Pépites d`info n11 - Institut de Bijouterie de Saumur

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Pépites d`info n11 - Institut de Bijouterie de Saumur
N° 11 / OCTOBRE 2014
L’EDITO
Informer les professionnels sur les évolutions et tendances de la filière bijouterie, créer du lien avec le
réseau de professionnels, communiquer sur l’actualité de l’IBS, illustrer les métiers de la bijouterie avec
des retours d’apprentis, ce sont les principaux objectifs de ce bulletin de veille.
Ainsi, vous retrouverez dans ce nouveau numéro des informations qui font l’actualité de l’IBS, un outil au
service du développement des compétences de vos entreprises : recruter des apprentis ou des
stagiaires en formations technique ou commerciale…En complément au sein de la rubrique « Echos de
l’IBS », nous mettons un coup de projecteur sur une stagiaire de la formation « Gestionnaire d’Unité
Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie »qui a créé son entreprise et souhaite optimiser ses
compétences en gestion, commercialisation et marketing.
D’ailleurs, quelle place les nouvelles technologies prendront dans nos commerces demain ? Quelles
sont les tendances et les nouveaux outils présents dans les commerces de détail? Partant du principe
que c’est aujourd’hui que nous préparons demain, nous avons souhaité vous apporter, à travers ce
nouveau numéro de Pépites d’infos, un retour sur les innovations autour du commerce de détail.
Nous nous sommes donc rendus début septembre sur le salon EQUIPMAG pour tester et recenser
quelques nouveautés que l’on pourrait potentiellement retrouver dans les bijouteries dans quelques
années.
Afin de vous faciliter la prise de connaissance de ces éléments, vous retrouverez cette icône
pour signaler un retour du salon EQUIPMAG 2014.
Restez connecté avec votre 11ème Pépites d’infos.
Valérie GIRAUD
Responsable de l’Institut de Bijouterie
Nuage de mots
Bijoux fantaisie
Salon du commerce de détail
Distribution
Ethique
Innovation
Technologie Perles Sécurité
Lazurite Tendances
Lettre de veille de l’Institut de Bijouterie de Saumur
Maitrise d’œuvre: Pôle Veille, Prospective et Filières –Direction Développement des Entreprises–
CCI de Maine et Loire
Consommation
Comprendre et anticiper les nouveaux comportements des consommateurs
Le Credoc s’est exprimé sur le salon sur les tendances de consommation. Malgré une baisse de la
consommation des ménages depuis six ans, des solutions sont à venir pour inciter le consommateur à
consommer différemment. Les expériences sensorielles sont importantes pour mener le client à l’achat.
Le commerçant doit également montrer à ses clients qu’il les connait et qu’il est reconnu afin de le
fidéliser. La relation personnalisée, en étant au plus proche de ses besoins, est un point important à
mettre en avant.
Source : Equipmag – Septembre 2014
4%
c’est le pouvoir d’achat
qu’auraient perdu les
Français en 5 ans selon
60 millions de
consommateurs
Source : LSA – 24/09/2014
Les 5 profils de consommateurs, leurs valeurs, leurs comportements
Pour comprendre dès aujourd’hui les nouvelles habitudes de shopping de demain, il est intéressant de
se pencher sur les différents profils du consommateur. Premier profil : le vigi-shopper qui est attentif et
scrupuleux. Il cherche à vérifier la sincérité de la marque et est attentif à ce que les informations qu’elle
communique se vérifient à la réalité des faits. Le slow-shopper est quant à lui plus axé autour des
circuits courts. Il cherche à valoriser l’économie locale et croit dans le commerce de proximité. Un
consommateur ultra-connecté, qui a le sens de l’innovation, c’est le profil du social-shopper. Il investit les
forums et les blogs pour faire passer le message de sa parfaite connaissance du sujet. L’emo-shopper,
quant à lui, est à la recherche d’une expérience d’achat. Orienté consommation plaisir et émotionnelle, il
attend d’être surpris par une marque et de créer un lien avec elle. Enfin, l’alter-shopper est sensible aux
circuits alternatifs. L’achat est pour lui une nécessité et non un plaisir. Il accorde une importance plus
grande à la facilité d’achat.
Source : Equipmag – Septembre 2014
Commercialisation
Les mutations du marché et de la distribution bijouterie
Face au constat d’une troisième année consécutive de recul pour le chiffre d’affaires de la bijouteriehorlogerie en France, Hubert Lapipe de Panel5 a analysé les pistes d’évolution. Il conseille aux
professionnels d’être en veille autour des nouveaux fournisseurs, nouvelles tendances de
consommation. La modification de la concurrence locale à l’image de l’ouverture d’une galerie
marchande ou encore de l’évolution d’un concurrent est également à surveiller de près. Il souligne des
pistes de développement autour du 375/1000 dans les petits prix, de la céramique ainsi que du rose (en
acier, plaqué, or,...). Enfin, le rachat d’or est à suivre après une très forte chute depuis un an.
Source : UBH Magazine n°4 – Août/Septembre 2014
Bijhorca – Journal des tendances Automne/Hiver 2014-2015
Comme chaque année à l’occasion du salon Bijhorca sont présentées les
tendances à venir. Parmi les 4 tendances, on retrouve « Magic Princess ». Elle
représente un univers poétique avec des bijoux très travaillés et narratifs à
l’image de collier ruban de dentelle, des motifs animaliers, … Les matières qui
ressortent sont le cristal et le strass, la nacre, la porcelaine, la plume notamment.
Les couleurs qui correspondent sont le blanc, nude, rouge et or. On retrouve des
bijoux sophistiqués mélangeant des matières luxueuses pour représenter la
tendance « Dark Queen ». Elle met en valeur un décor onirique de lande
brumeuse et de forêt enchantée. Strass, métal patiné, bronze martelé, fourrure
illustrent cette tendance dans une gamme sombre de sous-bois et de mousse.
« Baby Doll » est bien plus colorée ! Elle révèle une femme insouciante à
l’attitude espiègle et l’allure urbaine. Le noir et blanc, associés à une gamme
de couleurs vintage, font ressortir l’émail, le plastique, la résine, le métal
laqué ou encore le cuir verni. « Baby doll » présente des bijoux à l’esprit
géométrique et sculptural. Une femme moderne, créative et extravertie sera
représentée par « Lady Rock ». Les bijoux sont forcément dans l’esprit rock
et glamour avec des couleurs sombres rehaussées par l’éclat métallique. La
côte de maille, le métal argent, les chaînes ou encore le vinyle illustrent cette
tendance.
Source : Bijorhca Paris
Le bijou fantaisie tendance couture, une niche en pleine expansion
Les créateurs de bijoux de haute facture se multiplient. Beaucoup sont Français mais les Brésiliens,
Espagnols, Italiens, Américains ou Japonais sont également très créatifs. La bijouterie fantaisie haut de
gamme attire une clientèle de plus en plus nombreuse. Coco Chanel, en son temps, fut une pionnière du
bijou fantaisie de luxe avec ses faux rangs de perles. Parmi les tendances actuelles ressortent des
bijoux mêlant cuir, longues plumes, velours, verre soufflé de Murano ou encore perles de bronze.
Source : Relaxnews – 09/09/2014
3,4
milliards d’euros TTC de
bijoux vendus en France
de juillet 2013 à juin 2014
Source : Ecostat- Septembre 2014
La ruée vers l’or éthique
Les grandes marques de joaillerie sont de plus en plus sensibles à mieux encadrer l’origine de l’or, à
l’image de la maison Chopard. Cette dernière a choisi de lancer une collection de bijoux dont les
matières premières seraient certifiées « Fairmined ». La collection est intitulée « Green Carpet ». Ce
label est utilisé par les organismes indépendants aux mines qui respectent les conditions de sécurité.
L’or est acheté 10% au-dessus du cours normal. Aujourd’hui, la collection ne compte qu’une dizaine de
pièces de très haute joaillerie puisque la production d’or « Fairmined » se limite à 80kg par an.
Source : Elle – 26/09/2014
Panorama des innovations et design des services
Florent Michel de l’Ecole du Design à Nantes est revenu sur une présentation des innovations d’usages
qui arrivent aujourd’hui dans les commerces. On peut citer les bornes en magasin qui permettent d’éviter
de faire attendre la clientèle en lui proposant de consulter des informations sur ces bornes ou de
commander un produit. Les boutiques de proximité peuvent donc être amenées à vendre des services
en complément de leurs activités (ex : les maisons de la presse vendent via des bornes des cartes SIM
de portable). Le scan se démocratise également. On le retrouve dans les supermarchés pour faire ses
courses mais Amazon l’amène dans la maison avec Amazon Dash. Il s’agit de scanner, de chez soi, le
produit qui nous manque pour qu’Amazon automatise la commande d’une livraison à domicile. Notons
également l’usage de plus en plus fréquent des QR Codes, ces codes-barres en deux dimensions
constitués de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc.
Source : Equipmag – Septembre 2014
Table connectée
Les tables connectées pour concevoir une bague ou un bracelet en fonction des
goûts d’un client apparaîtront-elles demain ? C’est le postulat que prend
Dymension en proposant un concept de table connectée inspirée de la
reconnaissance digitale via « Jyminy ». Dans un catalogue papier, le client avec
son smartphone, peut prendre une photo de la bague souhaitée. A l’aide d’une
application, ce dernier transfère le modèle en version 3D sur la table connectée. Le
commerçant peut ensuite le faire évoluer, le modifier grâce à la 3D. La cliente peut
ainsi avoir un aperçu – sous tous les angles- de ce que pourrait donner sa bague.
A l’aide d’une caméra, en présentant sa main, elle pourra imaginer le rendu, la
bague au doigt.
Source : Equipmag – Septembre 2014
Table connectée
« Jyminy »
Ecran d’art à LED
Parmi les innovations qui ont été présentées en termes d’innovations pour les commerces de demain
apparaissent les écrans LED sur les vitrines pour attirer, la nuit, les regards du passant. Mis en place
pour Burberry à Londres, les LED reprennent des formes géographiques.
Source : Equipmag – Septembre 2014
Le miroir interactif
Un autre concept présenté sur Equipmag, le miroir interactif. Dénommé
« Wooden miror », ce miroir d’apparence classique peut, une fois activé,
diffuser de la musique. Il suffit d’un geste de la main pour changer le
volume ou la chanson. Un capteur en bas du miroir permet de capter les
gestes. Il a également la possibilité de diffuser des messages
personnalisés. A quand, dans nos bijouteries, un miroir qui permettra aux
clientes d’avoir un aperçu de leur collier sur elle tout en pouvant consulter
les offres promotionnelles de la boutique ?
Source : Equipmag – Septembre 2014
Wooden miror
Smarttill – un tiroir-caisse intelligent
Faire les comptes en fin de journée pour connaître ce qui est rentré dans le tiroir-caisse est un moment
douloureux pour vous ? Le tiroir-caisse intelligent des temps modernes sera peut-être fait pour vous. Il
est capable de compter automatiquement les pièces et billets et offre au commerçant une visibilité
complète des liquidités en temps réel. Smarttill est un produit Cash Bases.
Source : Equipmag – Septembre 2014
53%
des Européens seraient incités à se
rendre dans un magasin si des offres
promotionnelles leur étaient
proposées sur leurs smartphones en
temps réel dans les rayons.
Source : Cetelem - 2014
Des serrures invisibles pour protéger les vitrines
Vu sur le salon : des serrures invisibles. La société Abiova présentait ses
serrures dernières générations pour protéger notamment des vitrines. Il s’agit de
serrures électriques RFID (radiofréquence sans contact) qui comprennent un
boitier à intégrer à l’intérieur de la vitrine ainsi qu’un lecteur de badge à RFID ou
une montre connectée. La vitrine ne comporte ainsi plus de serrures telles qu’on
les connait aujourd’hui. Il suffit aux commerçants d’avoir un badge et le passer
devant le boîtier pour que la vitrine s’ouvre toute seule. Pour d’autant plus de
sécurité, la société a également conçu des badges biométriques à
reconnaissance tactile.
Source : Equipmag – Septembre 2014
Serrure invisible via
Abiova
Des vitrines intelligentes pour blinder la sécurité
Pour apporter plus de sécurité dans les bijouteries notamment, la société auvergnate BLR a établi une
classification pour les vitrines en quatre niveaux de sécurité. Le premier niveau est destiné à la bijouterie
fantaisie avec un verre classique, fragile, et une serrure traditionnelle. Le second est similaire au premier
avec une serrure électronique permettant de maîtriser l’accès au moyen d’un badge. Le troisième est
complété par un verre retardateur d’effraction. Enfin, le quatrième niveau fait l’objet d’un brevet
européen déposé par la société. Il s’agit d’une vitrine de nouvelle génération. Plus grande, elle permet
d’accueillir deux niveaux d’exposition et est composée d’un blindage métallique de 5mm intégré derrière
un verre retardateur d’effraction.
Source : Le Bijoutier International n° 812 – Septembre 2014
Produits
Bracelet Oblik Atelier
Une des tendances du moment est le style géométrique. On assiste à un mixte
entre la géométrie et l’organique, une certaine manière d’illustrer la mutation du
genre humain vers une robotisation. Pour illustrer cela, un bracelet a été conçu par
Oblik Atelier. Il conçoit toutes ses pièces à la main à New York. Ce bracelet tout en
or joue sur les formes. Celui-ci est dénommé « Double Fold Cuff ».
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Bracelet « Double
Fold Cuff » par Olik
Atelier
Naturel
Un sautoir original pensé à la façon d’une coque de noix. Il a été créé par
Virginie Fantino. Il s’agit d’une bijoutière installée dans un atelier collectif à
Saint Denis. Le sautoir "Noix" laiton doré à l'or fin, coquille de noix est
entièrement conçu à la main. Un bijou d'inspiration végétal où le métal se
lie à la coquille de noix. Une rencontre avec un élément naturel, brut face à
un métal travaillé.
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Sautoir « Noix » par
Virginie Fantino
Clémence Cabanes- Peigne à cheveux
Les barrettes redeviennent un accessoire de mode important sur les podiums de défilés de Haute
Couture. Clémence Cabanes, créatrice d’accessoires, propose des modèles ornés de cuir de couleur ou
métallisé. Une bonne façon de travailler le côté coiffé/décoiffé.
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Maison Tasaki
Fondée en 1954, la marque japonaise de haute joaillerie Tasaki fête cette année son
60ème anniversaire. Pour marquer l’événement, elle a décidé d’ouvrir conjointement
en France sa première filiale européenne ainsi qu’un nouveau point de vente français.
C’est au « Bon Marché » à Paris qu’elle ouvre un nouveau stand. Pour illustrer leur
savoir-faire, vous pouvez prendre connaissance de la bague "Balance Signature"
conçue avec des perles d'Akaoya et de l’or.
Source : Dreams n°69 – Automne 2014
Bague « Balance
Signature » par Tasaki
Plus de 1000 dollars
C’est le prix du bracelet connecté
MICA que compte lancer Intel et
qui permettrait de de passer et de
recevoir des appels, d’envoyer
des SMS via un écran tactile
Source :
/02 /2http://www.journaldugeek.com –
22/09/2014013
Ribbon Rib
Une bague de Gaetano Pesce dénommée « Ribbon Rib » joue sur la souplesse des
formes grâce à la résine.
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Sogoli – Bijou multifonctionnel
Bague « Ribbon Rib»
de Gaetano Pesce
Les bijoux de Sogol Tabrizian ont la particularité de pouvoir se porter de différentes façons. Ses longs
sautoirs indépendants peuvent, une fois noués à la distance souhaitée, s’enrouler autour du cou, du
poignet, de la tête ou encore des doigts. Des pierres semi-précieuses sont insérées aux sautoirs. Son
réseau de distribution est international avec 40 points de vente en France.
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Jo Hays Ward
Quand l’impression 3D rejoint des savoir-faire traditionnels, cela peut permettre de
réaliser des pièces architecturées d’une extrême précision. C’est le cas de la bague
« Structural » toute en or. Elle a été imaginée par Jo Hayes Ward, formé au travail de
métal au Royal College of Art de Londres.
Source : Dreams n°69 – Automne 2014
Bague « Structural »
de Jo Hays Ward
L’IBS vous
communique
la pierre du
moment
Lapis-lazuli
Roche bleue outremer (lazurite) veinée ou non de gris et « ponctuée d’or »
(pyrite). Du latin, lapis « pierre » et de l’arabe, azul, « bleu », il servait de
monnaie d’échange aux peuples de l’Antiquité à partir de l’Afghanistan d’où il
était exclusivement extrait, on peut suivre les relations entre ces peuples pour
le bassin méditerranéen, le Moyen et l’Extrême-Orient. La plus ancienne pièce
(-7000 ans) est une perle percée décorée de croisillons trouvée dans la vallée
de l’Indus. Il a été broyé pour servir de pigment jusqu’à sa synthèse au début
du XIXème siècle. Cette gemme est également extraite au Chili, en Russie
etc…
Bague Van Cleef & Arpels
Acteurs
Le nouveau visage de la haute joaillerie en Chine
La joaillerie en Chine est dominée par des bijoutiers particuliers ainsi que de grands groupes locaux
lancés dans les années 30 à l’image de Chow Tai Fook. Le leader du secteur a annoncé une hausse de
34.8% de son chiffre d’affaires en 2013 pour un montant total de 7 milliards d’euros. Spécialiste du
diamant, la marque propose un grand choix de produits afin de séduire un maximum de clients. Il faut
d’ailleurs noter l’essor d’une classe moyenne amatrice de bijoux en or et diamants en Chine. En
parallèle, le marché chinois voit apparaître depuis quelques années des joailliers d’excellence. Ils
adoptent un positionnement plus exclusif en suivant la lignée des grandes maisons de joaillerie
internationales à l’image de TTF (Today, Tomorrow & Forever). Cette dernière s’entoure d’ailleurs de
designers chinois mais aussi japonais, coréens, italiens et français.
Source : Dreams n°69 – Automne 2014
Intel et Fossil développeront des gadgets connectés pour fashionistas
La marque d’informatique et celle de bijouterie et horlogerie viennent de mettre en place un partenariat
afin de développer les dernières technologies d’informatique vestimentaire. Il s’agit pour eux de travailler
sur la prochaine génération d’appareils connectés portatifs et ainsi devenir leader du marché tant du
côté de l’innovation que du matériel.
Source : Relaxnews – 08/09/2014
Côté Mecs repris par Bijoux Monic
Du 13 au 16 novembre
c’est le premier salon « Mes
Créateurs Joailliers » qui se
déroulera à Paris. Il réunira
une douzaine d’artisans
bijoutiers français
Nous vous avions présenté la marque en fin d’année
dernière. Côté Mecs vient d’être rachetée par Bijoux
Monic. La marque de bijoux masculins va ainsi pouvoir
profiter du savoir-faire et du réseau de distribution de
Bijoux Monic. Ce rachat fait suite à une demande de bijoux
pour hommes exprimée par les détaillants.
Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014
Bonnes nouvelles de Polynésie
L’exportation de produits perliers est en hausse de 15% en un an. Hong-Kong et le Japon sont les
principaux marchés tandis que les pays d’Europe sont en retrait. Bien que la production soit en baisse
en volume, le prix de la perle affiche une hausse de 10€. Le 4 juillet a été annoncée la création d’une
association de promotion de la perle. Il s’agit de la TPAFP « Tahitian Pearl Association of French
Polyesia ».
Source : Le Bijoutier International n° 812 – Septembre 2014
L’emblématique label « Joaillerie de France »
Le label « Joaillerie de France » est né en 2006 à l’initiative de l’Union Française de la Bijouterie,
Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles. Le poinçon du label permet de certifier une création
française. Pour l’obtenir, le bijoutier doit soumettre ses pièces à une commission qui évalue la qualité de
la fabrication technique mais se doit également de respecter la législation française en termes d’emploi.
A ce jour, 48 membres sont réunis, du grand industriel au petit atelier.
Source : Dreams n°69 – Automne 2014
Il était apprenti au sein de l’IBS…
Interview d’Arnaud GUILLE
Apprenti en bijouterie, joaillerie et gemmologie à l’IBS de 1996 à 2001.
Arnaud a formé 4 apprentis depuis 2006 du CAP au BMA.
Il accueille depuis septembre 2014 Virginie BOUTIN, apprentie en DMA art du bijou et du
joyau.
Arnaud a débuté son métier de formateur en joaillerie à l’IBS en septembre 2014.
Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la filière bijouterie comme orientation
professionnelle ?
Ma mère a décelé très tôt chez moi des capacités artistiques. Etant conseillère à l’ANPE à
l’époque, elle m’a fait passer un test d’orientation qui m’a conduit vers le métier de bijoutierjoaillier. En outre, je collectionnais des minéraux. J’ai ensuite réalisé un stage chez un
professionnel et découvert que le métier me passionnait.
Comment avez-vous débuté dans le métier ?
J’ai choisi de me former par apprentissage et j’ai eu la chance d’apprendre le métier au sein
de la bijouterie Massonnaud à Cholet près de chez moi. J’y suis resté 5 ans et j’ai ensuite
été embauché en tant qu’ouvrier bijoutier. Au bout d’un an, je suis parti à Paris pour
rejoindre ma femme où j’ai occupé un emploi d’ouvrier au sein d’un atelier de réparations /
fabrications. L’envie d’entreprendre m’a vite rattrapé. J’ai pu reprendre une boutique de
bijouterie avec un atelier en 2004 à Tournan en Brie (77).
Pourquoi êtes-vous devenu maître d’apprentissage ?
J’ai recruté mon 1er apprenti Yoan en 2006. J’ai appris mon métier de cette façon ; il était
donc naturel pour moi de former un jeune via un contrat d’apprentissage. J’ai toujours eu
envie de transmettre mes connaissances, compétences et valeurs du métier.
Je suis quelqu’un également qui anticipe et à l’époque mon activité se développant, il me
paraissait évident de former un jeune pour ensuite l’embaucher. . Pour moi, les qualités
requises pour être un bon tuteur sont : la patience, la pédagogie, l’écoute et l’envie de
transmettre ma passion.
Quel a été votre parcours professionnel ces dernières années ?
Je suis retourné à mes débuts professionnels en rachetant la boutique de mon maître
d’apprentissage à Cholet. Cela fait maintenant 7 ans que je suis revenu en province. Je ne
cesse de m’adapter aux besoins du marché en restant à l’écoute des consommateurs. Mon
offre produits évolue régulièrement : création de nouveaux rayons (argent, horlogerie),
orientation vers des bijoux empierrés, etc…Mon assortiment se répartit à 60% avec des
fabrications / réparations et à 40% avec des produits fournisseurs.
Pourquoi avoir choisi de devenir formateur, quelles sont vos motivations ?
Comme je le disais précédemment, j’ai toujours eu envie de transmettre. C’est la continuité
de mon rôle de maître d’apprentissage que de devenir formateur en CFA. Il est aussi
important de penser à l’avenir du métier et le métier de bijoutier-joaillier ne peut perdurer
qu’à la condition de former de jeunes apprenants. Je souhaite également apporter ma vision
du métier et mon sens critique au sein du centre de formation afin de faire avancer les
contenus professionnels en réponse aux besoins du terrain.
Comment voyez-vous votre avenir ? Quels sont vos projets ?
J’espère poursuivre le développement de mon entreprise d’une part grâce à mon apprentie
Virginie actuellement en DMA. Nous souhaitons investir dans un logiciel 3D et créer de
nouvelles collections de bijoux et d’autre part agrandir ma boutique actuelle ou bien d’en
créer une deuxième…L’avenir nous le dira…
Echos de l’Institut
Des effectifs en hausse au sein de l’IBS en cette rentrée 2014 !
L’IBS compte en ce début d’octobre 2014, plus de 150 apprentis et stagiaires au sein de ses différentes
sections. Ci-dessous un aperçu des effectifs selon le diplôme :
CAP
bijouterie
(apprentis
et
stagiaires)
CAP
sertissage
BMA
option
bijouterie
BMA
option
sertissage
MC
joaillerie
BP
gemmologue
DMA art
du bijou
et du
joyau
Gestionnaire
d’Unité
Commerciale
58
18
28
6
9
16
3
13
Ces chiffres sont le résultat notamment de la mobilisation des acteurs de l’apprentissage : les
entreprises, le CFA et les jeunes. Nous sommes toujours en période de recrutement ; les contrats
peuvent être signés jusqu’à la fin du mois de novembre.
Une 20ème rentrée pour la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en
bijouterie-horlogerie »
La 20ème promotion de la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouteriehorlogerie » plus communément appelée GUC est rentrée le 22 septembre dernier. Sur 13 apprenants,
3 ont choisi de la suivre par apprentissage. Ils sont en alternance au sein d’entreprises des
départements de l’ile et vilaine. Les 10 stagiaires suivant la formation « à temps plein » doivent effectuer
2 périodes de stage en entreprise : du 17/11 au 27/12/14 et du 4/05 au 30/05/15. Si vous êtes intéressés
par un(e) stagiaire, n’hésitez pas à contacter l’IBS au 02.41.83.53.93 et faites-vous connaître !
Portrait d’une stagiaire en formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en
bijouterie-horlogerie »
Elodie CANU a débuté son parcours de formation par des études en
stylisme / modélisme. Elle effectue un contrat d’apprentissage à l’époque
au sein de l’entreprise « Petite Mademoiselle » à Paris qui fabrique des
bijoux fantaisie. Après différentes expériences professionnelles, elle se
lance dans la création de son entreprise en 2012 « Louise de Lys » qui
fabrique et vend des bijoux et accessoires style « rétro ». Elle a commencé
à vendre sur des salons professionnels et sur internet mais son activité
stagne. « Il est compliqué d’occuper seule tous les postes de
l’entreprise » « Je me suis rendue compte de mes lacunes » telles sont
ses paroles lors de la journée de recrutement pour la formation
« Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie ».
Aujourd’hui pour développer son activité professionnelle, elle décide de se
lancer pour 9 mois de formation afin d’acquérir les compétences
indispensables à la réussite de « son projet de vie » : gestion,
commercialisation, marketing.
Pour plus d’informations sur les bijoux « Louise de Lys » : www.louise-de-lys.com
Des changements au sein de l’IBS !
Valérie Giraud, responsable de l’IBS, a été nommée à compter
du 2 juillet 2014, responsable de l’établissement de formation
Cérémonie de remise
de Saumur – CCI Maine et Loire. Elle est donc désormais
des diplômes de l’IBS
chargée de l’ensemble des filières de formation de
2014 :
l’établissement : bijouterie, vente/commerce, logistique, coiffure,
hostellerie restauration en formation initiale et continue.
Jeudi 4 décembre
2 nouveaux interlocuteurs désormais pour l’IBS :
2014 à 17h30
Sylvain ROY en charge de la coordination de l’IBS au
quotidien pour ce qui concerne le fonctionnement et le
bon déroulement des formations par apprentissage.
Contact : [email protected] ou tél. : 02 41
83 53 57
Ludovic LE GUEN référent pédagogique pour la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale
spécialisée en bijouterie-horlogerie ».
Contact : [email protected] ou tél. : au 02 53 93 40 33
Paroles d’apprentis
Pour la 2ème publication, nous avons demandé à des apprentis en BMA option
sertissage de répondre à la question suivante :
« Quelle vision avez-vous de l’avenir du métier ? »
« L’avenir du métier, je le vois vers l’étranger, la demande est de plus en plus forte et le savoir-faire français
s’exporte bien. Le marché mondial reconnait le savoir-faire à la française et est prêt à y mettre le prix. »
« Le bijou traditionnel est à faire redécouvrir aux clients, il faut leur réapprendre l’art du bijou fabriqué à la main
et ne pas voir seulement le prix. »
« L’artisanat se perd de plus en plus au profit des productions industrielles moins
chères à fabriquer et qui répondent mieux et plus vite à la mode. En plus les
nouvelles technologies comme la 3D permettent à chacun avec un minimum de frais
de « créer » son bijou dans des FAB LAB ou même à La Poste.»
« Il faut être très réactif, car la mode change très vite, le bijou est devenu un vrai
accessoire de mode et c’est difficile pour les artisans de répondre à la demande.
Les industriels créent la mode ou l’anticipent plus facilement. »
« Le bijou de luxe et le bijou d’exception sont de plus en plus rares dans les ateliers ; en parallèle, la réparation
devient la principale activité. Même s’il reste une petite clientèle pour du bijou traditionnel, c’est de plus en plus
difficile de la fidéliser. »
« L’avenir du métier ? Ce n’est pas simple de se projeter. Il y aura encore des mutations, l’apparition de nouvelles
technologies. Aujourd’hui les gens peuvent eux-mêmes créer et faire fabriquer leur bijou sans nous avec les
imprimantes 3D. Nous devons trouver les solutions pour capter cette clientèle et proposer davantage de services. »
Square Balzac
49412 SAUMUR CEDEX
Tél. : 02 41 83 53 93
www.institutdebijouterie.fr
Contact pour l’IBS : Valérie GIRAUD
[email protected]
Directeur de publication : Eric GROUD
Contact pour la lettre de veille: [email protected] ou 02.41.49.57.29