Lecture Ado nouveautés avril 2008

Médiathèque IUFM Toulouse Saint-Agne
Fonds jeunesse
FICTION ADO
SELECTION PAR GENRES
DU RECIT
Nouveautés avril 2008
Littérature-Ado (Collège / Lycée)
Récits réalistes
Référence
Mc Donald, Janet. Frères de rap.
Thierry Magnier.
Vrettos, Adrienne-Maria Comment j’ai
disparu.
Thierry Magnier.
Gorki, Maxime. Un premier amour et
autres histoires.
Le temps des cerises.
Leroy, Jérôme. La grande môme.
Syros, coll. Rat noir.
Résumé succinct
Issu des quartiers noirs de Harlem, Nate a intégré une excellente école. Pendant la
semaine, il suit les cours entouré de jeunes issus de milieux aisés – certains sympathiques , le week-end, il rejoint ses parents et ses amis d’enfance, qui ont la plupart mal tourné. Ce
cloisonnement devient difficile quand l’amour s’en mêle. La jolie Willa veut connaître les
origines de son petit ami, mais pourra-t-elle vraiment apprécier le monde de la rue ? Le
jeune homme est heureux d’avoir pu éviter les vols, la drogue, les descentes de police qui
sont le quotidien de son frère aîné en perdition, mais il voudrait ne pas perdre la chaleur
humaine et la solidarité dont savent faire preuve ses amis d’enfance. Partagé entre ces
deux réalités, Nate s’habille et s’exprime différemment en fonction des milieux où il évolue.
le roman est évidemment binaire, mais sans tomber dans la caricature ni la facilité
narrative. [d’après Ricochet].
Donnie, 14 ans, et Karen, sa sœur de 16 ans, sont très proches. Ils se soutiennent
particulièrement lors des disputes fréquentes de leurs parents. Alors forcément, Donnie
tombe des nues quand il s’avère que Karen est anorexique. Il l’aide de tout l’amour dont il
est capable, mais lui en veut aussi de monopoliser l’attention… Dès les premières pages
Donnie, qui raconte au passé l’anorexie de sa sœur, en indique l’issue fatale. Le lecteur
s’attend alors au récit rétrospectif de la descente de Karen en enfer, récit parsemé de
petits indices que les proches de la jeune fille n’auront pas su déceler… Il n’en est rien.
Donnie n’a rien vu venir. Il nous parle donc de lui, des années heureuses avec Karen et sa
meilleure amie Amanda, puis face à une sœur solitaire qu’il ne reconnaît plus, dans une
cellule familiale déboussolée. Il se sent abandonné et en veut à Karen, tout en éprouvant
un sentiment de culpabilité, puisqu’il survit à sa sœur qui décline. L’auteur crée un
personnage nuancé et réaliste, un jeune garçon introverti et un brin superstitieux (il
répète souvent trois fois les mêmes phrases pour qu’elles se réalisent). Elle sait
conjuguer, pour une lecture en aucun cas misérabiliste, analyses psychologiques et
anecdotes vivantes. Traitant indirectement des troubles du comportement alimentaire, ce
roman est, avant tout, un roman sur le deuil. [D’après Ricochet].
Publiés en Russie de 1895 à 1924 les sept récits qui composent ce recueil sont centrés sur la
question des femmes. Ce ne sont pas des œuvres directement engagées dans les combats
idéologiques et politiques. Ils ne sont pas non plus conçus pour permettre une prise de position
du haut de laquelle Gorki dévoile un aspect de la réalité. Il n'abandonne pas pour autant la
réalité sociale russe qu'il connaît si bien mais il s'oriente vers des matériaux plus intimes qui
appartiennent à sa vie, à ses souvenirs, cherchant à faire parler des incertitudes qui le
tourmentent depuis longtemps et sont un aspect moins connu, voire méconnu de sa
personnalité. [D’après l’éditeur].
Emilie Ambricourt découvre le passé trouble de sa mère, emprisonnée comme terroriste
dans un quartier de haute sécurité. Vingt ans auparavant, celle-ci a d’abord commencé à
militer dans des groupes d’extrême-gauche, puis a pris la décision de rejoindre un groupe
plus radical, “Action rouge”, responsable d’un sanglant braquage de banque, dont elle
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Quadruppani, Serge. J’ai jeté mon
portable.
Syros Jeunesse, coll. Rat noir.
Ytak, Cathy. Les murs bleus.
Syros, coll. Les uns les autres.
Ytak, Cathy. L’ombre Adrien.
Syros, coll. Les uns les autres.
Djaïdani, Rachid. Viscéral.
Seuil.
Sane, Insa. Sarcelles Dakar.
Sarbacane, coll. Exprim’.
réchappe. Contrainte à fuir et à dissimuler son identité, elle refait sa vie, mais, piégée à
quelques jours de la prescription, elle doit “payer” pour ce passé sur lequel elle pensait
avoir tiré un trait. Sa fille, Emilie, ne parvient pas à concilier sa nouvelle identité, auprès de
grands-parents dont elle ignorait l’existence, et les “mensonges” et la culpabilité de sa
mère. Ce roman est inspiré de l’histoire d’Hélène Castel et de Nathalie Ménigon, membres
d’Action directe.
Un roman initiatique qui trouvera beaucoup d'écho chez les adolescents, car il dit la
nécessité de ne pas céder à la pression du groupe et de faire ses propres choix. Un récit
policier, aussi, car Robin, troublé par une vidéo odieuse que des camarades lui ont montrée
sur un téléphone portable, disparaît. [d’après Electre].
Comment revenir dans un pays qui vous a condamné à mort pour avoir déserté et fui
l’autorité militaire par dégoût des actions commises sur les civils en Algérie ? A 38 ans,
Antoine qui s’était réfugié au Brésil refait surface. Il revient à Paris pour divorcer, assumer
son passé, tourner la page. L’amnistie lui permet de réintégrer son pays, mais le peut-il et
le veut-il vraiment ? Une nuit en 1961, il n’avait écouté que son cœur, quitté son
campement et déserté. Depuis, le bonheur n’a plus de sens pour lui, même si au Brésil, une
femme - Jerusa - l’attend et l’aime. Il y a aussi un petit Brésilien, Loirinho, venu avec lui à
Paris pour se faire opérer des yeux, qui semble lui être très attaché. Tout cela ne suffit pas
à lui faire oublier l’insoutenable, à éliminer les ombres et les cauchemars. Antoine est seul,
a connu l’horreur tout comme la mère de Loirinho, une gamine de quatorze ou quinze ans
violée par un voisin. Horreur de la guerre ou horreur de la vie quotidienne…la misère est
partout. Entre deux pays, Antoine doit choisir. Grâce à Loirinho, Antoine va voir clair en lui
et pouvoir prendre des décisions. [D’après Ricochet].
Adrien est mort. Jérémie est le seul témoin, tous le pressent d’expliquer ce qui s’est passé.
Mais Adrien ne se souvient pas. Puis, petit à petit, les souvenirs reviennent. Il retourne sur
les lieux et constate qu’il ne peut s’agir que d’un suicide. Bouleversé de n’avoir rien vu ni
rien empêché, et furieux de n’avoir connu Adrien que quelques semaines par an, il se rend
à Besançon. C’est là qu’Adrien et sa mère avaient emménagé quelques mois plus tôt. Làbas, il tente de comprendre et d’accepter le geste de son copain. Peu de romans pour
adolescents abordent le thème de suicide avec autant de justesse. L’acharnement d’Adrien
à mettre fin à ses jours est simplement dit, sans jugement ni explication. La douleur des
proches s’exprime dans toutes ses nuances : colère, incompréhension, perte de tous les
repères. [D’après Ricochet].
Dans la banlieue parisienne, Lies, un jeune Beur vivant dans une cité à la dérive, tente de
tracer sa voie : boxeur, il enseigne les rudiments du noble art aux gosses du quartier et aux
détenus de la prison voisine. Il tient aussi un taxiphone, sorte de tour de Babel où les
habitants se retrouvent pour passer leurs appels à l'étranger. La rencontre avec
Shéhérazade va bousculer son destin. [D’après Electre]
Djiraël habite Sarcelles. Il vit entre les copains, les “fringues” de marque et les histoires de
filles. Avec sa mère et ses frères, il part en voyage dans son pays d’origine, le Sénégal. Il
retrouve sa famille qui l’appelle le “Francenabé”, la vie dure, la pauvreté. Peu à peu, on
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Madani, Karim. Hip-hop connexion.
Sarbacane, coll. Exprim’.
Pouchain, Martine. Chevalier B.
Sarbacane, coll. Exprim’.
Arnaud, Emmanuel. La gloire de mon frère.
Rouergue, coll. DoAdo.
comprend que ce séjour a pour but l’enterrement du père de Djiraël, avec qui il était fâché.
Les rituels, une conversation avec un vieil homme apaiseront le jeune homme. De retour en
France, il ose dire son amour à Farah. Roman initiatique entre modernité et tradition,
adolescence et âge adulte, Sarcelles Dakar séduit avant tout par sa maîtrise littéraire. Le
narrateur Djiraël raconte son périple en phrases courtes, émaillées de nombreux dialogues,
avec un vocabulaire parlé et souvent du verlan. Le récit est interrompu par des “interludes”,
points de vue d’autres personnages, de courtes fables africaines, et surtout par le récit du
vieux Kadiom. Cette aventure personnelle, sensible derrière le masque de la vantardise de
son narrateur, se double d’une description vivante de deux lieux que tout semble opposer :
la banlieue parisienne – cités, transports en commun et sorties avec les “meufs”–, le
Sénégal – chaleur, pauvreté et taxis dans la brousse. Et toujours, le même sens de la
débrouille (au mépris de la légalité), l’appétit de vivre de toute une génération qui navigue
entre plusieurs pays. [d’après Ricochet].
Wiz, jeune juif du ghetto new-yorkais de Coney Island, deale en attendant de percer dans
le hip-hop. Hakim vit dans les banlieues parisiennes, et rêve de devenir producteur de
musique hip-hop. Un océan les sépare, la musique les réunit. Via le net, Hakim produit un
des titres de Wiz sur une compilation. Le buzz fonctionne dans les milieux underground, la
compil s’arrache chez les connaisseurs, et très vite les deux lascars projettent la venue d’
Hakim à New York, pour la production de l’album de Wiz. Hip-hop, quartiers chauds, trafic
de drogue et galères sont des mots qui résumeraient bien ce roman. En effet, le quotidien
des héros est loin d’être rose. Wiz deale des drogues dures, porte une arme et se méfie de
la police. L’auteur ne cherche pas à juger ou excuser ses personnages, il ne dresse pas un
portrait aseptisé ou au contraire tout noir des banlieues et de leur quotidien, à New-York
comme à Paris. [D’après Ricochet].
Dans la campagne auxerroise, Barnabé Bouton rêve de l’inaccessible belle du village, Rosa.
Pour plaire à l’élue de son cœur, il se transforme en chevalier des temps modernes. La nuit,
chevauchant sa mobylette, il libère des volailles d’une usine, décime un champ de maïs
transgénique, sauve des veaux de l’abattoir. La police le repère, l’arrête. Sorti de prison, il
apprend le départ de Rosa pour les lumières de Paris. Barnabé ronge son frein quelques
années, puis va chercher Rosa et revient avec… le nourrisson de la jeune fille. Excellent
père, il élève P’tit Noyau dans le respect et l’amour de la nature. Ce récit oppose
évidemment un milieu rural peut-être à la limite de l’archaïque mais stable, à Paris, le
miroir aux alouettes, la grande ville mère de tous les vices. Barnabé, seulement entouré de
sa vache Espoir, de P’tit Noyau, l’enfant innocent, et éventuellement de la présence
taiseuse de son grand-père, est heureux. Personnage extrêmement attachant, doux et
obstiné, Barnabé est bien un vrai chevalier qui sauve l’orphelin (l’enfant de Rosa) et
l’opprimé (les animaux qu’il libère).Son prénom même l’encourage à la générosité et
l’écoute des autres : étymologiquement, il signifie fils de la consolation. [D’après Ricochet].
Hector, 12 ans, passionné par l'écriture, termine un roman pour adolescent. Pour être
crédible auprès des éditeurs, Jean-Luc, le frère d'Hector, étudiant, lui sert de couverture. Le
tour fonctionne et Brigitte, une éditrice, accepte le manuscrit. Jean-Luc s'engage dans le
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Galea, Claudine. Jusqu’aux os.
Rouergue, coll. La Brune.
Pongrasic, Zoran. Goumi, goumi.
Rouergue, coll. DoAdo.
Staraselski, Valère. Vivre intensément
repose : nouvelles du siècle dernier. La
passe du vent.
Solet, Bertrand. Deux copines ont disparu.
Oskar jeunesse, coll. Junior.
parcours habituel des auteurs. Un roman sur la vie d'un livre et une satire humoristique du
monde de l'édition jeunesse. [D’après Electre].
Au cours d'un séjour en Angleterre, une adolescente rencontre l'amour fou en la personne
d'Eric, un garçon léger et brillant. Une fois l'été fini, la jeune fille rentre chez elle et l'on
découvre sa réalité : une mère possessive qui brûle dans le jardin les lettres d'Eric et
l'anorexie poussée à son paroxysme. [D’après Electre].
Atteinte d'une leucémie, Marina vient de passer six mois entre les murs blancs de l'hôpital.
Mais lorsque son père vient la chercher pour la ramener chez elle, Marina ne veut plus. A la
maison, les retrouvailles ne se passent pas exactement comme chacun l'avait prévu. Ses
parents déploient un zèle considérable pour que tout aille bien: sa mère s'est mise à la
cuisine et ne cesse de l'embrasser, son père, inquiet, lui offre tout ce qu'elle désire, quant à
son frère, Darko, il continue à ennuyer sa sœur comme auparavant. Et pourtant Marina se
sent incomprise, elle accepte difficilement la perte de ses cheveux et elle ne cesse de
penser aux autres enfants malades de l'hôpital, dépouillant tous les jours le journal pour
voir s'ils sont toujours vivants. Marina se referme sur elle-même ne voulant voir personne
(pas même ses amies avec qui elle jouait au goumi-goumi) et en pensant à Niki, un autre
enfant malade dont elle n'a plus de nouvelles. Après plusieurs les altercations répétées, les
silences, les parents, changent alors de tactique... Les relations s'améliorent un peu mais
c'est surtout quand elle retrouve Niki que Marina se sent à nouveau vivre. L’auteur, dont
c'est le premier roman traduit en français, dépeint ce sentiment d'incompréhension qui
traverse le personnage de Marina. Les propos de la jeune fille, rarement en phase avec ce
qu'elle pense et ressent, s’expriment dans des extraits de son journal intime.
Recueil de nouvelles où, à l’exception de la dernière, les femmes tiennent le rôle principal,
avec la même diversité que dans la vie.
Fatou et Mariam, deux sœurs africaines bien intégrées dans leur lycée de banlieue
parisienne, ne sont pas revenues de leur voyage au pays. Face aux réponses évasives des
parents, leur classe, Sylvie en tête, enquête. Mariam, quinze ans à peine, a été promise en
mariage à un homme du village, et Fatou n’a pas voulu abandonner sa petite sœur. Les
élèves se mobilisent, alertant les autorités, s’appuyant sur les associations, les
professeurs… Mais la situation est délicate. D’elle-même, Fatou préférera se marier avec le
villageois à la place de sa sœur : majeure, elle pourra divorcer plus facilement… l’auteur
attaque de front la question des mariages forcés, et la façon dont la France, terre
d’immigration, réagit face à ce phénomène, atteinte grave à la liberté cependant pas
considéré comme tel par ceux qui le pratiquent. A travers les démarches de Sylvie, le
lecteur découvre la solidarité des femmes concernées, l’impuissance de l’Etat, l’attente
insupportable entre les manifestations. Un narrateur externe garantit, non une objectivité
car la position de l’auteur est claire, mais tout du moins une présentation des positions de
chacun, leurs hésitations, leurs réflexions ou leur entêtement. En toile de fond, l’écriture et
le ton simples rapportent avec justesse la vie d’une classe de lycée, entre légèreté
adolescente et gravité de l’environnement social. Fatou et Mariam, n’apparaissent
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Pellissier, Colette. Le chat dans la gorge.
Montalant.
Couaillet, Richard. Angélique boxe
Actes Sud Junior, coll. Ado.
Albot, Corinne. Betty Coton
Actes Sud Junior, coll. Les couleurs de
l’Histoire.
Yi, Munyol. Notre héros défiguré
Actes Sud.
Blondel, Jean-Philippe. Un endroit pour
vivre
Actes Sud Junior, coll. D’une seule voix.
Anderson, Jody Lynn. Peau de pêche
Albin Michel, coll. Wiz.
quasiment pas et tout se passe en France, comme pour mieux montrer l’absurdité de
l’importation de cette coutume maritale. [D’après Ricochet].
27 instants choisis dans la vie d’une famille. On pourrait penser qu’ils s’agit de nouvelles
autonomes, pourtant, au fil de la lecture, des liens s’instaurent ; ce roman met à jour les
déchirures et les malentendus du couple parental, les relations complexes entre les trois
enfants : Lucien, l’aîné qui entre en adolescence sous l’oeil perplexe de Paco, le cadet prêt à
prendre ses distances avec ce grand frère qu’il admire et à quitter les rivages d’une enfance
qui lui pèse, la plus jeune enfin, Mouna, vive et curieuse de tous les mystères de la vie. On
découvre aussi Tonton Mitch, qui partage, en bougonnant, leur quotidien, chaque fin de
semaine. [D’après Initiales].
Angélique vit dans une cité minière baignée par la pluie et le vent du Nord. Solitaire et
violente, elle aime se battre. Elle frappe parce qu’il y a quelque chose de sain dans la lutte,
un défoulement. Un jour, une bagarre dégénère et angélique tombe dans le coma. A son
réveil, elle ne veut plus être vulnérable et elle s’initie alors à la boxe pour continuer à
frapper, parce qu’elle en a besoin. Elle apprend aussi à devenir invisible, à ne plus attirer
l’attention sur elle pour se mettre à l’écart d’une vie qu’elle refuse. Mais tout se paye et
Angélique va encaisser les coups. Ceux psychologiques, de l’institution scolaire qui lui
reproche d’être une mauvaise élève. Puis, les attaques physiques des autres collégiens.
[D’après Lecture Jeune N°124].
Badi, une jeune Africaine, est arrachée à sa terre natale par des négriers. Déportée dans
une plantation de coton du Sud des Etats-Unis, elle est baptisée Betty, devient souffredouleur de son maître, et se battra pour l'abolition de l'esclavage. [D’après Electre].
L’histoire se passe dans un collège : le narrateur évoque un souvenir vieux de trente ans,
l’expérience vécue dans sa classe de la naissance d’un phénomène totalitaire. Le chef de
classe, Om Sokdae, impose sa loi par la violence, l’humiliation, avec la complicité du maître
et des élèves. Dans un premier temps, le narrateur se soumet, malgré sa soif de le
combattre, et cherche à obtenir les faveurs du chef : c’est l’époque du doux fruit de la
soumission, jusqu’à ce que le nouveau maître découvre, comme le narrateur, que Sokdae
triche aux examens en se servant des autres élèves. La morale est explicite : un tyran
n’existe que parce qu’on le laisse faire et son charisme peut être démonté. Le narrateur
comprend la fascination que peut exercer le tyran et il s’y laisse d’abord prendre… [D’après
Web Lettres].
Même pour un lycéen timide, il y a des injustices qui ne passent pas comme ce nouveau
règlement intérieur qui voudrait proscrire tout contact physique entre élèves. Tenue
impeccable, interdiction de traîner dans les bâtiments et plus question de se toucher, tels
sont les mots d'ordre du nouveau proviseur...le héros prend alors sa caméra et filme :
d’abord les couples qui s’embrassent, puis un professeur qui discute avec quelques élèves,
la cantine… Cela finira par une convocation chez le proviseur, mais le narrateur aura réussi
à créer une solidarité entre tous les acteurs du lycée. [D’après Ricochet].
Un peu par hasard, Murphy, Leeda et Birdie se trouvent réunies tout un été à la cueillette
des pêches au verger Darlington. Murphy effectue des travaux d’intérêts généraux à la suite
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Lekisch, John. Losers club
Bayard Jeunesse, coll. Millézime.
Babenderer, Antje. Lune indienne
Bayard Jeunesse, coll. Millézime.
Delval, Jacques. Quand j’aurai 20 ans
Bayard jeunesse, coll. Millézime
Mayfield, Sue. Texto à la mer
Bayard Jeunesse, coll. Millézime.
Thomer, Eveline. La vraie liberté
Dorval.
Gornet, Thomas. Qui suis-je ?
Ecole des Loisirs, coll. Medium
d’incartades (pas bien graves), la très chic Leeda vient s’occuper de sa cousine Birdie, fille
du propriétaire des lieux. Les trois adolescentes ont des caractères très différents, et se
rapprochent pourtant, le plus souvent la nuit pour des baignades au lac voisin. C’est que
toutes ont des relations familiales difficiles, s’interrogent sur les mots amitié et amour, et
sur le sens à donner à leur vie. Au terme de cette saison, Murphy acceptera de prendre en
compte ses sentiments, Leeda se détachera de l’écrasant modèle maternel et Birdie osera
s’affirmer face à ses parents séparés. Qui plus est, le verger Darlington sera
miraculeusement sauvé d’un ouragan et de la vente ! [D’après Ricochet].
Alex est handicapé, Winston très petit, Manny très gras. Ils sont des cibles parfaites pour
Jerry, le racketteur du lycée. Refusant de se laisser faire, ils créent le club des losers pour
permettre à ses adhérents de résister aux pressions de Jerry et ses acolytes. Les trois amis
s'installent ensemble et rencontrent Harry, un écrivain raté qui va peu à peu les décider à
influencer leur destin. [D’après Electre]
Oliver, 15 ans, part vivre dans une réserve indienne aux Etats-Unis, car sa mère a
rencontré un Indien qu'elle va épouser. Malgré les efforts de Rodney, son beau-père, qui lui
aménage une chambre magnifique dans une maison tout confort, l'intégration est difficile
pour Oliver. Il redoute la prochaine rentrée scolaire et se sent seul et différent, jusqu'à sa
rencontre avec Grand-Père Joe. [D’après Electre].
L’auteur situe l’action de son dernier roman à la fin de l’année 1957, dans une école de
province du Nord de la France. Jacques s’ennuie terriblement dans cet internat, avec pour
seul horizon le bac. Il croit fermement que la vie est ailleurs, entre son amour pour Viviane,
le théâtre et la poésie. Jacques rêve d’une vie parisienne et marginale, toute dédiée à la
création et l’art. Mais la réalité semble le rattraper : la guerre d’Algérie fait rage, les
camarades s’engagent, les avis et les discussions s’enflamment. Jacques semble être tiraillé
entre deux : passer son bac et partir pour Paris ; être recalé et s’engager, comme son
frère. Au bout de ces incertitudes se sera l’échec. Le choix sera alors difficile et les conseils
de sa professeure de français peu propices à la création. Bientôt, devant ce Sahara sans
vie, les lettres de Viviane ne seront plus qu’amours mortes. [D’après Ricochet].
Les derniers jours de vacances d'Isabel Bright en Ecosse sont contrariés par sa rupture avec
son petit ami Jamie. Pour la réconforter, sa soeur Alice jette une bouteille à la mer avec ses
coordonnées. A la rentrée scolaire, Isabel décroche un rôle au théâtre, tout comme Jamie.
Elle reçoit peu après un message d'un certain Duncan, qui dit avoir trouvé la bouteille sur
l'île où il réside. [D’après Electre]
L'histoire d'un enfant en grandes difficultés émotionnelles et scolaires. Après le choc du
décès de son père, l'année du cours préparatoire, le petit garçon perd pied. Son retard
scolaire est tel que l'année de ses 10 ans, l'Education nationale estime qu'il doit sortir du
système scolaire. Sa mère parvient pourtant à le remettre à niveau, avec l'aide d'un
instituteur. [D’après Electre]
Vincent est en troisième au collège. Elève brillant et tranquille, il partage son temps entre
Myriam et Aziz, ses deux meilleurs amis. Cédric arrive en cours d’année et bouleverse tout.
Tandis que ses amis grandissent et s’éloignent doucement, Vincent déprime
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Reysset, Karine. Sors de ta chambre
Ecole des Loisirs, coll. Medium
Jonsberg, Barry. Calma embrouille et
débrouille.
Flammarion, coll. Tribal
Rosoff, Meg. Si jamais…
Hachette jeunesse
K., Sarah [Cohen-Scali, Sarah]. Une
histoire sans nom.
Hachette jeunesse.
Masini, Béatrice. Le dernier été.
La Joie de Lire, coll. Récits.
inexplicablement. Face aux quolibets des autres et au rejet brutal de Cédric, Vincent finit
par comprendre qu’il est amoureux du nouvel élève. Encore enfant dans sa tête, Vincent
n’envisage pas les changements de l’adolescence, parmi lesquels Myriam et Aziz ont su
trouver les expériences amoureuses. Eux comprennent avant lui son attirance pour les
garçons, attirance qu’il ne vit pas vraiment mal, puisqu’il l’ignore simplement. Une fois son
homosexualité découverte, Vincent s’accepte rapidement, souffrant plus de l’intime (le rejet
de Cédric) que du regard des autres. [D’après Ricochet].
Clara a tout accepté depuis la mort de sa mère et n'a rien dit quand son père lui a annoncé
son remariage avec Géraldine, lorsque les photos de sa mère ont disparu des murs et que
ses objets personnels ont été rangés à la cave. En revanche, elle refuse que la Marotte, leur
maison de vacances où ont été dispersées les cendres de sa mère, soit vendue. [D’après
Electre].
Calma a des journées bien occupées : après le lycée avec Vanessa, son amie si renfermée
et triste, elle file à la supérette du coin pour travailler et retrouver son collègue le beau
Jason. Et puis bien sûr, elle doit surveiller sa mère, surnommée le Frigo (à cause des petits
mots qu’elle y épingle) : elle la soupçonne de vouloir rétablir une relation avec son père, qui
les abandonnées des années plus tôt. Chronique de la vie quotidienne d’une adolescente à
la fois débrouillarde et maladroite, le récit mène de front trois intrigues dans trois registres
très différents : amoureux pour Jason, familial pour le Frigo et dramatique avec Vanessa. La
narratrice Calma est une raconteuse hors pair : passionnée de littérature, elle manie et
mêle une langue vulgaire aussi bien que soutenue. Elle alterne son récit avec de pseudoreportages journalistiques, des fiches signalétiques sur les gens qui lui sont proches, des
dialogues théâtralisés… Régulièrement, les échanges de méls entre Calma et sa professeure
d’anglais donnent lieu à un petit poème. [D’après Ricochet].
David Case, 15 ans, prend subitement conscience que chaque acte qu’il commet ou non
entraîne une foule de conséquences, et qu’il ne maîtrise rien. Pire, il est persuadé que le
Destin le poursuit. Espérant passer inaperçu, il change de style vestimentaire, d’identité et
de nom pour devenir Justin Case (“Just in case”, “juste au cas où” en français). Dans une
friperie, il croise Agnès, jeune photographe excentrique qui s’intéresse à son cas. Justin,
accompagné de son chien invisible Gaillard, tentera d’échapper au Destin, navigant entre
ses délires paranoïaques et son amour pour Agnès. [D’après Ricochet].
Aurore, 16 ans, a toujours vécu dans un monde de femmes. La présence du père V., prêtre
de passage, invité par sa mère pour les fêtes de Noël, trouble sa tranquillité. Après la
disparition soudaine de ce dernier, la jeune fille se réveille tous les matins, son lit taché de
sang. Aurore est enceinte, alors qu’elle nie toute relation sexuelle. Récit à la tonalité
fantastique, mais dont la chute, surprenante, est rationnelle.
Chiara, 13 ans, passe ses vacances tous les ans dans la même station balnéaire. Pourtant,
cet été est bien différent des autres. Finis les jeux sur la plage, les histoires, les goûters et
les siestes. Chiara admire maintenant les muscles du maître nageur, envie ses copines qui
se maquillent et rêve de porter les robes de sa mère. Un roman sur le passage de l'enfance
à l'adolescence. [D’après Electre].
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Homéric. Chevauchées.
Julliard.
Nouvelles pour la liberté.
Le Cherche Midi – Amnesty International
Fernandez, Dominique. Jérémie ! Jérémie !
LGF, coll. Le Livre de poche.
Carel, Fanny. Le cœur ouvert.
Mercure de France, coll. Bleue.
Brooks, Kevin. Comment j’ai tué mon
père… Sans le faire exprès.
Milan, coll. Macadam.
Frédéric Dion, alias Homéric, a 9 ans quand il a le coup de foudre pour les chevaux. Sa
décision est prise : il vivra avec les chevaux. Il devient lad, jockey, chroniqueur hippique,
puis écrivain. Convaincu que le cheval incarne les rêves de l’homme, à toutes les époques
et sur tous les continents, l’auteur invoque tour à tour les chevaux de course, de guerre, de
trait, de compagnie, et même les chevaux de bois, dans une relation passionnelle à
l’homme. [D’après Electre]
Créée en 1961, Amnesty International a toujours lutté pour la liberté d'opinion dans le
monde. Dix sept écrivains mettent aujourd'hui leur plume au service de cette cause, en
nous offrant ce recueil de nouvelles ayant pour sujet : la liberté.
Fabrice Jaloux, un étudiant passionné par Alexandre Dumas, part en mission humanitaire
en Haïti avec un groupe d'amis pour enquêter sur la grand-mère de l'écrivain, une esclave
noire. Ils découvrent un pays plein de vitalité et de gaieté, des personnages à la fois
tendres et sauvages, mais aussi que la mission humanitaire cache une opération
commerciale révoltante... Evocation intéressante d’Alexandre Dumas (le narrateur fait des
recherches sur l’auteur de Monte-Cristo et découvre d’ailleurs d’où vient ce patronyme) ;
pages chaleureuses sur Haïti hier et aujourd’hui, sur la condition des esclaves et l’esprit des
colons (avec une série de citations de partisans et d’opposants à l’esclavage), sur
l’économie mondiale triomphante qui appauvrit toujours plus un pays délaissé dont les
habitants ont malgré tout souvent un amour de la vie qui force le bonheur ; remarques sur
Lamartine et Pouchkine, une évocation de Prague et de son désenchantement après le
communisme, l’analyse rapide d’un tableau du Caravage ; on y trouve encore un “coup de
patte” à De Gaulle, quelques précisions de vocabulaire à propos de la fabrication du sucre,
des suggestions de lecture d’auteurs d’origine créole. Un livre qu’on pourra conseiller en
lecture d’accompagnement pour une étude du thème de l’esclavage ou un travail sur
Dumas, voire sur l’engagement juvénile. Ou pour le plaisir de rêver et de réfléchir. [D’après
Web Lettres].
Au bord de la plage, Fanny, 15 ans, est éblouie par l'apparition d'un bel inconnu qu'elle
prend pour un ange. Bientôt on diagnostique une grave maladie cardiaque chez Fanny.
Après son opération, la jeune fille est la proie de phobies et devient anorexique. Elle attend
que son ange vienne la sauver. Mais Fanny s'en sort et retrouve la force de vivre jusqu'au
jour où elle rencontre son bel inconnu. [D’après Electre].
Depuis le départ de sa mère, Martin, 17 ans, vit seul avec son père, un ivrogne
irresponsable et violent. Lors d’une querelle banale, Martin le pousse contre la cheminée
et… le tue. Paniqué, le garçon décide de ne rien dire à la police. Il pense pouvoir récupérer
les trente mille euros dont venait juste d’hériter son père, et vivre tranquillement, avec la
belle Alex, sa voisine d’en face. Les deux jeunes gens cachent le corps et se préparent à
partir en voyage. Mais Martin a-t-il vraiment bien pesé tous les paramètres de son plan ? Il
s’agit ici d’une réédition, sous un autre titre, de l’unique livre de Kevin Brooks traduit en
français. Découpée en jours de la semaine, l’histoire policière est retorse à souhait, et ce
jusque dans les dernières pages totalement inattendues. Roman hyper-réaliste dans sa
dimension “sociale”. Solitaire, le jeune narrateur soliloque et philosophe souvent. Ce roman
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El Ayachi, Samira. La vie rêvée de
Mademoiselle S.
Sarbacane.
Colin, Fabrice. Camelot.
Le Seuil, coll. Karactère(s).
Cuvelier, Mélanie. Les mots, ça m’est égal.
Sarbacane, Coll. Exprim’
Le Bourhis, Michel. Echancrure.
Le Seuil, coll. Karactère(s).
mêle une intrigue de roman noir au malaise d’un adolescent en situation sociale extrême.
[D’après Ricochet]
Salima habite dans une cité sinistre à la périphérie d’une grande ville. Mais Salima réussit
plutôt bien dans ses études. Le bac approche. Pourtant la jeune fille s’ennuie et elle
s’échappe de son quotidien en rêvant sa vie, loin de ce décor urbain anonyme, de ses désirs
amoureux inassouvis, de la monotonie des jours qui défilent, entre les quatre murs de
l’appartement, ceux de la cité et ceux du lycée. Elle se sent à la fois proche et lointaine de
ses vieux copains qui, tous, “galèrent” et se laissent emprisonner dans les rouages de leur
destin. [D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Cet été-là, quatre adolescents sont retenus dans leur pensionnat pour réviser l’examen
auquel ils ont échoué. Ils sont amis et solidaires jusqu’à l’arrivée d’Arthur, un jeune homme
étrange, issu d’une famille aisée, qui a l’air détaché de tout et exerce une forte influence
sur ces garçons, les entraînant un à un dans son univers et sa folie, sous prétexte de
revivifier le mythe de la Table Ronde et de la quête du Graal. Arthur est schizophrène, il
s’est inventé un frère jumeau qui est double, violent. Arthur ne supporte pas que son père
vive avec une femme depuis la mort de sa mère, et en même temps, l’adolescent est
amoureux de cette femme. [D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Jeanne, 18 ans, est devenue “folle” un jour d’octobre –on le comprend peu à peu- elle a
accepté d’avorter, sous la contrainte. La jeune fille a de graves problèmes avec ses parents,
en particulier avec sa mère. Enfermée dans un hôpital psychiatrique, elle est catastrophée
par l’état des autres patients et ne parvient pas à décrire son mal-être, à s’exprimer.
[D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Il s’agit d’un livre à deux voix : celle de Thomas, un adolescent prisonnier de sa colère et
celle de Micheline, un ancien professeur de lettres. Le jeune homme raconte sa vie, depuis
sa rencontre avec Micheline jusqu’à la nuit où il a sans doute tué, sans le vouloir, le père de
son amie Sandrine. Il tente d’exprimer, à la première personne, tout ce qui le blesse et le
submerge. Thomas évoque aussi sa tendresse pour sa mère caissière, pour Sandrine qu’il
voudrait tenir dans ses bras et protéger d’un père alcoolique. Il fait surtout l’inventaire d’un
destin qui le condamne à être du mauvais côté de la vie. Il s’ennui e dans un lycée
professionnel, tandis que Sandrine, sa voisine d’immeuble, espère réussir le bac sans
rattrapage, et lorsqu’ils envisagent d’aller à la mer, ils ne voient pas d’autre solution que
d’“emprunter” une voiture. Micheline s’émeut au contact de l’adolescent et tient un journal
intime qui relate les événements. Elle est le témoin extérieur du drame et le prédit à mivoix. Elle donne un autre point de vue sur la violence de Thomas, sur la responsabilité de la
société. [D’après Lecture Jeune N°124].
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Récits historiques
Mouchard, Christel. La princesse africaine,
T1 Sur la route de Zimbaboué.
Flammarion, coll. Grand format
Nielsen, Unni. Rita, New-York, 1964.
Dans l’Afrique du 19e siècle, Tchinza la princesse est détenue par le roi Shaka qui veut la
prendre pour épouse. Un jour, décidée à s’enfuir, elle propose ses services à une famille
d'explorateurs blancs pour les guider jusqu'à sa terre natale, le Zimbaboué.
Rita, jeune norvégienne de 18 ans, travaille comme télégraphiste à bord de l’Albion, un
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Rouergue, coll. DoAdo.
Cabasson, Armand. Par l’épée et par le
sabre.
Thierry Magnier, coll. Nouvelles.
Sebbar, Leïla. La Seine était rouge.
Thierry Magnier.
Ferrara, Antonio. Comme les pins de
Ramallah.
La Compagnie créative.
bateau marchand. Elle constate avec amertume les injustices politiques qui ont lieu en
Amérique Latine et affiche dans la salle des radios les portraits du Che, de Fidel, de
Sandino. Une fois le bateau arrivé à New York, Rita s’installe à la Maison des marins
norvégiens, à Brooklyn, en attendant une nouvelle mission. Le jour de la fête nationale de
son pays natal, elle rencontre cinq amis accordéonistes, norvégiens de Brooklyn. Elle suit
Lars, Tore, Erik, Paul et Ove au cinéma, et termine la soirée dans l’appartement et les
bras de Ove. Tous ensemble, ils visitent l’exposition universelle, jouent au bowling ; Rita
ne se présente plus au bureau pour trouver une nouvelle mission et s’installe chez Ove.
Mais Paul et Ove font partie de mille premiers jeunes hommes de dix-neuf ans à être
appelés pour effectuer leur service militaire au Vietnam. Puis Rita, enceinte de son
compagnon, trouve un emploi de journaliste. Lars est étudiant et se forge une conscience
politique. Ove meurt au combat, et Lars et Rita s’accrochent l’un à l’autre, restant debout
grâce à la naissance de la fille de Rita et Ove, Jenny. En 1965, Malcolm X est assassiné,
de nombreuses émeutes éclatent. Rita, Lars, Erik et Jenny participent aux manifestations
organisées par Martin Luther King. Lars et Rita s’enlisent dans une relation gangrenée par
la mort d’Ove. Le Vietnam n’en finit pas. Un jour, les autorités demandent à Rita de
quitter le territoire américain. De l’insouciance et du rêve américain aux rizières
bombardées au napalm ou aux émeutes raciales, l’Histoire des Etats-Unis est grave à
cette période. Chacun des personnages évolue dans ce contexte, s’engage pour la paix, la
guerre, l’égalité des droits, ou choisit l’exil. Leurs histoires personnelles (amour, amitié,
famille) s’imbriquent dans une trame historique authentique. [D’après Ricochet].
Ce recueil de nouvelles réunit neuf récits historiques de guerre où se déploient combats et
duels. Les héros et anti-héros ont soif de conquêtes, d’honneur ou d’enrichissement
personnel. Toujours, les armes blanches taillent, coupent, hachent l’adversaire. Le sang
et la rage coulent à flot. Les scènes de batailles sont diverses : la guerre franco-anglaise
au 14e siècle, celle des Vikings contre les Francs, ou le récit de la trahison d’un seigneur
du Japon par son vassal. L’origine de la bataille est souvent la conquête, mais aussi
l’amour, la traîtrise, la religion. Le dénouement de chaque nouvelle propose une sorte de
morale. Celle-ci permet au lecteur de prendre du recul par rapport à la violence des
scènes et d’en percevoir les thèmes sous-jacents, de réfléchir à la guerre, aux hommes et
à leur rapport au pouvoir, à la vie et à la mort. L’extrême violence est traitée avec
réalisme mais n’est surtout pas gratuite, et permet une réflexion sans complaisance sur la
guerre et la condition humaine.
Un roman ayant pour cadre les évènements d'octobre 1961, à Paris, lors du massacre
d'Algériens venus manifester à Paris contre l'instauration du couvre-feu. 35 ans plus tard,
Amel, Omer et Louis tentent de se souvenir en réalisant un film documentaire qui retrace
l'itinéraire des manifestants.
Comme les pins de Ramallah. David, douze ans, israélien, et Mohammed, douze ans lui
aussi, palestinien : deux journaux intimes, deux vies parallèles, à la fois proches et
lointaines. Un jour, par hasard, les deux enfants se rencontrent : le temps d'un regard, et
chacun reprend sa route avec une interrogation nouvelle..."Je ne veux pas dire que la
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Zusak, Marcus. La voleuse de livres.
Pocket jeunesse.
Fret-Fleury, Christine. La tour du silence.
Castor Poche - Flammarion
Ferdjoukh, Malika. Taille 42.
Ecole des Loisirs, coll. Medium
Billet, Marie. A l’ombre des Justes.
Elytis.
Jimenes, Guy. L’Enfant de Guernica.
paix existe... Je ne sais pas moi si elle existe... peut être qu'elle n'est pas encore là, mais
tôt ou tard, elle viendra..." L’ouvrage a reçu le 1er Prix Paroles sans Frontières. [D’après
l’éditeur].
La mort, omnisciente, est encore plus présente en période de guerre. Elle la compare
même à un nouveau patron qui en demande toujours plus. C'est pendant la guerre 39-45
qu'elle va rencontrer Liesel Meninger, connue aussi sous le nom de Voleuse de Livres, et
d'une certaine manière s'attacher à elle. A travers les yeux de la mort nous allons suivre
la jeune Liesel, placée dans une famille nourricière à Munching. Leur première rencontre a
lieu dans le train qui l'amène elle et son frère dans leur nouvelle famille. C'est le petit
frère de Liesel que la Mort vient chercher, mais elle n'arrive pas à se résoudre à quitter
cette petite fille. C'est grâce à l'affection que porte la Mort à Liesel que nous allons
pouvoir suivre les aventures de cette jeune “livrophage”. Son premier livre volé est celui
du fossoyeur qui enterre son petit frère. Sans savoir ce que ce livre représentera pour elle
qui ne sait même pas lire. Après une période d'adaptation c'est un foyer plein d'amour
qu'elle trouve au 33, rue Himmel, même si Maman Rosa n'est pas toujours très tendre,
Papa Hans s'avère être un être merveilleux et plein de ressources pour cette petite fille à
qui il donne toute sa tendresse. Il y a aussi Rudy qui cherche inlassablement à obtenir un
baiser sur la bouche. Les parties de foot dans la rue, les vols de pommes dans les
vergers, les heures passées aux Jeunesses Hitlériennes. Bien sûr c'est la guerre tout
autour d'eux, mais elle n'a pas encore atteint Munching et la vie s'écoule à peu près
paisiblement malgré les privations et les restrictions. Jusqu'au jour où Hans, le Papa
nourricier de Liesel va devoir tenir la promesse qu'il avait faite au sortir de la grande
guerre il y a plus de vingt ans. Il va cacher et protéger le fils du juif qui lui avait sauvé la
vie pendant la première guerre mondiale. Avec Max caché au sous-sol, Liesel va découvrir
ce qu'est réellement cette guerre qui fait rage partout en Europe, elle va apprendre le
courage et à garder un bien lourd secret pour une jeune adolescente de douze ans.
[D’après Chroniques de l’imaginaire].
Madeleine, jeune protestante cévenole de 15 ans, est arrêtée par les dragons du roi et
enfermée dans une geôle avec 50 autres femmes. Pour retrouver sa liberté, il lui suffirait
d'abjurer sa religion... Un roman qui aborde cette période des guerres de Religion et
montre la résistance des femmes protestantes après la révocation de l'Edit de Nantes
(1685). L'auteure s'est inspirée d'un fait réel pour écrire ce récit: le cas de Marie Durand,
enfermée à quinze ans dans la Tour de Constance et libérée en 1768, après trente-huit
ans de détention. [D’après Ricochet].
Ce récit est inspiré de l'histoire vraie de C. Pollak, enfant juif âgé de 11 ans au début de
la Seconde Guerre mondiale.
Louise fut l'une des Justes qui, durant la Seconde Guerre mondiale, sauva des juifs du
prédateur omniprésent. Sa rencontre avec Egon Timàr, cet exilé hongrois contraint de fuir
la misère de son pays, l'incita à lutter dans son quotidien pour faire triompher l'humain
face à l'odieux.
Le roman fait revivre, à travers une fiction, l’épisode tragique du bombardement de
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Oskar Jeunesse
Pinguilly, Yves. Le nègre de Nantes.
Oskar Jeunesse, coll. Junior.
Billet, Marie. A l’ombre des Justes.
Elytis.
Guernica par l’aviation nazie ainsi que les effets, sur les générations suivantes, de
l’amnésie décrétée par la dictature de Franco. Hommage aux victimes, mais aussi au
tableau de Picasso, sur lequel le récit se clôture. L’héroïne et narratrice, Isaura, est une
jeune étudiante en archéologie contemporaine. Elle se porte volontaire sur un chantier
d’exhumation des corps jetés, pendant la guerre civile, dans les fosses communes. Elle se
replonge dans cet épisode sanglant et occulté de l’histoire de l’Espagne, mais explore
aussi la mémoire de ses proches, de son père en particulier qui avait gardé le silence sure
les premières années de sa vie. Une quête obstinée et tendre pour ne pas réveiller trop
brutalement les vieilles blessures. Des personnages forts et sensibles. Un ton juste. Une
écriture qui évite les pièges du lyrisme. [D’après La revue des Livres pour Enfants,
N°238].
Hommage aux Communards, il s’agit de l’histoire d’un jeune métis, Malouana, né d’une
mère africaine et d’un père breton, armateur à Nantes. Malouana a été initié par son père
à tous les secrets de la navigation, mais souhaite, par-dessus-tout, devenir peintre.
Monté à Paris où il révèle son talent, il est plongé dans les événements dramatiques de la
Commune, du côté des insurgés. Après leur défaite, il se cache chez son père, avec sa
compagne, Victorine. Ils échafaudent alors le projet de partir en voilier jusqu’à Nouméa,
l’un des lieux de rétention des Communards, pour délivrer un de leurs camarades.
[D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Récit basé sur des faits authentiques : Louise fut l’une des Justes qui, durant la Seconde
Guerre mondiale, sauva des juifs. Sa rencontre avec Egon Timàr, un exilé hongrois
contraint de fuir la misère de son pays, l’incita à lutter au quotidien pour faire triompher
l’humain face à la barbarie nazie.
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Récits fantastiques
McCammon, Robert R. Le mystère du lac
Albin Michel, coll. Wiz.
Vecchioni, Roberto. Le libraire de
Sélinonte.
Editions du Rocher
Dans la tranquille petite ville de Zéphyr, Alabama, le jeune Cory et son père sont témoins
d'un meurtre. Cory mène une enquête qui le porte à la rencontre d'étonnants
personnages, entre autres une vieille Noire de cent six ans qui charme les serpents et
connaît le langage des morts. Initié à ces mystères, Cory comprend qu'outre la santé
mentale de son père, sa vie est également en jeu. En 1963, dans cette ville du fond de
l’Alabama profond, le racisme et la ségrégation sont encore virulents et opposent certains
citoyens haineux, membres du Ku Klux Klan, à la communauté noire, reléguée dans un
faubourg misérable ? Cory va être amené à défendre les droits civiques des Noirs. Ce
roman s’inscrit à la fois dans une veine autobiographique, empreint d’une grande
nostalgie dans la description des années 60, il s’agit également d’un récit d’apprentissage,
tout en jouant sur une dimension fantastique. [D’après la Revue des Livres pour Enfants,
N°238].
Dans la petite ville de Sélinonte, un étrange libraire essaie en vain de faire aimer la
lecture aux habitants qui le prennent pour le diable. Seul le jeune Nicolino vient l'entendre
lire à haute voix ses livres préférés. Lorsque le libraire est agressé, toute la ville perd
l'usage de la parole, sauf l'adolescent.
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Boulgakov, Mikhaïl Afanassievitch.
Endiablade.
Gallimard, coll. Folio 2 €
Horowitz, Anthony. Le pouvoir des Cinq, T1
Raven’s Gate
Hachette jeunesse
Aubert, Brigitte. Le maléfice d’Isora.
Magnard jeunesse, coll. Tipik.
Doise, Sylviane. La malédiction de Jack
l’éventreur.
Le Seuil, coll. Chapitre.
L’Homme, Erik. Phaenomen.
Gallimard Jeunesse, coll Folio Junior.
Dans l'URSS des années 20, Korothov, modeste chef de bureau au Dépôt central de
matériel pour allumettes, est renvoyé du jour au lendemain. Révolté par cette injustice, il
découvre peu à peu qu'il vit dans un monde peuplé de cauchemars, et dont la seule issue
est la folie. Une dénonciation satirique et fantastique d'une bureaucratie tentaculaire et
diabolique.
Un jeune garçon, Matt Freeman, ne donne guère satisfaction à sa famille. Sombrant peu à
peu dans la petite délinquance, il est arrêté pour complicité d’assassinat lorsqu’un
cambriolage tourne mal. Tout va s’enchaîner très vite à partir de là : Matt échappe à la
prison à condition qu’il accepte de participer au programme E.L.A. Pour lui, il s’agit de
s’éloigner de la ville et de ses tentations pour travailler et apprendre la vie dans une
ferme. Accompagné par Jayne Deverill qui accepte de l’héberger, il voyage en train, est
accueilli par une sorte d’homme de ferme monstrueux et surtout, découvre qu’il est
tombé dans un piège. Matt découvre peu à peu avec stupeur que ceux qui l’entourent ne
sont pas ce qu’ils ont l’air d’être et lui-même ne semble pas avoir été envoyé dans ce
petit village du Yorkshire par hasard. Des bruits, des chuchotements, des chants, des
prières, un chat noir qui ressuscite… Matt est cerné par les sorciers. Matt tente de s’enfuir
mais est forcé de revenir sur ses pas car les chemins ne mènent nulle part. Manque de
chance, lorsqu’il trouve une personne pour l’aider, cette dernière meurt, horriblement
assassinée… Quelle est cette centrale nucléaire près de laquelle se retrouvent les
villageois ? Pourquoi Matt a-t-il retrouvé des photos de lui, enfant, chez celle qui le loge ?
L’adolescent parviendra-t-il à sauver le monde des Anciens si la porte des ténèbres
s’ouvre ? Roman modernisé d’un autre titre, Les portes du diable, datant de 1983.
[D’après Web Lettres].
Clara Saint-Léger, orpheline métisse, est passionnée de voile. Lors d’une régate, au
milieu d’une tempête, elle découvre un vaisseau fantôme. Elle réchappe de peu au
naufrage de son voilier. Plus tard, Clara hérite de son père et découvre ses origines :
l’amour maudit d’un jeune homme Saint-Léger et d’une esclave noire qu’il était censé
vendre, au tout début du 19e siècle. Elle apprend aussi que cette esclave, Isora, s’en est
profondément voulu de ne pas avoir pu sauver ses compagnons d’infortune et son mari
blanc pendant leur traversée navale. Aidée de Pierre et Vivien, Clara va revenir sur le
vaisseau fantôme qu’elle comprend être celui de son ancêtre, et délivrer les esclaves
enchaînés avant le naufrage du bateau. [D’après Ricochet].
Depuis 1888, un membre de chaque génération de la famille de Luc devient fou, habité
par l’esprit de Jack l’éventreur. C’est au tour d’Arthur, jeune parisien de 11 ans, qui ne
connaît rien de cette fatalité et ignore tout de sa famille anglaise. Pour tenter d’enrayer
cette malédiction, la mère des jeunes garçons les emmène chez leur grand-père anglais
qui a inventé une machine à remonter le temps, dans l’espoir, jusque là déçu, d’en finir
une fois pour toutes avec Jack l’éventreur. [D’après La revue des Livres pour Enfants,
N°238].
Violaine, Claire, Nicolas et Arthur sont quatre adolescents internés dans une clinique
spécialisée dans les troubles du comportement. En réaction contre l’indifférence qu’ils
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suscitent, ils ont formé un petit groupe ; seul leur médecin semble les comprendre.
Lorsque celui-ci disparaît subitement, les jeunes gens n’hésitent pas à s’enfuir à sa
recherche à Paris. Grâce à des indices que le médecin leur a laissés, ils découvrent peu à
peu son secret et vont alors rapidement se retrouver eux-mêmes en danger. Violaine, la
meneuse du groupe, voit des dragons autour des gens et les apprivoise. La timide Claire
se déplace à la vitesse de l’éclair. Arthur, le cerveau, mémorise tout ce qu’il observe,
entend… Nicolas voit les êtres vivants, les obstacles en couleurs, y compris dans le noir.
Ils sont des “phénomènes”, des êtres hors normes, venant peut-être d’un autre univers,
comme le suggère Claire. Ce premier tome pose les bases d’une saga, présente les
personnages, le contexte, imagine les liens possibles entre les différents éléments. Et
dans le même temps, c’est une enquête au suspens abouti pour retrouver le médecin
disparu et échapper aux services secrets. Tout à tour, chacun des adolescents va être
amené à utiliser ses pouvoirs surnaturels,
Récits merveilleux et fantasy, mythes
Foon, Denis. Les enfants de l’aurore, T1 Le
testament de l’aurore.
Pocket jeunesse, coll. Littérature.
Keyes, Greg. Les royaumes d’épines et
d’os, T1 Le Roi de Bruyère.
Fleuve noir / Pocket.
Les habitants du village de l'Aurore sont sauvagement tués, à l'exception de Roan et de
sa petite sœur Stella, capturée par les assaillants. Roan est recueilli par une communauté
de frères-guerriers qui vénèrent l'“Ami”. Il se révèle excellent combattant - alors qu'il a
été élevé dans la non-violence totale -, mais refuse de se faire enrôler dans ce qu'il
perçoit bientôt comme une secte. Il s'enfuit, rencontre le Grêlé. Après bien des aventures,
les deux amis s'arrêtent dans la ville de Bellevue. La guérisseuse Alandra semble
connaître beaucoup de secrets, et va peut-être pouvoir les aider à retrouver Stella…
L’auteur s’attache à créer une atmosphère : créations de peuples aux us et coutumes
détaillés, descriptions des lieux, faune et flore comprises, invocation d’un mystérieux
événement qui aurait perturbé le monde. Là se joue d’ailleurs l’originalité du Testament
de l’Aurore : la planète sur laquelle Roan évolue ressemble à la nôtre, détruite après de
multiples abus sur la nature. Pour preuve, les restes d’appareils inutilisables sans
électricité ou essence, les livres devenus denrées rares. Le récit est lui assez basique : un
jeune garçon anonyme commence une quête personnelle sous forme de voyage, se
découvre des dons et s’avère être peut-être le sauveur de toute une population. De
l’action mais surtout des rencontres sont au rendez-vous de ce premier tome qui expose
les faits au lecteur ; sentiments et émotions ne sont pas absents, du désir de vengeance
à l’amitié. [D’après Ricochet].
Premier volume d’une tétralogie. Dans le royaume de Crotheny, tout semble aller pour le
mieux. Une paix précaire semble régner entre les différents royaumes. La princesse Anne
découvre la crypte de Virgenye Dare, sa légendaire ancêtre qui a libéré les hommes du
joug des skasloïs. Aspar White, forestier du roi partant enquêter sur un meurtre, va
découvrir que la forêt n'est plus aussi tranquille et que des créatures disparues depuis
longtemps ressurgissent. Le jeune écuyer Neil MeqVren invité à la cours du roi Guillaume
de Crotheny avec son maitre, découvre un monde où les apparences sont trompeuses et
auquel il va devoir s'adapter. La famille royale est victime d’une menace mais ignore qui
sont ses ennemis. certains pensent que le Roi de Bruyère va s'éveiller et détruire
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Colin, Fabrice. La malédiction d’Old Haven
Albin Michel, coll. Wiz.
Denis, Sylvie. Haute Ecole
Atalante, coll. La dentelle du Cygne
Hoffman, Alice. La prédiction.
Gallimard, coll. Scripto.
l'humanité.
Milieu du 18e siècle, Etats-Unis. Mary Wickford, jeune et jolie orpheline, quitte le couvent
où elle a grandi, et s’arrête dans le village d’Old Haven qui l’attire irrésistiblement. Elle
comprend bientôt que sa mère et sa grand-mère, sorcières, y ont vécu. Poursuivie par
l’Inquisition, Mary rejoint la Fraternité d’York, petit groupement de sorciers. Elle apprend
avec eux à se diriger dans le monde des esprits, avant de devoir affronter d’une part les
Domilites, femmes-poissons venues de profondeurs de la terre, d’autre part le fou et
despotique Empereur des Etats-Unis.
La reconstitution des modes de vie de la Nouvelle-Angleterre est précise, mais l’auteur
rajoute quelques détails anachroniques volontaires. Tout est vrai, tout est légèrement
dévoyé. D’une manière fantastique plus traditionnelle, l’innocente Mary dispose de
pouvoirs (elle va dompter un dragon, affronter le Pharaon Noir gluant de tentacules).
Narratrice ballottée par son destin, aidée par des figures de sages (sa grand-mère, Rip),
elle prend le temps d’exprimer ses sentiments et n’en est que plus attachante. [D’après
Ricochet].
Ultime survivance du passage des dieux sur ce monde, la magie habite certains de ses
habitants. Dans le Royaume extérieur, les enfants possédant de tels pouvoirs sont
envoyés à la Haute-École où on leur apprend à les maîtriser pour servir au mieux le
royaume, sa noblesse et surtout son armée, qui mène une guerre sans fin contre le
Royaume intérieur. Pourtant, des voix commencent à s'élever contre le système en place.
Quelques libres-penseurs, des commerçants et même certains nobles remettent en cause
l'influence de la Haute-École sur le roi et s'indignent de cette guerre stérile qui ne mène à
rien. Ils ne sont pas les seuls à œuvrer dans l'ombre. Il y a aussi ces trop rares magiciens
ayant échappé aux griffes de la Haute-École. Pour libérer les enfants qu'elle transforme
en esclaves, ils mènent une guerre secrète contre Hérus Tork, directeur de la HauteÉcole, et ses maléfiques projets. [D’après Quarante-Deux]
Le récit met en scène un peuple nomade de femmes guerrières du Prénéolithique.
L’héroïne est ici une jeune fille, Rain (tout simplement Pluie dans la traduction française),
rejetée par sa mère, la reine, depuis l’enfance. Mais d’autres membres de la tribu ont pris
soin d’elle, des femmes maternelles ou versées dans le maniement des armes ; surtout,
la jeune fille a pu apprendre à monter à cheval, l’unique moyen de combattre et de
vaincre les tribus masculines et barbares dont les incursions sont récurrentes sur le
territoire des femmes. Mais Rain, devenue habile cavalière, se sent différente de ses
compagnes et sa quête identitaire traverse ce récit à la première personne ; son esprit
s'absorbe dans d'insolubles questions qu'elle résoudra peu à peu : sa mère, si froide et
distante, la destine-t-elle à devenir reine à son tour ? Veut-elle vraiment de cette fonction
? Comment ne pas faiblir à la bataille, quand l’odeur du sang lui répugne ? La pitié qu’elle
éprouve parfois, un sentiment pourtant banni par son peuple, est-elle une tare ? Et que
penser de cette prophétie que lui révèle la prêtresse et de ce cheval noir dont elle rêve
chaque nuit ? À la recherche de sa vraie nature, confrontée à des choix douloureux, elle
découvrira qu’il est possible de vivre autrement, que d’autres désirs l’attendent, qu’il n’est
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Wooding, Chris. Qui veut tuer Alaizabel
Cray ?
Gallimard, coll. Folio Junior.
Aguilera, Juan Miguel. La folie de Dieu.
J’ai lu.
Crossley-Holland, Kevin. Arthur, T1 La
pierre prophétique.
Hachette jeunesse, coll. Le Livre de poche
jeunesse.
Heidenreich, Elke. Le chien de Noureev.
Sarbacane.
pas toujours nécessaire d’avoir recours aux armes pour se défendre ou conquérir sa
liberté, et que l’on peut parfois faire confiance à certains hommes – en qui ses sœurs
amazones ne voient que des étalons dont la semence leur permettra d’engendrer d’autres
filles… mais surtout pas de garçons, sacrifiés à la naissance ou confiés à d’autres tribus.
[d’après Sitarmag]
Thaniel Fox, 17 ans, chasse les y-mages, des créatures cauchemardesques qui pullulent
dans Londres. Orphelin, destiné à reprendre le difficile métier de chasseur de monstres de
ses parents, il a été élevé par Cathaline, une jeune femme excentrique exerçant la même
fonction. Alors qu’il poursuit un monstre, il découvre une jeune fille en proie à une crise
de folie, sale et abandonnée. Il s’agit d’Alazaibel Cray, manifestement de haute naissance
et marquée par un étrange tatouage sur les reins. Tatouage qui est sans doute la clé de
tout, puisqu’il lui permet d’accueillir d’autres esprits dans son enveloppe corporelle.
[D’après ActuSF].
Au début du 14e siècle, le savant Ramon Llull est convié à Constantinople par Roger de
Flor, un aventurier et guerrier catalan. Ce dernier lui propose d'accompagner une
expédition militaire vers la lointaine Asie, à la recherche de la “Cité du Prêtre Jean” :
d'après la légende, des hommes originaires de ces contrées mystérieuses auraient un jour
repoussé une invasion turque et sauvé une cité chrétienne à l'aide d'une arme inconnue,
le “feu grégeois”. Autant de perspectives d'enrichissement pour De Flor, mais ce dernier a
besoin d'un savant tel que Llull pour découvrir l'emplacement de la Cité. Llull accepte, et
l'expédition se met en route. Peu après, Roger De Flor doit faire marche arrière, mais il
laisse Llull et un de ses lieutenants poursuivre la quête à la tête de trois cents Catalans.
Les voyageurs découvrent bientôt, parmi les Tartares, d'étranges créatures semblables à
des démons, les “Gogs” (en référence aux démons de Gog et Magog qui, dans l'imaginaire
médiéval, étaient censés peupler les lointaines terres d'Asie). Puis ils découvrent enfin la
Cité du Prêtre Jean, Apeiron, une utopie scientifiquement très avancée en guerre contre
les Gogs. [D’après Quarante-Deux].
Arthur a presque treize ans, en cette année 1199. Il vit sur le domaine de son père, Jean
de Caldicot et suit les entraînements destinés aux écuyers. Son avenir, cependant, lui
paraît encore flou : son père n'a pas encore décidé ce qu'il fera de lui. Arthur vit donc au
jour le jour, s'initiant au combat, à la compassion, à la mort et à la justice. Un jour,
Merlin, le vieil ermite de la colline, lui donne une pierre d'obsidienne, dans laquelle il finit
par contempler les aventures d'un autre Arthur, fils bâtard d'Uther Pendragon et destiné à
devenir roi d'Angleterre. [D’après ActuSF].
Oblomov, un chien dont Noureev aurait fait son compagnon des derniers jours, est un
animal pataud et indolent qui s’est pris de passion pour le fameux danseur. A force de le
suivre dans toutes ses tournées et ses répétitions, Oblomov s’est construit une culture
chorégraphique époustouflante qu’il va mettre en œuvre après la mort de son maître
bien-aimé. Recueilli par une fidèle amie de Noureev, pour cultiver son souvenir, Oblomov
va s’initier au pas de deux et aux entrechats. [D’après La revue des Livres pour Enfants,
N°238].
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Les enfants du rêve, T1 Le monde éveillé.
Milan, coll. Milan poche grands romans.
Le début d’une grande saga d’aventures, mi-science-fiction mi-fantastique. Dans un futur
sombre et déshumanisé, un groupe d’ados découvre l’existence d’un monde parallèle, les
Terres des Rêves, un monde d’aventure et de magie qu’ils peuvent rejoindre librement
pendant leur sommeil. Un gigantesque conflit va opposer monde réel et Terres des Rêves.
Le sort de l’humanité en sortira transformé. Comme les trois jeunes héros. Une série qui
s’inscrit dans la tradition d’Asimov, d’Orwell et de Lovecraft. Et qui peut toucher les
lecteurs bien au-delà du cercle des amateurs du genre. Hommage à Lovecraft. [D’après
l’éditeur].
Marks, Graham. Tokyo : Perdus dans la
grande ville.
Albin Michel, coll. Wiz.
Charlie, la sœur aînée d’Adam, est partie faire un tour du monde avec son amie Alice. Une
nuit, ses parents reçoivent un appel d’Alice qui leur annonce que leur fille a disparu à
Tokyo. Face à l’inertie de la police japonaise et française et au désespoir de sa famille,
Adam, 17 ans, se rend sur place. L’enquête, minutieusement décrite, dans toutes ses
péripéties, devient alors une sorte de compte-rendu de voyage, où se dévoile l’attachante
personnalité du jeune homme. [D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Roman épistolaire humoristico-policier contant la vie invraisemblable de Barthélémy
Parpot, maniaque et obsédé. Premier roman.
Heather Wells, 25 ans, se sent trop grosse et moche ; elle travaille dans une université et
s’occupe des résidences d’étudiants, où deux jeunes filles meurent soudainement.
Soupçonnant un assassinat, Heather mène l’enquête, tout en nouant une tendre amitié
amoureuse avec le frère de son ancien petit ami.
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Récits policiers
Monnier, Alain. Signé Parpot.
Flammarion.
Cabot, Meg. Une (irrésistible) envie de
sucré
Albin Michel, coll. Wiz.
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Récits de science-fiction
Le dernier homme.
Belles Lettres
Jeury, Michel. Le sablier vert.
Le Navire en pleine ville, coll. Classiques.
Foon, Dennis. Le testament de l’Aurore, T1
Les enfants de l’Aurore.
Pocket Jeunesse
Vassart, Marc. Les larmes étaient leur
pardon.
Le Navire en pleine ville.
Réunit des nouvelles policières et de science-fiction sur le thème du dernier homme par
Gérard Klein, Martin Winckler, Marc Villard, etc.
Science-fiction. Space opera. Sur une planète lointaine dont la civilisation a régressé
après une avancée technologique trop rapide, ce roman de science-fiction décrit les
aventures de Taël, jeune archéologue généreux et idéaliste, en quête du “sablier vert”,
machine qui permet de modifier les événements pour modeler le futur. [D’après La revue
des Livres pour Enfants, N°238].
Science-fiction. Roman d’anticipation. Dans un monde postapocalyptique et pollué à la
suite des guerres et des destructions massives, un village non violent est rasé par une
troupe de pillards. Roan, 12 ans, seul survivant, est recueilli par une confrérie de
guerriers. Mais il comprend qu’il est manipulé et s’enfuit, guidé par des personnages mihumains mi-animaux qui lui apparaissent en rêve. Mélange de science-fiction et de
fantasy. [D’après La revue des Livres pour Enfants, N°238].
Dans un labo pharmaceutique, un échantillon de tissu vivant met les chercheurs en
ébullition. Il offre une piste prometteuse pour la réalisation d’un vaccin contre le Sida.
Consternation : l’échantillon appartient à un prélèvement de foie de dugong, ces siréniens
placides qui peuplent les rivages des îles indonésiennes. Ou plutôt qui peuplaient leurs
rivages, car l’espèce est officiellement éteinte, et l’espoir un moment s’envole. Mais s’il
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restait quelque part, à l’abri des braconniers, quelques uns de ces pacifiques animaux ?
Aidé de la si déroutante Amélie, Chris, baroudeur et chasseur d’échantillons, va tenter
d’affronter les dangers d’une région politiquement instable, les trafiquants et les
concurrents à l’affût, pour espérer retrouver leur trace, et, en les protégeant, offrir un
avenir à une population humaine décimée par la maladie. Thriller d’anticipation
écologique, Les Larmes étaient leur pardon mêle les codes du roman d’action débridé,
avec son lot de crimes, d’aventures que le décor foisonnant de l’Indonésie rend d’autant
plus surprenantes, de rebondissements au fil de rencontres improbables - trafiquants
d’animaux en voie de disparition, chercheurs réfugiés au fond de la jungle, rebelles armés
jusqu’aux dents... – avec une réflexion sur le danger qui menace la biodiversité. [d’après
l’éditeur].
BD
Madden, Matt. 99 exercices de style
L’Association, coll. Ciboulette
Debeurme, Frédéric. Le Grand Autre
Cornélius, coll. Solange
Blain, Christophe. Gus, T1 Nathalie
Dargaud
Yazawa, Aï. Nana, T1
Delcourt
Loyer, Jean-Luc. Noir métal : au cœur de
Métaleurop
Delcourt, coll. Mirages.
Debeurme, Ludovic. Le Grand Autre.
Cornélius.
Se référant aux Exercices de style de R. Queneau, l'auteur propose 99 planches de
bande dessinée qui sont autant de variations sur une même scène de base : l'auteur
interrompt son travail pour se diriger vers le Frigo, mais donner l'heure à sa compagne
Jessica lui fait oublier ce qu'il était venu chercher.
Louis, adolescent mal à l'aise, ne ressemble pas aux autres. Il lutte consciencieusement
pour ne pas laisser son corps en proie au mal extérieur. Ses phobies alimentaires et sa
hantise des microbes développent en lui un dégoût de l'autre et de lui-même. Parmi ces
corps étrangers, apparaît un visage plus sain que les autres, celui de Celia, gothique et
douce à la fois.
Gus, un cow-boy dur à cuire, est habitué aux situations les plus dures. Mais affronter les
femmes est différent et porter un revolver au ceinturon ne lui donne pas forcément de
l'assurance.
Deux jeunes filles japonaises ont un prénom commun, synonyme de chance et de
bonheur, mais aussi leur attirance pour Tokyo et leur âge. L'une est déterminée et
solitaire, l'autre rêveuse et tête en l'air. Représentant la jeunesse branchée de Tokyo, ces
deux jeunes filles révèlent les nouvelles moeurs et coutumes des adolescentes de la
capitale.
Récit des onze mois de lutte des employés de Métaleurop à Noyelles-Godault, après
l'annonce en avril 2003 du dépôt de bilan et de la fermeture de leur usine.
3e / 2nde
Louis, adolescent mal à l'aise aux yeux dirigés vers l'intérieur, ne ressemble pas aux
autres. Il lutte consciencieusement pour ne pas laisser son corps en proie au mal
extérieur. Ses phobies alimentaires et sa hantise des microbes développent en lui un
dégoût de l'autre et de lui-même. Parmi ces corps étrangers, apparaît un visage plus sain
que les autres, celui de Celia, gothique et douce à la fois. Un univers dérangeant, qui
rappelle parfois celui de Jérôme Bosch, qui a la particularité de mêler crudité et poésie. Le
dessin, sublime et minutieux, proche de la gravure, donne à l'ensemble un aspect
intemporel, faisant de son personnage l'emblème universel de la mélancolie. [D’après
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Blain, Christophe. Gus, T1 Nathalie.
Dargaud.
Pedrosa, Cyril. Trois ombres.
Delcourt, coll. Shampooing.
Séra. Lendemains de cendres : Cambodge
1979-1993
Delcourt, coll. Mirages.
BDnet]
Christophe Blain s'attaque cette fois au western. Il sera certes question de bagarres, de
revolvers, de saloons et de shérifs mais tout cela mis en scène dans un style drolatique.
Ce premier album comporte cinq récits.
Roman graphique. Récit fantastique. Une famille vit heureuse et paisible dans une
chaumière isolée dans la campagne, jusqu’au jour où trois mystérieux cavaliers
apparaissent sur la colline d’en face. Flairant que le danger pourrait très vite venir de ces
trois ombres menaçantes, le père prend son fils dans ses bras et part en bateau vers le
pays de ses ancêtres, au-delà du grand fleuve. Cette fuite désespérée, d’un homme
confronté à la mort et qui veut protéger son enfant, a été inspirée à Cyril Pedrosa par ce
qu’ont dû subir un couple d’amis qui venaient de perdre un très jeune enfant. [D’après BD
Sélection].
Cet album plonge dans l'horreur poisseuse de la fin du régime khmer, au moment de
l’offensive vietnamienne de 1978, au Cambodge. Il s’agit de la trajectoire d'un couple,
celui de Nhek, le garçon, et de Chantrea, la jeune fille, dont la survie, comme celle de
tous les Cambodgiens de ce moment-là, tient du miracle. Chantrea veut dire Lune. La
lune, à vrai dire, ne brille guère sur le malheur khmer. Les images de Séra baignent dans
une atmosphère opaque, ruisselante de pluie, où jour et nuit se confondent dans une
même pénombre, parfois trouée de visions infernales, celles que suscite chez Nhek
l'image de son frère, responsable khmer rouge liquidé par ses propres camarades. Des
figures croisent le chemin du couple, comme ce bonze sous son parapluie, pour qui la
catastrophe présente n'est que la fin d'un cycle désastreux, après et avant d'autres
cycles. La vie est au bout de leur odyssée, et l'ouvrage s'achève, de manière presque
bizarre mais émouvante, par une suite de dessins exécutés par l'auteur en 1993, lors de
son premier retour au pays. Il est aussi ponctué de citations empruntées suivant le cas
aux stèles d'Angkor ou aux directives de Pol Pot : tout un symbole, celui d'un drame mais
aussi de la capacité d'un peuple, inscrit dans l'Histoire pour un cas extrême
d'autogénocide, de renaître, comme une fleur de lotus après l'orage. [D’après Le
Magazine littéraire].
Clg / Lycée
Clg / Lycée
Lycée
Divers (pastiche, essai)
Crick, Mark la soupe de Kafka : une
histoire complète de la littérature mondiale
en 16 recettes.
Flammarion.
Percheron, Daniel. Bruits de langue.
Le Passage, coll. Littérature.
Ces 16 pastiches littéraires sont autant de saynètes sous forme de recettes. Des
hommages aux écrivains pastichés, qui reprennent pour chacun le style, les thèmes,
obsessions et atmosphères. Parmi ces 16 écrivains : Raymond Chandler, Jane Austen,
Irvine Welsh, Marcel Proust, Gabriel Garcia Marquez, John Steinbeck, le marquis de Sade,
Virginia Woolf...
Cueillette ludique étalée sur 16 saisons, l'auteur présente un petit travail sur l'usage de la
langue. L’auteur offre dans ce petit livre à picorer une série de petits textes souvent très
drôles où sont analysées vite fait bien fait ses trouvailles les plus diverses. Du goût
moderne pour la parataxe à l’emploi inattendu d’un mot qu’il pensait connaître, d’un
alexandrin impromptu sur un panneau de gare aux subtilités des diminutifs, de la litote
d’un marchand de tapis aux synonymes de “café”, tout y est l’occasion d’un petit
Lycée
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développement jamais pédant, toujours souriant. [D’après Web Lettres]
Biographie, témoignage
Jansen, Hanna. J’irai avec toi par mille
collines.
Hachette jeunesse, coll. Le Livre de poche
jeunesse – Histoires de vie.
Jeanne d'Arc Umubyeyi, petite fille de Tutsis, a perdu toute sa famille dans le génocide au
Rwanda. Recueillie par une famille allemande, elle témoigne de son enfance et de sa
grande douleur. L'histoire vraie de Jeanne d'Arc Umubyeyi, racontée par Hanna Jansen,
sa mère adoptive.
Lahu, Roger. Les anguilles
L’Idée bleue, coll. Le Dé bleu
Une suite de suites pour poète seul, réglant les comptes avec l'enfance, la perte, la
difficulté d'être, le peu de poids de la poésie tout autant que sa persistante nécessité. Les
pages de ce livre sont tendues au-dessus du vide, et on entend parfois grincer le rire du
funambule. La poésie est un risque, et non un jeu. Si, dans la vie, Roger Lahu a la
politesse des clowns, il partage leur tristesse quand, le rideau tiré, reste la vie passée
passante, et pas de quoi rire fou tout seul. [D’après l’éditeur].
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Poèmes
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Documentaires
Krulic, Brigitte. Fascination du roman
historique
Autrement, coll. Passions complices
Boulaire, Cécile. Le Moyen Age dans la
littérature pour enfants : 1945-1999.
Presses universitaires de Rennes.
Cécile Lafite,
A partir des oeuvres d'Alexandre Dumas, Victor Hugo ou Charles Dickens, cette étude passe en revue
les différents thèmes indispensables au roman historique. Riche en symboles, il associe mythes, héros,
femmes fatales et intrigues, permettant une approche du passé et des évènements de l'histoire
nationale.
Un essai qui analyse le phénomène du roman moyenâgeux pour enfants, en met à jour le
fonctionnement, les limites et l’intérêt. Cette littérature pour la jeunesse, dont le succès est fondé sur la
figure du chevalier, héros de fiction traditionnel, est, en partie constituée de réécritures, les auteurs
reprenant inlassablement les mêmes personnages, ils recourent souvent à tous les procédés de la
littérature de masse, se complaisant dans le cliché, tout en entretenant une ambiguïté quant à leur
vocation pédagogique.