carbon sequestration in forest ecosystems and gas industry

CARBON SEQUESTRATION IN FOREST ECOSYSTEMS AND GAS
INDUSTRY: SUSTAINABLE DEVELOPMENT AND CLEAN ENERGY
PRODUCTION FROM FOSSIL FUEL
Anne PRIEUR, LEPT-ENSAM, Gaz de France
Eliska RAUCH, Gaz de France
SUMMARY
This paper presents a study on biological carbon sequestration, as part of a Gaz de France
project about the various methods of carbon capture and storage. The difference between
concentrated and diffuse sources of carbon is pointed out, in order to show the need to diversify the
carbon storage techniques.
In the first part, biological sequestration is compared to underground storage, from various
points of view.
The second and main part is devoted to the biological sequestration itself, in particular in
forest ecosystems. An evaluation of the carbon storage potential of this method is made, in
comparison with carbon dioxide production in a gas energy plant. The potential fluxes of carbon
storage are pointed out for four forest types, as compared to various power plant emissions.
The third and last part of this article underlines the interest of a multi-goal approach for this
type of carbon storage, in a sustainable development oriented view. On an operational scale in
particular, common interests can be raised between gas industry and forest use as carbon sink, in
terms of regional planning.
STOCKAGE DE CARBONE DANS LES ECOSYSTEMES
FORESTIERS ET INDUSTRIE DU GAZ : DEVELOPPEMENT
DURABLE ET PRODUCTION D’ÉNERGIE PROPRE A PARTIR DES
ENERGIES FOSSILES.
RESUME
Cet article présente une étude sur le stockage biologique de carbone, effectuée dans le cadre
d’un projet mené par Gaz de France sur les différentes méthodes de capture et stockage de carbone.
La distinction entre les sources concentrées et diffuses de carbone est mise en avant, dans le but de
montrer l’importance de diversifier les techniques de stockage de carbone.
Dans la première partie, la séquestration biologique est comparée au stockage souterrain,
sous différents points de vue (stock actuel, capacité de stockage supplémentaire, etc.).
La deuxième partie, la plus importante, est dédiée à la séquestration biologique elle-même, en
particulier dans les écosystèmes forestiers. Une évaluation du potentiel de stockage de carbone de
cette méthode est faite, en comparaison avec la production de dioxyde de carbone dans une centrale
de production d’énergie. L’accent est mis sur les flux de stockage de carbone potentiels dans quatre
types de forêts, en comparaison avec les émissions de diverses centrales.
Enfin, la troisième partie insiste sur l’intérêt de considérer ce type de stockage dans une
perspective multibuts, dans une logique de développement durable. À l’échelle opérationnelle
notamment, des intérêts communs en matière d’aménagement du territoire peuvent être trouvés à
l’industrie du gaz et à l’usage des forêts comme puits de carbone.