Pacbase… - DSISIONNEL
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Pacbase… - DSISIONNEL
Enquête Pacbase… et après ? S Pacbase est un outil difficile à remplacer. Entre une migration ou une réécriture complète, nous n’écartons aucun scénario T George EPINETTE | DSI des Mousquetaires Analyse Indicateurs de Gouvernance : Exhaustivité ou partialité ? Frédéric RIBAUD Directeur Informatique EMEA de Yahoo! « Ces dernières années nous avons fortement développé l’accès au SI pour nos collaborateurs en situation de mobilité » Tribune La gouvernance SOA, un cadre pour valoriser le patrimoine applicatif – Par Le CXP Magazine bimestriel | N°1 Octobre 2009 www.dsisionnel.com S Editorial Quand le décisionnel s’applique (enfin) à la DSI… Quel paradoxe ! Alors que les DSI s’échevelaient – il y a de cela encore peu de temps – à mettre en place des outils décisionnels sous la pression des métiers et autres directions financières, ils en auraient (presque) oublié de s’en équiper pour leurs besoins propres. L’informatique d’entreprise serait-elle atteinte du syndrome du cordonnier mal chaussé ? Michael MULLER Directeur de Publication DSISIONNEL Il faut dire que la tâche est ardue. D’un côté, une complexité technologique héritée d’une trentaine, voire d’une quarantaine d’année de développement, et donc une masse d’indicateurs à collecter provenant de toutes les directions, au sens propre comme au figuré. Côté éditeurs, un marché encore en maturation, porté par une poignée d’élus capables de restituer une réalité patrimoniale en quatre dimensions. Marketing & Business Development METRIXWARE Entre les deux… le DSI, avec le besoin avoué de maîtriser la destinée de son patrimoine applicatif – son capital. Une nécessité aujourd’hui présente et pressante si l’on en croit les enjeux et les démarches de gouvernance entamées ici et là. Dans ce contexte, la mission de DSISIONNEL est de participer à la bonne compréhension du patrimoine applicatif, de ses challenges et de sa gouvernance, en vous relayant les bonnes pratiques, retours d’expériences et réflexions des principaux intéressés, avant tout. Bonne lecture ! Directeur de Publication Michael MULLER [email protected] +33 1 55 69 32 24 Rédacteur en Chef Ludovic TICHIT [email protected] +33 1 45 30 51 87 Relations Partenaires Zineb AMRANI [email protected] +33 1 55 69 32 20 Le magazine DSISIONNEL est édité par la société Metrixware et diffusé auprès de plus de 3.000 décideurs et professionnels de l’IT. Metrixware est éditeur de solutions logicielles dédiées à la reprise de connaissance, au pilotage et à la valorisation du portefeuille d'applications. Positionnée sur le marché des logiciels de Gestion du Patrimoine Applicatif et de Gouvernance IT, Metrixware répond à travers ses produits et services aux problématiques des DSI quant à la gestion optimale de leurs actifs informatiques dans un contexte de modernisation IT (TMA, migration, urbanisation, maintenance, etc.). Michael MULLER Sommaire Actualité Les infos, événements et rendez-vous du patrimoine applicatif Analyse Indicateurs de Gouvernance : Exhaustivité ou partialité ? Interview Frederic RIBAUD, Directeur Informatique EMEA de Yahoo! Enquête Pacbase… et après ? Tribune La gouvernance SOA, un cadre pour valoriser le patrimoine applicatif – Par Le CXP www.metrixware.com www.dsisionnel.com 2 Actualité NOUVEAUTÉ VMWare Fusion 3, disponible le 27 Octobre le monde Mac, tout en Basculer dans conservant les bénéfices de Windows, ça vous dit ? Alors, encore un peu de patience : la version 3 de VMWare Fusion est annoncée par son éditeur pour le 27 octobre. Les plus impatients peuvent d'ores et déjà le pré-commander au prix de 79,99$ (39,99$ la mise à jour). Au programme, de nombreuses nouveautés, parmi lesquelles l'optimisation pour Snow Leopard et Windows 7, l'amélioration du graphisme 3D ou encore le basculement simplifié d'un système à l'autre. ETUDE Ce que veulent les DSI… Vous aurez eu beaucoup de mal à passer à côté de cette étude, IBM a rendu publique une analyse auprès de plus de 2500 DSI (dont 6% en France) sur leurs attentes et challenges actuels, en ces temps de pressions budgétaires. 3 grands axes : concrétiser l’innovation, accroître la rentabilité des investissements IT, augmenter l’impact sur le business. En résumé : rien de bien nouveau. Les DSI doivent faire plus, mieux et avec moins, le tout au service de l’entreprise, en se rendant bien évidemment incontournables des acteurs métier. ibm.com/fr/ciostudy ACTEURS Le Club Utilisateurs Pacbase lance son Groupe Convergence L'association Guépard, qui réunit de nombreuses entreprises utilisatrices de Pacbase, organise ce 20 octobre la première réunion de son Groupe Convergence, dédié aux réflexions autour de l'arrêt programmé du support de l'atelier Pacbase par son éditeur IBM en 2015. Ouverte à tous, cette première rencontre aura pour ambition de déterminer les objectifs et le périmètre de ce groupe de travail. Renseignements et inscriptions sur le site de l'association www.guepard.asso.fr www.dsisionnel.com RUMEURS Dell : bientôt un smartphone sous Android Dévoilée par nos confrères du Wall Street Journal, l'information n'a pas été démentie par Dell : après l'annonce cet été du Dell Mini 3i sur système OMS (Open Mobile System) pour la Chine, le constructeur préparerait pour 2010 un tout nouveau smartphone pour le marché américain. L'appareil, tactile, serait géré par Android, l'OS de Google, et lancé en exclusivité sur le réseau de l'opérateur AT&T. Si l'information venait à se confirmer, nul doute que son succès conditionnerait l'arrivée de l'appareil sur le continent européen. SECURITÉ SI bancaires : « journée porte ouverte » Après le phishing auprès des clients de grandes banques, utilisateurs d’applications d’accès à distance à leurs comptes, les pirates ciblent désormais les employés informatiques de ces mêmes banques. Ainsi, croyant installer une mise à jour pour la sécurité de leurs systèmes, ils ouvrent potentiellement une porte entrouverte sur le SI. De quoi rendre paranoïaques les collaborateurs IT, et alourdir sensiblement les campagnes de protection et de sécurité du SI, si le phénomène venait à s’étendre. NOUVEAUTÉ Windows 7 : The final countdown Les claviers trépignent. Les souris s'affolent. Windows Vista est mort, vive Windows 7. C'est en effet ce 22 octobre que le très attendu nouveau système d'exploitation de Microsoft fait son entrée sur le marché en éditions Familiale Premium, Professionnelle et Intégrale. A noter qu'une version Starter sera également proposée sur certains miniportables. Après le déboires de Vista, Windows 7 ne devrait pas avoir de difficultés à faire oublier son prédécesseur. Il promet en effet d'être plus rapide et plus simple à utiliser, sans pour autant dérouter les utilisateurs. Tiendra-t-il toutes ses promesses et réussira-t-il à faire bien, en termes commerciaux, que le regretté XP ? Rendezvous dans quelques mois. CONTRATS Google Apps chez Rentokil Initial : le siècle sera on demand ou ne sera pas 35 000 utilisateurs. Rien de moins pour le géant de la recherche sur Internet et ses nouveaux modules applicatifs en ligne : en 2010, Rentokil Initial, l'une des plus grandes entreprises de services aux entreprises du monde, fera migrer l'ensemble de ses postes de travail sur Google Apps Edition Premier, en lieu et place des solutions de messagerie et de collaboration hétérogènes actuellement utilisées. Pour 40€ par poste et par an, la multinationale pourra ainsi s'appuyer sur la messagerie en ligne Gmail for Business, Google Agenda, Google Video (partage de vidéos), la suite bureautique Google Docs, l'outil de création de sites Web collaboratifs Google Sites et enfin la solution de sécurisation de messagerie Postini. RÉSEAUX SOCIAUX Les DSI américains, allergiques à Facebook ? D’après une étude menée par Robert Half Technology, plus d’un DSI américain sur deux interdisent à leurs collaborateurs l’accès aux réseaux sociaux aux heures de bureau. Quoi de plus normal alors que le « time to market » est un élément crucial de tout projet mené par la DSI. La vraie information de ce sondage, c’est qu’un DSI sur dix autorise, sans aucun contrôle ni mesure, l’utilisation de ces réseaux à titre personnel. De quoi dynamiser leur politique RH auprès des jeunes recrues ! MARCHÉ Generix Group on demand : quand le SaaS fait de l’œil à la gestion d’entrepôts Une jolie présentatrice, des animations 3D à la pelle : le nouveau site de Generix Group a de quoi surprendre (dans le bon sens) dans l'univers plutôt austère de la logistique et de la gestion d'entrepôts. L'objectif : prêcher les bonne parole et défendre l'idée de la pertinence des solutions en mode SaaS pour les prestataires logistiques, industriels et les distributeurs www.generixgroupondemand.com 3 Actualité MARCHÉ Smartphones : Android décrocherait la médaille d’argent en 2012 Qui arrêtera Google ? Visiblement pas Apple, si l'on en croit la récente étude publiée par le Gartner. Selon le cabinet britannique, l'OS mobile de Mountain View serait classé deuxième dès 2012 avec 76 millions d'appareils vendus sur l'année (estimations Gartner), derrière l'indéboulonnable Symbian de Nokia et ses 203 millions d'exemplaires et juste devant l'iPhone (71,5 millions) et BlackBerry (65,2 millions). Avec respectivement 11 et 28 millions d'unités, les Palm et les OS Linux feront encore office de figurants sur le marché. NOUVEAUTÉ Hibernatus: Inventiv Security congèle les ordinateurs Comment réduire de façon drastique la consommation d'un parc d'ordinateurs ? La réponse se trouve dans la nouvelle solution de l'éditeur Inventiv Security, qui n'a jamais si bien porté son nom. L'idée : piloter à distance la mise en veille prolongée lorsqu'un poste n'est pas utilisé, afin de réduire les dépenses IT liées à l'énergie, qui représenteraient environ un quart des budgets globaux. Selon son éditeur, Hibernatus permettrait une économie annuelle de 47 000 euros pour un parc de 1 000 machines. Coût de licence : 9,90€ par poste utilisateur. RENDEZ-VOUS Gérer son patrimoine applicatif, les méthodes, les stratégies, les avantages OLG, organisme de veille, d’information et de conseil dédié aux décideurs informatiques, vous donne rendez-vous le 17 novembre prochain. La conférence, animée par Dominique Boix de Pergam Consulting, abordera les différents points nécessaires à la connaissance et la gestion d'un patrimoine applicatif et les étapes la mise en œuvre d'une gestion proactive de cet actif. Alors pourquoi un tel succès annoncé pour Android ? Simplement, selon le Gartner, parce que l'OS de Google est portable sur de nombreux appareils. Que les applegeeks et blackberrymaniacs se rassurent donc : les OS Apple et RIM ne s'en sortent finalement pas si mal avec si peu terminaux à leur disposition ! Le 20 Octobre à 8h45 Le 20 Octobre à 14h30 Convergence SAN/LAN : une réalité ! Une matinée entièrement consacrée à la simplification, à l'administration et à la réduction des coûts et l'amélioration des performances des réseaux. Web Séminaire : les enjeux d'un projet SAP PLM, animé par les experts de SEAL Systems et AEGIS Consulting. Au programme : maîtrise du cycle de vie des produits et gestion des données. Hotel Hilton – Lyon Cité Internationale Renseignements et inscriptions Renseignements et inscriptions Jusqu’au 4 Novembre Le 2 Décembre à 14h Les Microsoft Days 2ème édition s'invitent en région : Marseille : 19 octobre Strasbourg : 20 octobre Lyon : 2 novembre Nantes : 3 novembre Web-séminaire : Comment industrialiser une démarche CMMi ? Metrixware, éditeur de solutions logicielles de gouvernance et de pilotage du patrimoine applicatif, organisera un web-séminaire autour de CMMi et les différents process area et activités de la démarche pouvant être automatisées par l’utilisation d’outils d’analyse de code. Informations sur le site Microsoft Days Inscriptions sur www.metrixware.com Envoyez-nous votre actualité Par e-mail : [email protected] www.dsisionnel.com 4 Analyse Les indicateurs de gouvernance : Exhaustivité ou partialité ? Financiers, métiers, technologiques ou humains, les indicateurs de pilotage du système d'information sont nombreux. Tout mesurer au risque de se noyer, ou arbitrer au risque de perdre en neutralité, deux écoles se font face. « Aux grands maux, les grands remèdes, annonce, cadre du pilotage des applicatifs constituants le sysenthousiaste, le DSI à la réunion du lundi. C'est tème d'information ? Comment les mesurer ? Sontdécidé, nous nous engageons dès aujourd'hui dans ils vraiment mesurables sur le terrain ? Pour une démarche de gouvernance de notre système simplifier, ils peuvent être regroupés en quatre d'information ». Autour de la table, déjà deux clans catégories : financiers, métiers, technologiques et se forment : d'un côté, les défenseurs d'un référentiel humains. d'indicateurs exhaustif, et de l'autre, les favorables à Coût total de possession (TCO), l'élaboration d'un référentiel TCO/budget DSI, pondéré sur de grandes « Trop d’indicateurs risquent ratio rentabilité et ROI, respect des orientations stratégiques. Alors de tuer l’information » budgets prévisionnels : les comment choisir ? critères financiers sont nomAu hasard ? Pourquoi pas, mais difficile alors de breux. Et peuvent s'avérer complexes à mesurer justifier son choix face à la DG ! Plus sérieusement, il (coûts directs, coûts indirects, coûts cachés...). Les s'agit avant tout d'identifier ces indicateurs. Quels indicateurs métiers permettent quant à eux de sont-ils ? Quel est l'intérêt de chacun d'eux dans le mesurer la criticité des applications dans les www.dsisionnel.com 5 © Groupe Linagora processus mais aussi la satisfaction des utilisateurs ou encore les avantages concurrentiels obtenus. Sur un plan technologique, la gouvernance du patrimoine applicatif consiste à mesurer pour chaque applicatif, chaque technologie ou chaque méthode de développement et maintenance : sa fiabilité, sa pérennité, sa maintenabilité, son évolutivité fonctionnelle ou bien encore sa sécurité ou sa conformité aux standards. Last but not least, les indicateurs humains relèvent principalement des compétences et des ressources existantes ou à venir, rapportées aux besoins de la DSI (volume de ressources disponible, niveau de certification, connaissance métier, sous-traitance, etc.). Retenir l'ensemble de ces indicateurs pour piloter le système d'information est-il réellement envisageable ? Sans aucun doute. Un peu complexe certes mais avec l'assurance d'une vision d'ensemble aussi vaste que détaillée. En contrepartie, la démarche de gouvernance risque de perdre en agilité : longue à mettre en œuvre, elle aura aussi du mal à s'adapter aux évolutions tant techniques que fonctionnelles. Le risque ici est de proposer un système décisionnel bâti sur des indicateurs déjà obsolètes. A l'opposé, on retrouve l'idée d'un référentiel moins exhaustif. Amputée de certaines données, la démarche de gouvernance peut paraître bancale. Pour autant, cette vision tronquée peut suffire aux orientations stratégiques de l'entreprise en général, et de la DSI en particulier. Moins longue et moins coûteuse à mettre en place, elle n'en sera pas moins d'une efficacité redoutable sur les points retenus. La démarche consiste alors à établir un premier système de pilotage à périmètre restreint : l’effet tunnel est atténué, l’élargissement du scope d’indicateurs retenus pouvant se faire ultérieurement. En résumé, il n'y a pas de bonne ou mauvaise option : le choix de la méthode dépendra avant tout du type de structure (PME, grand compte, institution publique, etc.), de l'organisation de la DSI (équipe interne ou externe) et des objectifs de la démarche de gouvernance. Un choix cornélien ? Oui et non. Après tout, l'un n'empêche pas l'autre : comme avec un progiciel modulaire, il suffit de prioriser dans le temps les modules à installer jusqu'à couverture complète des besoins. www.dsisionnel.com René KRAFT, Directeur Général Délégué de Informatique CDC Informatique CDC est un GIE, opérateur de services informatiques de la Caisse des Dépôts, de CNP Assurances, de la Caisse Nationale des Caisses d'Epargne et de NATIXIS. Fort de son expertise en conseil, maîtrise d'œuvre et intégration de systèmes et infogérance, il offre un ensemble de services compétitifs aux responsables métiers, aux maîtrises d'ouvrage et aux utilisateurs. « La norme ISO 91-26 donne la définition d'une multitude d'indicateurs. La vraie difficulté consiste à choisir les plus pertinents en fonction du parc applicatif, de l'activité et ou encore des enjeux business. Trop d'indicateurs risque du tuer l'information. Il faut donc en limiter le nombre. Sur le plan technique, la CDC a retenu des indicateurs de robustesse, de maintenabilité et d'évolutivité. Les plus importants. D'autres indicateurs, moins critiques mais tout aussi pertinents ont été retenus : respect des conventions de nommage, structure et mise à disposition de la documentation, taille et complexité du code, architecture applicative, etc. Dans tous les cas, mieux vaut privilégier la pertinence que l'exhaustivité : avec trop d'indicateurs, les collaborateurs ne s'y retrouvent pas et le pilotage n'en est que plus difficile pour la Direction. » Propos recueillis lors du petit-déjeuner « Gouvernance du Patrimoine Applicatif » organisé par Metrixware et CIO, le 30 Juin dernier. Interview Frederic RIBAUD Directeur Informatique EMEA chez Yahoo! Elle fait partie des dinosaures de l'internet. Depuis sa création en 1995 aux EtatsUnis, la société Yahoo! accompagne les internautes dans leurs recherches bien sûr, mais aussi en leur offrant des services variés et de qualité. Pour DSISIONNEL, Frédéric Ribau, Directeur Informatique EMEA, revient sur l'organisation, les problématiques, les enjeux et les défis technologiques de l'une des plus belles réussites de l'internet. DSISIONNEL : Frédéric Ribau, vous êtes Directeur Informatique EMEA de Yahoo!. Que cela signifie-t-il concrètement ? Quel est votre périmètre d'activité ? Frederic RIBAUD : Chez Yahoo!, nous appliquons une distinction stricte entre l'informatique de production (les services externes aux internautes) et l'informatique corporate, support de l'activité de nos collaborateurs. La première est gérée au niveau monde tandis que la seconde est divisée en régions. La Direction Informatique EMEA, comme son nom le laisse supposer, supporte toute l'infrastructure interne, depuis les postes utilisateurs jusqu'aux serveurs de fichiers en passant par les serveurs de messagerie, des sites européens, moyen-orientaux et africains. Yahoo! en bref Créé en 1994 par David Filo et Jerry Yang Actuel CEO, Carol Bartz Plus de 14,000 employés 500 millions d’utilisateurs dans le monde Portail décliné en plus de 20 langues Chiffre d’affaires 2008 : 7,2 milliards de dollars www.dsisionnel.com Soit un total de 15 sites répartis dans 11 pays, pour lesquels nous sommes en charge des télécoms, du réseau des 'infrastructures serveurs, de la bureautique et de l'infrastructure opérationnelle. Avec pour mission principale d'offrir à nos collaborateurs des outils de travail efficaces et pérennes ainsi qu'un support de qualité. Vous séparez donc totalement les outils destinés à vos clients de ceux utilisés par vos collaborateurs ? Dans les faits, ce n'est pas exactement le cas. Depuis plusieurs années, nous avons mis en place une synergie avec les équipes de production/opérations, qui nous permet donc de partager des ressources clefs comme les équipes réseau ou opérationnel pour l’installation, la maintenance et la supervision des serveurs « corp » au sein des datacenters. De quels types d'applications disposez-vous dans le cadre de votre informatique corporate ? Nous avons fait le choix de solutions externes sur l'ensemble des outils métiers : messagerie, RH, 7 outils collaboratifs, etc. Une partie de notre parc repose sur des solutions Microsoft telle qu’Exchange. Pour nous, l'important est de pouvoir compter sur un éditeur et le support qu'il nous apporte. In fine, seuls quelques outils (comme la gestion de la publicité sur nos pages Web par exemple) sont issus d'un développement interne. Sur quels indicateurs appuyez-vous le pilotage de l'infrastructure de Yahoo! EMEA ? Difficile de les énumérer : ils sont très nombreux. En fait, chaque action, chaque problème, chaque incident sur le système d'information est loggé et répertorié. Ainsi, en fonction du SLA (Service Level Agreement) de chacun des indicateurs, nous sommes informés en temps réel à chaque alerte de façon à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre le problème. « Ces dernières années nous avons fortement développé l’accès au SI pour nos collaborateurs en situation de mobilité » Quel est le niveau d'influence de la maison mère sur les choix stratégiques en matière d'infrastructure de Yahoo! EMEA ? Je ne parlerais pas d'influence mais plutôt d'orientations stratégiques et de recherches de synergies. Comme tous les groupes de dimension internationale, Yahoo! a pleinement conscience qu'il est particulièrement difficile de bâtir des projets strictement identiques sur l'ensemble de nos directions. Concrètement, nous nous concertons avec la direction monde sur les projets à venir et nous nous efforçons au maximum de les implanter au niveau mondial. Au global, on peut estimer que 80% des projets sont implantés tels quels sur toutes les localisations, les 20% restants étant des projets spécifiques à l’EMEA uniquement. D'ailleurs, nous procédons de la même manière pour ces projets de façon à prendre en compte les éventuelles contraintes de chaque pays. Le ratio d'implantation des projets sans modification est sensiblement le même. Quels sont vos projets en cours ou à venir ? Quels impacts sur votre infrastructure ? Je dispose de plusieurs tableaux de bord qui me sont transmis régulièrement par mes équipes. Un quotidien, qui me permet de suivre dans les grandes lignes l'activité du système d'information. Un hebdomadaire, dont la granularité est bien plus fine et qui me permet d'analyser précisément tel ou tel événement. Et enfin, un mensuel qui agrège ces informations, me donnant une vision d'ensemble de l'état de santé de notre infrastructure. Nous avons, ces dernières années, naturellement fortement développé l'accès au système d'information pour nos collaborateurs en situation de mobilité. Pour cela, nous avons retenu les solutions BlackBerry, qui nous ont paru les plus abouties, notamment en matière de sécurité. Un point particulièrement critique pour notre entreprise, qu'il s'agisse d'attaques externes, de phishing, de virus ou encore de fuites de données. Lorsque vous recevez vos tableaux, quels indicateurs consultez-vous prioritairement ? En parallèle, nous mettons aussi l'accent sur les outils de collaboration, et notamment la vidéoconférence en interne. Nous nous sommes en effet aperçus que cette solution présentait de nombreux avantages, en particulier en termes de gains de productivité. Et nos collaborateurs sont très demandeurs. Trois systèmes ont été mis en place : la simple webcam, pour des échanges one-to-one ; le full duplex, pour des réunions plus importantes et des interactions multi-sites ; et la vidéo « broadcast », pour la diffusion sur l'ensemble de nos sites d'une conférence en provenance d'un seul de nos sites. Nous attachons une très grande importance à la satisfaction de nos utilisateurs. De fait, je consulte tout d'abord le suivi des tickets ouverts au support et des incidents, puis les résultats des enquêtes de satisfaction menées auprès des utilisateurs après la résolution d'un incident. Avez-vous mis en place un référentiel de bonnes pratiques (type ITIL) ? Pourquoi ? Oui...et non ! Nous avons en effet adopté un référentiel ITIL pour nos processus liés à nos obligations légales, financières et juridiques imposées par notre appartenance au Nasdaq. Néanmoins, ces procédés sont lourds et complexes à mettre en place. Raison pour laquelle nous n'avons pas mis en œuvre le système sur l'ensemble de nos process. Ces projets, en cours de déploiement, sont complexes à mettre à œuvre, en raison de l'important investissement qu'elles exigent sur le plan de l'infrastructure, tant elles sont gourmandes en puissance serveurs et bande passante. Nous équipons donc nos sites au fil des besoins. A terme, nous souhaitons proposer à nos 14 000 collaborateurs des méthodes de travail et des échanges virtuels aussi fluides que s'ils travaillaient sur un seul site. Propos recueillis par Ludovic TICHIT www.dsisionnel.com 8 Georges Epinette, DSI des Mousquetaires Pacbase représente à ce jour environ 25% de notre patrimoine applicatif. Il s'agit clairement de nos applications les plus critiques, au cœur de notre métier Enquête Pacbase… et après ? Un pas en avant, deux pas en arrière : IBM mène la danse autour de Pacbase. Une danse qui devrait définitivement s'arrêter en 2015. Au grand dam de nombreux grands comptes. S ur l'échelle-temps de l'informatique, Pacbase fait office de martien : le « petit » atelier de génie logiciel (AGL) français est sur le point de souffler ses quarante bougies. Développé à l'origine par la Compagnie Générale d'Informatique (CGI), celui qui se faisait à l'époque appeler PAC700, renommé Pacbase dans les années 1980, est finalement devenu VisualAge Pacbase lors de son rachat par IBM en 1993. Alors qu'en 2003, et la sortie de la version 3.5, l'avenir de ce vénérable outil semblait rayonnant, son propriétaire annonce en 2005 la fin de vie du produit pour 2008. Mais face à la levée de boucliers des utilisateurs, Big Blue n'a pas eu d'autre choix que de faire machine arrière et proposer un sursis au grand-père. Résultat : maintenance garantie jusqu'en 2015. Un coup de génie L'idée des créateurs de Pacbase était simple : fabriquer « automatiquement » des programmes en langage COBOL, à partir de modèles bâtis sur le fameux référentiel Pacbase, et capables d'opérer sur des machines IBM, Bull et même Unix. Aujourd'hui, IBM est bien obligé d'admettre que la CGI a fait www.dsisionnel.com mouche : 40 ans plus tard, les applications les plus critiques de très nombreux grands comptes français, et plus particulièrement dans les domaines de la banque et de l'assurance, sont issues de Pacbase. Leur remplacement est donc un sujet sensible pour ces entreprises : outre la difficulté, ce sont aussi et surtout les coûts induits qui font hérisser le poil des DAF et autres DSI. D'autant plus que ces grands comptes (BNP Paribas, Groupama, EDF, Groupement des Mousquetaires, Pôle Emploi, etc.) n'ont rien à reprocher à ces applications, mis à part bien sûr l'arrêt de la maintenance par son actuel éditeur en 2015. « Concrètement, l'équation est plus complexe que cela, temporise Bernard Zisermann, Président Directeur Général de TELEBIG, la SSII spécialiste de la gestion du cycle de vie des patrimoines applicatifs. Il faut bien comprendre que les applications Pacbase sont aujourd'hui terriblement isolées dans l'environnement applicatif de ces entreprises. Sur le plan technique bien sûr, mais aussi sur le plan humain. » En effet, comme les cobolistes, la plupart des « pacbasiens » est aujourd'hui quinquagénaire. Et la relève ne se bouscule pas... 9 « Le bug de 2015 » ? IBM semble donc bien avoir gagné : les applications fondées sur Pacbase disparaîtront sans doute à l'aube de leur cinquantième anniversaire. Mais que ses utilisateurs se rassurent : elles n'arrêteront pas de fonctionner le 31 décembre 2014 à minuit ! Néanmoins, un minimum de préparation est nécessaire. Migrer vers Eclipse et perdre la méthode du dictionnaire Pacbase ? Les utilisateurs ont été suffisamment clairs avec IBM : c'est non ! Big Blue leur a donc promis une plateforme spécifique. Oh, rien d'innovant ceci dit : la nouvelle solution devrait être basée sur la Software Delevery Platform (SDP) et disposer d'un éditeur Cobol intégré au Rational Developper for Z. Certes bâti sur Eclipse mais agrémenté d'une vue orientée Pacbase. L'outil devrait voir le jour d'ici 2 à 3 ans. Pour Bernard Zisermann, cette solution devrait convenir, par défaut parfois, à « plus ou moins la moitié des clients Pacbase ». Mais ce spécialiste de la migration des systèmes propriétaires semble plus enclin à guider ses clients vers le remplacement. Un remplacement qui se déroule alors en deux phases. La migration (ou rehosting, littéralement «changement d'hôte ») permet dans un premier temps de déployer les applications actuelles sur des systèmes ouverts, sans modification. Une seconde étape de modernisation consiste ensuite à extraire automatiquement les règles métier du patrimoine fonctionnel contenu dans le référentiel Pacbase, les manipuler en langage naturel à travers une console de modernisation, et les redéployer en générant automatiquement le code Java ou C# qui sera intégré dans le framework JEE ou DotNet utilisé par le client. Selon les applications, la plage d'automatisation s'étale de 75% à 95%, soutient le PDG de TELEBIG. Reste aussi la solution de tout raser pour tout reconstruire avec les risques que cela comporte, en particulier quand il s'agit d'applications critiques. Dans tous les cas, quels que soient les choix qu'ils opèreront, les propriétaires d'applications Pacbase doivent donc s'apprêter à affronter des années difficiles, après quarante années de « tranquillité ». Quelles solutions seront à terme les plus efficaces. Seul l'avenir le dira... Ludovic TICHIT www.dsisionnel.com Georges Epinette, DSI des Mousquetaires Filiale informatique du Groupement des Mousquetaires, la Stime est adhérente à l'association Guépard, le club utilisateurs Pacbase. Et pour cause : un quart de son patrimoine applicatif tourne actuellement sur l'outil d'IBM. Quelles applications du Groupement des Mousquetaires sont aujourd'hui bâties sur Pacbase ? Il s'agit clairement de nos applications les plus critiques, au cœur de notre métier. Et notamment la gestion commerciale, qui couvre l'ensemble du circuit des produits depuis la commande jusqu'à la livraison en points de vente, en passant par la répartition dans les entrepôts (préparation des commandes). En résumé, tout « l'amont » (gestion préalable à la mise en vente des produits) est géré sur Pacbase, depuis la mise en place de l'outil en 1994. Ce qui représente à ce jour environ 25% de notre patrimoine applicatif. Quelle stratégie allez-vous mettre en place pour assurer la continuité de la maintenance et de l’évolution de ces applications ? Depuis deux ans environ, nous nous sommes engagés dans une véritable démarche de gestion du patrimoine applicatif afin de faire face, notamment, à l'obsolescence technologique et décider de l'avenir de ces applications. En attendant, nous procédons à la maintenance nécessaire tout en limitant les nouveaux développements. Entre une migration ou une réécriture complète (quelle que soit la plateforme), nous n'écartons aucun scénario et travaillons main dans la main avec les autres membres de l'association Guépard pour examiner toutes les opportunités, y compris la solution proposée par IBM. Mais sans précipitation. Nous avons encore quelques années devant nous. Un délai que nous souhaitons mettre à profit pour présenter à la DG un projet pérenne et cohérent sur le plan budgétaire. Quelles conséquences sur vos équipes ? Heureusement, nous n'avons pas attendu l'annonce de l'arrêt du support Pacbase pour faire évoluer nos équipes ! Depuis plusieurs années déjà, nous avons mis au point un plan de montée en compétences de nos collaborateurs, aujourd'hui en mesure de développer sur d'autres technologies. Il n'en reste pas moins que Pacbase est un outil difficile à remplacer : en avance sur son temps, il jouit d'un lien presque affectif avec ses utilisateurs, tant les applications qu'il générait étaient stables et d'une incroyable fiabilité. 10 Tribune La gouvernance SOA, un cadre pour valoriser le patrimoine applicatif Un projet SOA vise la transformation du Système d’Information. C’est un projet porteur de fortes ambitions et… de risques inhérents à la complexité des architectures de services. Les promesses d’agilité, de réutilisation et de pérennité du patrimoine applicatif, ne seront tenues que si la transformation est encadrée par une gouvernance rigoureuse et adaptée. Inscrire la gouvernance en amont du projet SOA est un gage – à faire valoir auprès de la Direction Générale ! – que cette transformation du SI sera maîtrisée. Tribune rédigée par Le CXP. Pour devancer la concurrence et différentier leur marque, pour réduire leurs coûts et le "time to market", pour satisfaire leurs clients et conquérir de nouveaux marchés, pour adopter rapidement les nouvelles réglementations, les entreprises doivent être très réactives. Pour cela, il faut s’appuyer sur un SI capable de s’adapter rapidement aux changements et aux nouvelles exigences du métier, du marché, des lois. Mais les SI actuels sont loin d’être réactifs. Cloisonnés en silos applicatifs qui accentuent la redondance des fonctions et des informations plus qu’ils n’en favorisent le partage, ils sont constitués de couches technologiques dont la superposition accroît la longueur des cycles de maintenance. Peu évolutifs, ils coûtent cher à maintenir : près de 70 % des budgets informatiques sont consacrés à la maintenance de l’existant ! Les nouveaux projets d’entreprise – qui s’appuient tous sur le SI – pâtissent de cette situation. Les entreprises se tournent vers des architectures applicatives capables d’évoluer rapidement. L’agilité visée par les architectures SOA est rendue possible par la structuration du patrimoine applicatif en services réutilisables. Il s’agit de répondre aux www.dsisionnel.com besoins métier mais aussi de rendre les services applicatifs évolutifs, interopérables et réutilisables afin de composer un SI agile et durable. La démarche SOA devra alors reposer sur des principes d’agilité consistant à : externaliser les données de référence et les paramètres et les gérer avec un outil dédié, externaliser les règles métier et les gérer avec un outil dédié, gérer les processus métier avec un outil dédié qui s’appuie sur la gestion des règles métier. La granularité des composants SOA - beaucoup plus fine que dans les applications informatiques traditionnelles - favorise l’agilité du SI mais elle accroît aussi sa complexité et les risques inhérents à cette complexité, dont le principal est une mauvaise maîtrise voire une perte de contrôle du système. La multiplication des composants, des interactions entre composants, génère en effet une combinatoire délicate à maîtriser. Il est donc impératif d’encadrer le projet SOA et sa dynamique de transformation du SI par une gouvernance appropriée. 11 La gouvernance SOA est une spécialisation de la gouvernance du SI. Comme l’a définie le Cigref, « La gouvernance décrit comment un système est dirigé et contrôlé. Ainsi la gouvernance du SI est l’association du pilotage (s’assurer que les décisions d’aujourd’hui préparent convenablement demain) et du contrôle (mesurer l’écart par rapport à ce qui était prévu) ». La gouvernance SOA partage donc les objectifs de la gouvernance du SI, à savoir permettre : l’adéquation du SI à la stratégie de l’entreprise, avec une démarche d’architecture d’entreprise et d’urbanisation qui décline les enjeux stratégiques en objectifs pour le SI, en grands processus métier, qui analyse les besoins fonctionnels, les objets métier et établit la corrélation avec l’existant applicatif et les architectures cibles, Une fois mise en œuvre, la SOA devra être mesurée pour vérifier si les performances et les niveaux de service sont conformes aux engagements stipulés dans les contrats de service. La pérennité et l’évolutivité du patrimoine applicatif devront aussi être évaluées. Pour cela, des moyens de pilotage et de contrôle adaptés seront mis en œuvre. Il faudra alors se doter des outils nécessaires pour : référencer les services existants et faciliter leur réutilisation : ainsi un développeur pourra savoir si le service qu’il doit développer existe déjà ou non, quelles sont les données et paramètres qu’il utilise, s’il peut s’adapter facilement à un autre contexte ou si un nouveau développement est nécessaire, mesurer les performances des services exécutés : par la définition d’indicateurs clés de performance, la mise en œuvre de dispositifs de mesure et des tableaux de bord associés, supervision et mesure des métriques d’exécution, détection d’éventuels problèmes de performance, supervision des SLA (Service Level Agreement) les engagements stipulés dans les contrats de service sont respectés, une gestion efficace des ressources (humaines, identifier les applicatifs ou processus qui utilisent une bonne évaluation de la performance du SI, financières, matérielles et logicielles), par le suivi de l’utilisation des actifs, le pilotage de la soustraitance, la gestion des compétences, etc., une gestion des risques pertinente, par la mise en place d’une démarche de mesure de risque, par l’application d’un référentiel de type ITIL, par la mise en œuvre de plans de continuité, etc. une amélioration de la valeur créée par l’entreprise via son SI, par la mise en œuvre d’un pilotage du SI axé sur les indicateurs exprimant les objectifs métier. Mais la transversalité propre aux architectures SOA met l’accent sur plusieurs axes : les décisions : qui sponsorise la démarche SOA ? quelles instances de décision mettre en place ? comment suivre l’application des décisions ? tel service et analyser l’impact des modifications, en mettant en relief les interdépendances entre les différents services. Le rôle de la gouvernance SOA est dans une première phase de favoriser la transformation du SI en un SI agile et dans un second temps, de veiller avec les moyens de pilotage et de contrôle adaptés, à ce que ses directives soient appliquées, à en auditer l’impact et à conduire leur évolution. Cependant la gouvernance ne conduira à une transformation réussie du Système d’Information en un système agile que si en amont la démarche SOA s’appuie sur une méthode adaptée pour identifier les services et sur les principes d’agilité décrits plus haut. Alors, la gouvernance SOA avec son outillage fournira le cadre approprié pour valoriser le patrimoine applicatif. le financement : comment organiser un financement transverse, une refacturation des services mutualisés entre les Directions Fonctionnelles, etc. Muriel GUÉNON, Analyste Le CXP le contrôle : quels indicateurs de suivi, quelles fréquences et quels mécanismes de mesure, etc. la gestion des ressources humaines : définition de nouveaux profils mixtes (architecte métier/technique), définition des plans de formation, etc. www.dsisionnel.com 12
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