Pépites d`info n11 - Institut de Bijouterie de Saumur
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Pépites d`info n11 - Institut de Bijouterie de Saumur
N° 11 / OCTOBRE 2014 L’EDITO Informer les professionnels sur les évolutions et tendances de la filière bijouterie, créer du lien avec le réseau de professionnels, communiquer sur l’actualité de l’IBS, illustrer les métiers de la bijouterie avec des retours d’apprentis, ce sont les principaux objectifs de ce bulletin de veille. Ainsi, vous retrouverez dans ce nouveau numéro des informations qui font l’actualité de l’IBS, un outil au service du développement des compétences de vos entreprises : recruter des apprentis ou des stagiaires en formations technique ou commerciale…En complément au sein de la rubrique « Echos de l’IBS », nous mettons un coup de projecteur sur une stagiaire de la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie »qui a créé son entreprise et souhaite optimiser ses compétences en gestion, commercialisation et marketing. D’ailleurs, quelle place les nouvelles technologies prendront dans nos commerces demain ? Quelles sont les tendances et les nouveaux outils présents dans les commerces de détail? Partant du principe que c’est aujourd’hui que nous préparons demain, nous avons souhaité vous apporter, à travers ce nouveau numéro de Pépites d’infos, un retour sur les innovations autour du commerce de détail. Nous nous sommes donc rendus début septembre sur le salon EQUIPMAG pour tester et recenser quelques nouveautés que l’on pourrait potentiellement retrouver dans les bijouteries dans quelques années. Afin de vous faciliter la prise de connaissance de ces éléments, vous retrouverez cette icône pour signaler un retour du salon EQUIPMAG 2014. Restez connecté avec votre 11ème Pépites d’infos. Valérie GIRAUD Responsable de l’Institut de Bijouterie Nuage de mots Bijoux fantaisie Salon du commerce de détail Distribution Ethique Innovation Technologie Perles Sécurité Lazurite Tendances Lettre de veille de l’Institut de Bijouterie de Saumur Maitrise d’œuvre: Pôle Veille, Prospective et Filières –Direction Développement des Entreprises– CCI de Maine et Loire Consommation Comprendre et anticiper les nouveaux comportements des consommateurs Le Credoc s’est exprimé sur le salon sur les tendances de consommation. Malgré une baisse de la consommation des ménages depuis six ans, des solutions sont à venir pour inciter le consommateur à consommer différemment. Les expériences sensorielles sont importantes pour mener le client à l’achat. Le commerçant doit également montrer à ses clients qu’il les connait et qu’il est reconnu afin de le fidéliser. La relation personnalisée, en étant au plus proche de ses besoins, est un point important à mettre en avant. Source : Equipmag – Septembre 2014 4% c’est le pouvoir d’achat qu’auraient perdu les Français en 5 ans selon 60 millions de consommateurs Source : LSA – 24/09/2014 Les 5 profils de consommateurs, leurs valeurs, leurs comportements Pour comprendre dès aujourd’hui les nouvelles habitudes de shopping de demain, il est intéressant de se pencher sur les différents profils du consommateur. Premier profil : le vigi-shopper qui est attentif et scrupuleux. Il cherche à vérifier la sincérité de la marque et est attentif à ce que les informations qu’elle communique se vérifient à la réalité des faits. Le slow-shopper est quant à lui plus axé autour des circuits courts. Il cherche à valoriser l’économie locale et croit dans le commerce de proximité. Un consommateur ultra-connecté, qui a le sens de l’innovation, c’est le profil du social-shopper. Il investit les forums et les blogs pour faire passer le message de sa parfaite connaissance du sujet. L’emo-shopper, quant à lui, est à la recherche d’une expérience d’achat. Orienté consommation plaisir et émotionnelle, il attend d’être surpris par une marque et de créer un lien avec elle. Enfin, l’alter-shopper est sensible aux circuits alternatifs. L’achat est pour lui une nécessité et non un plaisir. Il accorde une importance plus grande à la facilité d’achat. Source : Equipmag – Septembre 2014 Commercialisation Les mutations du marché et de la distribution bijouterie Face au constat d’une troisième année consécutive de recul pour le chiffre d’affaires de la bijouteriehorlogerie en France, Hubert Lapipe de Panel5 a analysé les pistes d’évolution. Il conseille aux professionnels d’être en veille autour des nouveaux fournisseurs, nouvelles tendances de consommation. La modification de la concurrence locale à l’image de l’ouverture d’une galerie marchande ou encore de l’évolution d’un concurrent est également à surveiller de près. Il souligne des pistes de développement autour du 375/1000 dans les petits prix, de la céramique ainsi que du rose (en acier, plaqué, or,...). Enfin, le rachat d’or est à suivre après une très forte chute depuis un an. Source : UBH Magazine n°4 – Août/Septembre 2014 Bijhorca – Journal des tendances Automne/Hiver 2014-2015 Comme chaque année à l’occasion du salon Bijhorca sont présentées les tendances à venir. Parmi les 4 tendances, on retrouve « Magic Princess ». Elle représente un univers poétique avec des bijoux très travaillés et narratifs à l’image de collier ruban de dentelle, des motifs animaliers, … Les matières qui ressortent sont le cristal et le strass, la nacre, la porcelaine, la plume notamment. Les couleurs qui correspondent sont le blanc, nude, rouge et or. On retrouve des bijoux sophistiqués mélangeant des matières luxueuses pour représenter la tendance « Dark Queen ». Elle met en valeur un décor onirique de lande brumeuse et de forêt enchantée. Strass, métal patiné, bronze martelé, fourrure illustrent cette tendance dans une gamme sombre de sous-bois et de mousse. « Baby Doll » est bien plus colorée ! Elle révèle une femme insouciante à l’attitude espiègle et l’allure urbaine. Le noir et blanc, associés à une gamme de couleurs vintage, font ressortir l’émail, le plastique, la résine, le métal laqué ou encore le cuir verni. « Baby doll » présente des bijoux à l’esprit géométrique et sculptural. Une femme moderne, créative et extravertie sera représentée par « Lady Rock ». Les bijoux sont forcément dans l’esprit rock et glamour avec des couleurs sombres rehaussées par l’éclat métallique. La côte de maille, le métal argent, les chaînes ou encore le vinyle illustrent cette tendance. Source : Bijorhca Paris Le bijou fantaisie tendance couture, une niche en pleine expansion Les créateurs de bijoux de haute facture se multiplient. Beaucoup sont Français mais les Brésiliens, Espagnols, Italiens, Américains ou Japonais sont également très créatifs. La bijouterie fantaisie haut de gamme attire une clientèle de plus en plus nombreuse. Coco Chanel, en son temps, fut une pionnière du bijou fantaisie de luxe avec ses faux rangs de perles. Parmi les tendances actuelles ressortent des bijoux mêlant cuir, longues plumes, velours, verre soufflé de Murano ou encore perles de bronze. Source : Relaxnews – 09/09/2014 3,4 milliards d’euros TTC de bijoux vendus en France de juillet 2013 à juin 2014 Source : Ecostat- Septembre 2014 La ruée vers l’or éthique Les grandes marques de joaillerie sont de plus en plus sensibles à mieux encadrer l’origine de l’or, à l’image de la maison Chopard. Cette dernière a choisi de lancer une collection de bijoux dont les matières premières seraient certifiées « Fairmined ». La collection est intitulée « Green Carpet ». Ce label est utilisé par les organismes indépendants aux mines qui respectent les conditions de sécurité. L’or est acheté 10% au-dessus du cours normal. Aujourd’hui, la collection ne compte qu’une dizaine de pièces de très haute joaillerie puisque la production d’or « Fairmined » se limite à 80kg par an. Source : Elle – 26/09/2014 Panorama des innovations et design des services Florent Michel de l’Ecole du Design à Nantes est revenu sur une présentation des innovations d’usages qui arrivent aujourd’hui dans les commerces. On peut citer les bornes en magasin qui permettent d’éviter de faire attendre la clientèle en lui proposant de consulter des informations sur ces bornes ou de commander un produit. Les boutiques de proximité peuvent donc être amenées à vendre des services en complément de leurs activités (ex : les maisons de la presse vendent via des bornes des cartes SIM de portable). Le scan se démocratise également. On le retrouve dans les supermarchés pour faire ses courses mais Amazon l’amène dans la maison avec Amazon Dash. Il s’agit de scanner, de chez soi, le produit qui nous manque pour qu’Amazon automatise la commande d’une livraison à domicile. Notons également l’usage de plus en plus fréquent des QR Codes, ces codes-barres en deux dimensions constitués de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. Source : Equipmag – Septembre 2014 Table connectée Les tables connectées pour concevoir une bague ou un bracelet en fonction des goûts d’un client apparaîtront-elles demain ? C’est le postulat que prend Dymension en proposant un concept de table connectée inspirée de la reconnaissance digitale via « Jyminy ». Dans un catalogue papier, le client avec son smartphone, peut prendre une photo de la bague souhaitée. A l’aide d’une application, ce dernier transfère le modèle en version 3D sur la table connectée. Le commerçant peut ensuite le faire évoluer, le modifier grâce à la 3D. La cliente peut ainsi avoir un aperçu – sous tous les angles- de ce que pourrait donner sa bague. A l’aide d’une caméra, en présentant sa main, elle pourra imaginer le rendu, la bague au doigt. Source : Equipmag – Septembre 2014 Table connectée « Jyminy » Ecran d’art à LED Parmi les innovations qui ont été présentées en termes d’innovations pour les commerces de demain apparaissent les écrans LED sur les vitrines pour attirer, la nuit, les regards du passant. Mis en place pour Burberry à Londres, les LED reprennent des formes géographiques. Source : Equipmag – Septembre 2014 Le miroir interactif Un autre concept présenté sur Equipmag, le miroir interactif. Dénommé « Wooden miror », ce miroir d’apparence classique peut, une fois activé, diffuser de la musique. Il suffit d’un geste de la main pour changer le volume ou la chanson. Un capteur en bas du miroir permet de capter les gestes. Il a également la possibilité de diffuser des messages personnalisés. A quand, dans nos bijouteries, un miroir qui permettra aux clientes d’avoir un aperçu de leur collier sur elle tout en pouvant consulter les offres promotionnelles de la boutique ? Source : Equipmag – Septembre 2014 Wooden miror Smarttill – un tiroir-caisse intelligent Faire les comptes en fin de journée pour connaître ce qui est rentré dans le tiroir-caisse est un moment douloureux pour vous ? Le tiroir-caisse intelligent des temps modernes sera peut-être fait pour vous. Il est capable de compter automatiquement les pièces et billets et offre au commerçant une visibilité complète des liquidités en temps réel. Smarttill est un produit Cash Bases. Source : Equipmag – Septembre 2014 53% des Européens seraient incités à se rendre dans un magasin si des offres promotionnelles leur étaient proposées sur leurs smartphones en temps réel dans les rayons. Source : Cetelem - 2014 Des serrures invisibles pour protéger les vitrines Vu sur le salon : des serrures invisibles. La société Abiova présentait ses serrures dernières générations pour protéger notamment des vitrines. Il s’agit de serrures électriques RFID (radiofréquence sans contact) qui comprennent un boitier à intégrer à l’intérieur de la vitrine ainsi qu’un lecteur de badge à RFID ou une montre connectée. La vitrine ne comporte ainsi plus de serrures telles qu’on les connait aujourd’hui. Il suffit aux commerçants d’avoir un badge et le passer devant le boîtier pour que la vitrine s’ouvre toute seule. Pour d’autant plus de sécurité, la société a également conçu des badges biométriques à reconnaissance tactile. Source : Equipmag – Septembre 2014 Serrure invisible via Abiova Des vitrines intelligentes pour blinder la sécurité Pour apporter plus de sécurité dans les bijouteries notamment, la société auvergnate BLR a établi une classification pour les vitrines en quatre niveaux de sécurité. Le premier niveau est destiné à la bijouterie fantaisie avec un verre classique, fragile, et une serrure traditionnelle. Le second est similaire au premier avec une serrure électronique permettant de maîtriser l’accès au moyen d’un badge. Le troisième est complété par un verre retardateur d’effraction. Enfin, le quatrième niveau fait l’objet d’un brevet européen déposé par la société. Il s’agit d’une vitrine de nouvelle génération. Plus grande, elle permet d’accueillir deux niveaux d’exposition et est composée d’un blindage métallique de 5mm intégré derrière un verre retardateur d’effraction. Source : Le Bijoutier International n° 812 – Septembre 2014 Produits Bracelet Oblik Atelier Une des tendances du moment est le style géométrique. On assiste à un mixte entre la géométrie et l’organique, une certaine manière d’illustrer la mutation du genre humain vers une robotisation. Pour illustrer cela, un bracelet a été conçu par Oblik Atelier. Il conçoit toutes ses pièces à la main à New York. Ce bracelet tout en or joue sur les formes. Celui-ci est dénommé « Double Fold Cuff ». Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Bracelet « Double Fold Cuff » par Olik Atelier Naturel Un sautoir original pensé à la façon d’une coque de noix. Il a été créé par Virginie Fantino. Il s’agit d’une bijoutière installée dans un atelier collectif à Saint Denis. Le sautoir "Noix" laiton doré à l'or fin, coquille de noix est entièrement conçu à la main. Un bijou d'inspiration végétal où le métal se lie à la coquille de noix. Une rencontre avec un élément naturel, brut face à un métal travaillé. Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Sautoir « Noix » par Virginie Fantino Clémence Cabanes- Peigne à cheveux Les barrettes redeviennent un accessoire de mode important sur les podiums de défilés de Haute Couture. Clémence Cabanes, créatrice d’accessoires, propose des modèles ornés de cuir de couleur ou métallisé. Une bonne façon de travailler le côté coiffé/décoiffé. Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Maison Tasaki Fondée en 1954, la marque japonaise de haute joaillerie Tasaki fête cette année son 60ème anniversaire. Pour marquer l’événement, elle a décidé d’ouvrir conjointement en France sa première filiale européenne ainsi qu’un nouveau point de vente français. C’est au « Bon Marché » à Paris qu’elle ouvre un nouveau stand. Pour illustrer leur savoir-faire, vous pouvez prendre connaissance de la bague "Balance Signature" conçue avec des perles d'Akaoya et de l’or. Source : Dreams n°69 – Automne 2014 Bague « Balance Signature » par Tasaki Plus de 1000 dollars C’est le prix du bracelet connecté MICA que compte lancer Intel et qui permettrait de de passer et de recevoir des appels, d’envoyer des SMS via un écran tactile Source : /02 /2http://www.journaldugeek.com – 22/09/2014013 Ribbon Rib Une bague de Gaetano Pesce dénommée « Ribbon Rib » joue sur la souplesse des formes grâce à la résine. Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Sogoli – Bijou multifonctionnel Bague « Ribbon Rib» de Gaetano Pesce Les bijoux de Sogol Tabrizian ont la particularité de pouvoir se porter de différentes façons. Ses longs sautoirs indépendants peuvent, une fois noués à la distance souhaitée, s’enrouler autour du cou, du poignet, de la tête ou encore des doigts. Des pierres semi-précieuses sont insérées aux sautoirs. Son réseau de distribution est international avec 40 points de vente en France. Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Jo Hays Ward Quand l’impression 3D rejoint des savoir-faire traditionnels, cela peut permettre de réaliser des pièces architecturées d’une extrême précision. C’est le cas de la bague « Structural » toute en or. Elle a été imaginée par Jo Hayes Ward, formé au travail de métal au Royal College of Art de Londres. Source : Dreams n°69 – Automne 2014 Bague « Structural » de Jo Hays Ward L’IBS vous communique la pierre du moment Lapis-lazuli Roche bleue outremer (lazurite) veinée ou non de gris et « ponctuée d’or » (pyrite). Du latin, lapis « pierre » et de l’arabe, azul, « bleu », il servait de monnaie d’échange aux peuples de l’Antiquité à partir de l’Afghanistan d’où il était exclusivement extrait, on peut suivre les relations entre ces peuples pour le bassin méditerranéen, le Moyen et l’Extrême-Orient. La plus ancienne pièce (-7000 ans) est une perle percée décorée de croisillons trouvée dans la vallée de l’Indus. Il a été broyé pour servir de pigment jusqu’à sa synthèse au début du XIXème siècle. Cette gemme est également extraite au Chili, en Russie etc… Bague Van Cleef & Arpels Acteurs Le nouveau visage de la haute joaillerie en Chine La joaillerie en Chine est dominée par des bijoutiers particuliers ainsi que de grands groupes locaux lancés dans les années 30 à l’image de Chow Tai Fook. Le leader du secteur a annoncé une hausse de 34.8% de son chiffre d’affaires en 2013 pour un montant total de 7 milliards d’euros. Spécialiste du diamant, la marque propose un grand choix de produits afin de séduire un maximum de clients. Il faut d’ailleurs noter l’essor d’une classe moyenne amatrice de bijoux en or et diamants en Chine. En parallèle, le marché chinois voit apparaître depuis quelques années des joailliers d’excellence. Ils adoptent un positionnement plus exclusif en suivant la lignée des grandes maisons de joaillerie internationales à l’image de TTF (Today, Tomorrow & Forever). Cette dernière s’entoure d’ailleurs de designers chinois mais aussi japonais, coréens, italiens et français. Source : Dreams n°69 – Automne 2014 Intel et Fossil développeront des gadgets connectés pour fashionistas La marque d’informatique et celle de bijouterie et horlogerie viennent de mettre en place un partenariat afin de développer les dernières technologies d’informatique vestimentaire. Il s’agit pour eux de travailler sur la prochaine génération d’appareils connectés portatifs et ainsi devenir leader du marché tant du côté de l’innovation que du matériel. Source : Relaxnews – 08/09/2014 Côté Mecs repris par Bijoux Monic Du 13 au 16 novembre c’est le premier salon « Mes Créateurs Joailliers » qui se déroulera à Paris. Il réunira une douzaine d’artisans bijoutiers français Nous vous avions présenté la marque en fin d’année dernière. Côté Mecs vient d’être rachetée par Bijoux Monic. La marque de bijoux masculins va ainsi pouvoir profiter du savoir-faire et du réseau de distribution de Bijoux Monic. Ce rachat fait suite à une demande de bijoux pour hommes exprimée par les détaillants. Source : C+ Accessoires – n° 162 – Septembre 2014 Bonnes nouvelles de Polynésie L’exportation de produits perliers est en hausse de 15% en un an. Hong-Kong et le Japon sont les principaux marchés tandis que les pays d’Europe sont en retrait. Bien que la production soit en baisse en volume, le prix de la perle affiche une hausse de 10€. Le 4 juillet a été annoncée la création d’une association de promotion de la perle. Il s’agit de la TPAFP « Tahitian Pearl Association of French Polyesia ». Source : Le Bijoutier International n° 812 – Septembre 2014 L’emblématique label « Joaillerie de France » Le label « Joaillerie de France » est né en 2006 à l’initiative de l’Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles. Le poinçon du label permet de certifier une création française. Pour l’obtenir, le bijoutier doit soumettre ses pièces à une commission qui évalue la qualité de la fabrication technique mais se doit également de respecter la législation française en termes d’emploi. A ce jour, 48 membres sont réunis, du grand industriel au petit atelier. Source : Dreams n°69 – Automne 2014 Il était apprenti au sein de l’IBS… Interview d’Arnaud GUILLE Apprenti en bijouterie, joaillerie et gemmologie à l’IBS de 1996 à 2001. Arnaud a formé 4 apprentis depuis 2006 du CAP au BMA. Il accueille depuis septembre 2014 Virginie BOUTIN, apprentie en DMA art du bijou et du joyau. Arnaud a débuté son métier de formateur en joaillerie à l’IBS en septembre 2014. Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la filière bijouterie comme orientation professionnelle ? Ma mère a décelé très tôt chez moi des capacités artistiques. Etant conseillère à l’ANPE à l’époque, elle m’a fait passer un test d’orientation qui m’a conduit vers le métier de bijoutierjoaillier. En outre, je collectionnais des minéraux. J’ai ensuite réalisé un stage chez un professionnel et découvert que le métier me passionnait. Comment avez-vous débuté dans le métier ? J’ai choisi de me former par apprentissage et j’ai eu la chance d’apprendre le métier au sein de la bijouterie Massonnaud à Cholet près de chez moi. J’y suis resté 5 ans et j’ai ensuite été embauché en tant qu’ouvrier bijoutier. Au bout d’un an, je suis parti à Paris pour rejoindre ma femme où j’ai occupé un emploi d’ouvrier au sein d’un atelier de réparations / fabrications. L’envie d’entreprendre m’a vite rattrapé. J’ai pu reprendre une boutique de bijouterie avec un atelier en 2004 à Tournan en Brie (77). Pourquoi êtes-vous devenu maître d’apprentissage ? J’ai recruté mon 1er apprenti Yoan en 2006. J’ai appris mon métier de cette façon ; il était donc naturel pour moi de former un jeune via un contrat d’apprentissage. J’ai toujours eu envie de transmettre mes connaissances, compétences et valeurs du métier. Je suis quelqu’un également qui anticipe et à l’époque mon activité se développant, il me paraissait évident de former un jeune pour ensuite l’embaucher. . Pour moi, les qualités requises pour être un bon tuteur sont : la patience, la pédagogie, l’écoute et l’envie de transmettre ma passion. Quel a été votre parcours professionnel ces dernières années ? Je suis retourné à mes débuts professionnels en rachetant la boutique de mon maître d’apprentissage à Cholet. Cela fait maintenant 7 ans que je suis revenu en province. Je ne cesse de m’adapter aux besoins du marché en restant à l’écoute des consommateurs. Mon offre produits évolue régulièrement : création de nouveaux rayons (argent, horlogerie), orientation vers des bijoux empierrés, etc…Mon assortiment se répartit à 60% avec des fabrications / réparations et à 40% avec des produits fournisseurs. Pourquoi avoir choisi de devenir formateur, quelles sont vos motivations ? Comme je le disais précédemment, j’ai toujours eu envie de transmettre. C’est la continuité de mon rôle de maître d’apprentissage que de devenir formateur en CFA. Il est aussi important de penser à l’avenir du métier et le métier de bijoutier-joaillier ne peut perdurer qu’à la condition de former de jeunes apprenants. Je souhaite également apporter ma vision du métier et mon sens critique au sein du centre de formation afin de faire avancer les contenus professionnels en réponse aux besoins du terrain. Comment voyez-vous votre avenir ? Quels sont vos projets ? J’espère poursuivre le développement de mon entreprise d’une part grâce à mon apprentie Virginie actuellement en DMA. Nous souhaitons investir dans un logiciel 3D et créer de nouvelles collections de bijoux et d’autre part agrandir ma boutique actuelle ou bien d’en créer une deuxième…L’avenir nous le dira… Echos de l’Institut Des effectifs en hausse au sein de l’IBS en cette rentrée 2014 ! L’IBS compte en ce début d’octobre 2014, plus de 150 apprentis et stagiaires au sein de ses différentes sections. Ci-dessous un aperçu des effectifs selon le diplôme : CAP bijouterie (apprentis et stagiaires) CAP sertissage BMA option bijouterie BMA option sertissage MC joaillerie BP gemmologue DMA art du bijou et du joyau Gestionnaire d’Unité Commerciale 58 18 28 6 9 16 3 13 Ces chiffres sont le résultat notamment de la mobilisation des acteurs de l’apprentissage : les entreprises, le CFA et les jeunes. Nous sommes toujours en période de recrutement ; les contrats peuvent être signés jusqu’à la fin du mois de novembre. Une 20ème rentrée pour la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie » La 20ème promotion de la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouteriehorlogerie » plus communément appelée GUC est rentrée le 22 septembre dernier. Sur 13 apprenants, 3 ont choisi de la suivre par apprentissage. Ils sont en alternance au sein d’entreprises des départements de l’ile et vilaine. Les 10 stagiaires suivant la formation « à temps plein » doivent effectuer 2 périodes de stage en entreprise : du 17/11 au 27/12/14 et du 4/05 au 30/05/15. Si vous êtes intéressés par un(e) stagiaire, n’hésitez pas à contacter l’IBS au 02.41.83.53.93 et faites-vous connaître ! Portrait d’une stagiaire en formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie » Elodie CANU a débuté son parcours de formation par des études en stylisme / modélisme. Elle effectue un contrat d’apprentissage à l’époque au sein de l’entreprise « Petite Mademoiselle » à Paris qui fabrique des bijoux fantaisie. Après différentes expériences professionnelles, elle se lance dans la création de son entreprise en 2012 « Louise de Lys » qui fabrique et vend des bijoux et accessoires style « rétro ». Elle a commencé à vendre sur des salons professionnels et sur internet mais son activité stagne. « Il est compliqué d’occuper seule tous les postes de l’entreprise » « Je me suis rendue compte de mes lacunes » telles sont ses paroles lors de la journée de recrutement pour la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie ». Aujourd’hui pour développer son activité professionnelle, elle décide de se lancer pour 9 mois de formation afin d’acquérir les compétences indispensables à la réussite de « son projet de vie » : gestion, commercialisation, marketing. Pour plus d’informations sur les bijoux « Louise de Lys » : www.louise-de-lys.com Des changements au sein de l’IBS ! Valérie Giraud, responsable de l’IBS, a été nommée à compter du 2 juillet 2014, responsable de l’établissement de formation Cérémonie de remise de Saumur – CCI Maine et Loire. Elle est donc désormais des diplômes de l’IBS chargée de l’ensemble des filières de formation de 2014 : l’établissement : bijouterie, vente/commerce, logistique, coiffure, hostellerie restauration en formation initiale et continue. Jeudi 4 décembre 2 nouveaux interlocuteurs désormais pour l’IBS : 2014 à 17h30 Sylvain ROY en charge de la coordination de l’IBS au quotidien pour ce qui concerne le fonctionnement et le bon déroulement des formations par apprentissage. Contact : [email protected] ou tél. : 02 41 83 53 57 Ludovic LE GUEN référent pédagogique pour la formation « Gestionnaire d’Unité Commerciale spécialisée en bijouterie-horlogerie ». Contact : [email protected] ou tél. : au 02 53 93 40 33 Paroles d’apprentis Pour la 2ème publication, nous avons demandé à des apprentis en BMA option sertissage de répondre à la question suivante : « Quelle vision avez-vous de l’avenir du métier ? » « L’avenir du métier, je le vois vers l’étranger, la demande est de plus en plus forte et le savoir-faire français s’exporte bien. Le marché mondial reconnait le savoir-faire à la française et est prêt à y mettre le prix. » « Le bijou traditionnel est à faire redécouvrir aux clients, il faut leur réapprendre l’art du bijou fabriqué à la main et ne pas voir seulement le prix. » « L’artisanat se perd de plus en plus au profit des productions industrielles moins chères à fabriquer et qui répondent mieux et plus vite à la mode. En plus les nouvelles technologies comme la 3D permettent à chacun avec un minimum de frais de « créer » son bijou dans des FAB LAB ou même à La Poste.» « Il faut être très réactif, car la mode change très vite, le bijou est devenu un vrai accessoire de mode et c’est difficile pour les artisans de répondre à la demande. Les industriels créent la mode ou l’anticipent plus facilement. » « Le bijou de luxe et le bijou d’exception sont de plus en plus rares dans les ateliers ; en parallèle, la réparation devient la principale activité. Même s’il reste une petite clientèle pour du bijou traditionnel, c’est de plus en plus difficile de la fidéliser. » « L’avenir du métier ? Ce n’est pas simple de se projeter. Il y aura encore des mutations, l’apparition de nouvelles technologies. Aujourd’hui les gens peuvent eux-mêmes créer et faire fabriquer leur bijou sans nous avec les imprimantes 3D. Nous devons trouver les solutions pour capter cette clientèle et proposer davantage de services. » Square Balzac 49412 SAUMUR CEDEX Tél. : 02 41 83 53 93 www.institutdebijouterie.fr Contact pour l’IBS : Valérie GIRAUD [email protected] Directeur de publication : Eric GROUD Contact pour la lettre de veille: [email protected] ou 02.41.49.57.29
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