IBL News de juin
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IBL News de juin
Juin 2016 Actu Arcadia prend de l'altitude Entretien Nicolas MERVEN : « En équipe, je vais plus loin » Rencontre Anaïck LARABI Le droit dans tous ses états Innovation HCIS : la technologie au service des Ressources Humaines Zoom sur... Manser Saxon Dubaï Évoluer pour relever les défis de demain 02 Sommaire Juin 2016 Le COO de Winner's Nicolas MERVEN, un homme de terrain 14 Leadership A la rencontre de celui qui mène Winner's depuis 22 ans 05 06 Une histoire nouvelle Arcadia prend de l'altitude Le message du CEO Nos actus Page 13 Rencontre Anaïck LARABI IBL NEWS JUIN 2016 Pages 18-19 Zoom Manser Saxon à Dubaï 03 20 22 Innovation Evénement La technologie au service des Ressources Humaines : Le HCIS en quatre mots Dans les coulisses du Festival Passe Portes 27 28 Formation Les chefs de rayon rayonnent chez Winner's Santé et bien-être Nutritional support for all ages 25 Tableau d'honneur Métier • Customer Service & Standard Award 2015 • Customer Service Desk L'Académie L'Oréal, le petit bijou d'Ebène 29 30 Happy hour • Mauritian Eagle Insurance • DTOS • Winner's IBL News est une publication du Groupe IBL Responsable de publication Engineering Cécile HENRY Coordination éditoriale Jenny CUPIDON (Scomat) Marina YTHIER JACOBSZ Neeta PERSAND Anais LO FONG Global Business Conception artistique Sandrine Sarah CLORIDOR Maurice Publicité Ogilvy & Mather Insurance Liste des correspondants d’IBL News Corporate Finance Joelle GRENOUILLE Karina ALCINDOR Corporate Services Andrée ANTHONY(IBL IT) Harold LEE (Sécurité et Santé) José EMILIEN (Communication et CSR) Linda TACK SHIN (HRCU) 26 Winson CHAN Shamini GAYA Logistics, Aviation & Shipping Reshma LALSING Retail Josiane DANRÉ Seafood & Marine Véronique GARRIOCH Au service • Quand la photo fait grandir • Du matériel thérapeutique pour les enfants de Plaine Verte • De nouveaux sourires pour IBL Foundation 32 People • Mario Typhis, un maître en assurance • Du nouveau dans les rangs 34 Hobby • Recette : Salade hawaïenne • Voyage : l'Inde du Sud • Carnet • Sudoku Editorial Cécile Henry Evoluer et grandir Chers lecteurs, Ce numéro d’IBL News revêt pour nous un caractère « spécial ». Il est le dernier avant que le projet d’amalgamation entre IBL et GML Investissement Ltée n’aboutisse. Soyez rassurés cependant : IBL News continuera à exister. Nous avons d’ailleurs commencé à réfléchir à de nouvelles rubriques qui présenteront la vie du nouveau Groupe résultant de cette amalgamation. Mais nous ne savons pas encore quelle forme notre publication prendra. Ce que nous savons par contre, c’est que le monde change, que tout va de plus en plus vite et que nous sommes davantage interconnectés. Il nous faut évoluer avec lui, être à la fois plus souple et plus fort. Nous devons grandir aussi pour affronter les défis de demain. IBL News continuera à rendre compte des accomplissements et des projets d’IBL Ltd, la nouvelle identité que prendra notre Groupe. Notre publication évoluera et grandira avec lui. En attendant, nous espérons que ce numéro vous plaira. Pour nous, il regorge de belles histoires qui reflètent la qualité des femmes et des hommes qui donnent vie aux projets de notre Groupe. Bonne lecture ! Commerce Zarine SAYFOO TETRA (BrandActiv) Vikash BEHARY (HealthActiv) Toute reproduction éventuelle devra mentionner son origine. Une copie des articles reproduits sera envoyée à : Pages 20-21 Innovation IBL News IBL Head Office 5th Floor, IBL House, Caudan, Port Louis | Tel : 203-2000 Imprimé par Lys Packs Ltd | Roma Lane, Riche Terre IBL NEWS JUIN 2016 04 Plus qu’un avion... 787 avec des hublots triple-XL, les plus grands hublots du marché; un éclairage par diodes LED plus apaisant Air Austral, première compagnie française à acquérir ces avions et à en maîtriser leurs technologies, marque ainsi son leadership dans l’Océan Indien et au delà. 25 ans Air Austral IBL NEWS JUIN 2016 Vous serez toujours au cœur de notre compagnie Le message du CEO 05 Une histoire nouvelle Chers collègues, Quand vous lirez ce message, le projet de fusion entre GML Investissement et Ireland Blyth Limited entamera sa dernière ligne droite. IBL, telle que nous la connaissons aujourd’hui, ferme le dernier chapitre de sa belle histoire de 44 ans. Sans nul doute, certains d’entre vous vivent ces moments avec une certaine nostalgie en se rappelant combien IBL a été à maintes reprises un précurseur dans les nombreuses activités qui forment le tissu économique de l'île Maurice. Il est vrai que nous pouvons être fiers d’être des employés d’une entreprise comme celle-là. En tant que pilier économique, IBL a toujours été partie prenante dans la stratégie de diversification du pays. Nous avons été un acteur important dans la création de richesse, notamment dans les activités portuaires. Dans les années 70, IBL s’est lancée dans un secteur à l’époque naissant : le tourisme. Nous avons en outre su développer la logistique, le commerce et l’ingénierie. Plus tard, nous nous sommes engagés dans le Seafood, la construction navale, les services financiers et la grande distribution. Nous avons employé des milliers de Mauriciens. Tout cela avec succès, sans faire l’impasse sur notre rôle social auprès des plus démunis. Si je peux comprendre le pincement au cœur que vous pouvez éventuellement ressentir, je tiens à vous réconforter. Pour notre Groupe, cette nouvelle étape est l’avenir. Il faut savoir remercier pour les succès auxquels vous avez tous contribué avec les anciens d’IBL, puis tourner la page pour ouvrir le champ des possibles. D’ailleurs, c’est ce qu’ont su faire les équipes de Blyth Brothers et Ireland Fraser en 1972 car ne l’oublions pas, Ireland Blyth Limited est issue elle-même d’une fusion réussie entre ces deux entreprises majeures nées au 19ème siècle. N’oublions pas non plus ce lien historique qui nous lie à GML qui en 1972 décide de faire confiance en investissant dans notre Groupe. Les actionnaires de GML reconnaissent notre contribution à leur portefeuille. En choisissant le nom d’IBL Ltd pour la compagnie émanant de cette nouvelle fusion, ils nous témoignent leur respect. En mettant nos forces en commun et en nous basant sur nos réussites respectives, nous ouvrons de nouvelles portes à de grandes ambitions régionales et internationales tout en gardant en tête que le succès se mesure à trois niveaux : Profit, People, Planet. De cela aussi, vous pourrez bientôt être fiers. Soyez confiants, une ère nouvelle et prometteuse s’ouvre à nous… “ Soyez confiants, une ère prometteuse s'ouvre à nous » Avant de terminer, je souhaite remercier mes collègues d’IBL impliqués depuis le mois de février dans ce projet d’envergure réprésentant une importante charge de travail supplémentaire pour eux. J’ai pu constater de leur part une collaboration active et productive avec leurs homologues de GML Investissement. Ils ont su faire preuve d ’ u n e n g a g e m e n t re m a rq u a b l e pour que cette fusion se réalise malgré des échéanciers très serrés. Beaucoup reste à faire pour une intégration réussie et je suis confiant que toutes les équipes qui se joindront à cet effort à partir du 1er juillet sauront suivre cet exemple de professionnalisme et de volonté à travailler ensemble. Les fusions réussies se basent avant tout sur la qualité des compétences et l’attitude des hommes et des femmes qui composent les équipes. N o u s co m p to n s d o n c s u r vo u s pour écrire une formidable histoire qui fera l’admiration de tous dans quelques années. Cordialement, Yann Duchesne CEO IBL NEWS JUIN 2016 Nos actus 06 ARCADIA prend de l’altitude 900 délégués de 70 pays, 15 000 mails échangés, Rs 2 millions de fleurs, 1000 sacs de congrès à remplir… Voilà qui donne une idée de l’envergure de la conférence de l’ICCA, qui s’est tenue du 8 au 10 mai dernier, à Pailles. Ils étaient cinq à coordonner l’événement à Arcadia Travel. Un exploit. T rois semaines après la conférence du Conseil international pour l’arbitrage commercial, Wendy Ah-Gin, Jenna Cheong, Nicholas Chemmah, Gaëlle Dardanne et leur chef de projet Irène Legris, directrice d’Arcadia Travel, n’en sont pas encore tout à fait remis. Ce n’est toutefois pas la fatigue que l’on sent dans leur récit de ces cinq mois de préparatifs, mais la fierté. Celle d’avoir mis l'île Maurice sur la carte mondiale de l’événementiel. « C’est l’image du pays qui était en jeu. L'ICCA avait choisi de tenir son congrès en Afrique pour la première fois en 23 ans. Il fallait prouver que c’était possible. Et avec le bouquet de VVIP attendues, notamment le Secrétaire général de l’ONU, le lauréat égyptien du Prix Nobel de la Paix, des chefs juges et des ministres du monde entier, les projecteurs étaient braqués sur nous. La pression était énorme », résume Irène. Arcadia Travel décroche ce contrat grâce à l’organisation réussie dans le passé de grandes conférences internationales et à la logistique dont dispose IBL. Les compétences de l’agence de voyage ne s’arrêtent pas, en effet, à gérer le vol des clients ; elle peut aussi s’occuper de l’événement auquel ils viennent assister. Celui de l’ICCA dépasse cependant de loin ce qu’Arcadia a pu connaître auparavant. Il était d’ailleurs d’une telle envergure que tous les grands organismes de l’Etat s'étaient mobilisés : le BOI, le PMO, la VIPSU, le ministère des Finances, la haute hiérarchie de la police, le Traffic Management Unit, la MRA, Airport Terminal Operations Limited… IBL NEWS JUIN 2016 Le rôle d’Arcadia consiste à s’assurer que tout est impeccable. D’abord, la réservation dans quatre hôtels, l ’a c c u e i l d e s d é l é g u é s e t l e u r installation. « Jusqu’à la veille du congrès, ils s’enregistraient encore. Et ils ne sont bien sûr pas arrivés tous d’un coup », dit Irène. Puis, place à la logistique, car parmi les délégués, ils sont une vingtaine à exposer et arrivent avec du matériel à dédouaner. Il y a encore la mise en place au centre Swami Vivekananda, qui implique le choix ou la supervision de prestataires irréprochables, de la sono au catering, la conception des cartons d’invitation et autres documents de conférence, la préparation des autres sites de réception, le transport, etc. Des Louboutin et des MacBook Pour mener à bien le projet, Irène partage les rôles. Wendy et elle agissent comme interlocuteurs avec les autorités et font la coordination ; Nicholas, basé au bureau, s’occupe des relations avec l’étranger ; Jenna gère les prestataires et Gaëlle, le design des supports de communication. Pour l’accueil à l’aéroport, Irène peut compter sur Ground2Air, et pour le transport, sur Logidis. Une équipe d’Arcadia est postée dans chaque hôtel. Une fois par semaine, le petit comité communique par conférence téléphonique avec Salim Moollan QC, qui dirige le comité organisateur à partir de Londres. Ce qui rend les choses difficiles, c’est que tout doit être réglé au détail près, alors même que le client souhaite une flexibilité totale, explique Wendy. « Par exemple, après leur petit-déjeuner à l’hôtel, certains bougeaient tout de suite au centre de conférences, d ’a u t re s ava i e n t d e s ré u n i o n s . Il fallait donc prévoir des navettes to u te s l e s 3 0 m i n u te s , p a r fo i s toutes les 10 minutes », ajoute-t-elle. De couacs, il n'y en a eu qu'un. « Nous avions prévu deux longues tables pour l’enregistrement afin d’absorber le flot de participants débarquant au centre Swami Vivekananda. Pour des mesures de sécurité, le scanning des personnes a dû se faire à l’intérieur. Nous avons donc dû au dernier moment bouger à l’extérieur, sur une plus petite table. Ça été un moment de panique », raconte Irène. Nos actus 07 BrandActiv relooke son site Mais les moments exceptionnels font oublier le reste. Comme ce « Lost and Found Desk », véritable caverne d’Ali Baba qu’ils sont appelés à gérer. « Nous avons ramassé des MacBook, des lunettes, des caméras et même des Louboutin. Un client dont on avait retrouvé le portefeuille nous a offert une bouteille de champagne », raconte Jenna dans un grand sourire. « C’était impressionnant aussi la simulation du déplacement de 10 coachs de l’hôtel Trou-auxBiches jusqu’à Pailles, avec hélicoptère, motards et policiers à chaque rond-point », renchérit Wendy. Pour Nicholas, qui fait fièrement défiler des mails sur son téléphone, ce sont les félicitations reçues des participants qui restent le meilleur souvenir. Irène est surtout fière de sa petite bande, « dont l’âge moyen est de 27 ans », insiste-t-elle. « Nous avons senti comme une grosse vague approcher, et monter, monter. Mais jamais nous ne nous sommes laissés submerger », dit-elle. Elle dit avoir été touchée par la qualité des relations développées avec les organismes locaux, le BOI, la MRA, etc. « Ils ont tous été extraordinaires. Les prestataires aussi y ont mis tout leur cœur. Nous étions portés par le même objectif: que l'île Maurice sorte gagnante. A la fin, les délégués nous ont serré dans leurs bras, vraiment contents. Ils étaient unanimes à dire que la conférence était du niveau de celle organisée à New York, et qu’ils reviendraient ». Sans aucun doute, le pari est gagné. N avigation simplifiée, utilisation intuitive… L’interface du site www.brandactiv.mu offre depuis quelques semaines à ses visiteurs des fonctionnalités améliorées et une expérience sympathique. Tout y est : les caractéristiques des produits et services, les dernières actualités sur les marques commercialisées, le profil de l’entreprise ainsi que celui de ses dirigeants. BrandActiv a su innover grâce à une présence Web véritablement unique. Mauritian Eagle aide à « met enn frin » P réoccupée par l’augmentation du nombre d’accidents sur nos routes, la Mauritian Eagle Insurance sponsorise cette année la campagne nationale de sensibilisation pour la sécurité routière. Le projet a été initié par le ministère des Infrastructures publiques et du Transport routier avec la collaboration du « Traffic Management & Road Safety Unit ». Des autocollants portant le slogan « Mo Koné... mé mo pa azir! Bizin met enn frin » ont été distribués à l’ensemble des employés et au public en général afin de mieux conscientiser la population. A IBL, soyons prêts à « azir ». SÉKIRITÉ IBL NEWS JUIN 2016 Nos actus 08 DTOS s’installe en Ouganda Se tourner vers l’Afrique devient impératif si l’on veut développer ses activités et les pérenniser. DTOS, qui compte 23 ans d’expérience dans la fiducie et les services financiers, ouvre son premier bureau régional en Ouganda. Didier Viney, Head of Africa Desk chez DTOS, nous explique la stratégie du Groupe. 1 3 J’y ai vécu et travaillé pendant 11 ans : 5 ans au Mozambique pour une banque et 6 ans en Tanzanie pour une sucrerie. Je peux vous assurer que l’Afrique est un continent passionnant où les opportunités foisonnent autant que les défis. Le premier type de services que nous allons proposer comprend la mise en place de solutions de logiciel de comptabilité en ligne (Cloud Accounting Solutions) et de SaaS (Software as a Service), la préparation de carnets de bord administratifs et financiers, la préparation de prévisionnels (bilans, comptes de résultats, flux de trésorerie) et l’analyse et la justification d’écarts et de variance, la comptabilité analytique, etc. Quelle expérience avez-vous de l’Afrique ? 2 Quelles raisons ont motivé la décision de DTOS d’ouvrir un bureau en Afrique de l’Est ? Il y en a trois. D’abord, l’Ouganda représente un marché interne en pleine croissance. De ses 37 millions d’habitants, près de 70 % ont moins de 24 ans. L’Ouganda fait partie de l’East African Community (EAC), qui comprend le Kenya, la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda. Ce marché combiné de 145 millions de personnes est un « major regional trading block » qui évolue à un rythme soutenu. Ensuite, la découverte de gisements de pétrole et de réserves de gaz naturel dans les parages du Lac Albert va attirer des investissements directs étrangers significatifs dans la construction d’une raffinerie et de plusieurs voies ferrées, ce qui aura des retombées économiques importantes sur la région. Enfin, le groupe DTOS vient renforcer la stratégie africaine d’IBL, déjà bien établie avec les sociétés Fresh Cuts et BrandActiv. Nous avons bien compris le potentiel de l’Afrique de l’Est. Gaspillage alimentaire Et de quatre ! Ils sont quatre supermarchés Winner’s à œuvrer désormais contre le gaspillage alimentaire. On se souvient qu’il y a trois mois, Winner’s de St Paul se lançait dans un projet pilote avec l’ONG Manzer Partazer, qui consistait à livrer aux familles nécessiteuses des produits frais consommables retirés des rayons. L’initiative est un succès et a inspiré les Winner’s de Vacoas, de Port Louis et de Terre Rouge. IBL NEWS JUIN 2016 Quels sont vos projets ? Nous offrirons également des services de soutien administratif tels que la mise en conformité des procédures internes de l’entreprise, la mise en place et la gestion du registre des immobilisations, etc. Enfin, il y a tout le volet conseil pour la facilitation de fusions acquisitions, le contrôle diligent, la valorisation financière indépendante de cibles, la restructuration et le redressement, les conseils stratégiques de développement, etc. 4 Disposez-vous déjà des ressources nécessaires ? Nous allons dans un premier temps mutualiser les ressources disponibles au sein du Groupe DTOS à Maurice avec celles que nous allons recruter et former à Kampala. Nous allons renforcer notre personnel sur place dès que nous aurons atteint une masse critique de clients mais nous veillerons en permanence à ce que la qualité de la prestation et du « delivery » soit celle qui a toujours fait la force du groupe DTOS. Nos actus 09 Pains & Pâtisseries à volonté Les pâtissiers et boulangers de Winner’s se sont dépassés. Lors d’une compétition en interne, ils sont parvenus à créer un plateau de pas moins de 100 nouveaux produits. Un effo rt qu i n’a p a s été va in : 40 d e ce s gâte aux, v i e nno i ss e r i e s et pains ont été sélectionnés pour être mis vente pendant le PAIN SHOW 2016, une fête du pain organisée par Winner’s qui se tient du 20 mai au 12 juin dans tous les supermarchés. Le Dreamliner sur notre tarmac D epuis début mai, Air Austral compte un Boeing 787-8 dans sa flotte. Un deuxième viendra s’y ajouter en octobre. Air Austral est la première compagnie aérienne française à opérer cet appareil de dernière technologie appelé Dreamliner. Ces Boeing 787-8 lui permettrons d’accroître sa capacité globale. La compagnie a créé, à compter de juin, une liaison directe entre Mayotte et Paris deux fois la semaine. La liaison directe Réunion-Bangkok pourra ainsi être rétablie tout en renforçant la fréquence des vols entre La Réunion et Maurice ainsi qu’entre La Réunion et Johannesburg. Représenté à l’île Maurice par IBL, Air Austral est depuis près de 25 ans un acteur majeur de la desserte de l’océan Indien. Premier opérateur de l’aéroport Roland Garros et de l’aéroport de Pierrefonds la compagnie a su se hisser aux standards des meilleures compagnies aériennes internationales. Elle déploie une stratégie ambitieuse d’ouverture dans le Grand Océan Indien et au-delà. Depuis La Réunion, Air Austral dessert la France métropolitaine en direct près de deux fois par jour. Elle propose de rejoindre les autres îles de la zone – Maurice, Madagascar, Mayotte, les Comores, les Seychelles ou encore Rodrigues – mais aussi – Johannesburg, Chennai et Bangkok. Des autobus chics et confortables grâce à Scomat I ls viennent de chez HIGER, le deuxième plus grand producteur d'autobus de Chine. Ces nouveaux véhicules introduits par Scomat sont reconnus pour leur qualité, leur confort et leur mode d’opération économique. La gamme comprend 300 modèles différents. « Pour l'île Maurice, nous avons choisi des bus de 30-50 places, dont des city-bus à plancher bas adaptés au transport grand public, ainsi que des mini-bus de 16-26 places, ce qui correspond bien aux besoins du pays », explique Jocelyn Labour, General Manager de Scomat, qui annonce que le premier de ces autobus est déjà arrivé. Installée à Suzhou depuis 1998, la societé HIGER compte cinq usines avec une capacité de production de 35 000 unités. Ces dernières années, HIGER s’est concentrée sur l’export et est aujourd’hui présente dans 94 pays. Pour la recherchedéveloppement, le design, le contrôle de qualité et la formation, HIGER est en partenariat avec SCANIA, un des leaders mondiaux en matière de production de bus. Jocelyn Labour revient d’une conférence réunissant les concessionnaires de HIGER, qui s’est tenue à Suzhou du 22 au 23 avril. « L’organisation et les procédés de fabrication des usines de HIGER sont impressionnants. On sent, lors de la visite d’usine, l’influence suédoise de SCANIA dans la culture de HIGER », dit-il. « Je suis confiant que les bus HIGER auront du succès chez nous, car tous les dealers que j’ai rencontrés, qu’ils soient de Venezuela, Chili, Italie, France, Mozambique ou Zambie, confirment la bonne qualité de ces produits », conclut Jocelyn. Scomat s’est organisé pour que son atelier offre un service après-vente adéquat. Des techniciens ont été formés et une équipe dédiée 24/7 est prête à intervenir. Des pièces de rechange seront disponibles pour la gamme de bus qui sera commercialisée. Outre les moteurs diesels classiques, HIGER fournit aussi des moteurs à gaz, électriques et hybrides. IBL NEWS JUIN 2016 Nos actus 10 Sur les rayons Label 60 lance sa gamme surgelée Il y a du nouveau du côté des surgelés ! En effet, Label 60, le poulet élevé au naturel et bénéficiant d’une alimentation 100 % végétale, vient de lancer une sélection de produits surgelés, les « individually quick frozen » aussi connus sous le nom de « IQF ». La différence entre un produit congelé et un produit IQF se trouve dans le processus de congélation rapide qui conserve chaque pièce séparément. Ainsi, lors du dégivrage, le poulet est rapidement prêt à être cuisiné alors qu’un poulet congelé met beaucoup plus de temps à dégeler et ne peut donc pas être préparé tout de suite. La méthode IQF est bien plus pratique pour tous les cuisiniers ! Le poulet Label 60 IQF est disponible en plusieurs sachets comprenant les morceaux de blanc, les ailes, les cuisses entières, les hanches, les pilons, le « mix cari » ou encore le « mix grill ». Chez Label 60, tout concourt à produire un meilleur poulet tant du point de vue gustatif que nutritionnel. Manser Saxon Scholarship Award 2016 34 bourses d’études allouées aux enfants des employés La liste des bénéficiaires M anser Saxon Contracting a ré co m p e n s é, p o u r l a neuvième année consécutive, les enfants des employés ayant brillé dans leurs études en 2015. Cette année, 34 enfants des cycles primaire et secondaire ont reçu le « MS Scholarship Award ». Les montants des bourses attribuées, sur une base annuelle, s’élèvent à Rs 7000 pour le cycle primaire, Rs 12 500 pour les élèves de Form I à V et de Rs 25 000 pour ceux de Form VI. de l’entreprise durant toute sa scolarité au collège. C’est rassurant à la fois pour l’entreprise, qui a toujours à cœur le bien-être de ses employés et celui de leurs familles, mais aussi pour le pays puisque ce sont ces jeunes qui seront appelés à prendre le flambeau dans quelques années. Nous encourageons les bénéficiaires à poursuivre dans la voie de l’excellence », a déclaré Eric Hardy, General Manager de Manser Saxon, lors de la cérémonie de remise des bourses aux bénéficiaires. Cette aide sert à financer entre autres l’achat de matériel et de manuels scolaires ainsi qu’à payer les frais d’examens. D’année en année, le nombre de boursiers augmente. « C’est encourageant de voir que certains des bénéficiaires ont su tirer profit de cette bourse et sont très persévérants dans leurs études. Leur performance académique est tout simplement exemplaire, à l’instar de Veyshinee Virasami, étudiante en « Upper VI », qui a bénéficié du soutien Manser Saxon Contracting, qui emploie quelque 1400 personnes, a déboursé à ce jour plus de Rs 3 millions et soutenu 271 enfants. L’entreprise encourage vivement les enfants de ses employés à donner le meilleur d'eux-mêmes dans leurs études. Amélia Theodore, Kavish Kundoo, Janeshtha Gopee, Mylena Rasamimanana, Hanshita Malloo, Stacy Meunier, Guillaume Anthony, Laetitia Anroop, Jeremy Joseph, Maieva Dawotal, Bhavya Chowa, Gweaëlle Foolchand, Loic Asun, Neilsen Delmasse, Juanito Aza, Sohail Atchia, Kavinyien Sawmy, Ourvesh Ramessur, Mochada Chinegadoo, Nilam Gopaul, Emmanuel Maigre, Adrien Rosalba, Laurie Chatousse, Brittanie Bisnot, Anundee Arnachellum, Christopher Leonard, Yumn Mohungoo, Noëmie Denis, Isha Motah, Amelie Alphonse, Rajay Poorun, Kentish Allagapen, Veyshinee Virasami Le geste vert Des polices d'assurances ‘éco-friendly’ Les clients de la Mauritian Eagle Insurance ont désormais l’option de recevoir leurs polices d’assurances par courriel et peuvent ainsi consulter leurs documents 24/7. Nos actus Harold Lee Safety & Health Manager « Chacun doit être sensible aux signes du stress » 11 IBL Biotechnology remet à niveau des équipements du CEB C 1 La Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail, célébrée en avril, avait pour thème cette année le stress. Vous avez invité le psychologue Vijay Ramanjooloo à intervenir. Pourquoi ce sujet est-il important ? Le stress lié au travail est reconnu comme un problème affectant tous les pays, toutes les professions et tous les travailleurs. Certes, un niveau modéré de stress est bon : il améliore l’efficience et permet de se dépasser. Mais avec les exigences de la vie moderne, il arrive qu’on ne puisse plus « fight », qu’on ait envie de « flight ». Le stress naît quand on demande à une personne plus qu’elle ne peut fournir. L’employeur doit se sentir responsable. Je ne vous donne qu’un exemple. Un smartphone peut être source de stress pour un « salesman ». Non seulement, il est en quelque sorte obligé de répondre tout de suite, mais les plus anciens doivent apprendre à le manipuler. 2 Comment combat-on le stress chez IBL ? Pour éviter l’accumulation de stress, il faut se détendre. A l’interne, nous proposons depuis mai des séances de Tai Chi. A partir de juin, le yoga sera introduit à Riche Terre, Dr Ferrière Street et Plaine Magnien. La zumba est déjà pratiquée le vendredi à Riche Terre et le mercredi au Caudan. Un groupe d'employés du Head Office et du département informatique d'IBL pratiquent la marche les jeudis après-midi à la Montagne des Signaux. Les HR & Safety Officers, et les managers savent reconnaître les signes physiologiques - manque d’appétit, perte de poids - et psychologiques fatigue, tristesse, absence, baisse de productivité. ela fait plus de vingt ans que le Central Electricity Board (CEB) fait confiance aux séparateurs Alfa Laval, distribués par IBL Biotechnology, pour épurer le fioul lourd. Ces séparateurs ont garanti la fiabilité des moteurs producteurs d’énergie aux centrales de Fort George et de Fort Victoria. Les machines étant équipées d’anciens systèmes de commande devenus aujourd’hui obsolètes, il a été convenu que ce système de contrôle serait revu pour l’une de ces machines cette année. La construction modulaire du nouveau contrôleur permettrait de minimiser les temps d’entretien/d’arrêt lors des dépannages. IBL Biotechnology a été mandatée pour cette mise à niveau. L’intervention a nécessité deux jours. Une formation à la conduite de cette nouvelle installation a aussi été dispensée afin d’assurer la bonne marche de l’opération. Un counseiller vient deux fois par semaine à Riche Terre. Nous collaborons avec des psychologues, les ONGs Befrienders et le Centre d’accueil de Terre Rouge, par exemple. Nous invitons régulièrement des professionnels à intervenir. Nous avons organisé, il y a quelques années la Work-Life Balance Week, qui a permis au personnel de découvrir les différents moyens par lesquels il peut éviter le stress. Au mois d’avril, le centre KKT a examiné 600 personnes souffrant du dos. Le mal de dos est, comme on le sait, lié au stress. Les conflits pouvant être la source de stress, tous les managers seront bientôt formés à la gestion des conflits. Nous voulons surtout que les employés eux-mêmes soient sensibles aux signes, reconnaissent quand un défi qui était motivant commence à nuire à leur santé. 3 Vos conseils pour éviter le stress ? L'employé peut apprendre des techniques de relaxation, pratiquer la méditation ou faire de l’exercice modéré sur une base régulière. Cela peut aider à améliorer le sommeil. Il est également important de se fixer des objectifs réalistes, d’évaluer si un projet est possible et de dire non si nécessaire. Pratiquez votre passe-temps favori, partagez vos inquiétudes et inspirez-vous de la technique des athlètes, la visualisation, qui consiste à se « voir » réussir dans telle situation. Nos actus 12 IBL envisage sereinement son projet d’amalgamation avec GML I l est indispensable d’évoluer, de se transformer, pour mieux relever les défis d’aujourd’hui et de demain. C’est un point de vue que partagent Arnaud Lagesse, Yann Duchesne et Dipak Chummun, respectivement Chairman d’IBL / Chief Executive Officer de GML, CEO d’IBL et CFO d’IBL. Ils ont eu l’occasion de l’exprimer lors d’une rencontre, le lundi 31 mai, avec les analystes financiers du Groupe, qui s’est tenue dans le cadre historique et évocateur du Grenier, à Port-Louis. Cette réunion avait pour thème la présentation du bilan d’IBL pour les neuf premiers mois de l’année financière, mais il a aussi été question du projet d’amalgamation entre IBL et GML Investissement Ltée. Le bilan pour la période se terminant le 31 mars 2016 indique un chiffre d’affaires en hausse de 7 % par rapport à la même période l’an dernier. L’ensemble des secteurs d’activités d’IBL ont réalisé une performance supérieure ou égale à celle de l’année précédente, a d’emblée fait ressortir Dipak Chummun, en précisant que la majorité ont amélioré leurs profits. Un point sur lequel s’est également appesanti le CEO du Groupe. « Malgré un taux d’inflation relativement bas, nous avons noté une tendance à la hausse au niveau de nos secteurs Commerce et Retail. IBL NEWS JUIN 2016 Le secteur Engineering a aussi enregistré une bonne performance en dépit des conditions difficiles sur le marché, avec un chiffre d’affaires stable et des contrats prestigieux tant à Maurice que dans la région. La stratégie d’innovation mise en place au sein de notre secteur Logistics, Aviation & Shipping porte ses fruits alors que celui du Seafood & Marine travaille sur des projets ambitieux, tant à l’échelle locale qu’internationale. Notre secteur Services Financiers connaît, lui, “ Dès le départ, cette entreprise amalgamée bénéficiera d’une solide réputation avec, d’une part, une entreprise reconnue et, d’autre part, un conglomérat historique et respecté, tous deux ayant su faire leur marque sur l’économie locale. une période difficile, mais nous sommes confiants que sa performance s’améliorera d’ici peu », a précisé Yann Duchesne. Le projet d’amalgamation entre IBL et GML Investissement Ltée, annoncé en janvier dernier, a fait l’objet d’un exposé détaillé dans un deuxième temps. Yann Duchesne et Arnaud Lagesse ont en effet présenté la structure de l’entreprise qui naîtra de cette fusion, en insistant sur les synergies qu’elle permettra de développer et l’élan qu’elle insufflera au développement international d'IBL. « Dès le départ, cette entreprise amalgamée bénéficiera d’une solide réputation avec, d’une part, une entreprise reconnue et, d’autre part, un conglomérat historique et respecté, tous deux ayant su faire leur marque sur l’économie locale. Cette amalgamation représentera aussi la combinaison des meilleurs talents de deux entreprises mauriciennes majeures et la capacité d’attirer les meilleurs. En outre, une plus grande complémentarité des métiers au sein des opérations et des secteurs d’activités augmentera non seulement notre force de frappe et nos possibilités de synergies, mais renforcera également notre présence dans les principaux secteurs d’activités du pays et de la région », a souligné Arnaud Lagesse. Rencontre 13 Le Droit dans tous ses états Anaïck LARABI, Corporate Legal Manager d’IBL Nouvelle fonction, nouveau visage... A naïck Larabi est la nouvelle Corporate Legal Manager d’IBL. Elle compte plus de dix ans d’expérience dans des secteurs très variés. Après un DEA de droit privé à l’Université de la Sorbonne et un DESS de droit des affaires, elle a démarré sa carrière comme avocate au barreau de Paris dans la chassegardée des cabinets de conseil : les fusions-acquisitions. D’abord chez PwC, puis chez Latham and Watkins, e l l e i n te r v i e n t s u r des acquisitions nationales et transfrontalières: « nous assistions alors à la pleine éclosion de la bulle technologique et l’on sentait une véritable fébrilité des investisseurs à débusquer les sociétés cibles d’avenir. J’ai eu une chance extrême de démarrer ma carrière à ce moment charnière pour le secteur du private equity. Une expérience très enrichissante où j’ai appris qu’un bon deal, c’est l’équilibre entre la prudence du juriste et l’audace de l’investisseur ». En 2004, Anaïck rejoint le cabinet francoallemand Haarmann Hemmelrath pour créer un « German desk » des entreprises allemandes désireuses d’investir en France, et vice-versa. Une nouvelle expérience focalisée sur des acquisitions très diversifiées, notamment dans le domaine de l’agro-alimentaire ou de la santé, dans le contexte de la règlementation européenne. Fusions-acquisitions... Ce terme sonne donc familier pour notre nouvelle Corporate Legal Manager, et c’est justement en plein projet de fusion qu’Anaïck rejoint IBL. « Une expérience unique » déclare-t-elle, enthousiaste, car c’est un défi très stimulant que d’intégrer un tel conglomérat à l’heure où il considère ce processus de fusion. Anaïck explique que l’adaptabilité est l’un des axiomes fondamentaux d’un parcours professionnel. Ainsi avait-elle décidé de créer son propre cabinet d’avocat à l’île de La Réunion après son expérience à Paris, visant ainsi à se rapprocher de sa famille tout en découvrant l’entrepreunariat. Un pari réussi. Entre-temps, l’ouverture internationale de l'île Maurice et son dynamisme ne lui échappent pas. Habituée depuis son plus jeune âge à séjourner régulièrement dans l’île sœur, Anaïck apprécie la gentillesse de ses habitants. Elle demeure fascinée par l’extraordinaire hybridité linguistique qui y règne et dont découle évidemment la coexistence des deux systèmes juridiques que sont le Code Napoléon et la Common Law. Conquise par l’envergure internationale de l'île Maurice, Anaïck finit par passer le pas et s’y installe. Elle accepte d’abord la direction juridique d’une société spécialisée dans l’audiovisuel avant de rejoindre la direction juridique d’IBL : « IBL est un conglomérat d’activités très diverses. C’est une opportunité exceptionnelle que de pouvoir exercer mes fonctions dans un environnement aussi polyvalent ». Anaïck a toujours recherché des perspectives au-delà des frontières de son île natale. A La Sorbonne, les professeurs encourageaient déjà leurs élèves à voyager. Elle choisit la Russie et s’installe pendant un an à Moscou tout en poursuivant des études de comptabilité et de finance : « La chute du système communiste a marqué notre génération. Dix ans après, la Russie s’ouvrait à peine au monde occidental. Je voulais assister à ce tournant historique » dit-elle. Par la suite, Anaïck n’a eu de cesse de sillonner l’Asie et les Etats-Unis. En poste depuis février, Anaick a pris amplement la mesure de ses responsabilités. Elle a pour mission d’offrir tout le support juridique nécessaire aux départements et sociétés du Groupe pour mener à bien leur activité : « Il s’agit aussi bien de les conseiller sur des questions juridiques ponctuelles que de les assister sur des dossiers au long cours, impliquant la négociation et la rédaction d’actes, ainsi que la structuration juridique de projets ». Anaick a entrepris de faire le tour du Groupe afin de rencontrer ses collègues pour mieux percevoir leurs besoins. Déjà, elle peut jauger ses principaux challenges. La rapidité d’exécution d’abord. Car les opérations ne peuvent pas attendre. L’adaptabilité ensuite, chaque secteur d’activité étant régi par une réglementation propre. Mais cela ne la désarçonne aucunement : « Je m’attendais à la complexité de la tâche, avec un portefeuille d’activités aussi diversifié, donc des cadres légaux aussi différents : c’est très enrichissant », poursuit-elle. S’estimant chanceuse de faire partie d’un groupe « dynamique aux valeurs humaines fortes », Anaïck dit y avoir été très bien accueillie. « L’atmosphère de travail y est conviviale tout en étant très professionnelle ». Anaïck se tient désormais prête à accompagner le Groupe dans toutes les étapes futures de son évolution. IBL NEWS JUIN 2016 Leadership Nicolas Merven COO de Winner’s « Seul je vais plus vite, en équipe je vais plus loin » Il y a 22 ans, Nicolas Merven prenait la tête de Winner’s. Manager à l’énergie débordante, il a rendu la marque vivante. La proximité qui fait la force de ces supermarchés, il la vit au jour le jour : en cherchant sans cesse à saisir les habitudes des consommateurs et en étant constamment présent aux côtés de ses équipes. 1 Le marché de la grande distribution a connu une transformation ces 20 dernières années. Vous en avez été un témoin privilégié. Raconteznous comment Winner’s a fait son chemin dans ce paysage. Avant les années 90, le seul supermarché en opération était Prisunic, aujourd’hui devenu Monoprix. Les Mauriciens étaient plus habitués aux boutiques traditionnelles. Mais deux facteurs vont bouleverser la donne. D’abord, l’arrivée de Continent en 1993. Les importateurs/grossistes y ont vu une menace pour leurs affaires et ont vite réagi en décidant de développer leur propre chaîne de supermarchés. C’est à ce moment-là qu’IBL lance Winner’s en optant pour une stratégie différente des autres : le marché de proximité. Outre ce véritable coup de fouet qu’aura été l’ouverture de Continent, un autre facteur pousse les opérateurs du secteur alimentaire mauricien à se réinventer. Nous assistons au même moment à un phénomène social : les boutiques commencent à fermer faute de relève. À partir de 1993, le confort d’achat et l’éventail de choix de produits que vont offrir les supermarchés vont attirer de plus en plus de consommateurs. 2 Dans quelle mesure la demande des consommateurs a-t-elle évolué ? 15 discerner ces attentes, alors qu’en 1993, nous n’arrivions pas toujours à le faire. Nous les anticipions au mieux, sachant qu’il y avait une marge d’erreur. Nous étions poussés par cet esprit entrepreneurial et la capacité à prendre des risques qui qualifient IBL. De l’offre de produits à la formation de nos équipes, nous nous sommes continuellement adaptés à tous les niveaux. En 2004, nous avons créé la Winner’s Academy pour consolider nos compétences dans le domaine de la grande distribution, car nous étions conscients qu’elles étaient un facteur clé de succès. Aujourd’hui, nous sommes des spécialistes du « Retail » et nous avons des outils pour mieux appréhender les changements dans la demande. Le Mauricien, de manière générale, voyage davantage et souhaite retrouver le même éventail de produits et le même confort d’achat qu'ailleurs. Nous avons répondu à cette attente : il n’y a qu’à voir comment l’aménagement de nos supermarchés et notre offre de produits ont évolué en 20 ans. Pour rester leader dans ce domaine, le secret est de demeurer à l’écoute de notre clientèle, de former notre personnel et de poursuivre chaque jour l’objectif de l’amélioration continue. 3 Quels sont les grands défis du secteur ? La demande évolue vite. Elle a deux visages : celui du consommateur de base et celui du consommateur aux goûts plus sophistiqués. Or, l’espace en magasin est limité. Il nous faut constamment sélectionner les produits. De plus, le Mauricien découvre les nouveaux produits lancés à l’étranger sur les chaînes satellitaires et Internet. Il s’attend à les retrouver sur nos rayons alors qu'ils ne sont pas immédiatement disponibles sur le marché africain. L’autre grand défi est le respect des standards élevés que nous nous fixons dans l’ensemble de nos magasins en ce qui concerne les normes d’hygiène, de la propreté et du respect de la chaîne de froid. La vigilance à ce niveau est constante. 4 La particularité de Winner’s, dites-vous, est la proximité. De quelle façon ? La culture d’entreprise de Winner’s est fortement marquée par la proximité. Certes, elle est d’abord géographique, nos 20 supermarchés étant situés dans toutes les régions de l'île. Mais elle est aussi dans la manière dont les équipes de Winner’s sont en relation avec les clients. Nous mettons beaucoup d’accent sur la formation en « Customer Care ». Nos employés connaissent le nom de nos clients réguliers et les saluent par leur nom aussi souvent que possible. Le sourire est de rigueur. Ceux qui ont besoin d’aide pour se déplacer peuvent compter sur nos équipes. Comme nos supermarchés sont en général organisés de la même manière, les clients se retrouvent facilement lorsqu’ils font leurs courses dans un Winner’s autre que celui de leur localité. L’harmonisation de nos standards de qualité à tous les niveaux et la taille humaine de nos magasins contribuent à rendre l’expérience d’achat agréable pour le client. Les attentes ne sont définitivement pas les mêmes aujourd’hui que dans les années 90. Il est surtout intéressant de noter que nous sommes aujourd’hui tout à fait en mesure de IBL NEWS JUIN 2016 Leadership 16 5 Des 1700 employés de Winner’s, une bonne partie compte de nombreuses années de service. Or, la grande distribution est un secteur difficile car les journées de travail sont longues. Comment retenezvous vos employés ? Je profite de cette entrevue pour dire combien nous sommes conscients, à la direction de Winner ’s, du dévouement de nos employés et à quel point nous leur sommes reconnaissants. Comme vous l’avez dit, nos employés travaillent souvent quand le reste de la population est en congé. Mon rôle et celui des managers est d’être au service de nos employés et de nos supermarchés afin de leur permettre de servir au mieux nos clients. Pour le faire, nous veillons à rappeler constamment à nos équipes la vision et la mission de Winner’s afin que tous regardent et avancent dans la même direction. 6 Certaines attitudes sont indispensables pour assurer un tel leadership. Quelle est votre recette ? À mon sens, un leader doit d’abord et avant tout « manage by example ». Je suis très attaché à ce principe. Je suis exigeant avec mon équipe comme je le suis envers moi-même. Cela signifie, pour moi, travailler avec assiduité et professionnalisme, être ponctuel, avoir une tenue vestimentaire correcte mais aussi être à l’écoute de nos employés sur le terrain. Je crois aussi qu’un leader doit être présent aux côtés de ses équipes autant dans leurs difficultés que dans les moments de fête ou de partage, quand se font les exercices de « team building » par exemple. L’entreprise n’est rien sans ses employés. C’est eux qui font la différence au niveau de la qualité du service et c’est aussi eux qui peuvent nous informer des demandes ou des insatisfactions des clients. Même si je sais que j'irai plus vite seul, grâce à mon équipe, je peux aller plus loin et plus haut. Parce qu’il croit en ses employés, le leader doit savoir être juste, gérer les talents, leur permettre de grandir dans l’entreprise et les amener à gravir les échelons. Chez Winner’s, nous avons de belles histoires de carrière évolutive et j’en suis fier. Un leader doit enfin amener régulièrement de nouveaux projets qui stimulent et fédèrent. Laisser la routine s’installer, cela nuit à la motivation. 7 Vous avez été pendant cinq ans le Chairman d’IBL Foundation. Qu’est-ce qui vous a amené à remplir ce rôle et que retenez-vous de cette expérience ? C’est Cécile Henry, la responsable de la communication et de la fondation d’IBL, qui me propose ce rôle début 2009. La direction lui avait confié le mandat de mettre en place la stratégie de développement social du Groupe avant même la loi sur le CSR. Elle savait que j’avais un penchant pour le social et que j’étais déjà engagé sur le terrain aux côtés de mon épouse. La première année, j’ai pris pleinement conscience des difficultés de nos compatriotes vivant dans la précarité. Pendant des semaines, Cécile et moi sommes allés à la rencontre des ONGs qui proposaient des projets valables et visité les lieux où elles intervenaient, au cœur des poches de pauvreté. Après ce constat sur le terrain, il m’a paru IBL NEWS JUIN 2016 évident qu’il fallait donner la possibilité aux différentes entreprises d’IBL qui contribuaient à IBL Foundation de s’engager directement dans des projets sociaux. Cela leur permettait aussi d’être visibles dans les régions où elles souhaitaient agir. Outre les projets à moyen/long terme, nous avons donc mis en place le concept de Projet Sourire. Il s’agit de projets de proximité portés par les bénévoles de chacune de nos opérations. Ces projets, qui sont ponctuels, sont très utiles pour les bénéficiaires. À mon sens, l’implication directe de nos opérations sur le terrain du social est une de nos forces et je suis content d’avoir pu contribuer à la mise en place de ce mode de fonctionnement. Leadership 17 Bio Un homme de terrain Nicolas Merven intègre le Groupe IBL en 1994 à titre de Manager pour lancer la chaîne de supermarchés Winner's. Deux ans plus tard, il est nommé Senior Executive de la Food & Distribution Business Unit d’IBL, poste qu’il occupera dix années durant. A partir de janvier 2007, il s’occupe de nouveau à plein temps de Winner's et devient responsable de la mise en place d'un important plan de développement pour la chaîne, qui comprend désormais 20 supermarchés. Descendant d’une lignée de commerçants très connus de l'île Maurice, il excelle dans la grande distribution et contribue grandement au succès de la chaîne, Winner’s étant depuis de nombreuses années le leader incontesté sur le marché mauricien. Nicolas Merven vient tout juste d’avoir 60 ans. Il est père de trois enfants et grand-père de deux petits-enfants. Il aime apprendre, découvrir et suivre les nouvelles tendances mondiales afin d’apporter des innovations chez Winner’s. Il consacre beaucoup de temps à se tenir informé. Bien qu’il ne soit pas un grand sportif, certains disent de lui qu’il est hyperactif… En tout cas, il est le champion incontesté de Sudoku chez IBL. 8 Quel est votre plus grand regret au niveau du CSR en général ? La création de cette taxe de 2 % sur les profits des entreprises pour les projets sociaux, ce qu’on a appelé le CSR à l'île Maurice, a été une initiative judicieuse du gouvernement. Elle a donné un second souffle aux ONGs, autant au niveau du financement que de la professionnalisation de leurs services. Cependant, je regrette qu’une partie de ces fonds ne puisse pas être utilisée pour nos employés en situation précaire alors que c’est grâce à eux que nous faisons des profits et donc que ces sommes sont disponibles. Chez IBL, nous avons mis en place des fonds d’urgence et d’autres formes d’aide hors CSR pour y pallier. Mais malgré cela, je pense qu’il faut revoir cette exclusion sous certaines conditions et ouvrir des possibilités d’aide pour nos employés pouvant se retrouver dans des situations difficiles. IBL NEWS JUIN 2016 Zoom 18 Manser Saxon Dubaï collectionne les étoiles L'entreprise est devenue une référence dans le domaine de la rénovation des hôtels 5-étoiles. Un remarquable succès raconté en quelques clichés. M anser Saxon Dubaï, filiale de la société mauricienne Manser Saxon Contracting Ltd, fait la fierté du Groupe. Lancée en 2004, l’entreprise a connu une belle ascension et se positionne, aujourd’hui, comme un des acteurs clés dans le domaine des travaux de rénovation et d’aménagement intérieur aux Emirats Arabes Unis. Elle figure au Top 10 des entreprises de construction dans ce pays, un classement établi en 2015 par le prestigieux magazine spécialisé Emirates Projects. Manser Saxon Dubaï doit son succès à la qualité de ses produits, destinés principalement à un marché haut de gamme, et à son service irréprochable. Parmi les projets phares sur lesquels elle a travaillé, ces dernières années, figurent les travaux de rénovation dans les hôtels One & Only Royal Mirage, IBL NEWS JUIN 2016 Saint Regis, Fairmont The Palm et Kempinski, tous des établissements cinq étoiles. Manser Saxon Dubaï a également réalisé des travaux pour le compte du club privé réservé aux grosses sociétés des Emirats Arabes Unis, le Capital Club, ou encore celui des palais de la famille royale. Avec la tenue du World Expo à Dubaï en 2020, l’avenir s’annonce prometteur pour le secteur de la construction et par ricochet, pour les entreprises comme Manser Saxon Dubaï. En effet, la tenue de cet événement va nécessiter la construction de nouveaux hôtels et autres infrastructures. L’excellente réputation dont jouit Manser Saxon D u b a ï s u r l a p l a ce d ev ra i t l u i permettre de se démarquer dans un environnement hautement concurrentiel. Manser Saxon Dubaï opère une manufacture de menuiserie de 3900m2, qui permet de produire des solutions taillées sur mesure et emploie quelque 200 personnes. Zoom 19 Manser Saxon Dubaï compte parmi ses réalisations l'aménagement du prestigieux club privé, Capital Club. Travaux de rénovation au Kempinski Hotel, établissement cinq étoiles. Remise à neuf des salles de bain au One & Only Royal Mirage et... ... des suites du prestigieux établissement hôtelier, St-Regis Hotel. Innovation 20 Intégré Le HCIS est un système intégré, qui permet de gérer une ressource commune à toute activité économique dans un grand groupe. Tous les modules des RH peuvent y être consultés, ce qui garantit une gestion optimale de nos ressources dans le cadre d'une approche holistique. Les différentes composantes du système peuvent s’interconnecter, produisant ainsi des informations précises ayant de la valeur ajoutée, qu’il s’agisse de rapports d’analyse, d’évaluations internes, d’audits ou d’informations pour des besoins externes. Ce système nous permet de gérer les informations sur les employés, les salaires, le recrutement, la formation, le développement des talents, la gestion des coûts et la planification des ressources, entre autres, pour tout IBL. Pour ne citer que quelques-uns de ces modules, il y a le module central, Employee Management, qui recueille toutes les données sur les employés depuis leur premier jour dans l’entreprise, le Payroll, le Safety & Health et le Disciplinary Module, qui sont déjà en opération. Nous travaillons actuellement sur la finalisation du module Training & Talent Management. Les responsables RH travaillent eux sur le Competencies Module. Le HCIS en quatre mots Le Human Capital Integrated System (HCIS), un système des Ressources Humaines, est en partie opérationnel depuis janvier. A quoi sert-il ? Sylvette Godère, la General Manager, Human Resources Corporate Unit, nous le présente. « Made in IBL » La DRH a passé en revue tout de ce qu’offraient les entreprises mauriciennes et internationales en matière de solutions RH. Malheureusement, les systèmes existants étaient trop onéreux, trop lents en termes de connectivité, limités en solutions intégrées ou ne nous permettaient pas de garder la gestion du système. « Nous nous sommes donc tournés vers l’équipe d’IBL IT qui, en collaboration avec le département RH, a développé le programme de A à Z. L’avantage, c’est que les développeurs sont présents pour parer aux problèmes et nous accompagner dans le développement du système. Ils ne seront pas seuls responsables de le maintenir. Pour que le système reste en vie, il faut le nourrir constamment et continuellement ! Les employés doivent informer leur RH de tout changement concernant leurs données personnelles, et les responsables RH doivent s’assurer que la mise à jour est faite ». IBL NEWS JUIN 2016 Innovation 21 Sophistiqué Le précédent système de gestion des ressources humaines d'IBL datait de plus de dix ans. Il était dépassé et ne répondait plus aux besoins d’un groupe aussi diversifié et complexe qu’IBL. Il y a trois ans, la direction des Ressources Humaines s’est mise à réfléchir à une nouvelle manière de rendre l’information sur le personnel plus accessible pour faciliter la prise de décision dans l’ensemble de l’entreprise. Le HCIS utilise les dernières technologies disponibles. Les solutions proposées sont en alignement avec notre stratégie. Avec les défis économiques, sociaux et environnementaux croissants et l’internationalisation accrue de nos activités, l’accessibilité à une information uniforme, précise et sûre est indispensable. C’est un facteur de réussite. Il faut être à jour, les lois, par exemple l’Equal Opportunites Act ou Data Protection Act, pouvant évoluer rapidement. Cerise sur le gâteau, ce système sophistiqué nous permet de réduire la consommation de papier, la stratégie « paperless » étant au cœur de nos initiatives. Aux côtés de Sylvette Godère, Fabrice Antoine et Ashwin Gukhool, chevilles ouvrières du projet. Evolutif Les équipes RH ont déjà commencé à utiliser le HCIS. Dans un second temps, le management pourra avoir accès aux dossiers de leurs employés. « Nous envisageons déjà d’autres projets ou d’autres modules, dit Sylvette. Nous envisageons de passer à un e-PMS (Performance Management System) afin de rendre ce système d’évaluation plus facile à gérer pour nos Managers et les responsables RH. Il est temps également de rafraîchir le portail actuel qui a fait son temps. Nous souhaitons venir avec un portail moderne et interactif qui répondra aux besoins actuels et futurs, permettant aux Managers et employés d’avoir un accès rapide à toutes les données de l’entreprise, notamment les lois, politiques et règlements, les circulaires, les formulaires à remplir, les publications, les offres d’emplois, les nouvelles du Groupe etc. Avec le HCIS, nous avons fait un pas important qui nous rapproche de notre objectif « paperless ». Il faut aller plus loin, penser à des bornes pour que les employés qui n’ont pas d’ordinateur puissent consulter les informations relatives à l’entreprise, des fiches de paie électroniques… Bref, un « self-service » ouvert à tous les employés accessibles en un clic ou pourquoi pas de leur portable à l'avenir ! » IBL NEWS JUIN 2016 Evénement 22 8e Edition de Passe Portes Festival de talents I C’est pour donner aux jeunes l’occasion de faire avancer la création théâtrale mauricienne qu’IBL s’engage chaque année aux côtés des organisateurs du Festival Passe Portes. Rencontre avec deux comédiens en herbe, Sabir et Jonathan. ls vont monter sur scène dans quelques minutes pour jouer L'Attrape-Bête, pièce en compétition au Festival Passe Portes. Mais pas le moindre soupçon de trac n’anime Jonathan Luchmun et Sabir Kadel. « On n’y pense pas. En général, on évite de répéter juste avant. Ça nous permet de jouer avec plus d’intensité », dit Jonathan. Pas le moindre émoi non plus devant la salle qui tarde à s’emplir. « Le Mauricien aime rire, pas réfléchir. Il va au théâtre pour oublier ses soucis, ajoute Sabir. Les pièces qui obligent à s’interroger sur le sens des choses ne font pas déplacer la foule ». Eux, c’est le genre de pièces qui les interpellent. Huis clos sombre, un peu à la Sartre. Discussion existentialiste qui amène lentement les protagonistes jusqu’aux portes de la folie. Dans L’Attrape-Bête, deux amis s’isolent pour s’adonner à l’écriture. Mais après une séance de spiritisme, ils sont confrontés à l’angoisse de la page blanche et petit à petit à des peurs irrationnelles qui commencent à leur faire perdre la tête… IBL NEWS JUIN 2016 C’est après avoir vu Sabir dans un court-métrage d’un registre proche, L’horreur, l’horreur, qu’Quraishiyah Durbarry, l’auteur de L’Attrape-Bête, l’approche pour adapter et mettre en scène sa pièce. « Avec l’aide de Quraishiyah, j’ai concentré le texte pour qu’il tienne dans le format de 45 minutes exigé pour la compétition. Cette ‘trahison’ en quelque sorte est nécessaire, car le texte et la mise en scène sont deux médiums différents. Le metteur en scène doit insuffler les détails qui manquent pour aider le spectateur à voir », explique-t-il. Sabir est juriste et chargé de cours, mais s’adonne également à l’écriture de roman, d’essai et de scénario de cinéma. Il découvre véritablement le théâtre à l’université en 2003, à Aix-en-Provence. « Le théâtre est un microcosme de tous les sentiments humains. Il transcende langues, cultures et époques », dit-il. Ce Festival aura été pour lui une expérience mémorable. « E vo l u e r d eva n t d ’é m i n e n t e s personnalités du monde du théâtre m’a poussé à me surpasser », confie-t-il. Suite en page 24 Evénement 23 Quand le théâtre se fait passerelle Une passerelle entre les talents émergents du Sud et les grands noms du Nord, entre petits et grands, entre tous les amoureux de la scène. Le Festival Passe Portes continue d’être cet espace d’évasion et d’expression qui peut ouvrir de belles perspectives pour nos auteurs et acteurs en herbe. Un concept auquel croit IBL, sponsor officiel du Festival pour la troisième année consécutive. Scènes de la pièce L’Attrape-Bête, jouée par Sabir et Jonathan. Le scénario : Pour s’amuser, Sabir fait croire à son ami qu’un esprit les visite. Quand Jonathan semble effectivement « habité », Sabir est troublé, perd son assurance avant de perdre la raison. « Cette volonté de créer un rendez-vous de la créativité, de permettre aux jeunes comédiens de jouer devant des professionnels reconnus, et de bâtir une passerelle entre les différents prestataires a tout de suite charmé IBL », déclare Hubert Gaspard, Chief HR and Communication Officer. Cette année, plus d’une vingtaine de représentations étaient programmées et s’échelonnaient du 24 au 29 mai. C’est sur une note de satisfaction que Catherine Swagemakers, cheville ouvrière du Festival Passe Portes et directrice générale de la Fondation du même nom, a clôturé l’événement. « Ce Festival est un véritable tremplin pour les jeunes artistes des Comores, de Madagascar, de France, de La Réunion, de Suisse, du Sénégal... Lieu de rencontres et d’échanges artistiques de haut calibre, il se veut une ouverture pour les jeunes artistes sur la culture francophone. Nous essayons aussi d’accompagner les jeunes talents dans la construction de leur carrière par une exposition internationale », nous explique celle qui a introduit en 2013 ce concept unique. Eloigné de sa famille, isolé avec Sabir dans une cabane, Jonathan est en proie aux doutes. Et son ami, personnage rationnel, exploite ces doutes et le manipule. Petit à petit, Jonathan bascule dans une sorte de paranoïa… En ligne avec la vision d’IBL de « Go Beyond Boundaries » et fortement lié aux valeurs du groupe, le Festival Passe Portes favorise l’échange entre les artistes de différents horizons. Il a permis à plusieurs artistes de se faire connaître au niveau international. Citons Ahmed Soumette, grand lauréat du Prix Passe Portes parrainé par IBL en 2015 avec sa pièce Je n’ai pas de nom, qui a été jouée en juillet 2015 au Festival d’Avignon en France – le plus grand festival de théâtre au monde avec 1700 spectacles sur trois semaines – et au Festival de théâtre MASA en mars 2016 à Abidjan. IBL NEWS JUIN 2016 24 Préparatifs avant l’entrée en scène. Dans les vestiaires des animateurs du Club Med, l’ambiance est à la détente et à la rigolade. Sabir et Jonathan ont foulé les planches du théâtre en même temps, durant leurs années au Bocage, poussés par le même besoin de s’exprimer. Artiste itinérant et bohème, Jonathan a donné des spectacles de rue à Katmandou, Saïgon ou encore Phnom Penh. « Le Festival Passe Portes est une occasion de s’exposer à d’autres visions du théâtre », dit-il. Fier d’avoir joué devant un parterre de personnalités de la culture, Jonathan espère que cet événement aidera à vulgariser l’art théâtral à l'île Maurice. L’Attrape-Bête a fait l’actualité à l’édition 2015 du festival, puisqu’il a été primé dans la catégorie Ecriture dramatique. « Le théâtre me fascine par la grande élasticité intellectuelle qu’il donne à l’auteur. Je peux être tous les personnages à la fois mais aucun d’entre eux à proprement parler », explique Quraishiyah Durbarry. S’estimant chanceuse de représenter une deuxième fois son pays, elle est tout éloge pour Passe Portes. « C’est le seul concours dédié à l’écriture des pièces de théâtre. J’espère qu’il servira de déclic pour attirer plus de Mauriciens vers le théâtre… » IBL NEWS JUIN 2016 Evènement Evénement Tableau d'honneur 25 Customer Service & Standard Award 2015 1er Flacq Boulet Rouge 2ème Flacq La Source 3ème Péreybère Customer Service Desk 1er Bel Air IBL NEWS JUIN 2016 Métier 26 L’Académie L’Oréal le petit bijou d’Ebène Les coiffeurs professionnels ont désormais leur école. Et pas des moindres. Elle est la réplique parfaite de l’académie L’Oréal de Paris. S achitah Magisson est aux anges. Cette « L’Oréalienne » dans l’âme, comme elle se décrit, voit un projet majeur dans lequel elle s’est énormément investi et un rêve qu’elle chérissait prendre forme. L’Académie L’Oréal, crée par BrandActiv et qui a ouvert le 8 mars à Ebène, est un véritable succès. Une belle récompense pour la Sales Manager de la marque L’Oréal Professionnel, qui a démarré il y a 18 ans chez BrandActiv comme représentante des marques Kerastase et Gemey Maybelline. « L’Académie L’Oréal, c’est une petite révolution dans le monde de la coiffure à Maurice », explique Sachitah. Les coiffeurs professionnels partenaires de BrandActiv pourront y perfectionner leurs techniques. Réplique parfaite de l’école du même nom à Paris, elle initiera apprentis et professionnels aux dernières tendances. Dans son discours à l’inauguration de l’institut, le Directeur général de L’Oréal Paris, M. Alessandro Gullo a avoué n’avoir « jamais vu un bijou aussi parfaitement conçu que l’Académie de Maurice ». Sachitah Magisson, Sales Manager de L'Oréal Professionnel. Steeves et Véronique équipe de choc « Son architecture élégante et ses équipements dernier cri lui donnent un look hautement sophistiqué. Notre équipe de huit spécialistes est au fait des dernières techniques dans le domaine », poursuit Sachitah. Ces éducateurs qualifiés, qui ont eux-mêmes suivi une formation pointue, travaillent sous la houlette de Véronique Lemessier, formatrice expérimentée qui vient de Paris, et de Steeves Ramiah, notre ID Artist local. Tous deux accompagnent depuis plusieurs années les coiffeurs habitués à la marque L’Oréal Profesionnel et leurs clients. Cet institut s’est révélé nécessaire pour rester à la pointe des tendances. Les techniques en coiffure et coloration, par exemple, évoluent sans cesse et il est important pour un coiffeur de se mettre à jour. Il y a également un besoin de formation important, non seulement sur le marché mauricien mais dans la région. L’équipe de l’académie s’attend d’ailleurs à recevoir des coiffeurs de différents endroits de l’océan Indien ainsi que de l’Inde. Les stages, conçus par des spécialistes de la pédagogie pour adultes, sont de vrais moments d’échange et de partage d’expérience. Le programme de l’académie est divisé en six modules d’une durée de 2 à 3 jours chacun. Les modules comprennent la coloration, les techniques de base, les tendances et évolutions des coiffures, entre autres. En fin de formation, les coiffeurs obtiennent un certificat accrédité par L’Oréal Professionnel. IBL NEWS JUIN 2016 Ils ont une vingtaine d’années de métier chacun dans leur brosse à cheveux. Véronique est plus branchée « technique », alors que Steeve travaille sur les tendances. Pour Steeve Ramiah, l’ouverture de cette académie est une formidable aubaine. « Mon travail à l’académie consiste surtout à partager mes connaissances avec les autres. J’estime qu’un bon coiffeur doit faire preuve de rigueur et du sens de l’écoute pour deviner les désirs des clients. Il doit entrer dans leur intimité, déchiffrer leurs émotions. C’est la clé pour atteindre l’excellence », dit-il. Avant d’être formatrice attitrée pour les cinq îles de l’océan Indien, Véronique Lemessier avait son salon à Paris et coiffait régulièrement les Miss France. Installée à Maurice depuis 2012, elle se voit comme un pont entre l’Académie de L’Oréal Professionnel Paris et celle de Maurice. « Je voudrais que notre institut ait une réputation à la hauteur de celle dont jouit l’Académie L’Oréal Paris. En somme, je vais tout faire pour que les stagiaires sortent de chez nous émerveillés », dit-elle. Formation 27 Les chefs de rayon rayonnent chez Winner's chez Winner's Quatre-vingt deux chefs de rayon ont bénéficié d’une formation en gestion d’équipe. Ils sont unanimes à reconnaître qu’elle leur permet de « réfléchir plus loin, de voir plus large et d’avancer plus devant ! » Mo finn complètement changé! Avant, j’étais timide et en retrait. J’hésitais à donner mon opinion, mais maintenant, j’ai davantage confiance en moi. Je peux mieux m’exprimer et parler à mon équipe, à mes supérieurs ainsi qu’aux clients. Sa finn motiv moi beaucoup pu vine travail. Mo content pu retrouv mo bane collegues, nu partaz ène lamitié, ène lacorité, ène coopération... Mo senti moi kuma dan mo lacaz ! » Christelle Thomas, chef de rayon Epicerie de Winner’s Rose-Hill, est ravie de la formation en supervision et leadership qu'elle a reçue de la consultante Aruna Pulton à IBL Training de février à avril. Adesh Mungul, un autre des 82 chefs de rayon concernés par cette formation, affiche le même enthousiasme. « Je me sens revigoré et tout en confiance. J’ai appris énormément de techniques pour mieux superviser mon équipe de cinq employés », dit le chef de rayon de Winner’s Chemin Grenier. « Avant je faisais le même travail qu’eux et je me limitais à donner des instructions. Mais j’ai appris l’importance du 2-way communication, du feedback, j’ai découvert le coaching et le mentoring, le time management et aussi comment déléguer. Mo senti mo pé vinn pli efficace. Avant mo nek prend tou pression, aster mo fer confiance mo lékip, mo supervise zot, mo valide zot travail ek mo met la main à la pâte kan bisin. » Il y a définitivement un changement dans l’attitude et la façon de travailler de ces responsables, confirme Oomesh Chujjoo, Manager de Winner’s Forest Side. « Leur évolution est visible. Avant, c’était la routine “passe commande, rempli rayons.” Maintenant, je vois davantage de responsabilisation et d’interaction avec moi-même, mes assistants et le Sales Supervisor, et plus de communication avec leur équipe. Ils font des petits briefings et des réunions de suivi avec leurs employés. Je les vois plus investis, plus engagés et plus confiants en eux-mêmes. Cela soulage l’équipe de direction car moins de spoon-feeding et de firefighting veut dire plus de soutien ! » Le métier de chefs de rayon de supermarchés ne consiste pas uniquement à remplir les rayons. Il faut maîtriser certaines techniques de communication, de vente, de planning, de gestion d’équipe, de gestion de clients, de gestion du stock etc. Or, dans leur grande majorité, les chefs de rayon de Winner’s ont été promus et ont appris le métier sur le tas sans formation réelle à la supervision. Après la formation en Management et Leadership dispensée aux “ Adesh (2ème à droite) et son équipe. J'ai appris ce que veut dire superviser » Managers et aux Assistant Managers des supermarchés, la direction a voulu aller plus loin et valoriser davantage les superviseurs. Mieux équipés, ils pourront mieux soutenir l’équipe de management. Au-delà du travail, Sanjeev Callar, Regional Manager et responsable de formation chez Winner’s, dit avoir noté une meilleure gestion de la vie personnelle. « Certains m’ont confié arriver à mieux gérer l’équilibre travail-vie privée, notamment en consacrant plus de temps de qualité à leurs enfants, en étant à l’écoute de leur conjoint, en allant rendre visite à des parents pendant leurs congés… et c’est tant mieux ! » Comme dit l’adage, heureux à la maison, heureux au travail. Christelle (debout à gauche) au côté de son équipe. IBL NEWS JUIN 2016 Santé et Bien-être 28 Nutritional support for all ages WellTeen Original Neurozan original Today's young adults have more to live up to than ever before, with busy social lives, exams, studying and sports, so is it any wonder they have an increased demand for nutrients! Neurozan provides a comprehensive formula to help safeguard your dietary intake of important nutrients for all round health and vitality and also important nutrients to help contribute to normal cognitive function. It is recommended that in addition to the basic daily ideal of trying to eat a healthy, balanced diet, teenagers should safeguard their nutritional intake with an ideally balanced multivitamin and mineral supplement specific to their needs. An optimum nutritional intake during adolescence and young adulthood can help set the stage for lifelong health. For starters, teenage bodies need to have sufficient minerals and vitamins to ensure healthy development during their growth spurts. As teens undergo significant physical and biochemical changes in their bodies, the necessity for vitamins greatly increases. The teenage years are perhaps the most significant in terms of hormonal change and, of course, emotional stress! Mental performance Iron, zinc and iodine contribute to normal cognitive function plus pantothenic acid which contributes to normal mental performance. WellKid Multi-vitamin Smart Chewable WellKid Smart Chewable has been produced with children's specific needs in mind to provide a comprehensive range of 21 nutrients to help safeguard your child's nutritional intake in an all-natural excellent tasting fruity flavour. WellKid Smart Chewable also includes vitamins A, C and D, as recommended by the UK Department of Health who advise that all children up to the age of 5 years should be given a supplement that contains these vitamins. Even more reasons for your child to take WellKid Smart Chewable • All natural, delicious fruit flavours popular with children. • WellKid Smart Chewable is low in sugar and contains Xylitol, a naturally occurring sweetener which is kind to teeth. • Does not contain any artificial flavours, colours, preservatives, lactose, gluten, salt or yeast. • Gluten free. • Suitable for vegetarians. Nervous system Vitamin B6, Niacin (Vit. B3) and Vitamin C contribute to the normal functioning of the nervous system. Psychological functions Vitamins B12, B6, Thiamin (Vit. B1), Folic Acid, Vitamin C and Magnesium contribute to normal psychological function. Plus specialist nutrients: •L-Arginine •Phosphatidylserine •5-HTP •Ginkgo Biloba •Co-Q10 Product availability: The Vitabiotics range is available at all MedActiv pharmacies. Come visit! Did you know? What's Your Limit? If you try to remember a number series just long enough to repeat it back, you’ll be limited by a “mind’s ear” short-term memory store known as the phonological loop. Your limit will probably be about 7 numbers. Try it: 1-5-3-5-6-1 (now look away and repeat the number) 1-5-3-5-6-1-9 1-5-3-5-6-1-9-2 1-5-3-5-6-1-9-2-5 1-5-3-5-6-1-9-2-5-1 1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1 1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1-2 1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1-2-9 Have you reached your limit yet? You can memorize more numbers if you organize them into larger units, a procedure called chunking: 15-35-61-92-51... The way to memorize much larger sequences of data is to analyse them on a level that runs deeper than mere sound. 15 (the age of your cat) 356 (the date Alexander the Great was born (BC)) 1925 (the year your mother was born) 1129 (your sister-in-law’s birthday (November 29th) IBL NEWS JUIN 2016 Happy hour 29 Mauritian Eagle dans les bois Le samedi 7 mai, l'équipe de MEI s'est retrouvée au Domaine de Lagrave pour une journée déstressante mais instructive en bien des façons. Des champions de domino chez DTOS Les vainqueurs : Diana Chung & Theïven Murthen Les finalistes : Audrey Lam & Darshini Bhiwa 3ème place : Swadhinta Bhantoo & Mike Mootien 4ème place : Tracy Wong & Jessica Yong-Shee Parcours à énigmes pour Winner's Toute l’équipe du Head Office de Winner’s s’était donné rendez-vous le 14 mai dans la forêt de Bras d’Eau pour une randonnée pédestre. L’objectif était d’atteindre la plage en suivant un parcours semé d'énigmes. Un déjeuner attendait tous les participants à l'arrivée. IBL NEWS JUIN 2016 Au service 30 Quand la photo fait “ grandir Ils prennent des clichés, et à partir de ces images, inventent des histoires, et se racontent eux-mêmes. Une merveilleuse façon de grandir qu’a proposée l’association Sidina, à plus de 500 enfants, à ce jour. E n malgache, Sidina veut dire « oiseau qui prend son envol ». Et lorsque le petit oiseau sort de l’objectif, ce sont des milliers d’images qui s’échappent de la tête des enfants qu’accompagne Sidina. Sous la houlette de Karine Gougerot, sa responsable, cette association que soutient IBL Foundation depuis janvier, œuvre dans les écoles primaires de Montagne-des-Signaux à Bell Village, Notre Dame de la Paix à Port Louis, Saint Mary à Moka, Saint Esprit à Curepipe et St Jean Paul II à Vacoas. « La photo ouvre l’horizon de l’enfant, l’aide à s’exprimer, à lire, à écrire, à se développer, à communiquer, explique Karine Gougerot. En inventant des histoires autour de photos prises, il apprend à dire, en écrit et en images. Lorsqu’il se voit en photo, il apprend à se respecter et à estimer son travail », p o u r s u i t - e l l e. Le s e n fa n t s s o n t encadrés par leurs enseignants et des photographes, qui les laissent exprimer librement leur créativité et leur sensibilité, tout en les orientant. Karine travaille avec les écoles mauriciennes depuis 2009. Elle a lancé le programme intitulé Jeux de regards dans les petites classes sous forme de projet pilote. Les résultats ont été si concluants que le programme a été intégré au Curriculum des enfants de Std I et II. (D'autres expérimentations co n ce r n a n t l e s c l a ss e s d e 3 è m e et 4 ème). « Les premiers résultats IBL NEWS JUIN 2016 i n d i q u e n t u n i m p a c t fo r te m e n t positif sur le climat scolaire grâce à un environnement de classe qui instaure à la fois l’autonomie et la coopération des élèves, le respect de l’autre et du matériel, la responsabilité et l’épanouissement, analyse Fabienne Serina-Kanky, docteure en Sciences de l’éducation dans une enquête réalisée auprès de 400 élèves ayant suivi ce programme innovant en 2014-15. « Le programme a apporté plus de bienveillance dans les relations, ce qui a contribue à améliorer le taux de présence des élèves. L’apprentissage du français aussi bien dans ses dimensions de lecture que d’expression a été grandement facilité. » ils décident quoi faire et comment le faire », raconte une enseignante. L’absentéisme recule “ Les enseignants sont tout aussi élogieux. Ils disent avoir constaté une chute de l’absentéisme ainsi qu’une amélioration du comportement des élèves. Ils sont plus concentrés, attentifs et vivent plus facilement en communauté. Devant ces changements, certains professeurs revisitent leurs propres méthodes. « Avec Jeux de regards, l’enfant est toujours dans la découverte et la manipulation des choses. J’ai appris à adopter cette approche. Mes élèves sont plus motivés. J’organise toujours les activités et les jeux de classe avec eux. En faisant cela, j’ai pu voir qu’ils apprennent ensemble à choisir, à prendre des décisions et à trouver des solutions à des problèmes car Karine Gougerot ne s’étonne pas de cette transformation dans la classe : « Dans la mesure où le regard de l’enfant sur lui-même change, son regard sur son entourage aussi change », dit-elle. Au bout de leur parcours avec Jeux de regards, les enfants obtiennent leur livret et participent à une exposition proposée aux parents d’élèves et par laquelle ils peuvent montrer leurs progrès. Une façon d’aller au bout de leur démarche créative. Le programme a apporté plus de bienveillance dans les relations, ce qui a contribué à améliorer le taux de présence des élèves. L’apprentissage du français aussi bien dans ses dimensions de lecture que d’expression a été grandement facilité.” Au service 31 Du matériel thérapeutique pour les jeunes de Plaine-Verte Ils ont été touchés par le dévouement avec lequel le personnel de l’ONG Century Welfare Association-Special Education Needs School (SENS) s’occupe de jeunes autrement capables à Plaine-Verte. Les membres du comité CSR de DTOS ont remis à l’Association du matériel thérapeutique. Cette ONG veut aider les jeunes handicapés à être autonomes dans la vie de tous les jours. Elle accueille une cinquantaine de petits habitants de la région de Port-Louis. Elle leur fournit un accompagnement académique et les aide à adopter des comportements qui faciliteront leur intégration dans la société. De nouveaux sourires pour IBL Foundation Uni-Kidz pour une école inclusive OpenMind pour les enfants en souffrance Quels que soient leurs handicaps, leurs capacités ou leurs besoins en matière de santé, tous les enfants ont le droit d’aller à l’école. C’est la conviction d’Uni-Kidz qui cherche à faciliter et à promouvoir l'inclusion des enfants à besoins éducatifs spéciaux dans les établissements scolaires du pays dès la maternelle. « L’école doit inclure les enfants différents, explique Sandhya Dunputh, fondatrice de Uni-Kidz. Nous avons commencé avec trois enfants handicapés, qui ont été admis à l’école maternelle Les Pti Mômes à Curepipe. Les enfants sont suivis de près par des professionnels dont une orthophoniste, un ergothérapeute, un psychologue, un coordinateur SEN (Special Educational Needs) ainsi que trois auxiliaires de vie scolaire ». Pour qu’ils puissent toucher d’autres enfants, Uni-Kidz pourra compter désormais sur IBL Foundation. J. avait neuf ans lorsqu’il a été accueilli chez OpenMind, ONG qui prend en charge les enfants atteints de troubles psychologiques. Il était si timide qu’il ne pouvait regarder qui que ce soit dans les yeux. Il pleurait à chaque fois qu’il se retrouvait en groupe et avait du mal à gérer ses colères. Aujourd’hui, grâce aux séances de music-therapy, c’est lui qui mène la danse : il s’exprime avec facilité, joue devant n’importe quel public et n’a pas peur de répondre aux questions. IBL Foundation a été touchée par l’histoire de J. et compte soutenir OpenMind dans sa démarche. C’est le seul centre du pays qui offre un service d’aide psychologique aux enfants et aux personnes vulnérables. Après une évaluation approfondie de leurs besoins, l’association recourt aux techniques de l’art-thérapie, de l’hortithérapie, de l’équithérapie et de l’écothérapie pour les aider à surmonter leurs différences. Mieux comprendre l'écosystème - Des enfants avec le psychologue Laurent Baucheron au Centre OpenMind à Verdun. Les enfants du Centre OpenMind encadrés par le psychologue et les Care Officers. IBL NEWS JUIN 2016 People 32 Mario TYPHIS maître en assurance T echnicien hors pair de l’assurance, Mario Typhis quitte Mauritian Eagle Insurance après plus de 29 ans de service. D’un naturel modeste, le Fire and Accident Manager de MEI laisse à ses collègues l’image de quelqu’un de toujours prêt à partager, se mettant rarement en colère et s’entendant bien avec tout le monde. Homme de contact, c’est en effet les relations personnelles qu’il a aimées dans ce métier. « Les meilleurs moments de ma carrière remontent au temps où les assureurs pouvaient interagir directement avec leurs clients, leur rendre visite régulièrement et discuter autour d’une tasse de café. Pour moi, ce relationnel client aidait à construire un lien de confiance. Cela a malheureusement disparu au fil des années avec la venue des courtiers », confie Mario. Mario dit avoir beaucoup aimé ses années MEI. « J’ai eu la chance d’avoir des collègues qui me comprenaient, surtout les anciens, qui m’ont aidé à aimer la MEI », dit-il. Il garde plein de souvenirs de moments forts, comme celui où il s’est vu remettre les clés de sa première voiture de fonction, ce qui lui a fait « immédiatement prendre conscience » de ses responsabilités, ou la célébration des 40 ans de la société, où il s’est délecté en découvrant les talents cachés de ses collègues. Alain Malliaté, Executive Director, va beaucoup regretter Mario. « Ses avis et son expérience seront très difficiles à remplacer. Il aidait régulièrement les jeunes Underwriters, ainsi que ses collègues Managers qui venaient le consulter. Petits ou grands clients, Mario avait la capacité de s’occuper de tous avec la même affabilité », raconte-t-il, en ajoutant dans un sourire que leurs échanges sur leur équipe de foot respective, lui étant fan de Manchester United et Mario d'Arsenal, vont beaucoup lui manquer. « C’est la personne qui m’a le plus influencé dans l’assurance », dit de lui Winson Chan Chin Wah, Marine Manager. « Quand je venais d’intégrer le département Fire & Accident, je le bombardais de questions et je m’émerveillais devant sa grande connaissance du métier. Avec la politesse et l’humilité qu’on lui connaît, il m’a demandé une fois si c’était ma dernière question du jour ! », raconte-t-il. Mario compte consacrer sa retraite à sa famille qui lui a énormément manqué, au jogging, au jardinage, au foot et à de longs séjours à Rodrigues avec sa compagne. Au nom des employés de la Mauritian Eagle, nous souhaitons à Mario un bon repos bien mérité. Bienvenue à ... En tant que Coldroom Attendant, le travail de Christopher consiste à découper de la viande surgelée importée en bloc avant qu'elle ne soit emballée à l’unité Packing de BrandActiv. Après avoir travaillé pendant deux ans en tant que Helper chez Food Canners, Christopher a rejoint l’équipe de BrandActiv en mars. Christopher Benjamin Babooram Coldroom Attendant chez BrandActiv IBL NEWS JUIN 2016 People 33 Du nouveau dans les rangs Engineering Financial Services (Insurance) Commerce Mars 2016 Avril 2016 Mars 2016 Louis Marino Stephan Lyell LIONNET Mechanic Kovinder MAROOTHANADEN Christopher Benjamin BABOORAM Cold Room Attendant Accountant Klaus Nicholas ANNASAWMY Merchandiser Avril 2016 Sachin Dev ANSAH Indoor Sales Representative Financial Services Madhav JHUMUN Merchandiser Curtis Nicholo MARIE Merchandiser Logistics, Aviation & Shipping Mars 2016 Mars 2016 Gheeanee LILLOO Junior Sales Counter Clerk / Cashier Bhusan SEEBOO Client Accountant Avril 2016 Ricardo Herman LATOUCHE Office Attendant / Driver Sheriza Jehane RAMJUN Secretary Georges Herbert Lloyd BEUGUE Sous-Chef d'Equipe Soobiraj Kumar FOOLELL Vehicle Assistant / Delivery Driver Louis Laval Mario CHUTOO Manutentionnaire Corporate Services Ashvinsingh RAMKALAWON BPO Operation Clerk Financial Services (Global Business) Mars 2016 Muhammad Fadil BHAUKAURALLY Technical Sales Engineer ANUSHA BHEKUN Software Engineer Avril 2016 Arsha Devi MOUTOU Customer Service / Receptionist Sindy RAMSAHA Compliance Officer Darshini BHIWA Assistant Client Accountant DEVAK SHARMA JHUMMUN Software Engineer RENOU HEERALALL Software Engineer Rajiv ABAJEE Senior Technician Financial Services (Leasing) Avril 2016 Jean Marie Fabrice REICH PHELINES Business Development Executive SOUMATEE SANOO Senior Software Engineer Sandhya HEERAMUN Corporate Administrator IBL NEWS JUIN 2016 34 Salade hawaïenne Recette proposée par L'Ibéloise Préparation : Dans une assiette, disposer vos feuilles de salade. Parsemer les feuilles de grains de maïs, de lamelles de poulet, de dés d’ananas, de quartiers de pamplemousse, de concombre et de cresson. Assaisonner légèrement la vinaigrette et arroser la salade. C'est prêt ! Ingrédients : pour 1 personne Quelques feuilles de laitue 1 poignée de maïs 200g de poulet fumé 1 tranche d’ananas coupé en dés 1/4 de pamplemousse coupé en dés Quelques branches de cresson 1 morceau de concombre anglais coupé en dés Pour la vinaigrette 1 c.à.s de thym 1 c.à.c de moutarde en pâte Vinaigre/huile d’olive 1 gousse d’ail IBL NEWS JUIN 2016 Hobby Hobby 35 Je partage... Une destination Pourquoi visiter l'Inde du Sud Le sous-continent indien, par sa taille et sa richesse, réunit plusieurs mondes. Vous y découvrirez des civilisations à l'origine de la culture indienne, des architectures culturelles spectaculaires et originales et une population accueillante, toujours heureuse de vous faire partager sa cuisine, ses couleurs, ses rites et son art. Complexes culturels, épices et nature exubérante Ce qui frappe le plus, au premier abord, en Inde du Sud, c'est le nombre, la variété et la haute teneur artistique des temples. Ils sont le reflet de l'extrême religiosité du peuple indien. Le Kailasanatha, à Kanchipuram, la ville aux mille temples, a été construit il y a mille trois cents ans. Il n’a connu quasiment aucune modification architecturale, ce qui en fait un parfait exemple du style du Sud. C'est à Mahabalipuram que furent construits les premiers temples en pierre du Tamil Nadu. Le temple du Rivage est une petite merveille érodée par le vent marin. Sa forme, typique des temples dravidiens, en fait un modèle. A côté des rathas, monolithes creusés dans la roche, il faut surtout admirer le gigantesque bas-relief de la Descente du Gange, fleuve mythique que Shiva aurait reçu dans sa chevelure pour amortir le choc des eaux et de la terre. Shiva est omniprésent dans son temple de Chidambaram. Halebid et Belur peuvent être associés dans le même élan. Ils sont dominés par de gigantesques gopuram, hautes tours en pyramide ornées de milliers de statues vivement colorées, aux attitudes expressives. Hampi, enfin, est le lieu de la dernière capitale du dernier grand royaume hindou, celui de Vijayanagar. Dans un cadre austère et grandiose, une immense cité a vu le jour. Il en reste les vestiges impressionnants de la ville royale, où l'on voit encore le palais du Lotus, les étables des éléphants, et la ville sacrée, ponctuée de temples innombrables. La province du Kerala, à la façade maritime de plages blanches, est une des plus authentiques du pays. Nous sommes dans le pays des épices, sur cette côte du Malabar où se mêlent senteurs de cardamome et de girofle. C'est aussi le royaume des backwaters, lacis de lagunes émeraude reliées entre elles par des canaux d'eau douce. On peut bien en percevoir le monde étrange depuis les frêles pirogues qui les parcourent inlassablement. Le voyage s'achève le plus souvent à Bombay. C'est ici, au bord de la baie qui ouvre sur la mer d'Oman, que l'on perçoit le mieux les étonnants contrastes de l'Inde du Sud : une ville métissée où cohabitent hindous, musulmans et parsis, où la tradition la plus ancestrale côtoie quotidiennement le monde du commerce et de la finance, rappelant que l'Inde est aujourd'hui un de ces pays émergents qui compteront dans les décennies futures. Une raison de plus, s'il en était besoin, pour en apprécier le charme sans tarder... Pour plus de renseignements, merci de contacter Air Austral sur le 2028055. Une adresse Esperanza Maureemootoo Top détente à l’hôtel Tamassa « Tamassa, c’est l’endroit rêvé pour passer un week-end agréable en famille. Avec ses quatre piscines, il y a de la place pour tout le monde. Grâce au forfait tout compris, on a accès aux sports terrestres et nautiques ainsi qu’au Spa. Petit-déjeuner, déjeuner et dîner sont de vrais régals, sans compter la variété de cocktails et de gajacks à savourer autour de la piscine. J’ai toujours le goût des beignets de bringelles dans la bouche ! Exquis. Et pour faire fondre ces kilos, rendez-vous sur la piste de danse de la discothèque jusqu’aux petites heures du matin pour un vrai ‘tamassa’ ». IBL NEWS JUIN 2016 Carnet 36 Salut :) Je suis Emma Jaycee CHAN YUM WAI Née le 25 octobre 2015, Fille de Jonathan CHAN YUM WAI Technicien chez ServEquip Salut :) Je suis Arthur Jacques ROUGIER LAGANE Né le 28 mars 2016, Fils de Marc ROUGIER LAGANE Manager chez DieselActiv Salut :) Je suis Hajrah Beebee Rahimah KOHEEALLEE Née le 8 décembre 2015, Fille de Yasmine Mamedy-KOHEEALLEE Accounts Officer chez IBL Shipping Agency Salut :) Je suis Ethan Thyagarajen ANENDEN Né le 16 septembre 2015, Fils de Vanessa ANENDEN Accounts Officer chez IBL Fishing Agency IBL NEWS JUIN 2016 Carnet 37 Félicitations aux nouveaux parents Salut :) Je suis Rayan Dev MAHABEER Né le 30 janvier 2016, Fils de Roshan MAHABEER, Team Leader au département SurgiMed chez HealthActiv Salut :) Je suis Rïley Kylian Pireïssen APPAVOU Né le 29 janvier 2016, Fils de Georges Alain Dario APPAVOO Tally Clerk chez Froid Des Mascareignes Salut :) Je suis Thanveer CHIKHOOREEAH Né le 6 novembre 2015, Fils de Nirma CHIKHOOREEAH Check Out Operator au Winner’s de Bel Air Salut :) Je suis Jayden CHEONG YUEN ZING Né le 7 novembre 2015, Fils de Jenna CHEONG YUEN ZING, Accounts Executive chez Arcadia Travel IBL NEWS JUIN 2016 Casse-tête 38 Sudoku 1 5 7 Sudoku solution de Mars 2016 : 4 3 2 4 9 6 5 1 3 7 7 1 2 9 5 7 3 By playing it regularly you can boost your concentration and focus, prevent or ease depression, dementia and even Alzheimer’s disease according to some studies. Sudoku is good for any age between 6 to 80+, because it develops mental abilities and keeps them in a good condition. It is a highly addictive game with no side-effects whatsoever and while it may involve a person deeply into it, his brain will be thankful. 4 9 9 5 1 4 6 8 3 7 2 6 3 7 9 1 2 4 8 5 8 4 2 5 3 7 9 1 6 5 6 4 3 7 9 1 2 8 7 8 3 6 2 1 5 9 4 1 2 9 8 4 5 7 6 3 2 9 8 1 5 4 6 3 7 3 1 5 7 8 6 2 4 9 4 7 6 2 9 3 8 5 1 IBL NEWS JUIN 2016 Did you know? Gagnant du Sudoku de Mars 2016 Rita Sampson Ancienne employée d'IBL JUIN 2016 | www.iblgroup.com | Tel : 203 2000