IBL News de juin

Transcription

IBL News de juin
Juin 2016
Actu
Arcadia
prend de l'altitude
Entretien
Nicolas MERVEN :
« En équipe, je vais
plus loin »
Rencontre
Anaïck LARABI
Le droit dans tous
ses états
Innovation
HCIS : la technologie
au service des
Ressources Humaines
Zoom sur...
Manser Saxon Dubaï
Évoluer
pour relever les défis
de demain
02
Sommaire
Juin 2016
Le COO de
Winner's
Nicolas MERVEN,
un homme de terrain
14
Leadership
A la rencontre de celui qui
mène Winner's depuis 22 ans
05
06
Une histoire
nouvelle
Arcadia prend
de l'altitude
Le message
du CEO
Nos actus
Page 13
Rencontre
Anaïck LARABI
IBL NEWS JUIN 2016
Pages 18-19
Zoom
Manser Saxon à Dubaï
03
20
22
Innovation
Evénement
La technologie
au service des
Ressources
Humaines :
Le HCIS en
quatre mots
Dans les coulisses
du Festival
Passe Portes
27
28
Formation
Les chefs de
rayon rayonnent
chez Winner's
Santé et
bien-être
Nutritional
support for
all ages
25
Tableau
d'honneur
Métier
• Customer
Service &
Standard
Award 2015
• Customer
Service Desk
L'Académie
L'Oréal, le petit
bijou d'Ebène
29
30
Happy
hour
• Mauritian
Eagle
Insurance
• DTOS
• Winner's
IBL News est une publication
du Groupe IBL
Responsable de publication
Engineering
Cécile HENRY
Coordination éditoriale
Jenny CUPIDON (Scomat)
Marina YTHIER JACOBSZ
Neeta PERSAND
Anais LO FONG
Global Business
Conception artistique
Sandrine Sarah CLORIDOR
Maurice Publicité
Ogilvy & Mather
Insurance
Liste des correspondants
d’IBL News
Corporate Finance
Joelle GRENOUILLE
Karina ALCINDOR
Corporate Services
Andrée ANTHONY(IBL IT)
Harold LEE
(Sécurité et Santé)
José EMILIEN
(Communication et CSR)
Linda TACK SHIN (HRCU)
26
Winson CHAN
Shamini GAYA
Logistics, Aviation &
Shipping
Reshma LALSING
Retail
Josiane DANRÉ
Seafood & Marine
Véronique GARRIOCH
Au service
• Quand la
photo fait
grandir
• Du matériel
thérapeutique
pour les
enfants de
Plaine Verte
• De nouveaux
sourires
pour IBL
Foundation
32
People
• Mario Typhis,
un maître en
assurance
• Du nouveau
dans les rangs
34
Hobby
• Recette : Salade
hawaïenne
• Voyage : l'Inde
du Sud
• Carnet
• Sudoku
Editorial
Cécile Henry
Evoluer et
grandir
Chers lecteurs,
Ce numéro d’IBL News revêt pour
nous un caractère « spécial ».
Il est le dernier avant que le projet
d’amalgamation entre IBL et GML
Investissement Ltée n’aboutisse.
Soyez rassurés cependant : IBL News
continuera à exister. Nous avons
d’ailleurs commencé à réfléchir à de
nouvelles rubriques qui présenteront
la vie du nouveau Groupe résultant
de cette amalgamation. Mais nous ne
savons pas encore quelle forme notre
publication prendra.
Ce que nous savons par contre,
c’est que le monde change, que tout
va de plus en plus vite et que nous
sommes davantage interconnectés.
Il nous faut évoluer avec lui, être à
la fois plus souple et plus fort. Nous
devons grandir aussi pour affronter
les défis de demain.
IBL News continuera à rendre compte
des accomplissements et des projets
d’IBL Ltd, la nouvelle identité que
prendra notre Groupe. Notre publication
évoluera et grandira avec lui.
En attendant, nous espérons que
ce numéro vous plaira. Pour nous,
il regorge de belles histoires qui
reflètent la qualité des femmes et des
hommes qui donnent vie aux projets
de notre Groupe.
Bonne lecture !
Commerce
Zarine SAYFOO TETRA
(BrandActiv)
Vikash BEHARY
(HealthActiv)
Toute reproduction éventuelle devra mentionner son origine.
Une copie des articles reproduits sera envoyée à :
Pages 20-21
Innovation
IBL News
IBL Head Office
5th Floor, IBL House, Caudan, Port Louis | Tel : 203-2000
Imprimé par Lys Packs Ltd | Roma Lane, Riche Terre
IBL NEWS JUIN 2016
04
Plus qu’un avion...
787
avec des hublots triple-XL, les plus grands hublots du marché; un éclairage par diodes LED plus apaisant
Air Austral, première compagnie française à acquérir ces avions et à en maîtriser leurs technologies,
marque ainsi son leadership dans l’Océan Indien et au delà.
25 ans Air Austral
IBL NEWS JUIN 2016
Vous serez toujours au cœur de notre compagnie
Le message du CEO
05
Une histoire
nouvelle
Chers collègues,
Quand vous lirez ce message, le projet
de fusion entre GML Investissement
et Ireland Blyth Limited entamera sa
dernière ligne droite.
IBL, telle que nous la connaissons
aujourd’hui, ferme le dernier chapitre
de sa belle histoire de 44 ans. Sans nul
doute, certains d’entre vous vivent ces
moments avec une certaine nostalgie
en se rappelant combien IBL a été à
maintes reprises un précurseur dans
les nombreuses activités qui forment
le tissu économique de l'île Maurice.
Il est vrai que nous pouvons être fiers
d’être des employés d’une entreprise
comme celle-là. En tant que pilier
économique, IBL a toujours été
partie prenante dans la stratégie de
diversification du pays. Nous avons été
un acteur important dans la création de
richesse, notamment dans les activités
portuaires. Dans les années 70,
IBL s’est lancée dans un secteur à
l’époque naissant : le tourisme. Nous
avons en outre su développer la
logistique, le commerce et l’ingénierie.
Plus tard, nous nous sommes engagés
dans le Seafood, la construction navale,
les services financiers et la grande
distribution. Nous avons employé des
milliers de Mauriciens. Tout cela avec
succès, sans faire l’impasse sur notre
rôle social auprès des plus démunis.
Si je peux comprendre le pincement au
cœur que vous pouvez éventuellement
ressentir, je tiens à vous réconforter.
Pour notre Groupe, cette nouvelle
étape est l’avenir. Il faut savoir
remercier pour les succès auxquels
vous avez tous contribué avec les
anciens d’IBL, puis tourner la page
pour ouvrir le champ des possibles.
D’ailleurs, c’est ce qu’ont
su faire les équipes de
Blyth Brothers et Ireland
Fraser en 1972 car ne
l’oublions pas, Ireland
Blyth Limited est issue
elle-même d’une fusion
réussie entre ces deux
entreprises majeures
nées au 19ème siècle. N’oublions pas non
plus ce lien historique qui nous lie à GML
qui en 1972 décide de faire confiance
en investissant dans notre Groupe.
Les actionnaires de GML reconnaissent
notre contribution à leur portefeuille.
En choisissant le nom d’IBL Ltd pour la
compagnie émanant de cette nouvelle
fusion, ils nous témoignent leur respect.
En mettant nos forces en commun et en
nous basant sur nos réussites respectives,
nous ouvrons de nouvelles portes à
de grandes ambitions régionales et
internationales tout en gardant en tête que
le succès se mesure à trois niveaux : Profit,
People, Planet. De cela aussi, vous pourrez
bientôt être fiers. Soyez confiants, une ère
nouvelle et prometteuse s’ouvre à nous…
“
Soyez confiants,
une ère prometteuse
s'ouvre à nous »
Avant de terminer, je souhaite remercier
mes collègues d’IBL impliqués depuis le
mois de février dans ce projet d’envergure
réprésentant une importante charge
de travail supplémentaire pour eux.
J’ai pu constater de leur part une
collaboration active et productive
avec leurs homologues de GML
Investissement. Ils ont su faire preuve
d ’ u n e n g a g e m e n t re m a rq u a b l e
pour que cette fusion se réalise
malgré des échéanciers très serrés.
Beaucoup reste à faire pour une
intégration réussie et je suis confiant
que toutes les équipes qui se joindront
à cet effort à partir du 1er juillet sauront
suivre cet exemple de professionnalisme
et de volonté à travailler ensemble.
Les fusions réussies se basent avant
tout sur la qualité des compétences et
l’attitude des hommes et des femmes
qui composent les équipes.
N o u s co m p to n s d o n c s u r vo u s
pour écrire une formidable histoire
qui fera l’admiration de tous dans
quelques années.
Cordialement,
Yann Duchesne
CEO
IBL NEWS JUIN 2016
Nos actus
06
ARCADIA
prend de l’altitude
900 délégués de 70 pays, 15 000 mails échangés,
Rs 2 millions de fleurs, 1000 sacs de congrès à remplir…
Voilà qui donne une idée de l’envergure de la conférence de
l’ICCA, qui s’est tenue du 8 au 10 mai dernier, à Pailles.
Ils étaient cinq à coordonner l’événement à Arcadia Travel.
Un exploit.
T
rois semaines après la conférence
du Conseil international pour
l’arbitrage commercial, Wendy
Ah-Gin, Jenna Cheong, Nicholas
Chemmah, Gaëlle Dardanne et leur
chef de projet Irène Legris, directrice
d’Arcadia Travel, n’en sont pas encore
tout à fait remis. Ce n’est toutefois pas
la fatigue que l’on sent dans leur récit
de ces cinq mois de préparatifs, mais la
fierté. Celle d’avoir mis l'île Maurice sur
la carte mondiale de l’événementiel.
« C’est l’image du pays qui était
en jeu. L'ICCA avait choisi de tenir son
congrès en Afrique pour la première
fois en 23 ans. Il fallait prouver que
c’était possible. Et avec le bouquet
de VVIP attendues, notamment le
Secrétaire général de l’ONU, le lauréat
égyptien du Prix Nobel de la Paix, des
chefs juges et des ministres du monde
entier, les projecteurs étaient braqués
sur nous. La pression était énorme »,
résume Irène.
Arcadia Travel décroche ce contrat
grâce à l’organisation réussie dans
le passé de grandes conférences
internationales et à la logistique dont
dispose IBL. Les compétences de
l’agence de voyage ne s’arrêtent pas,
en effet, à gérer le vol des clients ; elle
peut aussi s’occuper de l’événement
auquel ils viennent assister. Celui de
l’ICCA dépasse cependant de loin ce
qu’Arcadia a pu connaître auparavant.
Il était d’ailleurs d’une telle envergure
que tous les grands organismes de
l’Etat s'étaient mobilisés : le BOI,
le PMO, la VIPSU, le ministère des
Finances, la haute hiérarchie de la
police, le Traffic Management Unit,
la MRA, Airport Terminal Operations
Limited…
IBL NEWS JUIN 2016
Le rôle d’Arcadia consiste à s’assurer
que tout est impeccable. D’abord,
la réservation dans quatre hôtels,
l ’a c c u e i l d e s d é l é g u é s e t l e u r
installation. « Jusqu’à la veille du
congrès, ils s’enregistraient encore. Et
ils ne sont bien sûr pas arrivés tous
d’un coup », dit Irène. Puis, place à
la logistique, car parmi les délégués,
ils sont une vingtaine à exposer et
arrivent avec du matériel à dédouaner.
Il y a encore la mise en place au centre
Swami Vivekananda, qui implique le
choix ou la supervision de prestataires
irréprochables, de la sono au catering,
la conception des cartons d’invitation
et autres documents de conférence, la
préparation des autres sites de réception,
le transport, etc.
Des Louboutin et des MacBook
Pour mener à bien le projet, Irène
partage les rôles. Wendy et elle
agissent comme interlocuteurs avec
les autorités et font la coordination ;
Nicholas, basé au bureau, s’occupe des
relations avec l’étranger ; Jenna gère
les prestataires et Gaëlle, le design
des supports de communication. Pour
l’accueil à l’aéroport, Irène peut compter
sur Ground2Air, et pour le transport,
sur Logidis. Une équipe d’Arcadia est
postée dans chaque hôtel. Une fois par
semaine, le petit comité communique
par conférence téléphonique avec
Salim Moollan QC, qui dirige le comité
organisateur à partir de Londres.
Ce qui rend les choses difficiles, c’est
que tout doit être réglé au détail près,
alors même que le client souhaite
une flexibilité totale, explique Wendy.
« Par exemple, après leur petit-déjeuner
à l’hôtel, certains bougeaient tout
de suite au centre de conférences,
d ’a u t re s ava i e n t d e s ré u n i o n s .
Il fallait donc prévoir des navettes
to u te s l e s 3 0 m i n u te s , p a r fo i s
toutes les 10 minutes », ajoute-t-elle.
De couacs, il n'y en a eu qu'un.
« Nous avions prévu deux longues tables
pour l’enregistrement afin d’absorber
le flot de participants débarquant au
centre Swami Vivekananda. Pour des
mesures de sécurité, le scanning des
personnes a dû se faire à l’intérieur.
Nous avons donc dû au dernier moment
bouger à l’extérieur, sur une plus petite
table. Ça été un moment de panique »,
raconte Irène.
Nos actus
07
BrandActiv relooke
son site
Mais les moments exceptionnels font
oublier le reste. Comme ce « Lost
and Found Desk », véritable caverne
d’Ali Baba qu’ils sont appelés à gérer.
« Nous avons ramassé des MacBook,
des lunettes, des caméras et
même des Louboutin. Un client
dont on avait retrouvé le portefeuille
nous a offert une bouteille de
champagne », raconte Jenna dans un
grand sourire. « C’était impressionnant
aussi la simulation du déplacement
de 10 coachs de l’hôtel Trou-auxBiches jusqu’à Pailles, avec hélicoptère,
motards et policiers à chaque
rond-point », renchérit Wendy.
Pour Nicholas, qui fait fièrement
défiler des mails sur son téléphone,
ce sont les félicitations reçues des
participants qui restent le meilleur
souvenir.
Irène est surtout fière de sa petite
bande, « dont l’âge moyen est de
27 ans », insiste-t-elle. « Nous avons
senti comme une grosse vague
approcher, et monter, monter.
Mais jamais nous ne nous sommes
laissés submerger », dit-elle. Elle
dit avoir été touchée par la qualité
des relations développées avec
les organismes locaux, le BOI,
la MRA, etc. « Ils ont tous été
extraordinaires. Les prestataires
aussi y ont mis tout leur cœur. Nous
étions portés par le même objectif:
que l'île Maurice sorte gagnante.
A la fin, les délégués nous ont serré
dans leurs bras, vraiment contents.
Ils étaient unanimes à dire que la
conférence était du niveau de celle
organisée à New York, et qu’ils
reviendraient ». Sans aucun doute,
le pari est gagné.
N
avigation simplifiée, utilisation intuitive… L’interface du site
www.brandactiv.mu offre depuis quelques semaines à ses
visiteurs des fonctionnalités améliorées et une expérience
sympathique. Tout y est : les caractéristiques des produits
et services, les dernières actualités sur les marques commercialisées,
le profil de l’entreprise ainsi que celui de ses dirigeants. BrandActiv a su
innover grâce à une présence Web véritablement unique.
Mauritian Eagle aide à
« met enn frin »
P
réoccupée par l’augmentation du nombre d’accidents sur nos
routes, la Mauritian Eagle Insurance sponsorise cette année la
campagne nationale de sensibilisation pour la sécurité routière.
Le projet a été initié par le ministère des Infrastructures
publiques et du Transport routier avec la collaboration du « Traffic
Management & Road Safety Unit ». Des autocollants portant le slogan
« Mo Koné... mé mo pa azir! Bizin met enn frin » ont été distribués
à l’ensemble des employés et au public en général afin de mieux
conscientiser la population. A IBL, soyons prêts à « azir ».
SÉKIRITÉ
IBL NEWS JUIN 2016
Nos actus
08
DTOS s’installe en
Ouganda
Se tourner vers l’Afrique devient impératif si l’on veut développer ses activités et
les pérenniser. DTOS, qui compte 23 ans d’expérience dans la fiducie et les services
financiers, ouvre son premier bureau régional en Ouganda. Didier Viney,
Head of Africa Desk chez DTOS, nous explique la stratégie du Groupe.
1
3
J’y ai vécu et travaillé pendant 11 ans : 5 ans au Mozambique
pour une banque et 6 ans en Tanzanie pour une sucrerie.
Je peux vous assurer que l’Afrique est un continent passionnant
où les opportunités foisonnent autant que les défis.
Le premier type de services que nous allons proposer
comprend la mise en place de solutions de logiciel de
comptabilité en ligne (Cloud Accounting Solutions) et de
SaaS (Software as a Service), la préparation de carnets
de bord administratifs et financiers, la préparation de
prévisionnels (bilans, comptes de résultats, flux de
trésorerie) et l’analyse et la justification d’écarts et de
variance, la comptabilité analytique, etc.
Quelle expérience avez-vous de
l’Afrique ?
2
Quelles raisons ont motivé la
décision de DTOS d’ouvrir un
bureau en Afrique de l’Est ?
Il y en a trois. D’abord, l’Ouganda représente un marché
interne en pleine croissance. De ses 37 millions d’habitants,
près de 70 % ont moins de 24 ans. L’Ouganda fait partie de
l’East African Community (EAC), qui comprend le Kenya,
la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda. Ce marché combiné
de 145 millions de personnes est un « major regional trading
block » qui évolue à un rythme soutenu.
Ensuite, la découverte de gisements de pétrole et de
réserves de gaz naturel dans les parages du Lac Albert va
attirer des investissements directs étrangers significatifs
dans la construction d’une raffinerie et de plusieurs
voies ferrées, ce qui aura des retombées économiques
importantes sur la région. Enfin, le groupe DTOS vient
renforcer la stratégie africaine d’IBL, déjà bien établie avec
les sociétés Fresh Cuts et BrandActiv. Nous avons bien
compris le potentiel de l’Afrique de l’Est.
Gaspillage alimentaire
Et de quatre !
Ils sont quatre supermarchés Winner’s à
œuvrer désormais contre le gaspillage
alimentaire. On se souvient qu’il y
a trois mois, Winner’s de St Paul se
lançait dans un projet pilote avec
l’ONG Manzer Partazer, qui consistait
à livrer aux familles nécessiteuses des
produits frais consommables retirés
des rayons. L’initiative est un succès
et a inspiré les Winner’s de Vacoas,
de Port Louis et de Terre Rouge.
IBL NEWS JUIN 2016
Quels sont vos projets ?
Nous offrirons également des services de soutien
administratif tels que la mise en conformité des procédures
internes de l’entreprise, la mise en place et la gestion du
registre des immobilisations, etc.
Enfin, il y a tout le volet conseil pour la facilitation de fusions acquisitions, le contrôle diligent, la valorisation financière
indépendante de cibles, la restructuration et le redressement,
les conseils stratégiques de développement, etc.
4
Disposez-vous déjà des ressources
nécessaires ?
Nous allons dans un premier temps mutualiser les
ressources disponibles au sein du Groupe DTOS à Maurice
avec celles que nous allons recruter et former à Kampala.
Nous allons renforcer notre personnel sur place dès que
nous aurons atteint une masse critique de clients mais
nous veillerons en permanence à ce que la qualité de la
prestation et du « delivery » soit celle qui a toujours fait la
force du groupe DTOS.
Nos actus
09
Pains & Pâtisseries
à volonté
Les pâtissiers et boulangers de Winner’s se sont dépassés. Lors d’une compétition en
interne, ils sont parvenus à créer un plateau de pas moins de 100 nouveaux produits.
Un effo rt qu i n’a p a s été va in : 40 d e ce s gâte aux, v i e nno i ss e r i e s
et pains ont été sélectionnés pour être mis vente pendant le
PAIN SHOW 2016, une fête du pain organisée par Winner’s qui se tient du 20 mai au
12 juin dans tous les supermarchés.
Le Dreamliner
sur notre tarmac
D
epuis début mai, Air Austral compte un Boeing 787-8
dans sa flotte. Un deuxième viendra s’y ajouter en
octobre. Air Austral est la première compagnie
aérienne française à opérer cet appareil de
dernière technologie appelé Dreamliner. Ces Boeing
787-8 lui permettrons d’accroître sa capacité globale.
La compagnie a créé, à compter de juin, une liaison directe
entre Mayotte et Paris deux fois la semaine. La liaison
directe Réunion-Bangkok pourra ainsi être rétablie tout
en renforçant la fréquence des vols entre La Réunion et
Maurice ainsi qu’entre La Réunion et Johannesburg.
Représenté à l’île Maurice par IBL, Air Austral est depuis près
de 25 ans un acteur majeur de la desserte de l’océan Indien.
Premier opérateur de l’aéroport Roland Garros et de l’aéroport
de Pierrefonds la compagnie a su se hisser aux standards des
meilleures compagnies aériennes internationales. Elle déploie
une stratégie ambitieuse d’ouverture dans le Grand Océan
Indien et au-delà. Depuis La Réunion, Air Austral dessert la
France métropolitaine en direct près de deux fois par jour.
Elle propose de rejoindre les autres îles de la zone – Maurice,
Madagascar, Mayotte, les Comores, les Seychelles ou encore
Rodrigues – mais aussi – Johannesburg, Chennai et Bangkok.
Des autobus
chics et confortables
grâce à Scomat
I
ls viennent de chez HIGER, le deuxième plus grand
producteur d'autobus de Chine. Ces nouveaux
véhicules introduits par Scomat sont reconnus pour
leur qualité, leur confort et leur mode d’opération
économique. La gamme comprend 300 modèles différents.
« Pour l'île Maurice, nous avons choisi des bus de 30-50
places, dont des city-bus à plancher bas adaptés au
transport grand public, ainsi que des mini-bus de 16-26
places, ce qui correspond bien aux besoins du pays »,
explique Jocelyn Labour, General Manager de Scomat, qui
annonce que le premier de ces autobus est déjà arrivé.
Installée à Suzhou depuis 1998, la societé HIGER compte cinq
usines avec une capacité de production de 35 000 unités.
Ces dernières années, HIGER s’est concentrée sur l’export
et est aujourd’hui présente dans 94 pays. Pour la recherchedéveloppement, le design, le contrôle de qualité et la
formation, HIGER est en partenariat avec SCANIA, un des
leaders mondiaux en matière de production de bus.
Jocelyn Labour revient d’une conférence réunissant les
concessionnaires de HIGER, qui s’est tenue à Suzhou du 22
au 23 avril. « L’organisation et les procédés de fabrication des
usines de HIGER sont impressionnants. On sent, lors de la
visite d’usine, l’influence suédoise de SCANIA dans la culture
de HIGER », dit-il. « Je suis confiant que les bus HIGER auront
du succès chez nous, car tous les dealers que j’ai rencontrés,
qu’ils soient de Venezuela, Chili, Italie, France, Mozambique
ou Zambie, confirment la bonne qualité de ces produits »,
conclut Jocelyn.
Scomat s’est organisé pour que son atelier offre un service
après-vente adéquat. Des techniciens ont été formés et
une équipe dédiée 24/7 est prête à intervenir. Des pièces
de rechange seront disponibles pour la gamme de bus qui
sera commercialisée. Outre les moteurs diesels classiques,
HIGER fournit aussi des moteurs à gaz, électriques et hybrides.
IBL NEWS JUIN 2016
Nos actus
10
Sur les rayons
Label 60 lance sa gamme surgelée
Il y a du nouveau du côté des surgelés ! En effet, Label 60, le poulet élevé
au naturel et bénéficiant d’une alimentation 100 % végétale, vient de
lancer une sélection de produits surgelés, les « individually quick frozen »
aussi connus sous le nom de « IQF ». La différence entre un produit congelé
et un produit IQF se trouve dans le processus de congélation rapide qui
conserve chaque pièce séparément. Ainsi, lors du dégivrage, le poulet est
rapidement prêt à être cuisiné alors qu’un poulet congelé met beaucoup
plus de temps à dégeler et ne peut donc pas être préparé tout de suite.
La méthode IQF est bien plus pratique pour tous les cuisiniers ! Le poulet Label
60 IQF est disponible en plusieurs sachets comprenant les morceaux de blanc,
les ailes, les cuisses entières, les hanches, les pilons, le « mix cari » ou encore
le « mix grill ». Chez Label 60, tout concourt à produire un meilleur poulet
tant du point de vue gustatif que nutritionnel.
Manser Saxon Scholarship Award 2016
34 bourses d’études
allouées aux enfants des employés
La liste des bénéficiaires
M
anser Saxon Contracting
a ré co m p e n s é, p o u r l a
neuvième année consécutive,
les enfants des employés
ayant brillé dans leurs études en 2015.
Cette année, 34 enfants des cycles
primaire et secondaire ont reçu le
« MS Scholarship Award ». Les montants
des bourses attribuées, sur une base
annuelle, s’élèvent à Rs 7000 pour le
cycle primaire, Rs 12 500 pour les élèves
de Form I à V et de Rs 25 000 pour ceux
de Form VI.
de l’entreprise durant toute sa scolarité
au collège. C’est rassurant à la fois pour
l’entreprise, qui a toujours à cœur le
bien-être de ses employés et celui de
leurs familles, mais aussi pour le pays
puisque ce sont ces jeunes qui seront
appelés à prendre le flambeau dans
quelques années. Nous encourageons les
bénéficiaires à poursuivre dans la voie de
l’excellence », a déclaré Eric Hardy,
General Manager de Manser Saxon, lors
de la cérémonie de remise des bourses
aux bénéficiaires.
Cette aide sert à financer entre autres
l’achat de matériel et de manuels
scolaires ainsi qu’à payer les frais
d’examens. D’année en année, le
nombre de boursiers augmente.
« C’est encourageant de voir que
certains des bénéficiaires ont su tirer
profit de cette bourse et sont très
persévérants dans leurs études. Leur
performance académique est tout
simplement exemplaire, à l’instar de
Veyshinee Virasami, étudiante en
« Upper VI », qui a bénéficié du soutien
Manser Saxon Contracting, qui emploie
quelque 1400 personnes, a déboursé
à ce jour plus de Rs 3 millions et
soutenu 271 enfants. L’entreprise
encourage vivement les enfants de
ses employés à donner le meilleur
d'eux-mêmes dans leurs études.
Amélia Theodore, Kavish Kundoo,
Janeshtha Gopee, Mylena
Rasamimanana, Hanshita Malloo,
Stacy Meunier, Guillaume Anthony,
Laetitia Anroop, Jeremy Joseph,
Maieva Dawotal, Bhavya Chowa,
Gweaëlle Foolchand, Loic Asun,
Neilsen Delmasse, Juanito Aza,
Sohail Atchia, Kavinyien Sawmy,
Ourvesh Ramessur, Mochada
Chinegadoo, Nilam Gopaul,
Emmanuel Maigre, Adrien Rosalba,
Laurie Chatousse, Brittanie Bisnot,
Anundee Arnachellum, Christopher
Leonard, Yumn Mohungoo, Noëmie
Denis, Isha Motah, Amelie Alphonse,
Rajay Poorun, Kentish Allagapen,
Veyshinee Virasami
Le geste vert
Des polices d'assurances
‘éco-friendly’
Les clients de la Mauritian Eagle
Insurance ont désormais l’option de
recevoir leurs polices d’assurances par
courriel et peuvent ainsi consulter leurs
documents 24/7.
Nos actus
Harold Lee
Safety & Health Manager
« Chacun doit être sensible
aux signes du stress »
11
IBL Biotechnology remet à niveau
des équipements du CEB
C
1
La Journée mondiale de la santé et
de la sécurité au travail, célébrée
en avril, avait pour thème cette année
le stress. Vous avez invité le psychologue
Vijay Ramanjooloo à intervenir. Pourquoi
ce sujet est-il important ?
Le stress lié au travail est reconnu comme un
problème affectant tous les pays, toutes les
professions et tous les travailleurs. Certes, un niveau
modéré de stress est bon : il améliore l’efficience
et permet de se dépasser. Mais avec les exigences
de la vie moderne, il arrive qu’on ne puisse plus
« fight », qu’on ait envie de « flight ». Le stress naît
quand on demande à une personne plus qu’elle ne peut
fournir. L’employeur doit se sentir responsable. Je ne
vous donne qu’un exemple. Un smartphone peut être
source de stress pour un « salesman ». Non seulement,
il est en quelque sorte obligé de répondre tout de
suite, mais les plus anciens doivent apprendre à le
manipuler.
2
Comment combat-on le stress chez
IBL ?
Pour éviter l’accumulation de stress, il faut
se détendre. A l’interne, nous proposons depuis
mai des séances de Tai Chi. A partir de juin, le yoga
sera introduit à Riche Terre, Dr Ferrière Street et
Plaine Magnien. La zumba est déjà pratiquée le
vendredi à Riche Terre et le mercredi au Caudan.
Un groupe d'employés du Head Office et du
département informatique d'IBL pratiquent la
marche les jeudis après-midi à la Montagne des
Signaux.
Les HR & Safety Officers, et les managers savent
reconnaître les signes physiologiques - manque
d’appétit, perte de poids - et psychologiques fatigue, tristesse, absence, baisse de productivité.
ela fait plus de vingt ans que le Central Electricity
Board (CEB) fait confiance aux séparateurs Alfa
Laval, distribués par IBL Biotechnology, pour
épurer le fioul lourd. Ces séparateurs ont garanti
la fiabilité des moteurs producteurs d’énergie aux centrales
de Fort George et de Fort Victoria. Les machines étant
équipées d’anciens systèmes de commande devenus
aujourd’hui obsolètes, il a été convenu que ce système
de contrôle serait revu pour l’une de ces machines cette
année. La construction modulaire du nouveau contrôleur
permettrait de minimiser les temps d’entretien/d’arrêt lors
des dépannages. IBL Biotechnology a été mandatée pour
cette mise à niveau. L’intervention a nécessité deux jours.
Une formation à la conduite de cette nouvelle installation
a aussi été dispensée afin d’assurer la bonne marche de
l’opération.
Un counseiller vient deux fois par semaine à Riche
Terre. Nous collaborons avec des psychologues, les
ONGs Befrienders et le Centre d’accueil de Terre Rouge,
par exemple.
Nous invitons régulièrement des professionnels à intervenir.
Nous avons organisé, il y a quelques années la Work-Life
Balance Week, qui a permis au personnel de découvrir
les différents moyens par lesquels il peut éviter le stress.
Au mois d’avril, le centre KKT a examiné 600 personnes
souffrant du dos. Le mal de dos est, comme on le sait, lié au
stress. Les conflits pouvant être la source de stress, tous les
managers seront bientôt formés à la gestion des conflits.
Nous voulons surtout que les employés eux-mêmes soient
sensibles aux signes, reconnaissent quand un défi qui était
motivant commence à nuire à leur santé.
3
Vos conseils pour éviter le stress ?
L'employé peut apprendre des techniques de relaxation,
pratiquer la méditation ou faire de l’exercice modéré sur
une base régulière. Cela peut aider à améliorer le sommeil.
Il est également important de se fixer des objectifs
réalistes, d’évaluer si un projet est possible et de dire non
si nécessaire. Pratiquez votre passe-temps favori, partagez
vos inquiétudes et inspirez-vous de la technique des
athlètes, la visualisation, qui consiste à se « voir » réussir
dans telle situation.
Nos actus
12
IBL envisage sereinement
son projet d’amalgamation
avec GML
I
l est indispensable d’évoluer, de se
transformer, pour mieux relever les
défis d’aujourd’hui et de demain.
C’est un point de vue que partagent
Arnaud Lagesse, Yann Duchesne et
Dipak Chummun, respectivement
Chairman d’IBL / Chief Executive Officer
de GML, CEO d’IBL et CFO d’IBL. Ils ont
eu l’occasion de l’exprimer lors d’une
rencontre, le lundi 31 mai, avec les
analystes financiers du Groupe, qui
s’est tenue dans le cadre historique
et évocateur du Grenier, à Port-Louis.
Cette réunion avait pour thème la
présentation du bilan d’IBL pour
les neuf premiers mois de l’année
financière, mais il a aussi été question
du projet d’amalgamation entre IBL et
GML Investissement Ltée.
Le bilan pour la période se terminant
le 31 mars 2016 indique un chiffre
d’affaires en hausse de 7 % par
rapport à la même période l’an dernier.
L’ensemble des secteurs d’activités
d’IBL ont réalisé une performance
supérieure ou égale à celle de l’année
précédente, a d’emblée fait ressortir
Dipak Chummun, en précisant que la
majorité ont amélioré leurs profits. Un point
sur lequel s’est également appesanti
le CEO du Groupe. « Malgré un taux
d’inflation relativement bas, nous avons
noté une tendance à la hausse au niveau
de nos secteurs Commerce et Retail.
IBL NEWS JUIN 2016
Le secteur Engineering a aussi enregistré
une bonne performance en dépit des
conditions difficiles sur le marché,
avec un chiffre d’affaires stable et des
contrats prestigieux tant à Maurice
que dans la région. La stratégie
d’innovation mise en place au sein
de notre secteur Logistics, Aviation
& Shipping porte ses fruits alors que
celui du Seafood & Marine travaille sur
des projets ambitieux, tant à l’échelle
locale qu’internationale. Notre secteur
Services Financiers connaît, lui,
“
Dès le départ, cette entreprise
amalgamée bénéficiera d’une
solide réputation avec, d’une
part, une entreprise reconnue
et, d’autre part, un conglomérat
historique et respecté, tous deux
ayant su faire leur marque sur
l’économie locale.
une période difficile, mais nous
sommes confiants que sa performance
s’améliorera d’ici peu », a précisé Yann
Duchesne.
Le projet d’amalgamation entre IBL
et GML Investissement Ltée, annoncé
en janvier dernier, a fait l’objet d’un
exposé détaillé dans un deuxième
temps. Yann Duchesne et Arnaud
Lagesse ont en effet présenté la
structure de l’entreprise qui naîtra
de cette fusion, en insistant sur
les synergies qu’elle permettra de
développer et l’élan qu’elle insufflera
au développement international d'IBL.
« Dès le départ, cette entreprise
amalgamée bénéficiera d’une solide
réputation avec, d’une part, une
entreprise reconnue et, d’autre part,
un conglomérat historique et respecté,
tous deux ayant su faire leur marque sur
l’économie locale. Cette amalgamation
représentera aussi la combinaison des
meilleurs talents de deux entreprises
mauriciennes majeures et la capacité
d’attirer les meilleurs. En outre, une
plus grande complémentarité des
métiers au sein des opérations et
des secteurs d’activités augmentera
non seulement notre force de frappe
et nos possibilités de synergies, mais
renforcera également notre présence
dans les principaux secteurs d’activités
du pays et de la région », a souligné
Arnaud Lagesse.
Rencontre
13
Le Droit
dans tous ses états
Anaïck LARABI, Corporate Legal Manager d’IBL
Nouvelle fonction,
nouveau visage...
A
naïck Larabi est la nouvelle
Corporate Legal Manager d’IBL.
Elle compte plus de dix ans
d’expérience dans des secteurs
très variés. Après un DEA de droit privé
à l’Université de la Sorbonne et un DESS
de droit des affaires, elle a démarré sa
carrière comme avocate au barreau de
Paris dans la chassegardée des cabinets
de conseil : les fusions-acquisitions.
D’abord chez PwC, puis chez Latham
and Watkins, e l l e i n te r v i e n t s u r
des acquisitions nationales et
transfrontalières: « nous assistions
alors à la pleine éclosion de la bulle
technologique et l’on sentait une
véritable fébrilité des investisseurs à
débusquer les sociétés cibles d’avenir.
J’ai eu une chance extrême de démarrer
ma carrière à ce moment charnière
pour le secteur du private equity.
Une expérience très enrichissante
où j’ai appris qu’un bon deal, c’est
l’équilibre entre la prudence du juriste
et l’audace de l’investisseur ». En
2004, Anaïck rejoint le cabinet francoallemand Haarmann Hemmelrath
pour créer un « German desk » des
entreprises allemandes désireuses
d’investir en France, et vice-versa.
Une nouvelle expérience focalisée
sur des acquisitions très diversifiées,
notamment dans le domaine de
l’agro-alimentaire ou de la santé,
dans le contexte de la règlementation
européenne.
Fusions-acquisitions... Ce terme sonne
donc familier pour notre nouvelle
Corporate Legal Manager, et c’est
justement en plein projet de fusion
qu’Anaïck rejoint IBL. « Une expérience
unique » déclare-t-elle, enthousiaste,
car c’est un défi très stimulant que
d’intégrer un tel conglomérat à l’heure
où il considère ce processus de fusion.
Anaïck explique que l’adaptabilité est
l’un des axiomes fondamentaux d’un
parcours professionnel. Ainsi avait-elle
décidé de créer son propre cabinet
d’avocat à l’île de La Réunion après
son expérience à Paris, visant ainsi
à se rapprocher de sa famille tout
en découvrant l’entrepreunariat. Un
pari réussi. Entre-temps, l’ouverture
internationale de l'île Maurice et son
dynamisme ne lui échappent pas.
Habituée depuis son plus jeune âge
à séjourner régulièrement dans l’île
sœur, Anaïck apprécie la gentillesse
de ses habitants. Elle demeure
fascinée par l’extraordinaire hybridité
linguistique qui y règne et dont
découle évidemment la coexistence
des deux systèmes juridiques que sont
le Code Napoléon et la Common Law.
Conquise par l’envergure internationale
de l'île Maurice, Anaïck finit par passer le
pas et s’y installe. Elle accepte d’abord
la direction juridique d’une société
spécialisée dans l’audiovisuel avant de
rejoindre la direction juridique d’IBL :
« IBL est un conglomérat d’activités
très diverses. C’est une opportunité
exceptionnelle que de pouvoir exercer
mes fonctions dans un environnement
aussi polyvalent ».
Anaïck a toujours recherché des
perspectives au-delà des frontières
de son île natale. A La Sorbonne, les
professeurs encourageaient déjà
leurs élèves à voyager. Elle choisit
la Russie et s’installe pendant un an
à Moscou tout en poursuivant des
études de comptabilité et de finance :
« La chute du système communiste
a marqué notre génération. Dix ans
après, la Russie s’ouvrait à peine au
monde occidental. Je voulais assister
à ce tournant historique » dit-elle. Par
la suite, Anaïck n’a eu de cesse de
sillonner l’Asie et les Etats-Unis.
En poste depuis février, Anaick a
pris amplement la mesure de ses
responsabilités. Elle a pour mission
d’offrir tout le support juridique
nécessaire aux départements et
sociétés du Groupe pour mener à bien
leur activité : « Il s’agit aussi bien de les
conseiller sur des questions juridiques
ponctuelles que de les assister sur des
dossiers au long cours, impliquant la
négociation et la rédaction d’actes,
ainsi que la structuration juridique de
projets ». Anaick a entrepris de faire
le tour du Groupe afin de rencontrer
ses collègues pour mieux percevoir
leurs besoins. Déjà, elle peut jauger
ses principaux challenges. La rapidité
d’exécution d’abord. Car les opérations
ne peuvent pas attendre. L’adaptabilité
ensuite, chaque secteur d’activité étant
régi par une réglementation propre. Mais
cela ne la désarçonne aucunement :
« Je m’attendais à la complexité de la
tâche, avec un portefeuille d’activités
aussi diversifié, donc des cadres légaux
aussi différents : c’est très enrichissant »,
poursuit-elle. S’estimant chanceuse de
faire partie d’un groupe « dynamique
aux valeurs humaines fortes », Anaïck
dit y avoir été très bien accueillie.
« L’atmosphère de travail y est conviviale
tout en étant très professionnelle ».
Anaïck se tient désormais prête à
accompagner le Groupe dans toutes
les étapes futures de son évolution.
IBL NEWS JUIN 2016
Leadership
Nicolas Merven
COO de Winner’s
« Seul je vais plus vite,
en équipe je vais
plus loin »
Il y a 22 ans, Nicolas Merven prenait la tête
de Winner’s. Manager à l’énergie débordante,
il a rendu la marque vivante. La proximité qui
fait la force de ces supermarchés, il la vit au
jour le jour : en cherchant sans cesse à saisir
les habitudes des consommateurs et en étant
constamment présent aux côtés de ses équipes.
1
Le marché de la grande distribution a connu
une transformation ces 20 dernières années.
Vous en avez été un témoin privilégié. Raconteznous comment Winner’s a fait son chemin dans
ce paysage.
Avant les années 90, le seul supermarché en opération
était Prisunic, aujourd’hui devenu Monoprix. Les Mauriciens
étaient plus habitués aux boutiques traditionnelles. Mais
deux facteurs vont bouleverser la donne. D’abord, l’arrivée
de Continent en 1993. Les importateurs/grossistes y ont vu
une menace pour leurs affaires et ont vite réagi en décidant
de développer leur propre chaîne de supermarchés. C’est
à ce moment-là qu’IBL lance Winner’s en optant pour une
stratégie différente des autres : le marché de proximité.
Outre ce véritable coup de fouet qu’aura été l’ouverture
de Continent, un autre facteur pousse les opérateurs
du secteur alimentaire mauricien à se réinventer. Nous
assistons au même moment à un phénomène social : les
boutiques commencent à fermer faute de relève. À partir de
1993, le confort d’achat et l’éventail de choix de produits que
vont offrir les supermarchés vont attirer de plus en plus de
consommateurs.
2
Dans quelle mesure la demande des consommateurs
a-t-elle évolué ?
15
discerner ces attentes, alors qu’en 1993, nous n’arrivions pas
toujours à le faire. Nous les anticipions au mieux, sachant
qu’il y avait une marge d’erreur. Nous étions poussés par cet
esprit entrepreneurial et la capacité à prendre des risques qui
qualifient IBL.
De l’offre de produits à la formation de nos équipes, nous
nous sommes continuellement adaptés à tous les niveaux.
En 2004, nous avons créé la Winner’s Academy pour consolider
nos compétences dans le domaine de la grande distribution,
car nous étions conscients qu’elles étaient un facteur
clé de succès. Aujourd’hui, nous sommes des spécialistes du
« Retail » et nous avons des outils pour mieux appréhender les
changements dans la demande.
Le Mauricien, de manière générale, voyage davantage et
souhaite retrouver le même éventail de produits et le même
confort d’achat qu'ailleurs. Nous avons répondu à cette attente :
il n’y a qu’à voir comment l’aménagement de nos supermarchés
et notre offre de produits ont évolué en 20 ans. Pour rester
leader dans ce domaine, le secret est de demeurer à l’écoute
de notre clientèle, de former notre personnel et de poursuivre
chaque jour l’objectif de l’amélioration continue.
3
Quels sont les grands défis du secteur ?
La demande évolue vite. Elle a deux visages : celui du
consommateur de base et celui du consommateur aux goûts
plus sophistiqués. Or, l’espace en magasin est limité. Il nous faut
constamment sélectionner les produits. De plus, le Mauricien
découvre les nouveaux produits lancés à l’étranger sur les
chaînes satellitaires et Internet. Il s’attend à les retrouver sur
nos rayons alors qu'ils ne sont pas immédiatement disponibles
sur le marché africain.
L’autre grand défi est le respect des standards élevés que
nous nous fixons dans l’ensemble de nos magasins en ce qui
concerne les normes d’hygiène, de la propreté et du respect
de la chaîne de froid. La vigilance à ce niveau est constante.
4
La particularité de Winner’s, dites-vous, est la
proximité. De quelle façon ?
La culture d’entreprise de Winner’s est fortement marquée
par la proximité. Certes, elle est d’abord géographique,
nos 20 supermarchés étant situés dans toutes les régions
de l'île. Mais elle est aussi dans la manière dont les équipes
de Winner’s sont en relation avec les clients. Nous mettons
beaucoup d’accent sur la formation en « Customer Care ».
Nos employés connaissent le nom de nos clients réguliers et
les saluent par leur nom aussi souvent que possible. Le sourire
est de rigueur. Ceux qui ont besoin d’aide pour se déplacer
peuvent compter sur nos équipes. Comme nos supermarchés
sont en général organisés de la même manière, les clients se
retrouvent facilement lorsqu’ils font leurs courses dans un
Winner’s autre que celui de leur localité. L’harmonisation de
nos standards de qualité à tous les niveaux et la taille humaine
de nos magasins contribuent à rendre l’expérience d’achat
agréable pour le client.
Les attentes ne sont définitivement pas les mêmes aujourd’hui
que dans les années 90. Il est surtout intéressant de noter
que nous sommes aujourd’hui tout à fait en mesure de
IBL NEWS JUIN 2016
Leadership
16
5
Des 1700 employés de Winner’s, une bonne partie
compte de nombreuses années de service. Or, la
grande distribution est un secteur difficile car les
journées de travail sont longues. Comment retenezvous vos employés ?
Je profite de cette entrevue pour dire combien nous
sommes conscients, à la direction de Winner ’s, du
dévouement de nos employés et à quel point nous leur
sommes reconnaissants. Comme vous l’avez dit, nos
employés travaillent souvent quand le reste de la population
est en congé. Mon rôle et celui des managers est d’être au
service de nos employés et de nos supermarchés afin de
leur permettre de servir au mieux nos clients. Pour le faire,
nous veillons à rappeler constamment à nos équipes la
vision et la mission de Winner’s afin que tous regardent et
avancent dans la même direction.
6
Certaines attitudes sont indispensables pour
assurer un tel leadership. Quelle est votre recette ?
À mon sens, un leader doit d’abord et avant tout « manage by
example ». Je suis très attaché à ce principe. Je suis exigeant
avec mon équipe comme je le suis envers moi-même. Cela
signifie, pour moi, travailler avec assiduité et professionnalisme,
être ponctuel, avoir une tenue vestimentaire correcte mais
aussi être à l’écoute de nos employés sur le terrain.
Je crois aussi qu’un leader doit être présent aux côtés de ses
équipes autant dans leurs difficultés que dans les moments
de fête ou de partage, quand se font les exercices de
« team building » par exemple. L’entreprise n’est rien sans
ses employés. C’est eux qui font la différence au niveau de la
qualité du service et c’est aussi eux qui peuvent nous informer
des demandes ou des insatisfactions des clients. Même si je
sais que j'irai plus vite seul, grâce à mon équipe, je peux aller
plus loin et plus haut. Parce qu’il croit en ses employés, le
leader doit savoir être juste, gérer les talents, leur permettre
de grandir dans l’entreprise et les amener à gravir les échelons.
Chez Winner’s, nous avons de belles histoires de carrière
évolutive et j’en suis fier.
Un leader doit enfin amener régulièrement de nouveaux
projets qui stimulent et fédèrent. Laisser la routine s’installer,
cela nuit à la motivation.
7
Vous avez été pendant cinq ans le Chairman d’IBL
Foundation. Qu’est-ce qui vous a amené à remplir
ce rôle et que retenez-vous de cette expérience ?
C’est Cécile Henry, la responsable de la communication et
de la fondation d’IBL, qui me propose ce rôle début 2009.
La direction lui avait confié le mandat de mettre en place la
stratégie de développement social du Groupe avant même
la loi sur le CSR. Elle savait que j’avais un penchant pour le
social et que j’étais déjà engagé sur le terrain aux côtés de
mon épouse.
La première année, j’ai pris pleinement conscience des
difficultés de nos compatriotes vivant dans la précarité.
Pendant des semaines, Cécile et moi sommes allés à la
rencontre des ONGs qui proposaient des projets valables
et visité les lieux où elles intervenaient, au cœur des poches
de pauvreté. Après ce constat sur le terrain, il m’a paru
IBL NEWS JUIN 2016
évident qu’il fallait donner la possibilité aux différentes
entreprises d’IBL qui contribuaient à IBL Foundation de
s’engager directement dans des projets sociaux. Cela leur
permettait aussi d’être visibles dans les régions où elles
souhaitaient agir.
Outre les projets à moyen/long terme, nous avons donc mis
en place le concept de Projet Sourire. Il s’agit de projets
de proximité portés par les bénévoles de chacune de nos
opérations. Ces projets, qui sont ponctuels, sont très utiles
pour les bénéficiaires. À mon sens, l’implication directe de
nos opérations sur le terrain du social est une de nos forces
et je suis content d’avoir pu contribuer à la mise en place de
ce mode de fonctionnement.
Leadership
17
Bio
Un homme de terrain
Nicolas Merven intègre le Groupe IBL en 1994 à titre de Manager pour lancer
la chaîne de supermarchés Winner's. Deux ans plus tard, il est nommé Senior
Executive de la Food & Distribution Business Unit d’IBL, poste qu’il occupera dix
années durant. A partir de janvier 2007, il s’occupe de nouveau à plein temps
de Winner's et devient responsable de la mise en place d'un important plan
de développement pour la chaîne, qui comprend désormais 20 supermarchés.
Descendant d’une lignée de commerçants très connus de l'île Maurice, il excelle
dans la grande distribution et contribue grandement au succès de la chaîne,
Winner’s étant depuis de nombreuses années le leader incontesté sur le marché
mauricien. Nicolas Merven vient tout juste d’avoir 60 ans. Il est père de trois
enfants et grand-père de deux petits-enfants. Il aime apprendre, découvrir et
suivre les nouvelles tendances mondiales afin d’apporter des innovations chez
Winner’s. Il consacre beaucoup de temps à se tenir informé. Bien qu’il ne soit
pas un grand sportif, certains disent de lui qu’il est hyperactif… En tout cas, il est
le champion incontesté de Sudoku chez IBL.
8
Quel est votre plus grand regret au niveau du CSR
en général ?
La création de cette taxe de 2 % sur les profits des entreprises
pour les projets sociaux, ce qu’on a appelé le CSR à l'île
Maurice, a été une initiative judicieuse du gouvernement. Elle
a donné un second souffle aux ONGs, autant au niveau du
financement que de la professionnalisation de leurs services.
Cependant, je regrette qu’une partie de ces fonds ne puisse
pas être utilisée pour nos employés en situation précaire
alors que c’est grâce à eux que nous faisons des profits
et donc que ces sommes sont disponibles. Chez IBL, nous
avons mis en place des fonds d’urgence et d’autres formes
d’aide hors CSR pour y pallier. Mais malgré cela, je pense
qu’il faut revoir cette exclusion sous certaines conditions et
ouvrir des possibilités d’aide pour nos employés pouvant se
retrouver dans des situations difficiles.
IBL NEWS JUIN 2016
Zoom
18
Manser Saxon Dubaï
collectionne les étoiles
L'entreprise est devenue une référence dans le domaine
de la rénovation des hôtels 5-étoiles.
Un remarquable succès raconté en quelques clichés.
M
anser Saxon Dubaï, filiale de la
société mauricienne Manser
Saxon Contracting Ltd, fait la
fierté du Groupe. Lancée en
2004, l’entreprise a connu une belle
ascension et se positionne, aujourd’hui,
comme un des acteurs clés dans le
domaine des travaux de rénovation et
d’aménagement intérieur aux Emirats
Arabes Unis. Elle figure au Top 10 des
entreprises de construction dans ce
pays, un classement établi en 2015
par le prestigieux magazine spécialisé
Emirates Projects.
Manser Saxon Dubaï doit son succès
à la qualité de ses produits, destinés
principalement à un marché haut de
gamme, et à son service irréprochable.
Parmi les projets phares sur lesquels
elle a travaillé, ces dernières années,
figurent les travaux de rénovation dans
les hôtels One & Only Royal Mirage,
IBL NEWS JUIN 2016
Saint Regis, Fairmont The Palm et
Kempinski, tous des établissements
cinq étoiles. Manser Saxon Dubaï
a également réalisé des travaux pour
le compte du club privé réservé aux
grosses sociétés des Emirats Arabes Unis,
le Capital Club, ou encore celui des
palais de la famille royale.
Avec la tenue du World Expo à Dubaï
en 2020, l’avenir s’annonce prometteur
pour le secteur de la construction et par
ricochet, pour les entreprises comme
Manser Saxon Dubaï. En effet, la tenue
de cet événement va nécessiter la
construction de nouveaux hôtels et
autres infrastructures. L’excellente
réputation dont jouit Manser Saxon
D u b a ï s u r l a p l a ce d ev ra i t l u i
permettre de se démarquer dans
un environnement hautement
concurrentiel.
Manser Saxon Dubaï opère une
manufacture de menuiserie de
3900m2, qui permet de produire
des solutions taillées sur mesure et
emploie quelque 200 personnes.
Zoom
19
Manser Saxon Dubaï compte parmi ses réalisations
l'aménagement du prestigieux club privé, Capital Club.
Travaux de rénovation au Kempinski Hotel,
établissement cinq étoiles.
Remise à neuf des salles de bain au One & Only
Royal Mirage et...
... des suites du prestigieux établissement hôtelier,
St-Regis Hotel.
Innovation
20
Intégré
Le HCIS est un système intégré, qui permet de gérer une ressource commune
à toute activité économique dans un grand groupe. Tous les modules
des RH peuvent y être consultés, ce qui garantit une gestion optimale de
nos ressources dans le cadre d'une approche holistique. Les différentes
composantes du système peuvent s’interconnecter, produisant ainsi des
informations précises ayant de la valeur ajoutée, qu’il s’agisse de rapports
d’analyse, d’évaluations internes, d’audits ou d’informations pour des besoins
externes.
Ce système nous permet de gérer les informations sur les employés, les
salaires, le recrutement, la formation, le développement des talents,
la gestion des coûts et la planification des ressources, entre autres, pour tout
IBL. Pour ne citer que quelques-uns de ces modules, il y a le module central,
Employee Management, qui recueille toutes les données sur les employés
depuis leur premier jour dans l’entreprise, le Payroll, le Safety & Health et le
Disciplinary Module, qui sont déjà en opération. Nous travaillons actuellement
sur la finalisation du module Training & Talent Management. Les responsables
RH travaillent eux sur le Competencies Module.
Le HCIS en quatre mots
Le Human Capital Integrated System (HCIS), un système des Ressources
Humaines, est en partie opérationnel depuis janvier. A quoi sert-il ? Sylvette
Godère, la General Manager, Human Resources Corporate Unit, nous le présente.
« Made in IBL »
La DRH a passé en revue tout de ce qu’offraient les
entreprises mauriciennes et internationales en matière
de solutions RH. Malheureusement, les systèmes
existants étaient trop onéreux, trop lents en termes de
connectivité, limités en solutions intégrées ou ne nous
permettaient pas de garder la gestion du système. « Nous
nous sommes donc tournés vers l’équipe d’IBL IT qui,
en collaboration avec le département RH, a développé
le programme de A à Z. L’avantage, c’est que les
développeurs sont présents pour parer aux problèmes et
nous accompagner dans le développement du système.
Ils ne seront pas seuls responsables de le maintenir. Pour
que le système reste en vie, il faut le nourrir constamment
et continuellement ! Les employés doivent informer
leur RH de tout changement concernant leurs données
personnelles, et les responsables RH doivent s’assurer
que la mise à jour est faite ».
IBL NEWS JUIN 2016
Innovation
21
Sophistiqué
Le précédent système de gestion des ressources humaines d'IBL datait de
plus de dix ans. Il était dépassé et ne répondait plus aux besoins d’un groupe
aussi diversifié et complexe qu’IBL. Il y a trois ans, la direction des Ressources
Humaines s’est mise à réfléchir à une nouvelle manière de rendre l’information
sur le personnel plus accessible pour faciliter la prise de décision dans
l’ensemble de l’entreprise.
Le HCIS utilise les dernières technologies disponibles. Les solutions proposées
sont en alignement avec notre stratégie. Avec les défis économiques,
sociaux et environnementaux croissants et l’internationalisation accrue de
nos activités, l’accessibilité à une information uniforme, précise et sûre est
indispensable. C’est un facteur de réussite. Il faut être à jour, les lois, par
exemple l’Equal Opportunites Act ou Data Protection Act, pouvant évoluer
rapidement.
Cerise sur le gâteau, ce système sophistiqué nous permet de réduire la
consommation de papier, la stratégie « paperless » étant au cœur de nos
initiatives.
Aux côtés de Sylvette Godère, Fabrice Antoine et Ashwin Gukhool, chevilles
ouvrières du projet.
Evolutif
Les équipes RH ont déjà commencé à utiliser le HCIS. Dans un second temps,
le management pourra avoir accès aux dossiers de leurs employés.
« Nous envisageons déjà d’autres projets ou d’autres modules, dit Sylvette.
Nous envisageons de passer à un e-PMS (Performance Management System)
afin de rendre ce système d’évaluation plus facile à gérer pour nos Managers
et les responsables RH. Il est temps également de rafraîchir le portail actuel
qui a fait son temps. Nous souhaitons venir avec un portail moderne et
interactif qui répondra aux besoins actuels et futurs, permettant aux Managers
et employés d’avoir un accès rapide à toutes les données de l’entreprise,
notamment les lois, politiques et règlements, les circulaires, les formulaires
à remplir, les publications, les offres d’emplois, les nouvelles du Groupe etc.
Avec le HCIS, nous avons fait un pas important qui nous rapproche de
notre objectif « paperless ». Il faut aller plus loin, penser à des bornes
pour que les employés qui n’ont pas d’ordinateur puissent consulter les
informations relatives à l’entreprise, des fiches de paie électroniques… Bref,
un « self-service » ouvert à tous les employés accessibles en un clic ou
pourquoi pas de leur portable à l'avenir ! »
IBL NEWS JUIN 2016
Evénement
22
8e Edition de Passe Portes
Festival de talents
I
C’est pour donner aux
jeunes l’occasion de faire
avancer la création
théâtrale mauricienne
qu’IBL s’engage chaque
année aux côtés des
organisateurs du Festival
Passe Portes. Rencontre
avec deux comédiens en
herbe, Sabir et Jonathan.
ls vont monter sur scène dans
quelques minutes pour jouer
L'Attrape-Bête, pièce en compétition
au Festival Passe Portes. Mais pas
le moindre soupçon de trac n’anime
Jonathan Luchmun et Sabir Kadel.
« On n’y pense pas. En général, on
évite de répéter juste avant. Ça nous
permet de jouer avec plus d’intensité »,
dit Jonathan. Pas le moindre émoi non
plus devant la salle qui tarde à s’emplir.
« Le Mauricien aime rire, pas réfléchir. Il
va au théâtre pour oublier ses soucis,
ajoute Sabir. Les pièces qui obligent à
s’interroger sur le sens des choses ne
font pas déplacer la foule ».
Eux, c’est le genre de pièces qui les
interpellent. Huis clos sombre, un peu
à la Sartre. Discussion existentialiste
qui amène lentement les protagonistes
jusqu’aux portes de la folie. Dans
L’Attrape-Bête, deux amis s’isolent
pour s’adonner à l’écriture. Mais après
une séance de spiritisme, ils sont
confrontés à l’angoisse de la page
blanche et petit à petit à des peurs
irrationnelles qui commencent à leur
faire perdre la tête…
IBL NEWS JUIN 2016
C’est après avoir vu Sabir dans un
court-métrage d’un registre proche,
L’horreur, l’horreur, qu’Quraishiyah
Durbarry, l’auteur de L’Attrape-Bête,
l’approche pour adapter et mettre
en scène sa pièce. « Avec l’aide de
Quraishiyah, j’ai concentré le texte
pour qu’il tienne dans le format de 45
minutes exigé pour la compétition.
Cette ‘trahison’ en quelque sorte est
nécessaire, car le texte et la mise en
scène sont deux médiums différents.
Le metteur en scène doit insuffler les
détails qui manquent pour aider le
spectateur à voir », explique-t-il.
Sabir est juriste et chargé de cours,
mais s’adonne également à l’écriture
de roman, d’essai et de scénario de
cinéma. Il découvre véritablement
le théâtre à l’université en 2003, à
Aix-en-Provence. « Le théâtre est un
microcosme de tous les sentiments
humains. Il transcende langues, cultures
et époques », dit-il. Ce Festival aura été
pour lui une expérience mémorable.
« E vo l u e r d eva n t d ’é m i n e n t e s
personnalités du monde du théâtre m’a
poussé à me surpasser », confie-t-il.
Suite en page 24
Evénement
23
Quand le théâtre
se fait passerelle
Une passerelle entre les talents émergents du
Sud et les grands noms du Nord, entre petits et
grands, entre tous les amoureux de la scène. Le
Festival Passe Portes continue d’être cet espace
d’évasion et d’expression qui peut ouvrir de
belles perspectives pour nos auteurs et acteurs
en herbe. Un concept auquel croit IBL, sponsor
officiel du Festival pour la troisième année
consécutive.
Scènes de la pièce L’Attrape-Bête, jouée par Sabir et Jonathan.
Le scénario : Pour s’amuser, Sabir fait croire à son ami qu’un
esprit les visite. Quand Jonathan semble effectivement « habité »,
Sabir est troublé, perd son assurance avant de perdre la raison.
« Cette volonté de créer un rendez-vous de la
créativité, de permettre aux jeunes comédiens
de jouer devant des professionnels reconnus,
et de bâtir une passerelle entre les différents
prestataires a tout de suite charmé IBL », déclare
Hubert Gaspard, Chief HR and Communication
Officer. Cette année, plus d’une vingtaine
de représentations étaient programmées et
s’échelonnaient du 24 au 29 mai.
C’est sur une note de satisfaction que Catherine
Swagemakers, cheville ouvrière du Festival
Passe Portes et directrice générale de la
Fondation du même nom, a clôturé l’événement.
« Ce Festival est un véritable tremplin pour les
jeunes artistes des Comores, de Madagascar, de
France, de La Réunion, de Suisse, du Sénégal...
Lieu de rencontres et d’échanges artistiques
de haut calibre, il se veut une ouverture pour
les jeunes artistes sur la culture francophone.
Nous essayons aussi d’accompagner les jeunes
talents dans la construction de leur carrière par
une exposition internationale », nous explique
celle qui a introduit en 2013 ce concept unique.
Eloigné de sa famille, isolé avec Sabir dans une cabane,
Jonathan est en proie aux doutes. Et son ami, personnage
rationnel, exploite ces doutes et le manipule. Petit à petit,
Jonathan bascule dans une sorte de paranoïa…
En ligne avec la vision d’IBL de « Go Beyond
Boundaries » et fortement lié aux valeurs
du groupe, le Festival Passe Portes favorise
l’échange entre les artistes de différents
horizons. Il a permis à plusieurs artistes de se
faire connaître au niveau international. Citons
Ahmed Soumette, grand lauréat du Prix Passe
Portes parrainé par IBL en 2015 avec sa pièce
Je n’ai pas de nom, qui a été jouée en juillet
2015 au Festival d’Avignon en France – le plus
grand festival de théâtre au monde avec 1700
spectacles sur trois semaines – et au Festival de
théâtre MASA en mars 2016 à Abidjan.
IBL NEWS JUIN 2016
24
Préparatifs avant l’entrée en scène. Dans les vestiaires des animateurs
du Club Med, l’ambiance est à la détente et à la rigolade.
Sabir et Jonathan ont foulé les planches du théâtre en même temps, durant
leurs années au Bocage, poussés par le même besoin de s’exprimer. Artiste
itinérant et bohème, Jonathan a donné des spectacles de rue à Katmandou,
Saïgon ou encore Phnom Penh. « Le Festival Passe Portes est une occasion
de s’exposer à d’autres visions du théâtre », dit-il. Fier d’avoir joué devant un
parterre de personnalités de la culture, Jonathan espère que cet événement
aidera à vulgariser l’art théâtral à l'île Maurice.
L’Attrape-Bête a fait l’actualité à l’édition 2015 du festival, puisqu’il a été primé
dans la catégorie Ecriture dramatique. « Le théâtre me fascine par la grande
élasticité intellectuelle qu’il donne à l’auteur. Je peux être tous les personnages
à la fois mais aucun d’entre eux à proprement parler », explique Quraishiyah
Durbarry. S’estimant chanceuse de représenter une deuxième fois son pays,
elle est tout éloge pour Passe Portes. « C’est le seul concours dédié à l’écriture
des pièces de théâtre. J’espère qu’il servira de déclic pour attirer plus de
Mauriciens vers le théâtre… »
IBL NEWS JUIN 2016
Evènement
Evénement
Tableau d'honneur
25
Customer Service & Standard Award 2015
1er Flacq Boulet Rouge
2ème Flacq La Source
3ème Péreybère
Customer
Service Desk
1er Bel Air
IBL NEWS JUIN 2016
Métier
26
L’Académie L’Oréal
le petit bijou d’Ebène
Les coiffeurs professionnels ont désormais
leur école. Et pas des moindres.
Elle est la réplique parfaite de
l’académie L’Oréal de Paris.
S
achitah Magisson est aux anges. Cette « L’Oréalienne »
dans l’âme, comme elle se décrit, voit un projet
majeur dans lequel elle s’est énormément
investi et un rêve qu’elle chérissait prendre
forme. L’Académie L’Oréal, crée par BrandActiv et
qui a ouvert le 8 mars à Ebène, est un véritable succès.
Une belle récompense pour la Sales Manager de la
marque L’Oréal Professionnel, qui a démarré il y a
18 ans chez BrandActiv comme représentante des marques
Kerastase et Gemey Maybelline.
« L’Académie L’Oréal, c’est une petite révolution dans le
monde de la coiffure à Maurice », explique Sachitah. Les
coiffeurs professionnels partenaires de BrandActiv pourront
y perfectionner leurs techniques. Réplique parfaite de l’école
du même nom à Paris, elle initiera apprentis et professionnels
aux dernières tendances. Dans son discours à l’inauguration de
l’institut, le Directeur général de L’Oréal Paris, M. Alessandro
Gullo a avoué n’avoir « jamais vu un bijou aussi parfaitement
conçu que l’Académie de Maurice ».
Sachitah Magisson, Sales Manager de L'Oréal Professionnel.
Steeves et Véronique
équipe de choc
« Son architecture élégante et ses équipements dernier cri
lui donnent un look hautement sophistiqué. Notre équipe de
huit spécialistes est au fait des dernières techniques dans
le domaine », poursuit Sachitah. Ces éducateurs qualifiés,
qui ont eux-mêmes suivi une formation pointue, travaillent
sous la houlette de Véronique Lemessier, formatrice
expérimentée qui vient de Paris, et de Steeves Ramiah,
notre ID Artist local. Tous deux accompagnent depuis
plusieurs années les coiffeurs habitués à la marque L’Oréal
Profesionnel et leurs clients.
Cet institut s’est révélé nécessaire pour rester à la pointe
des tendances. Les techniques en coiffure et coloration,
par exemple, évoluent sans cesse et il est important pour
un coiffeur de se mettre à jour. Il y a également un besoin
de formation important, non seulement sur le marché
mauricien mais dans la région. L’équipe de l’académie
s’attend d’ailleurs à recevoir des coiffeurs de différents
endroits de l’océan Indien ainsi que de l’Inde.
Les stages, conçus par des spécialistes de la pédagogie
pour adultes, sont de vrais moments d’échange et de
partage d’expérience. Le programme de l’académie est
divisé en six modules d’une durée de 2 à 3 jours chacun.
Les modules comprennent la coloration, les techniques de
base, les tendances et évolutions des coiffures, entre autres.
En fin de formation, les coiffeurs obtiennent un certificat
accrédité par L’Oréal Professionnel.
IBL NEWS JUIN 2016
Ils ont une vingtaine d’années de métier chacun dans
leur brosse à cheveux. Véronique est plus branchée
« technique », alors que Steeve travaille sur les tendances.
Pour Steeve Ramiah, l’ouverture de cette académie
est une formidable aubaine. « Mon travail à l’académie
consiste surtout à partager mes connaissances avec les
autres. J’estime qu’un bon coiffeur doit faire preuve de
rigueur et du sens de l’écoute pour deviner les désirs des
clients. Il doit entrer dans leur intimité, déchiffrer leurs
émotions. C’est la clé pour atteindre l’excellence », dit-il.
Avant d’être formatrice attitrée pour les cinq îles de l’océan
Indien, Véronique Lemessier avait son salon à Paris et
coiffait régulièrement les Miss France. Installée à Maurice
depuis 2012, elle se voit comme un pont entre l’Académie
de L’Oréal Professionnel Paris et celle de Maurice.
« Je voudrais que notre institut ait une réputation à la
hauteur de celle dont jouit l’Académie L’Oréal Paris.
En somme, je vais tout faire pour que les stagiaires sortent
de chez nous émerveillés », dit-elle.
Formation
27
Les chefs de rayon
rayonnent chez Winner's
chez Winner's
Quatre-vingt deux chefs de rayon ont bénéficié
d’une formation en gestion d’équipe. Ils sont
unanimes à reconnaître qu’elle leur permet de
« réfléchir plus loin, de voir plus large et d’avancer
plus devant ! »
Mo finn complètement changé! Avant, j’étais
timide et en retrait. J’hésitais à donner mon
opinion, mais maintenant, j’ai davantage confiance
en moi. Je peux mieux m’exprimer et parler à mon
équipe, à mes supérieurs ainsi qu’aux clients. Sa finn motiv
moi beaucoup pu vine travail. Mo content pu retrouv mo
bane collegues, nu partaz ène lamitié, ène lacorité, ène
coopération... Mo senti moi kuma dan mo lacaz ! » Christelle
Thomas, chef de rayon Epicerie de Winner’s Rose-Hill,
est ravie de la formation en supervision et leadership qu'elle
a reçue de la consultante Aruna Pulton à IBL Training de
février à avril.
Adesh Mungul, un autre des 82 chefs de rayon concernés
par cette formation, affiche le même enthousiasme.
« Je me sens revigoré et tout en confiance. J’ai appris
énormément de techniques pour mieux superviser
mon équipe de cinq employés », dit le chef de rayon de
Winner’s Chemin Grenier. « Avant je faisais le même
travail qu’eux et je me limitais à donner des instructions.
Mais j’ai appris l’importance du 2-way communication,
du feedback, j’ai découvert le coaching et le mentoring,
le time management et aussi comment déléguer. Mo senti
mo pé vinn pli efficace. Avant mo nek prend tou pression,
aster mo fer confiance mo lékip, mo supervise zot, mo
valide zot travail ek mo met la main à la pâte kan bisin. »
Il y a définitivement un changement dans l’attitude et
la façon de travailler de ces responsables, confirme
Oomesh Chujjoo, Manager de Winner’s Forest Side.
« Leur évolution est visible. Avant, c’était la routine “passe
commande, rempli rayons.” Maintenant, je vois davantage
de responsabilisation et d’interaction avec moi-même, mes
assistants et le Sales Supervisor, et plus de communication
avec leur équipe. Ils font des petits briefings et des réunions
de suivi avec leurs employés. Je les vois plus investis, plus
engagés et plus confiants en eux-mêmes. Cela soulage
l’équipe de direction car moins de spoon-feeding et de
firefighting veut dire plus de soutien ! »
Le métier de chefs de rayon de supermarchés ne consiste
pas uniquement à remplir les rayons. Il faut maîtriser
certaines techniques de communication, de vente, de
planning, de gestion d’équipe, de gestion de clients, de
gestion du stock etc. Or, dans leur grande majorité, les chefs
de rayon de Winner’s ont été promus et ont appris le métier
sur le tas sans formation réelle à la supervision. Après la
formation en Management et Leadership dispensée aux
“
Adesh (2ème à droite) et son équipe.
J'ai appris ce que veut dire
superviser »
Managers et aux Assistant Managers des supermarchés, la
direction a voulu aller plus loin et valoriser davantage les
superviseurs. Mieux équipés, ils pourront mieux soutenir
l’équipe de management.
Au-delà du travail, Sanjeev Callar, Regional Manager et
responsable de formation chez Winner’s, dit avoir noté une
meilleure gestion de la vie personnelle. « Certains m’ont confié
arriver à mieux gérer l’équilibre travail-vie privée, notamment
en consacrant plus de temps de qualité à leurs enfants, en
étant à l’écoute de leur conjoint, en allant rendre visite à
des parents pendant leurs congés… et c’est tant mieux ! »
Comme dit l’adage, heureux à la maison, heureux au travail.
Christelle (debout à gauche) au côté de son équipe.
IBL NEWS JUIN 2016
Santé et Bien-être
28
Nutritional support for all ages
WellTeen Original
Neurozan original
Today's young adults have more to live up to than
ever before, with busy social lives, exams, studying and
sports, so is it any wonder they have an increased demand
for nutrients!
Neurozan provides a comprehensive formula to help
safeguard your dietary intake of important nutrients for all
round health and vitality and also important nutrients to
help contribute to normal cognitive function.
It is recommended that in addition to the basic daily ideal
of trying to eat a healthy, balanced diet, teenagers should
safeguard their nutritional intake with an ideally balanced
multivitamin and mineral supplement specific to their
needs. An optimum nutritional intake during adolescence
and young adulthood can help set the stage for lifelong
health. For starters, teenage bodies need to have sufficient
minerals and vitamins to ensure healthy development during
their growth spurts. As teens undergo significant physical
and biochemical changes in their bodies, the necessity for
vitamins greatly increases. The teenage years are perhaps
the most significant in terms of hormonal change and, of
course, emotional stress!
Mental performance
Iron, zinc and iodine contribute to normal cognitive function
plus pantothenic acid which contributes to normal mental
performance.
WellKid Multi-vitamin
Smart Chewable
WellKid Smart Chewable has been produced with children's
specific needs in mind to provide a comprehensive range of
21 nutrients to help safeguard your child's nutritional intake
in an all-natural excellent tasting fruity flavour. WellKid
Smart Chewable also includes vitamins A, C and D, as
recommended by the UK Department of Health who advise
that all children up to the age of 5 years should be given a
supplement that contains these vitamins.
Even more reasons for your child to take
WellKid Smart Chewable
• All natural, delicious fruit flavours popular with children.
• WellKid Smart Chewable is low in sugar and contains
Xylitol, a naturally occurring sweetener which is kind to
teeth.
• Does not contain any artificial flavours, colours,
preservatives, lactose, gluten, salt or yeast.
• Gluten free.
• Suitable for vegetarians.
Nervous system
Vitamin B6, Niacin (Vit. B3) and Vitamin C contribute to the
normal functioning of the nervous system.
Psychological functions
Vitamins B12, B6, Thiamin (Vit. B1), Folic Acid, Vitamin C and
Magnesium contribute to normal psychological function.
Plus specialist nutrients:
•L-Arginine
•Phosphatidylserine
•5-HTP
•Ginkgo Biloba
•Co-Q10
Product availability: The Vitabiotics range is available at
all MedActiv pharmacies. Come visit!
Did you know?
What's Your Limit?
If you try to remember a number series just long enough
to repeat it back, you’ll be limited by a “mind’s ear”
short-term memory store known as the phonological
loop. Your limit will probably be about 7 numbers. Try it:
1-5-3-5-6-1 (now look away and repeat the number)
1-5-3-5-6-1-9
1-5-3-5-6-1-9-2
1-5-3-5-6-1-9-2-5
1-5-3-5-6-1-9-2-5-1
1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1
1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1-2
1-5-3-5-6-1-9-2-5-1-1-2-9
Have you reached your limit yet? You can memorize
more numbers if you organize them into larger units,
a procedure called chunking:
15-35-61-92-51...
The way to memorize much larger sequences of data is
to analyse them on a level that runs deeper than mere
sound.
15 (the age of your cat)
356 (the date Alexander the Great was born (BC))
1925 (the year your mother was born)
1129 (your sister-in-law’s birthday (November 29th)
IBL NEWS JUIN 2016
Happy hour
29
Mauritian Eagle
dans les bois
Le samedi 7 mai, l'équipe de MEI s'est retrouvée au
Domaine de Lagrave pour une journée déstressante
mais instructive en bien des façons.
Des champions de domino chez
DTOS
Les vainqueurs : Diana Chung & Theïven Murthen
Les finalistes : Audrey Lam & Darshini Bhiwa
3ème place : Swadhinta Bhantoo & Mike Mootien
4ème place : Tracy Wong & Jessica Yong-Shee
Parcours à énigmes pour
Winner's
Toute l’équipe du Head Office de Winner’s s’était donné
rendez-vous le 14 mai dans la forêt de Bras d’Eau pour une
randonnée pédestre.
L’objectif était d’atteindre la plage en suivant un parcours
semé d'énigmes. Un déjeuner attendait tous les participants
à l'arrivée.
IBL NEWS JUIN 2016
Au service
30
Quand la
photo fait
“
grandir
Ils prennent des clichés, et à partir
de ces images, inventent des histoires,
et se racontent eux-mêmes.
Une merveilleuse façon de grandir
qu’a proposée l’association Sidina,
à plus de 500 enfants, à ce jour.
E
n malgache, Sidina veut dire
« oiseau qui prend son envol ».
Et lorsque le petit oiseau sort
de l’objectif, ce sont des milliers
d’images qui s’échappent de la tête
des enfants qu’accompagne Sidina.
Sous la houlette de Karine Gougerot,
sa responsable, cette association que
soutient IBL Foundation depuis janvier,
œuvre dans les écoles primaires de
Montagne-des-Signaux à Bell Village,
Notre Dame de la Paix à Port Louis,
Saint Mary à Moka, Saint Esprit à
Curepipe et St Jean Paul II à Vacoas.
« La photo ouvre l’horizon de l’enfant,
l’aide à s’exprimer, à lire, à écrire, à se
développer, à communiquer, explique
Karine Gougerot. En inventant des
histoires autour de photos prises, il
apprend à dire, en écrit et en images.
Lorsqu’il se voit en photo, il apprend à se
respecter et à estimer son travail »,
p o u r s u i t - e l l e. Le s e n fa n t s s o n t
encadrés par leurs enseignants et
des photographes, qui les laissent
exprimer librement leur créativité et leur
sensibilité, tout en les orientant.
Karine travaille avec les écoles
mauriciennes depuis 2009. Elle a lancé
le programme intitulé Jeux de regards
dans les petites classes sous forme
de projet pilote. Les résultats ont été
si concluants que le programme a été
intégré au Curriculum des enfants de
Std I et II. (D'autres expérimentations
co n ce r n a n t l e s c l a ss e s d e 3 è m e
et 4 ème). « Les premiers résultats
IBL NEWS JUIN 2016
i n d i q u e n t u n i m p a c t fo r te m e n t
positif sur le climat scolaire grâce
à un environnement de classe qui
instaure à la fois l’autonomie et la
coopération des élèves, le respect de
l’autre et du matériel, la responsabilité
et l’épanouissement, analyse Fabienne
Serina-Kanky, docteure en Sciences
de l’éducation dans une enquête
réalisée auprès de 400 élèves ayant
suivi ce programme innovant en
2014-15. « Le programme a apporté plus
de bienveillance dans les relations, ce
qui a contribue à améliorer le taux de
présence des élèves. L’apprentissage du
français aussi bien dans ses dimensions
de lecture que d’expression a été
grandement facilité. »
ils décident quoi faire et comment le
faire », raconte une enseignante.
L’absentéisme recule
“
Les enseignants sont tout aussi élogieux.
Ils disent avoir constaté une chute de
l’absentéisme ainsi qu’une amélioration
du comportement des élèves. Ils sont
plus concentrés, attentifs et vivent plus
facilement en communauté. Devant
ces changements, certains professeurs
revisitent leurs propres méthodes.
« Avec Jeux de regards, l’enfant est
toujours dans la découverte et la
manipulation des choses. J’ai appris
à adopter cette approche. Mes élèves
sont plus motivés. J’organise toujours
les activités et les jeux de classe avec
eux. En faisant cela, j’ai pu voir qu’ils
apprennent ensemble à choisir, à
prendre des décisions et à trouver
des solutions à des problèmes car
Karine Gougerot ne s’étonne pas de
cette transformation dans la classe :
« Dans la mesure où le regard de
l’enfant sur lui-même change, son
regard sur son entourage aussi
change », dit-elle. Au bout de leur
parcours avec Jeux de regards, les
enfants obtiennent leur livret et
participent à une exposition proposée
aux parents d’élèves et par laquelle ils
peuvent montrer leurs progrès. Une
façon d’aller au bout de leur démarche
créative.
Le programme a apporté
plus de bienveillance
dans les relations, ce qui
a contribué à améliorer
le taux de présence des
élèves. L’apprentissage du
français aussi bien dans
ses dimensions de lecture
que d’expression a été
grandement facilité.”
Au service
31
Du matériel thérapeutique
pour les jeunes de Plaine-Verte
Ils ont été touchés par le dévouement avec lequel le
personnel de l’ONG Century Welfare Association-Special
Education Needs School (SENS) s’occupe de jeunes
autrement capables à Plaine-Verte. Les membres du
comité CSR de DTOS ont remis à l’Association du matériel
thérapeutique.
Cette ONG veut aider les jeunes handicapés à être
autonomes dans la vie de tous les jours. Elle accueille
une cinquantaine de petits habitants de la région de
Port-Louis. Elle leur fournit un accompagnement
académique et les aide à adopter des comportements qui
faciliteront leur intégration dans la société.
De nouveaux sourires
pour
IBL Foundation
Uni-Kidz pour une école inclusive
OpenMind pour les enfants en souffrance
Quels que soient leurs handicaps, leurs capacités ou
leurs besoins en matière de santé, tous les enfants
ont le droit d’aller à l’école. C’est la conviction
d’Uni-Kidz qui cherche à faciliter et à promouvoir
l'inclusion des enfants à besoins éducatifs spéciaux dans
les établissements scolaires du pays dès la maternelle.
« L’école doit inclure les enfants différents, explique
Sandhya Dunputh, fondatrice de Uni-Kidz. Nous avons
commencé avec trois enfants handicapés, qui ont été
admis à l’école maternelle Les Pti Mômes à Curepipe. Les
enfants sont suivis de près par des professionnels dont
une orthophoniste, un ergothérapeute, un psychologue,
un coordinateur SEN (Special Educational Needs) ainsi
que trois auxiliaires de vie scolaire ». Pour qu’ils puissent
toucher d’autres enfants, Uni-Kidz pourra compter
désormais sur IBL Foundation.
J. avait neuf ans lorsqu’il a été accueilli chez OpenMind,
ONG qui prend en charge les enfants atteints de troubles
psychologiques. Il était si timide qu’il ne pouvait regarder
qui que ce soit dans les yeux. Il pleurait à chaque fois
qu’il se retrouvait en groupe et avait du mal à gérer ses
colères. Aujourd’hui, grâce aux séances de music-therapy,
c’est lui qui mène la danse : il s’exprime avec facilité, joue
devant n’importe quel public et n’a pas peur de répondre
aux questions. IBL Foundation a été touchée par l’histoire
de J. et compte soutenir OpenMind dans sa démarche.
C’est le seul centre du pays qui offre un service d’aide
psychologique aux enfants et aux personnes vulnérables.
Après une évaluation approfondie de leurs besoins,
l’association recourt aux techniques de l’art-thérapie, de
l’hortithérapie, de l’équithérapie et de l’écothérapie pour
les aider à surmonter leurs différences.
Mieux comprendre l'écosystème - Des enfants avec le psychologue
Laurent Baucheron au Centre OpenMind à Verdun.
Les enfants du Centre OpenMind encadrés par le psychologue et les Care Officers.
IBL NEWS JUIN 2016
People
32
Mario TYPHIS
maître en assurance
T
echnicien hors pair de l’assurance, Mario Typhis
quitte Mauritian Eagle Insurance après plus de 29
ans de service. D’un naturel modeste, le Fire and
Accident Manager de MEI laisse à ses collègues
l’image de quelqu’un de toujours prêt à partager, se mettant
rarement en colère et s’entendant bien avec tout le monde.
Homme de contact, c’est en effet les relations personnelles
qu’il a aimées dans ce métier.
« Les meilleurs moments de ma carrière remontent au temps
où les assureurs pouvaient interagir directement avec leurs
clients, leur rendre visite régulièrement et discuter autour
d’une tasse de café. Pour moi, ce relationnel client aidait à
construire un lien de confiance. Cela a malheureusement
disparu au fil des années avec la venue des courtiers »,
confie Mario.
Mario dit avoir beaucoup aimé ses années MEI. « J’ai eu la
chance d’avoir des collègues qui me comprenaient, surtout
les anciens, qui m’ont aidé à aimer la MEI », dit-il. Il garde
plein de souvenirs de moments forts, comme celui où il s’est
vu remettre les clés de sa première voiture de fonction, ce
qui lui a fait « immédiatement prendre conscience » de ses
responsabilités, ou la célébration des 40 ans de la société,
où il s’est délecté en découvrant les talents cachés de ses
collègues.
Alain Malliaté, Executive Director, va beaucoup regretter Mario.
« Ses avis et son expérience seront très difficiles à remplacer.
Il aidait régulièrement les jeunes Underwriters, ainsi que ses
collègues Managers qui venaient le consulter. Petits ou grands
clients, Mario avait la capacité de s’occuper de tous avec la
même affabilité », raconte-t-il, en ajoutant dans un sourire que
leurs échanges sur leur équipe de foot respective, lui étant fan
de Manchester United et Mario d'Arsenal, vont beaucoup lui
manquer.
« C’est la personne qui m’a le plus influencé dans l’assurance », dit
de lui Winson Chan Chin Wah, Marine Manager. « Quand je venais
d’intégrer le département Fire & Accident, je le bombardais de
questions et je m’émerveillais devant sa grande connaissance
du métier. Avec la politesse et l’humilité qu’on lui connaît,
il m’a demandé une fois si c’était ma dernière question du
jour ! », raconte-t-il.
Mario compte consacrer sa retraite à sa famille qui lui a
énormément manqué, au jogging, au jardinage, au foot
et à de longs séjours à Rodrigues avec sa compagne. Au
nom des employés de la Mauritian Eagle, nous souhaitons à
Mario un bon repos bien mérité.
Bienvenue à ...
En tant que Coldroom Attendant, le travail de
Christopher consiste à découper de la viande surgelée
importée en bloc avant qu'elle ne soit emballée à l’unité
Packing de BrandActiv.
Après avoir travaillé pendant deux ans en tant que
Helper chez Food Canners, Christopher a rejoint
l’équipe de BrandActiv en mars.
Christopher Benjamin Babooram
Coldroom Attendant chez BrandActiv
IBL NEWS JUIN 2016
People
33
Du nouveau dans les rangs
Engineering
Financial Services
(Insurance)
Commerce
Mars 2016
Avril 2016
Mars 2016
Louis Marino Stephan Lyell
LIONNET
Mechanic
Kovinder MAROOTHANADEN
Christopher Benjamin BABOORAM
Cold Room Attendant
Accountant
Klaus Nicholas ANNASAWMY
Merchandiser
Avril 2016
Sachin Dev ANSAH
Indoor Sales Representative
Financial Services
Madhav JHUMUN
Merchandiser
Curtis Nicholo MARIE
Merchandiser
Logistics, Aviation
& Shipping
Mars 2016
Mars 2016
Gheeanee LILLOO
Junior Sales Counter Clerk /
Cashier
Bhusan SEEBOO
Client Accountant
Avril 2016
Ricardo Herman LATOUCHE
Office Attendant / Driver
Sheriza Jehane RAMJUN
Secretary
Georges Herbert Lloyd BEUGUE
Sous-Chef d'Equipe
Soobiraj Kumar FOOLELL
Vehicle Assistant / Delivery Driver
Louis Laval Mario CHUTOO
Manutentionnaire
Corporate
Services
Ashvinsingh RAMKALAWON
BPO Operation Clerk
Financial Services
(Global Business)
Mars 2016
Muhammad Fadil
BHAUKAURALLY
Technical Sales Engineer
ANUSHA BHEKUN
Software Engineer
Avril 2016
Arsha Devi MOUTOU
Customer Service / Receptionist
Sindy RAMSAHA
Compliance Officer
Darshini BHIWA
Assistant Client Accountant
DEVAK SHARMA JHUMMUN
Software Engineer
RENOU HEERALALL
Software Engineer
Rajiv ABAJEE
Senior Technician
Financial Services
(Leasing)
Avril 2016
Jean Marie Fabrice
REICH PHELINES
Business Development Executive
SOUMATEE SANOO
Senior Software Engineer
Sandhya HEERAMUN
Corporate Administrator
IBL NEWS JUIN 2016
34
Salade hawaïenne
Recette proposée par L'Ibéloise
Préparation :
Dans une assiette, disposer vos feuilles de salade.
Parsemer les feuilles de grains de maïs, de lamelles
de poulet, de dés d’ananas, de quartiers de
pamplemousse, de concombre et de cresson.
Assaisonner légèrement la vinaigrette et arroser
la salade.
C'est prêt !
Ingrédients :
pour 1 personne
Quelques feuilles de laitue
1 poignée de maïs
200g de poulet fumé
1 tranche d’ananas coupé en dés
1/4 de pamplemousse coupé en dés
Quelques branches de cresson
1 morceau de concombre anglais
coupé en dés
Pour la vinaigrette
1 c.à.s de thym
1 c.à.c de moutarde en pâte
Vinaigre/huile d’olive
1 gousse d’ail
IBL NEWS JUIN 2016
Hobby
Hobby
35
Je partage...
Une destination
Pourquoi visiter l'Inde du Sud
Le sous-continent indien, par sa taille et sa richesse, réunit plusieurs mondes. Vous y
découvrirez des civilisations à l'origine de la culture indienne, des architectures culturelles
spectaculaires et originales et une population accueillante, toujours heureuse de vous faire
partager sa cuisine, ses couleurs, ses rites et son art.
Complexes culturels, épices et nature exubérante
Ce qui frappe le plus, au premier abord, en Inde du Sud, c'est le nombre, la variété et la
haute teneur artistique des temples. Ils sont le reflet de l'extrême religiosité du peuple
indien. Le Kailasanatha, à Kanchipuram, la ville aux mille temples, a été construit il y a mille
trois cents ans. Il n’a connu quasiment aucune modification architecturale, ce qui en fait un
parfait exemple du style du Sud.
C'est à Mahabalipuram que furent construits les premiers temples en pierre du Tamil
Nadu. Le temple du Rivage est une petite merveille érodée par le vent marin. Sa forme,
typique des temples dravidiens, en fait un modèle. A côté des rathas, monolithes creusés
dans la roche, il faut surtout admirer le gigantesque bas-relief de la Descente du Gange,
fleuve mythique que Shiva aurait reçu dans sa chevelure pour amortir le choc des eaux
et de la terre. Shiva est omniprésent dans son temple de Chidambaram. Halebid et Belur
peuvent être associés dans le même élan. Ils sont dominés par de gigantesques gopuram,
hautes tours en pyramide ornées de milliers de statues vivement colorées, aux attitudes
expressives. Hampi, enfin, est le lieu de la dernière capitale du dernier grand royaume
hindou, celui de Vijayanagar. Dans un cadre austère et grandiose, une immense cité a vu le
jour. Il en reste les vestiges impressionnants de la ville royale, où l'on voit encore le palais
du Lotus, les étables des éléphants, et la ville sacrée, ponctuée de temples innombrables.
La province du Kerala, à la façade maritime de plages blanches, est une des plus
authentiques du pays. Nous sommes dans le pays des épices, sur cette côte du Malabar où
se mêlent senteurs de cardamome et de girofle. C'est aussi le royaume des backwaters,
lacis de lagunes émeraude reliées entre elles par des canaux d'eau douce. On peut bien en
percevoir le monde étrange depuis les frêles pirogues qui les parcourent inlassablement.
Le voyage s'achève le plus souvent à Bombay. C'est ici, au bord de la baie qui ouvre sur
la mer d'Oman, que l'on perçoit le mieux les étonnants contrastes de l'Inde du Sud : une
ville métissée où cohabitent hindous, musulmans et parsis, où la tradition la plus ancestrale
côtoie quotidiennement le monde du commerce et de la finance, rappelant que l'Inde est
aujourd'hui un de ces pays émergents qui compteront dans les décennies futures. Une
raison de plus, s'il en était besoin, pour en apprécier le charme sans tarder...
Pour plus de renseignements, merci de contacter Air Austral sur le 2028055.
Une adresse
Esperanza Maureemootoo
Top détente à l’hôtel Tamassa
« Tamassa, c’est l’endroit rêvé pour passer un week-end agréable en famille. Avec ses quatre
piscines, il y a de la place pour tout le monde. Grâce au forfait tout compris, on a accès aux
sports terrestres et nautiques ainsi qu’au Spa. Petit-déjeuner, déjeuner et dîner sont de vrais
régals, sans compter la variété de cocktails et de gajacks à savourer autour de la piscine. J’ai
toujours le goût des beignets de bringelles dans la bouche ! Exquis. Et pour faire fondre ces
kilos, rendez-vous sur la piste de danse de la discothèque jusqu’aux petites heures du matin
pour un vrai ‘tamassa’ ».
IBL NEWS JUIN 2016
Carnet
36
Salut :)
Je suis Emma Jaycee CHAN YUM WAI
Née le 25 octobre 2015,
Fille de Jonathan CHAN YUM WAI
Technicien chez ServEquip
Salut :)
Je suis Arthur Jacques ROUGIER LAGANE
Né le 28 mars 2016,
Fils de Marc ROUGIER LAGANE
Manager chez DieselActiv
Salut :)
Je suis Hajrah Beebee Rahimah
KOHEEALLEE
Née le 8 décembre 2015,
Fille de Yasmine Mamedy-KOHEEALLEE
Accounts Officer chez IBL Shipping Agency
Salut :)
Je suis Ethan Thyagarajen ANENDEN
Né le 16 septembre 2015,
Fils de Vanessa ANENDEN
Accounts Officer chez IBL Fishing Agency
IBL NEWS JUIN 2016
Carnet
37
Félicitations
aux nouveaux
parents
Salut :)
Je suis Rayan Dev MAHABEER
Né le 30 janvier 2016,
Fils de Roshan MAHABEER,
Team Leader au département SurgiMed
chez HealthActiv
Salut :)
Je suis Rïley Kylian Pireïssen APPAVOU
Né le 29 janvier 2016,
Fils de Georges Alain Dario APPAVOO
Tally Clerk chez Froid Des Mascareignes
Salut :)
Je suis Thanveer CHIKHOOREEAH
Né le 6 novembre 2015,
Fils de Nirma CHIKHOOREEAH
Check Out Operator au Winner’s de Bel Air
Salut :)
Je suis Jayden CHEONG YUEN ZING
Né le 7 novembre 2015,
Fils de Jenna CHEONG YUEN ZING,
Accounts Executive chez Arcadia Travel
IBL NEWS JUIN 2016
Casse-tête
38
Sudoku
1
5 7
Sudoku solution
de Mars 2016 :
4
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2 4
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5
1
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7 1
2 9
5 7
3
By playing it regularly you
can boost your concentration
and focus, prevent or ease
depression, dementia and
even Alzheimer’s disease
according to some studies.
Sudoku is good for any age
between 6 to 80+, because
it develops mental abilities
and keeps them in a good
condition. It is a highly
addictive game with no
side-effects whatsoever and
while it may involve a person
deeply into it, his brain will
be thankful.
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IBL NEWS JUIN 2016
Did you know?
Gagnant
du Sudoku
de Mars 2016
Rita Sampson
Ancienne employée d'IBL
JUIN 2016 | www.iblgroup.com | Tel : 203 2000