêt de Marly est ceinte de hauts murs, destinés à retenir le grand gibier dans le fourré… Et à le protéger du braconnage. Seules deux portes permettent aux riverains de traverser la forêt royale, la porte de Fourqueux et la porte de l’Étang. L’antique route de Mareil fut donc coupée au pied de ces murs et le trafic se déporta sur les deux routes voisines, que sont aujourd’hui les routes départementales 98 et 161. La paroisse de MAREIL retrouva alors sa quiétude de simple village agricole. En 1726, la paroisse compte 408 habitants dans un village regroupé autour du croisement de deux chemins. Les habitations sont composées en « clos », qui regroupent, dans des espaces ceints de murs, les maisons, les dépendances agricoles, et les vergers et potagers cultivés. Hors du village, la vigne domine, et bénéficie de l’orientation favorable et de la géologie du coteau. Les parcelles viticoles sont caractéristiques de cette activité, et forment d’étroites « lanières », larges de quelques toises et longues de plusieurs dizaines de toises, et réglées sur la plus forte pente. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 47 1.4. L’ENVIRONNEMENT URBAIN Ce chapitre ancre les espaces urbains de MAREIL-MARLY dans leur environnement historique, morphologique, patrimonial, culturel. 1.4.1. LA FORMATION DU TISSU URBAIN 1.4.1.1. L'URBANISATION VILLAGEOISE L’âge romain Des traces archéologiques existent d’une occupation humaine remontant à la préhistoire, notamment au lieudit des « Mardelles » : Les flancs du plateau étaient propices à la construction de « mardelles », sortes de cabanes semi-troglodytes, insérées sous le plateau et ouvertes sur la vallée. Des fouilles archéologiques ont mis à jour des vestiges de ces antiques demeures et de proches sépultures, notamment sous l’actuelle résidence de la Roseraie. Des vestiges existent aussi d’une occupation militaire gallo-romaine, au lieudit du « Champ des Violettes » : Ainsi, les terrassements précédant la construction de la voie ferrée de la « grande ceinture », en 1879, ont exhumé les fondations d’un oppidum romain, implanté à mi-pente, au bord de la route reliant le port du Pecq à la plaine de Galie ( la plaine de Versailles ), en contrebas des « Mardelles ». À l’occasion de terrassements divers, des fouilles ont enfin mis à jour des sarcophages, au lieudit des « Éguerets » ( ou des « Égarés »), et sous la résidence de la Roseraie. La paroisse de MAREIL est attestée depuis l’an 710, et plusieurs fois citée dans des actes royaux sous le nom latin de « Maroïllum ». La commune de MAREILMARLY a donc des racines anciennes. Le moyen-âge Les diverses mentions de MAREIL dans les actes médiévaux montrent que la paroisse est un simple village de laboureurs ou de vignerons, qui exploitent le potentiel propice du coteau, sur un territoire de 350 arpents. Les principales cultures sont les céréales, les légumes et les fruits, et, surtout, la vigne : L’orientation et le relief du coteau sont en effet particulièrement favorables au développement de la viticulture, dont la proximité de Paris puis de Versailles assure les débouchés commerciaux. La population est évaluée aux environs de 330 âmes au XIV° siècle. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LES TROIS ENTITÉS PAYSAGÈRES 26 JUIN 2006 46 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 45 La Loi du 2 Mai 1930, modifiée par la Loi nº 2002-92 du 22 Janvier 2002, prévoit que : « Il est établi dans chaque département une liste des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la préservation présente, au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire, ou pittoresque, un intérêt général ». La Commission Départementale des Sites, Perspectives, et Paysages prend l'initiative des inscriptions qu'elle juge utiles et donne son avis sur les propositions d'inscription qui lui sont soumises, après en avoir informé le conseil municipal de la commune intéressée et avoir obtenu son avis. L'inscription sur la liste est prononcée par un arrêté du ministre chargé des sites. L’inscription ou le classement du site ( ou du « monument naturel » ) entraîne, pour les terrains compris dans les limites fixées par l’arrêté, des servitudes d’utilité publique qui affectent l’utilisation ou l’occupation des sols : Les travaux susceptibles de modifier l’état ou l’aspect du site classé sont soumis au contrôle préalable du ministre chargé des sites ou du préfet du département concerné. Les sites classés sont soumis à une réglementation plus contraignante que celle imposée aux sites inscrits. À MAREIL-MARLY, aucun site n’est classé ou inscrit, au titre de la Loi du 22 Janvier 2002, pour son caractère « artistique, historique, scientifique, légendaire, ou pittoresque ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 44 L’entité du coteau est elle-même décomposée en trois sous-entités : ß Le village proprement dit, dont la morphologie traditionnelle et dense forme une tache claire, accentuée par le clocher de l’église, sur l’épaule du coteau ; ß Les abords du village, où les résidences collectives et les pavillons ponctuent nettement le fond vert ; ß Vers le village de L’Étang-la-Ville, les confins du coteau, où les grandes propriétés édifiées sur de vastes parcelles, disparaissent dans les reliquats des vergers et conservent au site son caractère vert. Cette dernière entité, encore marquée par une grande qualité paysagère, mérite une protection particulière. La protection des espaces naturels L’article 1 de la Loi n° 95-101 du 2 Février 1995 précise que les « espaces, ressources, et milieux naturels, les sites et les paysages, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent, font partie du patrimoine commun de la nation ». L’article 52 de cette même loi ( l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme ) prescrit que, en dehors des espaces urbanisés de la commune, les constructions et installations sont interdites dans une bande de 100 mètres de chaque côté des autoroutes, des « voies express », et des « déviations », et de 75 mètres de chaque côté des autres routes classées à « grande circulation » au sens du Code de la Voirie Routière. Toutefois, la loi prévoit aussi que ces marges ne sont pas applicables aux espaces dans lesquels la commune a mené une réflexion préalable et globale sur leur futur aménagement, au travers de règles motivées et justifiées au regard de la prévention des nuisances, de l’accroissement de la sécurité, de la protection des paysages naturels, et du respect de la qualité architecturale. Ces dispositions sont applicables, depuis le 1er janvier 1997, aux autorisations d’occupation des sols. La commune de MAREIL-MARLY est concernée, par la présence de la route départementale 98, classée à « grande circulation ». Néanmoins, dans la mesure où cette route départementale est, sur le territoire de MAREIL, déjà enserrée dans une zone urbaine, les dispositions de l’article L.1111-4 du Code de l’Urbanisme ne lui sont pas applicables. La protection des sites classés Les sites classés sont des espaces encore naturels, dont la qualité appelle la préservation ( de la destruction, de l’altération grave, de la banalisation ), la conservation ( l’entretien, la restauration ), et la mise en valeur. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 43 Les Z.N.I.E.F.F. Sur le territoire de MAREIL-MARLY, la faune et la flore ne sont pas concernées par un outil particulier de protection environnementale, tel que la Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique ( Z.N.I.E.F.F.). 1.3.3. LES PAYSAGES NATURELS Les grandes unités paysagères Le territoire de MAREIL-MARLY se décline en trois grandes unités paysagères, aux limites floues : ß Le « haut du village » est le point focal, en vision lointaine, du paysage mareillois. Il se détache sur le ciel et s’atténue comme une longue bosse vers ses coteaux. Ce « haut du village » porte un dense manteau boisé, dans lequel les constructions sont sinon absentes, du moins invisibles. ß Les coteaux et leur habitat pavillonnaire conservent une couverture verte assez dense, sur laquelle se détachent les plus hauts bâtiments, comme, dans le village, l’église et la gare, ou, dans les environs, les résidences collectives. Les anciennes terres agricoles laissent des friches interstitielles dans le tissu pavillonnaire. Ces friches conservent parfois des arbres fruitiers, enserrés dans un environnement d’herbes folles. ß Le fond de la vallée, autour de la route de L’Étang-La-Ville, montre un paysage naturel fortement obéré par l’urbanisation. Le coteau et le village de MAREIL-MARLY 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 42 Les espaces boisés classés Le territoire de MAREIL-MARLY compte plusieurs espaces boisés classés au titre de l’article L.130-1 du Code de l’Urbanisme ( P.O.S. du 13 décembre 1993 ) : ß Le massif des Bois-Noirs, sur le “haut du village” ; ß Le jardin de la maison de la Chanterelle, dans le village ; ß Le parc privé entre la rue du Louvre et l’espace boisé précédent ( e.b.c. supprimé en 1997 ) ; ß Le parc privé, entre la rue de l’abreuvoir et la voie ferrée ; ß Le jardin central de la résidence de la Roseraie ; ß Une bande boisée au bord de la voie ferrée, au lieudit des Egarés ; ß Et le parc de la Villa du Grand-Falourdeau ( autrefois la « Villa des Tilleuls »), dans le vallon. Outre ces espaces boisés classés, le village possède, notamment autour de la place de la Mairie, plusieurs arbres isolés remarquables, dûment signalés sur le plan de zonage du P.O.S. au titre de l’article L.123-1-17 : 1. 2. Près du pont des Marivaux ; Autour du lavoir, à l’intersection des chemins ruraux 11 et 23 ; 3. Dans le jardin du presbytère ; 4. Dans le jardin d’une maison située au bord de la route de l’Etang-La-Ville ; 5. Dans la résidence de la Roseraie ; 6. À l’intersection de la rue des Sablons et du chemin des Pinchets ; 7. À l’entrée du cimetière ; 8. Sur la place de la Mairie ; 9. Sur la place de la Mairie ; 10. Au bord de la rue de Saint-Germain ; 11. Dans la cour de la Maison de la Montjoie ; 12. Dans le jardin d’une maison sise rue du Louvre ; 13. Dans celui d’une maison située rue de Saint-Germain ; 14. Et dans le parc d’une propriété située ruelle de la Fontaine des Saules. La faune À MAREIL-MARLY, la faune est une faune semi-urbaine, courante dans les grandes étendues pavillonnaires, et dénuée de caractère particulier. Cependant, du fait de la proximité de la forêt domaniale de Marly, des sangliers, des chevreuils, et des renards errent parfois sur des terrains privés dans le quartier des Sablons. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 41 1.3. L'ENVIRONNEMENT NATUREL Ce chapitre décrit le territoire communal de MAREIL-MARLY dans son environnement naturel, mais façonné par l’activité humaine. 1.3.1. L'ENVIRONNEMENT AGRICOLE ET FORESTIER Les territoires agricoles ou viticoles Bien qu’elles ne soient pratiquement plus exploitées, les parcelles agricoles occupent encore une partie non négligeable du territoire communal de MAREILMARLY. Ces parcelles agricoles abritent les vestiges des anciens vergers, qui, à quelques exceptions près, sont désormais laissés en friches ou intégrés dans les jardins des pavillons. Les territoires forestiers De son manteau boisé originel, le territoire de MAREIL-MARLY conserve encore plusieurs massifs. Le principal occupe le sommet du “haut du village” et prolonge la vaste forêt domaniale de Marly. Les autres massifs ponctuent les espaces pavillonnaires, comme des vestiges de l’ancienne forêt royale, dans les secteurs de la Mare-Griseau et du cimetière. 1.3.2. LA FLORE ET LA FAUNE La flore Les massifs boisés mareillois sont composés d’essences communes en Ile-deFrance : Des hêtres, des chênes, des acacias, des châtaigniers et des marronniers… Dans les espaces urbains, existent quelques alignements, qui soulignent ou structurent les espaces publics, comme ceux des places de la Mairie et de l’Eglise, et sont composés de marronniers et de tilleuls. Outre les massifs et les alignements boisés, le territoire de MAREIL-MARLY possède de nombreuses haies, formées de noisetiers, d’aubépines, de prunelliers, et d’églantiers ; ces haies bordent principalement les sentes et les chemins ruraux ( les anciens chemins agricoles ). La flore mareilloise ne comprend pas d’essence protégée à un titre particulier. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 40 Le Schéma Directeur vise plusieurs objectifs : ß La gestion globale des eaux des vallées ; ß La gestion, la restauration, et la valorisation des milieux aquatiques ; ß L’amélioration de la connaissance et de l’information. 1.2.4. LE CLIMAT Le climat de MAREIL est le climat tempéré de l’Ile-de-France. Il ne recèle pas de particularité locale. Les vents dominants sont ceux du plateau ( ouest ), et sont susceptibles de former occasionnellement des rafales de plus de 70 à 80 kilomètres par heure. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 39 1.2.3. L'HYDROLOGIE L'hydrologie aérienne Le site de MAREIL-MARLY est baigné par deux petites rivières, deux simples ruisseaux, le rû de Buzot, et le rû de Gaillon ( ou du Val-de-Cruye, ou de la Sabotte, ou encore de l’Étang, selon les appellations ). Ces deux rûs suivent sensiblement les limites communales, dans les vallons. L’hydrologie aérienne, sur le territoire de MAREIL, se limite en fait à de nombreuses mais modestes sources. Une source alimente ainsi, au niveau du lavoir des Marivaux, un petit rû, qui coule dans un fossé, ou dans une buse sur une partie de son parcours, vers le fond du vallon. Les eaux de ruissellement de la commune se jettent dans ces deux cours d’eau : ß Le ru de Gaillon ( ou ru de l’étang ), dont l’objectif de qualité 1 B fixé par l’arrêté préfectoral du 30 avril 1991, correspond à une eau de qualité légèrement moindre ; ß Le ru de Buzot, dont l’objectif de qualité 2 fixé par l’arrêté préfectoral du 30 avril 1991, correspond à une eau de qualité passable. L'hydrologie souterraine Le sous-sol de MAREIL est riche en eaux souterraines, issues des meulières de Marly. Les sources naissent de l’infiltration des eaux de pluie dans la croûte des meulières et des sables, puis de leur ruissellement sur les couches imperméables de marnes et d’argiles. La Loi du 3 janvier 1992 ( la « Loi sur l’Eau » ), codifiée dans le Code de l’Environnement ( l’article L.210-1 ), dispose que « l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation » et vise plusieurs objectifs : ß La préservation des écosystèmes aquatiques et des zones humides ; ß La protection des eaux et la prévention des pollutions ; ß La restauration de la qualité des eaux superficielles et souterraines ; ß Le développement et la protection de la ressource en eau ; ß La répartition de la ressource en eau. Le territoire de MAREIL, par les sous-bassins du rû de Buzot et du rû de Gaillon, fait partie du bassin versant de la Seine. À ce titre, elle relève du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux ( S.D.A.G.E.) de Seine-Normandie, qui a été approuvé par l’arrêté préfectoral du 20 septembre 1996. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA COUPE GÉOLOGIQUE in MAREIL-MARLY, VILLAGE D’YVELINE, 1995 26 JUIN 2006 38 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA CARTE GÉOLOGIQUE ( © B.R.G.M., 2002 ) 26 JUIN 2006 37 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 36 1.2.2. LA GÉOLOGIE Situé au centre du Bassin Parisien, le terroir de MAREIL-MARLY, placé sur le flanc septentrional de l’anticlinal de la Seine, voit se superposer plusieurs strates géologiques, issues de la lente sédimentation de la « mer éocène » : ß Une croûte superficielle de meulières de Montmorency ( g 3 ) aux Bois-Noirs ; ß Une strate de sables et de grès de Fontainebleau ( g 2 ), sur une épaisseur d’environ 50 mètres ; ß Une couche de marnes à huîtres, d’argiles vertes, et de sables de Beauchamp ( e 6 a et e 6 b ), sur une épaisseur d’environ 10 mètres ; ß Une strate de marnes et de caillasses du Lutétien, et de calcaire grossier du Lutétien ( e 5 ), sur une épaisseur d’environ 30 mètres ; ß Une couche d’argiles ( e 3 ) et de marnes ( e 1 ) ; ß Et un socle de craie blanche du Sénonien ( c 6 ), qui constitue l’assise géologique du bassin. Au cours des époques tertiaire et quaternaire, ces strates furent vigoureusement érodées par les rivières, dont le rû de Buzot, et le rû de l’Étang sont les vestiges. Seules échappèrent au lent travail de l’eau, la croûte superficielle de meulières sur le sommet du « méplat », et les « replats » calcaires éloignés des rivières, comme celui des Champs-Droux. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 35 1.2. LE SITE NATUREL Ce chapitre situe le territoire communal de MAREIL-MARLY dans son environnement naturel, antérieur à l’occupation humaine, au cœur du Bassin Parisien. Ce vaste bassin sédimentaire est limité par le Massif Armoricain, par le Massif Central, par les Vosges, par le Bassin Belge, puis par la Manche, où plongent ses structures profondes. 1.2.1. LA TOPOGRAPHIE La topographie du territoire communal de MAREIL-MARLY est une donnée essentielle dans la formation de son tissu urbain comme dans l’orientation de son futur développement urbain. Le site de MAREIL occupe les franges septentrionales des plateaux oligocènes du calcaire de Beauce et de la meulière de Montmorency. Ces franges sont profondément entaillées par les vallées de la Mauldre et du rû de Gailly, orientées vers le lit de la Seine. Une épaule marque fortement le paysage : Le “méplat” des Bois-Noirs occupe le point haut du territoire, le « haut du village », et culmine à 160 mètres. Ce “méplat” est durement entaillé par les deux vallées, celle du rû du Val-de-Cruye ( ou rû de la Sabotte ) et celle du rû de Buzot. Le point bas du thalweg de ce dernier descend à 41 mètres au droit de la route de L’Étang-La-Ville. Les flancs de ces deux vallées forment deux coteaux aux fortes pentes. Le coteau méridional accuse un dénivelé de près de 100 mètres sur une longueur de 750 mètres : Selon les endroits, il forme des pentes comprises entre 10 et 20 %. La rencontre des deux vallées dessine une pente moins accusée, où le premier chemin a pu trouver une déclivité plus carrossable, et où les premières maisons ont pu trouver une assise plus large et moins soumise aux vents dominants. Le village de MAREIL-MARLY forme ainsi un balcon urbain ouvert sur le méandre de la Seine. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA COMMUNE DE MAREIL-MARLY DANS SON CONTEXTE ( DOCUMENT AIMABLEMENT FOURNI PAR LA D.D.E. DES YVELINES ) 26 JUIN 2006 34 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA COMMUNE DE MAREIL-MARLY DANS SON CONTEXTE ( © I.G.N., 2002 ) 26 JUIN 2006 33 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY LA SITUATION DE MAREIL-MARLY DANS L’ILE-DE-FRANCE ( © D.R.E., 1994 ) 26 JUIN 2006 32 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 31 route départementale 161, qui suit le vallon et relie la route nationale 13 au sud du département des Yvelines. Entre ces deux voies départementales, le chemin vicinal n° 1 traverse le bourg et structure les diverses voies locales. La voie ferrée de la « grande ceinture », dont la réouverture est effective depuis le 12 décembre 2004, traverse aussi le territoire communal, en suivant la courbe de niveau autour du plateau. Cette ligne, exploitée par la S.N.C.F., relie la gare de « grande ceinture » à Saint-Germain-En-Laye à la station de Noisy-Le-Roi. Elle est un maillon de la future « ligne tangentielle ouest-sud », qui reliera les pôles d’Achères et de Melun et permet une correspondance avec la ligne de Paris-SaintLazare, au niveau de la gare de Saint-Nom-La-Bretèche. La commune de MAREIL-MARLY ressortit de la Région d’Ile-de-France, du Département des Yvelines, de l’Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, et du canton du Pecq. La commune de MAREIL-MARLY ne participe pas à un Etablissement Public de Coopération Intercommunale ( E.P.C.I.), tel qu’une Communauté de Communes. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 30 L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 1.1. LE VILLAGE DE MAREIL-MARLY DANS SON CONTEXTE Le village de MAREIL-MARLY est situé sur la rive gauche de la Seine, dans la concavité d’un méandre que forme le fleuve entre Rueil-Malmaison et SaintGermain. Elle occupe un large vallon, orienté vers le nord-est, et ouvert, au-delà du fleuve, sur la plaine de Croissy et de Montesson. Inscrite dans la partie septentrionale du département des Yvelines, la commune de MAREIL-MARLY est enserrée entre deux villes anciennes et structurantes de cette frange départementale, Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi ; elle est aussi riveraine de L’Etang-la-Ville, à l’ouest, de Fourqueux, au nord, et du Pecq, à l’est. Les distances entre ces centres urbains sont courtes, ce qui facilite les liaisons des Mareillois vers leurs équipements publics ou privés. Le territoire communal couvre une superficie de 175 hectares, et accuse un dénivelé de plus de 100 mètres entre le sommet du plateau et la route départementale 161, au fond du vallon. Il se répartit sur plusieurs entités géographiques, qui caractérisent les points forts de son environnement proche : les espaces boisés du plateau, les espaces pavillonnaires des coteaux, le fond du vallon, ainsi que le site pittoresque du centre ancien. Le site de MAREIL-MARLY se caractérise aussi par la présence de nombreux vergers, qui sont désormais inexploités et couvrent 28,4 % du territoire, et par l’emprise de la forêt domaniale de Marly, qui, avec les bois privés, concernent 7,6 % du territoire communal. La population mareilloise est de 3.180 personnes en 1999. Sur un territoire communal de 175 hectares, la densité brute est donc de 18,17 habitants par hectare. La densité brute de l’Arrondissement de Saint-Germain-En-Laye est de 15,51 habitants par hectare, celle du Département des Yvelines est de 5,93. Deux grands axes routiers traversent le territoire de MAREIL-MARLY, la route départementale 98, qui relie, depuis la berge occidentale de la Seine, la route nationale 13 à l’autoroute A 13, à la hauteur de l’échangeur de Rocquencourt, et la 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 29 Ce titre 1er analyse « l’état initial de l’environnement » puis expose « le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques », conformément à l’article L.123-1 du Code de l’Urbanisme, modifié par l’article 4 de la Loi n° 2000-1228 du 13 Décembre 2000. La rédaction de cet « état des lieux » est la première étape du Plan Local d’Urbanisme ( P.L.U.). Dans la mesure où elle oriente la conception ultérieure du Projet d'Aménagement et de Développement Durable ( P.A.D.D.), elle requiert une grande rigueur dans la démarche, et une exhaustivité certaine dans le contenu. Cet « état des lieux » comprend deux parties principales : ß Une description de l’état initial de l’environnement ; ß Un diagnostic basé sur les données démographiques, sociologiques, économiques, et sur les contraintes administratives. Il débouche ensuite sur un programme raisonné d’actions urbaines ou environnementales, les « besoins répertoriés en matière de développement économique et d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements, et de services ». Le rapport de présentation peut être complété ou amendé tout au long de l’étude conduisant au Plan Local d’Urbanisme, en fonction des informations reçues et des réflexions menées : Jusqu’à l’approbation du P.L.U., les « aller et retour » renforcent la cohérence du projet urbain conçu par les élus. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 1. L’ÉTAT DES LIEUX [ L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT & LE DIAGNOSTIC ] 26 JUIN 2006 28 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 27 lement modifié, est approuvé par délibération du conseil municipal ». « Le plan local d’urbanisme approuvé est tenu à la disposition du public ». L’article L.123-12 ajoute : « Dans les communes non couvertes par un schéma de cohérence territoriale, l’acte publié approuvant le plan local d’urbanisme devient exécutoire un mois suivant sa transmission au préfet ». « Toutefois, si, dans ce délai, le préfet notifie, par lettre motivée, à la commune, les modifications qu’il estime nécessaire d’apporter au plan, lorsque les dispositions de celui-ci : ß Ne sont pas compatibles avec les directives territoriales d’aménagement ou avec les prescriptions particulières prévues par le III de l’article L.145-7 et, en l’absence de celles-ci, avec les dispositions particulières aux zones de montagne et au littoral mentionnées à l’article L.111-1-1 ; ß Compromettent gravement les principes énoncés aux articles L.110 et L.121-1 ; ß Font apparaître des incompatibilités manifestes avec l’utilisation ou l’affectation des sols des communes voisines ; ß Sont de nature à compromettre la réalisation d’une directive territoriale d’aménagement, d’un schéma de cohérence territoriale, d’un schéma de secteur, ou d’un schéma de mise en valeur de la mer en cours d’établissement ; Le plan local d’urbanisme est exécutoire dès la publication et transmission au préfet de la délibération approuvant les modifications demandées ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 26 L’ARRET DU PROJET L’article L.123-9 dispose : « […] Le conseil municipal arrête le projet de plan local d’urbanisme […] ». Lors de sa séance du 5 septembre 2005, à 20 : 30, le Conseil Municipal de MAREIL-MARLY a arrêté le projet de Plan Local d’Urbanisme de MAREIL-MARLY.. Le compte-rendu de ce débat constitue la pièce n° 10 du dossier. Cette délibération peut aussi tirer le bilan de la concertation. Toutefois, le Conseil Municipal peut différer cette partie, et tirer le bilan de la concertation dans le cadre d’une autre délibération. Lors de sa séance du 5 septembre 2005, le Conseil Municipal de MAREIL-MARLY a tiré le bilan de la concertation sur le Plan Local d’Urbanisme. L’AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES L’article L.123-9 du Code de l’Urbanisme précise ensuite : « Le conseil municipal arrête le projet de plan local d’urbanisme. Celui-ci est alors soumis pour avis aux personnes publiques associées à son élaboration ainsi que, à leur demande, aux communes limitrophes, aux établissements publics de coopération intercommunale directement intéressés, ainsi qu’à l’établissement public chargé d’un schéma de cohérence territoriale dont la commune est limitrophe, lorsqu’elle n’est pas couverte par un tel schéma. Ces personnes donnent un avis dans les limites de leur compétence propres, au plus tard trois mois après la transmission du projet de plan ; à défaut, ces avis sont réputés favorables […] ». En amont de l’avis prévu par cet article, le « Comité de Pilotage » a organisé trois réunions d’association des personnes publiques, le 27 septembre 2004 à 14 : 30, le 21 mars 2005 à 14 :30, et le 23 juin 2005 à 14 : 30, à la Mairie de MAREIL-MARLY. L’ENQUETE PUBLIQUE Dans le cadre de la concertation avec les habitants, le projet, arrêté par le Conseil Municipal, est ensuite soumis à une enquête publique. L’article L.123-10 dispose enfin : « Le projet de plan local d’urbanisme est soumis à une enquête publique par le maire. Le dossier soumis à l’enquête comprend, en annexe, les avis des personnes publiques consultées […] ». L'APPROBATION DU PLAN E nfin, l’article L.123-10 fixe les conditions de l’approbation du Plan Local d’Urbanisme : « […] Après l’enquête publique, le plan local d’urbanisme, éventuel- 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 25 La Commune de MAREIL-MARLY a ainsi consulté les E.P.C.I. voisins et les communes riveraines : ß Dans une lettre du 23 juillet 2004, la Commune du PECQ a fait part de son souhait d’être consultée pendant la procédure ; ß Par un courrier du 28 juillet 2004, la Mairie de L’ÉTANG-LA-VILLE a fait part de son souhait d’être consultée pendant la procédure ; ß Dans une lettre du 2 août 2004, la Commune de MARLY-LE-ROI a fait part de son souhait d’être informée et consultée pendant l’élaboration du P.L.U. ; ß Dans une lettre du 5 août 2004, la Mairie de SAINT-GERMAIN-EN-LAYE a fait part de son souhait d’être informée et consultée pendant la procédure ; ß Et par un courrier du 9 août 2004, la Ville de FOURQUEUX a fait part de son souhait d’être informée et consultée pendant la procédure. En outre, l’article 111 de la Loi d’Orientation Agricole du 9 Juillet 1999 ( l’article L.112-3 du Code Rural ) stipule que, lorsqu’un Plan Local d’Urbanisme est susceptible d’entraîner une réduction des espaces agricoles ou forestiers, la révision ( ou la modification ) doit être soumise à l’avis préalable de la Chambre Départementale d’Agriculture ou du Centre Régional de la Propriété Forestière ( C.R.P.F.). LA CONCERTATION La délibération prescrivant l’élaboration du plan local d’urbanisme précise les modalités de concertation, conformément à l’article L.300-2 du Code de l’Urbanisme : « Le conseil municipal […] délibère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales, et les autres personnes concernées, dont les représentants de la profession agricole […] » La Commune a ainsi organisé trois réunions publiques de concertation, le 27 septembre 2004 à 20 : 30, le 21 mars 2005 à 20 : 30, et le 29 juin 2005 à 20 : 30, à la Mairie de MAREIL-MARLY. L’article L.123-9 précise : « Un débat a lieu au sein du conseil municipal sur les orientations générales du plan d’aménagement et de développement mentionné à l’article L.123-1, au plus tard deux mois avant l’examen du projet de plan local d’urbanisme. Dans le cas d’une révision, ce débat peut avoir lieu lors de la mise en révision du plan local d’urbanisme […] ». Lors de sa séance du 7 février 2005, à 20 : 30, le Conseil Municipal de MAREILMARLY a débattu sur les orientations générales du plan d’aménagement et de développement durable. Le compte-rendu de ce débat constitue la pièce n° 10 du dossier. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 24 ß Par un courrier du 6 mai 2004, la Direction Départementale de l‘l’Equipement ( D.D.E.) des Yvelines a fait part de son souhait d’être associée à la procédure ; ß Par un courrier, transmis par la D.D.E. de Versailles, du 2 juin 2004, le Ministère de la Défense a fait part de son souhait de n’être pas consulté pendant la procédure ; ß Dans une lettre du 14 juin 2004, la Chambre des Métiers des Yvelines a fait part de son souhait d’être intéressée à la procédure de révision du P.L.U. ; ß Par un courrier du 5 juillet 2004, le Conseil Général des Yvelines a fait part de son souhait d’être consulté pendant la procédure de révision ; ß Par une lettre du 20 juillet 2004, le Ministère de la Culture a fait part de son souhait d’être associé à la procédure de révision du P.L.U. ; ß Par un courrier du 20 juillet 2004, le Service Départemental de l‘Architecture et du Patrimoine ( S.D.A.P.) des Yvelines a fait part de son souhait d’être associé à la révision du P.L.U. de MAREIL ; ß Par une lettre du 6 août 2004, la D.R.I.R.E. a fait part de son souhait d’être consultée pendant la révision du P.L.U. ; ß Par une lettre du 16 août 2004, la D.I.R.E.N. a fait part de son souhait d’être associée à l’élaboration du P.L.U. ; ß Par un courrier du 30 août 2004, la Direction Départementale de l‘Agriculture et de la Forêt ( D.D.A.F.) des Yvelines a fait part de son souhait d’être consultée pendant la procédure. L’article L.123-8 précise : « Le Président du Conseil Régional, le Président du Conseil Général, et, le cas échéant, le Président de l'Etablissement Public prévu à l'article L.122-4, le président de l'autorité compétente en matière d'organisation des transports urbains, le président de la communauté ou du syndicat d'agglomération nouvelle ainsi que ceux des organismes mentionnés à l'article L.121-4 ou leurs représentants, sont consultés à leur demande au cours de l'élaboration du projet de plan local d'urbanisme ». Les autres personnes publiques visées par cet alinéa ont été régulièrement invitées aux trois réunions d’association des personnes publiques, et ont ainsi été mises en mesure de connaître le dossier et de donner un avis. L’article L.123-8 ajoute : « Il en est de même des présidents des établissements publics de coopération intercommunale voisins compétents, des maires des communes voisines, ainsi que du président de l'établissement public chargé, en application de l'article L.122-4, d'un schéma de cohérence territoriale dont la commune, lorsqu'elle n'est pas couverte par un tel schéma, est limitrophe, ou de leurs représentants […] ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 23 ß Le Premier Adjoint au Maire de MAREIL-MARLY ; ß L’Adjoint au Maire de MAREIL-MARLY, chargé de l’urbanisme ; ß Le Conseiller Municipal, membre de la Commission d’Urbanisme ; ß Le Secrétaire Général de la Commune ; ß Le Responsable de l’Urbanisme de la Commune ; ß Le représentant de la subdivision de Saint-Germain-En-Laye, missionné par la Direction Départementale de l’Equipement des Yvelines ( D.D.E. 78 ). Dans son dispositif élargi, il a réuni, outre les membres du comité restreint : ß Les personnes invitées en raison de leur compétence particulière en fonction du déroulement de la procédure ( l’Architecte des Bâtiments de France, l’instructeur des autorisations administratives, les personnes publiques associées…). Le « Comité de Pilotage » a été l’instance de décision et de validation des phases, des options, et des questions diverses. Le Conseil Municipal a aussi suscité un « Comité Consultatif », réunissant, outre les membres du « Comité de Pilotage », les personnes appelées à émettre un avis sur des questions diverses soulevées au cours de la procédure : ß Des Conseillers Municipaux, intéressés par les questions d’urbanisme ; ß Des anciens élus, membres du Conseil Municipal dans un mandat précédent ; ß Des responsables des associations de parents d’élèves, de protection de l’environnement, et de défense de l’environnement ; ß Des habitants, membres des Comités Consultatifs sur la circulation et les chemins ruraux, sur l’aménagement du quartier de la gare, sur l’équipement des Bois-Noirs, et sur l’ouverture de la « Grande Ceinture » ; ß Des habitants, intéressés par les questions d’urbanisme. Le « Comité de Pilotage » et le « Comité Consultatif », voulus par le Conseil Municipal dans un souci d’efficacité et de transparence, sont des instances propres à la Commune de MAREIL-MARLY. L’ASSOCIATION ET LA CONSULTATION DES PERSONNES PUBLIQUES L’article L.123-7 dispose : « À l’initiative du maire ou à la demande du préfet, les services de l’Etat sont associés à l’ élaboration du projet de plan local d’urbanisme ». La Commune de MAREIL-MARLY a donc associé les personnes publiques désignées par l’article L.121-4, ainsi que les services déconcentrés de l’Etat : 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 22 P.4. LE DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE LA PRESCRIPTION L’article L.123-6 décrit le lancement de la procédure. Il dispose en effet : « Le plan local d’urbanisme est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune. La délibération qui prescrit l’élaboration du plan local d’urbanisme et précise les modalités de concertation, conformément à l’article L.300-2, est notifiée au préfet, au président du conseil régional, au président du conseil général, et, le cas échéant, au président de l’établissement public prévu à l’article L.122-4, ainsi qu’aux représentants de l’autorité compétente en matière d’organisation des transports urbains et des organismes mentionnés à l’article L.121-4. Lorsque la commune est limitrophe d’un schéma de cohérence territoriale sans être couverte par un autre schéma, la délibération est également notifiée à l’établissement public chargé de ce schéma en application de l’article L.122-4 […] ». L’établissement public prévu à l’article L.122-4 est l’établissement public de coopération intercommunale ( E.P.C.I.), ou le syndicat mixte chargé de l’élaboration, de l’approbation, du suivi, et la réalisation du schéma de cohérence territoriale. La commune de MAREIL-MARLY ne dépend pas d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale. Les organismes mentionnés à l’article L 121-4 sont "les organismes de gestion des parcs naturels régionaux", "les chambres de commerce et d'industrie", "les chambres d'agriculture", et, mais cela ne concerne pas la commune de MAREILMARLY, "les sections régionales de la conchyliculture". Le Conseil Municipal de MAREIL-MARLY a ainsi prescrit la révision du Plan d’Occupation des Sols sur l’ensemble du territoire de la commune ( id est l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme ), par sa délibération du 29 mars 2004. L’article L.123-6 poursuit : « […] À compter de la publication de la délibération prescrivant l’élaboration d’un plan local d’urbanisme, l’autorité compétente peut décider de surseoir à statuer, dans les conditions et délais prévus à l’article L.1118, sur les demandes d’autorisation concernant des constructions, installations, ou opérations qui seraient de nature à compromettre ou à rendre plus onéreuse l’exécution du futur plan ». Au début de la procédure, le Conseil Municipal de MAREIL-MARLY a installé un « Comité de Pilotage », restreint ou élargi. Dans son dispositif restreint, il a réuni, outre les urbanistes : ß Le Maire de MAREIL-MARLY ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 21 4. Le plan d’exposition au bruit des aérodromes, établi en application des articles L.147-1 à L.147-6 ; 5. D’une part, les prescriptions d’isolement acoustique édictées, en application des articles L.571-9 et L.571-10 du Code de l’Environnement, dans les secteurs qui, situés au voisinage des infrastructures de transport terrestres, sont affectés par le bruit et, d’autre part, la référence des arrêtés préfectoraux correspondants et l’indication des lieux où ils peuvent être consultés ; 6. Les actes instituant des zones de publicité restreinte et des zones de publicité élargie en application des articles L.581-10 à L.81-14 du Code de l’Environnement ; 7. Les dispositions d’un projet de plan de prévention des risques naturels prévisibles rendus opposables en application de l’article L.562-2 du Code de l’Environnement et les dispositions d’un projet de prévention des risques miniers établi en application de l’article 94 du Code Minier ; 8. Les zones agricoles protégées délimitées en application de l’article L.112-2 du Code Rural. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 20 4. Les périmètres à l’intérieur desquels s’applique le droit de préemption urbain défini par les articles L.211-1 et suivants, ainsi que les périmètres provisoires ou définitifs des zones d’aménagement différé ; 5. Les zones délimitées en application du e de l’article L.430, à l’intérieur desquelles s’applique les dispositions relatives au permis de démolir prévues aux articles L.430-2 et suivants ; 6. Les périmètres de développement prioritaire délimités en application de la loi n° 80-531 du 15 juillet 1980, relative aux économies d’énergie et à l’utilisation de la chaleur ; 7. Les périmètres d’interdiction ou de réglementation des plantations et semis d’essences forestières, les périmètres d’action forestière, et les périmètres de zones dégradées à faible taux de boisement, délimitées en application des 1°, 2°, et 3° de l’article L.126-1 du Code Rural ; 8. Les périmètres miniers définis en application des titres II, III, et V du Livre 1er du Code Minier ; 9. Les périmètres de zones spéciales de recherche et d’exploitation de carrières et des zones d’exploitation et d’aménagement coordonné de carrières, délimités en application des articles 109 et 109-1 du Code Minier ; 10. Le périmètre des zones délimitées en application de l’article L.111-5-2, à l’intérieur desquelles certaines divisions foncières sont soumises à déclaration préalable ; 11. Les périmètres à l’intérieur desquels l’autorité compétente peut surseoir à statuer sur les demandes d’autorisation en application de l’article L.111-10 ; 12. Le périmètre des secteurs dans lequel un programme d’aménagement d’ensemble a été approuvé en application de l’article L.332-9 ; 13. Le périmètre des secteurs situés au voisinage des infrastructures de transport terrestres, dans lesquels des prescriptions d’isolement acoustique ont été édictées en application de l’article L.571-10 du Code de l’Environnement ; 14. [ Décret n° 2004-531 du 9 juin 2004 ] Le plan des zones à risque d’exposition au plomb. Et l’article R.123-14 liste : 1. Les servitudes d’utilité publique soumises aux dispositions de l’article L.126-1 ainsi que les bois ou forêts soumis au régime forestier ; 2. La liste des lotissements dont les règles d’urbanisme ont été maintenues en application du deuxième alinéa de l’article L.315-2-1 ; 3. Les schémas des réseaux d’eau et d’assainissement et des systèmes d’élimination des déchets, existants ou en cours de réalisation, en précisant les emplacements retenus pour le captage, le traitement et le stockage des eaux destinées à la consommation, les stations d’épuration des eaux usées et le stockage et le traitement des déchets ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 19 LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT RELATIVES À CERTAINS QUARTIERS Les orientations d’aménagement relatives à certains quartiers ( la pièce n° 3 ) sont une pièce facultative. En ce qui concerne le P.L.U. de MAREIL-MARLY, les orientations relatives à certains quartiers concernent cinq des sept secteurs AU ouvertes à l’urbanisation dans le cadre de la présente révision générale : ß La zone AU-a [ les Mardelles ] ; ß La zone AU-b [ les Ruelles ] ; ß La zone AU-c [ les Abords de la Gare ] ; ß La zone AU-d [ les Violettes ] ; ß Et la zone AU-e [ les Champs-Droux ] . LE RÈGLEMENT Le Règlement ( la pièce n° 4 ) « fixe, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L.121-1, qui peuvent notamment comporter l’interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger, et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l’implantation des constructions […] ». LE DOCUMENT GRAPHIQUE Le document graphique ( la pièce n° 5 ), entre autres données, fixe les limites des zones et des secteurs, délimite les espaces boisés classés, situe et définit les emplacements réservés, pointe les éléments remarquables du paysage ou du patrimoine bâti… LES ANNEXES Les annexes ( la pièce n° 6 ) sont listées par les articles R.123-13 et R.123-14 du Code de l’Urbanisme. L’article R.123-13 liste : 1. Les secteurs sauvegardés, délimités en application des articles L.313-1 et suivants ; 2. Les zones d’aménagement concerté ; 3. Les zones de préemption délimitées en application de l’article L.142-1 dans sa rédaction antérieure à la loi n° 85-729 du 18 juillet 1985 […] ; 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 18 LE RAPPORT DE PRÉSENTATION Le Rapport de Présentation ( la pièce n° 1 ) comprend deux volets : ß Le premier volet comprend l’exposé du « diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques », prévu au premier alinéa de l’article L.123-1, et l’analyse de l’état initial de l’environnement ; ß Le second volet présente les raisons qui ont fondé les choix retenus pour établir le projet d’aménagement et de développement durable, l’exposé des motifs des limitations administratives à l’utilisation du sol, la justification des changements apportés aux règles, ainsi que l’évaluation des incidences des orientations du plan de l’environnement. LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE À partir des besoins répertoriés dans la seconde partie du rapport de présentation, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable ( la pièce n° 2 ) détermine la politique spatiale voulue par les élus, au regard des prévisions économiques et démographiques, et détaille : ß Les espaces publics à maintenir, à modifier, ou à créer ; ß Les ouvrages publics nécessaires au développement ou à la qualité de la vie urbaine ; ß Les secteurs destinés à favoriser le renouvellement urbain ou la mixité sociale ; ß Les secteurs réservés pour une urbanisation future ; ß Les servitudes édictées au bénéfice des services publics . Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable exprime donc le projet urbain pensé par les élus : Le document demeure, pendant la durée du P.L.U., le cadre de référence et le gage de cohérence pour les actions engagées par les élus, aussi bien que pour les projets particuliers menés par les tiers ; Il fonde la légitimité du règlement. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable n’est plus opposable – directement - aux tiers. L’article L.123-5, modifié par la Loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003, du Code de l’Urbanisme, dispose en effet : « Le règlement et les documents graphiques du plan local d’urbanisme sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux, constructions, plantations, affouillements, ou exhaussements des sols, pour la création de lotissements et l’ouverture des installations classées appartenant aux catégories déterminées dans le plan. Ces travaux ou opérations doivent en outre être compatibles, lorsqu’elles existent, avec les orientations d’aménagement mentionnées au troisième alinéa de l’article L.123-1 et avec leurs documents graphiques […] ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 17 P.3. LE CONTENU DU P.L.U. Les pièces constitutives du Plan Local d’Urbanisme sont décrites par le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001, pris pour l’application de la Loi du 13 décembre 2000 ( la « Loi S.R.U. »). L’article R.123-1 [ Décret n° 2004-531 du 9 juin 2004 ] liste ces pièces : « Le plan local d’urbanisme comprend un rapport de présentation, le projet d’aménagement et de développement durable de la commune et un règlement, ainsi que des documents graphiques. Il peut comporter en outre des orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs, assorties, le cas échéant, de documents graphiques […] ». « Il est accompagné d’annexes [ ces annexes sont listées par les articles R.12313 et R.123-14 du Code de l’Urbanisme ]. ». Le dossier « arrêtable » du P.L.U. de MAREIL-MARLY comprend donc les pièces suivantes : ß Le Rapport de Présentation ( la pièce n° 1 ), ß Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable ( la pièce n° 2 ) ; ß Les orientations d’aménagement relatives à certains quartiers ( la pièce facultative n° 3 ) ; ß Le Règlement ( la pièce n° 4 ) ; ß Le Document Graphique ( la pièce n° 5 ) ; ß Les annexes ( la pièce n° 6 ). Le dossier « approuvable » du P.L.U. comprend en outre les pièces administratives suivantes : ß Le recueil des avis des personnes publiques consultées sur le projet de P.L.U. arrêté ( la pièce n° 7 ) ; ß Le recueil des comptes-rendus des diverses réunions d’association ( la pièce n° 8 ) ; ß Le « porté à connaissance » de l’Etat ( la pièce n° 9 ) ; ß Le compte-rendu du débat du Conseil Municipal sur les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable ( la pièce n° 10 ). 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 16 sauvegarde et de mise en valeur [ P.S.M.V.] », à l’exception donc des seuls secteurs sauvegardés. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 15 En ce qui concerne la commune de MAREIL-MARLY : ß La commune entre dans le champ du Schéma Directeur de la Région d’Ile-deFrance ( S.D.R.I.F.) ; ß Aucun Programme Local de l’Habitat ( P.L.H.) n’est en vigueur ; ß Aucun Plan de Déplacements Urbains ( P.D.U.) propre à la commune ou à un syndicat intercommunal n’est en vigueur, mais le Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France ( P.D.U.I.F.) concerne la commune de MAREILMARLY ; ß Aucun Schéma de Développement de l’Espace Commercial ( S.D.E.C.) n’est en vigueur. L’article L.123-1 précise en outre : « Les règles et servitudes définies par un plan local d’urbanisme ne peuvent faire l’objet d’aucune dérogation, à l’exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles, ou le caractère des constructions avoisinantes ». Le P.L.U. doit aussi respecter des règles spécifiques. L’article L.121-1 dispose que « les documents d’urbanisme [ dont le P.L.U.] déterminent les conditions permettant d’assurer […] la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toutes natures […] ». Le Plan de Prévention du Risque d’Inondation ( P.P.R.I.), ou le Plan de Prévention du Risque d’Incendie de Forêt ( P.P.R.I.F.), comme le Plan de Prévention des Risques Technologiques ( P.P.R.T.), sont les principaux documents de référence en la matière. La commune de MAREIL-MARLY n’est soumise ni à un Plan de Prévention du Risque d’Inondation, ni à un Plan de Prévention du Risque d’Incendie, ni à un Plan de Prévention des Risques Technologiques. L’article L.121-2 ajoute que « l’Etat veille […] à la prise en compte [ dans les documents d’urbanisme ] des projets d’intérêt général ainsi que des opérations d’intérêt national ». ß Les projets d’intérêt général sont des projets d’aménagement, de travaux, de sauvegarde, qui présentent un caractère d’utilité publique et répondent à certaines conditions ; ils sont ainsi qualifiés par des arrêtés préfectoraux. ß Les opérations d’intérêt national sont ainsi qualifiées par des décrets et listées à l’article R.490-5 du Code de l’Urbanisme. Le Plan Local d’Urbanisme est ainsi le fédérateur, en matière d’aménagement urbain, des différentes règles applicables à l’ensemble ou à des parties du territoire communal, « à l’exception des parties […] couvertes par un plan de 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 14 En second lieu, Plan Local d’Urbanisme doit être compatible avec les documents de portée supérieure. Dans la hiérarchie des normes applicables à l’aménagement de l’espace, le Plan Local d’Urbanisme est ainsi soumis au Schéma de Cohérence Territoriale (S.CO.T.), avec lequel il entretient une relation de compatibilité. L’article L.122-1 du Code de l’Urbanisme dispose en effet : « Les programmes locaux de l’habitat, les plans de déplacements urbains, les schémas de développement commercial, les plans locaux d’urbanisme, les plans de sauvegarde et de mise en valeur, les cartes communales, les opérations foncières et les opérations d’aménagement, définies par un décret en Conseil d’Etat, doivent être compatibles avec les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur […] ». Outre le Schéma de Cohérence Territoriale, le Plan Local d’Urbanisme doit être compatible avec, quand ils existent, le Programme Local de l’Habitat ( P.L.H.), le Plan de Déplacements Urbains ( P.D.U.), et le Schéma de Développement de l’Espace Commercial ( S.D.E.C.). L’article L.123-1 précise en effet que « le plan local d’urbanisme doit […] être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer et de la charte du parc naturel régional, ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l’habitat » : ß Le P.D.U. fixe les objectifs en vue de réduire la circulation automobile, d’augmenter l’usage des modes collectifs de déplacement, et de créer des espaces dédiés aux « circulations douces ». ß Le P.L.H. définit les objectifs en vue de répondre aux besoins de logements, de favoriser la mixité sociale, et de mettre en œuvre les moyens adaptés aux objectifs poursuivis. Depuis la loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 [ article 7, alinéas 2 et 3 ], le P.L.U. doit être compatible avec, quand ils existent, le Schéma Départemental d’Aménagement et de Gestion des Eaux ( S.D.A.G.E.) et le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux ( S.A.G.E.). L’article L.123-1 ajoute en effet que « [ le P.L.U.] doit également être compatible avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et [ avec ] les objectifs de qualité et de quantité des eaux, définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux, en application de l'article L.212-1 du Code de l'Environnement, ainsi qu'avec les objectifs de protection, définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux en application de l'article L.212-3 du même code ». Le S.D.A.G.E. et le S.A.G.E. définissent les orientations fondamentales pour une gestion équilibrée de la ressource en eau et fixent des objectifs sur la quantité et de la qualité de cette ressource. 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 13 P.2. LE P.L.U. DANS LA HIÉRARCHIE DES NORMES Le Plan Local d’Urbanisme est un document inscrit dans un ensemble juridique formé de principes fondamentaux et de normes juridiques, qui s’imposent à ses dispositions propres. En premier lieu, le Plan Local d’Urbanisme doit être conforme aux principes fondamentaux affirmés par l’article L.110 du Code de l’Urbanisme : « Le territoire français est le patrimoine commun de la Nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux naturels et des paysages, et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace ». De ces principes généraux, découlent des objectifs communs aux différents documents d’urbanisme : « Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme, et les cartes communales, déterminent les conditions permettant d’assurer : 1. L’équilibre entre le renouvellement urbain, un développement maîtrisé, le développement de l’espace rural, d’une part, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des espaces naturels et des paysages, d’autre part, en respectant les objectifs du développement durable ; 2. La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l’habitat urbain et dans l’habitat rural, en prévoyant les capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, notamment commerciales, d’activités sportives et culturelles, et d’intérêt général, ainsi que d’équipements publics, en tenant compte, en particulier, de l’équilibre entre emploi et habitat, ainsi que des moyens de transport et de la gestion des eaux ; 3. Une utilisation économe et équilibré des espaces naturels, urbains, périurbains, et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites, et paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la sauvegarde des ensembles urbains remarquables et du patrimoine bâti, la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions, et des nuisances de toute nature ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 12 ou à modifier, en délimitant les terrains qui peuvent être concernés par ces équipements ». L’article L.123-4 concerne les espaces naturels définis par le zonage du P.L.U. : « Dans les zones à protéger en raison de la qualité de leurs paysages, le plan local d’urbanisme peut déterminer les conditions dans lesquelles les possibilités de construction résultant du coefficient d’occupation des sols fixé pour l’ensemble de la zone pourront être transférées en vue de favoriser un regroupement des constructions sur d’autres terrains situés dans un ou plusieurs secteurs de la même zone ». « Dans ces secteurs, les constructions ne sont autorisées qu’après de tels transferts, les possibilités de construire propres aux terrains situés dans ces secteurs s’ajoutant alors aux possibilités transférées ; la densité maximale de construction dans ces secteurs est fixée par le règlement du plan ». « En cas de transfert, la totalité du terrain dont les possibilités de construction sont transférées est frappée de plein droit d’une servitude administrative d’interdiction de construire, constatée par un acte authentique publié au bureau des hypothèques. Cette servitude ne peut être levée que par un décret pris sur avis conforme du Conseil d’Etat ». L’article L.123-5 du Code de l’Urbanisme, modifié par la Loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003, conclut : « Le règlement et les documents graphiques du plan local d’urbanisme sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux, constructions, plantations, affouillements, ou exhaussements des sols, pour la création de lotissements et l’ouverture des installations classées appartenant aux catégories déterminées dans le plan. Ces travaux ou opérations doivent en outre être compatibles, lorsqu’elles existent, avec les orientations d’aménagement mentionnées au troisième alinéa de l’article L.123-1 et avec leurs documents graphiques […] ». 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 11 ß Fixer les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, ainsi qu’aux espaces verts ; ß Localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés à protéger et inconstructibles, quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent ; ß Délimiter les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le terrain où l’implantation de la construction est envisagée ; ß Délimiter les zones visées à l’article L.2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales concernant l’assainissement et les eaux pluviales ; ß Fixer une superficie minimale des terrains constructibles lorsque cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d’un dispositif d’assainissement non collectif, ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l’urbanisation traditionnelle ou l’intérêt paysager de la zone considérée ; ß Fixer un ou des coefficients d’occupation des sols qui déterminent la densité de construction admise - dans les zones urbaines et à urbaniser – dans les zones à protéger en raison de la qualité de leur paysage et de leur écosystèmes pour permettre, dans les conditions précisées par l’article L.123-4 [ du Code de l’Urbanisme ], des transferts de constructibilité en vue de favoriser un regroupement des constructions ; ß Recommander l'utilisation des énergies renouvelables pour l'approvisionnement énergétique des constructions neuves, en fonction des caractéristiques de ces constructions, sous réserve de la protection des sites et des paysages [ Loi nº 2005-781 du 13 juillet 2005, article 31 ] ». « Les documents graphiques du plan local d’urbanisme peuvent contenir des indications relatives au relief des espaces auxquels il s’applique […] ». L’article L.123-2 du Code de l’Urbanisme concerne les zones urbaines définies par le zonage du P.L.U. : « Dans les zones urbaines, le plan local d’urbanisme peut instituer des servitudes consistant : ß À interdire, sous réserve d’une justification particulière, dans un périmètre qu’il délimite et pour une durée au plus de cinq ans, dans l’attente de l’approbation par la commune d’un projet d’aménagement global, les constructions ou installations d’une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement ; les travaux ayant pour objet l’adaptation, le changement de destination, la réfection, ou l’extension limitée des constructions sont toutefois autorisées ; ß À réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logement qu’il définit ; ß À indiquer la localisation prévue et les caractéristiques des voies et ouvrages publics, ainsi que les installations d’intérêt général et les espaces verts à créer 26 JUIN 2006 ETUDE DE DIAGNOSTIC POUR LE PLAN LOCAL D’URBANISME DE MAREIL-MARLY 10 « Les plans locaux d’urbanisme comportent un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L.121-1, qui peuvent notamment comporter l’interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger, et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l’implantation des constructions […] ». L’article L.123-1 poursuit : « Ils [ les Plans Locaux d’Urbanisme ] fixent les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols, permettant d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article L.121-1 [ du Code de l’Urbanisme ], qui peuvent notamment comporter l’interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à urbaniser, et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger, et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l’implantation des constructions ». « À ce titre, ils peuvent : ß Préciser l’affectation des sols selon les usages principaux qui peuvent en être faits ou la nature des activités qui peuvent y être exercées ; ß Définir, en fonction des situations locales, les règles concernant la destination et la nature des constructions autorisées ; ß [ Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du 7 décembre 2000 ] ; ß Déterminer des règles concernant l’aspect extérieur des constructions, leurs dimensions, et l’aménagement de leurs abords, afin de contribuer à la qualité architecturale et à l’insertion harmonieuse des constructions dans le milieu environnant ; ß Délimiter les zones ou les parties de zone dans lesquelles la reconstruction ou l’aménagement des bâtiments existants pourrait, pour des motifs d’urbanisme ou d’architecture, être imposé ou autorisé avec une densité au plus égale à celle qui était initialement bâtie, nonobstant les règles fixées au 13° cidessous, et fixer la destination principale des îlots ou immeubles à restaurer ou à réhabiliter ; ß Préciser le tracé et les caractéristiques de voies de circulation à conserver, à modifier, ou à créer, y compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires cyclables, les voies ou espaces réservés au transport public, et délimiter les zones qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant, les équipements ou aménagements susceptibles d’y être prévus ; ß Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur, ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique, ou écologique, et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ; 26 JUIN 2006 LE PRÉAMBULE P.1. LE PLAN LOCAL D’URBANISME Le Plan Local d’Urbanisme ( P.L.U.) est défini et explicité par les articles L.123 du Code de l’Urbanisme, tels que la Loi n° 2000-1228 du 13 décembre 2000 ( la « Loi S.R.U. ») les a restructurés. L’article L.123-1, modifié par l’article 4 de la « Loi S.R.U. », puis par l’article 12 de la Loi n° 2003-590 du 2 juillet 2003, définit ainsi l’objet du Plan Local d’Urbanisme : « Les Plans Locaux d’Urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique et d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports, d’équipements, et de services ». « Ils présentent le projet d’aménagement et de développement durable. Ce projet comporte les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune ». « Il peut en outre comporter des orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer, ou aménager. Ces orientations peuvent, en cohérence avec le projet d’aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d’aménagement à mettre en œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les entrées de villes, et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le renouvellement urbain, et assurer le développement de la commune. Elles peuvent prendre la forme de schémas d’aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics ». « Les Plans Locaux d’Urbanisme couvrent l’intégralité du territoire de la commune, en cas d’élaboration par la commune ou, en cas d’élaboration par un établissement public de coopération intercommunale compétent, l’intégralité du territoire de tout ou partie des communes membres de cet établissement, ou l’intégralité du territoire de ce dernier, à l’exception des parties de ces territoires qui sont couverts par un plan de sauvegarde et de mise en valeur […] ». 3.2. UNE FAIBLESSE ET DES MENACES .......................................................................... 167 3.3. VERS LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE.............. 168 4. LES SOURCES................................................................................................................... 169 2.4.2. LE TISSAGE DES « LIENS URBAINS » ET LE TRAITEMENT DES « ENTRÉES DANS LA VILLE »........................................................................................................... 145 Les espaces voués à l’urbanisation nouvelle ................................................................... 145 La densification modérée des espaces pavillonnaires........................................................ 145 L’intégration spatiale des résidences collectives .............................................................. 146 Le traitement des « entrées dans la ville » ...................................................................... 147 2.5. LES PERSPECTIVES DÉMOGRAPHIQUES................................................................. 148 2.5.1. L’ÉVOLUTION DE LA DÉMOGRAPHIE GLOBALE ................................................ 148 La prévision « naturelle ».............................................................................................. 149 L’hypothèse « A » ....................................................................................................... 149 L’hypothèse « B » ....................................................................................................... 149 Les perspectives......................................................................................................... 150 2.5.2. L’ÉVOLUTION DE LA POPULATION ACTIVE........................................................ 150 2.6. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE LOGEMENT ET D’ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT..................................................................................................................... 151 2.6.1. LES BESOINS EN MATIÈRE DE LOGEMENTS..................................................... 151 La prévision « naturelle ».............................................................................................. 151 L’hypothèse « A » ....................................................................................................... 151 L’hypothèse « B » ....................................................................................................... 152 2.6.2. LES BESOINS EN MATIÈRE DE MIXITÉ SOCIALE............................................... 152 2.7. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE D’ÉQUIPEMENTS.................................. 153 2.7.1. LES ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES ........................................................................ 153 L’école élémentaire ...................................................................................................... 153 Le collège .................................................................................................................. 153 2.7.2. LES ÉQUIPEMENTS CULTURELS........................................................................ 154 La La La La Bibliothèque Municipale ............................................................................................ 154 Maison des Associations.......................................................................................... 154 Salle Polyvalente .................................................................................................... 154 Maison des Jeunes et de la Culture ........................................................................... 154 2.7.3. LES ÉQUIPEMENTS SANITAIRES........................................................................ 155 2.7.4. LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS........................................................................... 155 Le complexe sportif des Bois-Noirs ................................................................................ 155 2.7.5. LES AUTRES ÉQUIPEMENTS .............................................................................. 155 2.8. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPE-MENT ÉCONOMIQUE 156 2.8.1. LE DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES .................................... 156 L’activité économique générale ...................................................................................... 156 2.8.2. LE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DES SERVICES PUBLICS ......... 157 La Mairie .................................................................................................................... 157 2.9. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE DE CIRCULATION ET DE DESSERTE... 158 2.9.1. LA MOBILITÉ........................................................................................................ 158 2.9.2. LE RÉSEAU ROUTIER.......................................................................................... 158 Le Le La Le réseau national ....................................................................................................... 158 réseau local ........................................................................................................... 159 « circulation douce » ............................................................................................... 159 stationnement......................................................................................................... 159 2.9.3. LES TRANSPORTS PUBLICS............................................................................... 160 Le réseau ferroviaire .................................................................................................... 160 2.10. LE CONTEXTE ADMINISTRATIF................................................................................ 161 2.10.1. LES PRÉCONISATIONS DU SCHÉMA DIRECTEUR D’ILE-DE-FRANCE .............. 161 2.10.2. LES ACQUIS ET LES OUBLIS DE L’ACTUEL P.O.S........................................... 163 Les acquis et les oublis de l’actuel P.O.S. ...................................................................... 163 La Loi "Solidarité et Renouvellement Urbain" .................................................................... 163 Les emplacements réservés.......................................................................................... 163 2.10.3. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE........................................................... 165 3. LA SYNTHÈSE.................................................................................................................... 166 3.1. UNE FORCE ET DES OPPORTUNITÉS........................................................................ 167 1.10.1.2. LE SCHÉMA DIRECTEUR DE LA « BOUCLE DE LA SEINE »..................................... 116 1.10.1.3. LE PLAN DES DÉPLACEMENTS URBAINS DE LA RÉGION D’ILE-DE-FRANCE............. 117 Les objectifs régionaux ................................................................................................ 117 Les enjeux régionaux ................................................................................................... 118 1.10.2. L’INTERCOMMUNALITÉ...................................................................................... 118 1.10.3. L’ACTUEL PLAN D’OCCUPATION DES SOLS..................................................... 119 Les plans antérieurs .................................................................................................... 119 Le P.O.S. du 23 octobre 2000 ....................................................................................... 119 L’actuel P.O.S. ........................................................................................................... 120 Les objectifs du P.O.S. actuel....................................................................................... 120 Les zones urbaines dans le P.O.S. actuel....................................................................... 121 Les zones naturelles dans le P.O.S. actuel ..................................................................... 123 Les emplacements réservés par le P.O.S. actuel ............................................................. 124 Les alignements dans le P.O.S. actuel ........................................................................... 125 Les espaces boisés classés dans le P.O.S. actuel .......................................................... 126 Les lotissements ......................................................................................................... 127 1.10.4. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE........................................................... 127 1.10.4.1. LES SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE ............................................................... 128 Les servitudes aériennes.............................................................................................. 128 La police des eaux ...................................................................................................... 128 Les servitudes sanitaires.............................................................................................. 128 Les servitudes routières ............................................................................................... 128 Les servitudes ferroviaires............................................................................................ 128 Les servitudes archéologiques ...................................................................................... 128 Les servitudes électriques ............................................................................................ 129 Les servitudes gazières ............................................................................................... 129 Les servitudes téléphoniques ........................................................................................ 129 Les cimetières ............................................................................................................ 129 1.10.4.2. LES PRESCRIPTIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL ......................................................... 129 Les servitudes routières ............................................................................................... 129 Les prescriptions archéologiques ................................................................................... 130 La prévention du risque d’exposition au plomb ................................................................. 130 La prévention du risque d’exposition à l’amiante ............................................................... 130 L’assainissement......................................................................................................... 131 1.10.5. LES FINANCES PUBLIQUES.............................................................................. 131 2. LES ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT................................................................................. 133 [ LES BESOINS RÉPERTORIÉS ]......................................................................................... 133 2.1. LES PERSPECTIVES STRATÉGIQUES....................................................................... 134 2.2. LA PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS............................................................. 136 2.2.1. LA TOPOGRAPHIE............................................................................................... 136 2.2.2. LES RISQUES GÉOLOGIQUES............................................................................ 136 2.2.3. LES ZONES INONDABLES................................................................................... 136 2.2.4. LES RISQUES DE POLLUTIONS AÉRIENNES ..................................................... 136 2.3. LES BESOINS RÉPERTORIÉS EN MATIÈRE D’ENVIRON-NEMENT............................ 137 2.3.1. LA PROTECTION DES EXPLOITATIONS AGRICOLES ET FORESTIÈRES .......... 137 Les territoires agricoles ................................................................................................ 137 Les territoires forestiers ............................................................................................... 138 2.3.2. LA PROTECTION DE LA FLORE ET DE LA FAUNE.............................................. 138 Les espaces boisés classés ......................................................................................... 138 2.3.3. LA MISE EN VALEUR DES PAYSAGES NATURELS ............................................ 139 Le coteau................................................................................................................... 139 Le vallon .................................................................................................................... 140 2.4. LES BESOINS EN MATIÈRE D’AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE.................................. 142 2.4.1. LA PROTECTION ET LA MISE EN VALEUR DU CŒUR HISTORIQUE................... 142 La mise en valeur des qualités spatiales du cœur villageois ............................................... 142 L’étirement du « barycentre » ........................................................................................ 143 Le renforcement du commerce de proximité ..................................................................... 143 L'implantation de nouveaux équipements......................................................................... 143 La protection des espaces verts dans le cœur villageois ................................................... 144 Les hôpitaux.................................................................................................................87 Les dispensaires publics et cabinets privés.......................................................................87 Les établissements destinés aux personnes âgées ............................................................87 1.7.4. LES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS............................................................................. 87 1.7.5. LES AUTRES ÉQUIPEMENTS ................................................................................ 88 Le centre de secours .....................................................................................................88 Le cimetière..................................................................................................................88 L’accueil des nomades ...................................................................................................88 1.8. L’ÉCONOMIE ................................................................................................................ 90 1.8.1. L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE ................................................................. 90 1.8.2. LES ENTREPRISES MAREILLOISES ..................................................................... 90 1.8.2.1. LES ENTREPRISES PRIMAIRES, AGRICOLES, ET FORESTIÈRES ...............................90 Les carrières ................................................................................................................90 Les exploitations agricoles et viticoles..............................................................................90 Les exploitations forestières ...........................................................................................90 Les nuisances ..............................................................................................................90 1.8.2.3. LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES ET ARTISANALES .............................................91 Les entreprises industrielles............................................................................................91 Les entreprises artisanales .............................................................................................91 Les installations classées...............................................................................................91 1.8.2.4. LES ENTREPRISES COMMERCIALES.......................................................................91 1.8.2.5. LES ENTREPRISES TERTIAIRES ET LIBÉRALES .......................................................92 1.8.2.6. LES SERVICES PUBLICS .......................................................................................92 1.8.2.7. LES ASSOCIATIONS..............................................................................................92 1.8.3. LES EMPLOIS À MAREIL ....................................................................................... 93 1.8.3.1.L’EMPLOI PROPOSÉ À MAREIL ...............................................................................93 La répartition par secteur économique de l’emploi ...............................................................93 La répartition par C.S.P. des emplois................................................................................93 La comparaison des C.S.P..............................................................................................94 1.8.3.2. LE TAUX D’EMPLOI ...............................................................................................95 1.9. LA DESSERTE DU VILLAGE DE MAREIL-MARLY ......................................................... 96 1.9.1. LA MOBILITÉ.......................................................................................................... 96 1.9.2. LE RÉSEAU ROUTIER............................................................................................ 98 Le Le Le La Le Le réseau international et national....................................................................................98 réseau départemental ................................................................................................98 réseau local ........................................................................................................... 100 « circulation douce » ............................................................................................... 101 stationnement......................................................................................................... 103 schéma directeur de voirie........................................................................................ 104 1.9.3. LES TRANSPORTS PUBLICS............................................................................... 104 Le réseau ferroviaire .................................................................................................... 104 Le réseau routier ......................................................................................................... 107 1.9.4. LA SÉCURITÉ ET LE CONFORT........................................................................... 107 Le cas des personnes à mobilité réduite ......................................................................... 107 Le cas de la livraison des marchandises ......................................................................... 107 L’exposition au bruit..................................................................................................... 107 1.9.5. LES V.R.D............................................................................................................. 109 Le contexte législatif et réglementaire............................................................................. 109 L'eau ......................................................................................................................... 109 L'assainissement......................................................................................................... 109 L'électricité................................................................................................................. 110 Le gaz ....................................................................................................................... 110 Le téléphone............................................................................................................... 110 La protection contre l’incendie ....................................................................................... 110 1.9.6. LES DÉCHETS...................................................................................................... 111 Le contexte législatif et réglementaire............................................................................. 111 La gestion des déchets ................................................................................................ 111 Les sites pollués ......................................................................................................... 112 1.10. LE CONTEXTE ADMINISTRATIF................................................................................ 113 1.10.1. LES DOCUMENTS SUPRA-COMMUNAUX........................................................... 113 1.10.1.1. LE SCHÉMA DIRECTEUR DE LA RÉGION D’ILE-DE-FRANCE.................................... 113 Les objectifs régionaux ................................................................................................ 113 Les objectifs départementaux........................................................................................ 114 Les objectifs locaux..................................................................................................... 114 1.3.3. LES PAYSAGES NATURELS.................................................................................. 43 Les grandes unités paysagères .......................................................................................43 La protection des espaces naturels..................................................................................44 La protection des sites classés .......................................................................................44 1.4. L’ENVIRONNEMENT URBAIN......................................................................................... 47 1.4.1. LA FORMATION DU TISSU URBAIN........................................................................ 47 1.4.1.1. L'URBANISATION VILLAGEOISE .............................................................................47 L’âge romain.................................................................................................................47 Le moyen-âge ...............................................................................................................47 1.4.1.2. L’AGE CLASSIQUE ................................................................................................48 1.4.1.3. LES TEMPS MODERNES ........................................................................................50 La révolution industrielle .................................................................................................50 Les « Trente Glorieuses »...............................................................................................50 Les opérations récentes .................................................................................................50 1.4.2. LES PROJETS URBAINS EN COURS ..................................................................... 52 1.4.2.1. LES OPÉRATIONS URBAINES.................................................................................52 1.4.2.2. LES PROJETS IMMOBILIERS..................................................................................52 1.4.3. LES PAYSAGES URBAINS..................................................................................... 53 1.4.3.1. LES ENTITÉS MORPHOLOGIQUES ..........................................................................53 La « silhouette urbaine » ................................................................................................53 La trame viaire ..............................................................................................................57 La grille parcellaire.........................................................................................................57 1.4.3.2. LES ENTRÉES ......................................................................................................58 1.4.3.3. LES HAMEAUX DE MAREIL-MARLY..........................................................................61 1.4.3.4. LES ÉDIFICES PATRIMONIAUX ...............................................................................61 LE DIAGNOSTIC....................................................................................................................... 67 1.5. LA DÉMOGRAPHIE........................................................................................................ 67 1.5.1. LES DONNÉES STATISTIQUES ............................................................................. 67 Les populations légales ..................................................................................................67 Les définitions statistiques .............................................................................................67 1.5.2. LA POPULATION GLOBALE................................................................................... 69 L’évolution de la démographie..........................................................................................69 Les soldes naturel et migratoire .......................................................................................70 La pyramide des âges ....................................................................................................71 La taille des ménages ....................................................................................................72 La répartition géographique de la population ......................................................................73 1.5.3. LA POPULATION ACTIVE....................................................................................... 74 La La La La Le La population active dans la population globale ..................................................................74 composition de la population active..............................................................................75 répartition de la population active par statut ..................................................................75 répartition de la population active par niveau de formation ...............................................76 chômage..................................................................................................................76 répartition géographique de la population active .............................................................77 1.6. LE LOGEMENT.............................................................................................................. 78 1.6.1. LE PARC GLOBAL.................................................................................................. 78 La composition du parc ..................................................................................................78 L’ancienneté des logements ............................................................................................79 La typologie des logements.............................................................................................79 La taille des logements...................................................................................................80 1.6.2. LE LOGEMENT LIBRE............................................................................................ 81 1.6.3. LE LOGEMENT SOCIAL ......................................................................................... 81 1.6.4. LE PLAN LOCAL DE L’HABITAT............................................................................. 83 1.7. LES ÉQUIPEMENTS...................................................................................................... 84 1.7.1. LES ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES .......................................................................... 84 Les Les Les Les Les Les crèches .................................................................................................................84 écoles maternelles...................................................................................................84 écoles élémentaires .................................................................................................85 collèges .................................................................................................................85 lycées ...................................................................................................................86 universités .............................................................................................................86 1.7.2. LES ÉQUIPEMENTS CULTURELS.......................................................................... 86 1.7.3. LES ÉQUIPEMENTS SANITAIRES.......................................................................... 87 LE SOMMAIRE DU VOLET 1 LE PRÉAMBULE......................................................................................................................... 9 P.1. LE PLAN LOCAL D’URBANISME ..................................................................................... 9 P.2. LE P.L.U. DANS LA HIÉRARCHIE DES NORMES.......................................................... 13 P.3. LE CONTENU DU P.L.U................................................................................................. 17 LE RAPPORT DE PRÉSENTATION .......................................................................................18 LE PROJET D’AMÉNAGEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ........................................18 LES ORIENTATIONS D’AMÉNAGEMENT RELATIVES À CERTAINS QUARTIERS .........................19 LE RÈGLEMENT................................................................................................................19 LE DOCUMENT GRAPHIQUE...............................................................................................19 LES ANNEXES..................................................................................................................19 P.4. LE DÉROULEMENT DE LA PROCÉDURE...................................................................... 22 LA PRESCRIPTION............................................................................................................22 L’ASSOCIATION ET LA CONSULTATION DES PERSONNES PUBLIQUES ..................................23 LA CONCERTATION...........................................................................................................25 L’ARRÊT DU PROJET.........................................................................................................26 L’AVIS DES PERSONNES PUBLIQUES.................................................................................26 L’ENQUÊTE PUBLIQUE ......................................................................................................26 L'APPROBATION DU PLAN .................................................................................................26 1. L’ÉTAT DES LIEUX [ L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT & LE DIAGNOSTIC ]......... 28 L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT.................................................................................. 30 1.1. LE VILLAGE DE MAREIL-MARLY DANS SON CONTEXTE ............................................ 30 1.2. LE SITE NATUREL......................................................................................................... 35 1.2.1. LA TOPOGRAPHIE................................................................................................. 35 1.2.2. LA GÉOLOGIE........................................................................................................ 36 1.2.3. L'HYDROLOGIE...................................................................................................... 39 L'hydrologie aérienne .....................................................................................................39 L'hydrologie souterraine..................................................................................................39 1.2.4. LE CLIMAT.............................................................................................................. 40 1.3. L'ENVIRONNEMENT NATUREL...................................................................................... 41 1.3.1. L'ENVIRONNEMENT AGRICOLE ET FORESTIER................................................... 41 Les territoires agricoles ou viticoles .................................................................................41 Les territoires forestiers .................................................................................................41 1.3.2. LA FLORE ET LA FAUNE........................................................................................ 41 La flore ........................................................................................................................41 Les espaces boisés classés ...........................................................................................42 La faune ......................................................................................................................42 Les Z.N.I.E.F.F. ............................................................................................................43 Cette étude de diagnostic a été réalisée entre juin 2004 et juillet 2005, puis modifiée en mai 2006, par : Jean-Yves MARTIN Régis GULLON Conseil en Urbanisme ARCHITECTE D.P.L.G. D.E.S.S. DROIT & I.A.E. 1 rue Eugène Eichenberger 92800 PUTEAUX Tél. : 01 41 38 05 82 Fax : 01 42 04 09 00 12 RUE DEBELLEYME 75 003 PARIS TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIE E-mail : [email protected] E – MAIL g u l l o n a r c h i t e c t e @ a o l . c o m Pour le compte de la : COMMUNE DE MAREIL-MARLY Hôtel de Ville Rue des Tellier - Frères 78 750 MAREIL-MARLY 01.42.77.22.41 01.42.77.52.61 PLAN LOCAL D’ URBANISME DE MAREIL-MARLY [ DÉPARTEMENT DES YVELINES ] LE RAPPORT DE PRÉSENTATION [ VOLET 1 ] 26 JUIN 2006