Une économie commerciale plus transparente, svp!
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Une économie commerciale plus transparente, svp!
Assurances Crédit Interview Une économie commerciale plus transparente, svp! Trade Credit Re Insurance, Creditsafe et Collection Attorney Europe proposent au marché une solution totale de credit management. E n 2013, on a enregistré dans notre pays près de treize mille déclarations de faillite. Le phénomène a concerné une entreprise belge sur quatrevingts environ. Le signal est clair: le besoin d’une économie commerciale plus transparente se manifeste. Mais c’est également la preuve de l’urgente nécessité d’une solution globale de credit management. Elle existe désormais: un fournisseur d’informations en matière de crédit, Creditsafe, un assureur Crédit, Trade Credit, et une plate-forme internationale d’encaissement, CAE, ont uni leurs forces. “Un partenariat unique sur le marché belge.” Dans le climat économique actuel, un credit management ‘à 360°’ paraît incontournable pour les grandes entreprises. D’une enquête menée par Trade Credit, il ressort que les PME sont les plus vulnérables à la faillite suite aux arriérés de paiement de leurs débiteurs. “Les créances en cours représentent le poste le plus important du bilan de beaucoup de PME, ce qui par contagion constitue un risque pour leurs partenaires commerciaux,” souligne Isabel Kervyn dès le début de notre entretien. Country Manager Belgium de Trade Credit - dont le Ducroire, agence de crédit à l’exportation officielle belge, est l’actionnaire principal - elle ne s’est pas présentée seule au rendez-vous. L’accompagnaient: Eckhard Horst, CEO de Trade Credit, Peter Gazelle, Managing Director de Creditsafe, et Peter Libaers, CEO de Collection Attorneys Europe. 46 Peter Libaers (CAE), en haut à gauche; Eckhard Horst (Trade Credit) en haut à droite; Peter Gazelle (Creditsafe) en bas à gauche; Isabel Kervyn (Trade Credit) en bas à droite leurs partenaires commerciaux et de débusquer les mauvais payeurs, mais également de souscrire une assurance contre le risque de pertes dues à la défaillance inattendue de débiteurs. Eckhard Horst: Trade Credit n’est pas la seule société à proposer aux entreprises Bto-B une solution contre ce type de pertes. Toutefois, notre produit n’est pas à confondre avec une assurance Crédit traditionnelle. En quoi consiste concrètement ce partenariat? Nous accordons notre couverture sur la base du score de crédit calculé par Creditsafe et pour un capital que l’entreprise définit elle-même. Notre intention est de ne couvrir que les risques exceptionnels et inattendus. L’entreprise choisit également elle-même le montant de la quote-part du risque qu’elle entend supporter en propre. Isabel Kervyn: Désormais les entreprises ont la possibilité non seulement de s’informer en toute simplicité et efficacité sur Trade Credit ne s’immisce donc à aucun moment dans la cuisine financière du client? Isabel Kervyn: Voilà qui nous distingue en effet fondamentalement des autres acteurs du marché. Chez eux, un département interne décide de la limite de crédit. Nous avons résolument choisi une approche différente, transparente. Nous ne pouvons à aucun moment modifier de notre propre chef la limite de crédit ou y mettre un terme, parce que nous acceptons comme base du calcul l’information indépendante fournie par Creditsafe. Eckhard Horst: Le règlement du sinistre s’effectue également d’une manière particulièrement souple, grâce à notre coopération avec CAE, l’acronyme de Collection Attorneys Europe. Cette plate-forme d’encaissement, active au niveau international, tentera d’abord de récupérer les arriérés de paiement à l’amiable, plutôt que via une procédure judiciaire. Ce ne sera qu’en cas d’échec de la tentative, ou de réussite partielle, que CAE nous avertira et que nous ouvrirons un dossier de sinistre. A ce moment, toutes les voies de récupération ayant mai 2014 été épuisées, nous pouvons régler immédiatement l’indemnisation de l’assuré. Isabel Kervyn: Notre mode de fonctionnement joue à l’avantage de nos clients. Car aussi longtemps que CAE s’efforce de récupérer les créances ouvertes, l’entreprise peut continuer à fonctionner en s’adossant financièrement à une limite de crédit intacte, puisqu’à ce moment nous n’avons pas connaissance d’un sinistre éventuel. Un assureur Crédit classique réduira cette limite, voire la retirera dès l’ouverture d’un dossier de sinistre. Même dans l’hypothèse où le montant dû serait versé le lendemain sur le compte de l’entreprise assurée! Il saute aux yeux que cela peut entraîner l’entreprise en question dans une situation commercialement douloureuse. Eckhard Horst: Un point positif de plus dans notre approche: elle évite tout double emploi. Trade Credit, Creditsafe et CAE ne jouent que leur rôle propre. Chacun des intervenants est ainsi en mesure de comprimer ses coûts administratifs. Nos clients ne peuvent qu’y gagner. pratique l’abonnement annuel à un prix forfaitaire, ce qui écarte les surprises désagréables. Par ailleurs, l’entreprise cliente dispose d’un accès illimité à notre base de données en ligne, à tout moment et où que ce soit dans le monde. Un grand nombre de nos clients consultent notre base de données non seulement pour s’informer sur les bilans de leurs relations d’affaires, mais également pour connaître l’identité de leurs administrateurs. Nous aussi, nous en tenons compte, dans la fixation de notre score de risque et de notre limite de crédit. Toutefois, il s’agit d’interpréter les statistiques en les relativisant. Le secteur de la construction, par exemple, est classé par beaucoup comme un secteur à risque élevé, parce qu’il s’y produit pas mal de faillites. Mais le nombre d’entreprises de construction est beaucoup plus élevé que, mettons, celui des entreprises du secteur de la chimie. Cette seule raison suffit à souligner l’importance de travailler avec des pourcentages, et aussi par code NACE. On remarque alors immédiatement l’absence de raison décisive de stigmatiser le secteur de la construction par exemple et de lui refuser l’assurance. Quel tarif pratiquez-vous? Isabel Kervyn: La prime est fonction du montant que le client veut faire assurer et du risque propre qu’il est disposé à supporter. Imaginons que deux PME réalisent chacune un chiffre d’affaires de quatre millions d’euros. La première, qui compte plus de mille clients B-to-B d’importance sensiblement équivalente, n’a pas besoin, à la faveur de cette bonne dispersion des risques, d’une couverture importante. La seconde, par contre, a un client isolé qui représente à lui seul un chiffre d’affaires de deux millions d’euros. Il s’agit d’une situation tout à fait différente, qui en bonne logique se traduira par le calcul d’une prime plus élevée. Le client a-t-il le choix entre divers types de rapports de la part de Creditsafe? Peter Gazelle: Les autres acteurs du marché facturent aux entreprises un montant par rapport, et le coût de ceux-ci varie selon le niveau de détails choisi. Creditsafe mai 2014 Combien de clients compte Creditsafe? Peter Gazelle: Actuellement, six mille entreprises environ utilisent en Belgique les informations commerciales fournies par nos concurrents, alors que notre fichier de clientèle, deux ans et demi à peine après notre création, est riche de deux mille cinq cents entreprises. Au total, nos clients ont demandé l’an dernier pas moins de 585.000 rapports, dont 185.000 concernant des affaires internationales. Cela représente une moyenne mensuelle de dix-huit rapports par client. Je me réjouis de ce que 60% de nos clients sont des entreprises qui ne demandaient aucune information commerciale ni n’en tiraient profit avant d’être abonnées à Creditsafe. intérêt à sélectionner avec soin leurs partenaires commerciaux et à se ménager une claire vision sur leur comportement en matière de règlement de leurs dettes et sur la solidité de leur crédit. Elles éviteront ainsi de se trouver elles-mêmes en difficulté. Notre approche n’est pas seulement novatrice et révolutionnaire en ce que nos clients ont la possibilité d’obtenir de façon illimitée et moyennant un prix fixe les informations financières indispensables. Relevons encore que notre limite de crédit totalement objectivée et un score de risque qui l’est tout autant leur permettent de souscrire simplement et rapidement une assurance auprès de Trade Credit. Vous faites référence au fait que d’autres assureurs Crédit fixent euxmêmes la limite de crédit. Peter Gazelle: En effet. Et selon quels critères fixent-ils cette limite? Le client n’en a aucune vision concrète. Avant la crise financière, ce client ne se posait que peu de questions. Or, au cours de la période 2008-2009, un grand nombre d’assurances Crédit ont été dénoncées par les assureurs, sans que les assurés puissent rien y opposer. Un grand nombre de ces clients sont depuis lors devenus clients de Creditsafe. Parce qu’ils veulent vérifier euxmêmes, via une source indépendante, si la limite de crédit qui leur est proposée offre une protection financière suffisante. Grâce à notre partenariat, ils peuvent s’épargner cette peine pour autant qu’ils s’engagent également avec Trade Credit et CAE. A quoi attribuez-vous ce succès? Peter Libaers: Le client est le grand gagnant de l’affaire. Il peut consacrer toute son énergie au développement de ses affaires. D’abord, parce qu’il dispose en ligne d’informations financières beaucoup plus accessibles sur toutes les transactions et qu’il peut de ce fait limiter ses risques. Ensuite, parce qu’il peut assurer ces risques de manière simple, rapide et correcte. Et enfin, parce que nous, CAE, nous nous occupons de récupérer pour lui dans toute la mesure du possible ses arriérés d’encaissement. Peter Gazelle: On a déclaré 12.500 faillites dans le pays l’an dernier, un triste record. Les entreprises ont dès lors tout En pratique, comment intervenezvous en tant que bureau d’encaissement? 47 Assurances Crédit Peter Libaers: Dès que le client prend contact avec nous, nous ouvrons un dossier et nous mettons tout en œuvre pour obtenir à l’amiable le règlement des factures dont la date d’échéance est déjà dépassée. Si cela ne semble pas possible, nous nous concertons avec le client: lançons-nous ou pas une procédure judiciaire? Soutenir qu’une telle procédure serait longue et coûteuse est une erreur qui a la vie dure: dans beaucoup de pays, les frais de justice dans cette sorte d’affaires sont limités à un minimum. Par ailleurs, nous fonctionnons selon le principe du ‘no-cure-nopay’, y compris dans le cas d’une procédure judiciaire: mis à part les frais de justice éventuels, le client ne nous doit pas un centime si nous ne parvenons pas à récupérer totalement ou partiellement les paiements en retard. Nous ne nous contentons pas de pratiquer la transparence dans notre seule rémunération: le client peut suivre en ligne, en permanence, l’évolution de son dossier. A quelle fréquence réussissez-vous à récupérer les arriérés de paiement? Peter Libaers: Nous ne faisons pas le décompte de nos interventions réussies, ni en nombre, ni en pourcentage: chaque client et chaque réclamation ont autant d’importance à nos yeux. C’est apprécié et nous sommes depuis des années déjà les mandataires d’encaissement de nombreux mandants belges et internationaux, des sociétés cotées en bourse aux PME. On ne peut pas prédire l’issue négative ou positive d’un dossier. C’est en effet une donnée économique: on connaît suffisamment d’exemples d’entreprises qui font faillite sans que quiconque s’y soit attendu. Toutefois, même dans le cas d’une faillite, il subsiste parfois encore une chance d’obtenir un dividende. J’ai été curateur pendant des années, ce qui m’a donné l’occasion de traiter de multiples dossiers où des créanciers finissaient par récupérer leurs fonds. Plus rapidement un mandant transfère sa créance et plus il a de chances de parvenir à un règlement rapide. Combien de temps moyenne un dossier? 48 prend en Peter Libaers: Pour une procédure amiable en Europe, comptez entre trente et soixante jours. On arrange éventuellement un accord complémentaire portant sur des facilités de paiement. Cette façon de faire peut, pour des considérations commerciales, avoir son intérêt pour le client, car une entreprise en difficulté de paiement n’est pas par définition de mauvaise volonté. Mais parfois la procédure amiable ne mène à rien ou les facilités de paiement ne sont pas à l’ordre du jour. Comme je l’ai déjà souligné, nous voyons alors, en concertation avec le client, si nous lançons une procédure judiciaire. Le plus souvent, dans la plupart des pays européens, il s’agit d’une procédure rapide sur requête unilatérale: le débiteur n’en a connaissance que lorsque le jugement lui est signifié. Il a, bien entendu, le droit d’y faire opposition s’il existe des motifs fondés à ce sujet. Votre intervention aboutit: vous êtes rémunérés. De quelle manière? Peter Libaers: Nous ne demandons pas de cotisation annuelle d’abonnement, à la différence de beaucoup de nos confrères. Nous ne réclamons pas davantage d’indemnité administrative fixe d’ouverture du dossier, ce que d’autres font. Nous voulons n’être rémunérés qu’en cas de succès. Dans cette hypothèse favorable, nous facturons un pourcentage du montant récupéré. Nous intervenons aussi bien pour une créance de 100 euros que pour une créance de 100.000 euros ou plus. La majorité de nos dossiers se résout par un règlement amiable. Peu de réclamations inférieures à 500 euros font l’objet d’une décision d’aller en justice; nous y allons cependant si le client nous le demande. Même à l’étranger. Beaucoup de chefs d’entreprise pensent que la démarche va leur coûter plus qu’elle ne peut rapporter. Ce n’est pas toujours vrai. Nos partenaires étrangers ont souvent plus de chances que nous de mener à bonne fin une affaire par la voie extrajudiciaire. Nous n’y allons pourtant pas de main morte, pas plus qu’eux: nous sommes des juristes et travaillons avec des avocats qui savent traiter leurs dossiers. A cet égard, il est important de pouvoir s’appuyer sur des partenaires jouissant d’une réputation irréprochable. Nous sommes affiliés aux principales organisations d’encaissement en Europe, en Asie et aux Etats-Unis et nous parcourons régulièrement ces contrées pour faire des acquisitions et pratiquer du networking. Notre réseau est en place; il est le fruit de vingt-cinq années d’efforts intensifs. Nos clients y trouvent leur compte: dans les cinq minutes, leur dossier d’encaissement est adressé au correspondant local approprié. Quel rôle remplit le courtier dans votre partenariat? Quel avantage peut-il en tirer? Eckhard Horst: La coopération entre Creditsafe, CAE et Trade Credit garantit aux petites, aux moyennes et aux grandes entreprises B-to-B une solution de credit management incomparable. Parce que nous sommes tous trois totalement indépendants les uns des autres et que nous remplissons notre rôle spécifique au moment approprié. Et parce que nous gardons constamment le contact entre nous et que nous échangeons les informations utiles. Je suis tout à fait persuadé que cette approche profite à l’image du courtier. A chaque nouvelle police, il perçoit bien entendu une commission appropriée. Mieux encore: pour chaque nouveau client qu’il apporte à Creditsafe, il reçoit également une belle récompense. Comment les courtiers et clients intéressés peuvent-ils entrer en contact avec vous? Isabel Kervyn: Nous voulons faciliter ces contacts autant que possible. Voilà pourquoi nous avons créé un site auquel nous avons tous trois accès: www.tracc.be. Parce que nous attachons énormément d’importance à la communication en ligne, cette façon de faire nous a paru la plus indiquée. Et les courtiers comme les clients peuvent compter sur une réaction dans les plus brefs délais. Jan De Raeymaecker mai 2014
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